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Journal wiwsport n229 - 27 juin 2023

wiwsport est le n°1 du sport au Sénégal. Retrouvez toute l'actualité sportive du Sénégal sur nos plateformes digitales : site web, application mobile iOS et Android, chaîne YouTube et réseaux... A la UNE : - Draft NBA L’histoire des dix « American Dreams » sénégalais avant Mouhamed Gueye - Bayern Sadio Mané : « C’était une saison très compliquée à moi de relever le défi » - Beach Soccer Kenya vs Sénégal (18h30) Les Lions de retour dans la compétition - Lamb Eumeu Sène zappe BG2 ”Je suis prêt pour Tapha Tine, Sa Thies ou Gouye Gui”

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A la UNE :

- Draft NBA
L’histoire des dix « American Dreams » sénégalais avant Mouhamed Gueye

- Bayern
Sadio Mané : « C’était une saison très compliquée à moi de relever le défi »

- Beach Soccer
Kenya vs Sénégal (18h30)
Les Lions de retour dans la compétition

- Lamb
Eumeu Sène zappe BG2
”Je suis prêt pour Tapha Tine, Sa Thies ou Gouye Gui”

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11 N° 228 DU 26 JUIN <strong>2023</strong><br />

OMNISPORTS<br />

FATOU DIOUCK ANCIENNE VOLLEYEUSE,<br />

LE VOLLEY POUR LA RÉINSERTION DES JEUNES FEMMES<br />

Fatou Diouck ancienne volleyeuse, le volley<br />

pour la réinsertion des jeunes femmes<br />

Préoccupée par la cause des adolescents en<br />

particulier celle des jeunes femmes, Fatou<br />

Diouck a compté ses débuts et sa reconversion<br />

à travers sa passion le volleyball. Pour<br />

l’ancienne volleyeuse, il est possible de faire<br />

franchir les jeunes les différents obstacles<br />

socioculturels à travers le sport.<br />

Dans un entretien avec RFI, l’ancienne<br />

volleyeuse, Fatou Diouck est revenue sur ses<br />

débuts en tant que joueuse professionnelle.<br />

Une profane qui a embrassé ce sport devenu<br />

populaire par le simple hasard et qui a fini<br />

d’être une férue. « J’ai commencé par hasard,<br />

au Sénégal, quand j’avais entre 13 et 14 ans. J’ai<br />

croisé mon entraîneur vraiment dans la rue par<br />

hasard – qui m’a demandé d’essayer. A l’époque,<br />

c’était un sport méconnu, une semaine après je<br />

suis arrivée au terrain, en robe rouge, pieds<br />

nus, j’ai commencé et la passion m’a rattrapée<br />

», a raconté la Sénégalaise sur les ondes de la<br />

radio française.<br />

Pour une jeune fille dont les débuts n’étaient<br />

pas évidents dans ce sport, Fatou a raconté<br />

toutes les diffcultés qu’elle a eues à rencontrer<br />

mais que le talent a sauvé. « Quand je m’entraînais,<br />

je le faisais en cachette avec la complicité<br />

de ma mère. Parce que, comme on le sait, en<br />

Afrique, en général les femmes comme les<br />

jeunes filles, c’est vraiment les tâches ménagères,<br />

elles ne sortent pas beaucoup de la<br />

maison. Donc, moi déjà, j’avais la chance d’aller<br />

à l’école et quand j’ai rajouté le sport, on m’a dit<br />

que j’exagérais un peu.<br />

En 2001, quand j’ai été élue ‘’Meilleure Joueuse<br />

de l’année’’ du championnat sénégalais, ça<br />

s’appelait ‘’Lionne d’Or’’, alors tout de suite<br />

dans ma famille il y a eu un tournant. Désormais<br />

j’avais le droit de faire du sport, j’avais le<br />

droit de faire la sieste ; parce qu’il fallait que je<br />

me repose. C’était en 2001, j’avais 16 ans », a<br />

révélé l’ancienne gloire.<br />

Aujourd’hui actrice dans les causes sociales<br />

avec notamment la réinsertion des jeunes<br />

femmes ayant décroché ou qui sont victimes<br />

de quelques réalités socioculturelles, Fatou<br />

Diouck œuvre pour l’affrmation et l’émancipation<br />

des jeunes femmes au Sénégal. « Mon<br />

association s’appelle ‘’Demoiselle de Keur,<br />

Sénégalaise de demain’’. Elle œuvre en réalité<br />

pour l’autonomisation des jeunes femmes, des<br />

jeunes filles de 11 à 16 ans. Pourquoi ? Parce<br />

que c’est un âge critique pour toute jeune fille.<br />

Pour leur réinsertion scolaire, pour les aider<br />

avec la santé.<br />

Moi j’ai dû arrêter mes études pour faire du<br />

volley, maintenant, à chaque fois que je suis de<br />

retour au Sénégal, mon défi c’est de voir<br />

comment aider les jeunes filles qui ont décroché<br />

à retrouver l’école. Comment à travers le<br />

volley, on peut aider à avoir toutes les aptitudes<br />

pédagogiques, pour pouvoir vivre leur<br />

adolescence dans les meilleures conditions »,<br />

a déroulé Fatou Diouck veut, à travers son<br />

association, aider les jeunes femmes à avoir le<br />

courage de parler à leurs parents de leur<br />

passion.

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