contact : Émilie Fernandez e.fernandez@lacomediedeclermont.com ...
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LUNDI 17, MARDI 18,<br />
MERCREDI 19<br />
ET JEUDI 20 DéCEMBRE<br />
À 20:30<br />
DURéE 1 HEURE<br />
MAIsoN DE LA CULTURE<br />
sALLE BoRIs-VIAN<br />
<strong>contact</strong> : <strong>Émilie</strong> <strong>Fernandez</strong><br />
e.<strong>fernandez@la<strong>com</strong>ediedeclermont</strong>.<strong>com</strong> – t : 0473.170.183
Qu’on les écrive dans un sens ou dans un autre, les noms de<br />
Pascale Houbin, Daniel Larrieu, Dominique Boivin évoquent chez<br />
l’amateur de danse une mémoire heureuse. Souvenir de multiples<br />
instants de légèreté, de simplicité ou d’élégance. Houbin, Larrieu<br />
et Boivin ac<strong>com</strong>pagnent, <strong>com</strong>me le font certains chanteurs, depuis<br />
pas mal de temps les traverses de notre vie, nos enchantements<br />
<strong>com</strong>me nos désenchantements. Tout un tas de bricoles, de bobos,<br />
de hauts et de bas, de sourires ou encore de non-dits. Tantôt<br />
avec gravité, tantôt avec humour ou détachement, leur histoire<br />
artistique s’entremêle avec celle de la danse contemporaine<br />
française. Plus que d’autres, et chacun des trois avec sa manière<br />
propre, ils en incarnent la part la plus humaine, sinon la plus<br />
souriante. Si chacun a conduit sa carrière, creusé son esthétique,<br />
développé son travail, rien ne semble avoir affecté leur <strong>com</strong>plicité.<br />
La chose n’est pas si fréquente. Preuve en est ce goût singulier<br />
qu’ils partagent de danser ensemble – ou séparément – sur des<br />
chansons françaises. Les voilà donc réunis une fois encore, mais<br />
cette fois ne ressemble à aucune autre. À l’origine du projet<br />
En piste, le désir de Daniel Larrieu de célébrer avec ces deux<br />
<strong>com</strong>pagnons de route l’anniversaire de sa <strong>com</strong>pagnie Astrakan.<br />
Peut-on mieux accueillir l’œuvre du temps qu’aux bras de Barbara,<br />
Ferré, Piaf, Lapointe, Brel, Christophe… ? S’il entre de la beauté<br />
dans cette acceptation, il y entre plus encore de la simplicité.<br />
Daniel Conrod pour la Comédie de Clermont, printemps 2012<br />
2 LA COMÉDIE DE CLERMONT - SAISON 2012-2013
conception et interprétation<br />
Dominique Boivin, Pascale Houbin,<br />
Daniel Larrieu<br />
avec la participation chorégraphique<br />
exceptionnelle de Béatrice Massin<br />
pour ‘Il patinait’ de Léo Ferré<br />
—<br />
musiques Les Frères Jacques « Faut<br />
tout ça » / Bourvil « Le P’tit Bal<br />
perdu » / Serge Reggiani « Les Loups<br />
sont entrés dans Paris » / Barbara<br />
« Mon enfance » / Christophe<br />
« Les Paradis perdus » / Édith Piaf<br />
« L’Homme à la moto » / Boby<br />
Lapointe « Bobo Léon » / Jacques<br />
Brel « Les Marquises » / Serge<br />
Gainsbourg « Requiem pour un c… »,<br />
« Ces petits riens » / Léo Ferré « Il<br />
Patinait merveilleusement », « Il n’y a<br />
plus rien », « On s’aimera », « Avec le<br />
temps » / Nino Ferrer « Mirza »<br />
—<br />
scénographie Franck Jamin<br />
son Antoine Herniotte<br />
direction technique<br />
Christophe Poux<br />
costumes Emmanuel Morlet,<br />
Quentin Gibelin et Didier Despin<br />
création lumières<br />
Marie-Christine Soma<br />
EN PIsTE<br />
production Cie Daniel Larrieu /<br />
Astrakan<br />
coproduction Le Manège, scène<br />
nationale de Reims / L’’Échangeur<br />
de Fère-en-Tardenois / Le Grand<br />
R, scène nationale de La-Rochesur-Yon<br />
/ Espace 1789 – Saint-<br />
Ouen / Résidence Au Figuier blanc<br />
d’Argenteuil, avec le soutien de la<br />
Drac Île de France – ministère de la<br />
Culture et de la Communication<br />
AUToUR DU sPECTACLE<br />
MERCREDI 19 DÉCEMBRE<br />
rencontre avec les danseurs<br />
en salle, à l’issue de la représentation<br />
remerciements Repetto, Cie Beau<br />
Geste, Le Bureau des Cies, André<br />
Tissot, Jean-Marc Martinez, Pauline<br />
Guimard, Dimitri Kourtakis, Lucas<br />
Viallefond<br />
Daniel Larrieu est artiste associé au<br />
Manège de Reims pour les années<br />
2010-2011-2012, en partenariat avec<br />
l’échangeur de Fère-en-Tardenois.<br />
La Cie Daniel Larrieu / Astrakan est<br />
soutenue par la Drac Île-de-France<br />
/ ministère de la Culture et de la<br />
Communication au titre de l’aide<br />
aux <strong>com</strong>pagnies conventionnées<br />
photographies © Christian Berthelot<br />
3
Lorsque Dominique Boivin, Pascale Houbin et Daniel<br />
Larrieu parlent de piste, il s’agit de danse bien sûr, mais aussi<br />
de musique… Voici lontemps que ces trois chorégraphes se<br />
retrouvent de loin en loin pour danser sur des chansons<br />
françaises. De ce jeu de piste mené en toute amitié au gré<br />
des circonstances, ils nous livrent aujourd’hui une étape en<br />
« grand format ».<br />
Depuis les années 80, trois amis se retrouvent régulièrement pour<br />
danser sur des chansons françaises, lors de manifestations diverses,<br />
sur des plateaux de théâtres ou ailleurs, sur invitation des uns et<br />
des autres. Ils se réunissent de nouveau aujourd’hui pour élaborer<br />
ces danses dans l’espace rond d’une piste. Nos trois personnalités se<br />
retrouvent avec ce qu’ils sont : leurs expériences, leur âge, leur désir<br />
de prolonger ensemble l’écriture d’une histoire, une génération qui<br />
poursuit une inscription au présent. Les chansons s’enchaînent tout<br />
au long du spectacle, pour faire place à un acte chanté et dansé d’une<br />
durée plus longue, un moment rare, une entrée dans un grand poème<br />
musical : Il n’y a plus rien, chanson de Léo Ferré de 1973. Invitée<br />
par les trois chorégraphes, Béatrice Massin signe quant à elle une<br />
chorégraphie d’inspiration baroque sur la chanson de Léo Ferre, Il<br />
patinait merveilleusement.<br />
Aujourd’hui, leur travail chorégraphique consiste à développer de<br />
nouvelles voies d’écritures, affirmant leur volonté d’aller plus loin<br />
dans la « chanson de geste ». Le décor, constitué d’une simple piste et<br />
de trois tabourets, ouvre un espace d’une poétique à l’œuvre, d’une<br />
présence à la fois légère et engagée.<br />
4 LA COMÉDIE DE CLERMONT - SAISON 2012-2013
EN PISTE<br />
5
6 LA COMÉDIE DE CLERMONT - SAISON 2012-2013
PARCoURs<br />
Dominique Boivin<br />
Il débute alors qu’il n’a que six ans par plusieurs années de danse acrobatique, suivie,<br />
de dix à dix-huit ans par une formation en danse classique puis se dirige vers la danse<br />
contemporaine. Il découvre l’enseignement d’Alwin Nikolais par Carolyn Carlson<br />
et les danseurs du GRCOP (Groupe de Recherche Chorégraphique de l’Opéra de<br />
Paris). En 1978, sa première pièce Quelle fut ta soif ? gagne le prix de l’Humour au<br />
Concours de Bagnolet. Été 1979, il crée pour le Festival d’Avignon un solo, L’Homme<br />
cheval, <strong>com</strong>posé de gestes minuscules et orchestrés de façon mathématique. Il obtient<br />
en décembre 1979 une bourse d’étude d’un an pour une formation à New York où il<br />
suit les cours de Merce Cunningham, Douglas Dunn, Lucinda Childs et Meg Harper.<br />
Invité à rejoindre la <strong>com</strong>pagnie du CNDC d’Angers, alors dirigé par Alwin Nikolais,<br />
il rencontre plusieurs danseurs avec qui il fonde en 1981 la <strong>com</strong>pagnie Beau Geste.<br />
Dominique alterne alors un travail d’interprète au sein de différentes <strong>com</strong>pagnies<br />
(Grand Magasin/Pascale Murtin, François Hiffler, DCA/Philippe Decouflé, Cie<br />
Astrakan/Daniel Larrieu…) et de chorégraphe, dans Belles de Nuit (1991), Carmen<br />
(1992), La Belle Étoile, Cabaret Pataphysique (1993). Le solo La danse, une histoire à<br />
ma façon… (1994, nouvelle version 1999) expose une culture du geste et l’histoire<br />
de cet art. Il signe la chorégraphie des opéras Orphée aux Enfers (1997, Genève) et Les<br />
Amours de Bastien et Bastienne (2002, Rouen, Paris), ainsi qu’une relecture du ballet<br />
Casse-Noisette pour le Ballet de l’Opéra National de Lyon (2001). Parallèlement, il<br />
continue de créer pour la <strong>com</strong>pagnie Beau Geste : Petites histoires au-dessus du ciel<br />
(1996), Conte sur moi (2000), Miniatures de l’émoi (2003). Il collabore avec La<br />
Petite Fabrique en chorégraphiant le duo Le Lion et Le Rat dans le cadre du projet<br />
Les Fables à La Fontaine (2002) et la <strong>com</strong>pagnie Non de Nom/Pascale Houbin avec<br />
qui il signe Bonté divine (2003).<br />
Ses dernières créations abordent des univers très diversifiés avec Aqua ça rime ?<br />
événement en piscine, Transports exceptionnels, duo pour une pelleteuse et un danseur,<br />
À quoi tu penses ? pièce chorégraphiée sur des monologues de l’écrivain Marie Nimier<br />
et Ni d’Ève, ni d’Adam un second duo avec Pascale Houbin. En 2009, il crée Don<br />
Quichotte, solo provisoire au Centre National de la Danse de Pantin et remonte<br />
avec la chorégraphe Dominique Rebaud la revue Zoopsie Comedi (1986) dont les<br />
costumes originaux, signés Christian Lacroix, sont réinterprétés par ce dernier pour<br />
cette nouvelle version. Il collabore avec la musicienne Joëlle Léandre pour Oaxaca,<br />
un hommage à John Cage.<br />
Pascale Houbin<br />
Pascale Houbin fonde la <strong>com</strong>pagnie Non de Nom en 1987. Elle a été interprète<br />
de Daniel Larrieu, Philippe Decouflé, Sidonie Rochon, le groupe Alis (Dominique<br />
Soria, Pierre Fourny). En 1986, elle est professeur diplômée à la Fédération Française<br />
de Hatha Yoga, enseigne régulièrement et depuis 2007 fait partie de l’équipe des<br />
EN PISTE<br />
7
formateurs à la F.F.H.Y. antenne Île-de-France. Nota Bene (trio 1987) puis Chants<br />
(quatuor 1989), créés au Théâtre de la Bastille, intègrent à la chorégraphie la<br />
présence d’un <strong>com</strong>édien sourd, Joël Liennel, ainsi que l’utilisation de la langue des<br />
signes française. Cette expérience lui permet d’explorer les résonances reliant texte et<br />
mouvement, texte et parole visuelle. Elle crée trois solos : Germen et Soma (1995),<br />
Rhizome (1998), Récital (1998). À partir de 1999, elle s’engage dans une suite<br />
de collaborations artistiques avec d’autres créateurs : Parole (1999) trio avec Abbi<br />
Patrix, conteur et Levent Beskardes, <strong>com</strong>édien sourd, Mito-Mito (2000) duo avec<br />
Georges Appaix, chorégraphe, Bonté divine (2003) duo avec Dominique Boivin,<br />
chorégraphe, À blanc (2004) solo co-écrit avec Patrick Bonté, metteur en scène belge,<br />
Ni d’ève, ni d’adam (2007) duo avec Dominique Boivin, chorégraphe, Justaucorps<br />
(2010) quatuor créé sur une <strong>com</strong>mande d’Emmanuelle Laborit (directrice d’IVT<br />
International Visuel Theater). Depuis octobre 2002, elle développe en parallèle un<br />
projet de recherche et d’expérimentation : Aujourd’hui à deux mains. Il s’agit d’une<br />
collection de portraits gestuels, filmés « à blanc » dans différents métiers (pépiniériste,<br />
boulanger, pilote de chasse, couturière…) En 2009, une installation est réalisée dans<br />
un dispositif proposé par Jean-Pierre Larroche.<br />
Daniel Larrieu<br />
Né à Marseille, Daniel Larrieu fait ses débuts de danseur professionnel au début des<br />
années 1980. Un prix au Concours de Bagnolet en 1982 révèle l’originalité de son<br />
langage chorégraphique. En une dizaine d’années, il multiplie les expériences, en<br />
passant des jardins du Palais Royal où il répète, à la piscine d’Angers où il crée un<br />
surprenant Waterproof, tentant à chaque fois de renouveler l’expérience de sa danse<br />
dans des rencontres chorégraphiques, plastiques, scénographiques et musicales<br />
variées. Considéré <strong>com</strong>me une figure marquante de la danse contemporaine française,<br />
il traverse ainsi l’aventure de la danse des années 80, ses expérimentations, ses audaces,<br />
ses lieux atypiques.<br />
Il poursuit son travail de chorégraphe dans le cadre des missions du centre<br />
chorégraphique national de Tours de 1994 à 2002. En novembre 2003, il créé<br />
N’oublie pas ce que tu devines. Il obtient en 2004 le prix de la chorégraphie décerné<br />
par la SACD, et réalise cette même année un spectacle pour jardins, Marche, danses de<br />
verdure, et un solo pour Julie Dossavi, À chaque vent le papillon se déplace sur le saule.<br />
En juin 2006, il remonte Waterproof à Angers, et crée une nouvelle pièce, Never<br />
Mind. À partir de septembre 2007, il amorce avec le projet Saison, un cycle de<br />
rendez-vous publics hors-champs de la représentation théâtrale classique et <strong>com</strong>posé<br />
d’expériences chorégraphiques menées dans des espaces différents. Avec neuf<br />
interprètes, il rassemble l’ensemble des situations traversées pour la création de LUX<br />
en Février 2010.<br />
En juin 2010, il participe à une expédition sur la côte Est du Groenland durant laquelle<br />
il danse sur des plaques de glace à la dérive. À son retour, il crée une installation et<br />
un film, Ice Dream, réalisé avec Christian Merlhiot. En 2011, il crée Big Little B,<br />
chorégraphie pour deux danseurs et une vingtaine de poupées de tissu.<br />
8 LA COMÉDIE DE CLERMONT - SAISON 2012-2013
LES AUDACES DU CLAvECIN<br />
FRANçAIS<br />
Chritophe Rousset<br />
musique<br />
21 décembre, 20:30<br />
église Saint-Genès-les-Carmes<br />
Diapason d’or de l’année 2010,<br />
le renommé chef d’orchestre des<br />
Talens Lyriques est également<br />
un grand spécialiste du clavecin.<br />
Plusieurs fois primés pour ses<br />
interprétations, il nous propose<br />
une plongée au cœur de la<br />
musique française des XVII e et<br />
XVIII e siècles sur son instrument<br />
de prédilection.<br />
AUTOUR DU SPECTACLE<br />
CONFÉRENCE<br />
JEUDI 20 DÉCEMBRE À 19:30<br />
salle Rameau, centre Blaise-Pascal<br />
(3, rue Maréchal-Joffre)<br />
entrée libre, réservation<br />
re<strong>com</strong>mandée<br />
Les œuvres pour clavecin de<br />
Couperin, Rameau et Duphly par<br />
Bénédicte Hertz, musicologue<br />
sPECTACLEs À VENIR<br />
EN PISTE<br />
UNE IDéE<br />
CADEAU PoUR NoËL ?<br />
IL RESTE DES PLACES<br />
POUR DE NOMBREUX<br />
SPECTACLES<br />
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ABONNEMENT !<br />
à partir de 4 spectacles,<br />
tarifs de 7 à 18 euros la place<br />
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billetterie 0473.290.814<br />
www.la<strong>com</strong>ediedeclermont.<br />
<strong>com</strong><br />
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