Nos horlogers, cycle de conférences - Société jurassienne d'Emulation
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<strong>Nos</strong><br />
<strong>horlogers</strong><br />
<strong>cycle</strong> <strong>de</strong><br />
<strong>conférences</strong><br />
Infos pratiques<br />
Lieu : CIP-Tramelan<br />
Entrée gratuite, collecte<br />
Renseignements : 032 486 06 06<br />
Mémoires d'Ici, publicité Damas Tramelan 1936<br />
CEJARE, Aubry Frères Saignelégier 1969<br />
Les multiples histoires <strong>de</strong><br />
l'horlogerie <strong>jurassienne</strong><br />
Comment fait-on aujourd'hui l'histoire <strong>de</strong> l'horlogerie <strong>jurassienne</strong><br />
? De nombreux ouvrages retracent la trajectoire<br />
<strong>de</strong>s marques et <strong>de</strong>s fleurons <strong>de</strong> l'économie locale. Mais cette<br />
approche est loin d'épuiser le sujet. Pour cerner le «phénomène<br />
horloger», il faut se pencher sur les petits ateliers et<br />
les sous-traitants, le parcours <strong>de</strong>s ouvriers et ouvrières<br />
anonymes mérite d'être étudié comme celui <strong>de</strong>s entrepreneurs<br />
connus, l'emboîtement complexe <strong>de</strong>s nombreuses<br />
associations professionnelles doit être analysé, les échecs<br />
sont à relever tout comme les succès. Nous parcourrons<br />
ainsi près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux siècles d'évolution <strong>de</strong> cette industrie, en<br />
voyant comment les archives nous renseignent sur les<br />
facettes <strong>de</strong> cette histoire économique, technique, sociale,<br />
voire i<strong>de</strong>ntitaire.<br />
Conférence <strong>de</strong> Thomas Perret, responsable du CEJARE – Centre<br />
jurassien d'archives et <strong>de</strong> recherches économiques.<br />
Mercredi 18 avril 2012, 19h30<br />
L’horlogerie :<br />
aussi une affaire <strong>de</strong> femmes<br />
La figure traditionnelle <strong>de</strong> l’horloger est souvent celle d’un<br />
vieil homme concentré à son établi. Pourtant, les femmes<br />
ont <strong>de</strong> tout temps participé <strong>de</strong> manière déterminante à la<br />
production <strong>de</strong> montres, que ce soit dans les ateliers et les<br />
comptoirs, en usine ou à domicile. Qui étaient-elles ?<br />
Etaient-elles mariées, étaient-elles mères ? Comment<br />
étaient-elles vues par leurs collègues masculins, les<br />
syndicats, leurs employeurs et la société en général ? Dans<br />
l’horlogerie, les femmes ont toujours travaillé et ces<br />
ouvrières ont joué un rôle pionnier dans l’accès <strong>de</strong>s femmes<br />
à l’emploi.<br />
Conférence <strong>de</strong> Stéphanie Lachat, historienne, doctorante,<br />
Universités <strong>de</strong> Genève et Saint-Gall<br />
Mercredi 23 mai 2012, 19h30
<strong>Nos</strong><br />
<strong>horlogers</strong><br />
<strong>cycle</strong> <strong>de</strong><br />
<strong>conférences</strong><br />
www.tramelan.ch<br />
www.cep.ch<br />
www.sje.ch<br />
www.cip-tramelan.ch<br />
Archives d'Auguste Reymond SA, fabrique <strong>de</strong> la rue du Midi, Tramelan, sans date<br />
Musée <strong>de</strong> St-Imier, sortie <strong>de</strong>s ouvriers Longines 1907<br />
Evolution <strong>de</strong> l'architecture et<br />
marketing horloger<br />
De la fabrique en colombage <strong>de</strong> la fin du 19 e siècle aux<br />
usines high-tech d'aujourd'hui, l'architecture industrielle a<br />
fortement évolué. Pourtant, plusieurs marques horlogères<br />
utilisent encore les anciens bâtiments <strong>de</strong> fabrication<br />
comme signe d'ancrage dans une tradition <strong>de</strong> longue date.<br />
Le passé est utilisé à <strong>de</strong>s fins marketing. Lorsqu'une<br />
entreprise possè<strong>de</strong> un bâtiment historique, les contraintes<br />
sont nombreuses pour une production contemporaine.<br />
La firme Auguste Reymond à Tramelan est une petite<br />
entreprise qui a souvent ancré son marketing sur son passé.<br />
La fabrique actuelle est un témoin <strong>de</strong> l'architecture typique<br />
du milieu du 20 e siècle.<br />
Conférence <strong>de</strong> René Koelliker, historien <strong>de</strong> l'art<br />
et la direction d'Auguste Reymond SA à Tramelan<br />
Mercredi 26 septembre 2012, 19h30<br />
Du comptoir familial à la marque<br />
globale: Longines 1832-2012<br />
En 1832, Auguste Agassiz <strong>de</strong>vient l’associé du comptoir<br />
Raiguel Jeune & Cie, à Saint-Imier, et se lance dans la fabrication<br />
<strong>de</strong> montres. Il est rejoint vingt ans plus tard par Ernest<br />
Francillon, qui lui succè<strong>de</strong> à la tête du comptoir et le<br />
transforme en l’une <strong>de</strong>s entreprises horlogères les plus<br />
mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> Suisse : la fabrique <strong>de</strong>s Longines. La société a<br />
ensuite traversé les décennies. Devenue la Compagnie <strong>de</strong>s<br />
Montres Longines Francillon SA et intégrée au Swatch<br />
Group <strong>de</strong>puis sa fondation en 1983, elle est actuellement<br />
l’une <strong>de</strong>s principales marques <strong>de</strong> montres <strong>de</strong> Suisse, probablement<br />
parmi les cinq plus gran<strong>de</strong>s en termes <strong>de</strong> chiffre<br />
d’affaires. Un livre <strong>de</strong> Pierre-Yves Donzé sera publié à l'occasion<br />
du 180ème anniversaire <strong>de</strong> la marque cet automne.<br />
Conférence <strong>de</strong> Walter Von Kaenel, directeur <strong>de</strong> Longines SA<br />
Mercredi 24 octobre 2012, 19h30