Journal wiwsport n362 - 28 février 2024

11 N° 362 DU 28 FÉVRIER 2024
Entretien
En termes de visibilité,
ne serait-il pas un
choix risqué pour un
joueur aussi talentueux
que vous de
rejoindre la deuxième
division polonaise ?
Vous savez, laissons le temps
suivre son cours, je suis bien ici
avec Motor Lublin. Le chemin est
long, Inch’Allah nous essaierons
d'atteindre nos objectifs.
Comment se passe
votre intégration en
Pologne ? Avez-vous
déjà joué ?
Ça n'a pas été facile ! Mais
actuellement, à part le froid et la
langue, ça va. Je m'intègre petit à
petit. Oui, j'ai joué mon premier
match avec l’équipe, le week-end
dernier.
Pensez-vous pouvoir
rester longtemps
là-bas ?
Seul Dieu décidera ! Il existe un
proverbe wolof qui dit : « Kouy
yoot dou seukeut ». Parfois, la
discrétion peut être notre
meilleure alliée, comme le
suggère l'idée de ne pas avertir
nos ennemis si nous ne voulons
pas attirer la malchance. Nous
sommes conscients que notre
destin est entre les mains de Dieu
et nous croyons fermement en sa
grandeur. On sait d'où l'on vient et
on a une idée précise de là où on
veut aller.
Que pensez-vous de
votre première partie
de saison avec Teungueth
?
Alhamdoulilah, je n'ai eu aucune
blessure, et les résultats ont été
bons dans l'ensemble avec mes
coéquipiers.
Que pensez-vous du niveau de la
deuxième division polonaise ?
Je pense que c’est un bon niveau, il y a du beau
jeu, c'est très bien structuré, surtout là où je suis
(Motor Lublin).
Nous sommes là pour apprendre, après, c'est sur
le terrain que la récitation se fait. Le jeu
demande beaucoup de rigueur, et chaque
jour, tu apprends. C'est un très bon
niveau.
Quel est l'objectif de
Mbaye Jacques cette
saison avec votre nouveau
club ?
Actuellement, au sein du club, nous
sommes classés à la 3e place. Notre
objectif ultime est la montée, une
ambition qui motive chaque
membre de l'équipe. Nous
travaillons assidûment sur le
terrain pour concrétiser cet
objectif.
Après être revenu de
Pologne en septembre,
mon objectif était de
bien commencer la
saison. Grâce au travail
quotidien du staff de
TFC, nous avons obtenu
ces résultats.
Vous vous
attendiez à être
le meilleur buteur
du championnat
sénégalais ?
Bien sûr, je dirais oui, car je suis
convaincu que l'effort constant
finit par payer. J'ai vraiment
travaillé dur pour atteindre mon
objectif.
Après mon retour de Pologne en
septembre, je voulais simplement
commencer la saison du bon pied.
Les bons résultats que nous avons
obtenus sont le résultat du travail
quotidien de l'équipe du TFC.
Et je suis reconnaissant envers Dieu pour sa
bonté, car c'est grâce à lui que j'ai pu accomplir
cela. Alhamdoulilah, je n'ai eu aucune blessure,
et dans l'ensemble, les résultats ont été positifs
avec mes coéquipiers. Et je considère que
malgré les départ, au TFC, personne n'est
indispensable. Mes coéquipiers qui sont là-bas
continueront le travail déjà entamé.
Quel est le rêve le plus
fou que vous voudriez
accomplir
dans le paysage
footballistique
?
On est jeunes et
ambitieux. D'abord,
travailler dur pour
être sélectionné,
remporter une
Coupe d'Afrique
avec le
Sénégal.
Je rêve
aussi de
participer à
une Coupe du
Monde. Mais pour le
moment, mon rêve et
mon souhait sont d'écrire
de belles pages avec
Motor Lublin, aider le
club à accéder à l'élite
du football polonais.
En tant que
jeune joueur
offensif,
avez-vous un
référent dans ce
milieu ? Qui est-ce ?
Martin Odegaard, le Norvégien
d'Arsenal en Angleterre. Je
m'identifie à lui par sa façon de
jouer au poste de milieu offensif, sa
technicité et sa lecture de jeu me
façonnent.
Pensez-vous à
l'équipe nationale à
l'avenir ?
Tout footballeur professionnel
rêve de jouer en équipe nationale.
J'ai eu la chance de jouer dans la
petite catégorie, et je vais y
retourner, inch’Allah.
Mots de la fin ?
Je remercie chaleureusement le
coach Mbaye Badji qui m'a donné
la chance de jouer mes premières
minutes en ligue 1 en tant que
titulaire. Un grand merci au staff
de TFC, du président Babacar
Ndiaye au manager Badou Dia, en
passant par le coach Cheikh
Gueye. Bien sûr, toute ma famille
a été un soutien crucial.
Le chemin fut difficile, mais
Alhamdoulilah, il est fait. Le
parcours est long, très long, et je
profite de l'occasion pour
remercier tous mes coéquipiers à
TFC.
Anta Ndiaye
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