ATTENTES DES DDT D'AUVERGNE VIS-A-VIS DU CRAIG

Centre Régional Auvergnat de l’Information Géographique
Groupement d’Intérêt Public
ATTENTES DES DDT D'AUVERGNE VIS-A-VIS DU CRAIG
Compte–rendu de la réunion du 4 juillet 2012
Lieu : VetAgro Sup
structure Présents
CRAIG Frédéric Deneux Sébastien Gaillac
DDT 03 Jean-Claude Champomier
DDT 15 Stéphane Nuq
DDT 63 Alain Tridon Vincent Thénard
DDT 43 Jean-Luc Fournadet
DREAL Olivier Garrigou Dominique Blanc
DRAAF Nicolas Veny Christian Tournadre
SGAR Jean-Claude Garret
Ordre du jour
I. Le renforcement de la gouvernance du CRAIG
II. L’animation des communautés thématiques
III. La mise en place d'un outil de diffusion et d'échange de donnée performant
Annexe1 : Note des DDT adressée au SGAR
Annexe2 : Synthèse de l’étude comparative des IDS de la société Gaiago
Version Date Auteur
Version initiale 06/07/12 CRAIG
Version relue 18/07/12 Relecture : DDT03-15-43-63
Centre Régional Auvergnat de l’Information Géographique 1
VetAgro Sup - 89, avenue de l’Europe – BP 35 F-63370 Lempdes
Tél : +33 (0)4 73 98 70 32
www.craig.fr

Préambule :
Le directeur de la DDT 63 a transmis en vue de cette réunion une note au SGAR relative aux attentes
des DDT d’Auvergne vis-à-vis du CRAIG (cf. annexe 1), la note est commentée en réunion.
Introduction d’Alain Tridon, DDT du Puy de Dôme :
M. Tridon précise que la note mentionnée ci-dessus rassemble les attentes des quatre DDT vis-à-vis
du CRAIG.
Premier élément de contexte et d’urgence cité par M. le Directeur, le déploiement à partir du 1 er
janvier 2013 de l’application cartographique GéoADS qui vise à appuyer l’instruction des dossiers de
permis de construire. Cet outil sera alimenté par des couches géographiques (zonages des
documents d'urbanisme, servitudes d'utilité publique) qui sont pour certaines produites non
seulement par les DDT mais également par d’autres acteurs (services de l’État, collectivités,
gestionnaires de réseaux). Le CRAIG est donc sollicité sur ce dossier pour :
Enclencher des rencontres entre les producteurs d’information géographique de l’urbanisme
au sens large (gestion des documents d’urbanisme, consommation d’espace…)
Accélérer la mise à disposition par les acteurs auvergnats des couches utiles à GéoADS dans
son catalogue de données
Intervenir sur les questions des servitudes d’utilité publique (SUP) et de la numérisation des
documents d’urbanisme
Ces thèmes recouvrent d’ailleurs des besoins non seulement des services de l’État mais également
des collectivités.
En conclusion de cette introduction, les participants partagent le constat que compte-tenu des
échéances en vue, la réunion d’aujourd’hui doit déboucher sur des décisions et des calendriers.
La DREAL précise plus généralement que la note ne remet pas en cause le travail du CRAIG mais
pointe les améliorations collectives à apporter au dispositif. Un écart entre les attentes des services
de l’État et la production effectuée est constaté. Il s’agit de voir comment l’animation du GIP doit
évoluer pour une meilleure réponse aux besoins des utilisateurs du CRAIG.
I. Le renforcement de la gouvernance
Rappel sur la gouvernance actuelle du CRAIG :
Jean-Claude GARRET rappelle qu’actuellement en matière de gouvernance, les instances de pilotage
existent :
- Le conseil d’administration qui réunit notamment côté État, la Préfecture de région qui assure la
présidence du GIP jusqu’en avril 2013 et la DREAL avec Hervé VANLAER qui assure le rôle de
commissaire du gouvernement au sein du groupement ;
2

- Le comité d’orientation qui se réunit en amont du CA où sont invités les techniciens des services
régionaux (DREAL, DRAAF, DIRRECTE, ARS, DRAC) ainsi que les quatre DDT. Un compte-rendu du
comité d’orientation est systématiquement adressé aux membres de cette instance ;
- Les communautés thématiques qui rassemblent des techniciens des membres du CRAIG autour de
projets communs (exemple de la communauté thématique sur la question de l’accessibilité à la forêt
pilotée par la DDT 63).
Remarques des DDT sur la gouvernance :
Les DDT attendent un renforcement de la gouvernance à l'échelle régionale de la production et de
l'échange de données géographiques entre autorités publiques : qui produit quelle donnée, à quelle
échéance et sous quel format. Pour les données visées par la directive INSPIRE (ENS, ICPE agricole,
périmètre captage, …), l'échange de données entre autorités publiques est une obligation légale (art
L127-8 du CDE) qu'il convient de mettre en œuvre. La conséquence attendue du renforcement de
cette gouvernance est un enrichissement du catalogue de données du CRAIG qui est jugé trop pauvre
en référence aux autres portails existants (cf. portails cartographiques des DDT63 et 15 1 ). Par ailleurs,
l'accès à certaines données de base est encore difficile : cadastre vectorisé, référentiel route du
conseil général, référentiel forêt de l'IGN (l'ex-IFN).
Stéphane NUQ et Alain TRIDON souhaitent également que le CRAIG intègre dans sa gouvernance et
ses instances de pilotage la feuille de route des services de l’État pour les projets les plus urgents
et/ou les plus importants tel que la thématique de « l’urbanisme et la consommation d’espace ».
L’ambition des DDT est à partir de ces projets de produire de la donnée et des traitements qui
apportent une réelle valeur ajoutée aux partenaires, ce qui incitera ces derniers, en retour, à
alimenter la plate-forme régionale. Finalement, l'enjeu pour le CRAIG est davantage d'ordre
stratégique que lié à la gouvernance. Il convient de définir collectivement les dossiers prioritaires
pour les partenaires État et collectivités.
Retour du CRAIG :
Déficit d’animation
Le CRAIG est conscient du travail à fournir d’animation, de sensibilisation des membres sur la plateforme
d’échange de données. Il rappelle également que la mutualisation ne doit pas se faire à sens
unique. Des espaces d’échanges existent déjà à travers le comité d’orientation, les groupes de travail
ainsi que directement auprès de l’équipe du CRAIG. Cependant, il y a peu de retours des membres et
une forte inertie. Sur ce point, Jean-Claude GARRET insiste sur la nécessité d’avoir du côté des
utilisateurs de véritables chefs de projet qui s’impliquent pour piloter des groupes de travail. Un
véritable travail en réseau peut être mis en place mobilisant les fortes compétences présentes dans
les services en région et en département.
1 DDT15 : http://cartelie.application.developpementdurable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=Portail_Carto_15&service=DDT_15
DDT63 : http://cartelie.application.developpementdurable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=Portail_Cartographique_DEP63&service=DDT_63
3

Par ailleurs, Frédéric DENEUX rappelle que les effectifs du CRAIG sont très limités et qu’un seul agent
a en charge l’animation de la plate-forme.
Enfin, Sébastien GAILLAC souligne que l’équipe du CRAIG n’est pas composée de thématiciens et
compte sur ces membres pour leur faire remonter leurs besoins sur leurs projets (exemple GéoADS).
Dans ce sens, cette rencontre est positive.
Faible contenu du catalogue de données
Le CRAIG partage l’analyse des DDT sur la nécessité d’enrichir ce catalogue. Cependant, le cadre
normatif autour des métadonnées étant particulièrement complexe, le CRAIG privilégie pour le
moment la qualité plutôt que la quantité et suit attentivement les groupes de travail nationaux sur le
sujet. Il ne s’agit pas de lancer une « course à la métadonnée » et se retrouver confrontés dans
quelques mois avec des dizaines de fiches mal complétées ou qui ne respectent pas INSPIRE.
Par ailleurs, les membres du CRAIG ont déjà tous accès au catalogue pour y référencer leurs données
comme le fait déjà la DDT 63 pour les zonages des documents d’urbanisme. Peu d’organismes
s’impliquent aujourd’hui dans les métadonnées (3 organismes sur 200).
A noter sur ce thème que les participants sont informés de la tenue d’une journée dédiée à la
directive INSPIRE le 25 septembre.
Cadastre vectorisé :
Deux questions se posent :
1. la vectorisation du cadastre qui est une problématique essentiellement financière et de
volonté politique locale
Ce dossier a été discuté au dernier comité d’orientation (voir compte-rendu de M. GUICHAREL de la
DREAL), les services de l’État sont donc normalement au courant.
Pour rappel :
- Département du Puy de Dôme : vectorisation complète prévue fin de l’année 2012 ;
- Département du Cantal : vectorisation qui avance également sous l’impulsion du Conseil
général ;
- Département de l’Allier et de la Haute-Loire : retards pris suite à des décisions de ne pas
lancer des marchés de numérisation départementaux. Face à ce constat, le CRAIG est
intervenu en proposant de monter des plans de financement pour terminer la vectorisation à
l’échelle de la région Auvergne. Frédéric DENEUX questionne également Alain TRIDON sur
une participation éventuelle des DDT à ces plans de financement ce qui s’avère impossible
car les DDT ne disposent pas de ligne budgétaire à consacrer à ces dossiers.
2. La mise à disposition des cadastres vectorisés qui est une problématique d'organisation et/ou
de restriction abusive de diffusion de la donnée. Ce qui est attendu de la part des DDT, c'est d'avoir
un accès aux cadastres vectorisés mis à jour 1 à 2 fois par an tels que diffusés sur cadastre.gouv.fr. Il
4

est rappelé que cette mise à disposition du cadastre vectorisé est une obligation réglementaire
mentionnée à l'article L127-8 du code de l'environnement
N° Actions Responsable de
l’action
Echéance
Améliorer les livrables (compte-rendu) des instances de CRAIG dès
1 concertation et leur diffusion aux membres
maintenant
2
3
Mise à jour des listes email et mise en copie des invitations
aux comités d’orientation des adresses mail institutionnelles
des DDT
Envoi des adresses email institutionnelles des DDT au CRAIG
CRAIG dès
maintenant
Chaque DDT dès
maintenant
5

II. L’animation des communautés thématiques
Remarques des DDT :
Les thèmes majeurs qui intéressent particulièrement les DDT :
Le thème de l’urbanisme au sens large (c'est-à-dire la gestion du territoire à grande échelle)
apparaît comme la priorité pour les prochains mois dans les services de l’État. Le CRAIG doit
donc absolument prendre en compte cette thématique pour appuyer la valorisation et la
circulation de l’information géographique dans ce domaine. 3 sous-thèmes structurent les
attentes des DDT :
o la numérisation et la mise à jour de la numérisation des zonages d'urbanisme : Pour
le Puy-de-Dôme, on constate que plusieurs entités travaillent en parallèle cette
donnée (Clermont communauté, les PNR, le SMAD des Combrailles, le SIVOM
d'Ambert, la DDT, d’autres…) : l'enjeu est d'avoir une approche commune sur la
structuration (géostandard COVADIS) et la mise à jour de ces données.
o Les servitudes d'utilités publiques : L'objectif est d'avoir une base partagée des
servitudes tenues à jour par les gestionnaires de SUP et dont la sécurité juridique
serait assurée par le dépôt numérique des actes générant les SUP. Les organismes
concernés outre les DDT sont : ARS, DRAC, DREAL, DGAC, Conseil général, opérateurs
de réseaux (RFF, DIR, CG, GRDF, ERDF, RTE, France Telecom).
o La consommation de l'espace qui doit faire l'objet d'un groupe de travail acté lors du
dernier comité d'orientation du 24/04/2012.
Les établissements recevant du public : il s'agit d'un enjeu qui intéresse les DDT en terme de
prévention des risques ainsi que les SIDPC, SDIS et DDPP en terme de gestion de crise
La gestion de de crise particulièrement pour le Cantal
Stéphane NUQ insiste sur la nécessité dès le lancement d’un groupe de travail de fixer les priorités du
groupe, un calendrier, des produits finis attendus (méthode, normalisation des données, bases de
données accessibles, échanges de pratiques etc.). Le CRAIG partage ce point de vue. Frédéric
DENEUX précise qu’il faut également évaluer les moyens humains à consacrer ainsi que les moyens
financiers s’il y a lieu.
Jean-Claude CHAMPOMIER précise aussi que le nombre de groupes ne doit pas être multiplié sinon la
démarche s’avérera contre-productive.
6

Retour du CRAIG :
Les groupes de travail existants
Tout d’abord, le CRAIG rappelle que plusieurs groupes de travail existent et fonctionnement
activement notamment à l’initiative de la DDT 63 (accessibilité feux de forêt). Le CRAIG reçoit
positivement les demandes des DDT sur la nécessité de lancer de nouveaux groupes mais cela a été
déjà mentionné au I, les moyens étant limités, les DDT doivent au-delà de la simple proposition
s’impliquer dans l’animation des groupes.
Zonages d’urbanisme
Le CRAIG soumet l’idée aux services de l’État d’initier des consultations pour une numérisation à
l’échelle départementale voire régionale et attend le retour de la DDT 63 pour la proposition d’un
groupe de travail.
Urbanisme – consommation d’espace
Sur le thème fédérateur de la consommation d’espace, un groupe impulsé par l’agence d’urbanisme
est en train de se constituer, l’objectif concerne plutôt des échanges de méthodologie. Un appel à
présentations sera lancé dans l’été avec une première session en septembre-octobre.
La création d’un groupe plus axé sur l’urbanisme opérationnel est envisagée avec un pilotage DDT (à
définir). Il intégrera également le volet SUP.
N° Actions Responsable de
l’action
Echéance
4 Création d’un groupe de travail autour de la thématique de
DREAL Septembre
l’urbanisme orienté méthodologie – compléter la fiche
envoyée par le CRAIG
2012
5 Création d’un groupe projet dédié à l’infrastructure de
CRAIG Septembre
données spatiales du CRAIG
2012
6 Création d’un groupe de travail dédié à la numérisation des
documents d’urbanisme et des SUP - compléter la fiche
envoyée par le CRAIG
DDT 63 Fin 2012
7 Création d’un groupe sur la gestion des risques - compléter la
fiche envoyée par le CRAIG
DREAL - DDT 15
7

III. La mise en place d'un outil de diffusion et d'échange de données
performant
Sur ce dossier, le blocage est persistant entre les services de l’État qui sont favorables à PRODIGE et
le CRAIG qui souhaite partir sur la solution geOrchestra. Plusieurs rencontres ont déjà eu lieu depuis
2011 pour trouver un terrain d’entente, les participants s’accordent aujourd’hui sur la nécessité
d’avancer.
Les débats qui se sont tenus sur les points positifs/négatifs de chaque solution ne présentent pas
aujourd’hui suffisamment d’arguments pour convaincre les services de l’État (DREAL / DDT). Il est
demandé au CRAIG de produire un argumentaire détaillé du choix de la future plate-forme
d’échanges régionale en comparant PRODIGE et geOrchestra, faisant appel notamment au CETE de
l'Ouest. Le résultat de cette analyse sera présenté en conseil d’administration.
Services de l’État
Les budgets ne permettent pas d’assurer le coût d’installation minimum de PRODIGE (env. 10 K€
HT). La DDT 15 a de surcroît une urgence à produire des atlas et portails cartographiques,
notamment dans le domaine de la gestion des risques.
A priori, les services de l’État ne sont pas contre la solution geOrchestra mais ont des besoins
urgents d’un outil de diffusion et d'échange de données performant. Ils rappellent également les
avantages de PRODIGE (faible coût, mutualisation des développements et échanges de pratiques
entre la dizaine de région l'utilisant, appui organisationnel et informatique du MEDDE) ainsi que
les fortes recommandations interministérielles et ministérielles à utiliser cette plate-forme.
CRAIG
Suite à l’évaluation sommaire faite des deux outils, geOrchestra est la solution proposée par le
CRAIG. Cependant, les moyens actuels et l’absence longue durée de l’administrateur des sites du
CRAIG, ne permettent pas de déployer rapidement la solution geOrchestra.
Afin de débloquer la situation, Frédéric DENEUX propose que le CRAIG prenne en charge le coût
d’installation et d’hébergement (PRODIGE dans sa version 3.2) sur la première année comme
solution transitoire pour permettre notamment à la DDT15 d’avancer. Un argumentaire basé sur
un réel retour d'expérience des outils en présence sera présenté et soumis en conseil
d’administration en 2013 pour le choix définitif de la solution. Cette proposition est validée sur le
principe par Jean-Claude Garret.
En contrepartie, le CRAIG n’ayant pas le temps de suivre la relation avec le prestataire, la DDT 15
en la personne de Stéphane NUQ assurera donc l’ensemble du suivi avec la MIG et rédigera un
mémo sur le déroulement de l’installation.
Le CMSIG a livré à la DREAL des éléments de réponse aux remarques du CRAIG sur le non choix de
PRODIGE. Le document du CMSIG étant basé sur une étude comparative des infrastructures de
données spatiales réalisée en 2012 par la société Gaiago, le CRAIG propose d’en livrer la synthèse in
extenso en annexe n°2.
8

N° Actions Responsable de
l’action
Echéance
8 La DDT 15 fait parvenir un devis détaillé au CRAIG pour
l’installation et l’hébergement de la solution PRODIGE 3.2
(choix des différentes options à définir collectivement)
DDT 15 Juillet 2012
9 Réaliser le bon de commande pour l’installation et
l’hébergement de la solution PRODIGE 3.2
CRAIG Août 2012
10 Installation de la version 3.2 de PRODIGE chez le prestataire Prestataire Sept. 2012
national
national (Oxyd)
11 Suivre la prestation d’installation de PRODIGE et en réaliser
la recette
DDT 15 Oct.-Déc. 2012
12 Formation nationale PRODIGE 3.2 par le CETE de l'Ouest
(cible : DREAL, DRAAF, DDT15 et CRAIG)
DDT 15 Nov. 2012
13 Installation de géoOrchestra et présentation aux partenaires CRAIG Oct.-Déc. 2012
14 Rédaction d’un retour sur l’utilisation de PRODIGE 3.2 DDT 15 Janvier 2013
15 Rédiger un argumentaire sur le choix de la solution CRAIG Mars 2013
IV. Divers : besoin en données numériques géolocalisées des DDT
Les réponses à ces besoins ont été apportées au dernier comité d’orientation où ont été présentés
les résultats de la grande enquête du CRAIG sur les besoins en données géographiques des
utilisateurs. Le compte-rendu est disponible pour les membres du comité en ligne sur le site du
CRAIG.
9

PREAMBULE
ANNEXE 1
DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DU PUY-DE-DÔME
7, rue Léo Lagrange
63000 CLERMONT-FERRAND
Service Prospective Aménagement Risques
Pôle Géomatique et connaissance des territoires
NOTE RELATIVE AUX ATTENTES
DES DDT D'AUVERGNE VIS A VIS DU CRAIG
Rédacteur : Vincent THENARD
vincent.thenard@puy-de-dome.gouv.fr
Tél. : 04.73.43,19,97
Le 28 juin 2012
Les statuts du CRAIG du 11/10/2010 définissent le poids dans le conseil d'administration des 13
membres suivant le poids de chacun en terme de financement à savoir :
- 27 % préfecture de région
- 14 % IGN
- 27 % conseil régional
- 4 % x 4 conseils généraux
- 2 à 4 % x 6 agglomérations
Soit 41 % État et 59 % collectivité
Pour ce qui concerne l’État, les statuts prévoient une représentation par les services régionaux tant au
conseil d'administration qu'au conseil d'orientation (DREAL, DRAAF, ARS, DRFIP, DRAC,
DIRRECTE).
les statuts du CRAIG : http://www.craig.fr/sites/default/files/contenu/12-statutjuridique/docs/convention-constitutive-du-gip-vf.pdf
LES ATTENTES DE LA DDT VIS A VIS DU CRAIG
Elles sont de 3 ordres :
1. Le renforcement de la gouvernance à l'échelle régionale de la production et de l'échange de
données géographiques entre autorités publiques : qui produit quelle donnée, à quelle échéance et sous
quel format. Pour les données visées par la directive INSPIRE (ENS, ICPE agricole, périmètre captage,
…), l'échange de données entre autorités publiques est une obligation légale (art L127-8 du CDE) qu'il
convient de mettre en œuvre. La conséquence attendue du renforcement de cette gouvernance est un
enrichissement du catalogue de donnée du CRAIG qui est jugé trop pauvre en référence aux autres
portails existants. Par ailleurs, l'accès à certaines données de base est encore difficile : cadastre vectorisé,
référentiel route du conseil général, référentiel forêt de l'IGN (l'ex-IFN). Une liste des données
nécessaires aux DDT est jointe en annexe au présent document.
2. Une animation de communauté thématique plus active. L'enjeu est là encore le partage pour
éviter du travail de numérisation en doublon voire en triplons. 3 thèmes majeurs intéressent
particulièrement les DDT :
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ANNEXE 1
• les zonages d'urbanisme : Pour le Puy-de-Dôme, on constate que plusieurs entités travaillent en
parallèle cette donnée (Clermont communauté, les PNR, le SMAD des Combrailles, le SIVOM
d'Ambert, la DDT, d'autres ..) : l'enjeu est d'avoir une approche commune sur la structuration
(géostandard COVADIS) et la mise à jour de ces données.
• Les servitudes d'utilités publiques : L'objectif est d'avoir une base partagée des servitudes tenues
à jour par les gestionnaires de SUP et dont la sécurité juridique serait assurée par le dépôt numérique des
actes générant les SUP. Les organismes concernés outre les DDT sont : ARS, DRAC, DREAL, DGAC,
Conseil général, opérateurs de réseaux (RFF, DIR, CG, GRDF, ERDF, RTE, France telecom).
• Les établissements recevant du public : il s'agit d'un enjeu qui intéresse les DDT en terme de
prévention des risques ainsi que le SDIS et la DDPP en terme de gestion de crise.
Par ailleurs , en complément des formations dispensées par le CRAIG, voici quelques idées de
thème de formation :
• Utilisation des bases de donnée PostGRE et PosGIS
• Utilisation des modèles numériques de terrain
• Utilisation de la photo -interprétation
• Les géostandards du CNIG
Enfin, il conviendrait d'étudier dans quelle mesure, les prestataires des collectivités pourraient
avoir accès à certaines formations ou réunions dispensées par le CRAIG. Ces prestataires sont
souvent à l'origine de la numérisation de données géographiques et il paraît important de les
aider à assimiler la culture du SIG.
1. La mise en place d'un outil de diffusion et d'échange de donnée performant (PRODIGE ou
équivalent). C'est un point qui fait l'objet d'un désaccord technique persistant entre les géomaticiens -
DREAL et DDT - favorables à PRODIGE et le CRAIG qui souhaite développer un outil maison. Vu la
situation de blocage, il est temps que le conseil d’administration tranche. Le CETE de Lyon a rendu un
avis technique sur la question. Les arguments déterminants en faveur de PRODIGE sont les suivants :
• La version 3.2 de PRODIGE répond aux besoins des services de l'Etat : cataloguer des lots de
données, visualiser les données, télécharger les données, moteur de recherche, gestion en base de donnée
dynamique
• cout de 10 000 €/an pour PRODIGE contre 40 000 € annoncé par le CRAIG pour le
développement d'un outil maison
• PRODIGE est utilisé dans 12 régions. Pas de calendrier connu pour l'outil CRAIG et pendant ce
temps des portails « concurents » sont développés : par exemple l'atlas des territoires du Cantal qui
associe 2 membres du CRAIG : l'Etat et le conseil général du Cantal.
• le MEDDE continue d'investir pour son développement. L'outil CRAIG reposera sur une seule
personne.
• PRODIGE sera compatible avec les outils du projet GEO IDE actuellement en cours de
développement au sein du MEDDE et du MAA.
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ANNEXE 1
ANNEXE BESOIN EN DONNEES NUMERIQUES GEOLOCALISEES DES DDT
• DRFIP
◦ Cadastre vectorisé (175 communes pour le Puy de Dôme à cadastre vectorisé absentes de la BD
Parcellaire, seulement 1/3 des communes de l'Allier ont un fond cadastral vectorisé)
• IGN
◦ BD ortho historique (étude de consommation d'espace notamment)
◦ BD Foret
◦ Scan 50
• Conseil général
◦ Espace naturel sensible
◦ Réglementation des boisements
◦ Référentiel routier départemental
◦ Ligne Trans'dôme
◦ Plans d'alignement (servitude routière)
• DDPP/DDCSPP
◦ Installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) de type agricole
◦ Camping
• SDIS
◦ Établissement recevant du Public
◦ Aléas incendie de forêt
• ARS
◦ Périmètre de protection des captages d'eau potable et d'eau minérale
◦ Unité de distribution d'eau potable
• Services déconcentrés du ministère de la culture
◦ Servitude monuments historiques et périmètres modifiés
◦ Zone de présomption archéologique
◦ Site archéologique
◦ ZPPAUP
• Comité d'expansion économique
◦ Zone d'activités
• Gestionnaires de réseau
◦ lignes électriques
◦ réseau d'eau et d'assainissement
◦ réseau de télécommunication
◦ réseau de gaz
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ANNEXE 2
Synthèse de l’étude comparative des infrastructures de données spatiales de la société Gaiago
Document complet en téléchargement:
http://www.gaiago.fr/telechargements/GAIAGO_DocRessource_Comparatif_IDS_2011.pdf
« Les quatre solutions étudiées ont chacune leurs particularités fonctionnelles et techniques. Chacune d’elle est
en réalité composée de plusieurs logiciels interagissant différemment. Ainsi sur le plan de l’intégration des
composants, AMIGO se distingue en présentant une interface unique aux usagers : l’ensemble de ses services
sont accessibles directement dans le portail. L’outil présente également des fonctionnalités collaboratives
avancées et un socle de gestion des utilisateurs qui correspond aux besoins du CRIGE. Il est à noter qu’un effort
important a été effectué sur l’extracteur de données.
C’est GeOrchestra qui pousse la standardisation le plus loin, par l’utilisation de Geoserver et des protocoles de
l’OGC pour l’ensemble des échanges entre briques logicielles.
Ces solutions nécessitent une administration système plus poussée que les deux autres, et la prise en main
d’AMIGO est plus délicate car l’ensemble de ses services passent par Typo3 qu’il faut donc maitriser.
Le socle PRODIGE / RESPIRE se présente comme une solution plus simple d’accès puisque les outils la composant
sont fortement découplés (à part l’authentification). Les différentes implémentations de RESPIRE peuvent donc se
faire chacune à leur rythme, notamment en terme d’outils collaboratifs. Par contre PRODIGE ne propose pas
d’outil métier et les développements complémentaires doivent passer par le comité de projet pour intégrer la
feuille de route d’une des futures versions.
Ces trois outils proposent nativement des fonctionnalités collaboratives, par le biais de gestion de groupes de
travail, l’ouverture d’espaces d’échange thématiques, etc.
La solution proposée par ESRI tourne autour des outils de gestion et d’exploitation de la donnée géographique,
ainsi que des outils « ArcGIS portal » (open-source) qui est une alternative à Géosource et fournit à peu près les
mêmes fonctionnalités, et « ArcGIS for INSPIRE » qui fournit des services directement liés à INSPIRE (publication
en mode découverte, téléchargement, etc.) de manière transparente. L’intégration des composants de
visualisation et d’extraction est excellente et est basée sur ArcGIS Server. Néanmoins la gestion des droits dans
certains modules doit être développée sous ArcGIS Server et le CMS reste un composant indépendant de l’IDS. »
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