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Lorsque l’on tourne le dos aux plus hauts sommets, le regard se perd sur<br />
le plateau et atteint même le Jura. Dans l’Oberland bernois, la douceur côtoie<br />
souvent les pentes abruptes. La montée commence au milieu de prairies<br />
fleuries, de jolis petits lacs et de restaurants d’alpage. Puis tout à coup, on<br />
se retrouve <strong>sans</strong> transition en haute montagne : formations rocheuses imposantes,<br />
sol aride, dalles rocheuses et langues glaciaires.<br />
Dans l’Oberland bernois, les chemins passent souvent près des glaciers.<br />
On sent leur souffle froid et on peut parfois jeter un œil à l’intérieur des<br />
plaques de glace bleue et scintillante. Quand il fait chaud, les quantités d’eau<br />
qui sortent des glaciers peuvent être imposantes. Il n’existe presque aucune<br />
autre région avec autant de rivières, de cascades et de torrents bouillonnants.<br />
Ces cours d’eau se faufilent souvent au travers d’avant-pays glaciaires<br />
presque plats. Avec leurs eaux peu profondes et leurs nombreuses îles, ils<br />
sont une invitation à construire des ponts, des barrages, des déviations et<br />
des roues à eau. A tel point que l’horaire de la randonnée peut parfois être<br />
passablement compromis.<br />
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