PATRImOInE BâTI ET ARCHITECTURAL HIsTORIQUE DE LA ...

Cet ancien moulin a été restauré et aménagé en gîte. Cette splendide bâtisse se trouve
dans un écrin de verdure au bord de la rivière. Sans nul doute, cette région magnifique
ravira les promeneurs.
Le Moulin de Gribomont
On retrouve des actes notariés concernant le Moulin de Gribomont à partir de 1610. En
1845, le moulin exerçait deux activités : moudre le grain et scier le bois. Elles furent perpétuées
jusqu’à la fin des années septante. Jean Maury, le dernier meunier, décédé en 1987,
avait repris l’activité de son père Léon. En 1845, le moulin appartenait à Jean-François
Defossé. Le moulin a également appartenu à la famille Fostie, d’où il tire le nom « Fosti
moli ».
La première des deux roues a été remise en état de fonctionnement en juin 2003 grâce,
en partie, aux subsides du Petit patrimoine Populaire Wallon. La seconde a été rénovée en
mai 2005. Les roues sont actionnées par l’eau de la rivière, la Vierre, déviée partiellement
via un bief. Il s’agit de roues « par-dessus », c’est la chute de l’eau sur les roues qui leur
permet de tourner et de faire fonctionner les mécanismes du moulin et de la scierie.
Le moulin est situé en bordure de village, en zone naturelle « Natura 2000 ». Ces roues
sont des copies fidèles de celles qui tournaient auparavant au Moulin de Gribomont. C’est
sur base d’une ancienne photo que tout a été réalisé. Le Patrimoine impose une reconstitution
à l’identique. Elles sont totalement en chêne.
Si, pour l’instant, les deux roues sont principalement un apport esthétique au moulin, les
propriétaires, M. et M me Waeytens, envisagent de les utiliser pour produire de l’électricité
dans un proche avenir.
Si vous passez par le Moulin de Gribomont, n’hésitez pas à faire une halte pour observer
cette magnifique revalidation d’une œuvre du temps passé, devenu le temps présent.
Le Moulin de Gribomont
Le Moulin de la Cochette
L’origine de son nom viendrait de « cochet » signifiant petit coq.
Le 1 er écrit retrouvé le concernant est un acte authentique de 1830 dans lequel Mme
Casaquy accorde au meunier le droit de jouissance des eaux du canal de dérivation issu du
Ruisseau de Neufchâteau à 600 rn en amont du moulin. Un bâti devait cependant exister
à cet endroit bien avant cette date. Les parties existantes les plus anciennes construites
en schiste étaient composées d’une cave voûtée semi enterrée avec un puits, un four à
pain et une pièce à l’étage.
Par la suite, le moulin s’est agrandi vers l’ouest jusqu’à englober complètement les 2 roues
à aube située en contrebas. Le canal d’amenée se divisait en deux pour déverser l’eau par
le haut sur chacune des roues (Principe identique et visible au moulin de Gribomont).
Elles actionnaient leur propre engrenage situé au rez avec leur tournant (Paire de meules)
à l’étage.
L’une était réservée au seigle, à l’épeautre et au froment affiné en 3 qualités de farine et
déversé dans des sacs qui glissaient depuis l’étage le long d’une rampe directement sur
les charrettes des villageois de Menugoutte, Straimont et Martilly.
L’autre tournant broyait plus grossièrement l’orge, l’avoine et occasionnellement l’escourgeon
et le maïs.
Le moulin a fonctionné jusqu’en 1949 avec une activité plus intense pendant la seconde
guerre mondiale.
Ce moulin fait partie du patrimoine rural au même titre que les lavoirs et les églises ! Lieux
de rassemblement et de brassage social, que personne ne pouvait contourner, hommes,
femmes, riches ou pauvres, et d’où les nouvelles y étaient échangées et colportées.
De ce temps, seul l’un des 2 engrenages a pu être conservé et la roue de celui-ci sera bientôt
reconstruite à l’extérieur du bâti, pour le plus grand plaisir des passants.
Certains accessoires ont été déposés au Fourneau St-Michel ouvert tous les jours, sauf le
lundi, du 1 er mars à fin novembre.
Actuellement, le moulin et ses dépendances sont propriétés privées et ne sont pas visitables.
Le Moulin des Nawés
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