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Rotary Magazin 06/2020

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Rotary Magazin 06/2020

FEEL THE ENERGY OF

FEEL THE ENERGY OF INNOVATION AND TRADITION Taipei, Taiwan 12-16 June convention.rotary.org #Rotary21

EDITORIAL – ROTARY SUISSE LIECHTENSTEIN – JUNI 2020 EDITORIAL CORONA STECKTE EIN STÖCKCHEN INS RAD Ursprünglich wollte ich das C-Wort diesmal meiden. In der öffentlichen Debatte, in wissenschaftlichen Studien und im privaten Dialog – alles kreist um Corona. Wenigstens beim «Verkehr» sollte das lästige Übel einmal draussen bleiben. Allein: Man kommt nicht drum herum. Wie auf alle anderen Lebensbereiche strahlt das Virus auch auf den Verkehr aus. Schauen wir doch nur aus dem Fenster: Zu den Hochzeiten des Lockdowns waren die Strassen leer wie nie. Auch oben: Ebbe. Experten rechnen damit, dass der Flugverkehr noch für viele Jahre das Vorkrisenniveau nicht erreicht. Die Lufthansa-Gruppe, zu der auch die Swiss gehört, bestritt zuletzt gerade ein Prozent der sonst üblichen Flüge. Während die Menschheit zu Hause sitzt, während im Parlament spontaner Szenenapplaus gegeben wird für den flammenden Appell, die Ferien bei uns in der Schweiz zu verbringen, während das nationale Wir-Gefühl stark ist wie nie und die Landwirtschaft am Selbstversorgungsgrad feilt, hat die Anti-Globalisierung Hochkonjunktur. In einer Umfrage von GfS Bern gaben 80 Prozent der Befragten an, dass die Globalisierung gebremst werden müsse. Die Menschheit, so scheint es uns, rannte zuletzt hysterisch hin und her. Immer individueller, immer vernetzter, immer mobiler. Mobil sein, das war Voraussetzung für soziale Teilhabe und gesellschaftlichen Fortschritt, für wirtschaftliches Wachstum und Erfolg. Corona steckte ein Stöckchen ins Rad. Mit einem Mal stand die Welt still. Wäre uns Corona erspart geblieben, wenn wir nicht wie wahnsinnig zu Meetings um die Welt geflogen wären? Mitnichten! Schon um 540 n. Chr. und damit Jahrhunderte vor der wilden Reiserei suchte eine schreckliche Seuche den halben Erdball heim. Syrien und Mesopotamien, Italien und Frankreich: Die justinianische Pest machte vor Grenzen nicht Halt. So ging sie als die erste historisch verbürgte Pandemie in die Annalen ein. Mitte des 14. Jahrhunderts feierte der Schwarze Tod auf der Weltbühne Comeback; mit seiner kalten Hand raffte er ein Drittel der Europäer dahin. Weder nach dem ersten noch nach dem zweiten Auftritt sagte der Mensch dem Reisen ab. Auch diesmal nicht. Allerdings liegt es jetzt nahe, unsere Mobilitätskonzepte zu durchleuchten. Dies am liebsten im persönlichen Treffen. Eine frohe Lektüre und alles Gute Ihre Verena Maria Amersbach Chefredaktorin CORONA A MIS DES BÂTONS DANS LA ROUE Mon intention était bien de ne pas aborder ce fichtre mot commençant par un C. Débats publics, études scientifiques, sphère privée – tout tourne autour de corona. Au moins dans la « circulation », ce fléau aurait dû rester hors de portée. Seulement, on ne peut l’éviter. Comme le virus est partout, il n’a pas épargné la circulation. Il suffisait de regarder par la fenêtre : pendant le pic du lockdown, les rues étaient désertes. Et dans les airs, c’est le calme plat. Les experts pensent qu’il faudra des années pour que la circulation aérienne atteigne son niveau d’avant la crise. Le groupe Lufthansa, dont Swiss fait partie, assure actuellement 1 % des vols d’en temps normal. Alors que les gens restent chez eux, qu’au Parlement, les applaudissements fusent de toute part quand on recommande de passer ses vacan- ces en Suisse, l’entité nationale est plus forte que jamais, l’agriculture flirte avec le taux d’auto-approvisionnement et l’anti-globalisation a le vent en poupe. A un sondage mené par GfS Bern, 80 % des personnes questionnées ont répondu que le moment était venu de freiner la globalisation. Tout porte à croire que l’humanité fonçait droit dans le mur. Toujours plus autonome, toujours plus réseautée, toujours plus mobile. Être mobile, c’était la condition sine qua non pour une intégration sociale et un programme social, pour la croissance économique et le succès. Corona a mis des bâtons dans la roue. D’un jour à l’autre, la roue s’est arrêtée de tourner. Corona ne se serait-il pas manifesté si nous n’avions pas couru d’un meeting à l’autre de par le monde? Absolument pas ! Déjà 540 ans après J-C. et donc il y a quelques siècles avant cette frénésie de voyages, une terrible pandémie a sévi dans la moitié du globe. La Syrie, la Mésopotamie, l’Italie, la France ont été frappées par la peste de Justinien. C’est la première peste connue. Au milieu du 14 e siècle, la mort noire a fait une entrée fulgurante. Elle a tué un bon tiers des Européens. Mais personne n’a renoncé à voyager ni après la première, ni après la seconde pandémie ! Et ce sera le cas cettefois-ci aussi. Mais il faut cette fois revoir sérieusement nos concepts de mobilité. Le mieux serait dans le cadre de rencontres physiques. Bonne lecture Verena Maria Amersbach Rédactrice en chef

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