UNE ATTRACTION TOURISTIQUE SUR UN ITINÉRAIRE ...

figure emblématique
Figure emblématique :
André Guérin
Benoît Blanchet,
Commission Informations-publications
André Guérin, né le jour de l’Armistice de 1946, a grandi
à Torgon. Il a fait ses classes primaires à Revereulaz,
école garnie alors de 32 élèves. André est descendu de la
vallée pour accomplir son apprentissage chez nos voisins
de Vouvry, dans l’entreprise de Paul Parchet pour obtenir
son CFC de menuisier. Sa formation en poche,
il reste à Vouvry 3 années dans l’entreprise Ginier,
bâtisseuse de chalets, en tant que charpentier. En 1970,
habitant désormais Vouvry, il quitte le métier du bois
pour se lancer dans une aventure professionnelle nouvelle
en tant qu’employé dans une entreprise d’agrochimie
bien connue dans le chef-lieu de notre district. Il y
restera fidèle jusqu’à une retraite au combien méritée
le 1 er décembre 2007. Pendant ce court laps de temps
passé chez Ciba, puis Ciba-Geigy, Novartis et Syngenta,
il a suivi plusieurs formations qui l’ont aidé à maîtriser
cette nouvelle profession. Il reste l’un des rares professionnels
à avoir changé d’employeur 4 fois sans jamais
quitter son poste de travail !
Pendant toute cette aventure professionnelle, il ne s’est
pas contenté de rentrer à la maison pour se satisfaire de
ses acquis. Non, André n’est pas genre pantouflard. Il s’est
marié avec Marthe, déjà toute une expédition ( Marthe
habitait Genève ), a déménagé plusieurs fois entre 1970
et 1978 ( Vouvry, Colombey-Muraz, Monthey ) avant de
revenir sur ses terres en 1978. C’est cette année-là qu’il
reprend la maison familiale et passe son temps entre le
boulot, les enfants, Marthe et le Ski-Club, dont il a été
membre au comité pendant treize années.
Entre boulot et montagne, André se laisse enfin aller à ses
passions. Le ski, qu’il pratique avec ses enfants, le jardinage
et la marche en forêt à la recherche de quelques spécimens
rares de mycoses ( il ne dira rien sur ses coins ).
Mais il n’est jamais aussi heureux qu’avec une tronçonneuse
entre ses mains. André fait son bois de feu seul et
entretient lui-même ses forêts !
En discutant, il se remémore l’évolution de la commune
et particulièrement de son village perché sur les hauts
de Vionnaz. Il se rappelle le goudronnage de la route dès
1962, mais que dans les virages précise-t-il, de l’école de
Revereulaz, de l’arrivée du premier téléski en 1958 qui
reliait le virage à Planchamp en haut de l’ancien four à
pain et de son déplacement à la Jorette deux ans après. Il
se souvient de l’accueil plutôt mitigé de la population aux
habitations de la Jorette et du peu de gens qui donnaient
leur avis ouvertement.
Aujourd’hui, il se dit que le tourisme est une bonne
chose mais que les gens qui viennent ne s’arrêtent pas
au village et s’inquiète du dépeuplement des sédentaires
de Torgon qui laissent la place aux résidents vacanciers.
André est issu d’une famille de sept enfants, et le dernier
au village. Son nouveau passe-temps est de s’occuper de ses
petits-enfants et de mener une vie tranquille à Torgon…
En espérant ne pas être le dernier « Russe » à voir grandir les
enfants des montagnes.
Inês Valente,
talent & passion
Jean-Marc Tissot,
Commission Informations-publications
Talent et passion, deux mots qui résument bien ce qui
anime Inês Valente.
La musique est sa première passion et ce depuis son
plus jeune âge. Il faut dire que son papa Carlos, chanteur
pour enfant, va très vite lui inculquer le virus de
la musique.
Inês est une enfant de Vionnaz, elle y suit ses écoles
primaires puis le cycle à Vouvry. C’est à l’âge de sept
ans qu’elle décide d’apprendre la musique, fort du soutien
paternel. Elle choisit le piano comme instrument et
elle étudie ses gammes pendant sept ans. Parallèlement,
dès l’âge de dix ans, elle accompagne son père dans ses
spectacles et c’est là qu’elle goûte à la scène. Elle affirme
même que la scène est sa seconde maison !
Plus tard, elle prend des cours de chant à l’école des
solistes à St-Maurice. C’est avec son professeure, Mme
Premand, qu’elle travaille sa voix et qu’elle se perfectionne.
Elle s’affirme dans le chant
comme dans la vie, une belle
expérience dira-t-elle avec une reconnaissance
certaine pour sa prof.
A la même époque, Inês apprend
la guitare et à partir de là, elle se
lance en solo, compose paroles
et musiques et se met à la scène.
Actuellement, Inês a trouvé son
rythme de croisière et c’est régulièrement
qu’elle se produit dans
diverses manifestations. Le duo
Inês Valente & Simoncello explore un
nouveau style en associant la guitare
et le violoncelle.
l’insolite
Sa deuxième passion sera son futur métier. Inês achève
actuellement sa formation d’enseignante à la HEP de
St-Maurice et elle se réjouit de pouvoir enseigner dès
l’été prochain.
Quelle passion l’emportera ? Peu importe, Inês excellera
dans les deux et si sa carrière d’artiste ne devait pas
décoller, sûr que beaucoup de ses élèves profiteront de
son talent et qu’ils vivront eux aussi un rêve au travers
de l’artiste.
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