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M me Mehriban Aliyeva et S.A. Sheikha Mozah président
une conférence au sommet dans le cadre de la Jeunesse pour l’Alliance des Civilisations
Son Altesse Sheikha Mozah bint Nasser Al-
Missned, Envoyée spéciale de l’UNESCO pour
l’éducation de base et l’enseignement supérieur,
et M me Mehriban Aliyeva, Ambassadrice de
bonne volonté de l’UNESCO pour les traditions
orales et musicales, ont participé et présidé
une conférence au sommet dans le cadre de la
Jeunesse pour l’Alliance des Civilisations. Cette
conférence, organisée par M me Aliyeva, a eu lieu
du 28 octobre au 2 novembre 2007 à Bakou, en
Azerbaïdjan.
A cette occasion, M me Aliyeva a prononcé un
discours en présence de nombreuses organisations
pour la jeunesse et d’offi ciels de haut rang.
Elle a annoncé que « ce forum est une occasion
unique pour les jeunes leaders de débattre sur
de nombreux problèmes d’actualité avec des
experts, des scientifi ques, des hommes politiques.
J’espère que cette expérience ne les
aidera pas seulement à débattre mais aussi à
dessiner un plan d’actions, parce que notre but
est de créer un mouvement d’action orientée.
Je crois que la conjugaison de la jeunesse et de
S. Exc. M me Vigdís Finnbogadóttir, ancienne
Présidente de l’Islande et Ambassadrice de bonne
volonté de l’UNESCO, et M. Wole Soyinka, lauréat
du prix Nobel de littérature et Ambassadeur de
bonne volonté de l’UNESCO, ont participé à la
réunion internationale d’experts sur «La Diversité
culturelle et l’éducation», qui s’est tenue du 14 au
16 janvier 2007 à Barcelone, Espagne. L’évènement
a été organisé par la Chaire UNESCO de langues
et d’éducation, l’Institut d´études catalanes à
Barcelone, et le Centre UNESCO de la Catalogne.
La réunion avait pour objectif de promouvoir l’éducation
de qualité et de réfl échir sur l’évolution des contenus
d’apprentissage en vue d’une meilleure prise
en compte des défi s posés par la diversité culturelle,
afi n que l’école puisse pleinement intégrer cette
dimension dans ses enseignements. L’intégration
l’expérience nous permettra d’aboutir
à de grands résultats. La Déclaration
Intergénérationnelle de Bakou réfl échira
aux idées qui auront été générées à
l’occasion de ce débat ».
Dans son discours, Son Altesse Sheikha
Mozah a expliqué qu’ « un des aspects
les plus importants de l’ouverture et du
dialogue est le respect et la confi ance en
soi. Lorsque nous sommes à la recherche
de la connaissance, nous devrions le faire
sans même chercher à savoir ce que nous
trouverons. Nous devrions développer
nos positions seulement après avoir eu
la chance d’écouter, tout en gardant sans
cesse à l’esprit que ceux qui diffèrent de
nous peuvent avoir raison ».
De gauche à droite : S. Exc. M. Abdulaziz Othman Al-Twaijri, Directeur général de l’ISESCO, M me Mehriban Aliyeva,
Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO, M. Elshad Iskandarov, Secrétaire général de l’ICYF-DC, SA la
Sheikha Mozah Bint Nasser Al Missned, Envoyée spéciale de l’UNESCO pour l’éducation de base et l’enseignement
supérieur, et S. Exc. M. Jorge Sampaio, Haut representant de l’Alliance des civilisations, le 1 er novembre 2007 à
Bakou, Azerbaïdjan.
S. Exc. M me Vigdís Finnbogadóttir et Wole Soyinka
participent à la Réunion d’experts sur la diversité culturelle et l’éducation à Barcelone
des perceptions et des expressions de la diversité
culturelle, à la fois dans les systèmes éducatifs formel
et informel, peut être utilisée comme un moyen
de répondre aux nouveaux défi s, et à travers eux, à
notre société de plus en plus diverse.
M. Soyinka a exposé son point de vue lors d’une
table ronde sur « L’éducation à la diversité: susciter,
à travers l’éducation, une prise de conscience
des apports bénéfi ques de la diversité culturelle ».
S. Exc. M me Finnbogadóttir, dont les connaissances
du langage et de la linguistique sont importantes, a,
quant à elle, participé à la table ronde intitulée « Les
contextes multilingues: un défi pour les systèmes
éducatifs ». Elle a annoncé dans son discours que:
« Les langues sont les éléments clés de la compréhension
de la diversité du monde, des cultures et des
différentes régions de notre planète. Nous savons
tous que culture et langage ne vont pas l’un sans
l’autre. Les différentes cultures trouvent leurs racines
dans le langage, et les différents langages sont le
refl et des différentes cultures. Nous sommes également
d’accord sur le fait que chaque nation devrait
protéger son langage comme si c’était un trésor,
tout comme elle le ferait avec son environnement
naturel, son patrimoine, et ses moyens de subsistance.
Chaque langage n’est pas seulement une
combinaison expressive de discours et de structure ;
le langage est la voix de la pensée de la nation, le
véhicule de l’histoire, la mémoire de ses connaissances
et de son vécu. Pour les individus, le langage est
même plus important que pour les nations, car non
seulement il nous ouvre sur le monde et aux autres
êtres vivants, mais il nous permet également de
mieux nous connaître nous-mêmes ».
© AzerTAC/Oktay Mammadov
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