Journal wiwsport n300 - 25 octobre 2023

ENTRETIEN
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6 N° 300 DU 25 OCTOBRE 2023
LE FOOTBALL AMÉRICAIN ARRIVE AU SÉNÉGAL
EN BON PIONNIER, KHADIM MBAYE
PARTAGE SA PASSION
« Les plus grandes histoires de succès sont celles
de personnes qui, ayant rencontré un problème,
l’ont transformé en une opportunité ». Cette
citation de Joseph Sugarman illustre bien le
parcours de Khadim Mbaye, fondateur du Power
Circle Athletics. Avec plus d’une dizaine d’années
d’expérience dans le football américain, il est
déterminé à donner plus d’opportunités aux
sportifs sénégalais à travers ce sport. Quoi de
mieux qu’une visite à Wiwsport pour échanger sur
ses projets. Voici l’entretien !
PRÉSENTEZ-VOUS
Khadim Mbaye est un joueur de football et un
entrepreneur qui a une agence de sécurité, le tout
au Canada. Ainsi qu’une académie que j’apporte au
Sénégal pour développer le football américain au
pays de la Teranga.
POURQUOI LE FOOTBALL
AMÉRICAIN ?
J’ai grandi au Canada à Montréal. Je viens d’une
grande famille dont le sport principal est le basket.
J’ai d’ailleurs mon talent (rires).
ruc, je me suis dit pourquoi pas. Et c’est en donnant
une chance au sport que j’ai découvert mon talent.
C’est vrai que la première année, ce n’était pas
facile. Mais j’ai gardé ma confiance et j’ai continué
à progresser. Et finalement j’ai choisi entre le
basket et le football américain.
QUEL EST VOTRE PARCOURS ?
J’ai 15 ans d’expérience. J’ai joué au niveau secondaire.
J’ai fait l’Université à Ottawa la capitale du
Canada, Et j’ai été repêché par les Alouettes de
Montréal, une équipe professionnelle de la Ligue
Canadienne de Football. J’ai fait ma deuxième
année avec les Lions de la Colombie-Britannique.
Par la suite, le Covid a frappé. Je me suis concentré
sur mes entreprises.
QU’EST-CE QUI VOUS A MOTIVÉ À
EXPORTER LE FOOTBALL AMÉRI-
CAIN AU SÉNÉGAL ?
Ce qui m’a fait flashé sur le projet en venant ici,
c’est à travers une séance d’entrainement avec des
jeunes dans un parc. En faisant la pratique, je me
suis rendu compte qu’il y a énormément de talents
et pas de matériel.
La réalité est qu’il n’avait pas de casques, pas
d’épaulettes. Seulement certains ballons et des
drapeaux. J’ai vu beaucoup de détermination et
beaucoup d’amour pour ce sport malgré le fait que
toutes les conditions n’étaient pas réunies. En
retournant au Canada, avec mon réseau de
contacts, j’ai pu contacter toutes les écoles de
football américain.
Et j’ai pu faire une collecte d’équipements. Nous
avons pu ramasser au-dessus de 400 casques,
500 paires d’épaulettes, des ballons, pantalons,
maillots de matchs, tous les éléments nécessaires
pour une académie ici au Sénégal.