Le P'tit Zappeur - Bretagnesud #539

RETOUR SUR L'ANNÉE 2020
LES 5 CHIFFRES CLEFS
DE L'IMMOBILIER EN 2020
Comme tous les secteurs qui composent notre économie, l'immobilier a été impacté
cette dernière année par la crise sanitaire que nous vivons. Bilan !
M
ême si 2020 s'est révélée
être une année au ralenti, la
danse des ventes et acquisitions
dans le secteur de l'immobilier
ne s'est pas arrêtée
pour autant. Ces circonstances particulières
ont d'ailleurs eu un impact sur les prix,
l'activité immobilière et sur les envies des
français. Pendant le premier confinement,
la hausse des prix immobiliers fut moindre,
mais les prix n'ont pas baissé et dès la fin
du confinement, la hausse a repris.
À tel point que les prix immobiliers
ont même augmenté dans certaines
villes. Quels chiffres retenir ?
1 | TRANSACTIONS: +460%
c'est la hausse enregistrée concernant
les transactions immobilières d'avril à juillet
2020, soit au sortir du premier confinement.
Les projets ont dû être gelés pendant
cette période mais n'ont pas été
abandonnés, bien au contraire !
2 | PRIX: +5,8%
Comparé à la somme moyenne de 251
000€ nécessaire pour acquérir un bien
immobilier en 2019, c'est désormais 265
000€ qu'un aspirant propriétaire doit débourser
en moyenne pour s'offrir un logement : une
augmentation de 5,8% en un an.
3 | ANNÉES DES REVENUS : 4,6
4,6 années des revenus, c'est le montant consacré
à l'achat d'une maison en France. En revanche, le
la hausse
des prix
immobiliers
a ralenti,
mais les
prix n'ont
pas baissé
IMMOBILIER
neuf coûte en général moins cher, 3,8 années de
revenus.
4 | PRIX M2 À PARIS : 10 683€
À Paris, les chiffres sont exorbitants : le mètre carré
peut atteindre 10 683€, prix le plus haut pour une
ville de plus de 100 000 habitants. En comparaison,
en 1995, sa valeur n'était que de 1 056€... Quant au
reste du territoire, le prix du m² moyen de l'ancien
cumule à 3 553€, contre 3 367€ fin 2019. Une croissance
s'expliquant en partie par le nombre en
baisse de crédits immobiliers accordés par les banques,
notamment aux primo-accédants.
En conséquence, les ménages les plus aisés
ont monopolisé le marché, accédant
à cette occasion à des biens plus onéreux.
5 | VENTES : - 17,3%
Si l'on ajoute à cela les différentes mesures
restrictives qui ont freiné l'activité des
agents immobiliers en 2020, malgré le rebond
du nombre d'acquisitions enregistré
post-confinement, le secteur déplore tout
de même pour l'année passée une baisse
significative des ventes, évaluée à 17,3%.
Les taux de prêts bancaires restés attractifs
et les durées de crédit allongées n'ont
pas suffi à maintenir le niveau, confronté
aux chiffres de l'année 2019.
Le bilan est ainsi dressé pour l'année passée
quand nous ignorons de quoi sera fait 2021 ; force
est de constater que l'immobilier n'est pas le seul
domaine dont l'évolution dépendra directement de
la crise sanitaire, vivement le retour des beaux
jours !