Contribution a l'étude de la flore mycologique de l'Afrique du Nord

2° La surface du Phseangium Lefebvrei n'est pas absolument lisse.
Hennings la qualifie de « subgranuleuse ». En realite elle est couverte de
craquelures qui delimitent de petites verrues plus ou moins reguhero-
ment polygonales, a peine saillantes sur le frais, tres nettes sur le sec.
Le P. juniperina a. des verrues bien plus developpees; quant au P. Carthw
siana il est « sublisse a l'oeil nu » dit Tulasne, et presente a la loupe « « e
petites verrues ou tubercules ».
1. Hennings decrit par erreur les spores comme globuleuses, 20-23 :|
diam., a epispore lisse ou rugueux. Elles ont 26-30 X 22-36 V, et ce q" 1
les fait paraitre parfois rugueuses, e'est la presence a leur p6ripherj»
sous l'epispore mince et hyalin, d'une couche de protoplasma granule
appliquee la par l'expansion de la goutte d'huile centrale.
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R. MAIRE. — FLORE MYCOLOGIQUE DE I.AFRIQUE DU .NORD. CXCV11
D'autre part le Phxangium Lefebvrei, Ies Picoa juniperina et Carthusiana
prSsentent tous trois des poils sur leur cortex; ce dernier est forme chez
les trois Champignons par des cellules plus ou moins isodiumetriques.
3° Les veines steriles existent dans le Phxangium, seulement elles sont
peu nombreuses et concolores, partant peu distinctes, ce qui se voit ega-
lementdans le P. Carthmiana, tandis que dans le P. juniperina elles sont
plus faciles a distinguer.