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a r c h i p e l<br />

festival <strong>de</strong>s musiques d'aujourd'hui<br />

4-13 avril 2008, Genève<br />

Bruissez sans entraves<br />

Village symphonique global<br />

<strong>programme</strong> <strong>du</strong> dimanche 13 avril 16h<br />

Alhambra<br />

1


Bruissez sans entraves<br />

Les années 1960 ont cassé le carcan <strong>de</strong>s règ<strong>les</strong> héritées <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> École <strong>de</strong><br />

Vienne. Contre le sérialisme, sa combinatoire, ses rejets harmoniques, surgit le Do<br />

majeur éclatant et <strong>les</strong> simp<strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> répétées d'In C <strong>de</strong> Terry Riley (ateliers publics <strong>les</strong><br />

7-8-9-10-11, installation <strong>du</strong> 11 au 13, <strong>concert</strong> le 13). Le Minimalisme est né.<br />

Pour la première fois dans l'histoire <strong>de</strong> la musique, l'Europe n'a pas été à l'avant-gar<strong>de</strong>.<br />

Elle se crispe sur la complexité <strong>de</strong> son langage, notamment en France où luisent <strong>les</strong><br />

<strong>de</strong>rnières braises d'un sérialisme flamboyant (Barraqué, Éloy, Guézec, le 5 à 20h).<br />

Karlheinz Stockhausen, pourtant promoteur <strong>du</strong> sérialisme généralisé, est quasiment le<br />

seul <strong>de</strong> sa génération à se laisser sé<strong>du</strong>ire par cette explosion <strong>de</strong> liberté. Durant cette<br />

décennie, il fait preuve d'une incroyable audace expérimentale. Première oeuvre mixte<br />

avec transformation électronique en temps réel (Mantra, le 12 à 20h), Spiral pour on<strong>de</strong>s<br />

courtes (le 7 à 20h), Mikrophonie I où micro et potentiomètre <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s<br />

instruments à part entière (le 9 à 20h), expérience <strong>de</strong> musique intuitive (Aus <strong>de</strong>n sieben<br />

Tagen, le 12 <strong>de</strong> 14h30 à 22h30) repoussant la notion d'auteur (il n'y a pas une note<br />

écrite) comme celle <strong>de</strong> représentation (l'oeuvre <strong>du</strong>re <strong>de</strong> 6 à 12h). Puis délaissant la<br />

technologie, il invente un rituel musical d'une envoûtante beauté : Stimmung, prière<br />

syncrétique chantée selon <strong>les</strong> harmoniques naturel<strong>les</strong> (le 10 à 20h). Stockhausen est<br />

bien l'incarnation <strong>de</strong> la liberté débridée <strong>de</strong>s années 60.<br />

2<br />

Marc Texier<br />

directeur d'<strong>Archipel</strong>


dimanche 13 avril - 16h<br />

Alhambra<br />

Concert - <strong>du</strong>rée environ: 90'<br />

Steve Reich<br />

États-Unis *1936<br />

Steve Reich<br />

États-Unis *1936<br />

Terry Riley<br />

États-Unis *1935<br />

Village symphonique global<br />

Clapping music (1972) #5'<br />

Music for pieces of wood (1973) #13'<br />

In C (1964) #50'<br />

musique répétitive pour ensemble<br />

Orchestre <strong>du</strong> Conservatoire <strong>de</strong> Genève<br />

direction E<strong>du</strong>ardo Leandro<br />

Concert enregistré par la RSR-Espace 2<br />

3


Steve Reich: «Clapping music» (1972) #5'<br />

Oeuvres<br />

Sur la pièce rythmique Clapping Music (1972), Steve Reich utilise le corps humain<br />

comme seul et unique instrument <strong>de</strong> musique grâce aux claquements <strong>de</strong> mains <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux musiciens.<br />

Le premier joue un rythme régulier tandis que le second interprète un rythme fluctuant<br />

jusqu'à ce qu'ils soient <strong>de</strong> nouveau à l'unisson...<br />

Clapping Music servit <strong>de</strong> musique d'accompagnement pour Walking Dance <strong>de</strong> la<br />

chorégraphe Laura Dean.<br />

Steve Reich: «Music for pieces of wood» (1973) #13'<br />

Music for Pieces of Wood a <strong>les</strong> mêmes racines que Clapping Music : elle relève d'un<br />

simple désir <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> la musique à partir <strong>de</strong>s instruments <strong>les</strong> plus simp<strong>les</strong>. J'avais<br />

choisi <strong>les</strong> claves, ou plutôt <strong>les</strong> cylindres <strong>de</strong> bois <strong>du</strong>r qui nous ont servi dans ce cas, en<br />

raison <strong>de</strong> leurs hauteurs particulières (la, si, do dièse, ré dièse et un autre ré dièse à<br />

l'octave supérieure) et <strong>de</strong> la résonance <strong>de</strong> leur timbre. Ce morceau est l'un <strong>de</strong>s plus<br />

bruyants que j'ai jamais composé, mais n'a recours à aucune forme d'amplification.<br />

Sa structure rythmique repose entièrement sur le processus consistant à « bâtir » un<br />

rythme par la substitution <strong>de</strong> battements aux pauses et comporte trois sections,<br />

chacune avec un motif <strong>de</strong> longueur différente <strong>de</strong> plus en plus bref : 6/4, 4 /4, 3/4.<br />

Terry Riley: «In C» (1964) #50'<br />

Steve Reich<br />

Composée en 1964, In C est <strong>de</strong>stinée à n'importe quelle formation instrumentale ou<br />

vocale. La partition consiste en une simple feuille sur laquelle sont indiqués 53 motifs<br />

possédant chacun une i<strong>de</strong>ntité rythmique et mélodique (sur le mo<strong>de</strong> ionien) propre.<br />

L'architecture globale <strong>de</strong> l'oeuvre est soutenue par une pulsation régulière. Cette<br />

pulsation une fois instaurée, chaque participant détermine quand il doit commencer,<br />

combien <strong>de</strong> fois il répètera <strong>les</strong> motifs et comment il adaptera son cheminement à<br />

travers <strong>les</strong> 53 motifs en fonction <strong>de</strong>s autres. L'oeuvre se termine lorsque tous <strong>les</strong><br />

interprètes ont joué le 53ième motif.<br />

Le compositeur précise : «la qualité <strong>de</strong> cette musique dépend <strong>de</strong> l'interaction<br />

spontanée qui se développera dans le groupe d'interprètes. Une bonne exécution<br />

révèle un mon<strong>de</strong> fourmillant <strong>de</strong> groupes et <strong>de</strong> sous-groupes se formant, se séparant<br />

et se reformant continuellement dans une texture modale qui passera, sur une<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 45 à 90 minutes <strong>de</strong> do à mi et <strong>de</strong> do à sol ».<br />

4


In C a existé pour plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> ma vie et c'est peut-être, <strong>de</strong> toutes <strong>les</strong> oeuvres<br />

contemporaines, celle qui est la plus jouée, j'ai eu à vivre heureux avec ses bienfaits<br />

aussi bien que sous son joug, même si cela ne m'avait pris que quelques heures à la<br />

coucher sur le papier, une nuit <strong>de</strong> printemps en 1964. La partition d'une page avait<br />

été publiée sur la pochette <strong>de</strong> la version CBS masterworks en 1968 ; elle <strong>de</strong>vint donc<br />

immédiatement <strong>du</strong> domaine public, ce qui donna lieu à <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> l'oeuvre<br />

partout au mon<strong>de</strong>, <strong>de</strong> la Russie au Japon, jusqu'en Afrique <strong>du</strong> sud. Je considère que<br />

ce fut là un ca<strong>de</strong>au que l'univers avait obligeamment accordé au Terry Riley <strong>de</strong> 1964,<br />

qui pourrait bien m'être méconnaissable s'il se présentait à ma porte aujourd'hui. Il y a<br />

eu bien <strong>de</strong>s versions <strong>de</strong> cet ensemble <strong>de</strong> 53 motifs parmi <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> on peut compter<br />

la performance par le Shanghaï Film Orchestra, une épopée <strong>de</strong> 3 heures à Mexico<br />

sur <strong>de</strong> multip<strong>les</strong> marimbas, le spectacle somptueux donné par l'orchestre<br />

symphonique <strong>de</strong> San Francisco où le public était invité à apporter ses propres<br />

instruments, une version toute électronique à un récent festival au Lincoln Center, une<br />

version pour un ensemble <strong>de</strong> flûte à bec, une autre pour Piano Circus, ou encore,<br />

l'une <strong>de</strong> mes préférées, une version nommée Around D jouée par <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> 8 à<br />

12 ans.<br />

L'innocence psychédélique qui donna naissance à cette musique s'est <strong>de</strong>puis<br />

longtemps dissoute dans <strong>les</strong> cybermon<strong>de</strong>s qui nous gouvernent désormais, et<br />

pourtant, elle a trouvé moyen <strong>de</strong> survivre. Elle n'a pas seulement survécu mais s'est<br />

épanouie comme chant triomphal et hymne <strong>de</strong> liberté.»<br />

5


Steve Reich (États-Unis, 1936)<br />

Compositeur<br />

Auteurs<br />

Né à New York en 1936, Steve Reich a grandi en Californie et à New York. Enfant, il<br />

étudie le piano avant <strong>de</strong> se tourner vers la percussion. Après une licence <strong>de</strong><br />

philosophie à la Cornell University en 1957, il étudie la composition avec Hall Overton,<br />

puis <strong>de</strong> 1958 à 1961, à la Juilliard School avec William Bergsma et Vincent<br />

Persichetti. Au Mills College, il suit <strong>les</strong> cours <strong>de</strong> Darius Milhaud et <strong>de</strong> Luciano Berio, et<br />

y obtient sa maîtrise <strong>de</strong> musique en 1963.<br />

En 1970, une bourse <strong>de</strong> l'Institute for International E<strong>du</strong>cation permet à Steve Reich <strong>de</strong><br />

s'inscrire aux cours <strong>de</strong> percussion <strong>de</strong> l'Institut <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s africaines <strong>de</strong> l'Université <strong>du</strong><br />

Ghana à Accra. En 1973 et 1974, il travaille la technique <strong>de</strong>s gamelans balinais<br />

Semar Pegulingan et Gambang à la Société américaine <strong>de</strong>s arts orientaux à Seattle<br />

et à Berkeley en Californie. De 1976 à 1977, il étudie <strong>les</strong> formes traditionnel<strong>les</strong> <strong>de</strong> la<br />

cantilation <strong>de</strong>s écritures hébraïques.<br />

En 1966, Steve Reich fon<strong>de</strong> son ensemble qui passe rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> trois à dix-huit<br />

musiciens et davantage. Entre 1971 et 1990, le groupe Steve Reich & Musicians<br />

tourne dans le mon<strong>de</strong> et joue à guichets fermés dans <strong>de</strong>s endroits aussi différents<br />

que Carnegie Hall ou le cabaret Bottom Line.<br />

En 1988, avec Different Trains, un nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> composition apparaît, dont <strong>les</strong><br />

racines se trouvent dans It's Gonna Rain et Come out, où <strong>les</strong> paro<strong>les</strong> et <strong>les</strong> textes<br />

préenregistrés génèrent le matériau musical <strong>de</strong>s instrumentistes.<br />

En 1990, Steve Reich reçoit le Grammy Award <strong>de</strong> la meilleure composition<br />

contemporaine pour Different Trains enregistré par le Kronos Quartet.<br />

Steve Reich et Beryl Korot ont réalisé ensemble The Cave, « documentaire <strong>de</strong> théâtre<br />

musical » dont l'envergure est celle d'un opéra, inspiré par l'histoire d'Abraham,<br />

Sarah, Aqar, Ismael et Isaac : dix huit musiciens, cinq écrans vidéo, <strong>de</strong>s documents et<br />

<strong>de</strong>s entretiens préenregistrés ; une musique live et échantillonnée. Les interviews<br />

documentaires vidéo dont découlent <strong>les</strong> mélodies ainsi que <strong>les</strong> images fixes vidéo<br />

générées par ordinateur furent recueillis au cours <strong>de</strong> quatre années <strong>de</strong> voyages au<br />

Moyen-Orient et aux Etats-Unis. The Cave a été commandé et copro<strong>du</strong>it en 1993 par<br />

<strong>les</strong> Wiener Festwochen, le Holland <strong>Festival</strong>, le <strong>Festival</strong> d'Automne à Paris/MC 93<br />

Bobigny, le Hebbel Theater, le South Bank Centre et Brooklyn Aca<strong>de</strong>my of Music.<br />

L'enregistrement a été publié par Nonesuch en 1996.<br />

Au cours <strong>de</strong>s années, Steve Reich a obtenu <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s institutions<br />

musica<strong>les</strong> internationa<strong>les</strong>. Ses oeuvres, jouées par <strong>les</strong> orchestres <strong>les</strong> plus réputés,<br />

ont aussi été chorégraphiées (Anne Teresa <strong>de</strong> Keersmaeker, Jerome Robbins, Alvin<br />

Ailey, Lucinda Childs). De nombreuses bourses lui ont été décernées.<br />

En 1994, Steve Reich est <strong>de</strong>venu membre <strong>de</strong> l'American Aca<strong>de</strong>my of Arts and<br />

Letters. En 1999, il est fait comman<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l'Ordre <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres.<br />

On peut citer parmi ses oeuvres récentes, <strong>de</strong>ux opéras : City Life (1995) et Three<br />

Ta<strong>les</strong> (2002).<br />

6


Terry Riley (États-Unis, 1935)<br />

Compositeur<br />

Né en 1935, Terry Riley fait <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> musique à l'université <strong>de</strong> Californie à<br />

Berkeley.<br />

Au début <strong>de</strong>s années 1960, Riley fait partie <strong>du</strong> groupe d'artistes Fluxus qui explore <strong>les</strong><br />

« qualités monostructurel<strong>les</strong> et non-théâtra<strong>les</strong> <strong>de</strong> simp<strong>les</strong> événements naturels » et<br />

dont <strong>les</strong> manifestations extrêmes prirent, par exemple, La forme <strong>de</strong> X for Henry Flint :<br />

dans cette pièce, le compositeur LaMonte Young monte sur scène pour frapper une<br />

poêle à frire six cent fois sans arrêt.<br />

Entre 1962 et 1964, Riley vit en Europe et travaille au studio d'enregistrement <strong>de</strong><br />

l'ORTF où il commence à exploiter <strong>les</strong> combinaisons <strong>de</strong> courtes mélodies<br />

enregistrées sur un ruban <strong>de</strong> magnétophone. Par la suite, le compositeur développe<br />

sa technique <strong>de</strong> composition en intégrant aux moyens <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ction mécanique<br />

l'intervention <strong>de</strong> l'interprète en tant qu'improvisateur. Rapi<strong>de</strong>ment, Riley s'écarte d'une<br />

conception traditionnelle <strong>de</strong> la composition sur « papier ».<br />

Pour lui, « composer », s'asseoir et écrire la musique n'a guère d'intérêt. C'est<br />

pourquoi, préférant écrire sa musique sur <strong>de</strong> petits bouts <strong>de</strong> papier, il passe<br />

davantage <strong>de</strong> temps à jouer qu'à écrire et ses partitions se résument, en général, à<br />

quelques pages sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> apparaît une série <strong>de</strong> motifs.<br />

Société <strong>de</strong> Musique Contemporaine <strong>du</strong> Québec<br />

7


Orchestre <strong>du</strong> Conservatoire <strong>de</strong> Genève<br />

Interprètes<br />

Formé d'étudiants <strong>de</strong> la Haute Ecole <strong>de</strong> Musique <strong>du</strong> Conservatoire <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong><br />

Genève, l'Orchestre <strong>du</strong> Conservatoire est un élément vital <strong>de</strong> cette institution. Il<br />

collabore chaque année à <strong>de</strong>s « Académies » avec l'Orchestre <strong>de</strong> la Suisse<br />

Roman<strong>de</strong>, l'Ensemble Contrechamps et l'Orchestre <strong>de</strong> Chambre <strong>de</strong> Genève.<br />

L'apprentissage <strong>du</strong> répertoire orchestral, la capacité <strong>de</strong> s'adapter au travail d'un<br />

groupe instrumental, <strong>de</strong> réagir rapi<strong>de</strong>ment aux indications d'un chef d'orchestre, <strong>de</strong><br />

soutenir une concentration maximale sur <strong>de</strong> longues pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> répétitions, <strong>de</strong><br />

maîtriser ses nerfs, sont <strong>de</strong>s qualités <strong>de</strong> première importance pour la vie <strong>de</strong> futurs<br />

musiciens professionnels.<br />

C'est tout au long <strong>de</strong> plusieurs années <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> nombreuses sessions<br />

d'orchestre que <strong>les</strong> élèves acquièrent ces qualités. Chaque session est organisée à la<br />

manière d'un orchestre professionnel, avec l'effectif particulier correspondant au<br />

<strong>programme</strong> choisi, <strong>de</strong> façon à habituer nos étudiants au rythme soutenu, au répertoire<br />

et aux formations diverses qu'ils rencontreront dans ce métier.<br />

L'Orchestre <strong>du</strong> Conservatoire <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong> Genève a été dirigé par <strong>de</strong>s chefs tels<br />

que : Arpad Gerecz, Michel Corboz, Franco Petracchi, Mark Kissoczy, Emmanuel<br />

Krivine, Zolt Nagy, Laurent Gay, Armin Jordan, Michel Philippe, Fabio Luisi, Heinz<br />

Walberg, Theodor Guschlbauer, Stefan Asbury, Arturo Tamayo, Andreas Delfs...<br />

Lors <strong>de</strong>s prochaines saisons, l'Orchestre sera placé sous la direction - entre autres -<br />

<strong>de</strong> Roberto Benzi et Jesus Lopez-Cobos.<br />

Musiciens <strong>du</strong> <strong>concert</strong> Barraqué-Boulez-Eloy-Guézec:<br />

Flûte : An<strong>de</strong>r Erburu Irigoyen. Hautbois : Yu-Hey Sze. Clarinette : Marly Santamaria.<br />

Basson : Laura Ponti. Cor : Benoît Durand. Trompette : Sylvain Aymard. Harpe :<br />

Aurélie Communal. Piano (Barraqué) : Benjamin Kopp. Piano/cé<strong>les</strong>ta (Éloy) : Johan<br />

Treichel.<br />

Musiciens <strong>du</strong> <strong>concert</strong> Reich-Riley:<br />

Préparation et percussion : E<strong>du</strong>ardo Leandro. Flûtes : Laure Laury et Nathalie<br />

Recking. Hautbois : Cristian Moré Coloma, Hsiao-Hsuan Chung, Judith Simon et<br />

Clemens Marije. Trompettes : Adrien Léger et Sylvain Aymard. Tuba : Loic Mortimore.<br />

Violons : Carole Zanchi, Claire Penault, Nao Hasegawa, Ophélie Thouanel, Reem<br />

Khoury, Manon Tenoudji, Yuko Tajima, Julia Boyer et Andrea Uzdi. Altos : Elodie<br />

Gau<strong>de</strong>t et Tomoko Akasaka. Violoncel<strong>les</strong> : Gaelle Fabiani, Mathieu Foubert.<br />

Contrebasse : Anton Florenza. Guitare électrique : Simon Aeschimann. Pianos :<br />

Fabien Bernier et Taga Eri. Percussions : Xavier Bluhm, Stanislas Delannoy, Rémy<br />

Durupt et Dorian Fretto.<br />

8


E<strong>du</strong>ardo Leandro<br />

chef d'orchestre<br />

E<strong>du</strong>ardo Leandro est professeur <strong>de</strong> percussion à la Haute École <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong><br />

Genève et directeur artistique et chef <strong>de</strong> l'Ensemble <strong>de</strong> Musique Contemporaine <strong>de</strong><br />

l'Université <strong>de</strong> Stony Brook à New York.<br />

Il a fait ses étu<strong>de</strong>s à l'Université <strong>de</strong> Sao Paulo au Brésil, au Conservatoire <strong>de</strong><br />

Rotterdam aux Pays-Bas et à l'Université <strong>de</strong> Yale aux Etats-Unis. Ses professeurs <strong>les</strong><br />

plus importants ont été John Boudler, Jan Pustjens et Robert van Sice.<br />

De 1999 à 2007, E<strong>du</strong>ardo Leandro est directeur <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> percussion à<br />

l'Université <strong>de</strong> Massachusetts. Comme chef, il dirige <strong>les</strong> pièces <strong>les</strong> plus importantes<br />

<strong>du</strong> répertoire <strong>du</strong> XXe (Pierrot Lunaire et la Symphonie <strong>de</strong> Chambre <strong>de</strong> Schönberg, le<br />

Concerto pour 13 instruments et le Concerto <strong>de</strong> piano <strong>de</strong> Ligeti, Les Oiseaux<br />

Exotiques <strong>de</strong> Messiaen, Palimpseste <strong>de</strong> Xenakis, Dérives I <strong>de</strong> Boulez, etc.), une<br />

trentaine <strong>de</strong> créations pour ensemble mixte ainsi qu'une gran<strong>de</strong> partie <strong>du</strong> répertoire<br />

pour ensemble <strong>de</strong> percussions.<br />

En tant que musicien, il joue avec le New York Chamber Symphony, l'American<br />

Symphony Orchestra, l'Orpheus Chamber Orchestra, le Steve Reich Ensemble, le<br />

Sequitur Ensemble et le Bang on a Can All-Stars.<br />

E<strong>du</strong>ardo Leandro joue aussi dans <strong>les</strong> festivals <strong>de</strong> renommée mondiale : Suita Music<br />

<strong>Festival</strong> à Osaka, Ferienkurse für Neue Muzik à Darmstadt, Festspiel <strong>de</strong> Salzburg,<br />

Ars Musica à Bruxel<strong>les</strong>, <strong>Festival</strong> <strong>Archipel</strong> à Genève, Nits <strong>de</strong> Altea en Espagne,<br />

Encontro <strong>de</strong> Música <strong>de</strong> Espinho au Portugal, Izmir Music <strong>Festival</strong> en Turquie,<br />

Athenaeum Concert Series en Finlan<strong>de</strong> et <strong>Festival</strong> d'Automne à Paris. Il travaille entre<br />

autres sous la direction <strong>de</strong> Pierre Boulez, Heinz Holliger et Steve Reich.<br />

Il est percussionniste principal dans l'Ensemble Champ d'Action en Belgique et joue<br />

régulièrement avec le Concertgebouworkest à Amsterdam et l'Ensemble<br />

Contrechamps en Suisse.<br />

Il a fait partie récemment <strong>du</strong> jury <strong>du</strong> Concours <strong>de</strong> Marimba d'Osaka.<br />

Dans le cadre <strong>du</strong> <strong>du</strong>o <strong>de</strong> percussions Contexto dont il fait partie, il a créé plus d'une<br />

vingtaine <strong>de</strong> pièces qui tournent en Europe, au Japon, en Amérique <strong>du</strong> Nord et <strong>du</strong><br />

Sud. Le <strong>du</strong>o Contexto est rési<strong>de</strong>nt au Centre International <strong>de</strong> Percussion à Genève,<br />

vainqueur <strong>du</strong> Wetbewerb für Junge Kultür à Düsseldorf et a gagné le <strong>de</strong>uxième prix<br />

<strong>du</strong> concours Eldorado au Brésil.<br />

9


Prochains événements<br />

Installation - 4 » 13.4 8h » 20h<br />

Hal<strong>les</strong> <strong>de</strong> l'île<br />

Anges & rumeurs<br />

Oeuvre d'Agostini<br />

Médiathèque - Théâtre <strong>du</strong> Grütli, 2e étage<br />

ve 11.4 16h » 20h, sa 12.4 14h » 20h, di 13<br />

11h » 16h<br />

Un espace <strong>de</strong> rencontre, d'écoute et <strong>de</strong><br />

lecture proposé par Michel Pavillard <strong>de</strong><br />

Plain Chant et Alain Berset <strong>de</strong>s Éditions<br />

Héros-Limite.<br />

12<br />

Bar et restauration<br />

1h avant chaque spectacle, Cathy Enz <strong>de</strong><br />

«La cerise sur le gâteau» vous propose <strong>de</strong>s<br />

boissons et <strong>de</strong>s délices sucrés et salés<br />

maison... Un bar est également proposé au<br />

Grütli pendant <strong>les</strong> heures d'ouverture <strong>de</strong> la<br />

médiathèque<br />

Lieux d'<strong>Archipel</strong><br />

Alhambra<br />

rue <strong>de</strong> la Rotisserie, 10<br />

Bus 2, 7, 9, 20, 29, 36: Molard<br />

Tram 12, 16, 17: Molard<br />

Théâtre <strong>du</strong> Grütli<br />

rue <strong>du</strong> Général-Dufour 16<br />

Bus 3, 5: Bovy-Lysberg - 1, 32: Cirque<br />

Tram 13, 15: Cirque - 12: place Neuve<br />

Hal<strong>les</strong> <strong>de</strong> l'île<br />

place <strong>de</strong> l'île<br />

Tram 12, 17: Bel air (cité) - 13, 14, 15, 16:<br />

Stand<br />

Palladium<br />

rue <strong>du</strong> Stand 3bis<br />

Bus 2, 10, 19, 20, D, K, L: Palladium<br />

Studio Ansermet<br />

2 passage <strong>de</strong> la Radio<br />

Bus 1: École <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine<br />

Pentagone <strong>de</strong> verre, toit <strong>du</strong> théâtre<br />

Saint-Gervais<br />

rue <strong>du</strong> Temple 5<br />

Bus 7: Isaac-Mercier<br />

Tram 13, 15, 16: Isaac-Mercier<br />

<strong>Festival</strong> <strong>Archipel</strong><br />

rue <strong>de</strong> la Coulouvrenière 8<br />

T. +41 22 329 42 42<br />

F. +41 22 329 68 68<br />

info@archipel.org / www.archipel.org

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