festival de fénétrange - festival-fenetrange.org

festival
de fénétrange
MUSIQUE ET GASTRONOMIE
28 e rencontres culturelles
de fénétrange, 2006
états d'âme
18, 19 MAI
23, 24, 25 JUIN
8, 9, 10 SEPTEMBRE
ITINÉRAIRES CULTURELS
EUROPÉENS

28 e rencontres culturelles de fénétrange
festival international d’art lyrique et de musique
sous le haut patronage du Conseil de l’Europe - ITINERAIRES CULTURELS EUROPEENS
SOUS L’ÉGIDE DE L’ASSOCIATION « LE FESTIVAL DE FÉNÉTRANGE »
AVEC LE CONCOURS DE
Union Européenne
Conseil Général de la Moselle
Conseil Régional de Lorraine
Fonds social européen de Lorraine
Ministère de la Culture,
par la Direction Régionale des Affaires Culturelles
Commune de Fénétrange
Communauté de Communes du Pays de Fénétrange
Parc naturel régional de Lorraine
Parc naturel régional des Vosges du Nord
Lycée Hôtelier La Providence de Dieuze
COMITE D’HONNEUR
M. Le Docteur Hervé Malblanc
Président d’honneur, Fondateur du Festival
M. Jacques Warin
Ancien Ambassadeur permanent de la France
au Conseil de l’Europe
M. Pierre-René Lemas
Préfet de Région
M. Jean-Pierre Masseret
Président du Conseil Régional de Lorraine
M. Daniel Beguin
et M. Thibault Villemin,
Vice - Présidents du Conseil Régional de Lorraine.
M. Philippe Leroy
Président du Conseil Général de Moselle
M. Alfred Poirot
Vice-Président du Conseil Général de la Moselle – Président
de la 5 e commission - Président de la Communauté de
Communes du Pays de Fénétrange – Maire de Romelfing.
M. Pierre Rupp
Maire de Fénétrange
M. le Docteur Alain Marty
Député-Maire
Président du SIVUT du Pays de Sarrebourg
Président du GAL Moselle Sud
Mme Marie-Anne Issler-Beguin
Député Européen
M Pierre Jean Remy
De l’Académie Française
M. l’Archiprêtre Serge Houpert
M. Le Chanoine Scheidt
M. Baesenbacher
Pasteur de Fénétrange
COMITE ACTIF
M. Benoît Piatkowski
Président
Mlle Chantal Bodry
Secrétaire
Mme Aimée Schaeffer
Trésorière
M. Le Docteur Stéphane Droz
M. Alain Muller
Mlle Frédérique Kuhn
Mme Marielle Spehner
Mme Francine Bitterwolf
Mme Paulette Schaeffer
Mme Edith Kuhn
Ancienne secrétaire Générale
Mme Marie Thérèse Wendling
† Mme Dominique Dufeu
† Le festival de Fénétrange se souvient avec
émotion de M. André Kuhn, ancien vice -président
de l’association

Les artistes
Dominique Alévêque
Jean-François Alizon
Carlos Alsina
Pierre Amoyal
Martine Audouy
Gloria Banditelli
Etienne Bardon
Marie Christine Barrault
Hildegard Behrens
Didier Benetti
Jacques Bereza
Christophe Bergossi
Lavinia Bertotti
Jay Bemfeld
Laurent Beyhurst
Flore Bierling
Idil Biret
Jean Bizot
Marc Fabien Bonnard
Barbara Bonney
Cristina Branco
Jean-Patice Brosse
Laurent Cabasso
Christophe Calibre
Laurent Caussé
Véronica Cangémi
Frédéric Chiu
Aldo Ciccolini
Teodor Coman
Vincent Coq
Ileana Cotrubas
Arnault Cuisinier
Eric Crambe
Michel Dalberto
Lynne Dawson
Louise Dela Celle
Elena De La Merced
Helmut Deutsch
Marie Devellereau
Claude Ducrocq
Augustin Dumay
Jean-Pierre Drouet
Stefan van Dyck
Peter Eben
Jean-Luc Etienne
Pierre Evreux
Adam Fischer
Paul Fenton
Claudio Ferrarini
Jean-Philippe Fetzer
Bernarda Fink
Luigi Fontana
Nelson Freire
Alexis Galperine
Robert Gambill
Jacques Gamier
Les formations
Arte Dei Suonatori
Ballet du Théâtre de Metz
pour la création de Reflets
d’enfance de Patrick Salliot
en coproduction avec le
Théâtre de Nancy
Capriccio Stravagante
Choeur Marc Boegner
Choeurs du Pays Messin
Choeur de la Philharmonie
Tchèque
Chorales du Canton de
Fénétrange (Soeur Astrid
Muller)
Concerto Köln
Die Tanzgeiger
Ensemble Cello Conjuncto
Ibérico
Ensemble de Chambre de
l'Orchestre Philharmonique
de Vienne
Ensemble instrumental
Volutes
Cecilia Gasdia
Christophe Gaugué
Michael George
Véronique Gens
Martin Gester
Nelson Goerner
Anna Gonda
Marie-Paule Grais
Joël Grare
Thomas Grimmonprez
François-Frédéric Guy
Joseph Hala
Gerald Hambitzer
Barbara Hendricks
Dietrich Henschel
Juliette Hurel
Soile Isokoski
Francis Jacob
René Jacobs
Pascal Jaupart
Juliette
Conrad Junghaenel
William Kendall
Igor Keller
Julia Kertesi
Denis Kirch
Frank Kleber
Emmanuel Krivine
Jacques Lacombe
Roby Lakatos
Ensemble instrumental J.-B.
Vuillaume
Ensemble orchestral Arsis
Ensemble Matheus
Ensemble Organum
Ensemble Gabriel Pierné
Ensemble vocal Françoise
Herr
Ensemble vocal de Terville
La Venexiana
Gilles Laporte
Guillemette Laurens
Jean-Pierre Lecaudey
Philippe Leclerc
Clotilde Lecomte
Eric Lederhandler
Gee Lee
Noël Lee
Pierre Lénert
Anthony Leroy
Gérard Lesne
Charles Limouse
Anne List
Anne Cécile Litolf
Frédéric Lodéon
Lena Lootens
Susan Manoff
Melania Masi
Béatrice Mayo Felip
Jacques Mercier
Chris Merritt
Guy de Mey
Valérie Millot
Marc Minkowski
Eric Morgenthaler
Sandra Moubarak
Benjamin Moussay
Philippe Noharet
Ryoko Ohno-Fukasawa
Christian Ott
Le Freiburger
Barockorchester
Les Musiciens du Louvre
Les Talens Lyriques
Le Trio Gustavo
Beythelma0nn
New Orleans Preachers
Nuove Musiche
Orchestre de chambre Ad
Artem de Metz
Grégory Ott
Tedi Papavrami
Theodor Parakivesco
Aline Parker
Marcel Peres
Jérôme Pernoo
Patricia Petibon
Norbert Petry
Jean-Marc Phillips
Raphaël Pidoux
Milagros Poblador
Claude Poletti
Jean-Bernard Pommier
Michel Portal
Marie-Christine Piatkowski
Sandrine Piau
Alois Posch
Isabelle Poulenard
Abigail Prat
Alain Prévost
Pierre Yves Pruvost
Anne Quentin
Anne Marie Réby
Francesco Rees
Katia Ricciarelli
Joseph Rissin
Pascal Rogé
Emmanuel Rossfelder
Skip Sempe
Michel Sénéchal
Philharmonie de Lorraine
Orchestre Imaginaire
Orchestre de la Résidence
de Vienne
Orchestre symphonique
Czech Virtuosi
Österr-Ungarische Haydn
Philharmonie
Paracelsusquartett
Parlement de Musique
Jean Marie Sénia
J.P. Serra
Staffan Scheja
Jean François Schmidlet
Peter Schmiedl
Mireille Schmitt
Matthieu Siegrist
Bo Skovhus
Jean de Spengler
Zorica Stanojevic
Andreas Staier
Cécile Steffanus
Josef Suk
André Stricker
Alexandre Tharaud
Alfred Tyrakowski
Jean-Pierre Valette
Pascale Van Coupenolle
Ronald von Spaendonck
José Van Dam
Jos Van Immersel
Elizabeth Vidal
Marita Viitasalo
Stefan Vladar
Ruth Wahlster
Yves Weih
Johannes Wildner
Magnus Williamson
Alexandre Wimmer
Antoni Wit
Quatuor Stanislas
Quintetto Ottoni di Pesaro
Théâtre de Marionnettes
de Metz
Trio Wanderer
Urbicande
Anton Webern Ensemble
Freiburg

LE MOT DU PRÉSIDENT
« to be or not to be,
that is the question »…
Universel par ces vers qui ont traversé le temps,
Hamlet l’est également par l’exposition récurrente
d’un profond désarroi : « mourir, dormir, …dormir
ou rêver ? »
Alors que Shakespeare sonde au travers de son héros
les mystères de la vie et de la mort, il est légitime de
comprendre qu’Hamlet choisit de vivre par défaut,
tourmenté par l’obsession d’un au-delà inconnu, et
le poids d’une angoisse existentielle insensée.
Paradoxalement c’est sa bien aimée Ophélie, incarnée
par la soprano Annick Massis le 9 septembre,
qui submergée par la douleur indicible de l’amour
qu’elle croit perdu (« Hamlet » d’Ambroise Thomas),
plonge dans la folie et choisit la mort...
Ainsi la tristesse, la mélancolie, le désespoir, et
bien d’autres situations de conscience douloureuses
et tragiques, sont évidemment ici évoqués et
partagés…
Mais comme la recherche d’un équilibre reste
l’incontournable fil conducteur d’une programmation
qui prend le parti de la diversité, nos états d’âme
sont également et résolument un miroir à la joie,
la passion, la beauté et la lumière, en un mot,…
à la vie !
On voudrait alors goûter aux émotions… par excès et
sans réserves !
C’est cette lecture que l’on retrouve dans les beaux
rêves de Shéhérazade, ou encore en évoquant cet
appétit d’une vie terrestre que Sarah Bernhardt a
croquée à pleines dents, au point de passer ses nuits
dans son propre cercueil…
Et si l’on se réfère à l’approche de la philosophie,
l’âme serait « le principe spirituel qui anime la
matière ».
C’est peut-être aussi là tout le sens de ce festival
« d’états d’âme », en compagnie de musiques
de tous les horizons, aux inspirations variées, de
la danse, des mots, ou encore de la photographie
du regard et des yeux « portes de l’âme » :
des ambitions « physiologiques » de la musique
du Sturm und Drang, qui doit « donner le frisson »,
aux plaisirs immédiats procurés par la tradition et
les patrimoines culturels ancestraux, nous entendons
goûter en toute simplicité, à quelques nourritures
spirituelles pour animer notre «soma »…
Poussés enfin par le désir d’aller encore plus loin,
nous osons « Spleen », en référence à l’œuvre d’un
Baudelaire inégalé : « la soif insatiable de tout ce
qui est au-delà, et que révèle la vie, est la preuve la
plus vivante de notre immortalité. C’est à la fois par
la poésie et à travers la poésie, par la musique et à
travers la musique, que l’âme entrevoit les splendeurs
situées derrière le tombeau ».
Approcher « cette beauté supérieure » si chère à
Baudelaire, y compris au cours de son expérience
mélancolique et désespérée, c’est faire le pari
qu’il est possible de sublimer « le spleen » par un
enrichissement de conscience, celui qui permet
l’élévation vers cet « au delà », et vers le bonheur
que nous aimerons trouver ensemble, au cours de
ce 28 e festival de Fénétrange…
Benoît Piatkowski
Président du festival

Sturm und Drang (orage et passion)
jeudi 18 et vendredi 19 mai
18 MAI : 09 H 00 LYCÉE ERCKMANN CHATRIAN - PHALSBOURG / 14 H 30 LYCÉE SAINT-ANTOINE - PHALSBOURG
19 MAI : 14 H 30 MAISON DE RETRAITE - SAINT JEAN DE BASSEL / 19 MAI : 18 H 30 LYCÉE HÔTELIER LA PROVIDENCE - DIEUZE
Claire et Elise Amblard, violon solo
Antonio VIVALDI (1678-1741)
Concerto en Ré m op.3 - N°11 pour 2 violons,
(3 e mouvement – Final)
Violon 1, Claire - violon 2, Elise
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Extrait du 1 er mouvement du Concerto en La,
KV 219 « Allegro Aperto » (arrangement pour
2 violons et piano - avec cadences de J. JOACHIM)
Violon solo, Claire - 1 er violon, Elise
Fritz KREISLER (1875-1962)
Praeludium & Allegro
Violon solo, Elise
Cette période de l’histoire essentiellement littéraire,
se situe autour des années 1770.
Avec comme père spirituel Jean-Jacques Rousseau,
ce courant atteint son apogée surtout en Allemagne,
avec la pièce du dramaturge Maximilian Von Klingler
(« Sturm und Drang » écrite en 1776 , qui donnera
a posteriori son nom au mouvement).
Particulièrement bien illustré par le « Werther » de
Goethe, ce mouvement veut avant tout développer
des formes d’expression des émotions et des
sentiments, allant au besoin vers l’exacerbation
propre à susciter des réactions physiques telles
que le frisson.
Wolfgang Amadeus MOZART
Adagio KV 261 en Mi M (arrangement pour
2 violons et piano)
Violon solo, Claire
Pablo de SARASATE (1844-1908)
Caprice basque op.24
Violon solo, Elise
Félix MENDELSSOHN (1809-1847)
1 er mouvement du Concerto en Mi m op.64
(Allegro molto appassionato)
Violon solo, Claire
Johannes BRAHMS (1833-1897)
Danse Hongroise N° 2
Violon solo, Elise
On l’aura compris, il s’agit d’étonner, voire de créer
le sensationnel et le dramatique, particulièrement
au sein des nouvelles formes musicales, comme
l’écriture pour quatuor à cordes ou pour orchestre
symphonique.
Au sens le plus large, surtout présente en Autriche
avec Haydn et Mozart, la musique du « Sturm und
Drang » aime le mode mineur, et les aspects
expressifs du contrepoint.
Associant des ingrédients subjectifs et inattendus,
à la réalisation de pièces de structure complexe, le
compositeur parvient à une expression douloureuse
et passionnée d’une nouvelle force : le caractère
excessif, vraisemblablement en relation avec une
Jules MASSENET (1842-1912)
Méditation de Thaïs
Violon solo, Claire
Nicolo PAGANINI (1782-1840)
Moto perpetuo op.11 (arr. par Fritz Kreisler)
Claire & Elise
Johannes BRAHMS
Danse hongroise N°5 pour 2 violons
Violon 1, Claire - violon 2, Elise
période de rébellion, sera rapidement éliminé, Haydn
comme Mozart retrouvant une forme d’expression
plus objective dès 1775. Ce nouvel équilibre permet
alors des compositions majeures, comme par
exemple le « Don Giovani » chez Mozart.
Ayant sa place dans l’histoire à la charnière entre
baroque et classicisme, notamment car elle reste
fidèle aux rythmes baroques, cette musique est
donc en réalité pré-romantique.
C’est dans cet esprit que Claire et Elise Amblard, à
la recherche de « l’orage et la passion », proposent
un programme éclectique d’œuvres également
sélectionnées pour leur accessibilité à tous, dans
le cadre d’un récital pédagogique.

Sturm und Drang
CLAIRE AMBLARD
Née le 05 janvier 1994, elle débute le violon à l’école municipale de
musique de Sarrebourg.
Dès 2002, elle intègre le Conservatoire Régional de Strasbourg, où elle
travaille avec Mme STOFFEL puis à partir de 2003 avec Mme Evelyne
ALLIAUME (1 er Violon soliste de l’orchestre philharmonique de
Strasbourg).
Parallèlement, elle suit des cours avec M. Renato MANGALINDAN,
maître auxiliaire à la Hochschule de Sarrebrücken.
En 2001, âgée de 7 ans, elle obtient le 1 er prix du concours « Jeunes
chambristes » de Sarrebourg et le prix d’honneur au Concours National
« L’Archet d’Or » (International) à Paris.
En 2002 (8 ans) c’est une 1 ère mention au Concours Léopold BELLAN
(Paris – International), et une 1 ère Mention avec félicitations du jury au
Concours Artistique d’Epinal.
En 2003, ces deux mêmes concours lui rapportent deux 1 ères mentions
à l’unanimité du Jury en catégorie secondaire et moyen 1.
En 2004, elle obtient un prix d’honneur au Concours NERINI (Paris),
un 2 e prix au Concours Artistique d’Epinal, alors que 2005 amène un 4 e
prix du Concours FLAME (International), et un 2 e prix au Concours
UFAM (International) en catégorie supérieur.
En 2006 enfin, elle obtient le 2 e prix du Concours FLAME
(International) et le 1 er prix, en catégorie « fin d’étude » ainsi que le prix
spécial du meilleur violoniste toutes catégories confondues, offert par le
luthier Fabrice PLANCHAT lors du Concours national de LEMPDES.
Claire s’est produite dans divers concerts régionaux à l’occasion
de festivités ; en 2004 puis en 2005, elle a été choisie pour jouer dans
le cadre du Festival Musica de Strasbourg interprétant une œuvre de
Yan Maresz, « Passeggiata 2 », et un quatuor à cordes d’Anssii
Karttunen comme 1 er violon.
ELISE AMBLARD
Née le 10 mai 1995, Elise effectue sa 1 ère année de violon à l’école de
musique de Sarrebourg.
Dès 2002 elle intègre le Conservatoire Régional de Strasbourg, où elle
travaille avec Mme Evelyne ALLIAUME (1 er violon soliste à l’orchestre
Philharmonique de Strasbourg).
Elle suit également l’enseignement M. Renato MANGALINDAN, maître
auxiliaire à la Hochschule de Sarrebrücken.
En 2002 (7 ans) elle obtient un « TB » à l’unanimité avec félicitations
du Jury au Concours Artistique d’Epinal, et en 2003 au Concours
Léopold BELLAN (International - Paris), elle obtient également une
mention TB à l’unanimité, ainsi qu’une 1 ère mention à l’unanimité avec
Félicitations du Jury au Concours Artistique d’Epinal.
Puis en 2004, âgée de 9 ans, c’est une 1 ère médaille à l’unanimité
qu’elle obtient aux Concours NERINI et BELLAN (tous deux
internationaux) en catégorie Moyen, ainsi qu’une 1 ère Mention, à Epinal.
2005 apporte une 1 ère Mention à l’unanimité au Concours UFAM
(International à Paris), et un 2 e Prix au Concours FLAME (international)
alors que 2006 apporte le 1 er Prix du Concours FLAME devant un jury
prestigieux, ainsi qu’un 1 er Prix (avec une note 19/20) au concours « Le
Parnasse » Vatelot-Rampal (international).
Elise s’est produite dans divers concerts régionaux à l’occasion de
festivités.
En septembre 2005, elle a été choisie pour interpréter une œuvre de
Anssii Karttunen, un quatuor à cordes où elle a été 2 e violon, dans le
cadre du festival MUSICA de Strasbourg. Toujours au festival MUSICA,
elle a été soliste dans la composition « Les flocons 2 » de Kaija
Saariaho.

Les états d’âme de Jordi Savall
vendredi 23 juin
20 H 45 - COLLÉGIALE SAINT-RÉMY - FÉNÉTRANGE
Ferran Savall, voix et théorbe
Jordi Savall, Dessus et Basse de Viole de gambe
Variations & Improvisations de la Renaissance à Notre Temps
Ghazali tal jàhri - Anonyme (Maroc)
Noumi, noumi yaldatii - Berceuse Hébraïque (Israël)
Nastaran (instr.) Anonyme (Afghanistan)
Capona (Théorbe) Girolamo Kapsberger
Improvisation I - Ferran Savall (Voix et Théorbe)
Musicall Humors (Viole) Tobias Hume
JORDI SAVALL
Dans l’univers de la musique actuelle, Jordi Savall tient une place
exceptionnelle. Depuis plus de trente ans, il fait connaître au monde des
merveilles musicales abandonnées dans l’obscurité et l’indifférence : jour
après jour il les lit, les étudie et les interprète, avec sa viole de gambe ou
comme chef d’orchestre. C’est un répertoire essentiel rendu à tous les
mélomanes curieux et exigeants. Un instrument, la Viole de gambe, d’un
raffinement au-delà duquel il n’y a que le silence, a été soustrait aux seuls
« happy few » (cercle intime) qui le révéraient. Autour de trois ensembles
musicaux fondés avec Montserrat Figueras (Hespèrion, La Capella Reial
et Le Concert des Nations), les deux interprètes créent un univers rempli
d’émotions et de beauté, offert à tous les passionnés de musique. Le
monde entier les salue à travers leurs concerts et leurs productions
discographiques, comme les principaux défenseurs de tant de musiques
oubliées.
Romanesca, Passamezzo antico & moderno (instr.)
Diego Ortiz
Marinero soy de amor Cervantes/Anonyme sefarade
Gwerz (improvisation) chanson traditionnelle bretonne
El Mariner : A la vora de la mar - chanson
traditionnelle de Catalogne
PAUSE
Jordi Savall est l’une des personnalités musicales les plus polyvalentes de
sa génération. Concertiste, pédagogue, chercheur et créateur de nouveaux
projets musicaux et culturels, il se situe parmi les acteurs essentiels de
l’actuelle revalorisation de la musique historique. Sa participation
fondamentale au film d’Alain Corneau Tous les Matins du Monde (César
de la meilleure bande son), son intense activité de concerts (environ 140
par an), sa discographie (6 enregistrements par an) avec récemment la
création d’Alia Vox – son propre label d’édition – nous prouvent que la
musique ancienne n’est en rien élitiste et qu’elle peut intéresser dans le
monde entier, un public chaque fois plus jeune et plus nombreux.
Comme bien des musiciens, Jordi Savall a commencé sa formation à 6
ans au sein d’un chœur d’enfants à Igualada (Barcelone), sa ville natale,
la complétant par des études de violoncelle terminées au Conservatoire de
Barcelone (1964). En 1965, il commence en autodidacte l’étude de la
viole de gambe et de la musique ancienne (Ars Musicae), et se
Les Voix humaines – Muzettes (instr.) Marin Marais
La Cançó del Lladre - chanson traditionnelle de
Catalogne
Canarios (improvisation)
Improvisation II - Ferran Savall (Voix & Théorbe)
Folies d’Espagne (instr.) - Antonio Martin y Coll
perfectionnera à partir de 1968 à la Schola Cantorum Basiliensis
(Suisse). En 1973, il succède à son maître August Wenzinger à Bâle,
donnant des cours et des master-class.
Au cours de sa carrière, il a enregistré plus de 160 CDs. Parmi les
distinctions qu’il a reçues, il faut souligner : Officier de l’Ordre des Arts
et Lettres (1988), la Creu de Sant Jordi (1990), Musicien de l’année au
Monde de la Musique (1992) et Soliste de l’année des Victoires de la
Musique (1993), Médaille d’Or des Beaux Arts (1998), Membre
d’honneur de la Konzerthaus de Vienne (1999), Docteur Honoris Causa
de l’Université Catholique de Louvain (2002), Victoire de la musique pour
l’ensemble de sa carrière (2002) et en 2003, la Médaille d’Or du
Parlement de Catalunya, le Prix d’Honneur de la Deutsche
Schallplattenkritik et divers « Midem Classical Awards » (1999, 2000,
2003, 2004, 2005). En 2006, l’album « Don Quichote de la Mancha »
a non seulement été récompensé dans la catégorie « Musique ancienne »,
mais il a aussi créé l’événement en étant élu « Disque de l’année ».

Né à Bâle en 1979, Ferran Savall débute à l’âge de 7 ans, sa formation
musicale de violoniste et de pianiste, et suit des études de chant, de
guitare et de théorbe.
A l’âge de 15 ans, il commence des études de guitare à l’Ecole Luthier
avec Xavier Coll. Parallèlement, afin de se perfectionner, il suit des
cours particuliers avec Rolf Lislevand, dont il est toujours aujourd’hui
l’élève.
Depuis l’année 2000, il travaille le chant moderne avec Dolors Aldea et
Peter Johansen. Pendant les années 2001, 2002 et 2003, il a étudié
les instruments anciens à l’Escola Superior de Música de Catalunya
avec le professeur Xavier Díaz.
Il participe à divers festivals de musique classique et ancienne en
qualité de membre du quartet Assuranceturix.
Actuellement il participe à des « Jam Sessions » dans différents clubs
de jazz de Barcelone.
Il a joué avec Jordi Savall et Montserrat Figueras lors de plusieurs
concerts en Allemagne, en France, aux États-Unis et aussi au Japon.
NOUMI, NOUMI
Berceuse Hébraïque (Israël)
BIOGRAPHIE
FERRAN SAVALL
Endors toi, endors toi,
endors toi, endors toi ma petite fille.
Endors toi, endors toi,
endors toi, endors toi ma petite fille.
Papa est allé travailler,
papa s’en est allé, s’en est allé,
il rentrera quand la lune brillera
et t’apportera un cadeau.
Endors toi, endors toi...
Papa est allé à la vigne,
papa s’en est allé, s’en est allé,
il rentrera quand les étoiles brilleront
Et t’apportera du raisin.
Endors toi, endors toi...
22 H 30 à la chapelle castrale
En compagnie de Matthieu Ring, sommelier,
dégustation de vins de desserts, qui savent
réchauffer le cœur… (en accompagnement
le groupement des hôteliers de La Petite Pierre
nous offre quelques douceurs…)
MATTHIEU RING
Sommelier de formation, et après avoir travaillé dans plusieurs
restaurants étoilés alsaciens (restaurant le Cerf à Marlenheim,
restaurant le Soldat de l’An II à Phalsbourg, Auberge du Kochersberg,
et restaurant le Crocodile à Strasbourg), Matthieu RING s’est installé
comme agent commercial en 2002, irriguant notamment les
départements 67 (Bas-Rhin) et 68 (Haut-Rhin).
Depuis juin 2005, il propose au public de partager sa passion du vin
dans sa nouvelle cave à Birkenwald, où il présente les maisons qui lui
font confiance (maisons françaises prestigieuses, mais également de
jeunes viticulteurs).
Matthieu RING organise également de nombreuses manifestations en
collaboration avec les vignerons et les restaurateurs de la région,
permettant de mettre en valeur leurs créations en accord avec des
cuvées de sa sélection.

Dramma per musica
samedi 24 juin
20 H 00 - COLLÉGIALE SAINT-RÉMY - FÉNÉTRANGE
La Venexiana
Direction : Claudio Cavina
Emanuela Galli, soprano (Clorinda)
Claudio Cavina, contralto (Ottone)
Giuseppe Maletto, tenore (Tancredi)
Giovanni Caccamo, tenore (Testo)
Svetlana Fomina, violino
Daniela Godio, violino
Efix Puleo, viola
Rebeca Ferri, violoncello
Alberto Lo Gatto, violone
Rodney Prada, lirone
Marta Graziolino, arpa
Fulvio Garlaschi, tiorba
Davide Pozzi, clavicembalo
Era La Notte
Spectacle en costumes d’époque
Œuvres de Claudio Monteverdi
Sinfonia
E Pur Io Torno
Sinfonia
Lamento Di Arianna
Sinfonia
Con Che Soavita
Sinfonia
Tempro La Cetra
Sinfonia
Combattimento Di Tancredi E Clorinda

Dramma per Musica
A l’origine il s’agit de mettre en musique un poème
tragique puis, par la suite, du drame mis en
musique : à l’époque de Monteverdi, il désignait ce
qu’on appelle aujourd’hui le livret, par lequel on
rendait hommage à la beauté du texte et à son
contenu.
En ce sens, cette époque est à l’origine de l’opéra,
en 1600 avec l’Eurydice de Peri, puis l’Orfeo de
Monteverdi.
Tempro La Cetra
En 1614, Claudio Monteverdi donne à éditer
« concerto », son septième livre de madrigaux :
il s’agit d’un ensemble très innovant, qui
révolutionne le concept du madrigal.
Ici, on ne trouve aucune pièce dans la forme
polyphonique habituelle (a cappella, à quatre,
cinq, ou six voix), mais de nombreux exemples
d’un style nouveau pour voix seule.
En ouverture de ce septième livre, Monteverdi
compose « Tempro la Cetra », un madrigal
significatif où comme en peinture et en littérature,
l’on amène le spectateur et le lecteur vers les
aventures du récit : ainsi la musique introduit
l’action de « l’Orfeo », le temps ouvre la
représentation « d’Anima et Corpo » (de l’âme et
du corps) de Cavalieri, un cœur annonce « l’Henri V »
de Shakespeare, alors que des narrateurs anonymes
illustrent l’ « Orlando Furioso » et la « Gerusalemme
Liberata ».
Ici le texte de Giovanbattista Marino est représentatif
de ce que Monteverdi veut expliquer au travers de
sa musique : n’étant pas encore prêt à écrire ses
madrigaux « guerriers » (qui ne seront édités
qu’en 1638), il nous introduit aux madrigaux
« amoureux », dont il est incontestablement le
maître. Une symphonie instrumentale permet
des liaisons avec les différentes parties du texte,
atteignant un point culminant en une sorte de
ballet final.
Con Che Soavita
Toujours extrait du septième livre, ce madrigal
fascine et étonne par sa structure : il rappelle
à l’esprit les extraordinaires « intermèdes de
la Pellegrina » de 1580, où la « prima donna »
fut Vittoria Archilei, célèbre virtuose florentine.
Trois chœurs instrumentaux (les sphères célestes ?)
se disputent le privilège d’accompagner et de
« commenter » la ligne vocale, créant grâce à
leur timbre et leur couleur, une atmosphère
suggestive rare.
Monteverdi les subdivise en :
• un premier chœur formé de deux petites guitares
• un second chœur avec violes « de bras » et clavecin
• un troisième chœur réservé aux violes de gambes
Combattimento Di Tancredi E Clorinda
L’HISTOIRE
Durant la première croisade pour libérer le Saint
Sépulcre, différentes aventures servent de corollaire
à la guerre entre les croisées de Godefroi de Bouillon
et des Sarrasins guidés par Aladin, roi de Jérusalem.
Clorinde, sortie en pleine nuit pour incendier la tour
mobile des soldats chrétiens, est surprise par
Tancrède, qui est secrètement amoureux d’elle.
Mais à cause de l’obscurité et de la pénombre qui
dissimule les visages, mais aussi de son armure,
il ne la reconnaît pas…
Ainsi commence un long et violent duel, au cours
duquel la guerrière musulmane est terrassée.
A bout de souffle, Clorinde demande à être baptisée
avant de mourir : alors qu’il lui enlève son casque,
Tancrède la reconnaît enfin.
Désormais il ne pourra plus qu’exaucer son dernier
désir : la rendre chrétienne.
LA MUSIQUE
« Représentée dans le cadre prestigieux du palais
de l’illustre Signor Girolamo Mozzenjgo, en présence
de toute la noblesse, l’œuvre a touché par son
immense force dramatique, tirant les larmes des
auditeurs, qui réclamèrent à grands cris que ce
nouveau genre soit généralisé ». (Monteverdi,
préface du Combat de Tancrède et Clorinde,
huitième livre des madrigaux en 1638)
« comme le divin Tasse, décrivant avec naturel au
cours du discours poétique le combat de Tancrède
et Clorinde, il m’a fallu mettre en chant des éléments
aussi différents que la guerre, la mort, ou la prière ».
(Monteverdi, huitième livre des madrigaux)
Voici donc le premier madrigal « guerrier » :
représenté au cours du carnaval de 1624, c’est
un exemple d’un genre représentatif nouveau,
que Monteverdi invite à suivre dans la préface de
son huitième livre : « Clorinde à pied, Tancrède sur
son cheval, tous deux sont armés, alors commence
seulement le chant et la musique, c’est à dire quatre
violes « à bras » et quatre violes de gambe, qui seront
suivies par le clavecin : leur jeu devra imiter de la plus
noble manière, les passions dictées par le texte. »
Nous trouvons donc dans ce « combat », non
seulement un lien texte poétique – musique
extraordinaire, mais aussi quelques indications
musicales innovantes, permettant une impression
musicale similaire à celle du texte : par exemple
Monteverdi indique pour la première fois aux violes
de « pincer les cordes », « ici on laisse l’archet
de côté et on pince les cordes à deux doigts ».
C’est une surimpression de bruits d’armes et de
combats violents, de trêves, de défis et de passions :
les affects dont on parle tant, et pour lesquels ce
répertoire musical est tellement spécifique, nous
sont ainsi montrés en un large kaléidoscope et
laissent transparaître toute la beauté d’une époque.

Dramma per musica
CLAUDIO CAVINA
Claudio CAVINA est le contre-ténor italien le plus connu de sa
génération : il a étudié avec Candace SMITH et Cristina MIATELLO, et
a fait des études spécialisées à la Schola Cantorum Basiliensis avec
Kurt WIDMER.
Il collabore à ce titre avec plusieurs ensembles vocaux internationaux
comme le Huelgas Ensemble, La Colombina, Al Ayre Espanol, le
Clemencic Consort, l’Elyma Ensemble…
Il se produit souvent en récital, et comme soliste dans des productions
d’opéras ( La Fenice de Venise, au Théâtre de Florence, à la Scala de
Milan, aux Arènes de Vérone, au Concertgebow d’Amsterdam ou au
Musikverein de Vienne).
Il a enregistré plus de soixante CD, dont notamment La Cantata di
Natale d’ A.Scarlatti (Opus 111), De Vita Fugacitate (Glossa), et In
Natali Domini (Accent).
En 1995 il a fondé le groupe vocal La Venexiana : spécialisé dans le
madrigal italien et considéré par la critique internationale comme le
« Nouvel Orphée » de ce répertoire, il a remporté de nombreux prix
prestigieux (Premio Cini 1999, Prix Cecilia 1999, Gramophone Award
2000, Cannes Classical Award 2001, Grand Prix du Disque 2004,
Deutsch Schallplatten Preis, CHOC de l’Année 2005).
Claudio Cavina a dirigé :
les Vêpres de la St. Jean de Monteverdi à Povoa de Varzim, à Brugge
(Festival van Vlaanderen), et au festival de Fénétrange en 2003.
les Vêpres de Noël de Monteverdi au Festival de Fontevraud.
Le Ballo delle Ingrate au Alte Musik Tage de Regensburg.
L’intégrale de la Selva Morale et Spirituale au festival de Musique
Sacrée de Cuenca.
Les Vêpres de la Vierge de Monteverdi à Rome (Santa Maria
Maggiore).
Pour 2007 est prévue une tournée avec mise en scene de l’ORFEO de
Monteverdi.
Enfin Claudio CAVINA enseigne à l’International Course de Belluno
(Italie) et au Tsuru Early Music Course (Japon).
LA VENEXIANA
La Venexiana est aujourd’hui l’un des plus importants ensembles
spécialisés dans l’interprétation du madrigal italien. En prenant le nom
de la comédie anonyme du XVI e siècle, La Venexiana se dévoue à la
théâtralité, à l’attention au texte et aux contrastes, au sacré et au
profane, en un mot… à la culture italienne : elle a donné vie à un style
d’interprétation baroque original qui transcende les stéréotypes par la
fraicheur, la vitalité et l’imagination du jeu des musiciens.
La Venexiana s’est engagée dans une collaboration exclusive – depuis
1998 – avec le label espagnol GLOSSA. Le premier fruit de cette
rencontre, le Troisième Livre de madrigaux de Sigismondo D’India, a
remporté un Diapason d’Or.
La série appelée Il Madrigale Italiano comprend il Settimo Libro di
Madrigali de Claudio Monteverdi, il Quinto Libro di Madrigali de
Luzzasco Luzzaschi, il Nono Libro di Madrigali de Luca Marenzio, et a
obtenu le prix CECILIA en 1999, et le prix CINI en 2000.
Avec il Quarto Libro di Madrigali de Gesualdo da Venosa, La Venexiana.
a gagné de prestigieux prix internationaux: PRIX AMADEUS 2001,
GRAMOPHONE AWARD 2001, CANNES CLASSICAL AWARD 2002.
Les autres enregistrements de La Venexiana sont : il Primo Libro di
Madrigali de Sigismondo D’India, il Sesto Libro di Madrigali de Luca
Marenzio, il Terzo Libro di Madrigali de Claudio Monteverdi (qui a gagné
le grand prix du disque 2003), il Sesto libro di madrigali de Claudio
Monteverdi (« choc » du Monde de La Musique et deux Deutschschallplattenpreis).
La presse spécialisée a par ailleurs proclamé La
Venexiana « le nouvel Orphée du répertoire du madrigal italien ».
De nouveaux projets discographiques sont en cours de réalisation avec
la « Monteverdi Edition » : ainsi tous les livres de madrigaux de
Monteverdi seront enregistrés et disponibles courant 2006 (le nouveau
Ottavo Libro (3cd), se présente déjà comme la plus importante sortie
discographique de l’année).
La Venexiana a désormais imposé un nouveau style dans l’exécution de
la musique ancienne italienne, en ajoutant à la rhétorique et à la
perfection de la déclamation du texte, un goût tout à fait
méditerranéen…
© Christine Hart
21 H 45 – Château de Fénétrange – dégustation
de desserts et de grands Crus d’Alsace.
Reconnue pour ses très célèbres
confitures réalisées dans son laboratoire
de Niedermorschwihr, Christine FERBER
n’en demeure pas moins une pâtissière
d’exception : elle organise pour nous une
véritable dégustation de desserts, en accord
avec les grands vins du Domaine Albert
MANN à Wettolsheim, qui se terminera
auprès d’un grand buffet… de desserts !
CHRISTINE FERBER
1976 à 1979 : Formation de Pâtisserie, confiserie, chocolaterie au
centre de formation des métiers de la bouche CERIA à Bruxelles.
1987 : Etude de Maîtrise de Pâtissier, Confiseur, Glacier
DIPLOMES / PRIX
1979 : CAP et brevet de compagnon des métiers de Pâtissier, Confiseur,
Chocolatier.
1979 : Vainqueur de la coupe de France des jeunes à Paris pour la
présentation d’une pièce artistique
1987 : Brevet de Maîtrise.
1998 : Titre du Meilleur Pâtissier de l’année 1998 décerné par la
Confédération des pâtissiers et le Guide Champérard.
1988 : Marianne du Meilleur Kougelhopf.
1999 : Référencé dans le guide des croqueurs de chocolat (avec 4 tablettes).
2003 : Prix Départemental de la dynamique artisanale.
2003 : Prix Régional de la dynamique artisanale.
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
1979/1980 : Commis pâtissier à la Maison Peltier.
1980 à ce jour Chef pâtissier-chocolatier-confiturier à la Maison Ferber
Formation de 2 apprentis par années jusqu’en 2002.
1991/1992 : Enseignement en matière de pâtisserie et de traiteur, à la
chambre des métiers de Colmar, aux jeunes qui se préparent au brevet
de maîtrise

Messe du festival
dimanche 25 juin
11 H 00 - COLLÉGIALE SAINT-RÉMY - FÉNÉTRANGE
Laura Stebe, soprano
Mireille Schmitt, titulaire des orgues Wegmann
Le petit chœur Vivace, dirigé par André Offtinger
La chorale paroissiale de Fénétrange, dirigée par Guy Antoni
Missa secunda (1599) de Hans Leo Hassler (1564 -
1612), maître de chapelle de l’Electeur de Saxe
Kyrie,
Sanctus,
Benedictus,
Agnus Dei
Né le 26 octobre 1564 à Nuremberg, Hans Leo
Hassler est fils de l’organiste Isaac Hassler. Le futur
compositeur est initié à la musique par son père.
Vers 1584, Hassler est envoyé à Venise auprès
d’Andrea Gabrieli. Il devient de ce fait le premier
compositeur allemand à avoir fait ses études
musicales en Italie. Grâce à ces études, il obtiendra
la place d’organiste de la cathédrale d’Augsbourg
chez le Comte Fugger (1586), de la Frauenkirche
de Nuremberg (1601), des chapelles privées de
Rodolphe II et de l’Électeur de Saxe à Dresde.
Hassler meurt à Francfort le 8 juin 1612. Il laisse
une œuvre riche et assez originale
Messa a quattro voci da cappella
de Claudio Monteverdi (1567 - 1643)
Gloria
Né en mai 1567 à Crémone, Claudio Monteverdi est
le fils d’un médecin qui faisait bien vivre sa famille.
Il prend des cours chez le maître de chapelle
Antonio Ingegneri, et apprend à jouer de la viole.
En 1590, Monteverdi est recruté par Vincent de
Gonzague pour jouer dans son orchestre. En 1599,
il épouse Claudia Cattaneo qui lui donne trois
enfants. En 1602, il est nommé maître de musique
à la cour de Mantoue et un de ses quatre frères,
Giulio Cesare, devient son assistant. Monteverdi
composera ses chefs-d’œuvre dont Orfeo (1607).
En 1613, c’est sa consécration avec sa nomination
comme Maître de chapelle à Saint-Marc (Venise).
Monteverdi meurt le 29 novembre 1643 à Venise.
C’est un des meilleurs compositeurs du 17 e siècle,
qui a su innover dans sa musique en employant
des harmonies peu usitées à cette époque
(septièmes de dominantes, etc.).
PETIT CHŒUR VIVACE
Petite formation d’une dizaine de chanteurs constituée en association
depuis début 2006, « Vivace » a un répertoire tourné essentiellement
vers la musique sacrée.
Son but, faire connaître les grands maîtres et partager sa passion lors
de manifestations diverses.
« Vivace » s’associe volontiers à d’autres ensembles pour la réalisation
de projets communs.

L’eau de l’âme
dimanche 25 juin
16 H 00 - ILE SUR LA SARRE - FÉNÉTRANGE
« L’âme alpestre »
Trio La Fée Verte :
Marianne et Pierre-André Aeschimann,
Max Hartmeier, cors des Alpes
PAUSE
Barbara Klossner et Robert Steffen,
chants « Yodel »
En collaboration avec l’office de Fénétrange,
visites guidées et exposition sur le passé
de Fénétrange (documents d’époque sur
l’économie et les métiers de la Sarre)
LA FÉE VERTE
Le trio « La Fée Verte » a été créé au Val-de-Travers,
berceau de l’absinthe. Ce breuvage troublant porte
dans la région de nombreux noms dont un des plus
courants est « la fée verte ». Les sons naturels de
l’instrument résonnant à l’orée du bois, dans la
gorge ou dans la clairière, rappellent en quelque
sorte la voix de la « fée mystique et invisible ».
Composé de Marianne Aeschimann, de son époux
Pierre-André et de Max Hartmeier, le trio interprète
des pièces de musique traditionnelle, anciennes ou
récentes, pour cors des Alpes : fondée en 1996 par
ces amateurs qui préfèrent se produire à l’air libre
(et sans amplification), cette formation leur permet
de transmettre leur passion des sons naturellement
doux et envoûtants de ces instruments.
La participation, entre autres, aux concours des
fêtes de yodleurs leur permet de se comparer aux
autres ensembles, et de se perfectionner
continuellement.
Les membres du trio « La Fée Verte » se produisent
également en duo et en solo, en costume
traditionnel, dans diverses manifestations, concours
et lors d’invitations en Suisse et à l’étranger.
Concours
Ces dernières années, le trio s’est mis en évidence spécialement au
concours international de Haute-Nendaz, en 2002 en se classant 3 e en
catégorie formation, en 2003, second en catégorie champions et en
2004, 1 er en catégorie champions.
D’autre part, le trio a obtenu en 2004, des 1 ères classes aux fêtes
(concours) des Association des Yodleurs à Münsingen (BKJV) et à
Hochdorf (ZSJV).
Costume
Le costume de travail des Montagnes Neuchâteloises est porté par la
joueuse tandis que les 2 joueurs sont habillés de la roulière
bourguignonne bleue.
CHANTS YODEL RÉVÉLATEURS D’ÉTATS D’ÂMES
Le yodel ou jodel est une forme musicale enracinée
en particulier dans les régions alpines
germanophones de Suisse. A l’origine cri, appel ou
chant de bergers, il subsiste aujourd’hui de façon
rare dans certaines régions montagneuses sous
la forme « d’appels à la prière ». Avec le 19 e siècle
se créent des clubs de jodleurs et un répertoire de
chansons intégrant du jodel.
Évoquant la nature, la vie pastorale, les épreuves
de la vie ou l’amour, les couplets sont généralement
entonnés par des chœurs de 20 à 25 hommes
répartis en quatre voix, auxquels répondent
généralement les jodels d’une ou deux femmes,
fréquemment accompagnés d’instruments de
musique régionaux, comme « l’accordéon
schwyzois » (un accordéon diatonique de petite
taille) ou plus rarement le cor des alpes : bien
entendu la pratique peut s’étendre à de petites
formations, en solo ou en duo.
La principale caractéristique du jodel est la
constante alternance des voix de poitrine et de tête.
Deux jodleurs suisses de talent participent au festival de Fénétrange :
Barbara Klossner, qui est une jeune chanteuse folklorique hors norme,
avec une très belle voix claire et précise, originaire du canton de Berne
et Robert Steffen originaire du canton de Lucerne.
Café, bière et spécialités sucrées de la région
(pâtisserie de nos grands-mères).

Spleen
vendredi 08 septembre
20 H 30 - COLLÉGIALE SAINT-RÉMY - FÉNÉTRANGE
Alexandre Tharaud, piano
Didier Sandre, récitant
Musiques
Frédéric Chopin (1810-1849)
Préludes op 28 ( extraits)
Maurice Ravel (1875-1937)
« Gaspard de la Nuit » (d’après Aloysius Bertrand)
Ondine
Le Gibet
Scarbo
Textes
Charles Baudelaire (1821-1867)
(communiqué à titre indicatif, programme complet de la soirée
disponible sur place, le festival de Fénétrange vous remercie de
votre compréhension)
L’Etranger (Spleen de Paris)
Anywhere out of the world (Spleen de Paris)
Les yeux des pauvres (Spleen de Paris)
Recueillement (Fleurs du Mal)
Au Lecteur (texte n°1) (Spleen et idéal)
L’ennemi (texte n°2) (Spleen et idéal)
De profundis Clamavi (Spleen et idéal)
Les ténèbres (Spleen et idéal)
Le portrait (Spleen et idéal)
L’irréparable (Spleen et idéal)
A une heure du matin (Spleen de Paris)
Enivrez-vous (Spleen de Paris)
L’invitation au voyage (Spleen de Paris)
L’invitation au voyage (Spleen et idéal)
Je n’ai pas pour maîtresse… (Poèmes de jeunesse)
Réversibilité XLIV (Spleen et idéal)
Spleen LXXVI (Spleen et idéal)
Sur l’art (après Gaspard ?)

…Celui-là seul est poète qui est le maître de sa
mémoire, le souverain des mots, le registre de ses
propres sentiments toujours prêt à se laisser feuilleter.
Tout pour le dénouement ! répète t-il souvent. Un
sonnet lui-même a besoin d’un plan, et la
construction, l’armature, pour ainsi dire, est la plus
importante garantie de la vie mystérieuse des œuvres
de l’esprit.
L’invitation au voyage
Il est un pays superbe, un pays de Cocagne, dit-on,
que je rêve de visiter avec une vieille amie. Pays
singulier, noyé dans les brumes de notre Nord, et
qu’on pourrait appeler l’Orient de l’Occident, la Chine
de l’Europe, tant la chaude et capricieuse fantaisie s’y
est donnée carrière, tant elle l’a patiemment et
opiniâtrement illustré de ses savantes végétations.
Un vrai pays de Cocagne, où tout est beau, riche,
tranquille, honnête ; où le luxe à plaisir à se mirer
dans l’ordre ; où la vie est grasse et douce à respirer ;
d’où le désordre, la turbulence et l’imprévu sont
exclus ; où le bonheur est marié au silence ; où la
cuisine elle-même est poétique, grasse et excitante à
la fois ; où tout vous ressemble, mon cher ange.
Tu connais cette maladie fiévreuse qui s’empare de
nous dans les froides misères, cette nostalgie du pays
qu’on ignore, cette angoisse de la curiosité ? Il est
une contrée qui te ressemble, où tout est beau, riche,
tranquille et honnête, où la fantaisie a bâti et décoré
une Chine occidentale, où la vie est douce à respirer,
où le bonheur est marié au silence. C’est là qu’il faut
aller vivre, c’est là qu’il faut aller mourir !
Oui, c’est là qu’il faut aller respirer, rêver et allonger
les heures par l’infini des sensations. Un musicien a
écrit l’Invitation au voyage à la valse ; quel est celui
qui composera l’Invitation au voyage, qu’on puisse
offrir à la femme aimée, à la sœur d’élection ?
Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
A l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Ainsi, le principe de la poésie est strictement et
simplement l’aspiration humaine vers une beauté
supérieure et la manifestation de ce principe est
dans un enthousiasme, une excitation de l’âme, -
enthousiasme tout à fait indépendant de la passion
qui est l’ivresse du cœur, et de la vérité qui est la pâture
de la raison. Car la passion est naturelle, trop naturelle
pour ne pas introduire un ton blessant, discordant,
dans le domaine de la beauté pure, trop familière
et trop violente pour ne pas scandaliser les purs désirs,
mes gracieuses mélancolies et les nobles désespoirs
qui habitent les régions surnaturelles de la poésie.
(…) Des rêves ! toujours des rêves ! et plus l’âme
est ambitieuse et délicate, plus les rêves l’éloignent
du possible. Chaque homme porte en lui sa dose
d’opium naturel, incessamment secrétée et
renouvelée, et, de la naissance à la mort, combien
comptons-nous d’heures remplies par la jouissance
positive, par l’action réussie et décidée ? Vivrons-nous
jamais, passerons-nous jamais dans ce tableau
qu’a peint mon esprit, ce tableau qui te ressemble ?
Ces trésors, ces meubles, ce luxe, cet ordre,
ces parfums, ces fleurs miraculeuses, c’est toi.
C’est encore toi, ces grands fleuves et ces canaux
tranquilles. Ces énormes navires qu’ils charrient,
tout chargés de richesses, et d’où montent les chants
de la manœuvre, ce sont mes pensées qui dorment
ou qui roulent sur ton sein. Tu les conduis
doucement vers la mer qui est l’Infini, tout en
réfléchissant les profondeurs par la houle et gorgés
des produits de l’Orient, ils rentrent au port natal,
ce sont encore mes pensées enrichies qui reviennent
de l’Infini vers toi.
C’est cet admirable, cet immortel instinct du beau,
qui nous fait considérer la terre et ses spectacles
comme un aperçu, comme une correspondance
du Ciel. La soif insatiable de tout ce qui est au delà,
et que révèle la vie, est la preuve la plus vivante
de notre immortalité. C’est à la fois par la poésie
et à travers la poésie, par la musique et à travers
la musique que l’âme entrevoit les splendeurs situées
derrière le tombeau ; et quand un poème exquis
amène les larmes au bord des yeux, ces larmes ne
sont pas l’excès de jouissance, elle sont bien plutôt le
témoignage d’une mélancolie irritée, d’une postulation
des nerfs, d’une nature exilée dans l’imparfait et qui
voudrait s’emparer immédiatement, sur cette terre
même, d’un paradis révélé.
Spleen de Paris XVIII
Les Fleurs du Mal
Spleen et Idéal
Sur l’Art
Charles Baudelaire

Spleen
ALEXANDRE THARAUD
Après le succès retentissant remporté avec son disque Rameau dont il
enregistra les Suites de clavecin au piano pour Harmonia Mundi, Alexandre
Tharaud a obtenu les plus hautes récompenses nationales et internationales
pour son intégrale des œuvres pour piano de Ravel (Grand Prix de
l’Académie Charles – Cros 2003, Diapason d’Or de l’Année, CHOC du
Monde de la Musique, Recommandé de Classica et 10 de Répertoire, Pick
of the Month-BBC Music Magazine, Stern des Monats-Fono Forum, Meilleur
disque de l’Année/de Standaard). Auparavant, il avait gravé des pièces pour
piano à quatre mains de Schubert, dont la Fantaisie, avec Zhu Xiao-Mei et
un magnifique et étonnant disque Mauricio Kagel, ce dernier pour Aeon.
Son récent enregistrement, consacré aux Concertos Italiens de Bach, a fait
l’objet de critiques dithyrambiques qui placent Alexandre Tharaud parmi les
pianistes les plus sollicités d’aujourd’hui.
Alexandre Tharaud a été invité à se produire en récital aux célèbres BBC
PROMS, aux festivals de La Roque d’Anthéron, Saintes, Radio-France à
Montpellier, ‘Piano aux Jacobins’, Schleswig-Holstein, ‘Abbaye de l’Epau’,
‘Saintes’ ainsi qu’au Théâtre du Châtelet, Cité de la Musique et le Musée
d’Orsay à Paris, au Museo de la Reina Sofia à Madrid, Grand Théâtre de
Bordeaux, au Concertgebouw d’Amsterdam, Teatro Colón de Buenos Aires
et dans la série ‘MeisterZyklus’ au Casino de Bern. Ses débuts aux Etats-
Unis en mars dernier ont été salués par la critique (New York Times,
Washington Post), notamment ses récitals au Miller Theatre de New York et
au Kennedy Center de Washington.
Alexandre Tharaud est le soliste des grands orchestres français (Orchestre
National de France, Orchestre Philharmonique de Radio-France, Orchestre
National de Lille, Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, Ensemble
Orchestral de Paris, Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre
Philharmonique de Nice) et étrangers (Taïwan National Symphony
Orchestra, Singapore Symphony Orchestra, Japan Philharmonic Orchestra,
Tokyo Metropolitan Orchestra, Sinfonia Varsovia and Symphonieorchester
des Bayerischen Rundfunks) sous la direction de Yutaka Sado, Jean
Fournet, Stéphane Denève, Jean-Jacques Kantorow, Marc Minkowski et
Georges Prêtre.
Il consacre une grande partie de son activité à la musique de chambre dont
il interprète les œuvres du répertoire dans les plus grandes salles parisiennes
et au Musikverein de Vienne, Philharmonie de Cologne, Symphony Hall de
Birmingham, Philharmonie de Bruxelles, Louisiana Museum au Danemark,
aux festivals de Brighton, Warwick et Norfolk festivals ainsi qu’au Wigmore
Hall et à la South Bank de Londres.
Dédicataire de nombreuses œuvres contemporaines, il crée le cycle Outre-
Mémoire du compositeur français Thierry Pécou. Son récital, ‘Hommage à
Rameau’, faisant alterner les mouvements de la Suite en La du compositeur
baroque avec les hommages de compositeurs vivants (Mantovani,
Connesson, Pécou, Campo, Maratka, Escaich), a fait le tour de l’Europe
depuis sa création au festival ‘Octobre en Normandie’ en octobre 2001.
DIDIER SANDRE
Didier Sandre a participé aux grandes aventures du théâtre de ces vingt
dernières années avec Catherine Dasté, Michel Hermon, Bernard Sobel Jorge
Lavelli, Jean-Pierre Miquel, Jean-Pierre Vincent, Maurice Béjart, Giorgio
Strehler, Patrice Chéreau, Luc Bondy et Antoine Vitez.
En 1987, le Syndicat de la critique lui a décerné son prix du meilleur acteur
pour « Madame de Sade » de Mishima « Le Mariage de Figaro » de
Beaumarchais et le « Soulier de Satin » de Claudel.
Au théâtre privé, il a joué « Partage de Midi » de Claudel, « Célimène et le
Cardinal » de J.Rampal, « Contre-jour » de J.C Brisville. En 1996 il a reçu le
Molière du meilleur acteur pour le rôle d’Arthur Goring dans « Un Mari idéal »
d’Oscar Wilde.
Récemment, il a joué « Dîner entre amis » de D. Marguliès, Becket dans
« Becket ou l’honneur de Dieu » de J. Anouilh, « les Couleurs de la vie » de
l’australien A. Bovell, Titus dans « Bérénice » de Racine aux côtés de Kristin
Scott Thomas, le « Laboureur de Bohême » de J. von Saaz au TNP de
Villeurbanne, «Monsieur Chasse » de G. Feydeau au Théâtre des Célestins à
Lyon, au théâtre de l’Athénée à Paris puis en tournée en France.
Au cinéma, on a pu le voir récemment dans « Petits arrangements avec les
morts » de Pascale Ferrand, le « Conte d’automne » d’Eric Rohmer et le
« Mystère Paul » d’Abraham Segal. Parmi de nombreux téléfilms, dont
« Passion interdite », « Deux frères », « L’enfant éternel », « Une famille
formidable », il était Louis XIV dans le film réalisé pour la télévision par Nina
Companeez « L’Allée du Roi » et tout récemment dan « Saint-Germain ou la
Négociation » de Gérard Corbiau avec Jean Rochefort.
Passionné de musique, il participe à de nombreux concerts qui intègrent un
récitant dans des œuvres de répertoire (l’Histoire du Soldat – Stravinsky-
Ramuz, Le Martyr de Saint Sébastien – Debussy-D’annunzio, Egmont –
Beethoven-Goethe, le Roi David – Honegger-Morax, La trahison orale –
Maurizio Kagel-Claude Seignolles, Les mains déliées – Michel Decoust-
Azéma, Les 7 dernières Paroles du Christ – Haydn-Saint Mathieu), ou
construits spécifiquement pour la scène (Une saison en enfer - Rimbaud-
Liszt, Les liaisons dangereuses – Laclos-Scarlatti, Poète et musicien -
Lamartine-Chopin, L’homme aux semelles de vent - Rimbaud-Janacek etc…)
Il a travaillé ainsi avec l’Orchestre des Concerts Pasdeloup, l’Orchestre de
Paris, l’Ensemble Inter-Contemporain, l’Orchestre de Poitou-Charentes, sous
la direction de Pierre Boulez, Myung Wung Chung, David Robertson, Franz
Brüggen, Sylvain Cambrelaing, Jean-François Heisser, Jean-Claude Pennetier,
Hervé Niquet, Michaël Levinas etc…
Il travaille également régulièrement avec des solistes tels que Abdel Rahman
El Bacha, Alexandre Tharaud, Jeff Cohen, Pascal Rogé, Mathieu
Papadiamandis, Jean-Marie Sénia ou des formations de musique de chambre
telles que le Quatuor Ludwig ou Sine Nomine ou le chanteur François Leroux.
Didier Sandre est Chevalier des Arts et Lettres et Chevalier dans l’ordre
National du Mérite.
BIOGRAPHIE
22 H 30 : à l’écluse 16, restaurant situé
à Altwiller Lieu dit « Bonne Fontaine »,
repas spécial « Baudelaire » imaginé
par le chef Jean-Yves Leroux
JEAN-YVES LEROUX
Agé de 35 ans, originaire de Bretagne, Jean-Yves Leroux a fait son
apprentissage et ses premières classes en Bretagne (Morbihan).
Après un passage chez Lucien Barrière (Castel Marie-Louise à la Baule
et Grand Hôtel de Dinard), et à Paris au Rendez-Vous de Chasse de
Clamart, il arrive en Alsace en décembre 1996, chez Hubert Maetz
(Hostellerie du Rosenmeer à Rosheim) où il occupe le poste de chef
pâtissier.
En 1999, il devient chef des cuisines de « l’Ecrin des Saveurs » à
Strasbourg – Meinau.
En avril 2002, il s’installe au restaurant de l’Ecluse 16 à Altwiller.

Du rêve à la folie
Samedi 09 septembre
20 H 00 - COLLÉGIALE SAINT-RÉMY - FÉNÉTRANGE
Annick Massis, soprano
Claude Schnitzler, direction
Orchestre National de Lorraine
Ottorino Respighi (1879-1936)
« Antiche arie e danze » :
3 e suite
Maurice Ravel (1875 - 1937)
« Ma mère l’Oye » (1908) :
Pavane de la Belle au Bois Dormant
Petit Poucet
Laideronnette, impératrice des pagodes
Les Entretiens de la Belle et de la Bête
Le Jardin féerique
« Shéhérazade » (1903) :
Asie
La flûte enchantée
L’indifférent
PAUSE
Georges Bizet (1838 – 1875)
« Les Pêcheurs de perles » (1863) :
Air de Leïla
Charles Gounod (1818 – 1893)
« Romeo et Juliette » (1867) :
Le sommeil de Juliette (interlude)
Air de Juliette (le poison)
Gabriel Fauré (1845 – 1924)
« Pénélope » (1913) :
Prélude de Pénélope
Ambroise Thomas (1811 – 1896)
« Hamlet » (1868) :
Air d’Ophélie (la folie)

MAURICE RAVEL (1875 – 1937)
SHÉHÉRAZADE
Trois poèmes pour chant et orchestre sur des vers
de Tristan Klingsor
Asie
Asie, Asie, Asie,
vieux pays merveilleux des contes de nourrice,
où dort la fantaisie
comme une impératrice
en sa forêt tout emplie de mystère.
Asie,
je voudrais m’en aller avec la goëlette
qui se berce ce soir dans le port,
mystérieuse et solitaire,
et qui déploie enfin ses voiles violettes
comme un immense oiseau de nuit dans le ciel d’or.
Je voudrais m’en aller vers des îles de fleurs
en écoutant chanter la mer perverse
sur un vieux rythme ensorceleur ;
je voudrais voir Damas et les villes de Perse
avec les minarets légers dans l’air ;
je voudrais voir de beaux turbans de soie
sur des visages noirs aux dents claires ;
je voudrais voir des yeux sombres d’amour
et des prunelles brillantes de joie
en des peaux jaunes comme des oranges ;
je voudrais voir des vêtements de velours
et des habits à longues franges.
Je voudrais voir des calumets entre des bouches
tout entourées de barbe blanche ;
je voudrais voir d’âpres marchands aux regards
louches,
et des cadis et des vizirs
qui du seul mouvement de leur doigt qui se penche
accordent vie ou mort au gré de leur désir.
Je voudrais voir la Perse, et l’Inde et puis la Chine,
les mandarins ventrus sous les ombrelles,
et les princesses aux mains fines,
et les lettrés qui se querellent
sur la poésie et sur la beauté ;
Je voudrais m’attarder au palais enchanté
et comme voyageur étranger
contempler à loisir des paysages peints
sur des étoffes en des cadres de sapin
avec un personnage au milieu d’un verger ;
Je voudrais voir les assassins souriants
du bourreau qui coupe un cou d’innocent
avec son grand sabre courbé d’Orient.
Je voudrais voir des pauvres et des reines ;
je voudrais voir des roses et du sang ;
je voudrais voir mourir d’amour ou bien de haine.
Et puis m’en revenir plus tard
narrer mon aventure aux curieux de rêves,
en élevant comme Sindbad
ma vieille tasse arabe
de temps en temps jusqu’à mes lèvres
pour interrompre le conte avec art…
La Flûte enchantée
L’ombre est douce et mon maître dort,
coiffé d’un bonnet conique de soie
et son long nez jaune en sa barbe blanche.
Mais moi, je suis éveillée encor
et j’écoute au dehors
une chanson de flûte où s’épanche
tour à tour la tristesse ou la joie,
un air tour à tour langoureux ou frivole
que mon amoureux chéri joue,
et quand je m’approche de la croisée,
il me semble que chaque note s’envole
de la flûte vers ma joue
comme un mystérieux baiser.
L’indifférent
Tes yeux sont doux comme ceux d’une fille,
jeune étranger,
et la courbe fine
de ton beau visage de duvet ombragé
est plus séduisante encor de ligne.
Ta lèvre chante sur le pas de ma porte
une langue inconnue et charmante
comme une musique fausse…
Entre ! et que mon vin te réconforte…
Mais non, tu passes
et de mon seuil je te vois t’éloigner
me faisant un dernier geste avec grâce
et la hanche légèrement ployée
par ta démarche féminine et lasse…

Du rêve à la folie
ANNICK MASSIS
Après des études universitaires, la soprano française Annick MASSIS
fait ses études musicales au Conservatoire Francis Poulenc de Paris et
obtient un Premier Prix de Chant à l’unanimité.
On la voit pour la première fois sur scène au Capitole de Toulouse en
1991 et, la même année, elle se fait remarquer dans le rôle-titre de « La
Finta Giardiniera » de Mozart. C’est alors Mozart qu’elle privilégie : la
« Grande Messe en ut mineur », « Exsultate Jubilate », le « Requiem »,
« Die Entführung aus dem Serail » (1992) et, en 1994, « Le Nozze di
Figaro » pour ses premiers pas à l’Opéra de Paris Bastille.
Parallèlement, Annick MASSIS approfondit le répertoire français qui la
fait triompher dans deux des rôles les plus brillants de ce répertoire :
Philine dans « Mignon » d’Ambroise Thomas en 1992, et Ophélie dans
« Hamlet » dans la production de John COX en 1994 ainsi qu’en
concert au Washington Concert Opera en septembre 1998.
Au cours de l’automne 1998, elle chante également le rôle de Leïla
dans « Les Pêcheurs de Perles » au Théâtre du Capitole de Toulouse.
Annick MASSIS se fait remarquer par ses interprétations de différents
rôles du répertoire de bel canto, qui marquent un véritable tournant
dans sa carrière internationale :
La Comtesse du « Comte Ory » de Rossini, rôle dans lequel elle a
triomphé à l’Opéra Comique à Paris, au festival de Glyndebourne en
1997 et 1998 dans une nouvelle production de Jérôme SAVARY dirigée
par Andrew DAVIS (production qui a donné lieu à un enregistrement
vidéo), au Mai Musical Florentin en 1998, au Corum de Montpellier en
mars 1999 sous la direction d’Alberto ZEDDA, ainsi qu’au Capitole de
Toulouse en mars 2001.
Le rôle-titre de « Lucia di Lammermoor » qu’elle a chanté à l’automne
99 au Théâtre du Capitole de Toulouse (nouvelle coproduction Toulouse
- Metropolitan Opera de New York), ainsi qu’au Liceu de Barcelone en
janvier 2000 (production de Graham Vick). C’est avec « Lucia » qu’elle
fait ses débuts newyorkais et qu’elle chantera pour la première fois au
Metropolitan Opera en décembre 2002.
Giulietta dans « I Capuleti e i Montecchi » qu’elle a abordé au Lincoln
Center à New York en octobre 1999 avec l’Opera Orchestra of New York
sous la direction d’Eve QUELER, et aux côtés de Vesselina KASAROVA.
Elvira dans « I Puritani » à l’Opéra d’Avignon en janvier-février 1999.
Amina dans « La Sonnambula » rôle qu’elle a abordé au Teatro Real
de Madrid (avril 2000) sous la direction de Richard BONYNGE et repris
à l’Opéra Royal de Wallonie, ainsi qu’à Compiègne sous la direction du
Maestro Alberto ZEDDA en 2001.
Marie dans «La Fille du Régiment » qu’elle a abordé au Grand Théâtre
de Genève et qu’elle a repris à l’Opéra de Bordeaux en mai-juin 2000.
A l’Opéra National de Paris, Annick MASSIS triomphe dans les rôles de
la Folie de « Platée » de Rameau et d’Aricie d’« Hippolyte et Aricie »
sous la direction de William CHRISTIE ; elle participe à la production
des « Indes Galantes » en septembre 2000 sous la même direction.
Annick MASSIS participe à de nombreux concerts aux côtés de
formations comme l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre National
du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de France, l’Orchestre
National de Lyon, l’Ensemble Intercontemporain, Les Musiciens du
Louvre. Elle apparaît également en récital au Théâtre du Châtelet à
Paris, au Festival Halle en Allemagne, à la salle Gaveau à Paris, à la
Villa Medicis à Rome, etc.
On l’a entendu récemment dans « Le Martyre de Saint-Sébastien » avec
l’Orchestre de Paris, sous la direction de Christoph ESCHENBACH.
Pour l’anniversaire de la naissance de Francis Poulenc, Annick MASSIS
a chanté le « Gloria » avec l’ONF sous la direction de Georges PRÊTRE,
puis le « Stabat Mater » avec l’Accademia di Santa Cecilia et
l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.
Au cours de la saison 1998-99, elle a collaboré à plusieurs reprises
avec Trevor PINNOCK et The English Concert dans des programmes
consacrés à Haendel et Mozart.
Récemment, elle est apparue sur les plus grandes scènes européennes
dans une série de récitals d’airs de Rossini : Lausanne, Barcelone,
Hambourg, Londres.
Annick MASSIS a déjà participé à plusieurs enregistrements
discographiques :
« Harmonies Célestes » : inédits de musique sacrée de Gounod
enregistrés chez Ligia-Digital en 1993;
« Mignon » d’Ambroise Thomas enregistré en 1996 et paru sous le
label Accord, distribué par Musidisc (enregistrement live) ;
chez DGG : « Hippolyte et Aricie » (en 1997) et « Anacréon » (en
1997) de Rameau, « La Resurrezione » (en 1998) et les « Motets
Romains » de Hændel (en 1999), le « Te Deum » de Charpentier (en
1998) sous la direction de Marc Minkowski;
chez Erato : « L’inganno felice » de Rossini (1997) ;
chez EMI : « La Dame Blanche » de Boiledieu (1998);
chez Forlane, Annick MASSIS a enregistré son premier récital Rossini
(fin 2000).
Annick MASSIS a abordé le rôle de Gilda dans « Rigoletto » à
l’Esplanade de St Etienne (décembre 2000) et a chanté Ophélie dans
« Hamlet » au Teatro Regio de Turin, « Le Comte Ory » et « Mignon » au
Capitole de Toulouse (avril-mai 2001).
On l’a également entendue dans « Tancrède » (Aménaïde) à l’Opéra de
Marseille, ainsi que dans le rôle-titre de « Maria di Rohan » au Grand
Théâtre de Genève sous la direction d’Alberto ZEDDA. Elle vient
d’obtenir un très grand succès en chantant le rôle-titre de « Lucia di
Lammermoor » à l’Opéra de Pittsburgh, au Festival d’Antibes ainsi
qu’au Metropolitan Opera.
Elle était engagée dans « Le Comte Ory » à l’Opéra Comique et dans le
« Tancredi » en tournée avec le Teatro Verdi de Trieste au Japon.
En concert, on l’a entendue dans « La Sonnambula » à l’Opéra Royal de
Wallonie, avec l’Orchestre de Paris dans la version adaptée par Berlioz
du « Freischütz » de Weber, « La Messe en ut » de Mozart à Gênes et
le « Gloria » de Poulenc au Mai Musical Florentin sous la direction de
Georges PRÊTRE, dans « Marguerite d’Anjou avec le London
Philharmonic Orchestra et dans « Benvenuto Cellini » avec l’Orchestre
de Paris . Elle a chanté le « Requiem di Mozart » au Teatro San Carlo
de Naples, « La Messe en ut » avec l’Orchestre National d’Ile de France.
Egalement avec le Teatro Verdi de Trieste elle a chanté dans Tancrède
(Amenaide) en tournée au Japon. Lucia de Lammermoor à l’Opéra de
Nice, Semele au Théâtre des Champs Elysées, et Les Boreades.
A Zurich (Opernhaus) Lucia de Lammermoor et à Pesaro au Rossini
Opera Festival, Matilde de Shabran. A Pittsburgh elle a triomphe dans
sa 1 ère Traviata de Verdi.
Au théâtre Arcimboldi à la Scala de Milan, en 2005, sous la direction
de Ottavio DANTONE et dans la production de Pier Luigi PIZZI elle
interprete le rôle d’ Almirena dans le Rinaldo de Haendel, puis la Reine
Marguerite de Valois dans les Huguenots à Liège, la comtesse Adele
dans le Comte Ory pour ses débuts au Concertgebouw d’ Amsterdam
enregistré par Vara Radio.
Elle a participé au Gala en l’honneur de Pier Luigi PIZZI qui a eu lieu
au théâtre La Fenice de Venise.
Toujours au Théâtre la Fenice de Venise, elle a chanté la princesse
Euxodie dans la Juive de Halevy aux côtés de Neil SHICOFF.
Apres un Gloria de Poulenc à Cagliari, elle a fait un triomphe à l’opéra
de Vienne avec sa Lucia de Lammermoor.
En 2006 on l’entend à Parme chanter la 4 ème de Mahler et puis, sous la
direction de Zubin MEHTA, la Grand Messe en ut mineur de Mozart au
Théâtre Communal de Florence (concert repris par la télévision italienne).
Au théâtre de l’opéra de Genève elle a chanté le rôle d’Ophélie dans
l’Hamlet de Thomas.
Parmi ses engagements à venir
Venezia,Teatro la Fenice, Lucio Silla- Giunia
Salisburgo, Felsenreitschule, Lucio Silla – Giunia
Vienne, Staatsoper, Traviata- Violetta
Vienne, Staatsoper, Romeo et Juliette- Juliette
Berlin, Deutsche Oper, Sonnambula- Amina
Paris, Bastille, La Juive- Eudoxie
Parmi ses enregistrements discographiques
Boiledieu, La Dame Blanche - dir. Minkowski - Emi
Charpentier, Te Deum - dir. Minkowski - Archiv Dgg
Haendel, La Resurrezione - dir. Minkowski - Archiv Dgg
Haendel, Mottetti Romani - dir. Minkowski - Archiv Dgg
Ibert, Persée et Andromède - dir. Jan Latham Koenig - Avie
Meyerbeer, Margherita d’Anjou - Opera Rara
Rameau, Hippolyte et Aricie - dir. Minkowski - Archiv Dgg
Rameau, Anacréon - dir. Minkowski - Archiv Dgg
Rameau, Cantate - dir. Minkowski - Archiv Dgg
Rossini, L’inganno felice - dir. Minkowski - Erato
Thomas, Mignon - Accord
Harmonies Célestes (musica sacra francese) - Ligia-Digital
Duo d’amore recital rossiniano con Marco Lazzara - Forlane
Donizetti , Francesca di Foix ed Elvida- Opera Rara
Mercandante, Pacini- Paventa Insano - Arias and Ensembles
CLAUDE SCHNITZLER
Né à Strasbourg, Claude SCHNITZLER fait ses études musicales au
Conservatoire National de Région de cette ville (orgue, clavecin,
direction d’orchestre et écriture), avant de compléter sa formation de
chef d’orchestre au Mozarteum de Salzbourg tout en donnant de
nombreux récitals d’orgue en France et à l’étranger.
Entré à l’Opéra du Rhin en 1972 comme chef de chant, Claude
SCHNITZLER devient dès 1975 l’assistant d’Alain LOMBARD à

l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. De 1981 à 1985, il
collabore régulièrement avec l’Opéra de Paris - où il dirige spectacles
lyriques et ballets, autant au Palais Garnier qu’à la Salle Favart.
En 1986, il prend la direction de l’Orchestre de la Ville de Rennes,
cumulant cette fonction avec celle de chef permanent de l’Opéra du Rhin.
De 1989 à 1995, Claude SCHNITZLER assure la direction de
l’Orchestre de Bretagne et continue à se produire à la tête des
principaux orchestres français (Orchestre de l’Opéra de Paris, Orchestre
Philharmonique de Radio France, Orchestre National d’Ile-de-France,
Orchestre de l’Opéra de Lyon, Orchestre National de Bordeaux-
Aquitaine, Orchestre Philharmonique de Montpellier) ainsi que dans de
nombreux opéras étrangers (Liceo de Barcelone, la Fenice de Venise,
Teatro Regio de Turin, Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles…).
Sa carrière lui fait partager son temps entre l’opéra et le concert
symphonique, où le répertoire traditionnel se mêle au répertoire
contemporain. Claude SCHNITZLER a dirigé avec un très grand succès
Goya de Jean Prodromidès pour la création de cette œuvre à l’Opéra de
Montpellier, puis lors de la reprise à l’Opéra de Marseille. La critique a
également salué sa prestation à l’occasion de la création française
d’Owen Wingrave de Benjamin Britten. Ces dernières années, il a dirigé
Lucia di Lammermoor et Madame Butterfly au Théâtre des Arts de
Rouen, Le Château de Barbe Bleue de Bartok et Ariane de Martinu à
l’Opéra du Rhin, Les Contes d’Hoffmann et Aïda à l’Opéra de Dublin,
La Veuve Joyeuse au Théâtre du Capitole de Toulouse, Tosca à l’Opéra
de Nancy, Pénélope de Fauré et Eugène Onéguine à l’Opéra de Rennes,
Siegfried et Die Götterdämmerung à l’Opéra de Marseille, La Reine de
Saba de Goldmark au Festival de Wexford, Carmen à l’Opéra Central de
Pékin, Pénélope à l’Opéra de Lausanne, le Requiem de Verdi à Metz
avec la Philharmonie de Lorraine.
La critique internationale a salué le concert consacré à la musique
légère française qu’il a donné au Festival d’Edimbourg avec le Scottish
Chamber Orchestra au cours de l’été 1999.
Plus récemment, il a dirigé Die Fledermaus au Welsh National Opera de
Cardiff, La Vie Parisienne, Les Contes d’Hoffmann, der Wildschutz,
Carmen, Roméo et Juliette à l’Opéra de Leipzig —où il est chef invité
permanent— ainsi que Le Rêve d’Alfred Bruneau avec l’Orchestre
National de France, Adrienne Lecouvreur à Lausanne, La Périchole à
Nancy et à Montpellier, Gwendoline à Rennes, Carmen et Une Nuit à
Venise au Volksoper de Vienne, Le Vaisseau fantôme à Rennes, Ariane à
Naxos à l’Opéra de Nice, Le Lac des Cygnes avec l’Orchestre du
Gewandhaus de Leipzig. Il fait des débuts remarqués —tant par la
critique que par le public— au Staatsoper de Vienne dans Roméo et
Juliette de Gounod (à l’occasion des débuts de Rolando VILLAZON à
Vienne) et il est immédiatement réengagé pour la reprise de cette
œuvre, mais aussi, au fil des saisons 2007/08 et 2008/09, pour La
Bohème, Lucia di Lammermoor, Roméo et Juliette, Les Contes
d’Hoffmann, L’Elisir d’Amore, Manon et Carmen.
Parmi ses autres engagements à venir, signalons Ariane et Barbe-Bleue
à Nice, La Fiancée vendue et Fledermaus au Volksoper de Vienne, La
Traviata à Metz, Les Contes d’Hoffmann à Rennes, La Belle Hélène à
l’Opéra national du Rhin, Le Vaisseau fantôme à Dijon et des concerts
symphoniques avec, notamment, l’Orchestre Symphonique de Nancy.
ORCHESTRE NATIONAL DE LORRAINE
Fondé en 1976, l’Orchestre Philharmonique de Lorraine cède la place
dix ans plus tard, à la Philharmonie de Lorraine. Au fil des années,
l’orchestre affirme sa vocation d’ambassadeur culturel en parcourant sa
région avec des concerts symphoniques et des concerts scolaires.
Implantée au cœur de l’Europe, la Philharmonie de Lorraine entretient
une étroite coopération avec les institutions des pays voisins, se produit
en France et à l’étranger lors de tournées ou de festivals : Pologne,
Allemagne, Italie, Suisse, Bulgarie... . A Metz, l’orchestre se produit
régulièrement à l’Arsenal et assure la saison lyrique de l’Opéra-Théâtre.
Au gré d’événements comme l’inauguration de l’Arsenal avec Mstislav
ROSTROPOVITCH,le Festival d’Art Sacré de Paris, le Primavera
concertistica di Lugano, le Festival de Sully sur Loire, le Festival
d’Antibes et en avril 2000, son concert au Musikverein de Vienne, le
Festival de la Chaise-Dieu..., l’Orchestre national de Lorraine dévoile les
différentes facettes d’un orchestre dynamique et passionné.
Depuis septembre 2002, Jacques MERCIER est à la tête de l’Orchestre
national de Lorraine, après avoir dirigé l’Orchestre national d’Ile de
France. Il succède à Emmanuel KRIVINE, Gérard AKOKA, Jacques
HOUTMANN et Jacques LACOMBE.
Dans le répertoire de concerts de l’orchestre, les grands classiques sont
au rendez-vous mais les créateurs de talent de notre époque trouvent
également leur place. La programmation riche de nuances subtiles
affirme une réalité musicale fort attrayante.
Dans son parcours discographique, l’Orchestre national de Lorraine
propose des oeuvres inédites afin de mettre en valeur un patrimoine
régional de qualité trop longtemps négligé, sous-estimé, voire
injustement méconnu (unanimement apprécié par la critique, on peut
citer l’enregistrement du Requiem et le Stabat Mater (K617) de
Théodore Gouvy).
L’Orchestre national de Lorraine prend part à la création artistique
d’aujourd’hui et s’est associée depuis plusieurs années, à l’Arsenal et
au Conservatoire Régional de Musique pour accueillir, dans le cadre de
résidences, des compositeurs et musiciens comme Patrick MARCLAND,
Édith CANAT DE CHIZY Philippe HUREL, Martin MATALON...
22 H 00 – Château de Fénétrange
Dîner gastronomique imaginé par Christian
Willer et Christian Sinicropi, directeurs des
cuisines du restaurant La Palme d’Or
(Hôtel Martinez à Cannes – deux étoiles au
guide rouge) en collaboration avec le Lycée
hôtelier de Dieuze.
Nos remerciements à Jean Brice Caen, proviseur.
CHRISTIAN WILLER
Christian WILLER, alsacien de naissance et de coeur, grandit dans le vignoble
entre une grand-mère cuisinière hors pair et des parents viticulteurs qui lui ont
transmis son goût pour la nature et sa passion des produits. De la vigne à la
table il n’y a qu’un pas, aussi décide-t-il très tôt de devenir cuisinier.
Le voici jeune apprenti dans le Doubs, chez un restaurateur de renom, ami de
Fernand POINT. « Il m’a vraiment tout appris », reconnaît-il aujourd’hui, « et
comme les vacances n’existaient pas, nous passions nos loisirs en cuisine et en
pâtisserie ». Après cet apprentissage complet, il découvre le travail dans une
brigade de 40 personnes à Bâle pendant un an, au restaurant Le Français. Puis
vient l’expérience parisienne avec les adresses prestigieuses : Maxim’s, Prunier,
Le Fouquet’s...
L’occasion se présente alors de découvrir l’univers des palaces. Il intègre l’Hôtel
de Paris à Monte-Carlo où il occupe divers postes pendant deux saisons. « Une
expérience capitale pour découvrir le sens de la cuisine des grands palaces où
l’on cherche le meilleur, tout en gardant la maîtrise d’une restauration rapide
pouvant tout servir à toute heure », se souvient-il.
Mais sa carrière débute véritablement dans le Groupe Lucien Barrière, à la
Baule, où il s’occupe l’été du Castel Marie-Louise, rapidement récompensé par
une étoile. Il passe l’hiver aux fourneaux de l’hôtel Carlina à Courchevel, qui
obtient lui aussi, après deux saisons, une étoile au Guide rouge. Il saisit
l’opportunité des Jeux Olympiques de Grenoble et dirige les cuisines des
athlètes d’Europe Centrale. Suivent quelques escapades à l’étranger ; Chypre,
la Grèce, l’Italie et l’ouverture en 1973 du Relais Château Far Horizon à
Sarrasota, en Floride. A son retour des USA, il est nommé Chef Executif de
l’hôtel Ermitage à la Baule et supervise la restauration du groupe : le Casino, le
Tennis, le Golf, et le Castel Marie-Louise. Il y restera 16 ans, déployant ses
capacités d’organisation et d’exigence, tout en maintenant le cap de la créativité
et de l’innovation, sans négliger la formation, car transmettre son savoir et sa
conception de la cuisine a toujours été, et demeure, l’une de ses priorités.
Très attaché aux produits du cru, il met en valeur la pêche locale, relance avec
les paludiers le sel de Guérande, et fait la part belle aux fruits et légumes du pays.
Pourtant il éprouve le besoin de se remettre en question et prend en mains les
cuisines du Relais et Châteaux L’Auberge des Templiers aux Bézards. Il maintient
les deux étoiles et obtient 18/20 au Gault et Millau. Il y restera quatre ans.
C’est alors qu’un nouveau challenge s’offre à lui : le Groupe des Hôtels Concorde
cherche un Chef, professionnel aguerri, pour redéfinir la restauration de l’hôtel
Martinez et créer un nouveau restaurant gastronomique dominant la Croisette
baptisé « La Palme d’Or », en hommage à la plus haute récompense du Festival
du Film. Séduit par ce défit, il fonce et « La Palme d’Or » est inaugurée en mai
1985 pour le Festival du Film. Il obtient dès 1986 une première étoile, puis
une seconde en 1991.
Fort de la confiance de la famille Taittinger, il développe avec générosité et
savoir-faire une cuisine savoureuse et subtile, utilisant au maximum les produits
locaux, mariant avec bonheur les saveurs marquées à un goût authentique, tout
en dosant savamment classicisme et innovation.
Au mois de mai 1997, le 50 e anniversaire du Festival du Film a vu l’inauguration
du « Relais Martinez » restaurant chic et décontracté, selon un concept cher à
Christian WILLER : une cuisine rapide de qualité, construite autour d’une
formule « broche, four à pain, plancha et wok » avec plat du jour, menus et
cartes à prix « appétissants », dans un décor élégant avec véranda ombragée et
terrasse près de la piscine, à deux pas de la Méditerranée.
CHRISTIAN SINICROPI
Christian SINICROPI, cannois d’origine, obtient son Certificat d’Aptitudes
Professionnelles en 1989. Il fait ses débuts en tant qu’apprenti au Restaurant
l’As de Carreau à Cannes pendant 3 ans.
Fin 89, il fait une première entrée à l’Hôtel Martinez pour deux mois comme
commis de cuisine aux côtés de Christian WILLER.
De 1991 à 1992 il rejoint l’équipe du Chef Sylvain DUPARC au Restaurant un
macaron « La Côte » à Cannes en tant que 2 e commis de cuisine.
En mai 93 il occupe les fonctions de 1er commis de cuisine à l’Hôtel du Palais
de Biarritz aux côtés de Jean Marie GAUTHIER, Meilleur Ouvrier de France.
Un an plus tard, en 1994, de retour sur la Côte d’Azur il deviendra Chef de
Partie au Restaurant cannois « La belle Otero », 2 macarons, poste qu’il
occupera pendant trois ans.
Fin 1997 il rejoint le Buerehiesel à Strasbourg, restaurant trois macarons, en
tant que chef de partie aux côtés d’Antoine WESTERMANN.
Un an plus tard il sera Chef de partie poissons puis sauces au Louis XV de Monte
Carlo auprès d’Alain DUCASSE.
Fort de cette belle expérience acquise au contact de quelques uns des plus
grands chefs de France, il revient au Martinez en 2001, d’abord en tant que
Chef adjoint tournant puis Chef de cuisine aux côtés de Christian WILLER à la
Palme d’Or.

Le festival à La Petite Pierre
dimanche 10 septembre
11 H 00 - VIEILLE VILLE - CHÂTEAU - LA PETITE PIERRE
Ensemble Paris-Istanbul-Shangaï
Joël Grare : percussions et direction
Karine Herrou-Gonzales : danses
Kapsberger :
Passacaille en ré mineur
Toccata 7
Canarios
Charles Hurel
Prélude et sarabande
Arrangement P-I-S ensemble
Nihavent (traditionnel turc)
Joël Grare
La course de chevaux
La cloche et le papillon
Marin Marais
La rêveuse
Xin Jiang
La danse
François Couperin
Le carillon de cythère
P-I-S ensemble
Kapsberger forever
Joël Grare
Le boulet rieur
Il, Li (traditionnel turc)
Brother Jacques ?
Exit music (Radiohead)
JOEL GRARE PARIS-ISTANBUL-SHANGAÏ
Batteur-percussionniste autodidacte, Joel GRARE s’inscrit néanmoins à
Paris où il obtient une licence de musicologie.
Passionné par toutes les cultures de la route de la soie, il se constitue
un instrumentarium allant des tambours japonais, gongs et cymbales
chinoises, zarb, cajon, aux cloches de vaches de Chamonix avec
lesquelles il crée Follow à la Biennale de la Danse à Venise en mai
2002, sur une chorégraphie du danseur chinois Zheng WU.
Joël GRARE travaille régulièrement avec Yvan CASSAR depuis la
création de son poème symphonique « De toutes les couleurs », au
Théâtre National de Bretagne à Rennes en 1993, où il intervient comme
soliste. Il aime multiplier les aventures musicales : flamenco avec le
guitariste Daniel MANZANAS, musique orientale avec ISSA, jazz world
avec Didier MALHERBE, le baroque avec le Poème Harmonique.
Il compose les créations suivantes pour la danse contemporaine :
création à L’Hexagone, Scène National de Meylan, L’aqua la pietra pour
la compagnie italienne Teatri del Vento en 1994, création pour le
Festival d’Avignon, Raconte-moi de Gaetano Battezato en 1996, La
Parabole du Fou de Samir Hachichi à la Maison de la Danse à Lyon en
1998. Création pour le théâtre du Philoctète d’Heiner Müller en 2000
à la Comédie de Clermont-Ferrand, mise en scène par Philippe CHEMIN.
En octobre 2003, création d’un spectacle solo La Poussière des Siècles.
Discographie
Joël GRARE : Follow
Yvan CASSAR : L’Odyssée de l’Espèce
Le Poème Harmonique : Il Fasolo, Moulinié. L’humaine Comédie
Louis WINSBERG : La Danse du Vent
Un groupe, comme les « rockers », pour jouer les standards du monde,
comme les « jazzmen ».
Les standards du monde, ce sont ces thèmes magnifiques, qu’ils
viennent d’Espagne, de Turquie, de Chine, de la musique ancienne, du
jazz ou de la chanson. C’est l’envie d’improviser qui les a réunis, de
commenter ces mélodies au-delà des frontières et du temps, dans le
style ou hors style, selon l’humeur, la composition du thé, l’air du
temps… Raga du soir ou du matin ?
Distribution
Guo GAN, erhu
Bruno HELSTROFFER, théorbe
Emek EVCI, contrebasse
Karine HERROU-GONZALES, danse flamenca
Joel Grare, percussions

© Hervé Bernard 2005
KARINE HERROU-GONZALES
2005 : New York et Los Angeles : « Omar Khayam », spectacle de danse
iranienne sur les Quatrains d’Omar Khayam
Théâtre Trévise : « Sentires » création flamenca
2004 : Cholet, Jardin de verre : « A compas del corazon », spectacle de
flamenco
Stockholm, Besançon : « Omar Khayam », danse persane
« Le Pavillon des sept princesses » : a Columbia University, New York
Avant-première de « Exil »(dernier film de Tony Gatlif). Danse aux Bouffes
du Nord et au Cabaret sauvage.
Festival de Mont de Marsan (soliste), Festival d’Avignon avec « Sentires »
Ranelagh, Paris : « Cabaret Flamenco » avec J. Philippe Brutmann
(guitare), Alberto Garcia (chant), Xavier Sanchez (percussion)
2003 : Création de « Sentires », Flamenco sur de musiques du monde,
15 Jours à Planète Andalousie, Montreuil
New York, Broadway : Les Mythologies persanes avec Shahrokh Meshkin
Galam (danse) et Darya Dadvar (chant),
« Cabaret Flamenco », à l’Européen (Paris)
Montreuil : création de « A compás del corazón », spectacle flamenco, à
Planète Andalucía avec José Cortes, Mencho et Alberto Garcia au chant,
Enrique Muriel à la guitare et Cedric Diot au cajón
Paris : « les quatrains d’Omar Khayam », création de danse persane
2002 : Danseuse dans « La venta quemada », création de Jean-Philippe
Brutmann, mise en scène de Gilles Gaillot à Elancourt et à Cognac
Grenoble : Rencontre soufi et flamenco avec le quartet Brutmann
Londres : « Le Pavillon des 7 princesses », création inspirée du poète
persan Nezami au Covent Garden
Madrid : « Al corazón » création flamenca du chorégraphe Antonio Reyes
et duo kathak flamenco en hommage à Vicente Ferrer
2001 : Chartres : Festival « Danse au cœur », rencontre chorégraphique
soufi et flamenco avec le chorégraphe iranien Shahrokh Meshkin Galam
La Haye : Festival iranien (danse, théâtre, musique), « La route de l’orient »
par la Compagnie Nakissa. Inspiration soufi et flamenco
2000 : Paris : « Tootin’Broadway » (Planète Andalucía), spectacle jazz/
flamenco conçu par Joël Grare, percussionniste
Cholet :« La route de l’orient » (Jardin de verre)
Paris, Olympia : Chorégraphie de danse soufi avec Sheikh Ahmad Al Tuni
et Tomatito pour l’avant- première du film «VENGO» de Tony Gatlif
Le groupement Hôtels Service
de La Petite Pierre propose à midi
et le soir leurs menus « Orient Express »
Denver :« La route de l’orient » (Colorado dance festival)
Grenoble : Danseuse du Quartet Brutmann (flamenco)
Chartres : Festival de Chartres « Danse au cœur » , duo soufi avec Shahrokh
Meshkin Ghalam et solo flamenco
Vanves : Festival Ardanthé (Théâtre de Vanves) : « Le Fado de minuit »,
danse contemporaine (Compagnie Lydia Martinez)
1999 : Mercola, Portugal : Solo et chorégraphie dans « VENGO » de Tony Gatlif
1998 : « ALCAZAR » de SEVILLE : Chorégraphie de danse orientale dans
le spectacle « Al-Mutamid, roi et poète de Séville » (Compagnie
« Producciones Imperdibles »)
Séville : Danse contemporaine dans la création du chorégraphe brésilien
Fernando Lima : « Dejando vasos en el aire » (Compagnie « El punto »),
Festival de Málaga : Danse contemporaine avec Fernando Lima
1997 : Oviedo, Gijón : « De oriente a occidente a través de la danza » :
Chorégraphie avec les danseurs Ana Fernandez, Alicia de la Corte
(directrice du Conservatoire royal de Madrid) et Davis Vernis (Ballet de
Maurice Béjart)
FORMATION ARTISTIQUE
2001-2002 Obtention de la Bourse Lavoisier délivrée par le ministère des
affaires étrangères pour le perfectionnement en flamenco dans la célèbre
école de flamenco madrilène « Amor de Dios ». Cours avec Paco Romero,
Manolete, La Truco, Belén Maya, María Magdalena, La China , Antonio
Reyes, Manuel Reyes, Rafaela Carrasco, Farruquito, Julio Príncipe et
Hiniesta Cortes
1999-2000 Paris : danse balinaise avec Desita - Danse contemporaine
avec la chorégraphe Lydia Martinez
1997-2003 Paris : Danse soufi et iranienne avec le chorégraphe iranien
Shahrokh Meshkin Ghalam
1997-1998 Séville : Stage de Famenco avec Israel Galván, cours de
Flamenco avec La Toná et Manolo Marín
1992-1997 Cholet : Chant Lyrique au conservatoire, niveau avancé
1984-1994 Cholet : Danse Classique (10 ans)
PUB HOTEL
LA PETITE PIERRE

Le festival à La Petite Pierre
dimanche 10 septembre
16 H 00 – SOUS GRAND CHAPITEAU DE CIRQUE
LA PETITE PIERRE
« Sarah B » ou l’âme de Sarah
Sylvia Bergé incarne Sarah Bernhardt
François Marthouret, récitant
Marc-Fabien Bonnard, textes
Jean-Marie Sénia, musiques et mise en scène
En collaboration avec le Parc naturel régional
des Vosges du Nord.
Sarah B
Sarah Barnum
Un souffle d’amour
Comme frère et sœur
La Bataille
Pour l’amour du ciel
Les yeux couleurs de vous
La Dame du Cross Zoo
Laissez-moi vivre
Le monstre bien aimé
Belle-isle
Mes fantômes Adieu
MARC-FABIEN BONNARD
NOTE D’INTENTION SARAH (1844-1923)
« Retracer le cours de l’existence d’une comédienne
mythique comme Sarah Bernhardt relève de la gageure.
J’ai voulu mettre l’accent sur son implication en tant
que femme, par rapport à ses proches, ses amis,
ses amants à la faveur d’une quinzaine de chansons
illustrant les rendez-vous que Sarah s’était fixée durant
toute sa vie : rendez-vous avec l’histoire, Sarah
infirmière, Dreyfusarde, chantant la Marseillaise sur
le front, avec ses auteurs, Dumas, Hugo, Rostand,
ses amants (Mounet-Sully, Charles Haas, Jean
Richepin) et son profond dévouement pour les siens
(son fils Maurice, sa petite fille Lysiane).
Le fait de la faire chanter n’est pas si éloigné de la vérité.
« Le lyrique, voilà quelque chose qui m’est cher,
j’ai donné vie aux pièces de Hugo par le geste et
l’intonation de ma voix, je me suis rapprochée
du chant. »
Tout l’intérêt consistait pour moi à éclairer le mystère
SARAH en alliant l’immense pourvoir érotique qu’elle
exerçait et la spiritualité qu’elle dégageait, tout en
conservant son humour provocant et subtil ».
Le groupement Hôtels Service de La Petite Pierre
propose à midi et le soir leurs menus « Orient Express »

SYLVIA BERGÉ
Après des études au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de
Paris, tout en suivant les cours d’interprétation de Pierre VIAL et Gérard
DESARTHE, elle commence sa formation vocale, elle intègre la troupe de
la Comédie –Française en tant que pensionnaire en 1988.
Elle y interprète aussi bien : des auteurs du répertoire classique comme:
- Molière : « le Misanthrope » (1989), « les femmes savantes » (1998)
mise en scène de Simon Eine
- Racine : « Iphigénie » (1991) m.e.s. de Yannis Kokkos,
- Victor Hugo « Le roi s’amuse » (1991) m.e.s. Jean-Luc Boutté – Schiller
: « Intrigue et amour » (1995) m. e. s. de Marcel Bluwal
que des auteurs contemporains comme :
- Michel Vinaver : « L’émission de télévision » (1990) ou Nathalie Sarraute
« Le silence » (1993) tous deux mis en scène par Jacques Lassalle.
En 1997, elle y joue et chante le rôle de Métella de « La vie parisienne »de
Jacques Offenbach m.e.s. de Daniel Mesguish, ce qui la conforte dans son
envie de lier de plus en plus ces deux passions : chant et théâtre.
Elle devient sociétaire de la Comédie-Française en 1998.
En 2000, elle chante le « Stabat Mater » de Pergolese en l’église St
Germain des Près Paris avec les musiciens de la Prée et rencontre son
nouveau professeur Jean-Pierre BLIVET qui lui fait aborder le répertoire du
XIX e siècle.
Elle intervient régulièrement en milieu scolaire et dirige des ateliers de
théâtre (Lycée Molière à Paris et Romain Rolland d’Argenteuil) ce qui lui
donne envie de se confronter à la mise en scène. Avec deux musiciens elle
monte à Oissel (Normandie) et au festival de Dinan, un spectacle musical
« Logic Lewis » tiré des « Jeux de Logique » de Lewis Caroll qui mêle
vidéo-musique-chant et théâtre, dont elle réalise également la
scénographie et les costumes.
En 2001, elle incarne Régina Morti dans « la Visite inopportune » de Copi
à la Comédie-Française, mis en scène par Lukas Hemleb qui lui fait
chanter des airs de :
« Traviata »,» Andrea chénier », « La Wally », « Trovatore », « le Barbier de
Séville », « Manon Lescaut ». « Mephistofele ».
En 2003 elle est récitante pour « L’histoire du soldat » de Stravinsky avec
l’orchestre de l’Ile de France - salle Gaveau Paris.
Elle interprète ensuite le roi Assuêrrus dans « Esther » de Racine, avec les
choeurs de la maîtrise de Radio-France mis en scène par le contre-ténor
Alain ZAEPFFEL.
Puis à l’Opéra d’Oslo elle est la récitante du « Persephone » de Stravinsky
sous la direction de Frédéric CHASLIN.
En 2004, elle donne un récital d’airs du XVIII e ( Mozart, Rameau, Gluck et
Grétry) au festival de Mondétour (Normandie).
Puis joue au Vieux-Colombier « Feu le Music-hall » d’après Colette,
spectacle dirigé par Karine SAPORTA et mis en musique par Jean-Marie
SÉNIA dont elle chante plusieurs chansons.
En 2005, elle joue et chante dans « Les Bacchantes » d’Euripide mis en
scène par André WILMS, et réalise la mise en espace d’un concert
pédagogique -Ravel, Debussy et Poulenc- à la cité de la musique. En
2006, à partir de mai, elle joue dans « Cyrano de Bergerac » d’Edmond
Rostand mis en scène de Denis Podalydès puis en décembre « Peribanez
et le commandeur d’Ocana » de Lope de Vega mis en scène d’Omar Porras.
FRANÇOIS MARTHOURET
- Réalisation de « Mémoires en fuite » pour France 2 et Arte en 2000
(Dominique Antoine-Mars International Productions)
meilleur scenario –B Stora – meilleur téléfilm – meilleur acteur –B. Le Coq
Festival de la Fiction – TV de Saint-Tropez 2000.
- Adaptation de « La Tempête » de Shakespeare.
- Adaptation du « Livre des Fuites » de JMG Le Clezio.
- Mises en scènes au théâtre : La Tempête » de Shakespeare. Des jours et
des nuits de H.Pinter. Hamlet de Shakespeare. Le Livre des Fuites de JMG
Le Clezio Gertrud de Soderberg (avec G.Desarthe). Père de Strindberg
(avec J.Brochen).
Théâtre
- Elève Cours C.Dullin – TNP J.Vilar
- Jeunes compagnies (Corneille, Brecht, Moliere, A.Rais, C.Prost, Kafka,
T.Williams, Diderot, etc.)
- L’été R.Weingarten-JF.Adam ; Le Précepteur Lenz, La Mouette Tchekov –
A.Vitez
10 ans avec P.Brook (dont Kaspard P.Handke, Timon d’Athènes, Mesure
pour Mesure Shakespeare-S.Seide ; Venise sauvée Hoffmanstahl-A.Engel ;
Hamlet Shakespeare-FMarthouret
Dans la jungle des villes Breht-G.Lavaudant ; Jules César Shakespeare-
R.Hossein ;
Un mois à la campagne Tougueniev – B.Murat ; La Musica Deuxième
M.Duras-JL.Martinelli ; Mesure pour Mesure Shakespeare-P.Zadek ; Le
Livre des Fuites JMG.Le Clezio-F.Marthouret ; Gertrud Soderberg-
G.Desarthe et F.Marthouret ; Huis Clos Sartre-R.Hossein ;
L’intranquilité Pessoa-A.Rais ; Père Strindberg-J.Brochen, F.Marthouret ;
La Mort d’Empedocle Ho Iderlin- P.Lanton ; Oncle Paul Pendleton –J M
Besset ; Chostakovitch avec le Quatuor Ludwig ; Traits d’union M.Magellan
– B.Murat.
Télévision
- Avec M.Bluwal. S.Lorenzi. C.Loursais. M.Favart. R.Vadim. J.Deray.
J.Dayan. P.Kassovitz. C.Couderc. H.Baslé. D.Granier-Defferre. JC.Jones.
G.Soldati. L.Perelli. V.de Sisti. J.Bunuel. M.Leviant. P.Boutron. F.Krivine.
P.Vecchiali. Y.Boisset. B.Van Effentere. J.Santoni. J.Otmezguine.
D.Janneau. J.D. Robert. P.Monnier. P.Dewolf. R.Peck. etc…
Cinéma
- Mistal (J.Ivens) L’Aveu (Costa Gavras) Retour d’Afrique (A.Tanner.) Les
Camisards (R.Allio.)
- Dossier 51, La petite bande, Aux petits bonheurs M.Deville. Le silence de
l’été V.Aubouy.
- Ballade pour elle (F.Comencini.) Liste noire (A.Bonnot.) Blades (M.Piana.)
Sitcom (F.Ozon.)
- La ville des Prodiges (M.Camus.) Guerre dans le Haut Pays (F.Reusser.)
White on white.R.Spottiswoode.
- La petite Jerusalem (K.Albou.)
JEAN-MARIE SENIA
Jean-Marie SÉNIA est né à Constantine (Algérie) en 1947… fait ses études
au Conservatoire de Strasbourg où il obtient un 1 er Prix de piano à
l’unanimité… puis à l’Académie Franz Liszt de Weimar.
- Professeur au théâtre National de Strasbourg – TNS
- 8 Nominations au 7 d’Or
- Chevalier des Arts et Lettres
- Prix SACD
- Prix spécial du Jury – Festival International d’Auxerre et Prix du Public –
Mention spéciale du jury - festival de Luchon 2006.
Il a composé 300 musiques pour le théâtre pour :
Jacques Lasalle… Comédie Française
Jean-Luc Boutte… Comédie Française
Bruno Bayen… Comédie Française
Alfrero Arias – Palais des Papes – Avignon
Antoine Vitez et Bruno Bayen – Palais de Chaillot
Philippe Adrien… Théâtre de la Tempête
Plus de 900 musiques de films et téléfilms pour :
Claude Santelli, Joyce Bunuel, Jacques Fansten, Pierre Boutron, Serge
Moati, Roger Vadim, François Luciani, Michel Favart, Daniel Janneau,
Mario Camus, Daniel Dubroux, etc…
Mises en scène :
La Haut à l’opéra de Rouen avec Bernard Fresson,
Les Tourlourous Théâtre du 8e à Lyon, pour Jérôme Savary
L’Homme rêvé avec Marie-Christine BARRAULT… textes de Roger Vadim
A écrit des chansons pour :
Yves Montand, Jean-Roger Caussimon, RUFUS, Hanna Schygulla, Roger Vadim.
MARC-FABIEN BONNARD
Fils d’Henri BONNARD, grammairien, auteur de « La Grammaire française à
l’usage de tous » (1997) et d’une série d’articles sur la linguistique dans le
« Grand Larousse de la langue française » (1971-1978), Marc-Fabien
BONNARD est prédisposé à l’écriture.
A quinze ans, il publie un recueil de poèmes : « Un miroir caché », qu’il dédie
à Jean COCTEAU. A l’âge de vingt ans, il devient rédacteur au journal
Cinémonde. Après avoir suivi des cours de comédie d’Andrée Bauer-Thérond,
il créé un cabaret : « Le Pont de l’épée » où se sont produits à leurs débuts,
Maxime et Cat LEFORESTIER, Henri GUYBET, Jean CARMET qui feront
pendant deux ans les beaux soirs de Ménilmontant, son quartier de naissance.
Il devient auteur-interprète au cabaret mythique de « l’Ecluse » et enregistré
pour Barclay et Vogue. De là, va s’imposer sa carrière de parolier : plus de trois
cents titres pour des vedettes telles que Dalida, Annie Cordy, Régine, Charles
Dumont, Karen Cheryl, Carlos, Mireille Mathieu (« La liberté sur l’Atlantique »)
chanson sélectionnée par la France pour la commémoration du centenaire de
la statue de la liberté.
Puis il devient directeur artistique chez Philips et pour Musidisc. Choisissant
pour interprètes des comédiens tels qu’Henri GUYBET, Bernard MENEZ qui fait
un succès de « jolie poupée », (disque d’or en 1984) et des comédiennes telles
que Marthe KELLER, Elisabeth LAFFONT, il rejoint sa réelle aspiration, le cinéma.
Scénariste, il collabore à un téléfilm en deux épisodes de Jacques Rozier :
« Joséphine en tournée » et plus récemment à son film : « Fifi Martingale »
selectionné à Venise 2001. Il écrit pour FR3 un épisode du feuilleton : « Une
famille pas comme les autres », avec Jean LEFÈBVRE.
Librettiste, il écrit : « Sarah B. Ou le coeur indomptable » avec Jean-Marie
SÉNIA et Marie-Christine BARRAULT dans le rôle de Sarah Bernhardt
(création Fénétrange, le 16 septembre 2001). Il écrit une chanson interprétée
par Noëlle CORDIER en hommage à Claude Monet, « Le jardin de Giverny »,
musique de François Bemheim. Il réalise un court métrage avec Luis REGO,
« Hélène » et un cd avec Marie-Christine BARRAULT, « Laissez-moi vivre »,
« Un souffle d’amour » (création Fénétrange).
Ecrivain, son premier roman voit le jour en 2004. « L’homme qui aimait les
chansons » aux éditions Editoo.com, (Préface de Michel Rivgauche). Puis, il
publie un recueil de textes inédits : « Femmes la nuit » aux éditions Editoo.com.
Pour son troisième roman, il s’attaque cette fois à une série de nouvelles :
« Les vagues embrassent les châteaux de sable », Edition du bout de la rue.
Il est vice-président de la commission SACEM, relative au Code de la
propriété intellectuelle. Il est médaillé d’Argent de Sciences (Arts Lettres).

LE FESTIVAL DE FÉNÉTRANGE REMERCIE POUR
SON SOUTIEN LA DIRECTION RÉGIONALE DES
AFFAIRES CULTURELLES DE LORRAINE

FESTIVAL DE FÉNÉTRANGE
Au château
57930 FENETRANGE
Tél et fax : 03 87 07 54 48
www.festival-fenetrange.org
UNE SAISON EN MOSELLE
CHATEAU DE MALBROUCK A MANDEREN
Les inattendus de Malbrouck : 5 et 6 août
Les Nuits Insensées de Malbrouck. 13 et 14 octobre
Les Rendez-vous du Dimanche : 4 et 18 juin. 2, 16 et
30 juillet. 10 et 24 septembre. 1er, 8 et 29 octobre.
5 novembre
Le Banquet des Dévoreurs de Temps : 3 et 17 juin. 9 et
23 septembre. 7 et 28 octobre. 4 et 18 novembre. 2 et 9
décembre
Les étranges après-midis du château : du 26 octobre au
4 novembre, sauf le 29 octobre
Les instants de Noël : du 26 novembre au 17 décembre
Renseignements et réservations au 03 82 82 42 92,
www.chateau-malbrouck.com
PARC ARCHEOLOGIQUE EUROPEEN
DE BLIESBRUCK-REINHEIM
Fête des Enfants : dimanche 21 mai
Fête de l'Artisanat : dimanche 4 juin
VITA ROMANA : samedi 1er juillet 12h / 20 h
et dimanche 2 juillet
Fête de l'Archéologie : dimanche 27 août
Fête celtique : samedi 7 octobre 12h / 20 h
et dimanche 8 octobre
Renseignements au 03 87 02 25 79 –
www.archeo57.com
MAISON DE ROBERT SCHUMAN A SCY-CHAZELLES
Exposition dans les jardins sur « Caricatures d'Europe.
Trois siècles d'histoire à travers les dessins de presse. »
Renseignements au 03 87 60 19 90
Fénétrange
LA ROUTE DES ORGUES DE MOSELLE
Thème : Mozart et ses contemporains
20 mai - Pays de Nied
10, 11 et 15 juin - Pays des 3 Frontières
12 août - Pays du Saulnois
2 et 3 septembre - Pays de Sarrebourg
24 septembre - Pays de Bitche
7 et 8 octobre - Bassin Houiller.
Renseignements et réservations
au 03 87 37 82 21
MUSEE DEPARTEMENTAL
GEORGES DE LA TOUR
EXPOSITION « Emile Friant, un nouveau
regard » du 10 juin au 3 septembre 2006
inclus
Renseignements au 03 87 05 98 30
HUGUENOTS. DE LA MOSELLE
A BERLIN, LES CHEMINS DE L'EXIL
Exposition du 10 novembre 2006
au 10 mars 2007
Au Temple-Neuf - Metz
Cette exposition est le fruit d'une coproduction
entre le Conseil général de la Moselle et le
Deutsches Historisches Museum de Berlin.
Après une présentation de la diffusion de la Réforme
dans le pays messin, elle contera le parcours des
Huguenots, ces protestants calvinistes qui, chassés
de France - et tout particulièrement de Moselle -
par les persécutions consécutives à la révocation
de l'édit de Nantes (octobre 1685), furent nombreux
à s'enfuir vers d'autres pays européens : Angleterre,
Provinces-Unies, États allemands et surtout le
Brandebourg et Berlin. Pourquoi et comment ils
partirent, par quels chemins parfois détournés ils
émigrèrent, pourquoi et comment ils furent accueillis
avec intérêt par les gouvernements étrangers, comment
ils finirent par s'intégrer à leurs pays d'accueil...
autant de questions auxquelles l'exposition tentera de
répondre, grâce à plus de 170 pièces de musées,
d'archives et de bibliothèques.
Renseignements : 03 87 37 83 06 et
expo-moselle@cg57.fr
www.expo-moselle.com
HÔTELS SERVICE
Licences d’entrepreneur de spectacles de 2 e cat n°57-0225 et 3 e cat n°57-0226 - Conception : contexte - Crédit photo : Yvon Meyer