Business News 3/2023 (f)
Magazine pour la clientèle entreprises de Visana
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L’expertise de<br />
Stefan Eggli<br />
(à droite) est<br />
demandée en<br />
cas de blessures<br />
du genou.<br />
«Un deuxième avis est un<br />
gage de qualité»<br />
Stefan Eggli est un expert de premier plan dans le domaine des opérations<br />
du genou. Ce médecin de 62 ans nous parle de son travail à la<br />
clinique spécialisée Sonnenhof à Berne, de la valeur du deuxième avis<br />
et de la meilleure manière de prendre soin de ses genoux.<br />
Entretien: Fabian Ruch | Photos: Mauro Mellone<br />
Vous êtes considéré comme un expert reconnu en<br />
matière de blessures du genou. Quelle est la mission<br />
de votre service à la clinique Sonnenhof à Berne?<br />
Nous avons sept équipes spécialisées dans les domaines<br />
suivants de la chirurgie orthopédique: pied,<br />
genou, hanche, colonne vertébrale, extrémités supérieures,<br />
main et enfants. Je suis cofondateur de la<br />
clinique de chirurgie orthopédique Sonnenhof et responsable<br />
de la chirurgie du genou, ce qui comprend<br />
également les blessures sportives.<br />
Comment êtes-vous devenu un expert dans le domaine<br />
des opérations du genou?<br />
La spécialisation s’est poursuivie à un rythme très soutenu<br />
au cours des dernières années. À l’origine, je m’étais spécialisé<br />
dans les opérations de la hanche, ce qui m’avait<br />
conduit à New York, Paris et Berlin. Lorsque je suis revenu<br />
à l’Inselspital à Berne, le responsable du service d’ortho -<br />
pédie du genou a quitté ses fonctions. J’ai donc repris la<br />
direction. Cela m’a plu. En effet, j’aime les innovations et<br />
la chirurgie du genou n’avait pas encore atteint le niveau<br />
de développement de la chirurgie de la hanche.<br />
6<br />
Qu’est-ce qui distingue votre manière de travailler<br />
de celle des autres?<br />
Je n’ai pas inventé de méthode particulière (il sourit).<br />
Comme le dit le proverbe, c’est en forgeant que l’on devient<br />
forgeron. Aujourd’hui, nous opérons tout autrement qu’il y<br />
a cinq, dix ou quinze ans. Lorsque l’on fait dix ou vingt opérations<br />
du genou par an, c’est évidemment plus difficile