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Gabriel (avenue) 75008 - Apophtegme

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Promenade anecdotique au Faubourg du Roule et ses environs<br />

avaient baptisé la merveilleuse<br />

rivière de diamants<br />

qui parait le cou de<br />

l’actrice: «La Flotte du<br />

Pacifique!»<br />

Il mourut dans cet<br />

hôtel en 1908.<br />

N° 41 : A l’emplacement<br />

d’un ancien pavillon de<br />

chasse datant dit-on de<br />

Louis XIV, on a construit<br />

au XIXe siècle une folie<br />

au “style Pompéïen” où le<br />

Restaurant Laurent fut<br />

durant un demi-siècle le<br />

rendez-vous gastronomique<br />

des bobos et des touristes<br />

friqués. Certes, à<br />

41 <strong>avenue</strong> <strong>Gabriel</strong> Restaurant Laurent<br />

certaines époques, d’excellents<br />

cuisiniers dirigèrent<br />

le “piano” justifiant deux voire 3 étoiles dans les guides branchés. Aujourd’hui cette agréable mangeoire<br />

pour touriste attire toujours autant de monde.<br />

N° 42 : Ex hôtel d’Edmond Blanc (1856-1920) fils de François Blanc fondateur<br />

du Casino de Monaco et de la Société des Bains de mer. Propriétaire du<br />

Haras et de l’Hippodrome de Saint-Cloud Jardy qu’il avait créés, cet homme<br />

politique fit beaucoup pour l’avenir du tourisme et de la race chevaline. Il fut<br />

un des plus puissants actionnaires de L’Echo de Paris, d’Henry Simond et la<br />

prospérité de ce journal contribua à enrichir davantage ses héritiers.<br />

N° 44 : Maison où est mort en 1937, à 60 ans, l’écrivain Francis de Croisset.<br />

N° 48 : Au moment de<br />

son mariage avec Gustave<br />

Worms, comme elle sociétaire<br />

de la Comédie-<br />

Francis de Croisset<br />

Française, Blanche<br />

Baretta habitait à ce<br />

numéro de l’<strong>avenue</strong> <strong>Gabriel</strong>.<br />

«Elle était de ces comédiennes, nous dit de<br />

Fouquières, qui exercent leur art comme une mission<br />

et dédaignent ces aimables artifices dont on est, au<br />

théâtre, trop souvent tenté de faire usage. Elle ne bénéficia<br />

pas, comme sa presque homonyme Baletta, de<br />

l’appui d’un fastueux et fidèle protecteur. Ses camarades,<br />

qui avaient adopté un mode de vie plus brillant,<br />

rejetaient quelque peu dans l’ombre cette Henriette,<br />

cette Agnès, cette Cassilda, cette Suzanne, dont j’en-<br />

44 <strong>avenue</strong> <strong>Gabriel</strong><br />

tends encore la voix harmonieuse, s’exprimant avec<br />

une exquise limpidité de cœur.<br />

Les grâces physiques dont la nature n’avait pas omis de la parer ne lui furent jamais que des armes mises<br />

au service de son talent. Blanche Baretta n’eut pas d’histoire, parce qu’elle méprisait les histoires. Son<br />

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