03.04.2013 Views

tendances n° 22 - Espace Musique - Médiathèque Jacques BAUMEL

tendances n° 22 - Espace Musique - Médiathèque Jacques BAUMEL

tendances n° 22 - Espace Musique - Médiathèque Jacques BAUMEL

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Description :<br />

<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Extrait du <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong><br />

http://www.mediatheque-rueilmalmaison.fr/spip.php?article1749<br />

liste de nouveautés<br />

<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong><br />

les nouveautés de l'espace <strong>Musique</strong> (mars 2009)<br />

<strong>Musique</strong><br />

- Les collections - Bibliographies - <strong>Musique</strong>, Cinéma, Arts & Loisirs - Tendances, les nouveautés -<br />

<strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong><br />

Date de mise en ligne : vendredi 24 avril 2009<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 1/48


HUUN HUUR TU & SAINKHO<br />

Mother earth ! Father sky !<br />

<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

033.1 HUU<br />

Huun Huur Tu, le célèbre ensemble de la République de Touva (en Sibérie méridionale, à la<br />

frontière de la Mongolie), a invité sa compatriote, la chanteuse Sainkho Namtchylak, pour<br />

interpréter une ode à leurs traditions musicales. On retrouve bien évidemment le chant diphonique,<br />

harmonique au son aérien produite avec le seul travail sur la voix, mais aussi les principaux<br />

instruments traditionnels de Touva : viole, banjo mongol, luth et percussions. La guitare de Sayan<br />

Bapa ajoute une touche lyrique et se fond parfaitement dans l'ensemble. En effet, ce voyage<br />

musical parmi les immenses steppes mongoles évite très justement la démonstration technique et<br />

use de tous ses atouts à bon escient.<br />

Généralités<br />

Daniel LESUEUR<br />

L' Histoire du disque et de l'enregistrement sonore<br />

Carnot<br />

780. 26 LES<br />

La capture du son date seulement de la seconde moitié du XIXe siècle. Commence alors une période extraordinaire<br />

où se croisent, des deux côtés de l'Atlantique, savants fous, poètes illuminés, charlatans de foire et hommes d'affaire<br />

sans scrupules. La lutte, féroce, est dominée par deux géants : Graham Bell et Thomas Edison. Les inventions les<br />

plus farfelues - le Ramasseur, le Phonographe monstre, le Phonogosier, le Tournidol, le Phonolampe... -<br />

disparaissent presque aussi vite q'elles voient le jour. Au total, on estime que près de quarante milliards de disques<br />

(tous supports confondus) ont été mis en circulation depuis 1877. Aujourd'hui, le son est numérisé, le disque d'antan,<br />

victime de son évolution, est condamné à disparaître.<br />

Jean-François ZYGEL<br />

La Leçon de musique de Jean-François Zygel : Schubert<br />

Stéphan Aubé, réal.<br />

Naïve, 2008<br />

780. 92 SCH<br />

Une leçon de musique, illustrée au piano, avec la participation de Nora Gubisch (MS), de Laurent Alvaro (BAR), du<br />

Quatuor Ebène, et de Benjamin Berlioz (contrebasse). (DVD)<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 2/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Marie DUBOIS<br />

Le Guide du savoir chanter : trouver sa voix, choisir son professeur, intégrer une chorale, participer aux<br />

auditions, se produire en public...<br />

Alternatives<br />

782 DUB<br />

Manuel qui aborde la voix sous ses aspects technique, psychologique, artistique et qui constitue également une<br />

méthode d'enseignement. Celle-ci doit permettre de dynamiser les chanteurs quel que soit leur âge et de guider<br />

l'interprétation. L'ouvrage explique notamment la physiologie, l'identité vocale, le bien-être par le chant, comment<br />

séduire un public, la formation musicale.<br />

Daniel BARENBOÏM<br />

La <strong>Musique</strong> éveille le temps<br />

traduit de l'anglais et de l'allemand par Dennis Collins ; d'après l'édition établie par Elena Cheah<br />

Fayard, 2008<br />

784. 2 BAR<br />

Une réflexion sur la musique dans laquelle le chef d'orchestre israélien analyse comment la perception de la<br />

musique s'inscrit à la fois dans le corps, dans l'esprit et dans la vie sociale. Il a fondé le West-Eastern Divan, un<br />

orchestre regroupant de jeunes Arabes et Israéliens dans le but d'un rapprochement entre les deux peuples. Il en<br />

retrace sa genèse et brosse le portrait de certains membres.<br />

Leonard BERNSTEIN<br />

The Gift of music = Le don de la musique : Un portrait intime<br />

Horant H. Hohlfeld, réal. ; Lauren Bacall, narration<br />

DG, 2007<br />

784. 2 BER<br />

Fils d'émigrés juifs de Russie installés à Boston, Leonard Bernstein aurait dû être, suivant la volonté de son père,<br />

fa-bricant de cosmétiques ou rabbin. L'audition du Boléro de Ravel par les Boston Pops d'Arthur Fiedler en décide<br />

autrement, et si la vocation de celui qui allait devenir le chef d'orchestre le plus impressionnant et le plus médiatique<br />

de la seconde moitié du XXe siècle est bien de prêcher et de produire de la beauté, c'est uniquement au service de<br />

la musique ! (DVD)<br />

Peter UEHLING<br />

Karajan : une biographie<br />

traduction de l'allemand et notes par Paul Gérard ; préface de Philippe Olivier ; postface de Paul Badura-Skoda<br />

Hermann, 2008<br />

784. 2 KAR BIO<br />

Biographie critique consacrée au chef d'orchestre à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance. Retour sur<br />

son rapport au nazisme, la façon dont il dirigeait l'Orchestre philharmonique de Berlin, ses entreprises audiovisuelles<br />

et d'autre sujets qui ont pu faire de lui un homme controversé.<br />

Formes musicales et instruments<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 3/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

David et Gérard HERZHAFT<br />

Le Livre de l'harmonica<br />

Fayard<br />

788. 82 HER<br />

L'appréciation comme la pratique de l'harmonica a connu un essor considérable depuis au moins cinq décennies, un<br />

peu partout dans le monde et particulièrement en France. Cela a engendré quantité de vocations, de simples<br />

amateurs et souffleurs occasionnels à de nombreux professionnels dont quelques chefs d'écoles et virtuoses<br />

reconnus dans le monde entier.<br />

Raoul CARPENTIER<br />

Solfège récréatif (3 vol.)<br />

Magnard, 1984-2001<br />

810 CAR 1-3<br />

Méthode pour apprendre le solfège<br />

Emmanuel GAULTIER<br />

Ecoutez voir ! (4 vol.)<br />

Billaudot, 1999<br />

810 GAU 1-2<br />

Pour découvrir la notation musicale<br />

Guy PRINTEMPS<br />

La Maison des notes<br />

Zurfluh, 2007 Coll. « Apprivoiser la musique »<br />

810 PRI 1<br />

Méthode de formation musicale<br />

Guy PRINTEMPS<br />

La Maison des notes : la grande organisation<br />

Zurfluh, 2007 Coll. « Apprivoiser la musique »<br />

810 PRI 2<br />

Méthode de formation musicale<br />

Guy PRINTEMPS<br />

Les Notes chantent dans la maison<br />

Zurfluh, 2007 Coll. « Apprivoiser la musique »<br />

810 PRI 3<br />

Méthode de formation musicale<br />

Guy PRINTEMPS<br />

Des Compositeurs dans la maison<br />

Zurfluh, 2007 Coll. « Apprivoiser la musique »<br />

810 PRI 4<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 4/48


Méthode d'aide à la composition<br />

Claudie DEBEAUVOIS<br />

La Théorie expliquée aux enfants, vol. 2<br />

Delrieu, 2007<br />

821 DEB 2<br />

Méthode pour apprendre le solfège<br />

<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Jean-Claude DIOT<br />

La Flûte traversière : enseignement complet en deux volumes. Album 1<br />

Chappell, 1976<br />

841. 72 DIO<br />

Méthode d'instrument<br />

André GUILBERT<br />

L' A.B.C. du jeune flûtiste (2 vol.)<br />

Billaudot<br />

841. 72 GUI 1-2<br />

Méthode d'instrument<br />

MUSIQUES DU MONDE<br />

KOCANI ORKESYAR<br />

The Ravished bride<br />

Crammed Discs<br />

003.2 KOC<br />

The Ravished Bride (La mariée Ravie) est incontestablement l'album le plus mûr et le plus exitant du Kocani<br />

Orkestra à ce jour : la dimension vivante explosive des concerts du groupe est rendue à merveille, et les<br />

arrrangements sont plus inventifs que jamais. Le groupe y explose les barrières en faisant évoluer son style d'origine<br />

(celui des fanfares balkaniques inspirées par la musique des orchestres militaires des janissaires turcs) par<br />

l'adjonction de nouveaux éléments.<br />

Afrique<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 5/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

COMPILATION<br />

Master of percusion vol. 5<br />

Follow me production<br />

010.2 A. MAS<br />

Master Of Percussion est de retour sur les terres africaines avec un cinquième volume riche en rythmes<br />

mandingues, malinkés et arabes ... Ce nouveau volume nous emmène au Mali, Burkina Faso, Guinée, Cote d'Ivoire,<br />

Congo-Brazzaville, Sénégal, Nigéria, Algérie... Les rythmes et les approches artistiques de chacun des artistes<br />

présents sur ce disque sont multiples. Nous avons cherché à diversifier au maximum les morceaux afin de vous<br />

proposer une sélection donnant un aspect pluriethnique et culturel de la musique africaine. Bien que ce disque<br />

s'adresse en partie à un public averti, connaisseur de l'univers des percussions, son objectif principal est de faire<br />

découvrir les rythmes et les artistes africains à un plus large public, tout en restant exhaustif.<br />

Mulatu ASTAKE<br />

Ethiopiques, Vol. 4 : Ethio Jazz & <strong>Musique</strong> Instrumentale, 1969-1974<br />

Buda Music<br />

013.2 AST<br />

Mulatu Astake et son orchestre nous donnent une véritable et unique démonstration de jazz africain ! A la fois<br />

rythmiques et mélodiques, ses titres vous ensorcèlent et vous emportent. Un pionnier du style, une exception<br />

éthiopienne. Quel courage il a eu en bravant la censure impériale de Sélassié. Un pure moment d écoute à<br />

savourer pleinement.<br />

COMPILATION<br />

African pearls 70 : Congo rumba rock<br />

Discograph<br />

014.2 A. AFR<br />

Quand le funk percute la rumba congolaise : le groove devient électrique et enflamme les pistes de danse de<br />

l'Afrique de l'Ouest... Après African Pearls - Rumba on the River retraçant l'histoire de la rumba congolaise des<br />

années soixante, voici enfin le versant électrique des années soixante-dix, qui ouvre le nouveau volet de la collection<br />

African Pearls 70.<br />

COMPILATION<br />

African pearls : Congo rumba rock 70<br />

Syllart Productions<br />

014.2 A. AFR<br />

Quand le funk de James Brown percute la rumba congolaise : le groove devient électrique et enflamme les pistes de<br />

danse de l'Afrique de l'Ouest... Après « African Pearls - Rumba on the River retraçant l'histoire de la rumba<br />

congolaise des années soixante, voici enfin le versant électrique des années soixante-dix, qui ouvre le nouveau volet<br />

de la collection African Pearls 70. Une pure merveille de funk africain !<br />

COMPILATION<br />

Roots of Rumba Rock - Congo Classics 1953-1955<br />

Crammed Disc<br />

014.2 A. ROO<br />

Roots Of Rumba Rock est une compilation de rumba congolaise, plongée délicieuse au coeur de la musique d'un<br />

temps jadis, celui où soukouss et n'dombolo n'existaient pas encore. Rencontre avec la bande-son agitant les nuits<br />

de Léopoldville, la future Kinshasa, dans les années précédant les indépendances.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 6/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

COMPILATION<br />

Afrobeat nirvana<br />

Vampisoul<br />

015.2 A. AFR<br />

Afrobeat nirvana est un aperçu de l'explosion du son de l'Ouest africain de la fin des années 50 à la fin des années<br />

80, cette fantastique période où tout s'électrifie et où se développent les musiques urbaines destinées aux clubs de<br />

la capitale nigériane. L'origine de cette révolution est probablement à rechercher dans les radios américaines off<br />

shore qui déversent au kilomètre, à l'intention de ses troupes et de ses personnels expatriés, la bande originale<br />

d'une Amérique qui vire jazz, psyché, soul et funk. Transposée au Nigeria (ou au Ghana tout proche), elle sera juju,<br />

highlife et afrobeat. On reprend les standards nouveaux des James Brown, Hendrix ou Temptations, on adapte la<br />

Motown, on « feel all right" et on crie "Yeah" comme sur la scène de l'Apollo de la même époque, l'Afrique en plus,<br />

percussions tribales et sons d'orgue sale en prime. Certains noms sont familiers (Fela pas encore afrobeat, Tony<br />

Allen dans la période qui a immédiatement suivi sa séparation d'avec Fela), d'autres complètement obscurs (Godwin<br />

Omobuwa), mais tous sonnent sans demi-mesure la charge de l'afro, déclinée sous ses formes les plus frénétiques.<br />

COMPILATION<br />

Africa scream contest : Raw and psychedelic afro sounds from Benin & Togo 70's<br />

Analog Africa<br />

016.2 A. AFR<br />

Cette anthologie passionnante est l'oeuvre d'un jeune producteur Tunisien établi à Francfort, Samy Ben Redjeb, qui<br />

consacre sa vie à la préservation et à la redécouverte du répertoire musical des années 1970 dans les grandes villes<br />

africaines. Sa démarche est exemplaire, et on le comprendra vite à la lecture du livret abondant (44 pages !) et<br />

magnifiquement illustré, écrit à la première personne, qui se lit comme un véritable roman doublé d'un reportage<br />

pointilleux : Samy nous entraîne avec lui dans une excursion fascinante à travers l'espace et le temps, en nous<br />

faisant rencontrer d'abord les collectionneurs de disques locaux, à Cotonou, Lomé, Ouidah ou Porto Novo, qui lui ont<br />

permis d'écouter, puis de retrouver, souvent vivants mais parfois misérables et oubliés, les héros méconnus de cette<br />

incroyable saga. La façon dont ce cd est édité est exceptionnelle et exemplaire, car elle offre une profondeur<br />

historique à l'écoute de ces musiques, en même temps qu'une grande familiarité. Rappelons que cette compilation<br />

n'est qu'une sélection draconienne de quatorze titres parmi des centaines collectés : le producteur avoue d'ailleurs<br />

dans le livret combien il a eu du mal à choisir, tant cette épopée musicale de l'afrobeat béninois fut féconde et<br />

éclectique. Les fous de funk, de jazz, de soul ou de salsa y trouveront leur miel, comme ceux qui savent que l'Afrique<br />

des musiques urbaines est encore un continent inconnu, inexploré et d'une richesse inouïe.<br />

COMPILATION<br />

Highlife time : Nigerian & Ghanaian sounds from the 60's and early 70's<br />

Vampisoul<br />

016.2 A. HIG<br />

La musique Highlife est jouée principalement au Ghana et au Nigéria. Elle représente la fusion entre racines<br />

africaines et musique occidentale et s'est imposée comme reine des dancefloors en Afrique de l'Ouest avant les<br />

années 1970. L'histoire du culte Highlife, c'est l'histoire de l'indépendance de l'Afrique de l'Ouest. Elle est née dans<br />

les églises des formes ancestrales des chansons africaines et a évolué en orchestres militaires, pour finir sur le<br />

podium des nightclubs. Voici en exclusivité une compilation des pionniers de ce mouvement, disponible en double<br />

CD et complétés d'un booklet rédigé par John Armstrong.<br />

COMPILATION<br />

African pearls : The discotheque years Guinée 70<br />

Syllart Productions<br />

017.2 A. AFR<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 7/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Dans la lignée de Congo rock, la collection African Pearls 70 s'attaque aux trésors de la Guinée, ceux des années<br />

électriques et funky de l'Afrique de l'Ouest. De 1970 à 1976, la régie de disque étatique Syliphone publie chaque<br />

année une compilation intitulée Discothèque, rendant compte de la modernité des orchestres fédéraux et nationaux<br />

guinéens. Guitares pyrotechniques, cuivres effervescents et chant incantatoire affirment une vigueur inédite alors<br />

que le régime de Sékou Touré se délite. Ces "années discothèques" illustrent l'âge d'or de la grande musique<br />

guinéenne, avec des formations phares comme le Bembeya Jazz, l'Horoya Band, Camayenne Sofa ou le Super<br />

Boiro Band.<br />

Mario LUCIO<br />

Badyo<br />

Lusafrica<br />

017.2 LUC<br />

« Le Badyo est ainsi l'homme de la route de l'esclavage et sa musique est la première musique métisse de la<br />

planète, la synthèse de la plus grande rencontre culturelle de l'Histoire. C'est ce métissage universel que me séduit,<br />

et que je propose à travers la réminiscence de différentes sonorités, les unes venues d'ailleurs, les autres parties<br />

d'ici, d'autres encore revenues plus tard sur nos îles. Parce que c'est ici à Santiago du Cap Vert que les musiques<br />

des différents peuples africains (réunis pour la première fois) ont formé la musique africaine qui annonça la musique<br />

américaine qui influença la musique européenne qui s'ouvrira à la musique du monde qui est la musique du Cap<br />

Vert. Et celle-ci est plus ancienne qu'on ne le pense et plus moderne qu'on ne l'imagine. » Mario Lucio<br />

Cheick Tidiane SECK<br />

Sabaly<br />

Universal Jazz<br />

017.2 SEC<br />

Son goût pour les musiques noires américaines est bien là, qui adoucit l'âpreté des vocalises mandingues remontant<br />

au XIIe siècle. Mais les incursions soul, jazz ou ragga n'empêchent nullement la subtilité des flûtes peules et<br />

l'impétuosité des luths kamelengoni. A ses claviers, à la guitare ou aux percussions, Cheick chante de sa rocailleuse<br />

voix voilée. A ses côtés, la kora de Toumani Diabaté, la batterie de Paco Sery, les voix d'Oumou Sangaré, Dee Dee<br />

Bridgewater, Manu Dibango... Une exubérante retraversée de tous les blues, qui fustige les guerres fratricides,<br />

évoque la détresse des candidats à l'émigration et exhume les chansons du halloween africain où les enfants se<br />

tatouent le corps avec du charbon pour quêter des friandises au porte-à-porte.<br />

GROUP DOUEH<br />

Guitar music from the western sahara<br />

Sublime Frequencies<br />

018.2 GRO<br />

Réédition cd du lp du même nom, épuisé quelques semaines à peine après sa sortie. Fan de Jimi Hendrix et de<br />

James Brown, Doueh est le guitariste-leader de cet ensemble basé à Dakhla au Sahara Occidental. Cette tranche de<br />

saharawi, pur jus, emprunte autant à la pop qu'à la tradition musicale mauritanienne. Les paroles des chansons<br />

viennent de la littérature hassanite. Le guitariste a jusqu'ici repoussé toutes les avances des maisons de disques, et<br />

Guitar Music... est son premier album, composé de morceaux enregistrés à la maison.<br />

GROUP INERANE<br />

Guitars from Agadez - Music of Niger<br />

Sublime Frequencies<br />

018.2 GRO<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 8/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

C'est l'un des plus populaires ensembles de guitares du grand mouvement des musiques touarègues (Group Doueh,<br />

Tinariwen, etc), formidablement actif, depuis quelques temps, au Sahara et dans une bonne partie de l'Afrique de<br />

l'Ouest. Cette musique germa dans les camps de réfugiés libyens - lesquels s'insurgeaient contre les injustices du<br />

gouvernement nigérien dans les années 80/90 - et revisite des chansons écrites en tamasheq par la génération<br />

précédente. Fondé en 1996 par Bibi Ahmed, guitariste au faciès ténébreux, alors âgé de seize ans, le Group Inerane<br />

accomplit ce mélange incomparable de rock, de blues et de folk touareg qui le rend unique au monde. L'album,<br />

enregistré à Agadez au Niger, connut en 2007 une trop brève première incarnation vinyle qui s'épuisa en moins de<br />

trois semaines ! Sa réédition cd comporte un livret de huit pages avec photos des musiciens et notes du producteur<br />

Hisham Mayet.<br />

TERAKAFT<br />

Akh issudar<br />

Tapsit<br />

019.2 TER<br />

Akh Issudar marque une évolution dans les pratiques d'enregistrement des musiciens de Terakaft. Sous la houlette<br />

de Jean-Paul Romann (ingénieur du son de Lo'Jo, réalisateur des « Radio Tisdas sessions » de Tinariwen, et du<br />

Festival au Désert, compilation 2003), ils ont entrepris de faire les prises piste par piste, comme il se doit. Après deux<br />

mois de tâtonnements, Akh issudar compte finalement pas moins de 14 titres aux charmes et aux essences variés.<br />

Kedou, Diara et Sanou ont enregistré à trois toutes les guitares, les basses et les percussions.<br />

Souad MASSI<br />

13 chansons : piano, chant, guitare, tablatures<br />

Bookmakers<br />

021.2 MAS<br />

Partition.<br />

CHIWONISO<br />

Rebel woman<br />

Cumbancha<br />

12.2 CHI<br />

Chanteuse originaire du Zimbabwe. Exilée à Londres, Chiwoniso chante la résistance contre la violence et défend la<br />

liberté d'expression. En 2008, elle sort son troisième album, Rebel Woman Cumbanche. A 32 ans, la Zimbabwéenne<br />

signe dans son tro album Rebel Woman une chronique douce-amère du quotidien au Zimbabwe et prend la parole<br />

pour toute une génération : le pays doit changer.<br />

Maghreb - Moyen Orient<br />

NATACHA ATLAS & THE MAZZEKA ENSEMBLE<br />

Ana Hina<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 9/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

World Village<br />

0<strong>22</strong>.2 ATL<br />

Natacha Atlas sort un nouvel album anglo-égyptien entièrement acoustique qui explore les racines, les mélanges<br />

orientaux et occidentaux anciens. Star de la cosmopop, diva de la sono mondiale remarquée au côté de Jah Wobble<br />

ou au sein de Transglobal Underground avant de briller en solo depuis plus d'une dizaine d'années, Natacha Atlas<br />

revient avec Ana Hina (Je suis ici), un album teinté de nostalgie. <strong>Musique</strong>s de salon enregistrées avec la complicité<br />

du Mazeeka Ensemble, un orchestre acoustique d'inspiration moyen-orientale agrémenté de cuivres : une révolution<br />

pour la chanteuse née à Bruxelles qui s'accompagne sur le livret du CD de son portrait en blonde photoshopisée<br />

façon illustration kitsch-orientale des années 50. Tout le propos de cet album est là, dans ces fameuses années,<br />

dans cet âge d'or où la chanson égyptienne et le cinéma (principal vecteur de ces airs, considérés aujourd'hui<br />

comme classiques) irriguaient le monde arabe, du Caire à Beyrouth, de Rabat à Aden.<br />

BOOM PAM<br />

Puerto Rican nights<br />

Essay Records<br />

023.2 BOO<br />

A l'origine, Boom Pam est le nom d'un célèbre morceau d'Aris San, chanteur et guitariste grec qui s'est installé en<br />

Israël dans les années cinquante. Il a remporté un vif succès en interprétant des musiques traditionnelles à la guitare<br />

électrique. Depuis 2003, sous le nom de Boom Pam comme symbole d'ouverture musicale, un trio israélien nourri au<br />

rock énergique mêle les guitares électriques au tuba sur des rythmiques inspirées de musiques traditionnelles<br />

klezmer, mais aussi de sonorités arabes ou des balkans.<br />

KAYHAN KALHOR & BROOKLYN RIDER<br />

Silent City<br />

World Village<br />

028.1 KAY<br />

Vieux complices, Kayhan Kalhor et le Brooklyn Rider s'étaient rencontrés dans le cadre du projet Route de la Soie,<br />

initié par le violoncelliste Yo Yo Ma. Le prince de la vièle kamancheh et le quatuor à cordes classique s'essaient ici à<br />

d'autres alliages iconoclastes toujours inspirés par l'ivresse sinueuse du mysticisme persan.<br />

Extrême Orient<br />

ERSEN<br />

Ersen<br />

Finder Keepers<br />

026.2 ERS<br />

Finders Keepers records Un label donc sur lequel il va falloir sérieusement se pencher car il réédite des merveilles<br />

psychédéliques, beat, moog, rock, exotica des quatre coins de la planète incluant les pays de l'est le proche orient, la<br />

Turquie bientot l'amérique latine, mais aussi des ovni musicaux français. Ersen est un musicien turque qui produisait<br />

de la musique pop psyché dans les années 70.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 10/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

COMPILATION<br />

Bollywood steel guitar<br />

Sublime Frequencies<br />

031.2 A. BOL<br />

Cette généreuse compilation regroupe tous les maîtres indiens de la steel guitare, période 1962-1986. Les<br />

morceaux, musiques de films pour la plupart, ont été piochés par Stuart EllisS à partir de disques vinyles<br />

introuvables aujourd'hui. Comme toujours dans la musique pop indienne, toutes les outrances sont permises :<br />

détournements d'airs existants, nous donnant l'impression d'avoir déjà entendu "ça" quelque part (James Bond,<br />

Mammy Blue, etc), orchestrations dégoulinantes avec sitars, sarangis, synthés kitschs, acouplements de tablas et de<br />

rythmes électro, voix haut perchées et surtout l'omni-présente steel guitare qui tangue et nous fait dodeliner de la<br />

tête sans trêve ni relâche. Grisant !<br />

COMPILATION<br />

Molam : Thaï country groove from Isan vol. 2<br />

Sublime Frequencies<br />

036.2 A. MOL<br />

Le molam est le nom donné à la musique folklorique du Laos et des provinces du Nord-Est de la Thaïlande (Isan).<br />

Laquelle regroupe en fait une multitude de styles et d'approches. Dans ce deuxième volume, vous découvrirez le lam<br />

phun, le lam thuy, le lam plern, le lam dern, autant de styles de molam distincts, enregistrés dans les années 70 et<br />

80, mais dont les mélodies furent conçues il y a plusieurs siècles. Lorsque les frontières de la Thaïlande s'ouvrirent<br />

au commerce international, l'orgue à bouche et le luth thaï se retrouvèrent soudain confrontés à l'orgue et aux<br />

guitares électriques pour une refonte inattendue comme exquise de la tradition musicale. Un art bien asiatique du<br />

recyclage et de la récupération<br />

COMPILATION<br />

Thai beat a go-go vol. 1<br />

Subliminal Sounds<br />

036.2 A. THA<br />

Enregistrements incroyables et ultra rares en provenance de la Thaïlande ses années 60. Beau boulot et long effort<br />

de recherche pour monter cette compilation précieuse et atypique. Cet étonnant Thai Beat A Go Go vol 1 se<br />

concentre sur le rock n' roll épicé à la sauce thaï, incluant des groupes surfs aux instru cosmiques, des combos<br />

garages délurés, du go go organ sauvage et tout un tas d'autres ingrédients qui ne manqueront pas de vous<br />

dépayser.<br />

COMPILATION<br />

Sumatra Folk & Pop sounds vol. 2<br />

Sublime Frequencies<br />

037.2 A. SUM<br />

Cette belle sélection de musiques indonésiennes, piochées au gré d'enregistrements dont certains remontent au<br />

début des années 60, nous ouvre à une myriade de styles hélas tombés en désuétude auprès de la population jeune<br />

de l'île. Dangbut (folk de Sumatra) avec rebabs et flûtes saluang et orkes gambus (ensembles d'ouds) - une tradition<br />

musicale implantée depuis l'immigration yéménite - forment la majeure partie de cette compilation, laquelle n'aura<br />

nulle difficulté à convaincre l'auditeur du haut rang tenu par la musique de Sumatra sur la scène world internationale.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 11/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Amérique du Sud<br />

COMPILATION<br />

Latinamericarpet<br />

Sublime Frequencies<br />

040.2 A. LAT<br />

Exploring the Vinyl Warp of Latin American Psychedelia Vol. 1, savoureuse compilation, offre un collage non-stop<br />

d'extraits de 33 et de 45 tours parus en Argentine, au Brésil, au Mexique, au Pérou, au Chili et même dans l'île de<br />

Pâques (!) dans les années 60/70. Bien que la plupart de ces chansons appartiennent à la flamboyante ère<br />

psychédélique de la fin des années 60, d'autres morceaux ont été piochés ça et là dans des disques de variétés, de<br />

chansons pour enfants et d'apprentissage de langues. Mélange latino rare, drôle et inhabituel, comparé à ce qui<br />

nous vient d'Amérique du Sud, mais certes ni moins kitsch ni moins authentique !<br />

COMPILATION<br />

Gozalo ! Vol 1<br />

Vampisoul<br />

045.2 A. GOZ<br />

Latin & Bogaloo du Pérou.<br />

TRAFFIC SOUND<br />

Yellow sea years : 1968-1971<br />

Vampisoul<br />

045.2 TRA<br />

Première anthologie d'un des plus important groupes péruviens Rock/Psyché/Soul.<br />

COMPILATION<br />

Brazil 70<br />

Soul Jazz Records<br />

049.2 A. BRA<br />

La qualité éditoriale des collections Soul Jazz fait le bonheur de tous les passionnés d'histoire musicale<br />

contemporaine : du reggae au rock, le travail de fouineur de ce label paraît sans limite. Parmi leurs fleurons, une<br />

compilation définitive sur le tropicalisme brésilien, cette révolution éphémère (elle n'a duré qu'une année en... 1968 !)<br />

dont les acteurs ont encore aujourd'hui de beaux restes : Gilberto Gil, Tom Zé, Caetano Veloso... Voici donc la suite<br />

attendue de ce disque essentiel. Après le coup d'état militaire et l'installation de la dictature, les principaux<br />

tropicalistes sont envoyés en prison, puis condamnés à l'exil. Mais apparaissent dans les principales villes<br />

brésiliennes une flopée de jeunes musiciens underground qui tirent les leçons de leurs aînés et concoctent un<br />

cocktail réjouissant de pop psyché, de samba et de rock, souvent produit, malgré des moyens limités, avec une<br />

sacrée audace expérimentale. Ces fils des Beatles, de la Nouvelle Vague et du carnaval de Rio possèdent un son<br />

particulièrement original qui influencera par contrecoup toute la musique populaire mondiale. Parmi les découvertes<br />

de ce Brésil 70, signalons Raul Seixas, dont les compositions brisent tous les schémas traditionnels, l'énergie de<br />

Secos e Molhados ou des biens nommés Novos Baianos. Sans oublier le retour des pères spirituels, plus inspirés<br />

que jamais : Tom Zé, dans une épure peu conforme à son travail habituel, presque du slam avant l'heure, Gal Costa,<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 12/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

le génie de la bande, et deux morceaux impressionnants de Gilberto Gil.<br />

TROPICALIA<br />

Ou panis et circencis<br />

Ohtaha<br />

049.2 TRO<br />

Tout en conservant ses racines, la musique populaire brésilienne s'ouvre aux horizons pop et rock. Le tropicalisme<br />

de Caetano Veloso, Gilberto Gil, Gal Costa et Tom Zé prône une certaine esthétique de la citation ; l'heure est à<br />

l'exubérance, signe de résistance et de liberté. Enr. 1968<br />

Antilles - Amérique Centrale<br />

CALYPSO ROSE<br />

Trinidad<br />

World Village<br />

052.2 CAL<br />

Calypso Rose est l'ambassadrice de la musique caribéenne, une légende vivante du calypso et du soca. Dans ce<br />

dernier album, elle vous emmène en Israel en Bus, racontant le voyage des Ethiopiens vers la terre promise qui leur<br />

réservera quelques surprises. A déceler une petite phrase guadeloupéenne dans cette explosion musicale, preuve<br />

que les rencontres caribéennes sont en marche même si musique et langues n'ont pas attendu pour se mêler et<br />

s'entremêler Avec plus de 800 chansons et de 20 albums, Calypso Rose est une icône, une diva de la musique<br />

populaire, calypso bien sûr, mais également gospel, soul et blues. Et pour le plaisir de tous, c'est aussi une<br />

irrésistible performeuse, qui, à 68 ans, met toujours le feu aux scènes. Avec plus de 800 chansons et de 20 albums,<br />

Calypso Rose est une icône, une diva de la musique populaire, calypso bien sûr, mais également gospel, soul et<br />

blues. Et pour le plaisir de tous, c'est aussi une irrésistible performeuse, qui, à 68 ans, met toujours le feu aux<br />

scènes<br />

Armando PERAZA<br />

Wild thing<br />

Vampisoul<br />

053.2 PER<br />

Wild thing, enregistré en 1968 sur le label Skye, est le premier disque en solo de ce conguero d'exception,<br />

surnommé "Mano de piombo" (main de plomb), pour sa frappe lourde et bien chaloupée. Durant de nombreuses<br />

années, Armando Peraza est l'illustre sideman de Mongo Santamaria, mais il est aussi sollicité par Georges<br />

Shearing, Cal Tjader (Peraza est présent sur le célèbre titre Guachi Guaro - album Soul) ; et plus récemment par<br />

Santana. Sur ce disque, une petite merveille de latin jazz et de grooves annonçant les métissages funky des<br />

seventies, participent Cal Tjader et Gary McFarland, copains de longue date qui n'ont pas boudé leur talent pour<br />

faire briller par leurs arrangements le toucher de percussions de Peraza.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 13/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Amérique du Nord<br />

GRAND DERANGEMENT<br />

Plane un aigle<br />

Mosaic Music<br />

063.2 GRA<br />

Natifs de la Baie Sainte-Marie, région acadienne de la Nouvelle-Ecosse, les six musiciens et leur<br />

parolier-compositeur, Michel Thibault, puisent principalement leur inspiration dans la musique traditionnelle, en nous<br />

entraînant parfois du côté du rock ou du blues. L'emblématique violon côtoie basse et guitare électrique pour une<br />

incitation à la danse. Mêlant allègrement l'ancien et le moderne, alternant mélancolie et humour comme dans la<br />

reprise du standard de Michel Fugain, "Les Acadiens". Le groupe s'affirme avec ce quatrième disque, comme un des<br />

principaux acteurs d'une scène qui ne cesse de surprendre. Plus que comme un gardien de la tradition, Grand<br />

Dérangement s'inscrit dans le futur de la musique acadienne.<br />

Europe<br />

TRAM DES BALKANS<br />

Shtirip' tour<br />

Les Entetés Production<br />

070.2 TRA<br />

Tram des Balkans, c'est festif et ce n'est rien de le dire. Imaginez cinq musiciens talentueux (mandoline, clarinette,<br />

violon, accordéon, contrebasse, batterie dont trois chanteurs) dont le plaisir d'être sur une scène est une évidence,<br />

qui rendent leur joie communicative sur un répertoire parfois traditionnel ou parfois original emprunté à la musique de<br />

l'Est, Rom, Tzigane ou Klezmer. Les titres sont enchaînés avec humour et simplicité. L'aisance gestuelle et<br />

technique des musiciens du Tram des Balkans impressionne. Mention spéciale aux chansons de toute beauté<br />

chantées à trois voix.<br />

Paco de LUCIA<br />

Fantasia flamenca<br />

De Lucia<br />

072.2 LUC<br />

Partition.<br />

France régionale<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 14/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

AMESTOY TRIO<br />

Sport & couture<br />

Daqui<br />

093.2 AME<br />

Ils chantent leurs compositions, mais aussi un besame mucho très latino-américain, passent de la valse-musette au<br />

tempo époustouflant, aux airs traditionnels basques ou au folklore breton. Des artistes complets, généreux,<br />

chaleureux.<br />

CHANSON FRANCAISE<br />

ANIS<br />

Rodéo boulevard<br />

EMI<br />

099 ANI<br />

Après "La Chance", Anis revient ensoleiller nos oreilles avec douze nouvelles chansons bien léchées et joyeusement<br />

cadencées : du reggae, du ska, du rock et même quelques rythmes îliens parfument ce "Rodéo boulevard".<br />

Dick ANNEGARN<br />

Soleil du soir<br />

Tôt ou Tard<br />

099 ANN<br />

Le titre, "Soleil du soir", évoque le dernier éclat avant la fin. Dick Annegarn le confesse volontiers : avant<br />

d'enregistrer ce 18ème album, il se croyait fini, en lisière de crépuscule. Au contraire ! C'est l'impression d'une<br />

renaissance que dégagent les onze nouvelles chansons de l'album "Soleil du soir". Dick n'a fondamentalement rien<br />

changé à sa façon d'être ou de créer. La différence tient à une seule rencontre ; dans le guitariste Freddy Koella, il a<br />

trouvé le compagnon de route idéal. Certaines chansons de l'album comme "Quelle belle vallée" communiquent la<br />

joie franche et bon enfant qui le caractérisent dans les meilleurs jours, d'autres appartiennent à un registre qui<br />

échappe à la production traditionnelle de denrées divertissantes. En somme Dick Annegarn n'a rien changé à ses<br />

habitudes, à sa manière de chanter, à son "fado des polders" ni à ses préoccupations les plus taraudantes. Il a<br />

seulement réussit à mieux asseoir son inconfort pour en faire des confidences qui viendront réchauffer le nôtre en<br />

temps voulu. Alors n'hésitez pas à vous plonger dans son univers...<br />

Jean-Louis AUBERT<br />

Ideal tour, le film<br />

La Loupe<br />

099 AUB<br />

Tournée 2006. (DVD)<br />

Alain BASHUNG<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 15/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Bleu pétrole : piano, chant, guitare, diagrammes, paroles complètes<br />

Beuscher<br />

099 BAS<br />

Partition.<br />

Alex BEAUPAIN<br />

33 tours<br />

Naïve<br />

099 BEA<br />

Après la bande très originale du film "Les Chansons d'amour", Alex Beaupain poursuit son exploration de l'état<br />

amoureux, sans fausse pudeur.<br />

BENABAR<br />

Infréquentable<br />

Epic<br />

099 BEN<br />

Non, Bénabar n'est pas devenu "Infréquentable" ! Seulement, sa musique évolue au fil du temps. Une excellente<br />

excuse pour le découvrir sous un nouveau visage...<br />

Jane BIRKIN<br />

Enfants d'hiver<br />

EMI<br />

099 BIR<br />

Grâce à "Enfants d'hiver", Birkin est enfin libre musicalement. De sa plume, elle revient avec ces nouveaux titres à<br />

l'humeur apaisée, mais militante.<br />

Françoiz BREUT<br />

A l'aveuglette<br />

Pias<br />

099 BRE<br />

C'est avec l'éclectique "Une Saison Volée" qu'on avait laissé, il y a presque quatre ans, l'amie Françoiz Breut. De<br />

retour sur un petit label à grandes oreilles, la chanteuse, toujours exilée à Bruxelles, continue son chemin discret, en<br />

marge des vagues de la nouvelle scène française, avec un disque certes plein comme un oeuf de collaborateurs,<br />

mais pour lequel elle a écrit ses propres textes.<br />

<strong>Jacques</strong> BREL<br />

<strong>Jacques</strong> Brel en public<br />

Barclay<br />

099 BRE<br />

Deux concerts mythiques : Les adieux à l'Olympia en 1966 et Brel à Knokke en 1971. (DVD)<br />

Céline CAUSSIMON<br />

Céline Caussimon, en public à l'Olympic Café<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 16/48


SW prod.<br />

099 CAU<br />

(DVD)<br />

<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Julien CLERC<br />

Où s'en vont les avions ?<br />

EMI<br />

099 CLE<br />

"Où s'en vont les avions" est co-réalisé par Benjamin Biolay et Bénédicte Schmitt et se compose de 12 nouvelles<br />

chansons et de deux reprises. Julien Clerc interprète à sa façon "Déranger les pierres" de Carla Bruni et "Restons<br />

amants" de Maxime Le Forestier. Dans cet album, les inconditionnels retrouveront le charme de l'artiste qui nous<br />

propose ici de belles mélodies au piano. "Où s'en vont les avions", également titre d'une des chansons, allie balades,<br />

airs entraînants et chansons rêveuses.<br />

Coralie CLEMENT<br />

Toystore<br />

Discograph<br />

099 CLE<br />

Trois ans après "Bye Bye Beauté", Coralie Clément revient avec un "Toystore". Un opus en partie écrit, composé et<br />

réalisé par son frère Benjamin Biolay. Une production délicate, presque intimiste, qui fait appel (entre autres) aux<br />

sons de jeux d'enfants.<br />

COCOON<br />

My all friends died in a plane crash : piano, vocal, guitar, ukulele, tablatures<br />

Beuscher<br />

099 COC<br />

Partition.<br />

Mylène FARMER<br />

Point de suture<br />

Polydor<br />

099 FAR<br />

Fonctionnant en circuit fermé depuis une quinzaine d'années - même équipe, mêmes thèmes, même public - Mylène<br />

Farmer fêtera son jubilé et ses 48 ans au Stade de France en septembre 2009 et c'est déjà complet. Son nouveau<br />

disque Point de suture est donc taillé pour la scène entre coups de cravache électro-pop et caresses de mélodies<br />

létales.<br />

Jean FAUQUE<br />

13 aurores<br />

EMI<br />

099 FAU<br />

« 13 Aurores" de Jean Fauque est un pur moment de grâce et de poésie. Peu connu sauf par les amateurs des<br />

livrets de Bashung, Jean Fauque peut être présenté comme le parolier de la plus belle chanson d'Alain Bashung :<br />

"La Nuit je mens". Succédant à l'excellent Boris Bergman, Fauque a grandement collaboré aux meilleurs albums du<br />

rocker alsacien : "Play Blessures" en tête et le magnifique "Fantaisie militaire". Et voila qu'après des années dans<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 17/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

l'obscurité, Jean Fauque sort son album solo, 13 perles en duo piano-voix. En ressort un album de chansons en clair<br />

obscur, Fauque chante presque en retrait de ses pianistes, il semble hésiter à se montrer, pudique, humilité qui<br />

tranche avec le cirque des ego de la chanson française. Cette retenue retient notre attention, on glisse sur les plages<br />

pianistiques et on se rattrape à la voix chaude et sereine du crooner de l'ombre.<br />

Marianne FEDER<br />

Toi mon indien<br />

Lepic & Colegram<br />

099 FED<br />

Pour son second album, la chanteuse française Marianne Feder qui compose, écrit et arrange tous ses titres, a<br />

décidé de nous offrir une partie de son jardin intérieur. Personnels et intimes, les 11 titres de « Toi mon indien » nous<br />

dévoilent les fragilités de son auteur. Il y est question d'amour, du temps qui passe et nous échappe...de la vie ! Côté<br />

musique, ce disque est un très joli cocktail de textures et de genres avec des airs de fanfares tzigano-rock, des<br />

guitares surf, des flûtes envoûtantes, des cuivres acides...Marianne Feder a aussi invité quelques amis : Albin de La<br />

Simone, Seb Martel, Fabrice Moreau, Stéphane Guillaume, La Caravane Passe et Alexis HK, avec qui elle interprète<br />

en duo « Le blues à deux accords ». Un album riche et cultivé, vif et spontané.<br />

FELIPECHA<br />

De fil en aiguille<br />

At(h)ome<br />

099 FEL<br />

Felipe compose de douces mélodies, aime jouer avec les mots entre poésie et ironie. Charlotte pose sa voix tendre<br />

et sensuelle sur les mots et mélodies de son complice. L'alliance des ces deux acolytes donne naturellement<br />

naissance à Felipecha (Felipe et Cha) qui signe avec "De fil en aiguille", un premier album particulièrement agréable.<br />

12 titres originaux entre force et légèreté, poigne et subtilité, frais et entraînants, parfait pour égayer ce premier mois<br />

d'automne. Vous y trouverez "La petite Sibérie", un "Matin du café", "Juanitita", "Le plancher des cieux" ou encore<br />

"La victoire de Samothrace". Autant de titres à découvrir !<br />

Thomas FERSEN<br />

Trois petits tours<br />

Tôt ou tard<br />

099 FER<br />

Un véritable one man show que ce nouvel opus ! Le sketche de « Germaine » la valise reniflée à l'aéroport par un<br />

chien policier mais ne renfermant que des rêves, le ukulélé pris pour une arme par un douanier et qui finit par le<br />

devenir, ou encore une histoire d'amour avec une mouche... Tout un programme ! Un imaginaire bien rempli, qui<br />

s'étoffe d'album en album pour notre plus grand bonheur !<br />

Yves JAMAIT<br />

Je passais par hasard<br />

Wagram<br />

099 JAM<br />

Cravate au noeud desserré, casquette "ouvrière" sur la tête, Yves Jamait donne l'image d'un chanteur populaire. Si<br />

cela se voit, cela s'entend surtout à sa manière de raconter un quotidien qui fleure bon les zincs et autres<br />

estaminets. Déboulant sur le tard dans le paysage musical français, le petit gars de Dijon a, en deux albums ("De<br />

verres en vers" et "Le coquelicot"), montrer qu'il savait écrire, qu'il savait raconter des histoires avec guitare et<br />

accordéon pour compagnons. Si le coquelicot qui, encore hier, ornait sa pochette, a disparu, sa verse est restée<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 18/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

intacte sans qu'elle prenne, pour autant, la voie de l'engagement.<br />

Nicolas JULES<br />

Powête<br />

L'autre distribution<br />

099 JUL<br />

Ce jeune homme défie la gravité. Il se présente sous des airs lunaires, étreint des réalités terrestres, suggère de bas<br />

instincts et s'envole au bras de la poésie. Dandy rock and roll ou chanteur de charme, vedette de pacotille ou<br />

chanteur espiègle, il se joue de apparences à travers un superbe répertoire de chansons Un oiseau rare à découvrir.<br />

JULIETTE<br />

Mutatis Mutandis : Bijoux et babioles : 19 titres : piano, chant, guitare<br />

Beuscher<br />

099 JUL<br />

Partition.<br />

KATERINE<br />

Borderlive : borderline tour<br />

Barclay<br />

099 KAT<br />

(DVD)<br />

Loïc LANTOINE<br />

A l'attaque !<br />

Mon Slip<br />

099 LAN<br />

Pendant 200 dates , chaque semaine Loïc a invité des artistes différents à venir le rejoindre sur scène. "A l'attaque"<br />

retrace les meilleurs moments de cette tournée. C'est fier, humble, beau ,magique, unique , tout simple d'une écriture<br />

à la grâce et à la puissance troublantes. Un album rare, fervent.<br />

M.<br />

Les Leçons de musique<br />

Polydor<br />

099 M.<br />

L'univers musical de M. autour de la guitare, la basse, la batterie, le piano et la chant. Avec la participation<br />

exceptionnelle de Vincent Segal au violoncelle. Bénéficiez des meilleurs conseils dans un cours vivant et original.<br />

Abordez la pratique à travers des versions inédites de "la fleur", "Je dis aime", "Monde virtuel", "Ma mélodie", "La<br />

corde sensible". Naviguez d'un instrument à l'autre en choisissant votre prise de vue et votre image. Vous trouverez<br />

aussi des conseils et astuces de Patrick Moulou à la guitare. (DVD)<br />

MAKALI<br />

De la chanson et puis c'est tout...<br />

Mercury<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 19/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

099 MAK<br />

Makali est un groupe de chanson française crée en 2003, et dont le chanteur n'est autre que le fils d'Isabelle Adjani,<br />

Barnabé Saïd-Albert. Une formation qui développe son univers acoustique en multipliant les apparitions dans divers<br />

lieux de sa région, avec un répertoire teinté de folk, de swing ou de reggae.<br />

Bruno MAMAN<br />

Faire l'amour<br />

AZ<br />

099 MAM<br />

Compositeur libre et rare, artisan des mots, Bruno Maman, 43 ans, a enregistré discrètement quatre albums en<br />

quinze ans, entouré des meilleurs, dont Alain Goraguer, l'arrangeur de Gainsbourg et de Vian. Son dernier CD, Faire<br />

l'amour, possède cette belle écriture aérienne et ce sens de la mélodie soignée qui ont fait son style et où perce un<br />

romantisme de dandy.<br />

Gérard MANSET<br />

Manitoba ne répond plus<br />

Capitol<br />

099 MAN<br />

Voilà quarante ans que Manset est un des artistes les plus mystérieux de la chanson française. À 63 ans, Manset<br />

livre un nouvel album, au titre en forme de clin d'oeil à Hergé, Manitoba ne répond plus. Ces dix nouvelles chansons<br />

n'aideront nullement à dissiper le mystère, mais elles combleront d'aise les fidèles qui attendaient ce rendez-vous<br />

depuis la parution d' « Obok », en 2006.<br />

MERLOT<br />

Chansons d'amour... et de haine<br />

Anticraft<br />

099 MER<br />

« Chanson de haine...et d'amour », est le premier album solo de Merlot, ancien chanteur du groupe Baobab. Ses<br />

influences vont de Pierre Perret à Mickael Jackson, de NTM à Boby Lapointe, de Dutronc à Bob Marley. Cet opus<br />

nous promet donc un étrange voyage entre les styles. Laissez vous guider dans cet univers complexe entre amour et<br />

haine, par ce trentenaire banlieusard, lover raté et rêveur d'un autre âge.<br />

Marie MODIANO<br />

Oultand<br />

Naïve<br />

099 MOD<br />

Plus de deux ans après son premier album, Marie Modiano revient aujourd'hui avec "Outland", un album aux teintes<br />

rêveuses. A l'image du titre de son album, qui désigne en Suède le reste du monde, Marie Modiano nous invite au<br />

voyage, notamment avec "Butterfly Girl" aux mélodies très reposantes. La chanteuse a fait équipe avec Peter Von<br />

Poehl qui a mis l'accent sur les instruments à vents (hautbois, clarinette et cor anglais). "Outland" propose ainsi des<br />

tonalités très variées, en passant par des mélodies pop et country-folk.<br />

ORLY CHAP'<br />

Ma lueur clown<br />

Polydor<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 20/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

099 ORL<br />

Une voix rauque et un peu nasale, une manière très personnelle de tordre la langue française comme si elle était<br />

tout entière constituée de diphtongues, des histoires de vertige amoureux, des autoportraits sur le fil du rasoir... Orly<br />

Chap' est un personnage à part dans le paysage de la jeune chanson française. Tantôt, on la compare à<br />

Hubert-Félix Thiéfaine, tantôt on cherche à débusquer chez elle la trace de ses grandes admirations - Dominique A,<br />

Arthur H, Gérard Manset... Elle vient de sortir son deuxième album, Ma lueur clown, aux étonnantes couleurs de<br />

blues acoustique sophistiqué. Sarcastique, ironique, elle malmène l'amour - "le grand, le niais" - et bien d'autres<br />

sentiments avec une santé féroce.<br />

PONCET<br />

Celui qui dit qui est<br />

Neômme<br />

099 PON<br />

Poncet est un magicien, un griot blanc. Ca sent l'école buissonnière, les histoires de géants, les rêves encore frais<br />

se heurtant aux murs de la vie. Y'a des guitares qui swinguent, de la contrebasse et des choeurs qui jazzent... On se<br />

croit en sécurité, en territoire connu, puis ça fait frissonner, grincer des dents, avec des images choc sur l'humanité<br />

telle qu'elle est. Le chaos apparaît au détour d'un refrain, les violons crient, la voix chaude de Poncet nous ballade<br />

entre la poésie et la violence de ses textes forts, comme pour panser nos plaies désormais béantes. On est tour à<br />

tour déstabilisé, étonné, épaté et harponné par le talent de nouveau venu.<br />

Dick RIVERS<br />

L' Homme sans âge<br />

EMI<br />

099 RIV<br />

Le grand rockeur des années 60, l'un des membres incontournables du groupe Les chats sauvages, vient de sortir<br />

chez EMI, un nouvel album intitulé "L'homme sans âge" écrit par l'une des figures "phare" de la nouvelle génération :<br />

Joseph d'Anvers. Un grand retour pour Dick Rivers et un splendide nouvel album déjà largement salué dans la<br />

presse. A écouter sans modération.<br />

Alain SOUCHON<br />

Ecoutez d'où ma peine vient<br />

EMI<br />

099 SOU<br />

« Ecoutez d'où ma peine vient » contient onze nouvelles chansons. A 64 ans, Alain Souchon y poursuit ses<br />

aventures pop nostalgiques teintées de références actuelles. Bercé par une douce mélancolie, une voix tristement<br />

débonnaire et des mélodies qui touchent au coeur, ce nouvel album délivre une bouffée d'oxygène salvatrice en ces<br />

périodes économiques sombres. Succès annoncé.<br />

TIBERT<br />

D'autres visages<br />

L'Autre distribution<br />

099 TIB<br />

Chansons de route et de vadrouilles, ou comment partir d'une aventure à l'autre à grandes enjambées Comme<br />

sorties d'un carnet de voyage, les chansons de Tibert sont des compagnes tenaces et fidèles, révélateurs chimiques<br />

et sels d'argent qui laissent soudain une photo apparaître. Son dernier opus "D'autres visages" laisse la part belle<br />

aux instruments acoustiques et aux voix - malmenés ou caressés - une façon sans doute de souligner et de garder<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 21/48


intacte une poésie salvatrice et urgente.<br />

<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Charles TRENET<br />

100 chansons<br />

EMI<br />

099 TRE<br />

Un coffret 5 CD : les mélodies éternelles, les chansons swing, les chansons rares, des chansons et des prénoms et<br />

les chansons loufoques.<br />

Ray VENTURA et ses Collégiens<br />

Tout va très bien Madame la Marquise<br />

Milan<br />

099 VEN<br />

Une des plus belles pages d'amour entre le jazz et la France. A la croisée entre jazz band, chansons à sketches et<br />

humour, Ray Ventura et ses collégiens sont maintenant entrés dans la mémoire collective.<br />

IAM<br />

IAM 20<br />

AZ<br />

099.1 IAM<br />

Le concert live des 20 ans aux Pyramides, un documentaire « Encore un printemps » et un CD bonus live. (DVD)<br />

DIONYSOS<br />

La Mécanique du coeur : piano, voix, guitare<br />

Strictly Confidential<br />

099.2 DIO<br />

Partition.<br />

HERMAN DUNE<br />

Next year in zion<br />

Source ect<br />

099.2 HER<br />

Next Year in Zion serait quelque chose comme le neuvième album de la fratrie Herman Dune. Mais en fait, leur<br />

nombre reste difficile à déterminer exactement. Alignant les albums, les EPs, les CD-R (CD de démos distribués à la<br />

fin de leurs concerts), ce groupe a plus d'une fois prouvé qu'il ne suivait pas trop les routes balisées par l'industrie<br />

du disque. Mené par David, depuis le départ de son frère André, et Neman (également à l'oeuvre chez les terroristes<br />

de Zombie Zombie), le groupe s'est tout de même posé, depuis son album précédent, Giant, chez Source Etc, un<br />

label d'envergure, et envisage enfin le succès sans rougir. Pour cela, ce duo atypique a enregistré 12 chansons folk<br />

précieuses et mélodiquement apprêtées, comme ce premier single rêveur Try to Think About Me à écouter sur<br />

l'autoroute du soleil, les fenêtres grandes ouvertes. Et comme le sujet central de cet album est inévitablement<br />

l'amour, dans sa naïveté la plus pure, le groupe retrouve ici une certaine simplicité qui lui sied à merveille.<br />

LUKE<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page <strong>22</strong>/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Les Enfants de Saturne : piano, chant, accords et tablatures guitare<br />

Universal Music<br />

099.2 LUK<br />

Partition.<br />

Gainsbourg raconte sa mort : entretiens avec Bayon<br />

Grasset<br />

781. 63 GAI<br />

Bayon a publié dans Libération deux entretiens qu'il avait eus avec Serge Gainsbourg. Le premier, réalisé en<br />

septembre 1981, était centré sur la mort. Le second, publié partiellement en novembre 1984, avait pour thème le<br />

sexe. Il est lisible, ici, dans son intégralité, pour la première fois. (Livre)<br />

Françoise HARDY<br />

Le Désespoir des singes... et autres bagatelles<br />

Laffont<br />

781. 63 HAR bio<br />

Au terme de plusieurs années de réflexion, l'auteur-compositeur raconte son parcours, ses rencontres, ses<br />

collaborations et ses amours. Mieux qu'un livre de souvenirs, une grande traversée des apparences, où l'on<br />

découvre, depuis l'enfance à nos jours, l'itinéraire intérieur, artistique et amoureux d'une artiste profondément<br />

singulière. (Livre)<br />

Dominique DREYFUS, réal.<br />

Enrico Macias : le chant de la mémoire<br />

Zarafa<br />

781. 63 MAC<br />

Juif, algérien, français, d'origine kabyle, tunisien, espagnol... Enrico Macias - ou Gaston Ghrenassian, c'est pareil<br />

dit-il - est d'abord un homme qui chante la vie. Sa vie et l'histoire qu'elle a traversé en témoin spectatrice et<br />

protagoniste. (DVD)<br />

Rap - Reggae - Ragga<br />

DUB inc<br />

Afrikya<br />

Naïve<br />

099.1 DUB<br />

Cela fait un petit moment que Dub Inc arpente les scènes des festivals européens. Depuis la création du groupe en<br />

1997, on ne compte plus les dates du band, aujourd'hui suivis par un large public. Après les succès des opus<br />

précédents, leur troisième album "Afrikya", apparaissait comme un nouveau défi pour un groupe qui ne rentre en<br />

studio qu'une poignée de semaines tous les deux-trois ans. La démarche musicale de Dub Inc, riche et ouverte, n'a<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 23/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

pas changé. Loin d'être un groupe strictement reggae, la formation intègre avec gourmandise des sonorités multiples<br />

: ragga (« Tiens bon », « Jump up »), raï (« Djamila »), folk (« SDF »), ou africaine, plus prégnante encore que sur<br />

les derniers opus à l'image de « Do Sissi ». Ce dernier titre, très réussi, lorgne l'Afrobeat, la rythmique popularisée<br />

par Fella et son batteur Tony Allen. Le titre reflète ce qu'il y a de plus réussi dans le disque : une approche<br />

décomplexée, où la musique est vibrante, vivante et affranchie des formats en vigueur.<br />

NTM<br />

Suprême NTM : best of<br />

Jive<br />

099.1 NTM<br />

Près de 15 ans de carrière du grand groupe de rap français NTM réunis dans ce best of.<br />

TRYO<br />

Ce que l'on sème<br />

Columbia<br />

099.1 TRY<br />

On retrouve dans ce quatrième album les caractéristiques du groupe comme leurs trois voix, plus intenses que<br />

jamais, les percussions, le sens de la mélodie, l'engagement, mais on est aussi frappé par sa nouvelle richesse<br />

musicale et thématique. On y croise l'Inde, le Niger, le Chili, le Cameroun. Le reggae acoustique côtoie désormais la<br />

bossa, le ska ou le blues oriental sans que l'unité du disque en souffre. Bien au contraire... Les artistes musiciens<br />

venus apportés leur voix (Sally Nyolo), leur trompette (Ibrahim Maloouf) ou leur violoncelle (arrangements cordes de<br />

Vincent Segal), pour n'en citer que quelques-uns, contribuent à ce nouveau son Tryo : Un son intense, chaud, précis<br />

au service de chansons qui nous parlent de cette Terre mais nous emmènent aussi du côté de l'amour, et même<br />

là-bas, loin, du côté des étoiles.<br />

Rock français<br />

COMPILATION<br />

Wizzz vol. 2<br />

Born Bad Records<br />

099.2 A. WIZ<br />

Après un tout premier volume en 2002 qui généra un engouement sans précédent pour la pop alternative 60's made<br />

in France, WIZZZZZZZ s'est imposé comme LA compilation de référence du genre ... des jerks endiablés, des<br />

morceaux sortis de nulle part, des paroles insensées, et toujours ce goût prononcé pour la dérision, et ce soucis de<br />

faire valoir la créativité d'artistes français qui ont cherché à rompre avec le diktat yéyé de l'époque. Ce nouveau<br />

recueil de titres rares et inédits exhumés des bas-fonds de la Pop sixties Made in France pourrait bien vous faire<br />

prendre conscience de la richesse et témérité de quelques parents pauvres de Gainsbourg et autres freaks passé<br />

complètement inaperçu du temps de Salut les Copains.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 24/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

MANU<br />

Rendez-vous<br />

Lez'art<br />

099.2 MAN<br />

C'est un Rendez-vous qu'Emmanuelle Monet, dite Manu, ne voulait pas manquer. Trois ans après l'arrêt tragique de<br />

Dolly, la chanteuse de la formation nantaise revient en solo. Un disque certes en forme de catharsis mais qui n'en<br />

rajoute pas dans le triturage des plaies. Rendez-vous propose treize titres résolument pop rock, mélodiques avec<br />

quelques accents électriques bien sentis.<br />

MOKAIESH<br />

Mokaiesh<br />

AZ<br />

099.2 MOK<br />

Mokaiesh, groupe de rock chantant en français (nuance importante), capitalise deux héritages longtemps<br />

inconciliables : celui des musiques flambées d'outre-Atlantique ou d'outre-Manche avec une écriture non moins<br />

incandescente initiée par certains maîtres de la chanson française. Dans le sillage de quelques rares autres - à<br />

commencer par Noir Désir, autant les citer d'emblée - il parvient au-delà des espérances à créer cet alliage dont la<br />

recette ne figure dans aucun livre, aucune méthode Assimil pour apprentis rockers, mais procède d'un autre savant<br />

mélange : celui du culot et de l'érudition. À <strong>22</strong> ans, Cyril ne manque ni de l'un ni de l'autre. Le groupe qu'il a coagulé<br />

autour de lui - et auquel il donne son nom sans prétention narcissique mais parce qu'il résonnait mieux que tous les<br />

autres - prolonge fiévreusement ses idéaux : faire de la musique et du texte la même essence, y présenter l'allumette<br />

de la jeunesse, regarder l'embrasement.<br />

JAZZ<br />

COMPILATION<br />

Spiritual jazz<br />

Jazzman<br />

1 A. SPI<br />

Les titres présents sur cette compilation jazz sur Jazzman Records reflètent parfaitement le contexte social et<br />

politique de la fin des années 60. Les douze artistes présents sur cette compilation ont tous cette spiritualité en<br />

commun en plus de leur technicité. Appelez-le black jazz, soul jazz ou spiritual jazz, ce que vous entendrez ici n'est<br />

que du génie.<br />

Art BLAKEY<br />

Drum suite (1956-1957)<br />

Colombia<br />

1 BLA<br />

Ce disque est en deux parties (rappelez-vous, les vinyles avaient deux faces, ce qui est toujours le cas, soit dit en<br />

passant). On ne s'attardera pas sur la face B, qui comprend trois titres d'un swing bien balancé mais pas forcément<br />

très original. La face A, au contraire, est assez terrible : Art Blakey et Joe Jones aux batteries, des tas de<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 25/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

percussions dans tous les coins, basse, piano, gong, etc. Nous avons donc The sacrifice , chant sacrificiel Swahili,<br />

un "Cubano chant" qui vient d'où l'on devine et un Oscalypso très groovy qui ferait danser un tamanoir (le tout en<br />

une prise, sauf pour les chants parce que le dialecte Swahili a été un peu plus long que prévu à maîtriser !). Le<br />

morceau le plus foudroyant reste cependant The sacrifice, qui utilise tous les rythmes qu'on puisse imaginer. Orgie<br />

de beat, tonnerre de drums, transe hallucinée, il accompagne le moment où le sorcier annonce "celui des deux qui<br />

va être sacrifié". Nous, on reste sur le carreau avec cette musique explosive et véloce qui n'a pas pris une ride.<br />

Don CHERRY<br />

Hear & now<br />

Atlantic<br />

1 CHE 60<br />

Enr. 1977. Avec Don Cherry, trompette et percussions / Collin Walcott, sitar / Michael Brecker, saxophones / Cliff<br />

Carter, claviers / Lenny White, batterie / Tony Williams, batterie / Lois Colin, harpe / Raphael Cruz, percussions.<br />

Sonny CRISS<br />

This is criss<br />

Prestige<br />

1 CRI 40<br />

Enr. 1965. Avec Sonny Criss, saxo / Davis Walter, piano / Paul Chambers, contrebasse / Alan Dawson, batterie.<br />

George DUKE<br />

My soul, The Complete MPS Fusion Recording<br />

MPS<br />

1 DUK<br />

Né le 12 janvier 1946, ce claviériste, producteur et chanteur californien, est un de ces grands sidemen - sa complicité<br />

désinvolte avec Frank Zappa, son travail avec Jean-Luc Ponty ou bien encore avec un Billy Cobham pour n'en citer<br />

que trois - qui aura su surfer voluptueusement sur la vague de la fusion et en écumer toutes ses strates : une<br />

démarche sans complexe, un « laboratoire » où s'expriment et se concentrent toutes les préoccupations esthétiques<br />

de cette époque, velléités d'avant-garde, un dégradé stylistique qui naîtrait dans le jazz rock/jazz funk, pour flirter<br />

ensuite avec la pop-funk, le smooth, en passant par le rock psyché & progressif, ou dans l'expérimentation de<br />

rythmes brésiliens. Sans prétendre certes nous faire oublier les autres princes de la fusion de ce temps, Cette édition<br />

présente donc ici six albums enregistrés entre avril 1971 et janvier 1976 de cet artiste important mais très peu connu<br />

du grand public.<br />

HENRY GRIMES TRIO<br />

The Call (Enr.1965)<br />

ESP<br />

1 GRI 60<br />

Henry Grimes est un musicien aussi discret que son talent est grand. Sur la splendide photographie illustrant cet<br />

album, nouvelle réédition des prémices du free-jazz du label ESP-Disk', il semble timide, prêt à disparaitre dans<br />

l'instant pour se fondre dans le décor, comme s'il savait déjà qu'il allait délaisser la scène musicale pendant plus de<br />

trente-cinq ans avant son retour au début du 21ème siècle. Absence prolongée d'autant plus regrettable que<br />

l'homme effacé se révèle un musicien affirmé et surtout un contrebassiste passionnant. Se jouant des ressources de<br />

son instrument, il use de l'archet Django, du pizzicato et accepte fièrement de prendre le premier rôle aux côtés du<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 26/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

clarinettiste Perry Robinson qui signe une partie des compositions. Au sein de ce duo/duel de premier ordre,<br />

Robinson navigue entre mélancolie aux accents populaires et improvisations dans un esprit plus proche du jazz bop<br />

d'alors. Un peu en retrait, le batteur Tom Price maintient ses deux compagnons à flots, les empêche parfois de<br />

sombrer trop dans l'abstraction et s'acquitte avec élégance de son rôle de stimulant soutien. Nouvelle preuve de la<br />

passionnante genèse de la musique improvisée, The Call remporte l'adhésion par la performance et la<br />

complémentarité des deux leaders méconnus que sont Henry Grimes et Perry Robinson.<br />

Peter HERBOLZHEIMER<br />

The MPS & Polydor Studio Recordings<br />

MPS<br />

1 HER 70<br />

L'intégralité des enregistrements studio de Peter Herbolzheimer vient de sortir. Il est en quelques sorte le Quincy<br />

Jones ou le David Axelrod allemand, chef d'orchestre aux influences placées sous les signes du funk, du jazz et de<br />

la soul. Un must pour les amateurs de jazz-funk et à découvrir si vous ne connaissez pas encore.<br />

Frank LOWE<br />

Black beings<br />

ESP<br />

1 LOW 60<br />

Frank Lowe, saxophone ténor / Joseph Jarman, saxophones alto et soprano / William Parker, contrebasse / Rashied<br />

Sinan, batterie / Wizar, violon. Une session de mars 1973 produite par Lowe pour ESP et dans laquelle le<br />

mystérieux Wizard n'est pas Leroy Jenkis, injustement cité, mais Raymund Lee Cheng qui fit une apparition sur<br />

l'album Rope-A-Dope de Lester Bowie en 1975. Intégralité des sessions, 15 minutes inédites en bonus, puisque<br />

l'enregistrement fut raccourci pour le format lp.<br />

NEW YORK ART QUARTET<br />

New York art quartet<br />

ESP<br />

1 NEW 60<br />

Milfors Graves, percussions / Roswell Rudd, trombone / John Tchical, saxophone alto / Lewis Worrell, contrebasse /<br />

Leroi Jones, voix Manifeste incontournable de l'éclosion du free, c'est le premier album d'un quatuor séminal, fondé<br />

à New York en 1964, qui se réunit à nouveau en 1999/2000. A la fin de cette session historique, IMAMU AMIRI<br />

BARAKA (plus connu sous le nom de Leroi Jones) récite sur la musique du groupe le poème Black Dada Nihilismus,<br />

sorte de diatribe militante et révolutionnaire, laquelle figure comme sa toute première trace enregistrée. Un album<br />

essentiel de la New Thing.<br />

SABU<br />

Jazz espagnole<br />

Vampisoul<br />

1 SAB 75<br />

Mélange latin-Jazz<br />

Esperanza SPALDING<br />

Esperanza<br />

Head Up<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 27/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

1 SPA<br />

A 20 ans, Esperanza Spalding devient le plus jeune professeur de la faculté de Berklee. Parallèlement elle fait<br />

connaître ses talents de contrebassiste en jouant aux côtés de Pat Metheny et Joe Lovano. Une carrière qui débute<br />

donc assez bien ! Aujourd'hui à tout juste 23 ans, Esperanza Spalding va certainement vous surprendre avec son<br />

second album simplement intitulé esperanza Contrebassiste, auteur, compositeur et chanteuse, cette jeune<br />

américaine signe ici 12 titres mêlant jazz, soul, pop et world. En prime elle jongle habilement entre l'anglais,<br />

l'espagnol et le portugais.<br />

SUN RA<br />

On jupiter<br />

RER<br />

1 SUN<br />

Réédition d'un disque Saturn de 1979, avec un Arkestra, version grand ensemble, flirtant avec le disco ! Et mixé -<br />

une fois n'est pas coutume - avec tact et précision. Aussi entend-on très clairement le hautbois et le basson, aux<br />

sons le plus souvent noyés lors des enregistrements en concert.<br />

SUN RA<br />

Sleeping beauty<br />

RER<br />

1 SUN<br />

Réédition d'un disque Saturn de 1979, présentant un Arkestra en grandes pompes avec guitare électrique et guitare<br />

basse - c'est une rareté -, et la participation de la prêtresse et sublime imprécatrice June Tyson<br />

Joaquim PAULO FERNANDEZ<br />

Jazz covers : plus de 650 pochettes de disques de jazz, les plus mémorables et les plus rares des années<br />

1940 jusqu'au début des années 1990<br />

Taschen<br />

781. 65 PAU<br />

Recueil de 1.000 couvertures d'enregistrement de jazz, des années 1940 au déclin de la production, au début des<br />

années 1990. Chaque couverture est accompagnée d'une notice comprenant son nom, le directeur artistique, le<br />

photographe, l'illustrateur, l'année, le label, et plus encore. Contient aussi des entretiens avec des personnalités et<br />

une liste des 15 plus grands titres.<br />

Blues<br />

COMPILATION<br />

The George Mitchell collection vol. 1<br />

Fat Possum<br />

110 A. GEO<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 28/48


Coffret regroupant 7 CD de Blues.<br />

Rhythm'n'Blues - Soul<br />

<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

COMPILATION<br />

Essential italo disco classics 1977-1985<br />

Strut Records<br />

180 A. ESS<br />

Stevie Kotey a sélectionné une disco particulièrement juste. Elle est italienne et les instruments électroniques ont mis<br />

une dose de piquant et d'intrigue dans les morceaux, ce qui forme des pièces fantasques et mutantes extrêmement<br />

jouissives. La disco est dans toute les oreilles, pour le meilleur, mais surtout le pire. Elle est souvent cantonnée a<br />

être crachée lors des réunions de famille, ses représentants français en premier. Mais les italiens le font mieux, c'est<br />

évident. Il y a une sensualité dans les jeux, dans la matière des sons, et à première vue dans cette basse<br />

proéminente et puissante. Des gimmick vocaux sont posés sur des coussins, des envolés de cuivre, purée cosmique<br />

et bongos "ambianceurs" transportent rapidement dans des états surnaturels. Les groupes présentés ont un style<br />

irréprochable, à quelques fausses notes près en fin de compilation. On ressent plein de désir et de séduction, porté<br />

par un tempo au repos et des fantaisies justes, loin des folies italo.<br />

CYMANDE<br />

Cymande<br />

Collectables<br />

180 CYM<br />

Cymande est sûrement l'un des groupes les plus sous estimés des années 70. Ce premier album, sorti en 1972, est<br />

sans conteste un chef d'oeuvre. Le groupe est constitué de 9 membres originaires de la Jamaïque, de Guyane et de<br />

St Vincent et se rencontrent à Londres au début des années 70. L'album, parfait de bout en bout, navigue entre jazz,<br />

funk, calypso, soul et afro rock. Ils se revendiquent rasta mais le seul élément de leur musique qui se rapporte au<br />

reggae est le rythme Nyabinghi, hérité des premiers tambourinaires fondateurs du reggae, et souvent présent dans<br />

leur musique. Ce disque est rarement cité dans les discothèques idéales et pourtant il n'a rien à enviés aux meilleurs<br />

disques de The Meters ou de Sly & The Family Stone par exemple. Des voix chaudes et profondes, des percussions<br />

tribales, une basse énorme, des cuivres entraînants, vous voilà plongé durant un peu moins de quarante minutes<br />

dans un melting pot des meilleurs musiques afro de l'époque. Groovy, délicat et roots, un pur bonheur. On a<br />

l'impression d'avoir Gil Scott Heron, Sly Stone, les JB's et Santana sur un même disque.<br />

KARL HECTOR & THE MALCOUNS<br />

Sahara swing<br />

Now Again<br />

180 HEC<br />

Paru chez Now-Again Records (Stones Throw) dans la ligné de Wildflowers et The Heliocentrics, Karl Hector & The<br />

Malcoun est un groupe de musique Soul / Psychédélique / Electro.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 29/48


POP ROCK<br />

COMPILATION<br />

Notwave<br />

DFA / Rong<br />

2 A. NOT<br />

.<br />

<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

The ACORN<br />

Glory hope mountain<br />

Bella Union<br />

2 ACO 20<br />

Entre la minutie de Sufjan Stevens et le souffle d'Arcade Fire, la merveille lyrique du moment vient du Canada : Glory<br />

Hope Mountain de The Acorn. Un album racontant la vie inouïe d'une mère.<br />

APSE<br />

Spirit<br />

Acuarela<br />

2 APS<br />

Pour faire simple, on pourrait être tenté de ranger la musique d'Apse dans le grand bazar post-rock. On y retrouve<br />

effectivement un goût certain pour les morceaux étirés en longueur, et les dynamiques basées sur une alternance<br />

flux/reflux. Toutefois, on observe également, dans la place prépondérante occupée par la basse notamment, une<br />

influence très nette du post-punk et de la new-wave, avec Joy Division ou le Cure glaciaire de Pornography en<br />

figures tutélaires. Rythmiques lentes, lourdes et hypnotiques, voix absentes, fantômatiques ou déformées par les<br />

effets : tout concourt à faire de ce Spirit un condensé d'inconfort malaisant, un parcours violent et exigent.<br />

Heureusement, Apse ose parsemer ses errances de quelques stries ensoleillés, rais de lumières encore incertains<br />

mais qui permettent de rendre l'ensemble moins étouffant, moins propice à la claustrophobie. Ainsi quelques "La la<br />

la" bizarrement pop viennent-ils illuminer From The North ; d'élégants arpèges de guitares ornent de la même façon<br />

Shade Of The Moor, troublante élégance gracile après une entrée en matière pourtant lourde de menaces...<br />

BLOC PARTY<br />

Intimacy<br />

Cooperative Music<br />

2 BLO 20<br />

Intimacy est, effectivement, un brûlot terrible, et une immense surprise ; c'est le coup d'un soleil atomique que l'on<br />

n'attendait pas. On sait, depuis la genèse, que Bloc Party est fait pour durer. Mais on ne l'imaginait pas capable de<br />

se réinventer à ce point, jusqu'à l'extrême. Le précédent Weekend In The City était excellent, Intimacy est deux<br />

stratosphères au-dessus : c'est, pour le groupe comme pour ses auditeurs, une formidable renaissance. On<br />

redécouvre, comme neufs, comme jamais vécus, le choc, la fureur, l'admiration, le frisson électrique des premiers<br />

singles. Car les Londoniens n'avaient, jusque là, jamais si bien entremêlé leurs désirs de novations violentes et leurs<br />

massives prétentions pop : froids ou bouillants, piquants ou sucrés, le plus souvent tout à la fois car c'est le génie du<br />

groupe, les morceaux d'Intimacy sont instantanément puissants, bondissants, attirants, et d'une bravoure à peine<br />

croyable.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 30/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

BODIES OF WATER<br />

A certain feeling<br />

Secretly Canadian<br />

2 BOD 20<br />

Un an après avoir sorti par leur propre moyen un premier album, Ears Will Pop & Eyes Will Blink, et fort d'un réel<br />

succès d'estime aux Etats-Unis, Bodies Of Water a trouvé refuge dans l'auberge espagnole Secretly Canadian, mais<br />

pour autant, point de débauche de moyens, A Certain Feeling a été enregistré dans la maison du couple formé par<br />

David & Meredith Metcalf. L'emphase est de mise, la grandiloquence n'est jamais bien loin, les structures sont<br />

complexes (l'inaugural Gold, Tan, Peach, And Grey compte maints ponts, breaks et changements de direction).<br />

L'humeur peut vite passer de l'euphorie de Water Here, doté d'un incroyable groove emballant et emballé, éclairé de<br />

trombones chaleureux, à des compositions crépusculaires aux harmonies que ne renieraient pas Ennio Morricone et<br />

Phil Spector. A Certain Feeling offre ainsi des envolées vocales vertigineuses (le dialogue homme/femme sur tous<br />

les tons, les choeurs façon chorales) mais aussi de bien beaux passages instrumentaux psychédéliques et<br />

prog-rock. Autant dire qu'à défaut de s'afficher comme des pionniers, Bodies Of Water suscite l'attention et fait<br />

étalage de bien des qualités.<br />

DEERHOOF<br />

Offend maggie<br />

Kill Rock Stars<br />

2 DEE<br />

Free pop : à bien chercher, nous n'avons pas trouvé de termes plus appropriés pour décrire la musique libertaire des<br />

américains de Deerhoof. Ce trio originaire de San Francisco formé par la chanteuse-bassiste d'origine japonaise,<br />

Satomi Matsuzaki, le guitariste John Dieterich et le batteur Greg Saunier, publie chaque année le compte rendu de<br />

leurs nouvelles expérimentations. A leur actif, dix albums et de nombreux projets annexes qui définissent aujourd'hui<br />

un univers bien particulier, toujours en constante évolution.<br />

FIERY FURNACES<br />

Remember<br />

Thrill Jockey<br />

2 FIE<br />

Les prolifiques Fiery Furnaces sortent un double album (et triple vinyle) live via Thrill Jockey. La fratrie cintrée et<br />

théâtrale ajoute ainsi une nouvelle pierre à un édifice discographique démesuré et totalement hors-normes.<br />

Remember comprendra pas moins de 51 titres et consacrera les talents de Matthew et Eleanor Friedberger pour les<br />

collages sonores, les réarrangements inédits et autres improvisations solaires. Ce sera aussi l'occasion d'entendre le<br />

résultat du Democ-Rock, concept qui consistait à demander au public présent des thèmes et des idées de chansons,<br />

que les Fiery Furnaces s'efforçaient de respecter à la lettre une fois sur scène.<br />

The FIFTH DIMENSION<br />

The Magic garden<br />

Cheery Red<br />

2 FIF 20<br />

The magic garden sorti en 67 et écrit et arrangé par Jimmy Webb. Pour beaucoup, ce nom, synonyme de qualité<br />

d'écriture pop est à placer, sur la foi de quelques chansons sublimes, au côté de Bacharach, de Brian Wilson ou des<br />

grands compositeurs du Brill Building (fournisseurs en tube des années 60). C'est un concept album magistral, dont<br />

la sophistication va bien au delà de ce qu'on peut attendre d'un disque de variété. L'ensemble se situe entre les<br />

Beach Boys de la fin des années 60 et un Burt Bacharach psychédélique. Peut-être rien d'aussi émouvant que God<br />

only knows, mais les mélodies et la science mise au service des arrangements en font un véritable chef d'oeuvre au<br />

même rang que le Odessey and Oracle des Zombies auquel le disque fait penser par moment.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 31/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

The FREE POP ELECTRONIC CONCEPT<br />

A new exciting experience<br />

Vampisoul<br />

2 FRE 40<br />

Que diriez-vous d'un voyage dans le temps à l'ère psychédélique ? C'est exactement ce que nous offre le groupe<br />

belge The Free Pop Electronic Concept. Leur seul album, A New Exciting Experience, enregistré en 1969 vient d'être<br />

réédité. Le résultat est étonnant, intrigant, fou et irrésistible.<br />

Keziah JONES<br />

Nigerian wood<br />

Warner<br />

2 JON<br />

Keziah Jones revient avec son cinquième album baptisé Nigerian Wood, clin d oeil sensuel au Norwegian Wood des<br />

Beatles. Produit par Karriem Riggins, faisant partie des meilleurs producteurs Nu Soul actuels (Erykah Badu, Kanye<br />

West, Common...), cet album matérialise la confrontation de l avant-guardisme africain à la grande musique noire<br />

américaine.<br />

The MARKETTS<br />

Batman theme<br />

EVA<br />

2 MAR<br />

The Marketts dans leur étonnante version du fameux Batman theme ! Une incroyable version qui entra bien vite dans<br />

le Top 40 au coeur des sixties ! Dans cet album aujourd'hui culte et réédité dans sa version intégrale. The Marketts<br />

proposent, en plus du hit single batman theme, onze autres titres groovy à découvrir d'urgence. Un album<br />

indispensable à tous les bat-dancers ! Redécouvrons le véritable son des sixties et les hymnes sur lesquels on<br />

dansait dans les surprise parties des années 60.<br />

John MATTHIAS<br />

Stories from the watercooler<br />

Counter Records<br />

2 MAT 20<br />

Il y a beaucoup de choses à dire sur John Matthias. On pourrait le décrire comme un savant fou, un compositeur<br />

moderne, un prodige du violon ou bien d'autres choses. Hélas, John Matthias préfère parler des autres que de<br />

lui-même. Stories from the Watercooler est une succession de 12 nouvelles, faites en chansons. L' espace musical<br />

prend la forme de belles compositions folk-rock mêlant guitares électriques, acoustiques et autres instruments à<br />

cordes. Mais avec cette formule apparemment simple, John écrit sur tout, du meurtre de Jean Charles De Menezes<br />

(une personne assasinée par Scotland Yard et surtout par erreur dans le métro londonien, après l'attentat de 2005),<br />

des fausses thérapies alternatives, des histoires de crédit et de banque par téléphone, des camps d'internement<br />

japonais en Californie. Au delà de tout ça, il entoure le son de l'album en trois niveaux de richesse. Le premier tient<br />

dans le choix de l'instrumentation, qui comprend harmoniums, banjos, clarinettes et synthés anciens. Ensuite, il y a<br />

les couches de sons électroniques ajoutées par le biais de ses machines expérimentales et du travail de Coldcut, qui<br />

produit l'album. Et enfin et surtout, il y a la voix de Matthias, impassible, dénuée de toute comédie.<br />

METRONOMY<br />

Nights out<br />

Because Music<br />

2 MET<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 32/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Nights Out, le nouvel album de Metronomy ne vous laissera certainement pas indifférent. Bien que la pop elliptique,<br />

insidieuse, multicolore et riche en textures de Joseph Mount ne ressemble en rien au prog-disco de la légendaire<br />

formation de Cologne, Can, fournit néanmoins quelques précieux indices sur la lignée dans laquelle s'inscrit Joseph<br />

Mount. Ajoutez-y également les premiers Brian Eno, Sparks, Devo, Talking Heads et Soft Cell. Essayez ensuite de<br />

vous creuser la tête pour trouver quelques groupes plus récents de musique pop abstraite, qui donnent envie de<br />

chanter et de danser ... Et vous vous rendrez alors compte qu'il n'y en a pas d'autres, car Metronomy est aujourd'hui<br />

une formation résolument unique en son genre sur la scène pop.<br />

The MICROPHONES<br />

The Glow pt. 2<br />

K Records<br />

2 MIC<br />

L'art très particulier de Phil Elvrum et sa bande atteint son apogée sur cet album de 2001(Réédité en 2008 avec<br />

bonus). Les recherches soniques entamées sur It Was Hot We Stayed in the Water (2000) - instruments acoustiques<br />

bizarres (la palme pour la corne de brume !!!), déflagrations électriques, batteries surexposées ... et silences -<br />

parviennent ici à une impressionnante maturité. Il s'agit pourtant bien de pur lo-fi mais du lo-fi tellement sophistiqué<br />

que l'on doit l'écouter au casque pour en apprécier toute la richesse. Attention, ne pas croire que l'on est ici dans la<br />

pure expérimentation sonore. The Glow, Pt. 2 est avant tout un album "indie-pop" gorgé de chansons bouleversantes<br />

de simplicité et de sincérité. Il est clair cependant que Phil Elvrum a voulu réaliser un album "total" : à la fois concept<br />

album sur la nature, les petits oiseaux et le vent dans les arbres et pièce musicale cohérente et originale. Cette<br />

ambition peut sembler démesurée mais, divine surprise, les Microphones parviennent sur cet album à un niveau de<br />

sereine beauté rarement entendue dans le petit monde du rock indépendant.<br />

MIJ<br />

Yodeling astrologer<br />

ESP<br />

2 MIJ 40<br />

Lorsque Bernard Stollman, patron d'ESP, tomba, un beau dimanche de l'été 1969, à Washington Square Garden, sur<br />

Jim Holmberg en train de chanter à tue-tête à la "tyrolienne", ce dernier lui raconta qu'un accident de voiture lui avait<br />

fracturé le crâne et l'avait rendu à motié sourd. Ce handicap de ses facultés perceptives l'amenait à accomplir des<br />

actes dont il ne saisissait pas toujours le sens (!) mais qui au contraire faisaient merveille sur le plan musical. En une<br />

époque où la moindre des fêlures se vit considérée comme précieuse, voire signait la marque du génie authentique,<br />

Stollman l'envoya sur le champ en studio. L'ingénieur du son d'ESP, Onno Scholtze, s'en donna à coeur joie avec la<br />

chambre d'écho afin de démultiplier les vocalises de JimHolmberg à l'infini. Cet album est une autre perle rare des<br />

incongruités psyché-folk du catalogue ESP.<br />

ODDEFELOWS CASINO<br />

Absence of birds<br />

Pickkled Egs Records<br />

2 ODD<br />

A l'école, on aurait rêvé d'avoir un prof de musique comme David Bramwell, capable de faire travailler ses écoliers<br />

sur des chansons de Joanna Newsom ou de Talk Talk. De Talk Talk, de cet art de la retenue, du silence complice, il<br />

est souvent question dans les morceaux d'Oddfellows Casino, son groupe aristocrate, d'une méticulosité et d'une<br />

précision délicieusement désuètes en ce millénaire négligé et pressé. Un raffinement qui ne vire heureusement<br />

jamais à la chochotterie de vieux garçons, à la bigoterie que réservent trop souvent tels musiciens maniaques (on<br />

pense aux High Llamas) quand ils contemplent des monuments comme Robert Wyatt ou Brian Wilson. C'est avec<br />

légèreté, innocence que Bramwell tisse à la main, depuis la coolitude avérée de Brighton, ses symphonies de poche,<br />

pour Wurlitzer et cuivres précieux. Brighton est d'ailleurs une des héroïnes du film sépia fourni ici en bonus, réalisé<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 33/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

par Toby Amies et somptueusement mis en son par Oddfellows Casino. Une plongée surréaliste dans un freakshow<br />

qui révèle une face nettement plus sombre et inquiétante à la douce excentricité de ce professeur de musique.<br />

PORT' O BRIEN<br />

All we could do was sing<br />

City Slang<br />

2 POR 20<br />

Le titre du premier véritable album de ces Californiens nous avertit d'emblée. Qu'on les aime ou non, chanter est une<br />

question de vie ou de mort, un ultime moyen de sublimer son ennui de fin d'adolescence. Comme une excuse sans<br />

appel. C'est donc dans la joie et la bonne humeur qu'on démarre la journée avec Port O'Brien sur I Woke Up Today,<br />

un titre à réveiller les morts : le couple Van Pierszalowski et Cambria Goodwin démarre en trombe sur un versant<br />

pop ensoleillé, puis tout le monde reprend en choeur une mélodie du bonheur. Bref, on profite de la vie qui ne nous<br />

fait pas peur. Ce geste spontané, c'est la marque de fabrique d'un certain état d'esprit du genre indie : on enregistre<br />

en duo avec une guitare sèche et une mandoline ou on déconne en bande organisée, en revendiquant la lo fi comme<br />

un artisanat de proximité. Port O'Brien s'engage où bon lui semble et emprunte plusieurs routes américaines selon<br />

l'envie du moment, en composant quelques ballades country folk dans le plus simple appareil Fisherman's Son, Will<br />

You Be There, avant de remettre le moteur en marche pour que la machine reparte de plus belle The Rooftop Song,<br />

Close The Lid. All We Could Do Was Sing avance au culot comme ses aînés de Broken Social Scene ou Modest<br />

Mouse, avec une grande gueule et une belle humilité.<br />

RODRIGUEZ<br />

Cold fact<br />

Light In The Attic<br />

2 ROD 30<br />

Ce disque clandestin, occulté des manuels et encyclopédies rock, fait partie, curieusement, de l'héritage culturel et<br />

musical sud-africain !? Etrange destin pour son auteur, Sixto né Diaz Rodriguez, sixième enfant d'immigrés<br />

mexicains, installés à Détroit. En 1971, Cold Fact atteind le pays de l'apartheid et trouve un écho surprenant et<br />

inattendu chez la jeunesse sud-africaine. Cette dévotion est somme toute compréhensible à l'écoute de ces textes<br />

engagés et de cette musique où fusionnent folk, rock, blues et soul. Rodriguez est profondément humain. Ses<br />

chroniques portent sur l'agitation sociale, l'inertie politique et la désillusion générale, thèmes qui collent si bien à ce<br />

pays. Cet ambassadeur a entretenu la rébellion et a sans doute contribué, à son échelle, au changement. Ce<br />

sans-papier a délivré un disque essentiel, à ranger à côté des meilleurs Bob Dylan & Eric Andersen.<br />

John SHANNON<br />

American mystic<br />

Obliq Sound<br />

2 SHA 30<br />

Avec un premier album intimiste et envoûtant, ce jeune songwriter oeuvre à contre-courant de la tendance revival<br />

contemporaine et des images d'Epinal d'un folk traditionnel. Une découverte lumineuse<br />

SOLTERO<br />

You're no dream<br />

La Societé Expéditionnaire<br />

2 SOL<br />

D'obédience folk fruste et mélodieuse, comme en transpirent des petits génies tels Damien Jurado ou Howe Gelb, la<br />

musique de Soltero propose un voyage à ras du sol dans les déserts démographiques des Etats-Unis. Arrangements<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 34/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

squelettiques, rythmique resserrée sur le haut du manche d'une six-cordes en apnée, voix distanciée et légèrement<br />

détachée, la description peut faire fuir. Pourtant, il réside chez Soltero un petit brin de folie qui rend l'entreprise<br />

paradoxalement très accueillante : qu'il s'agisse de mélodies venteuses, de petit bruitages iconoclastes, ou de<br />

refrains diablement addictifs, on trouvera toujours quelque chose chez Soltero pour ne pas en sortir les mains vides.<br />

TV ON THE RADIO<br />

Dear science<br />

Touch & Go<br />

2 TVO<br />

C'est avec le difficile statut de « groupe rock le plus influent de New York » - dixit le Village Voice - que l'équipage de<br />

TV On The Radio accoste près de nos côtes européennes en cette année 2008. Attendus au coin du port, Tunde<br />

Adebimpe (chant) et l'imposant Dave Sitek (multi-instrumentiste, producteur) savaient que le défi à relever par leur<br />

troisième album, Dear Science, serait à la hauteur de leur fulgurante ascension médiatique.<br />

UZI & ARI<br />

Headworms<br />

Own Records<br />

2 UZI<br />

Après les belles promesses de It's Freezing Out There, Headworms est un nouvel accomplissement pour Ben<br />

Shepard, la tête et le coeur de Uzi & Ari. Intelligent et mystérieux, ce groupe apprend à des instruments qui<br />

regardent dans des directions opposées à fonctionner ensemble, glockenspiel cristallin, guitares sur les rives du<br />

post-rock et batterie vigoureuse. Vivant à Salt Lake City dans l'Utah, entre sommets enneigés et canyons imposants,<br />

ils traduisent en musique les terres de contraste. Missoula, capitale du Montana, état refuge des solitaires bourrus,<br />

qui donne son nom au titre d'ouverture, résonne des échos de Radiohead. Elle est une véritable expédition, une<br />

histoire à rebondissements d'emblée convaincante.<br />

VOLCANO !<br />

Paperwork<br />

Leaf Records<br />

2 VOL<br />

Le deuxième album du trio de Chicago est une odyssée free-pop. Aaron With, Sam Sranton et Mark Cartwright ont<br />

une approche musicale similaire à d'autres groupes de la scène indé US, comme Deerhoof ou Dirty Projectors, en<br />

mettant les rythmiques en avant dans leur musique. Le chant hanté, lyrique et déjanté d'Aaron With sert des paroles<br />

engagées et drôle, parfois chantées en italien.<br />

WHITE DENIM<br />

Work out holiday<br />

Full Time Hobby<br />

2 WHI<br />

Ce premier Lp débute, avec Let's Talk About It, comme un pétaradant hommage au rock garage. Mais vous vous<br />

doutez bien qu'une nostalgie démodée n'aurait pas suffi à créer le buzz. À l'instar de Black Lips, les Texans<br />

apportent leur folie moderne au rock de papa. Plus d'une influence a déteint sur White Denim, à commencer par le<br />

psychédélisme et la déification de la guitare par Jimi Hendrix. Guitares fuzz, pédales Wah-Wah, on imagine les longs<br />

cheveux des musiciens voltigeant au rythme de leur headbanging sur Mess Your Hair Up. Les Américains ont en fait<br />

des coupes sages et surprennent en référant aussi bien à Jon Spencer Blues Explosion qu'à The Red Krayola. Si les<br />

guitares sont les reines de Workout Holiday, elles sont violées par un rasoir en guise de médiator sur Darksided<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 35/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Computer Mouth. Sur ce titre, la voix est familière au hard rock des seventies tandis qu'elle nous enchantait un peu<br />

plus tôt sur une ballade pop. Encore plus improbable, Don't Look That Way At It expérimente du côté de Dirty<br />

Projectors avec cette voix malléable à souhait et l'indéniable talent de guitariste de Petralli. Workout Holiday est donc<br />

un album où White Denim passe par toutes les couleurs, mais sans perdre son atout principal : l'élasticité.<br />

WILD BEASTS<br />

Limbo, punto<br />

Domino<br />

2 WIL 20<br />

Difficile de prédire si les Wild Beasts bénéficieront d'un buzz à la MGMT... A vrai dire ce groupe surprend, et n'a pas<br />

vocation à faire l'unanimité. La musique, résolument pop, varie dans ses <strong>tendances</strong>, flirtant avec la Soul (le titre<br />

"Through Dark Night") mais aussi plus classique et d'époque ("Brave Bulging Buoyant Clairvoyants"). La prise de<br />

risque, c'est surtout ce chant, façon tenor, qui provoque forcément une réaction à la première écoute. Ce chant si<br />

spécial s'avère touchant et intéressant. Dans les premières démos du groupe (inspirés de ballades soul), il évoquait<br />

Janis Joplin, voire même Desmond Decker. Ce chant évolue dans les nouvelles productions du groupe, notamment<br />

celles à venir dans « Limbo, Panto », plus pop et moins mélancolique. Eloignés de la hype et des skinny jeans, les<br />

audacieux Wild Beasts se démarquent, et c'est tout à leur honneur. Signés chez Domino (Franz Ferdinand, Arctic<br />

Monkeys...), leur premier LP va faire figure de bizarrerie dans le paysage rock britannique actuel. Et c'est une bonne<br />

nouvelle.<br />

WOMEN<br />

Women<br />

Jagjaguwar<br />

2 WOM<br />

Sous le label Jagjaguwar les zinzins de l'espace Women ont sorti fin 2008 un album éponyme très barré au<br />

croisement entre un Battles et un Liars. Bien déglingué, leur rock est essentiellement composé de bidouilles noisy, et<br />

d'un chant allumé pour les quelques morceaux où il vient se poser. Le reste n'est que bruit savamment dosé, et<br />

grand saut dans le vide du son. Mais absolument rien n'est fait au hasard, car chaque morceau dispose d'un début et<br />

d'une fin bien pensés, et un milieu tout feu tout flamme.<br />

Rap<br />

MADVILLAIN<br />

Madvillainy<br />

Stones Throw<br />

291 MAD<br />

A peine évoquée, murmurée secrètement derrière les murs de la lamentation cernant la sacro-sainte chapelle du<br />

Hip-Hop, la possibilité d'une collaboration entre MF Doom et Madlib avait d'emblée soulevé l'enthousiasme du back<br />

packer averti (le back packer non-averti continuant lui d'ingurgiter aveuglement et sans sourciller les sorties les plus<br />

médiatisées). Valeurs sûres de la scène indépendante, experts en botanique et schizophrènes prolifiques, les deux<br />

producteurs-rappeurs multi-casquettes partagent, en dépit de leur éloignement géographique, un goût immodéré<br />

pour le mystère, cultivé non sans une certaine ingéniosité. Quand Madlib invente Quasimoto, personnage factice,<br />

invisible et déjanté, et le Yesterday's New Quintet, orchestre tout aussi virtuel, MF Doom multiplie les sorties sous<br />

divers alias, notamment Viktor Vaughn, scientifique obscur et maléfique, et King Geedorah, fascinant monstre à trois<br />

têtes popularisé sur les écrans cathodiques dans les années 1960-70. Confirmé, puis bootleggé alors qu'il était<br />

encore loin d'être finalisé, la collaboration fumeuse entre MF Doom et Madlib devient réalité en mars 2004, six mois<br />

après la sortie de Jaylib, autre ovni de la galaxie d'étoiles Stones Throw, qui avait déjà réuni deux producteurs de<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 36/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

renom (Jay Dee et Madlib). MF Doom au micro, Madlib derrière les platines et le sampler, bienvenue dans<br />

Madvillainy.<br />

<strong>Musique</strong>s électroniques<br />

HIGH PLACES<br />

High places<br />

Thrill Jockey<br />

294 HIG<br />

De l'art de figer l'instant en lui instillant une évanescence statique caressée par la grâce. Rythmiques instinctives et<br />

tambourinées, voix en écho incapable de réduire sa haute altitude, électronique à la modestie archaïque, accords de<br />

rien... Le duo mixte High Places corrompt les lois du temps en leur offrant un trésor inestimable : cette richesse<br />

sonore hirsute et minimaliste, saillante et séculaire. Si sa capacité hallucinatoire et ses accents féminins vaporeux<br />

l'assimileraient facilement à celle des consoeurs de feux de camps Gang Gang Dance ou Rings, la musique de<br />

Robert Barber et Mary Pearson se distingue de manière altière par sa densité atmosphérique et son sens résolu de<br />

l'immédiateté.<br />

PIVOT<br />

O sountrack my heart<br />

Warp<br />

294 PIV<br />

Non content de signer l'un des plus beaux albums de l'année 2008, Pivot nous met dans l'embarras lexical. Aucun<br />

superlatif n'est à même de rendre compte, ni justice, à l'oeuvre de ce trio australien dont on ne sait pratiquement<br />

rien. Si ce n'est qu'il y a trois ans (soit dans une vie antérieure), la formation se composait de cinq membres et avait<br />

publié un premier album passé inaperçu, Make Me Love You (2005). De cette mouture désagrégée, ne reste que la<br />

fratrie Pike, soit Richard (guitariste, croisé chez Triosk) et Laurence (batteur), aidés de l'électronicien Dave Miller.<br />

Enregistré sous la houlette de John McEntire, O Soundtrack My Love établit le diktat de Pivot, auquel on se soumet<br />

bien volontiers, puisque rarement aura-t-on eu l'occasion d'entendre une telle maîtrise dans la relecture d'une<br />

quarantaine d'années de musiques dites exigeantes. L'album est une odyssée moderne qui débute par la fusion<br />

entre un compteur Geiger affolé et une bicyclette en vrille October pour s'achever en de fantomatiques synthétiseurs<br />

lunaires My Heart Like Marching Band. Cette oeuvre autiste, réalisée par des sourds-muets, distille une ligne de<br />

basse jazz dans une énigme acousmatique Love Like I, plonge Vangelis dans un bain de guitares metal en fusion le<br />

titre O Soundtrack My Heart, échappé de Blade Runner (1982), avant de kidnapper Jean-Michel Jarre pour<br />

composer Fool In Rain, mélopée spatiale flottant sur un rythme krautrock, de napper la construction post-rock de<br />

Sing, You Sinners de célestes vocalises et de lier six-cordes élégiaques, numérique glitchée et de sautillantes<br />

percussions new-wave Epsilon.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 37/48


Open Music<br />

<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

David AXELROD<br />

Songs of experience<br />

Capitol<br />

450 AXE<br />

C'est au début des années 70 que David Axelrod réalise un diptyque en hommage au poète William Blake dont<br />

Songs Of Experience constitue le second volet. Brassant avec un rare bonheur des influences fort diverses qui vont<br />

du jazz au rock en passant par le funk, la soul music, le rock psychédélique et la musique classique, ce visionnaire<br />

orchestrateur annonce avec quelques décennies d'avance les passerelles entre les genres qu'installeront les<br />

musiques de la fin du XXe siècle. Tout à la fois complexes et fluides, ses arrangements sollicitent toutes les<br />

possibilités qu'offrent les guitares fuzz, les nappes de cordes et les sections de cuivres qui claquent. Garantie sans<br />

aucune matière grasse, cette musique le dispute en élégance au meilleur de Phil Spector, John Barry, Lalo Schifrin,<br />

Alain Goraguer et Jean-Claude Vannier ! Si l'on ajoute un goût si sûr qu'il fait avouer à son auteur un net penchant<br />

pour Ornette Coleman, Stravinsky et Duke Ellington, Songs Of Experience ne pouvait être qu'un authentique<br />

chef-d'oeuvre.<br />

John BAKER<br />

The John Baker tapes vol 1 & 2<br />

Trunk<br />

450 BAK<br />

John Baker principalement connu pour être l'auteur des effets spéciaux de la série de science-fiction Docteur Who.<br />

Véritable pionnier d'un genre mêlant jingles radiophoniques et génériques télévisuels, le musicien britannique,<br />

décédé en 1997, se voit ainsi offrir un hommage posthume complètement prenant, tout en demeurant d'une<br />

accessibilité évidente pour tout passionné des Silver Apples et autres Autechre. Le tout en deux volumes, remplis<br />

d'inédits discographiques.<br />

KOUYATE / NEERMAN<br />

Kangaba<br />

No Format<br />

450 KOU<br />

D'emblée, l'emballage emballe. La pochette, dont le design rappelle la grande époque des disques Blue Note, en dit<br />

long. Deux bras de couleurs différentes frappent et semblent embrasser un vibraphone et un balafon, collés-serrés.<br />

Les corps et les visages des instrumentistes ne sont pas représentés. Le « je » s'est effacé devant le jeu, les<br />

musiciens jouant de leurs instruments comme à cache-cache. Au vibraphone : le Français David Neerman, dont le<br />

vaste territoire musical va du jazz à l'electro en passant par les musiques du monde. Au balafon : le Malien Lansiné<br />

Kouyaté, enfant de la balle dont les mailloches ont souvent frappé bien au-delà de la tradition dont il est issu. Titré<br />

Kangaba, d'après le nom de l'ancienne capitale mandingue, leur album évoque une conversation pleine d'esprit, de<br />

révélations et de digressions, entre deux instruments cousins. D'abord, les notes s'étalent comme des gouttes de<br />

pluie sur un sol desséché. Puis c'est l'averse, les marteaux trottent librement sur le fer et le bois, pour un résultat<br />

aérien. Il y a enfin des bourrasques, des moments où tout s'emballe, où l'un devient vibrafon et l'autre balaphone. A<br />

la fin, il y a un magnifique morceau caché, où l'on entend la voix puissante de la mère de Lansiné Kouyaté, et le<br />

balafon de son père, enregistrés en 1969. Si le morceau reste caché, c'est peut-être parce qu'il n'est pas<br />

emblématique de l'album, composé au présent plutôt qu'au passé.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 38/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

RAYMOND SCOTT<br />

Soothing sounds for babe vol. 1<br />

Basta<br />

450 SCO<br />

Raymond Scott (1908-1994), pianiste jazz au sein de son combo The Raymond Scott Quintette, ingénieur,<br />

compositeur et inventeur est également l'un des pionniers de la musique électronique. En 1946, il fonde Manhattan<br />

Research Inc., le premier studio de création de musique électronique au monde. Constitué initialement d' Ondes<br />

Martenot, d'une Ondioline et d'un Orgue Hammond "modifié", il y compose au cours des années 50-60 une multitude<br />

de jingles publicitaires et de morceaux expérimentaux (B.O. des films de Jim Henson). Il compose également trois<br />

albums Soothing Sounds for Babies (berceuses électroniques destinées aux enfants) pour le "Gesell Institute of<br />

Child Development". De son travail émerge la toute puissance des technologies et cette vision utopique du progrès,<br />

si typique aux années 50-60. Raymond Scott a également créé plusieurs instruments de musiques fascinants<br />

comme le Karloff, le Bass Line Generator, le Videola ou le Clavivox (une sorte de theremin commandé par clavier)<br />

en 1956 avec l'aide de Robert Moog. L'aboutissement de ses réalisations sera l'Electronium-Scott, commencé en<br />

1950 et terminé en 1970 (l'un des tout premiers séquenceurs).<br />

CLASSIQUE<br />

<strong>Musique</strong> de chambre<br />

Jan Ladislav DUSSEK<br />

Sonates pour clavier<br />

Markus Becker, piano Steinway D<br />

CPO, 2008<br />

3 DUS 11.11<br />

Serge RACHMANINOV<br />

Suites pour deux pianos<br />

Brigitte Engerer, piano ; Boris Berezovsky, piano<br />

Mirare, 2008<br />

3 RAC 12.11<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 39/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

<strong>Musique</strong> symphonique<br />

Aaron COPLAND<br />

Concerto pour piano<br />

Benjamin Pasternak, piano ; St Charles Singers ; Elgin Symphony Orchestra ; Robert Hanson, dir.<br />

Naxos, 2008<br />

3 COP 31<br />

Programme inédit présentant deux faces majeures du compositeur américain : celle de l'Amérique profonde et celle,<br />

citadine, du natif de Brooklyn. Le Concerto pour piano, très peu joué, déborde d'énergie. Quant aux Old american<br />

songs, ils reprennent des chants écrits pour voix et piano, présentés ici pour choeur.<br />

Bedrich SMETANA<br />

Ma Vlast = Ma patrie : cycle de poèmes symphoniques<br />

Hugo Käch, réal. ; Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks ; Rafael Kubelik, dir.<br />

Medici arts, 2008<br />

3 SME 24<br />

Le cycle Ma vlast constitue un hymne unique au passé mythique, à la tradition historique et à la force vitale native du<br />

peuple tchèque, ainsi qu'à la beauté de son pays. Rafael Kubelik a enregistré tous les poèmes symphoniques de<br />

Smetana au disque. Ma vlast a joué un rôle particulier dans la carrière artistique de Rafael Kubelik et a marqué<br />

certaines heures déterminantes de sa vie. Il a dirigé ce cycle pour la première fois en juin 1945 pour célébrer la<br />

liberté politique retrouvée lors d'un concert en plein air donné sur la place de la vieille ville à Prague. (DVD)<br />

Sergiu CELIBIDACHE<br />

Celibidache dirige Ravel et Debussy<br />

Janos Darvas, réal. ; Sergiu Celibidache, dir. ; Münchner Philharmoniker<br />

Metropolitan, 1994<br />

398 CEL<br />

Dès la période berlinoise, les connaisseurs admiraient Sergiu Celibidache pour la force, la volonté, l'élégance et la<br />

précision avec laquelle il parvenait à extraire de chaque partition un maximum d'intensité et de raffinement,<br />

maîtrisant les extrêmes en termes d'expression, de nuance et de tempo. (DVD)<br />

<strong>Musique</strong> vocale et lyrique<br />

Bela BARTOK<br />

Le Château de Barbe-Bleue<br />

Miklos Szinetar, réal. ; Kolos Kovats (Barbe-Bleue), Sylvia Sass (Judith) ; London Philharmonic Orchestra ; Sir Georg<br />

Solti, dir.<br />

Decca, 2008<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 40/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

3 BAR 35<br />

Adaptation musicale du conte de Perrault en un dialogue entre Barbe-Bleue et sa femme Judith, cet opéra en un<br />

acte a été vu comme une mise en garde devant les secrets ténébreux des hommes. Mise en possession des clés de<br />

son époux, Judith désire ouvrir toutes les portes qu'il garde fermées, malgré ses refus répétés et la présence<br />

croissante de sang à proximité de ces portes mystérieuses. Cette version de l'une des oeuvres majeures de la<br />

musique hongroise du XXè siècle, est magnifiquement interprétée par un casting totalement hongrois : du grand chef<br />

d'orchestre Sir Georg SoltiI, à la soprano reconnue Sylvia Sass dans le rôle de Judith. (DVD)<br />

Benjamin BRITTEN<br />

Owen Wingrave<br />

Peyter Coleman-Wright, baryton ; Alan Opie, baryton ; James Gilchrist, ténor ; Janice Watson, soprano ; Tiffin Boy's<br />

choir ; City of London Sinfonia ; Aidan Oliver, dir.<br />

Chandos, 2008<br />

3 BRI 35<br />

Adapté d'une nouvelle de Henry James, l'ouvrage se veut un hymne à la paix et une dénonciation de la violence. Cet<br />

opéra suscite constamment l'étonnement et se voit ici remarquablement servi par des chanteurs-acteurs de grande<br />

qualité. Réminiscences de jazz, incrustations modales, allure vive et plénitude caractérisent cet enregistrement.<br />

Benjamin BRITTEN<br />

Britten conducts : Peter Grimes<br />

Benjamin Britten, mus. et dir. ; Joan Cross, mise en scène ; Brian Large, réal. ; Peter Pears (Peter Grimes), Heather<br />

Harper (Ellen Orford), Bryan Drake (Capitaine Balstrode), Michael Rippon (Hobson), Owen Brannigan (Le Juge), Ann<br />

Robson (Mrs Sedley), [et al.] ; Ambrosian Opera Chorus ; London Symphony Orchestra<br />

Decca, 2008<br />

3 BRI 35<br />

Voici le tout premier enregistrement audio visuel de Peter Grimes, et le premier grand opéra succès de Britten. C'est<br />

l'unique captation vidéo de l'opéra avec Peter Pears dans le rôle titre, dirigé par le compositeur lui-même. La<br />

production a été montée en studio par le célèbre producteur de Decca, John Culshaw, suite à son arrivée à la BBC,<br />

et captée en couleur en 1969. La mise en scène est signée par la grande soprano britannique Joan Cross,<br />

étroitement liée aux opéras de Britten, qui a crée notamment le rôle d'Ellen Orford à la première de Peter Grimes en<br />

1945. (DVD)<br />

Antonin DVORAK<br />

Katia et le Démon : opéra en trois actes<br />

Lubomir Havlak, ténor ; Ludmila Komancova, mezzo-soprano ; Vera Krilova, mezzo-soprano ; Prague National<br />

Theatre Chorus ; Prague National Theatre Orchestra ; Zdenek Chalabala, dir.<br />

Supraphon, 2008<br />

3 DVO 35<br />

Bonne idée de Supraphon que la réédition de ce petit bijou lyrique, une oeuvre jubilatoire d'une veine comique,<br />

populaire et fantastique où figure une visite en Enfer d'anthologie (Acte 2). Interprétation idéale par des chanteurs<br />

maîtres de ce répertoire et un grand chef trop tôt disparu, Zdenk Chalabala.<br />

Franz LEHAR<br />

La Veuve joyeuse : opérette en trois actes<br />

Jérôme Savary, mise en scène ; Don Kent, réal. ; Gunther Emmerlich (Baron Mirko Zeta), Lydia Teuscher<br />

(Valencienne), Bo Skovhus (Graf Danilo Danilowitsch), Petra-Maria Schnitzer (Hanna Glawari), Olivier Ringelhahn<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 41/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

(Camille de Rosillon), [et al.] ; Sächsische Staatskapelle Dresden ; Staastopernchor Dresden ; Manfred Honeck, dir.<br />

Medici arts, 2008<br />

3 LEH 37<br />

Pour Jérôme Savary, metteur en scène et homme de théâtre renommé, La Veuve Joyeuse évoque des souvenirs<br />

d'Hollywood et du bon vieux temps : cette musique ressemble tellement aux musiques des grands films<br />

sentimentaux américains, aux comédies musicales de l'âge d'or, aux soap operas. Mais cette musique est plus<br />

complexe qu'il n'y paraît, faite de douceur, de tendresse, de mélancolie aussi, et de joie éclatante. (DVD)<br />

Jean-Baptiste LULLY<br />

Psyché<br />

Carolyn Sampson, soprano ; Karina Gauvin, soprano ; Aaron Sheehan, ténor ; Colin Balzer, ténor ; Boston Early<br />

Music Festival Orchestra & Chorus ; Paul O'Dette, dir. ; Stephen Stubbs, dir.<br />

CPO, 2008<br />

3 LUL 35<br />

Composé en 1678, Psyché reprend de nombreux éléments de la tragédie-ballet de même nom sur un livret de<br />

Molière créée sept ans plus tôt. Ce dernier étant mort et Quinault en disgrâce royale après Isis, Lully s'adresse à<br />

Thomas Corneille, frère cadet de Pierre, que Fontenelle viendra seconder.<br />

Gabriel PIERNÉ<br />

Sophie Arnould : opéra en un acte<br />

Sophie Marin-Degar ; Jean-Sébastien Bou ; Doris Lamprecht ; Orchestre Philharmonique du Luxembourg ; Nicolas<br />

Chalvin, dir.<br />

Timpani, 2008<br />

3 PIE 35<br />

Etrange ouvrage lyrique que Sophie Arnould, opéra comique en un acte créé en 1926, qui tient autant de la<br />

conversation en musique adns le style de Gianni Schicchi de Puccini (1919) et de l'Intermezzo de Richard Strauss<br />

(1924), que du soliloque inquiet de la Voix humaine de Cocteau et Poulenc (1936).<br />

Eugène YSAYE<br />

Pierre le mineur : opéra en sept scènes<br />

Guylaine Girard, soprano ; Alain Gabriel, ténor ; Patrick Delcour, baryton ; Orchestre et Choeurs de l'Opéra royal de<br />

Wallonie ; Jean-Pierre Haeck, dir.<br />

<strong>Musique</strong> en Wallonie, 2008<br />

3 YSA 35<br />

Les amateurs de raretés lyriques ne passeront pas à côté de ce coffret. Ce premier enregistrement permet de<br />

découvrir une oeuvre ébouriffante de première grandeur.<br />

<strong>Musique</strong>s au temps de Richelieu<br />

Maîtrise de l'Institut Musical de Vendée ; Le choeur du Marais ; La Simphonie du Marais ; Hugo Reyne, dir.<br />

<strong>Musique</strong>s à la Chabotterie, 2008<br />

303 RIC<br />

Prenant pour prétexte l'installation de Richelieu en 1608 à l'évêché de Luçon, en ces terres de Vendée qui<br />

aujourd'hui les accueillent, Hugo Reyne et sa Simphonie du Marais proposent un voyage vers ce premier XVIIè<br />

siècle encore méconnu. Ce passionnant programme ce montre aussi utile pour comprendre le Grand siècle à venir.<br />

Un parcours aussi éclairant qu'agréable à suivre.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 42/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Magdalena KOZENA<br />

Songs my mother taught me<br />

Magdalena Kozena, soprano ; Dorothea Röschmann, soprano ; Malcolm Martineau, piano ; Michael Freimuth,<br />

guitare<br />

DG, 2008<br />

399 KOZ<br />

Réunissant ses souvenirs d'enfance, Magdalena Kozena nous entraîne dans l'intimité de ses racines tchèques par<br />

des compositeurs plus ou moins connus (Dvorak, Janacek, Martinu, Novak, Eben, Rösler). La cantatrice prodigue<br />

dans ce répertoire murmures, méditation, éclats, simplicité et générosité.<br />

René PAPE<br />

Dieux, Rois et démons<br />

René Pape, basse ; Staatsopernchor Dresden ; Staatskapelle Dresden ; Sebastian Weigle, dir<br />

DG, 2008<br />

399 PAP<br />

La voix chaleureuse, velouté et percutante de René Pape, sa diction soignée et l'émotion qu'il investit dans son chant<br />

font de cet enregistrement la somme du savoir-faire de cette basse allemande en pleine maturité.<br />

Julia VARADY<br />

Song of passion ; Wagner recital with Viktoria Postnikova<br />

Deux films de Bruno Monsaingeon ; Julia Varady, soprano ; Dietrich Fischer-Dieskau, baryton et piano ; Victoria<br />

Postnikova, piano<br />

Medici arts, 2007<br />

399 VAR<br />

Deux films composent l'essentiel de ce programme plus que recommandable. Le portrait proprement dit composé<br />

d'entretiens réalisés surtout en 1998, date du tournage, et complété par de nombreux extraits de ses apparitions<br />

scéniques. L'époque du film est celle de ses adieux à la scène. Il s'agissait donc d'une période de bilan et de critique<br />

rétrospective. (DVD)<br />

Unsuk CHIN<br />

Alice in Wonderland = Alice au Pays des merveilles : d'après 'Alice au Pays des merveilles' et 'De l'autre côté<br />

du miroir', de Lewis Carroll<br />

Achim Freyer, réal. et mise en scène, réal. ; Sally Matthews (Alice), Piia Komsi et Julia Rempe (Le Chat du<br />

Cheshire), Andrew Henschel (Le Lapin Blanc, Le Blaireau, Le Lièvre de Mars), Gwyneth Jones (La Reine de Coeur),<br />

[et al.] ; Chor und Kinderchor der Bayerischen Staatsoper ; Bayerisches Staatsorchester ; Kent Nagano, dir.<br />

Medici arts, 2008<br />

4 CHI 35<br />

Pour les amateurs d'opéra, voici une oeuvre contemporaine qui devrait séduire dans une mise en scène des plus<br />

créatives. Kent Nagano aime depuis toujours explorer l'opéra contemporain et en a fait une de ces spécialités. Créé<br />

en 2007, cette production a remporté un grand succès. (DVD)<br />

<strong>Musique</strong> sacrée<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 43/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Anton BRUCKNER<br />

Messe en fa mineur<br />

Ingela Bohlin, soprano ; Ingeborg Danz, alto ; Hans-Jörg Mammel, ténor ; Alfred Reiter, baryton ; RIAS Kammerchor<br />

; Orchestre des Champs-Elysées ; Philippe Herreweghe, dir.<br />

Harmonia Mundi, 2008<br />

3 BRU 43<br />

La Messe en fa mineur illustre un tournant dans la vie de Bruckner, alors âgé de 44 ans : couronnant de longues<br />

années d'apprentissage, elle annonce la série de chefs-d'oeuvre qu'il composa ensuite pendant sa période<br />

viennoise. Transition entre un certain académisme religieux et l'héritage wagnérien, elle reflète en même temps une<br />

personnalité profondément fragmentée, à laquelle Philippe Herreweghe a déjà consacré trois enregistrements salués<br />

par la critique.<br />

Rudolf TOBIAS<br />

Des Jona Sendung = La Mission de Jonas<br />

Oratorio Choir ; Estonian Philharmonic Chamber Orchestra ; Estonian State Symphony Orchestra ; Neeme Järvi, dir.<br />

Bis, 1995<br />

3 TOB 45<br />

BANDES ORIGINALES DE FILMS<br />

COMPILATION<br />

Il était une fois Bollywood<br />

Cantos<br />

520 A. ILE<br />

La plus importante cinématographie de la planète, celle de Bombay, s'impose doucement en France. La place de la<br />

musique dans les films indiens étant capitale, on découvre aussi son univers sonore très particulier. En proposant<br />

une sélection des meilleurs morceaux bollywoodiens depuis 60 ans, cet album rappelle que la mondialisation n'est<br />

pas un phénomène récent. L'influence occidentale, celle de Morricone ou de Lalo Schiffrin par exemple, se fait<br />

souvent sentir. Cette compilation est un bon point de départ pour ceux qui auraient envie d'explorer le foisonnant<br />

univers musical de Bollywood.<br />

COMPILATION<br />

Parties fines<br />

Vadim<br />

520 A. PAR<br />

En replongeant dans l'âge d'or du sexe sur grand écran vous allez goûter avec délectation aux frissons de mélodies<br />

érogènes et sans tabous à travers une sélection de 15 titres qui varient allègrement les plaisirs et les styles. A<br />

l'énergie brute du Disco ou du Funk s'accouple l'impressionnisme de balades plus vaporeuses, alors que le<br />

romantisme froid de comptines électroniques effleure des lignes de basses ondulantes portant les râles sans fin des<br />

amants en action.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 44/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

COMPILATION<br />

Shake sauvage : French soundtracks 1968-1973<br />

Crippled Dick Hot Wax<br />

520 A. SHA<br />

Comme l'indique son titre, cette collection à la plantureuse pochette, est dédiée aux meilleures pièces musicales<br />

ayant servi de bandes-son lors des fastes années 70 (les plus nombreuses), avec un seul intrus, le Grand Theme<br />

Malko de Michel Magne, datant lui des années 80, et infernal jam jazz servie au Fender Rhodes après une longue<br />

intro languide. La particularité de cette compile qui a déjà quelques saisons d'âge, est d'offrir un regard éclairé sur<br />

quelques-uns de nos meilleurs compositeurs français, ayant le sens du groove.<br />

Essential film themes. 2 : solo piano<br />

Wise<br />

520 ESS 2<br />

Les meilleurs thèmes pour piano de « Pirates des Caraïbes », « Chicago », « Retour à Cold Mountain », « Le<br />

fabuleux destin d'Amélie Poulain »... (Partition).<br />

Essential film themes. 3 : solo piano<br />

Wise<br />

520 ESS 3<br />

Les meilleurs thèmes pour piano de "Brokeback Moutain","LemondedeNarnia","TheConstantGardener","Mémoires<br />

d'une geisha"... (Partition).<br />

Essential film themes. 5 : solo piano<br />

Wise<br />

520 ESS 5<br />

Les meilleurs thèmes pour piano de "Casino Royale », « Die hard 4 », « Le Caïman »... (Partition).<br />

Essential film themes. 6 : solo piano<br />

Wise<br />

520 ESS 6<br />

Les meilleurs thèmes pour piano de "American Gangster", « Elizabeth : l'âge d'or », « L'amour au temps du choléra<br />

», « My Blueberry Nights », « Le Parfum »... (Partition).<br />

François de ROUBAIX, mus.<br />

L' Homme orchestre : bande originale du film de Serge Korber<br />

Ecoutez le cinéma !<br />

Emarcy<br />

520 HOM<br />

La BO de tous les excès où l'on peut entendre les De Funès père et fils chanter avec bonheur « Les poupons »<br />

totalement imparable, « Ballet du rêve », « Yacht » façon « Screeming » Jay Hawkins). Entre jazz, pop et symphonie<br />

psychédélique, De Roubaix convie tous les instruments (Flûtes, cuivres, cordes, orgues, guitares, moog) à des<br />

bacchanales musicales sans limites. Et ça groove sévère quand la batterie la basse et l'orgue s'élancent sur des<br />

morceaux comme « Répétition », « Audition » et « Piti piti pas ». Les choeurs féminins sont décalés et tout<br />

simplement délicieux. Un des disques les plus jouissifs et les plus résolument pop de François De Roubaix.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 45/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Compilation<br />

A Love song for Bobby Long : the heart is a lonely hunter : bande originale du film de Shainee Gabel<br />

Nocturne<br />

520 LOV<br />

Une merveilleuse BO de musique blues et blues-rock. Incontournable comme le film.<br />

BO<br />

Orfeu negro<br />

Universal<br />

520 ORF<br />

La bande originale du film de Marcel Camus Orfeu Negro, considéré comme l'acte fondateur de la bossa-nova,<br />

entièrement remasterisée et complétée d'inédits découverts dans les archives du label de l'époque, Philips-Fontana,<br />

cette édition est la première à synthétiser tous les acquis des versions précédentes. Elle constitue de ce fait la<br />

version définitive de l'enregistrement de ce film culte inspiré de la pièce Orfeu da Conceição du poète et chanteur<br />

brésilien Vinicius de Moraes (1954). Sorti en 1959, scénarisé par <strong>Jacques</strong> Viot et mis en musique par Antonio Carlos<br />

Jobim et Luiz Bonfá.<br />

Jocelyn POOK, mus.<br />

Rendez-vous à Brick Lane<br />

Cristal records<br />

520 REN<br />

Ce film de Sarah Gavron qui a reçu le prix du public et le prix du scénario au Festival du film britannique de Dinard a<br />

été mis en musique par Jocelyn Pook qui s'est déjà illustrée au cinéma en composant des musiques pour Stanley<br />

Kubrick (« Eyes wide shut »), Laetitia Masson (« La repentie »), Laurent Cantet (« L'emploi du temps »)... et a aussi<br />

collaboré à la musique de « Gangs of New York » de Martin Scorsese. La musique s'inspire bien sûr de la musique<br />

traditionnelle bengladi avec une orchestration symphonique ; la grande Natacha Atlas interprète par ailleurs plusieurs<br />

titres de cette musique pleine de sensibilité.<br />

Max RICHTER, mus.<br />

Valse avec Bachir : bande originale du film de Ari Folman<br />

EMI<br />

520 VAL<br />

Le compositeur Max Richter, compositeur de formation classique maniant aussi bien la plume que le synthé a été<br />

choisi par Ari Folman pour assurer la composition de ce film. Après trois albums mélangeant les styles avec une<br />

aisance déconcertante (« Memoryhouse », « The Blue Notebooks » et « Songs from before »), en écoute comparée,<br />

il apparaît évident que la composition pour le cinéma n'est qu'un moyen pour le compositeur allemand de poursuivre<br />

et de prolonger ses thématiques d'ors et déjà présentes dans ses trois précédents albums. Tout comme le film dont<br />

elle est tirée, la musique de « Valse avec Bachir » a permis au compositeur d'aborder un de ses thèmes favoris,<br />

auquel il avait déjà consacré un album : le pouvoir émotionnel des souvenirs, nous offrant alors une musique aussi<br />

passionnante que tortueuse, et qui en conserve toute l'émotion.<br />

COMPILATION<br />

Montparnasse 2000 classics<br />

521 A. MON<br />

A la fin des années 60, Montparnasse 2000 n'était qu'une petite maison d'édition de variétés qui connaissait bien<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 46/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

des vicissitudes, peinant à tirer son épingle d'un jeu dont Barclay, Pathé Marconi ou Vogue détenaient la majeure<br />

partie des cartes. Rien ne semblait la prédestiner à connaître un destin aussi prestigieux que celui qui fut le sien<br />

pendant une quinzaine d'années et pour lequel, les plus grands musiciens et djs de la planète lui voue encore<br />

aujourd'hui un culte invétéré. De Janko Nilovic à Eric Framond en passant par Maurice Vander, Guy Pedersen,<br />

Jacky Giordano ou Jean-<strong>Jacques</strong> Perrey, tous contribuèrent à l'écurie qui devint la meilleure de son époque.<br />

Montparnasse 2000 ne se contenta pas d'écrire les plus belles pages de la librairie musicale. Elle donna au genre,<br />

jusqu'alors injustement méprisé, ses lettres de noblesse.<br />

Olivier CACHIN et Christophe GEUDIN<br />

100 BO cultes<br />

Tournon<br />

781. 542 CAC<br />

A l'occasion du centenaire de la musique de film, les auteurs reviennent sur l'histoire du cinéma à travers 100<br />

bandes-son devenues cultes. Ils revisitent les coulisses de ces enregistrements mythiques et décryptent le rapport<br />

étroit entre l'image et la musique sur grand écran.<br />

MUSIQUES FONCTIONNELLES ET D'AMBIANCE<br />

Compilation<br />

Feng Shui<br />

Bien-être<br />

Wagram<br />

543 FEN<br />

Philosophie de vie chinoise, le Feng Shui repose sur la recherche de l'harmonie de l'homme avec l'environnement<br />

dans lequel il vit. Inspiré des sonorités traditionnelles chinoises, cet album propose l'illustration sonore parfaite de cet<br />

art ancestral.<br />

Compilation<br />

Spa<br />

Bien-être<br />

Wagram<br />

543 SPA<br />

Retrouvez toutes les ambiances et les sensations auditives du SPA dans ce programme basé sur la recherche de la<br />

sérénité intérieure.<br />

La <strong>Musique</strong> de Paris Dernière. Vol 6<br />

Naïve<br />

564 A. MUS 6<br />

Des reprises de standards qui illustrent l'émission Paris Dernière, compilés par Béatrice Ardisson.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 47/48


<strong>tendances</strong> <strong>n°</strong> <strong>22</strong> - <strong>Espace</strong> <strong>Musique</strong><br />

Compilation<br />

Balkan fever<br />

Wagram<br />

565 A. BAL<br />

Entre tradition et modernité, la fièvre des Balkans en 4 CD.<br />

Copyright � <strong>Médiathèque</strong> <strong>Jacques</strong> <strong>BAUMEL</strong> Page 48/48

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!