Journal Scientifique

Notesreportéesdu xx/xx/xxxx
Bientôt un mois, que ma chère Victoria nousa quittés.
Elle est partie sansprévenir un matin de Juillet. Les
médecinslégistesont dit qu’elle était morte de déshydratation
suite au Potamoï. Tousleschercheursque j’ai pu croiser
m’avaient bien dit qu’elle n’y survivrait pas, pourtant je ne
lesai pascru et j’ai foncé tête baissée dansun mur par
amour...
Maissi cela était àrefaire je lereferaissans
hésiter! Je ne suisplusque l’ombre de moi-même sanselle...
Elle est loin de moi, pourtant je l’entendsencore m’appeler, je
l’entendsencore me dire qu’elle m’aime... Je donneraistout
pour l’avoir auprèsde moi ne serait-ce qu’un instant, lui dire
que je l’aime et que je prendrai soin de notre fils. C’est le
fruit de notre amour et il est tout ce qu’il mereste d’elle,
tout ce qu’il mereste dansla vie. Ton odeur est partout et
je ne peux pasmerésoudre à enlever tesaffairesde notre
chambre.
Pourtant il faut que j’avance, que je soit fort et que