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Le phénomène du parler en langues

Dieu décrit à maintes reprises dans la Bible la nature du péché au sein de l'Église. Bon nombre de choses qui sont contraires à l'enseignement biblique se font de nos jours au sein des églises et des dénominations. Nous ne faisons pas allusion à l'apostasie qui règne au niveau des sectes et des petits groupes religieux animés par de fausses idéologies doctrinaires, et qui, de toute évidence, sont gouvernés par Satan. Nous parlons plutôt de ce qui se passe dans le cadre des églises évangéliques dominantes qui reconnaissent en principe que la Bible est leur autorité, mais qui agissent contrairement dans leurs pratiques, ce qui les qualifient comme étant des églises sataniques. Notre plus grande déception provient du fait que ces déviations concernent surtout et au plus haut degré les églises et les dénominations les plus conservatrices de notre époque qui ont tous sombrées dans l'apostasie des derniers temps. Il n'y a aucun doute que le christianisme moderne est un christianisme contrefait et que l'authentique est devenu presque imperceptible tellement la contrefaçon est vaste. Nous apprenons, dans la Bible, comment Dieu envisage la destruction éventuelle de l'Église du Nouveau Testament qui sombre de plus en plus dans la décadence. Cette destruction ne se fera pas à travers une action politique. Elle ne se fera pas non plus à travers une idéologie à l'instar du communisme. Elle se fera par le biais de l'œuvre de Satan qui agit à travers de faux évangiles qui ressemblent à bien des égards au vrai Évangile que même les élus pourraient être séduits, si cela était possible. De nos jours il ne s'agit plus de l'Évangile de la grâce qui atteste la souveraineté absolue du Dieu Tout-puissant en Jésus-Christ, mais d'un évangile de disgrâce qui démontre la souveraineté de l'homme dans son choix de croire d'après une décision personnelle. Ce faux évangile issu de la volonté de l'homme esclave de la chair et du péché, a ouvert la porte à toutes sortes d'exagérations, de dérèglements, et de fausses doctrines, surtout dans les mouvances pentecôtistes et charismatiques.

Dieu décrit à maintes reprises dans la Bible la nature du péché au sein de l'Église. Bon nombre de choses qui sont contraires à l'enseignement biblique se font de nos jours au sein des églises et des dénominations. Nous ne faisons pas allusion à l'apostasie qui règne au niveau des sectes et des petits groupes religieux animés par de fausses idéologies doctrinaires, et qui, de toute évidence, sont gouvernés par Satan. Nous parlons plutôt de ce qui se passe dans le cadre des églises évangéliques dominantes qui reconnaissent en principe que la Bible est leur autorité, mais qui agissent contrairement dans leurs pratiques, ce qui les qualifient comme étant des églises sataniques. Notre plus grande déception provient du fait que ces déviations concernent surtout et au plus haut degré les églises et les dénominations les plus conservatrices de notre époque qui ont tous sombrées dans l'apostasie des derniers temps. Il n'y a aucun doute que le christianisme moderne est un christianisme contrefait et que l'authentique est devenu presque imperceptible tellement la contrefaçon est vaste.



Nous apprenons, dans la Bible, comment Dieu envisage la destruction éventuelle de l'Église du Nouveau Testament qui sombre de plus en plus dans la décadence. Cette destruction ne se fera pas à travers une action politique. Elle ne se fera pas non plus à travers une idéologie à l'instar du communisme. Elle se fera par le biais de l'œuvre de Satan qui agit à travers de faux évangiles qui ressemblent à bien des égards au vrai Évangile que même les élus pourraient être séduits, si cela était possible. De nos jours il ne s'agit plus de l'Évangile de la grâce qui atteste la souveraineté absolue du Dieu Tout-puissant en Jésus-Christ, mais d'un évangile de disgrâce qui démontre la souveraineté de l'homme dans son choix de croire d'après une décision personnelle. Ce faux évangile issu de la volonté de l'homme esclave de la chair et du péché, a ouvert la porte à toutes sortes d'exagérations, de dérèglements, et de fausses doctrines, surtout dans les mouvances pentecôtistes et charismatiques.

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LE PHÉNOMÈNE DU<br />

PARLER EN LANGUES<br />

de Harold Camping<br />

Mise <strong>en</strong> page par Jean leDuc<br />

(Att<strong>en</strong>tion aux cœurs s<strong>en</strong>sibles qui craign<strong>en</strong>t les images mais ne craign<strong>en</strong>t point Dieu. Vous<br />

avez créé Dieu à votre propre image, nous faisons que donner une représ<strong>en</strong>tation <strong>du</strong> dieu<br />

de votre imagination que vous adorez et servez dans vos délires extatiques <strong>du</strong> <strong>parler</strong> <strong>en</strong><br />

<strong>langues</strong>.)<br />

<strong>Le</strong> caractère interne de ceux qui parl<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>langues</strong><br />

1


TABLE DES MATIÈRES<br />

<strong>Le</strong>s églises évangéliques sataniques<br />

Dieu Se sert de Satan pour détruire<br />

<strong>Le</strong> programme à long terme que Dieu <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d utiliser pour<br />

mettre à l'épreuve l'Église<br />

L'Épreuve finale de Dieu<br />

I Corinthi<strong>en</strong>s 14 donne des éclaircissem<strong>en</strong>ts sur l'épreuve<br />

finale<br />

Deux principes importants<br />

<strong>Le</strong>s <strong>langues</strong>: l'épreuve des derniers jours<br />

Satan utilise le <strong>phénomène</strong> des <strong>langues</strong> pour détruire<br />

Israël demande l'aide à l'Assyrie<br />

Dieu int<strong>en</strong>sifie l'épreuve finale<br />

<strong>Le</strong> succès <strong>du</strong> <strong>phénomène</strong> des <strong>langues</strong><br />

5


<strong>Le</strong>s signes et les prodiges<br />

<strong>Le</strong> feu qui desc<strong>en</strong>d <strong>du</strong> Ciel<br />

Satan peut-il faire que le feu desc<strong>en</strong>de <strong>du</strong> Ciel?<br />

QUESTIONS ET RÉPONSES SUR LE PARLER EN LANGUES<br />

6


<strong>Le</strong>s églises évangéliques sataniques<br />

Dieu décrit à maintes reprises dans la Bible la nature <strong>du</strong> péché au<br />

sein de l'Église. Bon nombre de choses qui sont contraires à<br />

l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t biblique se font de nos jours au sein des églises et<br />

des dénominations. Nous ne faisons pas allusion à l'apostasie qui<br />

règne au niveau des sectes et des petits groupes religieux animés<br />

par de fausses idéologies doctrinaires, et qui, de toute évid<strong>en</strong>ce,<br />

sont gouvernés par Satan. Nous parlons plutôt de ce qui se passe<br />

dans le cadre des églises évangéliques dominantes qui<br />

reconnaiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> principe que la Bible est leur autorité, mais qui<br />

agiss<strong>en</strong>t contrairem<strong>en</strong>t dans leurs pratiques, ce qui les qualifi<strong>en</strong>t<br />

comme étant des églises sataniques. Notre plus grande déception<br />

provi<strong>en</strong>t <strong>du</strong> fait que ces déviations concern<strong>en</strong>t surtout et au plus<br />

haut degré les églises et les dénominations les plus<br />

conservatrices de notre époque qui ont tous sombrées dans<br />

l'apostasie des derniers temps. Il n'y a aucun doute que le<br />

christianisme moderne est un christianisme contrefait et que<br />

l'auth<strong>en</strong>tique est dev<strong>en</strong>u presque imperceptible tellem<strong>en</strong>t la<br />

contrefaçon est vaste.<br />

Nous appr<strong>en</strong>ons, dans la Bible, comm<strong>en</strong>t Dieu <strong>en</strong>visage la<br />

destruction év<strong>en</strong>tuelle de l'Église <strong>du</strong> Nouveau Testam<strong>en</strong>t qui<br />

sombre de plus <strong>en</strong> plus dans la décad<strong>en</strong>ce. Cette destruction ne<br />

se fera pas à travers une action politique. Elle ne se fera pas non<br />

plus à travers une idéologie à l'instar <strong>du</strong> communisme. Elle se<br />

7


fera par le biais de l'œuvre de Satan qui agit à travers de faux<br />

évangiles qui ressembl<strong>en</strong>t à bi<strong>en</strong> des égards au vrai<br />

Évangile que même les élus pourrai<strong>en</strong>t être sé<strong>du</strong>its, si cela était<br />

possible. De nos jours il ne s'agit plus de l'Évangile de la grâce<br />

qui atteste la souveraineté absolue <strong>du</strong> Dieu Tout-puissant <strong>en</strong><br />

Jésus-Christ, mais d'un évangile de disgrâce qui démontre la<br />

souveraineté de l'homme dans son choix de croire d'après une<br />

décision personnelle. Ce faux évangile issu de la volonté de<br />

l'homme esclave de la chair et <strong>du</strong> péché, a ouvert la porte à<br />

toutes sortes d'exagérations, de dérèglem<strong>en</strong>ts, et de fausses<br />

doctrines, surtout dans les mouvances p<strong>en</strong>tecôtistes et<br />

charismatiques.<br />

8


Dieu Se sert de Satan pour détruire<br />

La Bible déclare que, juste avant la fin <strong>du</strong> monde, Satan va<br />

s'imposer comme étant le chef de l'Église. Dans II<br />

Thessalonici<strong>en</strong>s chapitre 2, Dieu parle de l'homme <strong>du</strong> péché qui<br />

va s'asseoir dans le temple de Dieu. Il est évid<strong>en</strong>t que l'homme<br />

<strong>du</strong> péché n'est autre que Satan. Matthieu chapitre 24 au verset<br />

24 dit ceci: «Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes;<br />

ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de sé<strong>du</strong>ire,<br />

s'il était possible, même les élus.»<br />

Dans l'Apocalypse 13, au verset 7, Dieu dit ce qui suit: «Et il lui<br />

fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui<br />

fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et<br />

toute nation.» L'Apocalypse 13 parle de la bête qui monte de la<br />

terre. Il ne peut être question que de Satan et de son royaume,<br />

qu'il bâtit au moy<strong>en</strong> de faux évangiles. Il est ainsi capable de<br />

détruire les églises qui sont soumises au jugem<strong>en</strong>t de Dieu. Il est<br />

donc capable de vaincre les saints, les vrais croyants, au sein<br />

même des églises.<br />

La destruction de l'Église <strong>du</strong> Nouveau Testam<strong>en</strong>t ne se fait pas à<br />

travers une action politique, mais à travers l'action de l'Église<br />

elle-même qui sombre actuellem<strong>en</strong>t dans l'apostasie. Des indices<br />

et des r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts sur la façon dont les choses vont se<br />

dérouler transparaiss<strong>en</strong>t dans les relations que Dieu <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ait<br />

9


avec Israël anci<strong>en</strong>, parce qu'Israël symbolise ou représ<strong>en</strong>te<br />

l'Église <strong>du</strong> Nouveau Testam<strong>en</strong>t. <strong>Le</strong> sort qui était réservé à la<br />

nation d'Israël donne une idée <strong>du</strong> sort qui sera réservé à nos<br />

églises.<br />

Rappelez-vous qu'après la mort de Salomon, Dieu avait divisé les<br />

douze tribus d'Israël <strong>en</strong> deux nations? Dix des tribus sont<br />

dev<strong>en</strong>ues une nation qui portait le nom d'Israël et qui avait sa<br />

capitale <strong>en</strong> Samarie. Deux des tribus, Juda et B<strong>en</strong>jamin, sont<br />

dev<strong>en</strong>ues la nation de Juda dont la capitale était à Jérusalem.<br />

Dieu avait mis au point un programme pour mettre à l'épreuve<br />

les deux nations. Ce programme s'est déroulé par le biais de<br />

nations contemporaines. P<strong>en</strong>dant la chute de ces dix tribus, ce<br />

programme faisait appel à la nation d'Assyrie. <strong>Le</strong>s Israélites<br />

admirai<strong>en</strong>t les beaux chevaux et les beaux costumes que<br />

portai<strong>en</strong>t les Assyri<strong>en</strong>s, et ils se disai<strong>en</strong>t que les dieux de ceux-ci<br />

devai<strong>en</strong>t être des dieux victorieux. Ils avai<strong>en</strong>t donc <strong>en</strong>tamé la<br />

prostitution spirituelle avec les Assyri<strong>en</strong>s. Ils avai<strong>en</strong>t comm<strong>en</strong>cé à<br />

adorer les dieux des Assyri<strong>en</strong>s dont ils ne compr<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t pas la<br />

langue, et Dieu s'était servi par la suite des Assyri<strong>en</strong>s pour<br />

détruire Israël.<br />

De leur côté, les ressortissants de la nation de Juda avai<strong>en</strong>t aussi<br />

<strong>en</strong>trepris la prostitution spirituelle avec les dieux des Babyloni<strong>en</strong>s<br />

et des Assyri<strong>en</strong>s. Voyant la prospérité de ces deux nations (à<br />

10


travers leurs beaux chevaux et leurs beaux costumes), ainsi que<br />

tous les avantages qui allai<strong>en</strong>t de pair avec leurs succès, ils<br />

avai<strong>en</strong>t comm<strong>en</strong>cé à s'intéresser à leurs dieux. Babylone était<br />

aussi une nation qui avait une langue que les ressortissants de la<br />

nation de Juda ne pouvai<strong>en</strong>t pas compr<strong>en</strong>dre. C'est cette nation<br />

qui avait détruit Juda <strong>en</strong> 587 av. J.-C. Dieu utilise ce scénario<br />

pour nous montrer ce qui va se passer lors de la destruction de<br />

l'Église <strong>du</strong> Nouveau Testam<strong>en</strong>t.<br />

11


<strong>Le</strong> programme à long terme que Dieu <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d utiliser pour<br />

mettre à l'épreuve l'Église<br />

<strong>Le</strong>s épreuves dont Dieu Se sert pour évaluer la foi des hommes<br />

sont décrites à maintes reprises dans la Bible. Dieu a mis à<br />

l'épreuve le peuple israélite, par exemple, lorsque Moïse l'avait<br />

quitté p<strong>en</strong>dant quarante jours pour recevoir, sur le Mont Sinaï, les<br />

tables de pierre sur lesquelles était écrite la Loi. Israël avait<br />

échoué à l'épreuve <strong>en</strong> fabriquant et <strong>en</strong> adorant un veau d'or. En<br />

conséqu<strong>en</strong>ce, la colère de Dieu s'était abattue sur eux, et 3.000<br />

d'<strong>en</strong>tre eux avai<strong>en</strong>t péri (l'Exode chapitre 32).<br />

<strong>Le</strong> chiffre 40 dans la Bible, ou le chiffre 40 multiplié par 10<br />

comme par exemple 400, pourrait servir d'indication qu'il s'agit<br />

d'une épreuve qui est <strong>en</strong> voie d'exécution. <strong>Le</strong>s Israélites avai<strong>en</strong>t<br />

passé 40 ans dans le désert après leur sortie de l'Égypte. Ils<br />

avai<strong>en</strong>t échoué à l'épreuve, car très peu d'<strong>en</strong>tre eux faisai<strong>en</strong>t<br />

confiance à Dieu. La Bible dit dans Josué chapitre 5, au verset 6:<br />

«Car les <strong>en</strong>fants d'Israël avai<strong>en</strong>t marché quarante ans par le<br />

désert jusqu'à la destruction de toute la nation des hommes de<br />

guerre qui étai<strong>en</strong>t sortis d'Égypte et qui n'avai<strong>en</strong>t point écouté la<br />

voix de l'Éternel; l'Éternel leur jura de ne pas leur faire voir le<br />

pays qu'il avait juré à leurs pères de nous donner, pays où<br />

coul<strong>en</strong>t le lait et le miel».<br />

12


On pourrait démontrer qu'il y a eu exactem<strong>en</strong>t 400 ans, à partir<br />

<strong>du</strong> mom<strong>en</strong>t où le peuple israélite était sorti d'Égypte (1447 av. J.-<br />

C.), jusqu'au mom<strong>en</strong>t où Saül était dev<strong>en</strong>u roi d'Israël (1047 av.<br />

J.-C.). Ceci est arrivé à l'époque de Samuel, qui était le dernier<br />

prophète à juger Israël. Quand Samuel avait vieilli, les Israélites<br />

étai<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>us le voir pour lui demander un roi. Lisons, à cet effet,<br />

I Samuel 8, versets 4 à 7: «Tous les anci<strong>en</strong>s d'Israël<br />

s'assemblèr<strong>en</strong>t, et vinr<strong>en</strong>t auprès de Samuel à Rama. Ils lui<br />

dir<strong>en</strong>t: Voici, tu es vieux, et tes fils ne march<strong>en</strong>t point sur tes<br />

traces; maint<strong>en</strong>ant, établis sur nous un roi pour nous juger,<br />

comme il y <strong>en</strong> a chez toutes les nations. Samuel vit avec déplaisir<br />

qu'ils disai<strong>en</strong>t: Donne-nous un roi pour nous juger. Et Samuel<br />

pria l'Éternel. L'Éternel dit à Samuel: Écoute la voix <strong>du</strong> peuple<br />

dans tout ce qu'il te dira; car ce n'est pas toi qu'ils rejett<strong>en</strong>t, c'est<br />

moi qu'ils rejett<strong>en</strong>t, afin que je ne règne plus sur eux». Saül était<br />

dev<strong>en</strong>u roi, exactem<strong>en</strong>t 400 ans après que les Israélites, sous<br />

l'autorité directe de Dieu, étai<strong>en</strong>t sortis de l'Égypte. Ils avai<strong>en</strong>t<br />

échoué à l'épreuve dans la mesure où ils ne voulai<strong>en</strong>t pas de<br />

l'autorité directe de Dieu.<br />

Un autre programme visant à mettre à l'épreuve les Israélites<br />

ayant trait au chiffre 40, se trouve dans le Livre de Jonas. Jonas<br />

devait crier contre cette grande ville, car la méchanceté de celleci<br />

était montée jusqu'à Lui (Jonas 1, verset 2). Et Jonas 3, au<br />

verset 4, nous dit: «Jonas fit d'abord dans la ville une journée de<br />

13


marche; il criait et disait: Encore quarante jours, et Ninive est<br />

détruite!» Il est merveilleux que les habitants de Ninive ai<strong>en</strong>t<br />

réussi à leur test, comme l'indique Jonas 3, aux versets 5 et 10:<br />

«<strong>Le</strong>s g<strong>en</strong>s de Ninive crur<strong>en</strong>t à Dieu, ils publièr<strong>en</strong>t un jeûne, et se<br />

revêtir<strong>en</strong>t de sacs, depuis les plus grands jusqu'aux plus petits».<br />

Dieu vit qu'ils agissai<strong>en</strong>t ainsi et qu'ils rev<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t de leur<br />

mauvaise voie. Alors «Dieu se rep<strong>en</strong>tit <strong>du</strong> mal qu'Il avait résolu<br />

de leur faire, et il ne le fit pas.»<br />

L'épreuve la plus importante est sûrem<strong>en</strong>t celle qui a eu lieu dans<br />

le Nouveau Testam<strong>en</strong>t, au mom<strong>en</strong>t où le Seigneur Jésus-Christ<br />

avait pris la nature humaine et Il avait été soumis à la t<strong>en</strong>tation.<br />

Lisons à cet effet Luc chapitre 4, versets 1 à 2: «Jésus, rempli <strong>du</strong><br />

Saint-Esprit, revint <strong>du</strong> Jourdain, et il fut con<strong>du</strong>it par l'Esprit dans<br />

le désert, où il fut t<strong>en</strong>té par le diable p<strong>en</strong>dant quarante jours. Il<br />

ne mangea ri<strong>en</strong> <strong>du</strong>rant ces jours-là, et, après qu'ils fur<strong>en</strong>t<br />

écoulés, il eut faim.»<br />

<strong>Le</strong> premier Adam avait été t<strong>en</strong>té dans le Jardin d'Éd<strong>en</strong>, et Christ,<br />

le Deuxième Adam, avait aussi été t<strong>en</strong>té. Tandis que le premier<br />

Adam avait échoué au test <strong>en</strong> désobéissant à Dieu, plongeant<br />

ainsi le g<strong>en</strong>re humain dans le péché, le Deuxième Adam, notre<br />

Seigneur, était sorti victorieux de Son épreuve. Il a fait preuve<br />

d'une parfaite obéissance à Dieu. Son obéissance parfaite avait<br />

fait <strong>en</strong> sorte que l'incompréh<strong>en</strong>sible Royaume de Dieu devi<strong>en</strong>ne<br />

14


une réalité pour tous ceux qui croi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Lui. De toute évid<strong>en</strong>ce,<br />

le principe que Dieu met à l'épreuve souv<strong>en</strong>t les hommes est très<br />

bi<strong>en</strong> docum<strong>en</strong>té dans la Bible.<br />

L'Église des derniers temps est aussi soumise à une épreuve.<br />

Malheureusem<strong>en</strong>t, la Bible révèle que l'Église des derniers temps,<br />

dans l'<strong>en</strong>semble, échouera à l'épreuve tout comme Adam et Ève<br />

avai<strong>en</strong>t autrefois échoué à l'épreuve et tout comme Israël anci<strong>en</strong><br />

avait échoué à maintes reprises à leur épreuve. L'Église échouera<br />

à l'épreuve et elle sera soumise à la colère de Dieu, comme cela a<br />

été le cas lorsque le jugem<strong>en</strong>t de Dieu avait frappé Adam et Ève<br />

quand ils avai<strong>en</strong>t échoué au test.<br />

15


L'Épreuve finale de Dieu<br />

L'épreuve qui concerne l'Église des derniers temps sera réalisée<br />

dans le cadre d'une nation dont l'Église ne compr<strong>en</strong>d pas la<br />

langue. Dieu donne au moins deux grandes indications dans<br />

l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t quant à la nature de cette dernière épreuve.<br />

La première indication se trouve dans Deutéronome 13, versets 1<br />

à 3: «S'il s'élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui<br />

t'annonce un signe ou un prodige, et qu'il y ait accomplissem<strong>en</strong>t<br />

<strong>du</strong> signe ou <strong>du</strong> prodige dont il t'a parlé <strong>en</strong> disant: Allons après<br />

d'autres dieux, - des dieux que tu ne connais point - et servonsles!<br />

Tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce<br />

songeur, car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui vous met à l'épreuve<br />

pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur<br />

et de toute votre âme.» Dieu dit très clairem<strong>en</strong>t qu'Il éprouve<br />

l'Église à travers un faux prophète qui se trouve <strong>en</strong> son sein. Il<br />

importe de connaître ce prophète et la nature de son<br />

<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t.<br />

L'intro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> chapitre 13 de Deutéronome se trouve au<br />

dernier verset de Deutéronome chapitre 12, où Dieu prévi<strong>en</strong>t<br />

l'Église <strong>en</strong> ces termes: «Vous observerez et vous mettrez <strong>en</strong><br />

pratique toutes les choses que je vous ordonne; vous n'y<br />

ajouterez ri<strong>en</strong>, et vous n'<strong>en</strong> retrancherez ri<strong>en</strong>.» Dieu dit que<br />

l'homme ne doit ni ri<strong>en</strong> ajouter ni ri<strong>en</strong> retrancher à la Parole de<br />

Dieu. Reconnaître que la Parole de Dieu est la Parole de Dieu, et<br />

16


avoir un désir ard<strong>en</strong>t de s'y soumettre revi<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> fait, à adorer<br />

Dieu. En revanche, croire qu'il y a d'autres révélations divines<br />

(par exemple, croire à un message qui serait transmis par Dieu à<br />

travers un songe, une vision, ou une langue, alors que ce n'est<br />

pas le cas), revi<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> fait, à adorer un dieu qui est différ<strong>en</strong>t <strong>du</strong><br />

Dieu de la Bible. Dieu nous donne le même avertissem<strong>en</strong>t dans le<br />

Nouveau Testam<strong>en</strong>t, notamm<strong>en</strong>t dans l'Apocalypse 22, aux<br />

versets 18 à 19, où Il dit: «Je le déclare à quiconque <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d les<br />

paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque<br />

chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si<br />

quelqu'un retranche quelque chose des paroles <strong>du</strong> livre de cette<br />

prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la<br />

ville sainte, décrits dans ce livre.»<br />

«Ce livre» ne peut être que la Bible. La Bible seule, dans son<br />

intégralité, est la Parole de Dieu. Tout autre message verbal ou<br />

articulé qui est c<strong>en</strong>sé être transmis par Dieu à travers un songe,<br />

une vision, ou tout autre moy<strong>en</strong>, constitue une addition à la<br />

Bible. Quoique rarem<strong>en</strong>t, Dieu peut <strong>en</strong>core <strong>parler</strong> à ses élus dans<br />

des songes ou visions, mais toujours <strong>en</strong> vu de leur édification<br />

personnelle et jamais dans un message verbal à transmettre<br />

dét<strong>en</strong>ant une autorité divine; l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t qu'il <strong>en</strong> reçoit est<br />

pour lui-même et jamais pour d'autres. Puisque Dieu n'ajoute ri<strong>en</strong><br />

à la révélation divine qui est la Bible, si quelqu'un écoute de<br />

nouveaux messages et croit que ceux-ci provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de Dieu, il<br />

17


adore, <strong>en</strong> ce faisant, un dieu qui est différ<strong>en</strong>t de Celui de la Bible.<br />

Dieu avertit au verset 18 que quiconque commet un tel péché<br />

sera frappé des fléaux qui sont décrits dans la Bible. C'est-à-dire,<br />

celui-là sera soumis à la damnation éternelle.<br />

Deutéronome chapitre 13 dit que le faux prophète est un<br />

songeur, c'est-à-dire que celui-ci est convaincu que ce qu'il voit<br />

dans les songes vi<strong>en</strong>t réellem<strong>en</strong>t de Dieu. Quand le signe ou le<br />

prodige, la prophétie qu'il annonce à travers son rêve ou à<br />

travers sa vision s'accomplit, il croit que cet évènem<strong>en</strong>t est le<br />

résultat <strong>du</strong> contact qu'il aurait eu avec un être spirituel. Mais,<br />

parce que le message que celui-ci a reçu n'était pas transmis par<br />

Dieu, un tel message ne peut donc prov<strong>en</strong>ir que de Satan. Si ce<br />

songeur explique que le message qu'il a reçu à travers un rêve ou<br />

une vision provi<strong>en</strong>t de Dieu et, par conséqu<strong>en</strong>t, que ce message<br />

représ<strong>en</strong>te la Parole de Dieu, il <strong>en</strong>courage ainsi les g<strong>en</strong>s à adorer<br />

un dieu qui est différ<strong>en</strong>t de celui de la Bible. Cela constitue un<br />

péché exceptionnellem<strong>en</strong>t grave au sein de l'assemblée.<br />

Deutéronome 13 stipule que ce prophète doit être puni de mort,<br />

même s'il fait partie de la famille d'un des membres de<br />

l'assemblée.<br />

<strong>Le</strong>s parties de phrases les plus importantes de ces versets se<br />

trouvant dans Deutéronome 13 sont les suivantes: «Car c'est<br />

l'Éternel, votre Dieu, qui vous met à l'épreuve» (ou qui vous<br />

18


teste) «pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout<br />

votre cœur et de toute votre âme.» Ces passages mett<strong>en</strong>t<br />

l'acc<strong>en</strong>t sur le caractère de la toute dernière épreuve à laquelle<br />

Dieu va soumettre l'Église. Dieu dit clairem<strong>en</strong>t qu'Il va éprouver<br />

l'Église <strong>en</strong> permettant que ceux qui proclam<strong>en</strong>t la Parole de Dieu,<br />

et qui, <strong>en</strong> réalité, sont de faux prophètes (parce que leur source<br />

d'inspiration n'est pas la Bible), soi<strong>en</strong>t membres de l'église.<br />

19


I Corinthi<strong>en</strong>s 14 donne des éclaircissem<strong>en</strong>ts<br />

sur l'épreuve finale<br />

La deuxième indication que nous donne l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t <strong>en</strong> ce<br />

qui concerne la dernière épreuve à laquelle sera soumise l'Église<br />

constitue celle à laquelle Israël anci<strong>en</strong> avait été soumis. <strong>Le</strong>s<br />

indications à ce sujet se trouv<strong>en</strong>t dans le Nouveau Testam<strong>en</strong>t,<br />

notamm<strong>en</strong>t dans I Corinthi<strong>en</strong>s 14, verset 21: «Il est écrit dans la<br />

loi: C'est par des hommes d'une autre langue et par des lèvres<br />

d'étrangers que je <strong>parler</strong>ai à ce peuple, et ils ne m'écouteront pas<br />

même ainsi, dit le Seigneur.»<br />

Pour compr<strong>en</strong>dre la signification de ce passage, il faudrait tout<br />

d'abord le situer dans son contexte. I Corinthi<strong>en</strong>s 14 parle <strong>en</strong><br />

général <strong>du</strong> don des <strong>langues</strong> qui étai<strong>en</strong>t, à un mom<strong>en</strong>t donné, une<br />

réalité au niveau de l'Église de Corinthe. Certains membres de<br />

cette église avai<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> effet, reçu de Dieu, comme don <strong>du</strong> Saint-<br />

Esprit, des messages dans un langage (une langue) que ni eux, ni<br />

aucun membre de l'église ne pouvait compr<strong>en</strong>dre. Dans I<br />

Corinthi<strong>en</strong>s 14, verset 2, Dieu parle de ce <strong>phénomène</strong> <strong>en</strong> disant<br />

que «c'est <strong>en</strong> esprit qu'il dit des mystères.»<br />

Par ailleurs, Dieu avait donné à certains membres de cette<br />

assemblée le don d'interprétation grâce auquel un message reçu<br />

dans une langue incompréh<strong>en</strong>sible était interprété pour les<br />

membres de l'Église. I Corinthi<strong>en</strong>s 14, verset 5, nous informe<br />

20


que, quand un tel message était interprété, il servait à édifier les<br />

fidèles. C'était un évènem<strong>en</strong>t spirituel auth<strong>en</strong>tique qui se<br />

déroulait au sein de l'Église de Corinthe. Une partie seulem<strong>en</strong>t<br />

de la Bible, que nous appelons maint<strong>en</strong>ant l'Anci<strong>en</strong><br />

Testam<strong>en</strong>t, était disponible à cette époque-là. Dieu rompait<br />

<strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t-là le sil<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre le naturel et le surnaturel,<br />

lorsqu'Il transmettait des messages à Paul, à Jean, à Pierre et à<br />

Agabus (Actes 11, verset 28). Puisque ces messages prov<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t<br />

de Dieu, ils constituai<strong>en</strong>t des informations complém<strong>en</strong>taires à la<br />

Parole de Dieu. En ce temps-là, la rédaction <strong>du</strong> Nouveau<br />

Testam<strong>en</strong>t n'avait pas <strong>en</strong>core été achevée. Même avec les<br />

messages complém<strong>en</strong>taires qu'elles recevai<strong>en</strong>t de temps <strong>en</strong><br />

temps, les églises d'autrefois ne disposai<strong>en</strong>t que d'une partie de<br />

la Parole de Dieu. Entre temps, quand il était toujours possible<br />

aux apôtres de recevoir des messages directem<strong>en</strong>t de Dieu, il y<br />

avait des g<strong>en</strong>s au sein de l'église de Corinthe qui recevai<strong>en</strong>t des<br />

messages prov<strong>en</strong>ant de Dieu sous forme d'une langue<br />

particulière. Ces messages pouvai<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>dre la forme d'une<br />

prière, d'un louange, ou d'une révélation. Néanmoins, c'était <strong>en</strong><br />

effet un message prov<strong>en</strong>ant de Dieu et, par conséqu<strong>en</strong>t, cela<br />

constituait une addition à la Parole écrite qui était partiellem<strong>en</strong>t<br />

disponible à cette époque-là.<br />

Dans l'élaboration <strong>du</strong> <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong> que nous trouvons dans I<br />

Corinthi<strong>en</strong>s 14, au verset 21, il est question de la Loi de l'Anci<strong>en</strong><br />

21


Testam<strong>en</strong>t dans laquelle Dieu avait indiqué qu'Il <strong>parler</strong>ait à Son<br />

peuple à travers des <strong>langues</strong>, et ils ne L'écouterai<strong>en</strong>t pas. Dieu<br />

parle aussi de <strong>langues</strong> dans Deutéronome 28. Moïse s'était<br />

adressé aux Israélites au mom<strong>en</strong>t où ceux-ci s'apprêtai<strong>en</strong>t à<br />

<strong>en</strong>trer dans la terre promise. Il les avait avertis qu'ils ne<br />

recevrai<strong>en</strong>t pas avec joie l'Évangile qu'il leur avait annoncé, parce<br />

qu'ils «n'avai<strong>en</strong>t pas, au milieu de l'abondance de toutes choses,<br />

servi l'Éternel, leur Dieu, avec joie et de bon cœur»<br />

(Deutéronome 28, verset 47). <strong>Le</strong>ur rébellion a été punie, comme<br />

l'indiqu<strong>en</strong>t les derniers versets de Deutéronome 28. <strong>Le</strong>s versets<br />

48 et 49 résum<strong>en</strong>t ainsi cet avertissem<strong>en</strong>t: «Tu serviras, au<br />

milieu de la faim, de la soif, de la nudité et de la disette de toutes<br />

choses, tes <strong>en</strong>nemis que l'Éternel <strong>en</strong>verra contre toi. Il mettra un<br />

joug de fer sur ton cou, jusqu'à ce qu'il t'ait détruit. L'Éternel fera<br />

partir de loin, des extrémités de la terre, une nation qui fondra<br />

sur toi d'un vol d'aigle, une nation dont tu n'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dras point la<br />

langue.»<br />

Ce passage se rapportant à la Loi est donc celui dont il est<br />

question dans I Corinthi<strong>en</strong>s 14, et qui s'adresse au <strong>phénomène</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>. <strong>Le</strong>s dix tribus d'Israël avai<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> effet, été<br />

détruites par leur <strong>en</strong>nemi, à savoir l'Assyrie, après que les<br />

Israélites se soi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>gagés dans la prostitution spirituelle avec<br />

les Assyri<strong>en</strong>s. Comme conséqu<strong>en</strong>ce de la rébellion spirituelle des<br />

Israélites, Dieu avait fait <strong>en</strong> sorte que la nation d'Assyrie, une<br />

22


nation dont les Israélites ne compr<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t pas la langue, détruise<br />

Israël. Dieu avait donné un dernier avertissem<strong>en</strong>t dans ce s<strong>en</strong>s<br />

quelques années avant que cette destruction ne devi<strong>en</strong>ne<br />

effective. Cet avertissem<strong>en</strong>t se trouve dans Ésaïe 28, aux versets<br />

11 à 12: «Hé bi<strong>en</strong>! C'est par des hommes aux lèvres balbutiantes<br />

et au langage barbare que l'Éternel <strong>parler</strong>a à ce peuple. Il lui<br />

disait: Voici le repos, laissez reposer celui qui est fatigué; voici le<br />

lieu <strong>du</strong> repos! Mais ils n'ont point voulu écouter.»<br />

La suite <strong>du</strong> jugem<strong>en</strong>t de Dieu sur Israël avai<strong>en</strong>t resurgi 122 ans<br />

plus tard. La nation de Juda avait, comme une prostituée, couru<br />

après Babylone, une nation paï<strong>en</strong>ne dont ils ne compr<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t pas<br />

la langue, et c'est Babylone qui avait fini par détruire la nation de<br />

Juda <strong>en</strong> l'An 587 av.J.-C. Ils avai<strong>en</strong>t pourtant été avertis quelques<br />

années auparavant par le prophète Jérémie. Cet avertissem<strong>en</strong>t se<br />

trouve dans Jérémie 5, aux versets 15 à 17: «Voici, je fais v<strong>en</strong>ir<br />

de loin une nation contre vous, maison d'Israël, dit l'Éternel; c'est<br />

une nation forte, c'est une nation anci<strong>en</strong>ne, une nation dont tu ne<br />

connais pas la langue, et dont tu ne compr<strong>en</strong>dras point les<br />

paroles. Son carquois est comme un sépulcre ouvert; ils sont tous<br />

des héros. Elle dévorera tes brebis et tes bœufs, elle dévorera ta<br />

vigne et ton figuier; elle détruira par l'épée tes villes fortes dans<br />

lesquelles tu te confies.»<br />

23


Dieu met l'acc<strong>en</strong>t sur le fait qu'il s'agit d'une nation «dont on ne<br />

connait pas la langue.» Ce passage teinté de tristesse rejoint ce<br />

qui est dit dans I Corinthi<strong>en</strong>s 14, verset 21.<br />

24


Deux principes importants<br />

Ce qui est écrit dans Deutéronome chapitres 13 et 28, et dans I<br />

Corinthi<strong>en</strong>s 14, ainsi que le jugem<strong>en</strong>t de Dieu se rapport<strong>en</strong>t tous,<br />

de toute évid<strong>en</strong>ce, à l'Église des derniers temps, quand on pr<strong>en</strong>d<br />

<strong>en</strong> considération deux principes importants.<br />

<strong>Le</strong> premier principe est qu'Israël anci<strong>en</strong> symbolise ou représ<strong>en</strong>te<br />

l'Église <strong>du</strong> Nouveau Testam<strong>en</strong>t. <strong>Le</strong> jugem<strong>en</strong>t de Dieu qui a frappé<br />

les Israélites à cause de leur a<strong>du</strong>ltère spirituel permet de<br />

compr<strong>en</strong>dre la nature <strong>du</strong> jugem<strong>en</strong>t que Dieu réserve à l'Église <strong>du</strong><br />

Nouveau Testam<strong>en</strong>t à cause de sa rébellion spirituelle.<br />

<strong>Le</strong> second principe est que Dieu soumet le g<strong>en</strong>re humain à une<br />

épreuve. Deutéronome 13 indique que l'épreuve de l'Église<br />

vi<strong>en</strong>dra des faux prophètes qui reçoiv<strong>en</strong>t des messages<br />

surnaturels. Ces faux prophètes vont <strong>en</strong>courager les églises à<br />

adorer d'autres dieux, <strong>en</strong> faisant des témoignages sur leurs<br />

expéri<strong>en</strong>ces surnaturelles, qui ne provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas de Dieu. Ces<br />

deux principes bibliques donn<strong>en</strong>t une idée de la façon dont Dieu<br />

jugera l'Église des derniers jours.<br />

25


<strong>Le</strong>s <strong>langues</strong>: l'épreuve des derniers jours<br />

La question suivante mérite d'être posée: Pourquoi Dieu a-t-Il<br />

abondamm<strong>en</strong>t souligné le <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong> dans I Corinthi<strong>en</strong>s<br />

12, I Corinthi<strong>en</strong>s 13 et I Corinthi<strong>en</strong>s 14? On pourrait être surpris<br />

d'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre beaucoup <strong>parler</strong> de ce <strong>phénomène</strong> passager dans la<br />

Bible. Quelques déc<strong>en</strong>nies après que ce <strong>phénomène</strong> se soit<br />

pro<strong>du</strong>it au sein de l'Église de Corinthe, les visions qui sont<br />

décrites dans l'Apocalypse étai<strong>en</strong>t reçues par l'Apôtre Jean sur<br />

l'Ile de Patmos. L'Apocalypse se termine par cet avertissem<strong>en</strong>t:<br />

Quiconque ajoute quelque chose aux paroles de la prophétie de<br />

ce livre sera frappé des fléaux qui sont décrits dans ce livre. Par<br />

conséqu<strong>en</strong>t, il ne peut y avoir d'autres révélations transmises par<br />

Dieu à travers les visions, les voix, les <strong>langues</strong>, ou tout autre<br />

moy<strong>en</strong> qui déti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t autorité comme Parole de Dieu. Par<br />

conséqu<strong>en</strong>t, le <strong>phénomène</strong> des <strong>langues</strong> qui était réel au<br />

niveau de l'église de Corinthe a touché à sa fin. Désormais,<br />

nous ne devons plus nous att<strong>en</strong>dre à ce que Dieu puisse<br />

transmettre des messages à travers de tels mécanismes, ou à<br />

travers tout autre moy<strong>en</strong> à la seule exception de ce qu'Il nous a<br />

dit dans la Bible.<br />

Il s'avère que le <strong>phénomène</strong> des <strong>langues</strong> prov<strong>en</strong>ant de Dieu<br />

était passager et était limité à l'Église de Corinthe. C'était<br />

quelque chose d'accessoire, même à cette époque-là. La question<br />

suivante reste donc actuelle: pourquoi Dieu <strong>en</strong> a-t-Il tant parlé?<br />

26


La réponse se trouve dans la prise de consci<strong>en</strong>ce <strong>du</strong> fait que ces<br />

trois chapitres de I Corinthi<strong>en</strong>s prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t le <strong>phénomène</strong> de<br />

<strong>langues</strong> comme étant le noyau de l'épreuve à laquelle sera<br />

soumise l'Église des derniers temps. Dieu avait planté l'arbre de<br />

la connaissance <strong>du</strong> bi<strong>en</strong> et <strong>du</strong> mal dans le Jardin d'Éd<strong>en</strong>, et cet<br />

arbre constituait un test pour nos premiers par<strong>en</strong>ts. Satan avait<br />

saisi cette occasion pour t<strong>en</strong>ter et asservir l'homme par le péché.<br />

Dans l'avertissem<strong>en</strong>t et le test dont parle Deutéronome 13, Dieu<br />

permet qu'un faux prophète puisse sé<strong>du</strong>ire certains membres au<br />

sein de l'église. C'est Dieu qui conçoit les programmes sur la base<br />

desquels l'homme sera éprouvé, mais c'est Satan qui s'<strong>en</strong> sert<br />

pour sé<strong>du</strong>ire les g<strong>en</strong>s.<br />

Dieu est à l'origine <strong>du</strong> <strong>phénomène</strong> des <strong>langues</strong> originale, dont<br />

parl<strong>en</strong>t I Corinthi<strong>en</strong>s chapitres 12, 13 et 14, comme moy<strong>en</strong> de<br />

mettre à l'épreuve l'église des derniers temps. Dieu avait donné à<br />

certains hommes, p<strong>en</strong>dant un temps, le don d'interprétation des<br />

<strong>langues</strong> au sein de l'église de Corinthe afin de mettre à jour la<br />

fidélité ou l'infidélité des églises au niveau de la Parole de Dieu.<br />

Adam et Ève avai<strong>en</strong>t la permission de manger les fruits de tous<br />

les arbres <strong>du</strong> jardin, à l'exception d'un seul. Dieu avait richem<strong>en</strong>t<br />

béni les arbres <strong>du</strong> jardin <strong>en</strong> faisant qu'ils pro<strong>du</strong>is<strong>en</strong>t des fruits<br />

exquis et délicieux, afin de satisfaire aux besoins de l'homme.<br />

27


Comme Lucifer voulait que l'homme serve Satan à la place de<br />

Dieu, il avait t<strong>en</strong>té Adam et Ève <strong>en</strong> leur faisant croire qu'il leur<br />

manquerait quelque chose de très important, s'ils ne mangeai<strong>en</strong>t<br />

pas le fruit <strong>du</strong> seul arbre frappé d'interdiction.<br />

L'Église peut voir, à travers la Bible, les nombreuses bénédictions<br />

auxquelles le salut donne droit. Ces bénédictions sont plus<br />

nombreuses que ce que chaque homme serait <strong>en</strong> droit d'att<strong>en</strong>dre.<br />

Elles sont si merveilleuses que nos cœurs devrai<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

perman<strong>en</strong>ce louer Dieu. Une toute petite bénédiction passagère<br />

accordée provisoirem<strong>en</strong>t à certains membres de l'église de<br />

Corinthe (à savoir la faculté de recevoir de nouveaux messages<br />

de Dieu dans une langue inconnue), a précédé les magnifiques<br />

bénédictions que conti<strong>en</strong>t toute la Parole de Dieu. Dieu a porté au<br />

maximum Ses bénédictions destinés au g<strong>en</strong>re humain <strong>en</strong> ce qui<br />

concerne Sa communication avec nous, <strong>en</strong> nous donnant<br />

l'intégralité de Sa volonté (l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t et le Nouveau<br />

Testam<strong>en</strong>t) tout <strong>en</strong> nous interdisant les bénédictions de moindre<br />

importance offertes à l'église de Corinthe.<br />

Dieu, dans Sa sagesse, avait jugé opportun d'inclure ce récit dans<br />

la Bible. Il avait, <strong>en</strong> effet, souligné abondamm<strong>en</strong>t le <strong>phénomène</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong> dans la Bible. Si nous <strong>en</strong> lisons, c'est pour<br />

savoir que ce <strong>phénomène</strong> constitue une épreuve pour l'Église des<br />

28


derniers temps tout comme l'arbre de la connaissance <strong>du</strong> bi<strong>en</strong> et<br />

<strong>du</strong> mal avait permis de tester les premiers hommes.<br />

29


Satan utilise le <strong>phénomène</strong> des <strong>langues</strong> pour détruire<br />

Satan se sert de ce g<strong>en</strong>re d'épreuve comme sa dernière occasion<br />

pour remporter une victoire décisive sur Christ, <strong>en</strong> infligeant une<br />

défaite à l'Église visible. Il a vaincu Adam et Ève <strong>en</strong> les<br />

<strong>en</strong>courageant à manger le fruit de l'arbre déf<strong>en</strong><strong>du</strong> dans le Jardin<br />

d'Éd<strong>en</strong>. Dans le même ordre d'idées, il <strong>en</strong>courage l'Église des<br />

derniers temps à s'intéresser au <strong>phénomène</strong> déf<strong>en</strong><strong>du</strong> des<br />

<strong>langues</strong>.<br />

Quand Dieu avait mis sur pied l'épreuve dans le Jardin d'Éd<strong>en</strong>, Il<br />

avait fait interv<strong>en</strong>ir un langage qui avait <strong>en</strong> quelque sorte facilité<br />

la t<strong>en</strong>tation d'Ève par Lucifer. Dieu n'avait pas donné à l'arbre<br />

déf<strong>en</strong><strong>du</strong> un nom qui servait de mauvais présage tel que «arbre<br />

déf<strong>en</strong><strong>du</strong>.» Dieu plutôt avait donné à cet arbre un nom tout à fait<br />

étrange: «arbre de la connaissance <strong>du</strong> bi<strong>en</strong> et <strong>du</strong> mal.»<br />

Certainem<strong>en</strong>t, un tel nom devait am<strong>en</strong>er Adam et Ève à se<br />

demander quel pouvoir mystérieux le fruit de cet arbre pouvait-il<br />

posséder. Ceci se voit très clairem<strong>en</strong>t à travers la réaction d'Ève<br />

aux avances de Satan, comme l'indique G<strong>en</strong>èse 3, au verset 6:<br />

«La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la<br />

vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intellig<strong>en</strong>ce; elle prit de<br />

son fruit, et <strong>en</strong> mangea; elle <strong>en</strong> donna aussi à son mari, qui était<br />

auprès d'elle, et il <strong>en</strong> mangea.»<br />

30


Satan a suscité la curiosité d'Ève <strong>en</strong> se référant au nom que Dieu<br />

avait donné à l'arbre. Dans G<strong>en</strong>èse 3, au verset 5, Satan avait dit<br />

à Ève: «Mais Dieu sait que, le jour où vous <strong>en</strong> mangerez, vos<br />

yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux,<br />

connaissant le bi<strong>en</strong> et le mal.» Sûrem<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> donnant à cet arbre<br />

le nom d'«arbre de la connaissance <strong>du</strong> bi<strong>en</strong> et <strong>du</strong> mal,» Dieu<br />

avait donné à Satan un outil qu'il pouvait utiliser pour t<strong>en</strong>ter nos<br />

premiers par<strong>en</strong>ts, et les in<strong>du</strong>ire dans le péché.<br />

Dieu, il va sans dire, n'est pas l'auteur <strong>du</strong> péché, même si le<br />

péché a été prédestiné et r<strong>en</strong><strong>du</strong> certain par l'imposition d'une loi<br />

d'inter<strong>du</strong>ction, ni coupable d'un péché quelconque. Dieu avait<br />

cep<strong>en</strong>dant mis sur pied une épreuve pressante et valable, dans la<br />

mesure où le fruit avait l'air très délicieux («l'arbre était bon à<br />

manger et agréable à la vue,» verset 6). Et le nom de cet arbre<br />

était assez sé<strong>du</strong>isant.<br />

Dieu avait, dans le même ordre d'idées, mis sur pied une épreuve<br />

int<strong>en</strong>sive pour Israël anci<strong>en</strong>. <strong>Le</strong>s dix tribus <strong>du</strong> royaume <strong>du</strong> Nord,<br />

appelé Israël, avai<strong>en</strong>t été détruites par les Assyri<strong>en</strong>s, une nation<br />

dont ils ne compr<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t pas la langue. Israël avait échoué à<br />

l'épreuve. Cep<strong>en</strong>dant, Dieu avait béni la nation d'Assyrie <strong>en</strong><br />

l'aidant à conquérir la Syrie (II Rois 16, verset 9). L'Assyrie<br />

semblait être une nation qui possédait les réponses à toutes<br />

sortes de problèmes. Ézéchiel 23, versets 5 à 6, dit ce qui suit:<br />

31


«Ohola me fut infidèle; elle s'<strong>en</strong>flamma pour ses amants, les<br />

Assyri<strong>en</strong>s ses voisins, vêtus d'étoffes teintes <strong>en</strong> bleu,<br />

gouverneurs et chefs, tous jeunes et charmants, cavaliers montés<br />

sur des chevaux.»<br />

«Ahola» est un autre nom qui désigne la capitale d'Israël, qui<br />

était <strong>en</strong> Samarie. L'Assyrie, avec sa réussite sur le plan politique<br />

et ses exploits matériels, avait l'air d'être une nation à imiter.<br />

Pareillem<strong>en</strong>t, Juda, le royaume <strong>du</strong> Sud, avec sa capitale<br />

Jérusalem, était sé<strong>du</strong>it par la beauté, la puissance, et les succès<br />

des Assyri<strong>en</strong>s et des Babyloni<strong>en</strong>s.<br />

La beauté, la puissance et les succès politiques de l'Assyrie et de<br />

Babylone étai<strong>en</strong>t le résultat des bénédictions de Dieu. Ces nations<br />

méchantes étai<strong>en</strong>t pourtant <strong>en</strong> totale rébellion contre Dieu, mais<br />

Dieu les avait tout de même r<strong>en</strong><strong>du</strong>es puissantes, et Il avait fait<br />

qu'elles soi<strong>en</strong>t assez prospères pour être <strong>en</strong> mesure d'attirer<br />

Israël et Juda.<br />

32


Israël demande l'aide à l'Assyrie<br />

La Bible donne une illustration vivante de la façon dont Dieu avait<br />

permis à une méchante nation comme l'Assyrie de donner à<br />

Israël l'impression qu'elle est l'histoire d'une réussite. A l'époque<br />

d'Ésaïe, Jérusalem était m<strong>en</strong>acé par Israël et par la Syrie. La<br />

situation était grave. II Chroniques 28 étale au grand jour la<br />

méchanceté d'Achaz, roi de Juda, et la punition résultante que<br />

Dieu avait infligée à Juda à travers Israël et la Syrie. Lisons, à cet<br />

effet, II Chroniques 28, versets 5 à 6: «L'Éternel, son Dieu, le<br />

livra <strong>en</strong>tre les mains <strong>du</strong> roi de Syrie; et les Syri<strong>en</strong>s le battir<strong>en</strong>t et<br />

lui fir<strong>en</strong>t un grand nombre de prisonniers, qu'ils emm<strong>en</strong>èr<strong>en</strong>t à<br />

Damas. Il fut aussi livré <strong>en</strong>tre les mains <strong>du</strong> roi d'Israël, qui lui fit<br />

éprouver une grande défaite. Pékach, fils de Remalia, tua dans un<br />

seul jour <strong>en</strong> Juda c<strong>en</strong>t vingt mille hommes, tous vaillants, parce<br />

qu'ils avai<strong>en</strong>t abandonné l'Éternel, le Dieu de leurs pères.»<br />

<strong>Le</strong> roi de Juda, un méchant homme nommé Achaz, et tout le<br />

peuple de Juda aurai<strong>en</strong>t dû crier à Dieu pour solliciter Son<br />

secours. Ils aurai<strong>en</strong>t dû se rep<strong>en</strong>tir de tout leur cœur comme<br />

Ninive l'avait fait au mom<strong>en</strong>t où Jonas leur avait prêché. Ils<br />

aurai<strong>en</strong>t dû crier à Dieu comme le roi Josaphat l'avait fait quand<br />

les Moabites et les Ammonites étai<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>us détruire Juda (II<br />

Chroniques 20). Au contraire, la Bible indique que Juda avait<br />

plutôt demandé secours à l'Assyrie. Lisons, à cet effet, II Rois 16,<br />

verset 7: «Achaz <strong>en</strong>voya des messagers à Tiglath-Piléser, roi<br />

33


d'Assyrie, pour lui dire: je suis ton serviteur et ton fils; monte, et<br />

délivre-moi de la main <strong>du</strong> roi de Syrie et de la main <strong>du</strong> roi<br />

d'Israël, qui s'élèv<strong>en</strong>t contre moi.»<br />

Il est impossible que Juda montre plus clairem<strong>en</strong>t son manque<br />

total de confiance <strong>en</strong> Dieu. Dieu avait utilisé la méchante Assyrie<br />

pour libérer Juda qui avait péché, comme l'indique II Rois 16, au<br />

verset 9: «<strong>Le</strong> roi d'Assyrie l'écouta; il monta contre Damas, la<br />

prit, emm<strong>en</strong>a les habitants <strong>en</strong> captivité à Kir, et fit mourir<br />

Retsin.»<br />

L'Assyrie avait conquis la Syrie. Jusqu'aux temps modernes, la<br />

Syrie n'a pas <strong>en</strong>core été une nation indép<strong>en</strong>dante. Dieu avait<br />

utilisé l'Assyrie pour détruire les dix tribus. Celles-ci n'existai<strong>en</strong>t<br />

plus comme royaume indép<strong>en</strong>dant. Grâce à sa force, la nation<br />

paï<strong>en</strong>ne d'Assyrie avait fait que la Syrie et le royaume <strong>du</strong> Nord<br />

d'Israël ne soi<strong>en</strong>t plus un danger pour Juda.<br />

Ce qu'il faudrait ret<strong>en</strong>ir de ce récit, c'est que Dieu avait donné <strong>du</strong><br />

succès à l'Assyrie pour éprouver davantage Juda. <strong>Le</strong>s succès de<br />

l'Assyrie à son apogée et de Babylone à son apogée faisai<strong>en</strong>t<br />

croire que leurs dieux étai<strong>en</strong>t plus puissants et plus crédibles que<br />

Jéhovah. C'est Dieu qui, selon Son plan, avait donné la victoire à<br />

l'Assyrie, mais Juda était convaincu que cette victoire prov<strong>en</strong>ait<br />

plutôt de la supériorité des dieux Assyri<strong>en</strong>s. L'attitude de Juda est<br />

34


décrite dans II Chroniques 25, au verset 14, où Amatsia, un autre<br />

roi de Juda, adorait les dieux d'un <strong>en</strong>nemi appelé Édom ou Séir.<br />

Lisons ce verset: «Lorsqu'Amatsia fut de retour après la défaite<br />

des Édomites, il fit v<strong>en</strong>ir les dieux des fils de Séir, et se les établit<br />

pour dieux; il se prosterna devant eux, et leur offrit des<br />

parfums.»<br />

II Chroniques chapitre 28, aux versets 22 à 23, donne un récit<br />

semblable au sujet <strong>du</strong> méchant roi Achaz: «P<strong>en</strong>dant qu'il était<br />

dans la détresse, il continuait à pécher contre l'Éternel, lui, le roi<br />

Achaz. Il sacrifia aux dieux de Damas, qui l'avai<strong>en</strong>t frappé, et il<br />

dit: Puisque les dieux des rois de Syrie leur vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong> aide, je<br />

leur sacrifierai pour qu'ils me secour<strong>en</strong>t. Mais ils fur<strong>en</strong>t l'occasion<br />

de sa chute et celle de tout Israël».<br />

35


Dieu int<strong>en</strong>sifie l'épreuve finale<br />

Quand Dieu établit un programme pour mettre à l'épreuve<br />

quelqu'un, Il augm<strong>en</strong>te l'épreuve à travers le langage qu'Il utilise,<br />

ou <strong>en</strong> r<strong>en</strong>dant provisoirem<strong>en</strong>t victorieux Ses <strong>en</strong>nemis. <strong>Le</strong>s mêmes<br />

principes s'appliqueront à l'épreuve que subira l'Église des<br />

derniers temps, <strong>en</strong> ce qui concerne la Parole de Dieu, et les<br />

victoires que Dieu permet aux <strong>en</strong>nemis de l'évangile de<br />

remporter.<br />

Nous avons trois exemples de mots que Dieu utilise pour décrire<br />

la gravité <strong>du</strong> test des derniers jours. Tout d'abord, Dieu dit que<br />

ceux qui parlai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>langues</strong> au sein de l'église de Corinthe<br />

étai<strong>en</strong>t édifiés quand ils disai<strong>en</strong>t les mystères <strong>en</strong> esprit (I<br />

Corinthi<strong>en</strong>s 14, versets 2 à 4). Certainem<strong>en</strong>t, le croyant devrait<br />

rechercher toute chose qui servirait à édifier ou développer sa foi,<br />

mais le contexte dans lequel ces mots sont utilisés montre au<br />

croyant qu'il devrait agir avec prud<strong>en</strong>ce.<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>t, Dieu déclare dans I Corinthi<strong>en</strong>s 14, au verset 39,<br />

«Ainsi donc, frères, aspirez au don de prophétie, et n'empêchez<br />

pas de <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>.» Ce passage <strong>en</strong>seigne-t-il que <strong>parler</strong> <strong>en</strong><br />

<strong>langues</strong> est un péché? (Voir pages 35 à 36.) Au mom<strong>en</strong>t où ce<br />

<strong>phénomène</strong> avait lieu, ce n'était pas un péché de <strong>parler</strong> <strong>en</strong><br />

<strong>langues</strong>, à condition que certaines règles étai<strong>en</strong>t respectées.<br />

Mais après l'achèvem<strong>en</strong>t de la Bible effectivem<strong>en</strong>t, <strong>parler</strong><br />

36


<strong>en</strong> <strong>langues</strong> constitue un péché puisque nous possédons<br />

désormais toute la révélation divine dont il nous faut.<br />

<strong>Le</strong> troisième exemple mérite une explication plus approfondie.<br />

Trois des quatre évangiles, à savoir, Matthieu, Marc et Jean,<br />

parl<strong>en</strong>t <strong>du</strong> «blasphème contre le Saint-Esprit.» I Jean 5 l'appelle<br />

un «péché qui mène à la mort.» Ce péché est exceptionnelle,<br />

dans la mesure où Dieu veille sur les hommes, à tel point qu'il est<br />

pratiquem<strong>en</strong>t impossible de trouver quelqu'un qui aurait commis<br />

un tel péché.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, les scribes à l'époque de Jésus avait commis ce<br />

péché. Marc 3, au verset 22, dit ceci: «Et les scribes, qui étai<strong>en</strong>t<br />

desc<strong>en</strong><strong>du</strong>s de Jérusalem, dir<strong>en</strong>t: Il est possédé de Béelzébul;<br />

c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons.» En<br />

réponse à ce grave péché, Jésus déclare dans Marc 3, versets 28<br />

à 29: «Je vous le dis <strong>en</strong> vérité, tous les péchés seront pardonnés<br />

aux fils des hommes, et les blasphèmes qu'ils auront proférés;<br />

mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n'obti<strong>en</strong>dra<br />

jamais de pardon: il est coupable d'un péché éternel.»<br />

Au verset 30, Il explique que le péché <strong>du</strong> blasphème contre le<br />

Saint-Esprit consiste à croire que Christ était soumis au pouvoir<br />

de Satan, plutôt qu'au pouvoir <strong>du</strong> Saint-Esprit. <strong>Le</strong>s scribes, qui<br />

haïssai<strong>en</strong>t Jésus et voulai<strong>en</strong>t <strong>Le</strong> mettre à mort, avai<strong>en</strong>t commis<br />

37


cet horrible péché. Ils étai<strong>en</strong>t convaincus qu'Il était sous le joug<br />

de Satan. Ils n'avai<strong>en</strong>t aucune int<strong>en</strong>tion de <strong>Le</strong> considérer comme<br />

leur Messie.<br />

La Bible confirme, notamm<strong>en</strong>t dans Marc 3 et Matthieu 12, que<br />

les scribes avai<strong>en</strong>t commis ce péché. De nos jours, même le<br />

pécheur le plus <strong>en</strong><strong>du</strong>rci n'oserait pas affirmer que le pouvoir de<br />

Jésus v<strong>en</strong>ait de Satan. Il est possible qu'il y ait des g<strong>en</strong>s à travers<br />

le monde qui ont commis ce péché, mais s'il y <strong>en</strong> a, ceux-ci<br />

n'auront aucune <strong>en</strong>vie que Christ soit leur Sauveur. Quiconque<br />

considère Jésus comme Sauveur, même au moindre degré, ne<br />

peut pas commettre cet horrible péché.<br />

Pourquoi Dieu aurait-Il beaucoup parlé de ce péché dans la Bible?<br />

La prés<strong>en</strong>ce de ces passages dans la Bible a causé beaucoup<br />

d'angoisse chez les vrais croyants qui avai<strong>en</strong>t appris à tort que le<br />

péché <strong>du</strong> blasphème contre le Saint-Esprit consistait à rejeter<br />

Christ. Bon nombre de vrais croyants avai<strong>en</strong>t maintes fois rejeté<br />

Christ quand ils étai<strong>en</strong>t jeunes. Ils ont été sauvés plus tard, mais<br />

ils rest<strong>en</strong>t obsédés par cette question: Puis-je être sauvé? L'une<br />

des raisons pour lesquelles Dieu a parlé de ce péché dans la Bible<br />

est qu'Il veut souligner l'importance de l'épreuve que subira<br />

l'Église des derniers temps.<br />

38


Une simple conséqu<strong>en</strong>ce de la mauvaise interprétation <strong>du</strong><br />

blasphème contre le Saint-Esprit pourrait être la conclusion<br />

erronée que celui qui croit qu'une église est sous le pouvoir de<br />

Satan a commis ce péché horrible. En d'autres termes, on<br />

pourrait dire que si quelqu'un examine un évangile (ou plan de<br />

salut) ou une dénomination particulière, et arrive à la conclusion<br />

que celle-ci est de Satan, un tel jugem<strong>en</strong>t constitue le blasphème<br />

contre le Saint-Esprit. Une telle conclusion est erronée, bi<strong>en</strong><br />

qu'elle soit largem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>seignée par ceux qui croi<strong>en</strong>t au <strong>parler</strong> <strong>en</strong><br />

<strong>langues</strong>. Il y a très peu de g<strong>en</strong>s qui os<strong>en</strong>t affirmer que<br />

«l'évangile qui prône le <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>» est de Satan.<br />

Presque personne n'ose affirmer qu'un évangile, qui<br />

déclare que Christ est le Sauveur, peut être de Satan. En<br />

conséqu<strong>en</strong>ce, un évangile qui prône le <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong> n'est pas<br />

critiqué, même pas par ceux qui veul<strong>en</strong>t rester fidèles à la Bible.<br />

Pour ne pas blasphémer contre le Saint-Esprit, ceux-ci se voi<strong>en</strong>t<br />

obligés de reconnaître, tout <strong>en</strong> rejetant bon nombre de doctrines<br />

<strong>en</strong>seignées par une église qui prône le <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>, qu'elle<br />

doit appart<strong>en</strong>ir au vrai Évangile. Une telle position, il va sans dire,<br />

<strong>en</strong>courage beaucoup à suivre un évangile qui prône le <strong>parler</strong> <strong>en</strong><br />

<strong>langues</strong>. Dieu a donc fait <strong>en</strong> sorte que l'épreuve concernant les<br />

<strong>langues</strong> ne prés<strong>en</strong>te pas beaucoup de différ<strong>en</strong>ce par rapport au<br />

vrai Évangile.<br />

39


Croire que, lorsque Jésus est v<strong>en</strong>u comme le Sauveur, Il était<br />

sous le pouvoir de Satan, est la définition correcte <strong>du</strong> blasphème<br />

contre le Saint-Esprit.<br />

40


<strong>Le</strong> succès <strong>du</strong> <strong>phénomène</strong> des <strong>langues</strong><br />

Un nombre sans cesse croissant de personnes et d'églises à<br />

travers le monde échou<strong>en</strong>t à l'épreuve des derniers temps. <strong>Le</strong><br />

<strong>phénomène</strong> <strong>du</strong> <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>, aussi appelé «mouvem<strong>en</strong>t<br />

charismatique» au niveau <strong>du</strong> Catholicisme ou «mouvem<strong>en</strong>t<br />

p<strong>en</strong>tecôtiste» au niveau <strong>du</strong> Protestantisme, se répand comme<br />

une traînée de poudre à travers les églises. Des églises dans<br />

pratiquem<strong>en</strong>t chaque dénomination l'ont accueilli à bras ouverts.<br />

On a essayé, p<strong>en</strong>dant plusieurs générations, à unifier des églises<br />

et dénominations diverses. Cep<strong>en</strong>dant, aucune autre t<strong>en</strong>tative n'a<br />

eu autant de succès que le mouvem<strong>en</strong>t charismatique. <strong>Le</strong>s<br />

catholiques romains, les luthéri<strong>en</strong>s, les presbytéri<strong>en</strong>s, les<br />

méthodistes, les baptistes, toutes les églises qui s'id<strong>en</strong>tifi<strong>en</strong>t avec<br />

l'éthique chréti<strong>en</strong>ne, attir<strong>en</strong>t beaucoup d'adeptes sous le couvert<br />

<strong>du</strong> mouvem<strong>en</strong>t charismatique. Pour ceux qui adopt<strong>en</strong>t le <strong>parler</strong><br />

<strong>en</strong> <strong>langues</strong>, ceci apparaît comme une excell<strong>en</strong>te démonstration<br />

<strong>du</strong> pouvoir <strong>du</strong> Saint-Esprit, mais la réalité est qu'il s'agit d'une<br />

démonstration <strong>du</strong> pouvoir d'esprits troublés.<br />

La Bible nous guide dans la vérité. Nous pouvons pr<strong>en</strong>dre<br />

consci<strong>en</strong>ce des faits. L'Église s'écarte de plus <strong>en</strong> plus de la foi. En<br />

conséqu<strong>en</strong>ce, Dieu aveugle les g<strong>en</strong>s pour qu'ils croi<strong>en</strong>t que<br />

ce mouvem<strong>en</strong>t est le fruit <strong>du</strong> Saint-Esprit. Ceux-ci ne se<br />

r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t pas compte que ce mouvem<strong>en</strong>t est l'initiative de<br />

41


solidem<strong>en</strong>t dans le lieu saint. L'homme de péché est <strong>en</strong> train de<br />

pr<strong>en</strong>dre sa place dans le temple, c'est un fait même déjà<br />

accomplis.<br />

Deux élém<strong>en</strong>ts importants caractéris<strong>en</strong>t toujours le <strong>phénomène</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>. Premièrem<strong>en</strong>t, l'acceptation <strong>du</strong> principe que<br />

Dieu S'adresse à nous <strong>en</strong>core des messages de nos jours. De<br />

nouvelles révélations, croit-on, peuv<strong>en</strong>t être transmises à travers<br />

une langue inconnue, une vision, un songe, ou une voix qu'on<br />

<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d. Ceux qui s'intéress<strong>en</strong>t aux songes et aux visions,<br />

s'intéress<strong>en</strong>t toujours aussi au <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>. Dans le même<br />

ordre d'idées, ceux qui s'intéress<strong>en</strong>t au <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong><br />

s'intéress<strong>en</strong>t aussi aux rêves et aux visions, aux guérisons, aux<br />

prophéties et à l'exorcisme. <strong>Le</strong> vrai Évangile est circonscrit par<br />

l'autorité de la Bible seule dans son intégralité. Un évangile basé<br />

sur le <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong> a comme autorité la Bible plus les<br />

messages qui sont c<strong>en</strong>sés v<strong>en</strong>ir de Dieu à travers une langue<br />

inconnue, un songe, une vision ou une voix. Il est facile de voir<br />

qu'il ne s'agit pas <strong>du</strong> vrai Évangile. Et s'il ne s'agit pas <strong>du</strong> vrai<br />

Évangile, il s'agit automatiquem<strong>en</strong>t d'un faux évangile.<br />

43


<strong>Le</strong>s signes et les prodiges<br />

La deuxième caractéristique <strong>du</strong> <strong>phénomène</strong> des <strong>langues</strong> est<br />

l'intérêt de la part de ceux qui prét<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t le pratiquer pour les<br />

signes et les prodiges. Ceux qui ont embrassé ce mouvem<strong>en</strong>t<br />

sont convaincus que Dieu fait des miracles de nos jours, tout<br />

comme notre Seigneur et les douze apôtres faisai<strong>en</strong>t autrefois<br />

des signes et des prodiges. On s'att<strong>en</strong>d généralem<strong>en</strong>t à voir<br />

s'opérer des guérisons miraculeuses. <strong>Le</strong> fait que certains tomb<strong>en</strong>t<br />

à la r<strong>en</strong>verse (étant «tués dans l'esprit,» comme certains le<br />

dis<strong>en</strong>t) est l'évid<strong>en</strong>ce qu'il s'agit d'un évènem<strong>en</strong>t surnaturel.<br />

Tandis que la soi-disante guérison miraculeuse peut être<br />

expliquée <strong>du</strong> point de vue terrestre et matériel, tomber à la<br />

r<strong>en</strong>verse, par contre, semble être inexplicable <strong>du</strong> point de vue<br />

terrestre et matériel, à moins que ces g<strong>en</strong>s soi<strong>en</strong>t poussés<br />

physiquem<strong>en</strong>t ou <strong>en</strong>core tomb<strong>en</strong>t par l'influ<strong>en</strong>ce d'une psychose<br />

collective.<br />

<strong>Le</strong> fait que certains sembl<strong>en</strong>t recevoir un message transmis par<br />

Dieu dans une langue ou une vision, et que sais-je <strong>en</strong>core,<br />

pourrait avoir une explication ordinaire. Cela pourrait être une<br />

hallucination, ou bi<strong>en</strong> la manifestation de quelque chose qui se<br />

passe dans le subconsci<strong>en</strong>t de quelqu'un. Il peut tout aussi bi<strong>en</strong><br />

être question d'une activité surnaturelle m<strong>en</strong>ée par Satan qui<br />

sé<strong>du</strong>it les cœurs de ceux qui ne sont pas satisfaits <strong>du</strong> vrai<br />

Évangile. Quand il s'agit d'une activité surnaturelle, elle peut être<br />

44


appelée un signe ou un prodige, parce que Dieu considère,<br />

comme l'indique I Corinthi<strong>en</strong>s 14, verset 22, que le fait de <strong>parler</strong><br />

<strong>en</strong> <strong>langues</strong> est un signe.<br />

Il importe de noter que la Bible évoque les «signes et les<br />

prodiges» dans le contexte de la fin <strong>du</strong> monde. <strong>Le</strong> fait que ces<br />

évocations ne concern<strong>en</strong>t pas la vraie Église est d'une grande<br />

importance. Chaque fait qui est évoqué se rapporte à l'activité de<br />

Satan. Par exemple, dans Matthieu 24, verset 24, nous lisons:<br />

«Car il s'élèvera de faux christs et de faux prophètes; ils feront<br />

de grands prodiges et des miracles, au point de sé<strong>du</strong>ire, s'il était<br />

possible, même les élus.» Ce verset indique que les faux<br />

prophètes annonceront un évangile qui ressemble tellem<strong>en</strong>t au<br />

vrai Évangile que même les élus pourrai<strong>en</strong>t être sé<strong>du</strong>its, si cela<br />

était possible. <strong>Le</strong>s élus sont les vrais croyants. Ils avai<strong>en</strong>t été<br />

choisis par Dieu pour être sauvés. Ils ne peuv<strong>en</strong>t pas être<br />

sé<strong>du</strong>its, parce que Dieu les ti<strong>en</strong>t fermem<strong>en</strong>t dans Ses bras. On<br />

peut reconnaître les faux prophètes par leurs signes et leurs<br />

prodiges. Dans II Thessalonici<strong>en</strong>s 2, au verset 9, Dieu nous<br />

donne des avertissem<strong>en</strong>ts au sujet de l'homme de péché qui<br />

pr<strong>en</strong>d sa place dans le temple: «L'apparition de cet impie se fera,<br />

par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de<br />

signes et de prodiges m<strong>en</strong>songers.»<br />

45


Dans l'Apocalypse 13, <strong>en</strong> soulignant le fait que Satan se prés<strong>en</strong>te<br />

comme un faux prophète, Dieu nous prévi<strong>en</strong>t <strong>du</strong> verset 13 au<br />

verset 14: «Elle [la bête] opérait de grands prodiges, même<br />

jusqu'à faire desc<strong>en</strong>dre <strong>du</strong> feu <strong>du</strong> ciel sur la terre, à la vue des<br />

hommes. Et elle sé<strong>du</strong>isait les habitants de la terre par les<br />

prodiges qu'il lui était donné d'opérer <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de la bête,<br />

disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui<br />

avait la blessure de l'épée et qui vivait.» Dans l'Apocalypse 16 au<br />

verset 14, Dieu parle d'une activité satanique qui aura lieu tout<br />

juste avant le jugem<strong>en</strong>t dernier: «Car ce sont des esprits de<br />

démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute<br />

la terre, afin de les rassembler pour le combat <strong>du</strong> grand jour <strong>du</strong><br />

Dieu tout-puissant.»<br />

Dieu démontre à travers ces passages qu'Il va am<strong>en</strong>er Son<br />

jugem<strong>en</strong>t sur l'Église des derniers jours à travers les faux<br />

évangiles qui mett<strong>en</strong>t l'acc<strong>en</strong>t sur les miracles. Ne soyez donc<br />

pas surpris que les signes et les prodiges sont <strong>en</strong> première<br />

ligne au niveau des églises qui proclam<strong>en</strong>t de faux<br />

évangiles. En fait, on voit dans ces milieux que le faux évangile<br />

de l'obéissance a supplanté le vrai Évangile de l'assurance <strong>du</strong><br />

salut, et que la justification par la foi a été remplacée par la<br />

justification par le choix. Quand Christ annonçait le vrai Évangile,<br />

Il avait confirmé l'auth<strong>en</strong>ticité de celui-ci <strong>en</strong> opérant des miracles.<br />

Lisons, à cet effet, Jean 20, versets 30 à 31: «Jésus a fait <strong>en</strong>core,<br />

46


<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne<br />

sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin<br />

que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'<strong>en</strong><br />

croyant vous ayez la vie <strong>en</strong> son nom.»<br />

En accomplissant son œuvre à la fin des temps à travers ses<br />

faux évangiles qui mett<strong>en</strong>t l'acc<strong>en</strong>t sur le <strong>parler</strong> <strong>en</strong><br />

<strong>langues</strong>, Satan essaie aussi de confirmer l'auth<strong>en</strong>ticité de ceuxci<br />

<strong>en</strong> opérant des signes et des prodiges. Deux miracles<br />

seulem<strong>en</strong>t lui sont attribués dans la Bible. Premièrem<strong>en</strong>t, sa<br />

capacité pour rompre le sil<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre le naturel et le surnaturel<br />

avec des messages <strong>en</strong> <strong>langues</strong> et au moy<strong>en</strong> de visions.<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>t, il peut faire que les g<strong>en</strong>s tomb<strong>en</strong>t à la r<strong>en</strong>verse,<br />

de façon surnaturelle. Pour ajouter beaucoup plus de crédibilité à<br />

ce g<strong>en</strong>re de plan de salut, Satan œuvre à travers de faux signes<br />

et de faux prodiges. Autrem<strong>en</strong>t dit, ses adeptes prét<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t<br />

opérer des miracles, et ils croi<strong>en</strong>t que des miracles ont été<br />

effectivem<strong>en</strong>t opérés, alors qu'<strong>en</strong> fait il n'<strong>en</strong> est ri<strong>en</strong>.<br />

<strong>Le</strong>s moy<strong>en</strong>s de communication modernes, la télévision <strong>en</strong>tre<br />

autres, donn<strong>en</strong>t un coup d'accélérateur à la promotion de ces<br />

faux évangiles. Ceux qui fréqu<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des églises assez fidèles au<br />

vrai Évangile arriv<strong>en</strong>t ainsi à se familiariser aux flatteries et aux<br />

appâts de ces faux évangiles dans l'intimité de leur domicile.<br />

Sans que personne le sache, ils boiv<strong>en</strong>t abondamm<strong>en</strong>t de cette<br />

47


eau empoisonnée, et au fur et à mesure que cette peste fait<br />

tâche d'huile dans leurs églises, ils finiss<strong>en</strong>t par l'accepter<br />

comm<strong>en</strong>t un aspect <strong>du</strong> vrai Évangile. Juste sous nos yeux, les<br />

églises, les unes après les autres, se soumett<strong>en</strong>t aux évangiles<br />

qui ne considèr<strong>en</strong>t pas que la Bible seule, dans son intégralité,<br />

constitue le vrai Évangile.<br />

La destruction de l'Église se réalise, dans une large mesure, à<br />

travers le <strong>phénomène</strong> des <strong>langues</strong> qui sert à mettre à l'épreuve la<br />

fidélité de l'Église. Dans leur aveuglém<strong>en</strong>t, les églises vont<br />

échouer à l'épreuve, au fur et à mesure que Satan amène les<br />

fidèles à accepter les faux évangiles qui prôn<strong>en</strong>t les <strong>langues</strong>, les<br />

signes et les prodiges. Certes, les églises vont continuer donc à<br />

exister p<strong>en</strong>dant la période de la grande et dernière tribulation,<br />

mais elles vont de plus <strong>en</strong> plus sombrer dans l'apostasie. <strong>Le</strong>s<br />

vrais croyants vont quitter volontairem<strong>en</strong>t ces églises, ou<br />

bi<strong>en</strong> on va leur demander de partir quand leur assemblée va<br />

comm<strong>en</strong>cer à suivre un faux évangile. Ceux qui resteront dans<br />

ces églises vont servir Satan, tout <strong>en</strong> croyant qu'ils serv<strong>en</strong>t<br />

Christ.<br />

48


<strong>Le</strong> feu qui desc<strong>en</strong>d <strong>du</strong> Ciel<br />

<strong>Le</strong> livre des Nombres chapitre 16 parle d'une rébellion m<strong>en</strong>ée<br />

contre Moïse par trois hommes, Koré, Dathan et Abiram. Lisons<br />

Nombres 16, versets 2 à 3: «Ils se soulevèr<strong>en</strong>t contre Moïse,<br />

avec deux c<strong>en</strong>t cinquante hommes des <strong>en</strong>fants d'Israël, des<br />

principaux de l'assemblée, de ceux que l'on convoquait à<br />

l'assemblée, et qui étai<strong>en</strong>t des g<strong>en</strong>s de r<strong>en</strong>om. Ils s'assemblèr<strong>en</strong>t<br />

contre Moïse et Aaron, et leur dir<strong>en</strong>t: C'<strong>en</strong> est assez! Car toute<br />

l'assemblée, tous sont saints, et l'Éternel est aussi au milieu<br />

d'eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l'assemblée de<br />

l'Éternel?.»<br />

Comme conséqu<strong>en</strong>ces à cette rébellion, la terre s'est ouverte et<br />

elle a <strong>en</strong>glouti les familles des trois hommes, et le feu a consumé<br />

les deux c<strong>en</strong>t cinquante hommes qui s'étai<strong>en</strong>t rebellés. Lisons, à<br />

cet effet, Nombres 16, verset 35: «Un feu sortit d'auprès de<br />

l'Éternel, et consuma les deux c<strong>en</strong>t cinquante hommes qui<br />

offrai<strong>en</strong>t le parfum.» <strong>Le</strong> jour suivant, les Israélites se sont plaints.<br />

Nombres 16, verset 41 nous dit: «Dès le l<strong>en</strong>demain, toute<br />

l'assemblée des <strong>en</strong>fants d'Israël murmura contre Moïse et Aaron,<br />

<strong>en</strong> disant: Vous avez fait mourir le peuple de l'Éternel.» Suite à<br />

cette nouvelle rébellion de la part d'Israël, Dieu avait <strong>en</strong>voyé une<br />

peste <strong>en</strong> Israël, et celle-ci avait comm<strong>en</strong>cé à tuer massivem<strong>en</strong>t<br />

les Israélites. Seule l'interv<strong>en</strong>tion au mom<strong>en</strong>t opportun d'Aaron<br />

qui a fait une expiation pour le peuple Israélite avait permis que<br />

49


Dieu ne fasse pas périr tous les Israélites. Nombres 16, versets<br />

45 à 48, parle de ce terrible jugem<strong>en</strong>t et de son remède:<br />

«Retirez-vous <strong>du</strong> milieu de cette assemblée, et je les consumerai<br />

<strong>en</strong> un instant. Ils tombèr<strong>en</strong>t sur leur visage; et Moïse dit à Aaron:<br />

Pr<strong>en</strong>ds le brasier, mets-y <strong>du</strong> feu de dessus l'autel, poses-y <strong>du</strong><br />

parfum, va promptem<strong>en</strong>t vers l'assemblée, et fais pour eux<br />

l'expiation; car la colère de l'Éternel a éclaté, la plaie a<br />

comm<strong>en</strong>cé. Aaron prit le brasier, comme Moïse avait dit, et<br />

courut au milieu de l'assemblée; et voici, la plaie avait comm<strong>en</strong>cé<br />

parmi le peuple. Il offrit le parfum, et il fit l'expiation pour le<br />

peuple. Il se plaça <strong>en</strong>tre les morts et les vivants, et la plaie fut<br />

arrêtée.»<br />

Dans ce récit, Israël rebelle symbolise le g<strong>en</strong>re humain qui s'était<br />

rebellé contre Dieu. La plaie qui avait tué tant d'Israélites et le<br />

feu qui était desc<strong>en</strong><strong>du</strong> <strong>du</strong> Ciel et avait fait périr deux c<strong>en</strong>t<br />

cinquante hommes, annonc<strong>en</strong>t le jugem<strong>en</strong>t de Dieu qui va<br />

détruire tous ceux qui ne sont pas sauvés. L'expiation faite par<br />

Aaron tout comme Aaron lui-même, qui s'était placé <strong>en</strong>tre les<br />

morts et les vivants, représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t Christ qui avait réussi à faire<br />

que la colère de Dieu ne s'abatte pas sur tous ceux pour lesquels<br />

Il avait fait l'expiation. Ce récit reflète donc dans l'<strong>en</strong>semble le<br />

message <strong>du</strong> salut.<br />

50


Satan peut-il faire que le feu desc<strong>en</strong>de <strong>du</strong> Ciel?<br />

L'Apocalypse 13, au verset 13, indique que la bête «opérait de<br />

grands prodiges, même jusqu'à faire desc<strong>en</strong>dre le feu <strong>du</strong> Ciel sur<br />

la terre, à la vue des hommes.» Ceci veut-il dire qu'à un mom<strong>en</strong>t<br />

donné, Satan sera capable de faire littéralem<strong>en</strong>t desc<strong>en</strong>dre le feu<br />

<strong>du</strong> Ciel? Permettez-moi de noter que ce <strong>phénomène</strong> est <strong>en</strong> train<br />

de se pro<strong>du</strong>ire à plusieurs <strong>en</strong>droits dans le monde, mais il ne<br />

s'agit pas de feu, au s<strong>en</strong>s propre <strong>du</strong> terme. Il s'agit plutôt d'une<br />

activité qui est l'équival<strong>en</strong>t <strong>du</strong> feu qui desc<strong>en</strong>d <strong>du</strong> Ciel. Cherchons<br />

ce dont il peut être question dans la Bible.<br />

A deux occasions frappantes, lorsque Satan avait, à travers ses<br />

émissaires, m<strong>en</strong>acé les croyants, le feu était desc<strong>en</strong><strong>du</strong> <strong>du</strong> Ciel<br />

pour détruire les méchants. II Rois 1 parle <strong>du</strong> méchant roi<br />

d'Israël qui <strong>en</strong>voie un capitaine et cinquante hommes pour<br />

capturer Élie. Face à l'assaut manifeste de Satan sur les croyants,<br />

Élie, qui représ<strong>en</strong>te les croyants, a fait desc<strong>en</strong>dre <strong>du</strong> Ciel un feu<br />

qui avait consumé le capitaine et les cinquante hommes.<br />

L'Apocalypse chapitre 20 nous dit que Satan avait donné l'assaut<br />

au camp des saints à travers les nations qui sont aux quatre coins<br />

de la terre, et le feu était desc<strong>en</strong><strong>du</strong> <strong>du</strong> Ciel pour détruire ces<br />

nations.<br />

Il y a eu une autre occasion où Satan avait donné l'assaut au<br />

Royaume de Dieu, et le feu aurait pu v<strong>en</strong>ir <strong>du</strong> Ciel pour le<br />

51


détruire. Mais, c'est plutôt une autre action tout à fait qui a été<br />

utilisée pour montrer que Satan aurait pu lui-même être détruit<br />

par ce feu. Cette action ainsi est dev<strong>en</strong>u l'équival<strong>en</strong>t <strong>du</strong> feu qui<br />

desc<strong>en</strong>d <strong>du</strong> Ciel.<br />

Cet évènem<strong>en</strong>t avait eu lieu quand Jésus était dans le Jardin de<br />

Gethsémani, et Judas ainsi que les soldats <strong>du</strong> temple étai<strong>en</strong>t<br />

v<strong>en</strong>us pr<strong>en</strong>dre Jésus. Satan lui-même était prés<strong>en</strong>t, puisqu'un<br />

peu plus tôt, il était <strong>en</strong>tré dans Judas (Luc 22, verset 3). Satan<br />

avait tellem<strong>en</strong>t contribué à ce qui s'était passé par la suite que<br />

Christ avait considéré que Judas était un «démon» (Jean 6,<br />

versets 70 à 71). Jésus avait demandé à Judas et aux soldats <strong>du</strong><br />

temple: «Qui cherchez-vous? Ils lui répondir<strong>en</strong>t: Jésus de<br />

Nazareth.» Et Jésus leur a répon<strong>du</strong> <strong>en</strong> disant: «C'est moi» (Jean<br />

18, versets 4 à 5).<br />

A ce mom<strong>en</strong>t, à partir de l'action d'Élie dont parle II Rois 1, et de<br />

l'action contre les forces <strong>du</strong> mal dont parle Apocalypse 20, Jésus<br />

aurait dû faire que le feu desc<strong>en</strong>de <strong>du</strong> Ciel pour détruire les<br />

<strong>en</strong>nemis qui voulai<strong>en</strong>t L'arrêter. Mais, ne voulant pas le faire,<br />

Jésus avait plutôt dit aux soldats <strong>du</strong> temple: «C'est ici votre<br />

heure, et la puissance des ténèbres» (Luc 22, verset 53). Christ<br />

ne pouvait pas détruire ces <strong>en</strong>nemis, parce qu'il était nécessaire<br />

que l'on <strong>Le</strong> ligote et qu'Il aille à la croix pour payer le prix de nos<br />

52


péchés. Ce n'est qu'à cette condition qu'Il pouvait dev<strong>en</strong>ir notre<br />

Sauveur.<br />

Jésus avait montré qu'Il voulait qu'on L'arrête, et que c'était la<br />

volonté de Dieu qu'Il soit arrêté, sinon Christ aurait détruit ces<br />

<strong>en</strong>nemis. Au lieu de faire desc<strong>en</strong>dre le feu <strong>du</strong> Ciel, lorsqu'Il avait<br />

dit: «C'est moi,» Jésus avait plutôt fait reculer et tomber par<br />

terre ceux qui voulai<strong>en</strong>t L'arrêter (Jean 18, verset 6). Jésus avait<br />

ici utilisé une autre force, afin de leur montrer qu'Il était capable<br />

de les détruire.<br />

L'Apocalypse 13, verset 13, nous appr<strong>en</strong>d que Satan fera <strong>en</strong> sorte<br />

que le feu desc<strong>en</strong>de sur la terre, mais la Bible nous appr<strong>en</strong>d par<br />

aussi que Satan est incapable de faire desc<strong>en</strong>dre le feu <strong>du</strong> Ciel.<br />

Vous rappelez-vous de la rivalité qu'il y avait <strong>en</strong>tre Élie et les<br />

prophètes de Baal (I Rois 18)? <strong>Le</strong>s 450 prophètes de Baal, dont le<br />

chef est Satan, avai<strong>en</strong>t essayé toute la journée à faire que le feu<br />

desc<strong>en</strong>de <strong>du</strong> Ciel sur l'autel qu'ils avai<strong>en</strong>t fait. Cep<strong>en</strong>dant ils<br />

n'avai<strong>en</strong>t point réussi à le faire. Élie, par contre, avait prié que<br />

l'Éternel <strong>en</strong>voie le feu sur l'autel qu'il avait bâti, et le feu de<br />

l'Éternel était tombé, et avait consumé l'holocauste, le bois, et<br />

même les pierres qui faisai<strong>en</strong>t partie de l'autel.<br />

Par conséqu<strong>en</strong>t, Satan ne peut pas <strong>en</strong> fait faire desc<strong>en</strong>dre le feu<br />

<strong>du</strong> Ciel. Satan était prés<strong>en</strong>t quand Jésus avait fait que ceux qui<br />

53


étai<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>us <strong>Le</strong> capturer tomb<strong>en</strong>t à la r<strong>en</strong>verse au lieu de faire<br />

desc<strong>en</strong>dre le feu <strong>du</strong> Ciel (Jean 18). C'est là la solution à la<br />

prophétie selon laquelle Satan ferait desc<strong>en</strong>dre le feu <strong>du</strong> Ciel:<br />

Jésus avait fait que les g<strong>en</strong>s tomb<strong>en</strong>t à la r<strong>en</strong>verse devant Lui<br />

grâce à une puissance surnaturelle qui servait d'équival<strong>en</strong>t au feu<br />

qui desc<strong>en</strong>d <strong>du</strong> Ciel. C'est de cette façon que l'Apocalypse 13,<br />

verset 13, trouve son accomplissem<strong>en</strong>t. Parmi les faux évangiles<br />

qui circul<strong>en</strong>t de nos jours, il y a un <strong>phénomène</strong> assez répan<strong>du</strong> et<br />

qui fait que les g<strong>en</strong>s tomb<strong>en</strong>t à la r<strong>en</strong>verse à cause d'une certaine<br />

force surnaturelle. Ceci s'appelle «être tué dans l'esprit.» Puisque<br />

Satan lui-même est incapable de faire desc<strong>en</strong>dre le feu <strong>du</strong> Ciel, il<br />

imite l'exemple de Jésus <strong>en</strong> faisant que les g<strong>en</strong>s tomb<strong>en</strong>t à la<br />

r<strong>en</strong>verse ce qui est l'équival<strong>en</strong>t <strong>du</strong> feu qui desc<strong>en</strong>d <strong>du</strong> Ciel.<br />

Zacharie 13, versets 8 à 9, dit ceci: «Dans tout le pays, dit<br />

l'Éternel, les deux tiers seront exterminés, périront, et l'autre<br />

tiers restera. Je mettrai ce tiers dans le feu, et je le purifierai<br />

comme on purifie l'arg<strong>en</strong>t, je l'éprouverai comme on éprouve l'or.<br />

Il invoquera mon nom, et je l'exaucerai; je dirai: C'est mon<br />

peuple! Et il dira: l'Éternel est mon Dieu!» <strong>Le</strong> tiers dont il est<br />

question ici se rapporte à ceux qui sont sauvés. Ils sont passés<br />

par le feu, dans ce s<strong>en</strong>s que Christ a <strong>en</strong><strong>du</strong>ré, à leur place, la<br />

colère de Dieu. La colère de Dieu s'id<strong>en</strong>tifie avec les feux éternels<br />

de l'<strong>en</strong>fer. En Christ, le prix <strong>en</strong>tier de tous nos péchés a été payé.<br />

54


Nous pouvons maint<strong>en</strong>ant nous t<strong>en</strong>ir sans aucun reproche devant<br />

Dieu. Nous sommes Son peuple, et le Seigneur est notre Dieu.<br />

Un autre exemple historique se trouve dans II Rois 1, où nous<br />

lisons qu'à trois occasions, des chefs de cinquante avec chacun<br />

un bataillon de cinquante hommes s'étai<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tés pour<br />

emm<strong>en</strong>er captif Élie. <strong>Le</strong>s deux premiers bataillons avai<strong>en</strong>t été<br />

détruits par le feu qui était desc<strong>en</strong><strong>du</strong> <strong>du</strong> Ciel. <strong>Le</strong> troisième chef et<br />

ses hommes avai<strong>en</strong>t demandé la miséricorde, et ils avai<strong>en</strong>t ainsi<br />

été épargnés. Ceux qui avai<strong>en</strong>t été épargnés représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t ceux<br />

qui sont sauvés. Ceux qui sont sauvés sont sains et saufs dans<br />

les bras de Christ.<br />

Quand Dieu sera prêt à détruire cette terre par le feu pour créer<br />

de nouveaux cieux et une nouvelle terre, Il fera tomber Son<br />

jugem<strong>en</strong>t sur les églises qui auront progressivem<strong>en</strong>t sombré<br />

dans l'apostasie. Dieu utilise Satan pour cette tragique besogne,<br />

comme Il utilisait les nations méchantes d'Assyrie et de Babylone<br />

pour détruire Israël anci<strong>en</strong>. Satan ne sera pas finalem<strong>en</strong>t le<br />

vainqueur. Lorsque Satan p<strong>en</strong>sera qu'il a remporté la victoire,<br />

Dieu va le soumettre au jugem<strong>en</strong>t. L'Apocalypse 20, au verset 9,<br />

dit ceci: «Et ils montèr<strong>en</strong>t sur la surface de la terre, et ils<br />

investir<strong>en</strong>t le camp des saints et la ville bi<strong>en</strong>-aimée. Mais un feu<br />

desc<strong>en</strong>dit <strong>du</strong> Ciel, et les dévora.» <strong>Le</strong> feu qui desc<strong>en</strong>d <strong>du</strong> Ciel<br />

symbolise le jugem<strong>en</strong>t de Dieu qui va s'abattre à la fin <strong>du</strong> monde<br />

55


sur ceux qui ne sont pas sauvés. Ce verset souligne le jugem<strong>en</strong>t<br />

final de Dieu sur les <strong>en</strong>nemis de Dieu (ceux qui ne sont pas<br />

sauvés) qui seront jetés <strong>en</strong> <strong>en</strong>fer le dernier jour. L'Apocalypse 22,<br />

verset 18, donne des avertissem<strong>en</strong>ts sur ce jugem<strong>en</strong>t lorsqu'il<br />

parle de «fléaux.» «Je le déclare à quiconque <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d les paroles<br />

de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose,<br />

Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre.»<br />

Ezéchiel 38, versets 18 à 23, parle aussi <strong>du</strong> sort qui est réservé à<br />

Satan et aux méchants de ce monde: «En ce jour-là, le jour où<br />

Gog marchera contre la terre d'Israël, dit le Seigneur, l'Éternel, la<br />

fureur me montera dans les narines. Je le déclare, dans ma<br />

jalousie et dans le feu de ma colère, <strong>en</strong> ce jour-là, il y aura un<br />

grand tumulte dans le pays d'Israël. <strong>Le</strong>s poissons de la mer et les<br />

oiseaux <strong>du</strong> ciel trembleront devant moi, et les bêtes des champs<br />

et tous les reptiles qui ramp<strong>en</strong>t sur la terre, et tous les hommes<br />

qui sont à la surface de la terre; les montagnes seront<br />

r<strong>en</strong>versées, les parois des rochers s'écrouleront, et toutes les<br />

murailles tomberont par terre. J'appellerai l'épée contre lui sur<br />

toutes mes montagnes, dit le Seigneur, l'Éternel; l'épée de<br />

chacun se tournera contre son frère. J'exercerai mes jugem<strong>en</strong>ts<br />

contre lui par la peste et par le sang, par une pluie viol<strong>en</strong>te et par<br />

des pierres de grêle; je ferai pleuvoir le feu et le soufre sur lui et<br />

sur ses troupes, et sur les peuples nombreux qui seront avec lui.<br />

Je manifesterai ma grandeur et ma sainteté, je me ferai connaître<br />

56


aux yeux de la multitude des nations, et elles sauront que je suis<br />

l'Éternel.»<br />

Ce passage parle <strong>du</strong> Jugem<strong>en</strong>t Dernier. Il nous rassure que Satan<br />

ne sera pas victorieux à la fin. Au fur et à mesure que nous nous<br />

approchons de la fin des temps, nous aurons l'impression que<br />

Satan court vers la victoire. <strong>Le</strong>s faux évangiles, surtout ceux qui<br />

prôn<strong>en</strong>t les signes et les prodiges, vont gagner <strong>du</strong> terrain, et ils<br />

caus<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong> plus de confusion au sein des assemblées. La<br />

Bible est de moins <strong>en</strong> moins considérée par les assemblées<br />

comme étant leur autorité suprême. <strong>Le</strong> programme de salut<br />

qu'on prés<strong>en</strong>te dans plusieurs milieux ecclésiastiques peut<br />

sembler logique, plein d'amour et raisonnable aux yeux des<br />

hommes, mais ce n'est pas le plan de salut de la Bible qui<br />

prés<strong>en</strong>te tout le conseil de Dieu. <strong>Le</strong>s vrais croyants vont se<br />

s<strong>en</strong>tir de plus <strong>en</strong> plus isolés. Ils vont se demander comm<strong>en</strong>t<br />

se fait-il que la cause de Christ devi<strong>en</strong>ne si impuissant.<br />

<strong>Le</strong> Jour <strong>du</strong> Jugem<strong>en</strong>t Dernier va v<strong>en</strong>ir. Mais, Satan ne remportera<br />

pas la victoire. <strong>Le</strong>s croyants qui ont Christ comme Chef seront<br />

v<strong>en</strong>gés. Ô glorieux salut! Ô Dieu glorieux et plein d'amour qui<br />

ti<strong>en</strong>t fidèlem<strong>en</strong>t à tous Ses <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts!<br />

57


«QUESTIONS ET RÉPONSES SUR LE PARLER EN LANGUES»<br />

Extrait <strong>du</strong> programme radiodiffusé <strong>Le</strong> Forum des Auditeurs animé<br />

par Monsieur Harold Camping:<br />

Q. J'aimerais poser une question sur le baptême <strong>du</strong> Saint-Esprit<br />

dans le cadre <strong>du</strong> <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>. Il me semble que le Saint-<br />

Esprit est un don de Dieu. Par conséqu<strong>en</strong>t, pourquoi une<br />

personne doit-elle spécialem<strong>en</strong>t se faire baptiser dans le Saint-<br />

Esprit? En d'autres termes, quel est le li<strong>en</strong> qui existe <strong>en</strong>tre le<br />

baptême <strong>du</strong> Saint-Esprit et le <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>?<br />

R. Il n'y a aucun li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre les deux. Parlons tout d'abord <strong>du</strong><br />

baptême <strong>du</strong> Saint-Esprit. Comm<strong>en</strong>çons par l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t,<br />

où quatre signes se réfèr<strong>en</strong>t au salut.<br />

Premièrem<strong>en</strong>t, il y avait la circoncision, qui indiquait que nous<br />

devons circoncire nos cœurs, autrem<strong>en</strong>t dit, nous devons nous<br />

séparer des plaisirs de la chair. C'est ce que nous lisons dans<br />

Jérémie 4, verset 4: «Circoncisez-vous pour l'Éternel, circoncisez<br />

vos cœurs, hommes de Juda et habitants de Jérusalem, de peur<br />

que ma colère n'éclate comme un feu, et ne s'allume, sans qu'on<br />

puisse l'éteindre, à cause de la méchanceté de vos actions.»<br />

Deuxièmem<strong>en</strong>t, il y avait les holocaustes (ou les offrandes<br />

brûlées.) <strong>Le</strong>s offrandes de farine et les sacrifices des animaux qui<br />

servai<strong>en</strong>t d'offrandes brûlées annonçai<strong>en</strong>t Christ, qui est dev<strong>en</strong>u<br />

58


comme notre offrande brûlée. Hébreux 10, versets 5 à 7, dit ceci:<br />

«C'est pourquoi Christ, <strong>en</strong>trant dans le monde, dit: Tu n'as voulu<br />

ni sacrifice ni offrande, mais tu m'as formé un corps; tu n'as<br />

agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j'ai dit:<br />

Voici, je vi<strong>en</strong>s (dans le rouleau <strong>du</strong> livre il est question de moi)<br />

pour faire, ô Dieu, ta volonté.»<br />

Troisièmem<strong>en</strong>t, il y avait des sacrifices de sang, par exemple, on<br />

égorgeait un agneau, ou un bœuf, ce qui symbolisait le sang que<br />

devait verser le Seigneur Jésus-Christ qui a <strong>en</strong><strong>du</strong>ré les affres de<br />

la colère de Dieu pour nos péchés. C'est que nous lisons dans<br />

Hébreux 9, verset 22: «Et presque tout, d'après la loi, est purifié<br />

avec <strong>du</strong> sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon.»<br />

<strong>Le</strong> quatrième signe qui était utilisé dans l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t est<br />

les offrandes d'eau, qui servai<strong>en</strong>t à indiquer que l'on est<br />

cérémoniellem<strong>en</strong>t purifié de ses péchés. Par exemple, Aaron et<br />

ses fils avai<strong>en</strong>t été lavés quand ils avai<strong>en</strong>t été consacrés comme<br />

prêtres (Lévitique 8, verset 6). <strong>Le</strong> signe ou le symbole de<br />

l'offrande d'eau ou de la purification avec de l'eau est aussi utilisé<br />

dans le cadre <strong>du</strong> Nouveau Testam<strong>en</strong>t.<br />

Dès le début, pour être sauvé, un homme, une femme, ou un<br />

<strong>en</strong>fant doit être purifié de ses péchés, doit naître de nouveau, et<br />

doit dev<strong>en</strong>ir une nouvelle créature <strong>en</strong> Christ. <strong>Le</strong> Saint-Esprit, qui<br />

est le Dieu éternel, est donné à la personne qui est sauvée.<br />

59


Depuis la P<strong>en</strong>tecôte, Dieu avait comm<strong>en</strong>cé Son œuvre<br />

d'évangélisation dans le monde au travers des croyants, que Dieu<br />

avait qualifiés pour être Ses témoins, pour annoncer Sa Parole,<br />

pour proclamer l'Évangile. Dieu avait utilisé une terminologie<br />

différ<strong>en</strong>te <strong>en</strong> parlant <strong>du</strong> salut. Christ avait parlé <strong>du</strong> baptême <strong>du</strong><br />

Saint-Esprit. <strong>Le</strong>s croyants à l'époque <strong>du</strong> Nouveau Testam<strong>en</strong>t sont<br />

sauvés de la même façon que les croyants qui avai<strong>en</strong>t vécu à<br />

l'époque de l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t. La différ<strong>en</strong>ce à l'époque <strong>du</strong><br />

Nouveau Testam<strong>en</strong>t est que chaque croyant est qualifié pour<br />

proclamer l'Évangile.<br />

C'est ce que nous lisons dans <strong>Le</strong>s Évangiles de Matthieu, Luc et<br />

Jean. Dans les Actes des Apôtres, chapitre 1, et au verset 5 nous<br />

lisons: «Car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours,<br />

vous serez baptisés <strong>du</strong> Saint-Esprit,» soulignant ainsi un signe<br />

tiré de l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t, parce que Jean-Baptiste était un<br />

prophète qui vivait toujours p<strong>en</strong>dant la période de l'Anci<strong>en</strong><br />

Testam<strong>en</strong>t par rapport à la Croix. Il avait été annoncé aux<br />

apôtres qu'ils serai<strong>en</strong>t remplis <strong>du</strong> Saint-Esprit, et qu'ils serai<strong>en</strong>t<br />

qualifiés pour dev<strong>en</strong>ir des témoins dans le cadre <strong>du</strong> programme<br />

d'évangélisation <strong>du</strong> Nouveau Testam<strong>en</strong>t.<br />

Lorsque nous sommes sauvés, nous sommes baptisés dans le<br />

Saint-Esprit. <strong>Le</strong> mot «baptiser» signifie «laver,» «nettoyer,» ou<br />

60


«purifier.» Par conséqu<strong>en</strong>t, ce mot souligne le fait que nos péchés<br />

ont été lavés. <strong>Le</strong> baptême <strong>du</strong> Saint-Esprit n'a ri<strong>en</strong> à voir avec les<br />

miracles, les signes et les prodiges. Jésus dit dans Actes 1, verset<br />

8: «Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit surv<strong>en</strong>ant<br />

sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la<br />

Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.»<br />

Nous trouvons, dans les Actes des Apôtres, la manifestation, à<br />

chacun de ces <strong>en</strong>droits, d'un miracle précis pour indiquer que la<br />

Parole de Dieu devait être proclamée dans le cadre <strong>du</strong><br />

programme de l'évangélisation <strong>du</strong> monde (cf. Actes 2, Actes 8,<br />

Actes 10, et actes 19). Après les miracles dont parl<strong>en</strong>t les Actes<br />

des Apôtres, aucun autre miracle qui se serait pro<strong>du</strong>it quand une<br />

personne a été sauvée n'a été consigné dans la Bible.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, dans la lettre que Paul adresse à l'Église de Corinthe,<br />

dans les chapitres 12, 13 et 14, nous appr<strong>en</strong>ons qu'il y avait dans<br />

cette église un <strong>phénomène</strong> que l'on appelait le <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>,<br />

ou le <strong>parler</strong> dans une langue inconnue. C'était un don que<br />

certains membres de cette Église, y compris Paul, avai<strong>en</strong>t reçu.<br />

C'est à travers cette langue inconnue qu'ils recevai<strong>en</strong>t des<br />

messages v<strong>en</strong>ant de Dieu. Ce <strong>phénomène</strong> n'a aucun li<strong>en</strong> avec le<br />

baptême <strong>du</strong> Saint-Esprit, car ils n'avai<strong>en</strong>t pas reçu un tel don au<br />

mom<strong>en</strong>t où ils avai<strong>en</strong>t été sauvés.<br />

61


<strong>Le</strong>s croyants de l'Église de Corinthe qui avai<strong>en</strong>t reçu ce don<br />

avai<strong>en</strong>t eu l'instruction de prier pour qu'ils puiss<strong>en</strong>t interpréter<br />

ces messages divins. <strong>Le</strong> but de l'interprétation était de<br />

communiquer aux autres ce que Dieu leur avait révélé, afin de les<br />

édifier. Cela était possible à cette époque-là, parce que Dieu<br />

n'avait pas <strong>en</strong>core achevé la rédaction de la Bible.<br />

A peu près vers l'an 95 ap J.-C., Dieu avait terminé la rédaction<br />

de la Bible <strong>en</strong> faisant écrire l'Apocalypse de Jean, mais tout porte<br />

à croire que la rédaction fut plutôt achevé avant la destruction <strong>du</strong><br />

temple <strong>en</strong> l'an 70. Dieu est l'Auteur de la Bible, et dans le dernier<br />

chapitre de la Bible, Il déclare, dans l'Apocalypse 22, aux versets<br />

18 à 19: «Je le déclare à quiconque <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d les paroles de la<br />

prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu<br />

le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu'un<br />

retranche quelque chose des paroles <strong>du</strong> livre de cette prophétie,<br />

Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte,<br />

décrits dans ce livre.»<br />

A travers cette déclaration donc, Dieu avait mis fin à toute<br />

nouvelle transmission d'informations prov<strong>en</strong>ant de Dieu. Dès lors,<br />

nous ne devons pas nous att<strong>en</strong>dre à ce que quelqu'un reçoive une<br />

vision, une langue, ou une voix v<strong>en</strong>ant de Dieu, parce que Dieu<br />

ne va pas violer Ses propres préceptes. Dieu dit qu'Il nous a<br />

transmis Sa Parole, la révélation de Sa volonté. Nous devons<br />

l'étudier, y être obéissants, et ne pas nous att<strong>en</strong>dre à faire<br />

62


l'expéri<strong>en</strong>ce <strong>du</strong> <strong>phénomène</strong> de <strong>langues</strong> ou de visions, comme<br />

c'était le cas avant que la Bible ne soit complètem<strong>en</strong>t achevée.<br />

A partir de l'an 95 ap J.-C., toutes sortes de personnes ont<br />

prét<strong>en</strong><strong>du</strong> avoir reçu une vision ou parlé <strong>en</strong> <strong>langues</strong>, ce qui<br />

paraîtrait très glorieux. Compte t<strong>en</strong>u de ce que dit la Bible<br />

cep<strong>en</strong>dant, de telles activités ne peuv<strong>en</strong>t pas v<strong>en</strong>ir de Dieu. Elles<br />

peuv<strong>en</strong>t être une création de leurs propres esprits, ou prov<strong>en</strong>ir<br />

d'une source maléfique. Il peut s'agir d'hallucinations. Nos esprits<br />

sont très fertiles <strong>en</strong> imagination, vous n'êtes pas sans le savoir.<br />

De nos jours, tout un chacun peut recevoir le baptême <strong>du</strong> Saint-<br />

Esprit, s'il reconnaît qu'<strong>en</strong> tant que pécheur, il est sous la colère<br />

de Dieu, et qu'il ne peut, <strong>en</strong> aucune façon résoudre de lui-même<br />

ce problème. Quiconque se met à implorer la miséricorde de<br />

Dieu, et comm<strong>en</strong>ce à faire confiance à la Bible, et à ce qu'elle a à<br />

dire à propos <strong>du</strong> Seigneur Jésus-Christ, Dieu pardonnera ses<br />

off<strong>en</strong>ses, et Il peut le sauver. Quand nous sommes sauvés,<br />

autrem<strong>en</strong>t dit, quand nous sommes nés de nouveau, nous<br />

sommes baptisés dans le Saint-Esprit. Nos péchés sont lavés, et<br />

le Saint-Esprit vi<strong>en</strong>t habiter <strong>en</strong> nous.<br />

Q. Comm<strong>en</strong>t compr<strong>en</strong>dre I Corinthi<strong>en</strong>s 13, versets 9 à 10, qui<br />

dit: «Car nous connaissons <strong>en</strong> partie, et nous prophétisons <strong>en</strong><br />

partie, mais quand ce qui est parfait sera v<strong>en</strong>u, ce qui est partiel<br />

63


disparaîtra?» Il me semble que Paul est <strong>en</strong> train de dire ici que<br />

ces dons vont disparaître quand nous nous trouverons au Ciel,<br />

parce que nous n'<strong>en</strong> aurons pas besoin là-bas. Par ailleurs, Marc<br />

16, versets 17 à 18, dit: «Voici les miracles qui accompagneront<br />

ceux qui auront cru: En mon nom, ils chasseront les démons; ils<br />

<strong>parler</strong>ont de nouvelles <strong>langues</strong>; ils saisiront des serp<strong>en</strong>ts; s'ils<br />

boiv<strong>en</strong>t quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils<br />

imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.»<br />

R. I Corinthi<strong>en</strong>s 13 indique tout simplem<strong>en</strong>t que le <strong>parler</strong> <strong>en</strong><br />

<strong>langues</strong> va disparaître, mais il ne précise pas quand il cessera.<br />

Dieu dit que la prophétie et la connaissance disparaîtront, et aux<br />

versets 9 à 12, Il dit que celles-ci cesseront quand nous serons<br />

face à face avec Lui, autrem<strong>en</strong>t dit, quand nous serons au Ciel.<br />

Néanmoins, voire «face à face» signifie plutôt «voir la révélation<br />

de l'amour de Dieu dans le sacrifice de Christ à travers les pages<br />

de la Sainte-Écriture qui a été complétée pour faire place à «ce<br />

qui est partiel».<br />

Dieu <strong>en</strong>seigne, à travers l'Apocalypse 22 verset 18, que si vous<br />

cherchez la vérité divine <strong>en</strong> dehors de la Bible, cela montre que<br />

vous êtes <strong>en</strong>core soumis aux fléaux qui sont décrits dans ce livre;<br />

autrem<strong>en</strong>t dit, que vous n'êtes pas sauvé, et que vous êtes <strong>en</strong><br />

route pour l'<strong>en</strong>fer.<br />

64


Il est vrai que la Bible parle des signes et des prodiges qui vont<br />

se réaliser . La Bible parle des signes et des prodiges dans<br />

plusieurs passages, et le <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong> est un signe. C'est ce<br />

que nous lisons dans I Corinthi<strong>en</strong>s 14. <strong>Le</strong> mot grec qui désigne<br />

signe est simeon, qui peut aussi être tra<strong>du</strong>it par «miracle.» La<br />

Bible parle de signes et de prodiges, surtout par rapport à l'Église<br />

de la fin des temps. Malheureusem<strong>en</strong>t, et ce qui est effrayant,<br />

c'est que toutes les référ<strong>en</strong>ces qui sont faites aux signes et aux<br />

prodiges que l'on observera vers la fin <strong>du</strong> monde sont d'origine<br />

satanique. Dieu déclare, notamm<strong>en</strong>t dans Matthieu 24, et au<br />

verset 24: «Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes;<br />

ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de sé<strong>du</strong>ire,<br />

s'il était possible, même les élus.» Nous lisons, par ailleurs, dans<br />

II Thessalonici<strong>en</strong>s 2, versets 3 à 4: «Que personne ne vous<br />

sé<strong>du</strong>ise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée<br />

auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme <strong>du</strong> péché, le fils de<br />

la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on<br />

appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le<br />

temple de Dieu, se proclamer lui-même Dieu.»<br />

L'homme <strong>du</strong> péché qui s'assoit dans le temple de Dieu représ<strong>en</strong>te<br />

ou sert d'image ou de figure de Satan qui règne dans l'Église.<br />

Satan se prés<strong>en</strong>te avec de faux signes et de faux prodiges. Dieu<br />

fera que les adeptes de Satan croi<strong>en</strong>t au m<strong>en</strong>songe, afin qu'ils<br />

soi<strong>en</strong>t préparés à être jugés. Dans un s<strong>en</strong>s très réel, l'homme de<br />

65


péché est utilisé aussi comme un terme général qui représ<strong>en</strong>te la<br />

contrefaçon <strong>du</strong> peuple de Dieu, un christianisme contrefait dont la<br />

base de la foi est l'Arminianisme, un pseudo christianisme qui<br />

proclame le faux évangile <strong>du</strong> libre choix et de l'obéissance.<br />

L'Apocalypse chapitre 13 parle de la bête qui sort de la terre, et<br />

d'une autre bête. Cette seconde bête taille une image, la r<strong>en</strong>d<br />

vivantes, et elle opère des prodiges. Il s'agit de faux évangiles<br />

que Satan a conçus, afin d'asservir les nations <strong>du</strong> monde à un<br />

niveau jamais atteint. Il se prés<strong>en</strong>te comme un ange de lumière,<br />

et il va attester l'auth<strong>en</strong>ticité de ces évangiles <strong>en</strong> opérant des<br />

signes et des prodiges. Satan est le père <strong>du</strong> m<strong>en</strong>songe.<br />

L'Apocalypse 16, versets 13 à 14, dit ceci: «Et je vis sortir de la<br />

bouche <strong>du</strong> dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche <strong>du</strong><br />

faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des gr<strong>en</strong>ouilles.<br />

Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui<br />

vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le<br />

combat <strong>du</strong> grand jour <strong>du</strong> Dieu tout-puissant.»<br />

Ces versets parl<strong>en</strong>t de la bête et <strong>du</strong> faux prophète qui se<br />

prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> opérant des signes et des miracles pour tromper<br />

les g<strong>en</strong>s. Chaque signe et chaque prodige dont il est question<br />

dans le contexte de la fin <strong>du</strong> monde se rapporte à l'activité<br />

satanique. C'est très effrayant, car cela nous indique que nous<br />

devons faire très att<strong>en</strong>tion de nos jours, parce que nous<br />

66


sommes très proches de la fin <strong>du</strong> monde. Nous devons être<br />

absolum<strong>en</strong>t certains que nous cherchons la vérité divine<br />

uniquem<strong>en</strong>t dans la Bible. La Bible seule, et dans son intégralité,<br />

est la Parole de Dieu.<br />

Satan peut s'exprimer de plusieurs manières. Il se prés<strong>en</strong>te au<br />

g<strong>en</strong>re humain avec toute une gamme d'activités occultes. En<br />

dehors de son irruption dans l'Église, il se manifeste à travers la<br />

sorcellerie, les oui-ja, les tarots, etc. Il vi<strong>en</strong>t aussi à l'Église <strong>en</strong><br />

opérant des œuvres surnaturelles comme le <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>, les<br />

prophéties, les guérisons, et les exorcismes. La Bible le confirme,<br />

comme nous le voyons, par exemple, dans II Corinthi<strong>en</strong>s 11, au<br />

verset 14: «Et ce n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se<br />

déguise <strong>en</strong> ange de lumière.» Nous devons donc être sur nos<br />

gardes, et nous assurer que la Bible est le seul livre que nous<br />

consultons quand nous cherchons à connaître la vérité.<br />

Q. Vous avez dit que <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong> constitue une addition à la<br />

Bible, mais ce langage ne peut-il pas aussi être utilisé juste pour<br />

rappeler à celui qui n'est pas assez proche de Dieu comm<strong>en</strong>t il<br />

devrait normalem<strong>en</strong>t l'être? Ou tout simplem<strong>en</strong>t pour<br />

l'<strong>en</strong>courager? On pourrait aussi l'utiliser pour rappeler quelque<br />

chose ou pour souligner quelque chose. C'est, par exemple, ce<br />

que Dieu a fait <strong>en</strong> nous donnant quatre évangiles, à savoir<br />

Matthieu, Marc, Luc et Jean, au lieu d'un seul évangile.<br />

67


R. Voyez-vous, Dieu ne peut pas violer Son propre programme.<br />

Son programme est qu'Il nous a donné toutes les informations<br />

qu'Il voulait nous transmettre. Si nous voulons r<strong>en</strong>forcer notre<br />

foi, nous devons lire la Bible. Psaume 119, verset 11, nous dit<br />

ceci: «Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher<br />

contre toi.» Dieu nous a donné des récits dans quatre évangiles<br />

différ<strong>en</strong>ts, pour que nous ayons le plus d'informations possible<br />

sur le Seigneur Jésus-Christ. Nous devons consulter la Parole de<br />

Dieu pour écouter la voix de Dieu. Si nous disons: «Eh bi<strong>en</strong>, la<br />

Parole de Dieu ne suffit pas,» nous violons, dans ce cas, la Parole<br />

de Dieu.<br />

Q. Mais pour quelqu'un qui pourrait ne pas être très intéressé à<br />

consulter la Bible comme il devrait normalem<strong>en</strong>t le faire, le <strong>parler</strong><br />

<strong>en</strong> <strong>langues</strong> ne peut-il pas être utilisé comme moy<strong>en</strong> pour inviter<br />

celui-ci à consulter davantage la Parole de Dieu? N'est-il pas dit:<br />

«n'empêchez pas de <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>?»<br />

R. Ce passage-là est tiré de I Corinthi<strong>en</strong>s 14:39, et dans l'église<br />

de Corinthe, où les <strong>langues</strong> constituai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> quelque sorte un<br />

problème (ce que nous appr<strong>en</strong>ons quand nous étudions ce<br />

langage minutieusem<strong>en</strong>t) ils avai<strong>en</strong>t reçu l'instruction de ne pas<br />

empêcher aux g<strong>en</strong>s de <strong>parler</strong> <strong>en</strong> <strong>langues</strong>. Nous devons cep<strong>en</strong>dant<br />

68


compr<strong>en</strong>dre ces chapitres de la première Épître aux Corinthi<strong>en</strong>s à<br />

la lumière de toute la Bible.<br />

Dans l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t, par exemple, la Loi stipulait que les<br />

hommes devai<strong>en</strong>t aller offrir des sacrifices à Jérusalem trois fois<br />

par an. Mais nous n'allons plus à Jérusalem pour offrir des<br />

sacrifices. Et pourquoi n'y allons-nous plus? C'est dans la Bible!<br />

C'est un commandem<strong>en</strong>t de Dieu! Pourquoi ne le faisons-nous<br />

plus?<br />

Nous ne le faisons plus, parce que nous lisons ce commandem<strong>en</strong>t<br />

à la lumière de toute la Bible, et nous nous r<strong>en</strong>dons compte que,<br />

dans le Nouveau Testam<strong>en</strong>t, Dieu dit que les lois cérémoniales<br />

ont été accomplies <strong>en</strong> Christ. Par conséqu<strong>en</strong>t, nous ne devons<br />

plus les observer. Ce serait, <strong>en</strong> effet, une erreur d'offrir des<br />

sacrifices de nos jours. Dans le même ordre d'idées, Dieu établit,<br />

dans I Corinthi<strong>en</strong>s 12 à 14, les règles <strong>en</strong> ce qui concerne les<br />

<strong>langues</strong>. Mais, dans l'Apocalypse 22 au verset 18, Il dit plus de<br />

choses au sujet de Sa Parole. Et nous devons lire I Corinthi<strong>en</strong>s 12<br />

à 14 à la lumière de l'Apocalypse 22 verset 18, Deutéronome 13,<br />

versets 1 à 10, Deutéronome 28, et bi<strong>en</strong> d'autres passages qui<br />

abord<strong>en</strong>t le même thème.<br />

Quand nous nous r<strong>en</strong>dons compte que la Bible seule est la Parole<br />

de Dieu, et que nous savons que Satan se prés<strong>en</strong>te comme un<br />

69


ange de lumière, alors essayons de marcher sur les pas de Satan.<br />

Ce qui n'est pas trop difficile, parce que nous avons tous une<br />

nature pécheresse. Satan va se dire: «Je vais essayer de sé<strong>du</strong>ire<br />

quelqu'un de très religieux. Je ne vais certainem<strong>en</strong>t pas me<br />

prés<strong>en</strong>ter devant lui avec des cornes et une queue fourchue. Je<br />

vais me prés<strong>en</strong>ter comme un ange de lumière. Je vais lui donner<br />

l'impression que je suis un émissaire légitime <strong>du</strong> Seigneur Jésus-<br />

Christ. Et la première chose que je vais faire, c'est de<br />

l'<strong>en</strong>courager à pr<strong>en</strong>dre des distances par rapport à la Parole de<br />

Dieu, et le convaincre que la Bible n'est pas la seule autorité. De<br />

cette manière, je pourrais comm<strong>en</strong>cer à lui faire compr<strong>en</strong>dre la<br />

Bible à la lumière d'autres autorités, et il ne pr<strong>en</strong>dra plus la peine<br />

de rechercher la vérité à partir seulem<strong>en</strong>t de la Bible.»<br />

Satan s'applique à se prés<strong>en</strong>ter <strong>en</strong> annonçant des évangiles qui<br />

ressembl<strong>en</strong>t au vrai Évangile. Il cite la Bible, mais il est plein<br />

d'astuces. En ce faisant, il désarme complètem<strong>en</strong>t son<br />

interlocuteur. Celui-ci sera donc am<strong>en</strong>é à écouter la Parole de<br />

Dieu à partir d'autres sources qui sont différ<strong>en</strong>tes de la Bible.<br />

Satan est le Père <strong>du</strong> m<strong>en</strong>songe. Il peut, p<strong>en</strong>dant un temps, se<br />

limiter à citer uniquem<strong>en</strong>t la Parole de Dieu. Puis, peu à peu, il va<br />

insérer une déclaration ou une petite allusion qui est tout à fait<br />

contraire à la Parole de Dieu. Satan est le Père <strong>du</strong> m<strong>en</strong>songe.<br />

Celui qui l'écoute peut ne pas se r<strong>en</strong>dre compte qu'il a comm<strong>en</strong>cé<br />

70


à accepter des idées qui sont contraires à la Parole de Dieu ou<br />

des idées qui ne sont que des demi-vérités. Celui-ci peut<br />

seulem<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>ser qu'il a fait une bonne expéri<strong>en</strong>ce, une<br />

expéri<strong>en</strong>ce formidable à travers une vision. Tout avait l'air<br />

tellem<strong>en</strong>t saint qu'il a fait confiance à la source de cette<br />

information. Celui-ci peut ne même pas se r<strong>en</strong>dre compte de ce<br />

qui lui est arrivé.<br />

C'est si merveilleux que nous ayons la Parole de Dieu, la Bible.<br />

Nous devons absolum<strong>en</strong>t être certains que c'est la Parole de Dieu.<br />

Ce sera toujours la Parole de Dieu. Nous n'avons pas à nous<br />

inquiéter ou à craindre que, peut-être, l'ombre de Satan plane<br />

derrière tel ou tel passage biblique.<br />

Q. J'ai deux autres questions. Premièrem<strong>en</strong>t, à la fin de la<br />

rédaction de l'Apocalypse, toute la Bible, à savoir l'Anci<strong>en</strong> et le<br />

Nouveau Testam<strong>en</strong>t, n'était pas réunie <strong>en</strong> un seul et même livre.<br />

Est-ce exact?<br />

R. Je suis sûr que ce n'était pas <strong>en</strong>core le cas. La rédaction de<br />

l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t était cep<strong>en</strong>dant déjà achevée.<br />

Q. Mais les deux livres, à savoir l'Anci<strong>en</strong> Testam<strong>en</strong>t et le Nouveau<br />

Testam<strong>en</strong>t ne formai<strong>en</strong>t pas <strong>en</strong>core un seul livre, ayant une<br />

même couverture. Bi<strong>en</strong>. L'Apocalypse 22 verset 18, m'informe<br />

71


que nous ne devons ri<strong>en</strong> ajouter à la prophétie dont il est<br />

question dans l'Apocalypse. Je ne trouve nulle part aucune<br />

indication que le don de <strong>langues</strong>, ou le don de guérison, ou tout<br />

autre don de l'Esprit, sont dev<strong>en</strong>us périmés à partir d'une<br />

certaine date. Je p<strong>en</strong>se que ces dons s'appliqu<strong>en</strong>t à toutes les<br />

périodes et à tous les hommes.<br />

R. Eh bi<strong>en</strong>, vous êtes libre de p<strong>en</strong>ser ainsi. Mais, voyez-vous, le<br />

livre de l'Apocalypse fait partie intégrante de toute la Bible. Si<br />

vous ajoutez un chapitre au livre de l'Apocalypse, c'est bi<strong>en</strong> à<br />

toute la Bible que vous l'aurez ajouté. Que vous ayez ajouté ce<br />

chapitre à la Bible cinq ans après que la rédaction de Bible ait été<br />

achevée, ou que vous l'ajoutiez 1.500 ans plus tard, le résultat<br />

est le même, à savoir que vous avez ajouté quelque chose à<br />

toute la Bible.<br />

En d'autres termes, tout ce qui a été écrit après que la rédaction<br />

<strong>du</strong> livre de l'Apocalypse ait été terminée ne peut pas faire partie<br />

<strong>du</strong> Saint Canon. <strong>Le</strong>s derniers versets de l'Apocalypse<br />

circonscriv<strong>en</strong>t les limites de la Parole de Dieu. Et ça ne pr<strong>en</strong>d pas<br />

beaucoup de temps pour passer <strong>en</strong> revue tout ce qui avait été<br />

écrit avant cette date, et voir que ce que nous avons <strong>en</strong>tre nos<br />

mains constitue réellem<strong>en</strong>t la Bible, et non pas quelque chose<br />

d'autre. Il existe une cohér<strong>en</strong>ce et une harmonie extraordinaires<br />

dans la Bible.<br />

72


L'un des problèmes (et j'essaie de le dire avec politesse, mais je<br />

le dis néanmoins avec beaucoup de fermeté) est que, si vous<br />

lisez l'Apocalypse 22 verset 18, <strong>en</strong> ayant déjà accepté la<br />

possibilité que Dieu nous transmet <strong>en</strong>core des messages à<br />

travers des visions, des voix, des <strong>langues</strong> ou tout autre<br />

mécanisme, vous pouvez être sûre que vous n'allez pas<br />

compr<strong>en</strong>dre un passage comme l'Apocalypse 22, verset 18, de la<br />

même façon que celui qui a pris l'option de faire que la Bible<br />

seule soit son guide et son autorité. Il <strong>en</strong> est ainsi, parce que<br />

vous avez d'autres paramètres à ajouter à l'équation, et votre<br />

réponse ne peut pas être la même. Cela ne me surpr<strong>en</strong>d donc pas<br />

que vous disiez que les <strong>langues</strong> ou les visions, et que sais-je<br />

<strong>en</strong>core, sont <strong>en</strong>core à la mode aujourd'hui. Évidemm<strong>en</strong>t, c'est la<br />

conclusion logique à laquelle on aboutit, quand on pr<strong>en</strong>d des<br />

informations <strong>en</strong> dehors de la Bible, et celles-ci influ<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t notre<br />

façon de compr<strong>en</strong>dre le message biblique. Vous allez, <strong>en</strong> effet,<br />

tirer d'autres conclusions à partir de plusieurs passages bibliques,<br />

et ces conclusions seront différ<strong>en</strong>tes de celles que tir<strong>en</strong>t ceux qui<br />

se limit<strong>en</strong>t à la Parole de Dieu.<br />

Dès que vous essayez d'ajouter quelque chose à la Bible, <strong>en</strong> vous<br />

inspirant de telle vision, de telle langue, ou de tel autre<br />

mécanisme de communication, et que quelqu'un d'autre ajoute<br />

telle ou telle chose, et une autre personne ajoute quelque chose<br />

73


d'autre, et que vous essayez, sur cette base, d'interpréter la Bible<br />

à la lumière de toutes ces différ<strong>en</strong>tes sources d'informations,<br />

vous aboutissez à un évangile ou plan de salut qui mène<br />

n'importe où. C'est précisém<strong>en</strong>t ce qui se passe de nos jours. <strong>Le</strong>s<br />

faux évangiles mèn<strong>en</strong>t dans toutes les directions.<br />

<strong>Le</strong> vrai Évangile, l'Évangile <strong>du</strong> Seigneur Jésus-Christ, est<br />

circonscrit par le Bible seule. Ce n'est que dans la Bible, toute la<br />

Bible, que l'on peut trouver la vérité.<br />

A Christ seul soit la Gloire<br />

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