Item 95 : Infections sexuellement transmissibles : gonococcie ...
Item 95 : Infections sexuellement transmissibles : gonococcie ...
Item 95 : Infections sexuellement transmissibles : gonococcie ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
- Support de Cours (Version PDF) -<br />
30 à 50 % des urétrites non gonococciques chez l'homme et de 30 à 50 % des salpingites<br />
de la femme.<br />
Portage asymptomatique fréquent<br />
Chez l’homme : urétrite subaiguë le plus souvent.<br />
Chez la femme : cervicite le plus souvent asymptomatique ; fréquence des<br />
complications inaugurales (salpingite, endométrite, douleurs pelviennes chroniques,<br />
formes néonatales, périhépatite ou syndrome de Fitz Hugh Curtis (cf. glossaire) ).<br />
Dans les deux sexes : atteinte pharyngée (exceptionnelle), anale,<br />
conjonctivale. Syndrome de Fiessinger Leroy Reiter (cf. glossaire) associant une<br />
conjonctivite, une urétrite et une polyarthrite (80 % Human Leukocyte Antigen, en<br />
français Antigènes des leucocytes humains B27 positif).<br />
Chez le nouveau-né : Risque de contamination néonatale en cas de cervicite au moment<br />
de l'accouchement avec conjonctivite, rhinite, otite, pneumopathie alvéolo-interstitielle<br />
retardée Lymphogranulomatose vénérienne (Lymphogranulomatose vénérienne)<br />
La LGV est plus répandue dans les régions tropicales que dans les pays industrialisés<br />
(recrudescence actuelle chez les homosexuels masculins, prostituées ou voyageurs).<br />
Période d'incubation : 3 à 30 jours.<br />
Evolution schématique en 3 stades successifs qui ne sont pas toujours retrouvés :<br />
primaire (ulcération muqueuse et transitoire), secondaire ganglionnaire (bubon) et<br />
tertiaire (lésions destructrices, fibrose et troubles du drainage lymphatique). Les<br />
anorectites sont parfois, plus bruyantes, étendues, avec un retentissement fonctionnel<br />
marqué et des signes généraux.<br />
2. Diagnostic biologique<br />
LGV : sérologie ; PCR<br />
<strong>Infections</strong> génitales non spécifiques :<br />
- Chez l’homme : PCR sur le 1er jet d’urines.<br />
- Chez la femme symptomatique : PCR sur le 1er jet d’urines et le frottis d’endocol.<br />
- Chez la femme asymptomatique : PCR sur le 1er jet d’urines.<br />
- © Université Médicale Virtuelle Francophone -