Les métairies de Chambord ; prospections, histoire. Etude ... - Voila.fr

La métairie des Isles.
Ce nom n’apparaît, à ma connaissance, que sur deux documents 46 . La position n’est
donnée que par le nom 47
et l’ordre de la visite, après la Beschardière au sud de la rivière
(position connue) et avant les métairies du nord du Cosson.
Un site y prétend naturellement : Mi268/1. Il présente la particularité de se trouver à
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l’extrémité du barrage dont la retenue constitue « La Fosse des Isles ».
« En la mestairye appellée Les Ysles où demoure
ung nommé Jehan Bureau y a bonnes maisons et
suffisantes pour asseoir une bonne mestairye ; et audict
Bureau, que avons trouvé audict lieu, avons demandé de
qui il la tenoit ; qui a dict la tenir du seigneur du Vergier à
cinquante solz tournoys de ferme ; mais n’a labouré
aucunes terres dudict lieu ».
« Bonnes maisons » en 1547, aujourd’hui
épandage abondant de tuiles (majoritaires), pierres,
carrelage, briques sans cartouche, tessons de poterie, situé
dans l’axe du barrage.
Fig. 11 : Les Isles et le barrage.
En 269/1, un épandage de grosses pierres. On peut supposer une grange couverte
d’une toiture végétale.
Les Ysles Mi268/1 540.96 2291.99
? liée ou non Mi269/1 541.04 2292.03
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A.N. Q 463 et A.N. Q 302.
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A proximité du Cosson, non canalisé en 1547.
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Il ne s’agit pas du barrage élevé sur l’ordre de Hugues de Châtillon en 1248. Voir : « Les moulins
de la Chaussée et l’étang de Chambord », sur ce site. Simon Bryant, archéologue I.N.R.A.P.
spécialiste du bâti, a examiné l’ouvrage et considère la maçonnerie totalement compatible avec cette
date : « Du XIIe à la Renaissance ». Un sondage devrait avoir lieu en 2010.
L’ouvrage réalisé aux Isles, constitué, sur ses flancs de deux parements en pierres assez soigneusement
équarries, posées en lits, avec au centre d’un bourrage pierres-mortier très compact et résistant (là où
le parement a disparu, subsiste le cordon central, saillant vigoureusement), long de 215 mètres, large
de 1,5 mètre, traverse complètement l’ancienne vallée. Il a été brisé rive droite pour laisser place au
nouveau lit du Cosson, et s’appuie sur un épaulement de la rive gauche. Il s’agit incontestablement
d’un barrage. Totalement inconnu.
Voir : « Un barrage médiéval sur le Cosson », sur ce site.
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A.N. Q 302, « La Fosse des Ysles ou de l’Ysle et les Ventes neuves, futaye de 60 ans bien
plantée ».
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