Monitor - Siemens Schweiz AG
Monitor - Siemens Schweiz AG
Monitor - Siemens Schweiz AG
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
<strong>Monitor</strong><br />
Journal des sociétés <strong>Siemens</strong> en Suisse 3|2012<br />
Centre de test et de validation<br />
L’Europe entière sur 6 kilomètres<br />
Holcim à Eclépens (VD)<br />
Chantier en deux étapes<br />
Compagnie industrielle de Monthey (Cimo)<br />
Nouveau système de détection incendie<br />
ECOLOFT à Spreitenbach<br />
Nouvelle arène de<br />
l'environnement
<strong>Monitor</strong> 3/2012<br />
2<br />
Table des matières<br />
<strong>Monitor</strong> 3/2012<br />
Secteur Infrastructure & Cities<br />
6<br />
6<br />
8<br />
Au centre de test et de validation<br />
(PCW) de <strong>Siemens</strong>, des trains destinés<br />
au trafic suburbain, régional et à<br />
grande distance peuvent être testés<br />
dans des conditions proches de la<br />
réalité sur ce réseau ferroviaire<br />
d’environ 28 kilomètres de longueur.<br />
Cimo a souhaité moderniser et<br />
rationaliser son système de détection<br />
incendie destiné aux quelque cent<br />
bâtiments qui constituent l’un des<br />
plus grands sites industriels de<br />
Suisse. <strong>Siemens</strong> a remporté l’appel<br />
d’offre d’un des plus imposants<br />
chantiers de détection incendie de<br />
Suisse.<br />
<strong>Siemens</strong> News<br />
14<br />
9<br />
14<br />
Brèves<br />
<strong>Siemens</strong> au Salon Sécurité Romandie<br />
Jeune ingénieur récompensé<br />
<strong>Siemens</strong> Suisse bien classé<br />
Fin août, Bosch et <strong>Siemens</strong> appareils<br />
ménagers (BSH) inauguraient leur<br />
nouvelle exposition consacrée à l’électroménager<br />
de pointe. BSH souligne<br />
ainsi son rôle de pionnier en matière<br />
de durabilité dans la nouvelle arène<br />
de l’environnement à Spreitenbach.
Secteur Energy Secteur Industry Secteur Healthcare<br />
11 12<br />
10<br />
11<br />
La cinquième édition de la foire pour<br />
la branche de l’électricité a eu lieu<br />
mijuin dans le cadre de la Foire de<br />
Zurich. Au fil des ans, les Powertage<br />
se sont imposées comme LE rendezvous<br />
majeur de l’industrie électrique<br />
suisse. <strong>Siemens</strong> était bien<br />
évidemment de la partie.<br />
Holcim Suisse SA est une entreprise<br />
centenaire qui produit du ciment,<br />
du béton prêt à l’emploi, du sable<br />
et des granulats. La production se<br />
répartit sur trois sites en Suisse,<br />
dont celui d’Eclépens, adossé à la<br />
colline du Mormont, au cœur du<br />
Pays de Vaud.<br />
12<br />
Pour la première fois en Suisse,<br />
la nouvelle plateforme d’ingénierie<br />
TIA Portal de <strong>Siemens</strong> a été utilisée<br />
pour la commande d’une installation,<br />
dans la gravière d’Untervaz(GR).<br />
L’installation assure le lavage du<br />
ballast avant son transbordement<br />
sur les wagons.<br />
13<br />
13<br />
À l’avenir, un chirurgien pourra,<br />
lors d’une opération, consulter les<br />
radiographies de son patient par<br />
de simples mouvements de la main<br />
et du bras. Pour y parvenir, des<br />
techniciens de <strong>Siemens</strong> ont adapté<br />
la technologie Kinect de la console<br />
Xbox de Microsoft.<br />
<strong>Monitor</strong> 3/2012<br />
3
Impressum<br />
«<strong>Monitor</strong>» est le journal d’entreprise des<br />
sociétés <strong>Siemens</strong> en Suisse.<br />
Editeur:<br />
<strong>Siemens</strong> Suisse SA<br />
Freilagerstrasse 40<br />
8047 Zurich<br />
Rédaction:<br />
<strong>Siemens</strong> Suisse SA<br />
Eray Müller, direction<br />
Benno Estermann<br />
Jörg Meyer<br />
Daniel Gilly<br />
Nadine Paterlini<br />
François Huguenet<br />
BSH Hausgeräte <strong>AG</strong><br />
Heidi Geiler<br />
Ont collaboré à ce numéro:<br />
Niklaus Baer<br />
Charles Breitenfellner<br />
Hildegard Koch<br />
René Minnig<br />
Lysander Jessenberger<br />
Collaborateurs des sociétés<br />
<strong>Siemens</strong> en Suisse<br />
Photos:<br />
Archives de photos de <strong>Siemens</strong>,<br />
BSH Hausgeräte, Sécurité Romandie,<br />
Universum, Felix Wey,<br />
z.V.g. Umwelt Arena Spreitenbach,<br />
auteurs<br />
Adresse de la rédaction:<br />
<strong>Siemens</strong> Suisse SA<br />
Corporate Communications PR<br />
Freilagerstrasse 40<br />
8047 Zurich<br />
Tél. 0585 585 844<br />
E-Mail: eray.mueller@siemens.com<br />
Traduction:<br />
PConsulting, Jean-Claude Pouly<br />
Graphisme et composition:<br />
Fernando Roso, Demian Vogler<br />
<strong>Siemens</strong> Suisse SA<br />
Impression:<br />
Stämpfli, Berne<br />
Tirage total: 2000<br />
Distribution: 4 fois par an<br />
Imprimé sur papier sans chlore<br />
<strong>Monitor</strong> est aussi disponible sur Internet:<br />
www.siemens.ch Presse & Actualité<br />
4 <strong>Monitor</strong> 3/2012
Editorial<br />
Attirer les jeunes talents<br />
Chère lectrice, cher lecteur,<br />
Fidèle aux trois valeurs essentielles de <strong>Siemens</strong>, «innovation, excellence et<br />
responsabilité», notre objectif est d’inculquer une culture qui incite nos collaborateurs<br />
à offrir un très haut niveau de service. Cet état d’esprit, il nous appartient<br />
de le faire rayonner à l’extérieur de l’entreprise afin de renforcer notre attractivité<br />
envers les jeunes talents. Car aujourd’hui plus que jamais, la concurrence est<br />
rude pour s’attirer les meilleures compétences.<br />
Le fait d’être distingué cette année parmi les meilleurs employeurs de Suisse,<br />
notamment grâce aux appréciations très positives des jeunes ingénieurs,<br />
est source de légitime fierté. Des collaborateurs et collaboratrices qualifiés<br />
constituent le capital le plus précieux de toute entreprise.<br />
Le succès engendre certaines responsabilités. Dans le cadre de notre programme<br />
de sponsoring «Generation21», nous soutenons concrètement la formation dans<br />
les professions techniques. Cela commence au jardin d’enfants avec la distribution<br />
d’une boîte à découvertes proposant des expériences sur les thèmes de l’énergie,<br />
de l’environnement et de la santé. Cet engagement se poursuit par la mise en<br />
place de programmes éducatifs et de soutien à la formation professionnelle puis,<br />
au niveau supérieur, par le sponsoring d’une chaire en technique de bâtiment<br />
efficace à l’ETH.<br />
Un autre volet important de notre action est le <strong>Siemens</strong> Excellence Award, attribué<br />
pour la cinquième fois en 2012. D’une valeur totale de 14 000 francs, ce prix<br />
récompense chaque année un élève d’une haute école professionnelle pour un<br />
travail de diplôme se distinguant par son application pratique. Cette année et<br />
à l’unanimité du jury, le <strong>Siemens</strong> Excellence Award a récompensé un jeune ingénieur<br />
de la Haute école spécialisée de la Suisse du NordOuest pour le développement<br />
d’une nouvelle commande électrique pour l’industrie textile. Toutes nos<br />
félicitations à ce jeune talent!<br />
Frédéric Riva<br />
Directeur <strong>Siemens</strong> Suisse romande<br />
<strong>Monitor</strong> 3/2012<br />
5
Parcourir l’Europe<br />
entière sur un tracé<br />
de six kilomètres<br />
Le centre de test et de validation (PCW) a<br />
été inauguré en janvier 1997 sur le terrain de<br />
35 hectares d’un ancien aérodrome de la<br />
Royal Air Force britannique. Des trains destinés<br />
au trafic suburbain, régional et à grande<br />
distance peuvent être ainsi testés dans des<br />
conditions réalistes sur ce réseau ferroviaire<br />
d’environ 28 kilomètres de longueur.<br />
Cette infrastructure de test, la plus moderne<br />
d’Europe, fête ses 15 ans d’existence cette<br />
année.<br />
6 Texte Eray Müller C Photos <strong>Siemens</strong><br />
Le centre PCW est installé sur le terrain<br />
d’environ 35 hectares d’un ancien aérodrome<br />
de la Royal Air Force britannique.<br />
Les opérateurs de réseaux ferroviaires doivent<br />
pouvoir compter sur des innovations entièrement<br />
fonctionnelles, ceci dès le premier jour<br />
d’exploitation. Les tests et mises à l’épreuve<br />
deviennent toutefois de plus en plus difficiles<br />
à réaliser en raison des cadences d’exploitation<br />
des réseaux publics en augmentation<br />
croissante. Le centre de test et de validation<br />
accrédité et certifié de WegbergWildenrath<br />
répond à cette évolution, avec des possibilités<br />
de test adaptées aux systèmes ferroviaires.<br />
Les entreprises de transport sur rail peuvent<br />
tester leurs systèmes sur le site PCW, même<br />
s’ils ne proviennent pas de <strong>Siemens</strong>. Elles<br />
peuvent ainsi évaluer les modifications et extensions<br />
éventuelles dans des conditions<br />
grandeur nature, bien avant leur mise en service.<br />
Le centre PCW permet également de<br />
reproduire des conditions de test extrêmes,<br />
avec des cadences de trafic élevées qui ne<br />
seraient pas possibles dans la réalité. Les dysfonctionnements<br />
ou défauts constatés peuvent<br />
être corrigés directement dans les ateliers<br />
sur le site. L’existence de ce centre a l’avantage<br />
de réduire sensiblement les délais de développement.<br />
Grâce à des formations intensives<br />
en exploitation pratique, le centre PCW offre<br />
à ses clients la possibilité de mettre en service<br />
leurs nouveaux véhicules ou systèmes avec<br />
les meilleures chances de succès.<br />
Des conditions réalistes<br />
L’installation ferroviaire procure une infrastructure<br />
de test à la pointe de la technique<br />
pour pratiquement tous les systèmes ferroviaires<br />
européens. L’infrastructure du centre<br />
PCW comprend deux anneaux de test autorisant<br />
des vitesses jusqu’à 100, respectivement<br />
160 km/h, ainsi que trois autres voies de test<br />
avec écartement normal et métrique, qui sont<br />
également dotés de tronçons spéciaux avec<br />
des rayons de courbures serrés et des pentes<br />
ascendantes et descendantes. Le réseau ferroviaire<br />
du centre PCW présente une longueur
globale d’environ 28 kilomètres. Pour tester<br />
l’infrastructure, l’alimentation électrique à<br />
WegbergWildenrath couvre tous les systèmes<br />
courants, y compris un troisième rail pour<br />
les métros ainsi que les wagons destinés aux<br />
marchés allemand et britannique. Dans le<br />
domaine de la sécurité et de la technique<br />
signalétique, le centre PCW offre un poste<br />
d’aiguillage électronique ainsi qu’un équipement<br />
pour tous les systèmes de gestion et<br />
de communication ferroviaires courants, tels<br />
Les trains destinés au trafic suburbain, régional<br />
et à grande distance peuvent être ainsi testés<br />
dans des conditions réalistes sur ce réseau<br />
ferroviaire d’environ 28 kilomètres de longueur.<br />
Le TÜV Rheinland utilise également ces<br />
équipements de test très complets.<br />
La nouvelle génération de locomotives Vectron<br />
de <strong>Siemens</strong> sur le parcours de test du centre PCW.<br />
Le grand anneau de test<br />
permet de simuler un<br />
franchissement de frontière<br />
toutes les trois<br />
minutes.<br />
que GSMR, ETCS, PZB et FTGS. Le centre de<br />
test évalue des systèmes et des produits provenant<br />
aussi bien de <strong>Siemens</strong> que de clients<br />
externes, et il n’y a pratiquement rien qui ne<br />
puisse pas être testé sur le site dans des<br />
conditions réalistes. Le centre PCW englobe<br />
également des halles de formation de trains<br />
et des ateliers avec des bancs d’essai ultramodernes.<br />
Des références mondiales<br />
À côté de la locomotive électrique de la série<br />
152 destinée aux chemins de fer allemands,<br />
de nombreux autres modèles ont été testés<br />
au centre PCW. Des automotrices telles que<br />
l’ICE 3 ou l’ICE T ont parcouru leurs premiers<br />
kilomètres ici, tout comme le Heathrow<br />
Express ou les nombreux trains Desiro UK.<br />
Les métros de Munich, Bangkok et Athènes<br />
ainsi que le tramway de Stuttgart ou lechemin<br />
de fer métropolitain pour Bursa figurent<br />
également parmi les principales références.<br />
Le trafic ferroviaire international<br />
Le grand anneau de test T1 permet de simuler<br />
un franchissement de frontière toutes les<br />
trois minutes. Le tracé de six kilomètres<br />
du T1 est subdivisé en deux sections d’alimentation<br />
et simule un trafic ferroviaire réaliste<br />
à travers l’Europe entière. Les équipements<br />
pour ETCS Level 1 et 2 y sont installés à<br />
demeure. Avec cette infrastructure, les conditions<br />
sont ainsi fournies pour reproduire<br />
un trafic transfrontalier. Temporairement,<br />
le grand anneau de test peut être également<br />
équipé avec d’autres composants de signalisation<br />
afin que des tests puissent s’effectuer<br />
sans ralentissement.<br />
Le projet railGATE dès 2013<br />
Le dernier projet testé le terrain du centre<br />
PCW (l’un des quatre sites retenus) s’intitule<br />
«railGATE» et concerne le nouveau système<br />
de navigation par satellites «Galileo».<br />
Mis en concurrence avec son prédécesseur,<br />
le «GPS», d’origine militaire, ce système sera<br />
probablement mis en exploitation en 2013,<br />
et s’annonce sensiblement plus précis. Composés<br />
de huit bloc dénommés Pseudolites,<br />
perchés sur des mâts d’émission à 30 mètres<br />
de hauteur, les signaux Galileo seront simulés<br />
dans le centre PCW et de futures applications<br />
novatrices du trafic ferroviaire pourront<br />
être ainsi testées. Parmi cellesci,<br />
la manœuvre automatique, la détermination<br />
de position des trains au mètre près,<br />
les mesurages continus de distances et de<br />
vitesses ou encore l’exploitation des véhicules<br />
assistés par satellite avec des intervalles<br />
raccourcis entre les trains. Des applications<br />
entièrement nouvelles, telles que la surveillance<br />
et la gestion des trains par satellites<br />
roulant sur des tronçons de ligne peu encombrés,<br />
pour lesquels l’élaboration d’une<br />
infrastructure ETCS ne serait pas rentable,<br />
pourront être ainsi testées et fiabilisées.<br />
<strong>Siemens</strong> étend son<br />
centre de test<br />
Le centre de test et de validation PCW à Wegberg-<br />
Wildenrath va encore s’étendre. <strong>Siemens</strong> a déjà commencé<br />
la construction d’une halle à fonctions multiples<br />
budgétisée à près de douze millions d’euros.<br />
Ce nouveau bâtiment de douze mètres de hauteur<br />
abritant 7500 mètres carrés devrait être terminé d’ici<br />
fin 2012. Cette nouvelle halle devrait offrir à <strong>Siemens</strong><br />
les meilleures conditions possibles pour la réparation,<br />
la maintenance et le service, répondant aux dernières<br />
exigences pour les différents trains. La nouvelle<br />
construction, située sur un terrain jusqu’à présent<br />
inoccupé, sera directement reliée aux halles déjà disponibles<br />
actuellement. <strong>Siemens</strong> a déjà investi plus de<br />
127 millions d’euro sur le site de Wegberg-Wildenrath<br />
depuis l’inauguration du centre PCW il y a 15 ans,<br />
et l’extension actuelle est une preuve supplémentaire<br />
de son engagement pour le site.<br />
ETCS en Suisse<br />
<strong>Siemens</strong> va équiper la majeure partie des 3000 kilomètres<br />
du réseau ferroviaire des CFF (Chemins de Fer<br />
Fédéraux) avec le système européen de contrôle des<br />
trains ETCS (European Train Control System) de type<br />
Trainguard 100. Le montant de cette commande<br />
s’élève à près de 125 millions d’euros. Le contrat<br />
englobe l’adaptation de la sécurité ferroviaire existante<br />
au niveau ETCS Level 1 Limited Supervision, ainsi<br />
que la maintenance durant 25 ans des techniques de<br />
sécurité installées. Eléments de base du système<br />
ETCS, pas moins de 5300 unités de commutation des<br />
signaux de type MiniLEU S11 transmettront les informations<br />
des signaux d’itinéraire aux véhicules<br />
ferroviaires. Equipées de panneaux photovoltaïques,<br />
les unités MiniLEU S11 consomment environ 90 %<br />
d’électricité en moins que des unités câblées conventionnelles.<br />
La livraison du système s’effectuera<br />
entre 2012 et 2017, en neuf étapes successives et<br />
par région.<br />
<strong>Monitor</strong> 3/2012<br />
7
Détection à haute portée<br />
Cimo (Compagnie industrielle de Monthey SA) a souhaité moderniser et rationaliser<br />
son système de détection incendie destiné aux quelque 100 bâtiments de ce<br />
qui constitue l’un des plus grands sites industriels de Suisse. <strong>Siemens</strong> a remporté<br />
l’appel d'offres de cet imposant chantier de détection incendie.<br />
Le site de production chimique de Monthey<br />
impressionne d’emblée par sa dimension. Une<br />
centaine de bâtiments répartis sur 120 hectares<br />
(l’équivalent de 165 terrains de football!)<br />
bordent une poignée de grandes avenues<br />
parcourues par un réseau extrêmement dense<br />
de voies ferrées au sol et de passerelles de<br />
toutes sortes dans les airs. Trois fabricants de<br />
produits chimiques se partagent le site créé<br />
il y a plus de 100 ans: BASF (pigments et azurants<br />
optiques), Huntsman (polymères) et<br />
Syngenta (produits de protection des plantes).<br />
Une quatrième société offre une grande<br />
palette de prestations, à forte valeur ajoutée,<br />
afin de rendre la production chimique possible<br />
sur le site de Monthey: Cimo (Compagnie<br />
industrielle de Monthey SA). Propriété commune<br />
de Syngenta et BASF, Cimo emploie<br />
quelque 380 personnes. Elle offre des prestations<br />
allant de l’approvisionnement (électricité,<br />
vapeur, air comprimé, azote, oxygène,<br />
gaz naturel et eau déminéralisée) au recyclage<br />
ou à l’élimination des résidus (eaux usées,<br />
déchets spéciaux, incinération), en passant<br />
par la maintenance technique, l’ingénierie et<br />
l’automation. Sans oublier encore des services<br />
comme la médecine du travail, la formation<br />
continue ou le service du feu. Les installations<br />
8 Texte Lysander Jessenberger C Photos <strong>Siemens</strong> Suisse<br />
de détection incendie (ancienne version CZ10)<br />
devant être remplacées, Cimo a mis à profit<br />
ce projet d’envergure pour revoir la stratégie<br />
d’implémentation des nouveaux équipements.<br />
Simplification indispensable<br />
«Dans son appel d’offre Cimo a établi un<br />
cahier des charges très précis» explique<br />
MarcAntoine Gaspoz, de <strong>Siemens</strong> Building<br />
Technologies. En effet, le bureau technique de<br />
Cimo souhaitait regrouper 42 installations<br />
(anciennes centrales type CZ10) en 6 centres<br />
îlots pour la surveillance de la centaine de<br />
bâtiments de ce site. Cette démarche avait<br />
pour objectif non seulement de simplifier<br />
le schéma de détection en regroupant les<br />
centrales, mais également de réunir toutes<br />
les centrales au sein des bâtiments occupés<br />
par Cimo de manière à être indépendant<br />
des bâtiments de production des entreprises<br />
tierces.<br />
Un chantier au pas de course<br />
En raison de l’importance du chantier, le travail<br />
a dû suivre le calendrier très précis<br />
dessiné par le bureau technique. «Sur un tel<br />
nombre de bâtiments, le moindre retard se<br />
répercuterait sur toute la suite des opérations»<br />
insiste M. Gaspoz. Après environ 5600 heures<br />
de travail des collaborateurs <strong>Siemens</strong>, les<br />
quelque 2700 détecteurs d’incendie ont été<br />
dûment reliés à leurs centrales Algorex CC1140.<br />
Chaque zone dispose ainsi d’une unité centrale<br />
reliée à un système de supervision globale<br />
du site qui envoie des informations en direct<br />
aux pompiers présents sur place.<br />
Le tout est conçu de manière évolutive, de<br />
manière à pouvoir s’adapter à la construction<br />
de nouveaux bâtiments, la pose de nouveaux<br />
détecteurs ou la réaffectation de locaux.<br />
«Je tiens à souligner l’excellente collaboration<br />
avec le bureau technique Cimo, conclut<br />
M. Gaspoz. Celleci a prévalu tant dans le<br />
développement que dans la mise en œuvre<br />
du projet.»<br />
La centrale d’alarme usine<br />
Le superviseur Siseco de <strong>Siemens</strong> assure<br />
l’affichage des zones de détection (détecteurs,<br />
alarmes, défauts) à la centrale d’alarme usine.<br />
Tous les plans de bâtiments avec les objets<br />
interactifs raccordés aux centrales sont représentés;<br />
avec le soutien de <strong>Siemens</strong>, ce sont<br />
les pompiers du site qui ont réalisé les synoptiques.<br />
Parallèlement, Cimo a mis en place une infrastructure<br />
d’automates et de PC, basée sur<br />
leur propre système de conduite de procédé,<br />
offrant aux opérateurs de la centrale d’alarme<br />
usine un outil spécifique d’alarme et de<br />
mobilisation des pompiers et des secours.<br />
Ce système réalise aussi d’autres tâches<br />
d’alarmes pour les clients du site.<br />
Un détecteur d’incendie Sintéso.
<strong>Siemens</strong> au Salon Sécurité Romandie<br />
Du 14 au 16 novembre 2012,<br />
se tiendra le Salon Sécurité<br />
Romandie et <strong>Siemens</strong> sera<br />
sur place pour montrer aux<br />
visiteurs comment l’association<br />
intelligente de diverses<br />
disciplines permet d’offrir<br />
une solution globale optimale<br />
et personnalisée.<br />
Jeune ingénieur récompensé<br />
<strong>Siemens</strong> Suisse a attribué pour<br />
la cinquième fois le prix national<br />
<strong>Siemens</strong> Excellence Award<br />
doté de 10 000 francs.<br />
Le lauréat, âgé de 25 ans,<br />
s’appelle Severin Ramseyer et<br />
habite Reinach près de Bâle.<br />
Avec l’Excellence Award, <strong>Siemens</strong> Suisse désire<br />
inciter les jeunes gens à entreprendre une<br />
réflexion scientifique qui débouche sur des<br />
solutions pratiques. En plus de la prestation<br />
scientifique, le degré d’innovation, la pertinence<br />
sociale ainsi que le potentiel de concrétisation<br />
du travail réalisé sont avant tout<br />
évalués. Etudiant en construction de machines<br />
à la HES (Haute école spécialisée) de la Suisse<br />
du NordOuest à Windisch, Severin Ramseyer<br />
a convaincu le jury avec son projet ciblé sur<br />
<strong>Siemens</strong> Suisse bien classé dans le sondage<br />
Universum Student Survey<br />
Avec près d’un demi-million<br />
de participants, l’Universum<br />
Student Survey est le plus<br />
important sondage d’opinion<br />
international sur la satisfaction<br />
universitaire, les perspectives<br />
et les plans de carrière des<br />
étudiants.<br />
Organisation commune avec le salon Sicherheit<br />
de Zurich, Sécurité Romandie propose<br />
à la branche suisse de la sécurité, ainsi qu’à<br />
tous les intéressés, une importante plateforme<br />
en Suisse romande. Sous le slogan «Un seul<br />
fournisseur – dix solutions sur mesure»,<br />
<strong>Siemens</strong> place au centre de la thématique la<br />
tendance générale à l’intégration croissante<br />
des systèmes. Aujourd’hui, les diverses disciplines<br />
ne fonctionnent souvent plus de façon<br />
individuelle, mais en réseau, au sein d’un<br />
système global complexe.<br />
Planification, mise en service et maintenance,<br />
prévention, détection, réaction et intervention:<br />
à chaque étape, <strong>Siemens</strong> s’efforce de poser<br />
En Suisse également, Universum est le plus<br />
important sondage en son genre effectué<br />
auprès des étudiants, et a battu un nouveau<br />
record en 2012, avec un total de 9291 participants<br />
universitaires. Entre novembre 2011 et<br />
mars 2012, les chercheurs d’Universum étaient<br />
à nouveau sur le terrain pour interroger des<br />
étudiants en Suisse dans le cadre d’un sondage<br />
indépendant sur le thème des perspectives<br />
de carrière et de l’attractivité de l’employeur.<br />
<strong>Siemens</strong> Suisse obtient à nouveau d’excellents<br />
résultats dans le classement Universum<br />
TOP 100 2012: sciences économiques (56), ingénierie<br />
(2), sciences naturelles (35) et IT (17).<br />
Au niveau mondial, <strong>Siemens</strong> fait également<br />
partie des World's most attractive employers<br />
2011.<br />
les bonnes questions nécessaires à l’élaboration<br />
d’une solution personnalisée – au service<br />
de la sécurité la plus élevée!<br />
Halle 36, Stand 29A/B<br />
l’entraînement du fil de trame dans le domaine<br />
du textile. Il a en effet développé un entraînement<br />
direct permettant d’actionner individuellement<br />
le transport du fil de trame d’un<br />
métier à tisser. Afin d’accroître la productivité<br />
du métier à tisser, les autres composants de<br />
transport du fil de trame doivent être simultanément<br />
déchargés activement par une dynamique<br />
accrue. Les coûts de production ne<br />
devraient pas dépasser ceux du type d’entraînement<br />
actuel. Malgré sa fabrication en Suisse,<br />
ce nouveau développement bénéficie d’un<br />
prix plus avantageux comparé aux alternatives<br />
disponibles sur le marché. Ce nouvel entraînement<br />
améliore les solutions traditionnelles<br />
en termes d’accélération maximale et augmente<br />
ainsi les possibilités dans le domaine<br />
des entraînements directs à dynamique élevée.<br />
Texte Niklaus Baer / Eray Müller C Photos Sécurité Romandie / <strong>Siemens</strong> Suisse / Universum <strong>Monitor</strong> 3/2012<br />
9
La branche de l’électricité avait<br />
rendez-vous aux Powertage<br />
La cinquième édition de la foire pour la branche de l’électricité a eu lieu du 12 au 14 juin dernier,<br />
dans le cadre de la Foire de Zurich. Au fil des ans, les Powertage se sont imposées comme le<br />
rendez-vous majeur de l’industrie électrique suisse. <strong>Siemens</strong> était bien évidemment de la partie.<br />
Durant trois jours, la foire de Zurich a rassemblé<br />
tous les acteurs du secteur l’électricité.<br />
Quelque 150 exposants ont occupé les halles<br />
5 et 6 jusqu’à dans leurs moindres recoins.<br />
À côté des stands d’exposition, des buffets de<br />
étaient dressés dans chaque halle, avec des<br />
espaces d’accueil permettant aux exposants<br />
d’y rencontrer leurs clients.<br />
Plus actuel que jamais<br />
Le thème de la sécurité d’approvisionnement<br />
en électricité est plus actuel que jamais. Bien<br />
que l’abandon de la filière nucléaire ait été<br />
demandé à partir de 2035, les limitations des<br />
rejets de CO2 n’autorisent pas un simple remplacement<br />
par des centrales électriques à<br />
gazvapeur. Directeur de l’association des centrales<br />
électriques suisses, Michael Frank a<br />
déclaré dans une interview que l’abandon du<br />
nucléaire ne pourra pas être compensé à 100 %<br />
par des énergies renouvelables. «Le développement<br />
des énergies renouvelables implique<br />
une extension des réseaux et nécessite des investissements<br />
de plusieurs milliards de francs»,<br />
explique Michael Frank. Le modèle réduit de<br />
la turbine à gaz <strong>Siemens</strong> SGT800 a incité de<br />
nombreux visiteurs à engager la discussion sur<br />
le thème des futures centrales à gazvapeur.<br />
Un train supplémentaire en provenance de<br />
Romandie<br />
La première journée était dédiée aux visiteurs<br />
francophones, avec des exposés en langue<br />
française traduits simultanément en allemand.<br />
10 Texte Hildegard Koch C Photo <strong>Siemens</strong> Suisse<br />
Conjointement avec une autre entreprise,<br />
<strong>Siemens</strong> avait organisé un train supplémentaire<br />
en provenance de Suisse romande. Aussi<br />
bien à l’aller qu’au retour, les visiteurs de la<br />
foire ont ainsi profité de l’occasion pour<br />
échanger leurs points de vue et établir de nouveaux<br />
contacts professionnels. Un exposé<br />
visionnaire a été intégré dans le programme<br />
du mercredi soir intitulé «Desertec – énergie<br />
et sécurité climatique pour une planète de<br />
10 milliards de personnes». Le projet Desertec,<br />
auquel <strong>Siemens</strong> participe également, est ciblé<br />
sur un concept d’approvisionnement énergétique<br />
durable en provenance des régions<br />
désertiques.<br />
Première suisse<br />
Durant ces journées, <strong>Siemens</strong> a présenté l’ensemble<br />
de son assortiment, depuis la production<br />
d’énergie jusqu’à la distribution électrique.<br />
<strong>Siemens</strong> Energy Automation a marqué<br />
les esprits avec une première suisse: la série<br />
de disjoncteur Siprotec 5. Celleci couvre un<br />
champ d’application global dans les techniques<br />
de transport de l’électricité à haute tension<br />
avec disjoncteur à distance, disjoncteur différentiel<br />
de ligne, disjoncteur de surintensité et<br />
autres équipements télématiques de terrain.<br />
Comme il y a deux ans déjà, l’exposition AMIS<br />
a attiré de nombreux visiteurs. Les entreprises<br />
de distribution d’électricité ont également<br />
montré un intérêt soutenu pour le Smart Meter<br />
destiné à remplacer le compteur électrique<br />
ordinaire.<br />
Une palette d’offre largement diversifiée<br />
Le transformateur réglable de <strong>Siemens</strong> pour<br />
réseaux régionaux constituait un autre point<br />
fort de l’exposition. Celuici peut en effet<br />
modifier le rapport de transformation sous<br />
charge, permettant ainsi au fournisseur d’électricité<br />
de stabiliser la tension dans une fourchette<br />
admissible. Les tensions de production,<br />
en particulier celles provenant des énergies<br />
renouvelables, fluctuent fortement et ce<br />
transformateur permet ainsi de les stabiliser<br />
rapidement. Les portefeuilles «basse tension»<br />
(IC, LMV, LV), et «Rail Electrification» (IC, SG, RE)<br />
font partie de l’assortiment <strong>Siemens</strong> Energy<br />
depuis la création, l’an dernier, du secteur<br />
Infrastructure and Cities. Egalement présentées<br />
durant les Powertage, les installations<br />
compactes de commutation à courant continu<br />
avec redresseur intégré ont éveillé un intérêt<br />
soutenu de la part des représentants du secteur<br />
ferroviaire.<br />
Des visiteurs satisfaits<br />
Le public intéressé a pu découvrir un assortiment<br />
exhaustif largement diversifié et les<br />
visiteurs ont obtenu tous les renseignements<br />
désirés de la part des spécialistes présents<br />
sur le stand. La prochaine édition des journées<br />
Powertage est fixée du 3 au 5 juin 2014.<br />
La stand <strong>Siemens</strong> aux Powertage 2012.
Chantier en deux étapes<br />
chez Holcim à Eclépens<br />
Holcim Suisse SA est une<br />
entreprise centenaire dont<br />
l’activité principale est la<br />
production de ciment, mais<br />
qui fournit également du<br />
béton prêt à l’emploi,<br />
du sable et des granulats.<br />
La production est répartie<br />
sur trois sites en Suisse,<br />
dont celui d’Eclépens<br />
adossé à la colline du<br />
Mormont, dans le canton<br />
de Vaud.<br />
Ce site produit principalement du ciment avec<br />
une capacité annuelle de 950 000 tonnes.<br />
Pour la production de ce matériau, il est nécessaire<br />
de traiter une matière semifinie que<br />
l’on appelle le clinker. Celuici passe dans un<br />
four cylindrique qui tourne sur luimême,<br />
chauffé en permanence à une température de<br />
400 degrés Celsius. Cette machine est la partie<br />
maîtresse de l’usine et nécessite un apport<br />
énergétique permanent. Un arrêt du four<br />
représente une perte de production considérable.<br />
Pour cette raison, Holcim tient particulièrement<br />
à prévenir tout risque d’arrêt du<br />
four. Un arrêt complet d’une durée de quatre<br />
semaines, planifié au printemps, est toutefois<br />
nécessaire pour assurer la maintenance<br />
de l’installation.<br />
Changement en deux étapes<br />
L’énergie nécessaire pour alimenter le site<br />
de production est tirée du réseau de Romande<br />
Energie par le biais d’une ligne directe alimentant<br />
le site en 40 kV. Une installation de<br />
haute tension reprend cette ligne et transmet<br />
l’énergie à une installation de moyenne<br />
tension via deux transformateurs d’une<br />
puissance de 6.3 MVA qui réduisent la tension<br />
de 40 kV à 6 kV. Holcim Suisse a décidé<br />
de changer ce matériel arrivant en fin de<br />
vie, à l’exception des deux transformateurs.<br />
Les travaux sont réalisés en deux étapes,<br />
en profitant des périodes de maintenance,<br />
vu l’ampleur des travaux à effectuer. La durée<br />
de cet arrêt de production étant toutefois<br />
trop courte pour effectuer le remplacement<br />
Texte René Minnig C Photos <strong>Siemens</strong> Suisse<br />
Un projet complexe maîtrisé <strong>Siemens</strong>.<br />
<strong>Siemens</strong> avait seulement six mois et demi<br />
pour clarifier les détails techniques et lancer<br />
le processus de fabrication.<br />
des deux équipements en même temps, il a<br />
été décidé de répartir l’intervention sur deux<br />
années.<br />
Un projet complexe<br />
Ce projet complexe a été confié à <strong>Siemens</strong>,<br />
qui est en mesure de relever ce type de défi.<br />
Dès lors l’équipe de vente et de projet IC LMV,<br />
basée à Renens, a proposé une installation<br />
blindée isolée au SF6 de type 8DN85 pour la<br />
haute tension. Ce matériel de conception<br />
robuste et bénéficiant d’un nouveau design a<br />
rapidement convaincu le client. Du côté de<br />
l’équipement de la moyenne tension, <strong>Siemens</strong><br />
a pu proposer une installation isolée également<br />
au SF6 de type NXPLUS C. Grâce aux nombreuses<br />
références en Suisse Romande avec<br />
ce type de matériel très performant, l’excellence<br />
du produit de haute tension et la proximité<br />
d’une équipe de projet compétente,<br />
le choix du client s’est porté sur la solution<br />
proposée par <strong>Siemens</strong>.<br />
Un client satisfait<br />
La fenêtre pour la livraison du matériel de<br />
haute tension était fixée à la fin du mois de<br />
mars 2012. <strong>Siemens</strong> a eu seulement six mois<br />
et demi pour clarifier les détails techniques,<br />
engager les équipes d’ingénierie en Suisse et<br />
en Allemagne, valider les documents pour la<br />
production et finalement lancer le processus<br />
de fabrication qui, à lui seul, a duré six mois.<br />
<strong>Siemens</strong> a engagé un camion grue capable<br />
de monter chaque élément, de l’introduire<br />
dans le bâtiment sans toucher le sol et de le<br />
poser à six mètres à l’intérieur du bâtiment<br />
sur des plaques de vingt centimètres de large.<br />
Il ne restait alors que trois semaines pour<br />
effectuer le montage, le câblage, les essais<br />
haute tension et finalement la mise en service.<br />
L’installation a pu être rendue dans les temps<br />
à la satisfaction du client. La seconde étape<br />
prévue pour la fin de l’année peut donc débuter<br />
avec un bilan très positif qui ne peut amener<br />
qu’à une réussite totale de ce projet de<br />
rénovation de sousstation transformatrice.<br />
<strong>Monitor</strong> 3/2012<br />
11
Une douche pour le ballast<br />
Pour la première fois en<br />
Suisse, la nouvelle<br />
plate-forme d’ingénierie<br />
TIA Portal de <strong>Siemens</strong><br />
a été utilisée pour la<br />
commande d’une installation,<br />
dans la gravière<br />
d’Untervaz (GR). L’installation<br />
assure le lavage<br />
du ballast, avant son<br />
transbordement sur les<br />
wagons.<br />
Les voies de chemin de fer reposent sur un lit<br />
de gravier amortissant les vibrations et appelé<br />
ballast. Au fil du temps, les cavités creuses<br />
au sein du ballast deviennent plus petites<br />
et celuici perd en efficacité, raison pour<br />
laquelle les Chemins de fer fédéraux (CFF) ou<br />
les services du Chemin de fer rhétique (RhB)<br />
procèdent au renouvellement du ballast à intervalles<br />
réguliers. Cette opération dégage beaucoup<br />
de poussière, ce qui a incité les CFF et<br />
les RhB à exiger de la gravière que le ballast<br />
soit lavé. Généralement, le ballast est stocké<br />
dans le silo. À partir du silo, on procède au<br />
remplissage direct des wagons dédiés au transport<br />
du ballast. À ce moment, les pierres se<br />
frottent les unes contre les autres dans le silo,<br />
ce qui génère de petits éclats. Daniel Bürkli,<br />
de la gravière d’Untervaz, a donc eu l’idée de<br />
laver le ballast juste avant son transbordement.<br />
Développement avec le TIA Portal<br />
Pour la commande de la nouvelle installation,<br />
Daniel Bürkli a pris contact avec Andreas<br />
Rentsch de la société Sisag. Ce dernier trouvait<br />
que c’était le moment idéal pour réaliser le<br />
premier projet avec le nouveau TIA Portal de<br />
<strong>Siemens</strong>. Avant le lancement du projet, il a<br />
suivi un cours de trois jours sur le nouveau<br />
portail de développement: «Cela s’est avéré<br />
payant!» La philosophie de conduite a changé,<br />
expliquetil. De surcroît, on peut désormais<br />
travailler avec un seul outil et ne plus avoir<br />
quatre outils différents ouverts. Andreas<br />
Rentsch a pu migrer le code issu d’anciens<br />
projets existants. Même les bibliothèques ont<br />
pu être reprises sans aucun problème avec le<br />
nouveau portail.<br />
Mise en service sur site<br />
Après quelques ajustements, tout s’est déroulé<br />
sans problème. Andreas Rentsch est très satis<br />
12<br />
Texte Nadine Paterlini C Photos Felix Wey<br />
Étant donné que les pierres ne sont lavées<br />
qu’à ce stade, elles peuvent être simplement<br />
entreposées sur le terrain avant leur traitement.<br />
Le ballast lavé est transbordé.<br />
fait de son projetpilote TIA Portal. Il qualifie<br />
de «très précieux» le fait que les modules<br />
industrie standard Sisag existants ont pu<br />
être simplement migrés. Daniel Bürkli de la<br />
gravière attend également beaucoup de la<br />
nouvelle installation. L’utilisation est, comme<br />
exigée, simple: quelques pressions de touches<br />
suffisent, aucune formation du personnel<br />
n’est demandée. À ses yeux, il est également<br />
très important que les wagons de chemin<br />
de fer soient chargés rapidement. Un compartiment<br />
de wagon est rempli en 150 secondes!<br />
De surcroît, Daniel Bürkli exploite l’unique<br />
gravière de Suisse pouvant proposer du<br />
ballast venant d’être lavé juste avant son<br />
transbordement.<br />
Sisag<br />
La société Sisag d’Altdorf est connue pour les commandes<br />
de téléphériques. En Suisse, elle a équipé plus<br />
de 600 téléphériques avec une commande. Sisag<br />
conçoit également des installations de commande pour<br />
des projets industriels comme la gravière d’Untervaz<br />
ainsi que dans le domaine des transports.<br />
L’entreprise est certifiée <strong>Siemens</strong> Solution Partner.<br />
www.sisag.ch<br />
TIA Portal<br />
Le TIA (Totally Integrated Automation) Portal réunit<br />
l’ensemble des outils logiciels d’automation dans un<br />
environnement de développement exclusif et constitue<br />
ainsi un véritable fer de lance en matière de développement<br />
logiciel. Avec ses points forts novateurs, cette<br />
nouvelle plate-forme logicielle permet de réaliser<br />
des économies et de réduire les temps d’ingénierie,<br />
augmentant ainsi considérablement l’efficacité de la<br />
production et la productivité de l’installation.<br />
www.siemens.ch/tia-portal
Une console de jeu dans<br />
la salle d’opération<br />
À l’avenir, un chirurgien<br />
pourra, lors d’une<br />
opération, consulter<br />
les radiographies de<br />
son patient par de<br />
simples mouvements<br />
de la main et du<br />
bras. Pour y parvenir,<br />
des techniciens de<br />
<strong>Siemens</strong> ont adapté la<br />
technologie Kinect<br />
de la console Xbox de<br />
Microsoft.<br />
Thomas Friese, responsableTechnology and<br />
Innovation du Secteur Healthcare, décrit des<br />
cercles dans l’air, éloigne puis rapproche ses<br />
mains, fait mine de feuilleter un livre. À deux<br />
mètres devant lui, l’écran affiche un cliché<br />
radiologique qui pivote, s’agrandit, se réduit<br />
ou passe à l’image suivante au gré des<br />
mouvements de ses mains. On se croirait dans<br />
un jeu vidéo et pourtant la technologie de<br />
reconnaissance gestuelle testée ici pourrait<br />
bientôt rendre de précieux services aux<br />
chirurgiens. Elle s’adresse principalement aux<br />
interventions miniinvasives au cours desquelles<br />
les incisions cutanées sont réduites<br />
au maximum afin de limiter les suites postopératoires<br />
pour le patient. Dans ce type<br />
d’intervention, le médecin n’a généralement<br />
qu’une vision réduite de l’intérieur du corps<br />
et toute information complémentaire est la<br />
bienvenue.<br />
Les risques d’infection<br />
Jusqu’à présent, il était malaisé pour un<br />
chirurgien de commander des moniteurs, du<br />
fait que pour éviter tout risque d’infection,<br />
seuls les instruments opératoires pouvaient<br />
être touchés et aucun autre objet. Le nouveau<br />
système permet d’afficher sur les moniteurs<br />
Texte Eray Müller C Photo <strong>Siemens</strong><br />
Un chirurgien peut faire défiler les radiographies par de simples mouvements de la main et du bras.<br />
dans la salle d’opération les radiographies<br />
de la coupe transversale du corps du patient<br />
ou des radiographies en trois dimensions.<br />
Le chirurgien peut alors passer d’une radio à<br />
l’autre au moyen de mouvements de la main<br />
et du bras. Le médecin peut consulter ces<br />
clichés sans toucher l’écran, sans avoir à<br />
s’éloigner de la table d’opération ni compromettre<br />
en aucune manière la stérilité de la<br />
salle d’opération, lui permettant ainsi de<br />
disposer d’informations pertinentes à toutes<br />
les étapes de l’intervention.<br />
Le concept Kinect<br />
Le logiciel de la console de jeu Xbox de<br />
Microsoft est en effet conçu pour détecter, en<br />
interaction avec un émetteur infrarouge, un<br />
capteur et une caméra vidéo, des mouvements<br />
rapides de personnes et les reproduire sur<br />
un écran. Cette technique, baptisée Kinect,<br />
est au cœur de la technologie PrimeSensor<br />
développée par la société PrimeSense. Celleci<br />
consiste à projeter devant un écran une<br />
matrice invisible de points infrarouges qui<br />
est déformée par les personnes et les objets<br />
présents. Les déformations sont détectées<br />
par un capteur. Ces données permettent au<br />
logiciel de calculer un nuage de points tridi<br />
mensionnel reflétant la structure de la zone<br />
surveillée. Grâce aux variations de ce nuage<br />
et au recours à des modèles probabilistes,<br />
le système est capable de reconnaître des<br />
personnes et leurs mouvements et de les différencier<br />
entre elles.<br />
Avec l’aide de Microsoft<br />
Ce système original n’est cependant pas destiné<br />
à convertir des mouvements manuels<br />
précis et lents en commandes exactes. Avec<br />
l’aide du fabricant de la Xbox, Microsoft,<br />
qui a mis sa technologie à disposition, les<br />
développeurs de <strong>Siemens</strong> ont ainsi pu avoir<br />
recours aux connaissances les plus récentes<br />
en matière de détection de personnes.<br />
Voilà en partie pourquoi les techniciens de<br />
Corporate Technology ont mis au point des<br />
algorithmes qui détectent d’abord les mains<br />
du chirurgien dans le nuage de points.<br />
Une fois les mains détectées, le système enregistre<br />
alors leurs mouvements sans être<br />
dérangé par la présence d’autres personnes<br />
dans le même espace. Actuellement, la technologie<br />
est expérimentée dans deux hôpitaux<br />
en Espagne et aux PaysBas, mais pas encore<br />
sur des patients.<br />
<strong>Monitor</strong> 3/2012<br />
13
ECOLOFT, nouvelle arèn<br />
Le 24 août 2012, Bosch et <strong>Siemens</strong> appareils ménagers (BSH) inauguraient<br />
leur nouvelle exposition consacrée l’électroménager de<br />
pointe. BSH souligne ainsi son rôle de pionnier dans le domaine de la<br />
durabilité en exposant sur plus de 300 m 2 situés dans la nouvelle<br />
arène de l’environnement, à Spreitenbach, dans le canton d’Argovie.<br />
Depuis longtemps déjà, Bosch et <strong>Siemens</strong> s’engagent<br />
dans la préservation et le respect de<br />
l’environnement et ce travail de pionnier porte<br />
ses fruits. Aujourd’hui, plus de 450 millions<br />
d’euros ont déjà été investis dans la recherche<br />
et le développement d’appareils ménageant<br />
les ressources. Avec ECOLOFT, la nouvelle<br />
arène de l’environnement, l’entreprise propose<br />
désormais un aperçu exhaustif du développement<br />
de nouveaux produits responsables, et<br />
renforce ainsi la prise de conscience des visiteurs<br />
en matière de durabilité.<br />
Promouvoir la durabilité et l’efficacité énergétique<br />
Une moitié de l’ECOLOFT est occupée par<br />
<strong>Siemens</strong> qui présente ses derniers lavevais<br />
14 Texte Eray Müller C Photos BSH Electroménager<br />
selle leaders face à la concurrence, ainsi que<br />
des fours et des cuisinières qui donnent<br />
véritablement l’envie de faire la cuisine. Dans<br />
l’autre moitié, Bosch expose ses machines à<br />
laver et sèchelinge économes, ainsi que des<br />
réfrigérateurs et congélateurs dotés du label<br />
A+++ en termes d’efficacité énergétique.<br />
L’exposition comprend également une partie<br />
ludique permettant d’expliquer aux visiteurs<br />
le potentiel d’économie d’énergie dans leur<br />
propre habitation. Quarantecinq minutes<br />
suffisent pour faire le tour d’ECOLOFT dont<br />
l’objectif est de sensibiliser la population<br />
suisse de tous âges sur le thème de «l’efficacité<br />
énergétique des appareils ménagers».<br />
Les appareils ménagers de BSH efficients en<br />
énergie sont exposés sur plus de 300 mètres<br />
carrés.<br />
Un portefeuille de produits super efficaces<br />
Afin de rendre les progrès d’efficience encore<br />
plus visibles, Bosch et <strong>Siemens</strong> ont réuni<br />
leurs appareils ménagers les plus écologiques<br />
dans un portefeuille de super efficacité.<br />
Chez <strong>Siemens</strong>, ces produits portent la dénomination<br />
«eco+», respectivement «Green Technology<br />
inside» chez Bosch. La demande pour<br />
ces appareils ménagers a fortement progressé,<br />
en raison notamment de l’augmentation continue<br />
des prix de l’électricité. Ce qui ne surprend<br />
pas lorsque l’on sait que les appareils
e de l’environnement<br />
ménagers consomment la majeure partie du<br />
courant électrique dans les habitations. Avec<br />
3,5 millions d’unités vendues en 2011 sur le<br />
marché européen, le nombre de ce type<br />
d’appareils a ainsi augmenté d’environ 12 %<br />
par rapport à l’année précédente.<br />
Des technologies novatrices sans concurrence<br />
La majorité des produits exposés à ECOLOFT<br />
font partie des meilleurs dans leur catégorie<br />
respective et occupent une place de leader<br />
en matière d’économie énergétique, défiant<br />
ainsi la concurrence dans la branche. Les lavevaisselle<br />
<strong>Siemens</strong> utilisant le système de<br />
séchage à base de zéolite en sont un parfait<br />
exemple. Cette technologie novatrice a été<br />
nominée pour le prix suisse de l’environnement<br />
en 2012 dans la catégorie «innovation».<br />
Autre exemple, les séchoirs de Bosch Home<br />
Professional, supérieurs de 60 % à la meilleure<br />
classe d’efficacité énergétique pour les<br />
séchoirs. Equipés d’une pompe de chaleur,<br />
ils sont si performants qu’aucun autre appareil<br />
sur le marché ne parvient à les égaler.<br />
L’objectif de l’ECOLOFT est<br />
de sensibiliser la population<br />
suisse sur le thème de<br />
l’efficacité énergétique<br />
des appareils ménagers.<br />
Un comportement écologique est synonyme<br />
de meilleure qualité de vie<br />
La Suisse demeure à la pointe dans la recherche<br />
et le développement de nouvelles techniques<br />
environnementales. Des concepts et des projets<br />
pour une exploitation plus efficace des<br />
énergies renouvelables existent depuis longtemps<br />
déjà avec nombres d’applications développées<br />
avec succès. Il existe de nombreux<br />
produits novateurs dotés de systèmes encore<br />
plus efficients en énergie qui pourraient être<br />
utilisés dans la vie quotidienne. La connaissance,<br />
la compréhension et le simple accès à<br />
ces produits ou aux informations appropriées<br />
manquent cependant à l’heure actuelle. À l’avenir,<br />
le citoyen devrait être mieux informé sur<br />
les techniques et les questions environnementales,<br />
ainsi que sur la qualité des produits<br />
qui présente la meilleure efficacité énergétique<br />
possible. Opter pour l’achat d’un produit<br />
ménageant l’environnement devrait être davantage<br />
encouragé, car un comportement<br />
écologique n'équivaut pas à devoir renoncer<br />
à tout, mais à améliorer la qualité de vie. Les<br />
fournisseurs de produits écologiques novateurs<br />
et les prestataires de services dans le<br />
domaine des techniques de l’environnement et<br />
d’une exploitation durable collaborent déjà<br />
étroitement et partagent leurs expériences.<br />
En tant que centre de compétence centralisé<br />
pour les technologies environnementales,<br />
l’arène de l’environnement offre une plateforme<br />
aux fournisseurs de produits, systèmes<br />
et prestations de service qui leur permet de<br />
présenter leurs innovations écologiques auprès<br />
des clients et des intéressés. Des informations<br />
neutres et complémentaires sur les<br />
thèmes de l’environnement procurent en<br />
outre des informations supplémentaires couvrant<br />
un large éventail de thèmes relatifs à<br />
l’écologie. L’arène de l’environnement est<br />
l’expression même de la force créatrice de<br />
l’entreprise. Celleci repose sur les dizaines<br />
d’années d’expérience du pionnier environnemental<br />
Walter Schmid, et réalise la symbiose<br />
entre l’esprit d’innovation et la compétence<br />
en matière de développement durable.<br />
www.umweltarena.ch<br />
www.boschhome.ch<br />
www.siemenshome.ch<br />
Les lave-vaisselle de <strong>Siemens</strong> sont à la pointe<br />
en comparaison avec la concurrence (en haut).<br />
Le label d’efficacité énergétique A+++ des<br />
machines à laver et sèche-linge est particulièrement<br />
recherché (en bas).<br />
<strong>Monitor</strong> 3/2012<br />
15
www.siemens.ch