Smaïl MEKKI Arnaud DUCRET El Bachir BOUCHALGA Alexia ... - Arte

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DerrIère La CaMéra aLIx DeLaporte sCénarIste Dernièrement, Alix Delaporte a collaboré aux scénarios de deux séries phare : Léa Parker (2003) et Plus belle la vie (2004). En documentaire, elle réalise Zinedine Zidane, comme dans un rêve (2001) et Le dernier Match (2007). <strong>El</strong>le reçoit, en 2006, le Lion d’Or du Meilleur Court Métrage au Festival de Venise pour Comment on freine dans une descente ?. <strong>El</strong>le va bientôt réaliser son premier long-métrage. Barbara cABRItA / MARIA DA sILVA stépHane MeUnIer réaLIsateUr Stéphane Meunier a débuté sa carrière à la rédaction de M6 et couvre alors de nombreux conflits. Il rejoint l’agence CAPA en 1987 comme journaliste reporter et collabore à plusieurs magazines d’actualité (« La marche du siècle », « 24 heures », « Envoyé spécial », « Zone Interdite »...). En 1993 il réalise le documentaire Une vie de prof qui recevra le FIPA d’Or. En 1998, à l’occasion de la Coupe du Monde de football, il réalise le documentaire Les Yeux dans les Bleus. Il poursuit sa démarche de documentariste avec Comme un coup de tonnerre, sur la campagne de Lionel Jospin et réalise Quelque chose de Johnny… à l’occasion des 60 ans du rockeur. En 2004, il se lance en fiction avec la série Ma terminale et en 2006, il réalise la série Foudre qui reçoit, pour sa seconde saison, le Prix de la meilleure série jeunesse au Festival de La Rochelle en 2008.
après FORTUNES, à la fois premier long métrage de stéphane Meunier et véritable épisode pilote, les auteurs développent, pour arte, FortUnes, la série. On y retrouvera, sur le ton de la comédie sentimentale et du film choral, les péripéties d’un groupe de jeunes adultes issus de différentes communautés, emportés dans la grande aventure de la vie. Ils sont quatre amis - Brahim, Fathi, Mike et Driss - à un moment de leur vie où des choix importants doivent se faire : travail, amours, famille. Pris dans le quotidien d’une ville moyenne française, sans perspectives réellement motivantes, ils décideront de prendre en main leur destin avec pour ambition de réussir leur vie. Dans leur imaginaire, faire fortune est une étape nécessaire pour se faire respecter. Très vite, ils se FORTUNES, le téléfilm, met en présence des personnages issus de 3 communautés : les gaulois, les portugais, les rebeux. C’est un film qui raconte avec humour les difficultés à surmonter les barrières qui séparent ces communautés vivant en France, même quand il s’agit d’amour, surtout quand il s’agit d’amour ! De mon enfance et de mon passé de reporter, je garde entre autres des images et des sensations nombreuses et heureuses, ramenées du Moyen- Orient, du Maghreb et des banlieues françaises, où j’ai rencontré et vécu avec des Arabes. C’est ancré profondément en moi et l’envie de faire ce téléfilm est arrivé tout simplement, comme si c’était le bon moment, après le temps de la maturation en quelque sorte. Le hasard m’a conduit un soir dans une pizzeria Hallal dans le centre de Clichy, c’est là que l’idée du téléfilm a démarré, dans ce lieu singulier et ouvert, où l’on fait la queue sur le trottoir pour y accéder, été comme hiver parce que l’on s’y sent bien, parce que c’est central, parce que les assiettes y sont bien pleines, parce que s’y croisent toutes les communautés du quartier lors de soirées joyeuses et bruyantes arrosées de pichet de Fanta orange. C’est là que se croisent les personnages de film, la pizzeria Hallal, c’est leur lieu, leur rendez-vous, leur habitude. Quand je raconte les personnages de FORTUNES, je les compare aux Italos-Américains de New York, héros des Affranchis, le film de Scorsese. Non pas BIentÔt La sérIe rendront compte que la compétition est rude. Comment préserver l’amitié, rester fidèle à sa culture, à ses origines, à sa famille, lorsqu’on se lance dans une aventure où les tentations et les ambitions de chacun peuvent fragiliser ce qui fait la base de la communauté ? Comme dans le pilote, le projet abordera les différences culturelles avec humour, réalisme et impertinence. Les dialogues seront parfois crus, directs et la méthode de tournage, déjà bien rodée, laissera la part belle à l’improvisation d’acteurs issus d’un long processus de casting. Des alliances inattendues vont se nouer vers cette quête qui pourrait bien les mener à l’étranger. FrançoIs saUVagnargUes Directeur de la Fiction d’arte France qu’ils appartiennent à la mafia, mais parce qu’ils vivent en groupe, en clan, comme une grande famille, pour leur humour corrosif, parce qu’ils parlent fort, qu’ils sont drôles, qu’ils ont la violence à fleur de peau et pour le costard qu’ils portent avec classe, le « Starco » comme ils l’appellent. Traditionnellement, les œuvres qui parlent de la communauté arabe en France, traitent très souvent de sujets graves et de blessures qui touchent notre société contemporaine. Dans ce téléfilm, j’ai voulu parler de cette communauté à travers la comédie, raconter la difficulté de se mélanger, la stigmatisation de l’autre, à travers des situations drôles et des personnages attachants. Autant de pistes qui nous ont donné envie, avec ARTE, de développer ce concept en série. FORTUNES, la série devra nous permettre de retrouver sur 8 épisodes, Brahim et ceux qui l’entourent, cet univers chaleureux et coloré, ce clan que nous avons apprécié dans le téléfilm. Nous voulons nous servir de l’expérience acquise dans le domaine de l’écriture de série pour prolonger la vie et le champ d’action des personnages de FORTUNES. Ils sont drôles et simples, instinctifs, parfois violents, toujours solidaires. Je veux raconter la trajectoire de personnages qui veulent s’en sortir, qui veulent donner un souffle à leur vie… et continuer à se marrer. stépHane MeUnIer réalisateur
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