•Le Cuy (cobaye géant) –Corinne Poisson •Les ... - Cobaye OnLine
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<strong>•Le</strong> <strong>Cuy</strong> (<strong>cobaye</strong> <strong>géant</strong>) <strong>–Corinne</strong> <strong>Poisson</strong><br />
<strong>•Le</strong>s Dents du <strong>cobaye</strong> –Jimmy Vivien<br />
•The London Show –Patrice Morgallet<br />
•L’A.G. de Poitiers<br />
<strong>•Le</strong>s Championnats de Poitiers<br />
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Bulletin ANEC n°39<br />
Octobre 2005
Bulletin ANEC n° 39 Octobre 2005<br />
Page 2 sur 17<br />
A.N.E.C.<br />
Association Nationale des Eleveurs de <strong>Cobaye</strong>s et autres rongeurs<br />
domestiques<br />
Siège social : 7, rue de la Fontaine, 49340 TREMENTINES<br />
COMPOSITION DU BUREAU SUITE A<br />
L’ASSEMBLEE GENERALE DU 12 11 04<br />
Président : responsable administratif, juridique et technique<br />
Samuel BOUCHER,<br />
Vice Président : chargé de la commission identification, référent<br />
technique<br />
Luc AUDUREAU,<br />
Trésorier :<br />
David BAGGS,<br />
Trésorier adjoint : chargé des objets publicitaires<br />
Claude BRIGELHUBER<br />
Secrétaire : chargé du bulletin et du site internet<br />
Patrice MORGALLET,<br />
Secrétaire adjointe : chargée de communication, réponses aux courriers<br />
Corinne POISSON,<br />
Les articles du bulletin sont à adresser à Patrice Morgallet<br />
(<strong>cobaye</strong>s.crau@wanadoo.fr) de préférence sous format électronique (Word, Arial 12,<br />
sans mise en page), les articles manuscrits sont aussi acceptés, ils seront alors<br />
réécrits selon la charte graphique du bulletin. Le contenu des articles est soumis à un<br />
comité de lecture, cependant les auteurs restent responsables du contenu des<br />
articles
Bulletin ANEC n° 39 Octobre 2005<br />
LE COBAYE GEANT<br />
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Corinne <strong>Poisson</strong> & Claude Brigelhuber<br />
Ma très récente expérience en élevage de <strong>Cobaye</strong>s Géants, ne me permet<br />
évidemment pas de "tout savoir" et de "tout vous dire" sur ce charmant animal.<br />
Figure 1 "Indiana" 1 an : 2,485 kg<br />
Appellation<br />
En Amérique du sud les indiens utilisaient les mots<br />
"cobayo", "curi" ou "cuy" pour les <strong>cobaye</strong>s "communs.<br />
Les conquérants espagnols ont introduit le nom de<br />
"conejillo de Indias". Le nom de "cuy" est aussi utilisé<br />
dans ce sens en Grande Bretagne. En Allemagne, en<br />
Hollande, Belgique et maintenant en France le terme de<br />
"cuy" est couramment utilisé pour désigner le <strong>Cobaye</strong><br />
Géant.<br />
.Le <strong>cobaye</strong> <strong>géant</strong><br />
En Amérique Andine, ( Pérou, Equateur, et Bolivie ) il est élevé dans des fermes<br />
d'élevage et destiné à la production de viande. La sélection y est faite tout d'abord<br />
sur le poids de l'animal (un sujet adulte pouvant peser jusqu'à 4 kg) - ainsi que sur la<br />
croissance qui doit être rapide afin d'éviter l'engraissement (le cuy doit produire<br />
environ 1 kg de viande à l'âge de 4 mois) –puis ensuite sur la couleur du pelage qui<br />
doit être plutôt clair (la peau, dont la couleur s'allie à celle du pelage, devant être<br />
"appétissante") ; les cuyes de couleur foncée étant choisis pour la Médecine<br />
Populaire, les sacrifices, etc...On y trouve également d'autres types de cuyes que<br />
ceux à poils lisses, avec des structures de poils différentes, et souvent destinés à<br />
être vendus en "mascottes" (animal de compagnie).<br />
Ci dessous, exemple d’un <strong>cobaye</strong> <strong>géant</strong> de type «Shelty ». Le poil long chez le <strong>cobaye</strong> <strong>géant</strong> est<br />
de structure plus grossière et rêche que<br />
chez le <strong>cobaye</strong> commun.<br />
Figure 2 "FALCO" - Plus de 2,700 Kg<br />
Les particularités<br />
( nous aurons sans doute l'occasion<br />
d'en remarquer d'autres par la suite<br />
…).Tout d'abord la taille des petits à la<br />
naissance, qui varie entre 130g et 250g
Bulletin ANEC n° 39 Octobre 2005<br />
pour un cuy, alors qu'elle est souvent donnée de 80g à 150g pour un <strong>cobaye</strong><br />
.<br />
Figure 3 : 2 jeunes femelles au même âge (9 mois) UPL noir 1010g et <strong>Cuy</strong> 2245g<br />
Le cuy a une ossature plus "grossière", il est plus grand, et d'aspect très massif. Les<br />
spécimens que nous possédons actuellement, 100% cuy (je reviendrai plus loin sur<br />
cette définition) n'ont pas été sélectionnés sur leur "beauté", mais sur leur taille; en<br />
Europe les plus gros "C.G." pèsent environ 3kg; leur tête est plus longue, avec un<br />
nez plus proéminent ,que Claude appelle "nez de nasique".<br />
La polydactylie est souvent présente chez le <strong>cobaye</strong> <strong>géant</strong>,<br />
Figure 4 : Polydactylie chez un <strong>Cobaye</strong> Géant<br />
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Bulletin ANEC n° 39 Octobre 2005<br />
mais, contrairement à ce que croient certains, ce n'est pas une caractéristique<br />
de choix; cette polydactylie ne semble cependant pas handicaper l'animal ; ces<br />
doigts supplémentaires étant d'ailleurs bien formés et fonctionnels (ce ne sont pas<br />
des petits doigts "flotants" comme on peut en découvrir, à regret… chez nos<br />
<strong>cobaye</strong>s). Il faut savoir que cette particularité est encore plus fréquente chez les<br />
cuyes à poils longs .<br />
Le caractère du cuy est tout aussi agréable que celui de nos chers <strong>cobaye</strong>s ;<br />
il est vrai, que lorsqu'ils sont jeunes, ils me paraissent plus timides que nos "cochons<br />
d'inde", mais avec le temps et l'âge, ils deviennent tout aussi confiants (il faut<br />
admettre que chez nos jolis <strong>cobaye</strong>s, il y a aussi des différences de caractère entre<br />
les races, d'un individu à l'autre, voire … d'un élevage à l'autre …. Alors, ne<br />
commençons pas à vouloir que le cuy soit "plus+plus" ou "moins-moins" … il est un<br />
peu différent, mais très attachant aussi !<br />
Son logement : est à peu près le même, en un peu plus grand, que celui des<br />
<strong>cobaye</strong>s, mais pas trop tout de même pour la seule raison que dans un espace trop<br />
grand (surtout si ce dernier n'est pas aménagé de cachettes), ils peuvent être pris de<br />
panique et cet état de stress n'est pas très bon … Donc, une très grande cage,<br />
comme celles qui sont sur le marché actuellement, ouverte sur toute la face avant<br />
…(nous atendrons un sponsor pour "conseiler" des marques …) est tout à fait<br />
adaptée ; sinon, les "meubles maison" offrant une dimension minimale de 120 x 60<br />
sont très bien également, ainsi que les "parcs extérieurs", s'ils sont protégés du<br />
soleil, de la pluie, des courants d'air et bien sûr des prédateurs … mais l'été<br />
seulement<br />
!<br />
Figure 6 : Logement<br />
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Figure 5 : logement<br />
Sa longévité : Nos Amis Hollandais et Allemands sont un peu pessimistes sur<br />
ce sujet, car en effet, le <strong>cobaye</strong> <strong>géant</strong> vivrait moins longtemps que nos <strong>cobaye</strong>s<br />
communs. "On" ne connaît pas encore très bien les raisons de cet état de fait, mais il<br />
semblerait que différents facteurs pourraient intervenir; par exemple des problèmes<br />
de sélection, ou de physiologie . A chaque fois que l'on a fait grossir des espèces<br />
domestiques, on a "tiré" sur l'organisme, et dans un premier temps réduit leur<br />
espérance de vie. Ensuite , par sélection on peut corriger : élimination des anomalies
Bulletin ANEC n° 39 Octobre 2005<br />
cardiaques, bonne adéquation aux conditions alimentaires ; n'oublions pas qu'en<br />
Amérique Andine, "l'amélioration" qui a conduit au <strong>cobaye</strong> <strong>géant</strong> s'est en partie faite<br />
sur une alimentation très spécifique et adaptée .<br />
L'alimentation : Les granulés actuellement sur le commerce ne sont pas très<br />
bien adaptés (re-appel aux potentiels sponsors …!), le cuy devant grandir, et non<br />
"engraisser" …En Amérique du Sud, on étudie des granulés spéciaux (il en existe<br />
aussi en Hollande) et on les nourrit avec beaucoup de végétaux (maïs : pied, feuilles<br />
et épis –sorgho – luzerne …) . Quant à moi, je leur donne la même chose qu'à mes<br />
<strong>cobaye</strong>s : tous les légumes ( mais pas de pomme terre !), ainsi que des pommes,<br />
des poires –toutes herbes : chiendent, raygrass, dactyle, fétuque, pissenlit, pourpier,<br />
trèfle blanc, plantain, mil ... –herbes aromatiques : persil, fenouil, sarriette, thym,<br />
etc… (mais pas de sauge !) –ainsi que des granulés additionnés d'un peu d'orge, et<br />
évidemment du foin, tout à volonté. Je distribue aussi aux cuyes (mais pas aux<br />
<strong>cobaye</strong>s) de la luzerne, fraîche ou sèche. Donc, si déjà, vous nourrissez vos <strong>cobaye</strong>s<br />
le plus naturelement possible (ce sont des herbivores !…), vous obtiendrez les<br />
meilleurs résultats avec les cuyes.<br />
Des études on été faites au Pérou sur la croissance des <strong>cobaye</strong>s <strong>géant</strong>s nourris<br />
simplement avec des granulés, et d'autres avec également des végétaux :<br />
l'expérience est nettement à l'avantage de la nourriture naturelle et végétale. Ceci dit,<br />
ne croyez pas non plus qu'un <strong>cobaye</strong> <strong>géant</strong> "mange énormément" ; non, son appétit<br />
n'est pas en rapport à sa taille : un cuy de 2,500 kg d'environ 1 an, ne mange pas<br />
plus qu'un <strong>cobaye</strong> du même âge ( 1,300kg), mais il consommera plus de verdure et<br />
moins de granulés s'il en a la possibilité ( nourriture à volonté bien sûr !).<br />
Reproduction :<br />
Il faut mettre la femelle avec le mâle lorsque celle-ci pèse 1 kg (les miennes avaient<br />
trois mois à ce poids) –cela ne veut pas dire que 70 jours plus tard, elles auront des<br />
petits ! En effet, il semblerait que les <strong>cobaye</strong>s <strong>géant</strong>s ne soient pas très "pressés" et<br />
encore moins "prolifiques" …<br />
<strong>Cuy</strong> 100% :<br />
Même si vous êtes tentés de faire reproduire un cuy de 3 kg avec un <strong>cobaye</strong> de 1,5<br />
kg, ne croyez surtout pas que vous obtiendrez la taille du cuy avec les qualités<br />
raciales de nos <strong>cobaye</strong>s .En effet, les essais qui ont été faits dans d'autres pays<br />
d'Europe sont très décevants :<br />
Imaginez la "mise bas" d' une femele <strong>cobaye</strong> "mariée" avec un mâle 100% cuy ….<br />
Le résultat est le même qu'avec une lapine naine mariée à un Géant des Flandres !<br />
…Et, n'imaginez pas le contraire, c'est à dire femele cuy et mâle <strong>cobaye</strong>, plus positif<br />
: car vous retrouverez, si mise bas il y a, les mêmes problèmes dans la descendance<br />
… Ces derniers essais expliquent que l'on trouve malheureusement beaucoup de<br />
"cuyes" de la taille de nos <strong>cobaye</strong>s communs , car en plus, ces "mariages" donnent<br />
toujours des tailles de "<strong>cobaye</strong>s communs" (est-ce un retour à l'origine génétique ?).<br />
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Conclusion<br />
Je crois donc que pour le moment, il faut se cantonner à sélectionner les meilleurs<br />
sujets sur des cuyes 100% (tout comme le font les éleveurs d'Amérique Andine) et<br />
attendre d'être mieux "éclairés", pour un jour voir plus loin .<br />
La demande en <strong>Cobaye</strong> Géant est énorme (un <strong>cobaye</strong> <strong>géant</strong> …ça se réserve.!).<br />
Nos Amis Hollandais ont un projet de standard que Claude a traduit, et qui pourrait,<br />
si intérêt il y a, être communiqué à titre indicatif . Ils l'intitulent "COBAYES GEANTS<br />
EUROPEENS " ; je crois que le mot "européen" a son sens dans certaines<br />
spécificités, la première étant que les caractéristiques recherchées en Europe chez<br />
les <strong>Cuy</strong>es, sont celles d' Animaux de Compagnie, et non pas d'animaux destinés à la<br />
consommation.<br />
Cet article est une présentation succincte de ce charmant animal qui mérite à être<br />
connu, et nous attendons bien sûr que Samuel Boucher nous en fasse une étude<br />
plus scientifique.<br />
Figure 7 : La famille Cavichon<br />
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London Show<br />
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Patrice Morgallet<br />
Le voyage<br />
Jeudi 01/09, 8h30, Saint-Martin, David arrive, cette fois il a trouvé la maison du<br />
premier coup. Nous prenons un petit café vite fait, David est parti de Nice depuis<br />
déjà 2h30, et nous montons en voiture direction l’Angletere, pour le London<br />
Show 2005.<br />
La route se passe bien, les pauses cafés succèdent aux pleins de la camionnette<br />
de David qui renferme quelques lapins : des Béliers français pour l’exposition,<br />
des papillons tricolores très peu connus en Angleterre et des Fauves de<br />
Bourgogne destinés à une éleveuse franco-anglaise qui souhaite développer la<br />
race en Angleterre, pas de <strong>cobaye</strong> car le temps a manqué pour trouver un<br />
compromis acceptable avec les britanniques. Le temps est sec, un peu chaud<br />
mais cela devrait aller.<br />
Nous arivons enfin à Calais, pour prendre nos places sur le fery. L’aventure<br />
manque de s’arêter là, lorsque nous annonçons que nous avons des lapins<br />
dans la voiture, l’agent des feries « mais cela donne plein de maladies les<br />
lapins, la myxomatose par exemple », après quelques coups de téléphone et une<br />
photocopie du certificat sanitaire apporté par David, les ambiguïtés sont levées<br />
et nous sommes autorisés à embarquer avec armes et bagages.<br />
En efet la législation depuis environ deux ans s’est beaucoup assouplie et il est<br />
maintenant possible de passer des animaux à la douane sans problème (chien et<br />
chat statut particulier attention).<br />
Une fois arrivés à Douvres (pardon Dover), très peu de temps après être partis<br />
(le décalage horaire joue dans le bon sens), il nous reste encore deux bonnes<br />
heures de conduite à gauche pour arriver chez le père de David qui nous<br />
hébergera merveilleusement, à la campagne près de Londres. 23h heure locale<br />
nous voici arrivés, fatigués mais heureux après 17 heures de voyage.<br />
Nous descendons les animaux de la voiture, ils n’ont pas soufert, et les metons<br />
au frais pour la nuit.<br />
Après une bonne nuit de sommeil réparateur, le vendredi matin, quartier libre,<br />
L’exposition<br />
c’est seulement vendredi après midi que nous nous rendons à Reading ou a lieu<br />
l’exposition, cele si se déroule dans un centre sportif et occupe deux grands<br />
halls : le premier est réservé aux lapins, le second est réservé aux <strong>cobaye</strong>s,<br />
gerbilles, hamsters, rats, souris et à plusieurs stands de produits relatifs aux<br />
animaux.<br />
Les cages sont en train de se monter, les animaux arivent, bref c’est une petite<br />
fourmilière mais on voit déjà de belles bêtes. David en bon britannique, satisfait<br />
au règlement et inscrit ses animaux rapidement, les mets en cage et nous<br />
commençons les discussions avec les éleveurs présents, ils parlent un peu vite
Bulletin ANEC n° 39 Octobre 2005<br />
pour moi mais en s’accrochant on arive à suivre, l’immersion dans la langue de<br />
Shakespeare débute.<br />
L’expo <strong>Cobaye</strong>s<br />
Samedi matin de bonne heure, nous nous présentons à l’exposition, tout n’est<br />
pas encore installé mais cela est presque fini. Je constate la place extrêmement<br />
importante accordée au toilettage par nos amis britanniques, les éleveurs<br />
présentent peu d’animaux chacunmais ils sont poudrés, talqués, brossés,<br />
peignés, les poils courts reçoivent des soins équivalents aux poils longs et cela<br />
se voit. C’est l’occasion en prenant des photos des animaux en cours de<br />
toilettage de lier conversation avec les éleveurs, les grands noms du milieu<br />
caviacole anglais sont présents. La manifestation est d’importance car ele<br />
conjugue deux championnats, celui du Southern Cavy Club qui est un des clubs<br />
les plus importants d’Angletere et l’équivalent des Championnats nationaux<br />
anglais, il y a également quelques championnats de clubs de race. Ce sont donc<br />
environ 600 <strong>cobaye</strong>s qui sont exposés.<br />
Les cages sont petites, entassées les unes sur les autres et ne permettent pas<br />
de bien voir les animaux. Selon le choix des éleveurs les litières sont à base de<br />
foin, de copeaux ou de servietes, chacun s’occupe de la nouriture et de l’eau de<br />
ses animaux. C’est surtout lors des jugements réalisés par une vingtaine de<br />
juges sur une dizaine de stands qu’il sera possible d’admirer les animaux.<br />
En Anglete re, les animaux ne sont pas identifiés d’une façon durable, ils portent<br />
juste une identification pour la durée de l’exposition sous forme d’un petit bout de<br />
sparadrap numéroté. Des aides vont et viennent dans les allées pour apporter<br />
les animaux aux tables des juges,en conséquence vous n’arêtez pas de vous<br />
faire bousculer dans les allées étroites. Les animaux sont disposés dans des<br />
petites cases ouvertes devant le juge qui effectue alors un jugement aux points<br />
assez semblable à ce que vous connaissez, un assesseur est là qui est chargé<br />
de prendre les notes et de remplir les fiches. Le jugement requiert donc trois<br />
personnes (un juge, un assesseur, et un commis à l’encagement, décagement).<br />
Une fois l’analyse préliminaire de l’animal efectuée, commence la phase la plus<br />
spectaculaire que nous ne connaissons pas ou peu en France, c’est cele de la<br />
comparaison. Les animaux sont mis côte à côte et comparés entre eux et petit à<br />
petit il n’en reste plus que deux puis un seul qui gagne alors un BOB (Best of<br />
Breed) ou un BIS (Best in Show). A savoir aussi qu’il y a deux classes, une<br />
classe U/5 (under five months) pour les jeunes et une classe adultes. Les<br />
commentaires des juges sont publics, à vous d’être sufisamment près pour les<br />
entendre, c’est en efet très personalisé, certains juges sont très bavards,<br />
d’autres presque muets dans les commentaires oraux, on notera le fair play des<br />
exposants Britanniques qui ne contestent jamais les appréciations du juge, tout<br />
au moins en public.<br />
Les juges sont aussi très compréhensifs et s’écartent pour que je puisse prendre<br />
des photos.<br />
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Les UPL sont très présents, nous voyons de nombreux UPL noir, havane, rouge,<br />
blanc YR, blanc YN, des fauves, des crèmes, quelques lilas et un ou deux slate<br />
(non standardisé en France). Ce sont des animaux magnifiques pour la plupart.<br />
Il y a quelques abyssiniens et rex très beaux mais moins nombreux que ce que<br />
j’aurais pu penser.<br />
Les himalayens sont bons en marquage mais comme en France, trouver un<br />
excellent type est difficile, les couronnés américains en noir et en rouge sont<br />
impeccables, les rosettes sont extraordinaires.<br />
Les hollandais, ET et ETB sont présents, les hollandais sont beaux, quelques<br />
uns sont quasi parfaits mais les difficultés à réussir les ET et ETB sont vraiment<br />
trans frontalières, très dificile d’avoir le dessin du schéma idéal.<br />
Pour les satins, il faut savoir qu’en Angletere c’est la notion de satin même qui<br />
est jugée, la couleur a peu d’importance, il me semble donc, mais j’apprécie peut<br />
être mal la pureté anglaise du satin, que les satins français sont pour une fois<br />
aussi bon que les satins anglais.<br />
Les poils longs étaient très peu nombreux pas plus d’une demie douzaine, et en<br />
discutant avec les éleveurs nous avons appris que les animaux ne participaient<br />
qu’à une voire deux expositions pas plus car pour ces éleveurs anglais la qualité<br />
du poil n’est optimale que pendant une brève période de la vie de l’animal.<br />
Actuellement il semble que la longueur maxi du poil ne soit pas recherchée car<br />
elle introduirait des différences de qualité dans le poil.<br />
Du fait des différents concours simultanés et du mode de jugement, beaucoup<br />
d’animaux ont été jugés plusieurs fois dans la journée, les juges malgré leur<br />
nombre ont officié toute la journée avec une brève pause repas,un juge anglais<br />
travai le donc jusqu’à cinq ou six heures pendant une journée de jugement, je ne<br />
saurai dire combien d’animaux en moyenne sont jugés par un seul juge.<br />
Pour acquérir des animaux, les choses ne se font pas comme en France, car les<br />
animaux exposés ne sont pas mis en vente,il n’entre pas dans la logique des<br />
anglais de vendre des animaux primés ou pouvant l’être. Donc les animaux à la<br />
vente sont bien distingués, mis dans des rangées de cages bien à part et un<br />
bureau des ventes gère tout cela, avec une queue parfaitement gérée et<br />
respectée, les gens sont plus raisonnables qu’en France. Les animaux mis en<br />
vente sont en grande majorité des jeunes obligatoirement âgés de plus de 5<br />
mois, très peu d’adultes mis en vente et quand c’est le cas le nombre de portées<br />
faites par une femelle est indiqué, beaucoup de trios à la vente ce qui favorise le<br />
démarrage des jeunes éleveurs. Les tarifs pratiqués sont également très<br />
raisonnables et étudiés pour favoriser l’essor de l’élevage (environ 10 livres soit<br />
15 € par <strong>cobaye</strong>, un trio pour 34 livres). Il est bien sûr possible de traiter avec les<br />
éleveurs présents mais ceci doit avoir été convenu avant l’exposition car certains<br />
éleveurs venaient d’Ecosse et campaient sur les pelouses du centre sportif, il<br />
falait donc avoir tout prévu à l’avance.<br />
Le concours de <strong>cobaye</strong>s à l’anglaise est complètement diférent de ce que nous<br />
connaissons en France. Même si l’entrée de l’exposition est ouverte au public,<br />
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l’assistance est presque exclusivement composée d’éleveurs et de spécialistes,<br />
le concours se déroule sur une seule journée, mais le jugement prend la journée<br />
complète. Le jugement est public dans le sens ou on assiste au jugement par<br />
contre les commentaires ne sont pas toujours audibles et les jugements ne sont<br />
pas rendus publics, seuls les animaux primés sont affichés comme tels. Pour<br />
connaître les résultats des animaux, il faut s’approcher des tableaux et regarder<br />
avant que l’éleveur ne soit venu chercher ses résultats. Il est donc très dificile de<br />
faire progresser son éducation personnelle dans de telles expositions si vous ne<br />
dialoguez pas avec les éleveurs.<br />
L’expo «autres rongeurs »<br />
A propos des autres rongeurs, il est toujours spectaculaire de voir juger les rats<br />
et les souris. Dans le concours rat, il existe maintenant une épreuve d’agility, les<br />
rats doivent parcourir un parcours d’obstacles dans le minimum de temps, ce<br />
que j’ai vu ne m’a pas vraiment convaincu, l’éleveur guide et tient le rat sur la<br />
quasi totalité du parcours, il faudrait guider les rats en définissant un trajet entre<br />
les obstacles. Encore pas mal de travail à faire pour mettre en évidence<br />
l’inteligence du rat.<br />
Les couleurs et les types chez les rats et souris commencent à évoluer, tout ceci<br />
est comparable au <strong>cobaye</strong>.<br />
Pour les gerbiles, j’ai été surpris du nombre d’espèces de gerbiles présentées<br />
en exposition, j’ai vu «en vrai » des espèces que je ne connaissais pas ou vu<br />
qu’en photos.<br />
Les hamsters étaient également bien représentés, mais j’avoue qu’à part les<br />
deux ou trois espèces communes en animalerie, je n’y connais pas grand chose.<br />
L’expo Lapins<br />
L’exposition lapin s’est, ele, déroulée sur les deux jours. Autant nous pouvons<br />
faire des rapprochements entre <strong>cobaye</strong>s français et anglais autant cela me<br />
semble difficile entre lapins anglais et français, ceci peut être à modérer car vu<br />
par les yeux d’un non spécialiste en lapins.<br />
Pour commencer, les anglais ne font que peu ou pas de grandes races, le <strong>géant</strong><br />
des Flandres par exemple était peu représenté et les sujets n’étaient pas<br />
terribles. Quelques oreilles spectaculaires cependant chez certains béliers. Par<br />
contre les petites races, béliers, fourrures, nains, sont parfaitement bien<br />
représentées en efectif, mais il m’a semblé que les standards étaient diférents,<br />
en efet les corps sont plus fins, les lapins n’ont pas de croupe, certains ont des<br />
fanons qui en France les élimineraient. Par contre les têtes des lapins anglais<br />
sont extraordinaires, de même pour les pelages en couleur, sous couleur,<br />
texture. Même si les canons de la beauté lapin sont différents, il faut reconnaître<br />
qu’ils ont de la «gueule ».<br />
Observations<br />
La moyenne d’âge des éleveurs français est plus qu’élevée ; en Angleterre, cette<br />
moyenne d’âge est plus basse, j’ai vu de nombreux adolescents et jeunes<br />
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présenter des lapins, des <strong>cobaye</strong>s des rats etc…Et pas dans les catégories<br />
« pet ». C’est encourageant pour l’avenir de cete passion.<br />
Un usage des anglais est intéressant, les éleveurs qui gagnent doivent donner<br />
des animaux, ces animaux sont ensuite mis en vente aux enchères, l’argent sert<br />
à financer l’expo et les organismes organisateurs, certains couples ou trio sont<br />
partis à 300 livres, c’est à dire 450 €, impressionnant isn’t it?<br />
Le voyage de retour fut plus pénible que celui de l’aler, ereur de route nous<br />
faisant rater le ferry prévu, heureusement, il y en a un toutes les heures,<br />
décalage horaire dans le mauvais sens, pluies diluviennes sur une grande partie<br />
du parcours, quasiment 24 h de voyage pour le retour, mais avec quelques<br />
<strong>cobaye</strong>s achetés en Angleterre qui reste le pays de référence pour notre<br />
passion.<br />
Conclusion<br />
L’un des buts de ce voyage était de préparer une éventuele participation<br />
française au prochain show de Londres 2006. Les deux obstacles sont la<br />
législation sur l’importation des animaux en Angleterre et le système de<br />
reconnaissance utilisé en France et non accepté en Angleterre.<br />
Le premier point est tombé puisque maintenant il est tout à fait possible d’enter<br />
et sortir les <strong>cobaye</strong>s d’Angletere. Pour le deuxième point, des discussions<br />
individuelles avec les éleveurs anglais laissent entrevoir des possibilités. A<br />
l’ANEC maintenant de monter un dossier et de le proposer au Southern Cavy<br />
Club pour que nous puissions participer en 2006 au London Show. Pourquoi pas<br />
deux rencontres nationales, chapeautées par une rencontre internationale qui<br />
étant internationale autoriserait les <strong>cobaye</strong>s français et anglais à concourir<br />
ensemble avec chacun son propre système d’identification. En tout cas le<br />
dossier est ouvert, si vous avez des idées diplomatiques nous sommes preneurs.<br />
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uronné américain rouge<br />
Bulletin ANEC n° 39 Octobre 2005<br />
Quelques photos de Reading (P. Morgallet)<br />
UPL noir<br />
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Dalmatien havane<br />
UPLs Doré, Rouge, Fauve
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Les dents du <strong>Cobaye</strong><br />
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Jimmy VIVIEN (<strong>Cobaye</strong>s de Provence)<br />
Chez les mammifères et les rongeurs en particulier, les dents ont les mêmes constituants<br />
que chez l'Homme : l'émail, la dentine, le cément et la pulpe ; la composition et la structure<br />
de chacune de ces substances peuvent être différentes en fonction de l'animal.<br />
Les dents, sont des organes calcifiés, durs, fixés sur les mâchoires supérieure et<br />
inférieure des vertébrés et de quelques animaux inférieurs, et principalement utilisés pour<br />
la mastication.<br />
Chez certains animaux, les dents ont d'autres fonctions : elles servent à ronger, à creuser<br />
ou à se batre…<br />
Les <strong>Cobaye</strong>s ont 20 dents à croissance continue, tout comme le lapin (Lagomorphe) qui<br />
cependant possède deux incisives supérieures supplémentaires.<br />
Aucune Canine (un espace libre à la place appelée le diastème)<br />
Une paire de Prémolaires (supérieures et inférieures)<br />
3 paires de Molaires (supérieures et inférieures)<br />
Les incisives présentent un aspect biseauté et sont séparées des dents molaires par un<br />
long diastème. Elles s'usent, par frottement, plus sur leur bordure postérieure que sur leur<br />
face antérieure (moins dure), laquelle, seule est couverte d'émail.<br />
Les conséquences de l'abrasion sont modérées par la croissance continue de ces dents<br />
qui poussent de 2 mm minimum par mois.<br />
Cependant, si un animal casse une de ces incisives, la dent opposée ne s'use plus et<br />
continue à pousser jusqu’à ratraper l’autre.<br />
L’examen complet de la denture profonde d’un cochon d’inde est assez dificile sans<br />
l’utilisation d’un spéculum ou d’un otoscope<br />
Pourtant la bonne santé dentaire de l’animal est essentiele. Un régime alimentaire adapté<br />
à la vie de l’animal avec une administration de vitamine C y aide.<br />
L’animal doit ronger divers éléments (bois, nouriture) pour garder une longueur de dents<br />
convenable. Cette taille peut varier suivant le sujet. On recommande donc qu'il ait accès<br />
quotidiennement à du foin d'herbe, des verdures fraîches etc<br />
Observez régulièrement la denture de votre rongeur. Les incisives sont un bon repère car<br />
on peut voir directement une croissance anormale des dents de devant. Les yeux<br />
larmoyants, des difficultés à s'alimenter, un amaigrissement inexpliqué, un animal qui bave<br />
sont autant de signes d’appel d’une possible malocclusion.<br />
La malocclusion est apparemment souvent une affection génétique.<br />
Typiquement, lors de malocclusion jugale, les molaires inférieures se développent<br />
emprisonnant la langue et les molaires supérieures poussent et blessent les joues,<br />
empêchant la mastication normale et empêche parfois l’animal de manger.<br />
Cependant une surveillance constante s'impose, car en cas de malocclusion les chances<br />
de survie de l’animal seront fonction de la précocité du diagnostic.<br />
Il faut savoir aussi que la médecine vétérinaire a fait d'énormes progrès et que de<br />
nombreux vétérinaires sont formés en matière de traitement des malocclusions qui sont<br />
fréquentes chez les rongeurs (en particulier les lapins mais aussi chinchilla et <strong>cobaye</strong>).
Bulletin ANEC n° 39 Octobre 2005<br />
Ainsi, s'il y a une dizaine d'années, le diagnostic de malocclusion était synonyme de mort<br />
chez les animaux non traités faute de trouver un praticien capable, ce qui n'est plus le cas<br />
aujourd'hui. 140 vétérinaires sont formés chaque année au cours de sessions organisées<br />
par le GENAC (Groupe d’Etude des Nouveaux Animaux de Compagnie).<br />
En général le sujet atteint de malocclusion reste la bouche ouverte, le menton<br />
constamment humide, les dents cassées et une perte de poids progressive s’observe,<br />
obligeant l’éleveur à nourir son animal manuelement avec de petits morceaux de<br />
légumes, de fruits, de bouillies de granulés et parfois même à le faire boire la quantité<br />
d’eau journalière à la seringue.<br />
La perte de dents peut être due à une carence en vitamine C .<br />
Cette maladie peut être fatale, surtout chez les jeunes ou les femelles gestantes.<br />
Il est recommandé d'offrir aux <strong>cobaye</strong>s d'autres sources de vitamine C, soit par l'addition<br />
d'acide ascorbique (vitamine C pour animaux) à l'eau de boisson, à raison de 20 mg/Kg de<br />
poids vif, renouvelé 2 fois par jour car le complément nutritionnel s’altère une fois dans<br />
l’eau.<br />
Si les racines des dents ne sont pas infectées, la malocclusion peut être traitée par votre<br />
vétérinaire, par des coupes régulières (environ toutes les 3 semaines) ou par vous-même<br />
avec un coupe ongle. En cas d’infection, il convient de consulter.<br />
Dans certains pays anglophones il existe un traitement qu’on peux appelé «une bride<br />
menton » un système qui réaligne la déviation des dents, contrecarant par l’appui de<br />
l’appareil sur les mâchoires, permetant aux dents de se développer. C’est un procédé<br />
curatif avec un programme suivi à long terme et sans effet secondaire reconnu . Il<br />
empêche la répétition de l’occlusion physiologique.<br />
Il est important de déterminer la cause possible de la malocclusion par des contrôles<br />
fréquents de ses reproducteurs afin de ne pas les laisser se reproduire, vu la nature<br />
héréditaire de l’afection.<br />
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Bulletin ANEC n° 39 Octobre 2005<br />
Chère adhérente, cher adhérent,<br />
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A.N.E.C.<br />
Association Nationale des Eleveurs de <strong>Cobaye</strong>s et autres rongeurs<br />
domestiques<br />
Siège social : 7, rue de la Fontaine, 49340 TREMENTINES<br />
Assemblée Générale de l’ANEC<br />
Comme chaque année, l’ANEC, Association Loi de 1901, maintenant corps technique<br />
chargée des <strong>Cobaye</strong>s et autres rongeurs au sein de la SCAF, organise son Assemblée<br />
Générale ordinaire suivie d’une Assemblée Générale extraordinaire, à l’occasion des<br />
Championnats de France. Cete letre fait donc ofice d’invitation à ces assemblées.<br />
Les assemblées se tiendront donc sur le lieu de l’exposition de Poitiers, dans l’après midi<br />
suivant le jugement des <strong>cobaye</strong>s, c'est-à-dire le samedi 12/11 après-midi. Nous<br />
essayerons de faire en sorte que l’Assemblée commence à 14h. Donc rendez vous sur le<br />
stand de l’ANEC, Vous serez conduits vers la sale ou se déroulera la manifestation.<br />
Les membres de l’ANEC sont dispersés à tous les coins de la France, nous vous offrons<br />
donc la possibilité de voter pour le renouvellement du bureau par correspondance. Pour<br />
ce faire, vous joindrez le bulletin de vote, ci-joint en ayant rayé les noms des personnes<br />
que vous ne souhaitez pas voir entrer au Conseil d’Administration. Vous mettrez ce<br />
bulletin dans une enveloppe anonyme, que vous glissez ensuite avec votre identité dans<br />
une enveloppe adressée au siège de l’association. Les envois seront pris en compte<br />
jusqu’au mercredi 9/11/2005.<br />
Bien entendu les personnes présentes lors de l’A.G. pouront voter sur place.<br />
Au-delà des élections, certaines décisions sont à prendre lors de l’A.G. notamment les<br />
quitus pour le rapport moral (présenté par le président Samuel Boucher) et le rapport<br />
financier (présenté par le trésorier David Baggs), d’autres probablement. Nous joignons<br />
donc également un pouvoir que vous remplirez et donnerez au membre de votre choix, si<br />
vous ne pouvez vous rendre à Poitiers.
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Membres sortants :<br />
Candidats :<br />
Xxxxxxx<br />
Xxxxxxx<br />
Xxxxxxx<br />
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A.N.E.C.<br />
Association Nationale des Eleveurs de <strong>Cobaye</strong>s et autres rongeurs<br />
domestiques<br />
Siège social : 7, rue de la Fontaine, 49340 TREMENTINES<br />
Elections au Conseil d’Administration de l’ANEC pour 2006.<br />
Samuel BOUCHER<br />
Valérie QUINTARD<br />
Joffrey MORGALLET<br />
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Bon pour pouvoir<br />
Je soussigné, , membre de l’ANEC, donne pouvoir à<br />
Pour me représenter lors de l’Assemblée<br />
Générale de l’ANEC le12 Novembre 2005 à Poitiers.<br />
Signature :