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Jean Rouger candidat à sa succession ? - L'Echo des Arènes

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Emission<br />

de VOYANCE<br />

en direct<br />

Les portes de l'avenir...<br />

Les lundis et mercredis de 14h <strong>à</strong> 16h, Gilles COHEN, médium,<br />

répond en direct <strong>à</strong> vos questions au 05 46 84 26 66<br />

MUNICIPALES À SAINTES<br />

<strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />

<strong>candidat</strong> <strong>à</strong><br />

<strong>sa</strong> <strong>succession</strong> ?<br />

Les municipales approchent,<br />

et l’on di<strong>sa</strong>it <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />

dans son dernier mandat,<br />

mais ses proches semblent<br />

en douter... P. 10<br />

MAIRIE DE SAINT-JEAN D’ANGÉLY<br />

Dernier tour<br />

avant l’arrivée P.<br />

L’Echo<br />

<strong>des</strong><br />

<strong>Arènes</strong><br />

SAINTES / ST-JEAN D’ANGÉLY / JONZAC N°183 - FÉVRIER 2013 2€<br />

Justice : 2013<br />

sera diffi cile P. 4<br />

AGGLOMÉRATION DE SAINTES<br />

Les communes<br />

attendront ! P.<br />

Jonzac, l’avenir<br />

de la morue P. 16<br />

14<br />

6<br />

L'abus d'alcool est dangereux pour la <strong>sa</strong>nté. Consommez avec modération<br />

Dans les<br />

vapeurs<br />

énivrantes,<br />

venez chercher<br />

un CADEAU<br />

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Lettre au<br />

ministre de<br />

la Justice P. 15<br />

PABAN<br />

Vigipirate<br />

s’apprend<br />

<strong>à</strong> Saintes P. 4<br />

NOUVELLE TAXE<br />

Chaniers<br />

s’oppose P. 7<br />

SAINTES<br />

Le vallon<br />

refl eurit P. 11


2 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />

I<br />

l y a presque un an <strong>des</strong> Touaregs,<br />

rejoints par <strong>des</strong> éléments<br />

du Djihad, s’emparaient de tout<br />

le nord du Mali, <strong>à</strong> moitié<br />

désertique, grand comme<br />

la France et abritant <strong>des</strong><br />

villes comme Goa et<br />

Tombouctou. L’armée malienne<br />

n’avait pu s’opposer<br />

<strong>à</strong> ces colonnes mobiles<br />

de guerriers armés lourdement<br />

<strong>à</strong> partir <strong>des</strong> arsenaux<br />

de Lybie, qui rodent<br />

dans le Sahara depuis longtemps,<br />

capturant <strong>des</strong> otages, comme les<br />

Français qu’ils retiennent toujours<br />

et trafi quant les narcotiques et les<br />

armes.<br />

Le gouvernement algérien, qui<br />

compte de nombreux ressortis<strong>sa</strong>nts<br />

dans les rangs de la dissidence, rescapés<br />

de la guerre civile, était pour<br />

une solution politique. Il souhaitait<br />

traiter avec les Touaregs d’An<strong>sa</strong>r<br />

Dine et isoler les deux mouvements<br />

qui se veulent religieux. Des négociations<br />

avec le gouvernement malien<br />

étaient entreprises <strong>à</strong> Alger, et<br />

la France lais<strong>sa</strong>it faire, comprenant<br />

fort bien que l’Algérie, puis<strong>sa</strong>nce<br />

<strong>sa</strong>harienne, soit le maître-d’œuvre<br />

de la solution. Mais dès que souffl<br />

e l’Armattan, le vent chaud du<br />

désert, rien ne se passe comme<br />

prévu. Poussés par la surenchère<br />

ou croyant pouvoir s’emparer <strong>sa</strong>ns<br />

coup férir de Bamako, les dissidents<br />

attaquèrent l’armée malienne, n’en<br />

fi rent qu’une bouchée, prenant <strong>sa</strong>ns<br />

coup férir la ville de Konna.<br />

Le président français n’hésita pas.<br />

François Hollande entra en guerre,<br />

envoyant l’aviation arrêter les colonnes<br />

de 4x4 prêtes <strong>à</strong> rouler vers<br />

Bamako. Cette réponse militaire<br />

brutale porta ses fruits. Les pays de<br />

l’Afrique de l’ouest promirent <strong>des</strong><br />

renforts, et notamment le Tchad<br />

dont les troupes sont aguerries.<br />

Mais le déséquilibre reste important.<br />

Le camp touareg peut aligner<br />

7000 hommes biens armés, les<br />

Français 1000, les Maliens existent<br />

peu et les renforts ne bougent<br />

pas vite. C’est donc une situation<br />

<strong>à</strong> risque que traverse la France<br />

laissée en première ligne par ses<br />

grands alliés de l’OTAN. Comme<br />

di<strong>sa</strong>it Cohn-Bendit au Parlement<br />

européen : «La France envoie <strong>des</strong><br />

soldats en première ligne, et vous<br />

vous envoyez les infi rmières».<br />

L’image montre bien l’absence<br />

de stratégie globale européenne,<br />

que ce soit en Afrique ou ailleurs.<br />

L’Allemagne ne bouge pas, lais<strong>sa</strong>nt<br />

son industrie occuper le terrain<br />

tandis que seuls les Français et les<br />

Anglais sont capables de prendre<br />

<strong>des</strong> initiatives, parfois appuyés<br />

par les Italiens et les Espagnols…<br />

Mais le Sahara, c’est la porte <strong>à</strong><br />

côté pour l’Europe, et fi nalement,<br />

heureusement qu’<strong>à</strong> In Anemas, le<br />

“Borgne” comme on l’appelle, et qui<br />

d’ailleurs est algérien, s’est emparé<br />

<strong>des</strong> installations gazières et du<br />

personnel qui va avec, Canadiens,<br />

Anglais, Japonais, Norvégiens, Al-<br />

L’EDITORIAL<br />

Une guerre<br />

trop près...<br />

gériens ! C’était la meilleure façon<br />

d’internationaliser le confl it. L’usine<br />

appartient <strong>à</strong> British Petroleum, et<br />

c’est l’approvisionnement<br />

gazier de l’Europe qui est<br />

frappé ! On peut penser<br />

qu’une telle provocation va<br />

entraîner une réaction <strong>des</strong><br />

pays désormais concernés.<br />

François Hollande,<br />

dans cette partie de poker,<br />

est donc un homme<br />

chanceux. Mais l’OTAN<br />

reste bien immobile, et les alliés de<br />

la France, malgré tout en arrière<br />

de la main. Certes, les Etats-Unis<br />

envoient <strong>des</strong> moyens de renseignement<br />

et <strong>des</strong> drones et peut-être<br />

aussi <strong>des</strong> munitions, car la France<br />

en manque. On ne peut restreindre<br />

et comprimer les budgets militaires<br />

et mener longtemps une guerre<br />

moderne. Or l’expédition libyenne a<br />

été très coûteuse et a vidé les arsenaux.<br />

Il ne fallait pas compter sur<br />

Moscovici et Cahuzac pour les remplir<br />

! L’Amérique est donc la bienvenue,<br />

<strong>sa</strong>uf qu’elle fait rarement de<br />

cadeaux et qu’il faudra bien un jour<br />

payer. L’Algérie ne peut plus rester<br />

neutre ; l’affaire touareg d’où est<br />

née la guerre du Mali est d’abord<br />

une affaire <strong>sa</strong>harienne, et le Sahara<br />

occupe une très large part<br />

de l’Algérie et abrite ce qui reste<br />

<strong>des</strong> combattants du GIA algérien,<br />

reconvertis en fi dèles d’Ous<strong>sa</strong>ma<br />

Ben Laden. Mais encore une fois,<br />

c’est le statut et le sort <strong>des</strong> diverses<br />

tribus touaregs qu’il faut prendre en<br />

compte et régler. Dans les années<br />

60, le Général de Gaulle avait créé<br />

l’organi<strong>sa</strong>tion commune <strong>des</strong> régions<br />

<strong>sa</strong>hariennes, l’OCRS, dont Claude<br />

Cheysson, le futur ministre <strong>des</strong><br />

Affaires étrangères de Mitterrand,<br />

fut président. Elle répondait déj<strong>à</strong> <strong>à</strong><br />

ce besoin et <strong>à</strong> cette nécessité. Ces<br />

populations noma<strong>des</strong>, d’origine<br />

berbère, éleveurs et commerçants,<br />

n’ont pas toujours eu les meilleures<br />

relations avec les sédentaires africains<br />

au sein de pays comme le Niger,<br />

le Burkina Faso, la République<br />

Centrafricaine et le Mali. La recherche<br />

d’un statut, par del<strong>à</strong> les frontières<br />

héritées de la coloni<strong>sa</strong>tion, est<br />

une nécessité. Mais malgré les sécheresses<br />

et les misères, personne<br />

ne s’en préoccupait vraiment. Le<br />

trafi c a remplacé les caravanes et<br />

les troupeaux, et maintenant Dieu<br />

qui est si naturellement présent<br />

dans le désert, s’en mêle, lui ou<br />

son prophète, nul ne <strong>sa</strong>it. Dieu, les<br />

noma<strong>des</strong> et les bandits n’ont jamais<br />

fait bon ménage avec le pétrole, le<br />

gaz ou l’uranium, mais plutôt un<br />

mélange détonnant. En allant allumer<br />

la mèche en Lybie, Bernard-<br />

Henry Levy a fait encore mieux<br />

qu’en Bosnie. Il faut dire qu’il avait<br />

un <strong>sa</strong>cré relais <strong>à</strong> la Présidence. On<br />

a les prophètes qu’on peut. Notre<br />

Président guerrier suit le cordon<br />

Bickford de ses prédécesseurs ; on<br />

lui souhaite bonne chance !<br />

Xavier de Roux<br />

http://xderoux.wordpress.com/<br />

OPINIONS<br />

Le jovial s’en<br />

va-t-en guerre<br />

E<br />

n 2002, la France a raté Lionel<br />

Jospin, l’austère qui se<br />

marrait. En 2007, elle a choisi<br />

un nerveux qui a fi ni par agacer. En<br />

2012, elle a élu un jovial inconnu,<br />

par défaut, <strong>à</strong> la place du nominé au<br />

comportement “inapproprié”, et de la<br />

colérique patronne de son parti.<br />

Donc la France, dans ses emballements<br />

aussi irréfl échis qu’éphémères,<br />

lui a donné un pouvoir absolu,<br />

en attendant qu’il se révèle. Rapidement,<br />

il est apparu que ce jovial<br />

inconnu avait la forme la plus sophistiquée<br />

de ces ingénieurs en pouvoirs<br />

politiciens que sont les hommes <strong>des</strong><br />

appareils, tels que les religions et<br />

les mouvements politiques les fabriquent.<br />

Ces fameux apparatchiks<br />

dont le jovial guerrier de la guerre<br />

froide, Nikita Krouchtchev, restera<br />

l’archétype dans l’histoire. Dans leur<br />

parcours vers le pouvoir qu’ils convoitent,<br />

leur personnalité est toujours<br />

“fl outée” pour mieux empêcher qu’on<br />

la discerne. Puis lorsque le pouvoir<br />

est assuré, le fl ou disparaît. Nous y<br />

sommes, pour faire quoi et aller où ?<br />

Jacques Julliard, l’historien de la famille<br />

politique de la gauche, pose la<br />

question dans une longue et brillante<br />

chronique parue dans Le Monde du<br />

20 janvier. Il conclut : «Soyons honnête,<br />

il a plus de chances d’échouer<br />

que de réussir». Ce n’est pas rassurant,<br />

mais pour y voir plus clair, il<br />

faut pousser plus loin l’analyse <strong>des</strong><br />

risques que font courir les hommes<br />

d’appareil <strong>à</strong> ceux qui leur ont imprudemment<br />

confi é le pouvoir. L’observation<br />

<strong>des</strong> 80 dernières années de la<br />

vie politique française, sous trois républiques,<br />

nous l’explique. La IIIème<br />

et la IVème, <strong>sa</strong>ns hommes d’Etat,<br />

furent aux mains d’hommes d’appareils.<br />

Avant guerre, Edouard Daladier,<br />

de l’appareil radical socialiste,<br />

présent dans toutes les convulsions<br />

qui ont précipité la France vers <strong>sa</strong><br />

défaite de 1940, et la fi n de la IIIème<br />

République. Après guerre, Guy Mollet,<br />

l’homme de l’appareil de la SFIO,<br />

l’ancêtre du PS, qui a accompagné la<br />

fi n de la IVème.<br />

<strong>des</strong><br />

L’Echo <strong>Arènes</strong><br />

Mensuel local d’informations<br />

“Les sots s’imaginent que<br />

plai<strong>sa</strong>nter c’est n’être pas sérieux”<br />

Editeur : SARL Saintongeaise d’Edition<br />

et de Publications au capital de<br />

29 586,48 E - Durée de la société :<br />

99 ans <strong>à</strong> compter du 20 octobre 1997<br />

Résidence L’Estrilia - 1, cours<br />

Reverseaux - 17100 Saintes<br />

Tel : 05.46.92.84.53<br />

Fax : 05.46.92.84.56<br />

email : echode<strong>sa</strong>renes@orange.fr<br />

Principaux associés : Xavier de Roux<br />

Pierre Williams-Gobeaux<br />

Jacques Maroteix - Pierre-Paul Heckly<br />

Gérant de la SARL : Sylviane Guérif<br />

Directeur de la publication : Xavier de Roux<br />

Maquettiste PAO : Evelyne Charlopeau<br />

Impression : Bor<strong>des</strong>soules Impressions<br />

BP 42 - 17413 St-<strong>Jean</strong> d’Angély Cedex<br />

Dépôt légal : Mars 2013<br />

I.S.S.N. : 1287-4922<br />

Commission paritaire : N°1016I88697<br />

Tirage : 3500 exemplaires<br />

La Vème République s’est donné<br />

les institutions qui font émerger les<br />

hommes d’Etat. Elle en a eu trois aux<br />

caractéristiques marquées. L’homme<br />

d’Etat existe avant le parti qu’il<br />

utilise pour gouverner, il respecte<br />

les institutions dont il a la garde, il<br />

se fait réélire. De Gaulle, Mitterrand<br />

et Chirac ont rempli ces conditions,<br />

même si l’u<strong>sa</strong>ge qu’ils en ont fait<br />

diffère. L’homme – la femme – d’appareil,<br />

militant parti<strong>sa</strong>n, n’existe que<br />

par le parti qui l’utilise pour gouverner.<br />

Il cultive ses ennemis, toujours<br />

les mêmes. Les riches, la religion ou<br />

le parti d’en face, l’entreprise et la<br />

fi nance. Le degré de détestation de<br />

leurs ennemis affi chés, varie selon<br />

les pério<strong>des</strong> et les intérêts de leur<br />

parti. Cette variation de degré détermine<br />

l’intensité <strong>des</strong> risques qu’ils<br />

font courir <strong>à</strong> leurs concitoyens. Une<br />

fois nimbés de la lumière du pouvoir,<br />

ils font tout pour le garder, au prix de<br />

tous les renoncements, au besoin<br />

en jouant avec les institutions dont<br />

ils ont la garde, qu’ils ne respectent<br />

pas.<br />

Notre Président, qui occupe la<br />

place laissée vide par Guy Mollet<br />

en 1958, partage ses orientations<br />

et ses détestations. Il en a fait luimême<br />

l’inventaire. Sa période fl outée<br />

depuis son élection le confi rme.<br />

Est-ce grave pour notre avenir ?<br />

Ce sera selon les circonstances<br />

extérieures. Le plus probable, <strong>à</strong> vue<br />

historique, le conduira <strong>à</strong> liquider la<br />

Vème République, comme Edouard<br />

Daladier la IIIème, et Guy Mollet la<br />

IVème, en bons serviteurs de leurs<br />

partis. L’alternative est qu’il garde<br />

les institutions, auquel cas, comme<br />

l’a fait François Mitterrand du parti<br />

communiste, il liquidera le système<br />

syndicalo-marxiste installé au cœur<br />

<strong>des</strong> gran<strong>des</strong> fonctions de l’Etat.<br />

Ceci dit, cet ingénieur en pouvoir politicien<br />

<strong>sa</strong>ura toujours trouver de quel<br />

coté <strong>sa</strong> tartine devra être beurrée,<br />

d’où viendra le beurre, comment il<br />

retrouvera ses électeurs. Il <strong>sa</strong>it qu’on<br />

les attire par la détestation <strong>des</strong>tructive<br />

quand on est challenger, par la<br />

générosité distributive quand on est<br />

challengé. Ce que son prédécesseur<br />

a fait <strong>à</strong> contretemps.<br />

En mélangeant astucieusement le<br />

fl outé et le brillant, ce président jovial<br />

qui s’en va-t-en guerre entretiendra<br />

son côté inconnu, dissimulé plus<br />

qu’ambigu, aussi indécis que volontaire,<br />

aussi chaleureux qu’infl exible.<br />

Il sera plus Mazarin que Richelieu,<br />

pour mieux gérer <strong>à</strong> son profi t les enseignements<br />

de l’histoire.<br />

Quant <strong>à</strong> la France qui va vivre les années<br />

très dangereuses de la deuxième<br />

décennie du XXIème siècle, elle<br />

aura appris, chèrement, <strong>à</strong> regarder<br />

les hommes comme ils sont, pas<br />

comme ils se vendent. Par précaution,<br />

je vais attacher ma ceinture.<br />

Michel <strong>Rouger</strong><br />

michel@rouger.fr - www pre<strong>sa</strong>je.com<br />

DU 6 AU 16 FÉVRIER 2013


Egalité <strong>des</strong> sexes<br />

Les socialistes sont de drôles de gens ; Ils font un remue-ménage<br />

pour le mariage pour tous au nom de l’égalité <strong>des</strong> sexes, et<br />

en même temps ils réforment la carte cantonale. On élira dans<br />

les nouveaux cantons, obligatoirement, un <strong>candidat</strong> et une <strong>candidat</strong>e<br />

; mais si les sexes sont par ailleurs égaux, pourquoi ne<br />

pas autoriser dans cette élection un duo homosexuel ? Forcer <strong>à</strong><br />

élire en même temps une femme et un homme semble terriblement<br />

réactionnaire, si l’on proclame qu’il n’y a plus de différence<br />

entre les sexes. Ou alors il faut réécrire le Code civil ! Le Conseil<br />

constitutionnel a du pain sur la planche.<br />

Le centre humaniste<br />

Aux dernières élections régionales, Ségolène Royal qui n’est<br />

jamais <strong>à</strong> court d’imagination avait inventé le centre humaniste,<br />

abritant quelques militants du Modem de François Bayrou ; c’est<br />

ainsi qu’<strong>à</strong> Rochefort Alexis Blanc – rose dehors, blanc dedans et<br />

toujours prêt de l’assiette au beurre, selon la défi nition ancienne<br />

du radis – s’est retrouvé conseiller régional dans la majorité<br />

Royaliste. Mais l’eau a passé sous les ponts, et voil<strong>à</strong> qu’approchent<br />

les élections municipales. Blanc décide donc de faire le<br />

centriste humaniste <strong>à</strong> Rochefort ! Ce que Pascal Mommée, avocat,<br />

vétéran de toutes les élections depuis 30 ans <strong>à</strong> Rochefort,<br />

accepte mal. Il s’est autoproclamé chef de fi le de l’UDI, ce qui<br />

va plus vite et a créé une association, Horizon 2020 – parce qu’il<br />

voit loin. Au denier comptage, il y a déj<strong>à</strong> cinq <strong>candidat</strong>s pour<br />

enterrer Grasset !<br />

De l’utilité <strong>des</strong><br />

collectivités publiques<br />

Les querelles intestines au Parti communiste charentais-maritime<br />

lèvent le voile pudique marquant les relations entre les<br />

militants, les élus et les emplois de l’agglomération. Certes on<br />

<strong>sa</strong>it bien que la lutte <strong>des</strong> classes n’a jamais empêché au plan<br />

national la CGT d’être fi nancée par le Medef, comme le dissimule<br />

mal l’affaire Gautier-Sauvagnac, chargé de distribuer les<br />

enveloppes. Mais on <strong>sa</strong>it moins qu’au plan local, le Parti socialiste<br />

a mis le Parti communiste sous perfusion pour lutter contre<br />

l’infl uence grandis<strong>sa</strong>nte du Front de gauche, qui est entré dans<br />

l’opposition comme on peut le constater toutes les semaines<br />

au Sénat. A La Rochelle, le secrétaire fédéral du PC est agent<br />

de la collectivité locale, ce qui ne l’empêche pas d’être adjoint<br />

au maire de La Rochelle. Il est donc un élu <strong>sa</strong>larié comme son<br />

prédécesseur au secrétariat fédéral, <strong>Jean</strong>-François Mémain,<br />

employé <strong>à</strong> la mairie de La Rochelle, ancien conseiller régional,<br />

époux de l’adjointe au maire et père d’un fi ls également employé<br />

<strong>à</strong> la mairie. En fait de lutte <strong>des</strong> classes, le journal Sud-Ouest<br />

titrait «C’est la lutte <strong>des</strong> places».<br />

Marche <strong>à</strong> l’ombre<br />

Fabienne Dugas-Ravereau, qui fut <strong>candidat</strong>e PS aux élections<br />

législatives contre Dominique Bussereau, ne posera pas son <strong>sa</strong>c<br />

<strong>à</strong> Jonzac comme on aurait pu le croire ; elle se présenterait aux<br />

élections cantonales <strong>à</strong> Pons contre Daniel Laurent. Cette décision<br />

a surpris beaucoup d’observateurs. Daniel Laurent semble<br />

très solidement implanté <strong>à</strong> Pons, alors que Claude Belot, qui<br />

aura 78 ans aux prochaines cantonales, se retirera <strong>sa</strong>ns laisser<br />

de dauphin. Le PS abandonne donc Jonzac <strong>sa</strong>ns combattre et<br />

la deuxième circonscription législative en même temps ! Mais ce<br />

serait dit-on pour faire une place de sénateur <strong>à</strong> Bernard Lalande<br />

qui a cessé depuis longtemps de faire de l’ombre <strong>à</strong> Claude Belot<br />

comme <strong>à</strong> Dominique Bussereau.<br />

Les silences<br />

de Tis<strong>sa</strong>ndier<br />

La démocratie participative <strong>à</strong> la communauté d’agglomération<br />

de Saintes se limite <strong>à</strong> l’expression de son président, fl anqué<br />

de son directeur de cabinet. Le maire de Rouffi ac, lors de la<br />

cérémonie <strong>des</strong> vœux, aurait voulu expliquer pourquoi il aurait<br />

souhaité rester en Haute-Saintonge ; il n’a pas eu le droit de<br />

s’exprimer devant l’assemblée <strong>à</strong> laquelle <strong>sa</strong> commune a été rattachée<br />

contre son gré. Le silence imposé au maire de Rouffi ac<br />

risque de ne pas durer toujours, car d’autres collègues n’ont<br />

pas envie de transformer le comité d’agglomération en chambre<br />

d’enregistrement. C’est d’ailleurs le seul lieu où le maire de<br />

Chaniers pourra s’exprimer, puisque la deuxième commune de<br />

l’agglomération a été privée de représentation au bureau de la<br />

CdA, les opinions de son maire ne plai<strong>sa</strong>nt ni <strong>à</strong> <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> ni<br />

au directeur de cabinet de ce dernier.<br />

LES NOUVELLES DE L’ARÈNE<br />

Vous avez dit<br />

musées ?<br />

A la rentrée du Tribunal de Commerce de Saintes, Gérard<br />

Saliba fai<strong>sa</strong>it ses adieux. <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, au premier rang, était<br />

attentif aux propos du président sortant, mais fort surpris lorsque<br />

ce dernier affi rma, prenant le maire <strong>à</strong> partie, que c’était très<br />

bien de s’occuper <strong>des</strong> musées, mais qu’il fallait aussi s’occuper<br />

<strong>des</strong> entreprises puisqu’elles créaient richesses et emplois. Sa<br />

surprise était compréhensible ; il y a belle lurette que <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />

ne s’occupe plus <strong>des</strong> musées. Le musée Dupuy-Mestreau,<br />

pourtant juste derrière chez lui, est fermé, parce qu’il n’est pas<br />

chauffé, le Présidial bat de l’aile, et l’Echevinage n’est pas dans<br />

une période faste. Certes cela ne veut pas dire que <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />

adore les entreprises qu’il trouve envahis<strong>sa</strong>ntes. C’est pour cela<br />

qu’il les expédie <strong>à</strong> Saint-Georges <strong>des</strong> Coteaux. Il devrait aussi y<br />

envoyer ses musées.<br />

L’incontournable<br />

Il s’appelle Paul Durand, il n’est<br />

pas élu, il n’est pas fonctionnaire,<br />

il est peu connu du grand public,<br />

pourtant, <strong>à</strong> la mairie de Saintes,<br />

on dit qu’il fait la pluie et le beau<br />

temps. Il est directeur de cabinet<br />

du maire et même directeur de<br />

cabinet du président de la CdA. Le<br />

maire lui trouve <strong>des</strong> talents cachés<br />

et lui confi e la stratégie municipale<br />

et les gran<strong>des</strong> options politiques.<br />

Il a conseillé avec succès le pas<strong>sa</strong>ge<br />

de la CdC en CdA en fai<strong>sa</strong>nt de la CdA la suite et l’héritière<br />

de la CdC ; il a œuvré au rapprochement avec Burie et distribué<br />

les vice-présidences <strong>à</strong> bon escient. Penseur, militant, faiseur de<br />

discours, père Joseph attentionné de la municipalité, il est déj<strong>à</strong> <strong>à</strong><br />

l’œuvre pour la <strong>succession</strong> municipale avec son ami Dominique<br />

Pariès, qui doit prendre au printemps <strong>sa</strong> retraite du journal Sud-<br />

Ouest.<br />

Idée fi xe<br />

A Saintes, comme ailleurs, le Parti socialiste au pouvoir n’a<br />

qu’une idée fi xe : la fi scalité ! Les riches doivent payer : par<br />

exemple, les détenteurs de bacs marrons pour le ramas<strong>sa</strong>ge<br />

<strong>des</strong> fameux déchets fermentescibles que dévorent allégrement<br />

les vers de terre, chaque foyer souhaitant conserver son bac<br />

devra payer 44€. Le vice-président Jacques Tanner, perdu dans<br />

l’obscurité d’une collecte, <strong>à</strong> laquelle personne ne comprend rien,<br />

a demandé si certains n’allaient pas glisser leurs déchets verts<br />

dans les <strong>sa</strong>cs noirs ! Tandis que de nombreux citoyens se demandent<br />

si tout verser au coin d’un bois ne simplifi erait pas la<br />

question… les riches s’exilent bien en Belgique. Mais cet acharnement<br />

<strong>à</strong> la taxe et <strong>à</strong> la complexité va s’étendre <strong>à</strong> tout le territoire.<br />

Malgré une opposition menée par le maire de Chaniers,<br />

les campings, hôtels et autres hébergeurs de la CdA de Saintes<br />

vont devoir faire payer <strong>à</strong> leurs clients une taxe de séjour, histoire<br />

d’attirer le touriste. Au train où vont les choses, l’économie noire<br />

va fi nir par devenir la règle. Trop d’impôts tue l’impôt !<br />

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N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 3<br />

On s’agite<br />

maladroitement<br />

<strong>à</strong> droite<br />

Les élections municipales<br />

agitent aussi les formations de<br />

droite et du centre. Frédéric<br />

Neveu tout <strong>à</strong> son projet législatif,<br />

qui peut aboutir si le PS<br />

continue sur <strong>sa</strong> lancée, affi rme<br />

qu’il n’a aucune prétention <strong>à</strong><br />

conduire une liste aux élections<br />

municipales de Saintes,<br />

bien qu’il apparaisse le chef<br />

de fi l de l’opposition au conseil<br />

municipal. Mais le conseiller<br />

régional UDI Bruno Drapron se<br />

verrait bien caracolant ; encore<br />

faut-il qu’il fasse autour de lui<br />

<strong>Jean</strong>-Philippe Machon. (Photo<br />

DR)<br />

l’union, c’est-<strong>à</strong>-dire sceller un solide partenariat avec l’UMP,<br />

qui ne semble pas en prendre le chemin. Alors la société civile<br />

s’agite. Gérer une ville, cela demande plus de talent qu’une<br />

simple adhésion parti<strong>sa</strong>ne, et Saintes justement semble en<br />

déshérence. Michel <strong>Rouger</strong> peut se vanter d’avoir constitué<br />

une agglomération. Mais pour quoi faire, le projet est fl ou si<br />

ce n’est d’investir 19 millions d’euros <strong>à</strong> Saint-Georges <strong>des</strong><br />

Coteaux pour reconstruire une ville <strong>à</strong> la campagne. Quant au<br />

reste, pas grand-chose n’a abouti ; le site Saint-Louis demeure<br />

<strong>sa</strong>ns perspective, et le projet urbain commencé sous Bernadette<br />

Schmitt s’achève. Le manque de souffl e est évident. Mais<br />

comment le reprendre ? Régis Sainte-Marie-Pricot, l’avocat<br />

bien connu, qui ferait l’unanimité, préfère son cabinet qu’il développe<br />

et qui brille, et les noms qui sortent sur le buzz de la<br />

ville sont parfois inventés. Bruno Drapron, rebondis<strong>sa</strong>nt sur <strong>des</strong><br />

propos de Frédéric Neveu, propagés par le célèbre Dohollou,<br />

qui prend la politique pour un jeu de Canasta, a fait croire que<br />

l’UDI et l’UMP se seraient mis d’accord sur un nom, et que ce<br />

nom auprès duquel a couru pendant plusieurs jours Dominique<br />

Pariès de Sud-Ouest, serait celui de <strong>Jean</strong>-Philippe Machon, le<br />

fi ls de l’inventeur du folklore <strong>sa</strong>intongeais dont un square porte<br />

le nom. Il est vrai que cet élève d’un lycée de Saintes a fait <strong>des</strong><br />

étu<strong>des</strong> puis une carrière brillante dans une grande société multinationale,<br />

et qu’il sera bientôt en âge de prendre <strong>sa</strong> retraite. Il<br />

est également vrai qu’il a très envie de revenir dans <strong>sa</strong> ville natale,<br />

qui est le berceau de <strong>sa</strong> famille, et qu’il ne passe pas pour<br />

aimer le désoeuvrement. On ajoute même qu’il a l’expérience<br />

et le talent de mener une agglomération comme Saintes, mais<br />

<strong>Jean</strong>-Philippe Machon n’appartient – encore – <strong>à</strong> aucun parti<br />

politique. C’est un citoyen libre de ses choix. Or pour les villes<br />

de plus de 20 000 habitants ce sont les partis, l’UDI comme<br />

l’UMP qui donnent les investitures politiques. Bruno Drapron<br />

a raison de dire que les instances du parti n’ont été <strong>sa</strong>isies de<br />

rien, même si Frédéric Neveu (UMP), Gérard Desrentes (secrétaire<br />

de l’UDI) et Xavier de Roux en ont parlé. Mais en parler<br />

ne veut pas dire décider, d’autant que <strong>Jean</strong>-Philippe Machon<br />

est un citoyen libre qui a beaucoup d’amis en ville, dont il fait<br />

le tour et demande l’avis. Après tout, en république, un citoyen<br />

peut aspirer <strong>à</strong> <strong>des</strong> respon<strong>sa</strong>bilités, <strong>sa</strong>ns passer par les fourches<br />

caudines <strong>des</strong> partis.<br />

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et de 14h <strong>à</strong> 19h


4 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />

Vigipirate :<br />

Ça se passe<br />

<strong>à</strong> Saintes<br />

C’est sur la Base de Paban<br />

que se trouve l’unique<br />

centre de formation<br />

vigipirate de France<br />

de l’Armée de l’Air.<br />

A<br />

près les menaces de fermeture<br />

qui ont pesé sur la<br />

base aérienne de Saintes, le<br />

calme est revenu et la Ville respire.<br />

Derrière le mur d’enceinte, chaque<br />

matin, c’est un gros bourg qui<br />

s’éveille. C’est l<strong>à</strong> que, depuis 1949,<br />

sont formés les fameux Arpètes.<br />

C’est l<strong>à</strong> aussi que les militaires du<br />

rang de l’Armée de l’Air suivent leur<br />

formation au Centre de Formation<br />

Militaire Elémentaire que commande<br />

le lieutenant-colonel <strong>Jean</strong>-Luc<br />

Baldillou. Depuis 2011, le CFME accueille<br />

les personnels de l’Armée de<br />

l’Air appelés <strong>à</strong> effectuer une mission<br />

vigipirate. Offi ciers, sous-offi ciers et<br />

militaires du rang venant de toutes<br />

les bases aériennes métropolitaines<br />

suivent un stage de neuf journées<br />

bien remplies avant d’aller patrouiller<br />

aux abords <strong>des</strong> aéroports ou <strong>des</strong><br />

gares d’Orly, Bordeaux ou Toulouse.<br />

Chaque année, 630 hommes et<br />

femmes suivent la partie théorique<br />

du stage <strong>à</strong> Saintes et la partie pratique<br />

au champ de tir de Souge, près<br />

de Bordeaux.<br />

Ce stage vigipirate a adopté l’emblème<br />

de la Base de Paban, le griffon<br />

qui symbolise le courage, la force et<br />

la loyauté ce qui est déj<strong>à</strong> tout un pro-<br />

gramme. Le capitaine Maryse Béhin,<br />

l’un <strong>des</strong> Chefs d’escadron qui encadrent<br />

ces stages, en rappelle les<br />

principaux objectifs : «Savoir assurer<br />

<strong>sa</strong> sécurité et celle de ses coéquipiers,<br />

être capable de protéger et de<br />

rassurer la population et être exercé<br />

<strong>à</strong> réagir en cas d’agressions». Les<br />

stagiaires suivent plusieurs modules<br />

mais le cœur de la formation reste<br />

le tir de combat dispensé sur deux<br />

jours et demi. Ils sont ensuite formés<br />

<strong>à</strong> la pratique au combat, suivent<br />

l’instruction juridique indispen<strong>sa</strong>ble<br />

<strong>à</strong> tout militaire en armes. Quatre<br />

heures sont con<strong>sa</strong>crées <strong>à</strong> la conduite<br />

<strong>à</strong> tenir en cas d’alerte nucléaire,<br />

radiologique, bactériologique ou<br />

chimique. Ils suivent aussi <strong>des</strong> cours<br />

sur la neutrali<strong>sa</strong>tion, l’enlèvement et<br />

la <strong>des</strong>truction <strong>des</strong> explosifs ainsi que<br />

sur les premiers secours <strong>à</strong> apporter.<br />

Les patrouilles qui fonctionnent en<br />

trinôme doivent être parfaitement<br />

autonomes et pouvoir répondre <strong>à</strong><br />

toutes les situations.<br />

Le plan vigipirate vient de monter<br />

d’un cran avec l’intervention<br />

française au Mali. Nous sommes<br />

aujourd’hui en vigipirate rouge. Cela<br />

aura-t-il une incidence sur le nombre<br />

<strong>des</strong> stagiaires formés <strong>à</strong> Saintes ?<br />

Pour l’instant aucune accélération<br />

de la formation n’a été demandée<br />

par le chef d’Etat-major aux Armées.<br />

Mais, comme toujours, le Centre de<br />

Formation est prêt !<br />

Sylviane Guérif<br />

Maryse Béhin avec <strong>sa</strong> formation de linguiste a commencé par enseigner<br />

l’anglais avant d’intégrer l’Armée de l’Air <strong>à</strong> Strasbourg. Après un pas<strong>sa</strong>ge<br />

par Nancy, elle est arrivée, jeune maman, <strong>à</strong> Saintes en 2008. Le maniement<br />

<strong>des</strong> armes et la vie militaire ne lui ont rien fait perdre de <strong>sa</strong> féminité.<br />

(Photo Sylviane Guérif)<br />

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ACTUALITÉS<br />

Tribunal de Grande Instance :<br />

2013 sera diffi cile<br />

Le nombre <strong>des</strong> affaires<br />

est en hausse, celui de<br />

l’effectif ne suit pas.<br />

Inquiétude chez les<br />

magistrats.<br />

’audience de rentrée du Tribunal<br />

est un moment fort dans Lla<br />

vie d’une juridiction, c’est<br />

aussi l’heure <strong>des</strong> comptes. «C’est le<br />

moment où les chefs de juridiction<br />

exposent publiquement la manière<br />

dont leurs juridictions ont rendu<br />

Justice. L’autorité judiciaire gagne<br />

beaucoup <strong>à</strong> faire œuvre de transparence»,<br />

a reconnu Philippe Coindeau,<br />

le procureur de la République<br />

de Saintes, le 14 janvier dernier.<br />

Cette transparence a guidé les propos<br />

du procureur qui a fait part de<br />

ses inquiétu<strong>des</strong> pour l’avenir du Tribunal.<br />

«Les résultats auxquels nous<br />

sommes parvenus sont le fruit, non<br />

plus du travail <strong>des</strong> magistrats et <strong>des</strong><br />

fonctionnaires de ce parquet, mais<br />

plutôt de leur esprit de <strong>sa</strong>crifi ce.»<br />

Un rythme diffi cile <strong>à</strong> tenir<br />

Le nombre de magistrats du parquet<br />

de Saintes qui est de quatre,<br />

n’a pas évolué depuis trente ans,<br />

alors que les procédures ont augmenté<br />

sensiblement. «En 2009,<br />

moins de 15 000 procédures parvenaient<br />

au Parquet. Aujourd’hui<br />

18 000 <strong>à</strong> 19 000 plaintes annuelles<br />

constituent l’étiage du parquet de<br />

Saintes. En 2012 un peu plus de<br />

16 000 ont pu être traitées.»<br />

S’il ne fallait retenir que deux chiffres<br />

sur l’activité pénale de 2012,<br />

ce serait en premier lieu, une<br />

augmentation conséquente du<br />

taux d’affaires poursuivables. Au<br />

3 novembre dernier, ce taux était<br />

de 47,95% contre 40,90% en 2011.<br />

Philippe Coindeau a mis en avant<br />

les services de police et de gendarmerie<br />

avec «le travail de fourmi <strong>des</strong><br />

enquêteurs, la grande exigence<br />

dans le suivi <strong>des</strong> enquêtes en cours<br />

et l’apport indiscutable de la police<br />

technique et scientifi que». En second<br />

lieu, l’augmentation du taux<br />

de réponse pénale est passée de<br />

87,2% en 2011 <strong>à</strong> 93,5% en 2012.<br />

Philippe Coindeau expliquait ces<br />

bons résultats par la mise en place<br />

du Traitement en Temps Réel qu’il<br />

a lui-même impulsé au sein du par-<br />

Philippe Coindeau : «La sécurité de nos concitoyens passe par la mise <strong>à</strong><br />

disposition de moyens matériels et humains». (Photo Sylviane Guérif)<br />

quet. «Cela permet une réponse<br />

rapide, pertinente et adaptée. J’y<br />

reconnais aussi le travail <strong>des</strong> délégués<br />

du procureur.»<br />

Mais Philippe Coindeau ne s’est<br />

pas contenté de ces chiffres, il<br />

poursuivait son discours en pointant<br />

le manque de temps, «celui de<br />

la réfl exion et de l’analyse» et par<br />

conséquent le manque de moyens<br />

humains. La charge d’un magistrat<br />

du Parquet, pour une juridiction<br />

comme celle de Saintes est, en<br />

moyenne, de 1500 affaires poursuivables<br />

par an. Elle dépasse ici<br />

les 2200 affaires. «Je crains qu’il ne<br />

soit pas possible de tenir indéfi niment<br />

ce rythme.»<br />

Un appel aux renforts<br />

Les inquiétu<strong>des</strong> du Procureur se<br />

tournèrent ensuite vers le Greffe.<br />

«Deux mois d’affaires nouvelles<br />

sont en attente d’enregistrement<br />

au bureau d’ordre dont l’effectif ne<br />

cesse de varier <strong>à</strong> la baisse.» Le<br />

Greffe correctionnel est lui aussi en<br />

diffi culté. «Ils ont fonctionné <strong>à</strong> 3 sur<br />

5 tout au long du trimestre dernier.<br />

De plus le fonctionnaire partant <strong>à</strong><br />

la retraite en avril ne sera pas remplacé».<br />

Pas de renfort <strong>à</strong> attendre<br />

non plus pour le service de l’exécution<br />

<strong>des</strong> peines dont l’unique<br />

greffi er est en arrêt maladie depuis<br />

le 26 novembre et dont le retour<br />

n’est pas espéré avant début février.<br />

«Un choix politique a été fait<br />

au cours <strong>des</strong> dix dernières années<br />

d’accroître de manière exponentielle<br />

les prérogatives du Parquet.<br />

Il est temps qu’un autre choix soit<br />

fait : celui de donner au Parquet<br />

les moyens humains d’exercer ces<br />

prérogatives.»<br />

Stéphane Bros<strong>sa</strong>rd, le président<br />

du TGI, ne tint pas un autre discours.<br />

«L’année 2013 s’annonce<br />

diffi cile.» <strong>Jean</strong>-Pierre Franco, viceprésident,<br />

a été nommé conseiller<br />

<strong>à</strong> la Cour d’appel de Bordeaux et<br />

ne sera remplacé qu’<strong>à</strong> compter<br />

d’avril. Deux autres départs sont<br />

programmés l’été prochain, ceux<br />

de deux vice-présidents, Bernadette<br />

Pragout et Michel Mauvillain.<br />

Ils seront précédés par deux fonctionnaires<br />

qui prendront également<br />

leur retraite. A cela s’ajoutera un<br />

congé de maternité. Le Tribunal<br />

sera en sous-effectif, «ce qui<br />

placera la juridiction en grande<br />

diffi culté <strong>à</strong> défaut de renfort».<br />

Le président du TGI demanda le<br />

soutien du premier président de la<br />

cour d’appel de Poitiers présent <strong>à</strong><br />

l’audience, «pour que les postes<br />

<strong>des</strong> magistrats et fonctionnaires<br />

vacants ou bloqués soient pourvus.<br />

Le bon fonctionnement du Tribunal<br />

de Grande instance de Saintes en<br />

dépend.»<br />

Sylviane Guérif<br />

Le président du Tribunal de Grande instance, Stéphane Bros<strong>sa</strong>rd, donne lecture<br />

de son discours. (Photo Sylviane Guérif)


A<br />

u moment où l’on reparle de<br />

la réforme <strong>des</strong> tribunaux de<br />

commerce, c’est une institution<br />

<strong>sa</strong>intaise plutôt en forme,<br />

présidée par Roland Tevels, qui accueillait<br />

pour la rentrée judiciaire tous<br />

les praticiens du droit de la région, <strong>à</strong><br />

commencer par Madame le Procureur<br />

général de Poitiers et Monsieur<br />

le premier président de la Cour d’appel<br />

de Poitiers, mais aussi bien entendu<br />

le Procureur de la République<br />

de Saintes, le président du Tribunal<br />

de grande instance, Madame le Bâtonnier,<br />

le maire <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, la députée<br />

Catherine Quéré, l’état-major<br />

de la police et de la gendarmerie et<br />

quantité d’autres personnalités. C’est<br />

la preuve que l’institution du Tribunal<br />

de commerce est forte et vivante et<br />

qu’elle fait effi cacement son travail<br />

sous la direction <strong>des</strong> époux Binnié<br />

qui dirigent le greffe.<br />

On procéda d’ailleurs <strong>à</strong> l’installation<br />

de cinq nouveaux juges fraîchement<br />

élus. Mme Hélène Berthier, MM. Hervé<br />

Coppin, Stéphane Germaine,<br />

Thibault Pélissier de Féligonde et<br />

Guy Penot. Ils viennent occuper <strong>des</strong><br />

fonctions entièrement bénévoles.<br />

C’est donc une justice qui ne coûte<br />

pas cher <strong>à</strong> l’Etat.<br />

Pour cette seule raison, d’ailleurs, elle<br />

est bien diffi cile <strong>à</strong> supprimer comme<br />

le souhaitait Arnaud Montebourg et<br />

quelques-uns de ses collègues. Il est<br />

également paradoxal de vouloir procéder<br />

<strong>à</strong> un échevinage – c’est-<strong>à</strong>-dire<br />

un tribunal présidé par un magistrat<br />

professionnel et comportant deux<br />

assesseurs civils – alors que ce<br />

système a été combattu par toute la<br />

magistrature lorsqu’il a été introduit<br />

dans les tribunaux correctionnels et<br />

bientôt supprimé par la Garde <strong>des</strong><br />

Sceaux.<br />

Pourtant le président Tevels n’avait<br />

pas tort de remercier l’assistance «de<br />

témoigner l’intérêt renouvelé qu’elle<br />

porte <strong>à</strong> nos actions, et tout particuliè-<br />

ACTUALITÉS<br />

Rentrée au tribunal de commerce<br />

rement cette année où notre institution<br />

vieille de 450 ans semble devoir<br />

aborder <strong>des</strong> réformes ha<strong>sa</strong>rdeuses».<br />

En effet, la Commission <strong>des</strong> lois de<br />

l’Assemblée nationale a créé une<br />

mission d’information sur le rôle de la<br />

justice en matière commerciale, qui<br />

s’intéresse au statut <strong>des</strong> acteurs <strong>des</strong><br />

tribunaux de commerce et notamment<br />

aux modalités d’élection <strong>des</strong> juges<br />

consulaires, au statut <strong>des</strong> greffi ers,<br />

<strong>à</strong> la diversifi cation <strong>des</strong> formations de<br />

jugement selon les affaires <strong>à</strong> traiter<br />

avec la spéciali<strong>sa</strong>tion <strong>des</strong> magistrats<br />

du siège et du parquet.<br />

Il convient donc effectivement d’être<br />

Construisons ensemble vos rêves !<br />

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RT 2012<br />

Le Tribunal de commerce de Saintes au complet. (Photo Sylviane Guérif) Gérard Saliba et Roland Tevels. (Photo Sylviane Guérif)<br />

Surface habitable 88m²<br />

Garage 22m²<br />

*Prix hors peintures et sols <strong>des</strong> chambres, terrain, viabili<strong>sa</strong>tion, frais de notaire et bancaires.<br />

attentif <strong>à</strong> ce projet de réforme. Les tribunaux<br />

jouent un rôle très important<br />

dans la <strong>sa</strong>uvegarde <strong>des</strong> entreprises<br />

qui traversent les diffi cultés économiques<br />

du moment. Ils ont appris<br />

ce rôle diffi cile. C’est donc avec<br />

une grande prudence qu’il convient<br />

d’examiner l’avenir.<br />

Cette <strong>sa</strong>uvegarde de l’entreprise, le<br />

Tribunal de commerce de Saintes eut<br />

l’occasion de l’appliquer très tôt. Gérard<br />

Saliba, le président du Tribunal,<br />

et Marc Binnié furent en effet associés<br />

<strong>à</strong> cette réforme par le rapporteur<br />

de la loi qui n’était autre que le député<br />

de Saintes de l’époque, Xavier<br />

N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 5<br />

de Roux qui écouta leurs précieux<br />

conseils. Il était donc naturel que le<br />

Tribunal de commerce de Saintes<br />

appliqua très tôt cette procédure, et<br />

Gérard Saliba a affi rmé : «J’ai visité<br />

de nombreux tribunaux où j’ai souvent<br />

vu “Défense d’entrer”. Ici nous<br />

avons inscrit sur la porte d’entrée du<br />

greffe “Entrez <strong>sa</strong>ns frapper” !»<br />

Le président Tevels rendit d’ailleurs<br />

un hommage émouvant <strong>à</strong> Gérard<br />

Saliba qui quitte le Tribunal après<br />

<strong>des</strong> années de dévouement puisqu’il<br />

fut élu pour la première fois juge au<br />

Tribunal le 25 octobre 1987 !<br />

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6 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />

CdA :<br />

Les communes<br />

attendront<br />

Les élus de l’agglomération<br />

de Saintes ont revoté ce qui<br />

l’avait déj<strong>à</strong> été quelques<br />

mois plus tôt <strong>à</strong> la CdC du<br />

Pays Santon. L’engagement<br />

sur trois ans de 25 millions<br />

d’euros pour les zones d’activité<br />

commerciale de Saintes<br />

ne laissera que quelques<br />

miettes aux nouvelles communes<br />

adhérentes.<br />

e président de la nouvelle<br />

agglomération de Saintes Ln’a<br />

pas perdu de temps. Huit<br />

jours après la constitution de la<br />

CdA, il a réuni un comité pour faire<br />

voter un engagement pluriannuel<br />

de trois ans de 25 millions d’euros<br />

<strong>des</strong>tinés aux zones de développement<br />

économique déj<strong>à</strong> créées par<br />

la CdC du pays <strong>sa</strong>nton. Autrement<br />

dit, par un vote hâtif, la CdA vient<br />

d’engager les nouvelles communes<br />

adhérentes <strong>à</strong> simplement participer<br />

fi nancièrement au programme déj<strong>à</strong><br />

décidé par la CdC pour le développement<br />

économique autour de<br />

la ville-centre. Alors que la plus<br />

grande extension du territoire s’est<br />

faite <strong>à</strong> l’Est, il était naturel que les<br />

nouveaux élus aient leur mot <strong>à</strong> dire,<br />

mais il n’y eut guère de place pour<br />

le débat.<br />

Sans l’intervention <strong>des</strong> élus chagnolais,<br />

l’affaire aurait été pliée en<br />

moins de temps qu’il ne le faut pour<br />

le dire. Eric Pannaud, adjoint au<br />

maire de Chaniers, a du se sentir<br />

bien seul quand il s’est inquiété :<br />

«Ces engagements laissent-ils<br />

une marge de manœuvre pour les<br />

communes issues de l’ex-Pays buriaud<br />

?»<br />

Les discussions entre le maire de<br />

Chaniers et celui de Saintes avaient<br />

été vigoureuses sur le sujet et sur<br />

d’autres, le premier voulant tout<br />

mettre <strong>à</strong> plat avant la constitution de<br />

la CdA, le second ayant toujours été<br />

parti<strong>sa</strong>n du «On verra après», position<br />

que <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> affi chait encore<br />

: «Il va falloir faire l’inventaire».<br />

Eric Pannaud, non <strong>sa</strong>tisfait de la<br />

réponse, revenait <strong>à</strong> la charge : «La<br />

CdA met-elle tous ses œufs dans le<br />

même panier ?» <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, mâchoires<br />

serrées, lâchait : «Ce sont<br />

<strong>des</strong> discussions néces<strong>sa</strong>ires <strong>à</strong> avoir<br />

afi n de décider de ce qui est d’intérêt<br />

communautaire ou de ce qui ne<br />

l’est pas». Patrick Simon, vice-président,<br />

venait <strong>à</strong> la rescousse : «Lors<br />

de la dernière réunion d’urbanisme,<br />

la zone d’activité de Chaniers n’a<br />

pas été oubliée».<br />

Réveil diffi cile<br />

pour les u<strong>sa</strong>gers<br />

Pour prendre en compte le nouveau<br />

périmètre et les coûts du<br />

service, les tarifs du service environnement<br />

ont été réactualisés.<br />

La commune de Montils avant<br />

d’entrer dans le giron de la CdA<br />

de Saintes, pratiquait sur son territoire<br />

la redevance d’enlèvement<br />

<strong>des</strong> ordures ménagères. Elle va<br />

devoir passer <strong>à</strong> la taxe pratiquée<br />

de longue date sur la CdC du<br />

Pays <strong>sa</strong>nton. Ce changement ne<br />

se fait pas <strong>sa</strong>ns douleur. La taxe<br />

d’enlèvement <strong>des</strong> ordures ménagères<br />

est calculée comme la taxe<br />

foncière sur les propriétés bâties,<br />

la redevance tient compte du<br />

nombre de personnes au foyer. Si<br />

cette dernière correspond davantage<br />

<strong>à</strong> l’utili<strong>sa</strong>tion réelle du service<br />

<strong>des</strong> déchets, il n’en demeure<br />

pas moins que le maire de Montils<br />

va avoir quelques diffi cultés <strong>à</strong><br />

faire admettre <strong>à</strong> ses administrés<br />

qu’une famille composée de trois<br />

personnes devra dorénavant<br />

s’acquitter de 208€ au lieu de<br />

76€. «Cette situation a été débattue<br />

avant la mise en place de<br />

la CdA, rappelait Philippe Rouet,<br />

élu de Montils. Cela va toucher<br />

<strong>des</strong> familles nombreuses qui ne<br />

sont pas néces<strong>sa</strong>irement les plus<br />

aisées. L’augmentation devait se<br />

faire progressivement.»<br />

Du côté de Chaniers, cela va<br />

aussi tousser. L’élu chagnolais<br />

<strong>Jean</strong>-Luc Fourré fai<strong>sa</strong>it remarquer<br />

que le pas<strong>sa</strong>ge en CdA va coûter,<br />

en moyenne, aux u<strong>sa</strong>gers de <strong>sa</strong><br />

commune 15% de plus sur deux<br />

ans. «Nous avions manifesté notre<br />

dé<strong>sa</strong>ccord. Je trouve dommage<br />

que nous votions aujourd’hui<br />

avant qu’une commission ne se<br />

soit réunie.» Tandis que Jacques<br />

Tanner s’étonnait : «La CdC de<br />

Burie avait validé ces tarifs en<br />

conseil communautaire», que<br />

<strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> ironi<strong>sa</strong>it : «Quand<br />

on cultive <strong>sa</strong> différence pendant<br />

<strong>des</strong> années, un jour, c’est<br />

forcément diffi cile». <strong>Jean</strong>-Luc<br />

Fourré recentrait le tir : «Lors du<br />

vote au Pays buriaud, Chaniers<br />

s’était prononcé contre ainsi que<br />

d’autres communes d’ailleurs».<br />

Mais l’autoritarisme présidentiel<br />

ne permet aucune retouche :<br />

«Vous faites partie d’un ensemble<br />

désormais». Il va falloir s’y faire !<br />

Sylviane Guérif<br />

ACTUALITÉS<br />

Vive la nouvelle<br />

agglomération<br />

ean <strong>Rouger</strong> a été élu président<br />

de la Communauté d’agglomé- Jration<br />

de Saintes le 7 janvier.<br />

Les 69 délégués <strong>des</strong> 35 communes<br />

compo<strong>sa</strong>nt l’agglomération tenaient<br />

leur assemblée dans l’auditorium de<br />

l’Abbaye aux Dames. L’organi<strong>sa</strong>tion<br />

était parfaite, les <strong>candidat</strong>s uniques,<br />

et les discours de remerciement<br />

écrits avant même l’élection ; rien<br />

n’était donc laissé au ha<strong>sa</strong>rd. Ce<br />

n’était pas une élection, c’était une<br />

cérémonie. Le doyen de l’assemblée,<br />

Guy Drouillard, 83 ans dont<br />

40 d’intercommunalité, a présidé les<br />

débats. Il a fait l’appel de tous les<br />

délégués présents, s’assurant de<br />

leur identité. Et l’urne a circulé <strong>sa</strong>ns<br />

véritable enjeu puisque <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />

était le seul <strong>candidat</strong> <strong>à</strong> la présidence,<br />

mairie de Saintes oblige. Il obtenait<br />

donc 57 voix sur 69 votants, 11<br />

bulletins blancs avaient été glissés<br />

dans l’urne, juste pour montrer que<br />

le <strong>candidat</strong> unique n’était pas l’élu<br />

unanime.<br />

Puis vint l’élection <strong>des</strong> 13 vice-présidents.<br />

Pourquoi 13 ? Pas par superstition,<br />

mais parce que les 10 anciens<br />

vice-présidents de la CdC entendaient<br />

garder leur poste, qu’il fallait<br />

deux sièges pour la communauté<br />

de communes du Pays Buriaud, et<br />

un dernier pour les communes de<br />

Luchat, Corme-Royal, La Clisse,<br />

Ecoyeux, Rouffi ac et Montils, absorbées<br />

par la nouvelle agglomération.<br />

Christophe Dourthe, maire de Bus<strong>sa</strong>c,<br />

conseiller général et médecin<br />

hospitalier, fut élu triomphalement<br />

premier vice-président avec 61 voix.<br />

Seule madame le maire de Thénac,<br />

Danièle Giraud, fera mieux avec<br />

62 voix, cinq voix blanches et une<br />

pour le maire de Chérac Jacky Marfi<br />

lle. Eliane Train et Patrick Simon<br />

obtenaient 60 voix ; <strong>Jean</strong>-Claude<br />

Classique, le maire de Fontcouverte<br />

59, puis ça se gâtait un peu pour les<br />

autres <strong>candidat</strong>s. Christian Fougerat,<br />

ancien président de la CdC du Pays<br />

Buriaud qui ne fai<strong>sa</strong>it plus l’unanimité<br />

chez lui n’obtenait que 55 voix ; Jacques<br />

Tanner, chargé du ramas<strong>sa</strong>ge<br />

<strong>des</strong> ordures ménagères, n’engrangeait<br />

que 52 voix, comme Margarita<br />

Sola, maire-adjoint de Saintes ; Frédéric<br />

Mahaud, que l’on dit <strong>candidat</strong><br />

<strong>à</strong> la mairie de Saintes, <strong>des</strong>cendait <strong>à</strong><br />

Le président, la directrice générale <strong>des</strong> services et les vice-présidents. (Photo S.G)<br />

Les délégués communautaires. (Photo Sylviane Guérif)<br />

50 voix ; Guy Drouillard n’en obtenait<br />

plus que 49 bien que doyen. Mais<br />

la séance s’éterni<strong>sa</strong>nt, les électeurs<br />

avaient peu <strong>à</strong> peu quitté les lieux.<br />

Bernard Bertrand de Saint-Georges<br />

<strong>des</strong> Coteaux, collectait moins encore<br />

avec 48 et c’est Christian Pajeille,<br />

maire de Saint-Bris <strong>des</strong> Bois, qui<br />

fermait la marche avec 47 suffrages.<br />

Contre lui et <strong>sa</strong>ns se présenter,<br />

le maire de Chérac Jacky Marfi lle<br />

obtenait sept voix. Le Pays Buriaud<br />

n’avait pas en effet pu désigner ses<br />

<strong>candidat</strong>s et le nom de Marfi lle est<br />

revenu très régulièrement dans cette<br />

élection.<br />

Chaniers, qui est la commune la<br />

plus peuplée de l’agglomération<br />

après Saintes, avec environ 3600<br />

habitants, ne compte aucun viceprésident.<br />

Christian Fougerat, le président<br />

de la CdC du Pays Buriaud,<br />

avait indiqué au maire de Chaniers,<br />

Xavier de Roux, qu’il était, pour <strong>Jean</strong><br />

<strong>Rouger</strong> et son équipe, une “persona<br />

non grata”, un indésirable et <strong>Jean</strong><br />

<strong>Rouger</strong> lui avait confi rmé lors d’une<br />

conver<strong>sa</strong>tion téléphonique. Chacun<br />

<strong>sa</strong>it que les deux anciens députés<br />

ne partagent pas la même étiquette<br />

et que le PS tenant la mairie n’a pas<br />

vraiment envie de partager le pouvoir<br />

<strong>à</strong> l’agglomération qui a pour vocation<br />

d’être solidement tenue par le parti.<br />

Le président peut compter sur la fi -<br />

délité politique d’au moins sept viceprésidents<br />

et de la neutralité politique<br />

de quatre autres. Le maire de Chaniers<br />

n’avait nulle envie de livrer un<br />

combat <strong>à</strong> l’avance fort compromis.<br />

Dominique Pariès, qui est souvent le<br />

porte-plume de la Mairie de Saintes,<br />

publiait dans Sud-Ouest un article au<br />

vinaigre sous le titre «Chaniers paye<br />

l’addition», donnant une version très<br />

personnelle <strong>des</strong> farces et attrapes de<br />

l’intercommunalité <strong>sa</strong>intaise. Selon<br />

lui, «le maire PS de Saintes avait<br />

tenté de faire comprendre <strong>à</strong> Xavier<br />

de Roux qu’une <strong>candidat</strong>ure de Chaniers<br />

autre que la sienne passerait<br />

plus facilement la rampe du suffrage<br />

<strong>des</strong> délégués communautaires».<br />

Interrogé, Xavier de Roux confi rme<br />

que Christian Fougerat, comme<br />

<strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, lui ont clairement indiqué<br />

qu’ils ne souhaitaient pas qu’il<br />

siège au “gouvernement” de la CdA ;<br />

il ajoute que Christian Fougerat n’a<br />

jamais demandé au comité du Pays<br />

Buriaud de choisir <strong>des</strong> <strong>candidat</strong>s<br />

aux deux vice-présidences offertes.<br />

Il s’est désigné lui-même et le choix<br />

du maire de Saint-Bris <strong>des</strong> Bois, au<br />

demeurant très estimable, s’est fait<br />

<strong>sa</strong>ns concertation générale, comme<br />

le montre d’ailleurs le résultat de son<br />

élection. En réalité, l’ostracisme du<br />

maire de Saintes <strong>à</strong> l’égard de celui<br />

de Chaniers tient <strong>à</strong> un débat de fond.<br />

Xavier de Roux affi rme : «Je n’ai<br />

jamais été contre la création d’une<br />

agglomération de Saintes. J’avais<br />

donné mon accord de principe dès<br />

les dernières élections municipales.<br />

Mais j’ai très vite manifesté mon<br />

dé<strong>sa</strong>ccord sur la méthode qui a<br />

consisté non pas <strong>à</strong> convenir d’abord<br />

de ce que nous allions faire ensemble<br />

et quelles compétences seraient<br />

en conséquence transférées <strong>des</strong><br />

communes vers la CdA, mais au<br />

contraire <strong>à</strong> compiler l’ensemble <strong>des</strong><br />

compétences de la CdC du Pays<br />

Santon et celles de la CdC du Pays<br />

Buriaud dont certaines sont contradictoires.<br />

Je continue <strong>à</strong> penser que le<br />

transfert <strong>des</strong> compétences, l’exercice<br />

de ces compétences et leur fi nancement<br />

conduiront <strong>à</strong> plus de diffi cultés<br />

qu’un contrat d’union qui aurait été<br />

préalable et clair. Mais aujourd’hui la<br />

messe est dite. Certes Chaniers bien<br />

que pe<strong>sa</strong>nt 6% de la population totale<br />

de la CdA n’est pas représentée. Je<br />

n’ai pas déposé ma <strong>candidat</strong>ure pour<br />

que la CdA ne soit pas créée dans la<br />

polémique. Il n’est pas utile que <strong>des</strong><br />

commentaires rajoutent le ridicule au<br />

sectarisme. Le débat <strong>à</strong> venir restera<br />

simplement animé.»<br />

Mais y aura-t-il vraiment <strong>des</strong> débats ?<br />

A peine élu <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> a convoqué<br />

un comité pour faire entériner toutes<br />

les décisions de la CdC et engager<br />

sur trois ans 19 millions d’euros sur<br />

le développement de 100 hectares<br />

<strong>à</strong> Saint-Georges <strong>des</strong> Coteaux pour<br />

poursuivre le déménagement de la<br />

ville vers la périphérie, selon le précepte<br />

d’Alphonse Allais qui exige de<br />

construire les villes <strong>à</strong> la campagne !<br />

Martin Loiseau


ACTUALITÉS<br />

Nouvelle taxe : Chaniers s’oppose<br />

Une agglomération<br />

ne se décrète pas, elle<br />

se construit dans les<br />

échanges avec l’autre.<br />

Celle de Saintes fait<br />

ses premiers pas<br />

démocratiques.<br />

C<br />

’était, depuis le début de<br />

l’année, la troisième réunion<br />

de conseil d’une agglomération<br />

encore en phase de rodage.<br />

Il s’agis<strong>sa</strong>it d’élire <strong>des</strong> membres<br />

aux différentes commissions et <strong>des</strong><br />

délégués aux conseils <strong>des</strong> organismes<br />

dans lesquels la Communauté<br />

d’agglomération de Saintes siège.<br />

Le président <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> avait<br />

planté le décor : «Nous ne sommes<br />

pas en période révolutionnaire où<br />

l’on rase tout et l’on recommence».<br />

Il espérait <strong>sa</strong>ns doute que les réunions<br />

de conseil communautaire<br />

ronronneraient comme au temps de<br />

la CdC du Pays <strong>sa</strong>nton, avec juste<br />

ce qu’il faut de débats pour bien se<br />

souvenir que l’on est en démocratie.<br />

Cette réunion du 24 janvier était<br />

donc une réunion comme une autre<br />

où tout était joué d’avance. Mais la<br />

communauté a grandi, elle compte<br />

aujourd’hui 35 communes dont<br />

celles issues de l’ex-Pays buriaud.<br />

Chaniers fait partie de ces nouvelles<br />

communes qui ont rejoint la CdA<br />

au 1er janvier. Elle représente en<br />

nombre d’habitants, la deuxième<br />

commune après Saintes. Chaniers<br />

a longtemps mené <strong>sa</strong> barque seule,<br />

<strong>sa</strong>ns que ses administrés aient <strong>à</strong><br />

s’en plaindre d’ailleurs, mais cette<br />

forme de résistance lui vaut un pas<strong>sa</strong>ge<br />

en purgatoire. Les Chagnolais<br />

ont été évincés du bureau de la<br />

nouvelle agglo.<br />

Une <strong>candidat</strong>ure<br />

non souhaitée<br />

Les délégués de Chaniers n’ont pas<br />

l’intention de rester simples spectateurs<br />

et Xavier de Roux, le maire,<br />

est intervenu pour que <strong>sa</strong> commune<br />

soit représentée dans la commission<br />

Finances qui était déj<strong>à</strong> verrouillée<br />

: «Chaniers avec ses 3600<br />

habitants est un vrai contributeur».<br />

Le président <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> brandis<strong>sa</strong>nt<br />

« un arrêté » était stoppé<br />

dans son élan par Bruno Drapron,<br />

délégué <strong>sa</strong>intais : «Pourquoi l’adjoint<br />

de Saintes est-il membre de<br />

droit ?» <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> plaidait alors<br />

le nombre d’habitants, 27 000, et<br />

<strong>sa</strong> position de ville-centre. Mais<br />

il faut un juste milieu et Xavier de<br />

Roux fai<strong>sa</strong>it remarquer : «Saintes a<br />

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déj<strong>à</strong> la présidence de l’ensemble».<br />

Comme <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> dut les trouver<br />

exaspérants ces trublions chagnolais,<br />

mais il n’en lais<strong>sa</strong> rien paraître.<br />

On n’avait pas l’habitude de se friter<br />

en public <strong>à</strong> la CdC et ce n’est pas<br />

en présence de la sous-préfète qui<br />

assistait aux débats, qu’on allait<br />

commencer. De plus il n’y avait<br />

pas d’arrêté interdi<strong>sa</strong>nt <strong>à</strong> Françoise<br />

Charrier, adjointe aux fi nances de<br />

Chaniers, de présenter <strong>sa</strong> <strong>candidat</strong>ure.<br />

Celle-ci suscita d’ailleurs<br />

<strong>des</strong> vocations. Elle fut rejointe par<br />

Bruno Drapron, Alain Seris, maire<br />

de Saint-Sauvant, Roland Brémand<br />

de Saint-Georges <strong>des</strong> Coteaux et<br />

<strong>Jean</strong>-Michel <strong>Rouger</strong> de Chermignac.<br />

La délibération était adoptée<br />

<strong>à</strong> l’unanimité. La commission <strong>des</strong><br />

Finances venait de s’enrichir de<br />

nouveaux membres.<br />

Une taxe de plus<br />

L’autre point sensible de la soirée,<br />

le pas<strong>sa</strong>ge <strong>des</strong> communes de l’ex-<br />

Pays buriaud <strong>à</strong> la taxe de séjour.<br />

L’agglomération de Saintes a la<br />

compétence tourisme sur les communes<br />

issues de la CdC de Saintes<br />

et de la CdC du Pays buriaud. Or,<br />

les communes de l’ex-pays buriaud<br />

n’étaient pas assujetties <strong>à</strong> la taxe<br />

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La Communauté d’agglomération en ordre de marche. (Photo Sylviane Guérif)<br />

de séjour en vigueur sur le territoire<br />

de la CdC de Saintes. Xavier de<br />

Roux s’est montré très réservé :<br />

«Créer une nouvelle taxe, alors<br />

qu’on es<strong>sa</strong>ie d’attirer de nouveaux<br />

touristes sur le territoire n’est pas<br />

la meilleure façon d’alimenter le<br />

tourisme». Eliane Train, vice-président<br />

aux Finances, lui oppo<strong>sa</strong>it<br />

le fait que cette taxe existait sur<br />

le territoire de la Cdc de Saintes :<br />

«Sans revenus on va moins loin».<br />

Pour <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, il s’agit l<strong>à</strong> «d’une<br />

contribution très mo<strong>des</strong>te qui peut<br />

être indolore si elle ne fi gure pas en<br />

tête de facture». Il s’agit aussi, selon<br />

une expression qui lui est chère de<br />

«foutage de gueule. Nous traitons<br />

l’économie dans <strong>sa</strong> globalité et il<br />

nous paraît évident que la taxe de<br />

séjour fasse partie du panel.»<br />

Loin d’être convaincu, Xavier de<br />

Roux répliquait «vos explications<br />

me poussent <strong>à</strong> voter contre». Il ne<br />

fut pas le seul puisque la délibération<br />

reçut 14 voix contre et deux<br />

abstentions.<br />

Sylviane Guérif<br />

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nous importe c’est une installation<br />

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dans son environnement et doit<br />

durer dans le temps», nous explique<br />

Sandrine Fournalès.<br />

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quelle que soit l’origine<br />

de la piscine. «Nous installons<br />

<strong>des</strong> pompes <strong>à</strong> chaleur, <strong>des</strong><br />

escaliers, intervenons sur la réhausse<br />

de fond de bassin, <strong>des</strong><br />

margelles…»<br />

Sandrine et Christophe Fournalès<br />

revendiquent leur statut :<br />

«Nous sommes <strong>des</strong> arti<strong>sa</strong>ns,<br />

pas <strong>des</strong> vendeurs !» Et cela fait<br />

bien souvent la différence.<br />

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ECONOMIE<br />

Sainte-Gemme :<br />

Une carrière propre<br />

En réali<strong>sa</strong>nt de gros<br />

investissements sur<br />

la carrière de calcaire<br />

qu’il exploite <strong>à</strong> Sainte-Gemme,<br />

le Groupe<br />

familial Garandeau<br />

s’inscrit dans la durée.<br />

ordée de bois, perdue en<br />

pleine campagne entre BNancras<br />

et Pont-l’Abbé<br />

d’Arnoult, la carrière d’extraction<br />

de calcaire de Sainte-Gemme,<br />

contrairement <strong>à</strong> d’autres, n’est<br />

pas dans le collimateur <strong>des</strong> écolos.<br />

C’est <strong>sa</strong>ns doute parce que<br />

le groupe familial Garandeau<br />

qui a repris l’affaire en 2010 a<br />

mis les moyens. Des investissements<br />

importants y ont été réalisés<br />

depuis deux ans. Guidés par<br />

Laurent Richaud, le président de<br />

la Société Garandeau, les élus<br />

<strong>des</strong> communes voisines, derrière<br />

leur député Didier Quentin,<br />

ont constaté de visu que l’eau et<br />

le confort <strong>des</strong> riverains sont pris<br />

très au sérieux. Le groupe vient<br />

d’investir 500 000 euros sur la<br />

carrière de Sainte-Gemme.<br />

Pour le respect<br />

de l’environnement<br />

Avec 650 <strong>sa</strong>lariés et près d’une<br />

quarantaine de sites répartis en<br />

Charente, Vienne, Gironde et<br />

Charente-Maritime, le groupe<br />

de matériaux de construction<br />

Garandeau dont le siège social<br />

est <strong>à</strong> Cherves-Richemont en<br />

Charente, poursuit son développement<br />

amorcé il y a plus de<br />

140 ans. La carrière de calcaire<br />

de Sainte-Gemme fait partie <strong>des</strong><br />

dernières acquisitions. Elle est<br />

ouverte toute l’année pour l’approvisionnement<br />

<strong>des</strong> clients. Les<br />

utili<strong>sa</strong>tions <strong>des</strong> produits qui sortent<br />

du site sont nombreuses :<br />

amendement agricole, travaux<br />

d’as<strong>sa</strong>inissement, de terrasse-<br />

Exploitée depuis 1999 pour une durée de 30 ans, la carrière de<br />

Sainte-Gemme a été reprise par les Ets Garandeau en 2010. Les<br />

produits qui en sortent sont <strong>des</strong>tinés aux marchés locaux. Laurent Richaud,<br />

président du Groupe et gérant <strong>des</strong> sociétés <strong>des</strong> carrières est<br />

la sixième génération qui est aux comman<strong>des</strong> de l’entreprise 100%<br />

familiale. (Photo Sylviane Guérif)<br />

ment, de voirie… Même si c’est<br />

la plus petite <strong>des</strong> carrières <strong>des</strong><br />

Ets Garandeau avec un volume<br />

maximum autorisé de 100 000<br />

tonnes par an, alors qu’ils exploitent<br />

jusqu’<strong>à</strong> un million de tonnes<br />

par an en Charente, le Groupe<br />

vient d’investir dans une aire<br />

étanche de lavage <strong>des</strong> engins et<br />

dans deux bassins de décantation<br />

récupérant les eaux de l’aire<br />

de lavage et du dispositif de lavage<br />

<strong>des</strong> roues <strong>des</strong> camions. Un<br />

séparateur <strong>à</strong> hydrocarbures entre<br />

les deux bassins et un recyclage<br />

<strong>des</strong> eaux limitant la consommation<br />

permettent d’utiliser une eau<br />

toujours propre en circuit fermé<br />

qui permet de laver les roues<br />

<strong>des</strong> camions sur le pont bascule,<br />

en sortie de carrière. Une voie<br />

d’accès en enrobé bordée de<br />

sprinklers sur 300 mètres de long<br />

vient compléter le dispositif. Mais<br />

les routes <strong>sa</strong>les ne sont pas la<br />

seule hantise <strong>des</strong> riverains d’une<br />

carrière de calcaire <strong>à</strong> ciel ouvert,<br />

les poussières sont aussi une<br />

gêne. Pour que les habitants de<br />

Sainte-Gemme puissent remplir<br />

leurs poumons d’air pur, Garandeau<br />

a construit un hangar de<br />

stockage.<br />

La crise qui touche le bâtiment<br />

n’a pas freiné les investissements<br />

du Groupe Garandeau.<br />

Depuis 2009, cinq sites de négoces,<br />

deux nouvelles centrales <strong>à</strong><br />

béton, une usine de blocs préfabriqués<br />

sont venus compléter le<br />

patrimoine familial. Le chantier<br />

de la LGV aide <strong>à</strong> passer le creux<br />

de la vague. «Nous avons recruté<br />

50 personnes sur plusieurs<br />

postes différents. Le chantier de<br />

la LGV est un chantier très exigeant<br />

qui permet <strong>à</strong> l’entreprise<br />

de monter encore son niveau de<br />

compétences.»<br />

Les cailloux de la carrière de<br />

Sainte-Gemme eux ne sont pas<br />

partis si loin, nous roulons <strong>des</strong>sus<br />

<strong>sa</strong>ns le <strong>sa</strong>voir. Ils ont servi<br />

<strong>à</strong> la construction de la 2X2 voies<br />

Saintes-Royan.<br />

Sylviane Guérif<br />

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<strong>Jean</strong>-Yves Homo :<br />

Une gratitude<br />

bien méritée<br />

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raditionnellement, la<br />

Chambre <strong>des</strong> métiers et<br />

de l’arti<strong>sa</strong>nat de Charentemaritime<br />

distingue, une fois par<br />

an, les chefs d’entreprise qui ont<br />

contribué <strong>à</strong> promouvoir et <strong>à</strong> servir<br />

l’Arti<strong>sa</strong>nat, ceux dont les efforts,<br />

le dévouement et les actions ont<br />

contribué au maintien, au développement<br />

et <strong>à</strong> la promotion de<br />

leur métier. Et s’il est quelqu’un<br />

qui a le sens du dévouement, qui<br />

ne compte pas son temps qu’il<br />

met au service <strong>des</strong> autres, c’est<br />

bien <strong>Jean</strong>-Yves Homo.<br />

<strong>Jean</strong>-Yves n’est plus <strong>à</strong> présenter.<br />

On l’a connu <strong>à</strong> Saintes rue du Pérat.<br />

Depuis 2007, il s’est installé<br />

dans le “Domaine <strong>des</strong> Chais” <strong>à</strong><br />

Thénac où il a ouvert son Atelier<br />

Gourmand. Il y fait une cuisine<br />

vraie, en toute transparence,<br />

dans <strong>sa</strong> cuisine ouverte sur la<br />

<strong>sa</strong>lle <strong>à</strong> manger parce qu’il n’a<br />

rien <strong>à</strong> cacher. Ses pairs ont <strong>sa</strong>lué<br />

ses qualités <strong>à</strong> de nombreuses reprises,<br />

mais parmi toutes les distinctions<br />

qu’il a reçues, celle qui<br />

lui tient peut-être le plus <strong>à</strong> cœur<br />

est celle de Maître cuisinier, qui<br />

l’a fait entrer dans un cercle très<br />

fermé regroupant les plus grands<br />

Chefs, ambas<strong>sa</strong>deurs de la gastronomie<br />

française.<br />

<strong>Jean</strong>-Yves Homo n’est pas qu’un<br />

Chef irréprochable, il con<strong>sa</strong>cre<br />

son temps <strong>à</strong> transmettre son<br />

<strong>sa</strong>voir et forme <strong>des</strong> apprentis.<br />

Un apprenti qui est passé entre<br />

les mains de <strong>Jean</strong>-Yves a toutes<br />

les clés en main pour devenir<br />

un grand Chef. Depuis <strong>des</strong> années,<br />

<strong>Jean</strong>-Yves est conseiller<br />

technique auprès <strong>des</strong> Centres<br />

de Formation d’Apprentis et du<br />

rectorat de Poitiers. Il est formateur,<br />

examinateur, président<br />

de jury, tout cela bénévolement,<br />

car <strong>Jean</strong>-Yves n’est pas seulement<br />

compétent, il est aussi<br />

généreux et <strong>à</strong> défaut d’avoir du<br />

temps <strong>à</strong> perdre, il <strong>sa</strong>it se rendre<br />

disponible. C’est en raison de<br />

toutes ces qualités qui honorent<br />

la profession qu’Antoine Majou,<br />

le président de l’Union <strong>des</strong> Métiers<br />

et Industries de l’Hôtellerie<br />

du département lui a remis, voici<br />

quelques mois, la médaille de<br />

la reconnais<strong>sa</strong>nce arti<strong>sa</strong>nale de<br />

la Chambre <strong>des</strong> métiers. Elle<br />

aurait pu rejoindre simplement<br />

le placard <strong>des</strong> distinctions, mais<br />

cette marque de reconnais<strong>sa</strong>nce<br />

fait battre le cœur de <strong>Jean</strong>-Yves<br />

Homo qui n’a pas oublié que lui<br />

aussi a été apprenti et que c’est<br />

grâce <strong>à</strong> <strong>des</strong> hommes et <strong>des</strong> femmes<br />

dévoués qu’il a pu devenir<br />

le Chef que l’on connaît.<br />

Sylviane Guérif<br />

• Au domaine <strong>des</strong> Chais - 41 rue<br />

de la République <strong>à</strong> Thénac - tél.<br />

05.46.97.84.26 - www.l-ateliergourmand.com<br />

Antoine Majou remet la Médaille de la Reconnais<strong>sa</strong>nce <strong>à</strong> <strong>Jean</strong>-Yves<br />

Homo. (Photo Sylviane Guérif)<br />

Pensez <strong>à</strong> vous abonner !


10 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />

<strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />

<strong>candidat</strong><br />

<strong>à</strong> <strong>sa</strong> <strong>succession</strong> ?<br />

Les municipales<br />

approchent, et l’on<br />

di<strong>sa</strong>it <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />

dans son dernier<br />

mandat, mais ses<br />

proches en doutent.<br />

a perplexité règne dans les<br />

rangs du Parti socialiste. LTellement<br />

heureux d’être<br />

président de la Communauté<br />

d’agglomération, <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>,<br />

penserait maintenant <strong>à</strong> se représenter<br />

<strong>à</strong> Saintes pour un nouveau<br />

mandat. Il pourrait lever quelques<br />

impôts supplémentaires<br />

et perdurer dans l’immobilisme<br />

ce qui ressemble fi nalement au<br />

paradis.<br />

Le brillant second<br />

Mais ses amis s’inquiètent.<br />

Frédéric Mahaud se demande<br />

comment tout cela risque de fi -<br />

nir. I<strong>sa</strong>belle Pichard est dans les<br />

starting-blocks et Catherine Quéré<br />

aux abris. Mais c’est surtout<br />

Christophe Dourthe qui attise les<br />

interrogations. Le maire de Bus<strong>sa</strong>c,<br />

conseiller général, premier<br />

vice-président de la CdA et encore<br />

jeune, ferait évidemment<br />

un excellent <strong>candidat</strong>. Moins<br />

fl amboyant que <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong><br />

et plus posé, il aurait avec l’agglomération<br />

<strong>sa</strong>intaise une belle<br />

perspective d’avenir politique. Il y<br />

a longtemps qu’il est en embuscade<br />

et se lasse d’être toujours<br />

le brillant second. Il n’imagine<br />

pas que Frédéric Mahaud puisse<br />

être un meilleur <strong>candidat</strong> que lui,<br />

bien qu’ils aient servis dans le<br />

même hôpital, mais <strong>à</strong> <strong>des</strong> étages<br />

différents.<br />

L’augmentation de la taxe foncière,<br />

l’augmentation annoncée de<br />

la redevance de ramas<strong>sa</strong>ge <strong>des</strong><br />

ordures ménagères, l’investissement<br />

programmé de la totalité de<br />

la capacité d’investissement de<br />

la CdA vers la zone commerciale<br />

de Saint-Georges <strong>des</strong> Coteaux<br />

(25 000 000 euros) font douter<br />

de l’acceptation d’une telle politique<br />

par la population <strong>sa</strong>intaise<br />

qui pourrait bien chercher un outsider<br />

loin <strong>des</strong> partis politiques…<br />

et faire prendre <strong>sa</strong> retraite <strong>à</strong> <strong>Jean</strong><br />

<strong>Rouger</strong>.<br />

Martin Loiseau<br />

Christophe Dourthe pourrait laisser<br />

<strong>sa</strong> mairie de Bus<strong>sa</strong>c pour briguer<br />

celle de Saintes. (Photo DR)<br />

Frédéric Mahaud, adjoint chargé <strong>des</strong> grands travaux de la Ville, aux<br />

côtés de <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>. (Photo DR)<br />

Callaud entre en scène !<br />

On n’avait plus guère entendu parler du leader du Parti radical de<br />

gauche depuis les dernières élections législatives. On se souvient<br />

que <strong>sa</strong> liste avait fait un score plus qu’honorable et au deuxième tour<br />

il s’était désisté pour <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong>, assurant ainsi son élection. Et<br />

puis silence radio ; l’ancien adjoint <strong>à</strong> la culture de Michel Baron a très<br />

envie de tenter <strong>à</strong> nouveau l’aventure, avec dans <strong>sa</strong> ligne de mire,<br />

sinon la victoire, tout au moins un score lui permettant d’avoir un rôle<br />

d’infl uence. Les <strong>candidat</strong>s PS regardent d’un très mauvais œil cette<br />

initiative et Frédéric Mahaud voudrait bien se mettre le PRG dans la<br />

poche. Mais l’entreprise semble diffi cile. On a échaudé le chat !<br />

SAINTES<br />

Abbaye aux Dames :<br />

Le terroir au secours<br />

de la musique<br />

La boutique de l’Abbaye<br />

aux Dames élargit son<br />

offre et propose <strong>des</strong><br />

produits issus de nos<br />

producteurs locaux.<br />

A<br />

ide-toi et le ciel t’aidera !» diton.<br />

Ce sont <strong>sa</strong>ns doute les<br />

lieux chargés de spiritualité<br />

qui ont guidé l’association de l’Abbaye<br />

aux Dames. En tout cas, elle a<br />

été bien inspirée en ouvrant, au cœur<br />

de l’emblématique monument, “l’Abboutique”<br />

qui réalise aujourd’hui un<br />

chiffre d’affaires de 100 000 € HT. De<br />

quoi affronter les baisses de subventions<br />

avec un peu plus de sérénité !<br />

On y trouvait déj<strong>à</strong> toutes sortes de<br />

livres sur l’art roman et l’art médiéval,<br />

l’histoire, le tourisme régional et bien<br />

sûr la musique ; <strong>des</strong> CD ; <strong>des</strong> bijoux ;<br />

<strong>des</strong> souvenirs pour nos visiteurs et<br />

<strong>des</strong> idées cadeaux pour ceux qui en<br />

manquent.<br />

Désormais, l’Abbaye aux Dames<br />

commercialise <strong>des</strong> produits issus<br />

<strong>des</strong> producteurs locaux et bien sûr<br />

quand il est question de la Saintonge<br />

romane, le Pays n’est jamais bien<br />

loin. Il a subventionné le réaménagement<br />

de l’espace <strong>à</strong> hauteur de 21 000<br />

euros, soit 85% de la somme totale,<br />

au travers du programme européen<br />

Leader qui a pour but de développer<br />

la diffusion <strong>des</strong> produits du territoire.<br />

L’Abbaye, vitrine<br />

de la Saintonge romane<br />

Depuis son ouverture en avril 2010,<br />

La Maison de Retraite de la<br />

rue de la Boule, “Les Jardins<br />

de Saintes”, bouscule les<br />

idées reçues et démontre<br />

que l’escrime est aussi<br />

l’affaire <strong>des</strong> aînés.<br />

lément Ferreira de Carvalho<br />

est maître d’armes au cercle Cd’escrime<br />

de Saintes. Le<br />

jeune homme ne se contente pas de<br />

manier le fl euret avec doigté, il initie<br />

depuis quelque temps, <strong>à</strong> l’escrime,<br />

les résidents de la maison de retraite<br />

de la rue de la Boule “Les Jardins<br />

de Saintes”. Formé pour la prise en<br />

charge <strong>des</strong> personnes handicapées<br />

et <strong>des</strong> enfants, l’instructeur intervient<br />

<strong>à</strong> la maison de retraite dans le cadre<br />

du programme Sport et <strong>sa</strong>nté auprès<br />

d’une population variée. Certains de<br />

ses élèves souffrent de la maladie<br />

d’Alzheimer ou de séquelles dues<br />

<strong>à</strong> <strong>des</strong> accidents vasculaires cérébraux.<br />

Les fl eurets placés entre les mains<br />

<strong>des</strong> résidents volontaires pour l’exercice,<br />

sont en fait en plastique. On<br />

y gagne en légèreté et en sécurité.<br />

Dans le nouvel espace de l’Abboutique, Odile Pradem-Faure, la directrice,<br />

et Frédéric Saint-Pol, le respon<strong>sa</strong>ble administratif et commercial de l’Abbaye<br />

aux Dames. (Photo Sylviane Guérif)<br />

la boutique a doublé son chiffre<br />

d’affaires et Odile Pradem-Faure, la<br />

directrice de l’Abbaye aux Dames,<br />

retrouve peu <strong>à</strong> peu le sourire. Pour<br />

boucler son budget, l’association<br />

de l’Abbaye aux Dames a besoin<br />

de 2,2 millions d’euros et chaque<br />

année, les ai<strong>des</strong> publiques fondent<br />

un peu plus. En 2013, la baisse <strong>des</strong><br />

subventions sera de 80 000 euros et<br />

le budget artistique est annoncé <strong>à</strong><br />

la hausse, 600 000 euros au lieu de<br />

500 000 euros l’an passé. Les fonds<br />

privés – 135 000 euros collectés en<br />

2012 – ne suffi sent pas, d’autant<br />

que «la lenteur de la mise en place<br />

de la loi <strong>des</strong> fi nances a freiné les<br />

donateurs», regrette Odile Pradem-<br />

Faure.<br />

On espère beaucoup de ce nouveau<br />

partenariat avec les producteurs de<br />

la Saintonge Romane. Les chocolats<br />

de Marjorie Réaud sont griffés<br />

Pendant 12 séances de trois quarts<br />

d’heure chacune, le jeudi matin,<br />

ils entretiennent la souplesse de<br />

leurs articulations, renforcent leurs<br />

réfl exes. Ils travaillent leur motricité<br />

pour maintenir et regagner de<br />

la coordination, de l’équilibre, du<br />

rythme. Pas question d’en faire <strong>des</strong><br />

champions, on dépasse ici le cadre<br />

compétitif en s’ouvrant aux problématiques<br />

du maintien de la <strong>sa</strong>nté pour<br />

vieillir mieux. Dès le premier cours,<br />

“L’Abbaye” et font depuis quelques<br />

mois un tabac. Dans les vitrines de<br />

l’Abboutique, ils ont du faire de la<br />

place au Pineau estampillé lui aussi<br />

“L’Abbaye”, et produit <strong>à</strong> prix coûtant<br />

par les Ets Merlet de Saint-Sauvant,<br />

les créateurs de “L’Hypnotic” qui a<br />

rendu célèbre la Saintonge romane<br />

Outre-Atlantique. Prochainement,<br />

d’autres produits, bougies, bières et<br />

tee-shirts <strong>à</strong> la marque de l’édifi ce,<br />

vont être commercialisés. Les <strong>sa</strong>vons<br />

au lait de jument de Chaniers,<br />

les confi tures de Saint-Cé<strong>sa</strong>ire, les<br />

asperges de Tesson, le miel et les<br />

galettes de Beurlay… sont déj<strong>à</strong> en<br />

place et leur vente permet <strong>à</strong> l’association<br />

d’acheter <strong>des</strong> concerts pour le<br />

Festival de Musique programmé du<br />

12 au 20 juillet prochain et dont nous<br />

reparlerons prochainement dans nos<br />

colonnes.<br />

Sylviane Guérif<br />

Les seniors croisent le fer<br />

Madeleine, Jacky, Francine, Léone,<br />

<strong>Jean</strong>-Paul, Marcel, Robert, <strong>Jean</strong>nine<br />

et Marc se sont montrés <strong>des</strong> élèves<br />

attentifs et volontaires.<br />

Ces ateliers thérapeutiques mais<br />

aussi ludiques, sont <strong>à</strong> l’initiative de<br />

<strong>Jean</strong>-MarcThomas qui dirige l’établissement<br />

et auxquels Stéphane<br />

Cadiou, le directeur régional de la<br />

Région Centre-Ouest, séduit par<br />

l’idée, a donné le coup d’envoi.<br />

Sylviane Guérif


J<br />

eudi 17 janvier, alors que le<br />

quartier du Vallon s’éveillait<br />

sous une fi ne couche de<br />

givre, monsieur le maire expédiait<br />

son discours. Devant un<br />

parterre frigorifi é composé de riverains,<br />

architectes, géomètres,<br />

chefs d’entreprise du bâtiment,<br />

bailleurs sociaux, élus de tout<br />

poil, anciens et peut-être futurs<br />

élus, <strong>Jean</strong> <strong>Rouger</strong> s’attardait sur<br />

le parcours de Raymond Tillaud<br />

(cf encadré ci-contre) avant de<br />

dévoiler la plaque <strong>à</strong> l’entrée de<br />

la rue qui porte désormais son<br />

nom. La rue Raymond Tillaud<br />

n’est pas n’importe quelle rue,<br />

elle mène aux logements qui<br />

viennent d’être livrés après <strong>des</strong><br />

mois de déconstruction et de<br />

construction. C’est un nouveau<br />

quartier qui prend vie.<br />

Une rénovation<br />

en profondeur<br />

Il s’est longtemps appelé la<br />

Berlingue, ce quartier bâti dans<br />

les années 70 pour reloger les<br />

familles qui vivaient dans <strong>des</strong><br />

conditions plus ou moins décen-<br />

tes depuis la Libération. Quatre<br />

tours voyaient le jour au fond<br />

d’une impasse, au creux d’un<br />

vallon. Mais ces immeubles<br />

construits <strong>à</strong> l’économie sont vite<br />

devenus eux aussi indignes.<br />

Des travaux de réhabilitation<br />

y étaient faits dans les années<br />

90 et on débapti<strong>sa</strong>it la Berlingue<br />

pour Le Vallon. Mais trois coups<br />

de pinceaux et un nom aussi<br />

bucolique soit-il, n’ont rien arrangé.<br />

Le quartier était devenu<br />

un ghetto et avait besoin d’une<br />

rénovation profonde.<br />

Le député de Roux s’empara<br />

du dossier. Son ami, le ministre<br />

délégué <strong>à</strong> la ville, <strong>Jean</strong>-Louis<br />

Borloo, lançait alors une politique<br />

forte, celle de la Rénovation<br />

urbaine. Il lui prêta une oreille attentive<br />

et Bernadette Schmitt, le<br />

maire de l’époque, monta avec<br />

son équipe un plan cohérent qui<br />

obtint les grâces de l’Administration<br />

avec les fi nancements<br />

qui vont avec. Ce plan de rénovation<br />

urbaine s’attira les foudres<br />

<strong>des</strong> élus de l’opposition qui<br />

le jugèrent trop onéreux. Mais<br />

la vie politique est ainsi faite.<br />

SAINTES<br />

Ces mêmes élus, aujourd’hui<br />

aux comman<strong>des</strong> de la ville, se<br />

félicitaient en coupant le ruban<br />

inaugural. Et ils avaient raison<br />

de se réjouir, car le quartier du<br />

Vallon aujourd’hui méconnais<strong>sa</strong>ble<br />

est aussi le fruit de leur<br />

travail. Preuve que quand une<br />

politique forte et intelligente est<br />

amorcée, elle passe au-<strong>des</strong>sus<br />

<strong>des</strong> clivages politiques.<br />

Les immeubles qui avaient<br />

mal vieilli ont été rasés. On a<br />

construit 22 logements collectifs<br />

<strong>à</strong> basse consommation qui vont<br />

améliorer le cadre de vie <strong>des</strong><br />

Saintais, créé deux nouvelles<br />

voies qui désenclavent ce quartier.<br />

Le programme du Vallon<br />

s’inscrit dans une dynamique de<br />

haute qualité environnementale<br />

et a obtenu le label BBC-effi nergie.<br />

Les logements disposent<br />

tous d’une chaufferie collective<br />

au gaz et de production d’eau<br />

chaude solaire collective.<br />

Ainsi, on est entré dans la phase<br />

concrète de l’ambitieux programme<br />

de rénovation urbaine<br />

initié en 2005.<br />

Sylviane Guérif<br />

N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 11<br />

Rénovation urbaine : Le Vallon refl eurit<br />

Le nouveau quartier du Vallon s’inscrit dans le programme de<br />

rénovation urbaine. Les premiers logements sont livrés début février.<br />

Un homme au service de <strong>sa</strong> Ville<br />

On peut dire, <strong>sa</strong>ns forcer le trait, que Raymond Tillaud fait partie<br />

de ces hommes qui naissent dans une ville et lui con<strong>sa</strong>crent la<br />

plus grande partie de leur vie. Raymond Tillaud vit le jour dans les<br />

années 30, dans une famille de cheminots et tout naturellement, il<br />

intègra la SNCF. Il y découvrit le militantisme et se rapprocha de la<br />

CGT. Raymond Tillaud était un homme de convictions, il rentra au<br />

Parti Communiste. Il fut également l’un <strong>des</strong> piliers du comité de la<br />

Saint-Sylvestre et de la cavalcade, ainsi que du comité de jumelage<br />

Saintes-Nivelles. Ceux qui l’ont connu le décrivent comme un homme<br />

généreux, jovial et <strong>à</strong> l’écoute <strong>des</strong> autres. Il est décédé au cours de<br />

l’été 2011 et désormais son nom est attaché <strong>à</strong> un quartier rénové<br />

dédié <strong>à</strong> l’habitat locatif social. Son épouse, aux côtés du maire <strong>Jean</strong><br />

<strong>Rouger</strong>, a dévoilé la plaque <strong>à</strong> l’entrée de la rue Raymond Tillaud.


12 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />

Lycée G. Desclaude :<br />

L’éveil <strong>des</strong> sens<br />

M<br />

égane, Aurélien, Charles,<br />

Antoine et Rémy sont étudiants<br />

en Aménagements<br />

Pay<strong>sa</strong>gers au lycée Georges Desclaude<br />

de Saintes. Dans le cadre<br />

du BTS qu’ils préparent, ils doivent<br />

mettre en place un Projet d’Initiative<br />

et de Communication.<br />

Avant de se lancer, il leur fallait trouver<br />

une idée et ils n’en ont pas manqué.<br />

Ils se sont simplement heurté au<br />

problème du budget. C’est ainsi qu’il<br />

leur a fallu abandonner le projet de<br />

potager humanitaire en Afrique. Plus<br />

question de traverser la planète, leurs<br />

rêves de voyage, ils vont les offrir au<br />

Centre de loisirs du Pidou au travers<br />

d’ateliers pédagogiques et ludiques.<br />

Le 6 février prochain, la bande <strong>des</strong><br />

cinq proposera aux enfants qui fréquentent<br />

le Pidou un voyage découverte<br />

<strong>des</strong> cinq sens.<br />

À PARTIR DU 8 JANVIER 2013<br />

NOUVEAU MENU<br />

1 moyenne boisson + 1<br />

Prix maximum conseillé<br />

4€50<br />

Soudés comme les doigts de la main,<br />

ils se sont répartis les tâches. Chacun<br />

va gérer un atelier placé sous le<br />

sceau de l’odorat, de la vue, du goût,<br />

du toucher ou de l’ouïe. Pas mal<br />

d’étonnement et de cris de joie en<br />

perspective ! Mégane, qui a en charge<br />

le toucher, va inviter ses jeunes<br />

élèves <strong>à</strong> reconnaître, avec les pieds<br />

et les yeux bandés, différents matériaux,<br />

marrons, feuilles mortes, <strong>sa</strong>ble.<br />

Les ateliers s’intitulent “Illusions”, “La<br />

vue peut tromper le goût”, “Loto <strong>des</strong><br />

bruits”, “Ombres et lumières”… et<br />

promettent beaucoup de surprises<br />

aux jeunes enfants. On pourra faire la<br />

somme de ses expériences en fi n de<br />

journée autour d’un goûter plein de<br />

<strong>sa</strong>veurs avant la remise <strong>des</strong> diplômes<br />

aux participants qu’il sera certainement<br />

bien diffi cile de départager.<br />

Sylviane Guérif<br />

Rue de Voiville - SAINTES<br />

Ouvert de 8h <strong>à</strong> 0h30 tous les jours<br />

Pour votre <strong>sa</strong>nté, pratiquez une activité physique régulière.<br />

www.mangerbouger.fr<br />

Coca-Cola zero est une marque déposée de The Coca-Cola Compagny<br />

La Mu<strong>sa</strong>rdière :<br />

le repaire artistique<br />

I<br />

V<br />

SAINTES<br />

l y a de nombreuses années, dans<br />

une émission diffusée sur France<br />

Inter, Daniel Mermet commençait<br />

toujours par cette phrase mystérieuse<br />

: «Dans la ville de Paramaribo, il y<br />

a une rue qui monte… et qui ne <strong>des</strong>cend<br />

jamais !» L’auditeur que j’étais<br />

y voyait l<strong>à</strong> un sens caché et le secret<br />

de tout voyage, toute rencontre résidait<br />

dans cette phrase qui conseillait<br />

de ne jamais revenir sur ses pas. De<br />

nombreuses années plus tard, Daniel<br />

Mermet est toujours l<strong>à</strong> sur France Inter<br />

de 15h <strong>à</strong> 16h dans “L<strong>à</strong>-bas, si j’y<br />

suis” et l’idée même de l’émission a<br />

fait <strong>des</strong> émules. «C’est une émission<br />

mo<strong>des</strong>te et géniale», affi rme avec<br />

force Denys Piningre, concepteur et<br />

réali<strong>sa</strong>teur de fi lms documentaires,<br />

qui a posé <strong>sa</strong> caméra <strong>à</strong> Saintes, nouvelle<br />

étape de son itinéraire-fl orilège,<br />

parsemé de rencontres, peut-être<br />

pas <strong>à</strong> Paramaribo mais partout dans<br />

le monde. «J’avais envie de trouver<br />

un endroit où la parole serait libre.<br />

J’ai trouvé La Mu<strong>sa</strong>rdière <strong>à</strong> Saintes<br />

avec un accueil formidable. L’idée<br />

de Mermet était de créer <strong>des</strong> cafésrepaires,<br />

cafés d’expression libre où<br />

on peut confronter ses idées.» Un<br />

moment d’échanges, de rencontres<br />

où tout le monde peut donner son<br />

avis <strong>à</strong> condition de ne pas accaparer<br />

la parole et de respecter l’autre.<br />

«L’aventure humaine est ma préoc-<br />

endredi 11 janvier, Alain<br />

Monjoux, maire de Dompierre-sur-Charente,<br />

a concrétisé<br />

un emploi d’avenir avec Romuald Lacaille.<br />

Ainsi, la commune bénéfi ciera<br />

pendant trois ans <strong>des</strong> services de<br />

Romuald Lacaille pour améliorer le<br />

quotidien communal <strong>des</strong> administrés.<br />

Entretien, voirie et espaces verts,<br />

aide au camping municipal, fonctionnement<br />

du bac mécanique sur la<br />

Charente... telles seront les tâches<br />

de ce jeune de 22 ans, en “galère” de<br />

recherche d’emploi depuis plusieurs<br />

années. De son coté, le maire s’est<br />

engagé pour permettre <strong>à</strong> ce dernier<br />

d’obtenir une qualifi cation de pay<strong>sa</strong>giste<br />

durant le temps de son contrat.<br />

Il faut souligner l’investissement de<br />

cette commune auprès <strong>des</strong> jeunes<br />

du territoire puisque Alain Monjoux<br />

a déj<strong>à</strong> signé un emploi d’avenir fi n<br />

2012 avec Laura Arvoire sur un poste<br />

d’employée polyvalente.<br />

Fortement impliquée dans la lutte<br />

locale contre le chômage, Michèle<br />

Cazanove, sous-préfète de Saintes,<br />

a tenu <strong>à</strong> signer elle même ce contrat<br />

au nom <strong>des</strong> services de l’Etat. Elle a<br />

ainsi rappelé que, mis en place en<br />

novembre 2012, les emplois d’avenir<br />

sont la mesure phare du gouvernement<br />

pour faire diminuer le chômage<br />

<strong>des</strong> jeunes. Pour l’instant réservés<br />

Denys Piningre et Gaby Peňa : un café- repaire <strong>à</strong> La Mu<strong>sa</strong>rdière. (Photo<br />

Didier Catineau)<br />

cupation première. J’accorde ma vie<br />

<strong>à</strong> mes idées : c’est une longue route,<br />

on n’y arrive pas toujours. C’est une<br />

quête.»<br />

Gaby Peňa et son épouse Catherine<br />

ont pris possession de la Mu<strong>sa</strong>rdière<br />

le 15 juin 2012. Après 12 ans passés<br />

dans la rue Victor Hugo <strong>à</strong> la Brûlerie,<br />

ce couple d’origine catalane et <strong>sa</strong>intongeaise<br />

a fait le pari d’amener la<br />

culture sous tous ses aspects dans<br />

un lieu appartenant <strong>à</strong> la ville de Saintes.<br />

«Cela fai<strong>sa</strong>it quatre ans que je<br />

travaillais sur ce projet, précise Gaby.<br />

Je voulais un lieu ouvert sur toutes<br />

les expressions culturelles : dédi-<br />

Dompierre-sur-Charente :<br />

aux collectivités territoriales, aux<br />

associations, et aux structures privées<br />

ayant une vocation de service<br />

public*, les emplois d’avenir doivent<br />

permettre <strong>à</strong> <strong>des</strong> jeunes peu ou pas<br />

diplômés de se qualifi er durant ce<br />

contrat. L’employeur, pour <strong>sa</strong> part,<br />

bénéfi cie d’une aide de l’Etat pouvant<br />

aller jusqu’<strong>à</strong> 75% du <strong>sa</strong>laire brut sur<br />

une période de trois ans maximum.<br />

Michèle Cazanove a, dans ce cadre,<br />

mobilisé les acteurs du service public<br />

de l’emploi local : pôle emploi, mission<br />

locale et Cap emploi (pour les<br />

jeunes en situation de handicap).<br />

Chacun doit informer les acteurs économiques<br />

de ce nouveau dispositif.<br />

Comme le prévoient les textes, c’est<br />

la mission locale de la Saintonge<br />

qui sera le “fer de lance” pour la<br />

mise en place locale du dispositif<br />

(signature <strong>des</strong> conventions) et pour<br />

caces, expositions, produits locaux<br />

et bien sûr torréfaction de café. Ce<br />

bâtiment s’effondrait, était <strong>à</strong> l’abandon.<br />

Grâce <strong>à</strong> ce projet, l’endroit est<br />

valorisé. Je paye un loyer <strong>à</strong> la ville,<br />

j’ai fait un emprunt <strong>à</strong> la banque. Je<br />

fais tout ce qu’il faut pour que cela<br />

fonctionne. J’ai suscité <strong>des</strong> jalousies<br />

mais je suis commerçant avant tout,<br />

je fais mon métier.»<br />

Didier Catineau<br />

• La Mu<strong>sa</strong>rdière - 29 rue Al<strong>sa</strong>ce Lorraine<br />

<strong>à</strong> Saintes - tél. 05.46.74.34.87<br />

ou 06.75.60.86.88 - www.facebook.<br />

com/caferepairede<strong>sa</strong>intes<br />

Un emploi d’avenir !<br />

Les signataires. (Photo DR)<br />

l’accompagnement <strong>des</strong> jeunes et<br />

<strong>des</strong> employeurs. Ainsi, si vous êtes<br />

intéressés par ce dispositif, vous<br />

pouvez contacter les services de la<br />

Mission Locale de la Saintonge au<br />

05 46 97 49 50 ( Saintonge Romane<br />

et Pons) et au 05 46 59 00 39 (Vals<br />

de Saintonge).<br />

L’autre mesure phare du gouvernement<br />

pour la lutte contre le chômage,<br />

le “contrat intergénérationnel”, devra<br />

aussi, d’ici quelques semaines, compléter<br />

l’offre de service auprès <strong>des</strong><br />

jeunes et <strong>des</strong> entreprises.<br />

*Certaines autres entreprises du secteur<br />

privé pourront bénéfi cier de ces contrats<br />

dans le cadre d’un arrêté préfectoral<br />

régional dans les prochains jours (ces<br />

informations seront mises en ligne dès<br />

leur parution sur le site de la mission locale<br />

de la <strong>sa</strong>intonge www.milo-<strong>sa</strong>intonge.<br />

asso.fr).


Les règles de bon voisinage<br />

commencent<br />

par la convivialité.<br />

Chaniers a invité ses<br />

nouveaux habitants<br />

pour qu’ils fassent<br />

connais<strong>sa</strong>nce.<br />

ecord battu ! Chaniers a<br />

accueilli 227 nouveaux Radministrés<br />

en 2012. La<br />

commune dépasse <strong>à</strong> présent<br />

les 3600 habitants. Le maire,<br />

Xavier de Roux, et son conseil<br />

municipal avaient convié les représentants<br />

<strong>des</strong> associations et<br />

les néochagnolais <strong>à</strong> un apéritif<br />

de bienvenue le 12 janvier dernier.<br />

Nous en avons rencontré<br />

quelques-uns.<br />

Muté <strong>à</strong> la Base militaire de Paban,<br />

<strong>Jean</strong>-Marc Bras<strong>sa</strong>rt est<br />

arrivé de Tahiti il y a deux ans.<br />

Avec son épouse, ils ont loué<br />

un pavillon <strong>à</strong> Chaniers et il faut<br />

croire qu’ils s’y sont trouvés bien<br />

puisqu’ils ont décidé d’y rester.<br />

«Je viens de prendre ma retraite<br />

et nous avons été conquis. Chaniers<br />

est proche de Saintes et de<br />

Cognac, c’est encore la campagne<br />

et pourtant on y trouve tout<br />

ce dont on peut avoir besoin.<br />

Patricia et moi-même avons décidé<br />

d’y faire construire.» Chez<br />

les Vatoux, c’est la même chose.<br />

Ils sont arrivés de Macon, avec<br />

dans leurs bagages, Sophie et<br />

Eliot, les jumeaux, et s’avouent<br />

ravis d’être <strong>à</strong> Chaniers. Jérôme<br />

et Christelle Guerré sont encore<br />

frileux, non pas que la commune<br />

les ait refroidis, au contraire, ils<br />

y vantent la chaleur de l’accueil<br />

qu’ils y ont trouvé. Ils ont tout<br />

simplement perdu quelques dizaines<br />

de degrés en débarquant<br />

de la Martinique où Jérôme, mi-<br />

litaire basé <strong>à</strong> présent <strong>à</strong> Cognac,<br />

était en poste.<br />

Une commune<br />

avec <strong>des</strong> projets<br />

Les nouveaux venus en arpentant<br />

la commune aux cent villages<br />

vont découvrir l’étendue de leur<br />

terre d’accueil avec ses 90 km de<br />

routes, véritable casse-tête pour<br />

la commune qui a la charge de<br />

leur entretien. Chaniers est une<br />

commune où l’agriculture est<br />

encore fortement présente avec<br />

2500 hectares con<strong>sa</strong>crés <strong>à</strong> l’élevage,<br />

<strong>à</strong> la viticulture et aux céréales.<br />

Le bourg historique, édifi é<br />

au fi l <strong>des</strong> siècles sur les bords<br />

de Charente, continue son développement<br />

avec, <strong>à</strong> proximité de<br />

l’église, un projet de “village pour<br />

les seniors”. Il pourra accueillir<br />

jusqu’<strong>à</strong> 80 personnes dans <strong>des</strong><br />

logements de type F1, F2, F3.<br />

Si <strong>des</strong> investisseurs se sont intéressés<br />

<strong>à</strong> Chaniers, ce n’est pas<br />

SAINTONGE ROMANE<br />

Chaniers :<br />

L’accueil <strong>des</strong> nouveaux<br />

habitants<br />

<strong>Jean</strong>-Marc et Patricia Bras<strong>sa</strong>rt (<strong>à</strong> gauche) ont beaucoup voyagé<br />

avant de s’enraciner <strong>à</strong> Chaniers. (Photo Sylviane Guérif)<br />

Xavier de Roux a accueilli quelques-uns <strong>des</strong> 227 nouveaux Chagnolais.<br />

(Photo Sylviane Guérif)<br />

uniquement pour <strong>sa</strong> tranquillité,<br />

mais pour les services que l’on<br />

trouve sur place notamment la<br />

pharmacie et la maison médicale.<br />

Chez Corbin, l’autre pôle de<br />

développement de la commune,<br />

situé sur la 141, de nouveaux lots<br />

sont <strong>à</strong> construire. Mais toute médaille<br />

a son revers et la municipalité<br />

doit gérer l’affl ux constant de<br />

nouveaux élèves dans ses deux<br />

groupes scolaires.<br />

Avant de lever le verre de l’amitié,<br />

Xavier de Roux souhaitait que<br />

«continue <strong>à</strong> se développer notre<br />

communauté et le mieux-vivre<br />

ensemble, que notre Pays retrouve<br />

le goût de produire, de créer<br />

pour que chacun ait un emploi,<br />

un revenu décent. Les Français<br />

sont créateurs, ils ont tous les<br />

moyens pour continuer le chemin<br />

encore plein d’espoir » Le maire<br />

formulait le vœu que chacun de<br />

ses nouveaux administrés ait<br />

fait le bon choix en venant vivre<br />

<strong>à</strong> Chaniers. Pour Guillaume et<br />

Céline Lalanne, c’est gagné ! Ils<br />

n’ont aucun regret. «C’est le jour<br />

et la nuit.» Ils vivaient en HLM<br />

avant d’emménager aux Es<strong>sa</strong>rts,<br />

village au charme ancien<br />

<strong>à</strong> la sortie du bourg de Chaniers.<br />

Pour ces dévoreurs de sentiers<br />

de randonnée, c’est une autre vie<br />

qui commence.<br />

Sylviane Guérif<br />

DAUDET<br />

FRUITS<br />

Vente directe<br />

Du producteur au consommateur<br />

INSTANTANÉS<br />

Les Lions offrent un défi brillateur ! La cérémonie fut brève<br />

et amicale. Les dirigeants du tennis club de Saintes avaient convié<br />

les membres et amis <strong>à</strong> la remise offi cielle d’un défi brillateur par le<br />

club Lions doyen de Saintes. Après l’annonce du drame survenu sur<br />

les courts <strong>sa</strong>intais et qui avait coûté la vie <strong>à</strong> l’un <strong>des</strong> membres du<br />

club, voici quelques mois, les Lions avaient décidé de réunir les fonds<br />

néces<strong>sa</strong>ires <strong>à</strong> l’achat d’un défi brillateur. Les chances de survie <strong>à</strong> un<br />

accident cardiaque sont 4 <strong>à</strong> 5 fois plus élevés quand les lieux où survient<br />

l’accident cardiaque sont équipés de ce type d’appareil. «Nous<br />

pourrons parer désormais <strong>à</strong> de tels accidents», déclarait Bernard<br />

Michaud, président du tennis club, avant de remercier chaleureusement<br />

le club service et de convier l’assistance <strong>à</strong> partager le verre de<br />

l’amitié. Les personnels sont formés <strong>à</strong> l’utili<strong>sa</strong>tion du défi brillateur qui<br />

a rejoint les locaux du club, une sécurité pour tous les sportifs qui les<br />

fréquentent. (Photo Sylviane Guérif)<br />

Une Nuit du Bad réussie ! La “Nuit du Bad” organisée par<br />

le club de Badminton Saintais s’est déroulée pour la 6ème année<br />

consécutive fi n décembre 2012 au Gymnase Agrippa d’Aubigné. Ce<br />

tournoi amical de doubles a réuni en nocturne près de 90 joueurs<br />

de 11 clubs différents du Poitou-Charentes. Plus de 80 matches<br />

se sont déroulés dans une ambiance conviviale. Les représentants<br />

<strong>sa</strong>intais se sont fait remarquer en remportant 3 catégories sur 4 :<br />

Chedouteau Aurore/Chareau Suzy en Double Dame D, Labrousse<br />

Nicolas/Gousseau Corentin en Double Homme Elite, et Jaumouille<br />

Benjamin/Curtan Yohan en Double Homme D. Le club remercie tous<br />

les bénévoles pour l’organi<strong>sa</strong>tion de ce tournoi et tous les joueuses<br />

et joueurs pour l’ambiance amicale et sportive. Tous se sont donné<br />

rendez-vous pour la 7ème édition en décembre 2013. (Photo DR)<br />

Les pommes :<br />

Belchard, Gala,<br />

Golden, Braeburn,<br />

Goldrush...<br />

Elles sont toutes<br />

<strong>à</strong> croquer !<br />

JUS de<br />

POMME<br />

N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 13<br />

39 rue de la Calinerie - PESSINES (entre Saintes et Royan) - 05 46 93 26 74


14 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />

Dernier tour<br />

avant l’arrivée<br />

E<br />

ntamée en 2008, la course<br />

de fond de la municipalité de<br />

Paul-Henri Denieuil entame le<br />

dernier tour avant la ligne d’arrivée :<br />

les élections de 2014. Alors que se<br />

profi le un duel entre le maire sortant<br />

et une liste menée pour l’opposition<br />

par la socialiste Françoise Mesnard<br />

(même si les deux <strong>candidat</strong>s supposés<br />

n’annonceront leur décision<br />

défi nitive qu’en septembre), la cité<br />

angérienne a connu une année 2012<br />

contrastée. «Nous pensons avoir<br />

rempli nos engagements envers les<br />

Angériens : rénovation du plan d’eau,<br />

travaux d’accessibilité pour l’Hôtelde-Ville,<br />

démolition de l’ancien garage<br />

<strong>des</strong> pompiers pour le futur cinéma,<br />

moderni<strong>sa</strong>tion <strong>des</strong> écoles», a rappelé<br />

Paul-Henri Denieuil. Dans la ligne <strong>des</strong><br />

crédits, il faut aussi ajouter la réfection<br />

de la rue <strong>des</strong> Jacobins, l’Agenda<br />

21, les nouveaux locaux pour les<br />

Restos du cœur, le remplis<strong>sa</strong>ge de la<br />

zone de la Grenoblerie, le lancement<br />

du projet du quartier Voyer... Dans<br />

les colonnes débits, il faut évidemment<br />

se souvenir que 2012 a aussi<br />

été cruelle pour les Angériens avec<br />

notamment l’annonce du report de<br />

SAINT-JEAN D’ANGÉLY<br />

projet de construction de la prison de<br />

Fontenet et du gel du projet TGV pas<strong>sa</strong>nt<br />

par Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély pour relier<br />

Royan. Mais Paul-Henri Denieuil,<br />

surnommé «l’homme de granit» par<br />

l’ancien Premier ministre <strong>Jean</strong>-Pierre<br />

Raffarin, n’est pas homme <strong>à</strong> baisser<br />

les bras. Lors de <strong>sa</strong> cérémonie <strong>des</strong><br />

vœux, il a confi rmé qu’il se battrait<br />

«pour convaincre Mme Taubira,<br />

qu’elle ne doit pas retarder le projet<br />

de prison et aussi pour convaincre<br />

l’Etat, la Région et le Département<br />

que le TGV est essentiel pour le territoire».<br />

Enfi n, consensuel, il a <strong>sa</strong>lué<br />

la création de la méga-Communauté<br />

de communes (qui va rassembler<br />

les sept CdC de l’arrondissement <strong>à</strong><br />

compter du 1er janvier 2014) : «Un<br />

axe essentiel de développement<br />

économique de notre territoire». Pour<br />

clore cette cérémonie conviviale, le<br />

maire a rendu hommage – initiative<br />

sympathique – <strong>à</strong> quatre Angériens<br />

méritants : Gill Jafferji, Samuel Billon,<br />

Maryvonne Minguet et André Bouyer.<br />

Ces quatre-l<strong>à</strong> ont commencé 2013<br />

de la meilleure manière : avec une<br />

médaille de la Ville.<br />

Philippe Bregowy<br />

Paul-Henri Denieuil a rendu hommage, <strong>à</strong> l’occasion de la cérémonie <strong>des</strong><br />

vœux, <strong>à</strong> quatre Angériens méritants. (Photo Philippe Brégowy)<br />

Les livres du mois<br />

• “Carnets secrets” de <strong>Jean</strong>-Luc<br />

Delarue, 17,95€, éd. de l’Archipel<br />

On a tout lu,<br />

tout entendu sur<br />

le parcours de<br />

<strong>Jean</strong>-Luc Delarue,<br />

l’animateur<br />

télé vedette <strong>des</strong><br />

années 90. On<br />

connaît ses soucis<br />

avec la drogue,<br />

la maladie qui<br />

l’a terrassé, ses débordements. On<br />

connaît moins ses racines familiales<br />

et son amour pour les poésies. Ces<br />

carnets sont avant tout l’occasion de<br />

mettre les choses en ordre. Delarue<br />

n’élude aucun sujet et ne s’épargne<br />

absolument pas. Son témoignage<br />

est fort et révèle que la célébrité a<br />

un coût. Et fi nit par, si l’on n’est pas<br />

assez encadré par <strong>des</strong> proches bienveillants<br />

mais aussi luci<strong>des</strong>, se payer<br />

très très cher.<br />

• “Je vais mieux” de David Foenkinos,<br />

19,50€, éd. Grasset<br />

Avouons-le, nous<br />

aimons cet auteur<br />

qui raconte <strong>des</strong><br />

histoires simples<br />

et légères. Sauf<br />

que l’auteur du<br />

“Potentiel érotique<br />

de ma femme”<br />

ou encore de<br />

“La délicatesse” <strong>sa</strong>it manier la langue<br />

française avec un véritable bonheur.<br />

Les critiques ne manqueront pas de<br />

dénoncer le romantisme assumé de<br />

l’auteur mais nous, nous ne boudons<br />

absolument pas notre plaisir. Dans<br />

“Je vais mieux”, le héros souffre d’un<br />

mal de dos, qui n’est que le révélateur<br />

de ses propres soucis. Toujours<br />

en veine d’un bon mot, l’auteur a indiqué<br />

que son roman était «drave» :<br />

«drôle et grave».<br />

Philippe Bregowy<br />

CHRONIQUE BRITANNIQUE<br />

Markey’s Pork’n’Pies :<br />

Handmade traditional<br />

recipes<br />

W<br />

hat started in 2004 as<br />

a cake-baking venture<br />

while trying to set up<br />

a gîte in Charente-Maritime has<br />

since turned into a fl ourishing<br />

business : Markey’s Pork’n’Pies.<br />

The duo composed of Surrey natives<br />

Mark Fagg and Fiona Spence<br />

sell a variety of handmade<br />

traditional British pies and pasties<br />

as well as a selection of the<br />

original cakes. In 2011, the couple<br />

decided to add fresh produce<br />

to their list of wares : <strong>sa</strong>u<strong>sa</strong>ges,<br />

bacon, hams, gammon and meat<br />

joints all prepared by Mark using<br />

free-range Limousine pork.<br />

Professional chef Mark is the<br />

brains behind the <strong>sa</strong>voury<br />

products. After developing his<br />

culinary talents in restaurants,<br />

hotels and catering agencies in<br />

England, Mark enjoys having<br />

free reign in the kitchen to develop<br />

his delicious and sometimes<br />

surprising recipes, including an<br />

inventive pork, apricot and mustard<br />

pie that has even become a<br />

best-seller with his French customers.<br />

Fiona’s domain ? The tempting<br />

scones, cakes and slices that<br />

keep Markey’s regulars coming<br />

back for more week after week.<br />

«Our French customers were<br />

a bit puzzled by the carrot cake<br />

at fi rst, explains Fiona, but now<br />

they can’t get enough of it !» The<br />

star of the sweet treats, however,<br />

is the chocolate caramel slice.<br />

«There’d be a riot if we stopped<br />

making it, adds Mark, though<br />

we make different things each<br />

week.»<br />

Vegetarian options, such as<br />

the leek, mushroom and blue<br />

cheese pie, are available but<br />

the business’ rising popularity<br />

means it’s a good idea to call or<br />

email to order so as to avoid any<br />

di<strong>sa</strong>ppointment. Ordering is also<br />

a must for the roasting joints, as<br />

any cuts that haven’t been reserved<br />

will be used to make Mark’s<br />

delicious <strong>sa</strong>u<strong>sa</strong>ges. The couple<br />

also accept special requests,<br />

either for larger sizes or specifi c<br />

recipes, and try their best to meet<br />

every customer’s demands.<br />

Markey’s Pork’n’Pies supply various<br />

whole<strong>sa</strong>lers in the department,<br />

including Bailey’s Epicerie<br />

Anglais in Ruffec and La Perfi de<br />

Albion in Saintes, which also serves<br />

as a delivery point for customers<br />

in the Pons/Jonzac area.<br />

Fiona and Mark are also present<br />

at three local markets, Saint-<strong>Jean</strong><br />

d’Angély and Fontenay-le-Comte<br />

on Saturday mornings and Aulnay<br />

on Sundays.<br />

Busy all year round, Markey’s<br />

Pork’n’Pies will be back from a<br />

short three-week January break<br />

on 26th January at Saint-<strong>Jean</strong><br />

market. Why take time off at the<br />

beginning of the year ? It’s Fiona<br />

that provi<strong>des</strong> the answer : «Everyone’s<br />

on a diet !»<br />

Traduction :<br />

Markey’s Pork’n’Pies :<br />

<strong>des</strong> recettes traditionnelles<br />

Ce qui commença en 2004<br />

comme un hobbie pour ne pas<br />

s’ennuyer pendant les travaux de<br />

leur gîte en Charente-Maritime<br />

est depuis devenu une affaire fl oris<strong>sa</strong>nte<br />

: Markey’s Pork’n’Pies.<br />

Mark Fagg et Fiona Spence sont<br />

originaires de Surrey dans le sud<br />

de l’Angleterre. Ils vendent un assortiment<br />

de tourtes britanniques<br />

traditionnelles, faites maison,<br />

ainsi qu’une sélection de gâteaux<br />

originaux. En 2011, le couple a<br />

décidé d’ajouter <strong>des</strong> produits<br />

frais <strong>à</strong> leur liste de marchandises<br />

: <strong>des</strong> <strong>sa</strong>ucisses, du bacon et <strong>des</strong><br />

jambons, tous préparés par Mark<br />

qui utilise du porc du Limousin<br />

élevé en plein air.<br />

Chef de cuisine, Mark est le<br />

cerveau derrière les produits<br />

<strong>sa</strong>lés. Après avoir développé<br />

ses talents culinaires dans les<br />

restaurants et hôtels de l’Angleterre,<br />

Mark apprécie désormais<br />

l’occasion de laisser libre cours<br />

<strong>à</strong> son imagination dans la cuisine<br />

afi n de créer ses recettes<br />

délicieuses et parfois étonnantes.<br />

Sa tourte originale de porc,<br />

abricot et moutarde est devenue<br />

la meilleure vente auprès <strong>des</strong><br />

clients français.<br />

Fiona, elle, s’occupe <strong>des</strong> scones,<br />

gâteaux et cakes qui font revenir<br />

la clientèle semaine après semaine.<br />

«Nos clients français étaient<br />

un peu méfi ants du gâteau <strong>à</strong><br />

la carotte, au début, explique<br />

Fiona, mais maintenant ils en<br />

raffolent !» La vedette <strong>des</strong> plaisirs<br />

gourmands est cependant la<br />

tranche de caramel au chocolat.<br />

«Nous es<strong>sa</strong>yons de nouvelles<br />

choses chaque semaine mais<br />

il y aurait une émeute si nous<br />

arrêtions de fabriquer celle-l<strong>à</strong> !»<br />

ajoute Mark.<br />

Des options végétariennes sont<br />

disponibles, comme la tourte<br />

aux poireaux, champignons et<br />

fromage bleu, mais la popularité<br />

de l’entreprise fait qu’il est préférable<br />

d’appeler ou d’envoyer<br />

par e-mail <strong>sa</strong> commande afi n<br />

d’éviter la déception. Commander<br />

en avance est également<br />

conseillé pour les jambons et<br />

gros morceaux de porc, puisque<br />

toute partie qui n’a pas été<br />

réservée sera utilisée pour faire<br />

les <strong>sa</strong>voureuses <strong>sa</strong>ucisses de<br />

Mark. Le couple accepte aussi<br />

<strong>des</strong> deman<strong>des</strong> spéciales, par<br />

exemple <strong>des</strong> tailles plus gran<strong>des</strong><br />

pour <strong>des</strong> fêtes ou <strong>des</strong> recettes<br />

spécifi ques.<br />

Markey’s Pork’n’Pies fournit<br />

plusieurs grossistes dans le département,<br />

y compris Bailey’s<br />

Epicerie Anglais <strong>à</strong> Ruffec et La<br />

Perfi de Albion <strong>à</strong> Saintes, qui servent<br />

aussi de point de livraison<br />

pour les clients dans le secteur<br />

de Pons/Jonzac. Fiona et Mark<br />

sont présents sur trois marchés,<br />

Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély et Fontenayle-Comte<br />

le <strong>sa</strong>medi matin et Aulnay-de-Saintonge<br />

le dimanche.<br />

Occupé toute l’année <strong>sa</strong>uf le mois<br />

de janvier, Markey’s Pork’n’Pies a<br />

réouvert le 26 janvier au marché<br />

de Saint-<strong>Jean</strong> après une courte<br />

coupure de trois semaines.<br />

Pourquoi <strong>des</strong> vacances en début<br />

d’année ? C’est Fiona qui fournit<br />

la réponse : « Tout le monde fait<br />

un régime » !<br />

R. Gould<br />

• Markey’s Pork’n’Pies - tél. :<br />

05.46.01.54.65 - www.markeyspies.com


SAINT-JEAN D’ANGÉLY<br />

Sous-préfecture :<br />

La CdC, vraie chance<br />

pour l’arrondissement<br />

L<br />

es vœux de la nouvelle<br />

sous-préfète, Edith Harzic,<br />

ont eu lieu le 16 janvier,<br />

c’était une grande première,<br />

dans le cadre majestueux de<br />

l’Abbaye Royale. Citant tour <strong>à</strong><br />

tour Edgar Morin et Sénèque,<br />

la représentante de l’Etat s’est<br />

échinée <strong>à</strong> lutter contre «l’atmosphère<br />

anxyogène ambiante».<br />

Rappelant que le secteur dispo<strong>sa</strong>it<br />

d’incontestables atouts (une<br />

démographie positive, un <strong>sa</strong>voirfaire<br />

reconnu dans le domaine<br />

du bio notamment), Edith Harzic<br />

a surtout affi rmé <strong>sa</strong> volonté de<br />

s’atteler, et de réussir, la méga-<br />

Communauté de communes<br />

(qui va réunir les sept CdC de<br />

l’arrondissement <strong>à</strong> compter du<br />

1er janvier 2014). «C’est une<br />

vraie chance pour l’arrondissement.<br />

Les conditions vont donc<br />

exister désormais, au moment<br />

où le SCOT sera adopté, pour<br />

doter le territoire d’une ambition<br />

pour son développement, pour<br />

mieux mobiliser le capital humain.»<br />

Une grande partie de son<br />

intervention a concerné l’emploi.<br />

Pour endiguer le chômage, l’Etat<br />

dispose de plusieurs leviers : «le<br />

soutien aux collectivités locales<br />

dans la poursuite de leurs projets<br />

d’investissements et bien sûr<br />

aussi le soutien <strong>à</strong> l’innovation et<br />

l’investissement privés». Enfi n,<br />

la sous-préfète a été marquée,<br />

depuis <strong>sa</strong> prise de fonction l’été<br />

dernier, par le nombre de violences<br />

interfamiliales «en hausse de<br />

30 % dont 20 pour les violences<br />

faites aux femmes». Il reste tant<br />

<strong>à</strong> faire sur ce territoire meurtri. La<br />

nouvelle sous-préfète semble en<br />

avoir pris conscience. C’est une<br />

bonne nouvelle.<br />

Philippe Bregowy<br />

L’insertion : une voie<br />

<strong>à</strong> explorer<br />

S<br />

elon Edith Harzic, (souspréfète<br />

de l’arrondissement<br />

de Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély),<br />

l’insertion est un secteur<br />

qui n’est pas assez utilisé pour<br />

lutter contre le chômage. C’est<br />

en substance ce qu’elle a déclaré<br />

<strong>à</strong> l’occasion d’une réunion<br />

du service public de l’emploi<br />

décentralisée <strong>à</strong> Matha. Avec les<br />

partenaires du SPE (Pôle emploi,<br />

chambres consulaires, Conseil<br />

général, Direction régionale <strong>des</strong><br />

entreprises, de la concurrence,<br />

de la consommation, du travail et<br />

de l’emploi...), la représentante<br />

de l’Etat a rendu visite <strong>à</strong> deux<br />

chantiers travaillant dans le domaine<br />

de l’insertion. Le premier,<br />

EIVA (entreprise d’insertion en<br />

viticulture et agriculture) existe<br />

depuis l’été dernier et œuvre<br />

dans le domaine de la viticulture<br />

ou encore du maraîchage. «L’insertion<br />

s’adresse avant tout <strong>à</strong><br />

un public éloigné de l’emploi et<br />

fonctionne en fait comme un escalier,<br />

on avance marche après<br />

marche», a indiqué la sous-pré-<br />

fète. Quant au second site visité<br />

par la délégation, celui de l’association<br />

d’insertion du chantier<br />

de l’Antenne, il intervient pour<br />

l’entretien <strong>des</strong> berges de l’Antenne.<br />

A travers les entreprises<br />

d’insertion, <strong>des</strong> chantiers d’insertion<br />

ou encore <strong>des</strong> associations<br />

intermédiaires (comme ACTIF,<br />

certes basée <strong>à</strong> Saintes, mais qui<br />

Prochain numéro<br />

chez votre marchand de journaux<br />

le vendredi 22 février<br />

Edith Harzic a présenté ses vœux en présence de la préfète Béatrice<br />

Abollivier. (Photo Philippe Brégowy)<br />

Edith Harzic, sous-préfète, a rendu visite <strong>à</strong> <strong>des</strong> employés de l’entreprise<br />

d’insertion de Matha. (Photo Philippe Bregowy)<br />

œuvre aussi sur le territoire angérien),<br />

<strong>des</strong> demandeurs d’emploi<br />

tentent de retrouver la bonne<br />

voie vers l’emploi. Trois cantons<br />

de l’arrondissement restent cependant<br />

un peu en retrait pour<br />

l’insertion : Aulnay, Loulay et<br />

Tonnay-Boutonne. Confronté <strong>à</strong><br />

une main-d’œuvre peu qualifi ée<br />

et peu mobile, le bassin d’emploi<br />

de l’arrondissement ne manque<br />

pourtant pas d’atouts. Un observatoire<br />

pour l’emploi devrait prochainement<br />

voir le jour et devrait<br />

fournir <strong>des</strong> précieuses données<br />

sur le marché de l’emploi local.<br />

Philippe Bregowy<br />

N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 15<br />

Fontenet :<br />

Lettre <strong>à</strong><br />

Mme Taubira<br />

La prison de Fontenet<br />

n’est plus <strong>à</strong> l’ordre du<br />

jour au Ministère de la<br />

Justice. Les élus de<br />

l’arrondissement<br />

angérien réagissent.<br />

es gesticulations de la députée<br />

Catherine Quéré vi<strong>sa</strong>nt <strong>à</strong> Lfaire<br />

croire que le dossier de<br />

Fontenet était une coquille vide ne<br />

sont guère de nature <strong>à</strong> faire aboutir<br />

le projet. On <strong>sa</strong>it d’autre part que le<br />

projet de fi nancement en Partenariat<br />

Public-Privé mis en place pour<br />

construire en France <strong>des</strong> centres<br />

pénitentiaires dignes de ce nom<br />

ne séduit pas la Garde Sceaux.<br />

Elle les juge déloyaux vis-<strong>à</strong>-vis <strong>des</strong><br />

générations <strong>à</strong> venir. C’est entre parenthèses<br />

un point de vue que ne<br />

partage pas le Président Hollande<br />

qui se montre beaucoup plus mesuré.<br />

Selon lui, tout dépend de la<br />

façon dont on construit ces fameux<br />

partenariats.<br />

Un dossier bien engagé<br />

Après <strong>sa</strong> visite <strong>à</strong> Saint-<strong>Jean</strong> en mai<br />

2011, au cours de laquelle il avait<br />

annoncé que la <strong>candidat</strong>ure de<br />

Fontenet était retenue, Michel Mercier,<br />

alors Garde <strong>des</strong> Sceaux, avait<br />

mis en œuvre tout un processus.<br />

L’Agence pour l’Immobilier de la<br />

Justice (l’APIJ) s’était mise au travail<br />

et ses représentants avaient dans le<br />

deuxième semestre 2011 rencontré<br />

<strong>à</strong> plusieurs reprises les élus et la<br />

préfète de Charente-Maritime. Les<br />

choses avançaient bien, même si un<br />

joli papillon, l’azuré du serpolet, en<br />

s’installant sur les hauteurs de Fontenet<br />

avait d’un battement d’ailes<br />

freiné l’avancée du projet. L’étude<br />

menée sur la faune allait devoir se<br />

prolonger… Les négociations avec<br />

le département pour la mise <strong>à</strong> disposition<br />

<strong>des</strong> terrains de Fontenet dont<br />

il est propriétaire et les différentes<br />

étu<strong>des</strong> se poursuivaient jusqu’<strong>à</strong> ce<br />

que Madame Taubira ne s’installe au<br />

Ministère de la Justice. En décembre<br />

2012, les élus découvraient avec<br />

stupéfaction que le projet de prison <strong>à</strong><br />

Fontenet n’apparais<strong>sa</strong>it plus dans la<br />

liste <strong>des</strong> projets en cours en 2013.<br />

L’invitation<br />

Alors même si le projet de Centre<br />

Pénitentiaire de Fontenet n’est pas<br />

enterré, on n’est jamais trop prudent.<br />

C’est pourquoi Paul-Henri Denieuil,<br />

le maire de Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély, a<br />

décidé d’adresser une lettre ouverte<br />

<strong>à</strong> Christiane Taubira pour l’inviter<br />

<strong>à</strong> venir sur place se rendre compte<br />

de la pertinence et de l’avancée du<br />

projet de prison <strong>à</strong> Fontenet.<br />

«Madame la Ministre,<br />

Au nom <strong>des</strong> élus de notre arrondissement<br />

cosignataires de cette lettre<br />

Paul-Henri Denieuil, maire de Saint-<br />

<strong>Jean</strong> d’Angély, se bat aux côtés de<br />

Pascal Sagy, maire de Fontenet.<br />

(Photo Sylviane Guérif)<br />

je tiens <strong>à</strong> vous faire <strong>sa</strong>voir notre<br />

profonde déception quant <strong>à</strong> votre<br />

décision de reporter le projet de<br />

construction d’un nouvel établissement<br />

pénitentiaire départemental <strong>à</strong><br />

Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély.<br />

Ce projet que j’avais initialisé en<br />

2009 a fait l’objet de nombreux<br />

entretiens et démarches avec vos<br />

prédécesseurs : Mme Rachida Dati,<br />

Mme Michelle Alliot-Marie, avant que<br />

M. Michel Mercier prenne la décision<br />

de le concrétiser.<br />

Il répond au double souci de permettre<br />

<strong>à</strong> moindre frais le remplacement<br />

d’établissements anciens dont le<br />

mauvais état demeure très critiqué<br />

notamment par Bruxelles, et surtout<br />

d’être un très important stimulant de<br />

l’économie locale.<br />

Il est <strong>à</strong> noter l’unanimité de nos<br />

concitoyens et de ses représentants<br />

tant nationaux que locaux, autour de<br />

ce projet, ces derniers, quelle que<br />

soit leur tendance politique, y voyant<br />

une opportunité pour l’Etat de relancer<br />

rapidement l’économie d’un territoire,<br />

dans un arrondissement rural<br />

particulièrement touché par la crise.<br />

Nous souhaitons cependant pouvoir<br />

vous convaincre de revoir votre décision<br />

et sommes prêts <strong>à</strong> vous présenter<br />

non seulement l’ensemble de nos<br />

arguments politiques et techniques<br />

en faveur de cette solution, mais<br />

également de vous en démontrer<br />

l’urgence.<br />

C’est dans cet esprit que nous vous<br />

proposons, <strong>à</strong> l’instar de ce qui a été<br />

fait par votre prédécesseur Michel<br />

Mercier, de vous accueillir <strong>à</strong> Saint-<br />

<strong>Jean</strong> d’Angély afi n que vous puissiez<br />

écouter notre point de vue et constater<br />

sur place la véracité de nos arguments.<br />

(…)»<br />

Cette initiative a été <strong>sa</strong>luée par la<br />

quasi-unanimité <strong>des</strong> élus de l’arrondissement<br />

qui l’ont cosignée. Elle n’a<br />

essuyé qu’un seul refus, celui de la<br />

conseillère communiste angérienne<br />

Michèle Toucas-Bouteau. Cette<br />

dernière n’a d’ailleurs pas motivé<br />

son choix. D’autre part, sept maires<br />

n’ayant pu être joints en temps ne<br />

fi gurent pas dans la liste <strong>des</strong> signataires.<br />

Paul-Henri Denieuil est plus que<br />

jamais déterminé <strong>à</strong> poursuivre le<br />

combat.<br />

Sylviane Guérif


16 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />

Rayon de soleil<br />

<strong>à</strong> Mortagne<br />

L<br />

e joli port de Mortagne sur<br />

la Gironde est surplombé<br />

de falaises taillées du<br />

temps où les océans avaient dix<br />

mètres de plus. Ce sont <strong>des</strong> falaises<br />

mortes où ne vivent que les<br />

traces <strong>des</strong> bivalves et <strong>des</strong> coraux<br />

défunts.<br />

Mais au cœur de cette muraille<br />

du crétacé, on trouve un espace<br />

religieux, l’ermitage monolithe qui<br />

fut probablement un <strong>des</strong> plus anciens<br />

lieux de culte de France et<br />

que conserve l’évêché de La Rochelle.<br />

Le jour du solstice d’hiver,<br />

un rayon de soleil vient rituellement<br />

éclairer l’autel de l’ermitage<br />

de Mortagne, et ce jeu de lumière<br />

est le résultat d’un très <strong>sa</strong>vant et<br />

ancien calcul dont on trouve la<br />

trace dans les pyrami<strong>des</strong> égyptiennes<br />

qui emmenaient leurs<br />

hôtes au royaume <strong>des</strong> morts,<br />

justement sur un rayon de soleil,<br />

apportant et emportant l’énergie<br />

vitale.<br />

L’ermitage offre une vue imprenable<br />

sur l’estuaire ; il peut<br />

accueillir au gré <strong>des</strong> humeurs<br />

<strong>des</strong> touristes curieux du superbe<br />

panorama de l’estuaire, certes,<br />

mais aussi d’autres mystères<br />

que l’imagination peut expliquer.<br />

On a aménagé dans la falaise les<br />

pièces <strong>à</strong> vivre <strong>des</strong> ermites, et sur<br />

le plateau, un peu plus haut, une<br />

tour de guet s’est écroulée.<br />

Mais le cœur de l’ermitage c’est<br />

la fameuse chapelle et son autel,<br />

qui remonterait au XVIIIème<br />

siècle ou plus avant encore, et<br />

que vient chaque année éclairer<br />

le temps du solstice d’hiver, le<br />

fameux rayon de soleil, qui semble<br />

ainsi symboliser la vue que<br />

la source qui coulait l<strong>à</strong> redonnait<br />

aux croyants. Cet éclairage magnifi<br />

que obtenu seulement par<br />

la lumière solaire <strong>à</strong> partir d’une<br />

fenêtre et de quatre lucarnes,<br />

impliquait une connais<strong>sa</strong>nce <strong>des</strong><br />

sciences optiques et de gran<strong>des</strong><br />

connais<strong>sa</strong>nces en astronomie.<br />

La lumière frappe d’abord l’autel<br />

d’une lumière vive, puis poursuit<br />

<strong>sa</strong> course vers Saint Antoine qui<br />

se trouve illuminé ! Cette technique<br />

a été utilisée au XIVème siècle<br />

avant J.C. par les Egyptiens<br />

au temple d’Abou Simbel ! Quel<br />

mystérieux architecte serait venu<br />

jusqu’en Saintonge, après avoir<br />

été initié pour poser ses tréteaux<br />

au bord de cette fenêtre ? En effet,<br />

Saint Antoine est un anachorète<br />

du désert ; que vient-il faire<br />

en Saintonge au IXème siècle ?<br />

Peut-être ne fait-il que succéder<br />

dans l’imaginaire <strong>des</strong> cultes, au<br />

Dieu solaire de l’Empereur romain<br />

Aurélien qui fi t de la date du<br />

solstice, le 25 décembre, une fête<br />

de l’Empire. A moins que ce ne<br />

soit la trace de la déesse Mithra<br />

ou encore Cybèle… Nul n’en <strong>sa</strong>it<br />

rien vraiment, mais ce lieu de<br />

culte si ancien, gravé dans ces<br />

falaises mortes, fi geant une fois<br />

par an un rayon de soleil pour illuminer<br />

Saint Antoine, nous interroge<br />

vraiment sur ces initiations<br />

religieuses, entre l’homme et le<br />

cosmos, depuis si longtemps.<br />

Il faut donc vraiment faire un tour<br />

<strong>à</strong> Mortagne, respirer l’ermitage,<br />

et militer aussi pour que ce lieu<br />

ne disparaisse pas <strong>des</strong> mémoires,<br />

et qu’il reste vivant dans le<br />

patrimoine de la Saintonge.<br />

Hannibal Doré<br />

Solution <strong>des</strong> mots croisés<br />

Voici les solutions <strong>des</strong> Mots croisés proposés en page 18 :<br />

• Horizontalement : 1 Pastorale, 8 Ami, 9 Six, 10 Ré, 12 Et, 15 Iris, 16 Pair,<br />

18 Il, 20 Cri, 21 Si, 22 Pin, 24 Ion, 25 Étincelle<br />

• Verticalement : 1 Participe, 2 Âme, 3 Si, 4 Ogre, 5 As, 6 Lie, 7 Extermine,<br />

13 Nil, 14 Rat, 17 Froc, 19 Lit, 22 Sol, 23 Ni, 24 Il<br />

C<br />

JONZAC<br />

Jonzac, l’avenir<br />

de la morue<br />

’est une très vieille histoire<br />

qui lie la ville de Jonzac <strong>à</strong><br />

la transformation <strong>des</strong> fi lets<br />

de cabillaud en morue <strong>sa</strong>lée. L’ancienne<br />

usine de transformation “Nord<br />

Morue” a été créée en 1953 par <strong>Jean</strong><br />

Bonnisson, mareyeur et poissonnier<br />

<strong>à</strong> Jonzac. Et depuis 60 ans, de<br />

changement de noms en rachats, la<br />

morue est toujours restée le poissonroi,<br />

celui qu’on déguste en Saintonge<br />

comme ailleurs en brandade ou en<br />

recettes plus élaborées.<br />

C’est au 2 avenue Faidherbe, <strong>à</strong> côté<br />

du fameux “rond-point de la morue”<br />

<strong>à</strong> Jonzac, que l’entreprise Delpierre<br />

emploie entre 150 et 180 personnes<br />

sur une surface de plus de 14 000 m²<br />

pour un tonnage évalué <strong>à</strong> 5500<br />

tonnes et un chiffre d’affaire évalué<br />

<strong>à</strong> 35 millions d’euros. A Jonzac, Delpierre<br />

est dans les quatre premières<br />

entreprises du secteur tant en taille,<br />

qu’en chiffre d’affaire et en nombre<br />

de <strong>sa</strong>lariés.<br />

Que de chemin parcouru depuis<br />

1953 ! En 1990, l’entreprise est<br />

rachetée par SIF Ltd, une coopérative<br />

de poissons <strong>sa</strong>lés islandais. En<br />

1998, SIF achète Delpierre (Saumon<br />

et hareng fumé) dont le siège est <strong>à</strong><br />

Boulogne sur mer. En 2004, SIF rachète<br />

Labeyrie (Foie gras), en 2005,<br />

SIF devient Alfesca puis en 2009<br />

fusionne avec Delpierre et Delabli.<br />

En 2012, Labeyrie fi ne foods est présente<br />

<strong>à</strong> Fécamp, Boulogne-sur-mer,<br />

Strasbourg et Jonzac. Toutes ces<br />

fusions, ces rachats ne doivent pas<br />

faire oublier que Jonzac est spécialisé<br />

dans le cabillaud.<br />

Un cabillaud<br />

<strong>des</strong> mers froi<strong>des</strong><br />

Pêché en Atlantique Nord Est et<br />

dans le Pacifi que Nord, il arrive par<br />

camions frigorifi ques de Norvège,<br />

du Danemark pour être transformé<br />

<strong>à</strong> Jonzac sous différentes formes<br />

de produits (brandade de morue,<br />

morue <strong>sa</strong>lée et séchée). Il y a également<br />

du colin séché et <strong>sa</strong>lé, <strong>des</strong><br />

La production de l’usine<br />

de Jonzac :<br />

Filets morue/cabillaud : 2600<br />

tonnes / poisson <strong>sa</strong>lé et séché :<br />

2000 tonnes / brandade : 300<br />

tonnes / tartinables : 170 tonnes /<br />

grilla<strong>des</strong> : 150 tonnes / Divers<br />

<strong>sa</strong>lés : 120 tonnes. Total de 5600<br />

tonnes <strong>à</strong> l’année.<br />

Il y a deux pério<strong>des</strong> de pêche<br />

dans l’année : la première va<br />

d’octobre <strong>à</strong> décembre et la seconde<br />

de février <strong>à</strong> avril. A ces pério<strong>des</strong>,<br />

le trafi c est plus important<br />

mais l’usine Delpierre de Jonzac<br />

travaille toute l’année. Certifi és<br />

ISF, un marqueur international,<br />

gage de garantie et de sécurité,<br />

les produits transformés sont issus<br />

de la pêche durable. www.<br />

delpierre.com<br />

Dans une atmosphère polaire, les cabillauds défi lent sur la chaîne. Ils sont<br />

tranchés en fi let avant de partir pour l’unité de <strong>sa</strong>lage. (Photo Didier Catineau)<br />

fi lets de maquereau, de <strong>sa</strong>rdine, de<br />

cabillaud et même <strong>des</strong> terrines et<br />

rillettes de <strong>sa</strong>umon. Bruno Leroux,<br />

le respon<strong>sa</strong>ble de l’usine de Jonzac<br />

nous a ouvert les portes de cette<br />

gigantesque usine pour une visite<br />

toute en découvertes <strong>des</strong> chaînes<br />

de préparation <strong>des</strong> cabillauds, de<br />

l’unité de séchage, <strong>des</strong> laboratoires<br />

de plats cuisinés. On entre dans une<br />

étuve puis on se retrouve dans le<br />

froid polaire d’un gigantesque hangar<br />

de conservation. Une véritable<br />

expédition <strong>à</strong> effectuer botté, revêtu<br />

d’une tunique, coiffé d’un bonnet et<br />

la bouche recouverte par un masque.<br />

«Notre entreprise est active<br />

et surtout extrêmement attentive <strong>à</strong><br />

l’excellence opérationnelle de notre<br />

organi<strong>sa</strong>tion pour faire de bons produits.<br />

Notre organi<strong>sa</strong>tion du travail<br />

est exigeante et régulièrement nous<br />

surveillons les troubles musculosquelettiques<br />

de nos employés.»<br />

Un système de tutorat a été mis en<br />

place pour l’accompagnement <strong>des</strong><br />

jeunes par les plus anciens.<br />

Un produit phare<br />

Quand les cabillauds arrivent <strong>à</strong><br />

Jonzac, ils sont déj<strong>à</strong> éviscérés.<br />

Ils suivent un cheminement très<br />

précis : séparés en fi lets, ils sont<br />

ensuite <strong>sa</strong>lés (sel de mer <strong>des</strong><br />

Salines du Midi) puis entreposés<br />

sur de gran<strong>des</strong> claies qui vont<br />

rester dans l’atelier séchage. On<br />

passe du froid au chaud en peu<br />

de temps. La production de l’usine<br />

de Jonzac est ensuite dirigée vers<br />

les gran<strong>des</strong> surfaces, les centrales<br />

d’achat et les grossistes professionnels.<br />

Un <strong>sa</strong>voir-faire reconnu,<br />

un souci permanent de qualité et<br />

de contrôle font que Delpierre <strong>à</strong><br />

Jonzac voit l’avenir <strong>sa</strong>ns trop d’inquiétude.<br />

«Du côté <strong>des</strong> ressources<br />

halieutiques, le cabillaud revient<br />

en force. La politique <strong>des</strong> quotas<br />

a été effi cace et les populations de<br />

cabillaud sont très <strong>sa</strong>tisfai<strong>sa</strong>ntes.<br />

Bien sûr, tout est fragile mais pour<br />

l’instant, grâce <strong>à</strong> nos bonnes bases,<br />

<strong>à</strong> notre <strong>sa</strong>voir-faire, nous sommes<br />

d’un optimisme raisonnable.»<br />

La preuve, en 2012, l’entreprise<br />

de Jonzac a développé la création<br />

de plus d’une vingtaine d’emplois<br />

nouveaux. Le poisson est source<br />

de bonne <strong>sa</strong>nté !<br />

Didier Catineau<br />

• Remerciements <strong>à</strong> Bruno Leroux et au personnel<br />

de l’usine Delpierre de Jonzac pour<br />

leur disponibilité et leur compréhension au<br />

cours de notre visite.<br />

Après le froid, le chaud. Les fi lets de cabillaud une fois <strong>sa</strong>lés sont entreposés<br />

dans l’unité de séchage <strong>à</strong> l’atmosphère étouffante. Au sortir de cet épisode,<br />

on aura de la morue <strong>sa</strong>lée prête <strong>à</strong> consommer. (Photo Didier Catineau)


Une juste distance<br />

Dans la <strong>sa</strong>lle capitulaire<br />

de l’Abbaye aux<br />

Dames on expose<br />

jusqu’au 17 février le<br />

très intéres<strong>sa</strong>nt travail<br />

de Sébastien Laval.<br />

D<br />

epuis 2005, Sébastien Laval<br />

photographie les nombreuses<br />

ethnies du Vietnam.<br />

Hormis l’ethnie Viet qui représente<br />

près de 90% de la population, et qui<br />

occupe principalement le littoral, les<br />

53 autres ethnies se répartissent<br />

surtout dans les provinces montagneuses<br />

du nord, où sur les frontières<br />

de l’ouest.<br />

Bien qu’en noir et blanc, la vision<br />

de Sébastien Laval n’est certes<br />

pas nostalgique. S’il n’omet pas les<br />

signes de l’inévitable transformation<br />

de ces ethnies au contact du<br />

monde actuel, il ne les utilise pas<br />

non plus pour dramatiser la scène.<br />

Cette neutralité est <strong>sa</strong> force. Il y a<br />

cependant dans ses œuvres quelque<br />

chose qui dépasse le simple<br />

témoignage, une sorte d’accord<br />

mystérieux avec ceux qu’il fait<br />

poser... un calme presque bouddhique,<br />

qui n’est pas ce que nos<br />

contemporains vulgarisent, quand<br />

votre coiffeur, par exemple, vous<br />

voyant impatient, vous demande<br />

de rester “zen”». Ce n’est pas de ce<br />

lieu-commun qu’il s’agit, mais d’une<br />

attitude plus complexe, un mélange<br />

subtil de détente et d’éveil vigilant.<br />

La Ferme de Magné<br />

ouvre deux étangs<br />

pour les amateurs<br />

de poissons<br />

trophées.<br />

A<br />

près l’ouverture d’un parc<br />

animalier sur plus de sept<br />

hectares, La Ferme de<br />

Magné s’apprête <strong>à</strong> livrer aux pêcheurs,<br />

dès le 2 mars prochain,<br />

deux plans d’eau de plus d’un<br />

hectare chacun. Les étangs de la<br />

Beausse étaient depuis <strong>des</strong> années<br />

inexploités sur le domaine de<br />

la Ferme de Magné, le personnel<br />

a été <strong>à</strong> pied d’œuvre tout l’hiver<br />

pour être dans les temps.<br />

Un premier étang ouvre donc avec<br />

un parcours en “No-Kill”. Ainsi les<br />

brochets, <strong>sa</strong>ndres, perches et<br />

black-bass capturés seront systématiquement<br />

relâchés dans la<br />

pièce d’eau. La prise <strong>des</strong> Truites<br />

est limitée <strong>à</strong> 4 kg par personne. La<br />

pêche se fait aux leurres artifi ciels<br />

et <strong>à</strong> la mouche uniquement. Le<br />

nombre <strong>des</strong> pêcheurs est limité <strong>à</strong><br />

15, il est donc fortement recommandé<br />

de réserver.<br />

Le second étang est con<strong>sa</strong>cré <strong>à</strong><br />

Cela produit de merveilleux tableaux,<br />

où la précision géométrique<br />

<strong>des</strong> costumes s’oppose au fouillis<br />

brumeux <strong>des</strong> arrière-plans, où les<br />

bambous d’une palis<strong>sa</strong>de viennent<br />

parfaire avec élégance la composition.<br />

“Composition” d’ailleurs n’est<br />

peut-être pas le meilleur terme, tant<br />

ces photographies semblent faites<br />

avec une sorte d’instinct poétique.<br />

Sébastien Laval me di<strong>sa</strong>it d’ailleurs<br />

que souvent il n’utili<strong>sa</strong>it pas le pied<br />

de son Hasselblad, ce qui explique<br />

cette sen<strong>sa</strong>tion de cristalli<strong>sa</strong>tion<br />

soudaine que ne donnerait pas la<br />

lenteur du calcul.<br />

Puis il y a les vi<strong>sa</strong>ges... superbes,<br />

parfois d’une gravité légère, parfois<br />

d’une joie paisible, jamais enlaidis<br />

par une expression forcée. Cette<br />

distinction semble avoir inspiré <strong>à</strong><br />

Sébastien Laval les lois de <strong>sa</strong> sobre<br />

esthétique.<br />

Du nouveau<br />

pour les pêcheurs<br />

la truite, aux carpes et aux poissons<br />

blancs, <strong>des</strong> carpes de plus<br />

de 23 kg, <strong>des</strong> esturgeons de plus<br />

de 10 kg, <strong>des</strong> anguilles, <strong>des</strong> tanches…<br />

L’étang est rempoissonné<br />

régulièrement avec <strong>des</strong> truites<br />

arc-en-ciel portion ou de plus d’un<br />

kilo. Les prises sont limitées par<br />

pêcheur <strong>à</strong> dix truites et <strong>à</strong> trois kilos<br />

pour les poissons blancs.<br />

C’est l’endroit idéal pour les pêcheurs<br />

expérimentés mais aussi<br />

pour une journée découverte. Il n’y<br />

a pas besoin de posséder la carte<br />

LOISIRS<br />

Dans une petite pièce attenante <strong>à</strong> la<br />

<strong>sa</strong>lle capitulaire, s’expose un autre<br />

aspect de son talent : de surprenantes<br />

photos numériques prises<br />

dans Hanoï la nuit. L’activité de la<br />

ville fait place <strong>à</strong> un silence insolite.<br />

L’allongement du temps de pose<br />

capte les lueurs les plus faibles. Les<br />

crépis colorés que masquaient les<br />

étalages, apparaissent... On voit<br />

briller sur <strong>des</strong> rails les traces d’une<br />

averse, mille détails s’organisent<br />

pour une atmosphère terriblement<br />

cinématographique...<br />

Ce qui unit ses images nocturnes au<br />

reste de l’exposition, c’est <strong>sa</strong>ns doute<br />

une certaine humilité du regard,<br />

une façon de voir le monde <strong>à</strong> la juste<br />

distance ; ni avec cette proximité<br />

trop intrusive du reportage, ni avec<br />

le recul d’une objectivité glaciale...<br />

Juste la bonne distance...<br />

Jacques Tallote<br />

de la Fédération et de plus la Ferme<br />

de Magné a tout prévu, cours<br />

de pêche, location de matériel et<br />

même de quoi se sustenter avec<br />

un point de petite restauration.<br />

Sans oublier bien sûr les restaurants<br />

qui ont fait la réputation de la<br />

Ferme de Magné : le Traditionnel,<br />

le Marocain, l’Al<strong>sa</strong>cien, l’Antillais.<br />

S. Guérif<br />

• Réservations et tarifs au<br />

06.03.20.97.51 - Réglementations<br />

: Voir tableau d’affi chage <strong>à</strong><br />

l’entrée du lac<br />

N°183 - L’ECHO DES ARÈNES - 17<br />

Mina Tindle<br />

<strong>à</strong> l’Abbaye<br />

M<br />

ina Tindle est une chanteuse<br />

française (elle emprunte son<br />

nom de scène au personnage<br />

principal du fi lm Le Limier de<br />

Joseph Mankiewicz, Milo Tindle :<br />

nous n’en <strong>sa</strong>urons pas plus) dont le<br />

premier album Taranta lui a permis<br />

de se faire connaitre. Ses chansons<br />

autoproduites font sen<strong>sa</strong>tion, <strong>sa</strong><br />

voix ne laisse pas indifférent. «J’ai<br />

découvert que chanter n’était pas si<br />

dur et que c’était gri<strong>sa</strong>nt. Avant cela,<br />

j’ai quand même eu un rapport particulier<br />

<strong>à</strong> la musique : mon grand-père<br />

et ma mère chantaient beaucoup.<br />

Je me souviens d’étés passés seule<br />

chez mes grands-parents en Espagne.<br />

Je jouais en chantant, ma voix<br />

me tenait compagnie. Mais j’ai mis<br />

du temps <strong>à</strong> prendre tout ça au sérieux.»<br />

Huit mois passés aux Etats-<br />

Unis, <strong>à</strong> Brooklyn, lui font rencontrer<br />

<strong>des</strong> musiciens et elle se confronte<br />

<strong>à</strong> d’autres types de musique. De retour<br />

en France, elle se jette <strong>à</strong> “voix<br />

perdue” dans la pop et ça marche !<br />

Ses rêveries, ses voyages intérieurs,<br />

ses infl uences comme Catpower,<br />

Emily Loizeau ou Kate Bush se<br />

traduisent dans son album Taranta<br />

par <strong>des</strong> chansons intimes, secrètes,<br />

personnelles voire sensuelles. «Je<br />

chante pour me soigner de quelque<br />

chose», et de confi er : «Depuis quelques<br />

années, je passe tous mes étés<br />

dans le Sud, dans les Pouilles. J’y ai<br />

une amie qui est passionnée par les<br />

traditions, la tarentelle, la musique,<br />

la danse. Autrefois, il y avait la fête<br />

<strong>des</strong> femmes, <strong>des</strong> folles du village, les<br />

dépressives de l’époque… Taranta<br />

est une chanson que j’ai écrite sur ce<br />

sujet.»<br />

Didier Catineau<br />

• “Mina Tindle” - mercredi 13 février<br />

<strong>à</strong> 20h30 <strong>à</strong> l’auditorium de l’Abbaye<br />

aux Dames de Saintes (en partenariat<br />

avec Coconut Music) - Rens. :<br />

05.46.97.48.48<br />

Flamenco au<br />

Gallia Théâtre<br />

P<br />

astora Galván, née en<br />

1980 dans une famille où la<br />

danse fl amenco est omniprésente,<br />

est une avant-gardiste.<br />

Elle est la créatrice du spectacle<br />

“Pastora Galván” qui sera donné<br />

jeudi 7 février au théâtre Gallia<br />

de Saintes. Sa chorégraphie ancrée<br />

dans la tradition du fl amenco<br />

s’inscrit dans la vie, dans l’instant.<br />

«Elle danse jusqu’<strong>à</strong> l’épuisement,<br />

bien que celui-ci ne fasse pas<br />

acte de présence», confi e Juan<br />

Vergillos, un journaliste émérite,<br />

spécialiste de la “planète fl amenco”.<br />

Deux musiciens (une guitare<br />

et <strong>des</strong> percussions) et deux chan-<br />

teurs (Cristian Guerrero et José<br />

Valencia) assistent, accompagnent<br />

Pastora Galván dans une<br />

danse «colorée, rappelant celle<br />

<strong>des</strong> danseurs africains» selon<br />

Fanny Brancourt, autre journaliste<br />

éprise de danse. La chorégrapheinterprète<br />

danse sur scène mêlant<br />

pulsions violentes et esthétisme.<br />

Elle est belle, d’un tempérament<br />

explosif et son talent embrase la<br />

scène et la <strong>sa</strong>lle. L’art du fl amenco<br />

a trouvé un maître.<br />

Didier Catineau<br />

• “Pastora Galván” - jeudi 7 février<br />

<strong>à</strong> 20h30 au Gallia Théâtre <strong>à</strong> Saintes<br />

- Rens. : 05.46.92.10.20<br />

Une énergie explosive, un corps endiablé pour un fl amenco au plus haut<br />

niveau d’exigence : c’est Pastora Galván. (Photo DR)


18 - L’ECHO DES ARÈNES - N°183<br />

Messieurs les<br />

Anglais croi<strong>sa</strong>ient<br />

les premiers<br />

C<br />

ruciverbiste amateur ou passionné,<br />

vous ne <strong>sa</strong>vez peutêtre<br />

pas que les ancêtres <strong>des</strong><br />

mots croisés sont les “mots carrés” :<br />

constitués de grilles comportant<br />

autant de lignes que de colonnes et<br />

dépourvues de cases noires, ils ne<br />

donnaient lieu qu’<strong>à</strong> une seule liste<br />

de défi nitions, car les mots placés<br />

dans l’ordre <strong>des</strong> lignes successives<br />

se retrouvaient aussi dans l’ordre<br />

<strong>des</strong> colonnes successives.<br />

C’est l’Anglais Arthur Wynne qui par<br />

l’invention <strong>des</strong> cases noires permit<br />

au jeu de se développer pleinement,<br />

en permettant la dissymétrie lignes/<br />

colonnes et en multipliant <strong>à</strong> l’infi ni les<br />

combinaisons (formes variées <strong>des</strong><br />

grilles, croisements multiples, mots<br />

de longueurs différentes, présence<br />

possible de plusieurs mots par ligne<br />

ou par colonne...). Sa première grille<br />

fut publiée le 21 décembre 1913<br />

dans le “New York World”.<br />

Son idée fut reprise dix ans plus<br />

tard par l’Anglais Morley Adams qui<br />

sut voir, mieux que lui, le parti que<br />

l’on pouvait en tirer. Le 2 novembre<br />

1924, la première grille de mots croisés<br />

britannique est publiée dans le<br />

“Sunday express”.<br />

En France, la première grille a été<br />

publiée le 9 novembre 1924 par<br />

l’hebdomadaire “Dimanche Illustré”<br />

sous le nom de “Mo<strong>sa</strong>ïque mystérieuse”.<br />

Dès 1925, “Le Gaulois” puis<br />

“L’Excelsior” publièrent de nouvelles<br />

grilles.<br />

Notons pour l’anecdote le rôle toujours<br />

sujet <strong>à</strong> débat joué par les mots<br />

croisés lors... du Débarquement.<br />

Pendant la guerre, <strong>à</strong> Londres, un<br />

membre <strong>des</strong> forces armées habilité<br />

<strong>à</strong> connaître les secrets du Jour J a<br />

constaté avec effroi que certains<br />

noms de co<strong>des</strong> improbables, par<br />

exemple Utah, Omaha, Neptune,<br />

Mulberry et Overlord, étaient apparus<br />

<strong>à</strong> plusieurs reprises et <strong>à</strong> peu<br />

de jours d’intervalle, peu avant le<br />

6 juin 1944, dans les solutions <strong>des</strong><br />

mots croisés du “Daily Telegraph”<br />

qu’il avait l’habitude de résoudre<br />

chaque matin en allant travailler.<br />

L’auteur <strong>des</strong> mots croisés du “Daily<br />

Telegraph” (de 1925 <strong>à</strong> 1962), Leonard<br />

Dawes, un a priori paisible professeur,<br />

fut promptement arrêté et<br />

longuement interrogé, mais rien de<br />

probant ne put être établi contre lui<br />

et l’on conclut offi ciellement <strong>à</strong> une<br />

extraordinaire coïncidence.<br />

La mo<strong>sa</strong>ïque mystérieuse<br />

L’Echo <strong>des</strong> <strong>Arènes</strong> vous offre ce<br />

mois-ci la possibilité de revenir près<br />

de 90 ans en arrière pour tenter<br />

de résoudre* la première grille de<br />

mots croisés publiée en France en<br />

1924 dans le “Dimanche illustré”,<br />

sous le titre “La mo<strong>sa</strong>ïque mystérieuse”<br />

et avec le texte suivant :<br />

«Nous proposons aujourd’hui <strong>à</strong><br />

La première grille de l’histoire, créée<br />

par Arthur Wynne et parue en 1913<br />

dans le “New York World”.<br />

nos lecteurs pour qui nos Distractions<br />

du Dimanche sont un agréable<br />

passe-temps, ce “puzzle” où<br />

les mots <strong>à</strong> deviner s’entrecroisent<br />

au milieu d’une mo<strong>sa</strong>ïque symétrique<br />

inscrite dans un damier. (...)<br />

Chacun de ces mots doit commencer<br />

sur une case portant un chiffre.<br />

(...)<br />

Quels lecteurs vont pouvoir déchiffrer<br />

ces 28 mots ? Voici le sens ou<br />

le synonyme <strong>des</strong> mots <strong>à</strong> trouver :<br />

Horizontalement : 1 Champêtre,<br />

8 Favorable, 9 Chiffre, 10 Note,<br />

11 Arme, 12 Préposition, 15 Fleur,<br />

16 L’égal de quelqu’un, 18 Pronom,<br />

20 Appel, 21 Note, 22 Arbre,<br />

24 Particule d’atome, 25 Vive<br />

Lueur<br />

Verticalement : 1 Temps de veine,<br />

2 Conscience intime, 3 Note,<br />

4 Personnage légendaire, 5 Terre<br />

de jeu, 6 Dépôt de liquide, 7 Détruit,<br />

13 Fleuve, 14 Petit animal,<br />

17 Vêtement, 19 Meuble, 22 La<br />

terre, 23 Négation, 24 Pronom.<br />

Cet amu<strong>sa</strong>nt passe-temps est<br />

compris, sous le n°1, parmi<br />

les Distractions du Dimanche,<br />

dotées de récompenses, qui<br />

composent une nouvelle série<br />

commençant dans ce numéro.»<br />

1 2 3 4 5 6 7<br />

8 9<br />

10 11 12<br />

13 14<br />

15 16<br />

18 19 20 21<br />

17<br />

22 23 24<br />

25<br />

* Solutions en page 16 !<br />

LOISIRS<br />

VOTRE HOROSCOPE DE FÉVRIER<br />

LES ASTRES INCLINENT MAIS NE DISPOSENT PAS<br />

Votre signe ascendant peut jouer un rôle primordial dans votre horoscope ainsi que la position de vos planètes<br />

dominantes : consultez-moi pour <strong>sa</strong>voir sous quelle infl uence astrale vous êtes vraiment né(e) !<br />

BÉLIER<br />

21 mars - 20 avril<br />

Climat général : Encore <strong>des</strong> idées <strong>à</strong><br />

foison mais conservez votre calme et<br />

es<strong>sa</strong>yez de faire le tri, bonne période<br />

vers le 13 et le 14 pour es<strong>sa</strong>yer une<br />

activité nouvelle.<br />

Amour : De la tension aussi bien dans<br />

votre vie sentimentale qu’amicale.<br />

Vous serez méfi ant et circonspect. Célibataires,<br />

ne vous engagez pas.<br />

Santé : De la nervosité !<br />

TAUREAU<br />

21 avril - 20 mai<br />

Climat général : La nouvelle lune du 10<br />

vous aidera dans la mise en place d’un<br />

projet qui vous tient <strong>à</strong> cœur ; en bonne<br />

position avec Jupiter, elle favorise votre<br />

créativité et votre imagination mais<br />

avec l’opposition de Saturne, attendez<br />

le 15 pour démarrer un projet.<br />

Amour : La mauvaise position de Vénus<br />

par rapport <strong>à</strong> votre signe met un<br />

frein <strong>à</strong> votre vie sentimentale, attention<br />

<strong>à</strong> ne pas vous montrer trop possessif.<br />

Santé : De la nervosité et de l’impatience<br />

faites du sport.<br />

GÉMEAUX<br />

21 mai - 21 juin<br />

Climat général : Vous aurez <strong>des</strong> idées<br />

et <strong>des</strong> projets parfaitement excentriques<br />

d’après l’avis de vos proches,<br />

mais vous seul <strong>sa</strong>vez où vous allez,<br />

ménagez-les.<br />

Amour : Vous pourriez retrouver une<br />

personne que vous n’avez pas vue<br />

depuis longtemps, ce qui vous fera<br />

plaisir ; cependant ne ruez pas dans<br />

les brancards.<br />

Santé : De la bonne humeur et de l’entrain.<br />

CANCER<br />

22 juin - 22 juillet<br />

Climat général : Vous avez de très<br />

bonnes infl uences sur le plan astral<br />

<strong>à</strong> partir du 6, de l’énergie <strong>à</strong> revendre,<br />

<strong>des</strong> rencontres passionnantes, peutêtre<br />

la signature de contrats que vous<br />

attendiez depuis longtemps. Vous vous<br />

sortirez de situations confl ictuelles et<br />

on vous fera confi ance.<br />

Amour : N’oubliez pas vos amis au<br />

bénéfi ce de votre vie sentimentale ;<br />

gardez les pieds sur terre.<br />

Santé : Pas trop mauvaise.<br />

LION<br />

23 juillet - 22 août<br />

Climat général : Le carré <strong>à</strong> Saturne<br />

risque de perturber toutes vos activités<br />

; <strong>des</strong> retards, <strong>des</strong> obstacles bien<br />

défi nis vous empêcheront d’avancer et<br />

votre énergie ne sera pas <strong>à</strong> la hauteur.<br />

Restez patient, c’est une mauvaise<br />

période.<br />

Amour : Côté cœur non plus, ce n’est<br />

pas brillant, l’opposition de Vénus<br />

contrarie vos projets et vos sentiments,<br />

rien ne va plus.<br />

Santé : De l’agitation et de la nervosité.<br />

VIERGE<br />

23 août - 22 septembre<br />

Climat général : Vous perdez <strong>des</strong><br />

batailles et <strong>des</strong> marchés. Ce mois-ci,<br />

allez-y doucement dans vos affaires et<br />

ouvrez l’œil pour vos fi nances, ne vous<br />

emballez pour aucun projet.<br />

Amour : Une possibilité de rencontre<br />

intéres<strong>sa</strong>nte si vous êtes célibataire,<br />

Jupiter et Vénus sont avec vous.<br />

Santé : Vous vous ménagez et votre<br />

<strong>sa</strong>nté va bien.<br />

BALANCE<br />

23 septembre - 22 octobre<br />

Climat général : Prenez de l’avance,<br />

abattez vos cartes, et mettez en œuvre<br />

<strong>des</strong> projets, la confi guration astrale est<br />

bonne pour vous encore une fois, votre<br />

sens de la diplomatie et du contact<br />

vous aideront <strong>à</strong> résoudre un confl it qui<br />

pourrait dégénérer.<br />

Amour : Votre sensualité et votre esprit<br />

romantique seront extériorisés pour<br />

une fois, mais méfi ez-vous que votre<br />

bonté d’âme ne soit pas abusée.<br />

Santé : Une bonne forme physique,<br />

cependant votre esprit est ailleurs.<br />

SCORPION<br />

24 octobre - 21 novembre<br />

Climat général : Les très bons aspects<br />

de Mercure et de Jupiter vont vous faire<br />

avancer <strong>à</strong> grands pas, <strong>des</strong> opportunités<br />

sont <strong>à</strong> <strong>sa</strong>isir. Votre concentration<br />

et votre ténacité vous feront gagner<br />

une bataille où l’argent tient une place<br />

importante.<br />

Amour : Un peu le calme plat en ce moment<br />

sur le plan sentimental, vous vous<br />

méfi ez de tout et de tout le monde, vos<br />

nerfs sont <strong>à</strong> vif.<br />

Santé : Ne faites pas d’excès.<br />

SAGITTAIRE<br />

22 novembre - 20 décembre<br />

Climat général : Vous retombez dans<br />

la réalité et réglez quelques problèmes<br />

laissés en suspens le mois dernier,<br />

vous rattrapez votre retard, cependant<br />

attention <strong>à</strong> vos fi nances et reportez<br />

vos démarches administratives.<br />

Amour : Vous réparez vos maladresses<br />

et les pots cassés, votre vie<br />

amoureuse coule comme un fl euve<br />

tranquille.<br />

Santé : Calmez-vous un peu.<br />

CAPRICORNE<br />

21 décembre - 19 janvier<br />

Climat général : La conjonction astrale<br />

n’est favorable en ce moment ni pour<br />

les projets ni pour les contrats, prenez<br />

toutes les informations néces<strong>sa</strong>ires si<br />

vous voulez démarrer une affaire ou<br />

bien attendez quelque temps.<br />

Amour : De ce côté-l<strong>à</strong> aussi ça coince,<br />

vos allures rébarbatives n’engagent<br />

pas <strong>à</strong> vous séduire. Détendez-vous et<br />

soyez plus aimable.<br />

Santé : Soyez plus tolérant avec les<br />

autres et tout ira mieux.<br />

VERSEAU<br />

20 janvier - 18 février<br />

Climat général : Votre forme et votre<br />

ambition seront au sommet de leur<br />

apogée, vous déploierez un trop plein<br />

d’énergie mais encore une fois elle est<br />

dispersée et brouillonne, concentrezvous,<br />

gardez le cap et rassemblez vos<br />

idées.<br />

Amour : Même climat général que pour<br />

vos activités, vous bousculez vos proches<br />

et on vous regarde de travers !<br />

Santé : Relaxez-vous.<br />

POISSON<br />

19 février - 20 mars<br />

Climat général : La dissonance entre<br />

Neptune et Jupiter crée un climat de<br />

tensions, vous voulez tout faire et tout<br />

assumer mais vous vous épuisez ;<br />

redistribuez les tâches et comptez un<br />

peu sur les autres, ordonnez vos activités<br />

! Côté fi nances, vous cassez votre<br />

bas de laine.<br />

Amour : Période plutôt harmonieuse,<br />

vous pouvez également retrouver un<br />

ami perdu de vue vers le 21 ou 22 février.<br />

Santé : Changez-vous les idées.<br />

Réalisé par ELISHEBA - Tél. 05 16 22 05 65 - TELEPHONE-VOYANCE.COM 0892 65 00 25<br />

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Le nom de ce fromage vient de “percora”, qui<br />

signifi e brebis en italien. Il est fabriqué <strong>à</strong> Rocalbegna,<br />

petit village médiéval dans la haute<br />

vallée de l’Albegna, en Toscane, et le lait utilisé<br />

pour <strong>sa</strong> production provient essentiellement <strong>des</strong><br />

pâturages locaux. Son élaboration est suivie<br />

avec rigueur et les ingrédients qui rentrent dans<br />

<strong>sa</strong> composition sont tous naturels, lait, caillé,<br />

ferments lactiques sélectionnés, sel. Elaboré<br />

comme le Parme<strong>sa</strong>n Reggiano, mais avec du<br />

lait de brebis, ce fromage de 18 kg, au carac-<br />

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fera craquer toutes les princesses. Ajoutez champagne. Simple,<br />

de la fraise et vous serez le roi !<br />

mais très parfumé, il<br />

Recette pour un verre : Dans un shaker, ver- fera le plaisir de ces<br />

sez 2 cl de liqueur de fruits de la passion, 1 dames.<br />

cl de crème de mûre et 0,5 cl d’Angostura. Dans une fl ûte, versez 2 cl de liqueur de<br />

Frappez énergiquement pendant quelques bananes et 4 cl de liqueur de mandarine.<br />

secon<strong>des</strong> et versez dans un verre tumbler. Complétez avec du champagne bien frais.<br />

BIB GOURMAND<br />

tère très gras en<br />

bouche, est affi né<br />

en cave naturelle<br />

pendant 12 mois<br />

minimum. Sa pâte<br />

jaune ou blanche a un goût subtil et développe<br />

un arôme laiteux. Vieilli, il devient friable et <strong>sa</strong>lé<br />

avec <strong>des</strong> notes sèches et fruitées.<br />

Il s’accordera très bien avec un vin blanc italien<br />

comme le Frascati de la région de Rome ou un<br />

Pinot Grigio de Venise.<br />

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le Mercredi et le Samedi<br />

Marché Place du 11 novembre<br />

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avec Pascal et Nadège<br />

<strong>des</strong> “Voix Liées”<br />

L’AGENDA DU MOIS<br />

SPECTACLES - CONCERTS<br />

Vendredi 1er février<br />

Saintes Danse : “Swan”, <strong>à</strong> 20h30 au Gallia Théâtre<br />

(rens. 05.46.92.10.20)<br />

Jeudi 7 février<br />

Saintes Danse-Musique-Flamenco : “Pastora<br />

Galv<strong>à</strong>n”, <strong>à</strong> 20h30 au Gallia Théâtre (rens.<br />

05.46.92.10.20)<br />

Vendredi 8 et <strong>sa</strong>medi 9 février<br />

Saintes Théâtre : “L’émission de télévision”<br />

de Michel Vinaver, par le Théâtre de l’Ombre, <strong>à</strong><br />

20h30 au Théâtre Geoffroy Martel<br />

Samedi 9 février<br />

Saintes Concert Gospel par le groupe Voices Infl<br />

uences Gospel, <strong>à</strong> 20h30 <strong>à</strong> l’Abbaye aux Dames<br />

(rens. 06.07.18.89.96)<br />

Rouffi ac Théâtre : “Coquin de sort” d’Andrée<br />

Robin-Ligot, par le Théâtre Clin d’œil, <strong>à</strong> 20h30 <strong>à</strong><br />

l’Espace Saintonge (rens. 05.46.96.40.93)<br />

Fontcouverte Théâtre : “Toc-Toc” de Laurent<br />

Baffi e, par Les Préglis<strong>sa</strong>nts, <strong>à</strong> 21h <strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle <strong>des</strong><br />

fêtes (rens. 05.46.96.23.27)<br />

Dimanche 10 février<br />

Corme-Royal Concert du chœur “Vox Santona” <strong>à</strong><br />

15h30 <strong>à</strong> l’église (rens. 05.46.93.29.80)<br />

Saintes Concert de musique italienne, suivi d’un<br />

goûter italien, <strong>à</strong> 16h <strong>à</strong> l’auditorium de l’Abbaye aux<br />

Dames (rens. 05.46.93.29.80)<br />

Lundi 11 février<br />

Saintes Théâtre-Marionnettes : “Le grand cahier”,<br />

<strong>à</strong> 20h30 au Gallia Théâtre (rens. 05.46.92.10.20)<br />

Mercredi 13 février<br />

Saintes Concert : “Mina Tindle” (folk-pop) et<br />

rencontre-dédicace, <strong>à</strong> 20h30 <strong>à</strong> l’auditorium de<br />

l’Abbaye aux Dames (rens. 05.46.97.48.48)<br />

Vendredi 15 février<br />

Saintes Chanson-Concert (<strong>à</strong> partir de 5 ans) :<br />

“David Sire - C’est de famille”, <strong>à</strong> 20h30 au Gallia<br />

Théâtre (rens. 05.46.92.10.20)<br />

Jeudi 21 février<br />

Saintes Concert City-Jazzy : “Austin O’Brian’s”<br />

(jazz, blues, soul), <strong>à</strong> 20h30 au Relais du Bois Saint<br />

Georges (rens. 06.08.61.13.95)<br />

Du 15 février au 7 avril<br />

Saintes Exposition : “Le trésor de Saint-Pierre”<br />

au Musée de l’Echevinage (rens. 05.46.93.50.99)<br />

SOLUTION DES MOTS CROISÉS DU N°182<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

1 C A T A P U L T E R<br />

2 O B S E R V A N C E<br />

3 D A I R O E O T H E<br />

4 O T T O M A N A O M<br />

5 M A P P E M O N D E<br />

6 I R E O N A N R E T<br />

7 N D A S E S L E N T<br />

8 A I N T U N I S I E<br />

9 N E F A S T E T C U<br />

10 T S L L E U U S E R<br />

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En cas d’urgence<br />

SAMU : 15<br />

Gendarmerie : 17<br />

Pompiers : 18<br />

Centre hospitalier de Saintes :<br />

05.46.95.15.15<br />

Centre hospitalier de St-<strong>Jean</strong><br />

d’Angély : 05.46.59.50.50<br />

Centre Anti-poison :<br />

05.56.96.40.80<br />

Allo Enfance Maltraitée : 119<br />

Accueil Sans Abri : 115<br />

Services collectifs<br />

Préfecture La Rochelle :<br />

05.46.27.43.00<br />

Sous-préfecture Saintes :<br />

05.46.92.37.00<br />

EXPOSITIONS<br />

Jusqu’au 17 février<br />

Saintes “Vietnam A/R” : Exposition photographique<br />

par Sébastien Laval, dans la Salle capitulaire<br />

de l’Abbaye aux Dames (rens. 05.46.97.48.48)<br />

Jusqu’au 28 juin 2013<br />

Jonzac Exposition : “Sur les traces d’une grande<br />

idée : l’école pour tous”, aux Archives départementales<br />

(rens. 05.46.48.91.13)<br />

CONFÉRENCES - RENCONTRES<br />

Samedi 2 février<br />

Saintes Connais<strong>sa</strong>nce du monde : “Venise,<br />

la sérénissime”, <strong>à</strong> 15h au Gallia Théâtre (rens.<br />

05.46.92.10.20)<br />

Saintes Conférence : “Du nouveau sur René<br />

Caillié, l’explorateur de Tombouctou (1828)”, par<br />

Alain Quella-Villéger, <strong>à</strong> 16h <strong>à</strong> l’auditorium de l’Abbaye<br />

aux Dames (rens. 05.46.97.48.48)<br />

Saintes Conférence-débat : “L’esprit du chemin”,<br />

par l’Association <strong>sa</strong>intaise <strong>des</strong> Chemins de Saint-<br />

Jacques de la Charente-Maritime, <strong>à</strong> 17h <strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle<br />

Saintonge n°5 (entrée libre - rens. 06.33.13.08.99)<br />

Mardi 5 février<br />

Saintes Conférence-débat : “Parents, quelles valeurs<br />

transmettons-nous <strong>à</strong> nos enfants ?”, <strong>à</strong> 20h30<br />

<strong>à</strong> l’espace Mendès France (rens. 05.46.92.34.10)<br />

Vendredi 8 février<br />

Saintes Apérimots - Lecture <strong>à</strong> quatre voix, <strong>à</strong><br />

18h30 Grand Comptoir du Cours (4 cours National)<br />

(rens. 06.29.75.29.29)<br />

Jeudi 14 février<br />

Saintes Conférence : “Les châteaux romans en<br />

Poitou-Charentes”, <strong>à</strong> 15h <strong>à</strong> la chapelle de l’Hostellerie<br />

(rens. 05.46.92.06.27)<br />

Samedi 16 février<br />

Saintes Conférence : “Mali : pays de tous les<br />

dangers ?”, <strong>à</strong> 20h <strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle Saintonge<br />

Vendredi 22 février<br />

Saintes Conférence-dîner : “Parler en vin”, avec<br />

travaux pratiques, <strong>à</strong> 19h au Relais du Bois Saint<br />

Georges (rens. 05.46.93.50.99)<br />

Du 22 février au 3 mars<br />

Saintes Festival “Dire le monde” : conférence,<br />

spectacles, ateliers... dans divers lieux de la ville<br />

(rens. 06.72.76.13.45)<br />

SORTIES<br />

Vendredi 8 février<br />

Saintes Assemblée générale de l’AAPPMA<br />

“Les pêcheurs <strong>sa</strong>intongeais”, <strong>à</strong> 20h <strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle<br />

Saintonge n°5 (rens. 05.46.74.44.46)<br />

Samedi 9 février<br />

Saintes Portes-ouvertes “Informations Filières”<br />

au lycée Georges Desclau<strong>des</strong> de 9h <strong>à</strong> 12h<br />

Dimanche 10 février<br />

Corme-Ecluse Thé dan<strong>sa</strong>nt du Comité <strong>des</strong> fêtes<br />

(rens. 05.46.02.46.78)<br />

Samedi 23 février<br />

Saintes Grand loto organisé par LSR 17, <strong>à</strong> 14h<br />

<strong>à</strong> la <strong>sa</strong>lle du Camélia<br />

MÉMO PRATIQUE<br />

Sous-préfecture St-<strong>Jean</strong><br />

d’Angély : 05.46.32.24.87<br />

CPAM Charente-Maritime :<br />

0 899 23 32 93 - 34 46<br />

CAF Saintes :<br />

0 820 25 17 10<br />

Tribunal d’Instance de Saintes :<br />

05 46 93 10 02<br />

Tribunal de Grande d’Instance :<br />

05 46 92 72 27<br />

CdC du Pays Santon :<br />

05 46 93 41 50<br />

CdC du canton de Saint-<strong>Jean</strong><br />

d’Angély :<br />

05 46 59 09 29<br />

Déchetterie ZA <strong>des</strong> Coteaux<br />

(05.46.97.19.07) et rue de<br />

Taillebourg (05.46.92.08.23)<br />

<strong>à</strong> Saintes : ouvert de 10h <strong>à</strong><br />

12h30 et de 14h30 <strong>à</strong> 17h30 du<br />

lundi au vendredi, le <strong>sa</strong>medi<br />

de 10h <strong>à</strong> 12h30 et de 14h <strong>à</strong><br />

17h30, le dimanche de 9h <strong>à</strong><br />

12h30 pour la ZA <strong>des</strong> Coteaux<br />

Déchetterie de Fontorbe<br />

(05.46.59.09.29) : ouvert les<br />

lundis, mercredis, vendredis et<br />

<strong>sa</strong>medi de 9h <strong>à</strong> 12h, le jeudi<br />

de 14h <strong>à</strong> 18h<br />

Loisirs<br />

Piscine Starzinsky <strong>à</strong> Saintes :<br />

05.46.93.76.20<br />

Centre aquatique Atlantys<br />

<strong>à</strong> Saint-<strong>Jean</strong> d’Angély :<br />

05.46.59.21.50<br />

Numéros utiles<br />

France Télécom Saintes :<br />

0 800 10 14 17<br />

Veolia 0 811 902 902<br />

Rese 05.46.92.39.00<br />

EDF : 0 810 333 017<br />

Gaz de France : 0 810 800 801<br />

Météo France : 08 92 68 02 17<br />

SNCF : 36 35<br />

Drogues Infos Services :<br />

0 800 23 13 13<br />

Sida Infos Services :<br />

0 800 840 800<br />

SOS Amitié : 05 46 45 23 23<br />

Don du <strong>sa</strong>ng : 0 800 02 07 93

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