Jean Rouger candidat à sa succession ? - L'Echo des Arènes
Jean Rouger candidat à sa succession ? - L'Echo des Arènes
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Emission<br />
de VOYANCE<br />
en direct<br />
Les portes de l'avenir...<br />
Les lundis et mercredis de 14h <strong>à</strong> 16h, Gilles COHEN, médium,<br />
répond en direct <strong>à</strong> vos questions au 05 46 84 26 66<br />
MUNICIPALES À SAINTES<br />
<strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />
<strong>candidat</strong> <strong>à</strong><br />
<strong>sa</strong> <strong>succession</strong> ?<br />
Les municipales approchent,<br />
et l’on di<strong>sa</strong>it <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />
dans son dernier mandat,<br />
mais ses proches semblent<br />
en douter... P. 10<br />
MAIRIE DE SAINT-JEAN D’ANGÉLY<br />
Dernier tour<br />
avant l’arrivée P.<br />
L’Echo<br />
<strong>des</strong><br />
<strong>Arènes</strong><br />
SAINTES / ST-JEAN D’ANGÉLY / JONZAC N°183 - FÉVRIER 2013 2€<br />
Justice : 2013<br />
sera diffi cile P. 4<br />
AGGLOMÉRATION DE SAINTES<br />
Les communes<br />
attendront ! P.<br />
Jonzac, l’avenir<br />
de la morue P. 16<br />
14<br />
6<br />
L'abus d'alcool est dangereux pour la <strong>sa</strong>nté. Consommez avec modération<br />
Dans les<br />
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Lettre au<br />
ministre de<br />
la Justice P. 15<br />
PABAN<br />
Vigipirate<br />
s’apprend<br />
<strong>à</strong> Saintes P. 4<br />
NOUVELLE TAXE<br />
Chaniers<br />
s’oppose P. 7<br />
SAINTES<br />
Le vallon<br />
refl eurit P. 11
2 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />
I<br />
l y a presque un an <strong>des</strong> Touaregs,<br />
rejoints par <strong>des</strong> éléments<br />
du Djihad, s’emparaient de tout<br />
le nord du Mali, <strong>à</strong> moitié<br />
désertique, grand comme<br />
la France et abritant <strong>des</strong><br />
villes comme Goa et<br />
Tombouctou. L’armée malienne<br />
n’avait pu s’opposer<br />
<strong>à</strong> ces colonnes mobiles<br />
de guerriers armés lourdement<br />
<strong>à</strong> partir <strong>des</strong> arsenaux<br />
de Lybie, qui rodent<br />
dans le Sahara depuis longtemps,<br />
capturant <strong>des</strong> otages, comme les<br />
Français qu’ils retiennent toujours<br />
et trafi quant les narcotiques et les<br />
armes.<br />
Le gouvernement algérien, qui<br />
compte de nombreux ressortis<strong>sa</strong>nts<br />
dans les rangs de la dissidence, rescapés<br />
de la guerre civile, était pour<br />
une solution politique. Il souhaitait<br />
traiter avec les Touaregs d’An<strong>sa</strong>r<br />
Dine et isoler les deux mouvements<br />
qui se veulent religieux. Des négociations<br />
avec le gouvernement malien<br />
étaient entreprises <strong>à</strong> Alger, et<br />
la France lais<strong>sa</strong>it faire, comprenant<br />
fort bien que l’Algérie, puis<strong>sa</strong>nce<br />
<strong>sa</strong>harienne, soit le maître-d’œuvre<br />
de la solution. Mais dès que souffl<br />
e l’Armattan, le vent chaud du<br />
désert, rien ne se passe comme<br />
prévu. Poussés par la surenchère<br />
ou croyant pouvoir s’emparer <strong>sa</strong>ns<br />
coup férir de Bamako, les dissidents<br />
attaquèrent l’armée malienne, n’en<br />
fi rent qu’une bouchée, prenant <strong>sa</strong>ns<br />
coup férir la ville de Konna.<br />
Le président français n’hésita pas.<br />
François Hollande entra en guerre,<br />
envoyant l’aviation arrêter les colonnes<br />
de 4x4 prêtes <strong>à</strong> rouler vers<br />
Bamako. Cette réponse militaire<br />
brutale porta ses fruits. Les pays de<br />
l’Afrique de l’ouest promirent <strong>des</strong><br />
renforts, et notamment le Tchad<br />
dont les troupes sont aguerries.<br />
Mais le déséquilibre reste important.<br />
Le camp touareg peut aligner<br />
7000 hommes biens armés, les<br />
Français 1000, les Maliens existent<br />
peu et les renforts ne bougent<br />
pas vite. C’est donc une situation<br />
<strong>à</strong> risque que traverse la France<br />
laissée en première ligne par ses<br />
grands alliés de l’OTAN. Comme<br />
di<strong>sa</strong>it Cohn-Bendit au Parlement<br />
européen : «La France envoie <strong>des</strong><br />
soldats en première ligne, et vous<br />
vous envoyez les infi rmières».<br />
L’image montre bien l’absence<br />
de stratégie globale européenne,<br />
que ce soit en Afrique ou ailleurs.<br />
L’Allemagne ne bouge pas, lais<strong>sa</strong>nt<br />
son industrie occuper le terrain<br />
tandis que seuls les Français et les<br />
Anglais sont capables de prendre<br />
<strong>des</strong> initiatives, parfois appuyés<br />
par les Italiens et les Espagnols…<br />
Mais le Sahara, c’est la porte <strong>à</strong><br />
côté pour l’Europe, et fi nalement,<br />
heureusement qu’<strong>à</strong> In Anemas, le<br />
“Borgne” comme on l’appelle, et qui<br />
d’ailleurs est algérien, s’est emparé<br />
<strong>des</strong> installations gazières et du<br />
personnel qui va avec, Canadiens,<br />
Anglais, Japonais, Norvégiens, Al-<br />
L’EDITORIAL<br />
Une guerre<br />
trop près...<br />
gériens ! C’était la meilleure façon<br />
d’internationaliser le confl it. L’usine<br />
appartient <strong>à</strong> British Petroleum, et<br />
c’est l’approvisionnement<br />
gazier de l’Europe qui est<br />
frappé ! On peut penser<br />
qu’une telle provocation va<br />
entraîner une réaction <strong>des</strong><br />
pays désormais concernés.<br />
François Hollande,<br />
dans cette partie de poker,<br />
est donc un homme<br />
chanceux. Mais l’OTAN<br />
reste bien immobile, et les alliés de<br />
la France, malgré tout en arrière<br />
de la main. Certes, les Etats-Unis<br />
envoient <strong>des</strong> moyens de renseignement<br />
et <strong>des</strong> drones et peut-être<br />
aussi <strong>des</strong> munitions, car la France<br />
en manque. On ne peut restreindre<br />
et comprimer les budgets militaires<br />
et mener longtemps une guerre<br />
moderne. Or l’expédition libyenne a<br />
été très coûteuse et a vidé les arsenaux.<br />
Il ne fallait pas compter sur<br />
Moscovici et Cahuzac pour les remplir<br />
! L’Amérique est donc la bienvenue,<br />
<strong>sa</strong>uf qu’elle fait rarement de<br />
cadeaux et qu’il faudra bien un jour<br />
payer. L’Algérie ne peut plus rester<br />
neutre ; l’affaire touareg d’où est<br />
née la guerre du Mali est d’abord<br />
une affaire <strong>sa</strong>harienne, et le Sahara<br />
occupe une très large part<br />
de l’Algérie et abrite ce qui reste<br />
<strong>des</strong> combattants du GIA algérien,<br />
reconvertis en fi dèles d’Ous<strong>sa</strong>ma<br />
Ben Laden. Mais encore une fois,<br />
c’est le statut et le sort <strong>des</strong> diverses<br />
tribus touaregs qu’il faut prendre en<br />
compte et régler. Dans les années<br />
60, le Général de Gaulle avait créé<br />
l’organi<strong>sa</strong>tion commune <strong>des</strong> régions<br />
<strong>sa</strong>hariennes, l’OCRS, dont Claude<br />
Cheysson, le futur ministre <strong>des</strong><br />
Affaires étrangères de Mitterrand,<br />
fut président. Elle répondait déj<strong>à</strong> <strong>à</strong><br />
ce besoin et <strong>à</strong> cette nécessité. Ces<br />
populations noma<strong>des</strong>, d’origine<br />
berbère, éleveurs et commerçants,<br />
n’ont pas toujours eu les meilleures<br />
relations avec les sédentaires africains<br />
au sein de pays comme le Niger,<br />
le Burkina Faso, la République<br />
Centrafricaine et le Mali. La recherche<br />
d’un statut, par del<strong>à</strong> les frontières<br />
héritées de la coloni<strong>sa</strong>tion, est<br />
une nécessité. Mais malgré les sécheresses<br />
et les misères, personne<br />
ne s’en préoccupait vraiment. Le<br />
trafi c a remplacé les caravanes et<br />
les troupeaux, et maintenant Dieu<br />
qui est si naturellement présent<br />
dans le désert, s’en mêle, lui ou<br />
son prophète, nul ne <strong>sa</strong>it. Dieu, les<br />
noma<strong>des</strong> et les bandits n’ont jamais<br />
fait bon ménage avec le pétrole, le<br />
gaz ou l’uranium, mais plutôt un<br />
mélange détonnant. En allant allumer<br />
la mèche en Lybie, Bernard-<br />
Henry Levy a fait encore mieux<br />
qu’en Bosnie. Il faut dire qu’il avait<br />
un <strong>sa</strong>cré relais <strong>à</strong> la Présidence. On<br />
a les prophètes qu’on peut. Notre<br />
Président guerrier suit le cordon<br />
Bickford de ses prédécesseurs ; on<br />
lui souhaite bonne chance !<br />
Xavier de Roux<br />
http://xderoux.wordpress.com/<br />
OPINIONS<br />
Le jovial s’en<br />
va-t-en guerre<br />
E<br />
n 2002, la France a raté Lionel<br />
Jospin, l’austère qui se<br />
marrait. En 2007, elle a choisi<br />
un nerveux qui a fi ni par agacer. En<br />
2012, elle a élu un jovial inconnu,<br />
par défaut, <strong>à</strong> la place du nominé au<br />
comportement “inapproprié”, et de la<br />
colérique patronne de son parti.<br />
Donc la France, dans ses emballements<br />
aussi irréfl échis qu’éphémères,<br />
lui a donné un pouvoir absolu,<br />
en attendant qu’il se révèle. Rapidement,<br />
il est apparu que ce jovial<br />
inconnu avait la forme la plus sophistiquée<br />
de ces ingénieurs en pouvoirs<br />
politiciens que sont les hommes <strong>des</strong><br />
appareils, tels que les religions et<br />
les mouvements politiques les fabriquent.<br />
Ces fameux apparatchiks<br />
dont le jovial guerrier de la guerre<br />
froide, Nikita Krouchtchev, restera<br />
l’archétype dans l’histoire. Dans leur<br />
parcours vers le pouvoir qu’ils convoitent,<br />
leur personnalité est toujours<br />
“fl outée” pour mieux empêcher qu’on<br />
la discerne. Puis lorsque le pouvoir<br />
est assuré, le fl ou disparaît. Nous y<br />
sommes, pour faire quoi et aller où ?<br />
Jacques Julliard, l’historien de la famille<br />
politique de la gauche, pose la<br />
question dans une longue et brillante<br />
chronique parue dans Le Monde du<br />
20 janvier. Il conclut : «Soyons honnête,<br />
il a plus de chances d’échouer<br />
que de réussir». Ce n’est pas rassurant,<br />
mais pour y voir plus clair, il<br />
faut pousser plus loin l’analyse <strong>des</strong><br />
risques que font courir les hommes<br />
d’appareil <strong>à</strong> ceux qui leur ont imprudemment<br />
confi é le pouvoir. L’observation<br />
<strong>des</strong> 80 dernières années de la<br />
vie politique française, sous trois républiques,<br />
nous l’explique. La IIIème<br />
et la IVème, <strong>sa</strong>ns hommes d’Etat,<br />
furent aux mains d’hommes d’appareils.<br />
Avant guerre, Edouard Daladier,<br />
de l’appareil radical socialiste,<br />
présent dans toutes les convulsions<br />
qui ont précipité la France vers <strong>sa</strong><br />
défaite de 1940, et la fi n de la IIIème<br />
République. Après guerre, Guy Mollet,<br />
l’homme de l’appareil de la SFIO,<br />
l’ancêtre du PS, qui a accompagné la<br />
fi n de la IVème.<br />
<strong>des</strong><br />
L’Echo <strong>Arènes</strong><br />
Mensuel local d’informations<br />
“Les sots s’imaginent que<br />
plai<strong>sa</strong>nter c’est n’être pas sérieux”<br />
Editeur : SARL Saintongeaise d’Edition<br />
et de Publications au capital de<br />
29 586,48 E - Durée de la société :<br />
99 ans <strong>à</strong> compter du 20 octobre 1997<br />
Résidence L’Estrilia - 1, cours<br />
Reverseaux - 17100 Saintes<br />
Tel : 05.46.92.84.53<br />
Fax : 05.46.92.84.56<br />
email : echode<strong>sa</strong>renes@orange.fr<br />
Principaux associés : Xavier de Roux<br />
Pierre Williams-Gobeaux<br />
Jacques Maroteix - Pierre-Paul Heckly<br />
Gérant de la SARL : Sylviane Guérif<br />
Directeur de la publication : Xavier de Roux<br />
Maquettiste PAO : Evelyne Charlopeau<br />
Impression : Bor<strong>des</strong>soules Impressions<br />
BP 42 - 17413 St-<strong>Jean</strong> d’Angély Cedex<br />
Dépôt légal : Mars 2013<br />
I.S.S.N. : 1287-4922<br />
Commission paritaire : N°1016I88697<br />
Tirage : 3500 exemplaires<br />
La Vème République s’est donné<br />
les institutions qui font émerger les<br />
hommes d’Etat. Elle en a eu trois aux<br />
caractéristiques marquées. L’homme<br />
d’Etat existe avant le parti qu’il<br />
utilise pour gouverner, il respecte<br />
les institutions dont il a la garde, il<br />
se fait réélire. De Gaulle, Mitterrand<br />
et Chirac ont rempli ces conditions,<br />
même si l’u<strong>sa</strong>ge qu’ils en ont fait<br />
diffère. L’homme – la femme – d’appareil,<br />
militant parti<strong>sa</strong>n, n’existe que<br />
par le parti qui l’utilise pour gouverner.<br />
Il cultive ses ennemis, toujours<br />
les mêmes. Les riches, la religion ou<br />
le parti d’en face, l’entreprise et la<br />
fi nance. Le degré de détestation de<br />
leurs ennemis affi chés, varie selon<br />
les pério<strong>des</strong> et les intérêts de leur<br />
parti. Cette variation de degré détermine<br />
l’intensité <strong>des</strong> risques qu’ils<br />
font courir <strong>à</strong> leurs concitoyens. Une<br />
fois nimbés de la lumière du pouvoir,<br />
ils font tout pour le garder, au prix de<br />
tous les renoncements, au besoin<br />
en jouant avec les institutions dont<br />
ils ont la garde, qu’ils ne respectent<br />
pas.<br />
Notre Président, qui occupe la<br />
place laissée vide par Guy Mollet<br />
en 1958, partage ses orientations<br />
et ses détestations. Il en a fait luimême<br />
l’inventaire. Sa période fl outée<br />
depuis son élection le confi rme.<br />
Est-ce grave pour notre avenir ?<br />
Ce sera selon les circonstances<br />
extérieures. Le plus probable, <strong>à</strong> vue<br />
historique, le conduira <strong>à</strong> liquider la<br />
Vème République, comme Edouard<br />
Daladier la IIIème, et Guy Mollet la<br />
IVème, en bons serviteurs de leurs<br />
partis. L’alternative est qu’il garde<br />
les institutions, auquel cas, comme<br />
l’a fait François Mitterrand du parti<br />
communiste, il liquidera le système<br />
syndicalo-marxiste installé au cœur<br />
<strong>des</strong> gran<strong>des</strong> fonctions de l’Etat.<br />
Ceci dit, cet ingénieur en pouvoir politicien<br />
<strong>sa</strong>ura toujours trouver de quel<br />
coté <strong>sa</strong> tartine devra être beurrée,<br />
d’où viendra le beurre, comment il<br />
retrouvera ses électeurs. Il <strong>sa</strong>it qu’on<br />
les attire par la détestation <strong>des</strong>tructive<br />
quand on est challenger, par la<br />
générosité distributive quand on est<br />
challengé. Ce que son prédécesseur<br />
a fait <strong>à</strong> contretemps.<br />
En mélangeant astucieusement le<br />
fl outé et le brillant, ce président jovial<br />
qui s’en va-t-en guerre entretiendra<br />
son côté inconnu, dissimulé plus<br />
qu’ambigu, aussi indécis que volontaire,<br />
aussi chaleureux qu’infl exible.<br />
Il sera plus Mazarin que Richelieu,<br />
pour mieux gérer <strong>à</strong> son profi t les enseignements<br />
de l’histoire.<br />
Quant <strong>à</strong> la France qui va vivre les années<br />
très dangereuses de la deuxième<br />
décennie du XXIème siècle, elle<br />
aura appris, chèrement, <strong>à</strong> regarder<br />
les hommes comme ils sont, pas<br />
comme ils se vendent. Par précaution,<br />
je vais attacher ma ceinture.<br />
Michel <strong>Rouger</strong><br />
michel@rouger.fr - www pre<strong>sa</strong>je.com<br />
DU 6 AU 16 FÉVRIER 2013
Egalité <strong>des</strong> sexes<br />
Les socialistes sont de drôles de gens ; Ils font un remue-ménage<br />
pour le mariage pour tous au nom de l’égalité <strong>des</strong> sexes, et<br />
en même temps ils réforment la carte cantonale. On élira dans<br />
les nouveaux cantons, obligatoirement, un <strong>candidat</strong> et une <strong>candidat</strong>e<br />
; mais si les sexes sont par ailleurs égaux, pourquoi ne<br />
pas autoriser dans cette élection un duo homosexuel ? Forcer <strong>à</strong><br />
élire en même temps une femme et un homme semble terriblement<br />
réactionnaire, si l’on proclame qu’il n’y a plus de différence<br />
entre les sexes. Ou alors il faut réécrire le Code civil ! Le Conseil<br />
constitutionnel a du pain sur la planche.<br />
Le centre humaniste<br />
Aux dernières élections régionales, Ségolène Royal qui n’est<br />
jamais <strong>à</strong> court d’imagination avait inventé le centre humaniste,<br />
abritant quelques militants du Modem de François Bayrou ; c’est<br />
ainsi qu’<strong>à</strong> Rochefort Alexis Blanc – rose dehors, blanc dedans et<br />
toujours prêt de l’assiette au beurre, selon la défi nition ancienne<br />
du radis – s’est retrouvé conseiller régional dans la majorité<br />
Royaliste. Mais l’eau a passé sous les ponts, et voil<strong>à</strong> qu’approchent<br />
les élections municipales. Blanc décide donc de faire le<br />
centriste humaniste <strong>à</strong> Rochefort ! Ce que Pascal Mommée, avocat,<br />
vétéran de toutes les élections depuis 30 ans <strong>à</strong> Rochefort,<br />
accepte mal. Il s’est autoproclamé chef de fi le de l’UDI, ce qui<br />
va plus vite et a créé une association, Horizon 2020 – parce qu’il<br />
voit loin. Au denier comptage, il y a déj<strong>à</strong> cinq <strong>candidat</strong>s pour<br />
enterrer Grasset !<br />
De l’utilité <strong>des</strong><br />
collectivités publiques<br />
Les querelles intestines au Parti communiste charentais-maritime<br />
lèvent le voile pudique marquant les relations entre les<br />
militants, les élus et les emplois de l’agglomération. Certes on<br />
<strong>sa</strong>it bien que la lutte <strong>des</strong> classes n’a jamais empêché au plan<br />
national la CGT d’être fi nancée par le Medef, comme le dissimule<br />
mal l’affaire Gautier-Sauvagnac, chargé de distribuer les<br />
enveloppes. Mais on <strong>sa</strong>it moins qu’au plan local, le Parti socialiste<br />
a mis le Parti communiste sous perfusion pour lutter contre<br />
l’infl uence grandis<strong>sa</strong>nte du Front de gauche, qui est entré dans<br />
l’opposition comme on peut le constater toutes les semaines<br />
au Sénat. A La Rochelle, le secrétaire fédéral du PC est agent<br />
de la collectivité locale, ce qui ne l’empêche pas d’être adjoint<br />
au maire de La Rochelle. Il est donc un élu <strong>sa</strong>larié comme son<br />
prédécesseur au secrétariat fédéral, <strong>Jean</strong>-François Mémain,<br />
employé <strong>à</strong> la mairie de La Rochelle, ancien conseiller régional,<br />
époux de l’adjointe au maire et père d’un fi ls également employé<br />
<strong>à</strong> la mairie. En fait de lutte <strong>des</strong> classes, le journal Sud-Ouest<br />
titrait «C’est la lutte <strong>des</strong> places».<br />
Marche <strong>à</strong> l’ombre<br />
Fabienne Dugas-Ravereau, qui fut <strong>candidat</strong>e PS aux élections<br />
législatives contre Dominique Bussereau, ne posera pas son <strong>sa</strong>c<br />
<strong>à</strong> Jonzac comme on aurait pu le croire ; elle se présenterait aux<br />
élections cantonales <strong>à</strong> Pons contre Daniel Laurent. Cette décision<br />
a surpris beaucoup d’observateurs. Daniel Laurent semble<br />
très solidement implanté <strong>à</strong> Pons, alors que Claude Belot, qui<br />
aura 78 ans aux prochaines cantonales, se retirera <strong>sa</strong>ns laisser<br />
de dauphin. Le PS abandonne donc Jonzac <strong>sa</strong>ns combattre et<br />
la deuxième circonscription législative en même temps ! Mais ce<br />
serait dit-on pour faire une place de sénateur <strong>à</strong> Bernard Lalande<br />
qui a cessé depuis longtemps de faire de l’ombre <strong>à</strong> Claude Belot<br />
comme <strong>à</strong> Dominique Bussereau.<br />
Les silences<br />
de Tis<strong>sa</strong>ndier<br />
La démocratie participative <strong>à</strong> la communauté d’agglomération<br />
de Saintes se limite <strong>à</strong> l’expression de son président, fl anqué<br />
de son directeur de cabinet. Le maire de Rouffi ac, lors de la<br />
cérémonie <strong>des</strong> vœux, aurait voulu expliquer pourquoi il aurait<br />
souhaité rester en Haute-Saintonge ; il n’a pas eu le droit de<br />
s’exprimer devant l’assemblée <strong>à</strong> laquelle <strong>sa</strong> commune a été rattachée<br />
contre son gré. Le silence imposé au maire de Rouffi ac<br />
risque de ne pas durer toujours, car d’autres collègues n’ont<br />
pas envie de transformer le comité d’agglomération en chambre<br />
d’enregistrement. C’est d’ailleurs le seul lieu où le maire de<br />
Chaniers pourra s’exprimer, puisque la deuxième commune de<br />
l’agglomération a été privée de représentation au bureau de la<br />
CdA, les opinions de son maire ne plai<strong>sa</strong>nt ni <strong>à</strong> <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> ni<br />
au directeur de cabinet de ce dernier.<br />
LES NOUVELLES DE L’ARÈNE<br />
Vous avez dit<br />
musées ?<br />
A la rentrée du Tribunal de Commerce de Saintes, Gérard<br />
Saliba fai<strong>sa</strong>it ses adieux. <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, au premier rang, était<br />
attentif aux propos du président sortant, mais fort surpris lorsque<br />
ce dernier affi rma, prenant le maire <strong>à</strong> partie, que c’était très<br />
bien de s’occuper <strong>des</strong> musées, mais qu’il fallait aussi s’occuper<br />
<strong>des</strong> entreprises puisqu’elles créaient richesses et emplois. Sa<br />
surprise était compréhensible ; il y a belle lurette que <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />
ne s’occupe plus <strong>des</strong> musées. Le musée Dupuy-Mestreau,<br />
pourtant juste derrière chez lui, est fermé, parce qu’il n’est pas<br />
chauffé, le Présidial bat de l’aile, et l’Echevinage n’est pas dans<br />
une période faste. Certes cela ne veut pas dire que <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />
adore les entreprises qu’il trouve envahis<strong>sa</strong>ntes. C’est pour cela<br />
qu’il les expédie <strong>à</strong> Saint-Georges <strong>des</strong> Coteaux. Il devrait aussi y<br />
envoyer ses musées.<br />
L’incontournable<br />
Il s’appelle Paul Durand, il n’est<br />
pas élu, il n’est pas fonctionnaire,<br />
il est peu connu du grand public,<br />
pourtant, <strong>à</strong> la mairie de Saintes,<br />
on dit qu’il fait la pluie et le beau<br />
temps. Il est directeur de cabinet<br />
du maire et même directeur de<br />
cabinet du président de la CdA. Le<br />
maire lui trouve <strong>des</strong> talents cachés<br />
et lui confi e la stratégie municipale<br />
et les gran<strong>des</strong> options politiques.<br />
Il a conseillé avec succès le pas<strong>sa</strong>ge<br />
de la CdC en CdA en fai<strong>sa</strong>nt de la CdA la suite et l’héritière<br />
de la CdC ; il a œuvré au rapprochement avec Burie et distribué<br />
les vice-présidences <strong>à</strong> bon escient. Penseur, militant, faiseur de<br />
discours, père Joseph attentionné de la municipalité, il est déj<strong>à</strong> <strong>à</strong><br />
l’œuvre pour la <strong>succession</strong> municipale avec son ami Dominique<br />
Pariès, qui doit prendre au printemps <strong>sa</strong> retraite du journal Sud-<br />
Ouest.<br />
Idée fi xe<br />
A Saintes, comme ailleurs, le Parti socialiste au pouvoir n’a<br />
qu’une idée fi xe : la fi scalité ! Les riches doivent payer : par<br />
exemple, les détenteurs de bacs marrons pour le ramas<strong>sa</strong>ge<br />
<strong>des</strong> fameux déchets fermentescibles que dévorent allégrement<br />
les vers de terre, chaque foyer souhaitant conserver son bac<br />
devra payer 44€. Le vice-président Jacques Tanner, perdu dans<br />
l’obscurité d’une collecte, <strong>à</strong> laquelle personne ne comprend rien,<br />
a demandé si certains n’allaient pas glisser leurs déchets verts<br />
dans les <strong>sa</strong>cs noirs ! Tandis que de nombreux citoyens se demandent<br />
si tout verser au coin d’un bois ne simplifi erait pas la<br />
question… les riches s’exilent bien en Belgique. Mais cet acharnement<br />
<strong>à</strong> la taxe et <strong>à</strong> la complexité va s’étendre <strong>à</strong> tout le territoire.<br />
Malgré une opposition menée par le maire de Chaniers,<br />
les campings, hôtels et autres hébergeurs de la CdA de Saintes<br />
vont devoir faire payer <strong>à</strong> leurs clients une taxe de séjour, histoire<br />
d’attirer le touriste. Au train où vont les choses, l’économie noire<br />
va fi nir par devenir la règle. Trop d’impôts tue l’impôt !<br />
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N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 3<br />
On s’agite<br />
maladroitement<br />
<strong>à</strong> droite<br />
Les élections municipales<br />
agitent aussi les formations de<br />
droite et du centre. Frédéric<br />
Neveu tout <strong>à</strong> son projet législatif,<br />
qui peut aboutir si le PS<br />
continue sur <strong>sa</strong> lancée, affi rme<br />
qu’il n’a aucune prétention <strong>à</strong><br />
conduire une liste aux élections<br />
municipales de Saintes,<br />
bien qu’il apparaisse le chef<br />
de fi l de l’opposition au conseil<br />
municipal. Mais le conseiller<br />
régional UDI Bruno Drapron se<br />
verrait bien caracolant ; encore<br />
faut-il qu’il fasse autour de lui<br />
<strong>Jean</strong>-Philippe Machon. (Photo<br />
DR)<br />
l’union, c’est-<strong>à</strong>-dire sceller un solide partenariat avec l’UMP,<br />
qui ne semble pas en prendre le chemin. Alors la société civile<br />
s’agite. Gérer une ville, cela demande plus de talent qu’une<br />
simple adhésion parti<strong>sa</strong>ne, et Saintes justement semble en<br />
déshérence. Michel <strong>Rouger</strong> peut se vanter d’avoir constitué<br />
une agglomération. Mais pour quoi faire, le projet est fl ou si<br />
ce n’est d’investir 19 millions d’euros <strong>à</strong> Saint-Georges <strong>des</strong><br />
Coteaux pour reconstruire une ville <strong>à</strong> la campagne. Quant au<br />
reste, pas grand-chose n’a abouti ; le site Saint-Louis demeure<br />
<strong>sa</strong>ns perspective, et le projet urbain commencé sous Bernadette<br />
Schmitt s’achève. Le manque de souffl e est évident. Mais<br />
comment le reprendre ? Régis Sainte-Marie-Pricot, l’avocat<br />
bien connu, qui ferait l’unanimité, préfère son cabinet qu’il développe<br />
et qui brille, et les noms qui sortent sur le buzz de la<br />
ville sont parfois inventés. Bruno Drapron, rebondis<strong>sa</strong>nt sur <strong>des</strong><br />
propos de Frédéric Neveu, propagés par le célèbre Dohollou,<br />
qui prend la politique pour un jeu de Canasta, a fait croire que<br />
l’UDI et l’UMP se seraient mis d’accord sur un nom, et que ce<br />
nom auprès duquel a couru pendant plusieurs jours Dominique<br />
Pariès de Sud-Ouest, serait celui de <strong>Jean</strong>-Philippe Machon, le<br />
fi ls de l’inventeur du folklore <strong>sa</strong>intongeais dont un square porte<br />
le nom. Il est vrai que cet élève d’un lycée de Saintes a fait <strong>des</strong><br />
étu<strong>des</strong> puis une carrière brillante dans une grande société multinationale,<br />
et qu’il sera bientôt en âge de prendre <strong>sa</strong> retraite. Il<br />
est également vrai qu’il a très envie de revenir dans <strong>sa</strong> ville natale,<br />
qui est le berceau de <strong>sa</strong> famille, et qu’il ne passe pas pour<br />
aimer le désoeuvrement. On ajoute même qu’il a l’expérience<br />
et le talent de mener une agglomération comme Saintes, mais<br />
<strong>Jean</strong>-Philippe Machon n’appartient – encore – <strong>à</strong> aucun parti<br />
politique. C’est un citoyen libre de ses choix. Or pour les villes<br />
de plus de 20 000 habitants ce sont les partis, l’UDI comme<br />
l’UMP qui donnent les investitures politiques. Bruno Drapron<br />
a raison de dire que les instances du parti n’ont été <strong>sa</strong>isies de<br />
rien, même si Frédéric Neveu (UMP), Gérard Desrentes (secrétaire<br />
de l’UDI) et Xavier de Roux en ont parlé. Mais en parler<br />
ne veut pas dire décider, d’autant que <strong>Jean</strong>-Philippe Machon<br />
est un citoyen libre qui a beaucoup d’amis en ville, dont il fait<br />
le tour et demande l’avis. Après tout, en république, un citoyen<br />
peut aspirer <strong>à</strong> <strong>des</strong> respon<strong>sa</strong>bilités, <strong>sa</strong>ns passer par les fourches<br />
caudines <strong>des</strong> partis.<br />
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et de 14h <strong>à</strong> 19h
4 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />
Vigipirate :<br />
Ça se passe<br />
<strong>à</strong> Saintes<br />
C’est sur la Base de Paban<br />
que se trouve l’unique<br />
centre de formation<br />
vigipirate de France<br />
de l’Armée de l’Air.<br />
A<br />
près les menaces de fermeture<br />
qui ont pesé sur la<br />
base aérienne de Saintes, le<br />
calme est revenu et la Ville respire.<br />
Derrière le mur d’enceinte, chaque<br />
matin, c’est un gros bourg qui<br />
s’éveille. C’est l<strong>à</strong> que, depuis 1949,<br />
sont formés les fameux Arpètes.<br />
C’est l<strong>à</strong> aussi que les militaires du<br />
rang de l’Armée de l’Air suivent leur<br />
formation au Centre de Formation<br />
Militaire Elémentaire que commande<br />
le lieutenant-colonel <strong>Jean</strong>-Luc<br />
Baldillou. Depuis 2011, le CFME accueille<br />
les personnels de l’Armée de<br />
l’Air appelés <strong>à</strong> effectuer une mission<br />
vigipirate. Offi ciers, sous-offi ciers et<br />
militaires du rang venant de toutes<br />
les bases aériennes métropolitaines<br />
suivent un stage de neuf journées<br />
bien remplies avant d’aller patrouiller<br />
aux abords <strong>des</strong> aéroports ou <strong>des</strong><br />
gares d’Orly, Bordeaux ou Toulouse.<br />
Chaque année, 630 hommes et<br />
femmes suivent la partie théorique<br />
du stage <strong>à</strong> Saintes et la partie pratique<br />
au champ de tir de Souge, près<br />
de Bordeaux.<br />
Ce stage vigipirate a adopté l’emblème<br />
de la Base de Paban, le griffon<br />
qui symbolise le courage, la force et<br />
la loyauté ce qui est déj<strong>à</strong> tout un pro-<br />
gramme. Le capitaine Maryse Béhin,<br />
l’un <strong>des</strong> Chefs d’escadron qui encadrent<br />
ces stages, en rappelle les<br />
principaux objectifs : «Savoir assurer<br />
<strong>sa</strong> sécurité et celle de ses coéquipiers,<br />
être capable de protéger et de<br />
rassurer la population et être exercé<br />
<strong>à</strong> réagir en cas d’agressions». Les<br />
stagiaires suivent plusieurs modules<br />
mais le cœur de la formation reste<br />
le tir de combat dispensé sur deux<br />
jours et demi. Ils sont ensuite formés<br />
<strong>à</strong> la pratique au combat, suivent<br />
l’instruction juridique indispen<strong>sa</strong>ble<br />
<strong>à</strong> tout militaire en armes. Quatre<br />
heures sont con<strong>sa</strong>crées <strong>à</strong> la conduite<br />
<strong>à</strong> tenir en cas d’alerte nucléaire,<br />
radiologique, bactériologique ou<br />
chimique. Ils suivent aussi <strong>des</strong> cours<br />
sur la neutrali<strong>sa</strong>tion, l’enlèvement et<br />
la <strong>des</strong>truction <strong>des</strong> explosifs ainsi que<br />
sur les premiers secours <strong>à</strong> apporter.<br />
Les patrouilles qui fonctionnent en<br />
trinôme doivent être parfaitement<br />
autonomes et pouvoir répondre <strong>à</strong><br />
toutes les situations.<br />
Le plan vigipirate vient de monter<br />
d’un cran avec l’intervention<br />
française au Mali. Nous sommes<br />
aujourd’hui en vigipirate rouge. Cela<br />
aura-t-il une incidence sur le nombre<br />
<strong>des</strong> stagiaires formés <strong>à</strong> Saintes ?<br />
Pour l’instant aucune accélération<br />
de la formation n’a été demandée<br />
par le chef d’Etat-major aux Armées.<br />
Mais, comme toujours, le Centre de<br />
Formation est prêt !<br />
Sylviane Guérif<br />
Maryse Béhin avec <strong>sa</strong> formation de linguiste a commencé par enseigner<br />
l’anglais avant d’intégrer l’Armée de l’Air <strong>à</strong> Strasbourg. Après un pas<strong>sa</strong>ge<br />
par Nancy, elle est arrivée, jeune maman, <strong>à</strong> Saintes en 2008. Le maniement<br />
<strong>des</strong> armes et la vie militaire ne lui ont rien fait perdre de <strong>sa</strong> féminité.<br />
(Photo Sylviane Guérif)<br />
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ACTUALITÉS<br />
Tribunal de Grande Instance :<br />
2013 sera diffi cile<br />
Le nombre <strong>des</strong> affaires<br />
est en hausse, celui de<br />
l’effectif ne suit pas.<br />
Inquiétude chez les<br />
magistrats.<br />
’audience de rentrée du Tribunal<br />
est un moment fort dans Lla<br />
vie d’une juridiction, c’est<br />
aussi l’heure <strong>des</strong> comptes. «C’est le<br />
moment où les chefs de juridiction<br />
exposent publiquement la manière<br />
dont leurs juridictions ont rendu<br />
Justice. L’autorité judiciaire gagne<br />
beaucoup <strong>à</strong> faire œuvre de transparence»,<br />
a reconnu Philippe Coindeau,<br />
le procureur de la République<br />
de Saintes, le 14 janvier dernier.<br />
Cette transparence a guidé les propos<br />
du procureur qui a fait part de<br />
ses inquiétu<strong>des</strong> pour l’avenir du Tribunal.<br />
«Les résultats auxquels nous<br />
sommes parvenus sont le fruit, non<br />
plus du travail <strong>des</strong> magistrats et <strong>des</strong><br />
fonctionnaires de ce parquet, mais<br />
plutôt de leur esprit de <strong>sa</strong>crifi ce.»<br />
Un rythme diffi cile <strong>à</strong> tenir<br />
Le nombre de magistrats du parquet<br />
de Saintes qui est de quatre,<br />
n’a pas évolué depuis trente ans,<br />
alors que les procédures ont augmenté<br />
sensiblement. «En 2009,<br />
moins de 15 000 procédures parvenaient<br />
au Parquet. Aujourd’hui<br />
18 000 <strong>à</strong> 19 000 plaintes annuelles<br />
constituent l’étiage du parquet de<br />
Saintes. En 2012 un peu plus de<br />
16 000 ont pu être traitées.»<br />
S’il ne fallait retenir que deux chiffres<br />
sur l’activité pénale de 2012,<br />
ce serait en premier lieu, une<br />
augmentation conséquente du<br />
taux d’affaires poursuivables. Au<br />
3 novembre dernier, ce taux était<br />
de 47,95% contre 40,90% en 2011.<br />
Philippe Coindeau a mis en avant<br />
les services de police et de gendarmerie<br />
avec «le travail de fourmi <strong>des</strong><br />
enquêteurs, la grande exigence<br />
dans le suivi <strong>des</strong> enquêtes en cours<br />
et l’apport indiscutable de la police<br />
technique et scientifi que». En second<br />
lieu, l’augmentation du taux<br />
de réponse pénale est passée de<br />
87,2% en 2011 <strong>à</strong> 93,5% en 2012.<br />
Philippe Coindeau expliquait ces<br />
bons résultats par la mise en place<br />
du Traitement en Temps Réel qu’il<br />
a lui-même impulsé au sein du par-<br />
Philippe Coindeau : «La sécurité de nos concitoyens passe par la mise <strong>à</strong><br />
disposition de moyens matériels et humains». (Photo Sylviane Guérif)<br />
quet. «Cela permet une réponse<br />
rapide, pertinente et adaptée. J’y<br />
reconnais aussi le travail <strong>des</strong> délégués<br />
du procureur.»<br />
Mais Philippe Coindeau ne s’est<br />
pas contenté de ces chiffres, il<br />
poursuivait son discours en pointant<br />
le manque de temps, «celui de<br />
la réfl exion et de l’analyse» et par<br />
conséquent le manque de moyens<br />
humains. La charge d’un magistrat<br />
du Parquet, pour une juridiction<br />
comme celle de Saintes est, en<br />
moyenne, de 1500 affaires poursuivables<br />
par an. Elle dépasse ici<br />
les 2200 affaires. «Je crains qu’il ne<br />
soit pas possible de tenir indéfi niment<br />
ce rythme.»<br />
Un appel aux renforts<br />
Les inquiétu<strong>des</strong> du Procureur se<br />
tournèrent ensuite vers le Greffe.<br />
«Deux mois d’affaires nouvelles<br />
sont en attente d’enregistrement<br />
au bureau d’ordre dont l’effectif ne<br />
cesse de varier <strong>à</strong> la baisse.» Le<br />
Greffe correctionnel est lui aussi en<br />
diffi culté. «Ils ont fonctionné <strong>à</strong> 3 sur<br />
5 tout au long du trimestre dernier.<br />
De plus le fonctionnaire partant <strong>à</strong><br />
la retraite en avril ne sera pas remplacé».<br />
Pas de renfort <strong>à</strong> attendre<br />
non plus pour le service de l’exécution<br />
<strong>des</strong> peines dont l’unique<br />
greffi er est en arrêt maladie depuis<br />
le 26 novembre et dont le retour<br />
n’est pas espéré avant début février.<br />
«Un choix politique a été fait<br />
au cours <strong>des</strong> dix dernières années<br />
d’accroître de manière exponentielle<br />
les prérogatives du Parquet.<br />
Il est temps qu’un autre choix soit<br />
fait : celui de donner au Parquet<br />
les moyens humains d’exercer ces<br />
prérogatives.»<br />
Stéphane Bros<strong>sa</strong>rd, le président<br />
du TGI, ne tint pas un autre discours.<br />
«L’année 2013 s’annonce<br />
diffi cile.» <strong>Jean</strong>-Pierre Franco, viceprésident,<br />
a été nommé conseiller<br />
<strong>à</strong> la Cour d’appel de Bordeaux et<br />
ne sera remplacé qu’<strong>à</strong> compter<br />
d’avril. Deux autres départs sont<br />
programmés l’été prochain, ceux<br />
de deux vice-présidents, Bernadette<br />
Pragout et Michel Mauvillain.<br />
Ils seront précédés par deux fonctionnaires<br />
qui prendront également<br />
leur retraite. A cela s’ajoutera un<br />
congé de maternité. Le Tribunal<br />
sera en sous-effectif, «ce qui<br />
placera la juridiction en grande<br />
diffi culté <strong>à</strong> défaut de renfort».<br />
Le président du TGI demanda le<br />
soutien du premier président de la<br />
cour d’appel de Poitiers présent <strong>à</strong><br />
l’audience, «pour que les postes<br />
<strong>des</strong> magistrats et fonctionnaires<br />
vacants ou bloqués soient pourvus.<br />
Le bon fonctionnement du Tribunal<br />
de Grande instance de Saintes en<br />
dépend.»<br />
Sylviane Guérif<br />
Le président du Tribunal de Grande instance, Stéphane Bros<strong>sa</strong>rd, donne lecture<br />
de son discours. (Photo Sylviane Guérif)
A<br />
u moment où l’on reparle de<br />
la réforme <strong>des</strong> tribunaux de<br />
commerce, c’est une institution<br />
<strong>sa</strong>intaise plutôt en forme,<br />
présidée par Roland Tevels, qui accueillait<br />
pour la rentrée judiciaire tous<br />
les praticiens du droit de la région, <strong>à</strong><br />
commencer par Madame le Procureur<br />
général de Poitiers et Monsieur<br />
le premier président de la Cour d’appel<br />
de Poitiers, mais aussi bien entendu<br />
le Procureur de la République<br />
de Saintes, le président du Tribunal<br />
de grande instance, Madame le Bâtonnier,<br />
le maire <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, la députée<br />
Catherine Quéré, l’état-major<br />
de la police et de la gendarmerie et<br />
quantité d’autres personnalités. C’est<br />
la preuve que l’institution du Tribunal<br />
de commerce est forte et vivante et<br />
qu’elle fait effi cacement son travail<br />
sous la direction <strong>des</strong> époux Binnié<br />
qui dirigent le greffe.<br />
On procéda d’ailleurs <strong>à</strong> l’installation<br />
de cinq nouveaux juges fraîchement<br />
élus. Mme Hélène Berthier, MM. Hervé<br />
Coppin, Stéphane Germaine,<br />
Thibault Pélissier de Féligonde et<br />
Guy Penot. Ils viennent occuper <strong>des</strong><br />
fonctions entièrement bénévoles.<br />
C’est donc une justice qui ne coûte<br />
pas cher <strong>à</strong> l’Etat.<br />
Pour cette seule raison, d’ailleurs, elle<br />
est bien diffi cile <strong>à</strong> supprimer comme<br />
le souhaitait Arnaud Montebourg et<br />
quelques-uns de ses collègues. Il est<br />
également paradoxal de vouloir procéder<br />
<strong>à</strong> un échevinage – c’est-<strong>à</strong>-dire<br />
un tribunal présidé par un magistrat<br />
professionnel et comportant deux<br />
assesseurs civils – alors que ce<br />
système a été combattu par toute la<br />
magistrature lorsqu’il a été introduit<br />
dans les tribunaux correctionnels et<br />
bientôt supprimé par la Garde <strong>des</strong><br />
Sceaux.<br />
Pourtant le président Tevels n’avait<br />
pas tort de remercier l’assistance «de<br />
témoigner l’intérêt renouvelé qu’elle<br />
porte <strong>à</strong> nos actions, et tout particuliè-<br />
ACTUALITÉS<br />
Rentrée au tribunal de commerce<br />
rement cette année où notre institution<br />
vieille de 450 ans semble devoir<br />
aborder <strong>des</strong> réformes ha<strong>sa</strong>rdeuses».<br />
En effet, la Commission <strong>des</strong> lois de<br />
l’Assemblée nationale a créé une<br />
mission d’information sur le rôle de la<br />
justice en matière commerciale, qui<br />
s’intéresse au statut <strong>des</strong> acteurs <strong>des</strong><br />
tribunaux de commerce et notamment<br />
aux modalités d’élection <strong>des</strong> juges<br />
consulaires, au statut <strong>des</strong> greffi ers,<br />
<strong>à</strong> la diversifi cation <strong>des</strong> formations de<br />
jugement selon les affaires <strong>à</strong> traiter<br />
avec la spéciali<strong>sa</strong>tion <strong>des</strong> magistrats<br />
du siège et du parquet.<br />
Il convient donc effectivement d’être<br />
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Le Tribunal de commerce de Saintes au complet. (Photo Sylviane Guérif) Gérard Saliba et Roland Tevels. (Photo Sylviane Guérif)<br />
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*Prix hors peintures et sols <strong>des</strong> chambres, terrain, viabili<strong>sa</strong>tion, frais de notaire et bancaires.<br />
attentif <strong>à</strong> ce projet de réforme. Les tribunaux<br />
jouent un rôle très important<br />
dans la <strong>sa</strong>uvegarde <strong>des</strong> entreprises<br />
qui traversent les diffi cultés économiques<br />
du moment. Ils ont appris<br />
ce rôle diffi cile. C’est donc avec<br />
une grande prudence qu’il convient<br />
d’examiner l’avenir.<br />
Cette <strong>sa</strong>uvegarde de l’entreprise, le<br />
Tribunal de commerce de Saintes eut<br />
l’occasion de l’appliquer très tôt. Gérard<br />
Saliba, le président du Tribunal,<br />
et Marc Binnié furent en effet associés<br />
<strong>à</strong> cette réforme par le rapporteur<br />
de la loi qui n’était autre que le député<br />
de Saintes de l’époque, Xavier<br />
N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 5<br />
de Roux qui écouta leurs précieux<br />
conseils. Il était donc naturel que le<br />
Tribunal de commerce de Saintes<br />
appliqua très tôt cette procédure, et<br />
Gérard Saliba a affi rmé : «J’ai visité<br />
de nombreux tribunaux où j’ai souvent<br />
vu “Défense d’entrer”. Ici nous<br />
avons inscrit sur la porte d’entrée du<br />
greffe “Entrez <strong>sa</strong>ns frapper” !»<br />
Le président Tevels rendit d’ailleurs<br />
un hommage émouvant <strong>à</strong> Gérard<br />
Saliba qui quitte le Tribunal après<br />
<strong>des</strong> années de dévouement puisqu’il<br />
fut élu pour la première fois juge au<br />
Tribunal le 25 octobre 1987 !<br />
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6 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />
CdA :<br />
Les communes<br />
attendront<br />
Les élus de l’agglomération<br />
de Saintes ont revoté ce qui<br />
l’avait déj<strong>à</strong> été quelques<br />
mois plus tôt <strong>à</strong> la CdC du<br />
Pays Santon. L’engagement<br />
sur trois ans de 25 millions<br />
d’euros pour les zones d’activité<br />
commerciale de Saintes<br />
ne laissera que quelques<br />
miettes aux nouvelles communes<br />
adhérentes.<br />
e président de la nouvelle<br />
agglomération de Saintes Ln’a<br />
pas perdu de temps. Huit<br />
jours après la constitution de la<br />
CdA, il a réuni un comité pour faire<br />
voter un engagement pluriannuel<br />
de trois ans de 25 millions d’euros<br />
<strong>des</strong>tinés aux zones de développement<br />
économique déj<strong>à</strong> créées par<br />
la CdC du pays <strong>sa</strong>nton. Autrement<br />
dit, par un vote hâtif, la CdA vient<br />
d’engager les nouvelles communes<br />
adhérentes <strong>à</strong> simplement participer<br />
fi nancièrement au programme déj<strong>à</strong><br />
décidé par la CdC pour le développement<br />
économique autour de<br />
la ville-centre. Alors que la plus<br />
grande extension du territoire s’est<br />
faite <strong>à</strong> l’Est, il était naturel que les<br />
nouveaux élus aient leur mot <strong>à</strong> dire,<br />
mais il n’y eut guère de place pour<br />
le débat.<br />
Sans l’intervention <strong>des</strong> élus chagnolais,<br />
l’affaire aurait été pliée en<br />
moins de temps qu’il ne le faut pour<br />
le dire. Eric Pannaud, adjoint au<br />
maire de Chaniers, a du se sentir<br />
bien seul quand il s’est inquiété :<br />
«Ces engagements laissent-ils<br />
une marge de manœuvre pour les<br />
communes issues de l’ex-Pays buriaud<br />
?»<br />
Les discussions entre le maire de<br />
Chaniers et celui de Saintes avaient<br />
été vigoureuses sur le sujet et sur<br />
d’autres, le premier voulant tout<br />
mettre <strong>à</strong> plat avant la constitution de<br />
la CdA, le second ayant toujours été<br />
parti<strong>sa</strong>n du «On verra après», position<br />
que <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> affi chait encore<br />
: «Il va falloir faire l’inventaire».<br />
Eric Pannaud, non <strong>sa</strong>tisfait de la<br />
réponse, revenait <strong>à</strong> la charge : «La<br />
CdA met-elle tous ses œufs dans le<br />
même panier ?» <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, mâchoires<br />
serrées, lâchait : «Ce sont<br />
<strong>des</strong> discussions néces<strong>sa</strong>ires <strong>à</strong> avoir<br />
afi n de décider de ce qui est d’intérêt<br />
communautaire ou de ce qui ne<br />
l’est pas». Patrick Simon, vice-président,<br />
venait <strong>à</strong> la rescousse : «Lors<br />
de la dernière réunion d’urbanisme,<br />
la zone d’activité de Chaniers n’a<br />
pas été oubliée».<br />
Réveil diffi cile<br />
pour les u<strong>sa</strong>gers<br />
Pour prendre en compte le nouveau<br />
périmètre et les coûts du<br />
service, les tarifs du service environnement<br />
ont été réactualisés.<br />
La commune de Montils avant<br />
d’entrer dans le giron de la CdA<br />
de Saintes, pratiquait sur son territoire<br />
la redevance d’enlèvement<br />
<strong>des</strong> ordures ménagères. Elle va<br />
devoir passer <strong>à</strong> la taxe pratiquée<br />
de longue date sur la CdC du<br />
Pays <strong>sa</strong>nton. Ce changement ne<br />
se fait pas <strong>sa</strong>ns douleur. La taxe<br />
d’enlèvement <strong>des</strong> ordures ménagères<br />
est calculée comme la taxe<br />
foncière sur les propriétés bâties,<br />
la redevance tient compte du<br />
nombre de personnes au foyer. Si<br />
cette dernière correspond davantage<br />
<strong>à</strong> l’utili<strong>sa</strong>tion réelle du service<br />
<strong>des</strong> déchets, il n’en demeure<br />
pas moins que le maire de Montils<br />
va avoir quelques diffi cultés <strong>à</strong><br />
faire admettre <strong>à</strong> ses administrés<br />
qu’une famille composée de trois<br />
personnes devra dorénavant<br />
s’acquitter de 208€ au lieu de<br />
76€. «Cette situation a été débattue<br />
avant la mise en place de<br />
la CdA, rappelait Philippe Rouet,<br />
élu de Montils. Cela va toucher<br />
<strong>des</strong> familles nombreuses qui ne<br />
sont pas néces<strong>sa</strong>irement les plus<br />
aisées. L’augmentation devait se<br />
faire progressivement.»<br />
Du côté de Chaniers, cela va<br />
aussi tousser. L’élu chagnolais<br />
<strong>Jean</strong>-Luc Fourré fai<strong>sa</strong>it remarquer<br />
que le pas<strong>sa</strong>ge en CdA va coûter,<br />
en moyenne, aux u<strong>sa</strong>gers de <strong>sa</strong><br />
commune 15% de plus sur deux<br />
ans. «Nous avions manifesté notre<br />
dé<strong>sa</strong>ccord. Je trouve dommage<br />
que nous votions aujourd’hui<br />
avant qu’une commission ne se<br />
soit réunie.» Tandis que Jacques<br />
Tanner s’étonnait : «La CdC de<br />
Burie avait validé ces tarifs en<br />
conseil communautaire», que<br />
<strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> ironi<strong>sa</strong>it : «Quand<br />
on cultive <strong>sa</strong> différence pendant<br />
<strong>des</strong> années, un jour, c’est<br />
forcément diffi cile». <strong>Jean</strong>-Luc<br />
Fourré recentrait le tir : «Lors du<br />
vote au Pays buriaud, Chaniers<br />
s’était prononcé contre ainsi que<br />
d’autres communes d’ailleurs».<br />
Mais l’autoritarisme présidentiel<br />
ne permet aucune retouche :<br />
«Vous faites partie d’un ensemble<br />
désormais». Il va falloir s’y faire !<br />
Sylviane Guérif<br />
ACTUALITÉS<br />
Vive la nouvelle<br />
agglomération<br />
ean <strong>Rouger</strong> a été élu président<br />
de la Communauté d’agglomé- Jration<br />
de Saintes le 7 janvier.<br />
Les 69 délégués <strong>des</strong> 35 communes<br />
compo<strong>sa</strong>nt l’agglomération tenaient<br />
leur assemblée dans l’auditorium de<br />
l’Abbaye aux Dames. L’organi<strong>sa</strong>tion<br />
était parfaite, les <strong>candidat</strong>s uniques,<br />
et les discours de remerciement<br />
écrits avant même l’élection ; rien<br />
n’était donc laissé au ha<strong>sa</strong>rd. Ce<br />
n’était pas une élection, c’était une<br />
cérémonie. Le doyen de l’assemblée,<br />
Guy Drouillard, 83 ans dont<br />
40 d’intercommunalité, a présidé les<br />
débats. Il a fait l’appel de tous les<br />
délégués présents, s’assurant de<br />
leur identité. Et l’urne a circulé <strong>sa</strong>ns<br />
véritable enjeu puisque <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />
était le seul <strong>candidat</strong> <strong>à</strong> la présidence,<br />
mairie de Saintes oblige. Il obtenait<br />
donc 57 voix sur 69 votants, 11<br />
bulletins blancs avaient été glissés<br />
dans l’urne, juste pour montrer que<br />
le <strong>candidat</strong> unique n’était pas l’élu<br />
unanime.<br />
Puis vint l’élection <strong>des</strong> 13 vice-présidents.<br />
Pourquoi 13 ? Pas par superstition,<br />
mais parce que les 10 anciens<br />
vice-présidents de la CdC entendaient<br />
garder leur poste, qu’il fallait<br />
deux sièges pour la communauté<br />
de communes du Pays Buriaud, et<br />
un dernier pour les communes de<br />
Luchat, Corme-Royal, La Clisse,<br />
Ecoyeux, Rouffi ac et Montils, absorbées<br />
par la nouvelle agglomération.<br />
Christophe Dourthe, maire de Bus<strong>sa</strong>c,<br />
conseiller général et médecin<br />
hospitalier, fut élu triomphalement<br />
premier vice-président avec 61 voix.<br />
Seule madame le maire de Thénac,<br />
Danièle Giraud, fera mieux avec<br />
62 voix, cinq voix blanches et une<br />
pour le maire de Chérac Jacky Marfi<br />
lle. Eliane Train et Patrick Simon<br />
obtenaient 60 voix ; <strong>Jean</strong>-Claude<br />
Classique, le maire de Fontcouverte<br />
59, puis ça se gâtait un peu pour les<br />
autres <strong>candidat</strong>s. Christian Fougerat,<br />
ancien président de la CdC du Pays<br />
Buriaud qui ne fai<strong>sa</strong>it plus l’unanimité<br />
chez lui n’obtenait que 55 voix ; Jacques<br />
Tanner, chargé du ramas<strong>sa</strong>ge<br />
<strong>des</strong> ordures ménagères, n’engrangeait<br />
que 52 voix, comme Margarita<br />
Sola, maire-adjoint de Saintes ; Frédéric<br />
Mahaud, que l’on dit <strong>candidat</strong><br />
<strong>à</strong> la mairie de Saintes, <strong>des</strong>cendait <strong>à</strong><br />
Le président, la directrice générale <strong>des</strong> services et les vice-présidents. (Photo S.G)<br />
Les délégués communautaires. (Photo Sylviane Guérif)<br />
50 voix ; Guy Drouillard n’en obtenait<br />
plus que 49 bien que doyen. Mais<br />
la séance s’éterni<strong>sa</strong>nt, les électeurs<br />
avaient peu <strong>à</strong> peu quitté les lieux.<br />
Bernard Bertrand de Saint-Georges<br />
<strong>des</strong> Coteaux, collectait moins encore<br />
avec 48 et c’est Christian Pajeille,<br />
maire de Saint-Bris <strong>des</strong> Bois, qui<br />
fermait la marche avec 47 suffrages.<br />
Contre lui et <strong>sa</strong>ns se présenter,<br />
le maire de Chérac Jacky Marfi lle<br />
obtenait sept voix. Le Pays Buriaud<br />
n’avait pas en effet pu désigner ses<br />
<strong>candidat</strong>s et le nom de Marfi lle est<br />
revenu très régulièrement dans cette<br />
élection.<br />
Chaniers, qui est la commune la<br />
plus peuplée de l’agglomération<br />
après Saintes, avec environ 3600<br />
habitants, ne compte aucun viceprésident.<br />
Christian Fougerat, le président<br />
de la CdC du Pays Buriaud,<br />
avait indiqué au maire de Chaniers,<br />
Xavier de Roux, qu’il était, pour <strong>Jean</strong><br />
<strong>Rouger</strong> et son équipe, une “persona<br />
non grata”, un indésirable et <strong>Jean</strong><br />
<strong>Rouger</strong> lui avait confi rmé lors d’une<br />
conver<strong>sa</strong>tion téléphonique. Chacun<br />
<strong>sa</strong>it que les deux anciens députés<br />
ne partagent pas la même étiquette<br />
et que le PS tenant la mairie n’a pas<br />
vraiment envie de partager le pouvoir<br />
<strong>à</strong> l’agglomération qui a pour vocation<br />
d’être solidement tenue par le parti.<br />
Le président peut compter sur la fi -<br />
délité politique d’au moins sept viceprésidents<br />
et de la neutralité politique<br />
de quatre autres. Le maire de Chaniers<br />
n’avait nulle envie de livrer un<br />
combat <strong>à</strong> l’avance fort compromis.<br />
Dominique Pariès, qui est souvent le<br />
porte-plume de la Mairie de Saintes,<br />
publiait dans Sud-Ouest un article au<br />
vinaigre sous le titre «Chaniers paye<br />
l’addition», donnant une version très<br />
personnelle <strong>des</strong> farces et attrapes de<br />
l’intercommunalité <strong>sa</strong>intaise. Selon<br />
lui, «le maire PS de Saintes avait<br />
tenté de faire comprendre <strong>à</strong> Xavier<br />
de Roux qu’une <strong>candidat</strong>ure de Chaniers<br />
autre que la sienne passerait<br />
plus facilement la rampe du suffrage<br />
<strong>des</strong> délégués communautaires».<br />
Interrogé, Xavier de Roux confi rme<br />
que Christian Fougerat, comme<br />
<strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, lui ont clairement indiqué<br />
qu’ils ne souhaitaient pas qu’il<br />
siège au “gouvernement” de la CdA ;<br />
il ajoute que Christian Fougerat n’a<br />
jamais demandé au comité du Pays<br />
Buriaud de choisir <strong>des</strong> <strong>candidat</strong>s<br />
aux deux vice-présidences offertes.<br />
Il s’est désigné lui-même et le choix<br />
du maire de Saint-Bris <strong>des</strong> Bois, au<br />
demeurant très estimable, s’est fait<br />
<strong>sa</strong>ns concertation générale, comme<br />
le montre d’ailleurs le résultat de son<br />
élection. En réalité, l’ostracisme du<br />
maire de Saintes <strong>à</strong> l’égard de celui<br />
de Chaniers tient <strong>à</strong> un débat de fond.<br />
Xavier de Roux affi rme : «Je n’ai<br />
jamais été contre la création d’une<br />
agglomération de Saintes. J’avais<br />
donné mon accord de principe dès<br />
les dernières élections municipales.<br />
Mais j’ai très vite manifesté mon<br />
dé<strong>sa</strong>ccord sur la méthode qui a<br />
consisté non pas <strong>à</strong> convenir d’abord<br />
de ce que nous allions faire ensemble<br />
et quelles compétences seraient<br />
en conséquence transférées <strong>des</strong><br />
communes vers la CdA, mais au<br />
contraire <strong>à</strong> compiler l’ensemble <strong>des</strong><br />
compétences de la CdC du Pays<br />
Santon et celles de la CdC du Pays<br />
Buriaud dont certaines sont contradictoires.<br />
Je continue <strong>à</strong> penser que le<br />
transfert <strong>des</strong> compétences, l’exercice<br />
de ces compétences et leur fi nancement<br />
conduiront <strong>à</strong> plus de diffi cultés<br />
qu’un contrat d’union qui aurait été<br />
préalable et clair. Mais aujourd’hui la<br />
messe est dite. Certes Chaniers bien<br />
que pe<strong>sa</strong>nt 6% de la population totale<br />
de la CdA n’est pas représentée. Je<br />
n’ai pas déposé ma <strong>candidat</strong>ure pour<br />
que la CdA ne soit pas créée dans la<br />
polémique. Il n’est pas utile que <strong>des</strong><br />
commentaires rajoutent le ridicule au<br />
sectarisme. Le débat <strong>à</strong> venir restera<br />
simplement animé.»<br />
Mais y aura-t-il vraiment <strong>des</strong> débats ?<br />
A peine élu <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> a convoqué<br />
un comité pour faire entériner toutes<br />
les décisions de la CdC et engager<br />
sur trois ans 19 millions d’euros sur<br />
le développement de 100 hectares<br />
<strong>à</strong> Saint-Georges <strong>des</strong> Coteaux pour<br />
poursuivre le déménagement de la<br />
ville vers la périphérie, selon le précepte<br />
d’Alphonse Allais qui exige de<br />
construire les villes <strong>à</strong> la campagne !<br />
Martin Loiseau
ACTUALITÉS<br />
Nouvelle taxe : Chaniers s’oppose<br />
Une agglomération<br />
ne se décrète pas, elle<br />
se construit dans les<br />
échanges avec l’autre.<br />
Celle de Saintes fait<br />
ses premiers pas<br />
démocratiques.<br />
C<br />
’était, depuis le début de<br />
l’année, la troisième réunion<br />
de conseil d’une agglomération<br />
encore en phase de rodage.<br />
Il s’agis<strong>sa</strong>it d’élire <strong>des</strong> membres<br />
aux différentes commissions et <strong>des</strong><br />
délégués aux conseils <strong>des</strong> organismes<br />
dans lesquels la Communauté<br />
d’agglomération de Saintes siège.<br />
Le président <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> avait<br />
planté le décor : «Nous ne sommes<br />
pas en période révolutionnaire où<br />
l’on rase tout et l’on recommence».<br />
Il espérait <strong>sa</strong>ns doute que les réunions<br />
de conseil communautaire<br />
ronronneraient comme au temps de<br />
la CdC du Pays <strong>sa</strong>nton, avec juste<br />
ce qu’il faut de débats pour bien se<br />
souvenir que l’on est en démocratie.<br />
Cette réunion du 24 janvier était<br />
donc une réunion comme une autre<br />
où tout était joué d’avance. Mais la<br />
communauté a grandi, elle compte<br />
aujourd’hui 35 communes dont<br />
celles issues de l’ex-Pays buriaud.<br />
Chaniers fait partie de ces nouvelles<br />
communes qui ont rejoint la CdA<br />
au 1er janvier. Elle représente en<br />
nombre d’habitants, la deuxième<br />
commune après Saintes. Chaniers<br />
a longtemps mené <strong>sa</strong> barque seule,<br />
<strong>sa</strong>ns que ses administrés aient <strong>à</strong><br />
s’en plaindre d’ailleurs, mais cette<br />
forme de résistance lui vaut un pas<strong>sa</strong>ge<br />
en purgatoire. Les Chagnolais<br />
ont été évincés du bureau de la<br />
nouvelle agglo.<br />
Une <strong>candidat</strong>ure<br />
non souhaitée<br />
Les délégués de Chaniers n’ont pas<br />
l’intention de rester simples spectateurs<br />
et Xavier de Roux, le maire,<br />
est intervenu pour que <strong>sa</strong> commune<br />
soit représentée dans la commission<br />
Finances qui était déj<strong>à</strong> verrouillée<br />
: «Chaniers avec ses 3600<br />
habitants est un vrai contributeur».<br />
Le président <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> brandis<strong>sa</strong>nt<br />
« un arrêté » était stoppé<br />
dans son élan par Bruno Drapron,<br />
délégué <strong>sa</strong>intais : «Pourquoi l’adjoint<br />
de Saintes est-il membre de<br />
droit ?» <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> plaidait alors<br />
le nombre d’habitants, 27 000, et<br />
<strong>sa</strong> position de ville-centre. Mais<br />
il faut un juste milieu et Xavier de<br />
Roux fai<strong>sa</strong>it remarquer : «Saintes a<br />
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déj<strong>à</strong> la présidence de l’ensemble».<br />
Comme <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> dut les trouver<br />
exaspérants ces trublions chagnolais,<br />
mais il n’en lais<strong>sa</strong> rien paraître.<br />
On n’avait pas l’habitude de se friter<br />
en public <strong>à</strong> la CdC et ce n’est pas<br />
en présence de la sous-préfète qui<br />
assistait aux débats, qu’on allait<br />
commencer. De plus il n’y avait<br />
pas d’arrêté interdi<strong>sa</strong>nt <strong>à</strong> Françoise<br />
Charrier, adjointe aux fi nances de<br />
Chaniers, de présenter <strong>sa</strong> <strong>candidat</strong>ure.<br />
Celle-ci suscita d’ailleurs<br />
<strong>des</strong> vocations. Elle fut rejointe par<br />
Bruno Drapron, Alain Seris, maire<br />
de Saint-Sauvant, Roland Brémand<br />
de Saint-Georges <strong>des</strong> Coteaux et<br />
<strong>Jean</strong>-Michel <strong>Rouger</strong> de Chermignac.<br />
La délibération était adoptée<br />
<strong>à</strong> l’unanimité. La commission <strong>des</strong><br />
Finances venait de s’enrichir de<br />
nouveaux membres.<br />
Une taxe de plus<br />
L’autre point sensible de la soirée,<br />
le pas<strong>sa</strong>ge <strong>des</strong> communes de l’ex-<br />
Pays buriaud <strong>à</strong> la taxe de séjour.<br />
L’agglomération de Saintes a la<br />
compétence tourisme sur les communes<br />
issues de la CdC de Saintes<br />
et de la CdC du Pays buriaud. Or,<br />
les communes de l’ex-pays buriaud<br />
n’étaient pas assujetties <strong>à</strong> la taxe<br />
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La Communauté d’agglomération en ordre de marche. (Photo Sylviane Guérif)<br />
de séjour en vigueur sur le territoire<br />
de la CdC de Saintes. Xavier de<br />
Roux s’est montré très réservé :<br />
«Créer une nouvelle taxe, alors<br />
qu’on es<strong>sa</strong>ie d’attirer de nouveaux<br />
touristes sur le territoire n’est pas<br />
la meilleure façon d’alimenter le<br />
tourisme». Eliane Train, vice-président<br />
aux Finances, lui oppo<strong>sa</strong>it<br />
le fait que cette taxe existait sur<br />
le territoire de la Cdc de Saintes :<br />
«Sans revenus on va moins loin».<br />
Pour <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, il s’agit l<strong>à</strong> «d’une<br />
contribution très mo<strong>des</strong>te qui peut<br />
être indolore si elle ne fi gure pas en<br />
tête de facture». Il s’agit aussi, selon<br />
une expression qui lui est chère de<br />
«foutage de gueule. Nous traitons<br />
l’économie dans <strong>sa</strong> globalité et il<br />
nous paraît évident que la taxe de<br />
séjour fasse partie du panel.»<br />
Loin d’être convaincu, Xavier de<br />
Roux répliquait «vos explications<br />
me poussent <strong>à</strong> voter contre». Il ne<br />
fut pas le seul puisque la délibération<br />
reçut 14 voix contre et deux<br />
abstentions.<br />
Sylviane Guérif<br />
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Sandrine et Christophe Fournalès<br />
revendiquent leur statut :<br />
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ECONOMIE<br />
Sainte-Gemme :<br />
Une carrière propre<br />
En réali<strong>sa</strong>nt de gros<br />
investissements sur<br />
la carrière de calcaire<br />
qu’il exploite <strong>à</strong> Sainte-Gemme,<br />
le Groupe<br />
familial Garandeau<br />
s’inscrit dans la durée.<br />
ordée de bois, perdue en<br />
pleine campagne entre BNancras<br />
et Pont-l’Abbé<br />
d’Arnoult, la carrière d’extraction<br />
de calcaire de Sainte-Gemme,<br />
contrairement <strong>à</strong> d’autres, n’est<br />
pas dans le collimateur <strong>des</strong> écolos.<br />
C’est <strong>sa</strong>ns doute parce que<br />
le groupe familial Garandeau<br />
qui a repris l’affaire en 2010 a<br />
mis les moyens. Des investissements<br />
importants y ont été réalisés<br />
depuis deux ans. Guidés par<br />
Laurent Richaud, le président de<br />
la Société Garandeau, les élus<br />
<strong>des</strong> communes voisines, derrière<br />
leur député Didier Quentin,<br />
ont constaté de visu que l’eau et<br />
le confort <strong>des</strong> riverains sont pris<br />
très au sérieux. Le groupe vient<br />
d’investir 500 000 euros sur la<br />
carrière de Sainte-Gemme.<br />
Pour le respect<br />
de l’environnement<br />
Avec 650 <strong>sa</strong>lariés et près d’une<br />
quarantaine de sites répartis en<br />
Charente, Vienne, Gironde et<br />
Charente-Maritime, le groupe<br />
de matériaux de construction<br />
Garandeau dont le siège social<br />
est <strong>à</strong> Cherves-Richemont en<br />
Charente, poursuit son développement<br />
amorcé il y a plus de<br />
140 ans. La carrière de calcaire<br />
de Sainte-Gemme fait partie <strong>des</strong><br />
dernières acquisitions. Elle est<br />
ouverte toute l’année pour l’approvisionnement<br />
<strong>des</strong> clients. Les<br />
utili<strong>sa</strong>tions <strong>des</strong> produits qui sortent<br />
du site sont nombreuses :<br />
amendement agricole, travaux<br />
d’as<strong>sa</strong>inissement, de terrasse-<br />
Exploitée depuis 1999 pour une durée de 30 ans, la carrière de<br />
Sainte-Gemme a été reprise par les Ets Garandeau en 2010. Les<br />
produits qui en sortent sont <strong>des</strong>tinés aux marchés locaux. Laurent Richaud,<br />
président du Groupe et gérant <strong>des</strong> sociétés <strong>des</strong> carrières est<br />
la sixième génération qui est aux comman<strong>des</strong> de l’entreprise 100%<br />
familiale. (Photo Sylviane Guérif)<br />
ment, de voirie… Même si c’est<br />
la plus petite <strong>des</strong> carrières <strong>des</strong><br />
Ets Garandeau avec un volume<br />
maximum autorisé de 100 000<br />
tonnes par an, alors qu’ils exploitent<br />
jusqu’<strong>à</strong> un million de tonnes<br />
par an en Charente, le Groupe<br />
vient d’investir dans une aire<br />
étanche de lavage <strong>des</strong> engins et<br />
dans deux bassins de décantation<br />
récupérant les eaux de l’aire<br />
de lavage et du dispositif de lavage<br />
<strong>des</strong> roues <strong>des</strong> camions. Un<br />
séparateur <strong>à</strong> hydrocarbures entre<br />
les deux bassins et un recyclage<br />
<strong>des</strong> eaux limitant la consommation<br />
permettent d’utiliser une eau<br />
toujours propre en circuit fermé<br />
qui permet de laver les roues<br />
<strong>des</strong> camions sur le pont bascule,<br />
en sortie de carrière. Une voie<br />
d’accès en enrobé bordée de<br />
sprinklers sur 300 mètres de long<br />
vient compléter le dispositif. Mais<br />
les routes <strong>sa</strong>les ne sont pas la<br />
seule hantise <strong>des</strong> riverains d’une<br />
carrière de calcaire <strong>à</strong> ciel ouvert,<br />
les poussières sont aussi une<br />
gêne. Pour que les habitants de<br />
Sainte-Gemme puissent remplir<br />
leurs poumons d’air pur, Garandeau<br />
a construit un hangar de<br />
stockage.<br />
La crise qui touche le bâtiment<br />
n’a pas freiné les investissements<br />
du Groupe Garandeau.<br />
Depuis 2009, cinq sites de négoces,<br />
deux nouvelles centrales <strong>à</strong><br />
béton, une usine de blocs préfabriqués<br />
sont venus compléter le<br />
patrimoine familial. Le chantier<br />
de la LGV aide <strong>à</strong> passer le creux<br />
de la vague. «Nous avons recruté<br />
50 personnes sur plusieurs<br />
postes différents. Le chantier de<br />
la LGV est un chantier très exigeant<br />
qui permet <strong>à</strong> l’entreprise<br />
de monter encore son niveau de<br />
compétences.»<br />
Les cailloux de la carrière de<br />
Sainte-Gemme eux ne sont pas<br />
partis si loin, nous roulons <strong>des</strong>sus<br />
<strong>sa</strong>ns le <strong>sa</strong>voir. Ils ont servi<br />
<strong>à</strong> la construction de la 2X2 voies<br />
Saintes-Royan.<br />
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Chambre <strong>des</strong> métiers et<br />
de l’arti<strong>sa</strong>nat de Charentemaritime<br />
distingue, une fois par<br />
an, les chefs d’entreprise qui ont<br />
contribué <strong>à</strong> promouvoir et <strong>à</strong> servir<br />
l’Arti<strong>sa</strong>nat, ceux dont les efforts,<br />
le dévouement et les actions ont<br />
contribué au maintien, au développement<br />
et <strong>à</strong> la promotion de<br />
leur métier. Et s’il est quelqu’un<br />
qui a le sens du dévouement, qui<br />
ne compte pas son temps qu’il<br />
met au service <strong>des</strong> autres, c’est<br />
bien <strong>Jean</strong>-Yves Homo.<br />
<strong>Jean</strong>-Yves n’est plus <strong>à</strong> présenter.<br />
On l’a connu <strong>à</strong> Saintes rue du Pérat.<br />
Depuis 2007, il s’est installé<br />
dans le “Domaine <strong>des</strong> Chais” <strong>à</strong><br />
Thénac où il a ouvert son Atelier<br />
Gourmand. Il y fait une cuisine<br />
vraie, en toute transparence,<br />
dans <strong>sa</strong> cuisine ouverte sur la<br />
<strong>sa</strong>lle <strong>à</strong> manger parce qu’il n’a<br />
rien <strong>à</strong> cacher. Ses pairs ont <strong>sa</strong>lué<br />
ses qualités <strong>à</strong> de nombreuses reprises,<br />
mais parmi toutes les distinctions<br />
qu’il a reçues, celle qui<br />
lui tient peut-être le plus <strong>à</strong> cœur<br />
est celle de Maître cuisinier, qui<br />
l’a fait entrer dans un cercle très<br />
fermé regroupant les plus grands<br />
Chefs, ambas<strong>sa</strong>deurs de la gastronomie<br />
française.<br />
<strong>Jean</strong>-Yves Homo n’est pas qu’un<br />
Chef irréprochable, il con<strong>sa</strong>cre<br />
son temps <strong>à</strong> transmettre son<br />
<strong>sa</strong>voir et forme <strong>des</strong> apprentis.<br />
Un apprenti qui est passé entre<br />
les mains de <strong>Jean</strong>-Yves a toutes<br />
les clés en main pour devenir<br />
un grand Chef. Depuis <strong>des</strong> années,<br />
<strong>Jean</strong>-Yves est conseiller<br />
technique auprès <strong>des</strong> Centres<br />
de Formation d’Apprentis et du<br />
rectorat de Poitiers. Il est formateur,<br />
examinateur, président<br />
de jury, tout cela bénévolement,<br />
car <strong>Jean</strong>-Yves n’est pas seulement<br />
compétent, il est aussi<br />
généreux et <strong>à</strong> défaut d’avoir du<br />
temps <strong>à</strong> perdre, il <strong>sa</strong>it se rendre<br />
disponible. C’est en raison de<br />
toutes ces qualités qui honorent<br />
la profession qu’Antoine Majou,<br />
le président de l’Union <strong>des</strong> Métiers<br />
et Industries de l’Hôtellerie<br />
du département lui a remis, voici<br />
quelques mois, la médaille de<br />
la reconnais<strong>sa</strong>nce arti<strong>sa</strong>nale de<br />
la Chambre <strong>des</strong> métiers. Elle<br />
aurait pu rejoindre simplement<br />
le placard <strong>des</strong> distinctions, mais<br />
cette marque de reconnais<strong>sa</strong>nce<br />
fait battre le cœur de <strong>Jean</strong>-Yves<br />
Homo qui n’a pas oublié que lui<br />
aussi a été apprenti et que c’est<br />
grâce <strong>à</strong> <strong>des</strong> hommes et <strong>des</strong> femmes<br />
dévoués qu’il a pu devenir<br />
le Chef que l’on connaît.<br />
Sylviane Guérif<br />
• Au domaine <strong>des</strong> Chais - 41 rue<br />
de la République <strong>à</strong> Thénac - tél.<br />
05.46.97.84.26 - www.l-ateliergourmand.com<br />
Antoine Majou remet la Médaille de la Reconnais<strong>sa</strong>nce <strong>à</strong> <strong>Jean</strong>-Yves<br />
Homo. (Photo Sylviane Guérif)<br />
Pensez <strong>à</strong> vous abonner !
10 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />
<strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />
<strong>candidat</strong><br />
<strong>à</strong> <strong>sa</strong> <strong>succession</strong> ?<br />
Les municipales<br />
approchent, et l’on<br />
di<strong>sa</strong>it <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />
dans son dernier<br />
mandat, mais ses<br />
proches en doutent.<br />
a perplexité règne dans les<br />
rangs du Parti socialiste. LTellement<br />
heureux d’être<br />
président de la Communauté<br />
d’agglomération, <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>,<br />
penserait maintenant <strong>à</strong> se représenter<br />
<strong>à</strong> Saintes pour un nouveau<br />
mandat. Il pourrait lever quelques<br />
impôts supplémentaires<br />
et perdurer dans l’immobilisme<br />
ce qui ressemble fi nalement au<br />
paradis.<br />
Le brillant second<br />
Mais ses amis s’inquiètent.<br />
Frédéric Mahaud se demande<br />
comment tout cela risque de fi -<br />
nir. I<strong>sa</strong>belle Pichard est dans les<br />
starting-blocks et Catherine Quéré<br />
aux abris. Mais c’est surtout<br />
Christophe Dourthe qui attise les<br />
interrogations. Le maire de Bus<strong>sa</strong>c,<br />
conseiller général, premier<br />
vice-président de la CdA et encore<br />
jeune, ferait évidemment<br />
un excellent <strong>candidat</strong>. Moins<br />
fl amboyant que <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />
et plus posé, il aurait avec l’agglomération<br />
<strong>sa</strong>intaise une belle<br />
perspective d’avenir politique. Il y<br />
a longtemps qu’il est en embuscade<br />
et se lasse d’être toujours<br />
le brillant second. Il n’imagine<br />
pas que Frédéric Mahaud puisse<br />
être un meilleur <strong>candidat</strong> que lui,<br />
bien qu’ils aient servis dans le<br />
même hôpital, mais <strong>à</strong> <strong>des</strong> étages<br />
différents.<br />
L’augmentation de la taxe foncière,<br />
l’augmentation annoncée de<br />
la redevance de ramas<strong>sa</strong>ge <strong>des</strong><br />
ordures ménagères, l’investissement<br />
programmé de la totalité de<br />
la capacité d’investissement de<br />
la CdA vers la zone commerciale<br />
de Saint-Georges <strong>des</strong> Coteaux<br />
(25 000 000 euros) font douter<br />
de l’acceptation d’une telle politique<br />
par la population <strong>sa</strong>intaise<br />
qui pourrait bien chercher un outsider<br />
loin <strong>des</strong> partis politiques…<br />
et faire prendre <strong>sa</strong> retraite <strong>à</strong> <strong>Jean</strong><br />
<strong>Rouger</strong>.<br />
Martin Loiseau<br />
Christophe Dourthe pourrait laisser<br />
<strong>sa</strong> mairie de Bus<strong>sa</strong>c pour briguer<br />
celle de Saintes. (Photo DR)<br />
Frédéric Mahaud, adjoint chargé <strong>des</strong> grands travaux de la Ville, aux<br />
côtés de <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>. (Photo DR)<br />
Callaud entre en scène !<br />
On n’avait plus guère entendu parler du leader du Parti radical de<br />
gauche depuis les dernières élections législatives. On se souvient<br />
que <strong>sa</strong> liste avait fait un score plus qu’honorable et au deuxième tour<br />
il s’était désisté pour <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, assurant ainsi son élection. Et<br />
puis silence radio ; l’ancien adjoint <strong>à</strong> la culture de Michel Baron a très<br />
envie de tenter <strong>à</strong> nouveau l’aventure, avec dans <strong>sa</strong> ligne de mire,<br />
sinon la victoire, tout au moins un score lui permettant d’avoir un rôle<br />
d’infl uence. Les <strong>candidat</strong>s PS regardent d’un très mauvais œil cette<br />
initiative et Frédéric Mahaud voudrait bien se mettre le PRG dans la<br />
poche. Mais l’entreprise semble diffi cile. On a échaudé le chat !<br />
SAINTES<br />
Abbaye aux Dames :<br />
Le terroir au secours<br />
de la musique<br />
La boutique de l’Abbaye<br />
aux Dames élargit son<br />
offre et propose <strong>des</strong><br />
produits issus de nos<br />
producteurs locaux.<br />
A<br />
ide-toi et le ciel t’aidera !» diton.<br />
Ce sont <strong>sa</strong>ns doute les<br />
lieux chargés de spiritualité<br />
qui ont guidé l’association de l’Abbaye<br />
aux Dames. En tout cas, elle a<br />
été bien inspirée en ouvrant, au cœur<br />
de l’emblématique monument, “l’Abboutique”<br />
qui réalise aujourd’hui un<br />
chiffre d’affaires de 100 000 € HT. De<br />
quoi affronter les baisses de subventions<br />
avec un peu plus de sérénité !<br />
On y trouvait déj<strong>à</strong> toutes sortes de<br />
livres sur l’art roman et l’art médiéval,<br />
l’histoire, le tourisme régional et bien<br />
sûr la musique ; <strong>des</strong> CD ; <strong>des</strong> bijoux ;<br />
<strong>des</strong> souvenirs pour nos visiteurs et<br />
<strong>des</strong> idées cadeaux pour ceux qui en<br />
manquent.<br />
Désormais, l’Abbaye aux Dames<br />
commercialise <strong>des</strong> produits issus<br />
<strong>des</strong> producteurs locaux et bien sûr<br />
quand il est question de la Saintonge<br />
romane, le Pays n’est jamais bien<br />
loin. Il a subventionné le réaménagement<br />
de l’espace <strong>à</strong> hauteur de 21 000<br />
euros, soit 85% de la somme totale,<br />
au travers du programme européen<br />
Leader qui a pour but de développer<br />
la diffusion <strong>des</strong> produits du territoire.<br />
L’Abbaye, vitrine<br />
de la Saintonge romane<br />
Depuis son ouverture en avril 2010,<br />
La Maison de Retraite de la<br />
rue de la Boule, “Les Jardins<br />
de Saintes”, bouscule les<br />
idées reçues et démontre<br />
que l’escrime est aussi<br />
l’affaire <strong>des</strong> aînés.<br />
lément Ferreira de Carvalho<br />
est maître d’armes au cercle Cd’escrime<br />
de Saintes. Le<br />
jeune homme ne se contente pas de<br />
manier le fl euret avec doigté, il initie<br />
depuis quelque temps, <strong>à</strong> l’escrime,<br />
les résidents de la maison de retraite<br />
de la rue de la Boule “Les Jardins<br />
de Saintes”. Formé pour la prise en<br />
charge <strong>des</strong> personnes handicapées<br />
et <strong>des</strong> enfants, l’instructeur intervient<br />
<strong>à</strong> la maison de retraite dans le cadre<br />
du programme Sport et <strong>sa</strong>nté auprès<br />
d’une population variée. Certains de<br />
ses élèves souffrent de la maladie<br />
d’Alzheimer ou de séquelles dues<br />
<strong>à</strong> <strong>des</strong> accidents vasculaires cérébraux.<br />
Les fl eurets placés entre les mains<br />
<strong>des</strong> résidents volontaires pour l’exercice,<br />
sont en fait en plastique. On<br />
y gagne en légèreté et en sécurité.<br />
Dans le nouvel espace de l’Abboutique, Odile Pradem-Faure, la directrice,<br />
et Frédéric Saint-Pol, le respon<strong>sa</strong>ble administratif et commercial de l’Abbaye<br />
aux Dames. (Photo Sylviane Guérif)<br />
la boutique a doublé son chiffre<br />
d’affaires et Odile Pradem-Faure, la<br />
directrice de l’Abbaye aux Dames,<br />
retrouve peu <strong>à</strong> peu le sourire. Pour<br />
boucler son budget, l’association<br />
de l’Abbaye aux Dames a besoin<br />
de 2,2 millions d’euros et chaque<br />
année, les ai<strong>des</strong> publiques fondent<br />
un peu plus. En 2013, la baisse <strong>des</strong><br />
subventions sera de 80 000 euros et<br />
le budget artistique est annoncé <strong>à</strong><br />
la hausse, 600 000 euros au lieu de<br />
500 000 euros l’an passé. Les fonds<br />
privés – 135 000 euros collectés en<br />
2012 – ne suffi sent pas, d’autant<br />
que «la lenteur de la mise en place<br />
de la loi <strong>des</strong> fi nances a freiné les<br />
donateurs», regrette Odile Pradem-<br />
Faure.<br />
On espère beaucoup de ce nouveau<br />
partenariat avec les producteurs de<br />
la Saintonge Romane. Les chocolats<br />
de Marjorie Réaud sont griffés<br />
Pendant 12 séances de trois quarts<br />
d’heure chacune, le jeudi matin,<br />
ils entretiennent la souplesse de<br />
leurs articulations, renforcent leurs<br />
réfl exes. Ils travaillent leur motricité<br />
pour maintenir et regagner de<br />
la coordination, de l’équilibre, du<br />
rythme. Pas question d’en faire <strong>des</strong><br />
champions, on dépasse ici le cadre<br />
compétitif en s’ouvrant aux problématiques<br />
du maintien de la <strong>sa</strong>nté pour<br />
vieillir mieux. Dès le premier cours,<br />
“L’Abbaye” et font depuis quelques<br />
mois un tabac. Dans les vitrines de<br />
l’Abboutique, ils ont du faire de la<br />
place au Pineau estampillé lui aussi<br />
“L’Abbaye”, et produit <strong>à</strong> prix coûtant<br />
par les Ets Merlet de Saint-Sauvant,<br />
les créateurs de “L’Hypnotic” qui a<br />
rendu célèbre la Saintonge romane<br />
Outre-Atlantique. Prochainement,<br />
d’autres produits, bougies, bières et<br />
tee-shirts <strong>à</strong> la marque de l’édifi ce,<br />
vont être commercialisés. Les <strong>sa</strong>vons<br />
au lait de jument de Chaniers,<br />
les confi tures de Saint-Cé<strong>sa</strong>ire, les<br />
asperges de Tesson, le miel et les<br />
galettes de Beurlay… sont déj<strong>à</strong> en<br />
place et leur vente permet <strong>à</strong> l’association<br />
d’acheter <strong>des</strong> concerts pour le<br />
Festival de Musique programmé du<br />
12 au 20 juillet prochain et dont nous<br />
reparlerons prochainement dans nos<br />
colonnes.<br />
Sylviane Guérif<br />
Les seniors croisent le fer<br />
Madeleine, Jacky, Francine, Léone,<br />
<strong>Jean</strong>-Paul, Marcel, Robert, <strong>Jean</strong>nine<br />
et Marc se sont montrés <strong>des</strong> élèves<br />
attentifs et volontaires.<br />
Ces ateliers thérapeutiques mais<br />
aussi ludiques, sont <strong>à</strong> l’initiative de<br />
<strong>Jean</strong>-MarcThomas qui dirige l’établissement<br />
et auxquels Stéphane<br />
Cadiou, le directeur régional de la<br />
Région Centre-Ouest, séduit par<br />
l’idée, a donné le coup d’envoi.<br />
Sylviane Guérif
J<br />
eudi 17 janvier, alors que le<br />
quartier du Vallon s’éveillait<br />
sous une fi ne couche de<br />
givre, monsieur le maire expédiait<br />
son discours. Devant un<br />
parterre frigorifi é composé de riverains,<br />
architectes, géomètres,<br />
chefs d’entreprise du bâtiment,<br />
bailleurs sociaux, élus de tout<br />
poil, anciens et peut-être futurs<br />
élus, <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> s’attardait sur<br />
le parcours de Raymond Tillaud<br />
(cf encadré ci-contre) avant de<br />
dévoiler la plaque <strong>à</strong> l’entrée de<br />
la rue qui porte désormais son<br />
nom. La rue Raymond Tillaud<br />
n’est pas n’importe quelle rue,<br />
elle mène aux logements qui<br />
viennent d’être livrés après <strong>des</strong><br />
mois de déconstruction et de<br />
construction. C’est un nouveau<br />
quartier qui prend vie.<br />
Une rénovation<br />
en profondeur<br />
Il s’est longtemps appelé la<br />
Berlingue, ce quartier bâti dans<br />
les années 70 pour reloger les<br />
familles qui vivaient dans <strong>des</strong><br />
conditions plus ou moins décen-<br />
tes depuis la Libération. Quatre<br />
tours voyaient le jour au fond<br />
d’une impasse, au creux d’un<br />
vallon. Mais ces immeubles<br />
construits <strong>à</strong> l’économie sont vite<br />
devenus eux aussi indignes.<br />
Des travaux de réhabilitation<br />
y étaient faits dans les années<br />
90 et on débapti<strong>sa</strong>it la Berlingue<br />
pour Le Vallon. Mais trois coups<br />
de pinceaux et un nom aussi<br />
bucolique soit-il, n’ont rien arrangé.<br />
Le quartier était devenu<br />
un ghetto et avait besoin d’une<br />
rénovation profonde.<br />
Le député de Roux s’empara<br />
du dossier. Son ami, le ministre<br />
délégué <strong>à</strong> la ville, <strong>Jean</strong>-Louis<br />
Borloo, lançait alors une politique<br />
forte, celle de la Rénovation<br />
urbaine. Il lui prêta une oreille attentive<br />
et Bernadette Schmitt, le<br />
maire de l’époque, monta avec<br />
son équipe un plan cohérent qui<br />
obtint les grâces de l’Administration<br />
avec les fi nancements<br />
qui vont avec. Ce plan de rénovation<br />
urbaine s’attira les foudres<br />
<strong>des</strong> élus de l’opposition qui<br />
le jugèrent trop onéreux. Mais<br />
la vie politique est ainsi faite.<br />
SAINTES<br />
Ces mêmes élus, aujourd’hui<br />
aux comman<strong>des</strong> de la ville, se<br />
félicitaient en coupant le ruban<br />
inaugural. Et ils avaient raison<br />
de se réjouir, car le quartier du<br />
Vallon aujourd’hui méconnais<strong>sa</strong>ble<br />
est aussi le fruit de leur<br />
travail. Preuve que quand une<br />
politique forte et intelligente est<br />
amorcée, elle passe au-<strong>des</strong>sus<br />
<strong>des</strong> clivages politiques.<br />
Les immeubles qui avaient<br />
mal vieilli ont été rasés. On a<br />
construit 22 logements collectifs<br />
<strong>à</strong> basse consommation qui vont<br />
améliorer le cadre de vie <strong>des</strong><br />
Saintais, créé deux nouvelles<br />
voies qui désenclavent ce quartier.<br />
Le programme du Vallon<br />
s’inscrit dans une dynamique de<br />
haute qualité environnementale<br />
et a obtenu le label BBC-effi nergie.<br />
Les logements disposent<br />
tous d’une chaufferie collective<br />
au gaz et de production d’eau<br />
chaude solaire collective.<br />
Ainsi, on est entré dans la phase<br />
concrète de l’ambitieux programme<br />
de rénovation urbaine<br />
initié en 2005.<br />
Sylviane Guérif<br />
N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 11<br />
Rénovation urbaine : Le Vallon refl eurit<br />
Le nouveau quartier du Vallon s’inscrit dans le programme de<br />
rénovation urbaine. Les premiers logements sont livrés début février.<br />
Un homme au service de <strong>sa</strong> Ville<br />
On peut dire, <strong>sa</strong>ns forcer le trait, que Raymond Tillaud fait partie<br />
de ces hommes qui naissent dans une ville et lui con<strong>sa</strong>crent la<br />
plus grande partie de leur vie. Raymond Tillaud vit le jour dans les<br />
années 30, dans une famille de cheminots et tout naturellement, il<br />
intègra la SNCF. Il y découvrit le militantisme et se rapprocha de la<br />
CGT. Raymond Tillaud était un homme de convictions, il rentra au<br />
Parti Communiste. Il fut également l’un <strong>des</strong> piliers du comité de la<br />
Saint-Sylvestre et de la cavalcade, ainsi que du comité de jumelage<br />
Saintes-Nivelles. Ceux qui l’ont connu le décrivent comme un homme<br />
généreux, jovial et <strong>à</strong> l’écoute <strong>des</strong> autres. Il est décédé au cours de<br />
l’été 2011 et désormais son nom est attaché <strong>à</strong> un quartier rénové<br />
dédié <strong>à</strong> l’habitat locatif social. Son épouse, aux côtés du maire <strong>Jean</strong><br />
<strong>Rouger</strong>, a dévoilé la plaque <strong>à</strong> l’entrée de la rue Raymond Tillaud.
12 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />
Lycée G. Desclaude :<br />
L’éveil <strong>des</strong> sens<br />
M<br />
égane, Aurélien, Charles,<br />
Antoine et Rémy sont étudiants<br />
en Aménagements<br />
Pay<strong>sa</strong>gers au lycée Georges Desclaude<br />
de Saintes. Dans le cadre<br />
du BTS qu’ils préparent, ils doivent<br />
mettre en place un Projet d’Initiative<br />
et de Communication.<br />
Avant de se lancer, il leur fallait trouver<br />
une idée et ils n’en ont pas manqué.<br />
Ils se sont simplement heurté au<br />
problème du budget. C’est ainsi qu’il<br />
leur a fallu abandonner le projet de<br />
potager humanitaire en Afrique. Plus<br />
question de traverser la planète, leurs<br />
rêves de voyage, ils vont les offrir au<br />
Centre de loisirs du Pidou au travers<br />
d’ateliers pédagogiques et ludiques.<br />
Le 6 février prochain, la bande <strong>des</strong><br />
cinq proposera aux enfants qui fréquentent<br />
le Pidou un voyage découverte<br />
<strong>des</strong> cinq sens.<br />
À PARTIR DU 8 JANVIER 2013<br />
NOUVEAU MENU<br />
1 moyenne boisson + 1<br />
Prix maximum conseillé<br />
4€50<br />
Soudés comme les doigts de la main,<br />
ils se sont répartis les tâches. Chacun<br />
va gérer un atelier placé sous le<br />
sceau de l’odorat, de la vue, du goût,<br />
du toucher ou de l’ouïe. Pas mal<br />
d’étonnement et de cris de joie en<br />
perspective ! Mégane, qui a en charge<br />
le toucher, va inviter ses jeunes<br />
élèves <strong>à</strong> reconnaître, avec les pieds<br />
et les yeux bandés, différents matériaux,<br />
marrons, feuilles mortes, <strong>sa</strong>ble.<br />
Les ateliers s’intitulent “Illusions”, “La<br />
vue peut tromper le goût”, “Loto <strong>des</strong><br />
bruits”, “Ombres et lumières”… et<br />
promettent beaucoup de surprises<br />
aux jeunes enfants. On pourra faire la<br />
somme de ses expériences en fi n de<br />
journée autour d’un goûter plein de<br />
<strong>sa</strong>veurs avant la remise <strong>des</strong> diplômes<br />
aux participants qu’il sera certainement<br />
bien diffi cile de départager.<br />
Sylviane Guérif<br />
Rue de Voiville - SAINTES<br />
Ouvert de 8h <strong>à</strong> 0h30 tous les jours<br />
Pour votre <strong>sa</strong>nté, pratiquez une activité physique régulière.<br />
www.mangerbouger.fr<br />
Coca-Cola zero est une marque déposée de The Coca-Cola Compagny<br />
La Mu<strong>sa</strong>rdière :<br />
le repaire artistique<br />
I<br />
V<br />
SAINTES<br />
l y a de nombreuses années, dans<br />
une émission diffusée sur France<br />
Inter, Daniel Mermet commençait<br />
toujours par cette phrase mystérieuse<br />
: «Dans la ville de Paramaribo, il y<br />
a une rue qui monte… et qui ne <strong>des</strong>cend<br />
jamais !» L’auditeur que j’étais<br />
y voyait l<strong>à</strong> un sens caché et le secret<br />
de tout voyage, toute rencontre résidait<br />
dans cette phrase qui conseillait<br />
de ne jamais revenir sur ses pas. De<br />
nombreuses années plus tard, Daniel<br />
Mermet est toujours l<strong>à</strong> sur France Inter<br />
de 15h <strong>à</strong> 16h dans “L<strong>à</strong>-bas, si j’y<br />
suis” et l’idée même de l’émission a<br />
fait <strong>des</strong> émules. «C’est une émission<br />
mo<strong>des</strong>te et géniale», affi rme avec<br />
force Denys Piningre, concepteur et<br />
réali<strong>sa</strong>teur de fi lms documentaires,<br />
qui a posé <strong>sa</strong> caméra <strong>à</strong> Saintes, nouvelle<br />
étape de son itinéraire-fl orilège,<br />
parsemé de rencontres, peut-être<br />
pas <strong>à</strong> Paramaribo mais partout dans<br />
le monde. «J’avais envie de trouver<br />
un endroit où la parole serait libre.<br />
J’ai trouvé La Mu<strong>sa</strong>rdière <strong>à</strong> Saintes<br />
avec un accueil formidable. L’idée<br />
de Mermet était de créer <strong>des</strong> cafésrepaires,<br />
cafés d’expression libre où<br />
on peut confronter ses idées.» Un<br />
moment d’échanges, de rencontres<br />
où tout le monde peut donner son<br />
avis <strong>à</strong> condition de ne pas accaparer<br />
la parole et de respecter l’autre.<br />
«L’aventure humaine est ma préoc-<br />
endredi 11 janvier, Alain<br />
Monjoux, maire de Dompierre-sur-Charente,<br />
a concrétisé<br />
un emploi d’avenir avec Romuald Lacaille.<br />
Ainsi, la commune bénéfi ciera<br />
pendant trois ans <strong>des</strong> services de<br />
Romuald Lacaille pour améliorer le<br />
quotidien communal <strong>des</strong> administrés.<br />
Entretien, voirie et espaces verts,<br />
aide au camping municipal, fonctionnement<br />
du bac mécanique sur la<br />
Charente... telles seront les tâches<br />
de ce jeune de 22 ans, en “galère” de<br />
recherche d’emploi depuis plusieurs<br />
années. De son coté, le maire s’est<br />
engagé pour permettre <strong>à</strong> ce dernier<br />
d’obtenir une qualifi cation de pay<strong>sa</strong>giste<br />
durant le temps de son contrat.<br />
Il faut souligner l’investissement de<br />
cette commune auprès <strong>des</strong> jeunes<br />
du territoire puisque Alain Monjoux<br />
a déj<strong>à</strong> signé un emploi d’avenir fi n<br />
2012 avec Laura Arvoire sur un poste<br />
d’employée polyvalente.<br />
Fortement impliquée dans la lutte<br />
locale contre le chômage, Michèle<br />
Cazanove, sous-préfète de Saintes,<br />
a tenu <strong>à</strong> signer elle même ce contrat<br />
au nom <strong>des</strong> services de l’Etat. Elle a<br />
ainsi rappelé que, mis en place en<br />
novembre 2012, les emplois d’avenir<br />
sont la mesure phare du gouvernement<br />
pour faire diminuer le chômage<br />
<strong>des</strong> jeunes. Pour l’instant réservés<br />
Denys Piningre et Gaby Peňa : un café- repaire <strong>à</strong> La Mu<strong>sa</strong>rdière. (Photo<br />
Didier Catineau)<br />
cupation première. J’accorde ma vie<br />
<strong>à</strong> mes idées : c’est une longue route,<br />
on n’y arrive pas toujours. C’est une<br />
quête.»<br />
Gaby Peňa et son épouse Catherine<br />
ont pris possession de la Mu<strong>sa</strong>rdière<br />
le 15 juin 2012. Après 12 ans passés<br />
dans la rue Victor Hugo <strong>à</strong> la Brûlerie,<br />
ce couple d’origine catalane et <strong>sa</strong>intongeaise<br />
a fait le pari d’amener la<br />
culture sous tous ses aspects dans<br />
un lieu appartenant <strong>à</strong> la ville de Saintes.<br />
«Cela fai<strong>sa</strong>it quatre ans que je<br />
travaillais sur ce projet, précise Gaby.<br />
Je voulais un lieu ouvert sur toutes<br />
les expressions culturelles : dédi-<br />
Dompierre-sur-Charente :<br />
aux collectivités territoriales, aux<br />
associations, et aux structures privées<br />
ayant une vocation de service<br />
public*, les emplois d’avenir doivent<br />
permettre <strong>à</strong> <strong>des</strong> jeunes peu ou pas<br />
diplômés de se qualifi er durant ce<br />
contrat. L’employeur, pour <strong>sa</strong> part,<br />
bénéfi cie d’une aide de l’Etat pouvant<br />
aller jusqu’<strong>à</strong> 75% du <strong>sa</strong>laire brut sur<br />
une période de trois ans maximum.<br />
Michèle Cazanove a, dans ce cadre,<br />
mobilisé les acteurs du service public<br />
de l’emploi local : pôle emploi, mission<br />
locale et Cap emploi (pour les<br />
jeunes en situation de handicap).<br />
Chacun doit informer les acteurs économiques<br />
de ce nouveau dispositif.<br />
Comme le prévoient les textes, c’est<br />
la mission locale de la Saintonge<br />
qui sera le “fer de lance” pour la<br />
mise en place locale du dispositif<br />
(signature <strong>des</strong> conventions) et pour<br />
caces, expositions, produits locaux<br />
et bien sûr torréfaction de café. Ce<br />
bâtiment s’effondrait, était <strong>à</strong> l’abandon.<br />
Grâce <strong>à</strong> ce projet, l’endroit est<br />
valorisé. Je paye un loyer <strong>à</strong> la ville,<br />
j’ai fait un emprunt <strong>à</strong> la banque. Je<br />
fais tout ce qu’il faut pour que cela<br />
fonctionne. J’ai suscité <strong>des</strong> jalousies<br />
mais je suis commerçant avant tout,<br />
je fais mon métier.»<br />
Didier Catineau<br />
• La Mu<strong>sa</strong>rdière - 29 rue Al<strong>sa</strong>ce Lorraine<br />
<strong>à</strong> Saintes - tél. 05.46.74.34.87<br />
ou 06.75.60.86.88 - www.facebook.<br />
com/caferepairede<strong>sa</strong>intes<br />
Un emploi d’avenir !<br />
Les signataires. (Photo DR)<br />
l’accompagnement <strong>des</strong> jeunes et<br />
<strong>des</strong> employeurs. Ainsi, si vous êtes<br />
intéressés par ce dispositif, vous<br />
pouvez contacter les services de la<br />
Mission Locale de la Saintonge au<br />
05 46 97 49 50 ( Saintonge Romane<br />
et Pons) et au 05 46 59 00 39 (Vals<br />
de Saintonge).<br />
L’autre mesure phare du gouvernement<br />
pour la lutte contre le chômage,<br />
le “contrat intergénérationnel”, devra<br />
aussi, d’ici quelques semaines, compléter<br />
l’offre de service auprès <strong>des</strong><br />
jeunes et <strong>des</strong> entreprises.<br />
*Certaines autres entreprises du secteur<br />
privé pourront bénéfi cier de ces contrats<br />
dans le cadre d’un arrêté préfectoral<br />
régional dans les prochains jours (ces<br />
informations seront mises en ligne dès<br />
leur parution sur le site de la mission locale<br />
de la <strong>sa</strong>intonge www.milo-<strong>sa</strong>intonge.<br />
asso.fr).
Les règles de bon voisinage<br />
commencent<br />
par la convivialité.<br />
Chaniers a invité ses<br />
nouveaux habitants<br />
pour qu’ils fassent<br />
connais<strong>sa</strong>nce.<br />
ecord battu ! Chaniers a<br />
accueilli 227 nouveaux Radministrés<br />
en 2012. La<br />
commune dépasse <strong>à</strong> présent<br />
les 3600 habitants. Le maire,<br />
Xavier de Roux, et son conseil<br />
municipal avaient convié les représentants<br />
<strong>des</strong> associations et<br />
les néochagnolais <strong>à</strong> un apéritif<br />
de bienvenue le 12 janvier dernier.<br />
Nous en avons rencontré<br />
quelques-uns.<br />
Muté <strong>à</strong> la Base militaire de Paban,<br />
<strong>Jean</strong>-Marc Bras<strong>sa</strong>rt est<br />
arrivé de Tahiti il y a deux ans.<br />
Avec son épouse, ils ont loué<br />
un pavillon <strong>à</strong> Chaniers et il faut<br />
croire qu’ils s’y sont trouvés bien<br />
puisqu’ils ont décidé d’y rester.<br />
«Je viens de prendre ma retraite<br />
et nous avons été conquis. Chaniers<br />
est proche de Saintes et de<br />
Cognac, c’est encore la campagne<br />
et pourtant on y trouve tout<br />
ce dont on peut avoir besoin.<br />
Patricia et moi-même avons décidé<br />
d’y faire construire.» Chez<br />
les Vatoux, c’est la même chose.<br />
Ils sont arrivés de Macon, avec<br />
dans leurs bagages, Sophie et<br />
Eliot, les jumeaux, et s’avouent<br />
ravis d’être <strong>à</strong> Chaniers. Jérôme<br />
et Christelle Guerré sont encore<br />
frileux, non pas que la commune<br />
les ait refroidis, au contraire, ils<br />
y vantent la chaleur de l’accueil<br />
qu’ils y ont trouvé. Ils ont tout<br />
simplement perdu quelques dizaines<br />
de degrés en débarquant<br />
de la Martinique où Jérôme, mi-<br />
litaire basé <strong>à</strong> présent <strong>à</strong> Cognac,<br />
était en poste.<br />
Une commune<br />
avec <strong>des</strong> projets<br />
Les nouveaux venus en arpentant<br />
la commune aux cent villages<br />
vont découvrir l’étendue de leur<br />
terre d’accueil avec ses 90 km de<br />
routes, véritable casse-tête pour<br />
la commune qui a la charge de<br />
leur entretien. Chaniers est une<br />
commune où l’agriculture est<br />
encore fortement présente avec<br />
2500 hectares con<strong>sa</strong>crés <strong>à</strong> l’élevage,<br />
<strong>à</strong> la viticulture et aux céréales.<br />
Le bourg historique, édifi é<br />
au fi l <strong>des</strong> siècles sur les bords<br />
de Charente, continue son développement<br />
avec, <strong>à</strong> proximité de<br />
l’église, un projet de “village pour<br />
les seniors”. Il pourra accueillir<br />
jusqu’<strong>à</strong> 80 personnes dans <strong>des</strong><br />
logements de type F1, F2, F3.<br />
Si <strong>des</strong> investisseurs se sont intéressés<br />
<strong>à</strong> Chaniers, ce n’est pas<br />
SAINTONGE ROMANE<br />
Chaniers :<br />
L’accueil <strong>des</strong> nouveaux<br />
habitants<br />
<strong>Jean</strong>-Marc et Patricia Bras<strong>sa</strong>rt (<strong>à</strong> gauche) ont beaucoup voyagé<br />
avant de s’enraciner <strong>à</strong> Chaniers. (Photo Sylviane Guérif)<br />
Xavier de Roux a accueilli quelques-uns <strong>des</strong> 227 nouveaux Chagnolais.<br />
(Photo Sylviane Guérif)<br />
uniquement pour <strong>sa</strong> tranquillité,<br />
mais pour les services que l’on<br />
trouve sur place notamment la<br />
pharmacie et la maison médicale.<br />
Chez Corbin, l’autre pôle de<br />
développement de la commune,<br />
situé sur la 141, de nouveaux lots<br />
sont <strong>à</strong> construire. Mais toute médaille<br />
a son revers et la municipalité<br />
doit gérer l’affl ux constant de<br />
nouveaux élèves dans ses deux<br />
groupes scolaires.<br />
Avant de lever le verre de l’amitié,<br />
Xavier de Roux souhaitait que<br />
«continue <strong>à</strong> se développer notre<br />
communauté et le mieux-vivre<br />
ensemble, que notre Pays retrouve<br />
le goût de produire, de créer<br />
pour que chacun ait un emploi,<br />
un revenu décent. Les Français<br />
sont créateurs, ils ont tous les<br />
moyens pour continuer le chemin<br />
encore plein d’espoir » Le maire<br />
formulait le vœu que chacun de<br />
ses nouveaux administrés ait<br />
fait le bon choix en venant vivre<br />
<strong>à</strong> Chaniers. Pour Guillaume et<br />
Céline Lalanne, c’est gagné ! Ils<br />
n’ont aucun regret. «C’est le jour<br />
et la nuit.» Ils vivaient en HLM<br />
avant d’emménager aux Es<strong>sa</strong>rts,<br />
village au charme ancien<br />
<strong>à</strong> la sortie du bourg de Chaniers.<br />
Pour ces dévoreurs de sentiers<br />
de randonnée, c’est une autre vie<br />
qui commence.<br />
Sylviane Guérif<br />
DAUDET<br />
FRUITS<br />
Vente directe<br />
Du producteur au consommateur<br />
INSTANTANÉS<br />
Les Lions offrent un défi brillateur ! La cérémonie fut brève<br />
et amicale. Les dirigeants du tennis club de Saintes avaient convié<br />
les membres et amis <strong>à</strong> la remise offi cielle d’un défi brillateur par le<br />
club Lions doyen de Saintes. Après l’annonce du drame survenu sur<br />
les courts <strong>sa</strong>intais et qui avait coûté la vie <strong>à</strong> l’un <strong>des</strong> membres du<br />
club, voici quelques mois, les Lions avaient décidé de réunir les fonds<br />
néces<strong>sa</strong>ires <strong>à</strong> l’achat d’un défi brillateur. Les chances de survie <strong>à</strong> un<br />
accident cardiaque sont 4 <strong>à</strong> 5 fois plus élevés quand les lieux où survient<br />
l’accident cardiaque sont équipés de ce type d’appareil. «Nous<br />
pourrons parer désormais <strong>à</strong> de tels accidents», déclarait Bernard<br />
Michaud, président du tennis club, avant de remercier chaleureusement<br />
le club service et de convier l’assistance <strong>à</strong> partager le verre de<br />
l’amitié. Les personnels sont formés <strong>à</strong> l’utili<strong>sa</strong>tion du défi brillateur qui<br />
a rejoint les locaux du club, une sécurité pour tous les sportifs qui les<br />
fréquentent. (Photo Sylviane Guérif)<br />
Une Nuit du Bad réussie ! La “Nuit du Bad” organisée par<br />
le club de Badminton Saintais s’est déroulée pour la 6ème année<br />
consécutive fi n décembre 2012 au Gymnase Agrippa d’Aubigné. Ce<br />
tournoi amical de doubles a réuni en nocturne près de 90 joueurs<br />
de 11 clubs différents du Poitou-Charentes. Plus de 80 matches<br />
se sont déroulés dans une ambiance conviviale. Les représentants<br />
<strong>sa</strong>intais se sont fait remarquer en remportant 3 catégories sur 4 :<br />
Chedouteau Aurore/Chareau Suzy en Double Dame D, Labrousse<br />
Nicolas/Gousseau Corentin en Double Homme Elite, et Jaumouille<br />
Benjamin/Curtan Yohan en Double Homme D. Le club remercie tous<br />
les bénévoles pour l’organi<strong>sa</strong>tion de ce tournoi et tous les joueuses<br />
et joueurs pour l’ambiance amicale et sportive. Tous se sont donné<br />
rendez-vous pour la 7ème édition en décembre 2013. (Photo DR)<br />
Les pommes :<br />
Belchard, Gala,<br />
Golden, Braeburn,<br />
Goldrush...<br />
Elles sont toutes<br />
<strong>à</strong> croquer !<br />
JUS de<br />
POMME<br />
N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 13<br />
39 rue de la Calinerie - PESSINES (entre Saintes et Royan) - 05 46 93 26 74
14 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />
Dernier tour<br />
avant l’arrivée<br />
E<br />
ntamée en 2008, la course<br />
de fond de la municipalité de<br />
Paul-Henri Denieuil entame le<br />
dernier tour avant la ligne d’arrivée :<br />
les élections de 2014. Alors que se<br />
profi le un duel entre le maire sortant<br />
et une liste menée pour l’opposition<br />
par la socialiste Françoise Mesnard<br />
(même si les deux <strong>candidat</strong>s supposés<br />
n’annonceront leur décision<br />
défi nitive qu’en septembre), la cité<br />
angérienne a connu une année 2012<br />
contrastée. «Nous pensons avoir<br />
rempli nos engagements envers les<br />
Angériens : rénovation du plan d’eau,<br />
travaux d’accessibilité pour l’Hôtelde-Ville,<br />
démolition de l’ancien garage<br />
<strong>des</strong> pompiers pour le futur cinéma,<br />
moderni<strong>sa</strong>tion <strong>des</strong> écoles», a rappelé<br />
Paul-Henri Denieuil. Dans la ligne <strong>des</strong><br />
crédits, il faut aussi ajouter la réfection<br />
de la rue <strong>des</strong> Jacobins, l’Agenda<br />
21, les nouveaux locaux pour les<br />
Restos du cœur, le remplis<strong>sa</strong>ge de la<br />
zone de la Grenoblerie, le lancement<br />
du projet du quartier Voyer... Dans<br />
les colonnes débits, il faut évidemment<br />
se souvenir que 2012 a aussi<br />
été cruelle pour les Angériens avec<br />
notamment l’annonce du report de<br />
SAINT-JEAN D’ANGÉLY<br />
projet de construction de la prison de<br />
Fontenet et du gel du projet TGV pas<strong>sa</strong>nt<br />
par Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély pour relier<br />
Royan. Mais Paul-Henri Denieuil,<br />
surnommé «l’homme de granit» par<br />
l’ancien Premier ministre <strong>Jean</strong>-Pierre<br />
Raffarin, n’est pas homme <strong>à</strong> baisser<br />
les bras. Lors de <strong>sa</strong> cérémonie <strong>des</strong><br />
vœux, il a confi rmé qu’il se battrait<br />
«pour convaincre Mme Taubira,<br />
qu’elle ne doit pas retarder le projet<br />
de prison et aussi pour convaincre<br />
l’Etat, la Région et le Département<br />
que le TGV est essentiel pour le territoire».<br />
Enfi n, consensuel, il a <strong>sa</strong>lué<br />
la création de la méga-Communauté<br />
de communes (qui va rassembler<br />
les sept CdC de l’arrondissement <strong>à</strong><br />
compter du 1er janvier 2014) : «Un<br />
axe essentiel de développement<br />
économique de notre territoire». Pour<br />
clore cette cérémonie conviviale, le<br />
maire a rendu hommage – initiative<br />
sympathique – <strong>à</strong> quatre Angériens<br />
méritants : Gill Jafferji, Samuel Billon,<br />
Maryvonne Minguet et André Bouyer.<br />
Ces quatre-l<strong>à</strong> ont commencé 2013<br />
de la meilleure manière : avec une<br />
médaille de la Ville.<br />
Philippe Bregowy<br />
Paul-Henri Denieuil a rendu hommage, <strong>à</strong> l’occasion de la cérémonie <strong>des</strong><br />
vœux, <strong>à</strong> quatre Angériens méritants. (Photo Philippe Brégowy)<br />
Les livres du mois<br />
• “Carnets secrets” de <strong>Jean</strong>-Luc<br />
Delarue, 17,95€, éd. de l’Archipel<br />
On a tout lu,<br />
tout entendu sur<br />
le parcours de<br />
<strong>Jean</strong>-Luc Delarue,<br />
l’animateur<br />
télé vedette <strong>des</strong><br />
années 90. On<br />
connaît ses soucis<br />
avec la drogue,<br />
la maladie qui<br />
l’a terrassé, ses débordements. On<br />
connaît moins ses racines familiales<br />
et son amour pour les poésies. Ces<br />
carnets sont avant tout l’occasion de<br />
mettre les choses en ordre. Delarue<br />
n’élude aucun sujet et ne s’épargne<br />
absolument pas. Son témoignage<br />
est fort et révèle que la célébrité a<br />
un coût. Et fi nit par, si l’on n’est pas<br />
assez encadré par <strong>des</strong> proches bienveillants<br />
mais aussi luci<strong>des</strong>, se payer<br />
très très cher.<br />
• “Je vais mieux” de David Foenkinos,<br />
19,50€, éd. Grasset<br />
Avouons-le, nous<br />
aimons cet auteur<br />
qui raconte <strong>des</strong><br />
histoires simples<br />
et légères. Sauf<br />
que l’auteur du<br />
“Potentiel érotique<br />
de ma femme”<br />
ou encore de<br />
“La délicatesse” <strong>sa</strong>it manier la langue<br />
française avec un véritable bonheur.<br />
Les critiques ne manqueront pas de<br />
dénoncer le romantisme assumé de<br />
l’auteur mais nous, nous ne boudons<br />
absolument pas notre plaisir. Dans<br />
“Je vais mieux”, le héros souffre d’un<br />
mal de dos, qui n’est que le révélateur<br />
de ses propres soucis. Toujours<br />
en veine d’un bon mot, l’auteur a indiqué<br />
que son roman était «drave» :<br />
«drôle et grave».<br />
Philippe Bregowy<br />
CHRONIQUE BRITANNIQUE<br />
Markey’s Pork’n’Pies :<br />
Handmade traditional<br />
recipes<br />
W<br />
hat started in 2004 as<br />
a cake-baking venture<br />
while trying to set up<br />
a gîte in Charente-Maritime has<br />
since turned into a fl ourishing<br />
business : Markey’s Pork’n’Pies.<br />
The duo composed of Surrey natives<br />
Mark Fagg and Fiona Spence<br />
sell a variety of handmade<br />
traditional British pies and pasties<br />
as well as a selection of the<br />
original cakes. In 2011, the couple<br />
decided to add fresh produce<br />
to their list of wares : <strong>sa</strong>u<strong>sa</strong>ges,<br />
bacon, hams, gammon and meat<br />
joints all prepared by Mark using<br />
free-range Limousine pork.<br />
Professional chef Mark is the<br />
brains behind the <strong>sa</strong>voury<br />
products. After developing his<br />
culinary talents in restaurants,<br />
hotels and catering agencies in<br />
England, Mark enjoys having<br />
free reign in the kitchen to develop<br />
his delicious and sometimes<br />
surprising recipes, including an<br />
inventive pork, apricot and mustard<br />
pie that has even become a<br />
best-seller with his French customers.<br />
Fiona’s domain ? The tempting<br />
scones, cakes and slices that<br />
keep Markey’s regulars coming<br />
back for more week after week.<br />
«Our French customers were<br />
a bit puzzled by the carrot cake<br />
at fi rst, explains Fiona, but now<br />
they can’t get enough of it !» The<br />
star of the sweet treats, however,<br />
is the chocolate caramel slice.<br />
«There’d be a riot if we stopped<br />
making it, adds Mark, though<br />
we make different things each<br />
week.»<br />
Vegetarian options, such as<br />
the leek, mushroom and blue<br />
cheese pie, are available but<br />
the business’ rising popularity<br />
means it’s a good idea to call or<br />
email to order so as to avoid any<br />
di<strong>sa</strong>ppointment. Ordering is also<br />
a must for the roasting joints, as<br />
any cuts that haven’t been reserved<br />
will be used to make Mark’s<br />
delicious <strong>sa</strong>u<strong>sa</strong>ges. The couple<br />
also accept special requests,<br />
either for larger sizes or specifi c<br />
recipes, and try their best to meet<br />
every customer’s demands.<br />
Markey’s Pork’n’Pies supply various<br />
whole<strong>sa</strong>lers in the department,<br />
including Bailey’s Epicerie<br />
Anglais in Ruffec and La Perfi de<br />
Albion in Saintes, which also serves<br />
as a delivery point for customers<br />
in the Pons/Jonzac area.<br />
Fiona and Mark are also present<br />
at three local markets, Saint-<strong>Jean</strong><br />
d’Angély and Fontenay-le-Comte<br />
on Saturday mornings and Aulnay<br />
on Sundays.<br />
Busy all year round, Markey’s<br />
Pork’n’Pies will be back from a<br />
short three-week January break<br />
on 26th January at Saint-<strong>Jean</strong><br />
market. Why take time off at the<br />
beginning of the year ? It’s Fiona<br />
that provi<strong>des</strong> the answer : «Everyone’s<br />
on a diet !»<br />
Traduction :<br />
Markey’s Pork’n’Pies :<br />
<strong>des</strong> recettes traditionnelles<br />
Ce qui commença en 2004<br />
comme un hobbie pour ne pas<br />
s’ennuyer pendant les travaux de<br />
leur gîte en Charente-Maritime<br />
est depuis devenu une affaire fl oris<strong>sa</strong>nte<br />
: Markey’s Pork’n’Pies.<br />
Mark Fagg et Fiona Spence sont<br />
originaires de Surrey dans le sud<br />
de l’Angleterre. Ils vendent un assortiment<br />
de tourtes britanniques<br />
traditionnelles, faites maison,<br />
ainsi qu’une sélection de gâteaux<br />
originaux. En 2011, le couple a<br />
décidé d’ajouter <strong>des</strong> produits<br />
frais <strong>à</strong> leur liste de marchandises<br />
: <strong>des</strong> <strong>sa</strong>ucisses, du bacon et <strong>des</strong><br />
jambons, tous préparés par Mark<br />
qui utilise du porc du Limousin<br />
élevé en plein air.<br />
Chef de cuisine, Mark est le<br />
cerveau derrière les produits<br />
<strong>sa</strong>lés. Après avoir développé<br />
ses talents culinaires dans les<br />
restaurants et hôtels de l’Angleterre,<br />
Mark apprécie désormais<br />
l’occasion de laisser libre cours<br />
<strong>à</strong> son imagination dans la cuisine<br />
afi n de créer ses recettes<br />
délicieuses et parfois étonnantes.<br />
Sa tourte originale de porc,<br />
abricot et moutarde est devenue<br />
la meilleure vente auprès <strong>des</strong><br />
clients français.<br />
Fiona, elle, s’occupe <strong>des</strong> scones,<br />
gâteaux et cakes qui font revenir<br />
la clientèle semaine après semaine.<br />
«Nos clients français étaient<br />
un peu méfi ants du gâteau <strong>à</strong><br />
la carotte, au début, explique<br />
Fiona, mais maintenant ils en<br />
raffolent !» La vedette <strong>des</strong> plaisirs<br />
gourmands est cependant la<br />
tranche de caramel au chocolat.<br />
«Nous es<strong>sa</strong>yons de nouvelles<br />
choses chaque semaine mais<br />
il y aurait une émeute si nous<br />
arrêtions de fabriquer celle-l<strong>à</strong> !»<br />
ajoute Mark.<br />
Des options végétariennes sont<br />
disponibles, comme la tourte<br />
aux poireaux, champignons et<br />
fromage bleu, mais la popularité<br />
de l’entreprise fait qu’il est préférable<br />
d’appeler ou d’envoyer<br />
par e-mail <strong>sa</strong> commande afi n<br />
d’éviter la déception. Commander<br />
en avance est également<br />
conseillé pour les jambons et<br />
gros morceaux de porc, puisque<br />
toute partie qui n’a pas été<br />
réservée sera utilisée pour faire<br />
les <strong>sa</strong>voureuses <strong>sa</strong>ucisses de<br />
Mark. Le couple accepte aussi<br />
<strong>des</strong> deman<strong>des</strong> spéciales, par<br />
exemple <strong>des</strong> tailles plus gran<strong>des</strong><br />
pour <strong>des</strong> fêtes ou <strong>des</strong> recettes<br />
spécifi ques.<br />
Markey’s Pork’n’Pies fournit<br />
plusieurs grossistes dans le département,<br />
y compris Bailey’s<br />
Epicerie Anglais <strong>à</strong> Ruffec et La<br />
Perfi de Albion <strong>à</strong> Saintes, qui servent<br />
aussi de point de livraison<br />
pour les clients dans le secteur<br />
de Pons/Jonzac. Fiona et Mark<br />
sont présents sur trois marchés,<br />
Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély et Fontenayle-Comte<br />
le <strong>sa</strong>medi matin et Aulnay-de-Saintonge<br />
le dimanche.<br />
Occupé toute l’année <strong>sa</strong>uf le mois<br />
de janvier, Markey’s Pork’n’Pies a<br />
réouvert le 26 janvier au marché<br />
de Saint-<strong>Jean</strong> après une courte<br />
coupure de trois semaines.<br />
Pourquoi <strong>des</strong> vacances en début<br />
d’année ? C’est Fiona qui fournit<br />
la réponse : « Tout le monde fait<br />
un régime » !<br />
R. Gould<br />
• Markey’s Pork’n’Pies - tél. :<br />
05.46.01.54.65 - www.markeyspies.com
SAINT-JEAN D’ANGÉLY<br />
Sous-préfecture :<br />
La CdC, vraie chance<br />
pour l’arrondissement<br />
L<br />
es vœux de la nouvelle<br />
sous-préfète, Edith Harzic,<br />
ont eu lieu le 16 janvier,<br />
c’était une grande première,<br />
dans le cadre majestueux de<br />
l’Abbaye Royale. Citant tour <strong>à</strong><br />
tour Edgar Morin et Sénèque,<br />
la représentante de l’Etat s’est<br />
échinée <strong>à</strong> lutter contre «l’atmosphère<br />
anxyogène ambiante».<br />
Rappelant que le secteur dispo<strong>sa</strong>it<br />
d’incontestables atouts (une<br />
démographie positive, un <strong>sa</strong>voirfaire<br />
reconnu dans le domaine<br />
du bio notamment), Edith Harzic<br />
a surtout affi rmé <strong>sa</strong> volonté de<br />
s’atteler, et de réussir, la méga-<br />
Communauté de communes<br />
(qui va réunir les sept CdC de<br />
l’arrondissement <strong>à</strong> compter du<br />
1er janvier 2014). «C’est une<br />
vraie chance pour l’arrondissement.<br />
Les conditions vont donc<br />
exister désormais, au moment<br />
où le SCOT sera adopté, pour<br />
doter le territoire d’une ambition<br />
pour son développement, pour<br />
mieux mobiliser le capital humain.»<br />
Une grande partie de son<br />
intervention a concerné l’emploi.<br />
Pour endiguer le chômage, l’Etat<br />
dispose de plusieurs leviers : «le<br />
soutien aux collectivités locales<br />
dans la poursuite de leurs projets<br />
d’investissements et bien sûr<br />
aussi le soutien <strong>à</strong> l’innovation et<br />
l’investissement privés». Enfi n,<br />
la sous-préfète a été marquée,<br />
depuis <strong>sa</strong> prise de fonction l’été<br />
dernier, par le nombre de violences<br />
interfamiliales «en hausse de<br />
30 % dont 20 pour les violences<br />
faites aux femmes». Il reste tant<br />
<strong>à</strong> faire sur ce territoire meurtri. La<br />
nouvelle sous-préfète semble en<br />
avoir pris conscience. C’est une<br />
bonne nouvelle.<br />
Philippe Bregowy<br />
L’insertion : une voie<br />
<strong>à</strong> explorer<br />
S<br />
elon Edith Harzic, (souspréfète<br />
de l’arrondissement<br />
de Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély),<br />
l’insertion est un secteur<br />
qui n’est pas assez utilisé pour<br />
lutter contre le chômage. C’est<br />
en substance ce qu’elle a déclaré<br />
<strong>à</strong> l’occasion d’une réunion<br />
du service public de l’emploi<br />
décentralisée <strong>à</strong> Matha. Avec les<br />
partenaires du SPE (Pôle emploi,<br />
chambres consulaires, Conseil<br />
général, Direction régionale <strong>des</strong><br />
entreprises, de la concurrence,<br />
de la consommation, du travail et<br />
de l’emploi...), la représentante<br />
de l’Etat a rendu visite <strong>à</strong> deux<br />
chantiers travaillant dans le domaine<br />
de l’insertion. Le premier,<br />
EIVA (entreprise d’insertion en<br />
viticulture et agriculture) existe<br />
depuis l’été dernier et œuvre<br />
dans le domaine de la viticulture<br />
ou encore du maraîchage. «L’insertion<br />
s’adresse avant tout <strong>à</strong><br />
un public éloigné de l’emploi et<br />
fonctionne en fait comme un escalier,<br />
on avance marche après<br />
marche», a indiqué la sous-pré-<br />
fète. Quant au second site visité<br />
par la délégation, celui de l’association<br />
d’insertion du chantier<br />
de l’Antenne, il intervient pour<br />
l’entretien <strong>des</strong> berges de l’Antenne.<br />
A travers les entreprises<br />
d’insertion, <strong>des</strong> chantiers d’insertion<br />
ou encore <strong>des</strong> associations<br />
intermédiaires (comme ACTIF,<br />
certes basée <strong>à</strong> Saintes, mais qui<br />
Prochain numéro<br />
chez votre marchand de journaux<br />
le vendredi 22 février<br />
Edith Harzic a présenté ses vœux en présence de la préfète Béatrice<br />
Abollivier. (Photo Philippe Brégowy)<br />
Edith Harzic, sous-préfète, a rendu visite <strong>à</strong> <strong>des</strong> employés de l’entreprise<br />
d’insertion de Matha. (Photo Philippe Bregowy)<br />
œuvre aussi sur le territoire angérien),<br />
<strong>des</strong> demandeurs d’emploi<br />
tentent de retrouver la bonne<br />
voie vers l’emploi. Trois cantons<br />
de l’arrondissement restent cependant<br />
un peu en retrait pour<br />
l’insertion : Aulnay, Loulay et<br />
Tonnay-Boutonne. Confronté <strong>à</strong><br />
une main-d’œuvre peu qualifi ée<br />
et peu mobile, le bassin d’emploi<br />
de l’arrondissement ne manque<br />
pourtant pas d’atouts. Un observatoire<br />
pour l’emploi devrait prochainement<br />
voir le jour et devrait<br />
fournir <strong>des</strong> précieuses données<br />
sur le marché de l’emploi local.<br />
Philippe Bregowy<br />
N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 15<br />
Fontenet :<br />
Lettre <strong>à</strong><br />
Mme Taubira<br />
La prison de Fontenet<br />
n’est plus <strong>à</strong> l’ordre du<br />
jour au Ministère de la<br />
Justice. Les élus de<br />
l’arrondissement<br />
angérien réagissent.<br />
es gesticulations de la députée<br />
Catherine Quéré vi<strong>sa</strong>nt <strong>à</strong> Lfaire<br />
croire que le dossier de<br />
Fontenet était une coquille vide ne<br />
sont guère de nature <strong>à</strong> faire aboutir<br />
le projet. On <strong>sa</strong>it d’autre part que le<br />
projet de fi nancement en Partenariat<br />
Public-Privé mis en place pour<br />
construire en France <strong>des</strong> centres<br />
pénitentiaires dignes de ce nom<br />
ne séduit pas la Garde Sceaux.<br />
Elle les juge déloyaux vis-<strong>à</strong>-vis <strong>des</strong><br />
générations <strong>à</strong> venir. C’est entre parenthèses<br />
un point de vue que ne<br />
partage pas le Président Hollande<br />
qui se montre beaucoup plus mesuré.<br />
Selon lui, tout dépend de la<br />
façon dont on construit ces fameux<br />
partenariats.<br />
Un dossier bien engagé<br />
Après <strong>sa</strong> visite <strong>à</strong> Saint-<strong>Jean</strong> en mai<br />
2011, au cours de laquelle il avait<br />
annoncé que la <strong>candidat</strong>ure de<br />
Fontenet était retenue, Michel Mercier,<br />
alors Garde <strong>des</strong> Sceaux, avait<br />
mis en œuvre tout un processus.<br />
L’Agence pour l’Immobilier de la<br />
Justice (l’APIJ) s’était mise au travail<br />
et ses représentants avaient dans le<br />
deuxième semestre 2011 rencontré<br />
<strong>à</strong> plusieurs reprises les élus et la<br />
préfète de Charente-Maritime. Les<br />
choses avançaient bien, même si un<br />
joli papillon, l’azuré du serpolet, en<br />
s’installant sur les hauteurs de Fontenet<br />
avait d’un battement d’ailes<br />
freiné l’avancée du projet. L’étude<br />
menée sur la faune allait devoir se<br />
prolonger… Les négociations avec<br />
le département pour la mise <strong>à</strong> disposition<br />
<strong>des</strong> terrains de Fontenet dont<br />
il est propriétaire et les différentes<br />
étu<strong>des</strong> se poursuivaient jusqu’<strong>à</strong> ce<br />
que Madame Taubira ne s’installe au<br />
Ministère de la Justice. En décembre<br />
2012, les élus découvraient avec<br />
stupéfaction que le projet de prison <strong>à</strong><br />
Fontenet n’apparais<strong>sa</strong>it plus dans la<br />
liste <strong>des</strong> projets en cours en 2013.<br />
L’invitation<br />
Alors même si le projet de Centre<br />
Pénitentiaire de Fontenet n’est pas<br />
enterré, on n’est jamais trop prudent.<br />
C’est pourquoi Paul-Henri Denieuil,<br />
le maire de Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély, a<br />
décidé d’adresser une lettre ouverte<br />
<strong>à</strong> Christiane Taubira pour l’inviter<br />
<strong>à</strong> venir sur place se rendre compte<br />
de la pertinence et de l’avancée du<br />
projet de prison <strong>à</strong> Fontenet.<br />
«Madame la Ministre,<br />
Au nom <strong>des</strong> élus de notre arrondissement<br />
cosignataires de cette lettre<br />
Paul-Henri Denieuil, maire de Saint-<br />
<strong>Jean</strong> d’Angély, se bat aux côtés de<br />
Pascal Sagy, maire de Fontenet.<br />
(Photo Sylviane Guérif)<br />
je tiens <strong>à</strong> vous faire <strong>sa</strong>voir notre<br />
profonde déception quant <strong>à</strong> votre<br />
décision de reporter le projet de<br />
construction d’un nouvel établissement<br />
pénitentiaire départemental <strong>à</strong><br />
Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély.<br />
Ce projet que j’avais initialisé en<br />
2009 a fait l’objet de nombreux<br />
entretiens et démarches avec vos<br />
prédécesseurs : Mme Rachida Dati,<br />
Mme Michelle Alliot-Marie, avant que<br />
M. Michel Mercier prenne la décision<br />
de le concrétiser.<br />
Il répond au double souci de permettre<br />
<strong>à</strong> moindre frais le remplacement<br />
d’établissements anciens dont le<br />
mauvais état demeure très critiqué<br />
notamment par Bruxelles, et surtout<br />
d’être un très important stimulant de<br />
l’économie locale.<br />
Il est <strong>à</strong> noter l’unanimité de nos<br />
concitoyens et de ses représentants<br />
tant nationaux que locaux, autour de<br />
ce projet, ces derniers, quelle que<br />
soit leur tendance politique, y voyant<br />
une opportunité pour l’Etat de relancer<br />
rapidement l’économie d’un territoire,<br />
dans un arrondissement rural<br />
particulièrement touché par la crise.<br />
Nous souhaitons cependant pouvoir<br />
vous convaincre de revoir votre décision<br />
et sommes prêts <strong>à</strong> vous présenter<br />
non seulement l’ensemble de nos<br />
arguments politiques et techniques<br />
en faveur de cette solution, mais<br />
également de vous en démontrer<br />
l’urgence.<br />
C’est dans cet esprit que nous vous<br />
proposons, <strong>à</strong> l’instar de ce qui a été<br />
fait par votre prédécesseur Michel<br />
Mercier, de vous accueillir <strong>à</strong> Saint-<br />
<strong>Jean</strong> d’Angély afi n que vous puissiez<br />
écouter notre point de vue et constater<br />
sur place la véracité de nos arguments.<br />
(…)»<br />
Cette initiative a été <strong>sa</strong>luée par la<br />
quasi-unanimité <strong>des</strong> élus de l’arrondissement<br />
qui l’ont cosignée. Elle n’a<br />
essuyé qu’un seul refus, celui de la<br />
conseillère communiste angérienne<br />
Michèle Toucas-Bouteau. Cette<br />
dernière n’a d’ailleurs pas motivé<br />
son choix. D’autre part, sept maires<br />
n’ayant pu être joints en temps ne<br />
fi gurent pas dans la liste <strong>des</strong> signataires.<br />
Paul-Henri Denieuil est plus que<br />
jamais déterminé <strong>à</strong> poursuivre le<br />
combat.<br />
Sylviane Guérif
16 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />
Rayon de soleil<br />
<strong>à</strong> Mortagne<br />
L<br />
e joli port de Mortagne sur<br />
la Gironde est surplombé<br />
de falaises taillées du<br />
temps où les océans avaient dix<br />
mètres de plus. Ce sont <strong>des</strong> falaises<br />
mortes où ne vivent que les<br />
traces <strong>des</strong> bivalves et <strong>des</strong> coraux<br />
défunts.<br />
Mais au cœur de cette muraille<br />
du crétacé, on trouve un espace<br />
religieux, l’ermitage monolithe qui<br />
fut probablement un <strong>des</strong> plus anciens<br />
lieux de culte de France et<br />
que conserve l’évêché de La Rochelle.<br />
Le jour du solstice d’hiver,<br />
un rayon de soleil vient rituellement<br />
éclairer l’autel de l’ermitage<br />
de Mortagne, et ce jeu de lumière<br />
est le résultat d’un très <strong>sa</strong>vant et<br />
ancien calcul dont on trouve la<br />
trace dans les pyrami<strong>des</strong> égyptiennes<br />
qui emmenaient leurs<br />
hôtes au royaume <strong>des</strong> morts,<br />
justement sur un rayon de soleil,<br />
apportant et emportant l’énergie<br />
vitale.<br />
L’ermitage offre une vue imprenable<br />
sur l’estuaire ; il peut<br />
accueillir au gré <strong>des</strong> humeurs<br />
<strong>des</strong> touristes curieux du superbe<br />
panorama de l’estuaire, certes,<br />
mais aussi d’autres mystères<br />
que l’imagination peut expliquer.<br />
On a aménagé dans la falaise les<br />
pièces <strong>à</strong> vivre <strong>des</strong> ermites, et sur<br />
le plateau, un peu plus haut, une<br />
tour de guet s’est écroulée.<br />
Mais le cœur de l’ermitage c’est<br />
la fameuse chapelle et son autel,<br />
qui remonterait au XVIIIème<br />
siècle ou plus avant encore, et<br />
que vient chaque année éclairer<br />
le temps du solstice d’hiver, le<br />
fameux rayon de soleil, qui semble<br />
ainsi symboliser la vue que<br />
la source qui coulait l<strong>à</strong> redonnait<br />
aux croyants. Cet éclairage magnifi<br />
que obtenu seulement par<br />
la lumière solaire <strong>à</strong> partir d’une<br />
fenêtre et de quatre lucarnes,<br />
impliquait une connais<strong>sa</strong>nce <strong>des</strong><br />
sciences optiques et de gran<strong>des</strong><br />
connais<strong>sa</strong>nces en astronomie.<br />
La lumière frappe d’abord l’autel<br />
d’une lumière vive, puis poursuit<br />
<strong>sa</strong> course vers Saint Antoine qui<br />
se trouve illuminé ! Cette technique<br />
a été utilisée au XIVème siècle<br />
avant J.C. par les Egyptiens<br />
au temple d’Abou Simbel ! Quel<br />
mystérieux architecte serait venu<br />
jusqu’en Saintonge, après avoir<br />
été initié pour poser ses tréteaux<br />
au bord de cette fenêtre ? En effet,<br />
Saint Antoine est un anachorète<br />
du désert ; que vient-il faire<br />
en Saintonge au IXème siècle ?<br />
Peut-être ne fait-il que succéder<br />
dans l’imaginaire <strong>des</strong> cultes, au<br />
Dieu solaire de l’Empereur romain<br />
Aurélien qui fi t de la date du<br />
solstice, le 25 décembre, une fête<br />
de l’Empire. A moins que ce ne<br />
soit la trace de la déesse Mithra<br />
ou encore Cybèle… Nul n’en <strong>sa</strong>it<br />
rien vraiment, mais ce lieu de<br />
culte si ancien, gravé dans ces<br />
falaises mortes, fi geant une fois<br />
par an un rayon de soleil pour illuminer<br />
Saint Antoine, nous interroge<br />
vraiment sur ces initiations<br />
religieuses, entre l’homme et le<br />
cosmos, depuis si longtemps.<br />
Il faut donc vraiment faire un tour<br />
<strong>à</strong> Mortagne, respirer l’ermitage,<br />
et militer aussi pour que ce lieu<br />
ne disparaisse pas <strong>des</strong> mémoires,<br />
et qu’il reste vivant dans le<br />
patrimoine de la Saintonge.<br />
Hannibal Doré<br />
Solution <strong>des</strong> mots croisés<br />
Voici les solutions <strong>des</strong> Mots croisés proposés en page 18 :<br />
• Horizontalement : 1 Pastorale, 8 Ami, 9 Six, 10 Ré, 12 Et, 15 Iris, 16 Pair,<br />
18 Il, 20 Cri, 21 Si, 22 Pin, 24 Ion, 25 Étincelle<br />
• Verticalement : 1 Participe, 2 Âme, 3 Si, 4 Ogre, 5 As, 6 Lie, 7 Extermine,<br />
13 Nil, 14 Rat, 17 Froc, 19 Lit, 22 Sol, 23 Ni, 24 Il<br />
C<br />
JONZAC<br />
Jonzac, l’avenir<br />
de la morue<br />
’est une très vieille histoire<br />
qui lie la ville de Jonzac <strong>à</strong><br />
la transformation <strong>des</strong> fi lets<br />
de cabillaud en morue <strong>sa</strong>lée. L’ancienne<br />
usine de transformation “Nord<br />
Morue” a été créée en 1953 par <strong>Jean</strong><br />
Bonnisson, mareyeur et poissonnier<br />
<strong>à</strong> Jonzac. Et depuis 60 ans, de<br />
changement de noms en rachats, la<br />
morue est toujours restée le poissonroi,<br />
celui qu’on déguste en Saintonge<br />
comme ailleurs en brandade ou en<br />
recettes plus élaborées.<br />
C’est au 2 avenue Faidherbe, <strong>à</strong> côté<br />
du fameux “rond-point de la morue”<br />
<strong>à</strong> Jonzac, que l’entreprise Delpierre<br />
emploie entre 150 et 180 personnes<br />
sur une surface de plus de 14 000 m²<br />
pour un tonnage évalué <strong>à</strong> 5500<br />
tonnes et un chiffre d’affaire évalué<br />
<strong>à</strong> 35 millions d’euros. A Jonzac, Delpierre<br />
est dans les quatre premières<br />
entreprises du secteur tant en taille,<br />
qu’en chiffre d’affaire et en nombre<br />
de <strong>sa</strong>lariés.<br />
Que de chemin parcouru depuis<br />
1953 ! En 1990, l’entreprise est<br />
rachetée par SIF Ltd, une coopérative<br />
de poissons <strong>sa</strong>lés islandais. En<br />
1998, SIF achète Delpierre (Saumon<br />
et hareng fumé) dont le siège est <strong>à</strong><br />
Boulogne sur mer. En 2004, SIF rachète<br />
Labeyrie (Foie gras), en 2005,<br />
SIF devient Alfesca puis en 2009<br />
fusionne avec Delpierre et Delabli.<br />
En 2012, Labeyrie fi ne foods est présente<br />
<strong>à</strong> Fécamp, Boulogne-sur-mer,<br />
Strasbourg et Jonzac. Toutes ces<br />
fusions, ces rachats ne doivent pas<br />
faire oublier que Jonzac est spécialisé<br />
dans le cabillaud.<br />
Un cabillaud<br />
<strong>des</strong> mers froi<strong>des</strong><br />
Pêché en Atlantique Nord Est et<br />
dans le Pacifi que Nord, il arrive par<br />
camions frigorifi ques de Norvège,<br />
du Danemark pour être transformé<br />
<strong>à</strong> Jonzac sous différentes formes<br />
de produits (brandade de morue,<br />
morue <strong>sa</strong>lée et séchée). Il y a également<br />
du colin séché et <strong>sa</strong>lé, <strong>des</strong><br />
La production de l’usine<br />
de Jonzac :<br />
Filets morue/cabillaud : 2600<br />
tonnes / poisson <strong>sa</strong>lé et séché :<br />
2000 tonnes / brandade : 300<br />
tonnes / tartinables : 170 tonnes /<br />
grilla<strong>des</strong> : 150 tonnes / Divers<br />
<strong>sa</strong>lés : 120 tonnes. Total de 5600<br />
tonnes <strong>à</strong> l’année.<br />
Il y a deux pério<strong>des</strong> de pêche<br />
dans l’année : la première va<br />
d’octobre <strong>à</strong> décembre et la seconde<br />
de février <strong>à</strong> avril. A ces pério<strong>des</strong>,<br />
le trafi c est plus important<br />
mais l’usine Delpierre de Jonzac<br />
travaille toute l’année. Certifi és<br />
ISF, un marqueur international,<br />
gage de garantie et de sécurité,<br />
les produits transformés sont issus<br />
de la pêche durable. www.<br />
delpierre.com<br />
Dans une atmosphère polaire, les cabillauds défi lent sur la chaîne. Ils sont<br />
tranchés en fi let avant de partir pour l’unité de <strong>sa</strong>lage. (Photo Didier Catineau)<br />
fi lets de maquereau, de <strong>sa</strong>rdine, de<br />
cabillaud et même <strong>des</strong> terrines et<br />
rillettes de <strong>sa</strong>umon. Bruno Leroux,<br />
le respon<strong>sa</strong>ble de l’usine de Jonzac<br />
nous a ouvert les portes de cette<br />
gigantesque usine pour une visite<br />
toute en découvertes <strong>des</strong> chaînes<br />
de préparation <strong>des</strong> cabillauds, de<br />
l’unité de séchage, <strong>des</strong> laboratoires<br />
de plats cuisinés. On entre dans une<br />
étuve puis on se retrouve dans le<br />
froid polaire d’un gigantesque hangar<br />
de conservation. Une véritable<br />
expédition <strong>à</strong> effectuer botté, revêtu<br />
d’une tunique, coiffé d’un bonnet et<br />
la bouche recouverte par un masque.<br />
«Notre entreprise est active<br />
et surtout extrêmement attentive <strong>à</strong><br />
l’excellence opérationnelle de notre<br />
organi<strong>sa</strong>tion pour faire de bons produits.<br />
Notre organi<strong>sa</strong>tion du travail<br />
est exigeante et régulièrement nous<br />
surveillons les troubles musculosquelettiques<br />
de nos employés.»<br />
Un système de tutorat a été mis en<br />
place pour l’accompagnement <strong>des</strong><br />
jeunes par les plus anciens.<br />
Un produit phare<br />
Quand les cabillauds arrivent <strong>à</strong><br />
Jonzac, ils sont déj<strong>à</strong> éviscérés.<br />
Ils suivent un cheminement très<br />
précis : séparés en fi lets, ils sont<br />
ensuite <strong>sa</strong>lés (sel de mer <strong>des</strong><br />
Salines du Midi) puis entreposés<br />
sur de gran<strong>des</strong> claies qui vont<br />
rester dans l’atelier séchage. On<br />
passe du froid au chaud en peu<br />
de temps. La production de l’usine<br />
de Jonzac est ensuite dirigée vers<br />
les gran<strong>des</strong> surfaces, les centrales<br />
d’achat et les grossistes professionnels.<br />
Un <strong>sa</strong>voir-faire reconnu,<br />
un souci permanent de qualité et<br />
de contrôle font que Delpierre <strong>à</strong><br />
Jonzac voit l’avenir <strong>sa</strong>ns trop d’inquiétude.<br />
«Du côté <strong>des</strong> ressources<br />
halieutiques, le cabillaud revient<br />
en force. La politique <strong>des</strong> quotas<br />
a été effi cace et les populations de<br />
cabillaud sont très <strong>sa</strong>tisfai<strong>sa</strong>ntes.<br />
Bien sûr, tout est fragile mais pour<br />
l’instant, grâce <strong>à</strong> nos bonnes bases,<br />
<strong>à</strong> notre <strong>sa</strong>voir-faire, nous sommes<br />
d’un optimisme raisonnable.»<br />
La preuve, en 2012, l’entreprise<br />
de Jonzac a développé la création<br />
de plus d’une vingtaine d’emplois<br />
nouveaux. Le poisson est source<br />
de bonne <strong>sa</strong>nté !<br />
Didier Catineau<br />
• Remerciements <strong>à</strong> Bruno Leroux et au personnel<br />
de l’usine Delpierre de Jonzac pour<br />
leur disponibilité et leur compréhension au<br />
cours de notre visite.<br />
Après le froid, le chaud. Les fi lets de cabillaud une fois <strong>sa</strong>lés sont entreposés<br />
dans l’unité de séchage <strong>à</strong> l’atmosphère étouffante. Au sortir de cet épisode,<br />
on aura de la morue <strong>sa</strong>lée prête <strong>à</strong> consommer. (Photo Didier Catineau)
Une juste distance<br />
Dans la <strong>sa</strong>lle capitulaire<br />
de l’Abbaye aux<br />
Dames on expose<br />
jusqu’au 17 février le<br />
très intéres<strong>sa</strong>nt travail<br />
de Sébastien Laval.<br />
D<br />
epuis 2005, Sébastien Laval<br />
photographie les nombreuses<br />
ethnies du Vietnam.<br />
Hormis l’ethnie Viet qui représente<br />
près de 90% de la population, et qui<br />
occupe principalement le littoral, les<br />
53 autres ethnies se répartissent<br />
surtout dans les provinces montagneuses<br />
du nord, où sur les frontières<br />
de l’ouest.<br />
Bien qu’en noir et blanc, la vision<br />
de Sébastien Laval n’est certes<br />
pas nostalgique. S’il n’omet pas les<br />
signes de l’inévitable transformation<br />
de ces ethnies au contact du<br />
monde actuel, il ne les utilise pas<br />
non plus pour dramatiser la scène.<br />
Cette neutralité est <strong>sa</strong> force. Il y a<br />
cependant dans ses œuvres quelque<br />
chose qui dépasse le simple<br />
témoignage, une sorte d’accord<br />
mystérieux avec ceux qu’il fait<br />
poser... un calme presque bouddhique,<br />
qui n’est pas ce que nos<br />
contemporains vulgarisent, quand<br />
votre coiffeur, par exemple, vous<br />
voyant impatient, vous demande<br />
de rester “zen”». Ce n’est pas de ce<br />
lieu-commun qu’il s’agit, mais d’une<br />
attitude plus complexe, un mélange<br />
subtil de détente et d’éveil vigilant.<br />
La Ferme de Magné<br />
ouvre deux étangs<br />
pour les amateurs<br />
de poissons<br />
trophées.<br />
A<br />
près l’ouverture d’un parc<br />
animalier sur plus de sept<br />
hectares, La Ferme de<br />
Magné s’apprête <strong>à</strong> livrer aux pêcheurs,<br />
dès le 2 mars prochain,<br />
deux plans d’eau de plus d’un<br />
hectare chacun. Les étangs de la<br />
Beausse étaient depuis <strong>des</strong> années<br />
inexploités sur le domaine de<br />
la Ferme de Magné, le personnel<br />
a été <strong>à</strong> pied d’œuvre tout l’hiver<br />
pour être dans les temps.<br />
Un premier étang ouvre donc avec<br />
un parcours en “No-Kill”. Ainsi les<br />
brochets, <strong>sa</strong>ndres, perches et<br />
black-bass capturés seront systématiquement<br />
relâchés dans la<br />
pièce d’eau. La prise <strong>des</strong> Truites<br />
est limitée <strong>à</strong> 4 kg par personne. La<br />
pêche se fait aux leurres artifi ciels<br />
et <strong>à</strong> la mouche uniquement. Le<br />
nombre <strong>des</strong> pêcheurs est limité <strong>à</strong><br />
15, il est donc fortement recommandé<br />
de réserver.<br />
Le second étang est con<strong>sa</strong>cré <strong>à</strong><br />
Cela produit de merveilleux tableaux,<br />
où la précision géométrique<br />
<strong>des</strong> costumes s’oppose au fouillis<br />
brumeux <strong>des</strong> arrière-plans, où les<br />
bambous d’une palis<strong>sa</strong>de viennent<br />
parfaire avec élégance la composition.<br />
“Composition” d’ailleurs n’est<br />
peut-être pas le meilleur terme, tant<br />
ces photographies semblent faites<br />
avec une sorte d’instinct poétique.<br />
Sébastien Laval me di<strong>sa</strong>it d’ailleurs<br />
que souvent il n’utili<strong>sa</strong>it pas le pied<br />
de son Hasselblad, ce qui explique<br />
cette sen<strong>sa</strong>tion de cristalli<strong>sa</strong>tion<br />
soudaine que ne donnerait pas la<br />
lenteur du calcul.<br />
Puis il y a les vi<strong>sa</strong>ges... superbes,<br />
parfois d’une gravité légère, parfois<br />
d’une joie paisible, jamais enlaidis<br />
par une expression forcée. Cette<br />
distinction semble avoir inspiré <strong>à</strong><br />
Sébastien Laval les lois de <strong>sa</strong> sobre<br />
esthétique.<br />
Du nouveau<br />
pour les pêcheurs<br />
la truite, aux carpes et aux poissons<br />
blancs, <strong>des</strong> carpes de plus<br />
de 23 kg, <strong>des</strong> esturgeons de plus<br />
de 10 kg, <strong>des</strong> anguilles, <strong>des</strong> tanches…<br />
L’étang est rempoissonné<br />
régulièrement avec <strong>des</strong> truites<br />
arc-en-ciel portion ou de plus d’un<br />
kilo. Les prises sont limitées par<br />
pêcheur <strong>à</strong> dix truites et <strong>à</strong> trois kilos<br />
pour les poissons blancs.<br />
C’est l’endroit idéal pour les pêcheurs<br />
expérimentés mais aussi<br />
pour une journée découverte. Il n’y<br />
a pas besoin de posséder la carte<br />
LOISIRS<br />
Dans une petite pièce attenante <strong>à</strong> la<br />
<strong>sa</strong>lle capitulaire, s’expose un autre<br />
aspect de son talent : de surprenantes<br />
photos numériques prises<br />
dans Hanoï la nuit. L’activité de la<br />
ville fait place <strong>à</strong> un silence insolite.<br />
L’allongement du temps de pose<br />
capte les lueurs les plus faibles. Les<br />
crépis colorés que masquaient les<br />
étalages, apparaissent... On voit<br />
briller sur <strong>des</strong> rails les traces d’une<br />
averse, mille détails s’organisent<br />
pour une atmosphère terriblement<br />
cinématographique...<br />
Ce qui unit ses images nocturnes au<br />
reste de l’exposition, c’est <strong>sa</strong>ns doute<br />
une certaine humilité du regard,<br />
une façon de voir le monde <strong>à</strong> la juste<br />
distance ; ni avec cette proximité<br />
trop intrusive du reportage, ni avec<br />
le recul d’une objectivité glaciale...<br />
Juste la bonne distance...<br />
Jacques Tallote<br />
de la Fédération et de plus la Ferme<br />
de Magné a tout prévu, cours<br />
de pêche, location de matériel et<br />
même de quoi se sustenter avec<br />
un point de petite restauration.<br />
Sans oublier bien sûr les restaurants<br />
qui ont fait la réputation de la<br />
Ferme de Magné : le Traditionnel,<br />
le Marocain, l’Al<strong>sa</strong>cien, l’Antillais.<br />
S. Guérif<br />
• Réservations et tarifs au<br />
06.03.20.97.51 - Réglementations<br />
: Voir tableau d’affi chage <strong>à</strong><br />
l’entrée du lac<br />
N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 17<br />
Mina Tindle<br />
<strong>à</strong> l’Abbaye<br />
M<br />
ina Tindle est une chanteuse<br />
française (elle emprunte son<br />
nom de scène au personnage<br />
principal du fi lm Le Limier de<br />
Joseph Mankiewicz, Milo Tindle :<br />
nous n’en <strong>sa</strong>urons pas plus) dont le<br />
premier album Taranta lui a permis<br />
de se faire connaitre. Ses chansons<br />
autoproduites font sen<strong>sa</strong>tion, <strong>sa</strong><br />
voix ne laisse pas indifférent. «J’ai<br />
découvert que chanter n’était pas si<br />
dur et que c’était gri<strong>sa</strong>nt. Avant cela,<br />
j’ai quand même eu un rapport particulier<br />
<strong>à</strong> la musique : mon grand-père<br />
et ma mère chantaient beaucoup.<br />
Je me souviens d’étés passés seule<br />
chez mes grands-parents en Espagne.<br />
Je jouais en chantant, ma voix<br />
me tenait compagnie. Mais j’ai mis<br />
du temps <strong>à</strong> prendre tout ça au sérieux.»<br />
Huit mois passés aux Etats-<br />
Unis, <strong>à</strong> Brooklyn, lui font rencontrer<br />
<strong>des</strong> musiciens et elle se confronte<br />
<strong>à</strong> d’autres types de musique. De retour<br />
en France, elle se jette <strong>à</strong> “voix<br />
perdue” dans la pop et ça marche !<br />
Ses rêveries, ses voyages intérieurs,<br />
ses infl uences comme Catpower,<br />
Emily Loizeau ou Kate Bush se<br />
traduisent dans son album Taranta<br />
par <strong>des</strong> chansons intimes, secrètes,<br />
personnelles voire sensuelles. «Je<br />
chante pour me soigner de quelque<br />
chose», et de confi er : «Depuis quelques<br />
années, je passe tous mes étés<br />
dans le Sud, dans les Pouilles. J’y ai<br />
une amie qui est passionnée par les<br />
traditions, la tarentelle, la musique,<br />
la danse. Autrefois, il y avait la fête<br />
<strong>des</strong> femmes, <strong>des</strong> folles du village, les<br />
dépressives de l’époque… Taranta<br />
est une chanson que j’ai écrite sur ce<br />
sujet.»<br />
Didier Catineau<br />
• “Mina Tindle” - mercredi 13 février<br />
<strong>à</strong> 20h30 <strong>à</strong> l’auditorium de l’Abbaye<br />
aux Dames de Saintes (en partenariat<br />
avec Coconut Music) - Rens. :<br />
05.46.97.48.48<br />
Flamenco au<br />
Gallia Théâtre<br />
P<br />
astora Galván, née en<br />
1980 dans une famille où la<br />
danse fl amenco est omniprésente,<br />
est une avant-gardiste.<br />
Elle est la créatrice du spectacle<br />
“Pastora Galván” qui sera donné<br />
jeudi 7 février au théâtre Gallia<br />
de Saintes. Sa chorégraphie ancrée<br />
dans la tradition du fl amenco<br />
s’inscrit dans la vie, dans l’instant.<br />
«Elle danse jusqu’<strong>à</strong> l’épuisement,<br />
bien que celui-ci ne fasse pas<br />
acte de présence», confi e Juan<br />
Vergillos, un journaliste émérite,<br />
spécialiste de la “planète fl amenco”.<br />
Deux musiciens (une guitare<br />
et <strong>des</strong> percussions) et deux chan-<br />
teurs (Cristian Guerrero et José<br />
Valencia) assistent, accompagnent<br />
Pastora Galván dans une<br />
danse «colorée, rappelant celle<br />
<strong>des</strong> danseurs africains» selon<br />
Fanny Brancourt, autre journaliste<br />
éprise de danse. La chorégrapheinterprète<br />
danse sur scène mêlant<br />
pulsions violentes et esthétisme.<br />
Elle est belle, d’un tempérament<br />
explosif et son talent embrase la<br />
scène et la <strong>sa</strong>lle. L’art du fl amenco<br />
a trouvé un maître.<br />
Didier Catineau<br />
• “Pastora Galván” - jeudi 7 février<br />
<strong>à</strong> 20h30 au Gallia Théâtre <strong>à</strong> Saintes<br />
- Rens. : 05.46.92.10.20<br />
Une énergie explosive, un corps endiablé pour un fl amenco au plus haut<br />
niveau d’exigence : c’est Pastora Galván. (Photo DR)
18 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />
Messieurs les<br />
Anglais croi<strong>sa</strong>ient<br />
les premiers<br />
C<br />
ruciverbiste amateur ou passionné,<br />
vous ne <strong>sa</strong>vez peutêtre<br />
pas que les ancêtres <strong>des</strong><br />
mots croisés sont les “mots carrés” :<br />
constitués de grilles comportant<br />
autant de lignes que de colonnes et<br />
dépourvues de cases noires, ils ne<br />
donnaient lieu qu’<strong>à</strong> une seule liste<br />
de défi nitions, car les mots placés<br />
dans l’ordre <strong>des</strong> lignes successives<br />
se retrouvaient aussi dans l’ordre<br />
<strong>des</strong> colonnes successives.<br />
C’est l’Anglais Arthur Wynne qui par<br />
l’invention <strong>des</strong> cases noires permit<br />
au jeu de se développer pleinement,<br />
en permettant la dissymétrie lignes/<br />
colonnes et en multipliant <strong>à</strong> l’infi ni les<br />
combinaisons (formes variées <strong>des</strong><br />
grilles, croisements multiples, mots<br />
de longueurs différentes, présence<br />
possible de plusieurs mots par ligne<br />
ou par colonne...). Sa première grille<br />
fut publiée le 21 décembre 1913<br />
dans le “New York World”.<br />
Son idée fut reprise dix ans plus<br />
tard par l’Anglais Morley Adams qui<br />
sut voir, mieux que lui, le parti que<br />
l’on pouvait en tirer. Le 2 novembre<br />
1924, la première grille de mots croisés<br />
britannique est publiée dans le<br />
“Sunday express”.<br />
En France, la première grille a été<br />
publiée le 9 novembre 1924 par<br />
l’hebdomadaire “Dimanche Illustré”<br />
sous le nom de “Mo<strong>sa</strong>ïque mystérieuse”.<br />
Dès 1925, “Le Gaulois” puis<br />
“L’Excelsior” publièrent de nouvelles<br />
grilles.<br />
Notons pour l’anecdote le rôle toujours<br />
sujet <strong>à</strong> débat joué par les mots<br />
croisés lors... du Débarquement.<br />
Pendant la guerre, <strong>à</strong> Londres, un<br />
membre <strong>des</strong> forces armées habilité<br />
<strong>à</strong> connaître les secrets du Jour J a<br />
constaté avec effroi que certains<br />
noms de co<strong>des</strong> improbables, par<br />
exemple Utah, Omaha, Neptune,<br />
Mulberry et Overlord, étaient apparus<br />
<strong>à</strong> plusieurs reprises et <strong>à</strong> peu<br />
de jours d’intervalle, peu avant le<br />
6 juin 1944, dans les solutions <strong>des</strong><br />
mots croisés du “Daily Telegraph”<br />
qu’il avait l’habitude de résoudre<br />
chaque matin en allant travailler.<br />
L’auteur <strong>des</strong> mots croisés du “Daily<br />
Telegraph” (de 1925 <strong>à</strong> 1962), Leonard<br />
Dawes, un a priori paisible professeur,<br />
fut promptement arrêté et<br />
longuement interrogé, mais rien de<br />
probant ne put être établi contre lui<br />
et l’on conclut offi ciellement <strong>à</strong> une<br />
extraordinaire coïncidence.<br />
La mo<strong>sa</strong>ïque mystérieuse<br />
L’Echo <strong>des</strong> <strong>Arènes</strong> vous offre ce<br />
mois-ci la possibilité de revenir près<br />
de 90 ans en arrière pour tenter<br />
de résoudre* la première grille de<br />
mots croisés publiée en France en<br />
1924 dans le “Dimanche illustré”,<br />
sous le titre “La mo<strong>sa</strong>ïque mystérieuse”<br />
et avec le texte suivant :<br />
«Nous proposons aujourd’hui <strong>à</strong><br />
La première grille de l’histoire, créée<br />
par Arthur Wynne et parue en 1913<br />
dans le “New York World”.<br />
nos lecteurs pour qui nos Distractions<br />
du Dimanche sont un agréable<br />
passe-temps, ce “puzzle” où<br />
les mots <strong>à</strong> deviner s’entrecroisent<br />
au milieu d’une mo<strong>sa</strong>ïque symétrique<br />
inscrite dans un damier. (...)<br />
Chacun de ces mots doit commencer<br />
sur une case portant un chiffre.<br />
(...)<br />
Quels lecteurs vont pouvoir déchiffrer<br />
ces 28 mots ? Voici le sens ou<br />
le synonyme <strong>des</strong> mots <strong>à</strong> trouver :<br />
Horizontalement : 1 Champêtre,<br />
8 Favorable, 9 Chiffre, 10 Note,<br />
11 Arme, 12 Préposition, 15 Fleur,<br />
16 L’égal de quelqu’un, 18 Pronom,<br />
20 Appel, 21 Note, 22 Arbre,<br />
24 Particule d’atome, 25 Vive<br />
Lueur<br />
Verticalement : 1 Temps de veine,<br />
2 Conscience intime, 3 Note,<br />
4 Personnage légendaire, 5 Terre<br />
de jeu, 6 Dépôt de liquide, 7 Détruit,<br />
13 Fleuve, 14 Petit animal,<br />
17 Vêtement, 19 Meuble, 22 La<br />
terre, 23 Négation, 24 Pronom.<br />
Cet amu<strong>sa</strong>nt passe-temps est<br />
compris, sous le n°1, parmi<br />
les Distractions du Dimanche,<br />
dotées de récompenses, qui<br />
composent une nouvelle série<br />
commençant dans ce numéro.»<br />
1 2 3 4 5 6 7<br />
8 9<br />
10 11 12<br />
13 14<br />
15 16<br />
18 19 20 21<br />
17<br />
22 23 24<br />
25<br />
* Solutions en page 16 !<br />
LOISIRS<br />
VOTRE HOROSCOPE DE FÉVRIER<br />
LES ASTRES INCLINENT MAIS NE DISPOSENT PAS<br />
Votre signe ascendant peut jouer un rôle primordial dans votre horoscope ainsi que la position de vos planètes<br />
dominantes : consultez-moi pour <strong>sa</strong>voir sous quelle infl uence astrale vous êtes vraiment né(e) !<br />
BÉLIER<br />
21 mars - 20 avril<br />
Climat général : Encore <strong>des</strong> idées <strong>à</strong><br />
foison mais conservez votre calme et<br />
es<strong>sa</strong>yez de faire le tri, bonne période<br />
vers le 13 et le 14 pour es<strong>sa</strong>yer une<br />
activité nouvelle.<br />
Amour : De la tension aussi bien dans<br />
votre vie sentimentale qu’amicale.<br />
Vous serez méfi ant et circonspect. Célibataires,<br />
ne vous engagez pas.<br />
Santé : De la nervosité !<br />
TAUREAU<br />
21 avril - 20 mai<br />
Climat général : La nouvelle lune du 10<br />
vous aidera dans la mise en place d’un<br />
projet qui vous tient <strong>à</strong> cœur ; en bonne<br />
position avec Jupiter, elle favorise votre<br />
créativité et votre imagination mais<br />
avec l’opposition de Saturne, attendez<br />
le 15 pour démarrer un projet.<br />
Amour : La mauvaise position de Vénus<br />
par rapport <strong>à</strong> votre signe met un<br />
frein <strong>à</strong> votre vie sentimentale, attention<br />
<strong>à</strong> ne pas vous montrer trop possessif.<br />
Santé : De la nervosité et de l’impatience<br />
faites du sport.<br />
GÉMEAUX<br />
21 mai - 21 juin<br />
Climat général : Vous aurez <strong>des</strong> idées<br />
et <strong>des</strong> projets parfaitement excentriques<br />
d’après l’avis de vos proches,<br />
mais vous seul <strong>sa</strong>vez où vous allez,<br />
ménagez-les.<br />
Amour : Vous pourriez retrouver une<br />
personne que vous n’avez pas vue<br />
depuis longtemps, ce qui vous fera<br />
plaisir ; cependant ne ruez pas dans<br />
les brancards.<br />
Santé : De la bonne humeur et de l’entrain.<br />
CANCER<br />
22 juin - 22 juillet<br />
Climat général : Vous avez de très<br />
bonnes infl uences sur le plan astral<br />
<strong>à</strong> partir du 6, de l’énergie <strong>à</strong> revendre,<br />
<strong>des</strong> rencontres passionnantes, peutêtre<br />
la signature de contrats que vous<br />
attendiez depuis longtemps. Vous vous<br />
sortirez de situations confl ictuelles et<br />
on vous fera confi ance.<br />
Amour : N’oubliez pas vos amis au<br />
bénéfi ce de votre vie sentimentale ;<br />
gardez les pieds sur terre.<br />
Santé : Pas trop mauvaise.<br />
LION<br />
23 juillet - 22 août<br />
Climat général : Le carré <strong>à</strong> Saturne<br />
risque de perturber toutes vos activités<br />
; <strong>des</strong> retards, <strong>des</strong> obstacles bien<br />
défi nis vous empêcheront d’avancer et<br />
votre énergie ne sera pas <strong>à</strong> la hauteur.<br />
Restez patient, c’est une mauvaise<br />
période.<br />
Amour : Côté cœur non plus, ce n’est<br />
pas brillant, l’opposition de Vénus<br />
contrarie vos projets et vos sentiments,<br />
rien ne va plus.<br />
Santé : De l’agitation et de la nervosité.<br />
VIERGE<br />
23 août - 22 septembre<br />
Climat général : Vous perdez <strong>des</strong><br />
batailles et <strong>des</strong> marchés. Ce mois-ci,<br />
allez-y doucement dans vos affaires et<br />
ouvrez l’œil pour vos fi nances, ne vous<br />
emballez pour aucun projet.<br />
Amour : Une possibilité de rencontre<br />
intéres<strong>sa</strong>nte si vous êtes célibataire,<br />
Jupiter et Vénus sont avec vous.<br />
Santé : Vous vous ménagez et votre<br />
<strong>sa</strong>nté va bien.<br />
BALANCE<br />
23 septembre - 22 octobre<br />
Climat général : Prenez de l’avance,<br />
abattez vos cartes, et mettez en œuvre<br />
<strong>des</strong> projets, la confi guration astrale est<br />
bonne pour vous encore une fois, votre<br />
sens de la diplomatie et du contact<br />
vous aideront <strong>à</strong> résoudre un confl it qui<br />
pourrait dégénérer.<br />
Amour : Votre sensualité et votre esprit<br />
romantique seront extériorisés pour<br />
une fois, mais méfi ez-vous que votre<br />
bonté d’âme ne soit pas abusée.<br />
Santé : Une bonne forme physique,<br />
cependant votre esprit est ailleurs.<br />
SCORPION<br />
24 octobre - 21 novembre<br />
Climat général : Les très bons aspects<br />
de Mercure et de Jupiter vont vous faire<br />
avancer <strong>à</strong> grands pas, <strong>des</strong> opportunités<br />
sont <strong>à</strong> <strong>sa</strong>isir. Votre concentration<br />
et votre ténacité vous feront gagner<br />
une bataille où l’argent tient une place<br />
importante.<br />
Amour : Un peu le calme plat en ce moment<br />
sur le plan sentimental, vous vous<br />
méfi ez de tout et de tout le monde, vos<br />
nerfs sont <strong>à</strong> vif.<br />
Santé : Ne faites pas d’excès.<br />
SAGITTAIRE<br />
22 novembre - 20 décembre<br />
Climat général : Vous retombez dans<br />
la réalité et réglez quelques problèmes<br />
laissés en suspens le mois dernier,<br />
vous rattrapez votre retard, cependant<br />
attention <strong>à</strong> vos fi nances et reportez<br />
vos démarches administratives.<br />
Amour : Vous réparez vos maladresses<br />
et les pots cassés, votre vie<br />
amoureuse coule comme un fl euve<br />
tranquille.<br />
Santé : Calmez-vous un peu.<br />
CAPRICORNE<br />
21 décembre - 19 janvier<br />
Climat général : La conjonction astrale<br />
n’est favorable en ce moment ni pour<br />
les projets ni pour les contrats, prenez<br />
toutes les informations néces<strong>sa</strong>ires si<br />
vous voulez démarrer une affaire ou<br />
bien attendez quelque temps.<br />
Amour : De ce côté-l<strong>à</strong> aussi ça coince,<br />
vos allures rébarbatives n’engagent<br />
pas <strong>à</strong> vous séduire. Détendez-vous et<br />
soyez plus aimable.<br />
Santé : Soyez plus tolérant avec les<br />
autres et tout ira mieux.<br />
VERSEAU<br />
20 janvier - 18 février<br />
Climat général : Votre forme et votre<br />
ambition seront au sommet de leur<br />
apogée, vous déploierez un trop plein<br />
d’énergie mais encore une fois elle est<br />
dispersée et brouillonne, concentrezvous,<br />
gardez le cap et rassemblez vos<br />
idées.<br />
Amour : Même climat général que pour<br />
vos activités, vous bousculez vos proches<br />
et on vous regarde de travers !<br />
Santé : Relaxez-vous.<br />
POISSON<br />
19 février - 20 mars<br />
Climat général : La dissonance entre<br />
Neptune et Jupiter crée un climat de<br />
tensions, vous voulez tout faire et tout<br />
assumer mais vous vous épuisez ;<br />
redistribuez les tâches et comptez un<br />
peu sur les autres, ordonnez vos activités<br />
! Côté fi nances, vous cassez votre<br />
bas de laine.<br />
Amour : Période plutôt harmonieuse,<br />
vous pouvez également retrouver un<br />
ami perdu de vue vers le 21 ou 22 février.<br />
Santé : Changez-vous les idées.<br />
Réalisé par ELISHEBA - Tél. 05 16 22 05 65 - TELEPHONE-VOYANCE.COM 0892 65 00 25<br />
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signifi e brebis en italien. Il est fabriqué <strong>à</strong> Rocalbegna,<br />
petit village médiéval dans la haute<br />
vallée de l’Albegna, en Toscane, et le lait utilisé<br />
pour <strong>sa</strong> production provient essentiellement <strong>des</strong><br />
pâturages locaux. Son élaboration est suivie<br />
avec rigueur et les ingrédients qui rentrent dans<br />
<strong>sa</strong> composition sont tous naturels, lait, caillé,<br />
ferments lactiques sélectionnés, sel. Elaboré<br />
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de la fraise et vous serez le roi !<br />
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Recette pour un verre : Dans un shaker, ver- fera le plaisir de ces<br />
sez 2 cl de liqueur de fruits de la passion, 1 dames.<br />
cl de crème de mûre et 0,5 cl d’Angostura. Dans une fl ûte, versez 2 cl de liqueur de<br />
Frappez énergiquement pendant quelques bananes et 4 cl de liqueur de mandarine.<br />
secon<strong>des</strong> et versez dans un verre tumbler. Complétez avec du champagne bien frais.<br />
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avec <strong>des</strong> notes sèches et fruitées.<br />
Il s’accordera très bien avec un vin blanc italien<br />
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<strong>des</strong> “Voix Liées”<br />
L’AGENDA DU MOIS<br />
SPECTACLES - CONCERTS<br />
Vendredi 1er février<br />
Saintes Danse : “Swan”, <strong>à</strong> 20h30 au Gallia Théâtre<br />
(rens. 05.46.92.10.20)<br />
Jeudi 7 février<br />
Saintes Danse-Musique-Flamenco : “Pastora<br />
Galv<strong>à</strong>n”, <strong>à</strong> 20h30 au Gallia Théâtre (rens.<br />
05.46.92.10.20)<br />
Vendredi 8 et <strong>sa</strong>medi 9 février<br />
Saintes Théâtre : “L’émission de télévision”<br />
de Michel Vinaver, par le Théâtre de l’Ombre, <strong>à</strong><br />
20h30 au Théâtre Geoffroy Martel<br />
Samedi 9 février<br />
Saintes Concert Gospel par le groupe Voices Infl<br />
uences Gospel, <strong>à</strong> 20h30 <strong>à</strong> l’Abbaye aux Dames<br />
(rens. 06.07.18.89.96)<br />
Rouffi ac Théâtre : “Coquin de sort” d’Andrée<br />
Robin-Ligot, par le Théâtre Clin d’œil, <strong>à</strong> 20h30 <strong>à</strong><br />
l’Espace Saintonge (rens. 05.46.96.40.93)<br />
Fontcouverte Théâtre : “Toc-Toc” de Laurent<br />
Baffi e, par Les Préglis<strong>sa</strong>nts, <strong>à</strong> 21h <strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle <strong>des</strong><br />
fêtes (rens. 05.46.96.23.27)<br />
Dimanche 10 février<br />
Corme-Royal Concert du chœur “Vox Santona” <strong>à</strong><br />
15h30 <strong>à</strong> l’église (rens. 05.46.93.29.80)<br />
Saintes Concert de musique italienne, suivi d’un<br />
goûter italien, <strong>à</strong> 16h <strong>à</strong> l’auditorium de l’Abbaye aux<br />
Dames (rens. 05.46.93.29.80)<br />
Lundi 11 février<br />
Saintes Théâtre-Marionnettes : “Le grand cahier”,<br />
<strong>à</strong> 20h30 au Gallia Théâtre (rens. 05.46.92.10.20)<br />
Mercredi 13 février<br />
Saintes Concert : “Mina Tindle” (folk-pop) et<br />
rencontre-dédicace, <strong>à</strong> 20h30 <strong>à</strong> l’auditorium de<br />
l’Abbaye aux Dames (rens. 05.46.97.48.48)<br />
Vendredi 15 février<br />
Saintes Chanson-Concert (<strong>à</strong> partir de 5 ans) :<br />
“David Sire - C’est de famille”, <strong>à</strong> 20h30 au Gallia<br />
Théâtre (rens. 05.46.92.10.20)<br />
Jeudi 21 février<br />
Saintes Concert City-Jazzy : “Austin O’Brian’s”<br />
(jazz, blues, soul), <strong>à</strong> 20h30 au Relais du Bois Saint<br />
Georges (rens. 06.08.61.13.95)<br />
Du 15 février au 7 avril<br />
Saintes Exposition : “Le trésor de Saint-Pierre”<br />
au Musée de l’Echevinage (rens. 05.46.93.50.99)<br />
SOLUTION DES MOTS CROISÉS DU N°182<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />
1 C A T A P U L T E R<br />
2 O B S E R V A N C E<br />
3 D A I R O E O T H E<br />
4 O T T O M A N A O M<br />
5 M A P P E M O N D E<br />
6 I R E O N A N R E T<br />
7 N D A S E S L E N T<br />
8 A I N T U N I S I E<br />
9 N E F A S T E T C U<br />
10 T S L L E U U S E R<br />
Services de garde<br />
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composez le 15.<br />
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garde la plus proche : audiotel<br />
3237 accessible 24h/24<br />
(0,34€ TTC/minute)<br />
En cas d’urgence<br />
SAMU : 15<br />
Gendarmerie : 17<br />
Pompiers : 18<br />
Centre hospitalier de Saintes :<br />
05.46.95.15.15<br />
Centre hospitalier de St-<strong>Jean</strong><br />
d’Angély : 05.46.59.50.50<br />
Centre Anti-poison :<br />
05.56.96.40.80<br />
Allo Enfance Maltraitée : 119<br />
Accueil Sans Abri : 115<br />
Services collectifs<br />
Préfecture La Rochelle :<br />
05.46.27.43.00<br />
Sous-préfecture Saintes :<br />
05.46.92.37.00<br />
EXPOSITIONS<br />
Jusqu’au 17 février<br />
Saintes “Vietnam A/R” : Exposition photographique<br />
par Sébastien Laval, dans la Salle capitulaire<br />
de l’Abbaye aux Dames (rens. 05.46.97.48.48)<br />
Jusqu’au 28 juin 2013<br />
Jonzac Exposition : “Sur les traces d’une grande<br />
idée : l’école pour tous”, aux Archives départementales<br />
(rens. 05.46.48.91.13)<br />
CONFÉRENCES - RENCONTRES<br />
Samedi 2 février<br />
Saintes Connais<strong>sa</strong>nce du monde : “Venise,<br />
la sérénissime”, <strong>à</strong> 15h au Gallia Théâtre (rens.<br />
05.46.92.10.20)<br />
Saintes Conférence : “Du nouveau sur René<br />
Caillié, l’explorateur de Tombouctou (1828)”, par<br />
Alain Quella-Villéger, <strong>à</strong> 16h <strong>à</strong> l’auditorium de l’Abbaye<br />
aux Dames (rens. 05.46.97.48.48)<br />
Saintes Conférence-débat : “L’esprit du chemin”,<br />
par l’Association <strong>sa</strong>intaise <strong>des</strong> Chemins de Saint-<br />
Jacques de la Charente-Maritime, <strong>à</strong> 17h <strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle<br />
Saintonge n°5 (entrée libre - rens. 06.33.13.08.99)<br />
Mardi 5 février<br />
Saintes Conférence-débat : “Parents, quelles valeurs<br />
transmettons-nous <strong>à</strong> nos enfants ?”, <strong>à</strong> 20h30<br />
<strong>à</strong> l’espace Mendès France (rens. 05.46.92.34.10)<br />
Vendredi 8 février<br />
Saintes Apérimots - Lecture <strong>à</strong> quatre voix, <strong>à</strong><br />
18h30 Grand Comptoir du Cours (4 cours National)<br />
(rens. 06.29.75.29.29)<br />
Jeudi 14 février<br />
Saintes Conférence : “Les châteaux romans en<br />
Poitou-Charentes”, <strong>à</strong> 15h <strong>à</strong> la chapelle de l’Hostellerie<br />
(rens. 05.46.92.06.27)<br />
Samedi 16 février<br />
Saintes Conférence : “Mali : pays de tous les<br />
dangers ?”, <strong>à</strong> 20h <strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle Saintonge<br />
Vendredi 22 février<br />
Saintes Conférence-dîner : “Parler en vin”, avec<br />
travaux pratiques, <strong>à</strong> 19h au Relais du Bois Saint<br />
Georges (rens. 05.46.93.50.99)<br />
Du 22 février au 3 mars<br />
Saintes Festival “Dire le monde” : conférence,<br />
spectacles, ateliers... dans divers lieux de la ville<br />
(rens. 06.72.76.13.45)<br />
SORTIES<br />
Vendredi 8 février<br />
Saintes Assemblée générale de l’AAPPMA<br />
“Les pêcheurs <strong>sa</strong>intongeais”, <strong>à</strong> 20h <strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle<br />
Saintonge n°5 (rens. 05.46.74.44.46)<br />
Samedi 9 février<br />
Saintes Portes-ouvertes “Informations Filières”<br />
au lycée Georges Desclau<strong>des</strong> de 9h <strong>à</strong> 12h<br />
Dimanche 10 février<br />
Corme-Ecluse Thé dan<strong>sa</strong>nt du Comité <strong>des</strong> fêtes<br />
(rens. 05.46.02.46.78)<br />
Samedi 23 février<br />
Saintes Grand loto organisé par LSR 17, <strong>à</strong> 14h<br />
<strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle du Camélia<br />
MÉMO PRATIQUE<br />
Sous-préfecture St-<strong>Jean</strong><br />
d’Angély : 05.46.32.24.87<br />
CPAM Charente-Maritime :<br />
0 899 23 32 93 - 34 46<br />
CAF Saintes :<br />
0 820 25 17 10<br />
Tribunal d’Instance de Saintes :<br />
05 46 93 10 02<br />
Tribunal de Grande d’Instance :<br />
05 46 92 72 27<br />
CdC du Pays Santon :<br />
05 46 93 41 50<br />
CdC du canton de Saint-<strong>Jean</strong><br />
d’Angély :<br />
05 46 59 09 29<br />
Déchetterie ZA <strong>des</strong> Coteaux<br />
(05.46.97.19.07) et rue de<br />
Taillebourg (05.46.92.08.23)<br />
<strong>à</strong> Saintes : ouvert de 10h <strong>à</strong><br />
12h30 et de 14h30 <strong>à</strong> 17h30 du<br />
lundi au vendredi, le <strong>sa</strong>medi<br />
de 10h <strong>à</strong> 12h30 et de 14h <strong>à</strong><br />
17h30, le dimanche de 9h <strong>à</strong><br />
12h30 pour la ZA <strong>des</strong> Coteaux<br />
Déchetterie de Fontorbe<br />
(05.46.59.09.29) : ouvert les<br />
lundis, mercredis, vendredis et<br />
<strong>sa</strong>medi de 9h <strong>à</strong> 12h, le jeudi<br />
de 14h <strong>à</strong> 18h<br />
Loisirs<br />
Piscine Starzinsky <strong>à</strong> Saintes :<br />
05.46.93.76.20<br />
Centre aquatique Atlantys<br />
<strong>à</strong> Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély :<br />
05.46.59.21.50<br />
Numéros utiles<br />
France Télécom Saintes :<br />
0 800 10 14 17<br />
Veolia 0 811 902 902<br />
Rese 05.46.92.39.00<br />
EDF : 0 810 333 017<br />
Gaz de France : 0 810 800 801<br />
Météo France : 08 92 68 02 17<br />
SNCF : 36 35<br />
Drogues Infos Services :<br />
0 800 23 13 13<br />
Sida Infos Services :<br />
0 800 840 800<br />
SOS Amitié : 05 46 45 23 23<br />
Don du <strong>sa</strong>ng : 0 800 02 07 93