10.04.2013 Views

PLAN DE SITUATION - Bischwiller

PLAN DE SITUATION - Bischwiller

PLAN DE SITUATION - Bischwiller

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

1) Dans cette maison est né, le 3 janvier<br />

1921, l’écrivain Claude Vigée, grand<br />

prix de poésie de l’Académie Française,<br />

auteur de poésies, d’essais et textes autobiographiques.<br />

(8 rue du Général Rampont)<br />

2) La Laub : ancienne maison commune édifiée en 1665, sous le<br />

Duc Christian II de Birkenfeld-<br />

<strong>Bischwiller</strong>. Elle abritait les services<br />

administratifs ainsi que sous ses arcades,<br />

les marchés et foires. Durant plus d’un<br />

siècle, de 1686 à la Révolution, elle fut<br />

chaque année, le 15 août jour<br />

d’Assomption, lieu de convergence des<br />

fifres et musiciens de la Basse-Alsace.<br />

Devenue annexe du nouvel Hôtel de Ville<br />

en 1912, elle servit de dépôt au corps des<br />

sapeurs-pompiers jusqu’en 1986. Elle<br />

accueille à présent les collections du Musée.<br />

3) Hôtel de Ville : ancien Hôtel-Restaurant<br />

“A la Rose” (XVIII ème siècle). Acquis par la<br />

commune en 1912.<br />

4) Ancienne douane seigneuriale : le<br />

bâtiment est propriété municipale depuis la<br />

Révolution et a longtemps abrité le bureau de<br />

pesage et jaugeage. (3 place de la Mairie)<br />

5) Auberge du “Lion d’Or” : construite en<br />

1620 pour sa partie d’origine, agrandie au<br />

XIX ème siècle, l’auberge a été le siège de la confrérie<br />

des Ménétriers de Basse-Alsace, de 1686 à<br />

la Révolution Française. (2 place de la Mairie)<br />

6) Ancienne pharmacie princière :<br />

construit en 1681, le bâtiment à oriel était<br />

la résidence du bailli et du pharmacien<br />

seigneurial. (2 rue du Conseil)<br />

7) Ancien bureau du télégraphe, construit en 1864.<br />

(1 rue du Conseil)<br />

8) Maison de maître de la famille JOLTROIS, négociants en laine<br />

au milieu du XIX ème siècle. (14 rue de l’Eglise)<br />

9) Place de l’église : cette place donnait accès au château Tiefenthal et<br />

à ses dépendances, qui ont cédé la place à un parc arboré, à l’angle duquel<br />

se dressait la Tour Saint-Georges, qui servait de prison. Au fond de la<br />

place, à l’emplacement de la maison d’habitation 1 rue de l’Eglise, se<br />

trouvait la chancellerie. Un bel abreuvoir en grès provenant du château,<br />

rappelle encore le temps de la présence des Ducs de Deux Ponts.<br />

(1 place de l’Eglise)<br />

10) Le château Tiefenthal : construit au début du XV ème siècle par les<br />

seigneurs du lieu, le château Tiefenthal, résidence des Ducs de Deux-Ponts<br />

et comtes de Birkenfeld, de 1542 à la Révolution Française. Le domaine<br />

comprenait, outre le château, d’importantes dépendances (parc boisé sur la<br />

gauche), une chancellerie, un parc à la française, un étang octogonal.<br />

Vendu comme bien national en 1795, le château fut démoli et servit<br />

de carrière à la population. Plus aucun vestige n’est visible sur le pré en<br />

contre-bas de l’église.<br />

11) Eglise protestante : construite en 1300 par<br />

l’évêque Frédéric de Lichtenberg, l’église protégée par<br />

une enceinte fortifiée, passa à la Réforme en 1525 et a<br />

abrité simultanément, durant plusieurs siècles, trois<br />

paroisses : réformée allemande, réformée française<br />

et luthérienne. Agrandie en 1722, avec adjonction<br />

d’une loge ducale, elle est dotée d’un orgue<br />

Silberman datant de 1729. Dans le caveau<br />

situé sous le chœur étaient inhumés des membres<br />

de la famille des comtes de Birkenfeld. Une<br />

pierre funéraire rappelle la mémoire d’une jeune comtesse.<br />

12) Les presbytères<br />

protestants : n° 6, 8 et 10 rue<br />

de l’église rappellent le temps où<br />

les paroisses protestantes étaient<br />

desservies par quatre pasteurs.<br />

(XVIII / XIX ème siècle)<br />

13) Le Diaconat : maison de retraite. Ancienne propriété DIERS-<br />

TEIN-VALA<strong>DE</strong>, négociants en laine, construite au milieu du XIX ème siècle.<br />

La propriété s’étendait au-delà du pont enjambant la rue du Diaconat,<br />

jusqu’à l’ancien hôpital civil, rue du Moulin. Les pierres de taille<br />

utilisées pour la construction du mur d’enceinte proviennent<br />

du château Tiefenthal<br />

rasé en 1795. La propriété fut<br />

vendue au Diaconat<br />

en 1912. A noter l’ancienne<br />

gloriette, à l’angle de la rue<br />

du Diaconat.<br />

(2 rue de l’Eglise)<br />

14) Maison de retraite Julie Gsell (HOSPITALOR) : ancien<br />

hôpital civil de la ville, construit en 1869-1870. Il accueillit à l’époque<br />

les premiers blessés des combats de Woerth-Froeschwiller. L’institution<br />

doit son nom à une riche héritière<br />

de la fin du XIX ème siècle, qui la fit<br />

bénéficier de plusieurs legs importants.<br />

Un buste en marbre rappelle<br />

sa mémoire dans l’entrée.<br />

(20 rue du Moulin)<br />

15) Anciennes casernes : de 1890 jusqu’après la Première Guerre<br />

Mondiale, <strong>Bischwiller</strong> fut ville de garnison. Le<br />

bâtiment allongé, à l’angle de la rue des<br />

Casernes et de la rue de l’Eglise était la première<br />

caserne, plus tard occupée par l’usine de bonneterie<br />

Aimé BRUN. (1 rue de l’Eglise)<br />

D’autres bâtiments se rajoutèrent à la fin du<br />

siècle : bâtiment de commandement, bâtiments<br />

pour les troupes (67ème régiment d’artillerie)<br />

(7 rue des Casernes), bâtiment des subsistances(actuel<br />

hall de gymnastique).<br />

(10 rue des Casernes)<br />

7 rue des Casernes<br />

16) Maison d’habitation de la Tuilerie seigneuriale (XVIII ème siècle).<br />

(13 rue du Moulin)<br />

17) Au bas de la côte de la rue du<br />

Moulin, subsiste le dernier lavoir couvert<br />

de la ville, sur le Rothbaechel, autrefois<br />

lieu convivial des lavandières.<br />

18) Ancien Moulin Goetz (Mittlere Kübelmühle) : ancien moulin à<br />

foulon, cédé aux réfugiés huguenots par le Duc Jean II de Deux-Ponts, en<br />

1618. Vers 1860 le moulin s’est agrandi et a été transformé en manufacture<br />

de draps. (rue de l’Etang)<br />

19) Manufacture Fraenckel-Herzog : au n°34 de la rue Rampont,<br />

autrefois rue des Merciers, se trouvait avant 1870, la petite manufacture<br />

de draps Fraenckel-Herzog. Ernest Herzog était le père de l’académicien<br />

André MAUROIS, associé à ses cousins Fraenckel. Il quitta <strong>Bischwiller</strong><br />

après 1870, optant pour la nationalité française et s’installa à Elbeuf où<br />

Emile Herzog (André Maurois) vit le jour en 1885.<br />

20) Maison Léopold MEYER : grand-père maternel de l’écrivain<br />

Claude Vigée. Ce dernier y passa une partie de son enfance.<br />

(17 rue des Râmes)<br />

21) Le tribunal cantonal : construit<br />

en 1899, pendant la période<br />

allemande, est d’architecture caractéristique<br />

wilhelminienne. Dans les<br />

années 1950, ses services ont été<br />

transférés au tribunal d‘instance de<br />

Haguenau. Le bâtiment abrite aujourd’hui la CPAM. (4 rue du Houblon)<br />

22) Ancienne manufacture de draps LAMBLING :<br />

(milieu XIX ème siècle), l’un des derniers vestiges de l’activité drapière<br />

locale. Important centre lainier au XIX ème siècle, <strong>Bischwiller</strong> comptait,<br />

avant 1870, près d’une centaine de fabricants de draps.<br />

23) Eglise évangélique méthodiste :<br />

construite en 1909. (42 rue Georges Clemenceau)<br />

24) Le bâtiment de La Poste : construit en<br />

1899, pendant l’annexion à l’Empire allemand, en<br />

même temps que le tribunal.<br />

25) Eglise catholique Saint Augustin : édifiée<br />

en 1835, agrandie en 1860-1864. A l’intérieur, on<br />

peut admirer un tableau de Saint Augustin par De<br />

RUD<strong>DE</strong>R (1840) et une mosaïque de Gérard<br />

BRAND (1992).<br />

26) Synagogue : la première synagogue,<br />

construite en 1859 se trouvait<br />

à l’angle de la rue Leclerc et de la rue<br />

des Menuisiers. Elle a été démolie en<br />

1941, sous le régime nazi. La synagogue<br />

actuelle date de 1959. Des vitraux<br />

du verrier Ruhlmann, représentant les 12 tribus d’Israël, ornent les<br />

façades.<br />

28) Douane seigneuriale et<br />

maison de commerce : construites<br />

en 1786, avec des matériaux provenant<br />

de la démolition partielle du château. Cet<br />

édifice, avec sa toiture à la Mansard, a<br />

été la propriété de la famille Robert et<br />

“Stadthotel” pendant l’annexion (1940-<br />

1945). (17 rue de la Couronne)<br />

(19 rue des Charrons)<br />

27) Ancienne manufacture de draps<br />

HEUSCH :<br />

(milieu XIX ème siècle). Transformée en école<br />

supérieure de jeunes filles en 1885, puis en<br />

collège et aujourd’hui en école élémentaire de<br />

quartier.<br />

29) Maison des Arts : maison de la<br />

famille de forgerons GROLL (1656)<br />

où habitèrent l’artiste peintre Philippe<br />

STEINMETZ (1900-1987) et le marqueteur<br />

et historien local Henri BAUMER<br />

(1876-1968). Annexe du Musée de la Laub.<br />

30) Cheminée de la manufacture de draps PIERSON : aujourd’hui<br />

surmontée d’un nid de cigognes, la cheminée construite vers 1850<br />

est l’un des derniers vestiges de l’époque industrielle textile.<br />

31) Le coin des pâtres ou “Hirteneck” : quartier pittoresque du<br />

centre ville, avec quelques belles maisons à colombages. C’est là que<br />

résidaient les pâtres qui rassemblaient les troupeaux de porcs et d’oies<br />

avant de les conduire aux pâturages par la rue des Pharmaciens (autrefois<br />

appelée “Söjgass” ou rue des cochons).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!