tendances n° 22 - Espace Musique - Médiathèque Jacques BAUMEL
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Description :<br />
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
Extrait du <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong><br />
http://www.mediatheque-rueilmalmaison.fr/spip.php?article1749<br />
liste de nouveautés<br />
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong><br />
les nouveautés de l'espace <strong>Musique</strong> (mars 2009)<br />
<strong>Musique</strong><br />
- Les collections - Bibliographies - <strong>Musique</strong>, Cinéma, Arts & Loisirs - Tendances, les nouveautés -<br />
<strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong><br />
Date de mise en ligne : vendredi 24 avril 2009<br />
Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 1/48
HUUN HUUR TU & SAINKHO<br />
Mother earth ! Father sky !<br />
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
033.1 HUU<br />
Huun Huur Tu, le célèbre ensemble de la République de Touva (en Sibérie méridionale, à la<br />
frontière de la Mongolie), a invité sa compatriote, la chanteuse Sainkho Namtchylak, pour<br />
interpréter une ode à leurs traditions musicales. On retrouve bien évidemment le chant diphonique,<br />
harmonique au son aérien produite avec le seul travail sur la voix, mais aussi les principaux<br />
instruments traditionnels de Touva : viole, banjo mongol, luth et percussions. La guitare de Sayan<br />
Bapa ajoute une touche lyrique et se fond parfaitement dans l'ensemble. En effet, ce voyage<br />
musical parmi les immenses steppes mongoles évite très justement la démonstration technique et<br />
use de tous ses atouts à bon escient.<br />
Généralités<br />
Daniel LESUEUR<br />
L' Histoire du disque et de l'enregistrement sonore<br />
Carnot<br />
780. 26 LES<br />
La capture du son date seulement de la seconde moitié du XIXe siècle. Commence alors une période extraordinaire<br />
où se croisent, des deux côtés de l'Atlantique, savants fous, poètes illuminés, charlatans de foire et hommes d'affaire<br />
sans scrupules. La lutte, féroce, est dominée par deux géants : Graham Bell et Thomas Edison. Les inventions les<br />
plus farfelues - le Ramasseur, le Phonographe monstre, le Phonogosier, le Tournidol, le Phonolampe... -<br />
disparaissent presque aussi vite q'elles voient le jour. Au total, on estime que près de quarante milliards de disques<br />
(tous supports confondus) ont été mis en circulation depuis 1877. Aujourd'hui, le son est numérisé, le disque d'antan,<br />
victime de son évolution, est condamné à disparaître.<br />
Jean-François ZYGEL<br />
La Leçon de musique de Jean-François Zygel : Schubert<br />
Stéphan Aubé, réal.<br />
Naïve, 2008<br />
780. 92 SCH<br />
Une leçon de musique, illustrée au piano, avec la participation de Nora Gubisch (MS), de Laurent Alvaro (BAR), du<br />
Quatuor Ebène, et de Benjamin Berlioz (contrebasse). (DVD)<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
Marie DUBOIS<br />
Le Guide du savoir chanter : trouver sa voix, choisir son professeur, intégrer une chorale, participer aux<br />
auditions, se produire en public...<br />
Alternatives<br />
782 DUB<br />
Manuel qui aborde la voix sous ses aspects technique, psychologique, artistique et qui constitue également une<br />
méthode d'enseignement. Celle-ci doit permettre de dynamiser les chanteurs quel que soit leur âge et de guider<br />
l'interprétation. L'ouvrage explique notamment la physiologie, l'identité vocale, le bien-être par le chant, comment<br />
séduire un public, la formation musicale.<br />
Daniel BARENBOÏM<br />
La <strong>Musique</strong> éveille le temps<br />
traduit de l'anglais et de l'allemand par Dennis Collins ; d'après l'édition établie par Elena Cheah<br />
Fayard, 2008<br />
784. 2 BAR<br />
Une réflexion sur la musique dans laquelle le chef d'orchestre israélien analyse comment la perception de la<br />
musique s'inscrit à la fois dans le corps, dans l'esprit et dans la vie sociale. Il a fondé le West-Eastern Divan, un<br />
orchestre regroupant de jeunes Arabes et Israéliens dans le but d'un rapprochement entre les deux peuples. Il en<br />
retrace sa genèse et brosse le portrait de certains membres.<br />
Leonard BERNSTEIN<br />
The Gift of music = Le don de la musique : Un portrait intime<br />
Horant H. Hohlfeld, réal. ; Lauren Bacall, narration<br />
DG, 2007<br />
784. 2 BER<br />
Fils d'émigrés juifs de Russie installés à Boston, Leonard Bernstein aurait dû être, suivant la volonté de son père,<br />
fa-bricant de cosmétiques ou rabbin. L'audition du Boléro de Ravel par les Boston Pops d'Arthur Fiedler en décide<br />
autrement, et si la vocation de celui qui allait devenir le chef d'orchestre le plus impressionnant et le plus médiatique<br />
de la seconde moitié du XXe siècle est bien de prêcher et de produire de la beauté, c'est uniquement au service de<br />
la musique ! (DVD)<br />
Peter UEHLING<br />
Karajan : une biographie<br />
traduction de l'allemand et notes par Paul Gérard ; préface de Philippe Olivier ; postface de Paul Badura-Skoda<br />
Hermann, 2008<br />
784. 2 KAR BIO<br />
Biographie critique consacrée au chef d'orchestre à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance. Retour sur<br />
son rapport au nazisme, la façon dont il dirigeait l'Orchestre philharmonique de Berlin, ses entreprises audiovisuelles<br />
et d'autre sujets qui ont pu faire de lui un homme controversé.<br />
Formes musicales et instruments<br />
Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 3/48
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
David et Gérard HERZHAFT<br />
Le Livre de l'harmonica<br />
Fayard<br />
788. 82 HER<br />
L'appréciation comme la pratique de l'harmonica a connu un essor considérable depuis au moins cinq décennies, un<br />
peu partout dans le monde et particulièrement en France. Cela a engendré quantité de vocations, de simples<br />
amateurs et souffleurs occasionnels à de nombreux professionnels dont quelques chefs d'écoles et virtuoses<br />
reconnus dans le monde entier.<br />
Raoul CARPENTIER<br />
Solfège récréatif (3 vol.)<br />
Magnard, 1984-2001<br />
810 CAR 1-3<br />
Méthode pour apprendre le solfège<br />
Emmanuel GAULTIER<br />
Ecoutez voir ! (4 vol.)<br />
Billaudot, 1999<br />
810 GAU 1-2<br />
Pour découvrir la notation musicale<br />
Guy PRINTEMPS<br />
La Maison des notes<br />
Zurfluh, 2007 Coll. « Apprivoiser la musique »<br />
810 PRI 1<br />
Méthode de formation musicale<br />
Guy PRINTEMPS<br />
La Maison des notes : la grande organisation<br />
Zurfluh, 2007 Coll. « Apprivoiser la musique »<br />
810 PRI 2<br />
Méthode de formation musicale<br />
Guy PRINTEMPS<br />
Les Notes chantent dans la maison<br />
Zurfluh, 2007 Coll. « Apprivoiser la musique »<br />
810 PRI 3<br />
Méthode de formation musicale<br />
Guy PRINTEMPS<br />
Des Compositeurs dans la maison<br />
Zurfluh, 2007 Coll. « Apprivoiser la musique »<br />
810 PRI 4<br />
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Méthode d'aide à la composition<br />
Claudie DEBEAUVOIS<br />
La Théorie expliquée aux enfants, vol. 2<br />
Delrieu, 2007<br />
821 DEB 2<br />
Méthode pour apprendre le solfège<br />
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
Jean-Claude DIOT<br />
La Flûte traversière : enseignement complet en deux volumes. Album 1<br />
Chappell, 1976<br />
841. 72 DIO<br />
Méthode d'instrument<br />
André GUILBERT<br />
L' A.B.C. du jeune flûtiste (2 vol.)<br />
Billaudot<br />
841. 72 GUI 1-2<br />
Méthode d'instrument<br />
MUSIQUES DU MONDE<br />
KOCANI ORKESYAR<br />
The Ravished bride<br />
Crammed Discs<br />
003.2 KOC<br />
The Ravished Bride (La mariée Ravie) est incontestablement l'album le plus mûr et le plus exitant du Kocani<br />
Orkestra à ce jour : la dimension vivante explosive des concerts du groupe est rendue à merveille, et les<br />
arrrangements sont plus inventifs que jamais. Le groupe y explose les barrières en faisant évoluer son style d'origine<br />
(celui des fanfares balkaniques inspirées par la musique des orchestres militaires des janissaires turcs) par<br />
l'adjonction de nouveaux éléments.<br />
Afrique<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
COMPILATION<br />
Master of percusion vol. 5<br />
Follow me production<br />
010.2 A. MAS<br />
Master Of Percussion est de retour sur les terres africaines avec un cinquième volume riche en rythmes<br />
mandingues, malinkés et arabes ... Ce nouveau volume nous emmène au Mali, Burkina Faso, Guinée, Cote d'Ivoire,<br />
Congo-Brazzaville, Sénégal, Nigéria, Algérie... Les rythmes et les approches artistiques de chacun des artistes<br />
présents sur ce disque sont multiples. Nous avons cherché à diversifier au maximum les morceaux afin de vous<br />
proposer une sélection donnant un aspect pluriethnique et culturel de la musique africaine. Bien que ce disque<br />
s'adresse en partie à un public averti, connaisseur de l'univers des percussions, son objectif principal est de faire<br />
découvrir les rythmes et les artistes africains à un plus large public, tout en restant exhaustif.<br />
Mulatu ASTAKE<br />
Ethiopiques, Vol. 4 : Ethio Jazz & <strong>Musique</strong> Instrumentale, 1969-1974<br />
Buda Music<br />
013.2 AST<br />
Mulatu Astake et son orchestre nous donnent une véritable et unique démonstration de jazz africain ! A la fois<br />
rythmiques et mélodiques, ses titres vous ensorcèlent et vous emportent. Un pionnier du style, une exception<br />
éthiopienne. Quel courage il a eu en bravant la censure impériale de Sélassié. Un pure moment d écoute à<br />
savourer pleinement.<br />
COMPILATION<br />
African pearls 70 : Congo rumba rock<br />
Discograph<br />
014.2 A. AFR<br />
Quand le funk percute la rumba congolaise : le groove devient électrique et enflamme les pistes de danse de<br />
l'Afrique de l'Ouest... Après African Pearls - Rumba on the River retraçant l'histoire de la rumba congolaise des<br />
années soixante, voici enfin le versant électrique des années soixante-dix, qui ouvre le nouveau volet de la collection<br />
African Pearls 70.<br />
COMPILATION<br />
African pearls : Congo rumba rock 70<br />
Syllart Productions<br />
014.2 A. AFR<br />
Quand le funk de James Brown percute la rumba congolaise : le groove devient électrique et enflamme les pistes de<br />
danse de l'Afrique de l'Ouest... Après « African Pearls - Rumba on the River retraçant l'histoire de la rumba<br />
congolaise des années soixante, voici enfin le versant électrique des années soixante-dix, qui ouvre le nouveau volet<br />
de la collection African Pearls 70. Une pure merveille de funk africain !<br />
COMPILATION<br />
Roots of Rumba Rock - Congo Classics 1953-1955<br />
Crammed Disc<br />
014.2 A. ROO<br />
Roots Of Rumba Rock est une compilation de rumba congolaise, plongée délicieuse au coeur de la musique d'un<br />
temps jadis, celui où soukouss et n'dombolo n'existaient pas encore. Rencontre avec la bande-son agitant les nuits<br />
de Léopoldville, la future Kinshasa, dans les années précédant les indépendances.<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
COMPILATION<br />
Afrobeat nirvana<br />
Vampisoul<br />
015.2 A. AFR<br />
Afrobeat nirvana est un aperçu de l'explosion du son de l'Ouest africain de la fin des années 50 à la fin des années<br />
80, cette fantastique période où tout s'électrifie et où se développent les musiques urbaines destinées aux clubs de<br />
la capitale nigériane. L'origine de cette révolution est probablement à rechercher dans les radios américaines off<br />
shore qui déversent au kilomètre, à l'intention de ses troupes et de ses personnels expatriés, la bande originale<br />
d'une Amérique qui vire jazz, psyché, soul et funk. Transposée au Nigeria (ou au Ghana tout proche), elle sera juju,<br />
highlife et afrobeat. On reprend les standards nouveaux des James Brown, Hendrix ou Temptations, on adapte la<br />
Motown, on « feel all right" et on crie "Yeah" comme sur la scène de l'Apollo de la même époque, l'Afrique en plus,<br />
percussions tribales et sons d'orgue sale en prime. Certains noms sont familiers (Fela pas encore afrobeat, Tony<br />
Allen dans la période qui a immédiatement suivi sa séparation d'avec Fela), d'autres complètement obscurs (Godwin<br />
Omobuwa), mais tous sonnent sans demi-mesure la charge de l'afro, déclinée sous ses formes les plus frénétiques.<br />
COMPILATION<br />
Africa scream contest : Raw and psychedelic afro sounds from Benin & Togo 70's<br />
Analog Africa<br />
016.2 A. AFR<br />
Cette anthologie passionnante est l'oeuvre d'un jeune producteur Tunisien établi à Francfort, Samy Ben Redjeb, qui<br />
consacre sa vie à la préservation et à la redécouverte du répertoire musical des années 1970 dans les grandes villes<br />
africaines. Sa démarche est exemplaire, et on le comprendra vite à la lecture du livret abondant (44 pages !) et<br />
magnifiquement illustré, écrit à la première personne, qui se lit comme un véritable roman doublé d'un reportage<br />
pointilleux : Samy nous entraîne avec lui dans une excursion fascinante à travers l'espace et le temps, en nous<br />
faisant rencontrer d'abord les collectionneurs de disques locaux, à Cotonou, Lomé, Ouidah ou Porto Novo, qui lui ont<br />
permis d'écouter, puis de retrouver, souvent vivants mais parfois misérables et oubliés, les héros méconnus de cette<br />
incroyable saga. La façon dont ce cd est édité est exceptionnelle et exemplaire, car elle offre une profondeur<br />
historique à l'écoute de ces musiques, en même temps qu'une grande familiarité. Rappelons que cette compilation<br />
n'est qu'une sélection draconienne de quatorze titres parmi des centaines collectés : le producteur avoue d'ailleurs<br />
dans le livret combien il a eu du mal à choisir, tant cette épopée musicale de l'afrobeat béninois fut féconde et<br />
éclectique. Les fous de funk, de jazz, de soul ou de salsa y trouveront leur miel, comme ceux qui savent que l'Afrique<br />
des musiques urbaines est encore un continent inconnu, inexploré et d'une richesse inouïe.<br />
COMPILATION<br />
Highlife time : Nigerian & Ghanaian sounds from the 60's and early 70's<br />
Vampisoul<br />
016.2 A. HIG<br />
La musique Highlife est jouée principalement au Ghana et au Nigéria. Elle représente la fusion entre racines<br />
africaines et musique occidentale et s'est imposée comme reine des dancefloors en Afrique de l'Ouest avant les<br />
années 1970. L'histoire du culte Highlife, c'est l'histoire de l'indépendance de l'Afrique de l'Ouest. Elle est née dans<br />
les églises des formes ancestrales des chansons africaines et a évolué en orchestres militaires, pour finir sur le<br />
podium des nightclubs. Voici en exclusivité une compilation des pionniers de ce mouvement, disponible en double<br />
CD et complétés d'un booklet rédigé par John Armstrong.<br />
COMPILATION<br />
African pearls : The discotheque years Guinée 70<br />
Syllart Productions<br />
017.2 A. AFR<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
Dans la lignée de Congo rock, la collection African Pearls 70 s'attaque aux trésors de la Guinée, ceux des années<br />
électriques et funky de l'Afrique de l'Ouest. De 1970 à 1976, la régie de disque étatique Syliphone publie chaque<br />
année une compilation intitulée Discothèque, rendant compte de la modernité des orchestres fédéraux et nationaux<br />
guinéens. Guitares pyrotechniques, cuivres effervescents et chant incantatoire affirment une vigueur inédite alors<br />
que le régime de Sékou Touré se délite. Ces "années discothèques" illustrent l'âge d'or de la grande musique<br />
guinéenne, avec des formations phares comme le Bembeya Jazz, l'Horoya Band, Camayenne Sofa ou le Super<br />
Boiro Band.<br />
Mario LUCIO<br />
Badyo<br />
Lusafrica<br />
017.2 LUC<br />
« Le Badyo est ainsi l'homme de la route de l'esclavage et sa musique est la première musique métisse de la<br />
planète, la synthèse de la plus grande rencontre culturelle de l'Histoire. C'est ce métissage universel que me séduit,<br />
et que je propose à travers la réminiscence de différentes sonorités, les unes venues d'ailleurs, les autres parties<br />
d'ici, d'autres encore revenues plus tard sur nos îles. Parce que c'est ici à Santiago du Cap Vert que les musiques<br />
des différents peuples africains (réunis pour la première fois) ont formé la musique africaine qui annonça la musique<br />
américaine qui influença la musique européenne qui s'ouvrira à la musique du monde qui est la musique du Cap<br />
Vert. Et celle-ci est plus ancienne qu'on ne le pense et plus moderne qu'on ne l'imagine. » Mario Lucio<br />
Cheick Tidiane SECK<br />
Sabaly<br />
Universal Jazz<br />
017.2 SEC<br />
Son goût pour les musiques noires américaines est bien là, qui adoucit l'âpreté des vocalises mandingues remontant<br />
au XIIe siècle. Mais les incursions soul, jazz ou ragga n'empêchent nullement la subtilité des flûtes peules et<br />
l'impétuosité des luths kamelengoni. A ses claviers, à la guitare ou aux percussions, Cheick chante de sa rocailleuse<br />
voix voilée. A ses côtés, la kora de Toumani Diabaté, la batterie de Paco Sery, les voix d'Oumou Sangaré, Dee Dee<br />
Bridgewater, Manu Dibango... Une exubérante retraversée de tous les blues, qui fustige les guerres fratricides,<br />
évoque la détresse des candidats à l'émigration et exhume les chansons du halloween africain où les enfants se<br />
tatouent le corps avec du charbon pour quêter des friandises au porte-à-porte.<br />
GROUP DOUEH<br />
Guitar music from the western sahara<br />
Sublime Frequencies<br />
018.2 GRO<br />
Réédition cd du lp du même nom, épuisé quelques semaines à peine après sa sortie. Fan de Jimi Hendrix et de<br />
James Brown, Doueh est le guitariste-leader de cet ensemble basé à Dakhla au Sahara Occidental. Cette tranche de<br />
saharawi, pur jus, emprunte autant à la pop qu'à la tradition musicale mauritanienne. Les paroles des chansons<br />
viennent de la littérature hassanite. Le guitariste a jusqu'ici repoussé toutes les avances des maisons de disques, et<br />
Guitar Music... est son premier album, composé de morceaux enregistrés à la maison.<br />
GROUP INERANE<br />
Guitars from Agadez - Music of Niger<br />
Sublime Frequencies<br />
018.2 GRO<br />
Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 8/48
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
C'est l'un des plus populaires ensembles de guitares du grand mouvement des musiques touarègues (Group Doueh,<br />
Tinariwen, etc), formidablement actif, depuis quelques temps, au Sahara et dans une bonne partie de l'Afrique de<br />
l'Ouest. Cette musique germa dans les camps de réfugiés libyens - lesquels s'insurgeaient contre les injustices du<br />
gouvernement nigérien dans les années 80/90 - et revisite des chansons écrites en tamasheq par la génération<br />
précédente. Fondé en 1996 par Bibi Ahmed, guitariste au faciès ténébreux, alors âgé de seize ans, le Group Inerane<br />
accomplit ce mélange incomparable de rock, de blues et de folk touareg qui le rend unique au monde. L'album,<br />
enregistré à Agadez au Niger, connut en 2007 une trop brève première incarnation vinyle qui s'épuisa en moins de<br />
trois semaines ! Sa réédition cd comporte un livret de huit pages avec photos des musiciens et notes du producteur<br />
Hisham Mayet.<br />
TERAKAFT<br />
Akh issudar<br />
Tapsit<br />
019.2 TER<br />
Akh Issudar marque une évolution dans les pratiques d'enregistrement des musiciens de Terakaft. Sous la houlette<br />
de Jean-Paul Romann (ingénieur du son de Lo'Jo, réalisateur des « Radio Tisdas sessions » de Tinariwen, et du<br />
Festival au Désert, compilation 2003), ils ont entrepris de faire les prises piste par piste, comme il se doit. Après deux<br />
mois de tâtonnements, Akh issudar compte finalement pas moins de 14 titres aux charmes et aux essences variés.<br />
Kedou, Diara et Sanou ont enregistré à trois toutes les guitares, les basses et les percussions.<br />
Souad MASSI<br />
13 chansons : piano, chant, guitare, tablatures<br />
Bookmakers<br />
021.2 MAS<br />
Partition.<br />
CHIWONISO<br />
Rebel woman<br />
Cumbancha<br />
12.2 CHI<br />
Chanteuse originaire du Zimbabwe. Exilée à Londres, Chiwoniso chante la résistance contre la violence et défend la<br />
liberté d'expression. En 2008, elle sort son troisième album, Rebel Woman Cumbanche. A 32 ans, la Zimbabwéenne<br />
signe dans son tro album Rebel Woman une chronique douce-amère du quotidien au Zimbabwe et prend la parole<br />
pour toute une génération : le pays doit changer.<br />
Maghreb - Moyen Orient<br />
NATACHA ATLAS & THE MAZZEKA ENSEMBLE<br />
Ana Hina<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
World Village<br />
0<strong>22</strong>.2 ATL<br />
Natacha Atlas sort un nouvel album anglo-égyptien entièrement acoustique qui explore les racines, les mélanges<br />
orientaux et occidentaux anciens. Star de la cosmopop, diva de la sono mondiale remarquée au côté de Jah Wobble<br />
ou au sein de Transglobal Underground avant de briller en solo depuis plus d'une dizaine d'années, Natacha Atlas<br />
revient avec Ana Hina (Je suis ici), un album teinté de nostalgie. <strong>Musique</strong>s de salon enregistrées avec la complicité<br />
du Mazeeka Ensemble, un orchestre acoustique d'inspiration moyen-orientale agrémenté de cuivres : une révolution<br />
pour la chanteuse née à Bruxelles qui s'accompagne sur le livret du CD de son portrait en blonde photoshopisée<br />
façon illustration kitsch-orientale des années 50. Tout le propos de cet album est là, dans ces fameuses années,<br />
dans cet âge d'or où la chanson égyptienne et le cinéma (principal vecteur de ces airs, considérés aujourd'hui<br />
comme classiques) irriguaient le monde arabe, du Caire à Beyrouth, de Rabat à Aden.<br />
BOOM PAM<br />
Puerto Rican nights<br />
Essay Records<br />
023.2 BOO<br />
A l'origine, Boom Pam est le nom d'un célèbre morceau d'Aris San, chanteur et guitariste grec qui s'est installé en<br />
Israël dans les années cinquante. Il a remporté un vif succès en interprétant des musiques traditionnelles à la guitare<br />
électrique. Depuis 2003, sous le nom de Boom Pam comme symbole d'ouverture musicale, un trio israélien nourri au<br />
rock énergique mêle les guitares électriques au tuba sur des rythmiques inspirées de musiques traditionnelles<br />
klezmer, mais aussi de sonorités arabes ou des balkans.<br />
KAYHAN KALHOR & BROOKLYN RIDER<br />
Silent City<br />
World Village<br />
028.1 KAY<br />
Vieux complices, Kayhan Kalhor et le Brooklyn Rider s'étaient rencontrés dans le cadre du projet Route de la Soie,<br />
initié par le violoncelliste Yo Yo Ma. Le prince de la vièle kamancheh et le quatuor à cordes classique s'essaient ici à<br />
d'autres alliages iconoclastes toujours inspirés par l'ivresse sinueuse du mysticisme persan.<br />
Extrême Orient<br />
ERSEN<br />
Ersen<br />
Finder Keepers<br />
026.2 ERS<br />
Finders Keepers records Un label donc sur lequel il va falloir sérieusement se pencher car il réédite des merveilles<br />
psychédéliques, beat, moog, rock, exotica des quatre coins de la planète incluant les pays de l'est le proche orient, la<br />
Turquie bientot l'amérique latine, mais aussi des ovni musicaux français. Ersen est un musicien turque qui produisait<br />
de la musique pop psyché dans les années 70.<br />
Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 10/48
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
COMPILATION<br />
Bollywood steel guitar<br />
Sublime Frequencies<br />
031.2 A. BOL<br />
Cette généreuse compilation regroupe tous les maîtres indiens de la steel guitare, période 1962-1986. Les<br />
morceaux, musiques de films pour la plupart, ont été piochés par Stuart EllisS à partir de disques vinyles<br />
introuvables aujourd'hui. Comme toujours dans la musique pop indienne, toutes les outrances sont permises :<br />
détournements d'airs existants, nous donnant l'impression d'avoir déjà entendu "ça" quelque part (James Bond,<br />
Mammy Blue, etc), orchestrations dégoulinantes avec sitars, sarangis, synthés kitschs, acouplements de tablas et de<br />
rythmes électro, voix haut perchées et surtout l'omni-présente steel guitare qui tangue et nous fait dodeliner de la<br />
tête sans trêve ni relâche. Grisant !<br />
COMPILATION<br />
Molam : Thaï country groove from Isan vol. 2<br />
Sublime Frequencies<br />
036.2 A. MOL<br />
Le molam est le nom donné à la musique folklorique du Laos et des provinces du Nord-Est de la Thaïlande (Isan).<br />
Laquelle regroupe en fait une multitude de styles et d'approches. Dans ce deuxième volume, vous découvrirez le lam<br />
phun, le lam thuy, le lam plern, le lam dern, autant de styles de molam distincts, enregistrés dans les années 70 et<br />
80, mais dont les mélodies furent conçues il y a plusieurs siècles. Lorsque les frontières de la Thaïlande s'ouvrirent<br />
au commerce international, l'orgue à bouche et le luth thaï se retrouvèrent soudain confrontés à l'orgue et aux<br />
guitares électriques pour une refonte inattendue comme exquise de la tradition musicale. Un art bien asiatique du<br />
recyclage et de la récupération<br />
COMPILATION<br />
Thai beat a go-go vol. 1<br />
Subliminal Sounds<br />
036.2 A. THA<br />
Enregistrements incroyables et ultra rares en provenance de la Thaïlande ses années 60. Beau boulot et long effort<br />
de recherche pour monter cette compilation précieuse et atypique. Cet étonnant Thai Beat A Go Go vol 1 se<br />
concentre sur le rock n' roll épicé à la sauce thaï, incluant des groupes surfs aux instru cosmiques, des combos<br />
garages délurés, du go go organ sauvage et tout un tas d'autres ingrédients qui ne manqueront pas de vous<br />
dépayser.<br />
COMPILATION<br />
Sumatra Folk & Pop sounds vol. 2<br />
Sublime Frequencies<br />
037.2 A. SUM<br />
Cette belle sélection de musiques indonésiennes, piochées au gré d'enregistrements dont certains remontent au<br />
début des années 60, nous ouvre à une myriade de styles hélas tombés en désuétude auprès de la population jeune<br />
de l'île. Dangbut (folk de Sumatra) avec rebabs et flûtes saluang et orkes gambus (ensembles d'ouds) - une tradition<br />
musicale implantée depuis l'immigration yéménite - forment la majeure partie de cette compilation, laquelle n'aura<br />
nulle difficulté à convaincre l'auditeur du haut rang tenu par la musique de Sumatra sur la scène world internationale.<br />
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Amérique du Sud<br />
COMPILATION<br />
Latinamericarpet<br />
Sublime Frequencies<br />
040.2 A. LAT<br />
Exploring the Vinyl Warp of Latin American Psychedelia Vol. 1, savoureuse compilation, offre un collage non-stop<br />
d'extraits de 33 et de 45 tours parus en Argentine, au Brésil, au Mexique, au Pérou, au Chili et même dans l'île de<br />
Pâques (!) dans les années 60/70. Bien que la plupart de ces chansons appartiennent à la flamboyante ère<br />
psychédélique de la fin des années 60, d'autres morceaux ont été piochés ça et là dans des disques de variétés, de<br />
chansons pour enfants et d'apprentissage de langues. Mélange latino rare, drôle et inhabituel, comparé à ce qui<br />
nous vient d'Amérique du Sud, mais certes ni moins kitsch ni moins authentique !<br />
COMPILATION<br />
Gozalo ! Vol 1<br />
Vampisoul<br />
045.2 A. GOZ<br />
Latin & Bogaloo du Pérou.<br />
TRAFFIC SOUND<br />
Yellow sea years : 1968-1971<br />
Vampisoul<br />
045.2 TRA<br />
Première anthologie d'un des plus important groupes péruviens Rock/Psyché/Soul.<br />
COMPILATION<br />
Brazil 70<br />
Soul Jazz Records<br />
049.2 A. BRA<br />
La qualité éditoriale des collections Soul Jazz fait le bonheur de tous les passionnés d'histoire musicale<br />
contemporaine : du reggae au rock, le travail de fouineur de ce label paraît sans limite. Parmi leurs fleurons, une<br />
compilation définitive sur le tropicalisme brésilien, cette révolution éphémère (elle n'a duré qu'une année en... 1968 !)<br />
dont les acteurs ont encore aujourd'hui de beaux restes : Gilberto Gil, Tom Zé, Caetano Veloso... Voici donc la suite<br />
attendue de ce disque essentiel. Après le coup d'état militaire et l'installation de la dictature, les principaux<br />
tropicalistes sont envoyés en prison, puis condamnés à l'exil. Mais apparaissent dans les principales villes<br />
brésiliennes une flopée de jeunes musiciens underground qui tirent les leçons de leurs aînés et concoctent un<br />
cocktail réjouissant de pop psyché, de samba et de rock, souvent produit, malgré des moyens limités, avec une<br />
sacrée audace expérimentale. Ces fils des Beatles, de la Nouvelle Vague et du carnaval de Rio possèdent un son<br />
particulièrement original qui influencera par contrecoup toute la musique populaire mondiale. Parmi les découvertes<br />
de ce Brésil 70, signalons Raul Seixas, dont les compositions brisent tous les schémas traditionnels, l'énergie de<br />
Secos e Molhados ou des biens nommés Novos Baianos. Sans oublier le retour des pères spirituels, plus inspirés<br />
que jamais : Tom Zé, dans une épure peu conforme à son travail habituel, presque du slam avant l'heure, Gal Costa,<br />
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le génie de la bande, et deux morceaux impressionnants de Gilberto Gil.<br />
TROPICALIA<br />
Ou panis et circencis<br />
Ohtaha<br />
049.2 TRO<br />
Tout en conservant ses racines, la musique populaire brésilienne s'ouvre aux horizons pop et rock. Le tropicalisme<br />
de Caetano Veloso, Gilberto Gil, Gal Costa et Tom Zé prône une certaine esthétique de la citation ; l'heure est à<br />
l'exubérance, signe de résistance et de liberté. Enr. 1968<br />
Antilles - Amérique Centrale<br />
CALYPSO ROSE<br />
Trinidad<br />
World Village<br />
052.2 CAL<br />
Calypso Rose est l'ambassadrice de la musique caribéenne, une légende vivante du calypso et du soca. Dans ce<br />
dernier album, elle vous emmène en Israel en Bus, racontant le voyage des Ethiopiens vers la terre promise qui leur<br />
réservera quelques surprises. A déceler une petite phrase guadeloupéenne dans cette explosion musicale, preuve<br />
que les rencontres caribéennes sont en marche même si musique et langues n'ont pas attendu pour se mêler et<br />
s'entremêler Avec plus de 800 chansons et de 20 albums, Calypso Rose est une icône, une diva de la musique<br />
populaire, calypso bien sûr, mais également gospel, soul et blues. Et pour le plaisir de tous, c'est aussi une<br />
irrésistible performeuse, qui, à 68 ans, met toujours le feu aux scènes. Avec plus de 800 chansons et de 20 albums,<br />
Calypso Rose est une icône, une diva de la musique populaire, calypso bien sûr, mais également gospel, soul et<br />
blues. Et pour le plaisir de tous, c'est aussi une irrésistible performeuse, qui, à 68 ans, met toujours le feu aux<br />
scènes<br />
Armando PERAZA<br />
Wild thing<br />
Vampisoul<br />
053.2 PER<br />
Wild thing, enregistré en 1968 sur le label Skye, est le premier disque en solo de ce conguero d'exception,<br />
surnommé "Mano de piombo" (main de plomb), pour sa frappe lourde et bien chaloupée. Durant de nombreuses<br />
années, Armando Peraza est l'illustre sideman de Mongo Santamaria, mais il est aussi sollicité par Georges<br />
Shearing, Cal Tjader (Peraza est présent sur le célèbre titre Guachi Guaro - album Soul) ; et plus récemment par<br />
Santana. Sur ce disque, une petite merveille de latin jazz et de grooves annonçant les métissages funky des<br />
seventies, participent Cal Tjader et Gary McFarland, copains de longue date qui n'ont pas boudé leur talent pour<br />
faire briller par leurs arrangements le toucher de percussions de Peraza.<br />
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Amérique du Nord<br />
GRAND DERANGEMENT<br />
Plane un aigle<br />
Mosaic Music<br />
063.2 GRA<br />
Natifs de la Baie Sainte-Marie, région acadienne de la Nouvelle-Ecosse, les six musiciens et leur<br />
parolier-compositeur, Michel Thibault, puisent principalement leur inspiration dans la musique traditionnelle, en nous<br />
entraînant parfois du côté du rock ou du blues. L'emblématique violon côtoie basse et guitare électrique pour une<br />
incitation à la danse. Mêlant allègrement l'ancien et le moderne, alternant mélancolie et humour comme dans la<br />
reprise du standard de Michel Fugain, "Les Acadiens". Le groupe s'affirme avec ce quatrième disque, comme un des<br />
principaux acteurs d'une scène qui ne cesse de surprendre. Plus que comme un gardien de la tradition, Grand<br />
Dérangement s'inscrit dans le futur de la musique acadienne.<br />
Europe<br />
TRAM DES BALKANS<br />
Shtirip' tour<br />
Les Entetés Production<br />
070.2 TRA<br />
Tram des Balkans, c'est festif et ce n'est rien de le dire. Imaginez cinq musiciens talentueux (mandoline, clarinette,<br />
violon, accordéon, contrebasse, batterie dont trois chanteurs) dont le plaisir d'être sur une scène est une évidence,<br />
qui rendent leur joie communicative sur un répertoire parfois traditionnel ou parfois original emprunté à la musique de<br />
l'Est, Rom, Tzigane ou Klezmer. Les titres sont enchaînés avec humour et simplicité. L'aisance gestuelle et<br />
technique des musiciens du Tram des Balkans impressionne. Mention spéciale aux chansons de toute beauté<br />
chantées à trois voix.<br />
Paco de LUCIA<br />
Fantasia flamenca<br />
De Lucia<br />
072.2 LUC<br />
Partition.<br />
France régionale<br />
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AMESTOY TRIO<br />
Sport & couture<br />
Daqui<br />
093.2 AME<br />
Ils chantent leurs compositions, mais aussi un besame mucho très latino-américain, passent de la valse-musette au<br />
tempo époustouflant, aux airs traditionnels basques ou au folklore breton. Des artistes complets, généreux,<br />
chaleureux.<br />
CHANSON FRANCAISE<br />
ANIS<br />
Rodéo boulevard<br />
EMI<br />
099 ANI<br />
Après "La Chance", Anis revient ensoleiller nos oreilles avec douze nouvelles chansons bien léchées et joyeusement<br />
cadencées : du reggae, du ska, du rock et même quelques rythmes îliens parfument ce "Rodéo boulevard".<br />
Dick ANNEGARN<br />
Soleil du soir<br />
Tôt ou Tard<br />
099 ANN<br />
Le titre, "Soleil du soir", évoque le dernier éclat avant la fin. Dick Annegarn le confesse volontiers : avant<br />
d'enregistrer ce 18ème album, il se croyait fini, en lisière de crépuscule. Au contraire ! C'est l'impression d'une<br />
renaissance que dégagent les onze nouvelles chansons de l'album "Soleil du soir". Dick n'a fondamentalement rien<br />
changé à sa façon d'être ou de créer. La différence tient à une seule rencontre ; dans le guitariste Freddy Koella, il a<br />
trouvé le compagnon de route idéal. Certaines chansons de l'album comme "Quelle belle vallée" communiquent la<br />
joie franche et bon enfant qui le caractérisent dans les meilleurs jours, d'autres appartiennent à un registre qui<br />
échappe à la production traditionnelle de denrées divertissantes. En somme Dick Annegarn n'a rien changé à ses<br />
habitudes, à sa manière de chanter, à son "fado des polders" ni à ses préoccupations les plus taraudantes. Il a<br />
seulement réussit à mieux asseoir son inconfort pour en faire des confidences qui viendront réchauffer le nôtre en<br />
temps voulu. Alors n'hésitez pas à vous plonger dans son univers...<br />
Jean-Louis AUBERT<br />
Ideal tour, le film<br />
La Loupe<br />
099 AUB<br />
Tournée 2006. (DVD)<br />
Alain BASHUNG<br />
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Bleu pétrole : piano, chant, guitare, diagrammes, paroles complètes<br />
Beuscher<br />
099 BAS<br />
Partition.<br />
Alex BEAUPAIN<br />
33 tours<br />
Naïve<br />
099 BEA<br />
Après la bande très originale du film "Les Chansons d'amour", Alex Beaupain poursuit son exploration de l'état<br />
amoureux, sans fausse pudeur.<br />
BENABAR<br />
Infréquentable<br />
Epic<br />
099 BEN<br />
Non, Bénabar n'est pas devenu "Infréquentable" ! Seulement, sa musique évolue au fil du temps. Une excellente<br />
excuse pour le découvrir sous un nouveau visage...<br />
Jane BIRKIN<br />
Enfants d'hiver<br />
EMI<br />
099 BIR<br />
Grâce à "Enfants d'hiver", Birkin est enfin libre musicalement. De sa plume, elle revient avec ces nouveaux titres à<br />
l'humeur apaisée, mais militante.<br />
Françoiz BREUT<br />
A l'aveuglette<br />
Pias<br />
099 BRE<br />
C'est avec l'éclectique "Une Saison Volée" qu'on avait laissé, il y a presque quatre ans, l'amie Françoiz Breut. De<br />
retour sur un petit label à grandes oreilles, la chanteuse, toujours exilée à Bruxelles, continue son chemin discret, en<br />
marge des vagues de la nouvelle scène française, avec un disque certes plein comme un oeuf de collaborateurs,<br />
mais pour lequel elle a écrit ses propres textes.<br />
<strong>Jacques</strong> BREL<br />
<strong>Jacques</strong> Brel en public<br />
Barclay<br />
099 BRE<br />
Deux concerts mythiques : Les adieux à l'Olympia en 1966 et Brel à Knokke en 1971. (DVD)<br />
Céline CAUSSIMON<br />
Céline Caussimon, en public à l'Olympic Café<br />
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SW prod.<br />
099 CAU<br />
(DVD)<br />
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Julien CLERC<br />
Où s'en vont les avions ?<br />
EMI<br />
099 CLE<br />
"Où s'en vont les avions" est co-réalisé par Benjamin Biolay et Bénédicte Schmitt et se compose de 12 nouvelles<br />
chansons et de deux reprises. Julien Clerc interprète à sa façon "Déranger les pierres" de Carla Bruni et "Restons<br />
amants" de Maxime Le Forestier. Dans cet album, les inconditionnels retrouveront le charme de l'artiste qui nous<br />
propose ici de belles mélodies au piano. "Où s'en vont les avions", également titre d'une des chansons, allie balades,<br />
airs entraînants et chansons rêveuses.<br />
Coralie CLEMENT<br />
Toystore<br />
Discograph<br />
099 CLE<br />
Trois ans après "Bye Bye Beauté", Coralie Clément revient avec un "Toystore". Un opus en partie écrit, composé et<br />
réalisé par son frère Benjamin Biolay. Une production délicate, presque intimiste, qui fait appel (entre autres) aux<br />
sons de jeux d'enfants.<br />
COCOON<br />
My all friends died in a plane crash : piano, vocal, guitar, ukulele, tablatures<br />
Beuscher<br />
099 COC<br />
Partition.<br />
Mylène FARMER<br />
Point de suture<br />
Polydor<br />
099 FAR<br />
Fonctionnant en circuit fermé depuis une quinzaine d'années - même équipe, mêmes thèmes, même public - Mylène<br />
Farmer fêtera son jubilé et ses 48 ans au Stade de France en septembre 2009 et c'est déjà complet. Son nouveau<br />
disque Point de suture est donc taillé pour la scène entre coups de cravache électro-pop et caresses de mélodies<br />
létales.<br />
Jean FAUQUE<br />
13 aurores<br />
EMI<br />
099 FAU<br />
« 13 Aurores" de Jean Fauque est un pur moment de grâce et de poésie. Peu connu sauf par les amateurs des<br />
livrets de Bashung, Jean Fauque peut être présenté comme le parolier de la plus belle chanson d'Alain Bashung :<br />
"La Nuit je mens". Succédant à l'excellent Boris Bergman, Fauque a grandement collaboré aux meilleurs albums du<br />
rocker alsacien : "Play Blessures" en tête et le magnifique "Fantaisie militaire". Et voila qu'après des années dans<br />
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l'obscurité, Jean Fauque sort son album solo, 13 perles en duo piano-voix. En ressort un album de chansons en clair<br />
obscur, Fauque chante presque en retrait de ses pianistes, il semble hésiter à se montrer, pudique, humilité qui<br />
tranche avec le cirque des ego de la chanson française. Cette retenue retient notre attention, on glisse sur les plages<br />
pianistiques et on se rattrape à la voix chaude et sereine du crooner de l'ombre.<br />
Marianne FEDER<br />
Toi mon indien<br />
Lepic & Colegram<br />
099 FED<br />
Pour son second album, la chanteuse française Marianne Feder qui compose, écrit et arrange tous ses titres, a<br />
décidé de nous offrir une partie de son jardin intérieur. Personnels et intimes, les 11 titres de « Toi mon indien » nous<br />
dévoilent les fragilités de son auteur. Il y est question d'amour, du temps qui passe et nous échappe...de la vie ! Côté<br />
musique, ce disque est un très joli cocktail de textures et de genres avec des airs de fanfares tzigano-rock, des<br />
guitares surf, des flûtes envoûtantes, des cuivres acides...Marianne Feder a aussi invité quelques amis : Albin de La<br />
Simone, Seb Martel, Fabrice Moreau, Stéphane Guillaume, La Caravane Passe et Alexis HK, avec qui elle interprète<br />
en duo « Le blues à deux accords ». Un album riche et cultivé, vif et spontané.<br />
FELIPECHA<br />
De fil en aiguille<br />
At(h)ome<br />
099 FEL<br />
Felipe compose de douces mélodies, aime jouer avec les mots entre poésie et ironie. Charlotte pose sa voix tendre<br />
et sensuelle sur les mots et mélodies de son complice. L'alliance des ces deux acolytes donne naturellement<br />
naissance à Felipecha (Felipe et Cha) qui signe avec "De fil en aiguille", un premier album particulièrement agréable.<br />
12 titres originaux entre force et légèreté, poigne et subtilité, frais et entraînants, parfait pour égayer ce premier mois<br />
d'automne. Vous y trouverez "La petite Sibérie", un "Matin du café", "Juanitita", "Le plancher des cieux" ou encore<br />
"La victoire de Samothrace". Autant de titres à découvrir !<br />
Thomas FERSEN<br />
Trois petits tours<br />
Tôt ou tard<br />
099 FER<br />
Un véritable one man show que ce nouvel opus ! Le sketche de « Germaine » la valise reniflée à l'aéroport par un<br />
chien policier mais ne renfermant que des rêves, le ukulélé pris pour une arme par un douanier et qui finit par le<br />
devenir, ou encore une histoire d'amour avec une mouche... Tout un programme ! Un imaginaire bien rempli, qui<br />
s'étoffe d'album en album pour notre plus grand bonheur !<br />
Yves JAMAIT<br />
Je passais par hasard<br />
Wagram<br />
099 JAM<br />
Cravate au noeud desserré, casquette "ouvrière" sur la tête, Yves Jamait donne l'image d'un chanteur populaire. Si<br />
cela se voit, cela s'entend surtout à sa manière de raconter un quotidien qui fleure bon les zincs et autres<br />
estaminets. Déboulant sur le tard dans le paysage musical français, le petit gars de Dijon a, en deux albums ("De<br />
verres en vers" et "Le coquelicot"), montrer qu'il savait écrire, qu'il savait raconter des histoires avec guitare et<br />
accordéon pour compagnons. Si le coquelicot qui, encore hier, ornait sa pochette, a disparu, sa verse est restée<br />
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intacte sans qu'elle prenne, pour autant, la voie de l'engagement.<br />
Nicolas JULES<br />
Powête<br />
L'autre distribution<br />
099 JUL<br />
Ce jeune homme défie la gravité. Il se présente sous des airs lunaires, étreint des réalités terrestres, suggère de bas<br />
instincts et s'envole au bras de la poésie. Dandy rock and roll ou chanteur de charme, vedette de pacotille ou<br />
chanteur espiègle, il se joue de apparences à travers un superbe répertoire de chansons Un oiseau rare à découvrir.<br />
JULIETTE<br />
Mutatis Mutandis : Bijoux et babioles : 19 titres : piano, chant, guitare<br />
Beuscher<br />
099 JUL<br />
Partition.<br />
KATERINE<br />
Borderlive : borderline tour<br />
Barclay<br />
099 KAT<br />
(DVD)<br />
Loïc LANTOINE<br />
A l'attaque !<br />
Mon Slip<br />
099 LAN<br />
Pendant 200 dates , chaque semaine Loïc a invité des artistes différents à venir le rejoindre sur scène. "A l'attaque"<br />
retrace les meilleurs moments de cette tournée. C'est fier, humble, beau ,magique, unique , tout simple d'une écriture<br />
à la grâce et à la puissance troublantes. Un album rare, fervent.<br />
M.<br />
Les Leçons de musique<br />
Polydor<br />
099 M.<br />
L'univers musical de M. autour de la guitare, la basse, la batterie, le piano et la chant. Avec la participation<br />
exceptionnelle de Vincent Segal au violoncelle. Bénéficiez des meilleurs conseils dans un cours vivant et original.<br />
Abordez la pratique à travers des versions inédites de "la fleur", "Je dis aime", "Monde virtuel", "Ma mélodie", "La<br />
corde sensible". Naviguez d'un instrument à l'autre en choisissant votre prise de vue et votre image. Vous trouverez<br />
aussi des conseils et astuces de Patrick Moulou à la guitare. (DVD)<br />
MAKALI<br />
De la chanson et puis c'est tout...<br />
Mercury<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
099 MAK<br />
Makali est un groupe de chanson française crée en 2003, et dont le chanteur n'est autre que le fils d'Isabelle Adjani,<br />
Barnabé Saïd-Albert. Une formation qui développe son univers acoustique en multipliant les apparitions dans divers<br />
lieux de sa région, avec un répertoire teinté de folk, de swing ou de reggae.<br />
Bruno MAMAN<br />
Faire l'amour<br />
AZ<br />
099 MAM<br />
Compositeur libre et rare, artisan des mots, Bruno Maman, 43 ans, a enregistré discrètement quatre albums en<br />
quinze ans, entouré des meilleurs, dont Alain Goraguer, l'arrangeur de Gainsbourg et de Vian. Son dernier CD, Faire<br />
l'amour, possède cette belle écriture aérienne et ce sens de la mélodie soignée qui ont fait son style et où perce un<br />
romantisme de dandy.<br />
Gérard MANSET<br />
Manitoba ne répond plus<br />
Capitol<br />
099 MAN<br />
Voilà quarante ans que Manset est un des artistes les plus mystérieux de la chanson française. À 63 ans, Manset<br />
livre un nouvel album, au titre en forme de clin d'oeil à Hergé, Manitoba ne répond plus. Ces dix nouvelles chansons<br />
n'aideront nullement à dissiper le mystère, mais elles combleront d'aise les fidèles qui attendaient ce rendez-vous<br />
depuis la parution d' « Obok », en 2006.<br />
MERLOT<br />
Chansons d'amour... et de haine<br />
Anticraft<br />
099 MER<br />
« Chanson de haine...et d'amour », est le premier album solo de Merlot, ancien chanteur du groupe Baobab. Ses<br />
influences vont de Pierre Perret à Mickael Jackson, de NTM à Boby Lapointe, de Dutronc à Bob Marley. Cet opus<br />
nous promet donc un étrange voyage entre les styles. Laissez vous guider dans cet univers complexe entre amour et<br />
haine, par ce trentenaire banlieusard, lover raté et rêveur d'un autre âge.<br />
Marie MODIANO<br />
Oultand<br />
Naïve<br />
099 MOD<br />
Plus de deux ans après son premier album, Marie Modiano revient aujourd'hui avec "Outland", un album aux teintes<br />
rêveuses. A l'image du titre de son album, qui désigne en Suède le reste du monde, Marie Modiano nous invite au<br />
voyage, notamment avec "Butterfly Girl" aux mélodies très reposantes. La chanteuse a fait équipe avec Peter Von<br />
Poehl qui a mis l'accent sur les instruments à vents (hautbois, clarinette et cor anglais). "Outland" propose ainsi des<br />
tonalités très variées, en passant par des mélodies pop et country-folk.<br />
ORLY CHAP'<br />
Ma lueur clown<br />
Polydor<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
099 ORL<br />
Une voix rauque et un peu nasale, une manière très personnelle de tordre la langue française comme si elle était<br />
tout entière constituée de diphtongues, des histoires de vertige amoureux, des autoportraits sur le fil du rasoir... Orly<br />
Chap' est un personnage à part dans le paysage de la jeune chanson française. Tantôt, on la compare à<br />
Hubert-Félix Thiéfaine, tantôt on cherche à débusquer chez elle la trace de ses grandes admirations - Dominique A,<br />
Arthur H, Gérard Manset... Elle vient de sortir son deuxième album, Ma lueur clown, aux étonnantes couleurs de<br />
blues acoustique sophistiqué. Sarcastique, ironique, elle malmène l'amour - "le grand, le niais" - et bien d'autres<br />
sentiments avec une santé féroce.<br />
PONCET<br />
Celui qui dit qui est<br />
Neômme<br />
099 PON<br />
Poncet est un magicien, un griot blanc. Ca sent l'école buissonnière, les histoires de géants, les rêves encore frais<br />
se heurtant aux murs de la vie. Y'a des guitares qui swinguent, de la contrebasse et des choeurs qui jazzent... On se<br />
croit en sécurité, en territoire connu, puis ça fait frissonner, grincer des dents, avec des images choc sur l'humanité<br />
telle qu'elle est. Le chaos apparaît au détour d'un refrain, les violons crient, la voix chaude de Poncet nous ballade<br />
entre la poésie et la violence de ses textes forts, comme pour panser nos plaies désormais béantes. On est tour à<br />
tour déstabilisé, étonné, épaté et harponné par le talent de nouveau venu.<br />
Dick RIVERS<br />
L' Homme sans âge<br />
EMI<br />
099 RIV<br />
Le grand rockeur des années 60, l'un des membres incontournables du groupe Les chats sauvages, vient de sortir<br />
chez EMI, un nouvel album intitulé "L'homme sans âge" écrit par l'une des figures "phare" de la nouvelle génération :<br />
Joseph d'Anvers. Un grand retour pour Dick Rivers et un splendide nouvel album déjà largement salué dans la<br />
presse. A écouter sans modération.<br />
Alain SOUCHON<br />
Ecoutez d'où ma peine vient<br />
EMI<br />
099 SOU<br />
« Ecoutez d'où ma peine vient » contient onze nouvelles chansons. A 64 ans, Alain Souchon y poursuit ses<br />
aventures pop nostalgiques teintées de références actuelles. Bercé par une douce mélancolie, une voix tristement<br />
débonnaire et des mélodies qui touchent au coeur, ce nouvel album délivre une bouffée d'oxygène salvatrice en ces<br />
périodes économiques sombres. Succès annoncé.<br />
TIBERT<br />
D'autres visages<br />
L'Autre distribution<br />
099 TIB<br />
Chansons de route et de vadrouilles, ou comment partir d'une aventure à l'autre à grandes enjambées Comme<br />
sorties d'un carnet de voyage, les chansons de Tibert sont des compagnes tenaces et fidèles, révélateurs chimiques<br />
et sels d'argent qui laissent soudain une photo apparaître. Son dernier opus "D'autres visages" laisse la part belle<br />
aux instruments acoustiques et aux voix - malmenés ou caressés - une façon sans doute de souligner et de garder<br />
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intacte une poésie salvatrice et urgente.<br />
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
Charles TRENET<br />
100 chansons<br />
EMI<br />
099 TRE<br />
Un coffret 5 CD : les mélodies éternelles, les chansons swing, les chansons rares, des chansons et des prénoms et<br />
les chansons loufoques.<br />
Ray VENTURA et ses Collégiens<br />
Tout va très bien Madame la Marquise<br />
Milan<br />
099 VEN<br />
Une des plus belles pages d'amour entre le jazz et la France. A la croisée entre jazz band, chansons à sketches et<br />
humour, Ray Ventura et ses collégiens sont maintenant entrés dans la mémoire collective.<br />
IAM<br />
IAM 20<br />
AZ<br />
099.1 IAM<br />
Le concert live des 20 ans aux Pyramides, un documentaire « Encore un printemps » et un CD bonus live. (DVD)<br />
DIONYSOS<br />
La Mécanique du coeur : piano, voix, guitare<br />
Strictly Confidential<br />
099.2 DIO<br />
Partition.<br />
HERMAN DUNE<br />
Next year in zion<br />
Source ect<br />
099.2 HER<br />
Next Year in Zion serait quelque chose comme le neuvième album de la fratrie Herman Dune. Mais en fait, leur<br />
nombre reste difficile à déterminer exactement. Alignant les albums, les EPs, les CD-R (CD de démos distribués à la<br />
fin de leurs concerts), ce groupe a plus d'une fois prouvé qu'il ne suivait pas trop les routes balisées par l'industrie<br />
du disque. Mené par David, depuis le départ de son frère André, et Neman (également à l'oeuvre chez les terroristes<br />
de Zombie Zombie), le groupe s'est tout de même posé, depuis son album précédent, Giant, chez Source Etc, un<br />
label d'envergure, et envisage enfin le succès sans rougir. Pour cela, ce duo atypique a enregistré 12 chansons folk<br />
précieuses et mélodiquement apprêtées, comme ce premier single rêveur Try to Think About Me à écouter sur<br />
l'autoroute du soleil, les fenêtres grandes ouvertes. Et comme le sujet central de cet album est inévitablement<br />
l'amour, dans sa naïveté la plus pure, le groupe retrouve ici une certaine simplicité qui lui sied à merveille.<br />
LUKE<br />
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Les Enfants de Saturne : piano, chant, accords et tablatures guitare<br />
Universal Music<br />
099.2 LUK<br />
Partition.<br />
Gainsbourg raconte sa mort : entretiens avec Bayon<br />
Grasset<br />
781. 63 GAI<br />
Bayon a publié dans Libération deux entretiens qu'il avait eus avec Serge Gainsbourg. Le premier, réalisé en<br />
septembre 1981, était centré sur la mort. Le second, publié partiellement en novembre 1984, avait pour thème le<br />
sexe. Il est lisible, ici, dans son intégralité, pour la première fois. (Livre)<br />
Françoise HARDY<br />
Le Désespoir des singes... et autres bagatelles<br />
Laffont<br />
781. 63 HAR bio<br />
Au terme de plusieurs années de réflexion, l'auteur-compositeur raconte son parcours, ses rencontres, ses<br />
collaborations et ses amours. Mieux qu'un livre de souvenirs, une grande traversée des apparences, où l'on<br />
découvre, depuis l'enfance à nos jours, l'itinéraire intérieur, artistique et amoureux d'une artiste profondément<br />
singulière. (Livre)<br />
Dominique DREYFUS, réal.<br />
Enrico Macias : le chant de la mémoire<br />
Zarafa<br />
781. 63 MAC<br />
Juif, algérien, français, d'origine kabyle, tunisien, espagnol... Enrico Macias - ou Gaston Ghrenassian, c'est pareil<br />
dit-il - est d'abord un homme qui chante la vie. Sa vie et l'histoire qu'elle a traversé en témoin spectatrice et<br />
protagoniste. (DVD)<br />
Rap - Reggae - Ragga<br />
DUB inc<br />
Afrikya<br />
Naïve<br />
099.1 DUB<br />
Cela fait un petit moment que Dub Inc arpente les scènes des festivals européens. Depuis la création du groupe en<br />
1997, on ne compte plus les dates du band, aujourd'hui suivis par un large public. Après les succès des opus<br />
précédents, leur troisième album "Afrikya", apparaissait comme un nouveau défi pour un groupe qui ne rentre en<br />
studio qu'une poignée de semaines tous les deux-trois ans. La démarche musicale de Dub Inc, riche et ouverte, n'a<br />
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pas changé. Loin d'être un groupe strictement reggae, la formation intègre avec gourmandise des sonorités multiples<br />
: ragga (« Tiens bon », « Jump up »), raï (« Djamila »), folk (« SDF »), ou africaine, plus prégnante encore que sur<br />
les derniers opus à l'image de « Do Sissi ». Ce dernier titre, très réussi, lorgne l'Afrobeat, la rythmique popularisée<br />
par Fella et son batteur Tony Allen. Le titre reflète ce qu'il y a de plus réussi dans le disque : une approche<br />
décomplexée, où la musique est vibrante, vivante et affranchie des formats en vigueur.<br />
NTM<br />
Suprême NTM : best of<br />
Jive<br />
099.1 NTM<br />
Près de 15 ans de carrière du grand groupe de rap français NTM réunis dans ce best of.<br />
TRYO<br />
Ce que l'on sème<br />
Columbia<br />
099.1 TRY<br />
On retrouve dans ce quatrième album les caractéristiques du groupe comme leurs trois voix, plus intenses que<br />
jamais, les percussions, le sens de la mélodie, l'engagement, mais on est aussi frappé par sa nouvelle richesse<br />
musicale et thématique. On y croise l'Inde, le Niger, le Chili, le Cameroun. Le reggae acoustique côtoie désormais la<br />
bossa, le ska ou le blues oriental sans que l'unité du disque en souffre. Bien au contraire... Les artistes musiciens<br />
venus apportés leur voix (Sally Nyolo), leur trompette (Ibrahim Maloouf) ou leur violoncelle (arrangements cordes de<br />
Vincent Segal), pour n'en citer que quelques-uns, contribuent à ce nouveau son Tryo : Un son intense, chaud, précis<br />
au service de chansons qui nous parlent de cette Terre mais nous emmènent aussi du côté de l'amour, et même<br />
là-bas, loin, du côté des étoiles.<br />
Rock français<br />
COMPILATION<br />
Wizzz vol. 2<br />
Born Bad Records<br />
099.2 A. WIZ<br />
Après un tout premier volume en 2002 qui généra un engouement sans précédent pour la pop alternative 60's made<br />
in France, WIZZZZZZZ s'est imposé comme LA compilation de référence du genre ... des jerks endiablés, des<br />
morceaux sortis de nulle part, des paroles insensées, et toujours ce goût prononcé pour la dérision, et ce soucis de<br />
faire valoir la créativité d'artistes français qui ont cherché à rompre avec le diktat yéyé de l'époque. Ce nouveau<br />
recueil de titres rares et inédits exhumés des bas-fonds de la Pop sixties Made in France pourrait bien vous faire<br />
prendre conscience de la richesse et témérité de quelques parents pauvres de Gainsbourg et autres freaks passé<br />
complètement inaperçu du temps de Salut les Copains.<br />
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MANU<br />
Rendez-vous<br />
Lez'art<br />
099.2 MAN<br />
C'est un Rendez-vous qu'Emmanuelle Monet, dite Manu, ne voulait pas manquer. Trois ans après l'arrêt tragique de<br />
Dolly, la chanteuse de la formation nantaise revient en solo. Un disque certes en forme de catharsis mais qui n'en<br />
rajoute pas dans le triturage des plaies. Rendez-vous propose treize titres résolument pop rock, mélodiques avec<br />
quelques accents électriques bien sentis.<br />
MOKAIESH<br />
Mokaiesh<br />
AZ<br />
099.2 MOK<br />
Mokaiesh, groupe de rock chantant en français (nuance importante), capitalise deux héritages longtemps<br />
inconciliables : celui des musiques flambées d'outre-Atlantique ou d'outre-Manche avec une écriture non moins<br />
incandescente initiée par certains maîtres de la chanson française. Dans le sillage de quelques rares autres - à<br />
commencer par Noir Désir, autant les citer d'emblée - il parvient au-delà des espérances à créer cet alliage dont la<br />
recette ne figure dans aucun livre, aucune méthode Assimil pour apprentis rockers, mais procède d'un autre savant<br />
mélange : celui du culot et de l'érudition. À <strong>22</strong> ans, Cyril ne manque ni de l'un ni de l'autre. Le groupe qu'il a coagulé<br />
autour de lui - et auquel il donne son nom sans prétention narcissique mais parce qu'il résonnait mieux que tous les<br />
autres - prolonge fiévreusement ses idéaux : faire de la musique et du texte la même essence, y présenter l'allumette<br />
de la jeunesse, regarder l'embrasement.<br />
JAZZ<br />
COMPILATION<br />
Spiritual jazz<br />
Jazzman<br />
1 A. SPI<br />
Les titres présents sur cette compilation jazz sur Jazzman Records reflètent parfaitement le contexte social et<br />
politique de la fin des années 60. Les douze artistes présents sur cette compilation ont tous cette spiritualité en<br />
commun en plus de leur technicité. Appelez-le black jazz, soul jazz ou spiritual jazz, ce que vous entendrez ici n'est<br />
que du génie.<br />
Art BLAKEY<br />
Drum suite (1956-1957)<br />
Colombia<br />
1 BLA<br />
Ce disque est en deux parties (rappelez-vous, les vinyles avaient deux faces, ce qui est toujours le cas, soit dit en<br />
passant). On ne s'attardera pas sur la face B, qui comprend trois titres d'un swing bien balancé mais pas forcément<br />
très original. La face A, au contraire, est assez terrible : Art Blakey et Joe Jones aux batteries, des tas de<br />
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percussions dans tous les coins, basse, piano, gong, etc. Nous avons donc The sacrifice , chant sacrificiel Swahili,<br />
un "Cubano chant" qui vient d'où l'on devine et un Oscalypso très groovy qui ferait danser un tamanoir (le tout en<br />
une prise, sauf pour les chants parce que le dialecte Swahili a été un peu plus long que prévu à maîtriser !). Le<br />
morceau le plus foudroyant reste cependant The sacrifice, qui utilise tous les rythmes qu'on puisse imaginer. Orgie<br />
de beat, tonnerre de drums, transe hallucinée, il accompagne le moment où le sorcier annonce "celui des deux qui<br />
va être sacrifié". Nous, on reste sur le carreau avec cette musique explosive et véloce qui n'a pas pris une ride.<br />
Don CHERRY<br />
Hear & now<br />
Atlantic<br />
1 CHE 60<br />
Enr. 1977. Avec Don Cherry, trompette et percussions / Collin Walcott, sitar / Michael Brecker, saxophones / Cliff<br />
Carter, claviers / Lenny White, batterie / Tony Williams, batterie / Lois Colin, harpe / Raphael Cruz, percussions.<br />
Sonny CRISS<br />
This is criss<br />
Prestige<br />
1 CRI 40<br />
Enr. 1965. Avec Sonny Criss, saxo / Davis Walter, piano / Paul Chambers, contrebasse / Alan Dawson, batterie.<br />
George DUKE<br />
My soul, The Complete MPS Fusion Recording<br />
MPS<br />
1 DUK<br />
Né le 12 janvier 1946, ce claviériste, producteur et chanteur californien, est un de ces grands sidemen - sa complicité<br />
désinvolte avec Frank Zappa, son travail avec Jean-Luc Ponty ou bien encore avec un Billy Cobham pour n'en citer<br />
que trois - qui aura su surfer voluptueusement sur la vague de la fusion et en écumer toutes ses strates : une<br />
démarche sans complexe, un « laboratoire » où s'expriment et se concentrent toutes les préoccupations esthétiques<br />
de cette époque, velléités d'avant-garde, un dégradé stylistique qui naîtrait dans le jazz rock/jazz funk, pour flirter<br />
ensuite avec la pop-funk, le smooth, en passant par le rock psyché & progressif, ou dans l'expérimentation de<br />
rythmes brésiliens. Sans prétendre certes nous faire oublier les autres princes de la fusion de ce temps, Cette édition<br />
présente donc ici six albums enregistrés entre avril 1971 et janvier 1976 de cet artiste important mais très peu connu<br />
du grand public.<br />
HENRY GRIMES TRIO<br />
The Call (Enr.1965)<br />
ESP<br />
1 GRI 60<br />
Henry Grimes est un musicien aussi discret que son talent est grand. Sur la splendide photographie illustrant cet<br />
album, nouvelle réédition des prémices du free-jazz du label ESP-Disk', il semble timide, prêt à disparaitre dans<br />
l'instant pour se fondre dans le décor, comme s'il savait déjà qu'il allait délaisser la scène musicale pendant plus de<br />
trente-cinq ans avant son retour au début du 21ème siècle. Absence prolongée d'autant plus regrettable que<br />
l'homme effacé se révèle un musicien affirmé et surtout un contrebassiste passionnant. Se jouant des ressources de<br />
son instrument, il use de l'archet Django, du pizzicato et accepte fièrement de prendre le premier rôle aux côtés du<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
clarinettiste Perry Robinson qui signe une partie des compositions. Au sein de ce duo/duel de premier ordre,<br />
Robinson navigue entre mélancolie aux accents populaires et improvisations dans un esprit plus proche du jazz bop<br />
d'alors. Un peu en retrait, le batteur Tom Price maintient ses deux compagnons à flots, les empêche parfois de<br />
sombrer trop dans l'abstraction et s'acquitte avec élégance de son rôle de stimulant soutien. Nouvelle preuve de la<br />
passionnante genèse de la musique improvisée, The Call remporte l'adhésion par la performance et la<br />
complémentarité des deux leaders méconnus que sont Henry Grimes et Perry Robinson.<br />
Peter HERBOLZHEIMER<br />
The MPS & Polydor Studio Recordings<br />
MPS<br />
1 HER 70<br />
L'intégralité des enregistrements studio de Peter Herbolzheimer vient de sortir. Il est en quelques sorte le Quincy<br />
Jones ou le David Axelrod allemand, chef d'orchestre aux influences placées sous les signes du funk, du jazz et de<br />
la soul. Un must pour les amateurs de jazz-funk et à découvrir si vous ne connaissez pas encore.<br />
Frank LOWE<br />
Black beings<br />
ESP<br />
1 LOW 60<br />
Frank Lowe, saxophone ténor / Joseph Jarman, saxophones alto et soprano / William Parker, contrebasse / Rashied<br />
Sinan, batterie / Wizar, violon. Une session de mars 1973 produite par Lowe pour ESP et dans laquelle le<br />
mystérieux Wizard n'est pas Leroy Jenkis, injustement cité, mais Raymund Lee Cheng qui fit une apparition sur<br />
l'album Rope-A-Dope de Lester Bowie en 1975. Intégralité des sessions, 15 minutes inédites en bonus, puisque<br />
l'enregistrement fut raccourci pour le format lp.<br />
NEW YORK ART QUARTET<br />
New York art quartet<br />
ESP<br />
1 NEW 60<br />
Milfors Graves, percussions / Roswell Rudd, trombone / John Tchical, saxophone alto / Lewis Worrell, contrebasse /<br />
Leroi Jones, voix Manifeste incontournable de l'éclosion du free, c'est le premier album d'un quatuor séminal, fondé<br />
à New York en 1964, qui se réunit à nouveau en 1999/2000. A la fin de cette session historique, IMAMU AMIRI<br />
BARAKA (plus connu sous le nom de Leroi Jones) récite sur la musique du groupe le poème Black Dada Nihilismus,<br />
sorte de diatribe militante et révolutionnaire, laquelle figure comme sa toute première trace enregistrée. Un album<br />
essentiel de la New Thing.<br />
SABU<br />
Jazz espagnole<br />
Vampisoul<br />
1 SAB 75<br />
Mélange latin-Jazz<br />
Esperanza SPALDING<br />
Esperanza<br />
Head Up<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
1 SPA<br />
A 20 ans, Esperanza Spalding devient le plus jeune professeur de la faculté de Berklee. Parallèlement elle fait<br />
connaître ses talents de contrebassiste en jouant aux côtés de Pat Metheny et Joe Lovano. Une carrière qui débute<br />
donc assez bien ! Aujourd'hui à tout juste 23 ans, Esperanza Spalding va certainement vous surprendre avec son<br />
second album simplement intitulé esperanza Contrebassiste, auteur, compositeur et chanteuse, cette jeune<br />
américaine signe ici 12 titres mêlant jazz, soul, pop et world. En prime elle jongle habilement entre l'anglais,<br />
l'espagnol et le portugais.<br />
SUN RA<br />
On jupiter<br />
RER<br />
1 SUN<br />
Réédition d'un disque Saturn de 1979, avec un Arkestra, version grand ensemble, flirtant avec le disco ! Et mixé -<br />
une fois n'est pas coutume - avec tact et précision. Aussi entend-on très clairement le hautbois et le basson, aux<br />
sons le plus souvent noyés lors des enregistrements en concert.<br />
SUN RA<br />
Sleeping beauty<br />
RER<br />
1 SUN<br />
Réédition d'un disque Saturn de 1979, présentant un Arkestra en grandes pompes avec guitare électrique et guitare<br />
basse - c'est une rareté -, et la participation de la prêtresse et sublime imprécatrice June Tyson<br />
Joaquim PAULO FERNANDEZ<br />
Jazz covers : plus de 650 pochettes de disques de jazz, les plus mémorables et les plus rares des années<br />
1940 jusqu'au début des années 1990<br />
Taschen<br />
781. 65 PAU<br />
Recueil de 1.000 couvertures d'enregistrement de jazz, des années 1940 au déclin de la production, au début des<br />
années 1990. Chaque couverture est accompagnée d'une notice comprenant son nom, le directeur artistique, le<br />
photographe, l'illustrateur, l'année, le label, et plus encore. Contient aussi des entretiens avec des personnalités et<br />
une liste des 15 plus grands titres.<br />
Blues<br />
COMPILATION<br />
The George Mitchell collection vol. 1<br />
Fat Possum<br />
110 A. GEO<br />
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Coffret regroupant 7 CD de Blues.<br />
Rhythm'n'Blues - Soul<br />
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
COMPILATION<br />
Essential italo disco classics 1977-1985<br />
Strut Records<br />
180 A. ESS<br />
Stevie Kotey a sélectionné une disco particulièrement juste. Elle est italienne et les instruments électroniques ont mis<br />
une dose de piquant et d'intrigue dans les morceaux, ce qui forme des pièces fantasques et mutantes extrêmement<br />
jouissives. La disco est dans toute les oreilles, pour le meilleur, mais surtout le pire. Elle est souvent cantonnée a<br />
être crachée lors des réunions de famille, ses représentants français en premier. Mais les italiens le font mieux, c'est<br />
évident. Il y a une sensualité dans les jeux, dans la matière des sons, et à première vue dans cette basse<br />
proéminente et puissante. Des gimmick vocaux sont posés sur des coussins, des envolés de cuivre, purée cosmique<br />
et bongos "ambianceurs" transportent rapidement dans des états surnaturels. Les groupes présentés ont un style<br />
irréprochable, à quelques fausses notes près en fin de compilation. On ressent plein de désir et de séduction, porté<br />
par un tempo au repos et des fantaisies justes, loin des folies italo.<br />
CYMANDE<br />
Cymande<br />
Collectables<br />
180 CYM<br />
Cymande est sûrement l'un des groupes les plus sous estimés des années 70. Ce premier album, sorti en 1972, est<br />
sans conteste un chef d'oeuvre. Le groupe est constitué de 9 membres originaires de la Jamaïque, de Guyane et de<br />
St Vincent et se rencontrent à Londres au début des années 70. L'album, parfait de bout en bout, navigue entre jazz,<br />
funk, calypso, soul et afro rock. Ils se revendiquent rasta mais le seul élément de leur musique qui se rapporte au<br />
reggae est le rythme Nyabinghi, hérité des premiers tambourinaires fondateurs du reggae, et souvent présent dans<br />
leur musique. Ce disque est rarement cité dans les discothèques idéales et pourtant il n'a rien à enviés aux meilleurs<br />
disques de The Meters ou de Sly & The Family Stone par exemple. Des voix chaudes et profondes, des percussions<br />
tribales, une basse énorme, des cuivres entraînants, vous voilà plongé durant un peu moins de quarante minutes<br />
dans un melting pot des meilleurs musiques afro de l'époque. Groovy, délicat et roots, un pur bonheur. On a<br />
l'impression d'avoir Gil Scott Heron, Sly Stone, les JB's et Santana sur un même disque.<br />
KARL HECTOR & THE MALCOUNS<br />
Sahara swing<br />
Now Again<br />
180 HEC<br />
Paru chez Now-Again Records (Stones Throw) dans la ligné de Wildflowers et The Heliocentrics, Karl Hector & The<br />
Malcoun est un groupe de musique Soul / Psychédélique / Electro.<br />
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POP ROCK<br />
COMPILATION<br />
Notwave<br />
DFA / Rong<br />
2 A. NOT<br />
.<br />
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
The ACORN<br />
Glory hope mountain<br />
Bella Union<br />
2 ACO 20<br />
Entre la minutie de Sufjan Stevens et le souffle d'Arcade Fire, la merveille lyrique du moment vient du Canada : Glory<br />
Hope Mountain de The Acorn. Un album racontant la vie inouïe d'une mère.<br />
APSE<br />
Spirit<br />
Acuarela<br />
2 APS<br />
Pour faire simple, on pourrait être tenté de ranger la musique d'Apse dans le grand bazar post-rock. On y retrouve<br />
effectivement un goût certain pour les morceaux étirés en longueur, et les dynamiques basées sur une alternance<br />
flux/reflux. Toutefois, on observe également, dans la place prépondérante occupée par la basse notamment, une<br />
influence très nette du post-punk et de la new-wave, avec Joy Division ou le Cure glaciaire de Pornography en<br />
figures tutélaires. Rythmiques lentes, lourdes et hypnotiques, voix absentes, fantômatiques ou déformées par les<br />
effets : tout concourt à faire de ce Spirit un condensé d'inconfort malaisant, un parcours violent et exigent.<br />
Heureusement, Apse ose parsemer ses errances de quelques stries ensoleillés, rais de lumières encore incertains<br />
mais qui permettent de rendre l'ensemble moins étouffant, moins propice à la claustrophobie. Ainsi quelques "La la<br />
la" bizarrement pop viennent-ils illuminer From The North ; d'élégants arpèges de guitares ornent de la même façon<br />
Shade Of The Moor, troublante élégance gracile après une entrée en matière pourtant lourde de menaces...<br />
BLOC PARTY<br />
Intimacy<br />
Cooperative Music<br />
2 BLO 20<br />
Intimacy est, effectivement, un brûlot terrible, et une immense surprise ; c'est le coup d'un soleil atomique que l'on<br />
n'attendait pas. On sait, depuis la genèse, que Bloc Party est fait pour durer. Mais on ne l'imaginait pas capable de<br />
se réinventer à ce point, jusqu'à l'extrême. Le précédent Weekend In The City était excellent, Intimacy est deux<br />
stratosphères au-dessus : c'est, pour le groupe comme pour ses auditeurs, une formidable renaissance. On<br />
redécouvre, comme neufs, comme jamais vécus, le choc, la fureur, l'admiration, le frisson électrique des premiers<br />
singles. Car les Londoniens n'avaient, jusque là, jamais si bien entremêlé leurs désirs de novations violentes et leurs<br />
massives prétentions pop : froids ou bouillants, piquants ou sucrés, le plus souvent tout à la fois car c'est le génie du<br />
groupe, les morceaux d'Intimacy sont instantanément puissants, bondissants, attirants, et d'une bravoure à peine<br />
croyable.<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
BODIES OF WATER<br />
A certain feeling<br />
Secretly Canadian<br />
2 BOD 20<br />
Un an après avoir sorti par leur propre moyen un premier album, Ears Will Pop & Eyes Will Blink, et fort d'un réel<br />
succès d'estime aux Etats-Unis, Bodies Of Water a trouvé refuge dans l'auberge espagnole Secretly Canadian, mais<br />
pour autant, point de débauche de moyens, A Certain Feeling a été enregistré dans la maison du couple formé par<br />
David & Meredith Metcalf. L'emphase est de mise, la grandiloquence n'est jamais bien loin, les structures sont<br />
complexes (l'inaugural Gold, Tan, Peach, And Grey compte maints ponts, breaks et changements de direction).<br />
L'humeur peut vite passer de l'euphorie de Water Here, doté d'un incroyable groove emballant et emballé, éclairé de<br />
trombones chaleureux, à des compositions crépusculaires aux harmonies que ne renieraient pas Ennio Morricone et<br />
Phil Spector. A Certain Feeling offre ainsi des envolées vocales vertigineuses (le dialogue homme/femme sur tous<br />
les tons, les choeurs façon chorales) mais aussi de bien beaux passages instrumentaux psychédéliques et<br />
prog-rock. Autant dire qu'à défaut de s'afficher comme des pionniers, Bodies Of Water suscite l'attention et fait<br />
étalage de bien des qualités.<br />
DEERHOOF<br />
Offend maggie<br />
Kill Rock Stars<br />
2 DEE<br />
Free pop : à bien chercher, nous n'avons pas trouvé de termes plus appropriés pour décrire la musique libertaire des<br />
américains de Deerhoof. Ce trio originaire de San Francisco formé par la chanteuse-bassiste d'origine japonaise,<br />
Satomi Matsuzaki, le guitariste John Dieterich et le batteur Greg Saunier, publie chaque année le compte rendu de<br />
leurs nouvelles expérimentations. A leur actif, dix albums et de nombreux projets annexes qui définissent aujourd'hui<br />
un univers bien particulier, toujours en constante évolution.<br />
FIERY FURNACES<br />
Remember<br />
Thrill Jockey<br />
2 FIE<br />
Les prolifiques Fiery Furnaces sortent un double album (et triple vinyle) live via Thrill Jockey. La fratrie cintrée et<br />
théâtrale ajoute ainsi une nouvelle pierre à un édifice discographique démesuré et totalement hors-normes.<br />
Remember comprendra pas moins de 51 titres et consacrera les talents de Matthew et Eleanor Friedberger pour les<br />
collages sonores, les réarrangements inédits et autres improvisations solaires. Ce sera aussi l'occasion d'entendre le<br />
résultat du Democ-Rock, concept qui consistait à demander au public présent des thèmes et des idées de chansons,<br />
que les Fiery Furnaces s'efforçaient de respecter à la lettre une fois sur scène.<br />
The FIFTH DIMENSION<br />
The Magic garden<br />
Cheery Red<br />
2 FIF 20<br />
The magic garden sorti en 67 et écrit et arrangé par Jimmy Webb. Pour beaucoup, ce nom, synonyme de qualité<br />
d'écriture pop est à placer, sur la foi de quelques chansons sublimes, au côté de Bacharach, de Brian Wilson ou des<br />
grands compositeurs du Brill Building (fournisseurs en tube des années 60). C'est un concept album magistral, dont<br />
la sophistication va bien au delà de ce qu'on peut attendre d'un disque de variété. L'ensemble se situe entre les<br />
Beach Boys de la fin des années 60 et un Burt Bacharach psychédélique. Peut-être rien d'aussi émouvant que God<br />
only knows, mais les mélodies et la science mise au service des arrangements en font un véritable chef d'oeuvre au<br />
même rang que le Odessey and Oracle des Zombies auquel le disque fait penser par moment.<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
The FREE POP ELECTRONIC CONCEPT<br />
A new exciting experience<br />
Vampisoul<br />
2 FRE 40<br />
Que diriez-vous d'un voyage dans le temps à l'ère psychédélique ? C'est exactement ce que nous offre le groupe<br />
belge The Free Pop Electronic Concept. Leur seul album, A New Exciting Experience, enregistré en 1969 vient d'être<br />
réédité. Le résultat est étonnant, intrigant, fou et irrésistible.<br />
Keziah JONES<br />
Nigerian wood<br />
Warner<br />
2 JON<br />
Keziah Jones revient avec son cinquième album baptisé Nigerian Wood, clin d oeil sensuel au Norwegian Wood des<br />
Beatles. Produit par Karriem Riggins, faisant partie des meilleurs producteurs Nu Soul actuels (Erykah Badu, Kanye<br />
West, Common...), cet album matérialise la confrontation de l avant-guardisme africain à la grande musique noire<br />
américaine.<br />
The MARKETTS<br />
Batman theme<br />
EVA<br />
2 MAR<br />
The Marketts dans leur étonnante version du fameux Batman theme ! Une incroyable version qui entra bien vite dans<br />
le Top 40 au coeur des sixties ! Dans cet album aujourd'hui culte et réédité dans sa version intégrale. The Marketts<br />
proposent, en plus du hit single batman theme, onze autres titres groovy à découvrir d'urgence. Un album<br />
indispensable à tous les bat-dancers ! Redécouvrons le véritable son des sixties et les hymnes sur lesquels on<br />
dansait dans les surprise parties des années 60.<br />
John MATTHIAS<br />
Stories from the watercooler<br />
Counter Records<br />
2 MAT 20<br />
Il y a beaucoup de choses à dire sur John Matthias. On pourrait le décrire comme un savant fou, un compositeur<br />
moderne, un prodige du violon ou bien d'autres choses. Hélas, John Matthias préfère parler des autres que de<br />
lui-même. Stories from the Watercooler est une succession de 12 nouvelles, faites en chansons. L' espace musical<br />
prend la forme de belles compositions folk-rock mêlant guitares électriques, acoustiques et autres instruments à<br />
cordes. Mais avec cette formule apparemment simple, John écrit sur tout, du meurtre de Jean Charles De Menezes<br />
(une personne assasinée par Scotland Yard et surtout par erreur dans le métro londonien, après l'attentat de 2005),<br />
des fausses thérapies alternatives, des histoires de crédit et de banque par téléphone, des camps d'internement<br />
japonais en Californie. Au delà de tout ça, il entoure le son de l'album en trois niveaux de richesse. Le premier tient<br />
dans le choix de l'instrumentation, qui comprend harmoniums, banjos, clarinettes et synthés anciens. Ensuite, il y a<br />
les couches de sons électroniques ajoutées par le biais de ses machines expérimentales et du travail de Coldcut, qui<br />
produit l'album. Et enfin et surtout, il y a la voix de Matthias, impassible, dénuée de toute comédie.<br />
METRONOMY<br />
Nights out<br />
Because Music<br />
2 MET<br />
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Nights Out, le nouvel album de Metronomy ne vous laissera certainement pas indifférent. Bien que la pop elliptique,<br />
insidieuse, multicolore et riche en textures de Joseph Mount ne ressemble en rien au prog-disco de la légendaire<br />
formation de Cologne, Can, fournit néanmoins quelques précieux indices sur la lignée dans laquelle s'inscrit Joseph<br />
Mount. Ajoutez-y également les premiers Brian Eno, Sparks, Devo, Talking Heads et Soft Cell. Essayez ensuite de<br />
vous creuser la tête pour trouver quelques groupes plus récents de musique pop abstraite, qui donnent envie de<br />
chanter et de danser ... Et vous vous rendrez alors compte qu'il n'y en a pas d'autres, car Metronomy est aujourd'hui<br />
une formation résolument unique en son genre sur la scène pop.<br />
The MICROPHONES<br />
The Glow pt. 2<br />
K Records<br />
2 MIC<br />
L'art très particulier de Phil Elvrum et sa bande atteint son apogée sur cet album de 2001(Réédité en 2008 avec<br />
bonus). Les recherches soniques entamées sur It Was Hot We Stayed in the Water (2000) - instruments acoustiques<br />
bizarres (la palme pour la corne de brume !!!), déflagrations électriques, batteries surexposées ... et silences -<br />
parviennent ici à une impressionnante maturité. Il s'agit pourtant bien de pur lo-fi mais du lo-fi tellement sophistiqué<br />
que l'on doit l'écouter au casque pour en apprécier toute la richesse. Attention, ne pas croire que l'on est ici dans la<br />
pure expérimentation sonore. The Glow, Pt. 2 est avant tout un album "indie-pop" gorgé de chansons bouleversantes<br />
de simplicité et de sincérité. Il est clair cependant que Phil Elvrum a voulu réaliser un album "total" : à la fois concept<br />
album sur la nature, les petits oiseaux et le vent dans les arbres et pièce musicale cohérente et originale. Cette<br />
ambition peut sembler démesurée mais, divine surprise, les Microphones parviennent sur cet album à un niveau de<br />
sereine beauté rarement entendue dans le petit monde du rock indépendant.<br />
MIJ<br />
Yodeling astrologer<br />
ESP<br />
2 MIJ 40<br />
Lorsque Bernard Stollman, patron d'ESP, tomba, un beau dimanche de l'été 1969, à Washington Square Garden, sur<br />
Jim Holmberg en train de chanter à tue-tête à la "tyrolienne", ce dernier lui raconta qu'un accident de voiture lui avait<br />
fracturé le crâne et l'avait rendu à motié sourd. Ce handicap de ses facultés perceptives l'amenait à accomplir des<br />
actes dont il ne saisissait pas toujours le sens (!) mais qui au contraire faisaient merveille sur le plan musical. En une<br />
époque où la moindre des fêlures se vit considérée comme précieuse, voire signait la marque du génie authentique,<br />
Stollman l'envoya sur le champ en studio. L'ingénieur du son d'ESP, Onno Scholtze, s'en donna à coeur joie avec la<br />
chambre d'écho afin de démultiplier les vocalises de JimHolmberg à l'infini. Cet album est une autre perle rare des<br />
incongruités psyché-folk du catalogue ESP.<br />
ODDEFELOWS CASINO<br />
Absence of birds<br />
Pickkled Egs Records<br />
2 ODD<br />
A l'école, on aurait rêvé d'avoir un prof de musique comme David Bramwell, capable de faire travailler ses écoliers<br />
sur des chansons de Joanna Newsom ou de Talk Talk. De Talk Talk, de cet art de la retenue, du silence complice, il<br />
est souvent question dans les morceaux d'Oddfellows Casino, son groupe aristocrate, d'une méticulosité et d'une<br />
précision délicieusement désuètes en ce millénaire négligé et pressé. Un raffinement qui ne vire heureusement<br />
jamais à la chochotterie de vieux garçons, à la bigoterie que réservent trop souvent tels musiciens maniaques (on<br />
pense aux High Llamas) quand ils contemplent des monuments comme Robert Wyatt ou Brian Wilson. C'est avec<br />
légèreté, innocence que Bramwell tisse à la main, depuis la coolitude avérée de Brighton, ses symphonies de poche,<br />
pour Wurlitzer et cuivres précieux. Brighton est d'ailleurs une des héroïnes du film sépia fourni ici en bonus, réalisé<br />
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par Toby Amies et somptueusement mis en son par Oddfellows Casino. Une plongée surréaliste dans un freakshow<br />
qui révèle une face nettement plus sombre et inquiétante à la douce excentricité de ce professeur de musique.<br />
PORT' O BRIEN<br />
All we could do was sing<br />
City Slang<br />
2 POR 20<br />
Le titre du premier véritable album de ces Californiens nous avertit d'emblée. Qu'on les aime ou non, chanter est une<br />
question de vie ou de mort, un ultime moyen de sublimer son ennui de fin d'adolescence. Comme une excuse sans<br />
appel. C'est donc dans la joie et la bonne humeur qu'on démarre la journée avec Port O'Brien sur I Woke Up Today,<br />
un titre à réveiller les morts : le couple Van Pierszalowski et Cambria Goodwin démarre en trombe sur un versant<br />
pop ensoleillé, puis tout le monde reprend en choeur une mélodie du bonheur. Bref, on profite de la vie qui ne nous<br />
fait pas peur. Ce geste spontané, c'est la marque de fabrique d'un certain état d'esprit du genre indie : on enregistre<br />
en duo avec une guitare sèche et une mandoline ou on déconne en bande organisée, en revendiquant la lo fi comme<br />
un artisanat de proximité. Port O'Brien s'engage où bon lui semble et emprunte plusieurs routes américaines selon<br />
l'envie du moment, en composant quelques ballades country folk dans le plus simple appareil Fisherman's Son, Will<br />
You Be There, avant de remettre le moteur en marche pour que la machine reparte de plus belle The Rooftop Song,<br />
Close The Lid. All We Could Do Was Sing avance au culot comme ses aînés de Broken Social Scene ou Modest<br />
Mouse, avec une grande gueule et une belle humilité.<br />
RODRIGUEZ<br />
Cold fact<br />
Light In The Attic<br />
2 ROD 30<br />
Ce disque clandestin, occulté des manuels et encyclopédies rock, fait partie, curieusement, de l'héritage culturel et<br />
musical sud-africain !? Etrange destin pour son auteur, Sixto né Diaz Rodriguez, sixième enfant d'immigrés<br />
mexicains, installés à Détroit. En 1971, Cold Fact atteind le pays de l'apartheid et trouve un écho surprenant et<br />
inattendu chez la jeunesse sud-africaine. Cette dévotion est somme toute compréhensible à l'écoute de ces textes<br />
engagés et de cette musique où fusionnent folk, rock, blues et soul. Rodriguez est profondément humain. Ses<br />
chroniques portent sur l'agitation sociale, l'inertie politique et la désillusion générale, thèmes qui collent si bien à ce<br />
pays. Cet ambassadeur a entretenu la rébellion et a sans doute contribué, à son échelle, au changement. Ce<br />
sans-papier a délivré un disque essentiel, à ranger à côté des meilleurs Bob Dylan & Eric Andersen.<br />
John SHANNON<br />
American mystic<br />
Obliq Sound<br />
2 SHA 30<br />
Avec un premier album intimiste et envoûtant, ce jeune songwriter oeuvre à contre-courant de la tendance revival<br />
contemporaine et des images d'Epinal d'un folk traditionnel. Une découverte lumineuse<br />
SOLTERO<br />
You're no dream<br />
La Societé Expéditionnaire<br />
2 SOL<br />
D'obédience folk fruste et mélodieuse, comme en transpirent des petits génies tels Damien Jurado ou Howe Gelb, la<br />
musique de Soltero propose un voyage à ras du sol dans les déserts démographiques des Etats-Unis. Arrangements<br />
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squelettiques, rythmique resserrée sur le haut du manche d'une six-cordes en apnée, voix distanciée et légèrement<br />
détachée, la description peut faire fuir. Pourtant, il réside chez Soltero un petit brin de folie qui rend l'entreprise<br />
paradoxalement très accueillante : qu'il s'agisse de mélodies venteuses, de petit bruitages iconoclastes, ou de<br />
refrains diablement addictifs, on trouvera toujours quelque chose chez Soltero pour ne pas en sortir les mains vides.<br />
TV ON THE RADIO<br />
Dear science<br />
Touch & Go<br />
2 TVO<br />
C'est avec le difficile statut de « groupe rock le plus influent de New York » - dixit le Village Voice - que l'équipage de<br />
TV On The Radio accoste près de nos côtes européennes en cette année 2008. Attendus au coin du port, Tunde<br />
Adebimpe (chant) et l'imposant Dave Sitek (multi-instrumentiste, producteur) savaient que le défi à relever par leur<br />
troisième album, Dear Science, serait à la hauteur de leur fulgurante ascension médiatique.<br />
UZI & ARI<br />
Headworms<br />
Own Records<br />
2 UZI<br />
Après les belles promesses de It's Freezing Out There, Headworms est un nouvel accomplissement pour Ben<br />
Shepard, la tête et le coeur de Uzi & Ari. Intelligent et mystérieux, ce groupe apprend à des instruments qui<br />
regardent dans des directions opposées à fonctionner ensemble, glockenspiel cristallin, guitares sur les rives du<br />
post-rock et batterie vigoureuse. Vivant à Salt Lake City dans l'Utah, entre sommets enneigés et canyons imposants,<br />
ils traduisent en musique les terres de contraste. Missoula, capitale du Montana, état refuge des solitaires bourrus,<br />
qui donne son nom au titre d'ouverture, résonne des échos de Radiohead. Elle est une véritable expédition, une<br />
histoire à rebondissements d'emblée convaincante.<br />
VOLCANO !<br />
Paperwork<br />
Leaf Records<br />
2 VOL<br />
Le deuxième album du trio de Chicago est une odyssée free-pop. Aaron With, Sam Sranton et Mark Cartwright ont<br />
une approche musicale similaire à d'autres groupes de la scène indé US, comme Deerhoof ou Dirty Projectors, en<br />
mettant les rythmiques en avant dans leur musique. Le chant hanté, lyrique et déjanté d'Aaron With sert des paroles<br />
engagées et drôle, parfois chantées en italien.<br />
WHITE DENIM<br />
Work out holiday<br />
Full Time Hobby<br />
2 WHI<br />
Ce premier Lp débute, avec Let's Talk About It, comme un pétaradant hommage au rock garage. Mais vous vous<br />
doutez bien qu'une nostalgie démodée n'aurait pas suffi à créer le buzz. À l'instar de Black Lips, les Texans<br />
apportent leur folie moderne au rock de papa. Plus d'une influence a déteint sur White Denim, à commencer par le<br />
psychédélisme et la déification de la guitare par Jimi Hendrix. Guitares fuzz, pédales Wah-Wah, on imagine les longs<br />
cheveux des musiciens voltigeant au rythme de leur headbanging sur Mess Your Hair Up. Les Américains ont en fait<br />
des coupes sages et surprennent en référant aussi bien à Jon Spencer Blues Explosion qu'à The Red Krayola. Si les<br />
guitares sont les reines de Workout Holiday, elles sont violées par un rasoir en guise de médiator sur Darksided<br />
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Computer Mouth. Sur ce titre, la voix est familière au hard rock des seventies tandis qu'elle nous enchantait un peu<br />
plus tôt sur une ballade pop. Encore plus improbable, Don't Look That Way At It expérimente du côté de Dirty<br />
Projectors avec cette voix malléable à souhait et l'indéniable talent de guitariste de Petralli. Workout Holiday est donc<br />
un album où White Denim passe par toutes les couleurs, mais sans perdre son atout principal : l'élasticité.<br />
WILD BEASTS<br />
Limbo, punto<br />
Domino<br />
2 WIL 20<br />
Difficile de prédire si les Wild Beasts bénéficieront d'un buzz à la MGMT... A vrai dire ce groupe surprend, et n'a pas<br />
vocation à faire l'unanimité. La musique, résolument pop, varie dans ses <strong>tendances</strong>, flirtant avec la Soul (le titre<br />
"Through Dark Night") mais aussi plus classique et d'époque ("Brave Bulging Buoyant Clairvoyants"). La prise de<br />
risque, c'est surtout ce chant, façon tenor, qui provoque forcément une réaction à la première écoute. Ce chant si<br />
spécial s'avère touchant et intéressant. Dans les premières démos du groupe (inspirés de ballades soul), il évoquait<br />
Janis Joplin, voire même Desmond Decker. Ce chant évolue dans les nouvelles productions du groupe, notamment<br />
celles à venir dans « Limbo, Panto », plus pop et moins mélancolique. Eloignés de la hype et des skinny jeans, les<br />
audacieux Wild Beasts se démarquent, et c'est tout à leur honneur. Signés chez Domino (Franz Ferdinand, Arctic<br />
Monkeys...), leur premier LP va faire figure de bizarrerie dans le paysage rock britannique actuel. Et c'est une bonne<br />
nouvelle.<br />
WOMEN<br />
Women<br />
Jagjaguwar<br />
2 WOM<br />
Sous le label Jagjaguwar les zinzins de l'espace Women ont sorti fin 2008 un album éponyme très barré au<br />
croisement entre un Battles et un Liars. Bien déglingué, leur rock est essentiellement composé de bidouilles noisy, et<br />
d'un chant allumé pour les quelques morceaux où il vient se poser. Le reste n'est que bruit savamment dosé, et<br />
grand saut dans le vide du son. Mais absolument rien n'est fait au hasard, car chaque morceau dispose d'un début et<br />
d'une fin bien pensés, et un milieu tout feu tout flamme.<br />
Rap<br />
MADVILLAIN<br />
Madvillainy<br />
Stones Throw<br />
291 MAD<br />
A peine évoquée, murmurée secrètement derrière les murs de la lamentation cernant la sacro-sainte chapelle du<br />
Hip-Hop, la possibilité d'une collaboration entre MF Doom et Madlib avait d'emblée soulevé l'enthousiasme du back<br />
packer averti (le back packer non-averti continuant lui d'ingurgiter aveuglement et sans sourciller les sorties les plus<br />
médiatisées). Valeurs sûres de la scène indépendante, experts en botanique et schizophrènes prolifiques, les deux<br />
producteurs-rappeurs multi-casquettes partagent, en dépit de leur éloignement géographique, un goût immodéré<br />
pour le mystère, cultivé non sans une certaine ingéniosité. Quand Madlib invente Quasimoto, personnage factice,<br />
invisible et déjanté, et le Yesterday's New Quintet, orchestre tout aussi virtuel, MF Doom multiplie les sorties sous<br />
divers alias, notamment Viktor Vaughn, scientifique obscur et maléfique, et King Geedorah, fascinant monstre à trois<br />
têtes popularisé sur les écrans cathodiques dans les années 1960-70. Confirmé, puis bootleggé alors qu'il était<br />
encore loin d'être finalisé, la collaboration fumeuse entre MF Doom et Madlib devient réalité en mars 2004, six mois<br />
après la sortie de Jaylib, autre ovni de la galaxie d'étoiles Stones Throw, qui avait déjà réuni deux producteurs de<br />
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renom (Jay Dee et Madlib). MF Doom au micro, Madlib derrière les platines et le sampler, bienvenue dans<br />
Madvillainy.<br />
<strong>Musique</strong>s électroniques<br />
HIGH PLACES<br />
High places<br />
Thrill Jockey<br />
294 HIG<br />
De l'art de figer l'instant en lui instillant une évanescence statique caressée par la grâce. Rythmiques instinctives et<br />
tambourinées, voix en écho incapable de réduire sa haute altitude, électronique à la modestie archaïque, accords de<br />
rien... Le duo mixte High Places corrompt les lois du temps en leur offrant un trésor inestimable : cette richesse<br />
sonore hirsute et minimaliste, saillante et séculaire. Si sa capacité hallucinatoire et ses accents féminins vaporeux<br />
l'assimileraient facilement à celle des consoeurs de feux de camps Gang Gang Dance ou Rings, la musique de<br />
Robert Barber et Mary Pearson se distingue de manière altière par sa densité atmosphérique et son sens résolu de<br />
l'immédiateté.<br />
PIVOT<br />
O sountrack my heart<br />
Warp<br />
294 PIV<br />
Non content de signer l'un des plus beaux albums de l'année 2008, Pivot nous met dans l'embarras lexical. Aucun<br />
superlatif n'est à même de rendre compte, ni justice, à l'oeuvre de ce trio australien dont on ne sait pratiquement<br />
rien. Si ce n'est qu'il y a trois ans (soit dans une vie antérieure), la formation se composait de cinq membres et avait<br />
publié un premier album passé inaperçu, Make Me Love You (2005). De cette mouture désagrégée, ne reste que la<br />
fratrie Pike, soit Richard (guitariste, croisé chez Triosk) et Laurence (batteur), aidés de l'électronicien Dave Miller.<br />
Enregistré sous la houlette de John McEntire, O Soundtrack My Love établit le diktat de Pivot, auquel on se soumet<br />
bien volontiers, puisque rarement aura-t-on eu l'occasion d'entendre une telle maîtrise dans la relecture d'une<br />
quarantaine d'années de musiques dites exigeantes. L'album est une odyssée moderne qui débute par la fusion<br />
entre un compteur Geiger affolé et une bicyclette en vrille October pour s'achever en de fantomatiques synthétiseurs<br />
lunaires My Heart Like Marching Band. Cette oeuvre autiste, réalisée par des sourds-muets, distille une ligne de<br />
basse jazz dans une énigme acousmatique Love Like I, plonge Vangelis dans un bain de guitares metal en fusion le<br />
titre O Soundtrack My Heart, échappé de Blade Runner (1982), avant de kidnapper Jean-Michel Jarre pour<br />
composer Fool In Rain, mélopée spatiale flottant sur un rythme krautrock, de napper la construction post-rock de<br />
Sing, You Sinners de célestes vocalises et de lier six-cordes élégiaques, numérique glitchée et de sautillantes<br />
percussions new-wave Epsilon.<br />
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Open Music<br />
<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
David AXELROD<br />
Songs of experience<br />
Capitol<br />
450 AXE<br />
C'est au début des années 70 que David Axelrod réalise un diptyque en hommage au poète William Blake dont<br />
Songs Of Experience constitue le second volet. Brassant avec un rare bonheur des influences fort diverses qui vont<br />
du jazz au rock en passant par le funk, la soul music, le rock psychédélique et la musique classique, ce visionnaire<br />
orchestrateur annonce avec quelques décennies d'avance les passerelles entre les genres qu'installeront les<br />
musiques de la fin du XXe siècle. Tout à la fois complexes et fluides, ses arrangements sollicitent toutes les<br />
possibilités qu'offrent les guitares fuzz, les nappes de cordes et les sections de cuivres qui claquent. Garantie sans<br />
aucune matière grasse, cette musique le dispute en élégance au meilleur de Phil Spector, John Barry, Lalo Schifrin,<br />
Alain Goraguer et Jean-Claude Vannier ! Si l'on ajoute un goût si sûr qu'il fait avouer à son auteur un net penchant<br />
pour Ornette Coleman, Stravinsky et Duke Ellington, Songs Of Experience ne pouvait être qu'un authentique<br />
chef-d'oeuvre.<br />
John BAKER<br />
The John Baker tapes vol 1 & 2<br />
Trunk<br />
450 BAK<br />
John Baker principalement connu pour être l'auteur des effets spéciaux de la série de science-fiction Docteur Who.<br />
Véritable pionnier d'un genre mêlant jingles radiophoniques et génériques télévisuels, le musicien britannique,<br />
décédé en 1997, se voit ainsi offrir un hommage posthume complètement prenant, tout en demeurant d'une<br />
accessibilité évidente pour tout passionné des Silver Apples et autres Autechre. Le tout en deux volumes, remplis<br />
d'inédits discographiques.<br />
KOUYATE / NEERMAN<br />
Kangaba<br />
No Format<br />
450 KOU<br />
D'emblée, l'emballage emballe. La pochette, dont le design rappelle la grande époque des disques Blue Note, en dit<br />
long. Deux bras de couleurs différentes frappent et semblent embrasser un vibraphone et un balafon, collés-serrés.<br />
Les corps et les visages des instrumentistes ne sont pas représentés. Le « je » s'est effacé devant le jeu, les<br />
musiciens jouant de leurs instruments comme à cache-cache. Au vibraphone : le Français David Neerman, dont le<br />
vaste territoire musical va du jazz à l'electro en passant par les musiques du monde. Au balafon : le Malien Lansiné<br />
Kouyaté, enfant de la balle dont les mailloches ont souvent frappé bien au-delà de la tradition dont il est issu. Titré<br />
Kangaba, d'après le nom de l'ancienne capitale mandingue, leur album évoque une conversation pleine d'esprit, de<br />
révélations et de digressions, entre deux instruments cousins. D'abord, les notes s'étalent comme des gouttes de<br />
pluie sur un sol desséché. Puis c'est l'averse, les marteaux trottent librement sur le fer et le bois, pour un résultat<br />
aérien. Il y a enfin des bourrasques, des moments où tout s'emballe, où l'un devient vibrafon et l'autre balaphone. A<br />
la fin, il y a un magnifique morceau caché, où l'on entend la voix puissante de la mère de Lansiné Kouyaté, et le<br />
balafon de son père, enregistrés en 1969. Si le morceau reste caché, c'est peut-être parce qu'il n'est pas<br />
emblématique de l'album, composé au présent plutôt qu'au passé.<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
RAYMOND SCOTT<br />
Soothing sounds for babe vol. 1<br />
Basta<br />
450 SCO<br />
Raymond Scott (1908-1994), pianiste jazz au sein de son combo The Raymond Scott Quintette, ingénieur,<br />
compositeur et inventeur est également l'un des pionniers de la musique électronique. En 1946, il fonde Manhattan<br />
Research Inc., le premier studio de création de musique électronique au monde. Constitué initialement d' Ondes<br />
Martenot, d'une Ondioline et d'un Orgue Hammond "modifié", il y compose au cours des années 50-60 une multitude<br />
de jingles publicitaires et de morceaux expérimentaux (B.O. des films de Jim Henson). Il compose également trois<br />
albums Soothing Sounds for Babies (berceuses électroniques destinées aux enfants) pour le "Gesell Institute of<br />
Child Development". De son travail émerge la toute puissance des technologies et cette vision utopique du progrès,<br />
si typique aux années 50-60. Raymond Scott a également créé plusieurs instruments de musiques fascinants<br />
comme le Karloff, le Bass Line Generator, le Videola ou le Clavivox (une sorte de theremin commandé par clavier)<br />
en 1956 avec l'aide de Robert Moog. L'aboutissement de ses réalisations sera l'Electronium-Scott, commencé en<br />
1950 et terminé en 1970 (l'un des tout premiers séquenceurs).<br />
CLASSIQUE<br />
<strong>Musique</strong> de chambre<br />
Jan Ladislav DUSSEK<br />
Sonates pour clavier<br />
Markus Becker, piano Steinway D<br />
CPO, 2008<br />
3 DUS 11.11<br />
Serge RACHMANINOV<br />
Suites pour deux pianos<br />
Brigitte Engerer, piano ; Boris Berezovsky, piano<br />
Mirare, 2008<br />
3 RAC 12.11<br />
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<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />
<strong>Musique</strong> symphonique<br />
Aaron COPLAND<br />
Concerto pour piano<br />
Benjamin Pasternak, piano ; St Charles Singers ; Elgin Symphony Orchestra ; Robert Hanson, dir.<br />
Naxos, 2008<br />
3 COP 31<br />
Programme inédit présentant deux faces majeures du compositeur américain : celle de l'Amérique profonde et celle,<br />
citadine, du natif de Brooklyn. Le Concerto pour piano, très peu joué, déborde d'énergie. Quant aux Old american<br />
songs, ils reprennent des chants écrits pour voix et piano, présentés ici pour choeur.<br />
Bedrich SMETANA<br />
Ma Vlast = Ma patrie : cycle de poèmes symphoniques<br />
Hugo Käch, réal. ; Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks ; Rafael Kubelik, dir.<br />
Medici arts, 2008<br />
3 SME 24<br />
Le cycle Ma vlast constitue un hymne unique au passé mythique, à la tradition historique et à la force vitale native du<br />
peuple tchèque, ainsi qu'à la beauté de son pays. Rafael Kubelik a enregistré tous les poèmes symphoniques de<br />
Smetana au disque. Ma vlast a joué un rôle particulier dans la carrière artistique de Rafael Kubelik et a marqué<br />
certaines heures déterminantes de sa vie. Il a dirigé ce cycle pour la première fois en juin 1945 pour célébrer la<br />
liberté politique retrouvée lors d'un concert en plein air donné sur la place de la vieille ville à Prague. (DVD)<br />
Sergiu CELIBIDACHE<br />
Celibidache dirige Ravel et Debussy<br />
Janos Darvas, réal. ; Sergiu Celibidache, dir. ; Münchner Philharmoniker<br />
Metropolitan, 1994<br />
398 CEL<br />
Dès la période berlinoise, les connaisseurs admiraient Sergiu Celibidache pour la force, la volonté, l'élégance et la<br />
précision avec laquelle il parvenait à extraire de chaque partition un maximum d'intensité et de raffinement,<br />
maîtrisant les extrêmes en termes d'expression, de nuance et de tempo. (DVD)<br />
<strong>Musique</strong> vocale et lyrique<br />
Bela BARTOK<br />
Le Château de Barbe-Bleue<br />
Miklos Szinetar, réal. ; Kolos Kovats (Barbe-Bleue), Sylvia Sass (Judith) ; London Philharmonic Orchestra ; Sir Georg<br />
Solti, dir.<br />
Decca, 2008<br />
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3 BAR 35<br />
Adaptation musicale du conte de Perrault en un dialogue entre Barbe-Bleue et sa femme Judith, cet opéra en un<br />
acte a été vu comme une mise en garde devant les secrets ténébreux des hommes. Mise en possession des clés de<br />
son époux, Judith désire ouvrir toutes les portes qu'il garde fermées, malgré ses refus répétés et la présence<br />
croissante de sang à proximité de ces portes mystérieuses. Cette version de l'une des oeuvres majeures de la<br />
musique hongroise du XXè siècle, est magnifiquement interprétée par un casting totalement hongrois : du grand chef<br />
d'orchestre Sir Georg SoltiI, à la soprano reconnue Sylvia Sass dans le rôle de Judith. (DVD)<br />
Benjamin BRITTEN<br />
Owen Wingrave<br />
Peyter Coleman-Wright, baryton ; Alan Opie, baryton ; James Gilchrist, ténor ; Janice Watson, soprano ; Tiffin Boy's<br />
choir ; City of London Sinfonia ; Aidan Oliver, dir.<br />
Chandos, 2008<br />
3 BRI 35<br />
Adapté d'une nouvelle de Henry James, l'ouvrage se veut un hymne à la paix et une dénonciation de la violence. Cet<br />
opéra suscite constamment l'étonnement et se voit ici remarquablement servi par des chanteurs-acteurs de grande<br />
qualité. Réminiscences de jazz, incrustations modales, allure vive et plénitude caractérisent cet enregistrement.<br />
Benjamin BRITTEN<br />
Britten conducts : Peter Grimes<br />
Benjamin Britten, mus. et dir. ; Joan Cross, mise en scène ; Brian Large, réal. ; Peter Pears (Peter Grimes), Heather<br />
Harper (Ellen Orford), Bryan Drake (Capitaine Balstrode), Michael Rippon (Hobson), Owen Brannigan (Le Juge), Ann<br />
Robson (Mrs Sedley), [et al.] ; Ambrosian Opera Chorus ; London Symphony Orchestra<br />
Decca, 2008<br />
3 BRI 35<br />
Voici le tout premier enregistrement audio visuel de Peter Grimes, et le premier grand opéra succès de Britten. C'est<br />
l'unique captation vidéo de l'opéra avec Peter Pears dans le rôle titre, dirigé par le compositeur lui-même. La<br />
production a été montée en studio par le célèbre producteur de Decca, John Culshaw, suite à son arrivée à la BBC,<br />
et captée en couleur en 1969. La mise en scène est signée par la grande soprano britannique Joan Cross,<br />
étroitement liée aux opéras de Britten, qui a crée notamment le rôle d'Ellen Orford à la première de Peter Grimes en<br />
1945. (DVD)<br />
Antonin DVORAK<br />
Katia et le Démon : opéra en trois actes<br />
Lubomir Havlak, ténor ; Ludmila Komancova, mezzo-soprano ; Vera Krilova, mezzo-soprano ; Prague National<br />
Theatre Chorus ; Prague National Theatre Orchestra ; Zdenek Chalabala, dir.<br />
Supraphon, 2008<br />
3 DVO 35<br />
Bonne idée de Supraphon que la réédition de ce petit bijou lyrique, une oeuvre jubilatoire d'une veine comique,<br />
populaire et fantastique où figure une visite en Enfer d'anthologie (Acte 2). Interprétation idéale par des chanteurs<br />
maîtres de ce répertoire et un grand chef trop tôt disparu, Zdenk Chalabala.<br />
Franz LEHAR<br />
La Veuve joyeuse : opérette en trois actes<br />
Jérôme Savary, mise en scène ; Don Kent, réal. ; Gunther Emmerlich (Baron Mirko Zeta), Lydia Teuscher<br />
(Valencienne), Bo Skovhus (Graf Danilo Danilowitsch), Petra-Maria Schnitzer (Hanna Glawari), Olivier Ringelhahn<br />
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(Camille de Rosillon), [et al.] ; Sächsische Staatskapelle Dresden ; Staastopernchor Dresden ; Manfred Honeck, dir.<br />
Medici arts, 2008<br />
3 LEH 37<br />
Pour Jérôme Savary, metteur en scène et homme de théâtre renommé, La Veuve Joyeuse évoque des souvenirs<br />
d'Hollywood et du bon vieux temps : cette musique ressemble tellement aux musiques des grands films<br />
sentimentaux américains, aux comédies musicales de l'âge d'or, aux soap operas. Mais cette musique est plus<br />
complexe qu'il n'y paraît, faite de douceur, de tendresse, de mélancolie aussi, et de joie éclatante. (DVD)<br />
Jean-Baptiste LULLY<br />
Psyché<br />
Carolyn Sampson, soprano ; Karina Gauvin, soprano ; Aaron Sheehan, ténor ; Colin Balzer, ténor ; Boston Early<br />
Music Festival Orchestra & Chorus ; Paul O'Dette, dir. ; Stephen Stubbs, dir.<br />
CPO, 2008<br />
3 LUL 35<br />
Composé en 1678, Psyché reprend de nombreux éléments de la tragédie-ballet de même nom sur un livret de<br />
Molière créée sept ans plus tôt. Ce dernier étant mort et Quinault en disgrâce royale après Isis, Lully s'adresse à<br />
Thomas Corneille, frère cadet de Pierre, que Fontenelle viendra seconder.<br />
Gabriel PIERNÉ<br />
Sophie Arnould : opéra en un acte<br />
Sophie Marin-Degar ; Jean-Sébastien Bou ; Doris Lamprecht ; Orchestre Philharmonique du Luxembourg ; Nicolas<br />
Chalvin, dir.<br />
Timpani, 2008<br />
3 PIE 35<br />
Etrange ouvrage lyrique que Sophie Arnould, opéra comique en un acte créé en 1926, qui tient autant de la<br />
conversation en musique adns le style de Gianni Schicchi de Puccini (1919) et de l'Intermezzo de Richard Strauss<br />
(1924), que du soliloque inquiet de la Voix humaine de Cocteau et Poulenc (1936).<br />
Eugène YSAYE<br />
Pierre le mineur : opéra en sept scènes<br />
Guylaine Girard, soprano ; Alain Gabriel, ténor ; Patrick Delcour, baryton ; Orchestre et Choeurs de l'Opéra royal de<br />
Wallonie ; Jean-Pierre Haeck, dir.<br />
<strong>Musique</strong> en Wallonie, 2008<br />
3 YSA 35<br />
Les amateurs de raretés lyriques ne passeront pas à côté de ce coffret. Ce premier enregistrement permet de<br />
découvrir une oeuvre ébouriffante de première grandeur.<br />
<strong>Musique</strong>s au temps de Richelieu<br />
Maîtrise de l'Institut Musical de Vendée ; Le choeur du Marais ; La Simphonie du Marais ; Hugo Reyne, dir.<br />
<strong>Musique</strong>s à la Chabotterie, 2008<br />
303 RIC<br />
Prenant pour prétexte l'installation de Richelieu en 1608 à l'évêché de Luçon, en ces terres de Vendée qui<br />
aujourd'hui les accueillent, Hugo Reyne et sa Simphonie du Marais proposent un voyage vers ce premier XVIIè<br />
siècle encore méconnu. Ce passionnant programme ce montre aussi utile pour comprendre le Grand siècle à venir.<br />
Un parcours aussi éclairant qu'agréable à suivre.<br />
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Magdalena KOZENA<br />
Songs my mother taught me<br />
Magdalena Kozena, soprano ; Dorothea Röschmann, soprano ; Malcolm Martineau, piano ; Michael Freimuth,<br />
guitare<br />
DG, 2008<br />
399 KOZ<br />
Réunissant ses souvenirs d'enfance, Magdalena Kozena nous entraîne dans l'intimité de ses racines tchèques par<br />
des compositeurs plus ou moins connus (Dvorak, Janacek, Martinu, Novak, Eben, Rösler). La cantatrice prodigue<br />
dans ce répertoire murmures, méditation, éclats, simplicité et générosité.<br />
René PAPE<br />
Dieux, Rois et démons<br />
René Pape, basse ; Staatsopernchor Dresden ; Staatskapelle Dresden ; Sebastian Weigle, dir<br />
DG, 2008<br />
399 PAP<br />
La voix chaleureuse, velouté et percutante de René Pape, sa diction soignée et l'émotion qu'il investit dans son chant<br />
font de cet enregistrement la somme du savoir-faire de cette basse allemande en pleine maturité.<br />
Julia VARADY<br />
Song of passion ; Wagner recital with Viktoria Postnikova<br />
Deux films de Bruno Monsaingeon ; Julia Varady, soprano ; Dietrich Fischer-Dieskau, baryton et piano ; Victoria<br />
Postnikova, piano<br />
Medici arts, 2007<br />
399 VAR<br />
Deux films composent l'essentiel de ce programme plus que recommandable. Le portrait proprement dit composé<br />
d'entretiens réalisés surtout en 1998, date du tournage, et complété par de nombreux extraits de ses apparitions<br />
scéniques. L'époque du film est celle de ses adieux à la scène. Il s'agissait donc d'une période de bilan et de critique<br />
rétrospective. (DVD)<br />
Unsuk CHIN<br />
Alice in Wonderland = Alice au Pays des merveilles : d'après 'Alice au Pays des merveilles' et 'De l'autre côté<br />
du miroir', de Lewis Carroll<br />
Achim Freyer, réal. et mise en scène, réal. ; Sally Matthews (Alice), Piia Komsi et Julia Rempe (Le Chat du<br />
Cheshire), Andrew Henschel (Le Lapin Blanc, Le Blaireau, Le Lièvre de Mars), Gwyneth Jones (La Reine de Coeur),<br />
[et al.] ; Chor und Kinderchor der Bayerischen Staatsoper ; Bayerisches Staatsorchester ; Kent Nagano, dir.<br />
Medici arts, 2008<br />
4 CHI 35<br />
Pour les amateurs d'opéra, voici une oeuvre contemporaine qui devrait séduire dans une mise en scène des plus<br />
créatives. Kent Nagano aime depuis toujours explorer l'opéra contemporain et en a fait une de ces spécialités. Créé<br />
en 2007, cette production a remporté un grand succès. (DVD)<br />
<strong>Musique</strong> sacrée<br />
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Anton BRUCKNER<br />
Messe en fa mineur<br />
Ingela Bohlin, soprano ; Ingeborg Danz, alto ; Hans-Jörg Mammel, ténor ; Alfred Reiter, baryton ; RIAS Kammerchor<br />
; Orchestre des Champs-Elysées ; Philippe Herreweghe, dir.<br />
Harmonia Mundi, 2008<br />
3 BRU 43<br />
La Messe en fa mineur illustre un tournant dans la vie de Bruckner, alors âgé de 44 ans : couronnant de longues<br />
années d'apprentissage, elle annonce la série de chefs-d'oeuvre qu'il composa ensuite pendant sa période<br />
viennoise. Transition entre un certain académisme religieux et l'héritage wagnérien, elle reflète en même temps une<br />
personnalité profondément fragmentée, à laquelle Philippe Herreweghe a déjà consacré trois enregistrements salués<br />
par la critique.<br />
Rudolf TOBIAS<br />
Des Jona Sendung = La Mission de Jonas<br />
Oratorio Choir ; Estonian Philharmonic Chamber Orchestra ; Estonian State Symphony Orchestra ; Neeme Järvi, dir.<br />
Bis, 1995<br />
3 TOB 45<br />
BANDES ORIGINALES DE FILMS<br />
COMPILATION<br />
Il était une fois Bollywood<br />
Cantos<br />
520 A. ILE<br />
La plus importante cinématographie de la planète, celle de Bombay, s'impose doucement en France. La place de la<br />
musique dans les films indiens étant capitale, on découvre aussi son univers sonore très particulier. En proposant<br />
une sélection des meilleurs morceaux bollywoodiens depuis 60 ans, cet album rappelle que la mondialisation n'est<br />
pas un phénomène récent. L'influence occidentale, celle de Morricone ou de Lalo Schiffrin par exemple, se fait<br />
souvent sentir. Cette compilation est un bon point de départ pour ceux qui auraient envie d'explorer le foisonnant<br />
univers musical de Bollywood.<br />
COMPILATION<br />
Parties fines<br />
Vadim<br />
520 A. PAR<br />
En replongeant dans l'âge d'or du sexe sur grand écran vous allez goûter avec délectation aux frissons de mélodies<br />
érogènes et sans tabous à travers une sélection de 15 titres qui varient allègrement les plaisirs et les styles. A<br />
l'énergie brute du Disco ou du Funk s'accouple l'impressionnisme de balades plus vaporeuses, alors que le<br />
romantisme froid de comptines électroniques effleure des lignes de basses ondulantes portant les râles sans fin des<br />
amants en action.<br />
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COMPILATION<br />
Shake sauvage : French soundtracks 1968-1973<br />
Crippled Dick Hot Wax<br />
520 A. SHA<br />
Comme l'indique son titre, cette collection à la plantureuse pochette, est dédiée aux meilleures pièces musicales<br />
ayant servi de bandes-son lors des fastes années 70 (les plus nombreuses), avec un seul intrus, le Grand Theme<br />
Malko de Michel Magne, datant lui des années 80, et infernal jam jazz servie au Fender Rhodes après une longue<br />
intro languide. La particularité de cette compile qui a déjà quelques saisons d'âge, est d'offrir un regard éclairé sur<br />
quelques-uns de nos meilleurs compositeurs français, ayant le sens du groove.<br />
Essential film themes. 2 : solo piano<br />
Wise<br />
520 ESS 2<br />
Les meilleurs thèmes pour piano de « Pirates des Caraïbes », « Chicago », « Retour à Cold Mountain », « Le<br />
fabuleux destin d'Amélie Poulain »... (Partition).<br />
Essential film themes. 3 : solo piano<br />
Wise<br />
520 ESS 3<br />
Les meilleurs thèmes pour piano de "Brokeback Moutain","LemondedeNarnia","TheConstantGardener","Mémoires<br />
d'une geisha"... (Partition).<br />
Essential film themes. 5 : solo piano<br />
Wise<br />
520 ESS 5<br />
Les meilleurs thèmes pour piano de "Casino Royale », « Die hard 4 », « Le Caïman »... (Partition).<br />
Essential film themes. 6 : solo piano<br />
Wise<br />
520 ESS 6<br />
Les meilleurs thèmes pour piano de "American Gangster", « Elizabeth : l'âge d'or », « L'amour au temps du choléra<br />
», « My Blueberry Nights », « Le Parfum »... (Partition).<br />
François de ROUBAIX, mus.<br />
L' Homme orchestre : bande originale du film de Serge Korber<br />
Ecoutez le cinéma !<br />
Emarcy<br />
520 HOM<br />
La BO de tous les excès où l'on peut entendre les De Funès père et fils chanter avec bonheur « Les poupons »<br />
totalement imparable, « Ballet du rêve », « Yacht » façon « Screeming » Jay Hawkins). Entre jazz, pop et symphonie<br />
psychédélique, De Roubaix convie tous les instruments (Flûtes, cuivres, cordes, orgues, guitares, moog) à des<br />
bacchanales musicales sans limites. Et ça groove sévère quand la batterie la basse et l'orgue s'élancent sur des<br />
morceaux comme « Répétition », « Audition » et « Piti piti pas ». Les choeurs féminins sont décalés et tout<br />
simplement délicieux. Un des disques les plus jouissifs et les plus résolument pop de François De Roubaix.<br />
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Compilation<br />
A Love song for Bobby Long : the heart is a lonely hunter : bande originale du film de Shainee Gabel<br />
Nocturne<br />
520 LOV<br />
Une merveilleuse BO de musique blues et blues-rock. Incontournable comme le film.<br />
BO<br />
Orfeu negro<br />
Universal<br />
520 ORF<br />
La bande originale du film de Marcel Camus Orfeu Negro, considéré comme l'acte fondateur de la bossa-nova,<br />
entièrement remasterisée et complétée d'inédits découverts dans les archives du label de l'époque, Philips-Fontana,<br />
cette édition est la première à synthétiser tous les acquis des versions précédentes. Elle constitue de ce fait la<br />
version définitive de l'enregistrement de ce film culte inspiré de la pièce Orfeu da Conceição du poète et chanteur<br />
brésilien Vinicius de Moraes (1954). Sorti en 1959, scénarisé par <strong>Jacques</strong> Viot et mis en musique par Antonio Carlos<br />
Jobim et Luiz Bonfá.<br />
Jocelyn POOK, mus.<br />
Rendez-vous à Brick Lane<br />
Cristal records<br />
520 REN<br />
Ce film de Sarah Gavron qui a reçu le prix du public et le prix du scénario au Festival du film britannique de Dinard a<br />
été mis en musique par Jocelyn Pook qui s'est déjà illustrée au cinéma en composant des musiques pour Stanley<br />
Kubrick (« Eyes wide shut »), Laetitia Masson (« La repentie »), Laurent Cantet (« L'emploi du temps »)... et a aussi<br />
collaboré à la musique de « Gangs of New York » de Martin Scorsese. La musique s'inspire bien sûr de la musique<br />
traditionnelle bengladi avec une orchestration symphonique ; la grande Natacha Atlas interprète par ailleurs plusieurs<br />
titres de cette musique pleine de sensibilité.<br />
Max RICHTER, mus.<br />
Valse avec Bachir : bande originale du film de Ari Folman<br />
EMI<br />
520 VAL<br />
Le compositeur Max Richter, compositeur de formation classique maniant aussi bien la plume que le synthé a été<br />
choisi par Ari Folman pour assurer la composition de ce film. Après trois albums mélangeant les styles avec une<br />
aisance déconcertante (« Memoryhouse », « The Blue Notebooks » et « Songs from before »), en écoute comparée,<br />
il apparaît évident que la composition pour le cinéma n'est qu'un moyen pour le compositeur allemand de poursuivre<br />
et de prolonger ses thématiques d'ors et déjà présentes dans ses trois précédents albums. Tout comme le film dont<br />
elle est tirée, la musique de « Valse avec Bachir » a permis au compositeur d'aborder un de ses thèmes favoris,<br />
auquel il avait déjà consacré un album : le pouvoir émotionnel des souvenirs, nous offrant alors une musique aussi<br />
passionnante que tortueuse, et qui en conserve toute l'émotion.<br />
COMPILATION<br />
Montparnasse 2000 classics<br />
521 A. MON<br />
A la fin des années 60, Montparnasse 2000 n'était qu'une petite maison d'édition de variétés qui connaissait bien<br />
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des vicissitudes, peinant à tirer son épingle d'un jeu dont Barclay, Pathé Marconi ou Vogue détenaient la majeure<br />
partie des cartes. Rien ne semblait la prédestiner à connaître un destin aussi prestigieux que celui qui fut le sien<br />
pendant une quinzaine d'années et pour lequel, les plus grands musiciens et djs de la planète lui voue encore<br />
aujourd'hui un culte invétéré. De Janko Nilovic à Eric Framond en passant par Maurice Vander, Guy Pedersen,<br />
Jacky Giordano ou Jean-<strong>Jacques</strong> Perrey, tous contribuèrent à l'écurie qui devint la meilleure de son époque.<br />
Montparnasse 2000 ne se contenta pas d'écrire les plus belles pages de la librairie musicale. Elle donna au genre,<br />
jusqu'alors injustement méprisé, ses lettres de noblesse.<br />
Olivier CACHIN et Christophe GEUDIN<br />
100 BO cultes<br />
Tournon<br />
781. 542 CAC<br />
A l'occasion du centenaire de la musique de film, les auteurs reviennent sur l'histoire du cinéma à travers 100<br />
bandes-son devenues cultes. Ils revisitent les coulisses de ces enregistrements mythiques et décryptent le rapport<br />
étroit entre l'image et la musique sur grand écran.<br />
MUSIQUES FONCTIONNELLES ET D'AMBIANCE<br />
Compilation<br />
Feng Shui<br />
Bien-être<br />
Wagram<br />
543 FEN<br />
Philosophie de vie chinoise, le Feng Shui repose sur la recherche de l'harmonie de l'homme avec l'environnement<br />
dans lequel il vit. Inspiré des sonorités traditionnelles chinoises, cet album propose l'illustration sonore parfaite de cet<br />
art ancestral.<br />
Compilation<br />
Spa<br />
Bien-être<br />
Wagram<br />
543 SPA<br />
Retrouvez toutes les ambiances et les sensations auditives du SPA dans ce programme basé sur la recherche de la<br />
sérénité intérieure.<br />
La <strong>Musique</strong> de Paris Dernière. Vol 6<br />
Naïve<br />
564 A. MUS 6<br />
Des reprises de standards qui illustrent l'émission Paris Dernière, compilés par Béatrice Ardisson.<br />
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Compilation<br />
Balkan fever<br />
Wagram<br />
565 A. BAL<br />
Entre tradition et modernité, la fièvre des Balkans en 4 CD.<br />
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