HOTEL DES VENTES - Hôtel des Ventes Genève
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ART D’ORIENT ET D’EXTREME ORIENT<br />
Tous les numéros de lots indiqués en rouge désignent la collection provenant de la succession du<br />
baron et de la baronne Klaus von Oertzen.<br />
Le baron et la baronne von Oertzen (à gauche)<br />
lors d’un rallye en Afrique du Sud<br />
723 719<br />
Le baron von Oertzen (1894-1991) fut une figure marquante<br />
de l’industrie automobile allemande et sud-africaine.<br />
En 1932, quatre compagnies automobiles alleman<strong>des</strong><br />
- Audi, DKW, Horsch et Wanderer - se regroupent pour<br />
former la Auto Union. Von Oertzen en devint le directeur<br />
<strong>des</strong> ventes et siègea au conseil d’administration.<br />
Désireux de lancer un produit phare, il travail avec<br />
l’ingénieur Ferdinand Porsche sur la conception d’une<br />
nouvelle voiture populaire, la future « Volkswagen »<br />
En 1935, von Oertzen, inquiet de la tournure <strong>des</strong><br />
evenements politiques en Allemagne, choisit de s’expatrier<br />
en Afrique du Sud. Il y gère l’importation <strong>des</strong> voitures<br />
DKW et organise la participation <strong>des</strong> voitures de courses<br />
de la Auto Union à <strong>des</strong> rallyes sud-africains.<br />
Après la guerre, Volkswagenwerk le nomme<br />
leur représentant en Afrique du Sud. V. Oertzen y lance avec SAMAD (South African<br />
Motor Assemblers and Distributors) la construction <strong>des</strong> « Coccinelle ». En 1956, il<br />
devint le directeur de la SAMAD, renommé Volkswagen of South Africa Ltd en 1966.<br />
Aimant la Suisse, il fonde une coupe von Oertzen dans le cadre <strong>des</strong> courses de Cresta à St Moritz.<br />
Outre l’Afrique du Sud (lot 399) et l’Australie, le baron von Oertzen travaille aussi dans les années 1940<br />
et 1950 en Indonésie. Il y rassemble une grande collection d’art oriental, non seulement indonésien -<br />
comme de très beaux kriss (lots 732-738), de la bijouterie (lots 1984-1989) - mais également indien<br />
(lots 804-806) et khmer (lot 865) Une bonne partie de sa collection fut présentée au Musée National de<br />
Batavia (Djakarta)<br />
L’art japonais de l’ère Meiji n’est pas en reste (lots 792-794) ni l’art thaï avec de beaux Bouddha en or<br />
(lots 835, 836)<br />
Ayant vécu près de 7 ans en Chine, la baronne von Oertzen, y apprit non seulement la langue, mais<br />
se passionna pour la culture chinoise et son art. Elle réunit avec son mari une grande collection dont<br />
certaines pièces sont présentées ici à l’encan : ja<strong>des</strong>, bronzes, porcelaines, grands vases Song (lots 795,<br />
800, 808, 809, 813, …) et Ming (lot 797)<br />
De leur collection, vous sont proposés également <strong>des</strong> objets de curiosités comme un œuf d’autruche (lot<br />
435) ou une poire à poudre du XVIIe s. (lot 643) ou du mobilier (988et ss.)<br />
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