NOTES SUR LE GENRE TRENTEPOHLIA MARTIUS - Algaebase
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86 JOURNAL DE BOTANIQUE<br />
des filaments médullaires de nature lichénique elles considérait comme<br />
des hyphes issues de la paroi même des cellules gonidiales. L'obser-<br />
vation attentive et l'emploi des réactifs ne laissent aucun doute sur la<br />
nature de ces prolongements qui ne sont qu'une continuation de l'Algue<br />
elle-même . De plus le Nylandera ïeniaculata se rencontre au voisinage<br />
du Gyalecta parfaitement pur, sans présenter la moindre trace<br />
d'hyphes de nature fuugique.<br />
ADDENDA ET ERRA TA.<br />
— Trentepohlia aurea (L.) Martius. — Moravie (Nave) ; Tyrol (von<br />
Heuiler), Suisse (Schleicher) , Prague (Opiz), Siegenfeld en Autriche<br />
(Pokorny) ; Basilicate, Ischia (L. Rabenhorst). — Sous la forme s lafîosum<br />
Kiitzing, Phyc. gen.^ p. 284, nous avons reçu cette plante des<br />
localités suivantes : Hongrie (Kalchbrenner) , St-Polten (Autriche),<br />
avec fruits pédicellés; Pirna (Bauer).<br />
Le T. aurea existe encore en Afrique à l'île de l'Ascension (Gordon in<br />
herb.Kew), auYunnan (Delavay) et au Tonkin, d'où M. l'abbé Bon l'a<br />
récemment envoyé (n°=3643, 3756, 3757,3963,3970). Les numéros 3756,<br />
3757 représentent une forme à zoosporanges pédicellés comme dans le<br />
T. tmcinata et ne diffèrent de ce dernier que par les filaments tout à fait<br />
réguliers et non plus ou moins toruleux.<br />
Le Ch. siibsimplex Caspary ne peut être considéré que comme une<br />
forme sans importance du T. aicrea. Il répond exactement à un échan-<br />
tillon recueilli par Lyngbye et qui se trouve dans l'herbier Thuret<br />
sous le nom de Conferva piilvùiata. J'ai vu cette plante de plusieurs<br />
localités allemandes, et, dans certains échantillons, elle paraît passer<br />
au type.<br />
I^e Ch. aureum v. coi^ticolmit Wolle, Fresh water Algœ of United<br />
States t. cxv, f. 22-25, d'après l'auteur lui-même, ne diffère du type de<br />
l'espèce que par sa teinte jaune-vert passant au jaune et non jaune<br />
doré. Il est impossible de baser même une simple forme sur des carac-<br />
tères d'aussi peu de valeur.<br />
J'ai rencontré dans l'herbier Grunow, sous le nom de Ch. oleiferttm,<br />
une plante qui rappelle dans ses moindres détails la figure donnée<br />
par Kûtzing (Tab. phyc. IV, 92 f. i).<br />
C'est bien certainement un T.<br />
aitrea à cellules contenant de grosses goutelettes d'huile, à zoosporanges<br />
terminaux un peu déjetés sur le côté. Il m'est également impossible<br />
d'en éloigner des échantillons qui se trouvent sous le nom de Ch. vi-<br />
rescens Rab. (i) dans l'herbier de l'Université de Greifswald. Raben-<br />
horst, qui n'a plus cité cette plante et ne lui a fait jamais allusion dans<br />
ses derniers ouvrages, soupçonnait sa parenté avec le Ch. oleiferum<br />
I. Rabenhorst, Detitsçhlands Kryptogamen Flora, II, 1" p. Alg-en, p. 87 (1847).