La Gazette Züplécienne - BDE Supélec 2013 - Campus de Metz ...

Avril 2012
Année 1,
N°2
Les associations :
Le BDE 2
Le ZK 8
Lumière d’Afrique 11
Les cordées de la réussite 11
A ne pas
manquer :
Présentation du nouveau
BdE (page 2)
Conférence EDF (page
4)
Visite de Cattenom
(page 4)
Interview du BdE sortant
(page 5)
La semaine des Arts
(page 8)
Des Supélec, maîtres de
l’orthographe! (page
13)
Interview d’un doctorant
(page 14)
Le bureau des Elèves
Le mot de la rédaction
Voici le 2e numéro tant
attendu de la Gazette Züplécienne
! Créée par l’ancien
BdE Alum’Metz, elle est
aujourd’hui reprise par le
nouveau Bureau des Elèves,
Metzquerade. Son rôle reste
toutefois le même, à savoir
principalement présenter les
activités et les travaux réalisés
par les clubs et associations
du campus de Supélec
Metz ou par le BdE même.
Suite logique à la mise en
place par Serge Perrine de
rencontres mensuelles avec
le BdE dès septembre 2011,
puis l’ouverture du Basta
Pasta (voir page 7) et le lancement
des ateliers (voir
page 4), la Gazette s’inscrit
dans une dynamique plus
large qui a notamment pour
visée l’amélioration de la
communication entre les
étudiants et le personnel de
l’école, les enseignants et les
doctorants.
Tous les trois mois envi-
ron, La Gazette vous donnera
ainsi un panorama de la
vie associative du campus.
(Re)Découvrez la vie animée
sur le Campus de Metz!
On vous laisse monter à
bord. Choisissez votre type
de navigation. Vous pouvez
naviguer au fil de l’eau et
des pages, ou encore venir
picorer. Pour le navigateur
pressé, il y a la rubrique « A
ne pas manquer », celle-ci
vous indiquera les articles
phares. Si vous voulez garder
le cap sur une association
et ne pas perdre de vue
ses actions, la rubrique « Les
associations » est faite pour
vous.
Un article en particulier
vous a intéressé, vous voulez
en savoir plus, apporter
votre concours, suggérer
une idée, n’hésitez pas, cliquez
sur la signature de l’article
et vous allez pouvoir
La Gazette
Züplécienne
envoyer un mail au responsable
de l’association.
Maintenant, vous savez
tout ou presque, nous vous
souhaitons, bonne lecture…
Et bon vent à La Gazette !

Page 2 La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Le Bureau des Elèves
Le BdE a pour mission de mettre en place les conditions pour que l’ensemble des clubs et
associations du campus puissent se développer dans les meilleures conditions. Il a aussi un rôle
moteur dans cette vie étudiante au travers des actions qu’il organise : voyages, soirées, conférences,
sorties… Les articles suivants vous présentent une partie des actions que le BdE a mené durant les
trois derniers mois.
Election du nouveau BdE
Depuis le 8 février, les Metzquerade succèdent aux
Alum’Metz au BDE. Le nouveau bureau, composé de
Louis Raynaud (président), Bérengère Lüthi (viceprésidente),
Renan Balpe, Matthieu d’Esquerre
(trésoriers) et Pauline Le Bescont (secrétaire), est en
charge des tâches administratives et des finances et
assurent un lien avec l’administration pour assurer la
meilleure coopération entre l’école et les étudiants.
Les autres membres de l’équipe sont chacun en charge
d’un pôle particulier. Le responsable Animations, Nicolas
Frot, s’occupera d’organiser des évènements
ponctuels à la résidence afin d’assurer une atmosphère
convivale permanente. Les responsables Soirées, Vincent
Wartelle et Grégoire Supply, chercheront des
idées de soirées plus innovantes les une que les autres
afin de surprendre et de divertir les étudiants. Ils travaillent
en collaboration avec le responsable Communication
étudiante, Hédi Ben Younes, qui assurera le
lien avec les différents campus de Supélec et les autres
écoles de Metz, comme l’ISFATES et les Arts et Métiers.
Le responsable Clubs et associations, Florian
Voisin, centralisera tout ce qui a un lien avec la vie
associative. Les responsables Voyages, Juliette Berleur
et Paul Marcilhacy, seront chargés d’organiser des
voyages pour les étudiants, mais aussi le personnel de
Supélec, à des prix défiant toute concurrence. La responsable
Gala Prestige, Amélie Morzadec, aura pour
objectif d’organiser cet évènement majeur du campus.
Les responsables Communication entreprises, Matthieu
Raspal et Mamadou Lo, organiseront des conférences
avec les meilleures entreprises. Enfin, la responsable
Projets, Lucie Wu, centralisera toutes les
nouvelles idées et propositions pour le campus et veil-
lera à leurs réalisations.
Les Metzquerade achèvent les projets lancés par les
Alum’Metz (ainsi, le voyage au ski et le voyage à Prague
ont été organisés par les responsables voyages
sortant et entrant). Des évènements créés par les précédents
BDE, comme la journée Handivalide, seront
perdurés.
Mais il est aussi prévu d’innover ! Un rallye « pouce »,
durant lequel des équipes de deux ou trois participants
ont pour but d’aller le plus loin possible en stop, a
déjà été lancé par exemple. Le BDE fait aussi à présent
partie d’une association regroupant les BDE de
diverses écoles de Metz. A terme, le but est de créer
une vraie dynamique étudiante à Metz. Une soirée inter-écoles
devrait avoir lieu dans cette optique l’année
prochaine (début 2013, l’intégration aux Arts et métiers
étant plus longue que dans les autres écoles). Et
bien sûr, de nouveaux voyages et autres sorties seront
proposés!
Pauline

La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Un BdE déjà là pour vous!
Après une campagne agitée où les deux listes
n’auront cessé d’animer la résidence nuit et jour, le
BdE fraichement élu a décidé d’entamer son mandat
en organisant une soirée posée à la Coopé dès le
premier samedi soir. Des jeux de cartes tels que le
jungle speed ou encore belote et tarots étaient au
programme pour la quarantaine de personnes
présentes, sachant que la soirée était principalement
dédiée à un tournoi de poker. N’oublions tout de
même pas les parties de Mario Kart qui ont participé
au fond sonore de la soirée sans s’arrêter.
Mais revenons sur ce tournoi de poker. 17 inscrits au
départ, 3 tables, des lots pour les 3 premiers. Ce sont
finalement Merwan, David et Thomas qui s’en
sortiront le mieux en terminant aux trois premières
places dans l’ordre énoncé comme avant. Félicitations
à eux et rendez-vous très prochainement pour de
Soirée Bowling
Le nouveau BdE de Supélec
Metz 2012 a organisé ce mardi 14
février une sortie Bowling.
Cette sortie est la première
organisée par le BdE de cette
année et elle ne sera pas la seule !
Un convoi de 10 voitures est
parti en direction du bowling de St
Julien-les-Metz en emportant un
peu plus de 40 personnes.
Première, deuxième et troisième
années étaient au rendez-vous, y
compris Andreas, en thèse depuis
2 ans à Supélec.
Les premières parties ont
commencé à partir de 22h jusqu’à
1h du matin pour certains.
Les quilles sont tombées et les
scores ont grimpés.
Cette sortie a été un franc
succès, la joie et la bonne humeur
étaient au rendez-vous.
Page 3
nouvelles soirées, qui rassembleront plus de monde
que les résidents restés en week-end à Metz, espéronsle
!
Louis, pour les Metzquerade
Nous remercions tout les gens
présents lors de cette première
soirée, ainsi que tous les
conducteurs ayant généreusement
participé au covoiturage pour se
rendre sur le site.
Vincent, pour les Metzquerade

La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Conférence EDF
Après une semaine de campagne
riche en activités,
nous avons accueilli Olivier
Lamarre pour la dernière
conférence du mandat
Alum’Metz. Directeur de la
centrale nucléaire EDF de
Chooz, dans les Ardennes,
Olivier Lamarre est un ancien
Supélec et fut Président
du BDE de Gif-sur-
Yvette. Alors qu’il nous
avait déjà rendu visite l’année dernière pour partager
son expérience avec nous, l’amphi était plein, rassemblant
plus de 100 élèves ! Le parcours de ce futur parrain
de la promo 2013 vaut le détour. Il a su saisir les
opportunités qui lui étaient offertes et se trouver « au
bon endroit, au bon moment », se retrouvant notam-
Visite de Cattenom
Page 4
ment à conduire les premières politiques de prise en
compte du réchauffement climatique chez EDF. « Il
faut aussi avoir un peu de chance dans la vie ».
Cette rencontre est une des plus attendues par les
Supélec, si ce n’est la plus attendue. A la différence
des autres conférences plus classiques, Olivier Lamarre
ne s’encombre pas de slides ou de films de
promotion. Mettant de côté sa casquette EDF, pour
plutôt enfiler ses chaussettes Supélec, il nous raconte
sa vie avec humour et humilité, et réussit à
capter l’attention de tous pendant plus d’une heure.
Nous espérons bien sûr que les futures promotions
auront la chance d’assister à ce retour d’expérience
unique, et nous remercions Olivier Lamarre
pour sa venue.
Caroline
Dernière action Com’Entreprises du mandat, la visite de la centrale
nucléaire de Cattenom, organisée le 16 février pour 15 élèves de deuxième
année, avec l’aide précieuse d’EDF.
Au programme : visites du bâtiment combustible, de la salle de machines et
de la salle de commande. La centrale dispose de quatre réacteurs nucléaires à
eau pressurisée (REP) d'une puissance de 1 300 mégawatts électriques chacun. Cattenom est la septième
centrale au monde en puissance installée, et la deuxième centrale de France pour sa production d'électricité.
C’est ainsi une chance pour nous d’avoir l’opportunité de la visiter, et c’est une expérience qui ne manquera
pas d’être renouvelée l’année prochaine.
Caroline
Ateliers
Afin de toujours améliorer l’enseignement à Supélec et d’imaginer l’enseignement de demain, il a été lancé un
cycle de tables rondes autour de thèmes touchant à l’enseignement au sens large : Ne peut-on apprendre que
par le projet ? Quelle place pour l’associatif dans l’apprentissage ? Structure cours-TD-TL est-ce dépassé ?
C’est quoi être un Supélec ?
Le concept de ces tables rondes : durée une heure, composition mixte (enseignants, doctorants, étudiants),
conviviales (petit quelque chose à manger et à boire). Elles ont pour objectif d’apporter des pistes de réflexion
en vue d’une mise en application des idées qui en émaneront. Ces rencontres sont aussi un bon moyen de
renforcer la communication entre tous les acteurs de notre école. Elles pourront être une occasion de regarder
nos activités et de prendre du recul par rapport à celles-ci. Pour participer, rien de plus simple, prenez contact
avec Jean Maufoy ou moi-même. Vous souhaitez consulter les comptes-rendus des ateliers précédents,
connaître les prochains thèmes abordés ou tout simplement en savoir plus sur les ateliers, alors rendez-vous

Page 5 La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
sur notre site : http://www.rez-metz.supelec.fr/assoces/ateliers/ Nous vous attendons nombreux pour les
prochains ateliers !
On parle beaucoup des BdE, mais qui sont-ils ? que fontils
? Trois membres du Bde sortant reviennent sur leur année
passée à animer la vie des étudiants et bien plus. Ainsi,
Anaïs Blanchard (responsable des voyages), David Allioux
(trésorier) et Geoffrey Sénac (responsable relations entreprises)
se prêtent au jeu des questions-réponses.
Pourquoi avez-vous choisi d’être BdE ?
A : Disons que, au départ c’était plus un projet en commun
avec des amis, et on avait envie de mener un projet ensemble,
d’animer la résidence, de faire en sorte que les étudiants
ne s’ennuient pas le week-end ou le soir. On était
déjà impliqué dans la vie associative et on était un groupe
qui s’entendait bien, on a donc voulu être Bde.
G : Je voulais compléter ma formation par une expérience
associative. Cette expérience est d’autant plus plaisante et
enrichissante que le groupe est soudé.
Qu’organise votre BdE ?
G : On organise des conférences, des animations (voir l’article
sur le calendrier de l’Avent), des sorties (voir l’article
sur la sortie au bowling), des activités le week-end (voir
l’article sur le tournoi de cartes), des visites culturelles
(Berlin, Munich).
D : Je pense aussi à un autre cadre qui est le lien avec l’administration
: réunions mensuelles entre le Bde et l’administration,
réflexion sur l’enseignement : les Ateliers. Nous
avons cherché à renforcer la communication en interne et
en externe, pour donner une image des étudiants fidèle à la
réalité.
A : Un autre rôle important du Bde est d’accueillir les étudiants
de 1A en septembre : répondre à leurs questions sur
les cours, sur la vie à la résidence et en extérieur…
Comment devient-on bde ?
A : Après une campagne, c’est-à-dire une semaine où plusieurs
listes sont en concurrence. L’objectif est de montrer
aux cotisants de l’association que l’on est impliqué dans la
vie de la résidence et que l’on est capable de gérer toutes
sortes d’activités, d’événements.
Vous êtes élus pour combien de temps ?
D : Pour un an. Néanmoins, nous avons choisi d’avoir une
Interview du BdE sortant
Arnaud
continuité, c’est-à-dire de faire le lien avec la prochaine
équipe. Cela devrait leur permettre ainsi d’avoir une bonne
vision du travail de Bde, et de pouvoir poursuivre les projets
que nous avons commencés.
Combien êtes-vous ?
G : Nous sommes une équipe de 15 répartis sur 11 postes :
président, vice-président, trésoriers, secrétaire, responsable
relations entreprises, responsable clubs et associations, responsables
voyages, responsable communication étudiante,
responsables soirées, responsable animations, responsable
Gala Prestige.
Pouvez-vous nous en dire plus sur vos postes respectifs
?
G : Je suis responsable relations entreprises. Nous sommes
deux sur ce poste. Notre mission est de faire le lien entre
les étudiants de Supélec, les entreprises, et plus généralement
le monde du travail. Cela se fait par différents types
de manifestations. Les conférences : nous faisons venir des
collaborateurs qui présentent leur métier et leur entreprise
aux étudiants. Le forum RH : nous l’avons organisé en décembre,
durant cette journée, les étudiants participent à des
simulations d’entretiens d’embauche et à des relectures de
CV. La journée Handivalides : on a fait venir l’association
Starting Block, qui est venue monter des ateliers pour sensibiliser
les étudiants aux handicaps. Il est bon qu’un campus
se sensibilise sur la question du handicap.
D : Je suis trésorier. Nous sommes également deux sur ce
poste. Nous avons beaucoup de responsabilités puisque
nous sommes en charge des finances de l’association et que
nous sommes amenés à gérer des sommes parfois conséquentes.
Ce poste est intéressant parce qu’il est en relation
avec tous les autres postes du Bde.
A : Je suis responsable voyages. Nous sommes deux sur ce
poste. Notre travail est de permettre aux étudiants de voyager
en Europe. On cherche des destinations qui pourraient
plaire aux étudiants, puis on cherche des bons plans. Ça
permet de souder les promotions, c’est en général très sympathique.
On travaille en collaboration avec l’administration
pour des aménagements d’emploi du temps ou des
aides financières. Il y a un vrai apport culturel pour les étudiants.

La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Comment avez-vous appris à faire cela ?
A : J’ai appris sur le tas. C’est un peu la même chose que
pour organiser un voyage à deux ou en petit groupe. Cela
demande après juste un peu plus d’organisation et du bon
sens. Au sein du Bde, ce qui n’était pas destiné à un poste,
on l’a appris en réfléchissant ensemble.
G : Moi aussi, j’ai appris sur le tas. Je regrette de ne pas
avoir eu une passation plus longue. Il a fallu rattraper le
retard, apprendre vraiment comment opérer. Quoiqu’il en
soit, c’est vraiment en parlant avec les entreprises, c’est
comme cela que l’on devient moins hésitant. C’est un travail
de toute une année.
D : Nous avons eu à la base, une passation qui consistait à
nous montrer comment rentrer les différentes opérations.
Ce n’est pas vraiment suffisant. Je regrette que l’on n’ait
pas eu de vraie formation. Globalement, on a appris sur le
tas, en cherchant des informations sur internet. Ce qui fait
que nous ne sommes réellement efficaces que maintenant.
C’est dommage.
Comment prenez-vous vos décisions ?
D : C’est long. Alors de manière générale, les décisions se
sont prises de manière démocratique. Ce que je trouve très
bien, même si c’est parfois long. Quand nous avions des
décisions importantes à prendre, on se réunissait. On essayait
de s’écouter, de ne pas s’emporter. On faisait parfois
des réunions de 2h. On a quand même toujours réussi à
arriver à un accord. On a vraiment beaucoup appris.
Qu’est-ce qui est le plus difficile en tant que BdE ?
A : Au début de notre mandat, c’était de communiquer
entre nous. Maintenant que l’on est dans le même appartement,
c’est plus facile. On se voit régulièrement : on arrive
à parler les uns avec les autres, à demander conseil pour
éviter les erreurs. On a progressé, on a toujours besoin de
demander des conseils aux autres membres du BdE, avant
d’agir. Nous avons été élus, cela nous donne le devoir de
faire des choses bien pour les étudiants.
D : Dans la première partie, c’était effectivement la communication
interne. Dans la seconde partie cela a été de
communiquer auprès des étudiants. C’est compliqué de
communiquer sur les événements que nous organisons, de
motiver les étudiants, de faire comprendre aux étudiants
nos problématiques. Par exemple, pour le partenariat avec
la BNP, beaucoup pensent encore qu’il y avait une entourloupe.
Il nous a été difficile de faire passer le message que
lorsque l’on faisait quelque chose, c’était pour eux, pour
animer la résidence, les aider. Annuler un voyage, c’est faire
perdre de l’argent au Bde, c’est aussi faire perdre de l’argent
aux étudiants.
G : Le plus difficile pour moi, ça a été de responsabiliser
Page 6
les étudiants, il faut vraiment les materner. Il faut annoncer
trois deadlines avant d’avoir des retours, par exemple pour
l’organisation du Forum RH. Je trouve cela dommage, cela
nous coûte du temps, pendant lequel on ne peut pas organiser
autre chose ou en profiter pour nous.
Que vous a apporté votre mandat ?
G : Je dirais beaucoup de choses. D’abord, par rapport à
mon poste (ndlr : responsable communication entreprise)
j’ai appris à négocier avec les entreprises, à être à l’aise avec
les intervenants. De manière générale, il a été enrichissant
de prendre les décisions ensemble, c’est un premier aperçu
du monde du travail.
D : Je pense qu’avoir des responsabilités dans une association,
ça fait grandir, on apprend à gérer des gens. Notamment
durant les voyages, il peut y avoir jusqu’à 100 personnes,
il faut alors essayer de tout prévoir, particulièrement au
niveau de la sécurité. J’ai aussi appris à plus être à l’écoute
des autres. Nous, on avait des envies, ça nous semblait
bien, pourtant cela n’a pas marché. Savoir ce qu’attendent
les gens, savoir ce qu’ils sont prêts à donner, j’ai compris
que c’était important. Ça m’a beaucoup apporté en terme
humain, je pense que ça me sera utile lorsque je serai appelé
à manager.
A : Ce mandat m’a fait prendre des responsabilités. On a
aussi appris à assumer ses erreurs, à expliquer celles-ci mais
aussi à parler de nos réussites et de notre travail.
Souhaiteriez-vous recommencer ? Et si oui à quel poste
?
A : Si je devais recommencer, je referais le même poste. Il
m’a beaucoup plu, je ne l’ai pas choisi par hasard. Je recommencerais
volontiers, c’est une super expérience, un an
c’est un peu court d’autant plus que c’est maintenant que
nous commençons à bien connaître notre poste.
D : Je recommencerais bien aussi mais au poste de responsable
communication entreprise (ndlr : celui qu’occupait
Geoffrey) pour avoir plus de contacts avec les entreprises.
Quel conseil donneriez-vous au futur BdE ?
A : De ne pas négliger la communication avec les étudiants
et l’administration. Et aussi, de profiter de la présence des
2e années impliqués dans l’associatif, pour leur poser des
questions. Cela leur permettra de gagner du temps et d’éviter
certaines erreurs.
Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous
pour le BdE ?
D : Faire plus d’activités.
A : Faire qu’il y ait plus de gens aux activités et voyages.
Propos recueillis par Arnaud

Page 7 La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Basta Pasta
Le Basta Pasta, c’est le rendez-vous culinaire de la résidence.
Le principe est le suivant : des équipes de 3 ou 4
se forment et choisissent leurs recettes en accord avec
le thème, les réalisent dans la soirée. Ensuite, tous les
groupes descendent leur préparation dans la salle des
fêtes. Une fois les retardataires arrivés, toutes les équipes
partagent leurs plats.
Au milieu de tous ces dégustateurs se glissent cinq jurys
à qui incombe la lourde tâche d’élire les meilleures préparations,
la plus originale, la plus élégante...
L’œnologie
Trouvez
comment
gagner en un
nombre de
coups donné!
Solutions
page 12.
Diagramme d’échecs
A. Les blancs matent en 2 coups.
Cette fois-ci, le thème était cuisine du monde, nous
avons pu nous régaler de préparations des quatre
coins du monde. Ont été à l’honneur : l’Italie, la Suède,
la Chine, le Sénégal, la Grèce, l’Inde, l’Argentine…
Ce rendez-vous est désormais ouvert à tous : enseignants,
personnel de l’école et doctorants. On vous
attend donc nombreux pour la prochaine édition.
Arnaud
En pendant au thème du Basta Pasta de ce mois, la séance d’œnologie nous a fait
découvrir les vins du monde : nous avons donc dégusté, en compagnie du sommelier de
l’école Hôtelière de Metz, des vins du nouveau monde (Chili, Australie, Argentine,
Californie) mais également des vins du bassin méditerranéen (Italie, Liban, Espagne).
Cette dégustation s’est accompagnée d’une description des méthodes viticoles et des
cépages choisis dans ces différentes régions.
La prochaine séance aura pour thème : « Vins d’ici et d’Alsace ».
Arnaud
B. Les blancs matent en 2 coups.

Page 8 La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Si le BDA de Supélec Metz n’en porte
pas le nom, il agit pourtant tout comme.
C’est ainsi que durant la semaine du 7
au 13 mars 2012, l’association promouvant
la culture dans notre école a
frappé fort avec le Fest’Art ; une semaine
dédiée exclusivement à toutes
les formes de culture, le festival des
Arts de Supélec.
Une semaine de découverte où l’objectif
de l’ensemble des « Zupélecien
(ne)s » a été d’amener la culture dans
l’école et la résidence, à chaque couloir
et détour d’allées.
Un moment fort, disais-je, dans la mesure
où le défi à réaliser était de créer
une réelle interaction entre les arts
quel qu’ils soient et les élèves de Supélec.
Pari réussi pour l’ensemble de l’équipe
puisque cette année, malgré un démarrage
en douceur, le ZK a su développer
l’art sur tout le campus et amener
chaque élève à être confronté à un
moment ou à un autre à ce florilège
artistique.
Tout commence mercredi 7 mars avec
une journée riche en découverte : dès
la fin des cours de la matinée, les élèves
de Supélec ont été invités à venir
découvrir le cœur historique de Metz,
son architecture chargée d’histoire
Zupélec Kultur
La Semaine des Arts
mais aussi toutes les infrastructures
( surtout militaires) qui la jalonnent.
Si la visite de la ville n’a pas suffi au
Supélec, pas de panique, la journée ne
fait que commencer !
Si pour toi culture rime avec peinture,
tu as pu trouver ton bonheur au travers
des magnifiques expositions de
Sol LeWitt et des frères Bouroullec
au centre Georges Pompidou
(brillamment guidés par William Gorge
et Florian Voisin).
Si l’âme du Supélec n’est pas à l’art
moderne, il pouvait très bien trouver
son bonheur dans la visite de la cathédrale
de Metz, la cathédrale de
Saint Etienne, qui nous a dévoilé tous
ses charmes (et ses secrets aussi) grâce
aux talents de l’aumônier contacté
par Gratien Désormeaux, remarquable
en tant que guide de la bâtisse
sacrée de la ville.
Si la journée du jeudi 8 mars s’annonce
calme, c’est pour nous réserver,
après un mercredi découverte historique
et artistique, une soirée cinéma
dans l’amphithéâtre de Supélec. Une
découverte du 7 ème art et pas n’importe
lequel puisque nous réservait le
ZK ce soir-là deux œuvres magistrales
du cinéaste Woody Allen, Love and
Death et Annie Hall.
Si le vendredi n’a pas sonné

La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
« Fest’Art », c’est samedi que la résidence a pu découvrir
les nouvelles surprises que lui avait réservées son
Bureau Des Arts préféré. Une soirée riche en couleur
qui a débuté avec une animation « Questions pour un
champion » animée par Florian Voisin où chacun participait,
tous en cœur, afin de trouver les réponses à
des questions qui balayaient toute forme de culture.
S’en est suivi un Blind Test réalisé par William Gorge
et enfin un atelier très ludique (voire comique) sur la
sensibilisation à l’art moderne…et son interprétation
parfois loufoque !
Dimanche, notre cher président ZK, Nicolas Rivollet,
a organisé un shooting photo professionnel où les élèves
intéressés ont pu participer à la réalisation de photos
avec des mannequins professionnels. Une chance
pour ceux qui voulaient découvrir l’art de la photographie
et ses coulisses.
Enfin pour clôturer cette semaine haute en couleurs,
le mardi 13 mars nous a réservé une après-midi et une
soirée riches en activités et spectacles.
L’après-midi, dans l’école, les élèves ont été invités à
participer à des ateliers consacrés à différents types
d’art tel que la musique ( Martin Sojka pour tout nous
apprendre sur la prise de son), la photographie ( Oulfa
Chellaï pour la découverte du développement en
chambre noire) mais aussi des professionnels ( découverte
de la musique assistée par ordinateur dans la bulle)
pendant que toute la journée, en continu, de l’art
vidéo réalisé par les étudiants des Beaux-arts à Metz
était diffusé dans l’amphithéâtre…
Tous les élèves de Supélec étaient conviés, pour sûr
mais tous n’y étaient pas… En effet, pendant ce
temps-là où les uns profitaient des activités, d’autres
(Mathieu Jeannin, William Gorge et Marianne Billouard
membres du ZK mais aussi Quentin Plazar,
Martin Sojka, …) s’activaient à la Coopé pour monter
ce qui allait être le concert de clôture du Festival des
Arts, riche en formation puisqu’il comptait une vingtaine
de participants cette année !!
Si le classique était à l’honneur avec des pianistes et
clarinettiste de talents, la chorale puis des duos pianos
-voix ont amorcé un virage plus pop et ont amené la
suite qui ne s’annonçait pas des moindres avec une
formation de cinq élèves de Supélec qui nous ont régalés
avec au moins une dizaine de reprises de standards
du rock et de la pop.
Un invité très spécial tout droit venu du monde l’enseignement
de Supélec fut le clou du spectacle : Shane
Lawes nous a enchantés avec sa guitare et sa voix, ses
différentes reprises très personnelles et ses compositions.
Page 9
C’est ainsi que la semaine des arts à Supélec a pris
fin, sur quelques accords de guitare et une voix suave
et puissante.
Mais ne soyez pas trop impatients, la semaine des
arts à Supélec, c’est tous les ans et l’année qui arrive
nous réserve des surprises…
Et si le Fest’Art n’a lieu qu’une fois par an, le ZK,
quant à lui, est présent toute l’année pour que la
culture soit dans tous les esprits et accessible à
tous ; surtout cette année qui s’annonce pleines
d’activités et de rebondissements… Une sorte de
semaine des arts qui ne s’arrêterait jamais…
Marianne Billouard pour le ZK

Page 10 La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Projection de courts-métrages
Quoi de plus divertissant qu'un bon court-métrage? C'est
Tookourt! Fidèle à la tradition, le ZK a organisé, en partenariat
avec Tooky Productions, une soirée dédiée aux court
métrages, ouverte au public et en plein centre ville au cinéma,
le Cameo. Le succès était au rendez vous: une salle
quasi pleine, un public conquis et une bonne occasion pour
Tooky et le ZK d'échanger et de communiquer. Cerise sur
le gâteau: un article Tookourt dans le Républicain Lorrain!
Lundi 2 avril, il est 19h30 quand les premiers spectateurs
sont accueillis par l'équipe Tooky/ZK. Pour la modique
somme de 2 euros, il s'apprêtent a voir un panel éclectique
de 5 courts métrages dont 2 produits par Tooky Productions.
Les derniers spectateurs s'installent, les lumières
s'éteignent et la magie du Cinéma opère… L'audience est
attentive parfois émue, amusée, intriguée mais surtout
conquise lorsque le retour de la lumière marque la fin des
visionnages.
S'en suit un échange entre les réalisateurs de Tooky
Productions et le public. Très productif, il a montré que le
monde du cinéma messin restait accessible et ouvert. On a
pu entendre les acteurs du cinéma messin manifester leur
enthousiasme face à l'organisation d'une telle soirée. Ainsi,
l'audience était conviée à poursuivre ces échanges autour
d'un verre au bar d'à côté.
On vous donne rendez-vous dans un mois et demi
pour une nouvelle soirée avec des films toujours plus Tookourt!
Pour promouvoir la créativité du 7ème Art messin
et d'ailleurs!
William

La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Lumières d’Afrique
Bien que toujours présente et motivée pour tenir
la cafétéria de l’école chaque matin et organiser les
repas Afrique, Lumières d’Afrique précise petit à petit
un ambitieux projet au Cameroun, maintenant imminent.
Cette année, une fois n’est pas coutume, et
au lieu des habituels dispensaires, Lumières d’Afrique
électrifiera un orphelinat complet à Bafou. Pas
moins de 60 enfants pourront alors profiter de l’éclairage,
voire même d’aliments frais grâce à l’apport
d’un réfrigérateur solaire. De quoi révolutionner
le bâtiment isolé et les conditions de vie des
orphelins ! Un projet qui est chiffré à plus de 15
000 € et pour lequel nous continuons à rechercher
des partenaires par l’intermédiaire de concours spécifiques
aux associations humanitaires
étudiantes. Ainsi, Lumières d’Afrique a été récemment
sélectionnée pour le prestigieux concours Total,
notamment grâce aux votes que nous avons sollicités
de votre part et pour lesquels l’association est
très reconnaissante. A noter également que Lumières
Les cordées de la réussite
Behren-Lès-Forbach ?
Ah, c’est à 45 minutes de Metz ?
Mais c’est loin…
C’est peut-être ce qu’a pensé chaque membre de l’équipe
en charge du collège Schuman des « Cordées de
la Réussite » lorsqu’ils ont choisi leur établissement.
Mais Behren-Lès-Forbach, ce n’est pas qu’une ville un
peu perdue dans la Moselle. Quand on arrive la première
fois dans cette petite cité proche de l’Allemagne,
on reste interloqué. Sorte de ville champignon
qui s’est vu construite pour les besoins des mines des
Houillères du Bassin Lorrain, il ne reste aujourd’hui
que les cités mais les mineurs eux sont un vieux souvenir…
C’est pourquoi l’objectif des « Cordées de la Réussi-
Des nouvelles de LumDaf !
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d’Afrique n’est pas à court d’idées pour les derniers
mois de l’année, et vous réserve entre autres de belles
surprises pour la semaine des associations !
Gratien
te » prend tout son sens ici. Faire découvrir les études
supérieures à des élèves de 3 ème DP
(Découverte Professionnelle) qui ne s’imaginent
même pas en lycée général et encore moins en école
d’ingénieurs, est un vrai défi ; leur faire connaître le
monde des sciences aussi. Pour une ville qui
connaît près de 20% de chômage, imaginer faire de
longues études n’est pas monnaie courante.
Ainsi, l’approche que nous avons adoptée s’est vraiment
basée sur le lien que l’on pouvait créer avec
les élèves. Parce que si profiter des moyens mis à
disposition pour faire des sorties culturelles, des
voyages permet de faire « sortir » les élèves de leur
cité, l’intimité, la confiance et la complicité que l’on
a cherchées (et que l’on cherche toujours) à établir
nous semblaient la clé de voûte pour tisser le lien

La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
nécessaire pour qu’ils soient plus sensibles à notre
message.
Notre première action s’est déroulée en début d’année
: c’était une rencontre cruciale puisqu’il s’agissait
du premier contact. Sous forme d’un quizz à réponses
multiples et d’un petit goûter, nous avons essayé de
briser la glace, même si avec certains, le contact a été
difficile…
Si notre deuxième action a mis du temps à venir, elle
fit germer les suivantes.
Mercredi 4 avril 2012, à l’occasion de la fête des sciences
du collège- « Faites des Sciences »- l’équipe est venue
réaliser des expériences très ludiques afin de sensibiliser
les jeunes aux sciences et leur montrer que
découvrir le milieu scientifique peut être très amusant…
Et ainsi leur donner envie pourquoi pas de
vouloir poursuivre dans cette voie.
Prochainement, c’est avec le collège Pierre Adt que
nous organisons un tournoi sportif ; handball, foot et
même un atelier boxe attendront les jeunes pour une
après-midi dans le cratère à Supélec. Suivra la semaine
suivante une sortie au centre Georges Pompidou afin
de leur faire découvrir au-delà des sciences tout ce que
peut réserver la culture, surtout dans leur région !
Solution du A:
L’idée est de bloquer la case de fuite
a8
1) Tour h1 va en a1, roi b8 va en c8
(forcé),
2) tour a1 va en a8, échec et mat
1) Ta1, Rc8 ; 2) Ta8 #
Diagramme d’échecs
Solutions des
diagrammes
de la page 7.
Page 12
Le point culminant de notre organisation sera le
voyage de fin d’année qui, nous l’espérons, aurait
lieu à Londres cette année. Notre objectif serait le
départ de l’ensemble des élèves afin de leur faire
découvrir une ville d’une richesse folle tant au niveau
culturel que par son brassage de cultures que
l’on trouve à chaque coin de rue !
Allez Londres, prépare-toi, nous voilà !
Solution du B:
Marianne
Il faut bloquer la case a7 avec le fou et mater avec la
dame sur la colonne a. La difficulté est de trouver le
premier coup pour empêcher le roi de s’enfuir par
b8, tout en libérant le fou et en s’assurant un chemin
vers la colonne a
1) Dame d2 va en e1 ; pion b5 va en b4 (forcé),
2) Fou c1 va en f4 ;pion b4 va en b3
3) Dame e1 va en a1, échec et mat
1) De1 b4 [Rb8, 2) Ff4 +Rc8 3) De8 #] 2)Ff4 b3 3)
Da1 #

Page 13 La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Jeudi 22 mars, c'était la dictée ECE ! Cela
fait déjà trois ans que je me présente à
ce concours d'orthographe avec ma collègue
Thiên-Anh Tran (promo 2012), et
deux ans que nous gagnons le challenge
établissements pour Supélec ! Nous
avons trouvé une ancienne élève : Capucine
Bodin (promo 2011, à l'Imperial
College) pour nous rejoindre et former
l'équipe. Nous avions tous déjà participé
à la dictée ECE et savions à quoi nous
attendre ; révisions des règles de grammaire,
genre des noms, participes passés,
pluriel des noms composés ... Rien ne
doit être laissé au hasard, chacune des
phrases de ces dictées comporte une
succession de pièges à déjouer. Finale-
Dictée ECE :
des Supélec, maîtres de l’orthographe !
Pour la 3e année consécutive, ce sont des Supélec qui remportent le
Challenge Etablissement de ce concours de dictée qui a rassemblé
cette année plus de 50 établissements scientifiques de
l’enseignement supérieur. Pas moins de 7 Supélec messins y auront
participé cette année.
De gauche à droite: Capucine Bodin, Vincent Barbaresi et Thiên‐Anh Tran
ment, après un texte particulièrement
difficile cette année et
un suspense insoutenable pendant
l'attente des résultats, notre
équipe a remporté la première
place et nous sommes
repartis avec un AR Drone
chacun ! Ce fut une belle journée
passée au centre de Paris,
et je recommande à tous les
Supélec du campus de Metz qui
aiment la langue française de
s'y rendre au printemps prochain
!
Vincent, 3e année

La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Pourquoi avoir choisi de faire une thèse ?
Pour découvrir les choses, pour prendre le temps de
chercher mais je ne veux pas faire de la recherche
fondamentale.
Quel est le sujet de ta thèse ?
La dynamique non linéaire des lasers à semiconducteurs
soumis à l’attraction optique par de
phase. J’étudie en fait les perturbations que le laser fait
sur lui-même lorsqu’une partie du faisceau qu’il émet
lui est réinjecté dans sa propre cavité après réflexion
sur un miroir à conjugaison de phase (renvoie le
faisceau conjugué du faisceau incident). J’étudie les
perturbations en termes de puissance et de spectre de
cette rétroaction.
Quelles sont les applications ?
Tout d’abord, lorsque l’on perturbe le laser, celui-ci
quitte son état linéaire, stationnaire, et peut entrer en
régime périodique, oscillant ou chaotique.
L’utilisation du chaos, par exemple, c’est pour faire de
la cryptographie : cacher un signal utile dans un signal
chaotique d’où il serait difficilement extricable. Sinon il
existe des régimes un peu difficiles à obtenir, les
régimes périodiques. On pourrait créer une source
optique périodique à plusieurs GHz, utiliser des
régimes périodiques, sans modulation électrique. On
peut imaginer envoyer des 0 et 1 à très grande
fréquence (dizaine de GHz), sans passer par une
modulation électrique (le laser est toujours alimenté en
continu).
Pour ma part je reste à un niveau assez fondamental.
Comment a-t-il été défini ?
Interview d’un doctorant
Lumière sur…
Andreas Karsaklian Dal Bosco
C’est le labo (Supélec) qui
propose des sujets de thèses
qui sont en lien avec le
champ des domaines du
labo. Marc Sciamanna et
Delphine Wolfersberger
travaillent dans l’optique non linéaire et ils cherchent
quelqu’un pour approfondir dans ce côté-là.
J’ai fait photonique en 3A, l’idée du laser chaotique me
plaisait bien. On m’avait un peu présenté ce que cela
pouvait être. Il y a le titre du sujet et ce que l’on
présentera qui de ce que l’on arrive à faire, de la
manip.
Tu peux nous décrire une journée type de
doctorant ?
On ne peut parler de journée type. En réalité, il y a
trois grosses activités : manip, bibliographie et
simulation sur pc. Une journée peut-être
complètement orientée manip puis le lendemain je fais
des études statistiques sur mes résultats de la veille. La
biblio est aussi un gros travail, surtout au début de la
thèse, pour être au courant de ce qui s’est fait. Quand
je rencontre un problème, je regarde aussi dans la
bibliographie si les gens l’on déjà rencontré pour ne
pas perdre de temps sur ce qui a déjà été fait.
Que souhaites-tu faire par la suite ?
Page 14
Je change souvent d’idée. Pour l’instant je souhaite
partir dans l’industrie. Travailler en entreprise au
début, et pourquoi pas à l’étranger ?
Au point où tu en es actuellement qu’est-ce qui a
été le plus difficile ?

Page 15 La Gazette Züplécienne Année 1, N°2
Mettre en place la manip qui marche, cela a bien pris un an. Je suis parti de zéro sur la manip, et cela s’est monté
petit à petit. Il a fallu 1 an pour voir ce que je voulais étudier, vu du chaos. Maintenant vient l’étude. Au départ,
on ne savait pas si j’arriverais avec la manip, ce cristal-là, ce laser-là, à voir le phénomène que l’on souhaitait
voir.
Tu n’as pas perdu espoir ?
Non, j’ai continué. Peut-être qu’au bout de 2 ans et demi, on se serait inquiété. Cela est assez fréquent sur les
thèses expérimentales surtout quand la manip part de zéro.
Qu’est-ce que ta thèse t’a apporté ?
Ce n’est pas vraiment apprendre, c’est un peu comme un travail, c’est comme une activité professionnelle, je
suis à Supélec, c’est une école mais je ne passe pas d’examen. Si je décide de continuer à travailler dans la recherche
de ce côté-là, je suis assez autonome.
Evolution sur le campus en bien ou en mal ?
La durée de la campagne BdE est plus courte. Sinon, cela reste globalement pareil.
Qu’est-ce que tu changerais ? Qu’est-ce que tu ne changerais pas ?
Ce dont j’ai pu me rendre compte, c’est le manque de proximité qu’il y a entre le personnel de l’école et les étudiants.
En tant que doctorant, j’ai l’impression que les élèves s’intéressent un peu plus aux thématiques de recherche
de l’école au travers des doctorants, peut-être parce qu’on est plus proche d’eux. Je vois des élèves qui
viennent nous voir, tout simplement, pour voir ce que l’on fait. C’est un rôle sympa finalement de faire ce genre
d’échange entre l’école et les élèves.
Propos d’Andreas, recueillis par Arnaud

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pour leur relecture et
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Merci à ceux qui vont
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Merci d’avance à ceux
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