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Notre institution, nos expositions<br />
Revue de presse du 24 Mai<br />
LACUT Sandra, Design : 15 ans de création des frères Bouroullec aux Arts décoratifs, AFP, 17 mai<br />
Soline DELOS, Design Hommes sweet home, ELLE, 17 mai, n°3516, page 54<br />
Pascale THUILLANT, Expo, insolite-Culture Pub, Art et Décoration, 21 mai, page 234<br />
Sonia DESPREZ, L’avènement de Winshluss, Journal du Dimanche, 19 mai, page 6<br />
Eric JANSEN, Le Paris d’Olivier Echaudemaison, Côté Maison, 23 mai, page 104-105<br />
Les maniaques des marques exposent, Le Parisien, page 19<br />
Un siècle de verre, Intramuros, n°165, mars/avril 2013, page 94<br />
Chantal HAMAIDE, Edito, Intramuros, mai/juin 2013, page 3<br />
Agenda Expo-Les Bouroullec aux Arts Déco, Intramuros, mai/juin 2013, page 92 et 93<br />
Politique culturelle, point de vue sur la culture :<br />
Yves JAEGLE, C’est beau un musée la nuit, Le Parisien, 28 mai, page 44-45<br />
Eric LE MITOUARD, La valse des galeries, Journal de Paris, page 13<br />
Morgane MIEL, Luxe 2.0, c’est déjà demain, Madame Figaro, 23 mai, page 134 à 138<br />
Du côté de la mode, du design, du luxe et du patrimoine<br />
Mode :<br />
Godfrey DEENY, Dior à Monaco : la course à l’élégance, Le Figaro, 21 mai, page 30<br />
Bijoux :<br />
Elodie BAERD, Des bijoux dans de beaux bois, Le Figaro, 17 mai, page 33<br />
Florence SAUGUES, Jean Vendome, orfèvre de la modernité, Paris Match, du 23 au 29 mai, page 140<br />
Publicité :<br />
P. LARROQUE, Le marché publicitaire français prend un mauvais départ, Le Figaro, 21 mai, page<br />
28<br />
L’école Camondo<br />
Elle / mai 2013 :<br />
Evangelos Vasileiou diplômé 2001 et enseignant à l'école<br />
Patrick Gilles diplômé 1995<br />
Damien Langlois Meurinne diplômé 1997
AD / juin 2013<br />
Charlotte Juillard diplômée 2011
Design: 15 ans de création des frères Bouroullec aux Arts décoratifs<br />
Par Sandra LACUT | Agence France-Presse – ven. 17 mai 2013<br />
Le musée des Arts décoratifs à Paris a donné carte blanche à Ronan et Erwan Bouroullec, …<br />
Les visiteurs peuvent s'étendre sur le Textile Field, un vaste revêtement de sol …<br />
L'une de leurs premières pièces, le lit clos, mélange de Bretagne et de Japon, a …<br />
Le musée des Arts décoratifs à Paris a donné carte blanche à Ronan et Erwan Bouroullec, designers<br />
quadras français prolifiques qui ont investi l'immense nef du bâtiment situé dans le palais du Louvre,<br />
où ils présentent jusqu'au 1er septembre 15 ans de leur création.<br />
Conçue comme une gigantesque installation alliant le spectaculaire et l'intime, cette rétrospective<br />
couvre sur 1000 m2 et en plusieurs centaines d'objets, de dessins, de photos et de vidéos, l'ensemble de<br />
leur carrière, de l'objet à usage domestique au mobilier pour l'espace public, de la série limitée à la<br />
conception industrielle.<br />
Sont exposés aussi bien des lampes que des fauteuils ou des tables, des tapis, du mobilier de bureau ou<br />
de salle de bain, ainsi que des revêtements muraux composés de modules ludiques et poétiques
assemblés, associant des matériaux simples très travaillés et une géométrie adoucie par des courbes<br />
singulières.<br />
Le parcours débute sous la nef du musée, tendue d'une voûte textile de 12 mètres de hauteur. Un<br />
paysage monumental et étrange, à mi-chemin entre fonds marins et forêt, structure l'espace grâce à des<br />
cloisons murales ajourées ou opaques en polymères, feutre ou polystyrène imitant des algues, des<br />
tuiles, des nuages ou des alvéoles.<br />
Des podiums en carrelage Pico édités par Mutina, abritent certaines pièces de mobilier comme des<br />
lampes minimalistes à la conception pourtant très sophistiquées.<br />
Les visiteurs peuvent s'étendre sur le Textile Field, un vaste revêtement de sol incliné comme un<br />
dossier, en mousse verte, bleue, grise et blanche, créé en 2011 pour la salle des cartons Raphaël du<br />
Victoria et Albert Museum de Londres.<br />
L'exposition continue côté jardin des Tuileries, dans une longue pièce dédiée à l'univers du travail.<br />
Plusieurs de leurs bureaux conçus pour des open spaces alliant isolation sonores et communication de<br />
proximité sont présentés (Joyn pour l'éditeur Vitra), ainsi que du mobilier réalisé pour la nouvelle<br />
université de Copenhague.<br />
Le visiteur y découvre aussi leurs chaises végétales, imitant des branches entrelacées, et une série de<br />
300 dessins tirés des nombreux carnets qu'ils affectionnent pour dessiner les objets nés de leur<br />
imagination, selon Dominique Forest, commissaire de l'exposition.<br />
Une troisième partie, parallèle aux deux premières, rassemble les créations liées à l'espace domestique<br />
et intime: la chambre, la salle de bain, le salon, les étagères et la vaisselle, l'éclairage. Maquettes et<br />
photos expliquent le processus de création.<br />
En 15 ans, Ronan et Erwan Bouroullec, âgés de 37 et 42 ans, ont développé une œuvre prolifique dans<br />
un style simple cherchant sans cesse à s'adapter aux nouveaux modes de vie.<br />
L'une de leurs premières pièces, le lit clos, mélange de Bretagne et de Japon, a été imaginée en 2000<br />
pour des personnes vivant dans une seule pièce. Créée en 2007, l'alcôve sofa (Vitra) qui tient autant du<br />
canapé que de la cloison, a été commandée en nombre pour les commissariats suisses dans une version<br />
agrandie et dotée d'une table afin de créer des espaces intimes pour recueillir les dépositions, selon<br />
Mme Forest.<br />
Ronan Bouroullec, ancien élève de l'école nationale des Arts décoratifs, a débuté seul en 1997. Il a été<br />
rejoint par son frère Erwan, formé à l'école nationale supérieure de Paris-Cergy, en 1999. Leur premier<br />
éditeur, Capellini, leur a permis de rentrer rapidement dans un processus industriel. Ont suivi plusieurs<br />
collaborations avec Vitra, Kartell, Ligne Roset. En 2000, leur collaboration avec la galerie Kreo est<br />
devenue un espace de recherche. Le duo se consacre aussi à des aménagements intérieurs. Ses<br />
créations sont présentes dans plusieurs musées dont le Centre Pompidou, le MoMa de New York, l'Art<br />
Institute de Chicago, le Design Museum de Londres ou le musée Boijmans Van Beuningen de<br />
Rotterdam.
© Dr<br />
© Dr<br />
Bonnes adresses par Eric Jansen<br />
Le Paris d’Olivier<br />
Echaudemaison<br />
La Grande Épicerie<br />
de Paris<br />
“Périgourdin, j’ai un pêché mignon pour la table et<br />
les plats tout sauf diététiques ! À l’épicerie du Bon<br />
Marché, je peux passer des heures à arpenter les<br />
rayons. Volailles, légumes, fromages, vins, les produits,<br />
qui sont de très belle qualité, me donnent aussitôt<br />
envie de cuisiner pour mes amis. Mais je leur<br />
prépare généralement des plats qui mijotent, parce<br />
qu’ils arrivent toujours en retard ! On est à Paris…”<br />
38 rue de Sèvres, Paris 7 e<br />
Tél. 00 33 1 44 39 81 00<br />
www.lagrandeepicerie.com<br />
104 | côté FrancE<br />
© Dr<br />
“3 semaines de soleil en 3 secondes.” C’est ce que promet la publicité pour le nouveau Terracotta<br />
4 Seasons, mis au point par le directeur créatif et responsable du maquillage chez Guerlain,<br />
Olivier Echaudemaison. C’est lui qui depuis 2000 modernise les grands classiques comme<br />
Terracotta, Météorites ou Rouge Automatique, mais aussi crée de vrais best-sellers comme<br />
les rouges à lèvres Kiss Kiss et Rouge G. Il faut dire que l’homme a une certaine expérience<br />
en la matière. À la fin des années 1950, il fait ses premières armes chez Alexandre. Très vite,<br />
il devient le coiffeur de nombreuses célébrités et collabore avec les grands photographes de<br />
l’époque pour les magazines de mode. Mais il se sent finalement à l’étroit dans une coiffure<br />
alors très formelle, “très laquée”, le maquillage présente plus de créativité. Il se lance et sera<br />
le premier make-up artist ! Les stars défilent sous ses pinceaux. Romy Schneider, Sophia Loren,<br />
Isabelle Adjani, sans parler de tous les défilés de haute couture et des têtes couronnées.<br />
Il est de tous les mariages, de tous les événements qui réunissent le gotha. Présent à Monaco<br />
comme à Londres, Amman ou Rabat. Son style fait merveille. Adepte de transparence et de<br />
naturel. “Révéler la femme plutôt que la transformer.” En 1988, il entre chez Givenchy pour<br />
y créer une ligne de maquillage. Il y reste une dizaine d’années, avant de rejoindre la maison<br />
Guerlain. Qu’il quitte quelquefois pour de grandes occasions : certaines femmes très importantes<br />
ne peuvent se passer de lui… Il faut dire que l’homme a le talent des couleurs, mais<br />
aussi une joie de vivre très communicative. Esprit aussi vif et léger que ses fards, il fait rire les<br />
plus puissants de ce monde. Et Olivier Echaudemaison est un épicurien, comme le prouvent<br />
ses adresses. www.guerlain.com<br />
Kinugawa<br />
“C’est une institution de la gastronomie japonaise<br />
dont le décor vient de subir un lifting signé Gilles<br />
& Boissier. Plus élégant, plus parisien, on y croise<br />
le monde de la mode, du cinéma et de la politique,<br />
mais le cadre a peut-être perdu un peu de son<br />
charme désuet, de sa confidentialité. La cuisine<br />
n’en reste pas moins toujours excellente. Les saveurs<br />
sont subtiles et à deux pas de la place Vendôme,<br />
on s’envole pour Kyoto.”<br />
9 rue du Mont Thabor, Paris 1 er<br />
Tél. 00 33 1 42 60 65 07<br />
www.kinugawa.fr<br />
© Dr<br />
Le 114 Faubourg<br />
“Où très bien dîner un dimanche soir à Paris ? Dans<br />
une brasserie, mais pas n’importe laquelle. Celle du<br />
Bristol, luxueuse et sophistiquée, au service parfait,<br />
à la carte savoureuse, vient de recevoir sa première<br />
étoile au guide Michelin. Il faut dire qu’ils sont trois<br />
chefs à veiller au grain ! Eric Desbordes, Eric Frechon<br />
et Laurent Jeannin. Ils savent faire simple et<br />
excellent, et ils me donnent toujours envie de revenir,<br />
même en semaine !”<br />
114 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 1 er<br />
Tél. 00 33 1 53 43 44 44<br />
www.lebristolparis.com
© Dr<br />
© Dr<br />
Le Musée<br />
des Arts décoratifs<br />
“Non seulement c’est à côté de chez moi, mais<br />
j’aime beaucoup sa programmation et son cadre.<br />
Que ce soit la mode, la joaillerie, la publicité ou le<br />
design, tous les thèmes abordés m’intéressent.<br />
L’exposition de voitures de collection de Ralph Lauren<br />
était formidable, celle de Vuitton, passionnante,<br />
celle de Jean-Paul Goude, épatante. En ce moment,<br />
on peut admirer les créations des frères Bouroullec<br />
dont j’apprécie beaucoup le travail. En un mot, un<br />
lieu incontournable.”<br />
107 rue de Rivoli, Paris 1 er<br />
Tél. 00 33 1 44 55 57 50<br />
www.lesartsdecoratifs.fr<br />
L’Éclaireur<br />
“J’adore la mode, et même si je suis de plus en plus<br />
classique, genre Hermès ou Vuitton, cette boutique<br />
au choix très pointu m’inspire et me stimule dans<br />
mes looks personnels : rien ne m’effraie. L’excentricité,<br />
l’inattendu m’amusent et me donnent de<br />
l’énergie. Et je suis toujours admiratif de la sélection<br />
d’Armand Hadida, le fondateur, qui avant Colette<br />
avait une vraie passion pour les créateurs.”<br />
40 rue Sévigné, Paris 3 e<br />
Tél. 00 33 1 48 87 10 22<br />
www.leclaireur.com<br />
© Dr<br />
© Dr<br />
Galignani<br />
“Cette superbe et mythique librairie est également<br />
près de chez moi et j’y passe régulièrement. J’y<br />
retrouve Bertrand Pizzin qui me donne toujours des<br />
conseils avisés et me déniche l’ouvrage introuvable<br />
ailleurs. Aimant autant les romans que les beaux<br />
livres sur l’art, la mode ou la décoration, je suis un<br />
très bon client, d’autant que je trouve qu’il n’y a rien<br />
de plus attentionné que d’offrir un livre à un ami.<br />
C’est un très joli geste.”<br />
224 rue de Rivoli, Paris 1 er<br />
Tél. 00 33 1 42 60 76 07<br />
www.galignani.com<br />
Lorenz Bäumer<br />
“Nous avons imaginé ensemble le Rouge G et le<br />
Mascara Noir G, de véritables bijoux à cacher dans<br />
son sac ! Je suis très admiratif de sa créativité.<br />
Après l’avoir mise au service des autres, il a fait ses<br />
preuves et ouvre ces jours-ci sa première boutique<br />
place Vendôme. Il fait désormais partie du cercle<br />
très fermé des grands joailliers parisiens. C’est un<br />
écrin de 400 m 2 dédié au luxe qu’il célèbre admirablement,<br />
mélangeant culture classique, goût pour<br />
l’art contemporain et air du temps.”<br />
19 place Vendôme, Paris 1 er<br />
Tél. 00 33 1 42 86 99 33<br />
www.lorenzbaumer.com<br />
© Dr<br />
“Je ne peux pas vivre sans fleurs autour de moi,<br />
mais mes bouquets suivent toutefois des thèmes<br />
de couleur, suivant mon humeur. En ce moment,<br />
tout tourne autour du pourpre, du violet et de l’améthyste.<br />
Le mois prochain, ce sera peut-être rouge et<br />
orange ! Stéphane Chapelle est un fleuriste imaginatif<br />
qui utilise autant les fleurs que les branchages,<br />
pour des compositions fortes et structurées. J’aime<br />
son art de mélanger naturel et sophistication.<br />
29 rue de Richelieu, Paris 1er Tél. 00 33 1 42 60 65 66<br />
© Dr Stéphane Chapelle<br />
Hervé van der Straeten<br />
“Chaque pièce de ce designer est fascinante.<br />
Meubles, luminaires, miroirs, tout est d’un extrême<br />
raffinement, que ce soit dans les matériaux, dans<br />
la qualité de fabrication ou dans les formes. Édités<br />
à seulement quelques exemplaires, ces objets seront<br />
bientôt des pièces de collection. Avant de le<br />
connaître, j’avais acheté un guéridon et il m’a fait<br />
depuis une console. J’aime vivre en phase avec mon<br />
époque.”<br />
11 rue Ferdinand Duval, Paris 4e<br />
Tél. 00 33 1 42 78 99 99<br />
www.vanderstraeten.fr<br />
côté FrancE | 105