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<strong>OPTIONS</strong> Mars 2007 n° 65<br />

Le magazine genevois des métiers et des formations<br />

Les métiers du bois entre<br />

tradition et modernité<br />

Entrer en formation professionnelle Travailler avec les animaux


Département de l’instruction publique<br />

Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue<br />

Rue Prévost-Martin 6<br />

1205 Genève<br />

Tél. 022 388 44 00<br />

ofpc@etat.ge.ch - www.geneve.ch<br />

Papier recyclé


édito<br />

La rentrée, c’est demain!<br />

La fin de l’année scolaire approche.<br />

Dans un peu plus de trois<br />

mois, certain-e-s d’entre vous vont<br />

quitter l’école obligatoire. Alors, si<br />

vous envisagez de vous lancer<br />

dans une formation professionnelle,<br />

ce numéro d’Options est plus<br />

que jamais fait pour vous. Vous y<br />

trouverez toutes les informations<br />

nécessaires pour affiner votre<br />

choix d’orientation ou votre projet<br />

de formation. Si vous savez déjà<br />

où vous diriger, le calendrier des<br />

procédures d’entrée en formation<br />

professionnelle vous permettra de<br />

vous y inscrire (et de vous y préparer…).<br />

Et si vous n’avez pas encore<br />

une idée très claire de ce que<br />

pourrait être votre avenir proche,<br />

profitez de votre lecture pour en<br />

savoir plus sur les métiers du bois<br />

ou découvrir en images deux professions<br />

qui vous permettront de<br />

travailler au contact des animaux…<br />

Mais le choix est parfois -<br />

toujours? - difficile. Alors, si vous<br />

avez encore besoin d’un renseignement,<br />

d’un conseil, d’une aide,<br />

n’hésitez pas à en parler. Dans vos<br />

écoles ou les centres de l’OFPC,<br />

des spécialistes de l’orientation et<br />

de l’information sont là pour vous.<br />

Et n’attendez plus: la rentrée 2007,<br />

c’est demain!<br />

Damien Berthod<br />

Rédacteur responsable<br />

14 Réussir +<br />

Photo de couverture: T. Porchet<br />

26 Allocations d’études et d’apprentissage<br />

sommaire n°65 / mars 2007<br />

4 brèves Nouveaux dossiers<br />

6 dossier Les métiers du bois entre tradition<br />

et modernité<br />

Manuels et techniques, les métiers du bois offrent<br />

des perspectives professionnelles attrayantes,<br />

autour d'un matériau dont le succès va<br />

grandissant en raison de ses qualités esthétiques,<br />

physiques et écologiques.<br />

14 reportage Un accompagnement personnalisé<br />

pour les apprenant-e-s<br />

Avec le dispositif «Réussir+», les apprenant-e-s<br />

genevois-e-s bénéficient d’un soutien individuel<br />

pour détecter les éventuelles difficultés qui peuvent<br />

surgir durant leur formation.<br />

16 pratique Bien s’informer pour bien<br />

concrétiser son projet<br />

Tour d’horizon des différentes étapes<br />

d’information et d’orientation que les futur-e-s<br />

apprenant-e-s doivent - ou peuvent - franchir pour<br />

mettre sur pied leur projet.<br />

Calendrier des procédures d’entrée en<br />

formation professionnelle<br />

Il reste des places, mais il faut se dépêcher! Etat<br />

des lieux des procédures en cours.<br />

26 actualité Des aides financières pour la<br />

formation<br />

Pour que la formation professionnelle ne soit pas<br />

entravée, voire sacrifiée, le Service des allocations<br />

d’études et d’apprentissage (SAEA) propose<br />

diverses aides financières.<br />

28 zoom Travailler au contact des animaux<br />

En plein air ou en laboratoire, la proximité<br />

des (petits et gros) animaux reste la principale<br />

motivation des gardien-ne-s. Reportage photo.<br />

mars 2007 / options 65 / 3


èves<br />

Un film pour prévenir le harcèlement sexuel en entreprise<br />

«Rendre visible ce qui est occulté», telle<br />

est la devise du Deuxième Observatoire.<br />

Cette association - dont l’objectif<br />

est notamment de mettre en exergue les<br />

inégalités entre les femmes et les hommes<br />

- vient de produire un film sur le harcèlement<br />

sexuel en entreprise.<br />

Après une première partie consacrée<br />

aux témoignages de deux femmes qui<br />

évoquent à la fois le harcèlement<br />

sexuel qu’elles ont subi et les attitudes<br />

de leur entourage professionnel, le<br />

film traite des dispositions légales en<br />

Suisse en la matière et plus particulièrement<br />

des obligations<br />

des responsablesd’entreprises.<br />

En effet, le<br />

harcèlement sexuel<br />

est interdit par la<br />

loi et les responsables<br />

d’entreprises<br />

ont l’obligation légale<br />

de prendre<br />

des mesures pour<br />

le prévenir et, le<br />

cas échéant, le<br />

faire cesser. La<br />

troisième partie du<br />

film est constituée<br />

Salon de l’étudiant et de la formation 2007<br />

Pour la cinquième année consécutive,<br />

le Salon de l’étudiant et de la formation<br />

ouvre ses portes à Geneva-<br />

Palexpo. Du mercredi 2 au dimanche<br />

6 mai 2007, en parallèle au Salon<br />

international du livre et de la presse,<br />

cette plate-forme unique en Suisse<br />

est à la disposition de tous ceux qui<br />

cherchent des informations pour<br />

mieux orienter leur avenir.<br />

Cette année, le salon réunira à la fois<br />

les universités romandes comme celles<br />

de Genève, Lausanne et Neuchâtel,<br />

l’Université du Tessin, les HES<br />

(dont toutes les filières de formation<br />

seront présentées), l’EPFL, des universités<br />

privées et étrangères comme<br />

les universités françaises avec lesquelles<br />

des échanges sont possibles,<br />

les formations professionnelles et<br />

continues. Parmi les nouveautés du<br />

salon 2007, un défilé de mode qui<br />

présentera les dernières créations<br />

des étudiants de la HEAA (Haute<br />

école d’arts appliqués) de Genève.<br />

Une façon vivante et originale de<br />

4 / mars 2007 / options 65<br />

montrer le travail des futurs professionnels<br />

du design et de la mode!<br />

Durant tout le salon, le journal<br />

L’Hebdo proposera un riche programme<br />

de conférences sur des thèmes<br />

d’actualité. Des invités issus du<br />

monde académique, professionnel et<br />

étudiant participeront à plusieurs<br />

tables rondes. Le but de ces débats:<br />

aborder des sujets tels que la scien-<br />

d’une série de sketches illustrant des<br />

situations de harcèlement sexuel et<br />

montrant les réactions - souvent<br />

inadéquates - de la hiérarchie et des<br />

collègues. Dans une approche très<br />

pédagogique, le scénario est rejoué<br />

avec, cette fois, une attitude plus<br />

adaptée aux circonstances de la situation,<br />

qui permet de contrecarrer ces<br />

réactions.<br />

Visionner le film:<br />

www.2e-observatoire.com/publications_video.php<br />

Renseignements<br />

Le Deuxième Observatoire<br />

Case postale 1608<br />

Rue de la Tannerie 2, 1227 Carouge<br />

Tél. 022 301 37 95<br />

info@2e-observatoire.com<br />

ce, la santé, la communication, la<br />

mode, l’art ou encore l’économie, de<br />

manière concrète et ouverte, et<br />

apporter des informations pratiques<br />

sur les professions et métiers qui s’y<br />

rapportent. Enfin, le Guide de l’étudiant,<br />

publié et encarté par L’Hebdo et<br />

distribué dans toutes les universités,<br />

fournira à ses lecteurs de nombreuses<br />

astuces pour réussir leurs études.<br />

www.salonetudiant.ch


Nouveaux dossiers<br />

Horticulture<br />

Avoir la main verte n’est pas le seul<br />

critère d’appréciation dans les métiers<br />

de l’horticulture. Le paysage s’entretient<br />

avec des engins mécaniques et<br />

des compétences commerciales s’avèrent<br />

nécessaires pour celles et<br />

ceux qui choisissent la vente de plantes<br />

et d’articles de jardin. De la production<br />

des végétaux jusqu’à l’entretien<br />

des parcs et jardins, l’horticulture<br />

réunit toutes les interventions touchant<br />

à la culture des plantes et à la<br />

réalisation des espaces verts.<br />

L’horticulture se décline ainsi en quatre<br />

spécialités: paysagisme (construction<br />

paysagère, entretien de parcs et<br />

jardins), floriculture (culture et commercialisation<br />

de plantes), pépinière<br />

(multiplication, culture et vente d’arbres<br />

et arbustes) et plantes vivaces<br />

(plantes à fleurs ou arbustes vivant<br />

plus de deux ans). L’activité est rythmée<br />

par les saisons et la météo.<br />

L’entretien des cultures, la préparation<br />

des commandes, les travaux de<br />

chantier exigent une main-d’œuvre<br />

fluctuant au gré des saisons.<br />

Assistant-e dentaire<br />

Tenir à jour le livre des rendez-vous,<br />

vérifier les dossiers des patients, les<br />

accueillir et les installer, préparer le<br />

matériel et les substances nécessaires,<br />

seconder le praticien pendant l’intervention,<br />

désinfecter l’unité de soins<br />

et stériliser les instruments, établir les<br />

notes d’honoraires, gérer le stock de<br />

produits et de matériel dentaire ou<br />

encore assurer la correspondance du<br />

cabinet avec les laboratoires et fournisseurs:<br />

les activités quotidiennes<br />

des assistantes dentaires ne se limitent<br />

pas, on le voit, à tenir l’aspirateur<br />

dans la bouche pendant que le ou la<br />

médecin-dentiste attaque à la roulette<br />

une carie.<br />

La formation est accessible dès la fin<br />

de la scolarité obligatoire. En 2005,<br />

752 personnes ont reçu leur CFC<br />

d’assistant-e dentaire en Suisse, dont<br />

126 en Suisse romande. Cette formation<br />

professionnelle s’adresse aussi<br />

bien aux jeunes gens qu’aux jeunes<br />

filles mais, à ce jour, aucun homme<br />

n’exerce la profession en Suisse<br />

romande.<br />

brèves<br />

L’Association suisse pour l’orientation scolaire et professionnelle (ASOSP) édite trois nouveaux<br />

dossiers professionnels. Ils sont disponibles, en prêt ou en vente, au Centre d’information sur les<br />

études et professions (CIEP, rue Prévost-Martin 6).<br />

Métiers du sport<br />

Pour enseigner dans les écoles<br />

publiques, les maîtres d’éducation<br />

physique et sportive doivent posséder<br />

un diplôme universitaire en sciences<br />

du sport complété par une formation<br />

pédagogique correspondante. Mais<br />

ils et elles ne sont plus les seuls à<br />

vivre de l’activité sportive. Dans le<br />

domaine de la santé, les maîtres d’éducation<br />

physique et sportive spécialisés<br />

en activités physique adaptées<br />

prennent le relais des physiothérapeutes.<br />

Un diplôme en sciences du<br />

sport avec une spécialisation en performance<br />

et entraînement débouche<br />

sur des postes d’entraîneurs ou de<br />

préparateurs physiques dans des<br />

centres de formation des clubs ou des<br />

fédérations. Autre métier: les instructeurs<br />

de sport enseignent ski, voile,<br />

plongée, tennis, golf, alpinisme, etc. à<br />

une clientèle de tout âge. Du côté des<br />

fitness, les instructeurs et moniteurs<br />

guident et accompagnent leurs clients<br />

dans la pratique de l’exercice physique<br />

sur des appareils ou lors de<br />

séances de gymnastique collective.<br />

mars 2007 / options 65 / 5


dossier<br />

Ébénisterie, menuiserie, charpente<br />

Les métiers du bois<br />

6 / mars 2007 / options 65<br />

«L<br />

e bois est un secteur en<br />

bonne santé économique<br />

et dont l’image est plutôt<br />

positive, parce que c’est un matériau<br />

chaleureux», explique Alain Meylan,<br />

du secrétariat patronal de la Chambre<br />

syndicale genevoise des métiers du<br />

bois. A Genève, 166 jeunes sont<br />

actuellement en formation dans les<br />

professions du bois. Ils se répartissent<br />

grosso modo à raison de 40 % dans<br />

les deux formations (en quatre ans)<br />

d’ébéniste et de menuisier-ère, et de<br />

20% dans celle, en trois ans, de charpentier-ère.<br />

A fin 2006, quelque 450<br />

entreprises occupaient au total près<br />

de 800 professionnel-le-s dans le canton,<br />

auxquels il convient d’ajouter une<br />

cinquantaine d’indépendants, pour<br />

mesurer le poids du secteur dans l’économie.<br />

Ces chiffres donnent une<br />

image précise de la branche: un grand<br />

nombre de petites sociétés artisanales,<br />

qui côtoient quelques entreprises<br />

semi-industrielles.<br />

Formation en entreprise ou<br />

à l’école<br />

Le CFC de charpentier se prépare<br />

exclusivement en système dual avec


T. Porchet<br />

Dans le pôle des métiers de la construction, la filière<br />

bois rassemble l’ébénisterie, la menuiserie et<br />

la charpente. Ces métiers offrent des perspectives<br />

professionnelles attrayantes, car ils mettent en œuvre<br />

un matériau dont le succès va grandissant en raison<br />

de ses qualités esthétiques, physiques et écologiques.<br />

entre tradition et modernité<br />

partage du temps entre l’entreprise et<br />

l’école professionnelle. Par contre, les<br />

apprenant-e-s ébénistes et menuisier-e-s<br />

ont le choix d’effectuer leur<br />

formation en école à plein temps ou<br />

en entreprise, la majorité passant par<br />

l’école. A noter qu’en première année,<br />

un tronc commun réunit tous les<br />

apprenant-e-s de la filière bois.<br />

L’admission à l’école passe par un<br />

concours d’entrée. «Nous avons suffisamment<br />

de candidats pour occuper<br />

les 70 places disponibles chaque<br />

année, relève Nicolas Ebiner, doyen<br />

de la filière bois au Centre d’enseignement<br />

professionnel technique et<br />

artisanal (CEPTA). Et tous ceux qui<br />

terminent leur formation trouvent du<br />

travail.» Outre cette excellente insertion<br />

professionnelle, diverses voies<br />

s’ouvrent aux jeunes professionnel-les<br />

après l’obtention de leur Certificat<br />

fédéral de capacité (CFC). Dans les<br />

trois professions, il est possible d’obtenir<br />

une maturité professionnelle,<br />

pendant ou après l’obtention du CFC,<br />

donnant accès aux Hautes écoles<br />

spécialisées (HES). Il est également<br />

envisageable de se mettre à son<br />

dossier<br />

par Bernard Dumont<br />

Eliane Schneider<br />

Jean-Noël Tallagnon<br />

compte, même si l’opération peut s’avérer<br />

un peu plus difficile que dans<br />

d’autres professions artisanales en<br />

raison d’un investissement en machines<br />

relativement important. Par contre,<br />

comme le signale Nicolas Ebiner,<br />

«il manque passablement de cadres<br />

supérieurs en Suisse romande» et les<br />

perfectionnements sont également<br />

nombreux et variés dans ce domaine:<br />

brevet fédéral de contremaître,<br />

diplôme de technicien d’une école<br />

supérieure, maîtrise fédérale, bachelor<br />

d’une HES en technique du bois,<br />

en ingénierie ou en architecture. ❚❚❚<br />

mars 2007 / options 65 / 7


publicité<br />

ORGANISATION EUROPÉENNE POUR LA RECHERCHE NUCLÉAIRE<br />

EUROPEAN ORGANIZATION FOR NUCLEAR RESEARCH<br />

Laboratoire Européen pour la Physique des Particules / European Laboratory for Particle Physics<br />

Le CERN recrute pour fin août 2007<br />

3 apprentis électroniciens et 3 apprentis laborantins en physique (CFC en 4 ans)<br />

2 apprentis assistants en information documentaire (CFC en 3 ans)<br />

Les candidates et candidats ressortissants d’un pays-membre du CERN, résidant en Suisse (Suisses ou titulaires d’un permis de séjour) ou résidant en France dans la zone<br />

frontalière peuvent s’inscrire:<br />

avant le 30 juin 2007 (assistant en information documentaire et employé de commerce) auprès du CERN<br />

avant le 31 mai 2007 ( électronicien et laborantin en physique) auprès du:<br />

Centre professionnel de l’UIG 4-6, boulevard du Théatre 1204 Genève - Tél. 022 819 91 96<br />

Deux à trois places sont ouvertes au recrutement pour des candidates et candidats résidant dans un pays membre du CERN autre que la France et la Suisse.<br />

Des renseignements complémentaires et une documentation peuvent être obtenus à l’adresse suivante:<br />

CERN, division HR, Apprentissage 1211 GENEVE 23<br />

Tél. : 022 767 47 28 , pour électronicien et laborantin en physique<br />

ou 022 767 24 31 , pour assistant en information documentaire


Savoir-faire artisanal et technologie<br />

«Travailler de manière polyvalente<br />

demande beaucoup de connaissances<br />

et de savoir-faire», lance<br />

Claude Fraternali, maître menuisier.<br />

L’entreprise familiale qu’il dirige<br />

a été fondée à Genève en 1895.<br />

Malgré le poids de la tradition, le<br />

futur menuisier s’est permis un<br />

temps de réflexion – devenir avocat<br />

? - avant de se lancer dans la formation<br />

professionnelle. Son atelier,<br />

qui n’a pas changé de place depuis<br />

plus d’un siècle, s’est développé de<br />

manière moderne. Les travaux<br />

réalisés sont parfois spéciaux et<br />

représentent souvent un challenge,<br />

tel ce récent chantier d’habillage<br />

d’une halle de gymnastique avec<br />

panneaux de correction acoustique.<br />

Pour mener à bien un tel<br />

ouvrage, le menuisier a dû collaborer<br />

avec d’autres entreprises et<br />

s’ouvrir à d’autres pratiques professionnelles.<br />

Contrairement à d’autres, l’entreprise<br />

de Claude Fraternali ne s’est<br />

pas spécialisée dans une activité<br />

particulière (pose de fenêtres ou<br />

de cuisines, par exemple): «Nous<br />

faisons toujours du sur-mesure».<br />

Et ce qu’il apprécie par dessus<br />

tout, c’est fabriquer - avec son<br />

équipe - les objets qu’il propose.<br />

«Continuer à fabriquer est essentiel,<br />

car cela permet de conserver<br />

le savoir-faire acquis, de le tenir à<br />

jour et de l’améliorer». Une perte<br />

de savoir-faire ferait chuter les<br />

mandats et surtout… le plaisir du<br />

travail quotidien. La fabrication d’un<br />

objet est un processus global qui<br />

nécessite réflexion, proposition au<br />

client, fabrication et pose. «L’image<br />

d’Épinal du menuisier voûté sur<br />

son établi, rabot à la main, n’existe<br />

B. Dumont<br />

dossier<br />

Un charpentier très diplômé<br />

La voie du perfectionnement professionnel,<br />

Gilles Dumont l’a empruntée après<br />

un parcours atypique. Après sa scolarité<br />

effectuée en France, il entreprend d’abord<br />

une formation à l’École romande<br />

d’arts graphiques à Lausanne. CFC en<br />

poche, il entreprend des voyages et vit<br />

de petits boulots. Il travaille volontiers sur<br />

les chantiers. Au coup par coup, il participe<br />

à la construction de décors de théâtre.<br />

«Dans ce milieu, on me demandait si<br />

j’étais menuisier, ce qui m’a amené à<br />

m’intéresser à cette formation.»<br />

plus. Le métier est devenu hautement<br />

technologique», fait remarquer<br />

le maître menuisier. La richesse<br />

de la formation proposée après<br />

le certificat fédéral de capacité en<br />

atteste. «Le bois est dans l’air du<br />

temps: renouvelable et écologique»,<br />

s’enthousiasme Claude<br />

Fraternali. Et ses métiers, rappellet-il,<br />

offrent de nombreuses places<br />

de travail à leurs jeunes diplômés.<br />

E. Schneider<br />

mars 2007 / options 65 / 9<br />

❚❚❚


❚❚❚<br />

dossier<br />

Gilles Dumont s’inscrit à une formation<br />

pour adulte à Épinal, en France,<br />

dans un atelier-école qui le mènera<br />

en un an au CAP (Certificat d’aptitude<br />

professionnelle). Son professeur, un<br />

ancien «Meilleur Ouvrier de France»,<br />

lui passe le virus du métier. Le programme<br />

de formation consiste à…<br />

bâtir l’atelier, car celui-ci est en cours<br />

de création! Revenu dans la région<br />

genevoise, le jeune charpentier travaille<br />

dans une entreprise qui lui permet<br />

de suivre les cours nécessaires<br />

pour préparer - et obtenir - un CFC,<br />

grâce au système de la validation des<br />

acquis. Gilles Dumont ne s’arrête pas<br />

en si bon chemin. L’École de la construction<br />

à Tolochenaz dispense un<br />

perfectionnement professionnel destiné<br />

aux charpentiers pour devenir chef<br />

d’équipe. Et une fois cet objectif<br />

atteint, Gilles Dumont s’attaque au<br />

brevet de contremaître, qu’il obtient<br />

quelques années plus tard!<br />

Toutes les étapes du projet<br />

Aujourd’hui, Gilles Dumont est<br />

responsable du département charpente<br />

dans une entreprise genevoise<br />

du bois qui emploie une cinquantaine<br />

de personnes, dont environ un tiers<br />

de charpentiers. Et il ne cache pas sa<br />

satisfaction de pratiquer ce qu’il<br />

considère comme «le plus beau<br />

métier du monde». Mais qu’est-ce qui<br />

lui plaît donc tant? «On construit vraiment!<br />

On est en haut, sur les toits! Ou<br />

alors, on arrive avec nos bouts de<br />

bois, on lève tout ça, et ça tient!»<br />

En fait, ce qui enthousiasme Gilles<br />

Dumont, c’est de pouvoir construire<br />

toutes sortes d’éléments – terrasses,<br />

façades, ossatures, escaliers, passerelles,<br />

etc. – et de participer à toutes<br />

les étapes de ces réalisations. La<br />

conception d’un projet l’intéresse<br />

autant que l’organisation à mettre en<br />

place, pour commander les engins de<br />

levage par exemple. «J’aime qu’il y ait<br />

osmose entre le projet d’architecte, la<br />

conception bois et la réalisation sur le<br />

terrain. Quand tout est réuni, il y a<br />

rendement.» Le contremaître appré-<br />

10 / mars 2007 / options 65<br />

Le bois, matériau du futur<br />

Pour Thomas Büchi, ingénieur<br />

bois après un double<br />

CFC de menuisier et de<br />

charpentier, le bois est le<br />

matériau d’avenir par<br />

excellence: souple, modulable,<br />

écologique, renouvelable.<br />

Ce jeune patron, qui<br />

emploie une quinzaine de<br />

personnes dans ses<br />

bureaux de Genève et de<br />

Paris, considère que c’est<br />

la Halle 7 de Palexpo<br />

(achevée en 1995) qui a<br />

permis au bois de se profiler<br />

sur le devant de la<br />

scène en démontrant ses<br />

exceptionnelle qualités<br />

physiques et techniques.<br />

Sa haute technicité, liée<br />

également à l’amélioration<br />

des collages et des systèmes<br />

d’assemblage (l’équivalent<br />

d’une soudure pour<br />

le métal) ainsi que les logiciels<br />

informatiques, a donné une extraordinaire impulsion à la construction<br />

de structures encore impensables quelques années auparavant. Le<br />

Bâtiment des Forces Motrices (BFM), le Palais de l’Équilibre, le Centre<br />

sportif de Sous-Moulin ont ainsi été conçus avec d’importants éléments<br />

en bois. Et beaucoup d’autres projets sont en cours actuellement, dont<br />

deux ponts, l’un sur l’Arve, l’autre reliant la gare de la Praille au Stade de<br />

Genève. «Notre chantier le plus imposant ces prochaines années sera<br />

celui d’un centre sportif, en France voisine, avec une toiture tridimensionnelle»,<br />

intervient le maître charpentier.<br />

«Je suis immergé dans la philosophie du développement durable dont le<br />

bois est un vecteur essentiel, précise Thomas Büchi. Quant on pense<br />

qu’une structure verre-bois diminue de 80% les besoins en chauffage par<br />

rapport à un bâtiment classique…» L’ingénieur genevois met actuellement<br />

en route un projet de maisons énergétiquement autonomes, à Nax<br />

(VS). Plus besoin d’être relié au gaz, ni au mazout, ni même à l’électricité<br />

pour autant que des panneaux photovoltaïques soient prévus! «L’un<br />

des défis du développement durable vise la diminution rapide de la charge<br />

de CO2 dans l’atmosphère. Ces bâtiments énergétiquement autonomes<br />

sont les aspects concrets de cette lutte.» Enfin, l’utilisation du bois -<br />

produit local - permet de limiter les coûts et contribue à entretenir les<br />

forêts, tout en remplissant les mêmes critères finaux de construction que<br />

d’autres matériaux (métal, par exemple). «Le bois nous permet de voir<br />

loin et d’agir au plus près, dans l’idée de préserver l’environnement et de<br />

soutenir l’économie», conclut l’ingénieur.<br />

DR<br />

DR


cie que tout ait été prévu: «Ce n’est<br />

pas sur le chantier qu’il faut commencer<br />

à réfléchir.»<br />

Rabot et ordinateur<br />

Gilles Dumont prend un plaisir particulier<br />

à travailler un matériau qui, par<br />

ses propriétés, appartient davantage<br />

à une filière artisanale plutôt qu’industrielle.<br />

«Du point de vue du développement<br />

durable, il n’y a pas mieux<br />

que le bois», ajoute-t-il. «C’est un produit<br />

naturel, économique en énergie.»<br />

Et de relever qu’entre l’arbre et l’utilisation<br />

finale, «il n’y a que le bûcheron,<br />

le scieur et nous.» Mais Gilles<br />

Dumont ne manque pas de rappeler<br />

également que, si son métier -<br />

comme les autres professions du bois<br />

- reste très manuel, des machines<br />

toujours plus sophistiquées y occupent<br />

une place grandissante.<br />

Aujourd’hui, un bon professionnel du<br />

bois doit être capable de manier avec<br />

autant d’habileté le rabot et le ciseau,<br />

l’ordinateur et les machines à commandes<br />

numériques... «Dans la construction,<br />

nous sommes dans des<br />

métiers de plus en plus exigeants. Les<br />

phénomènes de chaleur, les problè-<br />

Le féminin<br />

d’ébéniste<br />

dossier<br />

«Il faut avoir le caractère mieux fait que<br />

la figure.» Laurence Josseron, maître<br />

ébéniste, résume ainsi l’une des qualités<br />

nécessaires pour se mouvoir dans un<br />

milieu professionnel majoritairement<br />

masculin. C’est sur les conseils d’un professeur<br />

de l’École de culture générale<br />

(ECG) qu’elle s’était intéressée aux<br />

métiers du bois. Mais aucune entreprise<br />

n’ayant voulu l’engager comme apprentie, elle s’est inscrite dans la filière<br />

de formation professionnelle à plein temps en école. Après l’obtention de<br />

son Certificat fédéral de capacité (CFC), la jeune ébéniste a voulu continuer<br />

sa formation et passer une maîtrise. Parce qu’elle aimait son métier,<br />

mais aussi «parce que je voulais qu’on me lâche, avoue-t-elle. Je ne voulais<br />

plus avoir à me justifier de faire ce travail.» Cette époque semble désormais<br />

révolue. «L’ambiance est différente, les mentalités ont évolué et la<br />

nouvelle génération est plus ouverte», reconnaît-elle. Laurence Josseron<br />

a tout fait en ébénisterie: du «Louis Caisse» - en jargon d’atelier, un travail<br />

répétitif pour produire toujours la même chose - à la restauration, ou<br />

encore du débitage du bois à la pose de meubles finis. Aujourd’hui, elle<br />

partage son temps entre le CEPTA Arts et Métiers, où elle donne des<br />

cours théoriques, et une entreprise où elle fait du dessin assisté par ordinateur<br />

(DAO). «Je n’ai plus les mains dans la sciure. Cela me manque<br />

d’ailleurs. Si un jour on m’avait dit que je serais prof...», s’amuse-t-elle.<br />

J. - N. Tallagnon<br />

mars 2007 / options 65 / 11<br />

J. - N. Tallagnon<br />

❚❚❚<br />

T. Porchet


publicité


Un tronc commun,<br />

des activités variées<br />

Les ébénistes construisent et restaurent des meubles (chaises, buffets,<br />

armoires, tables, bibliothèques...) en bois massif (sapin, mélèze, chêne,<br />

noyer, ébène...) ou dérivés (panneaux contre-plaqués, agglomérés, stratifiés).<br />

Ils fabriquent des aménagements d’intérieur (cuisines sur mesure,<br />

parois murales, plafonds) et réalisent des agencements de bureaux, magasins,<br />

restaurants, selon les plans conçus par les architectes ou les dessinateurs<br />

d’intérieurs. Ils/elles peuvent être engagés dans des fabriques de<br />

meubles, des magasins de meubles, des ateliers d’agencement d’intérieurs<br />

ou des ébénisteries. Ils et elles peuvent également s’installer à leur compte.<br />

Toutefois, il est actuellement extrêmement difficile de vivre de la seule<br />

confection - ou réparation - de meubles.<br />

Les menuisiers et menuisières réalisent des portes, des éléments d’armoires,<br />

de cuisines, des fenêtres, des volets, des parois de séparation,<br />

des tablettes de fenêtres. Les éléments de construction qu’ils fabriquent,<br />

assemblent et posent dans des bâtiments neufs ou en restauration, sont<br />

en bois massif (sapin, mélèze, etc.) ou dérivé (contre-plaqué, aggloméré,<br />

stratifié, etc.), parfois aussi en matières synthétiques (fenêtres PVC,<br />

par exemple). Ils/elles exercent leur activité soit dans la production industrielle<br />

orientée vers la fabrication en série, soit dans la production artisanale<br />

centrée sur l’aménagement ou la transformation de bâtiments,<br />

demandant un travail sur mesure et l’exécution de pièces uniques ou de<br />

petites séries.<br />

Les charpentiers et charpentières préparent, façonnent et assemblent<br />

des pièces en bois pour l’ossature des bâtiments et des ouvrages particuliers,<br />

tels que chalets, salles de sports, piscines, patinoires, ponts, halles,<br />

églises, etc. Spécialistes du toit et du bois dans la construction, ils peuvent<br />

réaliser une partie de l’armature d’un bâtiment (toits, planchers, etc.) ou la<br />

fabriquer intégralement (chalets).<br />

Ils/elles peuvent exercer leurs acti-<br />

publicité<br />

vités au sein d’entreprises artisanales<br />

ou industrielles. Après<br />

quelques années d’expérience et<br />

en fonction de leurs capacités, ils<br />

peuvent accéder à certains postes<br />

à responsabilités et fonctionner<br />

comme chef-fe d’équipe, d’atelier<br />

ou d’entreprise ou encore comme<br />

contremaître.<br />

Source: www.orientation.ch<br />

Renseignements sur les formations<br />

dispensées à<br />

Genève: www.geneve.ch/cepta<br />

dossier<br />

mes d’isolation, les échanges thermiques<br />

comptent de plus en plus. Un<br />

bâtiment n’est pas qu’une structure,<br />

c’est quelque chose d’évolutif. Et je<br />

suis fier de faire ce que je fais»,<br />

conclut Gilles Dumont. ❚<br />

En savoir plus<br />

OFPC<br />

Centre principal de Plainpalais<br />

(de 8h30 à 17h, du lundi au<br />

vendredi)<br />

Tél. 022 388 44 00<br />

Conseiller en formation OFPC<br />

en charge des métiers du bois:<br />

M. Gilbert Ledermann<br />

Stages en entreprise:<br />

Contact-Entreprise<br />

Information et documentation:<br />

CIEP - Centre d’information sur<br />

les études et professions<br />

www.geneve.ch/ofpc<br />

Internet<br />

Lignum, Communauté suisse de<br />

travail du bois: www.lignum.ch<br />

Fédération romande des<br />

entreprises de menuiserieébénisterie-charpente<br />

(FRM):<br />

www.frm-bois-romand.ch<br />

Associations professionnelles<br />

à Genève<br />

Association genevoise des<br />

entrepreneurs de charpente,<br />

menuiserie et parqueterie<br />

Rue de la Rôtisserie 8<br />

1204 Genève<br />

Tél. 022 310 82 78<br />

Chambre syndicale genevoise<br />

des métiers du bois<br />

Rue de Saint-Jean 98<br />

Case postale 5278,<br />

1211 Genève 11<br />

Té. 022 715 32 11<br />

bois@fer-ge.ch<br />

mars 2007 / options 65 / 13


eportage<br />

Réussir+<br />

Un accompagnement personnalisé<br />

M<br />

ieux vaut prévenir que guérir.<br />

L’adage s’applique parfaitement<br />

au système mis<br />

en place pour combattre l’échec aux<br />

examens de fin d’apprentissage.<br />

Après le projet pilote testé pendant<br />

l’année scolaire 2005/2006 dans les<br />

professions de la coiffure, de la cuisine<br />

et de la carrosserie, le dispositif<br />

«Réussir+» a été généralisé à la dernière<br />

rentrée.<br />

«Réussir+» affiche quatre objectifs:<br />

identifier dès l’entrée en formation les<br />

personnes éprouvant des difficultés,<br />

favoriser leur réussite en leur proposant<br />

des mesure de soutien adaptées,<br />

réduire le nombre de résiliations<br />

de contrats d’apprentissage et augmenter<br />

le taux de réussite aux examens<br />

finaux.<br />

Un dispositif en trois phases<br />

Les apprenant-e-s de la formation<br />

professionnelle en entreprise ont chacun-e<br />

un référent au sein de la structure<br />

«Qualité-Formation», qui regroupe<br />

les conseillers en formation des<br />

différents secteurs professionnels.<br />

Leur rôle est d’accompagner l’apprenant-e<br />

et d’assurer une bonne coordination<br />

entre les partenaires de la formation.<br />

Avec la mise en place de «<br />

Réussir+», ces conseillers et<br />

conseillères interviennent dès la<br />

signature du contrat d’apprentissage<br />

14 / mars 2007 / options 65<br />

Avec le dispositif «Réussir+», les apprenante-e-s genevois-e-s en entreprise<br />

bénéficient d’un soutien individualisé pour détecter les éventuelles<br />

difficultés qui pourraient surgir durant leur formation et favoriser la réussite<br />

de leur CFC.<br />

en identifiant les personnes ayant<br />

connu des difficultés dans leur parcours<br />

antérieur. Parmi les indices pris<br />

en compte, Sophie Egger cite les<br />

notes, l’absentéisme, une période<br />

sans scolarisation, etc. Au besoin,<br />

ces jeunes se voient proposer des<br />

mesures de soutien individualisées<br />

pour faciliter la transition dans la formation<br />

professionnelle.<br />

Des questionnaires-bilans<br />

bien utilisés<br />

Dans une deuxième phase, des<br />

bilans périodiques sont effectués à<br />

différents moments clés de la formation.<br />

Les notes sont notamment utilisées<br />

comme indicateur. Après trois<br />

mois, un an, après les examens intermédiaires<br />

et avant les examens<br />

finaux, des questionnaires-bilans sont<br />

également remis aux apprenant-e-s.<br />

Ils leur permettent d’exprimer un<br />

éventuel besoin d’aide. Pour celles et<br />

ceux qui le souhaitent, un entretien<br />

peut être organisé avec le conseiller<br />

ou la conseillère en formation référent-e<br />

à l’OFPC.<br />

La troisième phase aura lieu avant les<br />

examens finaux. Un bilan sera dressé<br />

avec le formateur et l’apprenant, et<br />

d’éventuelles mesures - comme le<br />

fractionnement des examens ou une<br />

prolongation de la durée de la formation<br />

- pourront être envisagées.<br />

Premiers résultats<br />

Pendant les trois premiers mois de<br />

l’année scolaire 2006-2007, le dispo-<br />

Les intervenant-e-s<br />

Pour «Réussir+», les conseillerère-s<br />

en formation disposent d’un<br />

réseau de partenaires susceptibles<br />

d’être mobilisés selon la<br />

nature des difficultés rencontrées:<br />

● Les commissaires d’apprentissage,<br />

professionnel-le-s qui siègent<br />

dans la commission d’apprentissage<br />

d’un métier, interviennent si les<br />

difficultés sont liées à la pratique<br />

professionnelle en entreprise.<br />

● Les écoles professionnelles, ou<br />

d’autres structures comme<br />

l’Association de répétitoires<br />

AJETA ou l’IFAGE fournissent<br />

soutien et appui pédagogique.<br />

● Les conseillers sociaux apportent<br />

leur appui en cas de difficultés<br />

d’ordre familial, financier, comportemental.<br />

● Les infirmier-ère-s scolaires<br />

s’occupent des problèmes de<br />

santé, de dépendances ou de<br />

maladies professionnelles.<br />

● Les psychologues conseiller-ère-s<br />

en orientation évaluent et précisent<br />

les besoins dans les situations<br />

complexes.


pour les apprenant-e-s<br />

Projet-Apprenti-e-s<br />

Pour élaborer un nouveau projet<br />

Le Service de l’orientation scolaire et professionnelle de l’OFPC contribue<br />

également à la lutte contre les échecs en matière de formation professionnelle.<br />

Le programme «Projet-Apprenti-e-s» favorise la poursuite de la formation,<br />

ou le choix d’une nouvelle voie si la situation le justifie, en fournissant<br />

un accompagnement personnalisé.<br />

Lorsque les conseiller-ère-s en formation sont confrontés à des situations complexes,<br />

ils peuvent avoir recours aux psychologues conseiller-ère-s en orientation<br />

de Projet-Apprenti-e-s. Ces spécialistes du Service de l’orientation scolaire<br />

et professionnelle interviennent, selon son directeur Jean-Pierre Cattin, «pour<br />

établir un diagnostic ou élaborer des solutions lorsqu’il y a mise en péril du parcours<br />

de formation.»<br />

Définir un objectif et les moyens de l’atteindre<br />

La prestation s’adresse aux apprenant-e-s en cours de formation ou en rupture<br />

de formation récente (moins de 3 mois), en situation d’échec ou de<br />

risque d’échec scolaire ou professionnel. Elle est fournie à la demande, que<br />

celle-ci émane des conseillers de formation ou d’autres acteurs, apprenante-s,<br />

parents ou enseignant-e-s. «Le soutien prend la forme d’une série d’entretiens,<br />

qui permettent l’identification et la résolution des problématiques en<br />

cause», explique Jean-Pierre Cattin. Il peut entre autres s’agir de conflits avec<br />

le patron, un enseignant ou un collègue, d’absence de soutien ou de conflit<br />

dans le cadre familial, de manque de motivation ou de rupture sociale.<br />

Projet-Apprenti-e-s intervient suivant trois axes: évaluation des difficultés rencontrées<br />

par l’apprenant-e, soutien psychologique, réorientation scolaire et/ou<br />

professionnelle. «L’objectif reste de mettre en adéquation les capacités et les<br />

envies du jeune avec les exigences de l’apprentissage», précise Jean-Pierre<br />

Cattin. Pour les psychologues, l’intervention consiste à définir - d’entente avec<br />

l’apprenant - un objectif à atteindre et de fixer ensemble les moyens à mettre<br />

en œuvre. En 2005-2006, Projet-Apprenti-e-s a effectué 286 interventions<br />

dont un tiers concernait des jeunes-filles et deux tiers des jeunes gens. Dans<br />

plus de 220 cas, l’intervention a porté sur l’élaboration de projet. Dans les autres<br />

situations, elle a consisté en un soutien à la recherche d’emploi ou d’une<br />

place de formation, ainsi que la fourniture d’informations personnalisées.<br />

reportage<br />

par Bernard Dumont<br />

T. Sérafin<br />

sitif a permis d’identifier 594 apprenant-e-s<br />

ayant rencontré des difficultés<br />

dans leur parcours antérieur. Ce<br />

chiffre représente 37% des personnes<br />

ayant signé un contrat d’apprentissage<br />

de 1ère année, réparties de<br />

façon variable dans tous les domaines<br />

d’activité. Sur cette base, les<br />

conseiller-ère-s en formation peuvent<br />

décider de mettre immédiatement en<br />

place des mesure de suivi, d’attendre<br />

les premières notes et le dépouillement<br />

du questionnaire pour intervenir<br />

ou de ne rien mettre en place pour<br />

l’instant.<br />

Lors de ce premier exercice, 349 personnes<br />

ont fait l’objet d’un suivi, soit<br />

22% de l’effectif des nouveaux apprenant-e-s.<br />

Avec un premier effet positif:<br />

le nombre de résiliations de contrats<br />

d’apprentissage s’est inscrit à la baisse<br />

par rapport aux années précédentes,<br />

passant de 10,6% à 7,2%, soit 55<br />

cas de moins. «La réussite de ce nouveau<br />

mode de suivi n’est envisageable<br />

qu’à travers une collaboration<br />

étroite entre les différents partenaires<br />

impliqués dans la formation professionnelle:<br />

association, commission<br />

d’apprentissage, écoles, parents et<br />

autres membres du réseau», conclut<br />

Sophie Egger.❚<br />

mars 2007 / options 65 / 15


pratique<br />

Formation professionnelle<br />

E<br />

laborer un projet de formation<br />

professionnelle demande un<br />

gros travail personnel pour<br />

clarifier ses intérêts, découvrir ses<br />

capacités et ses aptitudes et définir<br />

ses propres valeurs. Et ce plan encore<br />

virtuel, établi selon son profil personnel,<br />

doit finalement se confronter à la<br />

réalité. «C’est la raison pour laquelle le<br />

choix d’une filière professionnelle doit<br />

être réaliste», explique Sophie Egger,<br />

adjointe à la direction du Service de la<br />

formation professionnelle à l’Office<br />

pour l’orientation, la formation professionnelle<br />

et continue (OFPC) de<br />

Genève.<br />

Les professionnel-le-s de l’orientation<br />

et de la formation aident le jeune à<br />

s’autodéterminer en lui donnant les<br />

clés nécessaires à la réalisation de<br />

son projet: se poser les bonnes questions,<br />

apprendre les techniques de<br />

recherche de places de formation ou<br />

d’emploi, connaître les règles de<br />

rédaction d’un curriculum vitae ou<br />

d’une lettre de motivation, adopter les<br />

attitudes adéquates lors d’entretiens,<br />

16 / mars 2007 / options 65<br />

Bien s’informer pour bien<br />

etc. «Une orientation réfléchie facilite<br />

l’entrée en formation, lance Jean-<br />

Pierre Cattin, directeur du Service de<br />

l’orientation scolaire et professionnelle<br />

à l’OFPC. Même si le processus n’est<br />

jamais terminé, l’aboutissement provisoire<br />

est valorisant.» Certes, l’évolution<br />

des métiers et la pression économique<br />

font que chacun et chacune<br />

pourra être amené à changer une ou<br />

plusieurs fois de métiers au cours de<br />

sa vie. «Mais quand on est au clair<br />

avec ses orientations professionnelles,<br />

l’apprentissage tout au long de la<br />

vie est ressenti très positivement,<br />

sans contraintes», précise Jean-<br />

Pierre Cattin.<br />

Une information multiforme<br />

C’est généralement en 9e année du<br />

cycle d’orientation que les élèves<br />

découvrent le monde des métiers et<br />

de la formation professionnelle par le<br />

biais du cours d’Information scolaire<br />

et professionnelle (ISP). Dispensé<br />

une heure par semaine, il permet aux<br />

enseignant-e-s de les aider et de les<br />

soutenir dans la construction de leur<br />

projet d’études ou de formation professionnelle.<br />

Le cours ISP comprend<br />

d’abord une large partie informative:<br />

présentation de documents et découverte<br />

de professions parfois atypiques,<br />

participation aux journées<br />

portes ouvertes de certaines écoles,<br />

préparation aux tests d’aptitudes proposés<br />

par certaines entreprises, etc.<br />

«L’autre volet du cours permet de<br />

donner les outils pour faire un choix,<br />

en se posant les bonnes questions…»,<br />

explique Claire Martenot,<br />

coprésidente du groupe ISP au Cycle<br />

d’orientation. Selon elle, le plus<br />

pesant pour les jeunes du CO reste<br />

l’incertitude liée à la réponse qu’ils<br />

recevront au terme de leur démarche<br />

de recherche de place: «Il est nécessaire<br />

de les soutenir et leur faire comprendre<br />

qu’il reste toujours une ouverture<br />

possible, même si leur projet ne<br />

marche pas tout de suite.»<br />

En complément de l’offre d’information<br />

dispensée par les cours ISP,<br />

disponible également dans les centres<br />

de documentation des établisse-


concrétiser son projet<br />

F. Mentha<br />

ments scolaires, chaque élève peut<br />

s’informer de manière personnalisée<br />

au Centre d’information sur les études<br />

et les professions (CIEP) de<br />

l’OFPC. Au CIEP, les informateurstrice-s<br />

socioprofessionnel-le-s accueillent<br />

- sans rendez-vous - un<br />

public varié d’élèves, d’étudiant-e-s et<br />

d’adultes qu’ils informent notamment<br />

sur les filières de formation conduisant<br />

aux quelque 600 professions<br />

existant en Suisse. Tous les types de<br />

support d’information sont disponi-<br />

Le poids de l’entourage<br />

bles au CIEP: brochures, vidéos, CD-<br />

Rom, Internet, etc.<br />

Découvertes «sur le terrain»<br />

«Logiquement, si les étapes d’information<br />

sont prises dans le bon ordre, on<br />

met plus de chances de son côté. On<br />

gagne du temps, grâce à la réflexion, et<br />

on évite ainsi certaines erreurs d’aiguillage»,<br />

explique Martine Marreiros,<br />

responsable du groupe Contact-<br />

Entreprise à l’OFPC. Contact-Entreprise<br />

organise plusieurs prestations<br />

L’entourage proche influence souvent - consciemment ou non - les jeunes<br />

en situation d’orientation professionnelle. Ils y trouvent des modèles auxquels<br />

ils vont pouvoir s’identifier. «Ma cousine, qui termine son apprentissage<br />

dans une entreprise de création de bijoux, m’a trouvé un stage dans<br />

ce domaine qui m’intéresse», remarque ainsi Aurélie, élève de 9e année du<br />

CO. «Mais je n’exclus pas non plus la possibilité de faire des études plus<br />

longues, qui me permettront plus tard d’enseigner… car je m’occupe déjà<br />

d’enfants dans le cadre de ma famille.»<br />

pratique<br />

Par Eliane Schneider<br />

L’entrée en formation professionnelle, ça se prépare!<br />

Petit tour d’horizon des différentes étapes d’information<br />

et d’orientation que les futur-e-s apprenant-e-s doivent<br />

- ou peuvent - franchir pour mettre sur pied leur projet.<br />

d’information «sur le terrain». En octobre-novembre,<br />

les Rencontres d’information<br />

professionnelle (RIP) présentent,<br />

tous les mercredis après-midi,<br />

différents domaines d’activité à travers<br />

plusieurs professions. En 2005 (les RIP<br />

n’ont pas eu lieu en 2006 en raison de<br />

la Cité des Métiers et des Formations),<br />

le domaine de la santé, par exemple, a<br />

été illustré par les métiers d’ambulancier-ière,<br />

d’assistant-e en pharmacie,<br />

d’infirmier-ière et de physiothérapeute.<br />

Les RIP, qui accueillent essentiellement<br />

des élèves du CO, se déroulent dans<br />

un lieu (chantier, garage, etc.) en rapport<br />

avec les professions présentées.<br />

«Ces rencontres sont des prestations<br />

de masse, qui réunissent entre 150 et<br />

500 participants par domaine et qui<br />

nécessitent une logistique efficace et<br />

une excellente collaboration avec nos<br />

partenaires des associations professionnelles»,<br />

souligne Martine Marreiros.<br />

Des visites d’entreprises sont également<br />

proposées par Contact-<br />

Entreprise en remplacement d’une<br />

RIP, lorsque des élèves n’ont pas pu y ❚❚❚<br />

mars 2007 / options 65 / 17


❚❚❚<br />

pratique<br />

participer, ou en complément, lorsqu’un<br />

métier n’y a pas été bien illustré.<br />

Par exemple, une visite peut se<br />

faire dans une menuiserie si la rencontre<br />

consacrée aux métiers du bâtiment<br />

n’a pas présenté les professions<br />

du bois. Mais le plus souvent, ces visites<br />

sont organisées à la demande<br />

d’un-e enseignant-e pour approcher<br />

les métiers du CERN, de la Télévision<br />

Suisse Romande, etc. «Ces interventions<br />

dépendent de la disponibilité<br />

des entreprises mais également de la<br />

loyauté des personnes inscrites, qui<br />

s’engagent à être présentes à la<br />

manifestation… L’entreprise s’investit<br />

et souhaite la réciproque de la part<br />

des jeunes», insiste l’organisatrice.<br />

Conseil et suivi permanents<br />

Quel que soit le degré d’avancement<br />

de leur projet personnel, les élèves<br />

peuvent obtenir à tout moment un<br />

conseil individualisé en orientation.<br />

Sur rendez-vous, les psychologues<br />

conseiller-ère-s en orientation apportent<br />

les éléments nécessaires à la<br />

création, à l’évaluation et à la réalisation<br />

d’un projet. Ils permettent de passer<br />

parfois un cap difficile dans le processus<br />

d’orientation. L’entretien individuel<br />

peut aussi s’affiner lors d’ateliers<br />

d’orientation en petit groupe. Dans les<br />

écoles, les conseiller-ère-s en orientation<br />

font la tournée des classes pour<br />

faire connaître leurs prestations, reçoivent<br />

les jeunes et répondent directement<br />

aux demandes.<br />

L’une des dernières étapes avant de<br />

faire son choix de formation est souvent<br />

le stage. Stage d’orientation (de un à<br />

trois jours) ou d’expérimentation (une<br />

semaine ou plus), il représente toujours<br />

un moment important. Ce qui était virtuel<br />

devient réalité: horaires à tenir, relations<br />

humaines à gérer, contraintes et<br />

responsabilités auxquelles on n’avait<br />

pas pensé… «Un stage réussi n’est pas<br />

forcément celui où le jeune a tout juste.<br />

Le but est de se rendre compte si l’on<br />

se voit ou pas dans ce métier. Si le<br />

18 / mars 2007 / options 65<br />

Une bonne image<br />

«Plus de trois ans que je me disais que je<br />

deviendrai journaliste… et je voulais m’assurer<br />

que ça n’était ni une idée fixe, ni une lubie»,<br />

explique Marie Deferne, en 9e année du CO.<br />

Son enseignante d’ISP, grâce à son réseau, lui<br />

donne une piste. Marie ne perd pas une minute:<br />

elle envoie à l’adresse de la journaliste ainsi<br />

recommandée un dossier de candidature et une<br />

lettre de motivation. Et Manuelle Pernoud, journaliste<br />

à la Télévision Suisse Romande, de lui<br />

répondre en lui proposant de participer à la<br />

conception de son émission «A bon entendeur»!<br />

«Elle m’a prise sous son aile, de décembre à fin janvier, par matinée ou par<br />

après-midi, selon le déroulement des événements», se souvient Marie. Pour<br />

enrichir encore son expérience, elle rencontre toute une palette de professionnels<br />

liés au journalisme télévisé: monteur, preneur de son, etc. «Plus j’y<br />

allais, plus j’étais confortée dans ma décision de devenir journaliste. Je<br />

n’étais pas déçue». Cette démarche a donné à Marie l’énergie d’entamer le<br />

collège, puis l’université, pour parvenir à son but: «Je suis motivée à travailler<br />

assidûment pour pratiquer le métier que j’aime».<br />

Du stage à l’entretien<br />

«La 8e année du CO est le moment de se poser<br />

les questions essentielles: apprentissage ou<br />

études? Comme je préfère la pratique, mon<br />

choix s’est porté sur la pratique, accompagnée<br />

de théorie», lance Larissa Moeri, élève de 9e.<br />

Pendant les cours d’Information scolaire et professionnelle<br />

dispensés en classe, elle reçoit une<br />

brochure d’information sur les professions et<br />

tout un éventail de conseils utiles. Puis, aidée de<br />

sa mère, elle parcourt différents sites Internet et<br />

se décide pour une formation professionnelle de<br />

commerce en système dual.<br />

Son médecin, au courant de son projet, lui propose un stage dans son cabinet.<br />

«Une semaine intensive où j’ai pu prendre des responsabilités: répondre<br />

au téléphone, prendre des rendez-vous, assister à des actes médicaux,<br />

être au contact des gens», s’enthousiasme Larissa. La réussite de l’expérience<br />

la conforte dans sa décision. Sur le site orientation.ch, elle s’enquiert<br />

alors des places de formation disponibles à Genève. «J’ai rapidement constitué<br />

mon dossier en écrivant une lettre de motivation, un curriculum vitae,<br />

les photocopies des carnets des trois dernières années et mon tout récent<br />

rapport de stage.» Un dossier adressé aux banques, assurances, entreprises,<br />

qui lui a déjà permis de décrocher plusieurs entretiens.<br />

E. Schneider<br />

E. Schneider


jeune obtient une réponse, qu’elle soit<br />

positive ou négative, l’objectif du stage<br />

est atteint», conclut Martine Marreiros.❚<br />

A la page<br />

Jorick Deschamps, élève en 9e du CO, est arrivé il y a peu de temps à<br />

Genève: «Les cours d’ISP en classe m’ont ouvert les yeux sur les possibilités<br />

professionnelles de la région. Je découvre encore quelque chose à<br />

chaque cours.» Jorick est intéressé par plusieurs professions: bibliothécaire,<br />

architecte, voire enseignant de dessin. Il vient tout récemment de faire<br />

un stage - très réussi - dans une bibliothèque universitaire, à Uni Mail. «Ca<br />

fait drôle de revenir à l’école après avoir passé une semaine pareille, raconte-t-il.<br />

On me montrait d’abord et je faisais ensuite l’exercice moi-même.»<br />

Après avoir visité la bibliothèque, Jorick est passé aux commandes de livres,<br />

au catalogage et au rangement, au prêt direct avec les lecteurs. Cette<br />

expérience a développé son sens des responsabilités et lui a donné<br />

confiance en soi et énergie. Il prépare d’ailleurs avec une belle assurance le<br />

dossier de candidature qu’il s’apprête à envoyer aux bibliothèques. Car désormais,<br />

son choix est fait: il vise pour la rentrée prochaine une place de formation<br />

professionnelle dans le domaine que son stage lui a permis de<br />

découvrir.<br />

pratique<br />

En savoir plus<br />

Pour accéder aux prestations<br />

d’information et d’orientation<br />

proposées par l’OFPC: 022 388<br />

44 00; www.geneve.ch/ofpc<br />

Une ligne téléphonique gratuite<br />

(0800 88 44 11, de 8h30 à 17h)<br />

permet également de s’informer<br />

sur les démarches concernant<br />

la formation professionnelle:<br />

dossiers de candidature,<br />

contact avec les entreprises,<br />

places disponibles, tests<br />

d’aptitudes, aide au choix<br />

professionnel, etc.<br />

Descriptif de toutes les professions<br />

et places de formation<br />

professionnelle disponibles à<br />

Genève (et en Suisse):<br />

www.orientation.ch<br />

F. Mentha<br />

mars 2007 / options 65 / 19


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PROCEDURES D’ADMISSION AUX FORMATIONS PROFESSIONNELLLES, ORGANISEES<br />

PAR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ET LES ENTREPRISES<br />

Formations I: délai d’inscription Adresses et personnes à contacter<br />

E: dates d’examens<br />

Assistant / Assistante en information I: depuis janvier 2007 Apprentissages (AID)<br />

documentaire E: plus d’examen mais un entretien CERN 1211 Genève 23<br />

Tél. 022 767 24 31 (Mme Susanne Schaefer)<br />

susanne.schaefer@cern.ch<br />

Assistant / Assistante en information I: depuis janvier 2007 Ville de Genève<br />

documentaire E: plus d’examen mais un entretien Service des ressources humaines-Formation<br />

Place de l’Ile 1 - 1211 Genève 1<br />

Tél. 022 418 36 30<br />

anne.cifali@ville-ge.ch<br />

Assistant / Assistante en pharmacie I: 8 jours avant la date de l’examen Association des pharmaciens<br />

E: fin avril et fin mai 2007 du canton de Genève<br />

Rue du Bois-Melly 2 bis - 1205 Genève<br />

Tél. 022 781 76 36 - Fax 022 781 76 37<br />

apgeneve@freesurf.ch<br />

Assistant / Assistante du commerce I: selon lettre de motivation, CV et multicheck COOP<br />

de détail E: inscription au 031 791 05 61 Service Formation<br />

Chemin du Chêne 5 - 1020 Renens<br />

Tél. 021 804 17 70<br />

apprentissage-sr@coop.ch<br />

Assistant / Assistante du commerce I: depuis décembre 2006 Société Coopérative Migros Genève<br />

de détail E: depuis janvier 2007 (mercredi après-mid) Formation professionnelle<br />

Rue A. Gavard 35 - 1227 Carouge<br />

Tél. 022 307 57 01<br />

Automaticien / Automaticienne I: se renseigner auprès de Login Login (CFF)<br />

E: se renseigner auprès de Login Formation professionnelle (Région Romandie)<br />

Avenue de la Gare 41 - 1001 Lausanne<br />

Tél. 0848 822 422<br />

formation.lausanne@login.org<br />

Automobile:<br />

Assistant / Assistante du commerce I: jusqu’au 27 avril 2007 Union professionnelle de l’automobile (UPSA)<br />

de détail (logistique des pièces détachées) (dossier d’inscription à retirer à la réception) Rue de Saint-Jean 98 - 1211 Genève 11<br />

Assistant / Assistante en maintenance E: 2 mai 2007 Tél. 022 715 32 28<br />

d’automobiles www.upsa-ge.ch<br />

Gestionnaire du commerce de détail corinne.siegfried@fer-ge.ch<br />

(logistique des pièces détachées)<br />

Mécanicien / Mécanicienne en maintenance<br />

d’automobiles «véhicules légers» ou<br />

«véhicules utilitaires»<br />

Mécatronicien / Mécatronicienne<br />

«véhicules légers» ou «véhicules utilitaires»<br />

Boucher-Charcutier / Bouchère- I: depuis décembre 2006 Société Coopérative Migros Genève<br />

charcutière (option commercialisation) E: depuis janvier 2007 (mercredi après-midi) Formation professionnelle<br />

Rue A. Gavard 35 - 1227 Carouge<br />

Tél. 022 307 57 01<br />

Boulanger-pâtissier / I: une semaine avant l’examen Artisans boulangers-pâtissiers du canton de<br />

Boulangère-pâtissière E: session 1: début mai 2007; Genève<br />

session 2: début juin 2007 Ch. Rieu 18 - 1208 Genève<br />

Tél. 022 347 63 33 - Fax 022 347 63 20<br />

info@abpge.ch<br />

Carrosserie: I: jusqu’au 4 mai 2007 (dossier d’inscription Union genevoise des carrossiers<br />

Garnisseur / Garnisseuse en carrosserie à retirer à la réception) Rue de St-Jean 98<br />

Peintre en automobiles E: 9 mai 2007 CP 5278 - 1211 Genève 11<br />

Tôlier / Tôlière en carrosserie Tél. 022 715 32 22<br />

corinne.siegfried@fer-ge.ch<br />

Coiffeur / Coiffeuse I: 30 avril 2007 Coiffure suisse - Section genevoise<br />

E: 14 mai 2007 M. Patrick Lance (responsable de la formation)<br />

Case postale 2586 - 1211 Genève 2<br />

Tel. 022 970 15 15


Conducteur / Conductrice de camion I: depuis septembre 2006 La Poste suisse<br />

selon les places disponibles Centre de formation professionnelle<br />

E: depuis septembre 2006 Case postale 688 - 1800 Vevey 1<br />

Tél. 0848 85 8000<br />

www.poste.ch/apprentissage<br />

postejob@post.ch<br />

Constructeur / Constructrice de voies I: jusqu’en avril 2007, Login (CFF)<br />

de communication (voies ferrées) en fonction des limites du contingent Formation professionnelle /<br />

E: jusqu’en avril 2007, en fonction Région Romandie Av. de la Gare 41<br />

des limites du contingent 1001 Lausanne<br />

Tél. 0848 822 422<br />

formation.lausanne@login.org<br />

Courtepointier / Courtepointière I: se renseigner auprès de l’association Association genevoise des décorateurs<br />

Décorateur / Décoratrice d’intérieurs E: se renseigner auprès de l’association d’intérieurs et courtepointières (AGDI)<br />

Rue de Saint-Jean 98 - 1201 Genève<br />

Tél. 022 715 32 11<br />

Cuisinier / Cuisinière I: depuis décembre 2006 Société Coopérative Migros Genève<br />

E: depuis janvier 2007 (mercredi après-midi) Formation professionnelle<br />

Rue A. Gavard 35 - 1227 Carouge<br />

Tél. 022 307 57 01<br />

Décorateur / Décoratrice I: se renseigner au 021 321 70 47 COOP - Service Formation<br />

E: se renseigner au 021 321 70 47 Rue Chaucrau 3-5 - 1003 Lausanne<br />

Tél. 021 321 70 47<br />

christophe.schwarz@coop.ch<br />

Décorateur / Décoratrice I: depuis novembre 2006 Grands Magasins Manor<br />

E: jusqu’en juin 2007 Rue Cornavin 6 - 1201 Genève<br />

Tél. 022 909 49 09<br />

manuela.fankhauser@manor.ch<br />

Dessinateur-électricien / I: se renseigner auprès de l’ABTIE Association des bureaux techniques<br />

Dessinatrice-électricienne E: se renseigner auprès de l’ABTIE des ingénieurs-électriciens (ABTIE)<br />

M. P. Reichenbach<br />

Rue Michel-Simon 7 - 1205 Genève<br />

Tél. 022 328 64 21<br />

pierre@bureau-reichenbach.ch<br />

Électricien / Électricienne de montage I: se renseigner auprès de l’association Association des installateurs électriciens<br />

Monteur-électricien / E: mars et avril 2007 du canton de Genève (AIEG) et Union genevoise<br />

Monteuse-électricienne des installateurs électriciens (UGIE)<br />

Télématicien / Télématicienne Av. Eugène-Pittard 24<br />

CP 264 - 1211 Genève 12<br />

Tél. 022 702 03 04<br />

www.mbg.ch - mbg@mbg.ch<br />

Électricien / Électricienne en radio et I: se renseigner auprès de l’association Association genevoise du commerce<br />

télévision E: se renseigner auprès de l’association de radio et télévision<br />

Électronicien / Électronicienne (début mai 2007) M. A. Choisy<br />

en multimédia Rue de Villereuse 6 - 1207 Genève<br />

Tél. 022 736 97 73<br />

info@choisy-hifi.ch<br />

Employé / Employée de commerce I: se renseigner auprès de la personne La Bâloise<br />

de contact Département des RH<br />

E: multicheck Rue Pichard 13<br />

Case postale - 1002 Lausanne<br />

Tél. 021 331 11 28<br />

Mme Pierre (021 331 11 28)<br />

valentine.pierre-hope@baloise.ch<br />

Employé / Employée de commerce I: se renseigner auprès de l’assurance Zurich Assurances<br />

E: se renseigner auprès de l’assurance Av. Eugène-Pittard 16 - 1206 Genève<br />

Mme Zancanaro (Tél. 022 704 24 24)<br />

Employé / Employée de commerce I: au fur et à mesure des inscriptions Winterthur Assurances<br />

(option assurances) E: jusqu’en juin 2007 A l’attention de Madame Sandra Oulevey<br />

Chemin de Primerose 11 – 15 - 1007 Lausanne<br />

Tél. 021 319 56 55<br />

sandra.oulevey@winterthur.ch<br />

Employé / Employée de commerce I: depuis janvier 2007 selon acceptation Banque Cantonale de Genève<br />

des dossiers Ressources humaines<br />

E: selon les dossiers acceptés Case postale 2251 - 1211 Genève 2<br />

M. Zutter (Tél. 022 809 36 08)<br />

jean-claude.zutter@bcge.ch


Employé / Employée de commerce I: au fur et à mesure des inscriptions Credit Suisse CS<br />

(option banque) E: jusqu’en mai 2007 Rue de Lausanne 11-19 - 1201 Genève<br />

Mme Lazzerini (Tél. 022 393 42 01)<br />

olivia.gaud@credit-suisse.com<br />

Employé / Employée de commerce I: jusqu’à fin juin 2007 UBS SA<br />

E: se renseigner auprès de l’UBS Conseil RH Relève Romandie<br />

Case postale 4012 - 1002 Lausanne<br />

Mme Claude (Tél. 021 215 51 43)<br />

claire.claude@ubs.com<br />

Employé / Employée de commerce I: jusqu’à début mars 2007 Caterpillar S.A.R.L.<br />

E: se renseigner auprès de la personne Siège Administratif<br />

de contact Rte de Frontenex 76<br />

Case postale 6000 - 1211 Genève 6<br />

Mme Gebhard (Tél. 022 849 45 53)<br />

gebhard_stefanie@cat.com<br />

Employé / Employée de commerce I: depuis décembre 2006 Société Coopérative Migros Genève<br />

E: depuis janvier 2007 (mercredi après-midi) Formation professionnelle<br />

Rue A.Gavard 35 - 1227 Carouge<br />

M. Mancini (Tél. 022 307 57 01)<br />

Employé / Employée de commerce I: depuis septembre 2006 et La Poste Suisse - Personnel, P51<br />

selon les places disponibles Centre de formation professionnelle<br />

E: depuis septembre 2006 Case postale 688 - 1800 Vevey 1<br />

Tél. 0848 85 8000<br />

www.poste.ch/apprentissage<br />

postejob@post.ch<br />

Employé / Employée de commerce I: formulaire d’inscription disponible à Ville de Genève<br />

l’adresse ci-contre et sur le site Service des Ressources Humaines - Formation<br />

de la Ville de Genève www.ville-ge.ch Place de l’Ile 1 - 1211 Genève 11<br />

Mme Cifali (Tél. 022 418 36 30)<br />

anne.cifali@ville-ge.ch<br />

Employé / Employée de commerce I: jusqu’en avril 2007, en fonction Login (CFF)<br />

en agence de voyage des limites du contingent Formation professionnelle - Région Romandie<br />

Employé / Employée de commerce E: jusqu’en avril 2007, en fonction Case postale 345<br />

en transports publics des limites du contingent Av. de la Gare 41 - 1001 Lausanne<br />

M. Delaloye (Tél. 0848 822 422)<br />

formation.lausanne@login.org<br />

Gardien / Gardienne d’animaux I: formulaire d’inscription disponible Ville de Genève<br />

à l’adresse ci-contre et sur le site Service des ressources humaines - Formation<br />

de la Ville de Genève www.ville-ge.ch Place de l’Ile 1 - 1211 Genève 11<br />

Mme Cifali (Tél.022 418 36 30)<br />

anne.cifali@ville-ge.ch<br />

Gestionnaire du commerce de détail I: depuis novembre 2006 Swisscom SA<br />

E: depuis janvier 2007 Group Human Resources<br />

Vocational Training/Regional Business Services<br />

Rte des Arsenaux 41 - 1705 Fribourg<br />

M. Andrey (Tél. 0800 55 9000)<br />

www.swisscom.com<br />

regionsw.juniorcenter@swisscom.com<br />

Gestionnaire du commerce de détail I: selon lettre de motivation et CV plus COOP - Service formation<br />

les notes scolaires et multicheck Ch. du Chêne 5 - 1020 Renens<br />

E: inscription au 031 791 05 61 M. Di Virgilio (Tél. 021 804 17 70)<br />

apprentissage-sr@coop.ch<br />

Gestionnaire du commerce de détail I: depuis septembre 2006 et selon La Poste Suisse - Personnel, P51<br />

les places disponibles Centre de formation professionnelle<br />

E: depuis septembre 2006 Case postale 688 - 1800 Vevey 1<br />

Tél. 0848 85 8000<br />

www.poste.ch/apprentissage - postejob@post.ch<br />

Gestionnaire du commerce de détail I: depuis décembre 2006 Société Coopérative Migros Genève<br />

E: depuis janvier 2007 (mercredi après-midi) Formation professionnelle<br />

Rue A. Gavard 35 - 1227 Carouge<br />

M. Mancini (Tél. 022 307 57 01)<br />

Gestionnaire du commerce de détail I: jusqu’au printemps 2007 Bon Génie<br />

E: contacter le Bon Génie Rue du Marché 34 - 1204 Genève<br />

Mme Haldenwang (Tél. 022 818 11 11)


Gestionnaire du commerce de détail I: depuis janvier 2007 Globus - Bureau du personnel<br />

E: pas d’examen, mais faire une offre Rue du Rhône 48 - 1211 Genève 3<br />

de candidature écrite (dossier complet) Mme Meyfarth (Tél. 022 319 51 00)<br />

valerie.meyfarth@globus.ch<br />

Gestionnaire du commerce de détail I: depuis novembre 2006 Grands Magasins Manor<br />

E: jusqu’en juin 2007 Rue Cornavin 6 - 1201 Genève<br />

Mme Fankhauser (Tél. 022 909 49 09)<br />

manuela.fankhauser@manor.ch<br />

Gestionnaire en logistique I: jusqu’en avril 2007, en fonction Login (CFF)<br />

des limites du contingent Formation professionnelle / Région Romandie<br />

E: jusqu’en avril 2007, en fonction Case postale 345<br />

des limites du contingent Av. de la Gare 41 - 1001 Lausanne<br />

M. Delaloye (Tél. 0848 822 422)<br />

formation.lausanne@login.org<br />

Gestionnaire en logistique I: depuis septembre 2006 et selon La Poste Suisse - Personnel, P51<br />

(domaine distribution) les places disponibles Centre de formation professionnelle<br />

E: depuis septembre 2006 Case postale 688 - 1800 Vevey 1<br />

Tél. 0848 85 8000<br />

www.poste.ch/apprentissage<br />

postejob@post.ch<br />

Horticulteur / Horticultrice I: formulaire d’inscription disponible Ville de Genève<br />

à l’adresse ci-contre et sur le site Service des Ressources Humaines - Formation<br />

de la Ville de Genève www.ville-ge.ch Place de l’Ile 1 - 1211 Genève 11<br />

Mme A. Cifali (Tél. 022 418 36 30)<br />

anne.cifali@ville-ge.ch<br />

Informaticien / Informaticienne I: formulaire d’inscription disponible Ville de Genève<br />

à l’adresse ci-contre et sur le site Service des Ressources Humaines - Formation<br />

de la Ville de Genève www.ville-ge.ch Place de l’Ile 1 - 1211 Genève 11<br />

Mme Cifali (Tél. 022 418 36 30)<br />

anne.cifali@ville-ge.ch<br />

Laborantin / Laborantine en chimie I: 19 mars 2007 (une seule session par an) Association des industries chimiques genevoises<br />

E: tests collectifs de présélection Rue de Saint-Jean 98 - 1211 Genève 11<br />

sur PC: 31 mars 2007 Mme Oger (Tél. 022 715 34 02)<br />

tests pratiques de sélection pour olivier.sandoz@fer-ge.ch<br />

les candidat-e-s retenus aux tests collectifs:<br />

30 avril - 3 mai 2007<br />

entretien individuel avec le psychologue<br />

+ test (candidat-e-s retenu-e-s précédemment):<br />

dès le 15 mai 2007<br />

Laborant / Laborantine en physique I: depuis janvier 2007 Centre professionnel de l’UIG<br />

Électronicien / Électronicienne E: 25 avril, 30 mai 2007 Bd du Théâtre 4-6 - 1204 Genève<br />

M. Lathuilière (Tél. 022 819 91 96)<br />

Maçon / Maçonne I: Se renseigner auprès de la Société Société suisse des entrepreneurs<br />

suisse des entrepreneurs Section genevoise<br />

E: mars - juin 2007 Rue de Malatrex 14 - 1201 Genève<br />

M. Sobczak (tél. 022 949 18 18)<br />

www.sse-ge.ch - sse@sse-ge.ch<br />

Mécanicien / Mécanicienne en cycles I: jusqu’au 15 avril 2007 Association genevoise des professionnels<br />

Mécanicien / Mécanicienne en motocycles E: 25 avril 2007 du 2 roues (AGP2R)<br />

Mécanicien / Mécanicienne en Route de Florissant 179 - 1231 Conches<br />

motocycles légers Mme Ludi (Tél. 022 346 26 24)<br />

office@agp2r.ch<br />

Mécanicien / Mécanicienne de machines I: s’adresser à la personne de contact Fédération vaudoise des maréchaux, forgerons<br />

agricoles E: second mercredi de décembre et mécaniciens de machines agricoles<br />

Mécanicien / Mécanicienne de machines (de 13h15 à 18h) Les Bossonets 9<br />

de chantier 1474 Châbles<br />

Mécanicien / Mécanicienne d’appareils Mme Mollard (Tél. 026 663 24 62)<br />

à moteur<br />

Maréchal-forgeron / Maréchale-forgeronne<br />

Forgeron / Forgeronne<br />

Médiamaticien / Médiamaticienne I: depuis novembre 2006 Swisscom SA - Group Human Resources<br />

E: depuis janvier 2007 Vocational Training/Regional Business Services<br />

Rte des Arsenaux 41 - 1705 Fribourg<br />

M. Andrey (Tél. 0800 55 9000)<br />

www.swisscom.com<br />

regionsw.juniorcenter@swisscom.com


Monteur / Monteuse sanitaire I: se renseigner auprès du secrétariat Secrétariat patronal de la métallurgie<br />

Ferblantier / Ferblantière de l’association du bâtiment<br />

Ferblantier-installateur sanitaire / E: mars, avril 2007 Av. Eugène-Pittard 24<br />

Ferblantière-installatrice sanitaire Case postale 264<br />

Monteur / Monteuse en chauffage 1211 Genève 12<br />

Constructeur / Constructrice en Mme Wilczek et M. Annen (Tél. 022 702 03 04)<br />

installations de ventilation mbg@mbg.ch<br />

Monteur / Monteuse frigoriste<br />

Constructeur métallique /<br />

Constructrice métallique<br />

Storiste<br />

Nettoyeur / Nettoyeuse en bâtiment I: depuis septembre 2006 La Poste Suisse - Personnel, P51<br />

E: depuis septembre 2006 Centre de formation professionnelle<br />

Case postale 688 - 1800 Vevey 1<br />

Tél. 0848 85 8000<br />

www.poste.ch - postejob@post.ch<br />

Nettoyeur / Nettoyeuse en bâtiment I: jusqu’en avril 2007 Login (CFF)<br />

E: jusqu’en avril 2007 Formation professionnelle / Région Romandie<br />

Case postale 345<br />

Av. de la Gare 41 - 1001 Lausanne<br />

M. Delaloye (Tél. 0848 822 422)<br />

formation.lausanne@login.org<br />

Plâtrier / Plâtrière I: se renseigner auprès de la personne Commission paritaire des métiers du bâtiment,<br />

Peintre en bâtiment de contact second œuvre<br />

Peintre E: se renseigner auprès de la personne Rue de Saint-Jean 98<br />

Menuisier / Menuisière de contact Case postale 5278<br />

Ebéniste 1211 Genève 11<br />

Charpentier / Charpentière M. Guerineau (Tél. 022 715 33 47)<br />

Marbrier / Marbrière jean-luc.guerineau@fer-ge.ch<br />

Vitrier / Vitrière<br />

Etancheur / Etancheuse<br />

Couvreur / Couvreuse<br />

Storiste<br />

Décorateur / Décoratrice d’intérieurs<br />

Courtepointier / Courtepointière<br />

Poseur / Poseuse de revêtement de sol (parquet)<br />

Poseur / Poseuse de revêtement de sol (résiliant)<br />

Polygraphe I: se renseigner auprès de Viscom Viscom Direction Suisse romande<br />

Techno-imprimeur / Techno-imprimeuse E: se renseigner auprès de Viscom Av. de Florimont 1 - 1006 Lausanne<br />

Relieur / Relieuse M. Amman (Tél. 021 343 21 10)<br />

visc.romandie@viscom.ch<br />

Automaticien / Automaticienne E: 25 avril et 30 mai 2007 Centre d’enseignement professionnel (CEP)<br />

Constructeur / Constructrice de mécatronique I: depuis janvier 2007 UIG-UNIA<br />

Electronicien / Electronicienne Bd du Théâtre 4 - 6 - 1204 Genève<br />

Laborant / Laborantine en physique M. Lathuilière (Tél. 022 819 91 96)<br />

Polymécanicien / Polymécanicienne lathuilière@uig.ch<br />

Polymécanicien / Polymécanicienne I: se renseigner auprès de Login Login (CFF)<br />

E: se renseigner auprès de Login Formation professionnelle / Région Romandie<br />

Case postale 345<br />

Av. de la Gare 41 - 1001 Lausanne<br />

M. Delaloye (Tél. 0848 822 422)<br />

formation.lausanne@login.org<br />

Technicien-dentiste / Technicienne-dentiste I: trouver un maître d’apprentissage, Association des laboratoires de prothèse dentaire<br />

avec la possibilité d’effectuer un stage de Suisse (ALPDS)<br />

d’observation qui peut déboucher sur Section Genève<br />

une place d’apprentissage Rue de Saint-Jean 98<br />

Case postale 5278 - 1211 Genève 11<br />

Mme Sebillot (Tél. 022 715 34 76)<br />

M. Fleury (Tél. 022 709 02 64, l’après-midi)<br />

www.swissdental.ch<br />

Le calendrier complet des procédures d’admission en entreprise et en école est disponible en<br />

ligne sur le site de l’OFPC, à l’adresse<br />

www.geneve.ch/ofpc/former/avant_apprentissage/admission/conditions_admission.asp<br />

Ces informations sont disponibles dans une version détaillée (entrée par type de formation, puis<br />

par profession) ou résumée (liste d’alphabétique).


actualité<br />

Allocations d’études et d’apprentissage<br />

Des aides financières pour la form<br />

La formation professionnelle ne doit pas être entravée,<br />

voire sacrifiée, pour des questions financières. Les<br />

familles dont les moyens sont limités peuvent<br />

bénéficier d’allocations qui permettent d’alléger les<br />

charges pesant sur leur budget.<br />

G<br />

enève désigne sous le terme<br />

d’allocations d’études ou<br />

d’apprentissage ce qui souvent<br />

ailleurs s’appelle bourses. Leur<br />

attribution est liée à diverses conditions.<br />

Le Service des allocations d’études<br />

et d’apprentissage (SAEA), rattaché<br />

à l’Office pour l’orientation, la<br />

formation professionnelle et continue<br />

(OFPC), a pour mission de vérifier<br />

que les critères nécessaires sont remplis,<br />

de déterminer les montants auxquels<br />

les personnes ont droit et de<br />

procéder à leur versement.<br />

Le SAEA traite près de 11500 demandes<br />

d’allocations d’études par an,<br />

concernant aussi bien les études universitaires,<br />

HES ou secondaires que<br />

la formation professionnelle. «Sur ce<br />

nombre, plus de 6000 aboutissent à<br />

un payement», précise Brigitte<br />

Beaud, directrice du service. Pour<br />

l’apprentissage, sur l’année scolaire<br />

2005/2006, 1188 allocations ont été<br />

payées et 859 refusées.<br />

Prestations aux apprenant-e-s<br />

Pour les apprenant-e-s suivant une<br />

formation professionnelle, l’aide peut<br />

revêtir différentes formes. A l’allocation<br />

d’apprentissage peuvent s’ajouter<br />

le remboursement des frais de matériel,<br />

l’exonération et le remboursement<br />

de taxes, l’allocation d’encouragement<br />

à la formation. Cette dernière,<br />

d’un montant de 220 francs par mois,<br />

prend le relais des allocations familiales<br />

qui cessent d’être versées à la<br />

majorité de la personne concernée.<br />

Le montant des frais de matériel qui<br />

est ajouté aux allocations d’apprentissage<br />

est déterminé par les écoles<br />

26 / mars 2007 / options 65<br />

professionnelles. Il varie en fonction<br />

des professions et du degré scolaire<br />

mais ne dépasse pas 460 francs<br />

par an.<br />

En complément de l’enseignement<br />

obligatoire dispensé par les écoles<br />

professionnelles, les apprenant-e-s<br />

qui ont des difficultés peuvent être<br />

amenés à suivre des séminaires ou<br />

des cours de rattrapage organisés à<br />

leur intention par une institution genevoise<br />

reconnue d’utilité publique,<br />

comme l’IFAGE (www.ifage.ch) ou<br />

l’Association des répétitoires AJETA<br />

(ARA, www.ararep.ch). Dans ces circonstances,<br />

l’apprenant-e n’avance<br />

qu’une partie des frais et est ultérieurement<br />

remboursé par le SAEA, sur<br />

présentation de la facture et d’une<br />

attestation de présence.<br />

Toutes ces prestations font l’objet de<br />

barèmes qui prennent en compte le<br />

revenu et la composition du groupe<br />

familial de l’apprenant-e. «On ne peut<br />

absolument pas sortir du cadre légal,<br />

insiste Brigitte Beaud. Des vérifications<br />

ont lieu sur la situation des<br />

requérants.»<br />

La majorité civique ne fait pas<br />

l’indépendance<br />

La première responsabilité du financement<br />

de la formation, en principe jusqu’à<br />

25 ans, incombe aux parents.<br />

L’aide de l’État lui est subsidiaire, ce<br />

qui signifie qu’elle vient en complément<br />

lorsque les parents ne peuvent<br />

pas assumer la totalité des frais. Que<br />

l’apprenant-e soit majeur-e n’empêche<br />

donc pas que les parents, même si ils<br />

ne sont plus répondants légaux, res-<br />

tent «répondants financiers» en regard<br />

des allocations. Quelques cas font<br />

cependant exception à cette règle: les<br />

apprenant-e-s de plus de 25 ans et celles<br />

et ceux qui sont marié-e-s ou qui,<br />

sans être mariés ont des enfants à<br />

charge. L’allocation est réservée aux<br />

contribuables du canton de Genève.<br />

Les membres d’un groupe familial<br />

frontalier - donc taxé dans le canton - y<br />

ont droit. Par contre, l’allocation ne<br />

peut être octroyée pour un apprentissage<br />

entrepris dans un autre canton si<br />

il existe une formation équivalente à<br />

Genève. Enfin, la personne bénéficiaire<br />

d’une prestation doit poursuivre<br />

régulièrement sa formation.<br />

Comment s’y prendre?<br />

Les apprenant-e-s qui suivent des


ation<br />

M. Vanappelghem<br />

cours dans les écoles professionnelles<br />

et préprofessionnelles du canton reçoivent<br />

en début d’année scolaire un<br />

questionnaire. Recueilli par l’école, il<br />

est transmis au SAEA qui détermine si<br />

les conditions légales d’octroi d’une<br />

allocation sont remplies. Dans ce cas,<br />

un avis de versement est adressé au<br />

répondant ou à l’apprenant-e. Dans les<br />

cas particuliers, par exemple apprenant-e-s<br />

de plus de 25 ans ou dont les<br />

parents sont divorcés ou en instance<br />

de l’être, il convient de s’adresser<br />

directement au SAEA. «Il faut absolument<br />

remplir les questionnaires de<br />

façon complète et exhaustive»,<br />

conseille la directrice du SAEA. Ne pas<br />

oublier la signature des parents même<br />

pour les majeurs! En effet, s’il manque<br />

des informations, des retards dans les<br />

paiements peuvent en découler.<br />

En principe, les versements sont<br />

adressés à la personne dont les revenus<br />

ont été pris en considération pour<br />

déterminer le droit aux prestations<br />

financières. Lorsqu’un-e apprenant-e<br />

est majeur-e et occupe un logement<br />

séparé de celui de son répondant, les<br />

prestations financières peuvent lui<br />

être versées directement. Enfin, pour<br />

les rares cas particuliers où l’aide de<br />

l’État ne peut être accordée ou ne suffit<br />

pas, il est parfois possible d’obtenir<br />

de l’aide auprès des partenaires<br />

sociaux, associations professionnelles<br />

et syndicats. Et si les démarches à<br />

entreprendre posent problème, ne<br />

pas oublier les conseillers sociaux qui<br />

assurent des permanences dans les<br />

établissements de formation.❚<br />

actualité<br />

par Bernard Dumont<br />

Exemples de calculs d’allocations d’apprentissage (AA)<br />

Claudia a entrepris sa formation d’employée de commerce avant l’âge de<br />

20 ans. Elle travaille dans une agence de voyages et suit les cours professionnels<br />

à l’école de commerce Émilie-Gourd. La famille se compose de 4<br />

personnes (2 parents, l’apprenant-e et son frère en études).<br />

Pour sa deuxième année de formation, si le revenu déterminant de son<br />

groupe familial est:<br />

inférieur ou égal à Fr. 69’410.-, l’AA s’élève à Fr. 5’155.compris<br />

entre Fr. 69’410.-et Fr. 72’000.-, l’AA s’élève à Fr. 3’601.compris<br />

entre Fr. 72’000.-et Fr. 77’168.-, l’AA s’élève à Fr. 500.-<br />

David a entrepris sa formation de mécanicien après l’âge de 20 ans. Il travaille<br />

dans un garage et suit les cours professionnels au CEPTA. La famille<br />

se compose de 4 personnes (2 parents, l’apprenant et sa sœur également<br />

apprenante).<br />

Si le revenu déterminant de son groupe familial est:<br />

inférieur ou égal à Fr. 74’790.-, l’AA s’élève à Fr. 11’160.compris<br />

entre Fr. 74’790.- et Fr. 82’000.-, l’AA s’élève à Fr. 6’834.compris<br />

entre Fr. 82’000.- et Fr. 92’557.-, l’AA s’élève à Fr. 500.-<br />

Exemple de calcul d’allocation d’encouragement à la formation<br />

(AEF)<br />

Valérie 19 ans est apprenante assistante en pharmacie. Sa famille se compose<br />

de 4 personnes (2 parents, l’apprenante et sa sœur, élève au cycle<br />

d’orientation).<br />

Si le revenu déterminant de son groupe familial est:<br />

inférieur ou égal à Fr. 90’018.-, l’AEF s’élève à Fr. 2’640.compris<br />

entre Fr. 90’018.- et Fr. 92’000.-, l’AEF s’élève à Fr. 1’450.compris<br />

entre Fr. 92’000.- et Fr. 94’001.-, l’AEF s’élève à Fr. 250.-<br />

Renseignements<br />

Service des allocations d’études<br />

et d’apprentissage (SAEA)<br />

Case postale 2179<br />

1211 Genève 1<br />

Tél. 022 388 73 50, de 8h30 à 12h<br />

(tous les jours sauf le jeudi)<br />

Guichet: rue Pécolat 1, (façade<br />

latérale de la poste de la rue du<br />

Mont-Blanc), 3ème étage, les<br />

lundi, mardi, mercredi, vendredi<br />

de 14h à 16h, le jeudi de 10h à<br />

12h<br />

www.geneve.ch/bourses/<br />

mars 2007 / options 65 / 27


zoom<br />

Le parc animalier du Bois de la Bâtie, c’est une centaine de mammifères et<br />

quelques 350 oiseaux aquatiques ou de volière. Les gardiens doivent les nourrir,<br />

entretenir litières et installations. «Il faut connaître et observer chaque animal<br />

avec attention pour assurer son bien-être, lui éviter le stress ou lutter contre la<br />

monotonie de la vie captive», explique Patrick Schneller, gardien d’animaux.<br />

Travailler au contact des animaux<br />

28 / mars 2007 / options 65<br />

82 chiens et 35 chats sont actuellement<br />

hébergés à la Société genevoise<br />

pour la protection des animaux<br />

(SGPA). «Le toilettage, les petits soins<br />

vétérinaires quotidiens permettent le<br />

contact dont les animaux - et les gardiens!<br />

- ont tant besoin, sourit Franck,<br />

gardien. Les mâles de grande taille<br />

comme Athos restent à l’extérieur. Ils<br />

attendent parfois de longs mois avant<br />

d’être adoptés. Les sortir et jouer avec<br />

eux est un plaisir partagé!»


Soigner jour après jour les (tout petits ou très gros)<br />

animaux requiert du feeling et une bonne dose de patience.<br />

Beaucoup de travaux d’entretien répétitifs prennent place à<br />

côté du contact tant apprécié avec les animaux.<br />

zoom<br />

Texte: Diane Etter<br />

Photos: François Grobet<br />

Formation<br />

Il existe deux filières de formation<br />

professionnelle - en trois ans - de<br />

niveau CFC dans le domaine animalier:<br />

gardien-ne d’animaux (tronc<br />

commun de deux ans, puis trois<br />

options à choix: animaleries de laboratoire,<br />

parcs animaliers ou pensions/refuges<br />

pour animaux) et palefrenier-ère.<br />

Plus d’informations sur<br />

www.orientation.ch<br />

Le Refuge de Darwyn, à Bernex, assure<br />

la paisible retraite de 120 chevaux.<br />

Samantha Surchat, palefrenière, est<br />

aidée pour le pansage par une armada<br />

de bénévoles. Ânes, chèvres,<br />

cochons d’Inde, chinchillas, lapins et<br />

porcs complètent la ménagerie... «Ils<br />

cohabitent bien si nous respectons<br />

leurs hiérarchies, précise Samantha. Il<br />

faut connaître les besoins spécifiques<br />

animaux pour bien s’en occuper.<br />

L’amour des bêtes, ça ne suffit pas!»<br />

Emmeline Eggimann, apprenante gardienne,<br />

veille au bien-être de 20’000<br />

souris et 900 rats destinés aux recherches<br />

du Centre médical universitaire<br />

(CMU) de Genève. «Nous les nourrissons,<br />

changeons leur litière, procédons<br />

aux accouplements. Nous sommes<br />

bien conscients de ce qui les<br />

attend... En attendant, nous leur aménageons<br />

la meilleure vie possible ici!»<br />

mars 2007 / options 65 / 29


publicité<br />

UNION GENEVOISE DES CARROSSIERS (UGC)<br />

Le syndicat UNIA Région de Genève<br />

Apprentissage de Carrossier(ère)-tôlier(ère)<br />

Carrossier(ère)-peintre<br />

Durée de l’apprentissage: carrossier(ère)-peintre: 4 ans<br />

carrossier(ère)-tôlier(ère): 4 ans<br />

Conditions d’admission: - avoir 15 ans révolus au 31 août 2007<br />

- être libéré à cette date de la scolarité obligatoire<br />

- être domicilié dans le canton de Genève<br />

- avoir réussi le<br />

test d’aptitude du mercredi 9 mai 2007<br />

Inscription au test du 2 février au 4 mai 2007<br />

Les dossiers d’inscription sont disponibles à la<br />

réception de 8h00 à 17h00<br />

UNION GENEVOISE DES CARROSSIERS (UGC)<br />

98, rue de Saint-Jean - Case postale 5278<br />

1211 Genève 11 - Tél. 022 715 31 11<br />

Secrétariat Form. prof. - Mme C. Siegfried (matin)<br />

Pour tous renseignements sur les places d’apprentissage, s’adresser à:<br />

Office pour l’orientation, formation professionnelle et continue (OFPC)<br />

6, rue Prévost-Martin, Genève - Tél. 022 388 44 00<br />

Document nécessaire Photocopie des derniers résultats scolaires


Office pour l’orientation,<br />

la formation professionnelle et continue<br />

OFPC<br />

Centre principal de Plainpalais<br />

Rue Prévost-Martin 6<br />

Case postale 192<br />

1211 Genève 4<br />

Tél. 022 388 44 00<br />

Fax 022 388 45 20<br />

ofpc@etat.ge.ch<br />

www.geneve.ch/ofpc<br />

Heures d’ouverture au public:<br />

Lundi - vendredi 8h30 -17h<br />

OFPC - Centre de Meyrin<br />

Rue de la Prulay 2 bis<br />

1217 Meyrin<br />

Tél. 022 989 12 30<br />

Fax 022 989 12 40<br />

Lundi - vendredi 13h30 -17h30<br />

OFPC - Centre d’Onex<br />

Rue des Evaux 2<br />

1213 Onex<br />

Tél. 022 879 80 90<br />

Fax 022 792 42 16<br />

Lundi - vendredi 13h30 -17h30<br />

OFPC - Centre des Trois-Chêne<br />

Ch. de la Montagne 136<br />

1224 Chêne-Bougeries<br />

Tél. 022 869 44 44<br />

Fax 022 869 44 55<br />

Lundi - vendredi 13h30 -17h30<br />

<strong>OPTIONS</strong><br />

Rédacteur responsable:<br />

Damien Berthod<br />

Tél. 022 388 45 54<br />

Photolitho: Lithophot<br />

Impression: Imprimeries Réunies<br />

Lausanne S.A.<br />

Publicité: Nicole Barbetta<br />

Tél. 022 388 45 66<br />

Parution: 4 numéros par an.<br />

Tirage: 16’ 000 exemplaires.<br />

Le magazine est distribué aux<br />

personnes scolarisées du canton<br />

de Genève en situation de choix<br />

professionnel.<br />

© OFPC Mars 2007<br />

La liste ci-contre vous indique les coordonnées des différents centres OFPC du canton. Vous pouvez<br />

y trouver conseil auprès des professionnel-le-s de la formation et de l’orientation. Toutes les<br />

prestations de l’OFPC sont gratuites et confidentielles.<br />

Si vous voulez emprunter ou acheter un dossier professionnel, rendez-vous au Centre d’information<br />

sur les études et professions (CIEP, rue Prévost-Martin 6, 1205 Genève). Le CIEP est ouvert du lundi<br />

au vendredi, de 8h30 à 17h. Vous pouvez également obtenir des renseignements sur les métiers et<br />

les formations par téléphone (le matin).<br />

Vous cherchez des informations sur un métier ou une formation?<br />

Vous ne savez pas vraiment vers quel domaine vous pourriez vous<br />

orienter?<br />

Vous êtes jeune et vous avez quitté la scolarité sans avoir terminé une<br />

formation?<br />

Vous êtes apprenti-e et vous éprouvez des difficultés de toutes sortes<br />

dans le cadre de votre formation?<br />

Femme, vous devez - ou vous voulez - reprendre une activité<br />

professionnelle?<br />

Adultes, vous souhaitez faire reconnaître vos compétences et obtenir<br />

un diplôme qui en atteste?<br />

Vous êtes au chômage depuis des mois et vous cherchez une<br />

solution?<br />

Vous avez besoin de conseils pour vous aider à choisir une formation<br />

continue?<br />

Quels que soient vos besoins et vos attentes, l’OFPC vous propose:<br />

• Des entretiens avec des psychologues conseiller-ère-s en orientation<br />

• Des informations sur les apprentissages et les entreprises qui<br />

engagent des apprenti-e-s<br />

• Des rencontres avec des conseiller-ère-s en formation<br />

• Des informations sur les métiers, les formations et les stages en<br />

entreprise<br />

Pour obtenir des renseignements<br />

au sujet de toutes ces prestations<br />

gratuites et confidentielles,<br />

un seul numéro de téléphone:<br />

022 388 44 00<br />

mars 2007 / options 65 / 31


Commerce<br />

Informatique<br />

Secrétariat<br />

Langues<br />

Préparation<br />

aux diplômes<br />

officiels<br />

Un plus!<br />

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Vous trouverez<br />

chez nous une<br />

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de pointe<br />

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SCHULZ<br />

6 - 8, rue du 31-Décembre<br />

Tél. 022 707 41 41<br />

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e-mail:<br />

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D’autre part, nous formons les élèves à l’obtention d’un diplôme<br />

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Veuillez m’envoyer sans engagement votre documentation détaillée.<br />

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❑ Commerce (CFC) ❑ Secrétariat ❑ Informatique ❑ Langues<br />

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Envoyer à École Schulz - 6 - 8, rue du 31-Décembre - 1207 Genève<br />

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