Contribution a l'étude de la flore mycologique de l'Afrique du Nord

dessins de Fayod. Les figures etiquetees Claudopus variabilis, et une
figure etiquette Claudopus byssisedus, sont dans une chemise portant au
dos, de la main de Fayod, l'etiquette Octojuga. Fayod aurait-il commis
une erreur en d^crivant la spore du D. sessilis comme pourvue de 8 cotes
longitudinales et aurait-il reconnu ensuile son erreur? L'exactitude avec
laquelle cet auteur a deceit la spore a 6 cotes du Clitopilus Orcella permet
ditlicilement d'admettre cette hypothese.
En presence de ces descriptions contradictoires des auteurs, qui ne
s'accordent que sur la membrane de la spore, considered par tous comme
lisse, si Ton excepte Fayod, nous nous sommes demande" si nos speci-
mens de Grece et d'Algerie n'appartenaient pas a une espece differente.
Pour nous en assurer nous avons examine des specimens de Dochmiopus
scssilis de France, en particulier des exemplaires de l'herbier Godron
determines par MONTAGNE, le n° 407 des plantes cryptogames de Desma-
zieres, et des exemplaires de l'herbier du Museum determines par TuiASNE.
Nous y avons retrouve exactement les m&mes spores verruqueuses et de
mfirae dimension que celles de Grece et d'Algerie. Nouspensons doncqu'il
faut considerer comme le type le Champignon a spores ellipsoidales, a
membrane verruqueuse, de "J-7 ;jl de longueur sur 3-4 [x de largeur; soit le
D. sessilis var. microsporus Karst., F. Basidsv. 71; la forme a grandes
spores de Karsten reste a 6tudier, ainsi que YOctojuga de Fayod.
Les verrues de la membrane se voient deja. avec un objectif a sec n° 7
de Leitz combine avec 1'oculaire 2, mais elles sont bien plus visibles avec
l'obj. immersion 1/16. II est probable que la plupart des auteurs qui ont
Gtudie" ces spores les ont examinees a un grossissement trop faible ou avec
des objectifs insutlisants, de sorte qu'ils n'ont pas apercu les verrues.