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Journal wiwsport n361 - 26 février 2024

wiwsport est le n°1 du sport au Sénégal. Retrouvez toute l'actualité sportive du Sénégal sur nos plateformes digitales : site web, application mobile iOS et Android, chaîne YouTube et réseaux... À la UNE : - Entretien Aliou Badara Faty (TP Mazembe) : « Il était temps pour moi ! » - France - OM Iliman Ndiaye marque son premier but au Vélodrome - Statistiques Avec 5 pénaltys arrêtés, Mory Diaw se place en maître - LIGUE 1 - 14e Journée Teungueth FC reprend la première place, AS Pikine explose US Ouakam

wiwsport est le n°1 du sport au Sénégal. Retrouvez toute l'actualité sportive du Sénégal sur nos plateformes digitales : site web, application mobile iOS et Android, chaîne YouTube et réseaux...

À la UNE :

- Entretien
Aliou Badara Faty (TP Mazembe) : « Il était temps pour moi ! »

- France - OM
Iliman Ndiaye marque son premier but au Vélodrome

- Statistiques
Avec 5 pénaltys arrêtés, Mory Diaw se place en maître

- LIGUE 1 - 14e Journée
Teungueth FC reprend la première place, AS Pikine explose US Ouakam

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Entretien<br />

Aliou Badara Faty,<br />

Portier du TP Mazembe<br />

« J’ai beaucoup patienté pour devenir<br />

gardien numéro 1 de mon club »<br />

L’ancien joueur du Casa Sports, Aliou Badara Faty a accordé une interview à <strong>wiwsport</strong>. Au cours<br />

de cet entretien, le champion d’Afrique 2022 a expliqué comment son adaptation s’est passée<br />

du côté du club phare de Lubumbashi (RD Congo). Il s’est aussi prononcé sur ses ambitions, sur<br />

la concurrence et comment il est devenu le portier numéro 1 du TP Mazembe.<br />

-Entretien.<br />

Pourriez-vous nous parler de vos débuts dans le<br />

monde du football et revenir un peu sur votre<br />

parcours ?<br />

Bah, le football est tout pour moi, c’est la chose que je sais faire le<br />

mieux. Comme chaque joueur, j’ai commencé à jouer au football dans<br />

la rue, comme la plupart des jeunes de mon âge à l’époque. Avec le<br />

temps, je me suis rendu compte que tout peut arriver, si je continue<br />

à travailler dur. C’est comme ça que j’ai intégré la petite catégorie<br />

du Casa Sports et j’ai gravi les échelons pour être le portier<br />

numéro un de ma région. C’est au Casa Sports que j’ai fait toute<br />

ma formation. C’est là-bas que mes rêves<br />

sont devenus réalité. Parce que c’est<br />

grâce au Casa Sports que j’ai été<br />

convoqué avec l’Équipe Nationale<br />

du Sénégal. Donc, je peux dire<br />

que j’ai grandi avec l’amour du<br />

ballon rond comme vous dites.<br />

Vous étiez le portier<br />

numéro 1 du Casa Sports,<br />

champion du Sénégal 2022,<br />

vainqueur de la Coupe du Sénégal, mais surtout<br />

champion d’Afrique 2022 avec le Sénégal,<br />

quelles sont les raisons qui vous ont poussé à<br />

quitter le Casa Sports et votre pays pour TP<br />

Mazembe ?<br />

J’ai presque tout gagné au niveau national avec mon club et j’ai<br />

aussi eu la chance de remporter 2 titres avec mon pays (CAN 2021<br />

et CHAN 2023). Donc, il était temps de trouver un nouveau<br />

challenge dans un autre pays et c’est pour cela que j’ai décidé<br />

d’aller poursuivre ma carrière à la République démocratique du<br />

Congo. Il y avait d’autres offres, mais Casa et mon entourage<br />

trouvaient que l’offre de TP Mazembe était beaucoup plus<br />

intéressante, c’est pour cela que j’ai rejoint mon nouveau club.<br />

Loin de votre famille, de votre pays<br />

et de vos proches, pour votre<br />

première expérience hors du<br />

Sénégal, comment était votre<br />

adaptation au TP Mazembe, mais<br />

surtout à Lubumbashi ?<br />

Pour le club, l'adaptation n'était pas si compliquée,<br />

parce que je ne suis pas le seul Sénégalais<br />

ni le seul étranger au TP Mazembe. Jean-Louis<br />

Barthélemy Diouf, Mor Talla Mbaye et coach<br />

Lamine N’diaye ont facilité mon adaptation.<br />

Il y a aussi des Maliens dans le club et ils m’ont<br />

beaucoup aidé lors des premiers mois au sein<br />

de mon club. Pour la ville, c’était beaucoup plus<br />

compliqué, car la communication avec les gens<br />

était difficile. La langue courante ici c’est le<br />

lingala. Quand je sortais seul, je me retrouvais<br />

avec tous les problèmes du monde pour me faire<br />

comprendre. Mais Dieu merci, puisque je<br />

commence à me retrouver.<br />

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