Prélèvements d'environnement dans les établissements ... - NosoBase
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<strong>Prélèvements</strong> <strong>d'environnement</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>établissements</strong><br />
de santé : Modes opératoires<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
Juin 2001
AVANT PROPOS<br />
Malgré l’absence d’indicateur permettant de mesurer le rôle de l’environnement hospitalier <strong>dans</strong> la<br />
survenue des infections nosocomia<strong>les</strong>, il est établi que la biocontamination à l’hôpital constitue un<br />
risque majeur pour <strong>les</strong> patients fragilisés ainsi que pour certains lieux où sont pratiqués des soins ou<br />
actes invasifs. La maîtrise de cette contamination dont dépend la sécurité des patients a donc été<br />
élevée au rang de « vigilance environnementale ».<br />
Nous assistons depuis quelques années à une montée en charge de la réglementation <strong>dans</strong> ce domaine,<br />
néanmoins <strong>les</strong> textes officiels et <strong>les</strong> recommandations restent souvent imprécis et il demeure<br />
difficile de proposer des normes. Le guide des 100 recommandations pour la surveillance et la<br />
prévention des infections nosocomia<strong>les</strong> (CTIN 1999) rappelle que l’hygiène de l’environnement<br />
hospitalier s’inscrit <strong>dans</strong> un cadre préventif et qu’elle se place sous la responsabilité du CLIN de<br />
l’établissement.<br />
Ce guide régionalement sous l’égide de l’ARECLIN s’appuie sur une recherche bibliographique et sur<br />
l’expérience acquise par des microbiologistes et des hygiénistes hospitaliers, il se propose d’apporter<br />
une aide méthodologique destinée aux <strong>établissements</strong> de soins pour la surveillance environnementale.<br />
Gil<strong>les</strong> BEAUCAIRE Christian CATTOEN Thierry LEVENT<br />
D:\travail\hygiène\hh128
SOMMAIRE<br />
Introduction…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..1<br />
Objet<br />
Champ d'application<br />
Le groupe de travail<br />
1° Le contrôle microbiologique des surfaces<br />
Fiche Technique n° 1 : contrôle microbiologique des surfaces………………………………………………..2-3<br />
2° Le contrôle microbiologique du linge<br />
Fiche Technique n° 2 : contrôle microbiologique du linge……………………………………………… …..4-5<br />
Plan d’échantillonage : proposition d’une fiche type ………………………………………………………. ……….6<br />
3° Le contrôle microbiologique de l'eau<br />
Eaux et usages : typologie…………………………………………………………………………………………………………………7<br />
Fiche Technique n° 3 : contrôle microbiologique de l'eau non filtrée……………………………………..8-9<br />
Fiche Technique n° 4 : contrôle microbiologique de l'eau filtrée……………………………….…………….10-11<br />
Fiche Technique n° 5 : contrôle microbiologique de la désinfection des endoscopes …….12-13<br />
Fiche Technique n° 6 : contrôle microbiologique de l'eau des piscines de rééducation …….14-15<br />
Fiche Technique n° 7 : recherche de Legionella <strong>dans</strong> une eau ………………………………………………….16-17<br />
Fiche Technique n° 8 : contrôle microbiologique des eaux d'hémodialyse……………………………… 18-19<br />
Fiche technique n° 9 : contrôle microbiologique pour la pratique de l’hémo(dia) filtration 20-21<br />
4° Le contrôle microbiologique de l’air<br />
Fiche technique n°10 : Le contrôle microbiologique de l’air …………………………………….. ……………. 22-23<br />
Fiche technique n°11 : risque aspergillaire – surveillance de l’environnement ……………………….24-25-26<br />
5° Lexique<br />
Glossaire des milieux de culture utilisés <strong>dans</strong> <strong>les</strong> modes opératoires……………………………………..27-28-29<br />
6° Annexe 1 : <strong>les</strong> germes de l’hospitalisme 30<br />
Annexe 2 : Recherche d’une Legionella <strong>dans</strong> une eau selon la norme NFT 90-431 :<br />
le mode opératoire 31<br />
D:\travail\hygiène\hh128
1° Introduction<br />
Un groupe de travail de microbiologistes issus du réseau des microbiologistes de l'ARECLIN<br />
(Association Régionale des CLIN du Nord Pas de Calais) en partenariat avec l'Institut Pasteur de Lille<br />
a réfléchi sur la gestion et la maîtrise du risque infectieux lié à la biocontamination de<br />
l'environnement <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>établissements</strong> de santé.<br />
Ce groupe a établi une liste de protoco<strong>les</strong> sous forme de fiches techniques relatives à la surveillance<br />
microbiologique de l'environnement hospitalier.<br />
Un des objectifs est de proposer une standardisation des techniques de prélèvement et d'analyses,<br />
rendant possible l'interprétation des résultats de chaque établissement au sein d'un observatoire<br />
régional d'hygiène hospitalière.<br />
2° Objet :<br />
Chaque protocole précise <strong>les</strong> modalités de prélèvement, <strong>les</strong> aspects méthodologiques et <strong>les</strong> critères<br />
d'interprétation.<br />
Le prélèvement est effectué hors présence humaine, si possible.<br />
Chaque protocole sera actualisé régulièrement, en fonction de l'évolution du cadre réglementaire et<br />
des éventuel<strong>les</strong> réflexions du réseau des microbiologistes.<br />
3° Champ d'application :<br />
Le protocole est à appliquer par toute personne impliquée <strong>dans</strong> la surveillance microbiologique de<br />
l'environnement hospitalier.<br />
4° Circuit de diffusion :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
• Microbiologistes<br />
• Médecins hygiènistes<br />
• Infirmier(e)s hygiènistes<br />
• Techniciens de laboratoire<br />
• Président du CLIN<br />
• ARIH (Association Régionale des Infirmières Hygiénistes)<br />
• ARECLIN Pharmacien<br />
5° Groupe de travail<br />
Laurence BOUILLET<br />
Michèle CAILLAUX<br />
Sylvie HENDRICX<br />
Christiane KREMBEL<br />
Thierry LEVENT<br />
Françoise MARSY<br />
Betty MORIN<br />
Jean Gabriel PAUL<br />
Dominique TRIVIER<br />
Anne VACHEE<br />
Biologiste - CH de VALENCIENNES<br />
Biologiste - CH de TOURCOING<br />
Biologiste - CH de DOUAI<br />
Médecin Hygièniste - ULIN CHRU de LILLE et Institut Pasteur de Lille<br />
Médecin Hygièniste - CH de MAUBEUGE<br />
Institut Pasteur de LILLE<br />
Institut Pasteur de LILLE<br />
Biologiste - CH de BOULOGNE SUR MER<br />
Médecin Hygièniste - CH de LENS et Groupe AHNAC<br />
Biologiste - CH de ROUBAIX<br />
Avec la participation de : Sylvie MEMBRE Pharmacien - CH de DUNKERQUE<br />
Colette SAVAGE, Biologiste, CHRU de LILLE<br />
Catherine COIGNARD, Biologiste, CH de Tourcoing<br />
Edith MAZARS, Biologiste, CH de Valenciennes<br />
1
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DES SURFACES<br />
Quantifier voire qualifier la flore microbienne pour une surface donnée.<br />
2° Champ d'application :<br />
N° de Fiche :1<br />
Version :1<br />
Date : Juin 2001<br />
Pagination :1/2<br />
Surfaces des zones à risque (risque 4 éventuellement 3, hors activité ou en activité)<br />
Surfaces des autres zones, en situation épidémique ou en situation particulière<br />
3° <strong>Prélèvements</strong> :<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
La fréquence<br />
Les modalités<br />
Le matériel<br />
Le mode de prélèvement<br />
Etablir une liste des points critiques (points <strong>les</strong> plus<br />
salissab<strong>les</strong>, <strong>les</strong> plus manipulés, <strong>les</strong> plus proches du patient)<br />
A titre indicatif, 8 points pour une salle de bloc opératoire, 5<br />
points pour une chambre<br />
Zone à haut risque : 4 fois par an<br />
Autre zone : fréquence à discuter<br />
Préciser le secteur, le local, la date et l'heure du prélèvement ainsi que le<br />
nom du préleveur.<br />
Indiquer s'il s'agit d'un secteur en activité ou non, la date et l'heure du<br />
nettoyage, le type de nettoyage (courant ou après sortie) et le type de<br />
produit utilisé.<br />
gélose contact contenant 4 neutralisants (Lecithine,<br />
Polysorbate, Thiosulfate de sodium, L-Histidine).<br />
Applicateur ou poids de 500 grammes<br />
Ecouvillon stérile humidifié<br />
Par contact :<br />
A l'aide de Gélose contact maintenue sous une pression de<br />
500 grammes pendant 10 secondes (à l'aide d'un applicateur<br />
ou d'un poids de 500 grammes)<br />
Après avoir réalisé le prélèvement, ne pas oublier de<br />
nettoyer la surface afin d'éliminer <strong>les</strong> traces de géloses<br />
résiduel<strong>les</strong><br />
Indirect (écouvillon) :<br />
non recommandé si on peut utiliser la méthode précédente.<br />
Cette technique est réservée aux petites surfaces ne<br />
permettant pas l’utilisation de gélose contact ou <strong>les</strong><br />
surfaces absorbantes ou irrégulières<br />
écouvillonner approximativement 10 cm 2 .<br />
Dans <strong>les</strong> deux cas, transmettre <strong>les</strong> prélèvements au laboratoire <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />
meilleurs délais.<br />
2
4° Le mode opératoire :<br />
Celui-ci consiste à rechercher <strong>les</strong> germes de l'hospitalisme et à dénombrer la flore totale selon la<br />
technique suivante :<br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation :<br />
5.1 La restitution des résultats :<br />
Rendre <strong>les</strong> résultats en UFC/16cm 2 . Si plus de 100 colonies ont été comptabilisées, rendre le résultat<br />
sous l'intitulé suivant : > 100 UFC/16 cm2. Rendre l'identification des germes de l'hospitalisme<br />
accompagnée d'une appréciation semi quantitative.<br />
5.2 Interprétation :<br />
L'interprétation de la bio-contamination des surfaces doit être réalisée au regard des valeurs<br />
indicatives définies <strong>dans</strong> le tableau ci-dessous [1] :<br />
Hors activité : bio-contamination des surfaces après nettoyage et désinfection : valeurs indicatives<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
Secteurs 1 2 3 4<br />
Surfaces < 5 UFC /cm 2<br />
< 2 UFC/cm 2<br />
< 0,2 UFC/cm 2<br />
< 0,2 UFC/cm 2<br />
Alors que <strong>les</strong> modes opératoires, des prélèvements en activité sont <strong>les</strong> mêmes qu’hors activité, <strong>les</strong><br />
critères d’interprétation restent à définir.<br />
Bibliographie :<br />
2<br />
Les boîtes de contact sont ensemencées sur site.<br />
Si l'on utilise des écouvillons, <strong>les</strong> décharger <strong>dans</strong> 1 ml d'une solution neutralisante<br />
contenant au moins 3 des 4 inhibiteurs cités <strong>dans</strong> le tableau ci-dessus.<br />
Ensemencer 0,1 ml sur une gélose d'un milieu équivalent à celui de la boîte de contact<br />
(PCA, TCS ou TS…).<br />
Incuber 24 h à 37°C et relever la présence ou l'absence de germe de l'hospitalisme.<br />
Incuber à nouveau 2 jours à température ambiante de façon à dénombrer la flore totale.<br />
Dénombrer le nombre total de colonies sur <strong>les</strong> 16 cm 2 centraux de la boîte de contact.<br />
Pour <strong>les</strong> écouvillons, dénombrer le nombre total de colonies et le ramener en densité<br />
pour 16cm 2 .<br />
Identifier <strong>les</strong> germes de l'hospitalisme par <strong>les</strong> méthodes standards.<br />
Annexe : proposition de sectorisation<br />
Secteur 1 Risques minimes :<br />
Maison de retraite, bureau …<br />
Secteur 2 Risques moyens :<br />
maternité, psychiatrie, service de long et moyen séjour, consultation externe…<br />
Risques sévères :<br />
Pédiatrie, soins intensifs, urgences, sal<strong>les</strong> de travail, médecine, radiologie,<br />
Secteur 3 hémodialyse, réanimation, exploration fonctionnelle, hématologie,<br />
chimiothérapie, bloc opératoire septique et obstétrical, stérilisation centrale,<br />
sal<strong>les</strong> d'eau, toilettes, cuisines, biberonnerie…<br />
Très haut risques :<br />
Secteur 4 Néonatologie, bloc opératoire aseptique, service de brûlés, immunodéprimés,<br />
service de greffe, chimiothérapie, oncologie, onco-hématologie…<br />
[1] Bio-décontamination des surfaces après nettoyage et désinfection. Guide du bio-nettoyage n°5670.<br />
[2] Décontamination, bio-nettoyage, désinfection, stérilisation. Guide pratique 2 e édition. Editions hospitalières 1995.<br />
[3] Contrô<strong>les</strong> de l’environnement <strong>dans</strong> <strong>les</strong> zones à haut et très haut risque infectieux. ASPEC juin 1999<br />
3
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DU LINGE<br />
(artic<strong>les</strong> texti<strong>les</strong> traités en blanchisserie)<br />
N° de Fiche :2<br />
Version :1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination :1/2<br />
Quantifier voire qualifier la flore microbienne pour une unité de surface donnée d'un article textile.<br />
2° Champ d'application :<br />
En blanchisserie, en secteur de finition au niveau de l’expédition<br />
Dans <strong>les</strong> services, pendant l'activité.<br />
3° <strong>Prélèvements</strong> :<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
La fréquence<br />
Les modalités<br />
Le matériel<br />
Le mode de prélèvement<br />
Exemp<strong>les</strong> : Les artic<strong>les</strong> texti<strong>les</strong> compris <strong>dans</strong> le plan<br />
d'échantillonnage sont <strong>les</strong> suivants :<br />
• Grand plat : draps….<br />
• Petit plat : alèses, champs opératoires, torchons…..<br />
• Linge en forme : tenues personnel<strong>les</strong>, tenues cuisines,<br />
Tenues de bloc<br />
• Linge séché : éponges, linge personnel, couches,<br />
couvertures….<br />
La proportion d'échantillons de chacune des quatre<br />
Catégories citées est fonction de la proportion de chacune<br />
d'elle traitée en blanchisserie (en %). Associer au plus petit<br />
pourcentage le prélèvement de deux boites.<br />
Associer un facteur de multiplication 2 pour le linge souillé et<br />
pour le linge fragile lavé à basse température ( < 60°)<br />
Un exemple d’un plan d’échantillonnage vous est proposé <strong>dans</strong> le tableau 1,<br />
page 6.<br />
Elle est fonction du niveau de maîtrise des process et des bonnes pratiques<br />
d'hygiène en blanchisserie.<br />
Préciser le type d'article textile concerné, la date et l'heure<br />
du prélèvement, le nom du préleveur.<br />
Utiliser de préférence 2 boîtes par article textile, et<br />
Prélever sur la surface externe du linge.<br />
Boîte de contact contenant 4 neutralisants (Lecithine,<br />
Polysorbate, Thiosulfate de sodium, L-Histidine).<br />
Applicateur ou poids de 500 grammes<br />
A l'aide de la boîte de contact maintenue sous une pression<br />
de 500 grammes pendant 10 secondes (à l'aide d'un<br />
applicateur ou d'un poids de 500 grammes).<br />
Tout linge analysé doit être relavé.<br />
Transmettre <strong>les</strong> prélèvements au laboratoire <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />
meilleurs délais<br />
4
4° Mode opératoire<br />
Celui-ci consiste à rechercher <strong>les</strong> germes de l'hospitalisme et à réaliser un dénombrement de la flore<br />
totale selon la procédure définie ci-dessous :<br />
Incuber 24 h à 37°C, relever la présence ou l'absence de germes de l'hospitalisme, puis<br />
incuber à nouveau 2 jours à température ambiante de façon à dénombrer la flore totale.<br />
Dénombrer le nombre total de colonies sur <strong>les</strong> 16 cm 2 centraux de la boîte contact.<br />
Identifier <strong>les</strong> germes de l'hospitalisme par <strong>les</strong> méthodes standards.<br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation<br />
5.1 La restitution des résultats<br />
Rendre <strong>les</strong> résultats en UFC par 16 cm 2 . Si plus de 100 colonies ont été comptabilisées, rendre le<br />
résultat sous l'intitulé suivant : > 100 UFC/16 cm 2 .<br />
Rendre l'identification des germes de l'hospitalisme accompagnée d'une appréciation semiquantitative.<br />
5.2 Interprétation<br />
En fin de traitement, et immédiatement avant expédition : < 8 UFC /16 cm 2<br />
Cette valeur doit être préservée jusqu’à utilisation (notamment <strong>dans</strong> <strong>les</strong> services à haut risque).<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
5
Proposition d’une fiche de contrôle microbiologique des artic<strong>les</strong> texti<strong>les</strong><br />
Plan d’échantillonnage<br />
Grand plat<br />
Draps<br />
Petit plat<br />
Aléses<br />
Artic<strong>les</strong> % Nombre de<br />
Pvts<br />
Champs opératoires<br />
Torchons<br />
Linge en forme<br />
Tenues personnel<br />
Tenues cuisine<br />
Tenues de bloc<br />
Linge séché<br />
Eponges<br />
Linge personnel<br />
Couches<br />
Couvertures<br />
TOTAL<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
Linge souillé<br />
(excrétats)<br />
Linge fragile<br />
Lavage < 60°C<br />
Total<br />
Aide au remplissage de la fiche<br />
considérer la répartition des artic<strong>les</strong> texti<strong>les</strong><br />
associer au plus petit pourcentage le prélèvement de 2 boites<br />
ajuster approximativement le nombre de prélèvements des autres artic<strong>les</strong> au prorata du<br />
nombre d’artic<strong>les</strong><br />
associer un facteur de multiplication 2 pour le linge souillé<br />
associer un facteur de multiplication 2 pour le linge fragile lavé à basse température<br />
Exemple de contrô<strong>les</strong> microbiologiques des artic<strong>les</strong> texti<strong>les</strong><br />
Artic<strong>les</strong> %<br />
Nbre de<br />
boites<br />
Linge souillé<br />
x 2<br />
Linge fragile<br />
X 2<br />
Grand plat 37 20 20<br />
Petit plat 8 4 8 8<br />
(alèses, torchons)<br />
Linge en forme 10.7 6 6<br />
Linge séché 20<br />
Eponges 5 2 2<br />
Linge personnel 11 6 12 24 24<br />
Couches 3.2 2 2<br />
Couvertures 4.2 2 4 4<br />
TOTAL 66<br />
Total<br />
6
D:\travail\hygiène\hh128<br />
EAUX ET USAGES : TYPOLOGIE<br />
Typologie Utilisation Dénomination<br />
Eaux potab<strong>les</strong><br />
Eaux<br />
bactériologiquement<br />
maitrisées<br />
Eaux stéri<strong>les</strong><br />
conditionnées<br />
Autres eaux à usage<br />
de soins<br />
Les eaux techniques<br />
Bibliographie<br />
Eaux destinées à<br />
l'alimentation humaine<br />
répondant aux normes<br />
en vigueur<br />
Eaux destinées aux<br />
soins<br />
Eaux exemptes de<br />
micro-organismes<br />
vivants, répondant aux<br />
normes de la<br />
pharmacopée<br />
Eau du réseau d'adduction<br />
Eau embouteillée<br />
Eau des fontaines réfrigérées<br />
Eau "propre"<br />
Eau "ultra propre"<br />
[1] L'eau <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>établissements</strong> de Santé COTEREHOS. DRASS Rhône Alpes mars 1995.<br />
Eau purifiée stérile<br />
Eau stérilisée pour préparation injectable<br />
Eau pour hémodialyse<br />
Eau des piscines de rééducation ou de<br />
balnéothérapie<br />
Eau chaude sanitaire<br />
Eau de la climatisation<br />
Eau pour la production de la glace<br />
7
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE L'EAU NON<br />
FILTREE AUX POINTS D’EAU<br />
N° de Fiche : 3<br />
Version : 1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination :1/2<br />
Quantifier voire qualifier la flore microbienne <strong>dans</strong> l'eau délivrée par le point d’eau.<br />
Cette eau doit respecter <strong>les</strong> critères microbiologiques de l’eau d’adduction publique <strong>dans</strong> le cadre d’un<br />
usage courant et ne pas contenir de germes de l’hospitalisme.<br />
2° Champ d'application :<br />
Point d'eau des sal<strong>les</strong> de soins et des postes infirmiers des unités de soins, ainsi que <strong>les</strong> chambres<br />
des patients. Consultations externes, points de lavage des mains, biberonneries…<br />
3° <strong>Prélèvements</strong> :<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
et la fréquence<br />
Etablir un plan d'échantillonnage représentatif des points<br />
d'eau non filtrée du réseau de l'établissement.<br />
Intervenir au moins une fois par an <strong>dans</strong> <strong>les</strong> unités suivantes :<br />
chirurgie viscérale, traumatologie, urologie, pneumologie,<br />
néonatologie, réanimation et soins intensifs …<br />
Réaliser en outre un écouvillonnage des siphons et des<br />
robinets une fois par trimestre. Ces prélèvements sont des<br />
indicateurs de la contamination par <strong>les</strong> germes de<br />
l’hospitalisme<br />
Préciser le secteur, le local, la date et l'heure du prélèvement ainsi que le<br />
Les modalités<br />
nom du préleveur.<br />
Le matériel Flacon stérile contenant du thiosulfate de sodium (10 à 50 mg/ 500 ml)<br />
Siphons et robinets (indicateur de la contamination par <strong>les</strong> germes de<br />
l’hospitalisme) :<br />
Utiliser un écouvillon sec.<br />
Eau non filtrée (vérification de l’eau du réseau) :<br />
Détartrer la robinetterie par grattage et désinfection de<br />
Celle-ci à l'aide d'une compresse imbibée d'alcool à 95° ou<br />
d'eau de Javel ou d'un détergent désinfectant. Le temps de<br />
Le mode de prélèvement<br />
désinfection est d'au minimum 30 secondes.<br />
Laisser couler l'eau pendant au minimum une minute.<br />
Recueillir 500 ml d'eau <strong>dans</strong> le flacon stérile contenant du<br />
Thiosulfate de sodium.<br />
Si l'analyse est différée, il est impératif de garder le<br />
prélèvement à basse température (2 à 8°C). Dans tous <strong>les</strong><br />
cas, le délai d'acheminement doit être le plus court possible<br />
8
4° Le mode opératoire :<br />
Celui-ci consiste à rechercher la présence des germes de l'hospitalisme <strong>dans</strong> l'eau du réseau non<br />
filtrée selon la technique suivante :<br />
Filtrer 100 ml sur membrane à 0,45 microns et la déposer sur PCA ou à défaut BCP<br />
Déposer la membrane sur le milieu. Incuber 24 heures à 37°C puis 48 heures à<br />
température ambiante<br />
Lecture et dénombrement des germes après 24 heures d’incubation à 37°C puis<br />
48 heures d’incubation à température ambiante<br />
Identifier <strong>les</strong> germes de l'hospitalisme par <strong>les</strong> méthodes standards.<br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation :<br />
5.1 La restitution des résultats :<br />
Celle-ci se fera en UFC/100 ml.<br />
5.2 L'interprétation :<br />
Les germes de l'hospitalisme doivent être inférieurs à 1/100ml.<br />
Annexe : contenu des analyses microbiologiques des échantillons d’eau potable distribuée par un réseau collectif ou privé<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
Réduite B1 Sommaire B2 Complète B3<br />
• Coliformes<br />
thermotolérants<br />
• Streptocoques fécaux<br />
• Coliformes thermotolérants<br />
• Streptocoques fécaux<br />
• Dénombrement des bactéries<br />
aérobies revivifiab<strong>les</strong> à 22°et à<br />
37° C<br />
• Coliformes totaux et<br />
thermotolérants<br />
• Streptocoques fécaux<br />
• Dénombrement des bactéries<br />
aérobies revivifiab<strong>les</strong> à 22°et à<br />
37° C<br />
• Spores de bactéries anaérobies<br />
sulfito-réductrices<br />
Bibliographie :<br />
Décret 89-3 du 3 janvier 1989 modifié relatif aux eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion<br />
des eaux minéra<strong>les</strong> naturel<strong>les</strong>.<br />
9
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE L'EAU FILTREE<br />
Quantifier voire qualifier la flore microbiologique de l'eau filtrée.<br />
2° Champ d'application :<br />
N° de Fiche : 4<br />
Version : 1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination : 1/2<br />
Nous retiendrons ici l'eau dite de niveau 2 c'est à dire obtenue par microfiltration terminale à 0,2<br />
microns absolu. (typologie : cf page n°7)<br />
3° <strong>Prélèvements</strong> :<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
La fréquence<br />
Les modalités<br />
Le matériel<br />
Le mode de prélèvement<br />
Prélèvement complémentaire<br />
Etablir la liste exhaustive des points d’eau filtrée pour <strong>les</strong><br />
services à risques suivants : bloc opératoire, chambre stérile,<br />
réanimation, stérilisation et service de brûlés.<br />
Avant toute chose, il est nécessaire :<br />
• De contrôler si le filtre est bien adapté.<br />
• De vérifier la fiche de traçabilité d’entretien du filtre<br />
• De respecter <strong>les</strong> règ<strong>les</strong> d'utilisation et d'entretien du filtre<br />
Une fois/trimestre ou au minimum 2 fois/an<br />
Ponctuellement sur intervention des services techniques.<br />
Préciser le secteur, le local, la date et l'heure du prélèvement ainsi que le<br />
nom du préleveur.<br />
Un flacon stérile par point d'eau contenant du thiosulfate de<br />
sodium (10 à 50 mg/500ml)<br />
Laisser couler l'eau 3 minutes<br />
Recueillir 500 ml<br />
Si l'analyse est différée, il est impératif de garder le<br />
prélèvement à basse température (2 à 8°C). Dans tous <strong>les</strong><br />
cas, le délai d'acheminement doit être le plus court possible.<br />
Il est conseillé de compléter <strong>les</strong> prélèvements d'eau par :<br />
Un écouvillonnage de la face externe du filtre avant le<br />
prélèvement d’eau si nécessaire<br />
Un écouvillonnage du siphon.<br />
Se référer au mode opératoire défini <strong>dans</strong> la fiche précédente.<br />
10
4° Mode opératoire :<br />
Les milieux de culture utilisés seront le PCA ou à défaut le BCP<br />
Filtrer 100 ml sur une membrane à 0,45 microns et la déposer sur le milieu de culture.<br />
Incuber 24 heures à 37°C puis 48 heures à température ambiante. Le dénombrement<br />
se fera à 24 heures et 72 heures.<br />
Une identification devra être menée en présence de plusieurs colonies identiques ou<br />
devant toute suspicion de germes de l'hospitalisme.<br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation :<br />
5.1 La restitution des résultats :<br />
Celle ci se fera en UFC pour 100 ml.<br />
5.2 L'interprétation :<br />
Les critères microbiologiques retenus sont <strong>les</strong> suivants :<br />
Absence de germes de l'hospitalisme(< 1/100ml) et moins de 10 UFC/100ml pour <strong>les</strong> germes totaux.<br />
Annexe : Typologie de l'eau bactériologiquement maîtrisée<br />
L'eau bactériologiquement maîtrisée à l'hôpital est une appellation instaurée par le COTEREHOS (Comité Technique Régional<br />
de l'Environnement Hospitalier - DRASS Rhône Alpes) pour désigner l'eau à usage hospitalier, produite <strong>dans</strong> l'établissement à<br />
partir d'eau d'adduction publique.<br />
Dénomination Usage Exigences de qualité<br />
Niveau 1 : "eau propre" Rinçage coloscope et gastroscope<br />
Toute utilisation <strong>dans</strong> <strong>les</strong> services de<br />
soins<br />
Secteurs protégés : unité brûlés,<br />
Niveau 2 : "eau ultra-propre"<br />
greffés…<br />
Rinçage bronchoscope<br />
Lavage chirurgical des mains<br />
Rinçage arthroscope et coelioscope<br />
Niveau 3 : "eau stérile" Humidificateur d'oxygène<br />
Aérosols<br />
Bibliographie :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
Inférieur ou égal à 100 UFC/100 ml<br />
après 24h à 37° et 72 h à 22°<br />
Absence de P. aeruginosa <strong>dans</strong><br />
100 ml<br />
Inférieur ou égal à 10 UFC /100 ml<br />
après 24h à 37° et 72 h à 22°<br />
Absence de P. aeruginosa <strong>dans</strong> 100 ml<br />
Eau exempte de micro-organismes vivants,<br />
répondant aux normes de la pharmacopée.<br />
[1] L'eau <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>établissements</strong> de santé. Commission technique régionale de l'environnement hospitalier. DRASS<br />
Rhöne-Alpes mars 1995.<br />
[2] Eau à usage médical. Définition; Interprétation pratique. Groupe eau santé. Janvier 1998<br />
11
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE LA DESINFECTION<br />
DES ENDOSCOPES<br />
N° de Fiche : 5<br />
Version : 1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination :1/2<br />
Quantifier, voire qualifier la flore microbiologique de la lumière de l’endoscope après désinfection.<br />
2°Champ d'application :<br />
Endoscopes soup<strong>les</strong> (fibroscopes) ou rigides non "stérilisab<strong>les</strong>", <strong>les</strong> "laveurs-désinfecteurs".<br />
3° <strong>Prélèvements</strong> :<br />
Etablir un plan d'échantillonnage<br />
Faire préciser le type de rinçage (eau filtrée, eau stérile, eau<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
d'adduction) et le produit désinfectant utilisé<br />
En cas d'utilisation d'un lave endoscope, réaliser des<br />
prélèvements d'eau en amont de la machine.<br />
La fréquence Une fois par trimestre<br />
Préciser la date et l'heure du prélèvement ainsi que le nom du préleveur.<br />
Les modalités<br />
Indiquer l'identification de l'endoscope ou du fibroscope contrôlé.<br />
Gants stéri<strong>les</strong><br />
1 flacon stérile (500 ml par endoscope)<br />
3 flacons stéri<strong>les</strong> par endoscope contenant une solution<br />
neutralisante pharmacopée (DNP) disponible en flacon de<br />
Le matériel<br />
90ml (exemple : AES). Cette solution permet de décoller le<br />
biofilm (support des micro-organismes) et d'inhiber <strong>les</strong><br />
traces éventuel<strong>les</strong> de désinfectant<br />
Une seringue de 60 ml<br />
Il s'effectue <strong>dans</strong> le local de stockage.<br />
Réaliser un lavage simple des mains, enfiler <strong>les</strong> gants<br />
Stéri<strong>les</strong>, et saisir l'endoscope.<br />
Introduire stérilement la seringue à l'extrémité du canal de<br />
l'endoscope et y injecter <strong>les</strong> 3 fois 90 ml de la solution<br />
Le mode de prélèvement<br />
neutralisante. Récupérer celle-ci stérilement <strong>dans</strong> le flacon<br />
stérile en évitant que le tuyau de l'endoscope ne touche<br />
l'intérieur du flacon.<br />
Refermer rapidement le flacon et l'adresser le plus<br />
rapidement possible au laboratoire (sinon, le maintenir à<br />
4°C°).<br />
12
4° Le mode opératoire<br />
Les germes à rechercher : ceux de l'hospitalisme et <strong>les</strong> bactéries de la cavité explorée.<br />
La méthodologie :<br />
Filtrer 200 ml sur une membrane à 0,45µm si le rinçage de l'endoscope a été réalisé en<br />
eau filtrée ou stérile.<br />
Filtrer 10 ml si le rinçage de l'endoscope a été réalisé en eau d'adduction.<br />
Rincer la membrane avec 3X50 ml d'eau stérile et la déposer sur PCA. Incuber<br />
à 37°C pendant 48 heures.<br />
Observer <strong>les</strong> boîtes ayant cultivé et effectuer une première lecture à 24 heures.<br />
Réaliser la lecture définitive à 48 heures.<br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation<br />
5.1 La restitution des résultats :<br />
Celle ci se fera en UFC pour 200 ml ou 10 ml selon la quantité filtrée.<br />
5.2 L'interprétation des critères microbiologiques de l'eau de rinçage<br />
Type d'eau de rinçage Les critères microbiologiques<br />
Rinçage en eau filtrée ou<br />
en eau stérile<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
Germes < 20UFC/200 ml<br />
Absence de bactéries du tube digestif ou des bactéries<br />
de la cavité explorée<br />
Absence de germes de l'hospitalisme<br />
Rinçage en eau d'adduction Germes < 100UFC/10 ml<br />
Absence de bactéries du tube digestif ou des bactéries<br />
de la cavité explorée<br />
Absence de germes de l'hospitalisme<br />
Bibliographie<br />
[1] Circulaire DGS/BH n°236 du 02 avril 1996 relative aux modalités de désinfection des endoscopes <strong>dans</strong> <strong>les</strong> lieux<br />
de soins.<br />
[2] DRASS Rhône-Alpes. COTEREHOS. L'eau <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>établissements</strong> de santé. 1995<br />
[3] CTIN. Désinfection des dispositifs médicaux. Guide des bonnes pratiques. 1998<br />
[4] Groupe eau-santé. Eau à usage médical. Qualité de l'eau et endoscopie. Mai 1999<br />
13
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE L'EAU<br />
DES PISCINES DE REEDUCATION<br />
N° de Fiche : 6<br />
Version : 1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination : 1/2<br />
Quantifier voire qualifier l'existence de germes <strong>dans</strong> l'eau des bassins de rééducation.<br />
2° Champ d'application :<br />
Tous <strong>les</strong> bassins utilisés pour la rééducation ou la balnéothérapie.<br />
3° <strong>Prélèvements</strong> :<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
La fréquence Au moins une fois par mois.<br />
Préciser la date et l'heure du prélèvement ainsi que le nom du<br />
Les modalités<br />
préleveur.<br />
Un flacon de 500 ml stérile contenant du thiosulfate de sodium ( 50<br />
Le matériel<br />
à 60 mg/500ml ).<br />
Prélèvement des eaux de bassin <strong>dans</strong> <strong>les</strong> flacons stéri<strong>les</strong> à 10 cm<br />
sous l'eau de surface.<br />
Le mode de prélèvement Si l'analyse est différée, il est impératif de garder le<br />
prélèvement à basse température (2 à 8°C). Dans tous <strong>les</strong><br />
cas, le délai d'acheminement doit être le plus court possible.<br />
14
4°Lemode opératoire<br />
Recherche à effectuer<br />
Méthode d'ensemencement<br />
Incubation<br />
Lecture<br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
Germes viab<strong>les</strong> à 37°C et à température ambiante<br />
Coliformes totaux et thermotolérants<br />
Staphylococcus aureus<br />
Pseudomonas aeruginosa<br />
Legionella (si nécessaire)<br />
Pour la recherche des germes totaux :<br />
filtrer 1 ml sur membrane à 0,45µm avec 50 ml d'eau stérile puis<br />
rincer la membrane avec 50 ml d'eau stérile. Sinon, utiliser la<br />
méthode par inclusion avec 1 ml d'eau sur PCA.<br />
Pour <strong>les</strong> autres germes :<br />
Filtrer 100 ml d'eau sur membrane à 0,45µm .<br />
Germes totaux :<br />
Incubation à 37°C pendant 48 heures et incubation à<br />
température ambiante<br />
pendant 72 heures sur PCA.<br />
Coliformes totaux :<br />
Incubation à 37°C pendant 24 heures puis 48 heures sur<br />
milieu TTC et TERGITOL 7.<br />
Coliformes thermotolérants :<br />
Incubation à 44°C pendant 24 heures puis 48 heures<br />
sur milieu TTC et TERGITOL 7.<br />
Staphylococcus aureus :<br />
Incubation à 37°C pendant 24 heures puis 48 heures sur<br />
milieu CHAPMAN.<br />
Pseudomonas aeruginosa :<br />
Incubation à 37°C pendant 24 heures puis 48 heures sur<br />
gélose cetrimide.<br />
Legionella :<br />
Voir fiche Legionella.<br />
Germes viab<strong>les</strong> :<br />
dénombrement au bout de 24 heures à 37°C et à 72<br />
heures à température ambiante.<br />
Autres germes : dénombrement à 48 heures.<br />
5.1 La restitution des résultats<br />
Celle ci se fera en UFC /ml pour <strong>les</strong> germes totaux et pour 100 ml pour tous <strong>les</strong> autres (coliformes<br />
totaux, coliformes thermotolérants..)<br />
5.2 Les critères microbiologiques<br />
Bibliographie<br />
Germes Critères retenus<br />
Germes totaux < 100/ml<br />
Coliformes totaux < 10 <strong>dans</strong> 100 ml<br />
Coliformes thermotolérants < 1 <strong>dans</strong> 100 ml<br />
Staphylococcus aureus < 1 <strong>dans</strong> 100 ml<br />
Pseudomonas aeroginosa < 1 <strong>dans</strong> 100 ml<br />
Legionella < 10 3 <strong>dans</strong> 1 litre<br />
[1] décret 1981 modifié en 1989 et 1991 : règlement des piscines publiques.<br />
[2] normes NFT 90 401 - 402, 90 414, 90 416,90 420 , 90 421<br />
[3] norme NF en ISO 6622<br />
15
D:\travail\hygiène\hh128<br />
RECHERCHE DE LEGIONELLA DANS UNE EAU<br />
SELON LA NORME NFT 90 431<br />
N° de Fiche : 7<br />
Version : 1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination : 1/2<br />
1° Objet :<br />
Quantifier voire qualifier l'existence de legionel<strong>les</strong> <strong>dans</strong> l'eau du réseau de l'établissement.<br />
2° Champ d'application<br />
Méthode applicable à tous <strong>les</strong> types d'eau<br />
3° Les prélèvements :<br />
Points critiques à définir avec l'équipe technique.<br />
Prélèvement effectué <strong>dans</strong> tous <strong>les</strong> réservoirs, ballons d'eau<br />
chaude et installations à risques.<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
Au niveau de deux points d'usage par tranche de 100 lits (et<br />
au minimum 10 points d'usage pour <strong>les</strong> <strong>établissements</strong> de<br />
moins de 500 lits).<br />
La fréquence Au moins une fois par an.<br />
Préciser la date, l'heure, et le site du prélèvement ainsi que le nom du<br />
Les modalités<br />
préleveur.<br />
2 flacons de 500 ml contenant du thiosulfate de sodium (environ 10 à<br />
Le matériel<br />
50mg/500 ml).<br />
Après décontamination du robinet( flamber l'embouchure du robinet<br />
ou désinfecter l'extrémité du robinet à l'alcool à 95°, à l'eau de Javel<br />
ou à l'aide d'un détergent-désinfectant) , laisser couler l'eau chaude<br />
Le mode de prélèvement pendant une minute au minimum. Prélever alors un litre d'eau.<br />
Si l'analyse est différée, il est impératif de garder le prélèvement à<br />
basse température (2 à 8°C). Dans tous <strong>les</strong> cas, le délai d'acheminement<br />
doit être le plus court possible<br />
4° Le mode opératoire :<br />
4.1 La méthode<br />
Ensemencer par étalement 0,2 ml et 0,2 ml d'une dilution à 1/10 <strong>dans</strong> du tampon phosphate PBS de<br />
l'eau à analyser. Filtrer un litre d'eau (le reste) sur membrane de polycarbonate. Mettre la membrane<br />
<strong>dans</strong> 5 ml d'eau stérile, et la placer <strong>dans</strong> une cuve à ultrasons pendant 2 minutes.<br />
Etaler 0,1 ml sur gélose BcyE + ATB + L.cysteine (GVPC).<br />
Traitement acide Traitement thermique<br />
Prélever 2 ml du mélange<br />
Centrifuger 10 minutes à 60 000 g<br />
Enlever 1 ml du surnageant<br />
Agiter puis ajouter 1 ml de tampon PH 2.2* (vérifier le PH<br />
du tampon tous <strong>les</strong> 15 jours).<br />
Agiter doucement<br />
Laisser en contact 5 minutes<br />
Etaler 0,1 ml sur gélose BcyE + ATB L.cysteine (GVPC).<br />
Il est possible de ne pas centrifuger . Dans ce cas , ajouter à<br />
2 ml d’échantillon , 2 ml de tampon acide. Après un temps de<br />
contact de 5 min ± 0,5 min , ensemencer immédiatement 0,2 ml<br />
sur une boite de milieu sélectif ou ensemencer 2 boites avec<br />
0,1 ml par boite de milieu sélectif .<br />
Prélever 2 ml du mélange<br />
Chauffer à 50°C pendant 30 minutes<br />
Etaler 0,1 ml sur gélose BcyE + ATB +<br />
L.cysteine (GVPC).<br />
*Composition du tampon PH 2,2 : HCL 0,2 mol/litre …3,9 ml , KCL 0,2 mol/litre…25 . Ajuster à PH 2,2 avec KOH 1 mol/l<br />
16
4.2 L'incubation<br />
Incuber <strong>les</strong> 5 boîtes à 37°C jusqu'à 10 jours en atmosphère humide (sachet + papier type absorbant<br />
humidifié). Surveiller après 3 jours d'incubation.<br />
4.3 La lecture<br />
Dénombrement de Legionella<br />
Dénombrement de Legionella<br />
pneumophila<br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation<br />
5.1 La restitution des résultats des résultats<br />
Eau non concentrée<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
Dénombrer <strong>les</strong> colonies ayant apparu.<br />
Repiquer en quartier sur une boîte de milieu BcyE + L.cysteine,<br />
BcyE et gélose au sang.<br />
Si 1 < N < 5 : repiquer toutes <strong>les</strong> colonies<br />
Si 5 < N < 50 : repiquer 5 à 7 colonies<br />
Rechercher en fluorescence (cf. annexe 1).<br />
Les colonies ayant cultivé en milieu selectif BcyE + L.cysteine<br />
sont mises en contact avec un sérum fluorescent polyvalent<br />
anti-Legionella pneumophila.. La réaction d’immuno-fluorescence<br />
est validée par un témoin positif qui est une souche de<br />
Legionnella pneumophila de sérogroupe 1 et un témoin négatif<br />
qui est une souche de Pseudomonas fluorescens.<br />
Déterminer la proportion de Legionella et de Legionella pneumophila.<br />
Eau non concentrée diluée<br />
au 1/10<br />
Eau concentrée<br />
Nombre de Legionella<br />
UFC / litre<br />
N* > 4 N x 10.3/0.2 = Nx5x10.3<br />
N* > 4 4 < N1 < 100 N +N1/0.22x10.3<br />
N* non exploitable N non exploitable<br />
N*= nombre de colonies sur boîte.<br />
5.2 Interprétation<br />
N = nombre de colonies<br />
confirmées le plus élevé<br />
Absence<br />
confirmées<br />
de colonies<br />
Rendre le nombre de Legionella dont le nombre de Legionella pneumophila. Les recommandations OMS<br />
sont de moins 10 3 Legionella par litre.<br />
Bibliographie<br />
[1] circulaire DGS n° 98-771 du 31 décembre 1998 relative à la mise en œuvre des bonnes pratiques d'entretien des<br />
réseaux d'eau <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>établissements</strong> de santé et aux moyens de prévention du risque lié aux Legionel<strong>les</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />
installations à risque et <strong>dans</strong> cel<strong>les</strong> des bâtiments recevant du public<br />
[2] Norme AFNOR NFT 90431<br />
[3] qualité de l’eau – recherche et dénombrement des legionella – ISO. 11731 :1998 (F)<br />
Nx50<br />
< 50<br />
17
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DES EAUX<br />
D'HEMODIALYSE CONVENTIONNELLE<br />
Quantifier voire qualifier la flore microbienne <strong>dans</strong> <strong>les</strong> eaux d'hémodialyse.<br />
2° Champ d'application :<br />
N° de Fiche :8<br />
Version : 1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination : 1/2<br />
Eau pour hémodialyse : appellation codifiée par une monographie de la pharmacopée Européenne dont<br />
l'intitulé exact est " eau pour dilution des solutions concentrées pour hémodialyse".<br />
Cette eau est produite à partir d'eau potable , le plus souvent par des centra<strong>les</strong> comportant plusieurs<br />
étapes : filtration, filtration sur charbon actif, adoucissement, osmose inverse et /ou échange d'ions,<br />
microfiltration et ou ultra filtration….<br />
3° Prélèvement :<br />
Points de contrôle à discuter avec l'ingénieur technique.<br />
Pour l'eau osmosée, prélever en sortie d'osmoseur, au<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
départ et en retour de boucle.<br />
Si appareil mobile autonome : prélever à la sortie du système<br />
avant ajout du dialysat.<br />
Une fois par semaine au maximum ou une fois par mois au<br />
minimum.<br />
La fréquence<br />
Pour l'eau d'adduction, réaliser un prélèvement une fois par<br />
trimestre et réaliser une analyse de type B2.<br />
Préciser la date, l'heure, et le site du prélèvement ainsi que le nom du<br />
Les modalités<br />
préleveur.<br />
Le matériel Flacons stéri<strong>les</strong>.<br />
Le volume minimal à prélever :<br />
• 500 ml (1 flacon par site de prélèvement)<br />
• 30 ml (1 flacon pour la recherche d'endotoxines)<br />
Flamber l'embouchure du robinet ou désinfecter l'extrémité<br />
du robinet à l'alcool à 95°, à l'eau de Javel ou à l'aide d'un<br />
Le mode de prélèvement<br />
détergent-désinfectant.<br />
Laisser couler l'eau quelques minutes et recueillir le liquide<br />
<strong>dans</strong> un flacon stérile de façon aseptique et l'étiqueter en<br />
mentionnant le site prélevé.<br />
Prélèvement à conserver entre 4°C et 8°C pendant 2 à 4<br />
heures maximum.<br />
18
4° Le mode opératoire :<br />
Rechercher et dénombrer <strong>les</strong> germes aérobies viab<strong>les</strong> totaux sur milieu trypticase soja et<br />
rechercher <strong>les</strong> moisissures et levures sur milieu sabouraud 40g/litre de glucose.<br />
La méthodologie :<br />
• Filtrer 100ml d'eau osmosée à analyser sur membrane 0,45 µm.<br />
• Rincer avec 100ml d'eau stérile. Déposer la membrane sur la gélose.<br />
• Eventuellement, ensemencer en parallèle 0,1 ml par étalement sur gélose.<br />
L'incubation :<br />
• Sabouraud à température ambiante pendant 5 jours.<br />
• TRYPTO-CASEINE SOJA à 30-35°C pendant 5 jours.<br />
La lecture :<br />
• Lecture chaque jour jusqu'à 5 jours.<br />
• Dénombrement pour 100ml d'eau.<br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation :<br />
5.1 La restitution des résultats<br />
Dénombrement pour 100 ml d'eau.<br />
5.2 L'interprétation des résultats<br />
Les germes aérobies totaux revivifiab<strong>les</strong> doivent être inférieurs à 100 UFC/ml à température<br />
ambiante et à 30°C.<br />
Pas d'identification sauf cas particulier (ex : infection ou choc chez le dialysé, intervention<br />
technique sur le circuit).<br />
Contrôler l'efficacité des milieux, l'absence d'inhibiteur <strong>dans</strong> l'eau de dialyse ainsi que la validité de<br />
la méthode de dénombrement des germes ( cf. annexe).<br />
Les endotoxines bactériennes ne doivent pas dépasser 0,25 UI/ml .<br />
Annexe<br />
Ce contrôle doit être réalisé lors de chaque manipulation.<br />
Préparer une suspension de germes : E.coli de préférence (souche ATCC) ou S.aureus.<br />
Culture de 24 heures de la souche (E. coli ou S.aureus) sur gélose TCS.<br />
Emulsionner la souche <strong>dans</strong> un tube d'eau distillée pour obtenir 10<br />
Méthodologie<br />
8 /ml (soit une valeur Do<br />
comprise entre 0,2 et 0,3 à la longueur d'onde 620 nm plus ou moins 20 nm). Diluer jusqu'à -6,<br />
pour obtenir 10 2 /ml.<br />
Filtrer 100 ml d'eau osmosée à analyser et ajouter 50 ml d'eau stérile contenant 1 ml de la<br />
suspension à 100 germes par ml.<br />
Faire un témoin positif (1 ml de suspension à 100 germes par ml + eau stérile) et filtrer sur<br />
membrane.<br />
Incubation Incuber à 30 - 35°C.<br />
Dénombrer en 24 - 48 heures.<br />
Témoin positif : environ 100 colonies. L'essai est non valable si le nombre de colonies est<br />
Interprétation<br />
<br />
inférieur à 20 ou 30.<br />
Eau osmosée à analyser : théoriquement voisin de 100 colonies. Il faut au moins 50% de colonies<br />
par rapport au témoin positif ; si le nombre de colonies est insuffisant, il y a présence<br />
d'inhibiteur <strong>dans</strong> l'eau.<br />
Bibliographie<br />
[1] pharmacopée Européenne 1997 (paragraphes 2 , 6, 12)<br />
[2] groupe Eau Santé - eau à usage médical définitions et interprétations pratiques Janvier 1998<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
19
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE POUR LA PRATIQUE DE<br />
L’HEMO(DIA) FILTRATION<br />
N° de Fiche :9<br />
Version : 1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination : 1/2<br />
Quantifier voire qualifier la flore microbienne <strong>dans</strong> <strong>les</strong> eaux destinées à la pratique de<br />
l’hémo(dia)filtration.<br />
2° Champ d'application :<br />
La circulaire n°2000-311 du 7 juin 2000 définit <strong>les</strong> conditions de sécurité sanitaire de pratique de<br />
l’hémofiltration et hémodiafiltration en ligne.<br />
Dans l’hémofiltration, le transfert des solutés est convectif et la balance volémique du patient est<br />
maintenue en réinjectant une solution de substitution.<br />
Dans l’hémodiafiltration , le transfert des solutés est convectif et diffusif et nécessite un dialysat<br />
et une solution de substitution<br />
3° Prélèvement :<br />
Le plan d'échantillonnage Points de contrôle à discuter avec l’ingénieur technique<br />
La fréquence<br />
Eau d’alimentation des générateurs de dialyse : contrôle<br />
microbiologique et endotoxinique une fois par semaine au maximum et une<br />
fois par mois au minimum<br />
Dialysat : contrôle microbiologique et endotoxinique, effectué à<br />
l’entrée du dialyseur sur chaque générateur une fois par mois au minimum.<br />
Solution de substitution : contrôle microbiologique et endotoxinique<br />
une fois par mois au minimum et par générateur. L’échantillon est prélevé en<br />
dehors d’une séance d’hémo(dia) filtration.<br />
Préciser la date, l'heure, et le site du prélèvement ainsi que le nom du<br />
Les modalités<br />
préleveur.<br />
Le matériel Flacons stéri<strong>les</strong>.<br />
Le volume minimal à prélever :<br />
• 30 ml (1 flacon pour la recherche d'endotoxines)<br />
• 1 l d’eau d’alimentation des générateurs<br />
• 100 ml de dialysat<br />
• 50 ml de solution de substitution<br />
Flamber l'embouchure du robinet ou désinfecter l'extrémité<br />
Le mode de prélèvement<br />
du robinet à l'alcool à 95°, à l'eau de Javel ou à l'aide d'un<br />
détergent-désinfectant.<br />
Laisser couler l'eau quelques minutes et recueillir le liquide<br />
<strong>dans</strong> un flacon stérile de façon aseptique et l'étiqueter en<br />
mentionnant le site prélevé.<br />
Prélèvement à conserver entre 4°C et 8°C pendant 2 à 4<br />
heures maximum.<br />
20
4° Le mode opératoire :<br />
Rechercher et dénombrer <strong>les</strong> germes aérobies viab<strong>les</strong> totaux sur milieu pauvre (R2A ou<br />
PCA )<br />
La méthodologie :<br />
• Filtrer 1 l d'eau sur membrane 0,45 µm.<br />
• Rincer avec 100ml d'eau stérile. Déposer la membrane sur la gélose.<br />
L'incubation :<br />
• pendant 7 jours à température ambiante<br />
La lecture :<br />
• Lecture chaque jour jusqu'à 7 jours.<br />
• En cas de culture positive, l’identification des germes est indispensable<br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation :<br />
Eau d’alimentation des générateurs : <strong>les</strong> germes aérobies totaux revivifiab<strong>les</strong> doivent être<br />
inférieurs à 100 UFC/l .. Les endotoxines bactériennes de l’eau d’alimentation des générateurs ne<br />
doivent pas dépasser 0.25 UI/ml (pharmacopée européenne).<br />
Dialysat : mêmes normes que l’eau d’alimentation des générateurs .<br />
Solution de substitution : elle ne doit contenir aucune bactérie <strong>dans</strong> l’échantillon prélevé et moins de<br />
0,05 Ul/ml d’endotoxines.<br />
Bibliographie<br />
Circulaire DGS/DH/AFSSAPS n ° 2000-311 du 7 juin 2000 relative aux spécifications techniques et à la sécurité<br />
sanitaire de la pratique de l’hémofiltration et de l’hémodiafiltration en ligne <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>établissements</strong> de santé<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
21
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
LES PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES DE L’AIR<br />
N° de Fiche :10<br />
Version :1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination :1/2<br />
Quantifier la teneur de l'air en bactéries revivifiab<strong>les</strong>, voire qualifier la flore microbienne pour un<br />
volume d'air prélevé <strong>dans</strong> une atmosphère maîtrisée.<br />
2° Champ d'application :<br />
L'étude de la contamination bactérienne de l’air n'a d'intérêt que <strong>dans</strong> <strong>les</strong> zones sensib<strong>les</strong> ou<br />
protégées pour <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> la contamination doit être faible. Les prélèvements se limiteront donc aux<br />
blocs opératoires, aux unités "stéri<strong>les</strong>" (onco-hématologie, service de transplantation,<br />
conditionnement et stock stéri<strong>les</strong> en stérilisation…) ou tout autre secteur bénéficiant d’air<br />
microbiologiquement maîtrisé.<br />
3° <strong>Prélèvements</strong> :<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
La fréquence<br />
Les modalités<br />
Le matériel<br />
Le mode de prélèvement<br />
Définir la zone préférentielle du ou de(s) prélèvement(s) près de la table<br />
d'opération ou de radiologie interventionnelle (conditionnement et stock<br />
stérile…<br />
une fois par trimestre, au minimum 2 fois par an<br />
après chaque opération nécessitant une interruption du traitement d'air (<br />
alerte incendie avec mise en jeu du système de désenfumage, maintenance<br />
des gaines ou des filtres….)<br />
l'opérateur doit être en tenue de bloc (pyjama, masque, charlotte) et<br />
procédera à un lavage des mains avant tout prélèvement<br />
préciser le service, le local, la zone du local, la date et l'heure du<br />
prélèvement ainsi que le nom de l'opérateur.<br />
Préciser l'heure du bio-nettoyage et/ou de la désinfection par rapport au<br />
moment du prélèvement<br />
Le bio-collecteur : appareil à prélèvement d'air fonctionnant par impaction<br />
(vitesse d'impaction inférieure à 20m/sec [5] ou à défaut à 100m /sec [2] ,<br />
débit d'aspiration supérieur à 100l/min [5] ou à défaut 50l /min [2]<br />
Gélose trypto-caséïne soja<br />
Placer le bio-collecteur à un mètre du sol au niveau de la zone préférentielle<br />
à prélever, fermer <strong>les</strong> portes ou le sas.<br />
L'opérateur devrait quitter la salle et déclencher le bio-collecteur à l’aide<br />
d’une télé-commande sinon celui-ci restera immobile pendant la durée du<br />
prélèvement. Il est souhaitable que <strong>les</strong> prélèvements soient toujours<br />
effectués par la même personne.<br />
Se munir de géloses témoins de façon à détecter des contaminations non<br />
liées au(x) prélèvement(s)<br />
Prélever au minimum 1m 3 ( 1000 l ) par salle en deux fois ou si nécessaire en<br />
plusieurs fois<br />
Se munir de lingettes à usage unique et d'un pulvérisateur contenant un<br />
détergent décontaminant de façon à traiter le bio-collecteur en cas de<br />
prélèvements successifs.<br />
22
4° Le mode opératoire :<br />
Idéalement le(s) prélèvement(s) et la phase d'analyse microbiologique devraient être<br />
réalisés par la même personne.<br />
Les géloses ensemencées lors du prélèvement seront incubées rapidement <strong>dans</strong> un<br />
incubateur propre et si possible en l’absence des prélèvements cliniques en particulier pour<br />
une recherche mycologique. En effet, la contamination est facile et peut remettre en cause<br />
la conformité du résultat.<br />
L'incubation :<br />
Incuber 24h à 37°C puis 48 h à température ambiante<br />
La lecture :<br />
Dès 24h, évaluer la flore totale et identifier <strong>les</strong> levures, moisissures et<br />
germes de l'hospitalisme.<br />
Evaluer la flore totale accompagnée des recherches spécifiques éventuel<strong>les</strong><br />
5° La restitution des résultats et leur interprétation :<br />
5.1 La restitution des résultats<br />
L'étude quantitative est réalisée par numération des colonies sur la boite gélosée,et<br />
exprimée en PNC/m 3 ou UFC/m 3 (en connaissant le volume analysé)<br />
L'étude qualitative est réalisée par identification bactériologique de toute colonie<br />
susceptible d'être incriminée <strong>dans</strong> un processus infectieux.<br />
5.2 L'interprétation des résultats<br />
Hors présence humaine :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
haut risque* tres haut risque*<br />
Bactéries Moisissures Bactéries Moisissures<br />
Action 500 1 10 1<br />
Alerte 100 1 5 1<br />
Cible 10
1° Objet :<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
RISQUE ASPERGILLAIRE : SURVEILLANCE<br />
DE L’ENVIRONNEMENT<br />
N° de Fiche :11<br />
Version :1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination :1/3<br />
Surveiller et quantifier la présence éventuelle de spores d’Aspergillus <strong>dans</strong> l’environnement immédiat<br />
des patients considérés à haut risque d’infection aspergillaire. Les spores ou conidies, forme de<br />
dissémination du champignon, se retrouvent aussi bien <strong>dans</strong> l’air que sur divers supports.<br />
La surveillance associera :<br />
• Le contrôle de l’air qui appréciera la situation instantanée (qualité de l’air ambiant ou traité)<br />
• Le contrôle des surfaces qui est le reflet des anomalies survenues <strong>dans</strong> <strong>les</strong> jours<br />
précédents le prélèvement.<br />
2° Champ d'application :<br />
La surveillance est ciblée sur <strong>les</strong> secteurs où sont hospitalisés <strong>les</strong> patients à risque d’infection<br />
aspergillaire (neutropénie profonde et/ou prolongée, allogreffe, corticothérapie élevée et prolongée,<br />
retransplantation d’organes..)<br />
En priorité, <strong>les</strong> secteurs bénéficiant d’un système de traitement d’air avec filtration HEPA<br />
(flux laminaires ou flux turbulents avec hyper pression) et accueillant des patients à haut<br />
risque d’aspergillose invasive<br />
Dans <strong>les</strong> unités sans traitement d’air ou avec qualité de filtration autre qu’HEPA, l’intérêt d’une<br />
surveillance mycologique systématique, qui n’a plus un objectif assurance qualité n’est pas<br />
démontrée.<br />
3° <strong>Prélèvements</strong> :<br />
3.1 Le contrôle des surfaces<br />
Le plan d'échantillonnage<br />
La fréquence<br />
Les modalités<br />
Le matériel<br />
Définir la zone préférentielle du ou de(s) prélèvement(s).<br />
Réaliser 5 à 10 prélèvements par chambre le plus près possible du patient en<br />
privilégiant <strong>les</strong> surfaces métalliques horizonta<strong>les</strong>, <strong>les</strong> appareils électriques, <strong>les</strong><br />
rampes lumineuses et <strong>les</strong> zones humides. Les bouches d’arrivée et d’extraction<br />
d’air<br />
En cas de travaux ou <strong>dans</strong> un contexte d’aspergillose invasive, élargir aux zones<br />
frontières entre chantiers et services d’hospitalisation , ainsi qu’aux secteurs<br />
contigus accueillant <strong>les</strong> patients à risque.<br />
Calquée sur celui de la surveillance de l’aérobiocontamination :<br />
Trimestrielle en routine<br />
A la demande en cas de travaux ou de survenue d’aspergillose invasive<br />
nosocomiale<br />
L'opérateur doit être en tenue identique au service (si nécessaire pyjama,<br />
masque, charlotte) et procédera à un lavage des mains avant tout prélèvement<br />
préciser le service, le local, la zone du local, la date et l'heure du prélèvement<br />
ainsi que le nom de l'opérateur.<br />
Le prélèvement doit être réalisé 4 heures après le bio- nettoyage et/ou la désinfection, si<br />
possible avant l’entrée d’un nouveau malade<br />
Boîte de type contact avec milieu adapté à la croissance fongique pour <strong>les</strong><br />
surfaces planes (SABOURAUD, MALT-AGAR)<br />
Alternative : méthodes par écouvillonnage<br />
24
3.2 Surveillance de la biocontamination aérienne :<br />
Le plan d'échantillonnage Définir la zone préférentielle du ou de(s) prélèvement(s)<br />
Calquée sur celui de la surveillance de l’aérobiocontamination :<br />
La fréquence<br />
<br />
<br />
Trimestrielle en routine<br />
A la demande en cas de travaux ou de survenue d’aspergilose invasive<br />
nosocomiale<br />
Les modalités<br />
L'opérateur doit être en tenue identique au service (si nécessaire pyjama,<br />
masque, charlotte) et procédera à un lavage des mains avant tout<br />
prélèvement<br />
préciser le service, le local, la zone du local, la date et l'heure du<br />
prélèvement ainsi que le nom de l'opérateur.<br />
Le prélèvement doit être réalisé 4 heures après l'heure du bionettoyage<br />
et/ou de la désinfection<br />
Le bio-collecteur : appareil à prélèvement d'air fonctionnant par impaction<br />
(vitesse d'impaction strictement inférieure à 20m/sec et débit d'aspiration<br />
Le matériel<br />
supérieur à 100l/mn)<br />
La durée du prélèvement doit être brève (temps optimal 2 minutes)<br />
Milieu de culture : gélose Sabouraud ou malt agar<br />
Le volume d’air à prélever est d’au moins 1000 litres pour <strong>les</strong> unités<br />
Le mode de prélèvement<br />
équipées d’un filtre HEPA.<br />
Le volume d’air à prélever sera de 250 à 500 litres pour <strong>les</strong> unités non<br />
protégées.<br />
4° Le mode opératoire :<br />
Idéalement, le(s) prélèvement(s) et la phase d'analyse microbiologique devraient être réalisés par<br />
la même personne.<br />
Les géloses ensemencées lors du prélèvement seront incubées rapidement <strong>dans</strong> un incubateur<br />
propre et si possible en l’absence des prélèvements cliniques en particulier pour une recherche<br />
mycologique. En effet, la contamination est facile et peut remettre en cause la conformité du<br />
résultat.<br />
L’incubation :<br />
• incuber à température ambiante (reflet de la contamination fongique globale –<br />
détection d’éventuel<strong>les</strong> anomalies de filtration).<br />
• Et/ou à 37° C pour cibler <strong>les</strong> espèces capab<strong>les</strong> de se développer à température<br />
corporelle en particulier Aspergillus fumigatus et Aspergillus flavus.<br />
La lecture :<br />
• Réaliser une lecture précoce à 48 heures<br />
• Laisser incuber 5 à 7 jours<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
25
5° La restitution des résultats et leur interprétation :<br />
5.1 La restitution des résultats<br />
L'étude quantitative est réalisée par numération des colonies de champignons<br />
filamenteux sur la boite gélosée, exprimée en PNC/m 3 ou UFC/m 3 (en connaissant le<br />
volume analysé)<br />
L'étude qualitative est réalisée par identification mycologique.<br />
5.2 L'interprétation des résultats<br />
5.2.1 Blocs opératoires hors présence humaine<br />
Le risque aspergillaire ne se justifie pas pour <strong>les</strong> blocs opératoires.<br />
5.2.2 Chambre d’hospitalisation en présence humaine<br />
Secteurs protégés HEPA Secteurs non HEPA<br />
Air Cible 0 UFC / m 3<br />
-<br />
Alerte > 1 UFC / m 3 pour A. fumigatus -<br />
Cible 0 UFC pour 6 points de prélèvement 5 UFC par chambre<br />
Surface Alerte 1 UFC d’A. fumigatus -<br />
Bibliographie<br />
[1] LAJONCHERE JP, FEUILHADE DE CHAUVIN M – contamination aspergillaire : évaluation des mesures de prévention<br />
et surveillance de l’environnement. Pathol. Biol. 1994 ;42 :718-729<br />
[2] Groupe CLIOH. Réflexions sur la prophylaxie de l’aspergillose en onco-hématologie. La lettre de l’infectiologue 1995 ;<br />
14 :553-8<br />
[3] guidelines for prevention of nosocomial pneumonia. Centers for diseases control and prevention . Respiratory care,<br />
1994, 39 :1191-1230<br />
[4] FRIDKIN SK, JARVIS WR- epidemiology of nosocomial fungal infections. Clin. Microbiol. Rev, 1996 ;9 499-511<br />
[5] GRILLOT R., NOLARD N. – méthodes de surveillance de l’environnement : techniques d’évaluation et utilité. Prévention<br />
du risque aspergillaire chez <strong>les</strong> patients immunodéprimés. Conférence de consensus, institut pasteur , Paris ,<br />
21 mars 2000<br />
[6] Conférence de consensus sur « prévention du risque aspergillaire chez <strong>les</strong> patients immuno-déprimés (hématologie,<br />
transplantation ) » - mars 2000<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
26
D:\travail\hygiène\hh128<br />
GLOSSAIRE DES MILIEUX DE CULTURE UTILISES DANS LES MODES<br />
OPERATOIRES<br />
TCS (trypto-casèine-soja)<br />
Hydrolysat trypsique de caséine<br />
Peptone de soja<br />
Chlorure de sodium<br />
Agar<br />
pH = 7.3+ 0.2<br />
PCA (Plant Count agar-standard méthods agar)<br />
Hydrolisat trypsique de caséine<br />
Extrait de levure<br />
Glucose<br />
Agar<br />
pH = 7<br />
BCP GELOSE (gélose lactosée au bromocrésol pourpre)<br />
Extrait de viande de bœuf<br />
Peptone<br />
Lactose<br />
Agar<br />
Bromocrésol pourpre<br />
pH = 6.8<br />
TTC + TERGITOL (gélose de base lactosée)<br />
Peptone<br />
Extrait de viande<br />
Lactose<br />
Bleu de bromothymol<br />
Agar<br />
pH = 7.2 + 0,2<br />
Ajouter :<br />
• 5ml d’une solution de chlorure de 2-3-5<br />
triphenyl-tétrazolium (TTC) à 0.05%<br />
• 5ml d’une solution de tergitol 7 à 0.2%<br />
15<br />
5<br />
5<br />
15 en grammes par litre<br />
5<br />
2.5<br />
1<br />
15 en grammes par litre<br />
3<br />
5<br />
10<br />
10 en grammes par litre<br />
25 en milligrammes par litre<br />
10<br />
5<br />
20<br />
0.05<br />
12.75 en grammes par litre<br />
27
Gélose Cétrimide<br />
Peptone<br />
Sulfate de potassium<br />
Chlorure de magnésium<br />
Cétrimide<br />
Agar<br />
Milieu CHAPMAN<br />
Peptone<br />
Extrait de viande<br />
Chlorure de sodium<br />
Mannitol<br />
Rouge de phénol<br />
Agar<br />
Milieu BCYE sans L cystéine<br />
Charbon activé<br />
Extrait de levure<br />
Tampon ACES (acide 2 acetamido, 2<br />
aminoéthane sulfonique)<br />
Pyrophosphate ferrique<br />
alphacétoglutarate<br />
Agar<br />
Milieu BCYE + L cystéine<br />
Ajouter au milieu BCYE du chlorhydrate de L<br />
cystéine<br />
Milieu BCYE + L cystéine + antibiotiques (GVPC)<br />
Ajouter au milieu BCYE + L cystéine :<br />
Glycine<br />
Vancomycine<br />
Polymyxine<br />
Cycloheximide<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
10<br />
10<br />
1,4<br />
0,3<br />
13,6 en grammes par litre<br />
10<br />
1<br />
75<br />
10<br />
0,025<br />
15 en grammes par litre<br />
2<br />
10<br />
10<br />
0,250<br />
1<br />
13 en grammes par litre<br />
0,40 en grammes par litre<br />
3<br />
1<br />
79 200 UI<br />
80 en milligrammes par litre<br />
28
D:\travail\hygiène\hh128
Milieu SABOURAUD<br />
Peptone chapoteaut<br />
Glucose<br />
Agar<br />
pH 6 ± 0,2<br />
Milieu MALT AGAR<br />
extrait de malt<br />
agar<br />
ph =5.5 + 0,5<br />
Milieu Gélose R2A<br />
extrait de levure<br />
tryptone<br />
peptone<br />
glucose<br />
amidon<br />
phosphare dipotassique<br />
sulfate de magnésium<br />
pyruvate de sodium<br />
agar<br />
ph 7. 2 + 0.2<br />
D:\travail\hygiène\hh128<br />
10<br />
20<br />
15 grammes par litre<br />
30<br />
12 grammes par litre<br />
0.5<br />
0.25<br />
0.75<br />
0.5<br />
0.5<br />
0.3<br />
0.024<br />
0.3<br />
15.0 grammes par litre<br />
29
D:\travail\hygiène\hh128<br />
GERMES DE L’HOSPITALISME<br />
Annexe 1<br />
Version : 1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination :1/1<br />
• Staphylococcus aureus méticilline-résistant<br />
• Entérobactéries productrices de Bétalactamase à spectre étendu<br />
• Enterocoque résistant à la Vancomycine<br />
• D’autres germes peuvent être définis en fonction de l’écologie bactérienne et de la politique<br />
d’isolement des Bactéries multirésistantes aux antibiotiques au sein de chaque établissement<br />
(Acinetobacter baumannii , Pseudomonas aeruginosa, Stenotrophomonas maltophilia…)<br />
30
D:\travail\hygiène\hh128<br />
RECHERCHE DE LEGIONELLA DANS UNE EAU<br />
SELON LA NORME NFT 90 431 : LE MODE OPERATOIRE<br />
Ensemencer 0,2 ml pur et dilution 1/10 sur GVPC<br />
Filtrer 1 litre d'eau sur membrane 0,45µm<br />
Eau concentrée<br />
Mettre la membrane <strong>dans</strong> 5 ml d'eau stérile<br />
Placer <strong>dans</strong> une cuve à ultra-sons pendant 2-10 minutes<br />
Annexe 2<br />
Version : 1<br />
Date : juin 2001<br />
Pagination : 1/1<br />
Traitement acide Traitement thermique Pas de traitement<br />
Porter à pH = 2,2 50°C pendant 30 minutes<br />
Etaler sur milieu complet (GVPC)<br />
Incuber 3 - 10 jours à 37°C<br />
Colonies grisâtres - bacille gram négatif<br />
Repiquage<br />
Gélose au sang BCYE sans cystéine BCYE avec cystéine<br />
Pousse non caractéristique de Legionella<br />
Eau à analyser<br />
2 ml 0,1 ml<br />
2 ml<br />
0,1 ml 0,1 ml 0,1 ml<br />
Incuber 3 jours à 37°C<br />
Pousse non caractéristique de Legionella<br />
Recherche par immunofluorescence de<br />
legionella pneumophila<br />
31