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Application de l'aimant au traitement des maladies

Par le professeur H. Durville,... Durville, Hector (1849-1923). Auteur du texte

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Application de l'aimant au

traitement des maladies...

(9e édition) / par le

professeur H. Durville,...

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Durville, Hector (1849-1923). Auteur du texte. Application de

l'aimant au traitement des maladies... (9e édition) / par le

professeur H. Durville,.... 1902.

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APPLICATION DE L'AIMANT

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AU TRAITEMENT DES MALADIES

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LE PU0FESSEUR •

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H, DURVILLE

y Directeur «le l'« Ecole pratiqne do Magnétisme et de Massage i>

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NEUVIÈME ÉDITION

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/ PRIX I 20 CENTIMES

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/

PARIS

fTl|^\IR[E DU MAGNÉTISME

-L \ £• RUE SAINT-MERRI, IV*

Jtf£ *W8-

•'*-:


TABLE DES

MATIERES

I. Historique

II. Physique

'

III. Physique physiologique (Polarité humain >). '.'

.

,<

IV. Médecine magnétique (Description des appareils)

V. Origine des maladies

VI. Application thérapeutique

5

. .

Cerveau (affections du) 5 ,

Oreilles

5-

Yeux. —

Nés et fosses nasales

....

5' t

Bouche et dents. —

Moelle èpiniere 5 •

Reins 5 /

Gorge, Larynx et Pharynx. — Cceur et Aorte (>

j

Poumons, Branches, Foie et Rate

Estomnc

Intestin. —Anus et Rectum

... . . . . .

Utérus, Ocaires, Vessie, Urèthre, Prostate . .

(il

iti{

fi'.'

U'

Voies spermatiques

f>'

Articulations,Os, Muscles et Tendons.— Sciatiques.

Douleurs en général

Sang, Circulation, Nutrition, Assimilaton.

031

.

Of \

Peau. —

Maux d'aventure G?

Néoroses.— Affections 08*

nerveuses

,

Pièces à employer dans les différents cas. —

Prix. 70

Conseils pratiques 73

Ouvrages recommandés 7(3

L,'e présent Traité est traduit en Allemand, e.

Italien et en Espagnol.


^.APPLICATION DE L'AIMANT

AU TRAITEMENT DES MALADIES

I. - HISTORIQUE

La propriété directrice de l'aimant, l'atlractioa

qu'il exerce sur le fer et sur quelques métaux,

mais surtout la communication de ces propriétés

au fer et à l'acier, lui firent jouer, dans les siècles

d'ignorance, un rôle important dans l'art mystérieux

des charmes, des enchantements et de la

sorcellerie. On le croyait propre à exciter l'amour

et on lui attribuait une grande vertu pour ranimer

la tendresse conjugale et rapprocher les époux

désunis. Il entretenait la concorde entre ceux qui

le portaient, et pouvait, dans certains cas, servir

de communication entre les absent*.

Je laisserai de côté ces propriétés mystérieuses

qui ne sont pas démontrées pour apprécier ce que

les anciens et les modernes ont pensé de cet agent

au point de vue physiologique et thêrapoutique.

Dès la plus haute antiquité, l'»»mant était en


— 2 -

grande faveur dans la médecine des Chinois, des

ludions, des Egyptiens, dos Chaldéens, dos Hébreux,

des Arabes, des Grecs, des Romains, etc.^

qui l'employaient surtout en topiques et on amuloUes.

Quolques peuplades indiennes l'ont employé

pour conserver et prolonger la jeunesse.

Arislote, le célèbrephilosophe grec,

disciple, puis rival do Platon, qui vivait

au m'sièclo avant notre ère, parle

des nombreuses-propriétés médicamenteuses

d'une sorte de pierro magnétique

qu'il appelle r«i'ma/itf blanc.

Pline (1er siècle de notre ère, nous apprend que

l'aimant était employé contre le? maladies des

yeux ;

réduit en poudro, on s'en servait aussi contre

Jes brûlures.

Dioseorido (même époque) l'a proposé pour

évacuer les Humeurs épaisses des mélancoliques.

Dans son livre de la médecine simple, Galien

(11 ie siècle) vante la vertu purgative de l'aimant et

son action contre l'hydropisie. Cette double propriété

était très anciennemenlconnuedes Hébreux..

Suivant-Marcel-l'empirique, philosophe et médecin

français qui vivait à Bordeaux verslaflndu

IV* siècle, l'aimant calme les douleurs de la tête

en le portant au cou.

Aé'.ius d'Amida(ve siècle) parle beaucoup de

l'action des aimants appliqués à l'oxtérieur, \{


-3 -

rapporte, d'après la tradition, que les goutteux,

tourmentés do doulours aux mains et aux pieds,

s'en trouvaient délivrés en tenant à la main uno

pierre d'aimant, et que cotte même piorro était

égalemont utile dans les convulsions.

Alexandre de Trallos (vie siècle) assure qu'ollo

guérit les douleurs des articulations.

Ilali Abbas, médecin arabe do la mémo époque,

affirme que, tenu à la main ou suspendu au cou,

l'aimant remédie aux spasmos et aux douleurs

des pieds.

Aviceiino (xie siècle)

assure que l'aimant est

souverain dans les affections do la rate et qu'il*

agit comme détersif pour modifier les humeurs.

Pris à la dose d'une drachme, dans le vin ou dans

uno infusion do mercuriale, il réagit contre les

désordres causés par l'usage intorno du fer. Il

pensait que l'aimant s'unissait à ce métal et qu'il

en corrigeait les mauvais effets.

Arnaud do Villeneuve, célèbre

médecin, théologien, alchimiste et

philosophe hermétiquo (fin du xia*

siècle), affirme qu'il écarte des

femmes les mauvais esprits et les

préserve des maléfices.

Albert le Grand (môme époque) affirme que l'aimant

exerce sur l'organisme une action puissante

et salutaire. Porté au bras gaucho, il dissipe les

songes, les rêves et les vains fantômes do la nuit;

il chasse le venin du corps et guérit la folio.


- 4 —

Platéarius, médecin du xi* siècle, dont les couvres

furent ôdiKes en 1497, le croyait convenable

dans los affections do la rate et dans la mélancolie.

Il en prescrivait l'usage à l'intérieur dans les aliments,

dans les boissons, et surtout ô.<nu une décoction

do grande consoude.

Vers le commencement du xvi' siècle, l'aimant

était beaucoup employé, surtout contre les affections

dos nerfs. Paracelso étendit son usage aux

affections organiques sur lesquelles

l'aimant lui parut avoir uno action

non moins réelle. Il lui attribuait une

propriété d'attirer, qu'il regardait

comme très utile dans le traitement

du plus grand nombre des maladies

qu'il nomme matérielles. De cotte

catégorie sont : l'épilepsie, les écoulements sanguins

ou lymphaliquos particuliers aux femmes :

la diarrhée, los diverses hémorragies,les fluxions

des yeux, des oreilles, du nez, des membres ;

l'hydropisie, la jaunisse, etc., etc. Quand les hu«

meurs se fontjour à, l'extérieur et produisent des

plaies, des fistules, des ulcères, on doit oncore

avoir recours à l'aimant. Dans les affections nerveuses,

il en recommandait surtout l'usage pour

combattre les vapeurs, les spasm* .1, e tétanos et

dissiper les attaques d'hystérie. Pou: l'application

aux différentes maladies, l'auteur expose sa méthode.

Possédant quelques notions de la polarité

du corps humain, il faisait usage des deux pôles


— 5 —

de l'aimant, selon l'effet qu'il voulait obtenir.'Ses

indications sur co sujet sont très obscures ; mais

c'est ce que l'on pout supposer par la distinction

qu'il fait entro ce qu'il appelle le dos et le ventre

de l'aimant. Admettant que sur la môme partie du

corps, l'aimant attire par un pôle et repousse par

l'autre, il faisait ses applications en conséquence.

La doctrine du grand alchimiste

fut étendue par Van

Ilolmont,

quelques annéos plus lard. Celui*

ci attribue ài'aimant sur los intestins

la même action que sur le fer,

et lui accorde la propriété de guérir

les hernies. Il en recommando 1 usage dans le

plus grand nombre des affections, et le considère

comme souverain dans le catarrhe.

A son époque, on attribuait généralement une

grande action à l'aimant sur le foetus, en raison

de l'action qu'il peut exercer sur la matrice.Àussi,

quand une femme était menacée d'avortement, il

recommandait d'appliquer un aimant sur le nombril,

parce qu'il devait avoir la vertu d'attirerl'enfant,

comme il attire le fer, et de l'empêcher de

descendre. Plusieurs auteurs sont du même avis.

L'exemple de Paracelse et de Van Helmont fut

suivi, et la médecine magnétique prit un grand

développement pendant la première moitié du

jtvn* siôcla, -^

Gilbert, médecin de la reine Elisabeth, que l'on

v

peut considérer comme le fondateur de la science


- 6 -

magnétiquo, consacre, dans son livre de Magnete,

un chapitre spécial à l'action thérapoutique de

l'aimant. Il reconnaît sa vertu astringente et son

action curative contre les hémorragies.

Sérapion vante l'action do l'aimant en poudre

appliqué sur les blessures et sur les plaies envenimées,

et cette réputation se maintintlongtemps.

Si on était blessé par un for empoisonné ou mordu

par un animal venimeux, il mêlait de la poudre

d'aimant dans des emplâtres spéciaux et en

couvrait les blessures. Il en faisait prendre égalelement

à l'intérieur, et lui attribuait la propriété

de faire sortir lo venin du corps.

«•

Anselme doHoodt vanta l'usage do l'aimant en

poudrojet, comme le précédent, il l'incorporait

dans des emplâtres. L'emplâtre d'aimant, malgré

quelquos propriétés malsaines (pie l'auteur lui attribue,

guérit toutes sortes de blessures, prévient

les accidents qui leur sont consécutifs, les purifie

de ce qu'elles contiennont d'inutile ou de nuisible,

et favorise la régénération dos chairs.

Suivant Rattray, l'aimant guérit le catarrhe, les

hernies, la fièvre quarte, l'hydropisie, les maux de

tête et fortifie la matrice.

Les alchimistes des xvi* et xvnf siècles attribuèrent

à l'aimant les plus merveilleuses propriétés,

et épuisèrent tous les secrols de leur art

pour lui fairo subir diverses préparations qui

I

devaient faciliter et étendre son emploi.

(

Les uns le faisaient macérer avec de la limaille


_7-

d'acier, dans les cendres de certaines plantes, pour

en extraire onsuito co que Paracelso appola la

manne de l'aimant. D'autres étaiont persuadés

qu'en l'exposant au soleil, après l'avoir calciné

avec le soufro.il acquérait les plus grandes vertus.

Quelquos autres, enfin, l'ont soumis à la distillation,

pour en retiror uno espèce de mercure auquol

ils attribuaient uno valeur non moins grande.

Presque tous en préparaient des magistères.

Mylius (1675) nous dit que l'aimant était encoro

employé sous d'autres formes dans un grand

nombro de maladies. On en composait des élixirs

pour combattre lo catarrhe et faire couler la pituite,

une mixture contre les vers, et différents

remèdes pour les yeux.

Stockerus donne la composition d'un gargarisme

magnétique contre les maux do dents.

Le sel d'aimant d'Agricola était recommandé

comme vulnéraire, astringent et balsamique. Appliqué

extérieurement, il guérissait les plaies ot

arrêtait.la chute des cheveux; à l'intérieur," il

combattait la diarrhée.

Vers le milieu du xvu* siècle, on réagit contre

le magnétisme alchimique, et les médecins revinrent

aux anciennes applications de Faimant.

Maxwel, savant écossais, médecin du roi1

Charles II, pratiqua avec succès la médecine ma-:

gnétique et publia un ouvrage sur la question.

Le P. Kircher, savant jésuite allemand, s'atta-


8-

cha d'une façon spéciale à l'histoire

du magnétisme. Dans plusieurs

ouvrages qui sont oncore précieux u

consulter, il démontro quo touto l'antiquité

employal'aimant à divers usages

; il fournit des renseignements

sur los méthodes employées de son temps et sur

les résultats obtenus. Comme plusieurs autours

l'ont dit avant lui, il affirme quo l'aimant porté au

cou guérit les spasmes, cslme les douleurs ner-

Teuses et hâte l'accouchement.

Pierre Borel, qui prit une part active dans la

discussion qui eut lieu à son époque entre les

partisans et les ennemis du magnétisme, affirme

jpie, porté au cou, l'aimant oxempto la fomme des

suffocations de la matrice, calme les douleurs des

«lents et des oreilles en le frottant contre los parties

affectées. 11 fait aussi mention d'une manio

eausée par la matrice, qui fut guérie, en faisant

porter pendant quelque temps^ à la malade un

aimant sur la région du coeur.

Zwinger se servit encore avec succès de la poudre

d'aimant pourcombattreune incontinenced'urine

chez un9 jeune fille. Il dit aussi que l'aimant

remédie aux spasmes occasionnés par les vents.

Jusque vers le commencement du xviii' siècle,

•o n'employait guère que l'aimant naturel. L'application

n'était pas facile. D'abord, la pierro

d'aimant est difficileà travailler ; sa force est rolaii?*m,ent

peu considérable, et il faut souvont uno


— 9 —

grande masse pour obtenir l'effet que l'on désire ;

ensuite, son prix est trop élevé.

On surmonta les obstacles, on communiquant à

l'acier trempé, toutes les propriétés do l'aimant

naturel. Le perfectionnementdes procédés permit

bientôt de dépasser la nature, c'est-à-direde faire

des aimants plus forts que les meilleurs aimants

naturels. On put alors multiplier lo nombre des

pièces, en varier la forme selon los besoins, augmenter

et perfectionner les moyens d'application.

Un peu plus tard, l'expérience apprit aux physiciens

l'avantage que la thérapeutique pouvait

retirer de l'électricité. L'analogie que le magné,

tisme présente avec Yélectricitë attira encore l'attention

générale vers le premier, et les traitements

magnétiques se multiplièrent rapidement, surtout

en Allemagne, en France et en Angleterre.

Depuis longtemps, l'aimant était reconnu pour

guérir les maux de dents. Vers 17G5, Klarich,

médecin du roi d'Angleterre et physicien à Gottingue,

fit de nombreux essais. Les résultats

qu'il obtint engagèrent d'autres observateurs à

diriger leurs recherches vers ce but. Klarich

appliqua en outre l'aimant avec le môme succès

contre les douleurs, la surdité, la paralysie.

Wéber, médecin àWalfrode, suivit en Allemagne

l'exemple de Klarich, et obtint des résultats remarquables

sur les maladies des yeux.

Vers 1770, Mesmer commença à attirer l'attention.

Iladmettàiurexistence « d'une influence mu-


, .— 1.0 —

tucllo entro los corps célestes, la terre et les

corps animés. Un fluide universellement répandu

et continué de manière à ne souffrir aucun vide,

dont la subtilité ne permet aucune comparaison,

et qui de sa nature est susceptible de recevoir,

propager et communiquer toutes les impressions

du mouvement, est le moyen de

cette influence. 11 se manifeste

particulièrement dans le corps

humain dos propriétés analogues

à celles do l'aimant. On y

dislingue des polos égalemont.divers

et opposés qui peuvent être

communiqués, changés, détruits

ou renforcés ». Par son analogie avec le fluide

nerveux, il peut guérir immédiatement les « maladies

de nerfs et médiatement toutes les autres ».

En pénétrant les tissus, il rétablit l'harmonie

- dans les organes, par la distribution uniforme du

fluide dont le mouvement était troublé.

'>

Me.^mor -ppliqunit donc l'aimant en vertu d'une

théorie ijn'il avait adoptée. 11 employait ordinain

ment <!es petits aimants ayant la forme des

parties

: biir lesquelles il les appliquait. 11 en plaçait

de chaque côté du corps, sur le milieu du

corps ot sur l'épine dorsale. Dans quelques cas^il

en plaçait-d'elliptiques sous la plante'des pieds ;

dans d'autres, sous les genoux. Dans'les vomis*

j, sements et dans les crampes d'estomac, il en

,

appliquait un sur le coeur ; dans les coliques,.il le

plaçait sur-le nombril. Tousses aimants, étaient


— 1 importés

»our et nuit,- étroitement serrés contre la

peau.

Depuis quelques années, le père Hell étudiait

le magnétisme minéral au point de vue physique,

quand une dame, qui souffrait de violentes crampes

d'eslomac, vint le prier de lui confier un de

ses meilleurs aimants pour être employé contré

le mal qui lui rendait la vie intolérable. Elle rapporta

bientôt l'objet qui avait entièrement produit

l'effet désiré : elle était guérie.

Frappé de ce résul'at, le célèbre astronome

voulut faire l'expérience sur d'autres malades. A

l'exemple de Mesmer, il fabriqua des aimants de

toute forme et en fit de nombreuses applications.

Un homme abandonné par l'art, tourmenté depuis

longtemps de spasmes et de convulsions, reçut

en quelques jours un soulagement sensible; et

bientôt les accidents se calmèrent pour ne pliis

reparaître. Une vingtaine d'autres malades, dont

plusieurs paralytiques, furent également guéris.

Une dispute s'éleva entre Mesmer et le père

Hell au; sujet de la priorité de cette application,*

Tous les deux publièrent dans les journaux le,

résultat de leurs cures, et Vienne devint le foyer

d'où la pratique magnétique se. généralisa dans

toute l'Allemagne.

A l'exemple de Mesmer, Unzer, célèbre méde>

cin d'Altona, étudia attentivement l'action thérapeutique

de l'aimant et publia ses observations

(1775). Le traitement d'une jeune femme, qui, à la


m

snite- de

• — 12 —

plusieurs couches laborieuses, avait

éprouvé des spasmes, des contractions, des crampes,

de la paralysie, puis une faiblesse si considérable

des muscles de la tête qu'elle pouvait à

peine la soutenir, le frappi tout particulièrement.

Dès les premières applications, il observa une

amélioration considérable.

Le docteur Deiman, à Amsterdam, traduisit en

hollandais l'ouvrage de Unzer. Dans la préface, il

]*?nd compte de la gnérison, obtenue en

11 jours,

d'une femme de 57 ans, affectée de paralysie des

deux bras et d'une surdité complète de l'ore'lle

fauche. A la même époque, le même auteurannonçait,

dans unelettre, qu il traitaitdeux autres malades

par les aimants :

i« Un homme affecté depais

2 ans d'un tremblement excessif de tout le

corps, la tête penchait a. gauche et la parole était

1res difficile; 2<> une jeune fille affectée depuis

2 ans d'une violente rétraction de la jambe, suite

d'une fièvretierce, était dans un état alarmant qui

se compliquait de fièvre hectique. Au bout de

il jours, les deux malades étaient sensiblement

améliorés : chez le premier, le tremblement avait

disparu, la tête se redressait, la parolé'élait plus

libre et la fièvre avait cessé ; chez le second, la

jsmbe était redressée et la marche devenait possi*

ife.

En 1777, le docteur Heinsius, à Sorau, publia

..«p.ouvrage où il décrivit^observations, suc dif-


— 13 —

férentes maladies, dont 2 épilepsie<, où l'aimant

fut employé avec succès.

Un physicien distingué, de Harsu, membre du

grand conseil fédéral à Genève, correspondant de

la Société royale de médecine, étudia l'application

du magnétisme sous toutes ses formes ot posa

les bases d'un traitement méthodique pour les

différentes maladies. Au magnétisme aninul, il

ajoute l'application raisonnée des aimants; et

pour seconder l'action de ceux ci, qui n'est pas

toujours suffisante, il emploie l'eau aimantée en

boissons, en lavages, en lavements, en lotions,en

bains généraux et locaux.

Appliqué ainsi à l'intérieur et à l'extérieur, le

principe de l'aimant lui paraît être le plus puissant

des stimulants et apéritifs. Sa propriété dépurative

lui parait surtout bien constatée. De ces

deux propriétés, il conclut quo l'aimant est souverain

dans le traitement du plus grand nombre

des affections chroniques ; et, pour le démontrer,

il rend compte des effets qu'il a obtenus dans

plusieurs cas de rhumatismes, dans les fluxions

des yeux et des dents, dans les maladies des articulations;

dans certaines espèces de tumeurs

lymphatiques telles que loupes, goitre., écrouolles;

dans les engelures et les accidents nerveux tels

que spasmes, contractions, contractures propres

à l'hystérie; crampes, épllepsie. L'ophtalmie, la

surdité et certaines paralysies lui ont également

fourni de remarquables Buceês.


— 14 -

En France, les docteurs de la Condamine, à

Romans ; llazoux, à Nîmes ; Sigaud de la Fond,

Descornet, Missa, à Paris, et plusieurs autres appliquèrentl'aimant

avec succès. Mais c'est surtout

l'abbé Le Noble, chanoine à Vomon-sur-Seine,qui

prit la plus large part à llétude des applications

de l'aimant au traitementdes maladies. Dès 1763»

ses aimants pour les dents étaiont très appréciés.

En sepiembie 1877, il lut à la Société Rot/aie de

Médecine un mémoire sur ses travaux; et cette

société savante qui, quelques années plus tard,

s'éleva avec tant do violence contre le magnétisme

animal, nomma uno commission composée de

Mauduyt et Andry, pour constater l'efficacité de

l'aimant dans le traitement de quelques maladies.

Mauduyt n'ayant pu suivre les expériences d'une

façon assez constante, fut remplacé par Thouret.

Les deux commissairesremplirent leur mission

avec la plus scrupuleuse attention et firent un

rapport détaillé qui fut lu et discuté.

Ce rapport,- auquel j'emprunte beaucoup-dés

documents qui précèdent, est rédigé tout à l'avantage

de la nouvolle méthode thérapeutique. Il

constitue, surtout au point de vue historique,

l'ouvrage le plus complet et le plus intéressant

qui ait paru sur cette question. Il contient en outre

plusieurs planches de gravures et 48obseirva>*

tions do cas divers et. rebelles, qui furent presque

tous guéris ou soulagés par les applications magnétiques,

à l'exclusion de tout médicament. '


.

— 15 —

Voici les conclusions do ce rapport lu à la Société

le 29 août 1780 :

« 1° On ne peut méconnaître dans l'aimant, appliqué

en amulette, une action réelle et salutaire.

2* Cette aii.ou est indépendante, dans l'aimant, des

qualités ou propriétés qui lui sont communes avec les

autres corps, et pnr lesquelles l'application des pièces

aimantées peut avoir une action générale ou commune

sur l'économie animale: tels sont l'impressionde froid,

la pression, le contact, le frottement, les plaques étant

appliquées à nu et serrées étroitement sur la peau.

,

'•

i « 3" Cette action de l'aimant est également distincte

de celle qu'il peut avoir sur le corps humain, comme

substance ferrugineuse, comme substance attractive,

quoiqu'elle paraisse cependant dépondre du même principe,

cette action paraissant s'affaiblir avec le temps et

se rétablir en..même proportion que les plaques aimantées

acquièrent ou perdent de leur vertu attractive ou

,

de leur action sur le fer.

\ « 1° Cette action de l'aimant parait être uno action

immédiate et directe du fluide magnétique sur nos

nerfs, sur lesquels il parait avoir une influence non

moins réelle que sur le fer: Il paraît, n'en avoir aucune

directe et particulière sur les libres, sur les humeurs,

Ct les viscères.

.

5' Par cette action, l'aimant ne paraît pas convenir

dans

.

le traitement des affections décidément humorales,

ou organiques et matérielles, mais dans les affections

purement ou particulièrement «u rvcusrs.

,

ttv6° Les affections do co genre auxquelles l'aimant

convient préférablcmcnt ne sont pas les affections dépendantes

du défaut d'action des nerfs, mais colles qui

reconnaissent pour cause principale l'action des-nerfs

.


- 16 —

augmentée : tels sont les spasmes, les convulsions, les

vives douleurs.

« 7* Sous ce rapport, l'aimant se range naturellement

dans la classe des antispasmodiques, classe qu'il semble

ainsi enrichir, comme l'électricité a enrichi celle

des substances irritantes, npéritives ou stimulantes, et

c'est plus spécialement à l'espèce des antispasmodiques,

toniques ou proprement dits,qu'il semble se rapporter,

« 8* Cette action antispasmodique et nerveuse de

l'aimant ne parait être que palliative ; mais, rien n'aii.

nonçant qu'elle ne puisse pas devenir curalive. L'efficacité

même qu'on reconnaît dans l'aimant ne pouvant

n'être pas purement nerveuse, et seulement antispasmodique,

la nullité de toute autre action dans cette

substance, spécialement d'une vertu stimulante apéritive,

d'une action humorale et matérielle, n'étant pas

entièrement démontrée, il suit de ces différents.points

qu'il est important de continuer les recherches et de

multiplier les épreuves sur ces objets.

« 9» La méthode magnétique paraissant être ellemême

susceptible de plusieurs degrés de perfection,

c'est une nouvelle raison de s'appliquer à la modifier,

à l'observer dons tous ses rapports.

« 10» Au moins, en se bornant à la méthode actuelle,

les avantages du magnétisme ne peuvent être méconnus

et contestés.

« il» L'aimant a. donc sur le corps humain un autre

principe d'action que celui qui résulte de sa naturo

ferrugineuse, de son action attractive sur le fer, ainsi

que des autres propriétés si nombreuses que l'empirisme

lui a attribuées ; et il parait devoir un jour devenir en

médecine d'une utilité, sinon RUSSÏ grande, au moins

aussi réelle, qu'il l'est maintenant en physique, quoiqu'on

ne doive pas sans doute admettre routes*lès mer-*


- 17 -

veilles qu'on raconte, et qu'il y ait beaucoup h rabattre

des éloges qu'on lui prodigue. i>

Le 1""avril 178.'!, los mémos commissaires luroi t

un second rapport à la môme Société sur celle

question. Co dernlor travail fut imprimé l'an VIII

et l'éditeur y ajouta 01 observations sur diverses

guérisons et plusieurs certificats.

A celle époque, Mesmer était à Paris et le magnétisme

animal agitait beaucoup les esprits. Il

les passionna bientôt à l'excès; et, à l'exemple du

Mai(t'et ceux qui employaient l'aimant lui substituèrent

le magnétisme animal.

Aussi, depuis 1785, les observations sont rares-.

En médecine, les systèmes passent vito et s'oublientfacilemont.Pendant80ans,

malgré quelques

essais de Heilé, Laënnec, Chôme], Trousseau,

Récamier, l'action thérapeutique d l'aimant est à

peine soupçonnée. Rurq, l'auteur de la mélallothé*

rapie, cilo pourtant quelques observations à l'appui

de sa théorie. En Italie, Maggiorani y consacre

laplus grande

partie de son

aotivlté et publie

de remarquables

tra -

vaux.En 1877,

Charcot, à la Salpetriôro, luppii'jUe co dru les

troubles do la sonslbilité ojiea-leshystéri |ues ; et

.enfin Luys remploya a ^nvôrA.tn>5i s de succès à

£*v

la Charité,

..

v'M


-18-

Bibliographio

De nombreux et importants travaux ont été pu,

bliés sur l'action curative de l'aimant depuis le

commencement du xvu' sièclo. Je no citerai, parmi

les mf'illpnr«î ouvrages, que ceux qui sont imprimés

en huiiçuis.

ALUÎKHT. —

Nouveaux éléments de thérapeutique

et de matière médicale, 1817, tome II.

ANUUY et THOIRKT. •-

Observations et Recherches

sur l'usage de l'aimant en médecine, ou Mémoire

sur le Magnétisme médicinal, 29 •<oûti781,

inséré dans les Mémoires de la Société Royale de

médecine, année 1779. Tiré à part,in-4-, avec figures.

Paris, 1782.

— Des Aimants artificiels de, M. Le Noble, appliqués

à la guérison des maladies nerveuses.

Rapport à la Société royale do médecine, 1er avril

1783. Publié par Luneau de Boisgermain, avec des

notes. In-18, Paris. An VIII.

J. BABINSKI.

Recherches servant à établir que'

certaines manifestations

-

hystériques peuvent être

transférées d'un sujet à un autre sous l'influence

de l'aimant. Reçue philosophique.Décembre 1886.

CONDAMINK (dé la). —

Sur ta vertu de l'aimant

contre le mal de dents. Journal de mëdeeine,' septembre

1707.

DKBOVH. — Note sur l'hémiplégie saturnine et

sur son traitementpar Vapplùation d'un aimant,

luo à la Société médicale des hôpitaux, 1879.

— Note sur Femploi des Aimants dans les hêmianesthësies

liées à une qffecdon cérébrale dut

û l'hystérie. Progrès médical, 1879, n* 50.


- to —

Dictionnaire des merveilles de la nature, article

Aimant, Paris, 1802.

H. DCRVILLE. —

Physique magnétique, 2 vol*

avec fig., 1895.

— Description du Sensitivomètre. Application

de l'Aimant à la mesure de la sensitivitô magnétique

et au traitement do quelques maladies,avec

3 fig. Paris, 18SS.

G. ENCAUSSE.

— Du Traitement externe et psychique

des maladies nerveuses, 1897.

Encyclopédie des gens du monde, article Aimant.

Paris, 1833.

FOUROT.—Récit des effets salutaires de l'Aimant

dans une maladie nerveuse. Gazette salutaire. Février

1779.

HARSU (de). —

Observations sur ies effets de

l'Aimant. Journal encyclopédique, juillet"1876.

— Huit lettres sur les effets de fAimant en médecine,

dans le Journal encyclopédique, octobre

1770 à 1779, et une dans la Gazette ac santé, en

17o0.

— Recueil des effets salutaire de l'Aimant en

médecine, in-8-, Genèse, 1782.

ISRÀKL. — Observation d'vnë êpilcpsie guériepar

le secours des Aimants. Journal historique de

médecine. Venise, 1760.

LUYS. —

Propulsion locomotriced'origine cérébelleuse.

Guérison par l'action des couronnes ;a'-

mantées. Gazette des Hôpitaux, 23 juillet 1895.

MACQRKT.

— De l'aimantation au point de vue

médical et en particulier dans les anesthësies.

MBSMER.— Lettre de M. Mesmer, docteur on médecineà

Vienne, àM. Unzor, sur l'usage médicinal

de l'Aimant, 5 janvior 1775.

—- Réponse de M. Mesmer à ceux qui Vont con-


...

.—20 -

suite sur la cure magnétique. Journal encyclopédique,

juin 1776.

— Discours sur le magnétisme et sur les effets

salutaires de l'Aimant, 1782.

NYSTEN.— Dictionnaire des Sciences médicales,

article Aimant, Paris, 1822.

OCHOROWICZ. — VHypnoscope. Une nouvelle application

de l'aimant. Lumière électrique, 8 novembro

1884.

PROUST CIBALLRT. De l'action des Aimants sur

quelques troubles —•

nerveux et spécialement, sur les

anesthésies (Communication faite au Congrès

d'Amsterdam, le 13 novembre 1879. Reproduite

dans le Journal de Thérapeutique.

Th. TAVFAR. —

Lettre écrite de l'abbaye royale

de Saint-Denis, par le 11. P. dom Thomas Ta'ffar,

religieux do cette abbaye, sur sa guérison (convulsions)

opérée par la vertu de l'Aimant.Mercure

de France, juillet 1720.

TAMuunixr. —

L'Aimant dans l'hypnose hystérique.

Revuephilosophque, septembre 1885.

THOLRKT. —

Observations sur les vertus de l'Aimont.

Mémoires do la Société royale de médecine.

1700, t. 1", p. 281.

— Encyclopédie méthodique (médecine), article

Aimant. Paris, 1833.

TROVJSSIÏAU et PIDOUX.— Traité de Thérapeutique

et de matière médicale, 18'i7, Tome I.

Le Journal du Magnétisme, dirigé par le professeur

IL UURVILLK. publie des observations, îles notes et des

travaux originaux sur la théorie de l'aimant appliqué

au traitement des maladies.

Des Conseils pratiques, rédigés par le directeur dan*


— 21 -

le but do mettre la pratique magnétique à la portée de

tout le monde, paraissent dans chaque numéro. A titre

d'exemples, les principales guérisons ou améliorations

obtenues par les meilleurs praticiens sont rapportées en

détail Le traitement de chaque maladie est indiqué

dans un Conseil pratique ; et l'on voit que, dans presuue

tous los cas, l'application do l'Aimant a produitdes

gqérisons ou des améliorations inespérées.


II. —

PHYSIQUE

L'aimant natuiel, vulgaitement dit pierre d'aimant,

est un minerai de fer. C'est une substance

d'un éclat métallique prononcé, dont la couleu^

dans la cassuro fraîche, varie du noir de fer au

gris d'acior blouatro. Il iiossede la propriété d'attirer

le fer, le cobalt, le nickel, le chrome. Par divers

procédés, on communique à ces métaux, qui

sont dits magnétiques, et surtout à l'acier trempé,

toutes les propriétés do l'aimant naturel. Le mot

aimant est devenu le terme générique désignant

toute substance qui possède la propriété naturelle

ou acquise d'attirer lo fer. On distingue donc los

aimants naturels et les aimants artificiels. Ces

derniers sont presque seuls employés aujourd'hui.

Tout aimant, quels quo soient sa forme et son

volume, possède uno ligne neutre et doux polos

opposés (pie l'on remarque en le plongeant dans

la limaille de fer. Colle-ci s'attache aux pôles avec

une grande énergie. Cotto énergie diminue aux

approches de la ligne noutro où elle devient nulle.

Un aimant, suspondu horizontalement par un

fil sans torsion ou équilibré sur un pivot (aiguille

aimantée), prend uno direction constante qui ost

à peu près celle du nord au sud. Cette direction


— 53 -

qui indique les deux pôles de la terre, se nomme

méridien magnétique. Le polo qui regarde lonord

se nomme pôle austral, pôle positif] pôle N; celui

qui regarde le sud, pôle boréal,pôle négatif, pôle

S. Le pôle positif d'un aimant repousse lo pôle

positif d'un autre aimant et attire le négatif; autrement

dit, les pôles de même nom se repoussent,

les pôles de noms contraires s'attirent.

On observe dans l'aimant deux forcesdistinctos :

I» Uneforce physique qui agit en droite ligne à

travers tous les corps, dans toute l'étendue du

champ magnétique. C'est par celte force que los

aimants agissent les uns sur les autres.

2° Une force que je nommeforce physiologique,

car elle se fait sentir sur lo corps humain sans

agir sur l'aiguille aimantée.

La force physiologique paraît êtro subordonnée

à la force physique, car elle est presque toujours

proportionnelle au degré d'aimantation dos pièces.

C'est uno force brutale qui n'est guère plus « assimilable

»

que l'électricité. Par une opération qui

consiste à transformer cette force comme l'électricité

est transformée en chaleur, en lumière, en

mouvement, j'obtiens une nouvelle force plus

puissante, plus on harmonie avec la force vitale

qui est en nous, et son assimilation so fait plus

facilement. Elle devient plus vivifiante ot sa valeur

curative est considérablement augmentée.

C'est à cette transformation quo je donne le nom

&Q oitalisation,


- 24-

L'aimant par lui-même n'est plus que le véhicule

de ce nouvol agent ; de ce nouveau mode vibratoire

de l'éther, qui devient presque idontique

au magnétisme humain.

La force physiologique vitalisée se transmet à

tous les corps de la nature, tandis que la force

physique, ne se transmet qu'aux métaux magnétiques,

et cette transmission ne se fait pas en vertu

des mêmes lois. Elle se transmet à distanco sur

un fil conducteur, tandis quo la force physique

ne so laisse pas transporter au-delà du champ magnétique.

Il y a analogie ou concordance de nature entre

l'électricité et la force physiologique d,o l'aimant.

— Si on fait plonger los électrodes d'une pile dans

deux vorres d'eau reliés par un fil pour au mer le

circuit, l'eau du verre où plonge l'électrodo +

devient acidulée, fraîche au goût, tandis que celle

où plonge l'électrode — devient alcaline, tiède

fado. Si on place deux verres d'eau dans le champ

d'action dos pôles d'un aimant, l'eau qui est exposée

au polo positif devient acidulée, fraîche au

goût do certaines personnes nerveuses ot impressionnables

que l'on nomme des sensitifs ; celle

qui est exposée au pôle négatif prend au contraire

un goût alcalin, tiède, fade, nauséeux.

En raison dec analogies qui existent entre l'ai*

mant et l'éloctricitô, j'applique le signe -f- au pôle

positif do l'aimant comme au pôle positif de la


- 25 -

pile, le signe — au pôle négatif de l'aimant comme

au polo négatif d6 la pile.

Les aimants perdent assez rapidement leurs

propriétés vitales. Solon la nature de la maladie,

le tempérament du maladeet l'emploi que celui-ci

en fait, au bout d'un temps qui peut varier de 1 à

6 mois, ils sont usés, lors môme que l'aimantation,

c'est-à-dire la propriété d'attirer lo fer et de

s'orienter, n'est pas sensiblement diminuée. Si

l'on n'en fait aucun usage, à l'air libre, los propriétés

vitales se conservent pendant 6 à 8 mois ; enveloppés

dans du papier ou suspendus par la ligne

neutre au moyen d'un fil sans torsion, leur permettant

de s'orienter, ils les conservent davantage

encore. Il est nécessaire de ne pas les déposer sur

des objets de nickel, de fer, de fonte ou d'acier,de

ne pas les laisser tomber, car le choc modifie des

mouvements vibratoires qui constituent l'aimantation

et la vitalisation.

La force physique de deux aimants se conserve

en plaçant ceux-ci l'un sur l'autre par leurs pôles

de noms contraires. La force physiologique se

conserve plus longtemps en les plaçant l'un sur

l'autre par leurs pôles de môme nom.

La force physiologique de l'aimant est l'objet

d'une étude plus complète dans ma Physique magnétique.

J'y renvoie le lecteur qui veut étudier

davantage cette force inconnue.


III. - PHYSIQUE PHYSIOLOGIQUE

Nous savons qu'on désigne également sous le

nom de magnètht.xe (magnétisme humain) une

forme particulière du corps humain, en vertu de

laquelle les individus agissent ou peuvent agir

les uns sur les autres.

Cette force, quoique plus salutaire en thérapeutique,

est analogue à la force physiologiquede l'aimant.

Elle est soumise aux mêmes lois.

Il résulte de cotte propriété que le corps humain

est polarisé. C'est une polarité en fer à cheval,

se divisant en deux ordras :

1° Polarité d'ensemble, 2° polaritésecondaire,

La polarité d'ensemble nous représente deux

aimants inversementdisposôs : un aimant latéral;

2° un aimant antéro-postérieur. Les branches du

premier sont figurées par les côtés, latéraux du

corps —

tête, tronc, bras, jambes; — les pôlessont

aux mains et aux pieds; le point neutre se

trouve au sommet do la tète. Les branches du second,

moins longues et moins larges (2 à 3 cent.,

sur le devant du corps, 3 à 4 sur lé derrière), sont

sur lo milieu de la figure, la pointe du menton, le

sternum,lenombril,lacolonnevërtébrale,rocciput;

le point neutre est aurpérinée.

. . -, *.*


-27-

La polarité secondaire est inhérente aux jambes

et aux bras. Ceux do droite sont positifs de

côté du petit'doigt, (faiblothent) négatifs du côté

du pouce ; ceux do gauche sont négatifs du côté du

pouce, (faiblement) positifs du côté du petit doigt.

^IO. I HT 2. —i SCHÉMA DE LA POLARITÉ DU CORPS HUMAIM

Pat-cette disposition magnétique, l'action que

deux individus exercent l'un sur l'autre est analogue

h collo de deux aimants. Le magnétisme

humain étant soumis aux mêmes lois que lo magnétisme

minéral, il s'ensuit qu'un aimant agit

sur. le corps humain comme sur un autre aimant.

».

Lo, corps humain possède des propriétés ma»

gnétô-chimiques. Comme le pôle positif de l'aimant,,la

main droite acidulé la substance SOU-


FIC. 3 IT i, — POIARITB DU CORps HUMAIN


-29-

mise à son action ; comme le pôle négatif, la main

gauche l'alcalise.

En raison de ces différentes analogies, et pour

se reconnaître plus facilement dans la pratique,

je désigne les parties positives du corps par le signo

+, les parties négatives par le signe —.

Les

signes les plus gros indiquent la polarité d'ensemble

; les petits, la polarité socondaire.

Les pôles de l'aimant dirigés sur les pôles de

même nom du corps humain (application isonome)

augmentent l'activité organique et excitent les

fonctions; les pôles de l'aimant dirigés sur les

pôles de noms contraires du corps humain (application

hétéronome) diminuent l'activité, calment

les douleurs et produisent le bien-être.

Ces effets se produisent plus ou moins rapidement,

selon la sensttivitê des malades. Chez les

sensltifs, l'application isonome produit une excitation

considérable dont la conséquenco peut être

le sommeil magnétique avec ses diverses phases ;

l'application hétéronome détermine le réveil.

Ces différents effets cessent sous l'action d'une

application inverse.

La polarité du corps humain est inverse chez

les gauchers.


IV.- MÉDECINE MAGNÉTIQUE

L'aimant, même -sans être vitalisô, o'est-à-dire

comme on l'a employé jusqu'à présent, exerce sur

l'organismeuneacticmsalutaire. Vitalisé, il devient

l'un des plus puissants agents curatifs que la nature

ait mis à notre disposition. Il réunit tous les

avantages de la médecine classique sans présenter

aucun de ses inconvénients et de ses dan.

gers. Mais, malgré sa vertu curative, il n'est pas

toujours suffisant pour guérir une maladie rebelle

et surtout pour amener la guérison aussi rapidement

que le malade peut l'espérer.

Andry et Thouret, dans leur second rapport à

la Société royale de médecine, le let avril 1783,

sur les Aimants artificiels de M. le Noble, posent

les questions suivantes :

.( Ne peut-on pas, en employant soitla pierre d'aimant,

soit la limaille d'acier aimantée ^pulvérisé, le donner à

l'intérieur ?

« Ne peut-on pas, en le laissant infuser, aimanter

l'eau comme on parvient à préparer par un moyen semblable

ce qu'on appelle de l'eau ferrée ?

« Ne pourrait-onpas,avec plus-de succès encore, employer

la limaille aimantée, ou la poudre do pierre d'aimant,

en l'incorporant dans des emplâtres, et se procu-


~3irer

ainsi l'avantage de faire des applications magnétiques

d'uno action plus douco, et plus légère en même

temps, et sur des surfaces plus étendues. »

Connaissant les lois qui régissent la communication

do laforce physiologique de l'aimant aux

différents corps de la nature, j'ai cherché à résoudre

ces questions en mettant à la disposition des

malades un barreau magnétique vitalisateur, qui

leur permet de magnétiser chaque jour les substances

qui leur sont nécessaires. *

Tous les magnétiseurs ont employé l'eau magnétisée

avec succès. Soumise à l'action du magnétisme

humain, elle est meilleure que celle qui

est magnétisée par l'aimant; néanmoins, celle-ci

possède une valeur curative qui n'est pas sans

sans importance. En relatant une expérience faite

pour constater cette valeur, voici ce que j'ai dit

dans ma Physique magnétique, t.'l, p. 221 : -

— II. y- a quelques années, à la clinique de l'Ecole

pratique de Magnétisme, fréquentée lo jeudi et lo dimanche

par un nombre de maladesvariant do 20 .à 35, à

chaque séance, jo proposai à ceux-ci do leur donnerde

l'eau magnétisée sous l'action do l'aimant, afin do hâter

leur guérison. Je no leur vantai pas du tout les propriétés

do cette eau.md contentantde dire quej'en avais

souvent-observé de bonseffets: sur les malades.Presque

'tous acceptèrent ma généreuse proposition; et contre

'•la-promessede me rendre compto des effets qu'ils pouvaientobserver,j'en

remis une bodteille à chacund'eux.

« L'eau,-placée dans une grande bassine dans;mon

cabinet de-travail, était soumise pendant une nuit env

tière'à'TaeHiOn d'un?aimant «n fer à cheval portant'dé


-32 —

KOO à 110 kilos. Pendant la séance, je faisais remplir les

bouteilles apportées par les malades ; ellos leur étaient

remises ensuite pour employer le contenu chez eux.

Les uns, affectés de plaies, do maux d'yeux ou de maladies

de la peau, l'employaient en lotions, on lavages

et en compresses ; ceux qui souffraient do maladies organiques

la prenaient à l'intérieur, soit pure, soit mélangée

au vin des repas d'autres ; enfin l'utilisaient en

gargarismes, en lave nents, en injections.

« Dès les premier? /wrs.lcs effets los plus salutaires

furent observés par presque tous les malades. Dans les

maladies internes, la digestion so faisait mieux, l'appétit

se régularisait, les malaises cessaient, les douleurs

diminuaient et des effets laxatifs étaient souvent obsorves,

en dehors de toute cause extérieure apparente

chez ceux qui étaient constipés. Dans les maux extérieurs,les

plaios se cicatrisaient mieux, les maux d'yeux

étaient sensiblement améliorés ; et tous les malades reconnaissaient

avoir là l'un des précieux médicaments

qu'ils n'avaient jamais employé. Aussi, "chacun d'eux

ne manquait pas d'apporter, une bouteille à chaque

séance, et parfois de venfr en redemander entre deux

séances Plusieurs, se contentant môme de l'usage do

l'eau qu'ils envoyaient chercher, cessèrent deveniraux

séances pour être magnétisés.

«Cette première partie do l'expcrienco dura deux

mois. J'écoutais'attentivementles observations ides uns

et dés autres sans partager leur enthousiasme, «ar je

pensais que leur, imagination devait jouer, sinon le

principal rôle, du moins concourir dans une large mesuro

à augmenter les effets réels devant naturellement

,

.

se produire sous l'action du liquide magnétisé.. Il n'était

.pas difficile.de faire la part des .deux actions.;.pour ce-*'

(


- 33-

la, voici ce que je fis pour constituer fa seconde parlio

do l'expérience.

« —Un beau matin, sans rien dire. j« remis la mémo

eau à chaque malado, mais sans être magnétisée. Si

l'imagination jouait un rôle dans la production desplu),

nomènos observés, ceux-ci devaient continuera se produire

d'une façon presque analogue ; car, no se doutant

pas que je faisais une expérience, la confiance restait

la même envers moi. Il n'en fut pas ainsi. A la séanco

suivante et sans que je leur demandasse rien, pour évi.

ter tout soupçon, les deux tiers au moins des malados

me dirent qu'ils n'avaient pas trouvé dans l'eau la saveur

particulière qu'elle présentait d'habitude, et quo

,lcs effets avaient été nuls ou insignifiants. Chez quelques-uns,

dont l'imagination pouvait concourirà l'efficacité

du remède — un quart environ —

les résultats

avaient été plus ou moins bons ; mais tous étaient absolument

certains que si l'eau do la dernière séance

était magnétisée, elle l'était moins que cello des séances

précédentes*

« Je leur affirmai qu'elle devait l'être dans les mêmes

conditions ; ct'quc si les effets paraissaient moins importants,

ccla.no devait tenir qu'à leurs dispositions.

Admettantce raisonnement, ils consentirent sans peino

à se charger encore d'une autre bouteille qui n'était

pas plus magnétisée quo la précédente. Ce qui pouvait

rester du rôle de l'imagination disparut complètement,

et tous les malades furent absolument d'accord pour

"affirmer qu'elle ne leur avait rien fait du tout. Je les

engageai à continuer encore, en leur donnant les arguments

les plus suggestifs ; maisquelqucs-unssculement

consentirent à continuer cet essai qui leur avait pourtant,

pendant deux mois, donné les meilleurs résultats.

«A la cinquième séance; satisfait de ce résultat, je


- 34 —

me proposais do continuer l'expérience,en fournissant

aux malades do nouveaux arguments pour los engager

à prendre de l'eau qui,cette fois, était plus magnétisée

qu'ello no l'avait jamais été, car je l'avais laissée 24

heures sous l'action do l'aimant. Tous mes arguments

no servirent à rien ;et aucun maladcnc voulut emporter

cette eau,qui, disaient-ils, ne leur faisaitplus rien,

J'étais « déçu, car j'aurai beaucoup désiré continuer

cetto expérience si bien commencée ; mais, qiioiquo

suffisamment concluante, elle resta inachevée;.. »

Cette médecine comprend donc aujourd'hui :

1* L'application à l'extérieurdes Aimants vita-

Usés;

2* L'application à l'intérieur et à l'extérieur

d'aliments, boissons et substances vitalisës ;>

En acier magnétique de Scheffield, préparés par

des procédés perfectionnés, mes aimants ont uno

force magnétique bien supérieure à celle que l'on

obtient par les procédés ordinaires. La vitalis.ation,

qui transforme la force physiologique en

force vitale, en fait des aimants qui, pour la guérison

des maladies, possèdent des propriétés qui

ne peuvent pas être comparées avec celles des

aimants de commerce.

1* Lames magnétiques-

Au nombre de quatre, ces lames, plus ou moins

cintrées, ont 28 millimètres de largeur sur. 3 millimètres

d'épaisseur. Une attache élastique fixée

sur un bouton métallique permet de les maintenir

sur les parties malades. Avec leurs altachds'et


— 35 -

garnitures,'elles pèsent do 50à 100 grammes, suivant

la longueur.

Le n° 1, long de 9 centimètres, est disposé pour

le poignet, le bas des jambes et les testicules.

,,

VIO. ô. — I.AMES MAGNEriQUSS

Lo no 2, long de 12 centimètres, s'applique au

bras, au basdë la jamboet au^genou.

'•lie'm 3, long de 15 centimètres, est destiné à la;

têteet'aux cuisses.

Lenï<5, de la même longueur, maismoins courbé;

que le précédent, s'appliquasur.toutes lesparties>


-36-

du trono: poumons, coeur, foie, rate, estomac,

intestins, reins, vessio, utérus et ovairos.

2" Plastrons magnétiques

FIC. 6.— PLASTRON MAGNÉ1IQB8 A DEUX LAMHS

Dans beaucoup do maladies anciennes et rebelles,

une seule lame n'est pas suffisante. Afin

d'obtenir uno plus grande somme d'action, plusieurs

lames sont réunies en des appareils désignés

sous le nom de plastrons.

Les plastrons sont formés de 2, 3 ou 4 lames.

Espacées do 2 à 3 centimètres l'une de l'autre, les

pôles de même nom du môme côté, ces lames sont

maintenues dans un tissu solidement piqué. Le

pôle positif est marqué du signe 4- ; le négatif du


-37-

signe —. et chaque angle est muni d'un anneau

dans lequel on fixo l'agrafo d'une attache spéciale.

Cette disposition permet de placer l'appareil soi*

} en position isonomo pour exciter, soit en position

hétéronome pour calmer.

I. 3* Lames spéciales

<

I

s

Les lames simples et composées (plastrons)

'suffisent au traitement du plus grand nombre des

maladies, mais pour certains cas compliqués et

1 monte pour certaines parties du corps, il est

nécessaire d'employer dos lames dites spéciales,

dont la forme varie selon l'effet que l'on veut obtenir.Les

applications so font souvent sur les centres

,

norvoux du cerveau otdola moello épinière, sur

\les plexus, sur le trajet des nerfs ou sur les mus-

-;les, dans la direction des courants de la polarité.

4° Sensitivomotre

I Le sensitivomètre est un Aimant ayant la forme

Jï'un gros bracelet. Il permet de reconnaître

'

.

approximativementla sensitivitô do chaque indi-

Svidu.

| La fig. 7, le représente au repos, muni do son

farmature; dans la fig. 8, on lo voit sans armature.

Les deux pôles qui so font face laissent une

jÇmverture d'environ 4 centimètres, par lequel fie on

met au poignet, comme l'indique la fig. 9.

M Le pôle positif ou austral est marqué du signe

i-f- ; le négatif ou boréal, du signe —.

'A'fe

;


-38-

Pour s'en servir, retirer doucement l'armature,

FlO. 7. —

SENSITIVOMÈTRK AVEC SON ARMATURB

appliquer l'ouverture sur la ligne du pouce à IF

partio la moins large du poignet ; et pendant qu-

>10. 8. — BïNSlTlVOMùTRB SAM. AHUATURB


- 39 -

l'un des pôles repose sur la face palmaire du poignet:

on contourne la face dorsale avec l'autre

pour le mettre en place. Si le poignet est trop gros

pour entrer dans l'appareil, on place celui-ci sur

la table dans la position de la figure 8 et l'on applique

le poignet sur l'ouverture.

pie. 9. — BBNsrriroMÈTRg APPLIQUÉ AU POIONET

Sur 100 personnes prises au hasard et soumises

. l'expérience du sensitivomètre, 60 à 70 ôprouent

des effets appréciables.

^

De ce membre, 2 à 3 personnes (également

âses au hasard) éprouvent dos effets très appréables

en l'espace do 1 à 3 minutes. L'applica-

(iOn isonome, c'est-à-dire le pôle + sur le côté du

jetit doigt; lo — sur celui du pouce, produit un

Mcotement du bout dos doigts, de la chaleur dans

a paume do la main ot do Pavant-bras. Les nerfs

xcités, irrités, donnent lieu à des mouvements

wolontairos. On observe d'abord presque toumrs

do l'hypéresthôsie, une augmentation de

'activité organique accompagnêo d'un certain

•nalaiso avec chaleur à la tète ; contractions dans


-•40 —

les muscles du bras, puis contracture et souvent

anesthésie. L'application hétéronome, c'es-à-dire

lp pôle -f- sur le côte du pouce ; — sur celui du

petit doigt, détormine dos effets opposés, mais

avec plus do lenteur. C'est une sorte de fourmillement

au bout des doigts, une fraîchour agréable

dans la main, qui se fait sonlir jusqu'à la

tôle, le bras s'engourdit, l'activité diminue; et si

ces symptômes s'exagèrent, c'est l'anoslhésie et

môme la paralysie.

Les personnes qui éprouvent tous ces effets

sont du très bons sonsftifs. On peut les endormir

avec la plus grande facilité, soit par l'action de

l'aimant appliqué on position isonome, soit par

lo magnétisme humain. Elles présentent presque

toutes los quatre états classiques du sommeil

provoqué état suggestif, cataleptique, : som/nam»

bulique, léthargique.

8 à 10'personnos éprouvent une grande partie

des effets précédonts en l'espace do 4 a 5 minutes.

Ce sont encore los bons sensitifs qui peu*

vent être ejndormis en quelques séances.

20 ù 25 éprouvent quelques effets, gônéralomont

pou intenses, en 10 ou 15 minutes. Elles

sont pou susceptibles d'êtro endormies complètement.

25 ù 30 dos porsonnes qui n'éprouvont rion

d'appréciable pondant uno application do 20 à 2ô

minutes, peuvent oncoro porcovoir quelque action

par une application prolongée pondant uno ou


- 41 -

plusieurs heures; mais il est toujours impossible

d'obtenir lo moindre indice de sommeil.

Il résulte de ce qui précède que, dans un temps

qui peut varier do quelques minutes à plusieurs

houres, environ G5 personnes sur 100, c'est-à-dire

plus des 2/3 sont influencées d'une façon plus ou

moins appréciable: et ce chiffre serait certainement

do beaucoup dépassé et si on employait pendant

lo mémo temps, un aimant plus fort.

Jusqu'à présent, lo sonsitivomètre n'est considéré

quo sous son aspect révélateur, c'est-à-dire

pouvant nous montrer, sans aucune fatigue de

notre part, si telle ou tollo personne peut êtro

plongée dans le sommeil magnétique ;

et dans

tous les cas, nous indiquer son dogrô de sensibilité.

C'ost certainement là son côté pratique et

celui qui, par sa disposition môme, doit iccevoir

le plus grand nombro d'applications Mais, son

emploi ne se borne pas exclusivement au rôle

d'indicateur: il pout aussi servir ù la thérapeutique,

surtout en co qui concorne les affections

rebelles dos poignets et dos avant-bras.

5° Bracelet magnétique

Lo sonsitivomètre est trop lourd pour ôtro d'un

emploi facile on Ihérapoutiquo. C'est pour obvier

à cet inconvénient que j'ai fait lo bracelet magné*

tique, véritable bijou très apprécié dos damos et

des demoiselles, qui ont là une élégante paruro,

doubléo d'un puissant moyen do guérison.

Sa forme est Identique ù celle du sensitivo*


- 42-

mètre ; mais il est moins large, moins épais, el

par conséquent, beaucoup moins lourd. On le fait

de plusieurs grandeurs: sans numéro pour les

enfants ;

avec les numéros 1, 2 et 3 pour les

grandes personnes.

On l'emploie avec succès contre tous les malaises

: crampes des écrivains et dés pianistes,

douleurs dans les mains et le.s bras ; palpitations

et battements de coeur, névralgie

et migraine

légèros, maux do tête ou d'ostomac, etc. On peut

calmer ou exciter comme avec

lf. sonsitivomètre,

selon qu'on le place au poignet en position hétéronome

ou isonome.

6o Barreau magnétique

Lo barreau magnétique a 25 centimètres de longueur.

Un fil métallique fiexiblw se fixe à chaque

pôle au moyen d'un ressort spécial, fig. 10. L'extrémilé

libre «les fils se termine par une aiguille

d'argent que l'on introduit dans la substance à

vilaliser. Lo poids du barreau avec ses accessoires

est d'environ 450 grammes.

Il peut servir utilement dans le plus grand

nombro des cas où les lames et les plastrons sont

employés; mais il est surtout indispensable pour

vitalisor les boissons et los. aliments, ainsi que

l'es substancos destinées à l'usage externe (gargarismes,

lavements, injections lotions, etc).

On peut vitaliser les liquides, fes corps grasi

les fruits, lo pain, la viande et tous les aliments

sans oxcopter los médicaments. Comme il est


-43-

dit au chapitre III, la substance où plonge le fit

qui termine le pôle -f- du barreau devient acidulée,

fraîche, agréable au goût do-î sensitifs;

celle qui reçoit l'action du pôle —

devient au contraire

alcaline, tiède, fade. L'action do la première

est généralement excitante, surtout quand

elle prise à l'intérieur; celle de la seconde est.

calmante. Quand les fils dos deux pôles du barreau

plongent dans une même substance,

leur

action ne se neutralise pas et celle-ci acquiert une

FIO. 10.

— BARREAU MAGNÉTIQUE

saveur spéciale et une propriété stimulante qui!

convient dans le

plus grand nombre dos cas,

aussi bien pour l'usage interne que pour l'usage

externe.

La substance soumise à l'action du pôle -f- est

vitaliséo positivement; à

celle du polo —

nègatioement.

Pour désigner cello qui est soumise à

l'action des doux pôles, je dis qu'elle est vitabsêe

d'une façon mixte.

L'action vitalisante s'oxerco dans toutes les positions,

mais cotte action devient plus énergique

quand lo barreau est placé horizontalement dans

la direction do l'est à l'ouest. Librement suspendu

il prend peu à peu la direction du nord au sud et


- 44-

le courant magnétique de la terre entretient son

action, tandis quo de l'est ù l'ouest, contrarié

par co courant, il se décharge par l'action lento

mais constante d'un véritable courant de force

vitale qui s'établit à chaque pôle.

Pour vitaliser un litro d'oau ou autre substance,

il faut un temps d'autant plus court (pie le

barreau est mieux vilalisé. Nouvellement vitalisô,

pendant la proniièro semaine, 10 à 12 minutes

suffisent. Quand on a soin du barreau, au bout de

2 mois, il vitalisô oncoro suffisamment un litre

d'eau en uno domi-houro. Mais peu à peu, malgré

les précautions prises, la force vitale disparaît et

l'appareil redevient un aimant ordinaire, ayant

perdu la plus grando partie do son action curativo.

On se rend compte que l'action vilalisante du

barreau est épuisée à la substance qui n'a plus

la saveur caractéristique et aux effets habituels

qui diminuent progressivement. Lo vase qui contenait

la force vitale est oide.

La chaleur détruit on partie la vitalisation. Il

ne faut donc pas faire chauffer jusqu'à l'ébullilion

les substances vitaliséos. qui donnent le maximum

d'effet à la température ambiante.

7* Porte-plume magnétique.

Le porte-plume magnétique ost un porte-plume

en cuivro nickelé qui contient uno tige magnétique

vitaliséo, disposée de telle façon que le

pôle — so trouve vers l'extrémité dos doigts, et


- 45 —

le point neutre sur l'espace qui sépare lo pouce

de l'index, là où l'on appuio tout porto-plume.

Par

.

son action calmante sur l'extrémité dos

doigts, et de proche en proche sur la main et

Pavant-bras, il guérit la crampe des écrivains

d'autant plus rapidement que l'on est plus sensitif.

C'est là son seul usage: et c'est bien suffisant

puisque les 9/10 des écrivains so débarrassent

ainsi d'une affection qu'aucun traitement classique

n'a encore pu améliorer.

Tous mes aimants sont polis et nikelés, sauf

les plastrons qui sont recouverts d'un tissu. Lo

pôle positif est marqué du signe -f- ; le négatif du

signe — ;

et pour mettre les malades en gardo

contro les contrefaçons, charpie pièce porte la

marque ci-contre se lisant

du signe — au signe -f.

Comme je l'ai dit plus haut, la force vttalo disparait

assez rapidement sous l'influenco do plusieurs

causes. Il est nécessaire, pour la conserver

plus longtomps, quand on ne so sort pas do l'appareil,

do le suspendre au moyen d'un fil non

tordu pour lui permettre de s'orienter. On peut

encore l'envelopper dans du papier et le placer

sur un meuble, dans la direction du méridien, le

pôle -f- vers lo nord, lo polo — vers lo sud. Ce

n'est un Inconvénient quo pour los maladies

rebelles, car tes autre» sont prosque toujours guéries

avant que l'aimant ait perdu toute sa force

vitalisante.


V. - ORIGINE DES MALADIES

Toutes les fonctions do l'économie animale

sont sous la dépendance de deux forces qui exercent

leur action en sens opposé : d'une part, une

force positive, plastique, organisatrice et conservatrice

de la vie; d'autre part, une force négative,

dôsi-rganisatrice et desliuctive. Quand elles agissent

également sur lotîtes les parties de l'orgaliismH,

l'équilibre est parfait et nous jouissons de

la santé. Mais si la force qui conserve augmente

quand collé qui détruit diminue, les fonctions

organiques s'accomplissent avec trop d'activité ;

si, au contraire, celle qui détruit augmente quand

L'autre diminue ou reste slalionnaire, la même

activité diminue ; et dans los deux cas, l'équilibre

so rompt; c'est la maladie.

Quand un organe devient malade, c'eat donc

qu'il possôdo trop d'énergie, do vitalité, d'excitation

et qu'il accomplit ses fonctions avec trop

d'activité ; ou qu'il manque d'énorgio, de vitalité,

d'excitation

11 est évident qu'ontre ces deux cas, il n'y a pas

do milieu, et quo toutes les maladies peuvent

être classéos en deux catégories :


- 47 —

1» —Affections inflammatoires ou d'excitation,

caractérisées par une énergie trop grande et par

l'exagération des fonctions organiques ;

2° —

Affections atoniques ou paralytiques, caractérisées

par la diminution ou l'abolition des

fonctions organiques.

Citons pour exemple les affections les plus communes

de l'estomac.

Quand cet organe est trop excité, les contractions

se font plus rapidement; lo suc gastrique

et le mucus stomacal sont plus abondants que

de coutume, et cette abondance donne lieu à des

glaires, dev jituites, dos vomissements. Ce sont

alors des maux d'estomac, les ttrailLments, les

crampes, la. fringale; puis la gastralgie, là gastrite,

l'ulcération. Quand au contraire l'activité

est trop diminuée, le suc gastrique no contient

plus tous les éléments nécessaires à la digestion,

et les contractions de l'organo se ralontissont,

Los aliments séjournent dans l'estomac, s'y décomposent

et produisent des gaz qui donnent

lieu

à des étouffements, des éructations, des

nauèêes, des renvois. En éprouvant do ligêne,

do la pesanteur, on manque d'appétit, et le ballonnement,

la dyspepsie, Yembarras gastrique

surviennent.

Il est évident que si on calme dans lo premier

cas pour diminuer cette activité anormale, et que

si l'on excite dans lo second pour l'augmenter,

on rétablit l'équilibre qui constitue la santé.


-48 —

Dans un grand nombre de cas, un organe fonctionne

avec une activité; désordonnée, tandis

qu'au contraire les fonctions d'un organe voisin

sont diminuées ou abolies. Quand il y a altération

ou destruction partielle d'un organe, comme

dans les dégénérescences, los indurations,

la

phtisie, et dans quelques affections nerveuses

assez indéfinissables, telles que l'épilepsie,

l'hystérie, lachorée, on observe quelquefois de la

perversion, c'est-à-dire que la mémo fonction,

dans des temps plus ou moins rapprochés, présente

tantôt une augmentation, tantôt uno diminution

de l'activité normale. Ces particularités

confirment ma théorie et prouvent la très grande

supériorité du rxagnétismo sur tous les autres

modes do traitement, car il est mathématiquement

impossible qu'à un moment donné les

fonctions d'un même organo soient à la fois augmentées

ot diminuées. Si un organe fonctionne

trop aelivemont quand los fonctions d'un organe

voisin sont diminuées, on calme le premier ot

l'on excite lo second. Dans la perversion, on

calme à l'instant où l'activité est trop grande,

pour oxciter quand ello n'est plus suffisante. *

*Pour le traltomont de cortainos affections, s'il

y a quoique difficulté pour ceux qui n'ont aucune

notion do l'art médical ot qui veulont se traites

sans l'avis du médecin, c'est de so rendre compto

si réellemont il y a excitation ou atonie do telle

ou telle fonction. Dans co cas, il .suffit d'essayer,

Si l'application calmante ne donne pas les rôsul-


49-

tats que l'on attend, il faut exciler et réciproquement.

Le magnétisme est avant lout un modérateur,

un régénérateur dos fonctions. G'est^uno

force équilibrante,

analogue au principe qui

entretient en nous la vie et la santé, et qui ne

présonte aucun des dangers de la médecinepharmaceutique

On

peut calmer là où il faudrait

exciter, et réciproquement, sans quo le malado

éprouve d'autres effets qu'une gêne momentanée,

disparaissant assez

rapidement sous l'aclion

d'une application opposée. D'ailleurs, la douleur

disparaît presque aussi rapidement, on excitant

qu'en calmant, à cause do l'aneslhésie qui succède

plus ou moins rapidement àl'hypérosthôsie.

C'est ce qui explique les résultats dos praticiens

qui, n'ayant aucuuo notion do la polarité, font

au hasard toutes leurs applications.

Dans lo plus grand nombre de cas, les maladies

nerveuses, les troubles organiques otles malaises

de toute nature sont îapidemejit guéris par la

médecine magnétique. Quand il y a dos lésions

profondes, comme dans les cancers, les tumours,

les anévrismes, les indurations, les dégénérescences,

les ankyloses, les hémiplégies, l'ataxie

locomotrice, lo ramollissement du cerveau et de

la moello épinièro, il ne faut pas toujours compter

sur une guérison par co moyen mais ; on peut

avoir la certitude d'obtenir de l'amélioration.*

Les malades qui n'obtiennent qu'une amélioration

par l'application des aimants vitalisés, n*


-50-

doivent pas encore désespérer. Beaucoup d'entre

eux sont encore relativement faciles à guérir par

le magnétisme humain, ou par le massage magnétique,

qui sont considérablement plus vivifiants,

plus puissantsque le magnétisme de l'aimant. En

suivant les Conseils pratiques que je publie dans

le Journal du Magnétisme, sur le traitement de

chaque maladie, ils pourront encore trouver la

guérison, ou tout au moins une amélioration plus

ou moins importante.


VI. — APPLICATION THÉRAPEUTIQUE

On pense généralement que le magnétisme n'a

d'efficacité réello que dans les affections nerveuses.

C'est une erreur. — Contrairement à

l'hypnotisme, et indépendamment de tout acte

suggestif, le magnétisme est un agent vital, curatif

par oxcollence, qui vient puissamment en aide

aux forces médicatrices do la naturn, et son efficacité

est souvent plus grande dans les maladies

organiques quo les affections des nerfs.

On sait que l'application isonome excite et quo

l'application hétéronome calme.

Je ne saurais trop lo répéter pour le faire bien

comprendre. —

Pour calmor, il faut appliquer le

pôle positif (-f) do l'aimant sur lo côté gaucho du

corps ou sur le côté interne (côté du pouce) des

bras ot dos jambes, qui sont négatifs ; et réciproquement,

le pôle négatif (—) de l'aimant sur le

côté droit du corps ou sur le côté externe (côté du

petit doigt) dos bras et dos jambes, qui sont positifs

:

c'osil'applicationhêrètonome.Pourexciter

on place l'aimant en sens contraire, c'est-à-dire le

pôle 4- sur le côté droit du corps ou sur le côté

externe des bras et des jambes ; le pôle — sur le


- 53 —

côté gaucho ou sur lo côté intorno des bras ot des

iambos c'est l'application isonome.

:

La durée dos applications doit être proportionnée

à la gravité ou à l'ancienneté du mal et à la

sensitivitô des malades. En règle générale, dans

les maladios gravos, surtout quand il y a douleur

vivo, il faut porter los aimants jusqu'à la disparition

dos symptômes inquiétants; les porter

ensuilo soit lo jour, soit la nuit, et diminuer progressivement

la durée et la fréquence des applications,

pour cesser complètement, quand les

symptômes ont entièrement disparu.

La sensitivitô n'étant pas la même chez tous les

individus, il m'est impossible de donner exactement

toutes los indications nécessaires à chaque

malade. Co n'ost d'ailleurs pas indispensable, car

au bout do quelques jours, par los effets obtenus,

celui-ci dirige paifaitemont le traitement, surtout

en ce qui concerne la durée et la fréquence des

applications.

L'aimant agit à distance; on peut l'appliquer

ou par-dessus les vêtements.

Ce qui précède étant bien compris, passons, le

plus rapidement possible, au traitement des maladies

les plus fréquentes qui peuvent être guéries

ou soulagées par les aimants. Je divise ces

maladies en deux catégories :

<n

1» Affections inflammatoires ou d'excitation.

2* Affections atoniques ou paralytiques en


-53 -

les classant selon los régions du corps et los organes

qu'elles affectent.

Les figures 12 et 13 indiquent les principales

régions où los applications doivent êlro faites.

Cerveau

Affections inflammatoires. —

Céphalalgie (mal

do tôle), étourdissemont, vertige, insomnie, névralgio,

migraine,congo-dioncérébrale, apoplexie,

encéphalite, méningite, exaltation, agitation, délire,

délirium trouions, fureur, folio,actes insensés.

Applicationshétéronotnes. Polo + sur le côté gauche,

pôle — sur lo côté droit). En principe, pour les cas

ordinaires, appliquer une laine n° 3 sur lo front, et pour

les cas plus compliqués, en appliquer en même temps

uno à'la nuque et une autre à la gorge.

Dans les affections périodiques telles que la migraine,

les névralgies, on fera les applications dès l'apparition

des symptômes précurseurs du mal, et la veille ou

l'avant-veillo, si les accès se déciment à jour fixe ou

à des jours quo l'on peut prévoir Pour la migraine, le

cauchemar et tous les cas oh la digestion se fait mal,

porter sur l'estomac un plastron à 2, 3 ou -i lames,

suivant la gravité du mal. Il est souvent nécessaire

d'exciter l'estomac en calmant le cerveau. Dans les cas

de peu do gravité, tant pour préserver que pour guérir,

on fait les applications pendant la nuit seulement. Un

bracelet porté durant lo jour les guérit parfois complètement.

Dans les affections aiguës qui mettent la vie en danger,

comme la méningite et les convulsions,los applicafions

doivent être cor.stantos, jusqu'à la disparition

des symptômes inquiétants. A partir do co moment, •


flO. 12. — FACB ANTÉRIEURE DU CORPS

1. Tempes.— 2. Gorge et Larynx.— 3. Poumons —4.Coeur,

*. Foi?. — 6. Estomac. —

7 Rate. —

8 et 9. Iniesiin*.- 10.

Ovaires. —

11 Vea.sie et Utérus- —

12. Bras. — 13, Avantbras.

— 14. Poignets. -- 15. Cuisses.


hia. 13.— FACE POSTÉRIEURE DU CORPS

t. Nuque. —

2. Colonne vertébrate.— 3. Poumons.

Coeur.

—4.

— 5. Foie.— 0. Estomac. 7. Rate. —

8. Reins.—

Bras.—10.

9.

Avant-Bias. —11. Poignets. —12. Cuisse*.


—,5b'

tairo des applications intermittentes, d'autant plus

courtes qu'on approche davantage do la guérison.

Dans ces différents cas,et surtout quand la digestion

est lente, quo l'appétit est paresseux, faire usage de

boissons et aliments magnétisés positivement ou d'uno

façon mixte, pour stimuler les fonctions de l'estomac.

Appliquer en même temps des compresses sur le front

et sur lo sommet de la tète, ou faire des lotions et des

lavages fréquents avec do l'eau magnétiséo négativement

ou d'uno façon mixte

Affections atoniques.

— Anémie cérébrale, hébétude,

idiotie, démence, hypocondrie, apathie,

indifférence, slupour, paralysie générale, tremblement,

ramollissement du cerveau.

Applications isonomes. Pôle -f- sur lo côté droit,

pôle — sur le gaucho). Exciter lo cerveau et l'estomac

avec les mémos pièces quo dans les cas précédents.

Aliments ci boissons magnétisés positivement. Compresses

sur la tète, lotions, lavages et frictions avec eau

magnétisée positivement ou d'uno façon mixte.

Oreilles

Affections inflammatoires. —

Maux d'oreilles,

(otilo, otalgie), écoulement (otorrhée), catarrhe

de l'oreille.

Applications hétéronomes. Lame n* 3 appliquée soit

au front, sur le sommet do la tèto, ou bien encore l'un

des pôles avançant vers l'oreille affectée. Dans les cas

douloureux, on appliquer un autre sous lo cou, los

pôles dirigés vers les oreilles.

Compresses, injections d'eau magnétisée dans les

oreilles. L'eau doit être magnétisée positivement povr

l'oreille gauche, négativement pour la droite.


-57 -

Affections atoniques. —

Bourdonnements d'oreilles,

bruits, surdité.

Applications isonomes. Mémos pièces que dans loa

cas précédents, appliquées sur les mcinos régions.

Injections,compresses d'eau magnétisée positivement

pour l'oreille droite, négativementpour la gauche.

Yeux

Affections inflammatoires. — Tumeurs lacrymales,

oedème dos paupières (cocote), ulcères,

conjonctivite, kératite, rélinite, choroïdile, iritis,

ophtalmie, blépharite.

Applications hétèi*onomes. Lame n* 3 sur lo front.

Dans los cas graves, en appliquer une autre à la nuque.

Compresses sur lo front et eau magnétisée d'uno façon

mixte ; laver et baigner les yeux soit avec eau de

rose ou eau do plantain magnétisée positivement pour

l'oeil gauche, négativement pour lo droit.

Affections atoniques. —

Mouches volantes, faiblesse

de la vue, taies, éblouissomonts, glaucome,

cataracte, ambliopie, achromalopsie, amaurose.

Applicationsisonomes. Mêmes lames appliquées en

sens inverse, sur les mômes régions.

Compresses sur lo front avec eau magnétisée d'uno

façon mixte ; laver et baigner l'ceil droit avec eau magnétisée

positivement; le gauche, avec eau magnétisée

négativement.

Nez et fosses nasales

Affections inflammatoires —

Epislaxis (saignement

du nez, coryza, (rhume de cerveau).

Applications hètèronomes. Lame u° 3 sur lo front.ot

lame spéciale sur lo nez.


- 58-

Compresses sur le front avec eau magnétisée d'une

façon mixto, aspirer cette eau par le nez. Frictionner

le nez et lo front avec uno pommade (pommade camphrée

si lo camphre ne déplaît pas) magnétisée do la

môme façon.

Affections atoniques.

— Carie des cartilagos du

nez, sécheresse des narines, perte de l'odorat,

ozène, enchifrônement.

Applications isonomes. Mômes pièces que dans les

cas précédents, appliquées sur les mômes régions.

Compresses, frictions, aspirations avec los mômes

substances également magnétisées.

Bouche et Dents

Affections inflammatoires.

Salivation (stomatite),

muguot, gingivite, aphtes, mal de dents,

fluxion dentaire, fluxion des goncivos.

Applications hétéronomes. Lame n* 3, tantôt sur le

front, tantôt sous le menton- Pour les maux de dents,

la placer sur le siège de la douleur ou aussi près quo

possible.

Compresses sur lo siège do la douleur, lavage de la

bouche, gargarismos avec eau magnétisée négativement

ou d'une façon mixte.

Affections atoniques. •—

Scorbut, pulridité des

gencives.

Applications isonomes. Mômes pièces, placées sur

les mômes régions.

Lavages de la bouche, gargarismes avec eau ma...iétisée

positivement ou d'uno façon mixto.

Moelle épinière

Affections inflammatoires. —

Méningite spinale,

ataxie locomotrice, myélite aiguQ.


— 59 -

Applications hétéronomes Plastron à 4 lames tantôt

sur les reins, tantôt sur les omoplates. Quand il y a

troubles gastriques, appliquer en mémo temps, un

plastron à 3 lames sur l'estomac. En cas d'insomnie,

lamo n» 3 sur le front pendant la nuit.

Aliments et boissons magnétisés négativement ou

d'une façon mixte. Lotions et frictions sur la colonne

vertébrale avec substances magnétisées do la mémo

façon.

Affections atoniques. —

Ramollissement do la

moelle, sclérose, paralysie progressive, atrophie

musculaire progressive, myélite chronique, tremblement,

paralysie infantile.

Applications isonomes. Mémos pièces quo dans les

cas précédents, placées sur los mêmes régions.

Alimontsetboissonsmagnétiséspositivement ou d'uno

façon mixte. Lotions et frictions sur la colonne vertébrale

avec substances magnétisées de la môme façon.

Reins

Affections inflammatoires. —

Albuminurie (mal

de Bright), néphrite, pyélite, névralgie des reins,

colique néphrétique.

Applications hétéronomes. —

Plastron à 3 ou 4 lames

sur la région dos reins.

Aliments et boissons magnétisés négativement ou

d'uno façon mixto ; lotions et frictions sur les reins

avec .'-.abstancosmagnétisées positivement ou d'uno façon

mixte.

Affections atoniques. —

Gravelle.

Applications isonomes. Mêmes pièces quo dans les

cas précédents, placées sur las in'êmos régions.

Aliments et boissons magnétisés d'une façon mixte;


— Culottons

et frictions sur les reins avec substances magnétisées

négativement ou d'une façon mixte.

Gorge, Larynx, Fharynx

Affections inflammatoires,

— Goitre, mal de

gorge (laryngite), enrouement, rhume, angine,

pharyngite, amygdalite (esquinancie), croup,

phtisie laryngée.

Applications hétéronomes. Lames spéciales à la

gorge et sur le haut de la poitrine.

Aliments et boissons magnétisés négativement ou

d'une façon mixte ; gargarismes, frictions avec substances

magnétisées de la môme façon.

Affections atoniques. —

Nasonnement de la

voix, i-isphonie, nasillement, aphonie, dysphagie.

Applications isonomes. Mômes pièces que dans les

cas précédents, placées sur les mêmes régions.

Aliments cl boissons magnétisés positivement ou

d'une façon mixte ; frictions avec substances magnétisées

de la môme façon.

Coeur et aorte

Affections inflammatoires.

— Battements et

palpitations de coeur, névralgie du coeur, anévrisme,

hypertrophie du coeur, pôricardite, endocardite,

angine de poitrine.

Applications hétéronomes. Lame n° 4 sur la région

du coeur, tantôt sur la face postérieure du corps, tantôt

sur la face antérieure, pour les cas do peu de gravité ;

plastron à 2, 3 ou 4 lames pou*' les cas graves. Un bracelet

suffit généralement pour les cas légers.

Boissons et aliments magnétisés d'uno façon mixto .

frictions douces sur la région du coeur avec substances

magnétisées de la môme façon.


— 61 -

Affections atoniques. —

Atrophie du cauir, ralentissement

do la circulation, syncope, insuffisance

dos valvules du coeur.

AppHcatvns isonotnes. Mêmes pièces que dans les

cas précédents, appliquées sur les mêmes régions.

Boissons et aliments magnétisés positivement ou

d'une façon mixte : frictions énergiques sur la région

du coeur et sur tout lo côté gaucho avec substances

magnétisées négativement ou d'uno façon mixte.

Poumons, bronches, foie et rate

Affections inflammatoires. —Grippe, rhume do

pnbrlno.cMiarrho pulmonaire, phtisie pulmonaire,

puounionio(lluxionde poitrine), pleurésto, congéslion

pulmonaire, bronchite aigué, coquolu ho,

névralgie du foie, colique hépatique, cirrhose,

vomissement et diarrhée bilieux, hyperlroph.o d©

la rate. —

Névralgie intercostale.

Applications hétéronomes. —

Dans les affections de

pou do gravité de l'un ou de l'autre do ces organes,

lame n" 4 sur la région des poumons, tantôt surlafaoi

antérieure du corps, tantôt sur la face postérieure, i

quelques centimètres au-dessous des omoplates. Dan*

les cas plus graves, plastron à 2, 3 ou 4 lames, sur les

mômes régions

Vans la phtisio pulmonaire au 2e degré de son dévo-

-

loppement, quand les crachats s'accumulent dans les

bronches et qu'il y a oppression, il faut combiner les

applications hétéronomes avec les isonomes pour activer

la circulation et se débarrasser do l'engorgement.

Il est souvent nécessaires de stimuler les fonctionsdo

l'estomac par des boissons et aliments magnétisés d'une

façon mixto ; frictionner doucement la poitrine avec

substances magnétisées de la môme façon.


_ 63 -

Affections atoniques.

Oppression, étouffement,

suffocation, dyspnée, emphysème, asthme,

étisio, consomption, obstruction du foie, ictère

(jaunisse}, spleen, bronchite chronique.

A patientions isonomes. Mômes pièces que dans les

cas précédents, appliquées sur les mômes régions.

Boissons et aliments magnétisés positivement ou

d'uno façon mixte; frictions énergiques avec substances

magnétisées do la mémo façon.

Estomac

Affections inflammatoires. —

Aigreurs, pyrosis,

gaz, éruetntions, vomissementsglaireux et bilieux,

hématémèse (vomissements do sang), indigestion,

crampes d'estomac, gastralgie, gastrite aiguë,

f ingale, boulimie, dypsomanie.

Applications hétéronomes- Dans lec cas de peu do

gravité. lame n° 4 sur la région do l'estomac, tantôt sur

la face antérieure du corps tantôt sur la face postérieure.

Dans les cas plus graves, plastron à 2, 3 ou 4

lames. |,e bracelet modifie toujours ces cas.

Aliments et boissons magnétisés négativement pour

les cas graves, d'une façon mixto pour los autres.

Affections atoniques. — Pesanteur, dilatation

d'estomac, manque d'appétit, embarras gastrique,

cauchemar,dyspepsie, nausées,gastritechronique.

Applications isonomes. Mômes pièces que dans les

cas précédents, sur les mêmes régions. Dans le cauchemar

et l'insomnie, appliquer en môme temps uno

lame n* 3 sur la tôte, pendant la nuit, pour calmer.

Aliments et boissons magnétisés positivement pour

les cas graves; d'une façon mixte, pour los autres.


63-

Frictions sur les régions do l'estomac matin et soir

avec substances magnétisées de la môme façon.

Intestin

Affections inflammatoires.^-Coliques,crampes,

spasmes, entéralgie (névralgie de l'intestin) entérite,

gaslro-entérite, péritonite, diarrhée, dysenterie,

cholérine, carreau.

Applications hétéronomes. Dans les cas de peu do

gravité, lame n» 4 sur la région de l'intestin. Dans les

cas graves, plastron à 2, 3 ou 4 lames sur los régions

do l'estomac, des intestins et dos reins

Aliments et boissons magnétisés négativement ou

d'uno façon mixto ; frictions, lavements, bains do siègo

avec substances magnétisées d'une façon mixte.

Affections atoniques. —

Constipation (échauffemont),

ballonnement, gaz, flatuordtés.

Applications isonomes. Mêmes pièces que dans les

cas précédents.

Aliments et boissons magnétisés positivement ou

d'une façon mixte ; lavements, bains do si?ge, frictions

énergiques, substances magnétisées do la moine façon.

Anus et Rectum

Affections inflammatoires. Hémorroïdes, — fistules,

fissures.

Applications hétéronomes. Plastronà2 ou â31ames

sur la région des reins.

Lotionsfroides au périnée et sur les reins; lavements,

bains de siège avec eau magnétisée d'une façon mixte.

Affections atoniques. —

Chute du rectum (exanie),

évacuation involontaire des matières.

Applications isonomes. Plastron à 3 ou à 4 lames sur

la région des reins.

e


-61 -

Frictions énergiques sur les reins, lotions froides

sur les reins et au périnée, lavements, bains de siège

Avec substances magnétisées d'uno façon mixto.

Utérus, Ovaires. Vessie, Uièlhre, Prostate

Affections inflammatoires. -

Névralgie du col

de la matrice, déplacement, déviation, antôversion,.

rélrovorsion, loucorrléo (llotirs blanches),

règles douloureuses (dysménorrhée), nn'lrorrbagie,

môlrito, vnginito, ovnrilo, érosion, granulations,

échauffcmont d'urhio, névralgie du col de

vossie, catarrhe vésical (cyslilo), hypertrophie de

la proslaslo, urétrile.

Applications hétéronomes. Dans lo cas do peu do

gravité, lamo n* 4 appliquée tantôt sur la région do la

vessie, tantôt sur celle des reins. Dans les cas plus

graves, plastron à 2, 3 ou 4 lames, tantôt sur la région

do la vessie, tantôt sur celle des reins.

Injections, matin et soir, avec substances magnétisées

négativement ou d'uno façon mixte.

Affections atoniques. —

Suppression do règles

(aménorrhée), stérilité, âge critique, incontinence,

rétention d'urine, paresse et inertie do la vessie.

Applications isonomes. Mêmes pièces que dans les

cas précédents.

Aliments et boissons magnétisés positivement ou

d'une façon mixto ; frictions énergiques sur les reins,

lavements et injections avec sustances magnétisées de

la mémo façon.

Voies spermati^ues

Affections inflammatoires.

Névralgie dès


- 65-

glandes spermatiques, priapisme, orchite, hydrocèle,

hômatocèto, blennorragio, échauffoment.

Applications hètérénomes. Plastron à 2 lame*

sur la région do la vessio ; en mémo temps, plastron à

2 ou à 3 lames sur celle des reins, et larne n<> 1 maintenue

sous les testicules au moyen d'un suspensoir.

Bains locaux, lotions tièdes, injections avec substances

magnétisées négativement ou d'uno façon mixte.

Affections paralytiques.

Pertes séminales,

impuissance.

Applications isonomes. Mêmes pièces quo dans les

cas précédents.

Aliments et boissons magnétisés positivement ou

d'uno façon mixte ; frictions énergiques sur la région

des reins, lotions froides au périnéo ot sur les reins

avec substances magnétisées de la môme façon.

Articulations, os, muscles et tendons, sciatique,

douleurs en général

Affectionsinflammatoires. -

Ostéite, périostite,

cario des os, mal de Pott, tumeurs blanches, coxalgie,

crampes, crampe des écrivains et dos pianistes,

contractures, luxations, entorsos, foulure,

rhumatisme, goutte, arthrite, hydarthrose hygruma,

sciatique. —

,

Douleurs en général.

Applications hétéronomes. Lames simples ou plastrons,

que l'on appliquera sur lo siège de la douleur

ou aussi près que possible. Pour la crampe des écrivains

et des pianistes, lame n* t au poignet, ou mieux

encore, porter le bracelet. Dans le premier cas, employer

le porte-plume magnétique. Quand les pieds

ou loS jambes sont affectés, selon la gravité des cas,

lames n* 1 au cou-de-pied. ou lumes spéciales sous Ix


- 66 -

plante des pieds. Dans la coxalgie et la sciatique,

appliquer un plastron à 4 lames sur la région des reins,

et lames spéciales sur la partio douloureuse ; pour le

mal de Pott, lames spéciales sur lo siégo du mal.

Pour les bras et les jambes, on aura soin d'appliquer

les appareils (je lo mpète encore) do telle façon

que le pôle 4- soit du côté du pouce, pour les bras

comme pour los jambes ; et réciproquement, le pôle —

sur le côté du petit doigt (application hétéronome qui

calme).

Frictions douces et prolongées, lavages avec substances

magnétisées d'uno façon mixte.

Afftctions atoniques. Rachitismer déviation,

.

déformait ni d« la taille, faiblesse des muscles,

'tremblement d'un membre, st'cheresse, raideur,

craquement des articulations, paralysie. Froid —

aux pieds.

Applict'ons isonomes. Mômes pièces que dans les

cas précédents.

Frictions énergiques, lotions, lavages avec substanscs

froides magnétisées d'une façon mixte.

Spng, Circulation, Nutrition, Assimilation

Affections inflammatoires. —Chaleur dans les

& ambres, obésité, pléthoro.

— Fièvres en générât

; diabète ; engorgements, obstructions, dépôts,

tumeurs, kystes, loupes, cancers.

Applications hétéronomes Presque toutes ces affections

sont très graves ; on no doit rien négliger pour

los combattre. Porter presque continuellement un

plastron à 4 lames, tantôt sur les reins, tantôt sur l'estomac

ou sur l'intestin.


-67-

Lcs engorgements, les obstructions, les dépôts pour»

ront être guéris de cette façon s'ils sont peu anciens

et peu volumineux ; à un degré plus avancé, il faudra

combiner les applications hétéronomes avec les isonomcs.

Les tumeurs, los kystes, les cancers seront soulagés

par des applications hétéronomes presque constantes,

mais il y a peu do chance do los guérir sans

avoir recours au magnétisme humain, au massage magnétique,

et peut-être à la chirurgie.

Aliments et boissons magnétisés négativement ou

d'uno façon mixto ; frictions partout, do haut en bas,

avec substances magnétisées do la même façon.

Affections atoniques.

Appauvrissement du

sang, pâles couleurs, anémie, chlorose, débilité,

cachexie, asthénio, udynamio, maigreur.

Applications isonomes. Plastron ù 2, 3 ou 4 lames,

alternativement placé sur les régions dos poumons,do

l'estomac et de l'intestin. Dans les cas compliqués, laines

spéciales à la plante des pieds. Les dames doivent

porter le bracelet.

Aliments et boissons magnétisés positivement ou

d'uno façon mixto î frictions partout, do haut en bas,

avec substances magnétisées do la mémo façon.

Affections de la peau. — Maux d'aventure

Affections inflammatoires. —

Contusion, meurtrissure,

plaie, coupure, brûlure, varice, clou, furoncle,

anthrax, urticaire, herpès, acné, dartres,

eczéma, prurit, prurigo, goût me, teigne, calvitie.

• Applications hétéronomes.— Selon la gravité des cas

«t la partie du corps affectée, appliquer sur lo siègedu

mal ou aussi près quo possible, soit une lame, soit un

plastron à 2, 3 ou 4 lames. Dans les maladies qui on»


- 68 -

valussent l'ensemble do l'organisme, comme l'urticaire,

l'herpès, l'eczéma, diriger l'action vers l'estomac, soit

sur la face antérieure, ou sur la face postérieure.Pour

la teigne, lamo n° 3, au front où à la nuquo.

Dans ces derniers cas, exciter l'intestin par des frictions

et par un plastron à 2, 3 ou 4 lames, pour amener

uno dérivation.

Aliments et boissons magnétisés d'uno façon mixte;

frictions, lotions, lavage avec substances magnétisées

do la même façon. —

Tenir toujours lo ventre libre.

Affections nerveuses. —

Névroses

Affections inflammatoires.

— Hypéreslhésie,

crises de nerfs, convulsions, choréo, hystérie,

haut-mal (épilopsie), somnambulisme naturel,

catalepsie, léthargie, extase, neurasthénie, état

nerveux. Névrose.

•—

Applications hétéronomes. Agir sur la région de

l'estomac, tantôt sur la face antérieure, tantôt sur la

faco postérieure. Suivant la gravité des cas, employer

soit uno lame simple,soit un plastron à 2,3ou4lames.

Dans les crises hystéro-épilcptiques, appliquer une

lamo n* 3 à la nuquo pendant la nuit et un plastron à 3

ou 4 lames sur la région d'oh la crise semble prendre

naissance. Dans le plus grand nombre des cas, c'est

do l'épigastro (région do l'estomac) ou des ovaires.

Porter lo bracelet toute la journée.

Quand les pieds sont froids, porter uno lamo n* i au

coup do pied ou uno lame spéciale à la plante dos pieds.

Aliments et boissons magnétisées négativement ou

d'uno façon mixte.

'

A(fections atoniques. —

Tremblomontnerveux,

analgésie, anosthésio.


-69-

Applications isonomes. Mômes pièces quo dans les

cas précédents; toutefois, un seul appareil suffit généralement.

On le laisse presque en permanence sur la

région do l'estomac, tantôt sur la faco antérieure, tantôt

sur la faco postérieure. Si cette action est insuffisante,

appliquer uno lame n" 3, sur le front, et même

uno autre à la nuquo pendant la nuit.

Aliments et boissons magnétisés positivement et

d'une façon mixto.

Toutes ces indications sont applicables aux

droitiers, qui constituent la très grande majorité

du genro hu'main. Chez les gauchor.s, la polarité

du corps étant inverse, l'application des aimants

doit être faite d\ine façon opposée.

Les ambidextres et ceux qui no sont pas franchement

gauchers,chercheront à serendrocompte

comment les applications doivent être faites pour

leur procurer lo plus do soulagement possible, et

ils y parviendront sans peine.

Tout ce qui précède étant bien compris, les

malades peuvent demander les aimants qui leur

sont nécessaires. Toutefois, dans les maladies

compliquées, il est préférable d'exposer à l'auteur,

aussi buccinclemont que possible, la nature, la

causo, les symptômes du mal, làgo, lo sexe et le

tempérament du ma'ade, l'époque depuis laquelle

il souffre, on lui indiquant la taille ot la grosseur

de la partie affectée, soit en centimètres^ soit par

l'un des mots : petit, moyen, gros.


-70-

PIÈ3ES A EMPLOYER

DANS LES DIFFÈHENTS CAS

Lames magnétiques

Au nombre de 4, elles s'emploient dans les car .suivants

:

Le n° 1 Contre : la crampe des écrivains et des pianistes

; les affections des bras, du bas des jambes, des

pieds et de l'organe génital chez l'homme.

Le n° 2 Contre : los affections des jambes,delà gorge

et du larynx.

Le n" 3 :

Contre les bourdonnements, la surdité, la

migraine, les maux de dents, les névralgies, l'insomnie,

les maux de tête et toutes les affections du cervqau,y

compris los affoclions mentales.— Contre la sciatique.

Le n° 4 :

Contre les affections des reins, des poumons,

du foie, du coeur, de la rato, do l'estomac, do

l'intestin, de la vessie, do l'utérus et des ovaires. —

Contre les maladies do la moelle épinièro.

Ces lames, qui ne diffèrent que par la courburcotla

longueur, ne répondent pas à tous les besoins; on fait

dos lames dites «

spéciales » no portant pas de numéro,

qui servent dans certains cas.

Prix de chaque lame

5 fr.

Plasttons magnétiques

Dans beaucoup de maladies anciennes ot rebelles,

une seule lame n'est pas toujours su flisante pour vaincre

le mal. Pour obtenir uno plus grande somme d'ac-


- 71 -

tion, plusieurs lames sont réunies pour former des

«plastrons ».

Les plastrons valent 10, 15 ou 20 fr., selon qu'ils

ont 2,3 ou 4 lames.

Barreau magnétique

Avec accessoires pour magnétiser les boissons et les

aliments.

Prix de chaque appareil

« .

10 fr.

Bracelet magnétique

Bijou très élégant. 8'cmploio contre tous malaises,

maux do tête ou d'estomac, palpitations et battements

de coeur, névralgie et migraine légères, douleurs dans

les bras, crampes des écrivains et dos pianistes, etc.,

etc. On le fait de quatre grandeurs: sans numéro pour

les enfants; avec les numéros 1, 2, 3, pour los grandes

personnes. Pour celles-ci, indiquer la grosseur du poignet

par l'un dos mots: petit, moyen, gros.

Prix du bracelet, qued-t que soit la grandeur 10 fr.

Sensitivomôtre

S'emploie surtout pour so rendre compte si les personnes

sont susceptibles d'être endormies par lo magnétisme

ou par l'hypnotisme, ot pour mesurer leur

degré de sensitivitô.

Prix de chaque sensitivomètre

10 fr.

Porte-plume magnétique

Contre la crampe des écrivains.

Pria du porte-plume

» . . .

S fr.

Les malades peuvent choisir eux-mêmes les appareils

qui leur sont nécessaires; toutefois, dans les cas


-72-

compliqués, il est préférable d'exposer à M. 'Durville,

la nature, la cause, les symptômes do la maladie, l'époque

depuis laquelle on souffre, etc. En précisant le

modo d'emploi, il indique les appareils quo l'on doit

employer avec le plus do chance do succès. '

Toute demande doit être accompagnée d'un mandat

ï l'ordre de M. Durville, 23, ruo St-Mcrri, Paris. Pour

a Franco et l'Algérie, les envois sont faits franco en

gare» pour l'Etranger, ajouter lo montant du colispostal

à celui do la commande. Pour les pays oU les

envois d'argent sont coûteux, on accepte lo paiement

«n timbres-poste (des plus petites valeurs), moyennant

une augmentation do 15 0/0.

Observations importantes. —

Les aimants vitaliséa ne

doivent pas servir à plusieurs malades, car il arrive souvent

quo la malade do l'un, guérie ou seulement améliorée, peut

ct.re communiquée à un autre. Il semblerait qu'il s'est fait ua

échange entre lo principe vitalisant de l'aimant et le principe

de la maladie. Il arrive munie parfois, sans quo l'aimins ait

sensiblement perdu do sa forco d'attraction sur lo fer.qu'aprés

avoir guéri un malade, si celui-ci se sort à nouveau do l'aimant

pour un malaise quelconque, il voit reparaître les syraptû.mcs

du mal dont il est guéri, symptômes qui disparaissent,

lorsque l'aimant a été enlevé.

Donc, en principe, un aimant no doit servir qu'à un malade;

et lorsque celui-ci est guéri, l'aimant, considéré comme dangereux,

doit être détruit.

Si les aimants sont usés avant que lo malade soit guéri,

celui-ci doit les renvoyer a M. Durville, qui en renvoie del

neufs, moyennant la moitié du prix qu'ils ont coûté.


- 73 —

OOPJTSF3ILS r»IfcATIQTJES

A 2a portée de tout le monde

POUR LE TRAITEMENT DE TOUTES LES MALADIES

«i»

Les Conseils pratiques sont le résumé des Court de Pathologie et

Thérapeutique professés à VEcole pratique de Magnétisme et de

Massage, par II. DURVILLE. Rédigés dans un style simple et concis qui

lès met a ta portée de toutes les intelligences, avec tes exemples de guériions

mor.trant la simplicité et la valeur de la méthode, ces Conseils permettent

au père et i la mère de famille, ainsi qu'à l'amateur, d'appliquer le

Magnétisme et le Massage magnétique avec succès, au soulagement et à la

guérison des diverses maladies dont leurs enfants, leurs parents, leurs

amis peuvent être affectés. (Pour bien comprendre le mode d'application,

ceux qui ne connaissent pas le Magnétisme devront lire les Théorie el

Procédés magnétiques de l'Auteur, ouvrage de propagande Illustré de

8 Portraits et 39 Figures. Prix: t franc.)

Les Conseils pratiques publiés s'appliquent aux cas suivants t

Abcès, Accouchementet ses suites, Acné, Age critique, Albuminurie,

Amautose,Aménorrhée, Amygdalite, Anasarque, Angintsfjngine de

poitrine, Anémie, Anémie cérébrale, Anthrax, Apoplexie cérébrale,

Arthrite, Arthrite fongueuse, /. -cite, Asthme, Ataxie locomotrice,

itoortement spontané, Battements de coeur, Dlépharite, Bronchite,

Bronehorrée, Broncho-pneumonie, Brûlures. —

Catalepsie, Catarrhe

pulmonaire, vésicat, Cauchemar, Céphatalgie, Chlorose, Choro'idite,

Chute des Cheveux, Clous, Congestion cérébrale, Conjonctivite,

Contusions, Constipation, Convulsions chez les enfants, Coqueluche,

Coupures, Coxalgie, Crampes, Crampes d'estomac, Crampe des

écrivains et des pianistes, Crises de nerfs, Croup, Cystite. — Dante

de Saint-Guy. Dartres, Défaillance, Délire. Dtiirium trimens,

Diabète, Diarrhée,Dilalalioni'estomac, Doubleconscience, Dysenterie,

Dysménorrhée, Dyspepsie,

Eclampsie, Eczéma, Emphysème,

Encèphatite aiguè', Encéphalite chronique. Engelures, Enrouement,

Entérite, Entorse, Erysipèle, Bpilepsie, Esqulnancie, Essoufflement,

Btàl nerveux, Etourdissements. — Fausse-couche, Favus, Fibromes,

Fièvres éruptives, Fièvres cérébrale, muqueuse, typhoïde, puerpérale,

Fleurs blanche, Fluxion de poitrine, Folie. Furoncles. —

Gastralgie,

Gastrite, Gastro-entérite, Glaucome, Goitre, Goutte, Goutte sereine,

Grippe, Grossesse.

Hallucinations, Hémiplégie. HémorrkoUes,

Herpès,Hyiarthrose, Hydroeèle, Hydrocéphalie, Hvdropisit, Hydro-.

thorax, Hypocondrie, Hystérie. —

Incontinence d'urine, Inftuenza,

Ictère. Idiotie, tmbicilité, Impulsions, Insomnie, Iritis.—Jaunisse.—

JUrarffe.— Lait répandu,LanjngitetLélhargie,Leucorrhée,Lumbago.

— Mal de litt.de gorge, de dents, Alafarfie de Bright, Manies

hystériques,Mélancolie, Mèninqite, Ménopause, Monorrasie, Mètrite,

Métrorragie, Meurtrissures, Migrâmes, Myélite. —

Néphrite, Servosisme'fNeurasthènie,

Névralgiesimple, Nèvrafqie faciale, Névrose.~

Obésité,Obsession,Odonlalgie,OEdème, Ophtalmie, Oppression,Olalgie,


— 74 —

Ofife, Olorrfièe, Ovarite. — Pâles couleurs, Palpitations de coeur,

Panaris, Paralysie simple, Paralysie faciale, Paraplégie, Pelade,

Pemphigus, Péritonite, Pharyngite, Phlébite. Phtisie pulmonaire.

Phtisie laryngée, Plaies, Pleurésie, Pleuro-pneumonie, Pteurodynie,

Pneumonie', Prostatite, Prurigo, Psoriasis. —

Rachitisme, Rétinite,

Retour d'âge, Rhumatisme, Rhume, Roséole, Rougeole, Rubéole. —

Sarcomes, Scarlatine, Sciatique, Scoliose, Somnambulisme spontané,

Spasmes. Suppressions de règles. Surdité, Surdi-mittitè, Syncope. —

Teigne, Tic douloureux, Torticolis, Tremblement, Tumeurs, Tumeurs

blanches.—Ulcères,Ulcère variqueux, Uréthrite, Urticaire.—Vaginite,

Varicet. Varicète, Varicocèle, Variole, Vertige, Vomissements,

Vomissiments incoercibtes de la grossesse. —

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Magnèlism. Prix des 6 volumes

16 fr.

SOMNAMBULISME

Dans on grand nombre de maladies compliquées, te médecin, qui ne voit

pas dans les profondeurs de l'organisme, est souvent très embarrassé pour.

établir son diagnostic et prescrire le remède nécessaire à la guérison.

Dans Pua des états du sommeil magnétique, un bon somnambule lucide

petit voir îa nature, les causes, les symptômes du mal et lu remède à y

opposer. Le rapport du somnambule au malade s'ct?Wit.par le contact ou

par ua objet appartenant à celui-ci (de préférence uno rnecho du cheveux,

*Bvêtement porté sur la peau) n'ayant nas été.touché par d'autres.

OT* Berttie. la célèbre SwEtainbute qui a donné latAde preuves da ea

prodigieuse lucidité,reçoità l'Institut Magnétique. 23. rce St-fiterâ, PSîifc,

ViJeuftetledimadche.detCli.àmid^.hsautresjourî.ïcSt.tib.ctpacc-rreEp.

Aux Lecteurs («le l'Ktrnngor. —

l.es envois d'argent

de certains pays île 1 Ktranger et même des Colonies sont souvent

très onéreux. Pour faciliter les relations avec ('es pays,

la direction de la I.thrtiirio <hi Mu;ini'ii.<n>c a décidé de recevoir

'en paiement les timbres-poste étrangers, moyennant

une augmentation île 1Ô 0/0, à la condition toutefois qh'il n'v

ait dans l'envoi que quelques timbres d'une valeur supérieure

à nos timbres de 5 centimes et que la plus grande partiecorrespondante

ù nos valeurs de I, \\ :t et I centimes.


75-

BIBL

VTHÈQUE DU MAGNÉTISME

Les ouvrages anciens ne se trouvent que dans les grandes bibliothèques,

et les nouveaux sont trop nombreux pour que tous ceux qui s'intéressent au

progrès mignético-splriluallsto puissent se les procurer. Sauf quelques rares

exceptions, les bibliothèques publiques ne consentent pas le prêt à domicile;

elles ne contiennent guère que de l'histoire et de la littérature; elles n'ont

pas d'ouvrages anciens, et les nouveaux ne sont classés et mis à la disposition

du public que, longtemps après leur publication.

C'est pour combler cette lacune que M. Durville eut l'idée, qui reçut un

commencementd'exécution en 1880, de fonder, sous le nom de Bibliothèque

du Magnétisme, à l'instar de la Circulatmg Library de Londres pour la

littérature, une bibliothèque circulante concernant exclusivementles ouvrages

de Magnétisme,d'Hypnotisme, de Spiritisme, d'Occultismeet autres Sciences

qui s'y rattachent.

La Bibliothèque du Magnétisme, qui délient de plus en plus consMérable,

se compose aujourd'hui : i" île plus de O.000 volumes sur le MagL V.

tlsme et sur toutes les branches du savoir humain qui s'y rattachent J 2e de ii

collection complète de presque tous les Journaux du monde qui ont paru sur

ces questions; 3° de plus de 000,001) gravures, portraits, autographes,

médailles, articles dejour n mx, notessur les hommes et les choses ou objets divers,

classés méthodiquement, et constituant un véritableMisée du.Magnétisme.

Pour favoriser létude du Magnétisme, tous h s documents de cette volumineuse

collection sont communiqués sur place aux intéressés, et tous le'

volumes Sont confiés au public aux conditions suivantes :

Abonnement d'un an 25 fr. »

six mois..... 13 »

— trois mois 7 »

— uu mois,

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Magnétisme et de Massage, l'abonnement annuel e?t réduit à

iO irancs

Tous les volumes sont remis iontie nantissement ou expédiés en gare,

dans toute l'Europe, aux frais du destinataire.

- La Bibliothèque du

Magnétismeest ouverte le jeudi et le dimanche,de 0 heures à midi ; les autres

Joun.de t heure à 4 heures. (Il n'y a pat de catalogue imprimé.

Les JeuiiesCollectloimeiirHdetimliivs-poste.fi'K^o/i

,,t Henri DURVILLE seraient reconnaissants aux lecteurs «lu

Journal du Mnunétinini' habitant les colonies et l'Ktranger

«le vouloir bien leur envoyer «tes timbres usés de leur pays et

ntres pays etreonvoisins. Ils feraient volontiers «les échange'

avec les petits collée Honneurs étrangers.


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du Massage et du Magnétisme par les Masseurs

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de la pratique du Massage et du Magnétisme par les

Masseurset les Magnétiseurs. Documents recueillis par

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Depuis l'arrêt de la Cour de Cassation relatif au magné-,

tiseur Mouroux, les Masseurs', et surtout les Magnétiseurs,

fiartout poursuivis, sont toujours condamnés pour exercice

1légal de la médecine, comme coupables d'avoir guéri des

pauvres malade-) abandonnés que les médecins étaient impuissants

à soulager.

La jurisprudence étant ainsi établie, cet état de choses,

contraire au droit le plus sacré, le plus Imprescriptible que

doit posséder tout citoyen libre dans un état libre de confier

le soin de 8a santé au praticien, diplômé ou non. qui possède

sa confiance, ne peut cesser qu'en vertu d'une loi modifiant

celle du 30 novembre 1892 sut* l'exercice de la médecine.

Une Ltf/ue nationale pour la pratique du- Massage et

du Magnétisme par les masseurs et les Magnétiseurs s'est

formée dans le but d'obtenir celte loi. En attendant, pour

Atre certain du bien fondé d* ses revendications, le Comité,

par les «oins de M. Durville, secrétaire-délégué, a ouvert

une Enquête auprès des notabilités de la médecine, des

sciences, «les letires, de la politique, etc., en leur demandant

une réponse A ta question suivante :

Pensez-vous que les Masseurs et les Magnétiseurs non

médecins, mais sujllsamment instruits, puissent, tous la

garantie des loisxie droit commun, appliquer leur art au

traitement des maladies l

Ces réponses sont successivement publiées en deux séries

de brochures. Celles qui font l'objet de ces lignes comprennent

les premières réponses favorables.

Les brochur-8 de la première série contiennent les A>guments

des Médecins ', celles «le la seconde, les Argu*

ments des Savants et notabilités diverses.


H. DURVILLE. — Théories et Procèdes du Magnétisme,

avec 8 portraits et 39 figures dans le texte. 1 fr.

Tous ceux qui ont écrit sur le Magnétisme ont établi

des théories plu» ou moins compliquées. Ils ont cherché

i faire comprendre que le Magnétisme étant inhérent i la

nature des corps organisés, tout le monde pouvait, en

employant tes procédés consacrés par l'usage, appliquer

1

avec plusou moins de succès, à la guérison des maladies.

Jusqu'à ces dernière* ailées, les effets du Magnétisme

étaient expliqués pair la théorie de l'émission. Un fluide,

le fluide magnétique, émanant de l'organisme, se communiquait

du magnétiseur au magnétisé. Par une série de

réactions,il déterminait des modifications organique,et la

conséquence de ces modifications se manifestait par l'amélioration

du malade, puis par sa guérison.

Aujourd'hui, la théorie de l'émission est abandonnée. Il

n'y a pas de fluide; mais tous les corps vibrent, et leur

mouvement se transmet par ondulations. Le mouvement

du plus fort s'impose au plus faible, au malade, de telle

façon qu'une sorte d'équilibre tend a se laire de l'un à

l'autre, et l'un gagne ce que l'autre perd.

Mali, les Théories ne sulfiient pas, et tous les auteurs

sont d'accord pour affirmer que les Procédés employés ont

une importance considérable. Aussi les uns et les autres

recommandent l'emploi des

passes, des applications, des

impositions,des frictions,etc.; mais aucun d'eux n'explique

la manière de procéder.

M. Durville avouluparer i cet inconvénient etfaire

méthode simple et une

facile pour magnétiser. En quelques

mots, il lait i historique de chaque procédé aux différentes

époques de l'histoire, expose la technique, et montre de la

façon

la plus compréhensible, le mécanisme de tout les

mouvements. Un grand nombre de 'figures spéciales intercalées

dans le texte accompagnent fa description.

.Si ce petit ouvrage ne suffit pas au praticien qui a besoin

de connaître tous

les secrets de son art, il suffit à

l'amateur, au père ou à la mère de famille, qui veut pour

ses besoins, pratiquer le magnétisme curatlf au foyer ck>mestique.

En dehors delà Physique magnétique du même

auteur, c'est le seul ouvrage où le Magnétisme aolt expliqué

par ta théorie de l'ondulation; c'eit le teul dans lequel

on trouve la description méthodique de tous les

cédés employés

pro-

pour magnétiser, le mode d'action de chacun

d'eux, et les dire» cas dans lesquels on les emploie.

A ces titres, le petit ouvrage : Théories et Procédés du

Magnétisme de M. H. Durville s'impose l'attention detous.


H. DURVILLE.

— 78 —

— Traité expérimental de Magnétisme.

Cours professé à l'Ecole pratique de Magnétisme

et de Massage.

.

Cet ouvrage, avec deux sous-titres différents, est divisé

en deux parties indépendantes, et chaque partie comprend

deux volumes in-18 reliés. Prix de chaque volume : 8 fr.

i* Physique magnétique, avec Portrait.Signature autographe'de

l'Auteur, Têtes de chapitres, Vignettes spéciales

et 56 Figures dans le texte.

C'est un véritable traité de physique spéciale, dans laquelle

l'auteur démontre que le magnétisme —

qui est

tout différent de l'hypnotisme —

s'explique parfaitement

par la théorie dynamique, et qu'il n'est qu'un mode vibratoire

de l'éther, c'est-à-dire une forme du mouvement.

Des démonstrationsexpérimentales, aussi simples qu'infénieuses,

démontrent que le corps humain, qui est polarisé,

met des radiations cjtii so propagent par ondulations omme

lachaleur,la lumièi'e.rélectrieité,et qu'elles | euvent déterminer

des modifications dans l'état pnvMque et ii.yr.ild'une

jersonno quelconque placée dans la sphère de leur action.

Par uno

méthode

expérimentale à la portée de tout le

monde, l'auteur étudie > comparativement tous les corps et

agents de la nature, depuis l'onanisme humain, les animaux

et les végétaux jusqu'aux minéraux, sans oublior l'aimant,

lo magnétisme terrestre, l'électricité, la chaleur, la

lumière, le mouvement, le son. les actions chimiques et,

même les odeurs. Il démontre' que lo magnétisme, qui se

trouve partout dans la nature, n'a rien «le mystérieux,

comme on l'a pensé jusqu'à présent, et qu'il est soumis à

des lois que l'on peut réduire à îles formules précises.

Avec la polarité' pour base, le magnétisme, tant discuté

depuis trois siècles, sort enfin de. l'empirisme pour entrer

daus le domaine «le la science positive

2 Théories

-

Ct Procédés, avec Portraits, Têtes déclinpitres,

Vignettes et Figures dans le texte.

Le .premier volume expo.se la pratique des principaux

Maîtres de l'art magnétiquedepuis trois siècles.Leur théorie

estfidèlement analysée, leurs pro'-éôès sont minutieusement

décrits, et «ie longues citations «le chacun d'eux sont reproduites.Dans

l'Introduction, on a une idée des frictions,

attouchements ot autres procédés «le l'antiquité; puis on étudie

les écrits «les auteurs classiques : Ficin, l'omtionace,

Agrippa, Paracelse.Van Helmont. Ftudd, Maxwel, Newton,

Mesmer, de Puységur, Deleu/.e, «lu Potet, Lafontaine.

F.e second volume contient la théorie et les procédés de

l'auteur, in théorie «les centres nerveux, avec de nombreuses

figures; la façon «l'établir le diagnostic des iniiladicssatis

rien demander aux malades ; la marche des traite*

inents et tous les renseignements nécessaires pour appliquer

avec succès le m?^nétisme ;iu traitement «les maladies,


-

79

~;

Le Traité expérimental de Magnétisme du professeur

H. Durville écrit dans un style concis, clair et

fois

par-

poétique, qr.i amuse autant qu'il instruit, est à la portée

de toutes les intelligences. Il constitue le manuel, le

le plus, simple, ie plus pratique et le plus «omplet que l'on

.possède sur l'ensemble de lu doctrine magnétique. Il est

indispensable à tous ceux qui veulent exercer le magnétisme

au foyer domestique, comme à ceux qui veulent

exercer la piùfession de masseur et de magnétiseur.

L'ENSEIGNEMENT DU MAGNETISME à l'Ecole pratique

de Magnétisme et de Massage. Règlement, Organisation,

par H. DURVILLE. Statuts de la Société mUgnétique

de France.In-18de 9G pag.3*êdit. Prix : 60 cent

Le titre de cet opuscule indique suffisamment son objet.

Rédigé avec le plus grand soin, il constitue le guide indispensable

des élèves, qui trouvent là tous les renseignements

nécessaires, depuis l'inscription â l'Ecole jusqu'aux

examens, en passant par le programme détaillé de toutes

les matières enseignées dans les différents cours. On y

voit jusqu'à la reproduction des Diplômes, des Prix et

Certificats délivrés aux élèves. Un historique de l'enseignement

du Magnétisme et une appréciation sur la valeur

morale des Diplômes «le l'Ecole, en fait un ouvrage intéressant

tous les partisans «lu Magnétisme et du Massage.

LES HALLUCINATIONS.—Etude synthétiquedesEtats

physiologique et psychologique de la Veille, du Sommeil

nnturel et magnétique, de la Mcdiumnité et du

Magisme, par ALIUN. DUUKT. In-lS de 1$0 pages. 2 fr.

L'hallucination, a été souvent confondue avec l'illusion.

L'auteur s'efforce de lui donner un sens précis, et différencie

touB les cas par une classification méthodique.

' Il étudie l'hallucination dans ses manifestations

rielle, psycho-sensorielle, psychique,

senso-

puis télépathique,

normale et pathologique, individuelle et collective, pendant

la veille et le sommeil naturel ou provoqué t il traite amplement

la question de la médlumnité et de la magie.

Le sujet, insuffisamment traité dans les ouvrages de

médecine,

est particulièrement intéressant. On y trouve

beaucoup d'observations et d'argument» inédits de la plu*

haute Importance.


— 80 —

BERGO. —

Analogies et Différences entre le Magnétisme

et l'Hypnotisme, avec 8 portraits. Mémoire

couronné par la Sociétémagnétique de France. In-18 de

7*2 pages. Prix : 60 cent.

Qu'est-ce que le Magnétisme, qu'est-ce que l'Hypnotisme*?

v t.ce une seule et même chose, sont-ce deux ordres de

phénomènes différents Y Depuis que les magnétiseurs ont

été détroussés par les hynotiseurs, il n'y n que les Maîtres

de l'art q"i en savent quelque chose. Pour le plus grand

nombre •». «néuecins et des gâtants qui observent la

mode sctewUMu»; pour le paysaa comme pour le badaud

des «randes cites qui suivent le» moutons de Panurge sans

savoir pourquoi; même pour beaucoup de gens du monde,

lej-lagnéthrae est mort et l'Hypnotismeseul subsiste.

C'est une erreur profonde ; le Magnétisme, très ancien

n'a jamais cessé d exister, et l'Hypnotisme n'est qu'un

enfant. Le premier est le père de celui-ci. et les deux vivent

cote i côte; mais ils vivent en mauvaise Intelligence; le

fils, qui est fort loin d'avoir les qualités du père, en mauvais

qu'il est, cherche à cacher sa paternité.

Les hypnotiseurs, et avec eux la plus grande partie des

savants, ont jeté la confusion la plus déplorable sur la

question. Si le» uns ont affirmé que le Magnétisme ancien

est devenu l'Hypnotismenouveau, d'autres soutiennent que

le premier n'a jamais rien valu et que le second mérite

seul la confiance du public. D'autres enfin, et c'e«t le plus

grand nombre, même parmi les praticiens, continuent i

admettre et à pratiquer le Magnétisme comme on là fallait

il y a cinquante ans mais ils lui donnent le

*,

nom d'Hypnotisme,

plus nouveau et mieux 4 la mode. Enfin, la question

est si embrouillée que le plus fort finit parfois par ne

plus rien y comprendre.

C'est pour résoudre cette importante question que la

Société Magnétique de France Va, mise au concours. Des

mémoires lui ont été remtt, et celui qui fait objet de ce

travail a obtenu lo Premier prix.

La confusion n'est pas possible ; il y a deux-ordres de

phénomènes : le Magnétisme d'un* part, VÎIypnotitm» de

l'autre. On observe certaines analogies entre eux, mais en*

core davantage de différences. Ces Analogies et ces Dijfi*

renées, exposées avec la méthode la plus rigoureuse, montrent

qu'il est impossible de tes confondre ensemble sOna

une même dénomination.

Lt» Analogies et Différence» entre le Magnétisme et

t'Hypnottème constituent l'ouvrage le plus intéressant, qui

se soit jamais adressé aux partisan» du Magnétisme. 11 doit

mettre fin à une déplorable hérésie ecientlfique.


-81

HISTOIRE ET PHILOSOPHIE DU MAGNETISME,

avec Portraits et Figures dans le texte. Cours professé

à l'Ecole pratique de Magnétisme et de Massage,

par ROUXBL, Si vol. in-18. prix du volume, 3 fr.

Comprend deux volume» qui forment deux partie* dtstint-

Ui : /. Chez les-Anciens, étudiant minutieusement les doctrine»

de la magie chez tout le»peuples civilisés de l'antiquité

l'histoire des sibylles, de» voyant», des prophètes et doc inspirés,

le* guériaons miraculeuse» opérées dan» les temple» et

ehex le» profanes ; l'évolution du magnétisme à Iraver» le»

siècles, en passant par ta sorcellerie du moyen-âge, la cabale

et laphilwephie hermétique, sans en excepter les trembteurt

de» CevennM, .*«» miracles du diacre Pari», la baguette divlrrWre,

jusqu'aux prodiges accomplis par Cagliostro. S.Cket

Ut Modernes, analysant Metmers le marquis de Puységur,

Deleui», du Potet, Lafontaine, etc., jusqu'à l'hypnotisme contemporain.

Tout ce qui touche à la question du

magnétisme, depuis

les temps les plus reculés jusqu'à nos jours : horamea

doctrines, théories, tout est étudié avec une rare érudition,

Ces deux volumes sont illustrés de portraits, figures,

vignette*. Le» portraits des Sibylles, d'Apollonius de Thyane,

Agrippa, Roger Bacon, Paracefse, Van Helmont,

KlrCher, Gréatrakea, Cagliostro, Mesmer, Court de Gébelin

de Puységur, Pètetln. Lavater, Deleuze, Bertrand, Noliet,

Ricard, Charptgnon, Teste, du Potet, Hébert (de Gernay),

Lafontaine, Cahagnet, Brald, Charcot, Durand (de Gros),

L«ys, Allan Kardec, etc., suffiraient, à eux ieult, pour

assurer le succès de l'ouvrage.

A'Histoire et Philosophie du Magnétisme laissa fort

Iota derrièreelle tout ce qui a été écrit sur ce soiet.

LE MAGNÉTISME ET LE MASSAGE MENACÉS PAR

LES MEDECINS. Le Procès Mouroux à Angers, par

H.DuRViLLtf. 72 pages in-18. Prix : 20 cent.

Après avoir donné des considérations du plus haut intérêt

sur la pratique du massage et du magnétisme, et sur

les prétentions Injustifiées des médecins, l'auteur publie

les débats du procès, analyse la plaidoirie des avocats,

reproduit le jugement d'acquittement du tribunal

tionnel correc-

et Perret de la Cour d'appel. Il y a là des faits

qui montrent l'immense avantage que le magnétisme

sède

pos-

sur la médecine, et des arguments qui prouvent le

bien-fondé des justes revendications des magnétiseurs.

Enfin, une lettre de Mouroux, un appel aux masseurs-ma-


— 82 -

gnétiseurs ainsi qu'à leurs partisans, pour organiser un

pélitionnement dans le but d'obtenir une loi qui établirait

les droits de ceux-ci.

On sait que les masseurs et lesmagoéiseurs guérissent

des maux que les médecins sont impuissants à soulager.

Chaque malade doit pouvoir se faire traiter comme il veut,

et pour lui conserver ce droit indiscutable, ce petit ouvrage,

tiré à un nombre formidable d'exemplaires, doit

être répandu jusque dans les plus humbles familles. Pour

arriver à ce but, fa Librairie du Magnétisme l'envoie franco,

aux conditions suivantes : 100 exerapl. 7 fr. ; 50 exempl.

t fr. Î5 ex., 2 fr. 50 ; 10 ex., 1 fr. Î5j 5 ex, 75 centimes.

LA PSYCHOLOGIE EXPERIMENTALE. -

Manifeste

as en juin

adressé au Congrès Spiritualiste de Loi)

1898,»-* par le SYNDICAT DE LA PRKSSB SPIRITUAIISTB ni

FRANCB. In«8« de 82 pages. Prix : 30 cent. •

A côté de l'ancienne psychologie philosophlco-religleuse,

une branchenouvelle, la Psjchologie expérimentale, prit

naissance il y a 50 ans, et dinna des résultats d'une importance

considérable. L'ancienne psychologie n'a aucune

preuve matérielle de la survivance de l'âme, tandis que la

nouvelle en possède de certaines, d'indiscutables, acquises

spontanément ou par voie expérimentale.

Expérimenter avec l'âme humaine pour sujet, voilà une

étude qui paraîtra au-dessus des forces humaines à plus

d'un psychologue de l'ancienno école; et pourtant, rien

n'est plus certain. On l'étudié dans ses manifestations

extra-corporelles et l'on acquiert la certitude absolue, nonseulement

de son existence, mais aussi de sa survivance

la mort n'est qu'un chaînon de l'im-

au-delà du tombeau

mortalité; :

le mort vit et on peut communiquer avec lut.

Cet opuscule n'est pas un traité qui enseigne les moyens

d'acquérir cette preuve ; c'est un exposé méthodique de

tous les faits psychiques. Les incrédules trouveront desarguments

sans réplique et apprendront que d'illustres savants

ont patiemment expérimenté, résolu lo problème et publié

le fruit de leur» travaux —

qui jette un jour tout nouveau

sur nos destinées, en nous indiquant d'oii nous venons, ce

que noussommes et ou nous allons.

A titre* de propagande, cette brochure est expédié»

franco, aux conditions suivante» : 100 exinapl.; II fr.i

10 ex, 7fr,;2S, i fr.; 10 ex. 8 fr.

v


— 83 —

LA TERRE. Evolution de la Vie à sa Surface. Son

Passé.son Présent,sonAvèmr,2gros vol.in-8de372-387p.

avec 68 fig. et" un tableau en couleurs du règne végétal

et du règneanimal, par EMMANUEL VAUCKEZ. Prix 15 fr.

Ouvrage d'enseignement populaire; On y trouve exposés et

synthétisés tous les résultats des prodigieuses découvertes

scientifiques et spiritualistes de noire époque;

Dans un s.tvle clair, à la portée de toutes les intelligences,

l'auteur . explique la formation «lu globe terrestre. Il a interrogé,

d'ànord, résumé ensuite, l'astronomie, la physique, la

chimie, la géologie, la biologie, l'anthropologie et la sociologie,

sans oublier lo'Magnétisino'ot même le Spiritisme, pour nous

pn'senter une synthèse de l'évolution do la vie. matérielle et

spirituelle à la surface «le la terre. C'est un livre des plus intéressants,

des plus instructifs, pour tous ceux riui veulent s.'

amiliariser

i sans ett'orts avec les vérités principales du monde

scientifique.

LE MAGNÉTISME ET LA JUSTICE FRANÇAISE DE

VANT LES DROITS DE L'HOMME. —Mon Procès, par

T. MOUROUX, iii-18 de £8 pages. Prix : 30 centimes.

Dans cet opuscule, qu'il dédie au Peuple français en ses représentants,

l'auteur, condamné parla Cour d'Appel de Rennes

(6 mars tOOi), sur avis conforme de la Cour de Cassation

(29 décembre t!>00). donne des considérations importantes

sur le Magnétisme et sur les avantages de son application

au traitement des maladies, par ceux qui ont, pour cela, les

dispositions naturelles voulues, c'est-à-dire par les magnétiseurs.

Se retranchant derrière les Droits de l'Homme, il

démontre que le Procès que les médecins d'Angers lui ont

intenté, est contraire à l'esprit de la loi du 30 novembre

1892, sur l'exercico de la médecine, contraire à Ténuité et aux

intétêts les plus sacrés des.malades qui ont naturellement et

doivent garder le droit imprescriptible de se faire cuérir par

un magnétiseur, surtout lorsque les médecins ol'ilciels ont

é.té impuissants à leur-procurer le moindre soulagement. Il

publie un abrégé «les débats qui ont eu lieu à Angers, ainsi

que les dépositions dés témoins^tous .en sa faveur, et termine

par les jugement et anêts du Tribunal de première

instance et de la Cour d'Appel d'Angers, de la Cour de Cassation

et de la Cour. d'Aopelide Hennés.

Indêpendaiiiment de i appréciation de l'auteur, cet ouvrage

tîontient des documents très importants pour le ' Magnétisme

et les Magnétiseurs.


— Si —

PRINCIPES GÉNÉRAUX DE SCIENCE PSYCHIQUE

par Albert JOUNET. Broch. de 86 pages. Prix : 20 cent.

Contient l'énoncé de» lois et propriétés fondamentales de

la Jorce psychique, que l'auteur considère comme un agent

physique. Cet agent e»t dans tous les êtres; à des degrés dlver»,

Il est une force'-universelle que peuvent soumettre,

dirigeret manitr les êtres pensants, visibles et invisibles.

Les phénomène»psychiques sontd'ordrenaturel,maisinfluencés

ou pouvantl'être parun surnaturel mauvais ou un surnaturel

divin, ët.s'tivant l'intention,l'agent psychique peut

être bienfaisant ou nuisible. Il-dépend de nous, de notre

savoir, de nos aspiration», d'en uaer en bien ou en mal. M.

Jounet lui reconnaît six propriétés, qui ont pour ba»e la

Êolaritè, d'après tes travaux de Reichenbach, de Rochas,

lurville.En effet, la polarisation parait expliquer tes faits

psychiques d'une manière claire et précise.

Quand on aura lu eet ouvrage avec toute l'attention qu'il

mérite, on sera frappé de l'importance des découvertes,

magnétiques. La polarité expliquerait donc aussi les phénomènes

spirltes et occultes. »

C'est d'ailleurs la conclusion qui se dégage de ce remarquable

travail. À titre de propagande, la brochure est

expédiée franco aux conditions suivantes 100 exempt*

7 fr. .

; M exemp., 4 fr.; 2* ex., I fr. 60 ; 10 ex., 1 fr, 55.

LE MAGNÉTISME DES ANIMAUX. Zoothérapie

par H. DURVILLK, In-18 de 68 pages. Prix :

80 cent.

LE MAGNÉTISME CONSIDÉRÉ COMME AGENT

LUMINEUX, av^c 13 fig. dans le texte, par H. DUR-

VILLE In-18 de 106 pages. Prix : 80 cent.

Ces deux brochure» sODt extraites de la Physiqun magnétique,

dans laquelle elles constituent deux chapitres. v

Au point de vue thérapeutique, la première a une très

grande importance pratique, car elle apprend au lecteur

qu'en se servant de» animaux, on peut se guérir d'un grand

nombre de maladies. De» exemples cités d'après des auteurs

dignes de foi témoignent suffisamment de cette vérité.

La mise en pratique du Magnétisme des animaux peut,

surtout à la campagne, rendre le» plus grands tervlcts.

La seconde contient la démonstration la plus frappante

de la réalité de l'agent magnétique, puisqu'on peut le photographier,

et qu'il tombe'directement sou» le sens de la

vue d'un certain nombre de personne». Au point de vue

physique,l'agentmagnétiquese comporte comme la lumière;

et sans avoir betoln de passer à travers un prisme, on le

décompose comme celle-ci en un spectre dans lequel oit

observe les plus belles nuances do l'arc-en-ciel.


- -

85 L'abbé JULIO. — Secrets merveilleux pour la

guérison de toutes les maladies physiques et morales,

avec 2 Portraits et 23 Fig. color. Reliure souple. 12 fr.

.

Ce volume, qui a coûté à l'auteur deux ans de recherches

patientes est le complément des Prières merveilleuses dont

la dernière édition, répandue dans tous, les pays du monde,

est maintenant épusée.

Les Secrets merveilleux sont le vtde-mecum de ceux qui

veulent faire du bien i leurs frères; car, contenant le»

secretB des guérisseurs de tous les pays, ils opèrent de»

cures merveilleuses et résument tous les ouvrages antiques

occultes, qui sont presque introuvables.

Ce livre est demandé même par les prêtres intelligents,

d'abord parce qu'il est orthodoxe, contenant les

formules rituelles consacrées par l'église et approuvées

par le souverain Pontife ; ensuite parce que ce précieux

cueil

re-

leur apprend a sauvegarderles intérêts matériels de

leurs paroissiens, i se faire mieux comprendre et aimer

d'eux, expérimentant ainsi que par tes choses temporelles

on atteint plus sûrement les spirituelles.

Il eat surtout le livre de chevet de ceux qul.souffrent

car. avec la fol, il n'est pas une maladie que l'on nepu'iise

guérir, une seuls grâce que l'on ne puisse obtenir.

LA DOCTRINE CATHOLIQUE ET LE GORPS PSYGHI-

QUE, par ALRERT JOUNET. Brôch. de 72 p. Prix. 20 cent.

Cet «pusculepeut être envisagé sous deux points de vue,

l» catholique orthodoxe ; 2* de recherche scientifique. Les

catholique», Instruits, chercheur*, verront que la science

n'est pas ennemie de la vraie Foi ; et les hommes sclentistéB

purs, sans préjugés, pourront constater qu'un homme

de fol véritable peut être aussi un indépendant dans la librt

recherche, aussi bien dans le visible que dan» l'invisible.

Le corps psychique, ou double organique, est considéré

par l'auteur, d'accord aveo certains docteur» de l'Eglise,

comme une probabilité équivalant à une démonstration

Les faits à l'appui, très nombreux, sont passés en revue

d'une façon méthodique. H y a de» arguments absolument

péremptolrc*.

La connaissance tend à remplacer la croyance ; et évidemment,

, tel est bien le but de la Science.

Ce petit ouvrage ouvrira les yeux d'un grand nombre de

catholiques et les décidera à entrer résolument dans la voie

scientifique, la seule qui puisse m mer l'homme à la connaissance

rationnelle pe ses destinées.


— 86 —

OUVRAGES DE PROPAGANDE

à 20 centimes

ANTONIO DB NOCBRA. —

Anarchie et Spiritualisme.

Du BBZOBRAZOW (Mme). — La Femme dans l'Education.

Féminisme spirituaiiste.

DANIAUO. — I. L'Art médical. —

II. Note sur l'Enseignement

et la Pratique de la médecine en Chine, par un

LETTRÉ CHINOIS. — fil. Extrait de la Correspondance

(Congrès du libre exercice dû la médecine).— IY. Articles

de journaux (même sujet).

H. DURVILLE.

— Rapport au Congrès sur les Travaux

delà Ligue et l'organisation du Congrès^ Appréciations

de la presse, arguments en faveur du libre exercice de la

médecine.

J- Compte-rendu, des Travaux du Congrès (libre exercice

de la médecine). Discours, discussions, réponse aux

questions du programme, voeux et résolutions.

— Application de l'Aimant au traitement des maladies,

b* édition, avec Portraits, Figures et Vignettes,

— Le Massage et. le Magnèlixmemcnacéspar les médecins,

Le procès Mouroux à Angers.

'

.

FABIUS DE CHAMPVILLB. —

I. La Liberté de tuer; la Li*

berté dr guirir. —

II, Le Magnétisme et l'Alcoolisme.

— La Transmission de Pensée.

~-LaSci(ncepsychique,d'epr,l'Oi\iyreie1>\.Simonin,!fig.

HAWEIS. Les Tendances du Spiritualisme moderne.

JOUNBT. — Principes généraux de Science psychique.

— La Doctrine catholique et le Corps psychique.

PAPUS.

— L'Occultisme.

Le Spiritisme.

ROUXEI. La —

Liberté de la médecine. 2 broch. —

I. La

Pratique médicale chezles anciens.—Il.td.,chez les modem.

— Théorie et Pratique du Spiritisme. —

Consolation à

Sophie. L'Âme humaine, Démonstration rationnelle et expérimentale

de son existence, de son Immortalité et de la réallté

des communications entre les vivants et les morts.

à 30 centimes

CHBSNAIS. —

Le Trésor du Foyer, Poisons et Contrepoisons,

Recettes, Conseils, etc..

IL DURVILI.8. — Arguments des Médecins en faveur de

la pratiqua «lu Massage et du Magnétismepar les Masseurs

et les Magnétiseurs, ô brochures,

— Arguments des Savants, Hommes de lettres,Hommes

politiques, artistes et Notabilités diverses en faveur de

la pratique «lu Massage et «lu Magnétisme par lesMasseurs

et les Magnétiseurs. :t brochures.


'

— 87 —

jE2— Le Massage et le Magnétisme sous l'empire de la

loi du 30 novembre 1892 sur l'exercice de la médecine.

— Le Magnétisme considéré comme Agent lumineux,

avec 13 figures.

Le Magnétisme des Animaux. Zoothérapie. Polarité.

LUOIB GRANDE. —

Manuel du Spiritisme.

DEBOISSOUZE. —

Guérison immédiate de la Peste, de

toutes les Maladies infectieuses et autres Maladies aiguës

et chroniques.

LaGraphologiepourTous.—Exposètlesprincipaux signes

fpermettant très facilementdeconnaître les qualitesou les désuts

desautres par l'examen de leur écriture, etc., avec fig.

L.GUBNBAU.—La Terre. Evolutionde la Vie à sa surface,

son passé, son présent,etc., par Em.VAucHEZ (compte-rend.

LEBXL. —

Essai d'Initiation à la Vie spirituelle.

Manuel-Guide du Collectionneur de Timbres-poste.

MOUROUX.-— Le Magnétisme et la Justicefrançaise devant

les Droits de l'Homme.Non Procès.

PBLIN. —

La médecine qui tue l Le Magnétisme quigué-

M'É.LeRôve et les Faitsmagnétiques expliqués.//omo Duplex

La.Psychologie expérimentale. Manifeste adressé au

Congrès Spirituallste de Londres, par le Syndicat de la

Presse Spiritualiste de France.

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Médecine et Médecins. Un coin de la

Crise ouvrière au XIX* siècle,

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et l'Hypnotisme, avec 8 portraits.

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— Recherches sur les Conditions d'expérimentation

personnelle en Physio-psychologic.

H.hvKViLl*—L'EnseignementduMagnétisme,à P «Ecole

pratique de Magnétisme et de Massage ». Règlements

etatutak-es. Programme et Renseignements divers.

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point de vue biologique. Complément du sommaire des

éditions dé 1887-90-9?, Rêves et Apparitions.

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Mémoire lu au Congrès de 1889, avec un Post-scriptum ajouté

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'des états physiologiques de la Veille, du Sommeil naturel

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Physique magnétique. —

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BERTRAND, HRAID, HUÉ, CAGLIOSTRO, CAHAONKT, CHARCOT,

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TIN, PAPUS, PARACKI.SE, PETETIN. DU POTET, le marquis de

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MONT, LE ZOUAVE JACOII, LAPONTAINI-:, DK PUYSKOUR, RI-

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