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Diapositive 1 - Philosophie spiritualiste

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Pierre Baribeau<br />

(2012)<br />

LA NATURE N’EST PAS AVEUGLE<br />

version intégrale<br />

"On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les<br />

animaux y sont traités." Gandhi, philosophe indien


Études sur la nature<br />

"Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander les autres."<br />

Denis Diderot


Soit la nature agit selon des processus purement aveugles, soit elle agit<br />

par des processus autorégulés, soit elle agit selon la volonté d’un<br />

principe intelligent. Le spiritualisme penche en faveur de cette dernière<br />

hypothèse, mais il n’exclut pas les deux autres; au contraire il les<br />

intègre dans ses spéculations métaphysiques. Beaucoup refusent<br />

d’admettre la présence d’un principe intelligent dans la matière dite<br />

"naturelle". Ils croient que le hasard est le principe général qui guide la<br />

nature. En réalité, derrière tous ces phénomènes il y a un principe<br />

intelligent, une conscience collective constituée d’une hiérarchie d’êtres<br />

spirituels aux diverses capacités et leurs subalternes, les élémentaux,<br />

dont nous parlerons plus loin. La nature n’est pas aveugle: elle suit un<br />

agenda divin, celui de la création de la vie et de sa préservation. Cela<br />

n’exclut en rien l’existence du hasard. Mais qu’est-ce essentiellement<br />

que le hasard? "Si on tient compte du point de vue déterministe des<br />

sciences, tout phénomène a nécessairement une cause."


"Donc, on ne peut qualifier de hasardeux que les systèmes<br />

dynamiques dont le niveau de complexité est tel que l'esprit humain ne<br />

peut en déterminer le devenir (exemple: le mouvement, ou la sortie<br />

des boules du Loto). On peut dire que le hasard s'applique aux<br />

systèmes obéissant à la théorie du chaos."<br />

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Hasard) Qu’est-ce que le hasard sinon un<br />

concept inutilement compliqué qui nécessite une interprétation<br />

subjective des événements, comme par exemple du point de vue<br />

rationnel athée ("Ce ne fut qu’un hasard") ou du point de vue d’un<br />

rationnel croyant ("Rien n’arrive pour rien"). Dans ce présent<br />

document, le lecteur ou la lectrice est convié(e) à lire une recherche<br />

très détaillée: une histoire des idées sur la séparation progressive du<br />

modèle divin et du modèle matérialiste, inconciliable avec le religieux<br />

selon ce dernier, à travers de nombreux débats historiques mettant à<br />

l’avant-plan des penseurs et savants influents.


"Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son<br />

espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que<br />

cela était bon." 1, 25<br />

"Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre<br />

ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les<br />

oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles<br />

qui rampent sur la terre." 1, 26<br />

"Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez<br />

la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur<br />

les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre." 1, 28


"Wuxing" (五行)<br />

Les cinq éléments chinois et leurs<br />

correspondances<br />

Métal 金 Ouest Foie<br />

Yin yang<br />

Âcre Tigre blanc Nez<br />

Bois 木 Est Rate Acide Dragon azur Oeil<br />

Eau 水 Nord Reins Salé Tortue noire Oreille<br />

Feu 火 Sud Poumons Amer Oiseau vermillon langue<br />

Terre 土 Centre Cœur Doux Licorne jaune bouche<br />

Les Chinois considèrent l’univers comme un grand tout unifié par le<br />

moteur primordial Yin yang dans lequel les éléments s’engendrent et<br />

interagissent les uns les autres comme une force interdépendante. Ces<br />

notions sont apparues sous les Royaumes Combattants (Ve-IIIe siècle)


Les pré-platoniciens<br />

L’expérience et le raisonnement<br />

Les "physiciens" d’Ionie Thalès L’élément dominant est l’eau<br />

Anaximène L’élément dominant est l’air<br />

Anaximandre Tout est illimité<br />

Héraclite Le feu est le principe de tout<br />

Xénophane Le monde est créé par 1 Dieu<br />

Les pythagoriciens Pythagore Tout est calculable (nombres)<br />

Empédocle<br />

(dissident)<br />

Le monde est eau, terre, feu<br />

et air en harmonie<br />

L’école d’Élée Parménide L’être est unité, le non-être<br />

n’existe pas.


Les pré-platoniciens<br />

L’expérience et le raisonnement<br />

Melissos L’être est immobile, éternel et<br />

infini, le mouvement est<br />

impossible.<br />

Les atomistes Anaxagore Tout corps est constitué<br />

d’autres corps (homéomères)<br />

Leucippe Toute la nature est<br />

constituées d’atomes<br />

(particules éternelles et<br />

indivisibles)<br />

Démocrite Les atomes sont gérés par le<br />

hasard, le plein et le vide


"Comme on ne parvient à comprendre et à savoir quelque chose dans<br />

tout sujet de recherches méthodiques où il y a des principes, des<br />

causes et des éléments, que du moment où on les connaît; car on ne<br />

pense jamais connaître une chose que quand on en connaît les<br />

causes premières, les principes premiers, et jusqu'à ses éléments; de<br />

même aussi pour la science de la nature, il est évident que l'on doit<br />

tout d'abord prendre soin de déterminer ce qui regarde les principes.<br />

[…] La méthode que nous comptons suivre sera de traiter d'abord de<br />

la génération des choses dans toute son étendue ; car il est conforme<br />

à l'ordre naturel d'expliquer en premier lieu les conditions communes,<br />

pour arriver ensuite à étudier les propriétés particulières. […]"<br />

Aristote, Physique


"Pour cela, il faut premièrement, Hérodote, acquérir la connaissance<br />

des choses signifiées par les mots, afin de pouvoir juger de celles dont<br />

nous concevons quelque opinion ou quelque doute, ou que nous<br />

cherchons à connaître, et afin qu'on ne nous mène pas jusqu'à l'infini,<br />

ou que nous-mêmes ne nous bornions point à des mots vides de sens<br />

[…] La même méthode est nécessaire par rapport aux jugements qui se<br />

font par les sens, et par les idées qui viennent tant de l'esprit que de tel<br />

autre caractère de vérité que ce soit. […] Enfin, il faut agir de la même<br />

manière touchant les passions de l’âme, afin que l'un puisse distinguer<br />

les choses sur lesquelles il faut suspendre son jugement et celles qui ne<br />

sont pas évidentes. […] Premièrement, il faut croire que rien ne se fait<br />

de rien […] Or l'univers fut toujours tel qu'il est et sera toujours dans le<br />

même état, n'y ayant rien en quoi il puisse se changer. […] L’univers est<br />

corporel. Qu'il y ait des corps, c'est ce qui tombe sous les sens […]<br />

Quant aux corps, les uns sont des assemblages, les autres des…"


"…corps dont ces assemblages sont formés. […] L'univers est infini ;<br />

car ce qui est fini a une extrémité, et ce qui a une extrémité est conçu<br />

borné par quelque chose. Donc ce qui n'a point d'extrémité n'a point de<br />

bornes, et ce qui n'a nulles bornes est infini et sans terme. […] Les<br />

atomes sont dans un mouvement continuel […] Les atomes n'ont point<br />

de principe, parce qu'avec le vide ils sont la cause de toutes choses.[…]<br />

Il y a des mondes à l'infini, soit qu'ils ressemblent à celui-ci ou non ; car<br />

les atomes, étant infinis, comme on l'a montré, sont transportés dans le<br />

plus grand éloignement […] Il y a encore des formes qui, par la figure,<br />

ressemblent aux corps solides, et surpassent de beaucoup par leur<br />

ténuité les choses sensibles. […] l'âme est un corps composé de parties<br />

fort menues et dispersées dans tout l'assemblage de matière qui forme<br />

le corps. Elle ressemble à un mélange d'air et de chaleur tempéré […]"<br />

Épicure, Lettre à Hérodote


"Le monde est pour toi le règne des<br />

atomes, ils s'y donnent librement<br />

carrière, tu en abuses vraiment, tu fais<br />

d'eux tout ce qui te vient à l'esprit, c'est<br />

une matière que tu façonnes à ta guise.<br />

Mais, pour commencer, je dis, moi, que<br />

les atomes n'existent pas. Il n'y a pas de<br />

corps en effet (qui ne puisse être divisé);<br />

le vide devrait être un espace libre de<br />

tout corps, or les corps occupent<br />

l'espace tout entier. Il n'y a donc point de vide et par suite point<br />

d'atomes. […] Tu as en vue, je pense, les mondes innombrables qui<br />

naissent à tous les instants du temps tandis que d'autres meurent. Ou<br />

encore ces corpuscules insécables qui, sans qu'aucune puissance<br />

supérieure, aucune raison les gouverne, produisent tant de …"


"…merveilles? Mais je m'attaque à des conceptions qui<br />

n'appartiennent pas au seul Épicure et je manque ainsi au procédé<br />

généreux dont j'usais envers toi au début. J'accorderai donc que<br />

toutes choses sont formées d'atomes. Qu'importe? C'est la nature des<br />

dieux qu'il s'agit de définir. Admettons qu'ils soient composés<br />

d'atomes, ils ne seront donc pas éternels. Un être composé d'atomes<br />

a dû commencer d'exister à un certain moment, aucun dieu n'a été<br />

avant qu'il eût pris naissance, et, si les dieux ont un commencement,<br />

ils ont nécessairement une fin comme tu l'objectais tout à l'heure à<br />

Platon au sujet du monde. Que devient alors cette félicité éternelle qui,<br />

selon vous, est le caractère propre d'un dieu? Pour la conserver, dans<br />

quel fourré d'épines ne cherchez-vous pas refuge? Tu disais toi-même<br />

qu'un dieu n'a pas de corps mais quelque chose qui ressemble à un<br />

corps, pas de sang mais quelque chose qui ressemble à du sang."<br />

Cicéron, De la nature des Dieux


"Parmi les questions qui préoccupent les philosophes médiévaux, celle<br />

de la nature du mouvement occupe une place centrale. […] Elle est<br />

ainsi mise en relation avec le problème essentiel de la création du<br />

monde et de la manière dont Dieu a mis les corps célestes en<br />

mouvement. […] Entre le XIIe et le XIIIe siècle, les écrits d’Aristote<br />

sont traduits en latin. C’est alors dans le cadre de sa Physique que la<br />

question du mouvement est débattue. Mais les savants du Moyen Age,<br />

contrairement à l’idée répandue, ne se contente pas de reprendre mot<br />

pour mot les concepts du savant grec. […] bien avant la "révolution<br />

scientifique" de Galilée et de Newton, au XVIIe siècle, les physiciens<br />

médiévaux ont produit une œuvre originale et novatrice. […] Elle<br />

s’appuie sur la doctrine d’Aristote pour qui les corps de la région<br />

sublunaire, qui s’étend de la Terre à la sphère lunaire, sont soumis à<br />

deux types de mouvements: le mouvement "naturel", et le mouvement<br />

"forcé" ou "violent". Matthieu Grousson, Les cahiers de Science et Vie, No 114, décembre 2009, janvier 2010


La querelle des universaux<br />

"Les universaux furent l'enjeu d'une querelle entre logiciens<br />

Demeurée célèbre, elle se déroula du XII e siècle au XIV e<br />

siècle. Les écoles s'opposaient sur la question de savoir si<br />

les universaux sont de pures conceptions de l'esprit, c'està-dire<br />

de simples concepts, ou s'ils ont une réalité, que ce<br />

soit au sein des choses comme telles ou bien en tant qu'Idées au sens<br />

platonicien. (Wikipedia) L’empirisme de Guillaume d’Ockham et sa<br />

théorie du terminisme ruinent le réalisme : Ockham distingue la<br />

connaissance intuitive (connaissance claire et singulière) de la<br />

connaissance abstraite (connaissance confuse) […] Pour lui, l’universel<br />

dans l’esprit ne fait que suppléer les réalités singulières de l’expérience:<br />

l’objet immédiat de l’esprit n’est pas la chose même mais ce qui<br />

"supplée" pour elle ; la réalité extra-mentale devient un objet indirect, le<br />

terme d’une inférence (terminisme). [En] conséquences : plus de place<br />

à la métaphysique ; la philosophie se réduit alors à la physique et à la<br />

logique, elle cesse d’être la servante de la théologie."<br />

http://regard.blogspirit.com/archive/2006/02/13/la-querelle-des-universaux.html


"[…] il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort<br />

utiles à la vie, et qu'au lieu de cette philosophie spéculative, qu'on<br />

enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par<br />

laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air,<br />

des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent,<br />

aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos<br />

artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les<br />

usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres<br />

et possesseurs de la Nature."<br />

René Descartes, Discours de la méthode


"Par le mot esprit, nous entendons un corps<br />

naturel d'une telle subtilité qu'il n'agit point sur<br />

les sens, mais qui remplit une place, comme<br />

pourrait la remplir l'image d'un corps visible.<br />

Ainsi la conception que nous avons d'un esprit<br />

est celle d'une figure sans couleur : dans la<br />

figure nous concevons dimension ; par<br />

conséquent concevoir un esprit c'est concevoir quelque chose qui a<br />

des dimensions : mais qui dit un esprit surnaturel dit une substance<br />

sans dimensions, deux mots qui se contredisent. […] Il n'est pas<br />

possible par les seuls moyens naturels de connaître même l'existence<br />

des autres êtres que les hommes appellent esprits incorporels."<br />

Thomas Hobbes, De la nature humaine


Le catastrophisme<br />

"Georges Cuvier (1769-1832), l'un des fondateurs de la paléontologie,<br />

est également le plus célèbre représentant de la théorie des<br />

catastrophes (on l'a baptisé le prophète du catastrophisme absolu) et,<br />

avec le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), le plus célèbre<br />

représentant du fixisme (ou fixité des espèces). Du fait d'une éducation<br />

religieuse stricte, Cuvier croyait à la véracité du texte biblique qui<br />

excluait toute évolution des espèces. Dès ses premiers écrits, en 1795,<br />

alors qu'il avait 26 ans, il fut un partisan convaincu de la doctrine des<br />

catastrophes successives, sous l'influence du naturaliste allemand<br />

Johann Blumenbach (1752-1840), qui enseignait déjà la théorie des<br />

catastrophes en liaison avec celle des espèces perdues. Cuvier ne fut<br />

donc pas le premier à soutenir des idées catastrophistes […]"<br />

http://www.astrosurf.com/macombes/chapitre%203-me.htm


"Darwin ne se soucie pas de savoir ce qu’est un être vivant, ni de<br />

comprendre le phénomène de la vie en tant que processus physico-<br />

chimique. Il semble admettre comme une évidence qu'ils sont comme<br />

des machines. "Ce n’est pas une objection valable que de dire que,<br />

jusqu’à présent, la science ne jette aucune lumière sur le problème<br />

bien plus élevé de l’essence ou de l’origine de la vie. Qui peut<br />

expliquer ce qu’est l’essence de l’attraction ou de la pesanteur ? Nul<br />

ne se refuse cependant aujourd’hui à admettre toutes les<br />

conséquences qui découlent d’un élément inconnu, l’attraction, bien<br />

que Leibnitz ait autrefois reproché à Newton d’avoir introduit dans la<br />

science "des propriétés occultes et des miracles ".<br />

Charles Darwin, De l’origine des espèces, conclusion


Extinction de masse<br />

"On considère que la biodiversité actuelle représente tout au plus 1% de toutes<br />

les espèces qui ont vécu dans le passé. En clair, cela signifie que 99% des<br />

espèces se sont éteintes. Cette extinction n'est pas linéaire, c'est-à-dire qu'elle<br />

n'est pas uniquement le fait de remplacement progressif d'une espèce par une<br />

autre, comme par exemple sous l'impulsion de la sélection naturelle. Cela ne<br />

signifie pas que le remplacement progressif n'a pas existé: il n'a simplement<br />

pas été le seul processus impliqué. Les extinctions d'espèces ont procédé<br />

souvent par soubresauts. […] On parle ici d'extinction de masse, c'est-à-dire<br />

l'extinction simultanée de plusieurs espèces non apparentées et de<br />

constitutions variées. Cette définition est importante à retenir lorsqu'on tente de<br />

déterminer les causes d'une extinction. Certains événements peuvent causer<br />

l'extinction d'une seule espèce, sans nécessairement causer celles de<br />

plusieurs autres. […] Pour expliquer les extinctions de masse, il faut chercher<br />

des causes universelles. On peut considérer deux grands ensembles de<br />

causes: 1) des causes biologiques, comme par exemple l'effondrement de…"


"…vastes systèmes écologiques, ou encore la disparition de tout le plancton; 2)<br />

des causes physiques, comme par exemple, la détérioration marquée du<br />

climat, la chute de grandes météorites, du volcanisme exceptionnel ou une<br />

configuration particulière des masses continentales. […] Au chapitre des<br />

causes biologiques, deux conceptions extrêmes s'opposent en ce qui concerne<br />

les systèmes écologiques. L'idée la plus véhiculée de ce qu'est un écosystème<br />

est que les communautés animales et végétales sont des systèmes délicats,<br />

formés de dépendances et d'interactions en équilibre harmonieux, mais<br />

facilement perturbables. Ces systèmes sont souvent vus comme le résultat de<br />

millions d'années d'adaptation réalisés dans le cadre de l'évolution et que par<br />

conséquent, retirer une seule pièce du système risque de tout détruire. À l'autre<br />

extrême, il y a ceux qui prétendent que les communautés sont une collection<br />

d'espèces dont les habitats se trouvent coïncider par hasard dans l'espace,<br />

chacune des espèces s'efforçant de vivre du mieux qu'elle peut en étant<br />

opportuniste, se nourrissant de tout ce qui se présente."<br />

http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s4/extinctions.masse.html


Les cinq grandes extinctions<br />

- À la fin de l'Ordovicien (autour de -445 Ma): un tiers de la faune marine s'est<br />

éteinte; les trilobites furent particulièrement affectés.<br />

- À la fin du Dévonien (-360 Ma): l'écosystème récifal a été fortement atteint; les<br />

récifs disparaissent pour ne revenir que beaucoup plus tard[...] les poissons<br />

marins sont affectés, alors que ceux d'eau douce le sont beaucoup moins; peu<br />

de trilobites survivent (une seule famille).<br />

- À la fin du Permien (-248 Ma): c'est la plus grande crise; plus de la moitié des<br />

familles d'organismes marins disparaissent et les vertébrés terrestres sont<br />

décimés; on évalue qu'environ 95% des espèces sont disparus de la surface du<br />

Globe.<br />

- À la fin du Trias (-206 Ma): les ammonoïdes et les nautiloïdes, des<br />

organismes nectoniques, sont particulièrement affectés.<br />

- À la fin du Crétacé (-65 Ma; l'extinction K-T pour Crétacé-Tertiaire): c'est la<br />

fameuse disparition des dinosaures; avec eux sont disparus, le plancton marin,<br />

les rudistes, les ammonites et presque tous les habitants des fonds marins; ont<br />

survécu, les petits mammifères, les plantes terrestres, les poissons et certains<br />

coraux. http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s4/extinctions.masse.html


"La condition première de toute histoire humaine est naturellement<br />

l’existence d’êtres humains vivants. […] On peut distinguer les<br />

hommes des animaux par la conscience, par la religion et par tout ce<br />

que l’on voudra. Eux-mêmes commencent à se distinguer des<br />

animaux dès qu’ils commencent à produire leurs moyens d’existence.<br />

[…] Pas en avant qui est la conséquence même de leur organisation<br />

corporelle. En produisant leurs moyens d’existence, les hommes<br />

produisent indirectement leur vie matérielle elle-même."


"La façon dont les hommes produisent leurs moyens d’existence,<br />

dépend d’abord de la nature des moyens d’existence déjà donnés et<br />

qu’il leur faut reproduire. […] Les individus dépendent donc des<br />

conditions matérielles. […] Voici donc les faits: des individus déterminés<br />

qui ont une activité productive selon un mode déterminé entrent dans<br />

des rapports sociaux et politiques déterminés. Les individus oeuvrent et<br />

produisent matériellement. Pour vivre, il faut avant tout boire, manger,<br />

se loger, s’habiller […] Le premier fait historique est donc la production<br />

des moyens permettant de satisfaire ces besoins, la production de la vie<br />

matérielle elle-même. Le second point est que le premier besoin une<br />

fois satisfait lui-même, l’action de le satisfaire et l’instrument déjà acquis<br />

de cette satisfaction poussent à de nouveaux besoins. Le troisième<br />

rapport […] est que les hommes, qui renouvellent chaque jour leur<br />

propre vie, se mettent à créer d’autres hommes, à se reproduire; c’est<br />

le rapport entre homme et femme, parents et enfants, c’est la famille."<br />

Karl Marx, L’Idéologie allemande


La philosophie de la nature (XIXe siècle)<br />

"La philosophie de la nature (en allemand Naturphilosophie) est un<br />

courant philosophique fondé par Goethe, Hegel et Schelling. Hegel<br />

finira par s'en démarquer, et Fichte s'y opposa fortement. Ce courant a<br />

pour but de dépasser l'idéalisme transcendantal de Kant, qui interdisait<br />

les spéculations philosophiques du point de vue de la nature elle-<br />

même, au nom de la limitation des capacités de l'entendement.<br />

Goethe, Schelling et Hegel décidèrent d'ajouter à la philosophie<br />

transcendantale, qui représente le point de vue de l'Esprit, la<br />

philosophie de la nature, qui représente le point de vue de la Nature.<br />

Tout le projet […] de Schelling fut de réconcilier le kantisme avec le<br />

spinozisme, c'est-à-dire de dévoiler les deux faces de l'Absolu que<br />

sont l'esprit et la nature. […] Mais la philosophie de la nature n'a pas<br />

seulement des prétentions philosophiques et esthétiques : elle veut<br />

aussi donner une explication métaphysique aux récentes…"


"… découvertes de la science, notamment en physique et en biologie.<br />

Les philosophes allemands cherchèrent alors à rendre compte de<br />

phénomènes comme le magnétisme et l'électricité, ou plus tard, de la<br />

cellule, chez un disciple de Schelling, Oken. […] C'est pourquoi la<br />

philosophie de la nature fut apparemment enterrée par le positivisme<br />

et les courants scientifiques de la fin du XIX e siècle : on accusa la<br />

Naturphilosophie de n'être qu'une mystique irrationnelle, une<br />

théosophie romantique dénuée de fondements scientifiques. Les<br />

positivistes discréditèrent une métaphysique qui, selon eux, était<br />

purement fantaisiste et ne pouvait que freiner le développement des<br />

sciences positives. Des philosophes comme Auguste Comte, Paul<br />

Natorp ou Edmund Husserl tentèrent de détacher le raisonnement<br />

scientifique des spéculations métaphysiques."<br />

Wikipedia, article "<strong>Philosophie</strong> de la nature"


Le Positivisme (XXe siècle)<br />

"Le positivisme est une doctrine philosophique fondée par Auguste<br />

Comte. Le terme de positivisme a été créé par A. Comte lui-même<br />

pour désigner son système […] Depuis, le terme s'est étendu au point<br />

de ne plus enfermer, dans l'usage courant, qu'une signification assez<br />

lâche : prévention contre la métaphysique ou la religion, méfiance à<br />

l'égard des grandes hypothèses, ou même simple disposition de<br />

l'esprit à ne s'attacher qu'aux certitudes les plus immédiates et aux<br />

biens les plus concrets. De là vient sans doute qu'on ne voit trop<br />

souvent dans le positivisme qu'un effort pour constituer la science<br />

indépendamment de toute métaphysique, une forme à peine nouvelle<br />

du relativisme antique et de l'empirisme ou du criticisme modernes. Or<br />

le positivisme n'est pas une simple philosophie de la science, c'est une<br />

sociologie fondée sur la science et aboutissant à une religion. […]<br />

"Positif, dit Comte, est la même chose que réel et utile."


"Science du réel, la philosophie positive devra être utile, et renoncer<br />

aux stériles spéculations. Quel sera donc son objet? De mettre fin à<br />

l'anarchie politique et intellectuelle, de conduire à l'harmonie sociale en<br />

rétablissant l'harmonie entre les intelligences […] Il faut, à cet effet,<br />

renoncer aux hypothèses arbitraires qui ont jusqu'ici égaré les<br />

philosophes. Les uns, les théologiens, expliquent les phénomènes par<br />

action d'une ou de plusieurs volontés supérieures aux phénomènes. Les<br />

autres, les métaphysiciens, admettent des causes premières ou finales,<br />

des essences et des entités et croient par la raison atteindre l'absolu. Le<br />

positiviste s'en tiendra aux réalités "appréciables à notre organisme",<br />

c.-à-d. aux phénomènes perçus par les sens et à leurs lois. Une telle<br />

philosophie sera sans doute toute relative, puisqu'au lieu de déterminer<br />

des causes elle ne saisira que des relations constantes entre des faits,<br />

mais elle sera utile, puisqu'elle permettra de prévoir et d'agir sur la<br />

nature." http://www.cosmovisions.com/Positivisme.htm


Le Scientisme (XIXe-XXe siècle)<br />

"Voici la conception que s'en faisait en 1911, le philosophe Jules de<br />

Gaultier. "Plus ou moins avoué, le scientisme implique les postulats<br />

suivants : que le monde est un tout donné, que le jeu phénoménal est<br />

compris dans un circuit fermé, que tout est donc calculable, que l'esprit<br />

scientifique ne doit pas désespérer de capter dans ses formules<br />

l'énigme apparente de l'univers, qu'il n'y a pas d'inconnaissable.<br />

Subsidiairement ces postulats impliquent d'autres croyances : la<br />

croyance au mieux, à l'homme plus heureux par la possession plus<br />

complète des lois de la nature, la croyance à la substitution possible<br />

des méthodes scientifiques aux religions et aux morales, soit la<br />

croyance à la solution rationnelle du problème moral. […] La<br />

connaissance n'est pas ici une catégorie, un mode de la vision, elle est<br />

un mode, un ressort de l'action, elle est un moyen pour un but, elle<br />

suppose l'existence du but, elle implique finalisme."


"L'organisation scientifique de la vie, qui est l'un des vœux souvent<br />

énoncés du scientisme, suppose en effet que la vie comporte un but,<br />

que ce but est donné et qu'il est connaissable; car on n'organise qu'en<br />

vue d'une fin. Le scientisme implique donc finalisme, finalisme au sens<br />

le plus métaphysique. Il suppose en fin de compte, dissimulée sous<br />

mille réticences, cette hypothèse que la vie a une fin prédéterminée,<br />

un sens, une direction connaissable et que l'organisation scientifique<br />

de la vie consisterait, après avoir distingué cette direction, à y pousser<br />

l'humanité. Or aucune conception n'est plus contraire à l'esprit<br />

scientifique que cette croyance en un finalisme métaphysique. C'est<br />

purement et simplement un acte de foi et le scientisme relève, sous ce<br />

jour, d'une croyance idéologique comme les diverses religions relèvent<br />

de la croyance théologique."<br />

http://agora.qc.ca/dossiers/Scientisme


Le Matérialisme scientifique (XXe-XXIe siècle)<br />

"Le matérialisme scientifique est basé sur le fait que tout n'est due<br />

qu'à l'univers, ses composants, et tous les phénomènes de l'univers<br />

explicables par les interactions entre les composants de l'univers, et<br />

donc que la matière peut s'auto-organiser. Et pour l'instant toute la<br />

science a apporté de l'eau au moulin du matérialisme scientifique,<br />

puisque toute la science moderne explique tout par les interactions de<br />

la matière. Que ce soit en physique, chimie , biologie, géologie,<br />

neurologie etc. Que quelques noms nous sortent des envolées sur le<br />

sens de l'univers etc... ne changera rien. La majorité de la<br />

communauté scientifique est contre l'intelligent design qui n'est pas<br />

considéré comme de la science mais de la théologie déguisée en<br />

pseudo-science."<br />

http://atheisme.free.fr/Votre_espace/Livredor_materialisme.htm


James Lovelock<br />

La théorie Gaïa<br />

"C’est en étudiant la composition de<br />

l’atmosphère que J. Lovelock a commencé à<br />

prendre conscience que les molécules<br />

chimiques ne sont pas indépendantes des<br />

êtres vivants. […] Peu à peu, il se rend<br />

compte que les molécules présentes dans<br />

les différentes couches de l’atmosphère sont<br />

en échange permanent avec l’activité<br />

terrestre. […] ces échanges constants<br />

finissent par s’équilibrer pour former un<br />

système qui a les capacités de<br />

s’autoréguler. La vie a besoin de<br />

l’atmosphère pour exister, en retour, …"


"…, l’atmosphère est entretenu par des productions des êtres vivants. […]<br />

Ne pourrait-on pas considérer, se demande J. Lovelock, que la Terre, les<br />

océans, la biomasse et l’atmosphère forment une sorte de grand système<br />

gouverné par des dispositifs d’autorégulation? […] [son hypothèse]: la<br />

surface terrestre, l’eau des océans, toute la matière vivante et l’air ne sont<br />

pas simplement en interaction: ils forment ensemble un système que l’on<br />

peut envisager comme un organisme unique. Cet organisme a le pouvoir<br />

de se réguler lui-même. Cette créature vivante, J. Lovelock propose de<br />

l’appeler Gaïa, du nom de la déesse-mère dans la mythologie grecque.<br />

[…] Finalement, en 2001, une consécration survient. Cette année-là se<br />

tient la conférence internationale d’Amsterdam sur le «Changement<br />

global». Approuvée par de nombreux scientifiques, la déclaration finale<br />

définit le «système Terre» comme «un système unique autorégulé,<br />

composés d’éléments physiques, chimiques, biologiques et humains.» Ce<br />

sont exactement les termes de la théorie Gaïa!"<br />

Jean-François Dortier, Gaïa et la nouvelle version du vivant


Théorie symbiotique de l’évolution<br />

"[…] les cellules complexes, dotées d’un noyau et de mitochondries,<br />

seraient nées d’une sorte de fusion-absorption entre les cellules plus<br />

simples. Certaines grosses cellules auraient absorbé des bactéries et<br />

les auraient intégrées dans leur organisme. Un argument en faveur de<br />

cette thèse est que les mitochondries (des microorganismes présents<br />

dans le cytoplasme des cellules) ont leur propre ADN, dit ADN<br />

mitochondrial. […] Dans les années qui suivent, Lynn Margulis va<br />

étendre son hypothèse à l’origine de la vie. C’est à cette époque<br />

qu’elle commence aussi sa collaboration avec James Lovelock."


"Au fil du temps, sa théorie symbiotique, limitée à l’absorption des<br />

mitochondries par les cellules, devient une hypothèse plus générale sur<br />

les mécanismes de l’évolution […] qui considère que des organismes<br />

peuvent fusionner pour donner naissance à des organismes plus<br />

complexes. […] Au début des années 2 000, 30 ans après la parution de<br />

son premier livre, les phénomènes d’entraide, d’association, de symbiose<br />

entre organismes se généralisent au point de devenir un nouveau<br />

paradigme du vivant. […] Ainsi le lichen que l’on avait longtemps pris pour<br />

une plante s’est avéré être un organisme hybride qui associe un<br />

champignon et une algue vivant en commun et s’apportant des bénéfices<br />

mutuels. […] La symbiose et le mutualisme sont des associations très<br />

courantes dans le monde du vivant. La plus connue est l’association qui<br />

se noue entre les abeilles et les fleurs. […] Un autre type d’association<br />

symbiotique se déroule dans notre corps […] À l’intérieur de notre<br />

appareil digestif […] se logent des milliards de bactéries […] bien qu’étant<br />

à l’intérieur de nous, ne font pas partie de notre corps […]"<br />

Jean-François Dortier, Gaïa et la nouvelle version du vivant


Les éléments<br />

Le feu


Les continents s’éloignent<br />

et s’entrechoquent<br />

incessamment.


- Hydrogène sulfurique<br />

- Arsenic<br />

- Organismes primitifs<br />

- Gaz carbonique (chaleur<br />

compensatrice)<br />

Stromatolithes<br />

(espèce primitive<br />

dominante)<br />

L’atmosphère s’est progressivement<br />

constituée pour permettre à la vie<br />

de se déployer.<br />

Cheminée hydrothermale


Les éléments<br />

La glace<br />

Mû par la seule force de la gravité, les<br />

glaciers sculptent les paysages.


La déviation du Gulf Stream est responsable du refroidissement<br />

mondial qui a modifié le climat partout sur la planète.


La présence de la glace a<br />

stimulé l’évolution humaine.<br />

Les continents de glace, parce qu’ils flottent, jouent le rôle de<br />

réflecteurs gigantesques: ils réfléchissent la lumière et la chaleur dans<br />

l’espace qui la renvoie directement dans la terre.


Les éléments<br />

Les océans<br />

L’énergie qui produit les marées proviennent de la gravité fournie par<br />

nos plus proches voisins dans l’espace: les champs gravitationnels de<br />

la lune et du soleil exercent une traction sur l’eau de nos océans.


On estime que les comètes, constituées de rocs et d’eau gelé, ont<br />

bombardé par milliers la terre lui fournissant l’eau nécessaire pour<br />

former les océans.


La présence du Phytoplancton est essentiel à tout ce qui vit sur terre.<br />

Son abondance constitue l’alimentation de base d’une multitude<br />

d’espèces océaniques. De plus, il joue un rôle vital comme agent de<br />

photosynthèse: il convertit le gaz carbonique en oxygène (la moitié de<br />

toute la terre) et la lumière du soleil en énergie.


Les courants océaniques, qui relient tous les océans entre eux, sont<br />

essentiels à la vie: ils transportent les nutriments, l’oxygène et la<br />

chaleur dans tous les océans du monde ayant une influence sur le<br />

climat de l’ensemble de la planète.


Le pouvoir des courants océaniques est dirigé par un autre réseau de<br />

courants plus puissant encore qui voyage au fond des océans: le<br />

grand convoyeur, qui s’agite des profondeurs jusqu’à la surface des<br />

eaux. Si ce grand courant cessait son cycle, la mer ne serait plus<br />

approvisionné en oxygène et en nutriments. Elle deviendrait stagnante<br />

et sans vie.


Extinction massive du Permien<br />

(250 millions d’années)<br />

Dans une mer stagnante, milieu sans oxygène, l’eau, de couleur rosée<br />

(= bactéries) devient toxique (sulfure d’hydrogène). À l’époque du<br />

Permien, le sulfure d’hydrogène se serait dissipé dans l’air s’étendant<br />

à la terre ferme, devenant mortel pour les plantes et les animaux.


En rejetant d’énormes quantités de gaz carbonique dans l’atmosphère,<br />

l’activité humaine affecte le milieu terrestre mais aussi les océans.<br />

L’accroissement de la concentration de dioxyde de carbone, qui se<br />

dissout dans les eaux, acidifie les océans à un rythme croissant. Cela<br />

pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur la faune océanique.<br />

Les premiers organismes affectés seront les coraux qui ne peuvent plus<br />

se régénérer. Sans le corail, toutes les espèces qui en dépendent<br />

disparaîtraient. Le phytoplancton est également vulnérable à<br />

l’acidification croissante, mettant en péril l’une de nos principales<br />

sources d’oxygène.


L’atmosphère protège la surface de la terre en ralentissant la course<br />

effrénée des météores et en diminuant leur poids. Sans l’atmosphère<br />

qui nous protège de ces projectiles, nous serions régulièrement<br />

bombardés depuis l’espace.


Les vents du Sahara soulèvent d’énormes quantités de particules riches<br />

en minéraux qu’ils transportent au-dessus de l’Atlantique. Une grande<br />

partie tombe dans la mer l’enrichissant de nutriments. Et une partie<br />

atteint l’autre côté de l’Atlantique jusqu’aux forêts pluviales de<br />

l’Amazonie en Amérique du Sud, source vitale pour les plantes, les<br />

arbres et les animaux.


Le brassage incessant de<br />

l’air dans lequel nous<br />

baignons produit les<br />

changements<br />

météorologiques. À la base<br />

de ces variations, il y a la<br />

chaleur. De la plus douce<br />

brise à l’ouragan le plus<br />

déchaîné, le temps résulte<br />

du mouvement de la chaleur<br />

dans l’atmosphère.


Le climat pourrait changer rapidement à cause du pergélisol, un sol gelé<br />

en permanence, qui contient du méthane, un gaz à effet de serre<br />

beaucoup plus puissant que le gaz carbonique. Or, si le pergélisol<br />

devait dégeler à cause du réchauffement planétaire, il pourrait libérer<br />

d’énormes quantités de méthane, hautement inflammable. Libéré dans<br />

l’atmosphère, il décuplerait le processus du réchauffement.


Les forces de l’espace<br />

La collision d’une autre planète jumelle (Théia) avec la terre primitive a été<br />

vitale pour elle, car elle a hérité d’un noyau métallique plus dense permettant<br />

la constitution de l’atmosphère et d’un puissant champ magnétique. La lune,<br />

notre unique satellite, se serait constituée à partir des débris de l’impact.


Le champ magnétique de la terre fait dévier les dangereux vents<br />

solaires protégeant toute forme de vie.


La place qu’occupe la terre dans le système solaire est propice à la<br />

vie. En fait, elle se trouve exactement au bon endroit pour que la<br />

température convienne à l’eau et au développement des formes de vie<br />

complexes.


La lune stabilise nos climats et régularise nos saisons. L’attraction de<br />

la lune empêche la terre d’osciller dans l’espace, ce qui provoquerait<br />

un chaos climatique. Sans la lune, la température de la terre oscillerait<br />

fréquemment entre le point d’ébullition et le point de congélation. Ces<br />

écarts de température désordonnés auraient rendu la planète<br />

inhabitable.


À chaque seconde, sur la surface du soleil, quatre milliards de tonnes<br />

de matière sont convertis en énergie pure, et cela depuis cinq milliards<br />

d’années. C’est sa grande longévité qui rend notre soleil si spécial. Il y<br />

a beaucoup d’étoiles plus grosses. Plus une étoile est volumineuse,<br />

plus elle se consume rapidement et meurt.


La planète Jupiter est essentielle pour la vie sur terre. Elle est trois<br />

cents fois plus grosse que la terre. Son énorme champ gravitationnel<br />

attire des corps célestes gigantesques qui pourraient frapper notre<br />

planète. Jupiter joue le rôle primordial de bouclier de protection.


La sixième extinction<br />

"Partout sur la planète, la dégradation des habitats naturels causé par l’humain<br />

s’accélère rendant l’extinction des espèces inéluctables. Chaque année,<br />

l’environnement perd 73 000 kilomètres carrés de forêt à la surface de la terre<br />

(15 hectares par minute). Aujourd’hui, un quart de la surface terrestre est<br />

cultivé contre un sixième il y a cent ans. L’agriculture détruit la biodiversité et la<br />

remplace par des monocultures car nous avons réduits notre alimentation de<br />

base à une trentaine de plantes seulement. L’explosion démographique et<br />

l’accroissement du bien-être chez l’humain amène la transformation des<br />

habitats en terrain agricole ou de loisir. L’empreinte humaine n’épargne plus<br />

aucune portion du globe. Notre simple présence menace un mammifère sur<br />

quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et les deux tiers des<br />

plantes. Aujourd’hui, le rythme des extinctions est de cent à mille fois plus élevé<br />

qu’avant l’entrée en scène des hommes modernes. La sixième extinction est<br />

causée par une espèce envahissante mais doué de conscience. Ce niveau de<br />

conscience est hors du commun dans l’histoire de la vie."


Spiritualités de la nature<br />

"Les gens doivent apprendre à penser aux animaux d’une façon<br />

différente, comme étant des êtres sensibles qui aiment la vie et<br />

craignent la mort."<br />

Dalaï-Lama


"Le terme de chamanisme a été construit à partir du mot "saman" utilisé<br />

par les Toungouses, petite population de la Sibérie orientale. Le saman<br />

est "celui qui sait", ou encore "celui qui bondit, s’agite, danse". […] Les<br />

terminologies de chaman, medecine-man, sorcier ou magicien ont été<br />

souvent indifféremment utilisées pour désigner certains individus doués<br />

de prestiges magico-religieux des peuples primitifs. […] Le chamanisme<br />

est une technique de l’extase fortement liée aux esprits et aux âmes; à<br />

la fois mystique, magie et "religion" au sens large du terme. […] Les<br />

chamans sont des "élus" et, comme tels, ils ont accès à une zone<br />

sacrée inaccessible aux autres membres de la communauté. […] Les<br />

chamans veillent sur les âmes de leur communauté. Le chaman est un<br />

grand spécialiste de l’âme humaine; lui seul la "voit", car il connaît sa<br />

"forme" et sa destinée. Or, le sacré est toujours lié à un "au-delà." Le<br />

seul moyen de sortir du monde est de passer à travers le voile de la<br />

mort. […] La typologie la plus classique établit une distinction nette …"


"…entre chamanisme et possession: contrairement au possédé, le<br />

chaman maîtrise ses esprits, il communique avec eux (morts, démons<br />

esprits de la nature, …) sans pour autant se transformer en leur<br />

instruments. […] Le chamanisme est très répandu sur l’ensemble du<br />

globe, mais domine surtout en Asie centrale et septentrionale, ainsi que<br />

dans les régions arctiques. On le retrouve également en Afrique,<br />

Australie, Amazonie ou encore chez les Amérindiens. La présence du<br />

chamanisme dans une zone n’implique pas que la vie religieuse locale<br />

se soit cristallisée autour de lui. Généralement, le chamanisme<br />

coexistent avec d’autres formes de magie et de religion. […] Partageant<br />

le même monde que les hommes, les esprits sont proches d’eux,<br />

sensibles à leurs actions et intéressés par un contact. Il existe des<br />

entités volontiers favorables aux humains, d’autres non. […] Les<br />

religions dualistes, dans la volonté de lutter contre le chamanisme et les<br />

cultes de possession, ont eu tendance à diaboliser les esprits."<br />

http://www.systerofnight.net/religion/html/chamanisme.html


"Un totem est un objet matériel auquel le primitif témoigne un respect<br />

superstitieux, parce qu’il croit qu’entre sa propre personne et chacun<br />

des objets de cette catégorie, il existe une relation tout à fait<br />

particulière. Le totémisme est un système à la fois religieux et social. Au<br />

point de vue religieux, il consiste en des rapports de respects et<br />

d’égards mutuels entre l’homme et son totem; au point de vue social,<br />

dans des obligations réciproques entre membres du clan et de clan à<br />

clan. Les hommes et les femmes du clan vénèrent le totem tribal,<br />

portent son nom, se considèrent comme les descendants de ce totem,<br />

ce qui socialement les lie étroitement les uns aux autres. […] Les<br />

rapports entre un homme et son totem sont réciproques: la tribu attend<br />

de son totem protections et faveurs, et l’homme manifeste son respect<br />

pour le totem de différentes manières. Le totem se transmet<br />

généralement en ligne maternelle, et les liens totémiques sont plus forts<br />

que les vrais liens du sang. Ainsi la famille réelle est remplacée par …"


"…le groupe totémique, et est appelée "mère" de toute femme du clan<br />

qui aurait pu être la mère biologique, de même pour le père. Les<br />

membres du même clan totémique ne doivent pas avoir de relations<br />

sexuelles entre eux, et par conséquent ne peuvent pas se marier au<br />

sein du clan. Cette exogamie peut être vue comme le résultat de la<br />

phobie de l’inceste. De nombreuses interdictions sont liées au totem,<br />

dont la violation entraîne un châtiment automatique:<br />

1 – Tuer ou détruire l’animal totem, le cueillir si il s’agit d’une plante.<br />

2 – Manger ou utiliser sa chair.<br />

3 – Relations sexuelles avec une personne du même totem, ce qui<br />

implique l’exogamie."<br />

Sigmund Freud, Totem et Tabou


"Au sens étroit du mot, l’animisme est la théorie des représentations<br />

concernant l’âme; au sens large du terme, la théorie des êtres spirituels<br />

en général. C’est un système intellectuel complet de description du<br />

monde, sur un mode dualiste (matière-âme). L’animisme a été décrit<br />

comme un état naturel de l’humanité, on le retrouve chez des peuples<br />

très divers et à toutes les époques. La conception animiste décrit le<br />

monde comme peuplé d’un grand nombre d’êtres spirituels qui animent<br />

non seulement les animaux et les plantes, mais même les objets en<br />

apparence inanimés. Ces esprits, bienveillants ou malveillants à l’égard<br />

des hommes, sont la cause de tout ce qui se produit dans la nature. Les<br />

homme eux-mêmes contiennent des âmes, sources des activités<br />

spirituelles, qui peuvent abandonner le corps pour aller s’attacher à<br />

d’autres enveloppes matérielles."<br />

Sigmund Freud, Totem et tabou


"La métempsycose est une des premières formes que prit le dogme de<br />

l'immortalité de I'âme. Les Égyptiens croyaient que l'âme, aussitôt<br />

après la mort, entrait successivement dans les corps de tous les<br />

animaux qui vivent sur notre globe, et qu'elle revenait au bout de trois<br />

mille ans dans le corps d'un humain, et cela éternellement […] Chez<br />

les Indiens, la métempsycose prit un caractère plus métaphysique, et<br />

qui se rattachait à la doctrine des émanations; le cercle des<br />

transmigrations embrassait la nature organisée, depuis la plante<br />

jusqu'à l'humain, et la fin de l'âme était d'aller s'absorber en Dieu […]<br />

Chez les Perses, la métempsycose devint la croyance à la<br />

résurrection de l'âme dans le corps qu'elle avait occupé; cette<br />

doctrine, enseignée par Zoroastre, annonçait un jugement dernier. On<br />

trouve encore la métempsycose enseignée en Grèce, dans les<br />

Mystères, au nom d'Orphée. Après lui, Pythagore lui donna une forme<br />

plus précise, en posant comme condition une certaine harmonie …"


"…entre les facultés de l'âme et l'organisation du corps qu'elle doit<br />

habiter. Platon prit de la métempsycose ce qu'elle avait de plus<br />

<strong>spiritualiste</strong>, en cherchant, dans son Phédon, à l'élever à la hauteur<br />

d'une doctrine philosophique. Porphyre essaya de la faire entrer dans<br />

la philosophie alexandrine, sans faire descendre l'âme jusqu'à l'échelle<br />

animale. A cette forme nouvelle se rattache celle qu'on rencontre dans<br />

la Kabbale des Juifs; des deux côtés, on voit la métempsycose<br />

renfermée dans la vie humaine."<br />

www.cosmovision.com


druidisme antique<br />

"Le mot "druide" est une appellation générique qui désigne ceux rentrés<br />

dans le sacerdoce: à partir du moment où on entre dans la voie<br />

sacerdotale, on devient druide. […] Le mot druide veut dire "très sage"<br />

et "très voyant". Ainsi le druide oriente, donne ses conseils sur certains<br />

litiges de la société et peut parfois prononcer une injonction ou un<br />

interdit. Il a donc le droit de parole avant le roi et n’est soumis à aucune<br />

interdiction ni obligation. Il ne doit montrer aucun défaut, ni physique ni<br />

intellectuel. Il possède l’autorité spirituelle et administre le sacré. C’est<br />

le seul à être détenteur du savoir, de la connaissance et de toute autre<br />

activité intellectuelle et religieuse […] Le druide sert d’intermédiaire<br />

entre les dieux et les hommes (guerriers et artisans) représentés par le<br />

roi. Le druide enseigne l’immortalité de l’âme. Il est le seul à entrer en<br />

contact direct avec les dieux."<br />

http://www.arbreceltique.com/approfondissements/druidisme/druidisme


Le néodruidisme est une résurgence du druidisme antique qui promeut<br />

une vie harmonieuse avec la nature ainsi que sa sacralisation.


"Le Tengrisme ou Tangraïsme était la croyance majeure des Xiongnu<br />

qui se composait des populations turques, mongoles, hongroises et<br />

bulgares durant l'Antiquité. Il se concentre autour de la divinité du ciel,<br />

Tengri, et intègre des éléments du chamanisme, de l'animisme, du<br />

totémisme et du culte des ancêtres." Wikipedia


"Symbole de la mère, la vache est sacrée en Inde, et encore plus au<br />

Rajasthan, où Krishna, dieu très populaire ici, est son protecteur, d’où le<br />

respect qui lui est du. Déjà dans les civilisations aryennes, la vache<br />

avait un caractère sacré et même son urine et sa bouse étaient des<br />

éléments de purification, aussi la vache réelle s’est peu à peu identifiée<br />

à la vache céleste du "Veda"."<br />

http://dp.mariottini.free.fr/carnets/inde/vaches-sacrees.htm


Brahmanisme<br />

"La religion des Brahmanes est panthéiste dans sa doctrine abstraite,<br />

polythéiste dans son culte, <strong>spiritualiste</strong> dans sa morale. L'union du<br />

panthéisme avec un culte et des tendances polythéistes a pour effet le<br />

symbolisme, qui caractérise cette religion et la rapproche de celle des<br />

anciens Grecs. Trois conceptions surtout en forment l'essence, celles<br />

de Brahme, de l'âme du monde, et de la hiérarchie des êtres. Au-<br />

dessus de tout être individuel, on voit apparaître, sur la fin de la<br />

période védique, et se dégager par degrés de toute forme humaine,<br />

l'être absolu et invariable, dépourvu de tout attribut spécial, de<br />

tout caractère de personnalité; son nom est neutre comme lui-même; il<br />

ne fait aucune action déterminée, il n'entre dans aucune relation avec<br />

les êtres individuels; non seulement il diffère d'eux absolument, mais il<br />

leur est infiniment supérieur. Telle est, en effet, la nature du<br />

panthéisme; sans admettre la doctrine occidentale et sémitique de …"


"…la création, il conserve entre l'Être absolu et les autres êtres une<br />

distance infranchissable. Dire que dans le Brahmanisme tout est Dieu,<br />

c'est confondre cette religion, pleine de grandeur et profondément<br />

conçue, avec les cultes fétichistes des sauvages. La substance infinie,<br />

qui est Brahme, a au-dessous d'elle les grands dieux, dont le plus<br />

élevé, Brahmâ (nom masculin), est appelé partout le grand créateur<br />

des mondes. […] L'âme du monde, Paramâtmâ, est, pour l'univers, le<br />

principe un et unique de la vie, issu de Brahmâ; prise dans son unité,<br />

elle n'a pas conscience d'elle-même et ne forme pas une divinité; mais<br />

c'est d'elle que, par le principe intellectuel Manas (qui est en grec<br />

menos, et mens en latin), unit dans les êtres intelligents de tout ordre<br />

le moi, Ahamkâra. L'intelligence est donc la cause de l'individualité et<br />

de la personnalité des êtres; et comme Ie Manas procède de l'âme du<br />

monde, dont il est une forme déterminée, et que l'âme elle-même tire<br />

son origine de Brahmâ, on voit que tous les êtres ont leur source…"


"…dans ce grand créateur, et qu'ils s'en éloignent d'autant moins que,<br />

chez eux, le principe intellectuel, la raison est plus développée et<br />

mieux dirigée. On conçoit aisément que ces principes métaphysiques<br />

aient conduit les brahmanes à leur grande théorie de la hiérarchie des<br />

êtres. En effet, la dignité de chacun d'eux s'accroît ou diminue avec<br />

leur intelligence, et c'est par la prédominance de la raison qu'ils<br />

peuvent se rapprocher de leur origine, qui est Brahmâ. Tout ce qui fait<br />

obstacle à l'intelligence, tout ce qui la trouble ou l'amoindrit, tend à les<br />

en éloigner et à les faire descendre dans cette hiérarchie où ils sont<br />

classés par leur nature. Or, c'est par l'intelligence que les<br />

êtres qui en sont doués s'élèvent vers le Créateur et s'unissent à lui<br />

mentalement; par la passion ils sont entraînés vers les objets<br />

matériels, dont la magie les enveloppe d'illusions et les plonge enfin<br />

dans les ténèbres de l'ignorance […]"<br />

www.cosmovisions.com, article sur le Brahmanisme


Le Kémitisme désigne la résurgence du paganisme antique des<br />

égyptiens dont le mouvement cherche à restaurer les croyances.


Le mouvement du Nova Roma cherche à reconstruire l’âge d’or de la<br />

civilisation romaine en restaurant leurs dieux, leur culture et leurs vertus


L’hellénisme ou dodécathéisme est une résurgence du paganisme grec<br />

qui promeut la restauration du culte des douze divinités olympiennes.


L’odinisme est une résurgence moderne du paganisme nordique qui<br />

promeut la restauration du culte au dieu Odin.


"Le panthéisme est une doctrine philosophique et métaphysique qui<br />

identifie Dieu au monde, à l'univers, selon laquelle il existe dans tout,<br />

dans la nature même des choses et des êtres vivants. On dit alors que<br />

Dieu est immanent (contenu dans la nature d'un être) par opposition au<br />

Dieu transcendant (extérieur au monde) et personnel des grandes<br />

religions monothéistes. On utilise couramment le terme "panthéisme"<br />

pour désigner un comportement ou un état d'esprit visant à diviniser la<br />

nature. Cette doctrine prend des formes religieuses en Inde et plus<br />

philosophiques en Occident avec les stoïciens et Plotin. Spinoza en a<br />

construit une théorie logique conduisant à un Dieu impersonnel : "Dieu,<br />

c'est-à-dire la nature"."<br />

http://atheisme.free.fr/Religion/Definition_pa_ph.htm


"Siddhârtha Gautama (v. 580 - v. 500), le Bouddha, aimait et respectait<br />

les animaux, qui le lui rendaient bien, comme l’attestent nombre de<br />

Soutras. Pour l’Éveillé rien ne justifiait les violences commises à leur<br />

égard, rien ne justifiait les souffrances que les êtres humains leur font<br />

subir. […] En matière de respect de nos frères animaux, pas grand<br />

chose n’a changé de nos jours. Ou plutôt si, les animaux ont été<br />

chosifiés, leur massacre a été désacralisé, et se produit actuellement<br />

à l’échelle industrielle. Le Bouddha, de la même façon qu’il combattait<br />

les sacrifices d’animaux, que ce soit à titre religieux ou alimentaire<br />

aurait condamné l’attitude insensible, avide et irresponsable des<br />

sociétés humaines actuelles à l’égard de la nature. […] Il faut<br />

respecter les animaux car se sont des êtres sensibles soumis aux<br />

mêmes lois que les humains."<br />

http://www.buddhaline.net/Le-Bouddha-et-les-animaux


Écologie profonde (deep ecology)<br />

"L’écologie profonde est un mouvement philosophique holistique qui<br />

rassemble les sciences de pointe, la philosophie, la spiritualité et<br />

l’action pour aborder l’éthique de l’environnement. Mais c’est également<br />

un mouvement social qui cherche les manières et les moyens de créer<br />

une culture humaine viable, soutenable, vivant dans une harmonie<br />

équilibrée avec la Terre. L’écologie profonde se préoccupe de mettre en<br />

œuvre les changements nécessaires pour que les générations futures<br />

de toutes les espèces puissent s’épanouir sur cette planète, et pour que<br />

l’évolution puisse continuer à révéler ses merveilles. L’écologie<br />

profonde met en perspective notre vision du monde avec ses effets sur<br />

la toile de la vie. Elle offre une nouvelle compréhension de comment<br />

l’humanité en est arrivée à ce point critique dans l’évolution où la survie<br />

de notre espèce et de millions d’autres espèces est en jeu. Mais elle<br />

offre aussi une nouvelle vision sur la manière d’aborder les crises en…"


"…cours en transformant la relation de notre espèce avec le reste du<br />

monde naturel. L’écologie profonde donne donc de l’espoir et du sens,<br />

ouvrant notre conscience aux possibilités que Mère Nature nous<br />

réserve encore. L’écologie profonde caractérise une vision du monde<br />

émergente et un mouvement qui est radicalement pluraliste. Ce n’est<br />

pas tant un système de pensée qu’un mode de perception systémique<br />

qui émerge du "dessous", au travers d’intuitions venant des<br />

inconscients écologiques qui demandent à devenir conscients. Une<br />

fois que quelqu’un "découvre" l’écologie profonde, un voyage<br />

commence qui n’a pas de point de retour, car l’écologie profonde nous<br />

emmène dans un vaste questionnement dans nos manières de voir,<br />

d’expérimenter et d’entrer en relation avec le monde naturel de<br />

manière éthique et holistique. Et cela change notre conscience.<br />

L’écologie est l’étude des relations entre des organismes non<br />

humains, et entre des espèces non humaines et leurs habitats."


"L’écologie humaine est l’étude des relations entre les humains et leurs<br />

environnements naturels et sociaux. L’écologie profonde est l’étude des<br />

relations entre l’esprit humain et le monde naturel, et les<br />

comportements qui résultent de nos attitudes, nos croyances et nos<br />

perceptions. La première méthode de l’écologie profonde est le<br />

questionnement : poser des questions de plus en plus profondes sur<br />

comment nous, humains, nous percevons et entrons en relation avec<br />

notre habitat, la terre, et les autres formes de vie sur la planète. En<br />

écologie profonde, nous nous examinons nous-mêmes autant que ce<br />

avec quoi nous entrons en relation, dans la reconnaissance de notre<br />

interdépendance avec la santé de la biosphère. Le mouvement de<br />

l’écologie profonde émergea plus ou moins spontanément et<br />

informellement pendant la "révolution écologique" des années 60. Il a<br />

pris forme au travers d’innombrables conversations, dialogues,<br />

conférences et ateliers - sans mentionner les livres et revues - entre…"


"…des personnes qui ont partagé leurs voyages écologiques, changé<br />

leurs paradigmes, cherché des réponses aux mêmes questions,<br />

échangé leurs intuitions et leurs idées et réfléchi sur les découvertes<br />

des uns et des autres. Sa préoccupation principale a été d’amener un<br />

changement majeur de paradigme - changement de perceptions, de<br />

valeurs et de modes de vie - pour donner des bases et une direction<br />

nouvelles au chemin destructeur des sociétés modernes industrielles. Il<br />

a réellement participé à la création d’un nouveau champ de conscience,<br />

caractérisé par un mouvement de l’anthropocentrisme vers l’éco-<br />

centrisme."<br />

Source:<br />

http://www.terreveille.be/ecologie-profonde


Pourquoi est-il nécessaire pour l’espèce humaine de se fabriquer une<br />

série d’arguments dans le cadre d’une éthique animale pour justifier le<br />

respect envers les bêtes, en particulier si elle ne suscite que<br />

l’indifférence? À force de nourrir notre intellect de futiles abstractions<br />

lexicales, nous négligeons notre sensibilité. Pour le spiritualisme, il est<br />

peu utile d’employer une éthique animale au sens académique. Car<br />

dans ce domaine, seule la sensibilité est notre juste mesure. Posez-<br />

vous ces questions: aimez-vous vraiment vos bêtes domestiquées ou<br />

les traitez-vous comme de simples possessions matérielles? Êtes-vous<br />

touchés par les souffrances qu’elles peuvent ressentir ou cela vous<br />

laisse-t-il indifférents? Les humains ont déjà été des bêtes au sens le<br />

plus strict. Il subsiste encore en eux des vestiges d’animalité. Regardez-<br />

vous dans un miroir et sachez reconnaître la bête qui est en vous, pas<br />

celle qui a été dompté par les conventions humaines, mais la bête<br />

lointaine, celle qui vivait à l’état sauvage, celle qui partageait sa vie…


...avec les autre bêtes. Nous partageons beaucoup de caractéristiques<br />

physiologiques avec les animaux. Notre héritage génétique est un<br />

témoignage évident de notre affiliation avec eux. Les animaux<br />

ressentent des émotions comme nous: le plaisir, l’amour, la peine, la<br />

colère, la culpabilité. Ils ne demandent qu’à nous aimer et être aimés.<br />

Ils préféreraient mourir plutôt que de nous détester. À partir du moment<br />

où un être, quel qu'il soit, peut ressentir des émotions, peut ressentir de<br />

la souffrance, ne mérite-t-il pas le respect le plus honorable? Pendant<br />

très longtemps, les animaux nous ont vêtu pour nous protéger du froid,<br />

ils nous ont nourrit de leur précieuse chair pour nous préserver de la<br />

mort. Ne méritent-ils pas la moindre considération? Le moindre signe de<br />

reconnaissance? L’espèce humaine a dépassé sa condition animale.<br />

Elle est devenue l’espèce dominante de la planète, se servant de ses<br />

pouvoirs jusqu’à transformer les habitats naturels pour diversifier son<br />

système économique. En tant qu’être supérieur intellectuellement et…


... technologiquement, n’est-il pas de notre devoir de protéger les bêtes<br />

qui n’ont aucun pouvoir de se défendre contre nous? N’est-il pas<br />

logique que les plus forts prennent soin des plus faibles? Non, pas notre<br />

société où tout a été désacralisé au nom du capitalisme pervers. Dans<br />

notre "monde civilisé", l’être humain a peur de la faiblesse comme de la<br />

peste. Pour lui, la faiblesse est une honte. Pour éviter la faiblesse, il faut<br />

imposer la faiblesse en asservissant les autres humains, en les<br />

diminuant, en les déshumanisant. Dans notre "monde civilisé" où règne<br />

des "vertus hautement estimables", des humains sont traités comme<br />

des bêtes, et même souvent pire que des bêtes. Regardez-vous dans<br />

un miroir et souvenez-vous de la bête en vous. Tentez de vous<br />

déconditionner de cette idéologie infâme que "l’homme est la créature la<br />

plus puissante de l’univers". Les religions et les concepts<br />

métaphysiques n’ont peut-être pas rendu notre monde meilleur, mais le<br />

matérialisme, qui réduit tout à l’espèce humaine, nous aura précipité…


... dans un gouffre odieux de crimes impardonnables. Les animaux,<br />

qu’ils aient des écailles, des plumes ou bien de la fourrure, qu’ils soient<br />

sauvages ou domestiqués, ils sont les miroirs de notre propre animalité.<br />

Les bêtes se combattent pour se défendre, pour défendre leur<br />

progéniture ou leur territoire, mais ils ne s’entretuent pas impunément<br />

au nom de l’honneur ou de la fierté. D’une certaine manière, ils sont<br />

plus intelligents que nous, car eux savent comment vivre en société. Ils<br />

ne sont dominés ni par l’orgueil ni par l’égoïsme. Ils sont au-dessus de<br />

ces bassesses. Ils vivent simplement, au jour le jour. Ils ne supportent<br />

ni le poids de la performance ni le poids de la mémoire. Ils ne maîtrisent<br />

peut-être pas les mathématiques et la pensée critique, mais il n’en<br />

demeure pas moins qu’ils savent vivre sans rendre la vie des autres<br />

insupportable. À force de remplir notre intellect de mots, de concepts et<br />

d’idéologies qui n’a de sens que pour nous, nous en avons oublié la<br />

simplicité de l’existence. Les animaux existent aussi pour nous rappeler


Les esprits de la nature<br />

"La nature a des perfections pour montrer qu’elle est l’image de Dieu,<br />

et des défauts pour montrer qu’elle n’en est que l’image."<br />

Blaise Pascal


Pour les Sumériens, chaque planète était l’incarnation d’un dieu<br />

Mummu<br />

Ki<br />

Kishar<br />

Lahamu<br />

Lahmu<br />

Anschar


La tradition égyptienne veut que l’univers ait surgit de la déesse Noun<br />

qui incarne la mer (mère) primordiale de tous les êtres et des dieux.


La déesse-arbre en Égypte, mi femme mi sycomore, était vénérée pour<br />

ses nombreux bienfaits et sa fonction de gardienne de l’au-delà.


En Égypte, le dieu Hapy incarnait l’esprit et la crue du fleuve Nil.


La déesse Artémis ou Diane est la protectrice des animaux.


Déméther, Perséphone et Hadès incarnent la fertilité de la terre.


Les Dryades et les Hamadryades sont les protectrices des forêts.


Les Oréades sont les protectrices des grottes et des montagnes.


Éole (Αἰόλος / Aiolos) est le dieu responsable du vent et des tempêtes.


Dans la mythologie grecque, les fleuves (Ποταμοί) sont pourvus<br />

d’intelligence, d’une personnalité et d’une volonté qui leur est propre.


Les Naïades sont des nymphes vivant près des sources et des rivières.


Les Sylphes sont des élémentaux, des êtres invisibles associés à l’air.


Les Gnomes (genomos) sont des élémentaux associés à la terre.


Les Elfes (álfar, álfur, elfen) sont des élémentaux associés à la fertilité.


Les Ondines sont des élémentaux associés à l’eau et aux fontaines.


Dans le Shintoïsme, plus vieille religion japonaise, les Kamis sont des<br />

dieux empruntant toutes les formes de vie considérées comme sacrées.


En Inde, la tradition transmise par le védisme, le brahmanisme et<br />

l’hindouisme propose d’expliquer le monde par la manifestation des<br />

Dévas, les puissances intelligentes incarnant les phénomènes naturels.


Les divinités associées aux éléments de la nature sont souvent<br />

incarnées par des figures féminines. La raison en est que la planète<br />

terre sur laquelle nous vivons était souvent considérée par les anciens<br />

comme une mère nourrissant ses créatures. "Différents aspects de la<br />

vie humaine sont associés au symbole de la terre. À cause de la fertilité<br />

du sol, la terre représente parfois la féminité et la maternité. Elle est vue<br />

comme une matrice, un lieu de gestation d'où peut surgir la vie. […]<br />

Quant à l'histoire des religions, elle reconnaît que, dans toutes les<br />

cultures, la terre revêt un caractère sacré. Cela vient du fait qu'elle est<br />

associée à la vie, elle-même considérée comme sacrée. La terre est<br />

même parfois divinisée et personnifiée, s'accouplant au ciel ou au<br />

tonnerre pour être fécondée. Elle évoque tout le caractère mystérieux<br />

de la vie car elle est aussi bien le lieu où naissent des végétaux qui<br />

nourriront les êtres animés et celui qui accueille les êtres trépassés.<br />

Dans un tel contexte, des liens de solidarité se sont tissés entre …"


"…les êtres vivants et la matière inanimée qui compose la terre. Des<br />

rites, cultes et coutumes associant la terre au cycle de la naissance et<br />

de la mort sont chose courante. Certaines mythologies font de la terre la<br />

déesse-mère, génitrice de l'ensemble des êtres vivants. Dans l'univers<br />

biblique, le symbolisme de la terre est beaucoup moins développé que<br />

dans les religions non israélites. Cela tient à ce que la foi yahviste ne<br />

reconnaît la divinité et le pouvoir de donner la vie qu'en Dieu seul. La<br />

terre n'est qu'au service de ce pouvoir. Elle intervient cependant de<br />

façon privilégiée, ce que le peuple d'lsraël reconnaît en donnant à la<br />

terre un caractère sacré, sans y insister beaucoup cependant."<br />

(http://www.interbible.org/interBible/ecritures/symboles/2003/sym_0302<br />

18.htm.) […] En Grèce, le culte de Gaïa/Demeter/Perséphone a été<br />

bien présent et s'est juxtaposé puis mêlé pendant l'Empire romain au<br />

culte latin-italique de la Terra Mater, aux mystères d'Attis et de Kybele<br />

(originaires d'Asie Mineure) et au culte d'Isis, déesse de la Terre et …"


"…Reine du Ciel (dont les avatars se mêlent en Germanie, le long du<br />

limes rhénan et danubien, à des figures féminines locales, notamment à<br />

cette jeune fille audacieuse descendant les rivières, debout sur un bloc<br />

de glace, sur lequel elle a dressé un mât porteur d'une voile, pour<br />

s'élancer, disent certaines légendes, vers l'Egypte; cf. Jurgis<br />

Baltrusaitis, La Quête d'Isis, Champs-Flammarion, 1997). A cette Isis<br />

nordique qui part seule à l'aventure pour l'Egypte, correspondent des<br />

Isis sur barque ou sur nef, dont celle de Paris, l'Isis Pharia, honorée à<br />

Lutèce pendant la tentative de restauration de Julien (d'où la nef des<br />

armoiries de Paris). Ou cette superbe Isis en ivoire alexandrin, sculptée<br />

sur la chaire de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle. Isis a connu un très<br />

grand nombre d'avatars en terre germanique où, souvent, elle n'a même<br />

pas été christianisée (voir les nombreux Isenberge, ou Monts-d'Isis).<br />

L'humaniste suédois Olav Rudbeck (1630-1702), exposant d'une origine<br />

hyperboréenne des civilisations, déduit dans sa…"


"…mythographie parue en 1680, qu'Isis-Io est fille de Jonatör, un roi<br />

commérien, régnant sur un peuple du nord noyé dans les ténèbres<br />

d'une lointaine Hyperborée. Isis-Io, fille aventureuse, descend vers<br />

l'Egypte et le Nil en traversant les plaines scythes en compagnie de<br />

Borée (est-il un avatar de ce jeune homme couronné de feuilles, debout<br />

sur une barque à proue animalière, que l'on retrouve dans les plus<br />

anciennes gravures rupestres de Scandinavie et dans le mythe de<br />

Lohengrin?). Rudbeck avançait des preuves archéologiques: l'Isis<br />

lapone sort des neiges, porte plusieurs paires de mamelles (elle est une<br />

multimammia); son culte se retrouve à Ephèse et en Egypte. L'élément<br />

glace se retrouve même dans la proximité phonique entre Isis et Iis<br />

(glace en gothique) ou Eis (glace en allemand). Baltrusaitis écrit: "La<br />

cosmogonie hyperboréenne est aquatique par excellence. La terre, la<br />

vie procède de l'eau. Or l'eau provient de la glace, première substance<br />

solide de l'univers". Les cultes grecs de…"


"…la Terre-Mère trouvent leur pendant en Europe centrale et<br />

septentrionale dans le culte germanique de Nerthus, dans le culte<br />

celtique de Brighid, mère du monde et gardienne de la Terre, et dans la<br />

figure d'Ilmatar, le mère originelle de l'épopée du Kalevala. Ensuite dans<br />

la tradition chinoise du Feng-Shui, qui est celle de la géomantie, du<br />

culte du genius loci, pour laquelle il fallait donner forme à l'habitat des<br />

vivants pour qu'il coopère et s'harmonise avec les courants traversant<br />

son lieu. Car, cite Ehmer, "chaque lieu possède ses spécificités<br />

topographiques qui modifient l'influence locale des forces chi". Ehmer<br />

débouche ainsi sur une application bien pratique et concrète du culte de<br />

la Terre-Mère, des sites sacrés ou du simple respect du site pour ce<br />

qu'il est: un urbanisme qui donne aux bâtiments la hauteur et la forme<br />

que dicte le topos, qui oriente les rues et les places selon sa spécificité<br />

propre et non d'après l'arbitraire du constructeur moderne et<br />

irrévérencieux, qui exploite la Terre sans vergogne."


"Après la disposition géomantique exemplaire de la Cathédrale de<br />

Chartres, la modernité occidentale a oublié et oublie encore ce Feng-<br />

Shui, qui n'a même plus de nom dans les langues européennes, malgré<br />

les recommandations d'un architecte britannique, Alfred Watkins (1855-<br />

1935), qui a redécouvert les lignes de forces telluriques, qu'il appelait<br />

les ley lines." (http://foster.20megsfree.com/322.htm)<br />

Ley lines


j<br />

La théorie Gaïa de<br />

James Lovelock est<br />

une métaphore<br />

soutenant d’abord<br />

une hypothèse<br />

scientifique dont<br />

l’idée séduisante de<br />

l’existence d’une<br />

supraintelligence a<br />

été récupérée par le<br />

Nouvel âge.


Gaïa Grèce<br />

antique<br />

Mère Terre Amérique du<br />

Nord<br />

Déesse de la Terre chez les Grecs.<br />

Déesse de la Terre chez les Amérindiens.<br />

Bhumidevi Inde Déesse de la Terre chez les Hindous.<br />

Coatlicu Amérique du<br />

Sud<br />

Déesse de la Terre chez les Aztèques.<br />

Mokoch Europe Déesse de la Terre et protectrice des<br />

femmes chez les Slaves.<br />

Geb Égypte Dieux égyptien de la Terre<br />

Nagatco Amérique du<br />

Nord<br />

Déesses et dieux de la Terre<br />

L’esprit créateur de la Terre chez les<br />

Katos, tribu amérindienne de Californie.<br />

Tu Di Gong Chine Dieu chinois de la Terre protégeant les<br />

terres cultivées contre le mal.<br />

http://nouveausouffledevie.lebonforum.com/t113-les-divinites-de-laterre


L’idée d’une supraintelligence gouvernant l’ensemble des forces<br />

planétaires peut paraître absurde pour les rationalistes scientifiques<br />

parce qu’ils prennent pour acquis que la nature fonctionne de manière<br />

autonome et que l’hypothèse de Gaïa, expliquée par une dynamique<br />

spirituelle, n’est pas nécessaire dans l’équation de son fonctionnement.<br />

Cependant, la vie recèle encore bien des mystères qui ne peuvent pas<br />

encore être sondés par la méthode scientifique d’observation et de<br />

répétition. Ces lois spirituelles, d’une grande subtilité, ne sont que des<br />

lois physiques qui n’ont pas encore été découvertes. Pour le<br />

spiritualisme, une multitude d’esprits possédant des fonctions précises<br />

coordonnées permettent à la Terre de conserver son caractère<br />

symbiotique et de se régénérer à volonté. Au sommet de cette<br />

hiérarchie d’esprits est placé un esprit plus puissant et plus sage qui<br />

coordonne, tel un chef d’orchestre, toutes les opérations telluriques.<br />

C’est cet esprit, cette supraintelligence, qu’on pourrait nommer "Gaïa".


Les esprits-<br />

biophysiques


L’esprit de Dieu et celui des esprits de la nature ne forment qu’un<br />

unique et puissant champs aurique dont les ramifications se répercutent<br />

sur la vie planétaire elle-même. Plus un esprit s’élève dans la hiérarchie<br />

spirituelle, plus son influence sur la matière est effective. Jumelé à des<br />

milliers d’esprits de la nature, son influence est exponentielle. Tous les<br />

phénomènes de la nature n’agissent donc pas de manière aveugle et<br />

sans intentionnalité comme le prétendent les scientifiques qui étudient<br />

plus particulièrement les forces naturelles. Toutes les forces spirituelles<br />

concourent à trois objectifs: la création de la vie, la préservation de la<br />

vie et la prolifération de la vie. Lorsque certains esprits de la nature<br />

débutent leurs fonctions au sein de ce gigantesque réseau aurique, ils<br />

peuvent commettre des erreurs. De leurs erreurs, ils apprennent à<br />

s’améliorer jusqu’à créer des formes de vie de plus en plus complexes.<br />

Il n’y a donc pas de sélection naturelle, du moins qui agit sans but ni<br />

motivation. Derrière chaque phénomène, il y a une intention consciente.


Le Livre des esprits<br />

Question # 536<br />

"Les grands phénomènes de la nature, ceux que l'on considère comme<br />

une perturbation des éléments, sont-ils dus à des causes fortuites, ou<br />

bien ont-ils tous un but providentiel?"<br />

"Tout a une raison d'être, et rien n'arrive sans la permission de Dieu."<br />

"Ces phénomènes ont-ils toujours l'homme pour objet?"<br />

"Quelquefois, ils ont une raison d'être directe pour l'homme, mais<br />

souvent aussi ils n'ont pas d'autre objet que le rétablissement de<br />

l'équilibre et de l'harmonie des forces physiques de la nature. […] Dieu<br />

ne se livre pas à une action directe sur la matière il a ses agents<br />

dévoués à tous les degrés de l'échelle des mondes."


Le Livre des esprits<br />

Question # 537<br />

"La mythologie des Anciens est entièrement fondée sur les idées<br />

spirites, avec cette différence qu'ils regardaient les Esprits comme des<br />

divinités. Or, ils nous représentent ces dieux ou ces Esprits avec des<br />

attributions spéciales ainsi, les uns étaient chargés des vents, d'autres<br />

de la foudre, d'autres de présider à la végétation, etc. cette croyance<br />

est-elle dénuée de fondement?"<br />

"Elle est si peu dénuée de fondement, qu'elle est encore bien audessous<br />

de la vérité."<br />

"Par la même raison, il pourrait donc y avoir des Esprits habitant<br />

l'intérieur de la terre et présidant aux phénomènes géologiques?"<br />

"Ces Esprits n'habitent pas positivement la terre, mais ils président et<br />

dirigent selon leurs attributions."


Le Livre des esprits<br />

Question # 538<br />

"Les Esprits qui président aux phénomènes de la nature forment-ils une<br />

catégorie spéciale dans le monde spirite? Sont-ce des êtres à part ou<br />

des Esprits qui ont été incarnés comme nous?"<br />

"Qui le seront ou qui l'ont été."


Le Livre des esprits<br />

Question # 539<br />

"Dans la production de certains phénomènes, des orages par exemple,<br />

est-ce un Esprit qui agit, ou se réunissent-ils en masse?"<br />

"En masses innombrables."


Le Livre des esprits<br />

Question # 540<br />

"Les Esprits qui exercent une action sur les phénomènes de la nature<br />

agissent-ils avec connaissance de cause, en vertu de leur libre arbitre,<br />

ou par une impulsion instinctive ou irréfléchie?"<br />

"Les uns oui, les autres non. Je prends une comparaison: figure-toi ces<br />

myriades d'animaux qui, peu à peu, font sortir de la mer des îles et des<br />

archipels ; crois-tu qu'il n'y ait pas là un but providentiel, et que cette<br />

transformation de la surface du globe ne soit pas nécessaire à<br />

l'harmonie générale? Ce ne sont pourtant que des animaux du dernier<br />

degré qui accomplissent ces choses tout en pourvoyant à leurs besoins<br />

et sans se douter qu'ils sont les instruments de Dieu. Eh bien! de<br />

même, les Esprits les plus arriérés sont utiles à l'ensemble; tandis qu'ils<br />

s'essayent à la vie, et avant d'avoir la pleine conscience de leurs actes<br />

et leur libre arbitre, ils agissent sur certains phénomènes dont ils sont<br />

les agents à leur insu"


Les élémentaux<br />

eau air feu terre<br />

"La Nature agit toujours par les moyens qui sont les plus faciles de<br />

tous et les plus simples."<br />

René Descartes


Les cinq éléments chinois<br />

feu terre métal eau bois


prithvi<br />

(terre)<br />

appas<br />

(eau)<br />

Les cinq éléments hindous<br />

Agni<br />

(feu)<br />

vayou<br />

(air)<br />

Âkâsha<br />

(éther)


Feu<br />

(chaud)<br />

Anaximandre / Ἀναξίμανδρος / Anaxímandros<br />

(610-546)<br />

Pour le penseur grec<br />

Anaximandre, l’Apeiron<br />

(ἄπειρον) est la<br />

substance informe d’où<br />

est sorti la stabilité des<br />

quatre éléments<br />

fondamentaux qui<br />

constituent le monde<br />

sensible.<br />

Apeiron<br />

Air<br />

(froid)<br />

Eau<br />

(humide)<br />

Terre<br />

(sec)


Empédocle / Ἐμπεδοκλῆς / Empedoklēs<br />

(490-430)<br />

Pour le penseur et médecin grec Empédocle, la cohésion des quatre<br />

éléments est causé par la force de l’amour et leur dissolution est causé<br />

par la force de la haine. Empédocle associe chaque élément à une<br />

divinité du panthéon grec: Zeus est associé au feu, Héra est associée<br />

à l’air, Hadès est associé à la terre et Poséidon est associé à l’eau.<br />

Zeus Héra<br />

Hadès<br />

Poséidon


Selon la pensée des anciens, l’univers était composé des quatre<br />

éléments dont chacun possède son lieu naturel. Il ont admis l’existence<br />

d’un cinquième élément, l’éther ou quintessence.


Selon deux médecins antiques, Hippocrate et Galien, le corps humain<br />

était structuré comme l’univers (rapport microcosme-macrocosme). Les<br />

quatre éléments furent assimilés à la théorie des humeurs qui<br />

comprenait quatre liquides: la bile jaune, la bile noire, le sang et le<br />

phlegme.<br />

Bile jaune = feu<br />

(colera)<br />

Bile noire = terre<br />

(colera nigra)<br />

Sang = air<br />

(sanguis)<br />

Phlegme = eau<br />

(phlegma)


Dans l’Apocalypse, les quatre bêtes symbolisent les forces élémentales<br />

feu eau<br />

air terre


Le zodiaque<br />

Le bélier, le lion et le sagittaire sont associés à l’élément du feu.<br />

Le taureau, la vierge et le capricorne sont associés à l’élément de la<br />

terre.<br />

Les gémeaux, la balance et le verseau sont associés à l’élément de<br />

l’air.<br />

Le cancer, le scorpion et les poissons sont associés à l’élément de<br />

l’eau.


Sur le drapeau de la Corée du Sud, autour du Taijitu (symbole du Yin<br />

Yang) sont disposés quatre trigrammes représentant les quatre<br />

éléments: l’air ( ), le feu ( ), l’eau ( ) et la terre ( ).<br />

air<br />

feu<br />

eau<br />

terre


Dans la tradition hindoue, le chakra du pelvis est associé à la terre<br />

(पड़्थिवी), le chakra du nombril est associé à l’eau (आपह्), le chakra de<br />

l’estomac est associé au feu (तेजस ्) et le chakra du coeur à l’air (वायु).<br />

coeur<br />

estomac<br />

nombril<br />

pelvis


feu<br />

eau<br />

air<br />

terre<br />

Dans le jeu de cartes, les quatre symboles sont<br />

jumelés aux quatre éléments: le trèfle est associé au<br />

feu, le cœur est associé à l’eau, le pique est associé à<br />

l’air et le carreau est associé à la terre.


feu<br />

air<br />

eau<br />

terre<br />

Symboles des quatre éléments<br />

alchimiques runiques<br />

solides<br />

de Platon


Chez les anciens, le système des quatre éléments servait à expliquer<br />

l’incroyable uniformité des phénomènes naturels agissant l’un sur l’autre<br />

dans une nature harmonieuse. Il s’agissait évidemment d’une<br />

explication simpliste, leurs connaissances étant insuffisantes à leur<br />

époque. Cependant, les anciens n’étaient pas des imbéciles puisqu’ils<br />

sont parvenus avec la seule spéculation philosophique à découvrir<br />

l’essentiel du fonctionnement de la nature, c’est-à-dire l’étroite<br />

dynamique qui unit les quatre éléments. Ce qui se présenta à leur<br />

époque comme une brillante intuition se révéla à notre époque un fait<br />

incontestable. En effet, les sciences de la nature nous apprennent que<br />

les forces brutes de la planète terre coopèrent dans une relation<br />

symbiotique, c’est-à-dire que l’une dépend de l’autre, dans le but de<br />

maintenir la biodiversité sur terre. À la différence des anciens qui<br />

croyaient que ces phénomènes étaient produits exclusivement pour<br />

l’homme, la terre produit ces phénomènes pour l’ensemble de la vie.


"Certains de mes lecteurs poseront la question: les "esprits de la<br />

nature?" Qu’est-ce que c’est? L’expression couvre, d’une façon<br />

générale, toutes ces "manifestations" insolites, ces "personnages" plus<br />

ou moins mythiques appelés dans nos campagnes: fées, korrigans,<br />

elfes, gnomes, gobelins, marmousets, salamandres… Y compris tous<br />

ceux que fréquentaient Grecs et Latins (bien meilleurs connaisseurs<br />

que nous): nymphes, ondines, naïades, tritons, dryades, faunes,<br />

satyres, etc… […] Les esprits de la nature appartiennent au folklore de<br />

tous les pays, et pas seulement au monde celte […], les îles<br />

britanniques, les forêts profondes de la Germanie et les fjords<br />

scandinaves… Par exemple, en pays musulman, on croit aux<br />

"Djnouns", appellation générale qui recouvre toutes sortes d’entités<br />

invisibles, depuis les fantômes humains et animaux jusqu’aux lutins. […]<br />

A vrai dire, c’est universel. Si le christianisme (ou du moins son<br />

interprétation maladroite) s’efforça de déraciner la foi en ces esprits, …"


"…il n’y réussit jamais tout à fait. Dans nos campagnes, il y a cent ans,<br />

on parlait encore avec les fées… Et même dans mon enfance en<br />

Bretagne (c’était l’après-guerre), les grands-mères y croyaient toujours.<br />

[…] L’une de mes grandes joies, en explorant les lectures d’Edgar<br />

Cayce, fut de découvrir que lui aussi croyait à l’existence de ces êtres<br />

"invisibles". […] Ce sont des entités qui ne sont pas entrées dans une<br />

forme matérielle; elles se sont déjà manifestées à vous et, parfois, se<br />

manifestent encore devant vous! (Lecture 1265-3) Comme disent les<br />

Anglais the little people ("le petit peuple"), ce sont ces esprits de la<br />

Nature universellement répandus sur la planète. […] Les gnomes, les<br />

lutins, les fées, les korrigans ne sont pas des "élémentaux". Ce sont des<br />

entités faites d’éléments qui sont, en tant qu’entités, aussi précisément<br />

définies que les êtres humains qui vivent dans le monde matériel.<br />

(Lecture 1265-3). Les élémentaux, dont parle Cayce, désignent des<br />

courants vibratoires, des "égrégores" de vibrations non personnalisées."


"Dans certains lieux, les "égrégores de bas-astral" sont des<br />

accumulations d’ondes lourdes aux très basses vibrations, issues<br />

d’émotions et d’actes destructeurs. Par exemple, dans une maison<br />

souillée par un meurtre, l’air que l’on respire, les murs, les meubles sont<br />

imprégnés de négativité. Il ne s’agit pas d’êtres à proprement parler,<br />

d’"entités", comme dit Cayce, mais d’accumulation vibratoire. […] Cayce<br />

affirme donc que les "esprits de la Nature" sont faits de la même<br />

matière que nous, c’est-à-dire des quatre éléments, mais structurés<br />

selon un mode vibratoire différent. Voici un texte très intéressant dû à<br />

Arthur Conan Doyle […] qui essaie d’expliquer d’une façon scientifique<br />

l’existence d’un monde "invisible" à nos yeux: "Il est difficile pour l’esprit<br />

humain d’accepter […] l’existence, à la surface de cette planète, d’une<br />

population peut-être aussi nombreuse que la race humaine, qui poursuit<br />

son étrange activité à sa façon, séparée seulement de nous par un<br />

niveau vibratoire différent. Car nous ne voyons les objets que dans …"


"…les limites des couleurs du spectre qui est le nôtre, alors que au-<br />

delà, existent à l’infini des vibrations colorées que nous ne pouvons pas<br />

voir [au-delà de l’infrarouge et de l’ultraviolet]. Si nous concevons qu’il<br />

puisse exister une race d’êtres, composés de matière, dont les ondes<br />

trop courtes ou trop longues ne peuvent, pour cette raison, être perçues<br />

par nous, ces êtres nous seraient invisibles, à moins que nous ne<br />

puissions, nous-mêmes, nous mettre sur la même longueur d’onde – ou<br />

l’adapter à la nôtre. […] Cette explication par une différence de niveau<br />

vibratoire est très moderne; et pourtant, c’est écrit en 1922, époque où,<br />

quelques pionniers mis à part, on ne voyait la matière que comme une<br />

juxtaposition de corpuscules, négligeant le fait que chacun de ceux-ci<br />

est constamment animé d’un mouvement vibratoire, une onde. Car tout<br />

est vibration, dit Cayce. La longueur d’onde qui caractérise le niveau<br />

vibratoire détermine donc l’état matériel de tout phénomène, de tout<br />

objet, de tout être visible ou invisible. […] Qui se soucie encore des…"


"…Nymphes aujourd’hui? Grecs et Latins, qui en ont tant parlé, y<br />

croyaient parce qu’ils les voyaient. La présence des Nymphes éclairait<br />

la campagne d’une douceur mystérieuse que pouvait ressentir les âmes<br />

spirituelles. […] Dans la Gaule antique, on honorait également les<br />

Nymphes. Pour les Gaulois: "Les déesses étaient innombrables et elles<br />

exerçaient une action protectrice quotidienne. Il y en avait une dans<br />

chaque fontaine, dans chaque rocher formant un abri, dans chaque<br />

arbre… La terre, les eaux et les bois étaient animés pour les Gaulois<br />

d’une mystérieuse vie divine. Il y avait partout des esprits cachés,<br />

partout des génies […]. Les Druides surent que, derrière les<br />

manifestations de la Nature, se cachaient des présences; et que,<br />

derrière ces présences, étaient les essences du monde. […]. "Les<br />

Druides avaient fait un pacte d’alliance avec les forêts. Cela<br />

correspondait alors à une réalité, parce que les forêts étaient vivantes.<br />

Ce qui, chez nous, est superstition et légende, était une vérité il y a…"


"…trois mille ans. Les esprits des arbres, les génies de la Nature<br />

existaient, quand leurs corps terrestres n’avaient pas été mutilés… […]<br />

Maintenant, ils (ces esprits) ne se laissent plus apercevoir par la race<br />

destructrice des créatures à deux pieds, qui met tout son plaisir à les<br />

faire mourir. Ils savent que la plus innocente fille d’homme ne songera,<br />

en s’en allant dans les endroits où ils vivent, qu’à arracher ce qu’ils ont<br />

créé avec amour, et qui est leur adoration, les fleurs. Au temps où les<br />

forêts étaient silencieuses et où la végétation s’épanouissait librement,<br />

l’essence vivante des arbres se matérialisait et pouvait devenir visible<br />

pour certains hommes, parvenus à la clairvoyance du monde plus subtil<br />

qui nous entoure. Tous les hommes primitifs parlent de ces créatures<br />

timides, fuyantes, bienveillantes, que sont les esprits de la Nature, et<br />

tous leur prêtent les mêmes qualités et les mêmes défauts. […]<br />

Nymphes, dryades ou fées sont les mêmes êtres. Mais nous avons pris<br />

l’habitude de les considérer comme purement mythologique."


"Comment avons-nous perdu contact avec tout cet enchantement?<br />

Maurice Magre donne sa version: "Autrefois, cette existence (des<br />

esprits de la Nature) ne faisait aucun doute pour personne. L’Église<br />

chrétienne, dans son premier effort pour convertir le monde, se heurta<br />

aux divinités de la Nature qui étaient partout, sous les arbres de tous les<br />

bois, dans le bleu de toutes les sources. Elle ne songea pas, alors, à<br />

nier leur existence, parce que c’était une impossibilité. S’il y avait eu<br />

des gens cultivés pour ne pas croire aux esprits de la Nature, elle se<br />

serait appuyée sur leur opinion. Mais il n’y en avait pas, et elle fut<br />

obligée de déclarer que toutes les divinités des arbres et des eaux<br />

étaient des démons, animés de la force diabolique." […] Je pense que<br />

le combat mené en Gaule par la primitive Église contre les Esprits de la<br />

Nature fut une affaire politique. Il s’agissait de remplacer les Druides et<br />

d’éliminer ces derniers. Le conflit dut être aussi violent que celui que<br />

l’on connaît entre les disciples du Christ et la vieille hiérarchie juive."


"Les Druides, dit encore Maurice Magre, vivaient sous les voûtes des<br />

arbres, dans des demeures légères dont une seule saison suffisait à<br />

effacer les traces. C’est dans les forêts qu’ils tenaient leurs collèges.<br />

[…] Les grandes forêts gauloises étaient leurs alliées, c’est d’elles qu’ils<br />

tiraient leur force. La règle essentielle des Druides était de ne rien<br />

détruire de ce qui vit, règle qu’avaient aussi les pythagoriciens, les<br />

Esséniens, toutes les grandes confréries des sages antiques […] Les<br />

Druides communiquaient avec les grandes forces végétales des forêts<br />

[…], ils étaient les agents de transmission entre les forêts et les<br />

hommes. Les Druides donnaient au peuple simple des Gaulois la leçon<br />

de vivre des forêts. Ils façonnaient leurs âmes en conformité avec<br />

l’allégresse d’expression des arbres. […] De même que les Gaulois<br />

étaient chevelus avec des couleurs de rivière, ainsi la terre qui les<br />

engendra était recouverte d’épaisses forêts, coupées par les lignes<br />

azuréennes des eaux […]. La Gaule était le royaume des végétaux, …"


"…et la race des hommes était sujette des arbres. A ces arbres tout-<br />

puissants, millénaires et s’engendrant sans cesse de la substance de<br />

leurs corps, les hommes rendaient un culte. Ils tiraient leur vie de ces<br />

dieux bienveillants; ils communiquaient avec leurs âmes matérialisées<br />

[…] C’est avec l’invasion romaine que commença en Gaule la guerre<br />

des hommes contre les arbres […]. Au temps des Druides, les forêts se<br />

prolongeaient sans interruption de l’Irlande à la Méditerranée […]<br />

Lorsqu’il abordait la côte de Massilia, le Romain pénétrait dans notre<br />

pays et, s’avançant dans la direction du nord, il rencontrait des bois de<br />

plus en plus épais, de plus en plus étendus." Et voici un épisode peu<br />

connu de la conquête des Gaules, une catastrophe écologique dont nos<br />

livres d’histoire ne parlent jamais: "C’est l’une des forêts situées aux<br />

environs de Marseille, dont Lucain […] rapporte que, lorsque César<br />

ordonna à ses légionnaires de couper les arbres, ils refusèrent,<br />

impressionnés par la majesté qui se dégageait d’eux. César, l’athée, …"


"…fut obligé de saisir une hache et de porter le premier coup, pour leur<br />

montrer qu’il n’y avait aucune vengeance infernale à redouter. Il dut<br />

sentir, en accomplissant ce geste, qu’il attaquait un ennemi aussi<br />

redoutable que les cavaliers de Vercingétorix. C’est alors que<br />

commença l’extermination des arbres. Les forêts furent attaquées par la<br />

hache et le feu […] Il y avait auprès de chaque village un "arbre à fées"<br />

que des jeunes filles décoraient de couronnes et entouraient de leurs<br />

rondes […] Jeanne d’Arc, en effet, déclarera elle-même à ses juges au<br />

cours de son procès que: "Près de Domrémy, il y a un arbre; on<br />

l’appelle l’arbre des Dames, ou l’Arbre des Fées, quelquefois. Près de<br />

là, il y a une source. J’ai entendu dire que les malades y vont boire et<br />

puiser de l’eau, afin d’avoir la santé. Ça, je l’ai vu moi-même. Mais s’ils<br />

guérissent ou pas, je ne saurais le dire! J’ai entendu raconter aussi que<br />

les malades, quand ils peuvent se lever, vont se promener auprès de<br />

l’arbre. […] Bien que le nom "macadam" soit d’origine écossaise et …"


"…l’Écosse leur pays préféré, les esprits de la Nature détestent les<br />

grandes villes polluées. Voilà pourquoi les jardins citadins sont moins<br />

beaux que ceux de la campagne: aucune plante ne peut pousser,<br />

semble-t-il, sans la présence constante des gnomes et des fées. Les<br />

Esprits de la Nature fuient les humains. Ils leur sont hostiles parce qu’ils<br />

leur reprochent de détruire cette nature qu’eux passent leur vie à<br />

construire. Mais les enfants, qui sont encore sans préjugés, ont toujours<br />

leur faveur. Et lorsqu’ils jouent avec eux, le contact se fait dans la joie<br />

[…] Malheureusement, le petit peuple habite la campagne…et très peu<br />

la ville. Voilà pourquoi les enfants des villes, aujourd’hui, sont bien plus<br />

nerveux, bien plus instables, bien plus difficiles. Ils manquent de ces<br />

jeux magiques avec les petits elfes qui leur apportait cette joie profonde,<br />

indispensable à leur croissance. […] Dans l’Antiquité gréco-romaine, on<br />

pensait qu’il y avait une divinité responsable pour chaque courant d’air!<br />

Borée était le vent du nord, comme son confrère l’Aquilon. Au sud, …"


"…on avait Notus, Auster et Africus; à l’est, Eurus et enfin à l’ouest,<br />

Zéphir et Favonius. Tous étaient aux ordres du dieu des Vents, Eole. Il<br />

les tenait enfermés dans les cavernes des îles éoliennes... L’idée des<br />

Anciens resurgit actuellement. Voilà comment débutent les messages<br />

de ces entités supérieures, ou "Devas", qui régissent les échanges<br />

bioénergétiques sur la planète: "Oui, vous êtes destinée à coopérer à ce<br />

jardin. Commencez par penser aux esprits de la Nature et aux esprits<br />

hiérarchiquement plus élevés. Branchez-vous sur eux. C’est une<br />

démarche tellement inhabituelle que vous éveillerez leur intérêt. Ils<br />

seront fous de joie de trouver enfin quelques membres de la race<br />

humaine qui veuillent bien solliciter leur assistance. Par esprits<br />

hiérarchiquement plus élevés, je veux parler d’esprits comme les esprits<br />

des nuages, de la pluie ou des espèces végétales…Les petits esprits<br />

de la Nature obéissent à leurs instructions." Voilà qui explique le pouvoir<br />

des sorciers, chamanes, faiseurs de pluie – dont on connaît des cas…"


"…dans tous les pays […] Le vent, la pluie, la neige ne sont pas des<br />

fatalités aveugles, des hasards inexplicables: il y a une pensée qui les<br />

anime, un être que l’on peut appeler Ange, Deva ou Esprit de la Nature<br />

supérieur, qu’importe. L’essentiel est qu’un dialogue soit possible entre<br />

nous et eux. J’ai trouvé une lecture où Cayce mentionne l’existence de<br />

ce genre d’Ange: Cette entité […] possède des pouvoirs psi ou occultes.<br />

Ayant eu des expériences avec l’esprit de la pluie, avec l’esprit du<br />

coucher du soleil, avec celui d’une rivière, celui d’un arbre, celui d’un<br />

troupeau ou d’une horde d’animaux, celui d’un banc de poissons, etc.,<br />

l’entité gagnera beaucoup à continuer […]. Pour la plupart des gens,<br />

tout cela c’est pure imagination, mais pour l’entité, au contraire, ce sont<br />

des signes recouvrant des réalités constructives et créatrices […]<br />

qu’elle peut utiliser; ce qui lui permettra de contrôler, d’influencer, de<br />

diriger les phénomènes."<br />

Dorothée Koechlin de Bizemont, L’univers d’Edgar Cayce, tome III.


Les élémentaux dans le spiritualisme


Les élémentaux<br />

élément élémental<br />

Feu Salamandre<br />

Air Sylphe<br />

Eau Ondine<br />

Terre Gnome<br />

Selon la tradition:<br />

- Chaque élémental a un champ d’action très différent.<br />

- Leur forme est adaptée à l’élément où ils vivent.


Derrière la variété mythologique de ces êtres associés aux éléments de<br />

la nature que l’on retrouve dans toutes les croyances traditionnelles se<br />

cache un fond de vérité. Il existe effectivement des êtres spirituels, des<br />

esprits spécialisés pour chaque élément. Les esprits de la nature et les<br />

élémentaux sont d’origine humaine. La seule différence qui les sépare<br />

est leur place dans la hiérarchie. Les esprits de la nature, beaucoup<br />

plus expérimentés, sont pratiquement situés au sommet, alors que les<br />

élémentaux, beaucoup moins expérimentés, sont situés au bas de<br />

l’échelle. Lorsqu’un esprit débute sa longue ascension vers le sommet<br />

de l’échelle angélique, il n’est pas encore éclairé par les lumières de la<br />

conscience et de l’intelligence. Les vibrations de son corps périsprital<br />

sont encore lentes, ce qui le rend juste assez compatible avec les<br />

vibrations plus lentes encore du monde physique pour qu’il puisse<br />

interagir avec lui. Cela fait d’eux des agents énergétiques subalternes<br />

aux intelligences plus développées. Ainsi, les élémentaux participent…


…à leur insu, à la manière d’un acte irréfléchi, d’un réflexe, à animer de<br />

façon permanente les quatre éléments fondamentaux de la nature. À la<br />

question # 540 du Livre des esprits, un esprit répond que les Esprits les<br />

plus arriérés sont utiles à l'ensemble; tandis qu'ils s'essayent à la vie, et<br />

avant d'avoir la pleine conscience de leurs actes et leur libre arbitre, ils<br />

agissent sur certains phénomènes dont ils sont les agents à leur insu.<br />

Dans sa lecture 1265-3, Edgar Cayce spécifie que les élémentaux sont<br />

des entités faites d’éléments qui sont, en tant qu’entités, aussi<br />

précisément définies que les êtres humains qui vivent dans le monde<br />

matériel. Par ce détail, Cayce décrit les élémentaux comme des<br />

courants vibratoires, des "égrégores" de vibrations non personnalisées.<br />

Les élémentaux sont donc des esprits à part entière avec la potentialité<br />

humaine, seulement leur périsprit est si peu chargé d’expériences qu’ils<br />

ne peuvent agir sur le monde physique qu’en étant influencé par des<br />

esprits plus avancés. Il est fort probable qu’avant de s’incarner sur …


…terre, tout esprit dit "arriéré" ait participé au monde physique de la<br />

Terre comme élémental. Chaque élémental au départ se spécialise<br />

dans l’un ou l’autre des quatre éléments. Il est fort probable, qu’après<br />

avoir acquis suffisamment d’expérience dans un élément, une<br />

transmutation vibratoire soit possible vers un autre élément, jusqu’à ce<br />

que l’esprit acquiert la maîtrise de tous les éléments. Ces esprits<br />

incarnent l’essence même du feu, de l’air, de l’eau et de la terre. Les<br />

Salamandres sont le principe énergétique derrière le phénomène du<br />

feu, les Sylphes sont le principe énergétique derrière le phénomène de<br />

l’air, les Ondines sont le principe énergétique derrière le phénomène de<br />

l’eau et les Gnomes sont le principe énergétique derrière le phénomène<br />

de la terre. Les quatre types d’élémental agissent séparément sur<br />

chacun des phénomènes avec lequel ils sont compatibles, mais ce sont<br />

les esprits de la nature qui les dirige afin que les quatre éléments<br />

agissent sur la nature comme un seul et même ensemble symbiotique.


Chakras planétaires<br />

"Car le sort des fils de l'homme et celui de la bête sont pour eux un<br />

même sort; comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre, ils ont tous un<br />

même souffle, et la supériorité de l'homme sur la bête est nulle; car<br />

tout est vanité."<br />

Ecclésiaste 3, 19


Toute planète dans l’univers capable de produire la vie est elle-même<br />

vivante pour la simple raison que la vie est toujours produite à partir de<br />

la vie. Tout ce qui vit possède une âme. La terre serait entièrement<br />

détruite que son esprit, indestructible, serait réutilisé pour donner la vie<br />

à une autre planète pour recommencer un autre cycle de vie. L’âme de<br />

la terre est une vieille âme (on estime l’âge de la terre à 4, 54 milliards<br />

d’années). Elle a donc immensément de sagesse et vécut<br />

d’innombrables expériences. Nous lui connaissons de nombreux<br />

mécanismes naturels interdépendants. Nous lui connaissons son amour<br />

pour la vie la plus brute qu’elle a soigneusement aidé à se déployer<br />

dans des conditions favorables. Elle nous a montré dans le passé et<br />

nous montre encore aujourd’hui sa grande puissance lorsqu’elle se<br />

déchaîne. Force indomptable qui peut anéantir des civilisations entières<br />

(les Romains l’ont appris à leur dépend à l’éruption du Vésuve en 79<br />

après J.-C. qui a causé la destruction de quatre villes: Pompéi, …


…Herculanum, Oplontis et Stabies). La terre est un superorganisme et<br />

comme tout être vivant pourvu d’une âme, elle possède un réseau de<br />

chakras permettant la juste régulation de son énergie vitale. Les<br />

anciens croyaient en l’existence d’un cinquième élément, l’éther ou<br />

quintessence. Ils n’avaient pas tord d’admettre son existence car l’éther<br />

existe vraiment partout autour de nous, et même en nous, dans<br />

chacune de nos cellules. Omniprésente dans tout l’univers, elle sert de<br />

matériel aux esprits et aux anges. Cette quintessence est la matière<br />

éthérique, cette énergie modelable par la volonté de l’esprit dont nous<br />

avons déjà parlé. Nous avons vus que les esprits dans l’au-delà<br />

peuvent recréer, à partir de leurs souvenirs, des lieux hautement précis<br />

avec l’aide de cette matière, substance neutre, qui prend la forme que<br />

la volonté lui octroi. Dans la dimension christique, elle peut servir à<br />

guérir et même à créer la vie. Dans notre dimension opaque, la matière<br />

éthérique continu d’agir sur les humains incarnés dans la chair à leur…


…insu, car leurs pensées ne demeurent pas confinées à l’intérieur de<br />

leur boîte crânienne. La matière éthérique, qui sert de matériel général<br />

à la pensée, emprunte la forme vibratoire de la pensée émise. Même<br />

nos émotions se dégagent par nos chakras sous forme vibratoire. Cette<br />

matière subtile, comme nous l’avons spécifié est neutre. Or, tous les<br />

esprits incarnés et désincarnés sont en mesure, en plus de lui donner<br />

une forme vibratoire, de la charger émotionnellement de manière<br />

positive ou négative. L’esprit est donc en mesure de créer soit une<br />

forme-pensée bénéfique soit une forme-pensée nuisible,<br />

dépendamment de ses états émotionnels. Par formes-pensées<br />

bénéfiques, nous incluons: la joie, l’amour, la bienveillance, la gratitude,<br />

l’altruisme et la compassion, etc. Par formes-pensées nuisibles, nous<br />

incluons: la peur, la souffrance, la colère et la haine, l’angoisse, la<br />

tristesse, la culpabilité, etc. Les émotions que nous créons se<br />

matérialisent et demeurent dans le milieu ambiant, dans notre lieu …


…d’habitation, restant en suspend tout autour de nous. Multipliez toutes<br />

ces vibrations par six milliards d’habitants et vous comprendrez qu’il doit<br />

exister un système invisible mais efficace qui s’occupe de purifier toute<br />

cette pollution psychique. La comparaison avec la pollution urbaine est<br />

appropriée. Les vibrations chargées de positivité se dissipent beaucoup<br />

plus rapidement dans les annales akashiques parce que leur<br />

constitution est légère, mais les vibrations chargées de négativité<br />

s’incrustent et s’accumulent comme de la poussière. C’est alors que les<br />

chakras planétaires entrent en jeu. L’âme de la terre absorbe de<br />

manière permanente ces vibrations chargées de haine et de<br />

souffrances produites depuis que l’homme est homme et la purifie en<br />

quintessence neutre, à la manière d’un arbre qui absorbe le CO 2 pour la<br />

convertir en oxygène propre à la respiration. Comme nous le verrons<br />

dans ce document, le système des chakras telluriques est surchargé et<br />

l’humanité est menacée par deux formes de pollution.


amour haine<br />

Les chakras telluriques


Formes-<br />

Pensées<br />

nuisibles<br />

Formes-<br />

Pensées<br />

bénéfiques<br />

Énergie tellurique<br />

Énergie vitale


Souffrance<br />

Culpabilité<br />

Peur<br />

Tristesse<br />

Colère-haine<br />

Angoisse<br />

Émotions<br />

nuisibles


Gratitude<br />

Pardon<br />

Amour<br />

Compassion<br />

Bienveillance<br />

Altruisme<br />

Émotions<br />

bénéfiques


"[…] la propre santé énergétique de la Terre nous laisse présager<br />

l’imminence de grands bouleversements géologiques qui se prêteraient<br />

très bien à une transition vers un niveau différent d’incarnation humaine.<br />

En effet, selon les informations reçues de nos Frères de Lumières, notre<br />

planète montre actuellement des signes d’un profond déséquilibre dans<br />

ses énergies. Pour bien comprendre ce phénomène, il faut savoir que la<br />

Terre est une véritable cellule vivante. Elle possède un puissant fluide<br />

vital se répartissant dans toute sa structure par des centres de<br />

distribution qui fonctionnent exactement comme nos propres chakras<br />

[…] Plusieurs zones de la Terre sont ainsi directement reliées entre elles<br />

et peuvent s’influencer mutuellement. Comme tous les êtres vivants de<br />

notre globe, les Esprits incarnés dont nous faisons actuellement partie<br />

utilisent ce fluide vital de la Terre, l’énergie tellurique, comme une des<br />

sources énergétiques extérieures assurant leur équilibre. Il faut savoir<br />

que la Terre fait un peu la même chose avec nous en se nourrissant …"


"…des formes-pensées que nous émettons dans notre quotidien. Tout<br />

se passe comme s’il s’agissait d’un échange d’énergie continu. Or, un<br />

problème majeur se pose actuellement à ce niveau crucial pour la<br />

survie de chacun. L’amplitude de l’ignorance spirituelle […] provoque<br />

l’émergence de masses très imposantes d’égrégores négatifs<br />

engendrés par la pensée des humains. Ce sont des formes-pensées<br />

très sombres et très opaques qui recouvrent de plus en plus la surface<br />

habitée de la Terre. Notre planète, qui s’en nourrit, absorbe donc de<br />

grandes quantités d’énergie négative qui pénètre dans toute sa<br />

constitution moléculaire. À long terme, ce phénomène provoque un<br />

déséquilibre fluidique du globe en produisant deux effets interreliés<br />

dans un mouvement de cause à effet alternatif continu. Ainsi, la Terre<br />

devenue malade dans ses énergies ne peut donner à ses habitants un<br />

sain fluide tellurique, dont il a besoin. Affaibli par le fait même dans ses<br />

propres énergies vitales, l’humain devient moins en mesure de se …"


"…prendre en main et s’abandonne plus facilement à ses faiblesses, ce<br />

qui augmente l’émission d’égrégores négatifs qui, à son tour, aggrave la<br />

situation de la Terre, engendrant un cercle vicieux continu.<br />

Actuellement, la Terre présente de grandes taches sombres bien<br />

localisées. Certains pays possèdent donc encore une bonne quantité<br />

d’énergie tellurique alors que d’autres connaissent déjà une importante<br />

dégradation. Pour retrouver sa santé vitale, la Terre dispose d’un<br />

mécanisme de défense qui ressemble à un de ceux de notre enveloppe<br />

corporelle. Lorsque nous prenons froid, de grand frissons nous<br />

parcourent le corps pour combattre l’effet que pourrait avoir une<br />

brusque chute de la température sanguine. Or, la Terre peut réagir de la<br />

même façon. Cellule vivante, des mouvements de son plasma interne<br />

peuvent s’activer et déplacer brusquement les plaques tectoniques de<br />

sa surface. Ce déplacement engendre obligatoirement de puissants<br />

tremblements et de catastrophiques éruptions volcaniques qui …"


"…permettent à la Terre de se débarrasser des énergies noires qui<br />

affectent son fluide vital. Elle reprend ainsi son équilibre et peut de<br />

nouveau nourrir ses habitants avec une qualité fluidique renouvelée<br />

comme celle dont ont besoin les incarnés de niveaux supérieurs qui<br />

n’ont plus à souffrir. […] Une grave destruction de l’œuvre humaine<br />

pourrait même faire disparaître une importante partie du patrimoine<br />

mondial actuel. La Terre pleurerait des centaines de millions de morts<br />

qui, de leur vivant, auraient pu éloigner toutes ces souffrances en<br />

prenant simplement en mains leur évolution spirituelle. Depuis la<br />

dernière décennie du vingtième siècle, les médias nous bombardent de<br />

prévisions alarmistes portant sur la détérioration de l’environnement, la<br />

destruction de la couche d’ozone, la fonte des glaces polaires et les<br />

changements climatiques […] Il y aurait lieu de consulter d’autres<br />

sources d’informations, car le danger réel […] se situerait à un niveau<br />

très différent." Serge Girard, La Lumière de l’ombre, chapitre 12


Les niveaux vibratoires de l’éther-quintessence<br />

vie-création<br />

guérison<br />

intellect-imagination<br />

émotion<br />

vibration<br />

esprit<br />

éther<br />

air<br />

feu<br />

eau<br />

terre


Le Livre des esprits<br />

Question # 22<br />

"On définit généralement la matière: ce qui a de l'étendue; ce qui peut<br />

faire impression sur nos sens; ce qui est impénétrable; ces définitions<br />

sont-elles exactes?"<br />

"A votre point de vue, cela est exact parce que vous ne parlez que<br />

d'après ce que vous connaissez; mais la matière existe à des états qui<br />

vous sont inconnus; elle peut être, par exemple, tellement éthérée et<br />

subtile, qu'elle ne fasse aucune impression sur vos sens; cependant<br />

c'est toujours de la matière, mais pour vous ce n'en serait pas. […] La<br />

matière est le lien qui enchaîne l'esprit, c'est l'instrument qui le sert et<br />

sur lequel, en même temps, il exerce son action."


Le Livre des esprits<br />

Question # 27<br />

"Il y aurait ainsi deux éléments généraux de l'univers: la matière et<br />

l'esprit?"<br />

"[…] il faut ajouter le fluide universel qui joue le rôle d'intermédiaire<br />

entre l'esprit et la matière proprement dite, trop grossière pour que<br />

l'esprit puisse avoir une action sur elle. Quoique, à un certain point de<br />

vue, on puisse le ranger dans l'élément matériel, il se distingue par des<br />

propriétés spéciales; s'il était matière positivement, il n'y aurait pas de<br />

raison pour que l'Esprit ne le fût pas aussi. Il est placé entre l'esprit et la<br />

matière; il est fluide, comme la matière est matière; susceptible, par ses<br />

innombrables combinaisons avec celle-ci, et sous l'action de l'esprit, de<br />

produire l'infinie variété des choses dont vous ne connaissez qu'une<br />

faible partie. Ce fluide universel, ou primitif, ou élémentaire, étant l'agen<br />

qu'emploie l'esprit, est le principe sans lequel la matière serait en état<br />

perpétuel de division et n'acquerrait jamais les propriétés que lui donne<br />

la pesanteur."


Le Livre des esprits<br />

Question # 28<br />

"Puisque l'esprit est lui-même quelque chose, ne serait-il pas plus exact<br />

et moins sujet à confusion de désigner ces deux éléments généraux par<br />

les mots matière inerte et matière intelligente?"<br />

"Les mots nous importent peu; c'est à vous de formuler votre langage<br />

de manière à vous entendre. Vos disputes viennent presque toujours de<br />

ce que vous ne vous entendez pas sur les mots, parce que votre<br />

langage est incomplet pour les choses qui ne frappent pas vos sens."


Le Livre des esprits<br />

Question # 29<br />

"La pondérabilité est-elle un attribut essentiel de la matière?"<br />

"De la matière telle que vous l'entendez, oui; mais non de la matière<br />

considérée comme fluide universel. La matière éthérée et subtile qui<br />

forme ce fluide est impondérable pour vous, et ce n'en est pas moins le<br />

principe de votre matière pesante."


Le Livre des esprits<br />

Question # 30<br />

"La matière est-elle formée d'un seul ou de plusieurs éléments?"<br />

"Un seul élément primitif. Les corps que vous regardez comme des<br />

corps simples ne sont pas de véritables éléments, mais des<br />

transformations de la matière primitive."


Le Livre des esprits<br />

Question # 32<br />

"D'après cela, les saveurs, les odeurs, les couleurs, le son, les qualités<br />

vénéneuses ou salutaires des corps, ne seraient que les modifications<br />

d'une seule et même substance primitive?"<br />

"Oui, sans doute, et qui n'existent que par la disposition des organes<br />

destinés à les percevoir."


Le Livre des esprits<br />

Question # 33<br />

"La même matière élémentaire est-elle susceptible de recevoir toutes<br />

les modifications et d'acquérir toutes les propriétés?"<br />

"Oui, et c'est ce que l'on doit entendre quand nous disons que tout est<br />

dans tout."


Le Livre des esprits<br />

Question # 36<br />

"Le vide absolu existe-t-il quelque part dans l'espace universel?"<br />

"Non, rien n'est vide; ce qui est vide pour toi est occupé par une matière<br />

qui échappe à tes sens et à tes instruments."


Pollution psychique<br />

"D’après la Science initiatique l’espace est rempli d’une matière subtile,<br />

d’une quintessence qui est distribuée partout, autour de nous, en nous.<br />

Et cette matière qui est sans forme, c’est aux enfants de Dieu à la<br />

prendre comme une pâte à modeler pour produire des réalisations<br />

fantastiques. […] Bien sûr, je sais que très peu de gens accepteront ces<br />

idées tellement avancées et inhabituelles! L’existence d’une<br />

quintessence éthérique qu’on peut modeler, combien en ont entendu<br />

parler? […] Peut-être certains parmi vous seront-ils attirés par une<br />

activité plus impersonnelle que de s’occuper toujours de leur propre<br />

image? […] A quoi croyez-vous que les gens occupent leur pensée,<br />

dans les métros, les autobus, les trains? L’un pense à se venger de tel<br />

ou tel qui lui a dit ça et ça, l’autre à prendre la femme de son meilleur<br />

ami, un troisième à évincer son collègue. Tous ont quelque chose dans<br />

la tête, c’est sûr, mais souvent quelque chose de laid, de nuisible, …"


"…pour satisfaire leurs convoitises ou régler leurs comptes avec le<br />

voisin. […] L’avenir, même lointain, offre toujours une perspective<br />

magnifique pour le monde entier, car il est inscrit dans l’évolution de<br />

l’homme qu’il doit s’approcher de plus en plus de la Divinité. Tâchez<br />

donc d’imaginer cet état extraordinaire d’épanouissement,<br />

d’embellissement, de renforcement, et déjà vous goûterez, vous le<br />

vivrez, il sera réalisé pour vous. Voilà un exercice formidable qui est<br />

capable de transformer votre vie. Les humains sont loin de penser ainsi<br />

et leur vie reste terne, triste, malheureuse. Il y a deux grandes vérités à<br />

connaître: d’abord que la pensée est une puissance réelle, ensuite<br />

qu’elle vous permet de vous transporter dans l’avenir et de vivre cet<br />

avenir par anticipation. […] La puissance de la pensée est réelle, pour<br />

le côté négatif comme pour le côté positif et il faut donc s’en servir pour<br />

le côté positif. Les Initiés qui ont observé tous ces faits y ont découvert<br />

des moyens extraordinaires pour améliorer leur existence, tandis …"


"…que la plupart des humains ne s’arrêtent jamais sur les expériences<br />

de la vie quotidienne pour en tirer profit: ils vivent d’une façon<br />

inconsciente et toujours dans le domaine négatif […] toujours occupés<br />

de ce qui ne va pas, de ce qui est terrible, catastrophique. Le malheur<br />

n’arrive pas, mais ils y pensent sans cesse, si bien qu’à la fin il arrive: à<br />

force d’y penser, ils ont réussi à l’attirer! […] Tel est le premier travail:<br />

dominer, orienter et maîtriser tout ce qui se passe en nous. Notez-le<br />

bien parce que c’est absolu. La vraie Science initiatique commence par<br />

là: ne jamais laisser se produire un événement intérieur, un phénomène<br />

psychique, une émotion sans être au courant. La majorité des gens<br />

n’ont conscience de leur vie intérieure que lorsqu’ils passent par des<br />

tragédies ou des catastrophes. […] Donc, vous voyez, votre première<br />

tâche c’est d’être lucides, de surveiller ce qui ce passe en vous et,<br />

aussitôt que se présente un élément négatif, de faire tout votre possible<br />

pour y remédier: c’est ainsi que vous pourrez acquérir les véritables…"


"…pouvoirs. […] La pensée est une force, une puissance, un instrument<br />

que le Seigneur a donné à l’homme pour qu’il puisse devenir créateur<br />

comme Lui, c’est-à-dire créateur dans la beauté, dans la perfection. En<br />

réalité, par sa pensée l’homme peut toucher toutes sortes de matériaux,<br />

de quintessences, de créatures, tantôt dans le monde divin, tantôt dans<br />

le monde infernal, et celui qui ne sait pas que la pensée est créatrice va<br />

souvent se fourrer dans des préoccupations tellement négatives et<br />

désagrégeantes qu’il se détruit lui-même. C’est pourquoi la seule chose<br />

essentielle est d’être conscient et de savoir si ce que vous faites avec<br />

votre pensée, ce que vous souhaitez, ce sur quoi vous travaillez, est<br />

vraiment bon pour vous et pour le monde entier, ou au contraire<br />

nuisible. […] Malheureusement, la nature humaine n’est pas encore très<br />

évoluée, et les premières choses que l’homme souhaite quand on lui<br />

révèle certains moyens et possibilités, c’est de les utiliser à son profit,<br />

pour des acquisitions personnelles et égoïstes. […] Chacun doit …"


"…savoir qu’il dispose de certains pouvoirs que la nature lui a donnés,<br />

et que grâce à ces pouvoirs il est l’artisan de sa destinée. […]<br />

Maintenant ce que vous devez aussi savoir, c’est que les pensées et les<br />

sentiments tellement malpropres que les humains passent leur temps à<br />

déverser autour d’eux font de l’atmosphère psychique de la terre un<br />

véritable marécage. Qu’est-ce qu’un marécage? Un endroit qu’aucune<br />

eau nouvelle ne vient purifier et où grouillent des bestioles de toutes<br />

sortes: elles prennent leur nourriture et rejettent leurs excréments dans<br />

la même eau, les unes absorbant les saletés des autres. Voilà<br />

l’humanité: des vers, des têtards, des grenouilles dans un marécage, en<br />

train de rejeter leurs saletés et d’avaler celles du voisin: la maladie, la<br />

haine, la sensualité, la méchanceté, la jalousie, la cupidité… Ils ne le<br />

voient pas, mais s’ils étaient un peu clairvoyants, ils verraient des<br />

formes horribles, noires, gluantes qui sortent d’une quantité de<br />

créatures et vont ensuite s’accumuler dans les couches de …"


"…l’atmosphère. […] De plus en plus on se plaint de la pollution; les<br />

scientifiques sont alertés et découvrent que tout est pollué: la terre,<br />

l’eau, l’air, et que les plantes, les poissons, les oiseaux, les humains<br />

sont en train de mourir. Ils ne savent plus comment y remédier. Et<br />

d’ailleurs, même s’ils trouvaient le moyen, ce ne serait que pour<br />

améliorer la situation extérieurement, ce qui est insuffisant. Car dans le<br />

monde spirituel se propagent aussi des miasmes qui sont en train de<br />

tuer l’humanité, et si les gens étaient vraiment sensibles, ils sentiraient<br />

que l’atmosphère du monde psychique est encore plus irrespirable que<br />

celle du monde physique. On se plaint des gaz d’échappement des<br />

voitures. Mais les humains aussi ne font rien d’autre que d’empoisonner<br />

l’atmosphère spirituelle par des gaz toxiques: leurs mauvaises pensées<br />

et leurs sentiments de haine, de jalousie, de colère, de sensualité. Tout<br />

ce qui moisit et pourrit dans l’homme comme pensées et sentiments<br />

impurs, produit des exhalaisons pestilentielles, asphyxiantes. On …"


"…accuse les voitures, mais qu’est-ce que c’est que les voitures à côté<br />

de cinq milliards de créatures ignorantes qui n’ont jamais appris à<br />

maîtriser leur vie intérieure? S’il y a maintenant tellement de malades,<br />

ce n’est pas seulement à cause de la pollution de l’air, de l’eau et de la<br />

nourriture, non. Si l’atmosphère psychique n’était pas aussi polluée,<br />

l’être humain arriverait à neutraliser tous les poisons extérieurs. Le mal<br />

est d’abord à l’intérieur. Quand l’être humain vit dans l’harmonie, les<br />

forces qu’il possède au-dedans réagissent et rejettent les impuretés,<br />

même dans le plan physique, et ainsi l’organisme arrive à se défendre.<br />

[…] La nature est un organisme vivant dont nous faisons partie. Chaque<br />

être humain est une cellule située quelque part dans l’immense<br />

organisme cosmique qui le supporte, le nourrit, le vivifie. S’il se conduit<br />

comme un être malfaisant qui empoisonne l’atmosphère, il devient une<br />

sorte de tumeur dans cet organisme. Et comme la nature ne peut pas<br />

supporter un individu qui est là, sans arrêt, à créer des foyers …"


"…d’infection, elle prend une purge, et il est expulsé. Qu’est-ce que<br />

vous croyez, elle sait se défendre, la nature! […] Et vivre en harmonie<br />

avec la nature, c’est prendre des précautions pour projeter moins de<br />

saletés, produire moins de dégâts, et travailler au contraire à remplir<br />

l’espace de pensées pures, lumineuses, bienfaisantes. Comme les<br />

choses ne restent jamais à la même place mais se propagent, ces<br />

ondes purificatrices sont une bénédiction pour l’humanité. […] Il faut<br />

que sur toute la terre se forment des foyers spirituels où les humains,<br />

instruits dans la Science initiatique, apprendront à purifier l’atmosphère,<br />

l’atmosphère intérieure d’abord, ensuite l’atmosphère extérieure, et ce<br />

sera alors l’avènement du Royaume de Dieu. […] S’il y a une chose que<br />

vous devez savoir, c’est que toutes les pensées les plus faibles et les<br />

plus insignifiantes soient-elles, sont une réalité. On peut même les voir,<br />

et il y a des êtres qui les voient. Évidemment, dans le plan physique, la<br />

pensée reste invisible et insaisissable, mais elle est réelle, et dans…"


"…sa région, avec les matériaux subtils dont elle est faite, c’est une<br />

créature vivante et même agissante. L’ignorance de cette vérité est la<br />

cause de beaucoup de malheurs: les humains ne voient pas, ne sentent<br />

pas que la pensée travaille, qu’elle construit ou bien qu’elle déchire et<br />

démolit, et ils se permettent de penser n’importe quoi, sans savoir qu’ils<br />

se barrent ainsi le chemin de l’évolution. […] Si les humains étaient<br />

assez sensibles, ils verraient des nuages qui flottent autour de certaines<br />

personnes, des entités ténébreuses, et après quelque temps, ces<br />

entités s’en vont dans l’espace faire des dégâts sans que ces<br />

personnes elles-mêmes sachent qu’elles en sont la cause. Imaginez<br />

que vous détestiez une personne au point de penser chaque jour à<br />

l’assassiner; même si vous ne le faites pas parce que vous n’osez pas,<br />

vos pensées de meurtre risquent tout de même de se réaliser, car il y<br />

aura quelqu’un d’autre dans le monde qui, possédant la même<br />

structure, les mêmes dispositions que vous, captera votre pensée …"


"…par la loi d’affinité, et c’est lui qui commettra quelque part un crime<br />

dont vous serez la cause sans le savoir. Que de gens commettent des<br />

actions épouvantables et puis disent: "Je ne sais pas comment c’est<br />

arrivé, je n’avais jamais pensé à ça, j’ai obéi à une impulsion, c’était<br />

plus fort que moi." […] Donc, décidez-vous à ne projeter que des<br />

pensées et des sentiments qui auront les conséquences les plus<br />

bénéfiques. […] D’après leur force, leur nature, leur qualité, l’intention et<br />

le sentiment que l’homme met en elles, les pensées se dirigent sur des<br />

êtres ou des objets déterminés. Certaines pensées ne vivent pas<br />

longtemps, tandis que d’autres subsistent des siècles et même des<br />

millénaires. Oui, il y a encore des pensées qui flottent depuis les<br />

époques égyptienne, chaldéenne, assyrienne et même atlantéenne;<br />

certaines de ces pensées sont tellement méchantes et venimeuses<br />

qu’elles font encore des ravages […]"<br />

Omraam Mikhaël Aïvanhov, Puissances de la pensée


"Les nations tombent dans la fosse qu'elles ont faite, Leur pied se<br />

prend au filet qu'elles ont caché."<br />

Psaumes 9, 16


L’auteur<br />

Pierre Baribeau est né au Québec (Canada) en 1979 au sein d’une<br />

famille aimante et généreuse qui lui a transmise des valeurs<br />

traditionnelles. Très tôt au collège, il décide de s’investir dans une<br />

carrière d’enseignement de la philosophie. Après ses études s’étendant<br />

de 2003 à 2007, il obtient un baccalauréat spécialisé en philosophie de<br />

l’Université du Québec à Montréal. Il se passionne pour la philosophie<br />

ancienne et pour l’histoire des civilisations antique & médiévale. Après<br />

qu’il fut initié à la mythologie gréco-romaine, il décida d’approfondir les<br />

fondements de la théologie. Forgé d’un esprit autodidacte et d’une<br />

curiosité insatiable, il s’intéresse à des domaines variés: philosophie,<br />

occulte, histoire, psychologie, technologie, biologie, anatomie &<br />

écologie. Suite au décès de sa grand-mère, il vit une expérience<br />

mystique qui le mènera vers une foi inébranlable en l’existence d’un<br />

être souverain bienveillant et la certitude d’une vie après la mort.

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