Application de l'aimant au traitement des maladies
Par le professeur H. Durville,... Durville, Hector (1849-1923). Auteur du texte
Par le professeur H. Durville,... Durville, Hector (1849-1923). Auteur du texte
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Application de l'aimant au
traitement des maladies...
(9e édition) / par le
professeur H. Durville,...
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Durville, Hector (1849-1923). Auteur du texte. Application de
l'aimant au traitement des maladies... (9e édition) / par le
professeur H. Durville,.... 1902.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart
des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le
domaine public provenant des collections de la BnF. Leur
réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet
1978 :
- La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et
gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment
du maintien de la mention de source.
- La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait
l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la
revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de
fourniture de service.
CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE
2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de
l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes
publiques.
3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation
particulier. Il s'agit :
- des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur
appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés,
sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable
du titulaire des droits.
- des reproductions de documents conservés dans les
bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont
signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque
municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à
s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de
réutilisation.
4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le
producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du
code de la propriété intellectuelle.
5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica
sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans
un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la
conformité de son projet avec le droit de ce pays.
6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions
d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en
matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces
dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par
la loi du 17 juillet 1978.
7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition,
contacter
utilisation.commerciale@bnf.fr.
APPLICATION DE L'AIMANT
I'
f
AU TRAITEMENT DES MALADIES
/";,;•
| Ay^Pdrtjpaits et Figures dans le texte
I i^:\-î:\< Vf
A.
L 'V»V
\V-* 'r*l
?! WrimM^PAn
LE PU0FESSEUR •
I
H, DURVILLE
y Directeur «le l'« Ecole pratiqne do Magnétisme et de Massage i>
i
NEUVIÈME ÉDITION
i
:.! '
^-—
/ PRIX I 20 CENTIMES
i
.1
( oct
/
PARIS
fTl|^\IR[E DU MAGNÉTISME
-L \ £• RUE SAINT-MERRI, IV*
Jtf£ *W8-
•'*-:
TABLE DES
MATIERES
I. Historique
II. Physique
'
III. Physique physiologique (Polarité humain >). '.'
.
,<
IV. Médecine magnétique (Description des appareils)
V. Origine des maladies
VI. Application thérapeutique
5
. .
Cerveau (affections du) 5 ,
Oreilles
5-
•
•
Yeux. —
Nés et fosses nasales
....
5' t
Bouche et dents. —
Moelle èpiniere 5 •
Reins 5 /
Gorge, Larynx et Pharynx. — Cceur et Aorte (>
j
Poumons, Branches, Foie et Rate
Estomnc
Intestin. —Anus et Rectum
... . . . . .
Utérus, Ocaires, Vessie, Urèthre, Prostate . .
(il
iti{
fi'.'
U'
Voies spermatiques
f>'
Articulations,Os, Muscles et Tendons.— Sciatiques.
—
Douleurs en général
Sang, Circulation, Nutrition, Assimilaton.
031
.
Of \
Peau. —
Maux d'aventure G?
Néoroses.— Affections 08*
nerveuses
,
Pièces à employer dans les différents cas. —
Prix. 70
Conseils pratiques 73
Ouvrages recommandés 7(3
L,'e présent Traité est traduit en Allemand, e.
Italien et en Espagnol.
^.APPLICATION DE L'AIMANT
AU TRAITEMENT DES MALADIES
I. - HISTORIQUE
La propriété directrice de l'aimant, l'atlractioa
qu'il exerce sur le fer et sur quelques métaux,
mais surtout la communication de ces propriétés
au fer et à l'acier, lui firent jouer, dans les siècles
d'ignorance, un rôle important dans l'art mystérieux
des charmes, des enchantements et de la
sorcellerie. On le croyait propre à exciter l'amour
et on lui attribuait une grande vertu pour ranimer
la tendresse conjugale et rapprocher les époux
désunis. Il entretenait la concorde entre ceux qui
le portaient, et pouvait, dans certains cas, servir
de communication entre les absent*.
Je laisserai de côté ces propriétés mystérieuses
qui ne sont pas démontrées pour apprécier ce que
les anciens et les modernes ont pensé de cet agent
au point de vue physiologique et thêrapoutique.
Dès la plus haute antiquité, l'»»mant était en
— 2 -
grande faveur dans la médecine des Chinois, des
ludions, des Egyptiens, dos Chaldéens, dos Hébreux,
des Arabes, des Grecs, des Romains, etc.^
qui l'employaient surtout en topiques et on amuloUes.
Quolques peuplades indiennes l'ont employé
pour conserver et prolonger la jeunesse.
Arislote, le célèbrephilosophe grec,
disciple, puis rival do Platon, qui vivait
au m'sièclo avant notre ère, parle
des nombreuses-propriétés médicamenteuses
d'une sorte de pierro magnétique
qu'il appelle r«i'ma/itf blanc.
Pline (1er siècle de notre ère, nous apprend que
l'aimant était employé contre le? maladies des
yeux ;
réduit en poudro, on s'en servait aussi contre
Jes brûlures.
Dioseorido (même époque) l'a proposé pour
évacuer les Humeurs épaisses des mélancoliques.
Dans son livre de la médecine simple, Galien
(11 ie siècle) vante la vertu purgative de l'aimant et
son action contre l'hydropisie. Cette double propriété
était très anciennemenlconnuedes Hébreux..
Suivant-Marcel-l'empirique, philosophe et médecin
français qui vivait à Bordeaux verslaflndu
IV* siècle, l'aimant calme les douleurs de la tête
en le portant au cou.
Aé'.ius d'Amida(ve siècle) parle beaucoup de
l'action des aimants appliqués à l'oxtérieur, \{
-3 -
rapporte, d'après la tradition, que les goutteux,
tourmentés do doulours aux mains et aux pieds,
s'en trouvaient délivrés en tenant à la main uno
pierre d'aimant, et que cotte même piorro était
égalemont utile dans les convulsions.
Alexandre de Trallos (vie siècle) assure qu'ollo
guérit les douleurs des articulations.
Ilali Abbas, médecin arabe do la mémo époque,
affirme que, tenu à la main ou suspendu au cou,
l'aimant remédie aux spasmos et aux douleurs
des pieds.
Aviceiino (xie siècle)
assure que l'aimant est
souverain dans les affections do la rate et qu'il*
agit comme détersif pour modifier les humeurs.
Pris à la dose d'une drachme, dans le vin ou dans
uno infusion do mercuriale, il réagit contre les
désordres causés par l'usage intorno du fer. Il
pensait que l'aimant s'unissait à ce métal et qu'il
en corrigeait les mauvais effets.
Arnaud do Villeneuve, célèbre
médecin, théologien, alchimiste et
philosophe hermétiquo (fin du xia*
siècle), affirme qu'il écarte des
femmes les mauvais esprits et les
préserve des maléfices.
Albert le Grand (môme époque) affirme que l'aimant
exerce sur l'organisme une action puissante
et salutaire. Porté au bras gaucho, il dissipe les
songes, les rêves et les vains fantômes do la nuit;
il chasse le venin du corps et guérit la folio.
- 4 —
Platéarius, médecin du xi* siècle, dont les couvres
furent ôdiKes en 1497, le croyait convenable
dans los affections do la rate et dans la mélancolie.
Il en prescrivait l'usage à l'intérieur dans les aliments,
dans les boissons, et surtout ô.<nu une décoction
do grande consoude.
Vers le commencement du xvi' siècle, l'aimant
était beaucoup employé, surtout contre les affections
dos nerfs. Paracelso étendit son usage aux
affections organiques sur lesquelles
l'aimant lui parut avoir uno action
non moins réelle. Il lui attribuait une
propriété d'attirer, qu'il regardait
comme très utile dans le traitement
du plus grand nombre des maladies
qu'il nomme matérielles. De cotte
catégorie sont : l'épilepsie, les écoulements sanguins
ou lymphaliquos particuliers aux femmes :
la diarrhée, los diverses hémorragies,les fluxions
des yeux, des oreilles, du nez, des membres ;
l'hydropisie, la jaunisse, etc., etc. Quand les hu«
meurs se fontjour à, l'extérieur et produisent des
plaies, des fistules, des ulcères, on doit oncore
avoir recours à l'aimant. Dans les affections nerveuses,
il en recommandait surtout l'usage pour
combattre les vapeurs, les spasm* .1, e tétanos et
dissiper les attaques d'hystérie. Pou: l'application
aux différentes maladies, l'auteur expose sa méthode.
Possédant quelques notions de la polarité
du corps humain, il faisait usage des deux pôles
— 5 —
de l'aimant, selon l'effet qu'il voulait obtenir.'Ses
indications sur co sujet sont très obscures ; mais
c'est ce que l'on pout supposer par la distinction
qu'il fait entro ce qu'il appelle le dos et le ventre
de l'aimant. Admettant que sur la môme partie du
corps, l'aimant attire par un pôle et repousse par
l'autre, il faisait ses applications en conséquence.
La doctrine du grand alchimiste
fut étendue par Van
Ilolmont,
quelques annéos plus lard. Celui*
ci attribue ài'aimant sur los intestins
la même action que sur le fer,
et lui accorde la propriété de guérir
les hernies. Il en recommando 1 usage dans le
plus grand nombre des affections, et le considère
comme souverain dans le catarrhe.
A son époque, on attribuait généralement une
grande action à l'aimant sur le foetus, en raison
de l'action qu'il peut exercer sur la matrice.Àussi,
quand une femme était menacée d'avortement, il
recommandait d'appliquer un aimant sur le nombril,
parce qu'il devait avoir la vertu d'attirerl'enfant,
comme il attire le fer, et de l'empêcher de
descendre. Plusieurs auteurs sont du même avis.
L'exemple de Paracelse et de Van Helmont fut
suivi, et la médecine magnétique prit un grand
développement pendant la première moitié du
jtvn* siôcla, -^
Gilbert, médecin de la reine Elisabeth, que l'on
v
peut considérer comme le fondateur de la science
- 6 -
magnétiquo, consacre, dans son livre de Magnete,
un chapitre spécial à l'action thérapoutique de
l'aimant. Il reconnaît sa vertu astringente et son
action curative contre les hémorragies.
Sérapion vante l'action do l'aimant en poudre
appliqué sur les blessures et sur les plaies envenimées,
et cette réputation se maintintlongtemps.
Si on était blessé par un for empoisonné ou mordu
par un animal venimeux, il mêlait de la poudre
d'aimant dans des emplâtres spéciaux et en
couvrait les blessures. Il en faisait prendre égalelement
à l'intérieur, et lui attribuait la propriété
de faire sortir lo venin du corps.
«•
Anselme doHoodt vanta l'usage do l'aimant en
poudrojet, comme le précédent, il l'incorporait
dans des emplâtres. L'emplâtre d'aimant, malgré
quelquos propriétés malsaines (pie l'auteur lui attribue,
guérit toutes sortes de blessures, prévient
les accidents qui leur sont consécutifs, les purifie
de ce qu'elles contiennont d'inutile ou de nuisible,
et favorise la régénération dos chairs.
Suivant Rattray, l'aimant guérit le catarrhe, les
hernies, la fièvre quarte, l'hydropisie, les maux de
tête et fortifie la matrice.
Les alchimistes des xvi* et xvnf siècles attribuèrent
à l'aimant les plus merveilleuses propriétés,
et épuisèrent tous les secrols de leur art
pour lui fairo subir diverses préparations qui
I
devaient faciliter et étendre son emploi.
(
Les uns le faisaient macérer avec de la limaille
_7-
d'acier, dans les cendres de certaines plantes, pour
en extraire onsuito co que Paracelso appola la
manne de l'aimant. D'autres étaiont persuadés
qu'en l'exposant au soleil, après l'avoir calciné
avec le soufro.il acquérait les plus grandes vertus.
Quelquos autres, enfin, l'ont soumis à la distillation,
pour en retiror uno espèce de mercure auquol
ils attribuaient uno valeur non moins grande.
Presque tous en préparaient des magistères.
Mylius (1675) nous dit que l'aimant était encoro
employé sous d'autres formes dans un grand
nombro de maladies. On en composait des élixirs
pour combattre lo catarrhe et faire couler la pituite,
une mixture contre les vers, et différents
remèdes pour les yeux.
Stockerus donne la composition d'un gargarisme
magnétique contre les maux do dents.
Le sel d'aimant d'Agricola était recommandé
comme vulnéraire, astringent et balsamique. Appliqué
extérieurement, il guérissait les plaies ot
arrêtait.la chute des cheveux; à l'intérieur," il
combattait la diarrhée.
Vers le milieu du xvu* siècle, on réagit contre
le magnétisme alchimique, et les médecins revinrent
aux anciennes applications de Faimant.
Maxwel, savant écossais, médecin du roi1
Charles II, pratiqua avec succès la médecine ma-:
gnétique et publia un ouvrage sur la question.
Le P. Kircher, savant jésuite allemand, s'atta-
—
8-
cha d'une façon spéciale à l'histoire
du magnétisme. Dans plusieurs
ouvrages qui sont oncore précieux u
consulter, il démontro quo touto l'antiquité
employal'aimant à divers usages
; il fournit des renseignements
sur los méthodes employées de son temps et sur
les résultats obtenus. Comme plusieurs autours
l'ont dit avant lui, il affirme quo l'aimant porté au
cou guérit les spasmes, cslme les douleurs ner-
Teuses et hâte l'accouchement.
Pierre Borel, qui prit une part active dans la
discussion qui eut lieu à son époque entre les
partisans et les ennemis du magnétisme, affirme
jpie, porté au cou, l'aimant oxempto la fomme des
suffocations de la matrice, calme les douleurs des
«lents et des oreilles en le frottant contre los parties
affectées. 11 fait aussi mention d'une manio
eausée par la matrice, qui fut guérie, en faisant
porter pendant quelque temps^ à la malade un
aimant sur la région du coeur.
Zwinger se servit encore avec succès de la poudre
d'aimant pourcombattreune incontinenced'urine
chez un9 jeune fille. Il dit aussi que l'aimant
remédie aux spasmes occasionnés par les vents.
Jusque vers le commencement du xviii' siècle,
•o n'employait guère que l'aimant naturel. L'application
n'était pas facile. D'abord, la pierro
d'aimant est difficileà travailler ; sa force est rolaii?*m,ent
peu considérable, et il faut souvont uno
— 9 —
grande masse pour obtenir l'effet que l'on désire ;
ensuite, son prix est trop élevé.
On surmonta les obstacles, on communiquant à
l'acier trempé, toutes les propriétés do l'aimant
naturel. Le perfectionnementdes procédés permit
bientôt de dépasser la nature, c'est-à-direde faire
des aimants plus forts que les meilleurs aimants
naturels. On put alors multiplier lo nombre des
pièces, en varier la forme selon los besoins, augmenter
et perfectionner les moyens d'application.
Un peu plus tard, l'expérience apprit aux physiciens
l'avantage que la thérapeutique pouvait
retirer de l'électricité. L'analogie que le magné,
tisme présente avec Yélectricitë attira encore l'attention
générale vers le premier, et les traitements
magnétiques se multiplièrent rapidement, surtout
en Allemagne, en France et en Angleterre.
Depuis longtemps, l'aimant était reconnu pour
guérir les maux de dents. Vers 17G5, Klarich,
médecin du roi d'Angleterre et physicien à Gottingue,
fit de nombreux essais. Les résultats
qu'il obtint engagèrent d'autres observateurs à
diriger leurs recherches vers ce but. Klarich
appliqua en outre l'aimant avec le môme succès
contre les douleurs, la surdité, la paralysie.
Wéber, médecin àWalfrode, suivit en Allemagne
l'exemple de Klarich, et obtint des résultats remarquables
sur les maladies des yeux.
Vers 1770, Mesmer commença à attirer l'attention.
Iladmettàiurexistence « d'une influence mu-
, .— 1.0 —
tucllo entro los corps célestes, la terre et les
corps animés. Un fluide universellement répandu
et continué de manière à ne souffrir aucun vide,
dont la subtilité ne permet aucune comparaison,
et qui de sa nature est susceptible de recevoir,
propager et communiquer toutes les impressions
du mouvement, est le moyen de
cette influence. 11 se manifeste
particulièrement dans le corps
humain dos propriétés analogues
à celles do l'aimant. On y
dislingue des polos égalemont.divers
et opposés qui peuvent être
communiqués, changés, détruits
ou renforcés ». Par son analogie avec le fluide
nerveux, il peut guérir immédiatement les « maladies
de nerfs et médiatement toutes les autres ».
En pénétrant les tissus, il rétablit l'harmonie
- dans les organes, par la distribution uniforme du
fluide dont le mouvement était troublé.
'>
Me.^mor -ppliqunit donc l'aimant en vertu d'une
théorie ijn'il avait adoptée. 11 employait ordinain
ment <!es petits aimants ayant la forme des
parties
: biir lesquelles il les appliquait. 11 en plaçait
de chaque côté du corps, sur le milieu du
corps ot sur l'épine dorsale. Dans quelques cas^il
en plaçait-d'elliptiques sous la plante'des pieds ;
dans d'autres, sous les genoux. Dans'les vomis*
j, sements et dans les crampes d'estomac, il en
,
appliquait un sur le coeur ; dans les coliques,.il le
plaçait sur-le nombril. Tousses aimants, étaient
— 1 importés
»our et nuit,- étroitement serrés contre la
peau.
Depuis quelques années, le père Hell étudiait
le magnétisme minéral au point de vue physique,
quand une dame, qui souffrait de violentes crampes
d'eslomac, vint le prier de lui confier un de
ses meilleurs aimants pour être employé contré
le mal qui lui rendait la vie intolérable. Elle rapporta
bientôt l'objet qui avait entièrement produit
l'effet désiré : elle était guérie.
Frappé de ce résul'at, le célèbre astronome
voulut faire l'expérience sur d'autres malades. A
l'exemple de Mesmer, il fabriqua des aimants de
toute forme et en fit de nombreuses applications.
Un homme abandonné par l'art, tourmenté depuis
longtemps de spasmes et de convulsions, reçut
en quelques jours un soulagement sensible; et
bientôt les accidents se calmèrent pour ne pliis
reparaître. Une vingtaine d'autres malades, dont
plusieurs paralytiques, furent également guéris.
Une dispute s'éleva entre Mesmer et le père
Hell au; sujet de la priorité de cette application,*
Tous les deux publièrent dans les journaux le,
résultat de leurs cures, et Vienne devint le foyer
d'où la pratique magnétique se. généralisa dans
toute l'Allemagne.
A l'exemple de Mesmer, Unzer, célèbre méde>
cin d'Altona, étudia attentivement l'action thérapeutique
de l'aimant et publia ses observations
(1775). Le traitement d'une jeune femme, qui, à la
m
snite- de
• — 12 —
plusieurs couches laborieuses, avait
éprouvé des spasmes, des contractions, des crampes,
de la paralysie, puis une faiblesse si considérable
des muscles de la tête qu'elle pouvait à
peine la soutenir, le frappi tout particulièrement.
Dès les premières applications, il observa une
amélioration considérable.
Le docteur Deiman, à Amsterdam, traduisit en
hollandais l'ouvrage de Unzer. Dans la préface, il
]*?nd compte de la gnérison, obtenue en
11 jours,
d'une femme de 57 ans, affectée de paralysie des
deux bras et d'une surdité complète de l'ore'lle
fauche. A la même époque, le même auteurannonçait,
dans unelettre, qu il traitaitdeux autres malades
par les aimants :
i« Un homme affecté depais
2 ans d'un tremblement excessif de tout le
corps, la tête penchait a. gauche et la parole était
1res difficile; 2<> une jeune fille affectée depuis
2 ans d'une violente rétraction de la jambe, suite
d'une fièvretierce, était dans un état alarmant qui
se compliquait de fièvre hectique. Au bout de
il jours, les deux malades étaient sensiblement
améliorés : chez le premier, le tremblement avait
disparu, la tête se redressait, la parolé'élait plus
libre et la fièvre avait cessé ; chez le second, la
jsmbe était redressée et la marche devenait possi*
ife.
En 1777, le docteur Heinsius, à Sorau, publia
..«p.ouvrage où il décrivit^observations, suc dif-
— 13 —
férentes maladies, dont 2 épilepsie<, où l'aimant
fut employé avec succès.
Un physicien distingué, de Harsu, membre du
grand conseil fédéral à Genève, correspondant de
la Société royale de médecine, étudia l'application
du magnétisme sous toutes ses formes ot posa
les bases d'un traitement méthodique pour les
différentes maladies. Au magnétisme aninul, il
ajoute l'application raisonnée des aimants; et
pour seconder l'action de ceux ci, qui n'est pas
toujours suffisante, il emploie l'eau aimantée en
boissons, en lavages, en lavements, en lotions,en
bains généraux et locaux.
Appliqué ainsi à l'intérieur et à l'extérieur, le
principe de l'aimant lui paraît être le plus puissant
des stimulants et apéritifs. Sa propriété dépurative
lui parait surtout bien constatée. De ces
deux propriétés, il conclut quo l'aimant est souverain
dans le traitement du plus grand nombre
des affections chroniques ; et, pour le démontrer,
il rend compte des effets qu'il a obtenus dans
plusieurs cas de rhumatismes, dans les fluxions
des yeux et des dents, dans les maladies des articulations;
dans certaines espèces de tumeurs
lymphatiques telles que loupes, goitre., écrouolles;
dans les engelures et les accidents nerveux tels
que spasmes, contractions, contractures propres
à l'hystérie; crampes, épllepsie. L'ophtalmie, la
surdité et certaines paralysies lui ont également
fourni de remarquables Buceês.
•
— 14 -
En France, les docteurs de la Condamine, à
Romans ; llazoux, à Nîmes ; Sigaud de la Fond,
Descornet, Missa, à Paris, et plusieurs autres appliquèrentl'aimant
avec succès. Mais c'est surtout
l'abbé Le Noble, chanoine à Vomon-sur-Seine,qui
prit la plus large part à llétude des applications
de l'aimant au traitementdes maladies. Dès 1763»
ses aimants pour les dents étaiont très appréciés.
En sepiembie 1877, il lut à la Société Rot/aie de
Médecine un mémoire sur ses travaux; et cette
société savante qui, quelques années plus tard,
s'éleva avec tant do violence contre le magnétisme
animal, nomma uno commission composée de
Mauduyt et Andry, pour constater l'efficacité de
l'aimant dans le traitement de quelques maladies.
Mauduyt n'ayant pu suivre les expériences d'une
façon assez constante, fut remplacé par Thouret.
Les deux commissairesremplirent leur mission
avec la plus scrupuleuse attention et firent un
rapport détaillé qui fut lu et discuté.
Ce rapport,- auquel j'emprunte beaucoup-dés
documents qui précèdent, est rédigé tout à l'avantage
de la nouvolle méthode thérapeutique. Il
constitue, surtout au point de vue historique,
l'ouvrage le plus complet et le plus intéressant
qui ait paru sur cette question. Il contient en outre
plusieurs planches de gravures et 48obseirva>*
tions do cas divers et. rebelles, qui furent presque
tous guéris ou soulagés par les applications magnétiques,
à l'exclusion de tout médicament. '
.
— 15 —
Voici les conclusions do ce rapport lu à la Société
le 29 août 1780 :
« 1° On ne peut méconnaître dans l'aimant, appliqué
en amulette, une action réelle et salutaire.
2* Cette aii.ou est indépendante, dans l'aimant, des
qualités ou propriétés qui lui sont communes avec les
autres corps, et pnr lesquelles l'application des pièces
aimantées peut avoir une action générale ou commune
sur l'économie animale: tels sont l'impressionde froid,
la pression, le contact, le frottement, les plaques étant
appliquées à nu et serrées étroitement sur la peau.
,
'•
i « 3" Cette action de l'aimant est également distincte
de celle qu'il peut avoir sur le corps humain, comme
substance ferrugineuse, comme substance attractive,
quoiqu'elle paraisse cependant dépondre du même principe,
cette action paraissant s'affaiblir avec le temps et
se rétablir en..même proportion que les plaques aimantées
acquièrent ou perdent de leur vertu attractive ou
,
de leur action sur le fer.
\ « 1° Cette action de l'aimant parait être uno action
immédiate et directe du fluide magnétique sur nos
nerfs, sur lesquels il parait avoir une influence non
moins réelle que sur le fer: Il paraît, n'en avoir aucune
directe et particulière sur les libres, sur les humeurs,
Ct les viscères.
.
5' Par cette action, l'aimant ne paraît pas convenir
dans
.
le traitement des affections décidément humorales,
ou organiques et matérielles, mais dans les affections
purement ou particulièrement «u rvcusrs.
,
ttv6° Les affections do co genre auxquelles l'aimant
convient préférablcmcnt ne sont pas les affections dépendantes
du défaut d'action des nerfs, mais colles qui
reconnaissent pour cause principale l'action des-nerfs
.
- 16 —
augmentée : tels sont les spasmes, les convulsions, les
vives douleurs.
« 7* Sous ce rapport, l'aimant se range naturellement
dans la classe des antispasmodiques, classe qu'il semble
ainsi enrichir, comme l'électricité a enrichi celle
des substances irritantes, npéritives ou stimulantes, et
c'est plus spécialement à l'espèce des antispasmodiques,
toniques ou proprement dits,qu'il semble se rapporter,
« 8* Cette action antispasmodique et nerveuse de
l'aimant ne parait être que palliative ; mais, rien n'aii.
nonçant qu'elle ne puisse pas devenir curalive. L'efficacité
même qu'on reconnaît dans l'aimant ne pouvant
n'être pas purement nerveuse, et seulement antispasmodique,
la nullité de toute autre action dans cette
substance, spécialement d'une vertu stimulante apéritive,
d'une action humorale et matérielle, n'étant pas
entièrement démontrée, il suit de ces différents.points
qu'il est important de continuer les recherches et de
multiplier les épreuves sur ces objets.
« 9» La méthode magnétique paraissant être ellemême
susceptible de plusieurs degrés de perfection,
c'est une nouvelle raison de s'appliquer à la modifier,
à l'observer dons tous ses rapports.
« 10» Au moins, en se bornant à la méthode actuelle,
les avantages du magnétisme ne peuvent être méconnus
et contestés.
« il» L'aimant a. donc sur le corps humain un autre
principe d'action que celui qui résulte de sa naturo
ferrugineuse, de son action attractive sur le fer, ainsi
que des autres propriétés si nombreuses que l'empirisme
lui a attribuées ; et il parait devoir un jour devenir en
médecine d'une utilité, sinon RUSSÏ grande, au moins
aussi réelle, qu'il l'est maintenant en physique, quoiqu'on
ne doive pas sans doute admettre routes*lès mer-*
- 17 -
veilles qu'on raconte, et qu'il y ait beaucoup h rabattre
des éloges qu'on lui prodigue. i>
Le 1""avril 178.'!, los mémos commissaires luroi t
un second rapport à la môme Société sur celle
question. Co dernlor travail fut imprimé l'an VIII
et l'éditeur y ajouta 01 observations sur diverses
guérisons et plusieurs certificats.
A celle époque, Mesmer était à Paris et le magnétisme
animal agitait beaucoup les esprits. Il
les passionna bientôt à l'excès; et, à l'exemple du
Mai(t'et ceux qui employaient l'aimant lui substituèrent
le magnétisme animal.
Aussi, depuis 1785, les observations sont rares-.
En médecine, les systèmes passent vito et s'oublientfacilemont.Pendant80ans,
malgré quelques
essais de Heilé, Laënnec, Chôme], Trousseau,
Récamier, l'action thérapeutique d l'aimant est à
peine soupçonnée. Rurq, l'auteur de la mélallothé*
rapie, cilo pourtant quelques observations à l'appui
de sa théorie. En Italie, Maggiorani y consacre
laplus grande
partie de son
aotivlté et publie
de remarquables
tra -
vaux.En 1877,
Charcot, à la Salpetriôro, luppii'jUe co dru les
troubles do la sonslbilité ojiea-leshystéri |ues ; et
.enfin Luys remploya a ^nvôrA.tn>5i s de succès à
£*v
la Charité,
..
v'M
-18-
Bibliographio
De nombreux et importants travaux ont été pu,
bliés sur l'action curative de l'aimant depuis le
commencement du xvu' sièclo. Je no citerai, parmi
les mf'illpnr«î ouvrages, que ceux qui sont imprimés
en huiiçuis.
ALUÎKHT. —
Nouveaux éléments de thérapeutique
et de matière médicale, 1817, tome II.
ANUUY et THOIRKT. •-
Observations et Recherches
sur l'usage de l'aimant en médecine, ou Mémoire
sur le Magnétisme médicinal, 29 •<oûti781,
inséré dans les Mémoires de la Société Royale de
médecine, année 1779. Tiré à part,in-4-, avec figures.
Paris, 1782.
— Des Aimants artificiels de, M. Le Noble, appliqués
à la guérison des maladies nerveuses.
Rapport à la Société royale do médecine, 1er avril
1783. Publié par Luneau de Boisgermain, avec des
notes. In-18, Paris. An VIII.
J. BABINSKI.
Recherches servant à établir que'
certaines manifestations
-
hystériques peuvent être
transférées d'un sujet à un autre sous l'influence
de l'aimant. Reçue philosophique.Décembre 1886.
CONDAMINK (dé la). —
Sur ta vertu de l'aimant
contre le mal de dents. Journal de mëdeeine,' septembre
1707.
DKBOVH. — Note sur l'hémiplégie saturnine et
sur son traitementpar Vapplùation d'un aimant,
luo à la Société médicale des hôpitaux, 1879.
— Note sur Femploi des Aimants dans les hêmianesthësies
liées à une qffecdon cérébrale dut
û l'hystérie. Progrès médical, 1879, n* 50.
- to —
Dictionnaire des merveilles de la nature, article
Aimant, Paris, 1802.
H. DCRVILLE. —
Physique magnétique, 2 vol*
avec fig., 1895.
— Description du Sensitivomètre. Application
de l'Aimant à la mesure de la sensitivitô magnétique
et au traitement do quelques maladies,avec
3 fig. Paris, 18SS.
G. ENCAUSSE.
— Du Traitement externe et psychique
des maladies nerveuses, 1897.
Encyclopédie des gens du monde, article Aimant.
Paris, 1833.
FOUROT.—Récit des effets salutaires de l'Aimant
dans une maladie nerveuse. Gazette salutaire. Février
1779.
HARSU (de). —
Observations sur ies effets de
l'Aimant. Journal encyclopédique, juillet"1876.
— Huit lettres sur les effets de fAimant en médecine,
dans le Journal encyclopédique, octobre
1770 à 1779, et une dans la Gazette ac santé, en
17o0.
•
— Recueil des effets salutaire de l'Aimant en
médecine, in-8-, Genèse, 1782.
ISRÀKL. — Observation d'vnë êpilcpsie guériepar
le secours des Aimants. Journal historique de
médecine. Venise, 1760.
LUYS. —
Propulsion locomotriced'origine cérébelleuse.
Guérison par l'action des couronnes ;a'-
mantées. Gazette des Hôpitaux, 23 juillet 1895.
MACQRKT.
— De l'aimantation au point de vue
médical et en particulier dans les anesthësies.
MBSMER.— Lettre de M. Mesmer, docteur on médecineà
Vienne, àM. Unzor, sur l'usage médicinal
de l'Aimant, 5 janvior 1775.
—- Réponse de M. Mesmer à ceux qui Vont con-
...
.—20 -
suite sur la cure magnétique. Journal encyclopédique,
juin 1776.
— Discours sur le magnétisme et sur les effets
salutaires de l'Aimant, 1782.
NYSTEN.— Dictionnaire des Sciences médicales,
article Aimant, Paris, 1822.
OCHOROWICZ. — VHypnoscope. Une nouvelle application
de l'aimant. Lumière électrique, 8 novembro
1884.
PROUST CIBALLRT. De l'action des Aimants sur
quelques troubles —•
nerveux et spécialement, sur les
anesthésies (Communication faite au Congrès
d'Amsterdam, le 13 novembre 1879. Reproduite
dans le Journal de Thérapeutique.
Th. TAVFAR. —
Lettre écrite de l'abbaye royale
de Saint-Denis, par le 11. P. dom Thomas Ta'ffar,
religieux do cette abbaye, sur sa guérison (convulsions)
opérée par la vertu de l'Aimant.Mercure
de France, juillet 1720.
TAMuunixr. —
L'Aimant dans l'hypnose hystérique.
Revuephilosophque, septembre 1885.
THOLRKT. —
Observations sur les vertus de l'Aimont.
Mémoires do la Société royale de médecine.
1700, t. 1", p. 281.
— Encyclopédie méthodique (médecine), article
Aimant. Paris, 1833.
TROVJSSIÏAU et PIDOUX.— Traité de Thérapeutique
et de matière médicale, 18'i7, Tome I.
Le Journal du Magnétisme, dirigé par le professeur
IL UURVILLK. publie des observations, îles notes et des
travaux originaux sur la théorie de l'aimant appliqué
au traitement des maladies.
Des Conseils pratiques, rédigés par le directeur dan*
— 21 -
le but do mettre la pratique magnétique à la portée de
tout le monde, paraissent dans chaque numéro. A titre
d'exemples, les principales guérisons ou améliorations
obtenues par les meilleurs praticiens sont rapportées en
détail Le traitement de chaque maladie est indiqué
dans un Conseil pratique ; et l'on voit que, dans presuue
tous los cas, l'application do l'Aimant a produitdes
gqérisons ou des améliorations inespérées.
II. —
PHYSIQUE
L'aimant natuiel, vulgaitement dit pierre d'aimant,
est un minerai de fer. C'est une substance
d'un éclat métallique prononcé, dont la couleu^
dans la cassuro fraîche, varie du noir de fer au
gris d'acior blouatro. Il iiossede la propriété d'attirer
le fer, le cobalt, le nickel, le chrome. Par divers
procédés, on communique à ces métaux, qui
sont dits magnétiques, et surtout à l'acier trempé,
toutes les propriétés do l'aimant naturel. Le mot
aimant est devenu le terme générique désignant
toute substance qui possède la propriété naturelle
ou acquise d'attirer lo fer. On distingue donc los
aimants naturels et les aimants artificiels. Ces
derniers sont presque seuls employés aujourd'hui.
Tout aimant, quels quo soient sa forme et son
volume, possède uno ligne neutre et doux polos
opposés (pie l'on remarque en le plongeant dans
la limaille de fer. Colle-ci s'attache aux pôles avec
une grande énergie. Cotto énergie diminue aux
approches de la ligne noutro où elle devient nulle.
Un aimant, suspondu horizontalement par un
fil sans torsion ou équilibré sur un pivot (aiguille
aimantée), prend uno direction constante qui ost
à peu près celle du nord au sud. Cette direction
— 53 -
qui indique les deux pôles de la terre, se nomme
méridien magnétique. Le polo qui regarde lonord
se nomme pôle austral, pôle positif] pôle N; celui
qui regarde le sud, pôle boréal,pôle négatif, pôle
S. Le pôle positif d'un aimant repousse lo pôle
positif d'un autre aimant et attire le négatif; autrement
dit, les pôles de même nom se repoussent,
les pôles de noms contraires s'attirent.
On observe dans l'aimant deux forcesdistinctos :
I» Uneforce physique qui agit en droite ligne à
travers tous les corps, dans toute l'étendue du
champ magnétique. C'est par celte force que los
aimants agissent les uns sur les autres.
2° Une force que je nommeforce physiologique,
car elle se fait sentir sur lo corps humain sans
agir sur l'aiguille aimantée.
La force physiologique paraît êtro subordonnée
à la force physique, car elle est presque toujours
proportionnelle au degré d'aimantation dos pièces.
C'est uno force brutale qui n'est guère plus « assimilable
»
que l'électricité. Par une opération qui
consiste à transformer cette force comme l'électricité
est transformée en chaleur, en lumière, en
mouvement, j'obtiens une nouvelle force plus
puissante, plus on harmonie avec la force vitale
qui est en nous, et son assimilation so fait plus
facilement. Elle devient plus vivifiante ot sa valeur
curative est considérablement augmentée.
C'est à cette transformation quo je donne le nom
&Q oitalisation,
- 24-
L'aimant par lui-même n'est plus que le véhicule
de ce nouvol agent ; de ce nouveau mode vibratoire
de l'éther, qui devient presque idontique
au magnétisme humain.
La force physiologique vitalisée se transmet à
tous les corps de la nature, tandis que la force
physique, ne se transmet qu'aux métaux magnétiques,
et cette transmission ne se fait pas en vertu
des mêmes lois. Elle se transmet à distanco sur
un fil conducteur, tandis quo la force physique
ne so laisse pas transporter au-delà du champ magnétique.
Il y a analogie ou concordance de nature entre
l'électricité et la force physiologique d,o l'aimant.
— Si on fait plonger los électrodes d'une pile dans
deux vorres d'eau reliés par un fil pour au mer le
circuit, l'eau du verre où plonge l'électrodo +
devient acidulée, fraîche au goût, tandis que celle
où plonge l'électrode — devient alcaline, tiède
fado. Si on place deux verres d'eau dans le champ
d'action dos pôles d'un aimant, l'eau qui est exposée
au polo positif devient acidulée, fraîche au
goût do certaines personnes nerveuses ot impressionnables
que l'on nomme des sensitifs ; celle
qui est exposée au pôle négatif prend au contraire
un goût alcalin, tiède, fade, nauséeux.
En raison dec analogies qui existent entre l'ai*
mant et l'éloctricitô, j'applique le signe -f- au pôle
positif do l'aimant comme au pôle positif de la
- 25 -
pile, le signe — au pôle négatif de l'aimant comme
au polo négatif d6 la pile.
Les aimants perdent assez rapidement leurs
propriétés vitales. Solon la nature de la maladie,
le tempérament du maladeet l'emploi que celui-ci
en fait, au bout d'un temps qui peut varier de 1 à
6 mois, ils sont usés, lors môme que l'aimantation,
c'est-à-dire la propriété d'attirer lo fer et de
s'orienter, n'est pas sensiblement diminuée. Si
l'on n'en fait aucun usage, à l'air libre, los propriétés
vitales se conservent pendant 6 à 8 mois ; enveloppés
dans du papier ou suspendus par la ligne
neutre au moyen d'un fil sans torsion, leur permettant
de s'orienter, ils les conservent davantage
encore. Il est nécessaire de ne pas les déposer sur
des objets de nickel, de fer, de fonte ou d'acier,de
ne pas les laisser tomber, car le choc modifie des
mouvements vibratoires qui constituent l'aimantation
et la vitalisation.
La force physique de deux aimants se conserve
en plaçant ceux-ci l'un sur l'autre par leurs pôles
de noms contraires. La force physiologique se
conserve plus longtemps en les plaçant l'un sur
l'autre par leurs pôles de môme nom.
La force physiologique de l'aimant est l'objet
d'une étude plus complète dans ma Physique magnétique.
J'y renvoie le lecteur qui veut étudier
davantage cette force inconnue.
III. - PHYSIQUE PHYSIOLOGIQUE
Nous savons qu'on désigne également sous le
nom de magnètht.xe (magnétisme humain) une
forme particulière du corps humain, en vertu de
laquelle les individus agissent ou peuvent agir
les uns sur les autres.
Cette force, quoique plus salutaire en thérapeutique,
est analogue à la force physiologiquede l'aimant.
Elle est soumise aux mêmes lois.
Il résulte de cotte propriété que le corps humain
est polarisé. C'est une polarité en fer à cheval,
se divisant en deux ordras :
1° Polarité d'ensemble, 2° polaritésecondaire,
La polarité d'ensemble nous représente deux
aimants inversementdisposôs : un aimant latéral;
2° un aimant antéro-postérieur. Les branches du
premier sont figurées par les côtés, latéraux du
corps —
tête, tronc, bras, jambes; — les pôlessont
aux mains et aux pieds; le point neutre se
trouve au sommet do la tète. Les branches du second,
moins longues et moins larges (2 à 3 cent.,
sur le devant du corps, 3 à 4 sur lé derrière), sont
sur lo milieu de la figure, la pointe du menton, le
sternum,lenombril,lacolonnevërtébrale,rocciput;
le point neutre est aurpérinée.
. . -, *.*
-27-
La polarité secondaire est inhérente aux jambes
et aux bras. Ceux do droite sont positifs de
côté du petit'doigt, (faiblothent) négatifs du côté
du pouce ; ceux do gauche sont négatifs du côté du
pouce, (faiblement) positifs du côté du petit doigt.
^IO. I HT 2. —i SCHÉMA DE LA POLARITÉ DU CORPS HUMAIM
Pat-cette disposition magnétique, l'action que
deux individus exercent l'un sur l'autre est analogue
h collo de deux aimants. Le magnétisme
humain étant soumis aux mêmes lois que lo magnétisme
minéral, il s'ensuit qu'un aimant agit
sur. le corps humain comme sur un autre aimant.
».
Lo, corps humain possède des propriétés ma»
gnétô-chimiques. Comme le pôle positif de l'aimant,,la
main droite acidulé la substance SOU-
FIC. 3 IT i, — POIARITB DU CORps HUMAIN
-29-
mise à son action ; comme le pôle négatif, la main
gauche l'alcalise.
En raison de ces différentes analogies, et pour
se reconnaître plus facilement dans la pratique,
je désigne les parties positives du corps par le signo
+, les parties négatives par le signe —.
Les
signes les plus gros indiquent la polarité d'ensemble
; les petits, la polarité socondaire.
Les pôles de l'aimant dirigés sur les pôles de
même nom du corps humain (application isonome)
augmentent l'activité organique et excitent les
fonctions; les pôles de l'aimant dirigés sur les
pôles de noms contraires du corps humain (application
hétéronome) diminuent l'activité, calment
les douleurs et produisent le bien-être.
Ces effets se produisent plus ou moins rapidement,
selon la sensttivitê des malades. Chez les
sensltifs, l'application isonome produit une excitation
considérable dont la conséquenco peut être
le sommeil magnétique avec ses diverses phases ;
l'application hétéronome détermine le réveil.
Ces différents effets cessent sous l'action d'une
application inverse.
La polarité du corps humain est inverse chez
les gauchers.
IV.- MÉDECINE MAGNÉTIQUE
L'aimant, même -sans être vitalisô, o'est-à-dire
comme on l'a employé jusqu'à présent, exerce sur
l'organismeuneacticmsalutaire. Vitalisé, il devient
l'un des plus puissants agents curatifs que la nature
ait mis à notre disposition. Il réunit tous les
avantages de la médecine classique sans présenter
aucun de ses inconvénients et de ses dan.
gers. Mais, malgré sa vertu curative, il n'est pas
toujours suffisant pour guérir une maladie rebelle
et surtout pour amener la guérison aussi rapidement
que le malade peut l'espérer.
Andry et Thouret, dans leur second rapport à
la Société royale de médecine, le let avril 1783,
sur les Aimants artificiels de M. le Noble, posent
les questions suivantes :
.( Ne peut-on pas, en employant soitla pierre d'aimant,
soit la limaille d'acier aimantée ^pulvérisé, le donner à
l'intérieur ?
« Ne peut-on pas, en le laissant infuser, aimanter
l'eau comme on parvient à préparer par un moyen semblable
ce qu'on appelle de l'eau ferrée ?
« Ne pourrait-onpas,avec plus-de succès encore, employer
la limaille aimantée, ou la poudre do pierre d'aimant,
en l'incorporant dans des emplâtres, et se procu-
~3irer
ainsi l'avantage de faire des applications magnétiques
d'uno action plus douco, et plus légère en même
temps, et sur des surfaces plus étendues. »
Connaissant les lois qui régissent la communication
do laforce physiologique de l'aimant aux
différents corps de la nature, j'ai cherché à résoudre
ces questions en mettant à la disposition des
malades un barreau magnétique vitalisateur, qui
leur permet de magnétiser chaque jour les substances
qui leur sont nécessaires. *
Tous les magnétiseurs ont employé l'eau magnétisée
avec succès. Soumise à l'action du magnétisme
humain, elle est meilleure que celle qui
est magnétisée par l'aimant; néanmoins, celle-ci
possède une valeur curative qui n'est pas sans
sans importance. En relatant une expérience faite
pour constater cette valeur, voici ce que j'ai dit
dans ma Physique magnétique, t.'l, p. 221 : -
— II. y- a quelques années, à la clinique de l'Ecole
pratique de Magnétisme, fréquentée lo jeudi et lo dimanche
par un nombre de maladesvariant do 20 .à 35, à
chaque séance, jo proposai à ceux-ci do leur donnerde
l'eau magnétisée sous l'action do l'aimant, afin do hâter
leur guérison. Je no leur vantai pas du tout les propriétés
do cette eau.md contentantde dire quej'en avais
souvent-observé de bonseffets: sur les malades.Presque
'tous acceptèrent ma généreuse proposition; et contre
'•la-promessede me rendre compto des effets qu'ils pouvaientobserver,j'en
remis une bodteille à chacund'eux.
« L'eau,-placée dans une grande bassine dans;mon
cabinet de-travail, était soumise pendant une nuit env
tière'à'TaeHiOn d'un?aimant «n fer à cheval portant'dé
-32 —
KOO à 110 kilos. Pendant la séance, je faisais remplir les
bouteilles apportées par les malades ; ellos leur étaient
remises ensuite pour employer le contenu chez eux.
Les uns, affectés de plaies, do maux d'yeux ou de maladies
de la peau, l'employaient en lotions, on lavages
et en compresses ; ceux qui souffraient do maladies organiques
la prenaient à l'intérieur, soit pure, soit mélangée
au vin des repas d'autres ; enfin l'utilisaient en
gargarismes, en lave nents, en injections.
« Dès les premier? /wrs.lcs effets los plus salutaires
furent observés par presque tous les malades. Dans les
maladies internes, la digestion so faisait mieux, l'appétit
se régularisait, les malaises cessaient, les douleurs
diminuaient et des effets laxatifs étaient souvent obsorves,
en dehors de toute cause extérieure apparente
chez ceux qui étaient constipés. Dans les maux extérieurs,les
plaios se cicatrisaient mieux, les maux d'yeux
étaient sensiblement améliorés ; et tous les malades reconnaissaient
avoir là l'un des précieux médicaments
qu'ils n'avaient jamais employé. Aussi, "chacun d'eux
ne manquait pas d'apporter, une bouteille à chaque
séance, et parfois de venfr en redemander entre deux
séances Plusieurs, se contentant môme de l'usage do
l'eau qu'ils envoyaient chercher, cessèrent deveniraux
séances pour être magnétisés.
«Cette première partie do l'expcrienco dura deux
mois. J'écoutais'attentivementles observations ides uns
et dés autres sans partager leur enthousiasme, «ar je
pensais que leur, imagination devait jouer, sinon le
principal rôle, du moins concourir dans une large mesuro
à augmenter les effets réels devant naturellement
,
.
se produire sous l'action du liquide magnétisé.. Il n'était
.pas difficile.de faire la part des .deux actions.;.pour ce-*'
(
- 33-
la, voici ce que je fis pour constituer fa seconde parlio
do l'expérience.
« —Un beau matin, sans rien dire. j« remis la mémo
eau à chaque malado, mais sans être magnétisée. Si
l'imagination jouait un rôle dans la production desplu),
nomènos observés, ceux-ci devaient continuera se produire
d'une façon presque analogue ; car, no se doutant
pas que je faisais une expérience, la confiance restait
la même envers moi. Il n'en fut pas ainsi. A la séanco
suivante et sans que je leur demandasse rien, pour évi.
ter tout soupçon, les deux tiers au moins des malados
me dirent qu'ils n'avaient pas trouvé dans l'eau la saveur
particulière qu'elle présentait d'habitude, et quo
,lcs effets avaient été nuls ou insignifiants. Chez quelques-uns,
dont l'imagination pouvait concourirà l'efficacité
du remède — un quart environ —
les résultats
avaient été plus ou moins bons ; mais tous étaient absolument
certains que si l'eau do la dernière séance
était magnétisée, elle l'était moins que cello des séances
précédentes*
« Je leur affirmai qu'elle devait l'être dans les mêmes
conditions ; ct'quc si les effets paraissaient moins importants,
ccla.no devait tenir qu'à leurs dispositions.
Admettantce raisonnement, ils consentirent sans peino
à se charger encore d'une autre bouteille qui n'était
pas plus magnétisée quo la précédente. Ce qui pouvait
rester du rôle de l'imagination disparut complètement,
et tous les malades furent absolument d'accord pour
"affirmer qu'elle ne leur avait rien fait du tout. Je les
engageai à continuer encore, en leur donnant les arguments
les plus suggestifs ; maisquelqucs-unssculement
consentirent à continuer cet essai qui leur avait pourtant,
pendant deux mois, donné les meilleurs résultats.
«A la cinquième séance; satisfait de ce résultat, je
- 34 —
me proposais do continuer l'expérience,en fournissant
aux malades do nouveaux arguments pour los engager
à prendre de l'eau qui,cette fois, était plus magnétisée
qu'ello no l'avait jamais été, car je l'avais laissée 24
heures sous l'action do l'aimant. Tous mes arguments
no servirent à rien ;et aucun maladcnc voulut emporter
cette eau,qui, disaient-ils, ne leur faisaitplus rien,
J'étais « déçu, car j'aurai beaucoup désiré continuer
cetto expérience si bien commencée ; mais, qiioiquo
suffisamment concluante, elle resta inachevée;.. »
Cette médecine comprend donc aujourd'hui :
1* L'application à l'extérieurdes Aimants vita-
Usés;
2* L'application à l'intérieur et à l'extérieur
d'aliments, boissons et substances vitalisës ;>
En acier magnétique de Scheffield, préparés par
des procédés perfectionnés, mes aimants ont uno
force magnétique bien supérieure à celle que l'on
obtient par les procédés ordinaires. La vitalis.ation,
qui transforme la force physiologique en
force vitale, en fait des aimants qui, pour la guérison
des maladies, possèdent des propriétés qui
ne peuvent pas être comparées avec celles des
aimants de commerce.
1* Lames magnétiques-
Au nombre de quatre, ces lames, plus ou moins
cintrées, ont 28 millimètres de largeur sur. 3 millimètres
d'épaisseur. Une attache élastique fixée
sur un bouton métallique permet de les maintenir
sur les parties malades. Avec leurs altachds'et
— 35 -
garnitures,'elles pèsent do 50à 100 grammes, suivant
la longueur.
Le n° 1, long de 9 centimètres, est disposé pour
le poignet, le bas des jambes et les testicules.
,,
VIO. ô. — I.AMES MAGNEriQUSS
Lo no 2, long de 12 centimètres, s'applique au
bras, au basdë la jamboet au^genou.
'•lie'm 3, long de 15 centimètres, est destiné à la;
têteet'aux cuisses.
Lenï<5, de la même longueur, maismoins courbé;
que le précédent, s'appliquasur.toutes lesparties>
-36-
du trono: poumons, coeur, foie, rate, estomac,
intestins, reins, vessio, utérus et ovairos.
2" Plastrons magnétiques
FIC. 6.— PLASTRON MAGNÉ1IQB8 A DEUX LAMHS
Dans beaucoup do maladies anciennes et rebelles,
une seule lame n'est pas suffisante. Afin
d'obtenir uno plus grande somme d'action, plusieurs
lames sont réunies en des appareils désignés
sous le nom de plastrons.
Les plastrons sont formés de 2, 3 ou 4 lames.
Espacées do 2 à 3 centimètres l'une de l'autre, les
pôles de même nom du môme côté, ces lames sont
maintenues dans un tissu solidement piqué. Le
pôle positif est marqué du signe 4- ; le négatif du
-37-
signe —. et chaque angle est muni d'un anneau
dans lequel on fixo l'agrafo d'une attache spéciale.
•
Cette disposition permet de placer l'appareil soi*
} en position isonomo pour exciter, soit en position
hétéronome pour calmer.
I. 3* Lames spéciales
<
I
s
Les lames simples et composées (plastrons)
'suffisent au traitement du plus grand nombre des
maladies, mais pour certains cas compliqués et
1 monte pour certaines parties du corps, il est
nécessaire d'employer dos lames dites spéciales,
dont la forme varie selon l'effet que l'on veut obtenir.Les
applications so font souvent sur les centres
,
norvoux du cerveau otdola moello épinière, sur
\les plexus, sur le trajet des nerfs ou sur les mus-
-;les, dans la direction des courants de la polarité.
4° Sensitivomotre
I Le sensitivomètre est un Aimant ayant la forme
Jï'un gros bracelet. Il permet de reconnaître
'
.
approximativementla sensitivitô do chaque indi-
Svidu.
| La fig. 7, le représente au repos, muni do son
farmature; dans la fig. 8, on lo voit sans armature.
Les deux pôles qui so font face laissent une
jÇmverture d'environ 4 centimètres, par lequel fie on
met au poignet, comme l'indique la fig. 9.
M Le pôle positif ou austral est marqué du signe
i-f- ; le négatif ou boréal, du signe —.
'A'fe
;
-38-
Pour s'en servir, retirer doucement l'armature,
FlO. 7. —
SENSITIVOMÈTRK AVEC SON ARMATURB
appliquer l'ouverture sur la ligne du pouce à IF
partio la moins large du poignet ; et pendant qu-
>10. 8. — BïNSlTlVOMùTRB SAM. AHUATURB
- 39 -
l'un des pôles repose sur la face palmaire du poignet:
on contourne la face dorsale avec l'autre
pour le mettre en place. Si le poignet est trop gros
pour entrer dans l'appareil, on place celui-ci sur
la table dans la position de la figure 8 et l'on applique
le poignet sur l'ouverture.
pie. 9. — BBNsrriroMÈTRg APPLIQUÉ AU POIONET
Sur 100 personnes prises au hasard et soumises
. l'expérience du sensitivomètre, 60 à 70 ôprouent
des effets appréciables.
^
De ce membre, 2 à 3 personnes (également
âses au hasard) éprouvent dos effets très appréables
en l'espace do 1 à 3 minutes. L'applica-
(iOn isonome, c'est-à-dire le pôle + sur le côté du
jetit doigt; lo — sur celui du pouce, produit un
Mcotement du bout dos doigts, de la chaleur dans
a paume do la main ot do Pavant-bras. Les nerfs
xcités, irrités, donnent lieu à des mouvements
wolontairos. On observe d'abord presque toumrs
do l'hypéresthôsie, une augmentation de
'activité organique accompagnêo d'un certain
•nalaiso avec chaleur à la tète ; contractions dans
-•40 —
les muscles du bras, puis contracture et souvent
anesthésie. L'application hétéronome, c'es-à-dire
lp pôle -f- sur le côte du pouce ; — sur celui du
petit doigt, détormine dos effets opposés, mais
avec plus do lenteur. C'est une sorte de fourmillement
au bout des doigts, une fraîchour agréable
dans la main, qui se fait sonlir jusqu'à la
tôle, le bras s'engourdit, l'activité diminue; et si
ces symptômes s'exagèrent, c'est l'anoslhésie et
môme la paralysie.
Les personnes qui éprouvent tous ces effets
sont du très bons sonsftifs. On peut les endormir
avec la plus grande facilité, soit par l'action de
l'aimant appliqué on position isonome, soit par
lo magnétisme humain. Elles présentent presque
toutes los quatre états classiques du sommeil
provoqué état suggestif, cataleptique, : som/nam»
bulique, léthargique.
8 à 10'personnos éprouvent une grande partie
des effets précédonts en l'espace do 4 a 5 minutes.
Ce sont encore los bons sensitifs qui peu*
vent être ejndormis en quelques séances.
20 ù 25 éprouvent quelques effets, gônéralomont
pou intenses, en 10 ou 15 minutes. Elles
sont pou susceptibles d'êtro endormies complètement.
25 ù 30 dos porsonnes qui n'éprouvont rion
d'appréciable pondant uno application do 20 à 2ô
minutes, peuvent oncoro porcovoir quelque action
par une application prolongée pondant uno ou
- 41 -
plusieurs heures; mais il est toujours impossible
d'obtenir lo moindre indice de sommeil.
Il résulte de ce qui précède que, dans un temps
qui peut varier do quelques minutes à plusieurs
houres, environ G5 personnes sur 100, c'est-à-dire
plus des 2/3 sont influencées d'une façon plus ou
moins appréciable: et ce chiffre serait certainement
do beaucoup dépassé et si on employait pendant
lo mémo temps, un aimant plus fort.
Jusqu'à présent, lo sonsitivomètre n'est considéré
quo sous son aspect révélateur, c'est-à-dire
pouvant nous montrer, sans aucune fatigue de
notre part, si telle ou tollo personne peut êtro
plongée dans le sommeil magnétique ;
et dans
tous les cas, nous indiquer son dogrô de sensibilité.
C'ost certainement là son côté pratique et
celui qui, par sa disposition môme, doit iccevoir
le plus grand nombro d'applications Mais, son
emploi ne se borne pas exclusivement au rôle
d'indicateur: il pout aussi servir ù la thérapeutique,
surtout en co qui concorne les affections
rebelles dos poignets et dos avant-bras.
5° Bracelet magnétique
Lo sonsitivomètre est trop lourd pour ôtro d'un
emploi facile on Ihérapoutiquo. C'est pour obvier
à cet inconvénient que j'ai fait lo bracelet magné*
tique, véritable bijou très apprécié dos damos et
des demoiselles, qui ont là une élégante paruro,
doubléo d'un puissant moyen do guérison.
Sa forme est Identique ù celle du sensitivo*
- 42-
mètre ; mais il est moins large, moins épais, el
par conséquent, beaucoup moins lourd. On le fait
de plusieurs grandeurs: sans numéro pour les
enfants ;
avec les numéros 1, 2 et 3 pour les
grandes personnes.
On l'emploie avec succès contre tous les malaises
: crampes des écrivains et dés pianistes,
douleurs dans les mains et le.s bras ; palpitations
et battements de coeur, névralgie
et migraine
légèros, maux do tête ou d'ostomac, etc. On peut
calmer ou exciter comme avec
lf. sonsitivomètre,
selon qu'on le place au poignet en position hétéronome
ou isonome.
6o Barreau magnétique
Lo barreau magnétique a 25 centimètres de longueur.
Un fil métallique fiexiblw se fixe à chaque
pôle au moyen d'un ressort spécial, fig. 10. L'extrémilé
libre «les fils se termine par une aiguille
d'argent que l'on introduit dans la substance à
vilaliser. Lo poids du barreau avec ses accessoires
est d'environ 450 grammes.
Il peut servir utilement dans le plus grand
nombro des cas où les lames et les plastrons sont
employés; mais il est surtout indispensable pour
vitalisor les boissons et los. aliments, ainsi que
l'es substancos destinées à l'usage externe (gargarismes,
lavements, injections lotions, etc).
On peut vitaliser les liquides, fes corps grasi
les fruits, lo pain, la viande et tous les aliments
sans oxcopter los médicaments. Comme il est
-43-
dit au chapitre III, la substance où plonge le fit
qui termine le pôle -f- du barreau devient acidulée,
fraîche, agréable au goût do-î sensitifs;
celle qui reçoit l'action du pôle —
devient au contraire
alcaline, tiède, fade. L'action do la première
est généralement excitante, surtout quand
elle prise à l'intérieur; celle de la seconde est.
calmante. Quand les fils dos deux pôles du barreau
plongent dans une même substance,
leur
action ne se neutralise pas et celle-ci acquiert une
FIO. 10.
— BARREAU MAGNÉTIQUE
saveur spéciale et une propriété stimulante qui!
convient dans le
plus grand nombre dos cas,
aussi bien pour l'usage interne que pour l'usage
externe.
La substance soumise à l'action du pôle -f- est
vitaliséo positivement; à
celle du polo —
nègatioement.
Pour désigner cello qui est soumise à
l'action des doux pôles, je dis qu'elle est vitabsêe
d'une façon mixte.
L'action vitalisante s'oxerco dans toutes les positions,
mais cotte action devient plus énergique
quand lo barreau est placé horizontalement dans
la direction do l'est à l'ouest. Librement suspendu
il prend peu à peu la direction du nord au sud et
- 44-
le courant magnétique de la terre entretient son
action, tandis quo de l'est ù l'ouest, contrarié
par co courant, il se décharge par l'action lento
mais constante d'un véritable courant de force
vitale qui s'établit à chaque pôle.
Pour vitaliser un litro d'oau ou autre substance,
il faut un temps d'autant plus court (pie le
barreau est mieux vilalisé. Nouvellement vitalisô,
pendant la proniièro semaine, 10 à 12 minutes
suffisent. Quand on a soin du barreau, au bout de
2 mois, il vitalisô oncoro suffisamment un litre
d'eau en uno domi-houro. Mais peu à peu, malgré
les précautions prises, la force vitale disparaît et
l'appareil redevient un aimant ordinaire, ayant
perdu la plus grando partie do son action curativo.
On se rend compte que l'action vilalisante du
barreau est épuisée à la substance qui n'a plus
la saveur caractéristique et aux effets habituels
qui diminuent progressivement. Lo vase qui contenait
la force vitale est oide.
La chaleur détruit on partie la vitalisation. Il
ne faut donc pas faire chauffer jusqu'à l'ébullilion
les substances vitaliséos. qui donnent le maximum
d'effet à la température ambiante.
7* Porte-plume magnétique.
Le porte-plume magnétique ost un porte-plume
en cuivro nickelé qui contient uno tige magnétique
vitaliséo, disposée de telle façon que le
pôle — so trouve vers l'extrémité dos doigts, et
- 45 —
le point neutre sur l'espace qui sépare lo pouce
de l'index, là où l'on appuio tout porto-plume.
Par
.
son action calmante sur l'extrémité dos
doigts, et de proche en proche sur la main et
Pavant-bras, il guérit la crampe des écrivains
d'autant plus rapidement que l'on est plus sensitif.
C'est là son seul usage: et c'est bien suffisant
puisque les 9/10 des écrivains so débarrassent
ainsi d'une affection qu'aucun traitement classique
n'a encore pu améliorer.
Tous mes aimants sont polis et nikelés, sauf
les plastrons qui sont recouverts d'un tissu. Lo
pôle positif est marqué du signe -f- ; le négatif du
signe — ;
et pour mettre les malades en gardo
contro les contrefaçons, charpie pièce porte la
marque ci-contre se lisant
du signe — au signe -f.
Comme je l'ai dit plus haut, la force vttalo disparait
assez rapidement sous l'influenco do plusieurs
causes. Il est nécessaire, pour la conserver
plus longtomps, quand on ne so sort pas do l'appareil,
do le suspendre au moyen d'un fil non
tordu pour lui permettre de s'orienter. On peut
encore l'envelopper dans du papier et le placer
sur un meuble, dans la direction du méridien, le
pôle -f- vers lo nord, lo polo — vers lo sud. Ce
n'est un Inconvénient quo pour los maladies
rebelles, car tes autre» sont prosque toujours guéries
avant que l'aimant ait perdu toute sa force
vitalisante.
V. - ORIGINE DES MALADIES
Toutes les fonctions do l'économie animale
sont sous la dépendance de deux forces qui exercent
leur action en sens opposé : d'une part, une
force positive, plastique, organisatrice et conservatrice
de la vie; d'autre part, une force négative,
dôsi-rganisatrice et desliuctive. Quand elles agissent
également sur lotîtes les parties de l'orgaliismH,
l'équilibre est parfait et nous jouissons de
la santé. Mais si la force qui conserve augmente
quand collé qui détruit diminue, les fonctions
organiques s'accomplissent avec trop d'activité ;
si, au contraire, celle qui détruit augmente quand
L'autre diminue ou reste slalionnaire, la même
activité diminue ; et dans los deux cas, l'équilibre
so rompt; c'est la maladie.
Quand un organe devient malade, c'eat donc
qu'il possôdo trop d'énergie, do vitalité, d'excitation
et qu'il accomplit ses fonctions avec trop
d'activité ; ou qu'il manque d'énorgio, de vitalité,
d'excitation
11 est évident qu'ontre ces deux cas, il n'y a pas
do milieu, et quo toutes les maladies peuvent
être classéos en deux catégories :
- 47 —
1» —Affections inflammatoires ou d'excitation,
caractérisées par une énergie trop grande et par
l'exagération des fonctions organiques ;
2° —
Affections atoniques ou paralytiques, caractérisées
par la diminution ou l'abolition des
fonctions organiques.
Citons pour exemple les affections les plus communes
de l'estomac.
Quand cet organe est trop excité, les contractions
se font plus rapidement; lo suc gastrique
et le mucus stomacal sont plus abondants que
de coutume, et cette abondance donne lieu à des
glaires, dev jituites, dos vomissements. Ce sont
alors des maux d'estomac, les ttrailLments, les
crampes, la. fringale; puis la gastralgie, là gastrite,
l'ulcération. Quand au contraire l'activité
est trop diminuée, le suc gastrique no contient
plus tous les éléments nécessaires à la digestion,
et les contractions de l'organo se ralontissont,
Los aliments séjournent dans l'estomac, s'y décomposent
et produisent des gaz qui donnent
lieu
à des étouffements, des éructations, des
nauèêes, des renvois. En éprouvant do ligêne,
do la pesanteur, on manque d'appétit, et le ballonnement,
la dyspepsie, Yembarras gastrique
surviennent.
Il est évident que si on calme dans lo premier
cas pour diminuer cette activité anormale, et que
si l'on excite dans lo second pour l'augmenter,
on rétablit l'équilibre qui constitue la santé.
-48 —
Dans un grand nombre de cas, un organe fonctionne
avec une activité; désordonnée, tandis
qu'au contraire les fonctions d'un organe voisin
sont diminuées ou abolies. Quand il y a altération
ou destruction partielle d'un organe, comme
dans les dégénérescences, los indurations,
la
phtisie, et dans quelques affections nerveuses
assez indéfinissables, telles que l'épilepsie,
l'hystérie, lachorée, on observe quelquefois de la
perversion, c'est-à-dire que la mémo fonction,
dans des temps plus ou moins rapprochés, présente
tantôt une augmentation, tantôt uno diminution
de l'activité normale. Ces particularités
confirment ma théorie et prouvent la très grande
supériorité du rxagnétismo sur tous les autres
modes do traitement, car il est mathématiquement
impossible qu'à un moment donné les
fonctions d'un même organo soient à la fois augmentées
ot diminuées. Si un organe fonctionne
trop aelivemont quand los fonctions d'un organe
voisin sont diminuées, on calme le premier ot
l'on excite lo second. Dans la perversion, on
calme à l'instant où l'activité est trop grande,
pour oxciter quand ello n'est plus suffisante. *
*Pour le traltomont de cortainos affections, s'il
y a quoique difficulté pour ceux qui n'ont aucune
notion do l'art médical ot qui veulont se traites
sans l'avis du médecin, c'est de so rendre compto
si réellemont il y a excitation ou atonie do telle
ou telle fonction. Dans co cas, il .suffit d'essayer,
Si l'application calmante ne donne pas les rôsul-
49-
—
tats que l'on attend, il faut exciler et réciproquement.
Le magnétisme est avant lout un modérateur,
un régénérateur dos fonctions. G'est^uno
force équilibrante,
analogue au principe qui
entretient en nous la vie et la santé, et qui ne
présonte aucun des dangers de la médecinepharmaceutique
On
peut calmer là où il faudrait
exciter, et réciproquement, sans quo le malado
éprouve d'autres effets qu'une gêne momentanée,
disparaissant assez
rapidement sous l'aclion
d'une application opposée. D'ailleurs, la douleur
disparaît presque aussi rapidement, on excitant
qu'en calmant, à cause do l'aneslhésie qui succède
plus ou moins rapidement àl'hypérosthôsie.
C'est ce qui explique les résultats dos praticiens
qui, n'ayant aucuuo notion do la polarité, font
au hasard toutes leurs applications.
Dans lo plus grand nombre de cas, les maladies
nerveuses, les troubles organiques otles malaises
de toute nature sont îapidemejit guéris par la
médecine magnétique. Quand il y a dos lésions
profondes, comme dans les cancers, les tumours,
les anévrismes, les indurations, les dégénérescences,
les ankyloses, les hémiplégies, l'ataxie
locomotrice, lo ramollissement du cerveau et de
la moello épinièro, il ne faut pas toujours compter
sur une guérison par co moyen mais ; on peut
avoir la certitude d'obtenir de l'amélioration.*
Les malades qui n'obtiennent qu'une amélioration
par l'application des aimants vitalisés, n*
-50-
doivent pas encore désespérer. Beaucoup d'entre
eux sont encore relativement faciles à guérir par
le magnétisme humain, ou par le massage magnétique,
qui sont considérablement plus vivifiants,
plus puissantsque le magnétisme de l'aimant. En
suivant les Conseils pratiques que je publie dans
le Journal du Magnétisme, sur le traitement de
chaque maladie, ils pourront encore trouver la
guérison, ou tout au moins une amélioration plus
ou moins importante.
VI. — APPLICATION THÉRAPEUTIQUE
On pense généralement que le magnétisme n'a
d'efficacité réello que dans les affections nerveuses.
C'est une erreur. — Contrairement à
l'hypnotisme, et indépendamment de tout acte
suggestif, le magnétisme est un agent vital, curatif
par oxcollence, qui vient puissamment en aide
aux forces médicatrices do la naturn, et son efficacité
est souvent plus grande dans les maladies
organiques quo les affections des nerfs.
On sait que l'application isonome excite et quo
l'application hétéronome calme.
Je ne saurais trop lo répéter pour le faire bien
comprendre. —
Pour calmor, il faut appliquer le
pôle positif (-f) do l'aimant sur lo côté gaucho du
corps ou sur le côté interne (côté du pouce) des
bras ot dos jambes, qui sont négatifs ; et réciproquement,
le pôle négatif (—) de l'aimant sur le
côté droit du corps ou sur le côté externe (côté du
petit doigt) dos bras et dos jambes, qui sont positifs
:
c'osil'applicationhêrètonome.Pourexciter
on place l'aimant en sens contraire, c'est-à-dire le
pôle 4- sur le côté droit du corps ou sur le côté
externe des bras et des jambes ; le pôle — sur le
- 53 —
côté gaucho ou sur lo côté intorno des bras ot des
iambos c'est l'application isonome.
:
La durée dos applications doit être proportionnée
à la gravité ou à l'ancienneté du mal et à la
sensitivitô des malades. En règle générale, dans
les maladios gravos, surtout quand il y a douleur
vivo, il faut porter los aimants jusqu'à la disparition
dos symptômes inquiétants; les porter
ensuilo soit lo jour, soit la nuit, et diminuer progressivement
la durée et la fréquence des applications,
pour cesser complètement, quand les
symptômes ont entièrement disparu.
La sensitivitô n'étant pas la même chez tous les
individus, il m'est impossible de donner exactement
toutes los indications nécessaires à chaque
malade. Co n'ost d'ailleurs pas indispensable, car
au bout do quelques jours, par los effets obtenus,
celui-ci dirige paifaitemont le traitement, surtout
en ce qui concerne la durée et la fréquence des
applications.
L'aimant agit à distance; on peut l'appliquer
ou par-dessus les vêtements.
Ce qui précède étant bien compris, passons, le
plus rapidement possible, au traitement des maladies
les plus fréquentes qui peuvent être guéries
ou soulagées par les aimants. Je divise ces
maladies en deux catégories :
<n
1» Affections inflammatoires ou d'excitation.
2* Affections atoniques ou paralytiques en
-53 -
les classant selon los régions du corps et los organes
qu'elles affectent.
Les figures 12 et 13 indiquent les principales
régions où los applications doivent êlro faites.
Cerveau
Affections inflammatoires. —
Céphalalgie (mal
do tôle), étourdissemont, vertige, insomnie, névralgio,
migraine,congo-dioncérébrale, apoplexie,
encéphalite, méningite, exaltation, agitation, délire,
délirium trouions, fureur, folio,actes insensés.
Applicationshétéronotnes. Polo + sur le côté gauche,
pôle — sur lo côté droit). En principe, pour les cas
ordinaires, appliquer une laine n° 3 sur lo front, et pour
les cas plus compliqués, en appliquer en même temps
uno à'la nuque et une autre à la gorge.
Dans les affections périodiques telles que la migraine,
les névralgies, on fera les applications dès l'apparition
des symptômes précurseurs du mal, et la veille ou
l'avant-veillo, si les accès se déciment à jour fixe ou
à des jours quo l'on peut prévoir Pour la migraine, le
cauchemar et tous les cas oh la digestion se fait mal,
porter sur l'estomac un plastron à 2, 3 ou -i lames,
suivant la gravité du mal. Il est souvent nécessaire
d'exciter l'estomac en calmant le cerveau. Dans les cas
de peu do gravité, tant pour préserver que pour guérir,
on fait les applications pendant la nuit seulement. Un
bracelet porté durant lo jour les guérit parfois complètement.
Dans les affections aiguës qui mettent la vie en danger,
comme la méningite et les convulsions,los applicafions
doivent être cor.stantos, jusqu'à la disparition
des symptômes inquiétants. A partir do co moment, •
flO. 12. — FACB ANTÉRIEURE DU CORPS
1. Tempes.— 2. Gorge et Larynx.— 3. Poumons —4.Coeur,
*. Foi?. — 6. Estomac. —
7 Rate. —
8 et 9. Iniesiin*.- 10.
Ovaires. —
11 Vea.sie et Utérus- —
12. Bras. — 13, Avantbras.
— 14. Poignets. -- 15. Cuisses.
hia. 13.— FACE POSTÉRIEURE DU CORPS
t. Nuque. —
2. Colonne vertébrate.— 3. Poumons.
Coeur.
—4.
— 5. Foie.— 0. Estomac. 7. Rate. —
8. Reins.—
Bras.—10.
9.
Avant-Bias. —11. Poignets. —12. Cuisse*.
—,5b'
tairo des applications intermittentes, d'autant plus
courtes qu'on approche davantage do la guérison.
Dans ces différents cas,et surtout quand la digestion
est lente, quo l'appétit est paresseux, faire usage de
boissons et aliments magnétisés positivement ou d'uno
façon mixte, pour stimuler les fonctions de l'estomac.
Appliquer en même temps des compresses sur le front
et sur lo sommet de la tète, ou faire des lotions et des
lavages fréquents avec do l'eau magnétiséo négativement
ou d'uno façon mixte
Affections atoniques.
— Anémie cérébrale, hébétude,
idiotie, démence, hypocondrie, apathie,
indifférence, slupour, paralysie générale, tremblement,
ramollissement du cerveau.
Applications isonomes. Pôle -f- sur lo côté droit,
pôle — sur le gaucho). Exciter lo cerveau et l'estomac
avec les mémos pièces quo dans les cas précédents.
Aliments ci boissons magnétisés positivement. Compresses
sur la tète, lotions, lavages et frictions avec eau
magnétisée positivement ou d'uno façon mixte.
—
Oreilles
Affections inflammatoires. —
Maux d'oreilles,
(otilo, otalgie), écoulement (otorrhée), catarrhe
de l'oreille.
Applications hétéronomes. Lame n* 3 appliquée soit
au front, sur le sommet do la tèto, ou bien encore l'un
des pôles avançant vers l'oreille affectée. Dans les cas
douloureux, on appliquer un autre sous lo cou, los
pôles dirigés vers les oreilles.
Compresses, injections d'eau magnétisée dans les
oreilles. L'eau doit être magnétisée positivement povr
l'oreille gauche, négativement pour la droite.
-57 -
Affections atoniques. —
Bourdonnements d'oreilles,
bruits, surdité.
Applications isonomes. Mémos pièces que dans loa
cas précédents, appliquées sur les mcinos régions.
Injections,compresses d'eau magnétisée positivement
pour l'oreille droite, négativementpour la gauche.
Yeux
Affections inflammatoires. — Tumeurs lacrymales,
oedème dos paupières (cocote), ulcères,
conjonctivite, kératite, rélinite, choroïdile, iritis,
ophtalmie, blépharite.
Applications hétèi*onomes. Lame n* 3 sur lo front.
Dans los cas graves, en appliquer une autre à la nuque.
Compresses sur lo front et eau magnétisée d'uno façon
mixte ; laver et baigner les yeux soit avec eau de
rose ou eau do plantain magnétisée positivement pour
l'oeil gauche, négativement pour lo droit.
Affections atoniques. —
Mouches volantes, faiblesse
de la vue, taies, éblouissomonts, glaucome,
cataracte, ambliopie, achromalopsie, amaurose.
Applicationsisonomes. Mêmes lames appliquées en
sens inverse, sur les mômes régions.
Compresses sur lo front avec eau magnétisée d'uno
façon mixte ; laver et baigner l'ceil droit avec eau magnétisée
positivement; le gauche, avec eau magnétisée
négativement.
Nez et fosses nasales
Affections inflammatoires —
Epislaxis (saignement
du nez, coryza, (rhume de cerveau).
Applications hètèronomes. Lame u° 3 sur lo front.ot
lame spéciale sur lo nez.
- 58-
Compresses sur le front avec eau magnétisée d'une
façon mixto, aspirer cette eau par le nez. Frictionner
le nez et lo front avec uno pommade (pommade camphrée
si lo camphre ne déplaît pas) magnétisée do la
môme façon.
Affections atoniques.
— Carie des cartilagos du
nez, sécheresse des narines, perte de l'odorat,
ozène, enchifrônement.
Applications isonomes. Mômes pièces que dans les
cas précédents, appliquées sur les mômes régions.
Compresses, frictions, aspirations avec los mômes
substances également magnétisées.
Bouche et Dents
Affections inflammatoires.
—
Salivation (stomatite),
muguot, gingivite, aphtes, mal de dents,
fluxion dentaire, fluxion des goncivos.
Applications hétéronomes. Lame n* 3, tantôt sur le
front, tantôt sous le menton- Pour les maux de dents,
la placer sur le siège de la douleur ou aussi près quo
possible.
Compresses sur lo siège do la douleur, lavage de la
bouche, gargarismos avec eau magnétisée négativement
ou d'une façon mixte.
Affections atoniques. •—
Scorbut, pulridité des
gencives.
Applications isonomes. Mômes pièces, placées sur
les mômes régions.
Lavages de la bouche, gargarismes avec eau ma...iétisée
positivement ou d'uno façon mixto.
Moelle épinière
Affections inflammatoires. —
Méningite spinale,
ataxie locomotrice, myélite aiguQ.
— 59 -
Applications hétéronomes Plastron à 4 lames tantôt
sur les reins, tantôt sur les omoplates. Quand il y a
troubles gastriques, appliquer en mémo temps, un
plastron à 3 lames sur l'estomac. En cas d'insomnie,
lamo n» 3 sur le front pendant la nuit.
Aliments et boissons magnétisés négativement ou
d'une façon mixte. Lotions et frictions sur la colonne
vertébrale avec substances magnétisées do la mémo
façon.
Affections atoniques. —
Ramollissement do la
moelle, sclérose, paralysie progressive, atrophie
musculaire progressive, myélite chronique, tremblement,
paralysie infantile.
Applications isonomes. Mémos pièces quo dans les
cas précédents, placées sur los mêmes régions.
Alimontsetboissonsmagnétiséspositivement ou d'uno
façon mixte. Lotions et frictions sur la colonne vertébrale
avec substances magnétisées de la môme façon.
Reins
Affections inflammatoires. —
Albuminurie (mal
de Bright), néphrite, pyélite, névralgie des reins,
colique néphrétique.
Applications hétéronomes. —
Plastron à 3 ou 4 lames
sur la région dos reins.
Aliments et boissons magnétisés négativement ou
d'uno façon mixto ; lotions et frictions sur les reins
avec .'-.abstancosmagnétisées positivement ou d'uno façon
mixte.
Affections atoniques. —
Gravelle.
Applications isonomes. Mêmes pièces quo dans les
cas précédents, placées sur las in'êmos régions.
Aliments et boissons magnétisés d'une façon mixte;
— Culottons
et frictions sur les reins avec substances magnétisées
négativement ou d'une façon mixte.
Gorge, Larynx, Fharynx
Affections inflammatoires,
— Goitre, mal de
gorge (laryngite), enrouement, rhume, angine,
pharyngite, amygdalite (esquinancie), croup,
phtisie laryngée.
Applications hétéronomes. Lames spéciales à la
gorge et sur le haut de la poitrine.
Aliments et boissons magnétisés négativement ou
d'une façon mixte ; gargarismes, frictions avec substances
magnétisées de la môme façon.
Affections atoniques. —
Nasonnement de la
voix, i-isphonie, nasillement, aphonie, dysphagie.
Applications isonomes. Mômes pièces que dans les
cas précédents, placées sur les mêmes régions.
Aliments cl boissons magnétisés positivement ou
d'une façon mixte ; frictions avec substances magnétisées
de la môme façon.
Coeur et aorte
Affections inflammatoires.
— Battements et
palpitations de coeur, névralgie du coeur, anévrisme,
hypertrophie du coeur, pôricardite, endocardite,
angine de poitrine.
Applications hétéronomes. Lame n° 4 sur la région
du coeur, tantôt sur la face postérieure du corps, tantôt
sur la face antérieure, pour les cas do peu de gravité ;
plastron à 2, 3 ou 4 lames pou*' les cas graves. Un bracelet
suffit généralement pour les cas légers.
Boissons et aliments magnétisés d'uno façon mixto .
frictions douces sur la région du coeur avec substances
magnétisées de la môme façon.
— 61 -
Affections atoniques. —
Atrophie du cauir, ralentissement
do la circulation, syncope, insuffisance
dos valvules du coeur.
AppHcatvns isonotnes. Mêmes pièces que dans les
cas précédents, appliquées sur les mêmes régions.
Boissons et aliments magnétisés positivement ou
d'une façon mixte : frictions énergiques sur la région
du coeur et sur tout lo côté gaucho avec substances
magnétisées négativement ou d'uno façon mixte.
Poumons, bronches, foie et rate
Affections inflammatoires. —Grippe, rhume do
pnbrlno.cMiarrho pulmonaire, phtisie pulmonaire,
puounionio(lluxionde poitrine), pleurésto, congéslion
pulmonaire, bronchite aigué, coquolu ho,
névralgie du foie, colique hépatique, cirrhose,
vomissement et diarrhée bilieux, hyperlroph.o d©
la rate. —
Névralgie intercostale.
Applications hétéronomes. —
Dans les affections de
pou do gravité de l'un ou de l'autre do ces organes,
lame n" 4 sur la région des poumons, tantôt surlafaoi
antérieure du corps, tantôt sur la face postérieure, i
quelques centimètres au-dessous des omoplates. Dan*
les cas plus graves, plastron à 2, 3 ou 4 lames, sur les
mômes régions
Vans la phtisio pulmonaire au 2e degré de son dévo-
-
loppement, quand les crachats s'accumulent dans les
bronches et qu'il y a oppression, il faut combiner les
applications hétéronomes avec les isonomes pour activer
la circulation et se débarrasser do l'engorgement.
Il est souvent nécessaires de stimuler les fonctionsdo
l'estomac par des boissons et aliments magnétisés d'une
façon mixto ; frictionner doucement la poitrine avec
substances magnétisées de la môme façon.
_ 63 -
Affections atoniques.
—
Oppression, étouffement,
suffocation, dyspnée, emphysème, asthme,
étisio, consomption, obstruction du foie, ictère
(jaunisse}, spleen, bronchite chronique.
A patientions isonomes. Mômes pièces que dans les
cas précédents, appliquées sur les mômes régions.
Boissons et aliments magnétisés positivement ou
d'uno façon mixte; frictions énergiques avec substances
magnétisées do la mémo façon.
Estomac
Affections inflammatoires. —
Aigreurs, pyrosis,
gaz, éruetntions, vomissementsglaireux et bilieux,
hématémèse (vomissements do sang), indigestion,
crampes d'estomac, gastralgie, gastrite aiguë,
f ingale, boulimie, dypsomanie.
Applications hétéronomes- Dans lec cas de peu do
gravité. lame n° 4 sur la région do l'estomac, tantôt sur
la face antérieure du corps tantôt sur la face postérieure.
Dans les cas plus graves, plastron à 2, 3 ou 4
lames. |,e bracelet modifie toujours ces cas.
Aliments et boissons magnétisés négativement pour
les cas graves, d'une façon mixto pour los autres.
Affections atoniques. — Pesanteur, dilatation
d'estomac, manque d'appétit, embarras gastrique,
cauchemar,dyspepsie, nausées,gastritechronique.
Applications isonomes. Mômes pièces que dans les
cas précédents, sur les mêmes régions. Dans le cauchemar
et l'insomnie, appliquer en môme temps uno
lame n* 3 sur la tôte, pendant la nuit, pour calmer.
Aliments et boissons magnétisés positivement pour
les cas graves; d'une façon mixte, pour los autres.
—
63-
Frictions sur les régions do l'estomac matin et soir
avec substances magnétisées de la môme façon.
Intestin
Affections inflammatoires.^-Coliques,crampes,
spasmes, entéralgie (névralgie de l'intestin) entérite,
gaslro-entérite, péritonite, diarrhée, dysenterie,
cholérine, carreau.
Applications hétéronomes. Dans les cas de peu do
gravité, lame n» 4 sur la région de l'intestin. Dans les
cas graves, plastron à 2, 3 ou 4 lames sur los régions
do l'estomac, des intestins et dos reins
Aliments et boissons magnétisés négativement ou
d'uno façon mixto ; frictions, lavements, bains do siègo
avec substances magnétisées d'une façon mixte.
Affections atoniques. —
Constipation (échauffemont),
ballonnement, gaz, flatuordtés.
Applications isonomes. Mêmes pièces que dans les
cas précédents.
Aliments et boissons magnétisés positivement ou
d'une façon mixte ; lavements, bains do si?ge, frictions
énergiques, substances magnétisées do la moine façon.
Anus et Rectum
Affections inflammatoires. Hémorroïdes, — fistules,
fissures.
Applications hétéronomes. Plastronà2 ou â31ames
sur la région des reins.
Lotionsfroides au périnée et sur les reins; lavements,
bains de siège avec eau magnétisée d'une façon mixte.
Affections atoniques. —
Chute du rectum (exanie),
évacuation involontaire des matières.
Applications isonomes. Plastron à 3 ou à 4 lames sur
la région des reins.
e
-61 -
Frictions énergiques sur les reins, lotions froides
sur les reins et au périnée, lavements, bains de siège
Avec substances magnétisées d'uno façon mixto.
Utérus, Ovaires. Vessie, Uièlhre, Prostate
Affections inflammatoires. -
Névralgie du col
de la matrice, déplacement, déviation, antôversion,.
rélrovorsion, loucorrléo (llotirs blanches),
règles douloureuses (dysménorrhée), nn'lrorrbagie,
môlrito, vnginito, ovnrilo, érosion, granulations,
échauffcmont d'urhio, névralgie du col de
vossie, catarrhe vésical (cyslilo), hypertrophie de
la proslaslo, urétrile.
Applications hétéronomes. Dans lo cas do peu do
gravité, lamo n* 4 appliquée tantôt sur la région do la
vessie, tantôt sur celle des reins. Dans les cas plus
graves, plastron à 2, 3 ou 4 lames, tantôt sur la région
do la vessie, tantôt sur celle des reins.
Injections, matin et soir, avec substances magnétisées
négativement ou d'uno façon mixte.
Affections atoniques. —
Suppression do règles
(aménorrhée), stérilité, âge critique, incontinence,
rétention d'urine, paresse et inertie do la vessie.
Applications isonomes. Mêmes pièces que dans les
cas précédents.
Aliments et boissons magnétisés positivement ou
d'une façon mixto ; frictions énergiques sur les reins,
lavements et injections avec sustances magnétisées de
la mémo façon.
Voies spermati^ues
Affections inflammatoires.
—
Névralgie dès
- 65-
•
glandes spermatiques, priapisme, orchite, hydrocèle,
hômatocèto, blennorragio, échauffoment.
Applications hètérénomes. Plastron à 2 lame*
sur la région do la vessio ; en mémo temps, plastron à
2 ou à 3 lames sur celle des reins, et larne n<> 1 maintenue
sous les testicules au moyen d'un suspensoir.
Bains locaux, lotions tièdes, injections avec substances
magnétisées négativement ou d'uno façon mixte.
Affections paralytiques.
—
Pertes séminales,
impuissance.
Applications isonomes. Mêmes pièces quo dans les
cas précédents.
Aliments et boissons magnétisés positivement ou
d'uno façon mixte ; frictions énergiques sur la région
des reins, lotions froides au périnéo ot sur les reins
avec substances magnétisées de la môme façon.
Articulations, os, muscles et tendons, sciatique,
douleurs en général
Affectionsinflammatoires. -
Ostéite, périostite,
cario des os, mal de Pott, tumeurs blanches, coxalgie,
crampes, crampe des écrivains et dos pianistes,
contractures, luxations, entorsos, foulure,
rhumatisme, goutte, arthrite, hydarthrose hygruma,
sciatique. —
,
Douleurs en général.
Applications hétéronomes. Lames simples ou plastrons,
que l'on appliquera sur lo siège de la douleur
ou aussi près que possible. Pour la crampe des écrivains
et des pianistes, lame n* t au poignet, ou mieux
encore, porter le bracelet. Dans le premier cas, employer
le porte-plume magnétique. Quand les pieds
ou loS jambes sont affectés, selon la gravité des cas,
lames n* 1 au cou-de-pied. ou lumes spéciales sous Ix
- 66 -
plante des pieds. Dans la coxalgie et la sciatique,
appliquer un plastron à 4 lames sur la région des reins,
et lames spéciales sur la partio douloureuse ; pour le
mal de Pott, lames spéciales sur lo siégo du mal.
Pour les bras et les jambes, on aura soin d'appliquer
les appareils (je lo mpète encore) do telle façon
que le pôle 4- soit du côté du pouce, pour les bras
comme pour los jambes ; et réciproquement, le pôle —
sur le côté du petit doigt (application hétéronome qui
calme).
Frictions douces et prolongées, lavages avec substances
magnétisées d'uno façon mixte.
Afftctions atoniques. Rachitismer déviation,
.
—
déformait ni d« la taille, faiblesse des muscles,
'tremblement d'un membre, st'cheresse, raideur,
craquement des articulations, paralysie. Froid —
aux pieds.
Applict'ons isonomes. Mômes pièces que dans les
cas précédents.
Frictions énergiques, lotions, lavages avec substanscs
froides magnétisées d'une façon mixte.
Spng, Circulation, Nutrition, Assimilation
Affections inflammatoires. —Chaleur dans les
& ambres, obésité, pléthoro.
— Fièvres en générât
; diabète ; engorgements, obstructions, dépôts,
tumeurs, kystes, loupes, cancers.
Applications hétéronomes Presque toutes ces affections
sont très graves ; on no doit rien négliger pour
los combattre. Porter presque continuellement un
plastron à 4 lames, tantôt sur les reins, tantôt sur l'estomac
ou sur l'intestin.
-67-
Lcs engorgements, les obstructions, les dépôts pour»
ront être guéris de cette façon s'ils sont peu anciens
et peu volumineux ; à un degré plus avancé, il faudra
combiner les applications hétéronomes avec les isonomcs.
Les tumeurs, los kystes, les cancers seront soulagés
par des applications hétéronomes presque constantes,
mais il y a peu do chance do los guérir sans
avoir recours au magnétisme humain, au massage magnétique,
et peut-être à la chirurgie.
Aliments et boissons magnétisés négativement ou
d'uno façon mixto ; frictions partout, do haut en bas,
avec substances magnétisées do la même façon.
Affections atoniques.
—
Appauvrissement du
sang, pâles couleurs, anémie, chlorose, débilité,
cachexie, asthénio, udynamio, maigreur.
Applications isonomes. Plastron ù 2, 3 ou 4 lames,
alternativement placé sur les régions dos poumons,do
l'estomac et de l'intestin. Dans les cas compliqués, laines
spéciales à la plante des pieds. Les dames doivent
porter le bracelet.
Aliments et boissons magnétisés positivement ou
d'uno façon mixto î frictions partout, do haut en bas,
avec substances magnétisées do la mémo façon.
Affections de la peau. — Maux d'aventure
Affections inflammatoires. —
Contusion, meurtrissure,
plaie, coupure, brûlure, varice, clou, furoncle,
anthrax, urticaire, herpès, acné, dartres,
eczéma, prurit, prurigo, goût me, teigne, calvitie.
• Applications hétéronomes.— Selon la gravité des cas
«t la partie du corps affectée, appliquer sur lo siègedu
mal ou aussi près quo possible, soit une lame, soit un
plastron à 2, 3 ou 4 lames. Dans les maladies qui on»
- 68 -
valussent l'ensemble do l'organisme, comme l'urticaire,
l'herpès, l'eczéma, diriger l'action vers l'estomac, soit
sur la face antérieure, ou sur la face postérieure.Pour
la teigne, lamo n° 3, au front où à la nuquo.
Dans ces derniers cas, exciter l'intestin par des frictions
et par un plastron à 2, 3 ou 4 lames, pour amener
uno dérivation.
Aliments et boissons magnétisés d'uno façon mixte;
frictions, lotions, lavage avec substances magnétisées
do la même façon. —
Tenir toujours lo ventre libre.
Affections nerveuses. —
Névroses
Affections inflammatoires.
— Hypéreslhésie,
crises de nerfs, convulsions, choréo, hystérie,
haut-mal (épilopsie), somnambulisme naturel,
catalepsie, léthargie, extase, neurasthénie, état
nerveux. Névrose.
•—
Applications hétéronomes. Agir sur la région de
l'estomac, tantôt sur la face antérieure, tantôt sur la
faco postérieure. Suivant la gravité des cas, employer
soit uno lame simple,soit un plastron à 2,3ou4lames.
Dans les crises hystéro-épilcptiques, appliquer une
lamo n* 3 à la nuquo pendant la nuit et un plastron à 3
ou 4 lames sur la région d'oh la crise semble prendre
naissance. Dans le plus grand nombre des cas, c'est
do l'épigastro (région do l'estomac) ou des ovaires.
Porter lo bracelet toute la journée.
Quand les pieds sont froids, porter uno lamo n* i au
coup do pied ou uno lame spéciale à la plante dos pieds.
Aliments et boissons magnétisées négativement ou
d'uno façon mixte.
'
A(fections atoniques. —
Tremblomontnerveux,
analgésie, anosthésio.
-69-
Applications isonomes. Mômes pièces quo dans les
cas précédents; toutefois, un seul appareil suffit généralement.
On le laisse presque en permanence sur la
région do l'estomac, tantôt sur la faco antérieure, tantôt
sur la faco postérieure. Si cette action est insuffisante,
appliquer uno lame n" 3, sur le front, et même
uno autre à la nuquo pendant la nuit.
Aliments et boissons magnétisés positivement et
d'une façon mixto.
Toutes ces indications sont applicables aux
droitiers, qui constituent la très grande majorité
du genro hu'main. Chez les gauchor.s, la polarité
du corps étant inverse, l'application des aimants
doit être faite d\ine façon opposée.
Les ambidextres et ceux qui no sont pas franchement
gauchers,chercheront à serendrocompte
comment les applications doivent être faites pour
leur procurer lo plus do soulagement possible, et
ils y parviendront sans peine.
Tout ce qui précède étant bien compris, les
malades peuvent demander les aimants qui leur
sont nécessaires. Toutefois, dans les maladies
compliquées, il est préférable d'exposer à l'auteur,
aussi buccinclemont que possible, la nature, la
causo, les symptômes du mal, làgo, lo sexe et le
tempérament du ma'ade, l'époque depuis laquelle
il souffre, on lui indiquant la taille ot la grosseur
de la partie affectée, soit en centimètres^ soit par
l'un des mots : petit, moyen, gros.
-70-
PIÈ3ES A EMPLOYER
DANS LES DIFFÈHENTS CAS
Lames magnétiques
Au nombre de 4, elles s'emploient dans les car .suivants
:
Le n° 1 Contre : la crampe des écrivains et des pianistes
; les affections des bras, du bas des jambes, des
pieds et de l'organe génital chez l'homme.
Le n° 2 Contre : los affections des jambes,delà gorge
et du larynx.
Le n" 3 :
Contre les bourdonnements, la surdité, la
migraine, les maux de dents, les névralgies, l'insomnie,
les maux de tête et toutes les affections du cervqau,y
compris los affoclions mentales.— Contre la sciatique.
Le n° 4 :
Contre les affections des reins, des poumons,
du foie, du coeur, de la rato, do l'estomac, do
l'intestin, de la vessie, do l'utérus et des ovaires. —
Contre les maladies do la moelle épinièro.
Ces lames, qui ne diffèrent que par la courburcotla
longueur, ne répondent pas à tous les besoins; on fait
dos lames dites «
spéciales » no portant pas de numéro,
qui servent dans certains cas.
Prix de chaque lame
5 fr.
Plasttons magnétiques
Dans beaucoup de maladies anciennes ot rebelles,
une seule lame n'est pas toujours su flisante pour vaincre
le mal. Pour obtenir uno plus grande somme d'ac-
- 71 -
tion, plusieurs lames sont réunies pour former des
«plastrons ».
Les plastrons valent 10, 15 ou 20 fr., selon qu'ils
ont 2,3 ou 4 lames.
Barreau magnétique
Avec accessoires pour magnétiser les boissons et les
aliments.
Prix de chaque appareil
« .
10 fr.
Bracelet magnétique
Bijou très élégant. 8'cmploio contre tous malaises,
maux do tête ou d'estomac, palpitations et battements
de coeur, névralgie et migraine légères, douleurs dans
les bras, crampes des écrivains et dos pianistes, etc.,
etc. On le fait de quatre grandeurs: sans numéro pour
les enfants; avec les numéros 1, 2, 3, pour los grandes
personnes. Pour celles-ci, indiquer la grosseur du poignet
par l'un dos mots: petit, moyen, gros.
Prix du bracelet, qued-t que soit la grandeur 10 fr.
Sensitivomôtre
S'emploie surtout pour so rendre compte si les personnes
sont susceptibles d'être endormies par lo magnétisme
ou par l'hypnotisme, ot pour mesurer leur
degré de sensitivitô.
Prix de chaque sensitivomètre
10 fr.
Porte-plume magnétique
Contre la crampe des écrivains.
Pria du porte-plume
» . . .
S fr.
Les malades peuvent choisir eux-mêmes les appareils
qui leur sont nécessaires; toutefois, dans les cas
-72-
compliqués, il est préférable d'exposer à M. 'Durville,
la nature, la cause, les symptômes do la maladie, l'époque
depuis laquelle on souffre, etc. En précisant le
modo d'emploi, il indique les appareils quo l'on doit
employer avec le plus do chance do succès. '
Toute demande doit être accompagnée d'un mandat
ï l'ordre de M. Durville, 23, ruo St-Mcrri, Paris. Pour
a Franco et l'Algérie, les envois sont faits franco en
gare» pour l'Etranger, ajouter lo montant du colispostal
à celui do la commande. Pour les pays oU les
envois d'argent sont coûteux, on accepte lo paiement
«n timbres-poste (des plus petites valeurs), moyennant
une augmentation do 15 0/0.
Observations importantes. —
Les aimants vitaliséa ne
doivent pas servir à plusieurs malades, car il arrive souvent
quo la malade do l'un, guérie ou seulement améliorée, peut
ct.re communiquée à un autre. Il semblerait qu'il s'est fait ua
échange entre lo principe vitalisant de l'aimant et le principe
de la maladie. Il arrive munie parfois, sans quo l'aimins ait
sensiblement perdu do sa forco d'attraction sur lo fer.qu'aprés
avoir guéri un malade, si celui-ci se sort à nouveau do l'aimant
pour un malaise quelconque, il voit reparaître les syraptû.mcs
du mal dont il est guéri, symptômes qui disparaissent,
lorsque l'aimant a été enlevé.
Donc, en principe, un aimant no doit servir qu'à un malade;
et lorsque celui-ci est guéri, l'aimant, considéré comme dangereux,
doit être détruit.
Si les aimants sont usés avant que lo malade soit guéri,
celui-ci doit les renvoyer a M. Durville, qui en renvoie del
neufs, moyennant la moitié du prix qu'ils ont coûté.
- 73 —
OOPJTSF3ILS r»IfcATIQTJES
A 2a portée de tout le monde
POUR LE TRAITEMENT DE TOUTES LES MALADIES
«i»
Les Conseils pratiques sont le résumé des Court de Pathologie et
Thérapeutique professés à VEcole pratique de Magnétisme et de
Massage, par II. DURVILLE. Rédigés dans un style simple et concis qui
lès met a ta portée de toutes les intelligences, avec tes exemples de guériions
mor.trant la simplicité et la valeur de la méthode, ces Conseils permettent
au père et i la mère de famille, ainsi qu'à l'amateur, d'appliquer le
Magnétisme et le Massage magnétique avec succès, au soulagement et à la
guérison des diverses maladies dont leurs enfants, leurs parents, leurs
amis peuvent être affectés. (Pour bien comprendre le mode d'application,
ceux qui ne connaissent pas le Magnétisme devront lire les Théorie el
Procédés magnétiques de l'Auteur, ouvrage de propagande Illustré de
8 Portraits et 39 Figures. Prix: t franc.)
Les Conseils pratiques publiés s'appliquent aux cas suivants t
Abcès, Accouchementet ses suites, Acné, Age critique, Albuminurie,
Amautose,Aménorrhée, Amygdalite, Anasarque, Angintsfjngine de
poitrine, Anémie, Anémie cérébrale, Anthrax, Apoplexie cérébrale,
Arthrite, Arthrite fongueuse, /. -cite, Asthme, Ataxie locomotrice,
itoortement spontané, Battements de coeur, Dlépharite, Bronchite,
Bronehorrée, Broncho-pneumonie, Brûlures. —
Catalepsie, Catarrhe
pulmonaire, vésicat, Cauchemar, Céphatalgie, Chlorose, Choro'idite,
Chute des Cheveux, Clous, Congestion cérébrale, Conjonctivite,
Contusions, Constipation, Convulsions chez les enfants, Coqueluche,
Coupures, Coxalgie, Crampes, Crampes d'estomac, Crampe des
écrivains et des pianistes, Crises de nerfs, Croup, Cystite. — Dante
de Saint-Guy. Dartres, Défaillance, Délire. Dtiirium trimens,
Diabète, Diarrhée,Dilalalioni'estomac, Doubleconscience, Dysenterie,
Dysménorrhée, Dyspepsie,
—
Eclampsie, Eczéma, Emphysème,
Encèphatite aiguè', Encéphalite chronique. Engelures, Enrouement,
Entérite, Entorse, Erysipèle, Bpilepsie, Esqulnancie, Essoufflement,
Btàl nerveux, Etourdissements. — Fausse-couche, Favus, Fibromes,
Fièvres éruptives, Fièvres cérébrale, muqueuse, typhoïde, puerpérale,
Fleurs blanche, Fluxion de poitrine, Folie. Furoncles. —
Gastralgie,
Gastrite, Gastro-entérite, Glaucome, Goitre, Goutte, Goutte sereine,
Grippe, Grossesse.
—
Hallucinations, Hémiplégie. HémorrkoUes,
Herpès,Hyiarthrose, Hydroeèle, Hydrocéphalie, Hvdropisit, Hydro-.
thorax, Hypocondrie, Hystérie. —
Incontinence d'urine, Inftuenza,
Ictère. Idiotie, tmbicilité, Impulsions, Insomnie, Iritis.—Jaunisse.—
JUrarffe.— Lait répandu,LanjngitetLélhargie,Leucorrhée,Lumbago.
— Mal de litt.de gorge, de dents, Alafarfie de Bright, Manies
hystériques,Mélancolie, Mèninqite, Ménopause, Monorrasie, Mètrite,
Métrorragie, Meurtrissures, Migrâmes, Myélite. —
Néphrite, Servosisme'fNeurasthènie,
Névralgiesimple, Nèvrafqie faciale, Névrose.~
Obésité,Obsession,Odonlalgie,OEdème, Ophtalmie, Oppression,Olalgie,
— 74 —
Ofife, Olorrfièe, Ovarite. — Pâles couleurs, Palpitations de coeur,
Panaris, Paralysie simple, Paralysie faciale, Paraplégie, Pelade,
Pemphigus, Péritonite, Pharyngite, Phlébite. Phtisie pulmonaire.
Phtisie laryngée, Plaies, Pleurésie, Pleuro-pneumonie, Pteurodynie,
Pneumonie', Prostatite, Prurigo, Psoriasis. —
Rachitisme, Rétinite,
Retour d'âge, Rhumatisme, Rhume, Roséole, Rougeole, Rubéole. —
Sarcomes, Scarlatine, Sciatique, Scoliose, Somnambulisme spontané,
Spasmes. Suppressions de règles. Surdité, Surdi-mittitè, Syncope. —
Teigne, Tic douloureux, Torticolis, Tremblement, Tumeurs, Tumeurs
blanches.—Ulcères,Ulcère variqueux, Uréthrite, Urticaire.—Vaginite,
Varicet. Varicète, Varicocèle, Variole, Vertige, Vomissements,
Vomissiments incoercibtes de la grossesse. —
Zona.
Un Conseilpratique, dans un Ncdu Journal du Magnétisme... BOcenl.
10 Conseils pratiques. id.
...
3
-
fr.
25 id.
...
6fr.
50 ^ —
id.
...
10 fr.
La collection complète est insérée dans 6 volumes du Journal du
Magnèlism. Prix des 6 volumes
16 fr.
SOMNAMBULISME
Dans on grand nombre de maladies compliquées, te médecin, qui ne voit
pas dans les profondeurs de l'organisme, est souvent très embarrassé pour.
établir son diagnostic et prescrire le remède nécessaire à la guérison.
Dans Pua des états du sommeil magnétique, un bon somnambule lucide
petit voir îa nature, les causes, les symptômes du mal et lu remède à y
opposer. Le rapport du somnambule au malade s'ct?Wit.par le contact ou
par ua objet appartenant à celui-ci (de préférence uno rnecho du cheveux,
*Bvêtement porté sur la peau) n'ayant nas été.touché par d'autres.
OT* Berttie. la célèbre SwEtainbute qui a donné latAde preuves da ea
prodigieuse lucidité,reçoità l'Institut Magnétique. 23. rce St-fiterâ, PSîifc,
ViJeuftetledimadche.detCli.àmid^.hsautresjourî.ïcSt.tib.ctpacc-rreEp.
Aux Lecteurs («le l'Ktrnngor. —
l.es envois d'argent
de certains pays île 1 Ktranger et même des Colonies sont souvent
très onéreux. Pour faciliter les relations avec ('es pays,
la direction de la I.thrtiirio <hi Mu;ini'ii.<n>c a décidé de recevoir
'en paiement les timbres-poste étrangers, moyennant
une augmentation île 1Ô 0/0, à la condition toutefois qh'il n'v
ait dans l'envoi que quelques timbres d'une valeur supérieure
à nos timbres de 5 centimes et que la plus grande partiecorrespondante
ù nos valeurs de I, \\ :t et I centimes.
—
75-
BIBL
VTHÈQUE DU MAGNÉTISME
Les ouvrages anciens ne se trouvent que dans les grandes bibliothèques,
et les nouveaux sont trop nombreux pour que tous ceux qui s'intéressent au
progrès mignético-splriluallsto puissent se les procurer. Sauf quelques rares
exceptions, les bibliothèques publiques ne consentent pas le prêt à domicile;
elles ne contiennent guère que de l'histoire et de la littérature; elles n'ont
pas d'ouvrages anciens, et les nouveaux ne sont classés et mis à la disposition
du public que, longtemps après leur publication.
C'est pour combler cette lacune que M. Durville eut l'idée, qui reçut un
commencementd'exécution en 1880, de fonder, sous le nom de Bibliothèque
du Magnétisme, à l'instar de la Circulatmg Library de Londres pour la
littérature, une bibliothèque circulante concernant exclusivementles ouvrages
de Magnétisme,d'Hypnotisme, de Spiritisme, d'Occultismeet autres Sciences
qui s'y rattachent.
La Bibliothèque du Magnétisme, qui délient de plus en plus consMérable,
se compose aujourd'hui : i" île plus de O.000 volumes sur le MagL V.
tlsme et sur toutes les branches du savoir humain qui s'y rattachent J 2e de ii
collection complète de presque tous les Journaux du monde qui ont paru sur
ces questions; 3° de plus de 000,001) gravures, portraits, autographes,
médailles, articles dejour n mx, notessur les hommes et les choses ou objets divers,
classés méthodiquement, et constituant un véritableMisée du.Magnétisme.
Pour favoriser létude du Magnétisme, tous h s documents de cette volumineuse
collection sont communiqués sur place aux intéressés, et tous le'
volumes Sont confiés au public aux conditions suivantes :
Abonnement d'un an 25 fr. »
—
six mois..... 13 »
— trois mois 7 »
— uu mois,
2 60
,
— par jour...
» 10
Pour les Professeurs et les Elèves do l'Ecole pratique de
Magnétisme et de Massage, l'abonnement annuel e?t réduit à
iO irancs
Tous les volumes sont remis iontie nantissement ou expédiés en gare,
dans toute l'Europe, aux frais du destinataire.
- La Bibliothèque du
Magnétismeest ouverte le jeudi et le dimanche,de 0 heures à midi ; les autres
Joun.de t heure à 4 heures. (Il n'y a pat de catalogue imprimé.
Les JeuiiesCollectloimeiirHdetimliivs-poste.fi'K^o/i
,,t Henri DURVILLE seraient reconnaissants aux lecteurs «lu
Journal du Mnunétinini' habitant les colonies et l'Ktranger
«le vouloir bien leur envoyer «tes timbres usés de leur pays et
ntres pays etreonvoisins. Ils feraient volontiers «les échange'
avec les petits collée Honneurs étrangers.
— 76 —
LIBRAIRIE DU MAGNÉTISME
Ouvrages spécialement recommandés
ARGUMENTS DE MÉDECINS, en faveur de la pratique
du Massage et du Magnétisme par les Masseurs
et les Magnétiseurs. Documents recueillis par H. DUR-
VILLE. Cinq broch.de 36pag. Prix de Chaq.broch.:30cent.
ARGUMENTS
DES SAVANTS. Hommes de lettres,
Hommes politiques et Notabilités diverses, eu faveur
de la pratique du Massage et du Magnétisme par les
Masseurset les Magnétiseurs. Documents recueillis par
H. Dup.vu.ui. Trois broeh. de 36 pag. Prix de chaque
broch.: 30 cent.
Depuis l'arrêt de la Cour de Cassation relatif au magné-,
tiseur Mouroux, les Masseurs', et surtout les Magnétiseurs,
fiartout poursuivis, sont toujours condamnés pour exercice
1légal de la médecine, comme coupables d'avoir guéri des
pauvres malade-) abandonnés que les médecins étaient impuissants
à soulager.
La jurisprudence étant ainsi établie, cet état de choses,
contraire au droit le plus sacré, le plus Imprescriptible que
doit posséder tout citoyen libre dans un état libre de confier
le soin de 8a santé au praticien, diplômé ou non. qui possède
sa confiance, ne peut cesser qu'en vertu d'une loi modifiant
celle du 30 novembre 1892 sut* l'exercice de la médecine.
Une Ltf/ue nationale pour la pratique du- Massage et
du Magnétisme par les masseurs et les Magnétiseurs s'est
formée dans le but d'obtenir celte loi. En attendant, pour
Atre certain du bien fondé d* ses revendications, le Comité,
par les «oins de M. Durville, secrétaire-délégué, a ouvert
une Enquête auprès des notabilités de la médecine, des
sciences, «les letires, de la politique, etc., en leur demandant
une réponse A ta question suivante :
Pensez-vous que les Masseurs et les Magnétiseurs non
médecins, mais sujllsamment instruits, puissent, tous la
garantie des loisxie droit commun, appliquer leur art au
traitement des maladies l
Ces réponses sont successivement publiées en deux séries
de brochures. Celles qui font l'objet de ces lignes comprennent
les premières réponses favorables.
Les brochur-8 de la première série contiennent les A>guments
des Médecins ', celles «le la seconde, les Argu*
ments des Savants et notabilités diverses.
H. DURVILLE. — Théories et Procèdes du Magnétisme,
avec 8 portraits et 39 figures dans le texte. 1 fr.
Tous ceux qui ont écrit sur le Magnétisme ont établi
des théories plu» ou moins compliquées. Ils ont cherché
i faire comprendre que le Magnétisme étant inhérent i la
nature des corps organisés, tout le monde pouvait, en
employant tes procédés consacrés par l'usage, appliquer
1
avec plusou moins de succès, à la guérison des maladies.
Jusqu'à ces dernière* ailées, les effets du Magnétisme
étaient expliqués pair la théorie de l'émission. Un fluide,
le fluide magnétique, émanant de l'organisme, se communiquait
du magnétiseur au magnétisé. Par une série de
réactions,il déterminait des modifications organique,et la
conséquence de ces modifications se manifestait par l'amélioration
du malade, puis par sa guérison.
Aujourd'hui, la théorie de l'émission est abandonnée. Il
n'y a pas de fluide; mais tous les corps vibrent, et leur
mouvement se transmet par ondulations. Le mouvement
du plus fort s'impose au plus faible, au malade, de telle
façon qu'une sorte d'équilibre tend a se laire de l'un à
l'autre, et l'un gagne ce que l'autre perd.
Mali, les Théories ne sulfiient pas, et tous les auteurs
sont d'accord pour affirmer que les Procédés employés ont
une importance considérable. Aussi les uns et les autres
recommandent l'emploi des
passes, des applications, des
impositions,des frictions,etc.; mais aucun d'eux n'explique
la manière de procéder.
M. Durville avouluparer i cet inconvénient etfaire
méthode simple et une
facile pour magnétiser. En quelques
mots, il lait i historique de chaque procédé aux différentes
époques de l'histoire, expose la technique, et montre de la
façon
la plus compréhensible, le mécanisme de tout les
mouvements. Un grand nombre de 'figures spéciales intercalées
dans le texte accompagnent fa description.
.Si ce petit ouvrage ne suffit pas au praticien qui a besoin
de connaître tous
les secrets de son art, il suffit à
l'amateur, au père ou à la mère de famille, qui veut pour
ses besoins, pratiquer le magnétisme curatlf au foyer ck>mestique.
En dehors delà Physique magnétique du même
auteur, c'est le seul ouvrage où le Magnétisme aolt expliqué
par ta théorie de l'ondulation; c'eit le teul dans lequel
on trouve la description méthodique de tous les
cédés employés
pro-
pour magnétiser, le mode d'action de chacun
d'eux, et les dire» cas dans lesquels on les emploie.
A ces titres, le petit ouvrage : Théories et Procédés du
Magnétisme de M. H. Durville s'impose l'attention detous.
H. DURVILLE.
— 78 —
— Traité expérimental de Magnétisme.
Cours professé à l'Ecole pratique de Magnétisme
et de Massage.
.
Cet ouvrage, avec deux sous-titres différents, est divisé
en deux parties indépendantes, et chaque partie comprend
deux volumes in-18 reliés. Prix de chaque volume : 8 fr.
i* Physique magnétique, avec Portrait.Signature autographe'de
l'Auteur, Têtes de chapitres, Vignettes spéciales
et 56 Figures dans le texte.
C'est un véritable traité de physique spéciale, dans laquelle
l'auteur démontre que le magnétisme —
qui est
tout différent de l'hypnotisme —
s'explique parfaitement
par la théorie dynamique, et qu'il n'est qu'un mode vibratoire
de l'éther, c'est-à-dire une forme du mouvement.
Des démonstrationsexpérimentales, aussi simples qu'infénieuses,
démontrent que le corps humain, qui est polarisé,
met des radiations cjtii so propagent par ondulations omme
lachaleur,la lumièi'e.rélectrieité,et qu'elles | euvent déterminer
des modifications dans l'état pnvMque et ii.yr.ild'une
jersonno quelconque placée dans la sphère de leur action.
Par uno
méthode
expérimentale à la portée de tout le
monde, l'auteur étudie > comparativement tous les corps et
agents de la nature, depuis l'onanisme humain, les animaux
et les végétaux jusqu'aux minéraux, sans oublior l'aimant,
lo magnétisme terrestre, l'électricité, la chaleur, la
lumière, le mouvement, le son. les actions chimiques et,
même les odeurs. Il démontre' que lo magnétisme, qui se
trouve partout dans la nature, n'a rien «le mystérieux,
comme on l'a pensé jusqu'à présent, et qu'il est soumis à
des lois que l'on peut réduire à îles formules précises.
Avec la polarité' pour base, le magnétisme, tant discuté
depuis trois siècles, sort enfin de. l'empirisme pour entrer
daus le domaine «le la science positive
2 Théories
-
Ct Procédés, avec Portraits, Têtes déclinpitres,
Vignettes et Figures dans le texte.
Le .premier volume expo.se la pratique des principaux
Maîtres de l'art magnétiquedepuis trois siècles.Leur théorie
estfidèlement analysée, leurs pro'-éôès sont minutieusement
décrits, et «ie longues citations «le chacun d'eux sont reproduites.Dans
l'Introduction, on a une idée des frictions,
attouchements ot autres procédés «le l'antiquité; puis on étudie
les écrits «les auteurs classiques : Ficin, l'omtionace,
Agrippa, Paracelse.Van Helmont. Ftudd, Maxwel, Newton,
Mesmer, de Puységur, Deleu/.e, «lu Potet, Lafontaine.
F.e second volume contient la théorie et les procédés de
l'auteur, in théorie «les centres nerveux, avec de nombreuses
figures; la façon «l'établir le diagnostic des iniiladicssatis
rien demander aux malades ; la marche des traite*
inents et tous les renseignements nécessaires pour appliquer
avec succès le m?^nétisme ;iu traitement «les maladies,
-
79
~;
Le Traité expérimental de Magnétisme du professeur
H. Durville écrit dans un style concis, clair et
fois
par-
poétique, qr.i amuse autant qu'il instruit, est à la portée
de toutes les intelligences. Il constitue le manuel, le
le plus, simple, ie plus pratique et le plus «omplet que l'on
.possède sur l'ensemble de lu doctrine magnétique. Il est
indispensable à tous ceux qui veulent exercer le magnétisme
au foyer domestique, comme à ceux qui veulent
exercer la piùfession de masseur et de magnétiseur.
L'ENSEIGNEMENT DU MAGNETISME à l'Ecole pratique
de Magnétisme et de Massage. Règlement, Organisation,
par H. DURVILLE. Statuts de la Société mUgnétique
de France.In-18de 9G pag.3*êdit. Prix : 60 cent
Le titre de cet opuscule indique suffisamment son objet.
Rédigé avec le plus grand soin, il constitue le guide indispensable
des élèves, qui trouvent là tous les renseignements
nécessaires, depuis l'inscription â l'Ecole jusqu'aux
examens, en passant par le programme détaillé de toutes
les matières enseignées dans les différents cours. On y
voit jusqu'à la reproduction des Diplômes, des Prix et
Certificats délivrés aux élèves. Un historique de l'enseignement
du Magnétisme et une appréciation sur la valeur
morale des Diplômes «le l'Ecole, en fait un ouvrage intéressant
tous les partisans «lu Magnétisme et du Massage.
LES HALLUCINATIONS.—Etude synthétiquedesEtats
physiologique et psychologique de la Veille, du Sommeil
nnturel et magnétique, de la Mcdiumnité et du
Magisme, par ALIUN. DUUKT. In-lS de 1$0 pages. 2 fr.
L'hallucination, a été souvent confondue avec l'illusion.
L'auteur s'efforce de lui donner un sens précis, et différencie
touB les cas par une classification méthodique.
' Il étudie l'hallucination dans ses manifestations
rielle, psycho-sensorielle, psychique,
senso-
puis télépathique,
normale et pathologique, individuelle et collective, pendant
la veille et le sommeil naturel ou provoqué t il traite amplement
la question de la médlumnité et de la magie.
Le sujet, insuffisamment traité dans les ouvrages de
médecine,
est particulièrement intéressant. On y trouve
beaucoup d'observations et d'argument» inédits de la plu*
haute Importance.
— 80 —
BERGO. —
Analogies et Différences entre le Magnétisme
et l'Hypnotisme, avec 8 portraits. Mémoire
couronné par la Sociétémagnétique de France. In-18 de
7*2 pages. Prix : 60 cent.
Qu'est-ce que le Magnétisme, qu'est-ce que l'Hypnotisme*?
v t.ce une seule et même chose, sont-ce deux ordres de
phénomènes différents Y Depuis que les magnétiseurs ont
été détroussés par les hynotiseurs, il n'y n que les Maîtres
de l'art q"i en savent quelque chose. Pour le plus grand
nombre •». «néuecins et des gâtants qui observent la
mode sctewUMu»; pour le paysaa comme pour le badaud
des «randes cites qui suivent le» moutons de Panurge sans
savoir pourquoi; même pour beaucoup de gens du monde,
lej-lagnéthrae est mort et l'Hypnotismeseul subsiste.
C'est une erreur profonde ; le Magnétisme, très ancien
n'a jamais cessé d exister, et l'Hypnotisme n'est qu'un
enfant. Le premier est le père de celui-ci. et les deux vivent
cote i côte; mais ils vivent en mauvaise Intelligence; le
fils, qui est fort loin d'avoir les qualités du père, en mauvais
qu'il est, cherche à cacher sa paternité.
Les hypnotiseurs, et avec eux la plus grande partie des
savants, ont jeté la confusion la plus déplorable sur la
question. Si le» uns ont affirmé que le Magnétisme ancien
est devenu l'Hypnotismenouveau, d'autres soutiennent que
le premier n'a jamais rien valu et que le second mérite
seul la confiance du public. D'autres enfin, et c'e«t le plus
grand nombre, même parmi les praticiens, continuent i
admettre et à pratiquer le Magnétisme comme on là fallait
il y a cinquante ans mais ils lui donnent le
*,
nom d'Hypnotisme,
plus nouveau et mieux 4 la mode. Enfin, la question
est si embrouillée que le plus fort finit parfois par ne
plus rien y comprendre.
C'est pour résoudre cette importante question que la
Société Magnétique de France Va, mise au concours. Des
mémoires lui ont été remtt, et celui qui fait objet de ce
travail a obtenu lo Premier prix.
La confusion n'est pas possible ; il y a deux-ordres de
phénomènes : le Magnétisme d'un* part, VÎIypnotitm» de
l'autre. On observe certaines analogies entre eux, mais en*
core davantage de différences. Ces Analogies et ces Dijfi*
renées, exposées avec la méthode la plus rigoureuse, montrent
qu'il est impossible de tes confondre ensemble sOna
une même dénomination.
Lt» Analogies et Différence» entre le Magnétisme et
t'Hypnottème constituent l'ouvrage le plus intéressant, qui
se soit jamais adressé aux partisan» du Magnétisme. 11 doit
mettre fin à une déplorable hérésie ecientlfique.
-81
HISTOIRE ET PHILOSOPHIE DU MAGNETISME,
avec Portraits et Figures dans le texte. Cours professé
à l'Ecole pratique de Magnétisme et de Massage,
par ROUXBL, Si vol. in-18. prix du volume, 3 fr.
Comprend deux volume» qui forment deux partie* dtstint-
Ui : /. Chez les-Anciens, étudiant minutieusement les doctrine»
de la magie chez tout le»peuples civilisés de l'antiquité
l'histoire des sibylles, de» voyant», des prophètes et doc inspirés,
le* guériaons miraculeuse» opérées dan» les temple» et
ehex le» profanes ; l'évolution du magnétisme à Iraver» le»
siècles, en passant par ta sorcellerie du moyen-âge, la cabale
et laphilwephie hermétique, sans en excepter les trembteurt
de» CevennM, .*«» miracles du diacre Pari», la baguette divlrrWre,
jusqu'aux prodiges accomplis par Cagliostro. S.Cket
Ut Modernes, analysant Metmers le marquis de Puységur,
Deleui», du Potet, Lafontaine, etc., jusqu'à l'hypnotisme contemporain.
Tout ce qui touche à la question du
magnétisme, depuis
les temps les plus reculés jusqu'à nos jours : horamea
doctrines, théories, tout est étudié avec une rare érudition,
Ces deux volumes sont illustrés de portraits, figures,
vignette*. Le» portraits des Sibylles, d'Apollonius de Thyane,
Agrippa, Roger Bacon, Paracefse, Van Helmont,
KlrCher, Gréatrakea, Cagliostro, Mesmer, Court de Gébelin
de Puységur, Pètetln. Lavater, Deleuze, Bertrand, Noliet,
Ricard, Charptgnon, Teste, du Potet, Hébert (de Gernay),
Lafontaine, Cahagnet, Brald, Charcot, Durand (de Gros),
L«ys, Allan Kardec, etc., suffiraient, à eux ieult, pour
assurer le succès de l'ouvrage.
A'Histoire et Philosophie du Magnétisme laissa fort
Iota derrièreelle tout ce qui a été écrit sur ce soiet.
LE MAGNÉTISME ET LE MASSAGE MENACÉS PAR
LES MEDECINS. Le Procès Mouroux à Angers, par
H.DuRViLLtf. 72 pages in-18. Prix : 20 cent.
Après avoir donné des considérations du plus haut intérêt
sur la pratique du massage et du magnétisme, et sur
les prétentions Injustifiées des médecins, l'auteur publie
les débats du procès, analyse la plaidoirie des avocats,
reproduit le jugement d'acquittement du tribunal
tionnel correc-
et Perret de la Cour d'appel. Il y a là des faits
qui montrent l'immense avantage que le magnétisme
sède
pos-
sur la médecine, et des arguments qui prouvent le
bien-fondé des justes revendications des magnétiseurs.
Enfin, une lettre de Mouroux, un appel aux masseurs-ma-
— 82 -
gnétiseurs ainsi qu'à leurs partisans, pour organiser un
pélitionnement dans le but d'obtenir une loi qui établirait
les droits de ceux-ci.
On sait que les masseurs et lesmagoéiseurs guérissent
des maux que les médecins sont impuissants à soulager.
Chaque malade doit pouvoir se faire traiter comme il veut,
et pour lui conserver ce droit indiscutable, ce petit ouvrage,
tiré à un nombre formidable d'exemplaires, doit
être répandu jusque dans les plus humbles familles. Pour
arriver à ce but, fa Librairie du Magnétisme l'envoie franco,
aux conditions suivantes : 100 exerapl. 7 fr. ; 50 exempl.
t fr. Î5 ex., 2 fr. 50 ; 10 ex., 1 fr. Î5j 5 ex, 75 centimes.
LA PSYCHOLOGIE EXPERIMENTALE. -
Manifeste
as en juin
adressé au Congrès Spiritualiste de Loi)
1898,»-* par le SYNDICAT DE LA PRKSSB SPIRITUAIISTB ni
FRANCB. In«8« de 82 pages. Prix : 30 cent. •
A côté de l'ancienne psychologie philosophlco-religleuse,
une branchenouvelle, la Psjchologie expérimentale, prit
naissance il y a 50 ans, et dinna des résultats d'une importance
considérable. L'ancienne psychologie n'a aucune
preuve matérielle de la survivance de l'âme, tandis que la
nouvelle en possède de certaines, d'indiscutables, acquises
spontanément ou par voie expérimentale.
Expérimenter avec l'âme humaine pour sujet, voilà une
étude qui paraîtra au-dessus des forces humaines à plus
d'un psychologue de l'ancienno école; et pourtant, rien
n'est plus certain. On l'étudié dans ses manifestations
extra-corporelles et l'on acquiert la certitude absolue, nonseulement
de son existence, mais aussi de sa survivance
la mort n'est qu'un chaînon de l'im-
au-delà du tombeau
mortalité; :
le mort vit et on peut communiquer avec lut.
Cet opuscule n'est pas un traité qui enseigne les moyens
d'acquérir cette preuve ; c'est un exposé méthodique de
tous les faits psychiques. Les incrédules trouveront desarguments
sans réplique et apprendront que d'illustres savants
ont patiemment expérimenté, résolu lo problème et publié
le fruit de leur» travaux —
qui jette un jour tout nouveau
sur nos destinées, en nous indiquant d'oii nous venons, ce
que noussommes et ou nous allons.
A titre* de propagande, cette brochure est expédié»
franco, aux conditions suivante» : 100 exinapl.; II fr.i
10 ex, 7fr,;2S, i fr.; 10 ex. 8 fr.
v
— 83 —
LA TERRE. Evolution de la Vie à sa Surface. Son
Passé.son Présent,sonAvèmr,2gros vol.in-8de372-387p.
avec 68 fig. et" un tableau en couleurs du règne végétal
et du règneanimal, par EMMANUEL VAUCKEZ. Prix 15 fr.
Ouvrage d'enseignement populaire; On y trouve exposés et
synthétisés tous les résultats des prodigieuses découvertes
scientifiques et spiritualistes de noire époque;
Dans un s.tvle clair, à la portée de toutes les intelligences,
l'auteur . explique la formation «lu globe terrestre. Il a interrogé,
d'ànord, résumé ensuite, l'astronomie, la physique, la
chimie, la géologie, la biologie, l'anthropologie et la sociologie,
sans oublier lo'Magnétisino'ot même le Spiritisme, pour nous
pn'senter une synthèse de l'évolution do la vie. matérielle et
spirituelle à la surface «le la terre. C'est un livre des plus intéressants,
des plus instructifs, pour tous ceux riui veulent s.'
amiliariser
i sans ett'orts avec les vérités principales du monde
scientifique.
LE MAGNÉTISME ET LA JUSTICE FRANÇAISE DE
VANT LES DROITS DE L'HOMME. —Mon Procès, par
T. MOUROUX, iii-18 de £8 pages. Prix : 30 centimes.
Dans cet opuscule, qu'il dédie au Peuple français en ses représentants,
l'auteur, condamné parla Cour d'Appel de Rennes
(6 mars tOOi), sur avis conforme de la Cour de Cassation
(29 décembre t!>00). donne des considérations importantes
sur le Magnétisme et sur les avantages de son application
au traitement des maladies, par ceux qui ont, pour cela, les
dispositions naturelles voulues, c'est-à-dire par les magnétiseurs.
Se retranchant derrière les Droits de l'Homme, il
démontre que le Procès que les médecins d'Angers lui ont
intenté, est contraire à l'esprit de la loi du 30 novembre
1892, sur l'exercico de la médecine, contraire à Ténuité et aux
intétêts les plus sacrés des.malades qui ont naturellement et
doivent garder le droit imprescriptible de se faire cuérir par
un magnétiseur, surtout lorsque les médecins ol'ilciels ont
é.té impuissants à leur-procurer le moindre soulagement. Il
publie un abrégé «les débats qui ont eu lieu à Angers, ainsi
que les dépositions dés témoins^tous .en sa faveur, et termine
par les jugement et anêts du Tribunal de première
instance et de la Cour d'Appel d'Angers, de la Cour de Cassation
et de la Cour. d'Aopelide Hennés.
Indêpendaiiiment de i appréciation de l'auteur, cet ouvrage
tîontient des documents très importants pour le ' Magnétisme
et les Magnétiseurs.
— Si —
PRINCIPES GÉNÉRAUX DE SCIENCE PSYCHIQUE
par Albert JOUNET. Broch. de 86 pages. Prix : 20 cent.
Contient l'énoncé de» lois et propriétés fondamentales de
la Jorce psychique, que l'auteur considère comme un agent
physique. Cet agent e»t dans tous les êtres; à des degrés dlver»,
Il est une force'-universelle que peuvent soumettre,
dirigeret manitr les êtres pensants, visibles et invisibles.
Les phénomène»psychiques sontd'ordrenaturel,maisinfluencés
ou pouvantl'être parun surnaturel mauvais ou un surnaturel
divin, ët.s'tivant l'intention,l'agent psychique peut
être bienfaisant ou nuisible. Il-dépend de nous, de notre
savoir, de nos aspiration», d'en uaer en bien ou en mal. M.
Jounet lui reconnaît six propriétés, qui ont pour ba»e la
Êolaritè, d'après tes travaux de Reichenbach, de Rochas,
lurville.En effet, la polarisation parait expliquer tes faits
psychiques d'une manière claire et précise.
Quand on aura lu eet ouvrage avec toute l'attention qu'il
mérite, on sera frappé de l'importance des découvertes,
magnétiques. La polarité expliquerait donc aussi les phénomènes
spirltes et occultes. »
C'est d'ailleurs la conclusion qui se dégage de ce remarquable
travail. À titre de propagande, la brochure est
expédiée franco aux conditions suivantes 100 exempt*
7 fr. .
; M exemp., 4 fr.; 2* ex., I fr. 60 ; 10 ex., 1 fr, 55.
LE MAGNÉTISME DES ANIMAUX. Zoothérapie
par H. DURVILLK, In-18 de 68 pages. Prix :
80 cent.
LE MAGNÉTISME CONSIDÉRÉ COMME AGENT
LUMINEUX, av^c 13 fig. dans le texte, par H. DUR-
VILLE In-18 de 106 pages. Prix : 80 cent.
Ces deux brochure» sODt extraites de la Physiqun magnétique,
dans laquelle elles constituent deux chapitres. v
Au point de vue thérapeutique, la première a une très
grande importance pratique, car elle apprend au lecteur
qu'en se servant de» animaux, on peut se guérir d'un grand
nombre de maladies. De» exemples cités d'après des auteurs
dignes de foi témoignent suffisamment de cette vérité.
La mise en pratique du Magnétisme des animaux peut,
surtout à la campagne, rendre le» plus grands tervlcts.
La seconde contient la démonstration la plus frappante
de la réalité de l'agent magnétique, puisqu'on peut le photographier,
et qu'il tombe'directement sou» le sens de la
vue d'un certain nombre de personne». Au point de vue
physique,l'agentmagnétiquese comporte comme la lumière;
et sans avoir betoln de passer à travers un prisme, on le
décompose comme celle-ci en un spectre dans lequel oit
observe les plus belles nuances do l'arc-en-ciel.
- -
85 L'abbé JULIO. — Secrets merveilleux pour la
guérison de toutes les maladies physiques et morales,
avec 2 Portraits et 23 Fig. color. Reliure souple. 12 fr.
.
Ce volume, qui a coûté à l'auteur deux ans de recherches
patientes est le complément des Prières merveilleuses dont
la dernière édition, répandue dans tous, les pays du monde,
est maintenant épusée.
Les Secrets merveilleux sont le vtde-mecum de ceux qui
veulent faire du bien i leurs frères; car, contenant le»
secretB des guérisseurs de tous les pays, ils opèrent de»
cures merveilleuses et résument tous les ouvrages antiques
occultes, qui sont presque introuvables.
Ce livre est demandé même par les prêtres intelligents,
d'abord parce qu'il est orthodoxe, contenant les
formules rituelles consacrées par l'église et approuvées
par le souverain Pontife ; ensuite parce que ce précieux
cueil
re-
leur apprend a sauvegarderles intérêts matériels de
leurs paroissiens, i se faire mieux comprendre et aimer
d'eux, expérimentant ainsi que par tes choses temporelles
on atteint plus sûrement les spirituelles.
Il eat surtout le livre de chevet de ceux qul.souffrent
car. avec la fol, il n'est pas une maladie que l'on nepu'iise
guérir, une seuls grâce que l'on ne puisse obtenir.
LA DOCTRINE CATHOLIQUE ET LE GORPS PSYGHI-
QUE, par ALRERT JOUNET. Brôch. de 72 p. Prix. 20 cent.
Cet «pusculepeut être envisagé sous deux points de vue,
l» catholique orthodoxe ; 2* de recherche scientifique. Les
catholique», Instruits, chercheur*, verront que la science
n'est pas ennemie de la vraie Foi ; et les hommes sclentistéB
purs, sans préjugés, pourront constater qu'un homme
de fol véritable peut être aussi un indépendant dans la librt
recherche, aussi bien dans le visible que dan» l'invisible.
Le corps psychique, ou double organique, est considéré
par l'auteur, d'accord aveo certains docteur» de l'Eglise,
comme une probabilité équivalant à une démonstration
Les faits à l'appui, très nombreux, sont passés en revue
d'une façon méthodique. H y a de» arguments absolument
péremptolrc*.
La connaissance tend à remplacer la croyance ; et évidemment,
, tel est bien le but de la Science.
Ce petit ouvrage ouvrira les yeux d'un grand nombre de
catholiques et les décidera à entrer résolument dans la voie
scientifique, la seule qui puisse m mer l'homme à la connaissance
rationnelle pe ses destinées.
— 86 —
OUVRAGES DE PROPAGANDE
à 20 centimes
ANTONIO DB NOCBRA. —
Anarchie et Spiritualisme.
Du BBZOBRAZOW (Mme). — La Femme dans l'Education.
Féminisme spirituaiiste.
DANIAUO. — I. L'Art médical. —
II. Note sur l'Enseignement
et la Pratique de la médecine en Chine, par un
LETTRÉ CHINOIS. — fil. Extrait de la Correspondance
(Congrès du libre exercice dû la médecine).— IY. Articles
de journaux (même sujet).
H. DURVILLE.
— Rapport au Congrès sur les Travaux
delà Ligue et l'organisation du Congrès^ Appréciations
de la presse, arguments en faveur du libre exercice de la
médecine.
J- Compte-rendu, des Travaux du Congrès (libre exercice
de la médecine). Discours, discussions, réponse aux
questions du programme, voeux et résolutions.
— Application de l'Aimant au traitement des maladies,
b* édition, avec Portraits, Figures et Vignettes,
— Le Massage et. le Magnèlixmemcnacéspar les médecins,
Le procès Mouroux à Angers.
'
.
FABIUS DE CHAMPVILLB. —
I. La Liberté de tuer; la Li*
berté dr guirir. —
II, Le Magnétisme et l'Alcoolisme.
— La Transmission de Pensée.
~-LaSci(ncepsychique,d'epr,l'Oi\iyreie1>\.Simonin,!fig.
HAWEIS. Les Tendances du Spiritualisme moderne.
JOUNBT. — Principes généraux de Science psychique.
— La Doctrine catholique et le Corps psychique.
PAPUS.
— L'Occultisme.
—
Le Spiritisme.
ROUXEI. La —
Liberté de la médecine. 2 broch. —
I. La
Pratique médicale chezles anciens.—Il.td.,chez les modem.
— Théorie et Pratique du Spiritisme. —
Consolation à
Sophie. L'Âme humaine, Démonstration rationnelle et expérimentale
de son existence, de son Immortalité et de la réallté
des communications entre les vivants et les morts.
à 30 centimes
CHBSNAIS. —
Le Trésor du Foyer, Poisons et Contrepoisons,
Recettes, Conseils, etc..
IL DURVILI.8. — Arguments des Médecins en faveur de
la pratiqua «lu Massage et du Magnétismepar les Masseurs
et les Magnétiseurs, ô brochures,
— Arguments des Savants, Hommes de lettres,Hommes
politiques, artistes et Notabilités diverses en faveur de
la pratique «lu Massage et «lu Magnétisme par lesMasseurs
et les Magnétiseurs. :t brochures.
'
— 87 —
jE2— Le Massage et le Magnétisme sous l'empire de la
loi du 30 novembre 1892 sur l'exercice de la médecine.
— Le Magnétisme considéré comme Agent lumineux,
avec 13 figures.
Le Magnétisme des Animaux. Zoothérapie. Polarité.
—
LUOIB GRANDE. —
Manuel du Spiritisme.
DEBOISSOUZE. —
Guérison immédiate de la Peste, de
toutes les Maladies infectieuses et autres Maladies aiguës
et chroniques.
LaGraphologiepourTous.—Exposètlesprincipaux signes
fpermettant très facilementdeconnaître les qualitesou les désuts
desautres par l'examen de leur écriture, etc., avec fig.
L.GUBNBAU.—La Terre. Evolutionde la Vie à sa surface,
son passé, son présent,etc., par Em.VAucHEZ (compte-rend.
LEBXL. —
Essai d'Initiation à la Vie spirituelle.
Manuel-Guide du Collectionneur de Timbres-poste.
MOUROUX.-— Le Magnétisme et la Justicefrançaise devant
les Droits de l'Homme.Non Procès.
PBLIN. —
La médecine qui tue l Le Magnétisme quigué-
M'É.LeRôve et les Faitsmagnétiques expliqués.//omo Duplex
La.Psychologie expérimentale. Manifeste adressé au
Congrès Spirituallste de Londres, par le Syndicat de la
Presse Spiritualiste de France.
D' TRIPIBR. —
Médecine et Médecins. Un coin de la
Crise ouvrière au XIX* siècle,
TURKAU.—Les Secrets du Braconnagedévoilés et expliqués.
à 60 centimes
J. M. BERCO.— Analogies et Différences entre le Magnétisme
et l'Hypnotisme, avec 8 portraits.
M. DBORESPB,
— Recherches sur les Conditions d'expérimentation
personnelle en Physio-psychologic.
H.hvKViLl*—L'EnseignementduMagnétisme,à P «Ecole
pratique de Magnétisme et de Massage ». Règlements
etatutak-es. Programme et Renseignements divers.
REVEL. Lettre — au D* J. Dupré sur la Vie future, au
point de vue biologique. Complément du sommaire des
éditions dé 1887-90-9?, Rêves et Apparitions.
IL DURVILLB.
à 1 franc.
— Théorie et Procédés du Magnétisme,
avec 8 Portraits et 30 Figures dan? le texte.
D-FOVBAU DE Co\iRWtuts.'--LeMagnétismedevant laLoi.
Mémoire lu au Congrès de 1889, avec un Post-scriptum ajouté
en 1807,
Alban DUBET.
à 2' francs
— Les Hallucinations. Etude synthétique
'des états physiologiques de la Veille, du Sommeil naturel
et magnétique, de la Médiumnito et du Magisme.
H. DURVILLE.
à 3 francs
— Traité expérimental de Magnétisme.
Physique magnétique. —
Deux volumes relié».
Théorie* et Procédés. —
Un volume relié.
ROUXEL.— Histoire elPhilosophie du Magnétisme, 2 vol.
PORTRAITS
En photogravure A 30 centimes
AOIUPPA, AKSAKOK. ALLAS- KARDKC, APOLOXIUS DK THVANE,
BERTRAND, HRAID, HUÉ, CAGLIOSTRO, CAHAONKT, CHARCOT,
CHARPIGNON.W.CROOKES.G. DELANNE, DELKUZE, LÉON DENIS,
DURAND (DK GROS), DURVILLE, G. FAUIUS DE CHAMPVILLE,
GREATRAKKS, VAN HELMONT, KIRCHER, l'abbé JULIO,'LAPON*
TA1NE, LAVATER, LllillRAULT.LUYS,Mi:SMER,M0UR0UX,D'M0U-
TIN, PAPUS, PARACKI.SE, PETETIN. DU POTET, le marquis de
PUYSKOUR, RICARD,DEROCHAS,R.HACON,S\VEDÈNUORO,TESTE.
Photographies ot Phototyptes à 1 franc
.
ALLAN KARDKC, CAHAONKT, J.-M. COLAVIDA, DELKUZE,
IL DURVILLE, C. FLAMMARION, LUCIE GRANOK, VAN HEL-
MONT, LE ZOUAVE JACOII, LAPONTAINI-:, DK PUYSKOUR, RI-
CARD, ROSTAN. SAI.VERTE, Le Tombeau D1ALLAN KARDEC.
IVotn. —
Les Ouvrages de propagande, Portraits et Photo
graphies sont vendus avec les inductions suivantes :
Par 500 exemplaires, assortis ou non, 50 0/0 «le remise.
10 0/0
1(10
- —
- -
—
BU
— 33 0/0 -
ï>5
- — ' «- 25 0/0
A titre de Primo do Remboursement, les Ouvrages do-
Propagande, Portraits, Photographies, ainsi que les aimants
vitalisi's «lu professeur H. DURVILLE. sont tlonnés aux abonnés
du Jmiriml du. Mii{inéti*ti>r% jusqu'à concurrence du montant
de l'abonnement; o'est'ii-dire 10 francs,
—