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DOSSIER
FILIÈRE ÉQUINE : UNE ÉCONOMIE
AUX MULTIPLES FACETTES
ENTREPRISES
SA PÉCHEUR-LESAGE
À VITRY-MAROLLES
N°42•MARS 2011•2,50 €

ÉDITO
Epernay
Reims
Châlons-en-Champagne
Ste-Ménehould
Vitry-le-François
Après les élections des membres
des Chambres de commerce et
d’industrie en fin d’année 2010,
plus de 70 chefs d’entreprise
Notre CCIT
reste
plus que jamais
à l’écoute
DES CHEFS D’ENTREPRISE
S’ENGAGENT
pour l’essor économique local
des entreprises
et des réalités
du terrain.
de la Champage centrale ont accepté de s’impliquer
pour orienter l’action de notre CCIT vers le développement
des entreprises.
Réunis en séminaire à Vatry le 31 janvier, ils ont proposé
de travailler en groupes “Projets” (voir page 27)
pour contribuer à l’essor économique des territoires,
de la Côte des blancs à l’Argonne, de la Champagne
crayeuse au Perthois, sans oublier les villes et
l’Aéroport Paris-Vatry.
L’enthousiasme qui s’est dégagé des premières réunions
montre que nous pouvons être optimistes sur le devenir
de notre Chambre. Dans la régionalisation en cours,
l’implication de nombreux chefs d’entreprise lui
donne une autorité et une capacité de proposition qui
ne peuvent que conforter le rayonnement de la
Champagne centrale.
Notre CCIT reste plus que jamais à l’écoute des entreprises
et en prise avec les réalités économiques du terrain.
Le Président,
Michel Gobillot
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
P.4•9 : ENTREPRISES
•C.D.A. À ST-MARTIN-SUR-LE-PRÉ
•SARL SCHOONBAERT-PÉCHEUX
•À SAINTE-MÉNEHOULD
•SA PÉCHEUR-LESAGE
•À VITRY-MAROLLES
P.10•11 : PARTENAIRES
•MISSION RÉGIONALE ACHAT
•DU SERVICE DES ACHATS DE L’ÉTAT
•ADMINISTRATION TERRITORIALE
•DE L’ÉTAT
P.12•13 :REPERES STATISTIQUES
LA CHAMPAGNE CENTRALE
EN CHIFFRES : MISE, HÔTELLERIE,
CONTRATS D’APPRENTISSAGE
P.15•21 :DOSSIER
LA FILIÈRE ÉQUINE : UNE ÉCONOMIE
AUX MULTIPLES FACETTES
P.23•25 :EMPLOI-FORMATION
•DCG EN ALTERNANCE
•AU LYCÉE JEAN TALON
•À CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
•LOGISTÈRE À PARIS-VATRY
P.27•33 : ACTIONS CCI
•LA NOUVELLE ASSEMBLÉE
•DE LA CCIT DE CHÂLONS
•LES RENDEZ-VOUS DU PRINTEMPS
•MISSION DE PROSPECTION
•AU MEXIQUE
•L’IPI DE CHÂLONS ESSAIME
•EN PAYS DE LOIRE
•POINT ACCUEIL AGEFICE
•IMMOBILIER D’ENTREPRISES
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CONNAÎTRE
ENTREPRISES
C.D.A. à Saint-Martin-sur-le-Pré
Au petit soin
POUR VOS PAUSES DÉTENTE
Proximité et réactivité, large gamme de produits de marque,
offre de gestion globale : C.D.A. est LE spécialiste
de la distribution automatique clé en main
de boissons chaudes et fraîches, de confiseries, de sandwiches...
.D.A., dont le siège pour la
Champagne-Ardenne est M.D.A.
(Marne DA) à Reims, fait partie
du Groupe DAlliance (siège à
Gentilly, 94), spécialiste de la distribution
automatique. Cinq sites
dépendent de ce siège régional, à
Saint-Martin-sur-le-Pré (C.D.A.), à
Troyes (Aube DA), à Charleville-
Mézières, à Soissons et depuis cette
année, à Auxerre. Les entités champardennaises
comptent 85 salariés
dont 28 à Saint-Martin-sur-le-Pré.
Le groupe M.D.A. trouve son origine
en 1962, avec la création à Châlonssur-Marne
des Ets Coyon - société
indépendante grossiste en boissons -,
devenus Sorco au début des années
1980, puis C.D.A., le siège régional
étant transféré à Reims.
C.D.A. occupe aujourd’hui un bâtiment
implanté en zone industrielle de
Saint-Martin-sur-le-Pré. En mai 2011,
toute l’activité sera transférée sur un
site de 870 m2 (contre 1 300 m2 C
actuellement) sur la zone d’activités
de Saint-Memmie, dans les anciens
locaux de DP Construction.
“En raison de l’évolution des métiers et
de l’implantation de plusieurs sites en
Champagne-Ardenne, les locaux de
St-Martin se sont avérés surdimensionnés,
d’où le choix d’une surface moindre”,
explique Laurent Duclermortier,
directeur général de M.D.A.
“Face à l’essor des équipements de
distribution automatique et à l’émer-
Les collaborateurs de C.D.A.
sont en permanence à l’écoute
des clients pour leur apporter
un service sur-mesure.
Comme les autres sites du groupe M.D.A., C.D.A. dispose de son propre service technique.
gence de grands groupes internationaux
sur le marché français, des contacts
pouvaient nous échapper ou ne pas
être accessibles. C’est pourquoi nous
nous sommes associés à d’autres gestionnaires
implantés en France (à
Paris, Nancy, Bordeaux, Marseille...)
pour créer DAlliance il y a
dix ans. Avec une force de
vente dédiée pour obtenir
des contrats nationaux
comme les stations d’autoroutes,
EDF...”
Les métiers de C.D.A.,
comme des autres sites du
Groupe DAlliance, sont l’installation
et la mise à disposition gratuites,
ainsi que la gestion de distributeurs
automatiques de café et boissons
“Les machines
et les attentes
des consommateurs
ont évolué
au fil du temps.”
chaudes, de boissons froides, de
confiseries et sandwiches, de petites
machines de bureau pour des boissons
chaudes, ainsi que de fontaines à eau
avec bonbonnes et d’autres reliées au
réseau d’eau courante.
David Pelletier, responsable commercial
régional : “Aujourd’hui, de
nombreuses machines sont
dotées de clés distribuées
aux consommateurs pour le
paiement. Certaines ont
même un lecteur de billets
ou un lecteur Monéo. Un
système de télémétrie
permet de gérer les équipements à
distance par le biais d’une carte Sim
intégrée aux distributeurs qui envoie
des informations sur nos sites pour les

Ci-dessus un agencement type. A droite, un appareil “développement durable”.
réapprovisionnements et les interventions
diverses : gestion et surveillance
des parcs de machines, alerte sur
panne, gestion technique, appel automatique
de techniciens, statistiques
par site, gestion des stocks et préparation
des commandes, modification des
prix à distance.”
Aujourd’hui, le consommateur est de
plus en plus impatient et demande un
service parfait. La panne n’est plus
acceptée. “Ce qui nous oblige à avoir
de plus en plus de bases de proximité
et chacun des trois sites champardennais
a un service technique local”,
souligne Laurent Duclermortier. “Nos
personnels sont des amis, des collègues
de nos consommateurs et la
pause-café est un lien social primordial
en entreprise. Chaque machine est
adaptée selon le site et la zone géographique.
Le réglage d’un appareil à
Châlons ne sera pas le même que dans
le Sud. Les goûts et attentes ne sont
pas les mêmes.”
Pour Laurent Duclermortier, le métier,
les machines et les attentes des
consommateurs ont évolué au fil du
temps. “Depuis quelques années, de
nouveaux produits apparaissent sur le
marché comme le café-vanille ou le
café-noisette pour des boissons gourmandes,
le thé à la menthe... Nous
développons aussi de la caféterie, un
service petit-déjeuner de boissons
chaudes en bols ou pichets pour la
restauration collective sur des sites
hospitaliers, en maisons de retraite,
dans les hôtels, les internats, pour
l’Armée... Depuis fin janvier 2011,
nous gérons une cafétéria à l’Hôpital
de Vitry-le-François avec boissons
chaudes et jus de fruits, presse, restauration
rapide. Une première pour nous,
à partir d’un concept fortement développé
dans le Sud de la France.”
Grâce à la force du groupe DAlliance,
l’entreprise joue un rôle moteur dans
trois domaines stratégiques : l’innovation
technologique (écrans tactiles,
télémétrie), le développement durable
(machine économe, tournées optimisées,
gobelets biodégradables, cellules
GROUPE DALLLIANCE
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
de détection pour utilisation des
mugs, produits issus du commerce
équitable, spatules en bois issues de
forêts gérées durablement) et la
nutrition santé. Un programme
Nutriattitude est développé avec une
nutritionniste de renom dans le cadre
du Plan national nutrition et santé.
Six entreprises régionales leaders sur ce marché se sont associées pour créer
DAlliance en 2002. Objectif du groupe : devenir le leader national
dans le domaine de la distribution automatique et de la restauration d'appoint,
grâce à la puissance d’un réseau national.
DAlliance en quelques chiffres :
> Une couverture nationale avec 55 agences et 50 dépôts en France
> 145 M€ de chiffre d'affaires
> 1 050 collaborateurs et 800 véhicules
> Plus de 32 000 m 2 d'infrastructures performantes
> Plus de 12 500 clients
> 33 000 distributeurs automatiques
> 1 200 000 consommations servies quotidiennement
DAlliance dispose d’un bureau d'études, d’architectes, de designers,
de fabricants, de poseurs pour conseiller et accompagner étape par étape
ses clients, de la conception à la réalisation et à l’implantation.
M.D.A. couvre les départements 08, 10, 21, 45, 51, 52, 55, 71 et 89.
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CONNAÎTRE
ENTREPRISES
Cyril Schoonbaert, Sarl Schoonbaert-Pécheux à Sainte-Ménehould
“C’est sur le terrain
QU’ON APPREND UN MÉTIER”
Après avoir été salarié et gravi les échelons très rapidement, Cyril Schoonbaert
a fondé en 2001 sa propre entreprise de maçonnerie générale. D’abord installée
à Suippes, sa société est aujourd’hui implantée à Ste-Ménehould et compte 8 salariés.
Titulaire d’un BTS Etudes et
économie de la construction,
chargé d’affaires-métreur,
Cyril Schoonbaert a démarré
sa carrière en 1997 au sein d’une
entreprise de maçonnerie installée à
Somme-Suippe. Pendant quatre ans,
il y apprend les ficelles du métier en
bénéficiant du soutien appuyé du
chef d’entreprise et d’un chef de
chantier.
“C’est sur le terrain qu’on apprend un
métier, en ayant notamment un bon
esprit d’observation. J’ai très vite
progressé en passant directement
d’une fonction de maçon CP1 à celle
de chef d’équipe de niveau 2. J’aime
reprendre à mon compte une phrase
qui correspond tout à fait à ma vision
d’un parcours professionnel : “il faut
déjà faire marcher sa tête avant de
faire marcher ses bras et ses jambes”.”
En octobre 2001, Cyril Schoonbaert
s’associe à Eric Persello pour créer
à Suippes une entreprise de maçonnerie
générale baptisée Persello-
Schoonbaert. Un premier salarié est
embauché en avril 2002. Suite au
décès soudain d’Eric Persello à 39
ans, en juin 2005, Cyril Schoonbaert
rachète les parts de son associé.
En mars 2006, il transfère son entreprise
à Sainte-Ménehould dans des
locaux pris en location.
En septembre 2006, Damien Pécheux
intègre l’entreprise en qualité de
maçon avant de racheter des parts
de la société et de s’associer à Cyril
Schoonbaert en 2009. L’entreprise
devient alors la Sarl Schoonbaert-
Pécheux.
“L’essentiel de notre clientèle est
constitué de particuliers, mais nous
répondons aussi aux besoins des Esat
(Ets et services d’aide par le travail),
de la Sanef, de professions libérales...
dans un rayon de 40 km autour de
Sainte-Ménehould. Nous travaillons
pour moitié avec des architectes et
des maîtres d’oeuvre, et pour moitié
en direct avec des particuliers qui
nous soumettent leurs plans. Il m’ar-
rive aussi, quelquefois,
de faire des propositions
en laissant libre
court à ma créativité
pour apporter les réponses
les mieux adaptées aux
attentes de certains
clients.”
Au fil des années, Cyril Schoonbaert
s’est entouré de collaborateurs
performants et l’entreprise compte
aujourd’hui huit personnes. Quant à
un éventuel développement de son
rayon d’intervention, de son carnet de
commandes, voire des embauches, il
considère que pour une petite entreprise
comme la sienne, les charges
sont trop importantes pour envisager
d’aller plus loin. “L’important est de
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
La principale clientèle de l’entreprise
est celle des particuliers et Cyril Schoonbaert
travaille soit en direct, soit avec des architectes
et maîtres d’oeuvre.
“Je travaille
avec des professionnels
locaux en qui
j’ai toute confiance.”
pérenniser l’entreprise actuelle et nos
salariés.”
Concernant son métier, le jeune
entrepreneur constate que la clientèle
est de plus en plus exigeante,
notamment en matière de délais de
réalisation. “Les particuliers
souhaitent souvent
que nous nous
occupions de tout, y
compris de la recherche
et du suivi des autres
corps de métier. J’ai la
chance de bénéficier d’un réseau de
professionnels locaux en qui j’ai
toute confiance et avec lesquels je
travaille beaucoup.”
Cyril Schoonbaert est membre associé
de la CCIT de Châlons/Vitry/Ste-Ménehould
depuis janvier 2011,
membre de la commission
Emploi-formation-apprentissage
de la Chambre,
adhérent de l’association Caipac
à Sainte-Ménehould.

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SA Pécheur-Lesage à Vitry-Marolles
Professionnel de l’usinage
DE PRÉCISION DEPUIS 1979
Avec l’amélioration continue pour credo, l’entreprise marnaise
met ses compétences au service de nombreux secteurs industriels
en France et à l’étranger. Grâce à un savoir-faire diversifié
et un haut niveau de qualité de ses produits,
elle peut compter sur la confiance de grands donneurs d’ordres.
J’ai intégré l’entreprise en
2002 pour acquérir de l’expérience
après avoir préparé un
BEP et un Bac pro Productique
mécanique, suivis d’une formation en
école supérieure de commerce. Je
suis passé par tous les postes en
bénéficiant de l’expérience technique
et du soutien de mon père avant de
prendre la direction de l’entreprise.”
C’est ainsi que se présente Vincent
Pécheur, nommé directeur général
en 2010 de la société Pécheur-
Lesage créée en 1979 par son père
Jean-Marie et par Joë-Louis Lesage.
Une reprise qui se fait en douceur
avec l’appui du père de Vincent
chargé des achats à mi-temps, Joë-
Louis Lesage ayant quitté l’entreprise
en octobre 2010.
D’abord implantée dans des locaux
en location au quartier Rome-Saint-
Charles à Vitry-le-François, la petite
entreprise de mécanique générale
s’est installée en 1995 dans un bâtiment
acquis sur la zone industrielle
Vitry-Marolles.
La société exerce deux activités en
sous-traitance : la production industrielle
(75 % de l’activité globale) de
petites, moyennes et grandes séries
de pièces mécaniques ; de la mécanique
générale pour la fabrication
d’ensembles mécaniques unitaires
et de prototypes. Elle emploie une
quarantaine de salariés.
La clientèle est européenne pour la
partie production et répartie sur le
Nord-Est de la France pour la mécanique
générale. Une zone géographique
que Vincent Pécheur tient à
maintenir pour la mécanique générale,
“s’agissant de pièces unitaires
pour lesquelles des livraisons plus
“
CONNAÎTRE
ENTREPRISES
éloignées entraîneraient des coûts de
transport trop importants”.
L’entreprise répond aux attentes de
nombreux secteurs industriels : TP,
ferroviaire, aéronautique,
automobile, maritime,
énergie renouvelable,
agricole.
Vincent Pécheur travaille
sur cahiers des charges des
clients, au plan et au
modèle, et est capable
de prendre en charge la
maîtrise d’œuvre complète des produits.
“Le tournage-fraisage traditionnel
est un savoir-faire important au sein
“Le tournage-fraisage
traditionnel
est un savoir-faire
important
de l’entreprise.”
Réglage du mandrin sur un tour traditionnel.
de l’entreprise. Or, je peine à trouver
un apprenti dans ce domaine alors
que le développement de l’activité
mécanique générale est conditionné
par cette embauche. Ce
métier est méconnu et
s’il existe des formations
à Châlons (Oehmichen),
Reims ou Saint-Dizier, les
établissements ne proposent
pas de candidats. Je
garde toutefois l’espoir
de trouver quelqu’un
pour la rentrée 2011.”
L’entreprise est spécialisée dans
l’usinage de précision. “En gabarits

Montage d’une pièce mécanique sur un centre horizontal.
de pièces, nous sommes très peu limités
et nous disposons d’un parc machines
récent et moderne. Nous usinons des
pièces de petites et grandes tailles.
Nous avons toujours et régulièrement
investi pour être à la pointe de la
technologie, ce qui est indispensable
pour rester compétitifs.”
La société Pécheur-Lesage est certifiée
Iso 9001 version 2008 pour répondre
aux exigences des
clients auxquelles
elle s’adapte en permanence
et son dirigeant
est prêt à
obtenir d’autres certificationsspécifiques
si nécessaires.
“Nous ne devons pas
rester sur nos acquis. Un nom et une
notoriété ne suffisent plus à assurer
un carnet de commandes.”
Avec la crise économique, Vincent
Pécheur constate que les clients
sont devenus plus exigeants et
demandent des quantités moins
importantes dans des délais très
courts. “Après deux années difficiles,
l’activité semble repartie, mais sans
visibilité à long terme. Nous enregis-
“Nous investissons
régulièrement
pour être toujours
à la pointe
de la technologie.”
trons des commandes au coup par
coup et il est difficile, comme pour
beaucoup d’entreprises comme la
nôtre, de prévoir des embauches. Nos
bases solides nous ont permis de
passer la crise et j’espère que le plus
difficile est derrière nous.”
L’entrepreneur souhaite même développer
d’autres activités, pour lesquelles
il recherche du personnel
spécialisé. Et si son
entreprise prend de
l’essor, il dispose
d’un terrain à proximité
immédiate de
son site actuel pour
une extension ultérieure.
En attendant, il se
prépare à participer au salon industriel
mondial Hannovermesse à
Hannovre, du 4 au 8 avril 2011. Une
opportunité de se rapprocher de son
principal marché à l’étranger,
puisque le chiffre d’affaires réalisé à
l’export atteint 25 % du CA global.
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
OPERATEURS POLYVALENTS
D’EQUIPE AUTONOME
PERSONNELS QUALIFIES
CHERCHENT ENTREPRISES
Une formation
“opérateur polyvalent
d’équipe autonome”
s’est déroulée
du 2 novembre 2010
au 18 février 2011 à l’Afpi Marne
de Châlons-en-Champagne.
Dix stagiaires ont été formés.
L’objectif de cette action
était de qualifier
des demandeurs d’emploi
sur le métier
d’opérateur de ligne
de production, afin de répondre
aux besoins des entreprises
du bassin d’emploi de Châlons.
La formation a été sanctionnée
par le CQPM
(Certificat
de qualification paritaire
de la métallurgie )
“opérateur polyvalent
d’équipe autonome”,
dont les principaux contenus
sont la conduite de ligne,
l’organisation industrielle,
les technologies (mécanique,
pneumatique, hydraulique,
électricité), la sécurité
et la qualité.
Les stagiaires ont pu acquérir
une vision globale de l’entreprise
et prendre conscience
de leur rôle au sein de celle-ci.
Ils ont acquis une méthodologie
afin d’agir efficacement
en cas de pannes éventuelles.
Les entreprises intéressées
par le recrutement
d’un des candidats
peuvent contacter
le service Employeurs
de Pôle emploi Châlons :
tél. 03 26 26 22 58,
Nicolas.Lejeune2@pole-emploi.fr.
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IDENTIFIER
PARTENAIRES
Serge Haan, Chef de la Mission régionale achat du Service des achats (SAE) de l’Etat
“Il faut faciliter l’accès des PME
AUX MARCHÉS PUBLICS”
Depuis plusieurs années, l’Etat veut professionnaliser ses achats
et faire des économies. Un virage important a été opéré en mars 2009
avec la création par décret du Service des achats de l’Etat (SAE),
service à compétence nationale.
Entretien avec Serge Haan, Chef de la Mission régionale achat du SAE.
Quelles sont les missions du SAE ?
Il a une triple mission :
1) Définir et mettre en oeuvre la politique
achat de l’Etat, sur les achats
courants liés au fonctionnement des
services (fournitures de bureau,
informatique, entretien de locaux,
transports, énergie...) ;
2) Passer des marchés interministériels
et s’assurer de leur bonne exécution ;
3) Professionnaliser la filière achat.
Où vous situez-vous
dans le dispositif ?
En qualité de Chef de la Mission
régionale achat, je suis placé auprès
du préfet de région au sein du Sgar
(Secrétaire général pour les affaires
régionales). Fonctionnellement, je
suis rattaché au SAE qui dépend du
ministère du Budget.
J’ai une mission interministérielle et
mon périmètre englobe l’ensemble
des services de l’Etat et, s’ils le désirent,
les établissements publics. Par
contre, les collectivités territoriales
ne sont pas de mon ressort
Pour quelles fonctions ?
Je suis devenu le spécialiste des
achats du préfet de région et un pilote
de recherche d’économies. Les pistes
d’actions dans ce domaine sont multiples.
L’adhésion aux marchés interministériels
est la plus évidente,
mais elle a ses limites. Ces marchés
représentent environ 5 % des dépenses
totales et l’objectif est d’atteindre 15 %.
Les autres pistes sont la mutualisation
des achats entre les différents
services de l’Etat, l’amélioration et
l’allégement des processus en lien avec
la professionnalisation des achats,
l’optimisation des organisations
achat, l’évaluation de l’offre proposée
localement par les entreprises afin de
mettre en adéquation l’offre et la
demande, l’organisation de formations
sur les marchés publics, des initiations
aux MP à destination des entreprises
désireuses de répondre à des appels
d’offres des services publics.
Pour mener à bien ma mission, j’ai
monté un réseau de correspondants
Achat dans chaque service de l’Etat et
suis en contact avec certaines institutions
comme les CCI.

Quels sont les objectifs du SAE ?
Ils sont de trois ordres :
1) Réaliser des gains. Il faut savoir
que les achats de l’Etat en France
s’élèvent à 10 milliards d’euros par
an. Il est demandé de faire un
milliard d’euros de gain sur trois ans.
2) Faciliter l’accès des PME aux marchés
publics.
3) Vérifier que les achats sont bien
des achats responsables sur le plan
du développement durable et sur le
plan social.
Début 2010, une charte a été signée,
au niveau national, par de nombreux
donneurs d’ordres et de grandes
entreprises, les signataires s’engageant
à respecter une dizaine d’engagements
pour améliorer les relations
entre donneurs d’ordres et PME.
Les dépenses de l’Etat en achats
courants ont représenté 220 M€
en 2009 pour la Champagne-Ardenne,
dont 50 à 55 % pour les travaux
d’entretien et tout ce qui touche
à l’immobilier.
Un marché régional
va être prochainement lancé
pour la maintenance des équipements
de chauffage-ventilation-climatisation
avec un alotissement géographique :
un levier qui va permettre
de faciliter l’accès des PME
à ce type d’achat public.
Pour en savoir plus,
contacter le SAE
Champagne-Ardenne
à la Préfecture de région
au 03 26 26 12 84.
serge.haan
@champagne-ardenne.pref.gouv.fr
Administration territoriale de l’Etat
Nouvelle
ORGANISATION
Le 18 février 2011, le décret du 29 avril 2004
relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation
et à l’action des services de l’Etat dans les régions
et les départements a été modifié. Explications.
L
e cadre d’action de l’Etat territorial
est désormais régionalisé
avec huit structures au lieu de
vingt avant la Réforme de
l’Administration territoriale de
l’Etat. Ces structures, qui assurent le
lien entre les ministères et l’administration
départementale sous l’autorité
du préfet de région, sont les
suivantes :
- la Direction régionale des finances
publiques (DRFiP),
- le Rectorat,
- l’Agence régionale de santé (ARS)
- la Direction régionale de l’environnement,
de l’aménagement et du
logement (Dreal),
- la Direction
régionale de
l’alimentation,
de l’agriculture
et de la forêt
(Draaf),
- la Direction
régionale des
entreprises, de la
concurrence, de la consommation, du
travail et de l’emploi (Direccte),
- la Direction régionale de la jeunesse,
des sports et de la cohésion sociale
(DRJSCS),
- la Direction régionale des affaires
culturelles (Drac).
Toutes ces instances sont basées à
Châlons-en-Champagne, sauf le
Rectorat qui se trouve à Reims.
La préfecture de région est en charge
du management stratégique de l’Etat
territorial. Le préfet de région est
responsable du pilotage et de l’application
des politiques nationales et
communautaires. Après consultation
du Comité de l’administration régionale
(Car), il arrête le projet d’action
stratégique de l’Etat dans la région.
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
La réorganisation
des services de l’Etat
conforte la fonction
de capitale régionale
de
Châlons-en-Champagne.
Placé auprès du préfet de région, le
Secrétariat général pour les affaires
régionales (Sgar) coordonne l’action
interministérielle et interdépartementale
des services de l’Etat dans
la région. Il organise également la
mutualisation des services support.
En ce qui concerne les services de
l’Etat dans le département de la
Marne, articulés autour de la préfecture
et des sous-préfectures, ils se
présentent désormais de façon
regroupée et simplifiée avec quatre
grandes directions principales :
- l’Inspection académique (IA),
- la Direction départementale des
finances publiques (DDFP),
- deux directions
départementales
interministérielles
: la
Direction départementale
de la
cohésion sociale
et de la protection
de la population
(DDCSPP) ; la Direction départementale
des territoires (DDT).
Quatre services rattachés à des
directions régionales complètent
cette organisation départementale :
- trois unités territoriales, prolongement
départemental de la Dreal, de la
Drac et de la Direccte,
- une délégation départementale de
l’ARS qui verra le jour en juin 2011.
Pour en savoir plus,
se connecter sur le portail de l’Etat
en Champagne-Ardenne :
www.champagne-ardenne.pref.gouv.fr
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12
COMPRENDRE
REPÈRES STATISTIQUES
La Champagne centrale
EN CHIFFRES
MISE : BILAN 2010
En 2010, les membres du Comité d’agrément Mise (Marne initiative Sud-Est) ont accordé 57 prêts
pour un total de 534 000 €. Les projets de 52 bénéficiaires ont abouti ou sont en cours.
124 emplois ont été créés ou maintenus.
Nombre de bénéficiaires
par secteur d’activité
Commerce 20 38,5 %
Construction 12 23,1 %
Cafés-hôtels-restaurants 10 19,2 %
Services aux entreprises 5 9,6 %
Services aux particuliers 3 5,8 %
Industrie 1 1,9 %
Transports 1 1,9 %
HÔTELLERIE
Enquête auprès de 45 hôteliers exploitant 1 088 chambres.
Evolution des taux d’occupation par trimestre en 2009 et 2010
%
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1 er Trim
2009
2 e Trim
2009
3 e Trim
2009
4 e Trim
2009
1 er Trim
2010
Répartition des prêts d’honneur
octroyés de 1999 à 2010
Créations Reprises Primodéveloppement
1999 10 2
2000 7 1
2001 9 2
2002 11 8
2003 13 8
2004 14 12
2005 17 16
2006 19 14
2007 34 13
2008 29 12 2
2009 29 14
2010 29 23
2 e Trim
2010
3 e Trim
2010
4 e Trim
2010
Hôtels NC
0 & 1 étoile
2 étoiles
3 étoiles
4 étoiles

Taux d’occupation par arrondissement
Châlons-en-Champagne
Vitry-le-François
Sainte-Ménehould
L’année 2009 a été un très mauvais millésime pour
l’hôtellerie française. La baisse de fréquentation
initiée en 2008 s’est largement accentuée en 2009
pour atteindre le même niveau que celui constaté
avant 2005.
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
En 2010, les sociétés ont continué à limiter l’organisation
de séminaires et de déplacements d’affaires.
Dans le même temps, les unités para-hôtelières
(chambres d’hôtes, gîtes, résidences...) se sont
développées avec pour conséquence de retarder la
reprise du marché hôtelier. L’année a également
été marquée par l’inquiétude croissante de nombreux
hôteliers face aux obligations de mise aux normes
et aux investissements en découlant. Enfin,
une tendance forte est constatée : l’essor continu du
commerce en ligne par le biais des centrales de
réservation modifie le rapport hôteliers-clients et
impacte les performances économiques de l’hôtellerie
(baisse des tarifs, commissions à verser aux
centrales).
Si l’année 2010 marque peut-être le ralentissement
de la décroissance de la fréquentation des établissements,
un retour à la normale prendra encore
beaucoup de temps.
CONTRATS D’APPRENTISSAGE
Répartition des contrats
par niveau de formation préparé
(Contrats enregistrés à la CCIT de Châlons)
En 2009 et 2010, le niveau V enregistre une baisse
par rapport à 2008 et l’évolution des niveaux I, II et III
montre que l’enseignement supérieur progresse pour
répondre aux besoins en main-d’oeuvre qualifiée.
Niveau V = CAP ou BEP ou Mention complémentaire
ou CAP2 ou BEP2 ou niveau terminale, seconde ou
première
Niveau IV = Bac pro ou BP ou BM ou Bac ou
Terminale ou études supérieures
Niveau III = Niveau Bac +2 BTS ou DUT ou Deug
Niveau I ou II = Diplôme de 2 e ou 3 e cycle universitaire
ou de grande école
13

APPROFONDIR
DOSSIER
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
FILIÈRE ÉQUINE
UNE ÉCONOMIE
AUX MULTIPLES FACETTES
Agriculture, travaux forestiers, tourisme, sport, éducation, culture, réinsertion...
le cheval est présent dans de nombreux secteurs.
Le filière équine regroupe des métiers variés générateurs d’emplois
et aux retombées économiques importantes.
En Champagne-Ardenne, elle représente environ 3 000 personnes.
Rencontre avec des professionnels de cette filière installés en Champagne centrale.
a Champagne-Ardenne est un vaste
“
Lterritoire dont la ruralité et l’agriculture
sont reconnues. Dans cet environnement,
le cheval trouve une
place privilégiée et représente un réel
trait d’union entre le monde rural et les
territoires urbains. Le développement de
la filière équine passe par la recherche de
la qualité dans tous les secteurs.”
C’est ainsi que le Conseil régional des
chevaux de Champagne-Ardenne présente
l’importance de la filière équine dans
notre région. Une filière qui regroupe de
nombreux métiers et structures, génératrice
d’emplois et aux retombées économiques
de première importance. En région, elle
représente une multitude d’acteurs dont le
poids économique peut être évalué à environ
3 000 personnes dont 1 400 salariés à temps
plein. De l’agriculture à l’éducation en
passant par le tourisme, la culture, le sport,
la réinsertion, l’aménagement du territoire,
le cheval est présent dans de multiples
secteurs.
La Champagne centrale concentre de
nombreux acteurs économiques représentant
toutes les composantes de la filière équine :
élevages de chevaux de trait, de selle, de
course, de sport, de poneys et ânes ; clubs
hippiques ; maréchaux-ferrants ; organisateurs
d’activités équestres ; un hippodrome
; un entraîneur... Sans oublier des
15

16
APPROFONDIR
DOSSIER
FILIÈRE ÉQUINE
UNE ÉCONOMIE
AUX MULTIPLES FACETTES
fabricants d’alimentation pour animaux et
notamment pour les chevaux. Soit près de
80 professionnels. Témoignages.
Haras de Quercize à Argers
“Opticien de formation, j’ai toujours pratiqué
l’équitation pour mon plaisir et même participé
à certaines compétitions. Ma passion
est devenue ma profession.” Eleveur de
chevaux de selle et négociant en chevaux
de selle et de course depuis 1977, Jean-Marc
Chauveau a créé le Haras de Quercize à
Argers qui accueille en permanence une
vingtaine de chevaux dans ses écuries,
dont trois juments poulinières. Il a choisi la
commune argonnaise pour sa proximité de
l’autoroute (à 2 km) et son positionnement
à mi-chemin entre Strasbourg et Paris.
“Le métier d’éleveur est un métier de rêve
et de déboires, le rêve l’emportant toujours
sur les déboires”, remarque l’éleveurnégociant.
“Les mauvaises surprises, ce
sont les juments qui avortent, les poulains
qui s’abîment dans les pâtures et se déprécient...
Le rêve, c’est que l’on espère toujours
faire naître des cracks à
partir des croisements les plus
judicieux pour produire des
perles rares. Et là, le rêve fait
oublier les déboires !”
Pour la partie négoce, Jean-
Marc Chauveau achète et revend
directement des chevaux ou
agit en qualité d’intermédiaire
entre vendeurs et acheteurs.
Pour l’achat-vente en direct, il s’appuie
sur un réseau qui lui indique les chevaux
intéressants qu’il achète et teste, parallèlement
à la recherche de clients susceptibles
d’être intéressés. Ses clients sont des
amateurs de chevaux faciles et des professionnels
à la recherche de chevaux de
catégorie supérieure. Il vend ses équidés
partout en France et dans le monde entier,
surtout en Afrique du Nord et en Afrique
noire pour les chevaux de selle et ceux de
course, trotteurs et galopeurs. “Je voyage
beaucoup à travers le monde et joins ainsi
l’utile à l’agréable. Mes plus fidèles clients
sont étrangers, mais ils se déplacent peu en
raison de la difficulté à obtenir des visas pour
venir en France, ce qui est catastrophique
pour les affaires. Ils obtiennent des visas
La filière
regroupe
de nombreuses
activités
génératrices
d’emplois.
par d’autres pays d’Europe !” Les livraisons
à l’étranger s’effectuent par groupages de
plusieurs chevaux pour différents clients.
Une palette avion représente trois chevaux
et par bateaux, le transport se fait par
containers de huit chevaux.
“J’ai acheté et revendu une jument présélectionnée
Olympique en complet”, se souvient
avec fierté Jean-Marc Chauveau.
“J’ai fait naître une nouvelle élite dans sa
catégorie à Fontainebleau à cinq ans qui a
ensuite été vendue aux Etats-Unis, ainsi
que des chevaux qui ont réussi dans des
concours internationaux.”
Pour l’éleveur-négociant, le marché est de
plus en plus compliqué. “Après avoir été
euphorique, il est aujourd’hui en déclin.
Les compétitions coûtent très cher et de moins
en moins de particuliers y participent. Le
créneau du loisir avait pris le dessus par
rapport à la compétition, mais aujourd’hui,
même cette clientèle est touchée. Le marché
le plus porteur actuellement
est celui des poneys. J’en ai
quelquefois, mais je n’ai pas
de réseau de clientèle dans ce
domaine.”
Jean-Marc Chauveau, qui vend
une centaine de chevaux par
an et est épaulé par deux
salariés, reconnaît que le cheval
est un animal exigeant auquel
il faut se consacrer 24 h/24 toute l’année.
De plus, l’élevage revient cher. “Le prix
moyen a baissé pour les chevaux de sport
par exemple, mais pas les coûts de l’alimentation,
du transport, des saillies et les
frais vétérinaires, au contraire. Certains
chevaux d’élevage sont même vendus à
perte !” Un constat qui n’altère pourtant
pas sa passion des chevaux et de son
métier qui demande “temps, énergie et...
patience”.
Terre au soleil à Fontaine-en-Dormois
Originaire de Hollande, Eva Dablon est
installée à Fontaine-en-Dormois avec sa
famille depuis six ans dans une très
ancienne ferme reconstruite après la première
A Argers, Jean-Marc Chauveau a fait
de sa passion un métier. Il est éleveur
de chevaux de selle et négociant
en chevaux de selle et de course.
La filière équine
en Champagne-Ardenne
(données 2009)
> 531 éleveurs toutes races
- selle, trait, course -
dont 131 dans la Marne
> 1 381 juments poulinières
toutes races - selle, trait ardennais,
trot et galop - dont 312 dans la Marne
> 149 centres équestres dont 62
dans la Marne. Parmi eux figurent
Le Destrier à Châlons, le centre équestre
du 501/503 RCC au Camp militaire
de Mourmelon-le-Grand,
les Ecuries de Matignicourt
à Vitry-le-François...
(liste complète sur
www.chevaux-champagne-ardenne.com)
> 13 983 cavaliers licenciés
dont 6 000 (60 % de femmes)
dans la Marne : une hausse de 40 %
depuis 2004
> 5 entraîneurs ou personnes autorisées
à entraîner, dont 1 entraîneur public
dans la Marne et 2 autorisations
d’entraîner
> 40 maréchaux-ferrants
dont 12 dans la Marne
> 4 établissements
formant aux métiers du cheval
> 3 hippodromes : à Reims,
Châlons-en-Champagne
et Montier-en-Der (52)

Art équestre, pension de chevaux, gîte... “Terre au soleil”
à Fontaine-en-Dormois est le royaume des chevaux. Venez notamment
y découvrir l’équitation“légère” respectueuse de la sensibilité naturelle du cheval.
“En équitation légère, il faut être
en communion avec le cheval.”
* Le rond de longe
est une piste circulaire
clôturée permettant de faire
travailler les jeunes chevaux
en liberté, pour les canaliser
et les mettre en confiance
avant la phase de dressage.
Elle sert aussi à détecter
la personnalité, le degré
de dominance de chaque cheval
et de le travailler en conséquence.
Guerre mondiale. Résidant auparavant en
Belgique, les époux Dablon ont voulu rester
proches des Ardennes belges où ils avaient
une ferme, ainsi que de leurs familles
respectives. Séduits par le site argonnais,
ils le rachètent en
2005 et entreprennent
des travaux d’aménagement,
afin de pouvoir
accueillir des chevaux. Dix-huit
boxes, un manège couvert, une carrière et
un rond de longe * sont ainsi créés.
Au-dessus des écuries et dans une petite
maison attenante à la ferme, des gîtes
sont aménagés pour héberger jusqu’à 25
personnes au total. Studio, chambres ou
gîte de groupe sont proposés, avec au choix
une formule cuisine libre ou une table
d’hôtes. Groupes d'amis, réunions de
familles, compagnies d'artistes, adhérents
de clubs sportifs, amateurs et adeptes
confirmés de la pratique équestre...
peuvent ainsi être accueillis au coeur d’un
site exclusivement dédié aux chevaux.
HIPPODROME DU MONT-CHOISY
Fagnières est un haut-lieu des courses hippiques en Champagne centrale
avec l’Hippodrome du Mont-Choisy situé à la sortie de la ville
en direction de Sézanne, à proximité de l’échangeur A26.
Chaque année d’avril à septembre, des courses de chevaux
y sont organisées, courses gérées par la Société de courses
de Châlons-en-Champagne (association loi 1901). Les trois disciplines
y sont représentées : le galop, la course d’obstacles et le trot.
Doté de 600 places en tribunes couvertes, l’hippodrome accueille en moyenne
450 à 500 visiteurs. Et afin de pimenter les épreuves, les amateurs
de sports hippiques peuvent parier.
Les prochains rendez-vous sont programmés les dimanches 10 avril (trot),
8 mai (mixte), 22 mai (trot), 5 juin (mixte), 19 juin (mixte),
11 septembre (mixte) et 25 septembre (trot). Avis aux amateurs !
Pour en savoir plus, appeler le 03 26 65 91 87. www.hippodromes-est.fr.
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
“Je monte à cheval depuis l’âge de 8 ans”,
souligne Eva Dablon. “Ma première passion
fut pour les “frisons”, des chevaux au
caractère doux et de grande élégance originaires
des Pays-Bas. Un jour, j’ai eu l’idée
de croiser ma jument avec un étalon ibérique
pour donner naissance à un magnifique
poulain baptisé Enak. Ne voulant pas
me séparer de ce poulain (difficile au
débourrage) né à la maison, j’ai cherché
comment m’investir dans la filière équine.
J’ai pris contact avec Sue Oliveira (anglaise
d’origine), belle-fille de Nuno Oliveira,
écuyer portugais reconnu comme étant le
plus grand du XX e siècle. Grâce à elle, j’ai
appris à canaliser mon poulain et les résultats
obtenus ont “boosté” ma passion pour
les chevaux.” Eva et Michel Dablon possèdent
huit chevaux ibériques en propre et
accueillent en pension neuf chevaux de
propriétaires. Pour ces derniers, ils font
notamment du débourrage.
Terre au soleil présente une particularité :
la pratique d’une discipline nommée “art
équestre”. Cette équitation dite “légère”
consiste à éduquer le cheval pour qu’il
travaille en pleine collaboration avec le
cavalier avec le moins d’ “aides” possible.
Dans le respect de sa physiologie, de sa
sensibilité naturelle et de sa psychologie
afin qu’il réagisse sans brutalité à la
moindre incitation. “Il faut être en communion
avec l’animal”, précise Eva
Dablon. “C’est un travail beaucoup plus
subtil et difficile que le dressage classique.
Une discipline qui m’en apprend beaucoup
sur les chevaux, sur moi-même et sur les
autres. Nous organisons des stages au
cours desquels la fille de Sue Oliveira, Sara,
enseigne cette “équitation légère”. Pour
17

18
APPROFONDIR
DOSSIER
FILIÈRE ÉQUINE
UNE ÉCONOMIE
AUX MULTIPLES FACETTES
certaines sessions, nous bénéficions également
du savoir-faire d’un expert en chevaux issu
d’une tribu cheyenne, Patrizio Allori, dont
l’approche équestre ancestrale, basée sur la
nature profonde et le langage propre des
chevaux, vise à canaliser ces derniers, tant
sur le plan hiérarchique (en particulier les
étalons), que nerveux et émotionnel. Pour
plus de confort et de sécurité pour tous.”
Bien que localisé au coeur d’une zone
incluant Charleville-Mézières/Sedan (08) /
Verdun (55) / Châlons et Reims, Terre au
soleil accueille très peu de régionaux, à part
quelques Vitryats ou Sparnaciens. A 2 h de
route de Paris et 2 h 30 de Bruxelles, le
site est fréquenté par de nombreux Belges,
des Franciliens et des Lorrains, auxquels
s’ajoutent des Espagnols, des Portugais,
des Italiens, des Polonais... et même des
Chinois.
Autrefois organisateur d’événements pour
les entreprises, Michel Dablon assure
toute la partie promotion commerciale via
internet et notamment Facebook. Eva
Dablon se charge de la gestion des gîtes,
des leçons d’art équestre et d’équitation
légère, de l’entretien des chevaux... avec
l’aide ponctuelle de stagiaires, notamment
en saison estivale.
Alain Karl, maréchal-ferrant
Maréchal-ferrant de son état, Alain Karl
est fier de son parcours plutôt atypique. Il
a démarré sa carrière professionnelle
comme salarié chez Vallourec à Vitry-le-
François, d’abord en atelier
puis comme agent de
planning. Passionné de
chevaux depuis l’adolescence,
il aurait aimé être
jockey - mais il était trop
grand pour pratiquer ce
métier - ou cavalier - mais
il n’était pas assez bon dans cette discipline -,
voire driver - mais à l’époque il n’y avait
pas de place en centre de formation.
Désireux de quitter le monde industriel et
un emploi qui ne l’épanouit pas, il s’oriente
voici 20 ans vers le métier de maréchalferrant.
Il suit une formation accélérée de
six mois à Château-Chinon, puis apprend
son art avec un professionnel très réputé
de la région. Alors qu’il s’adonne à l’équi-
“Le métier
de maréchal-ferrant
revient en force.
Il y a de la place
pour tout le monde.”
tation pour le plaisir depuis l’âge de 13 ans,
son métier étant très prenant, il décide
vers 40 ans de ne plus monter à cheval.
Alain Karl est aux petits soins pour les pieds
des chevaux. Ces derniers ne comptent
qu’un seul doigt constitué d’une couronne,
d’un sabot (qui contient et protège les
parties sensibles terminant les membres)
et d’une surface solaire appelée la “sole”.
“Je déferre les chevaux, je coupe la corne
de leurs sabots, je taille la “fourchette”
(triangle situé au milieu du pied), ainsi
que la “sole” avant de poser des fers. Un
travail qui doit être effectué tous les deux
mois en hiver ou toutes les six semaines - en
périodes de concours -, la corne repoussant
plus vite au printemps-été qu’en saison
hivernale.”
Le maréchal-ferrant constate que les vétérinaires
sont très exigeants et prescrivent
de plus en plus de radios et de ferrures
orthopédiques. “Des mesures qui ne sont pas
toujours justifiées mais donnent beaucoup
de travail à notre corps de métier. Je suis
amené à poser des fers spécifiques pour des
défauts d’aplomb, des syndromes naviculaires
(atteinte de l’os) et autres affections
ostéo-articulaires : fers en oeuf (c’est-à-dire
fermés), en aluminium, avec plaque de
cuir, en plastique, superposés...”
Alain Karl intervient sur les régions de
Châlons, Epernay, Reims, autour de Vitry-
le-François et un peu en
Haute-Marne pour des
propriétaires, des centres
équestres, des clubs...
“J’assure un entretien
régulier des pieds des
chevaux ou travaille à la
demande de vétérinaires
pour les chevaux qui boitent ou dont les
pieds présentent des anomalies.
Il faut en moyenne 45 mn pour une intervention
complète sur un cheval docile, voire
plus pour des chevaux plus rétifs. Autrefois,
pratiquement chaque village avait son
maréchal-ferrant. Aujourd’hui, pour gagner
sa vie, il faut beaucoup bouger (Alain Karl
demeure à Vitry-en-Perthois) avec tout le
matériel nécessaire. Mon métier demande
Né à Lisbonne en 1925 et décédé en 1989,
Nuno Oliveira fut l'élève
de Joaquim Goncalves de Miranda,
enseignant de l'Ecole royale portugaise.
Doté d’une très grande
culture équestre, il a écrit
des ouvrages qui font référence
dans le monde du cheval.
Formation
Alain Karl, maréchal-ferrant,
est aux petits soins
pour les pieds des chevaux !
Les métiers liés au cheval
sont très nombreux
avec des diplômes dont certains
peuvent être préparés
après la classe de 3 e . Diplômes d’Etat,
certifications professionnelles,
formations en alternance,
formations privées, le panel est vaste
et les organismes de formation
nombreux : Fédération française
d’équitation, Ministère des sports,
Ministère de l’Agriculture,
IFCE (Institut français du cheval
et de l’équitation),
Education nationale, Ecole française
des métiers du cheval,
Association de formation
et d’action sociale
des écuries de courses...
La Champagne-Ardenne
compte quatre établissements
formant aux métiers liés au cheval,
du Capa (Certificat d’aptitude
professionnelle agricole) aux BPJEPS
(Brevet professionnel de la jeunesse,
de l’éducation populaire et du sport )
et Bac pro : la Maison familiale
et rurale (MFR) de Gionges (51),
le Creps de Reims (51),
le Lycée agricole de Rethel (08)
et le Lycée agricole privé de Droyes (52).
Le Lycée agricole de Chaumont (52)
ouvrira à la rentrée 2011
une section BTS agricole
“Productions animales”.

La Champagne-Ardenne
est le berceau de race
du cheval de trait ardennais,
une des plus anciennes races
de chevaux de trait en France.
Son atout est d’être adapté
à une large gamme d’utilisations
dans la ville, pour les balades
en calèche ou en roulotte,
mais aussi pour le travail des vignes
ou des champs,
l’entretien d’espaces verts,
de massifs montagneux,
les débardages en forêt,
le ramassage de déchets
dans les communes...
> La région compte plus de 2 000 km
de sentiers équestres,
88 hébergements labellisés
accueillant cavaliers et chevaux,
plus de 60 structures équestres
proposant de la simple promenade
d’une heure à la randonnée
de plusieurs jours.
La Copam à Saint-Martin-sur-le-Pré produit
quelque 4 000 tonnes d’aliments pour chevaux chaque année.
une grande force physique et est éprouvant
pour le dos, mais je l’exerce avec plaisir, ce
qui n’était pas le cas lorsque je travaillais
en usine.”
Compte tenu d’un nombre de plus en plus
important de clubs, de centres équestres
et de particuliers propriétaires de chevaux,
le métier de maréchal-ferrant revient en
force et attire de nombreux jeunes. Pour
Alain Karl, “il y a du travail pour tout le monde”.
Copam à Saint-Martin-sur-le-Pré
Trois fabricants d’aliments pour animaux,
dont les chevaux, sont implantés en
Champagne centrale : le site châlonnais
de France luzerne “Hippomix-Equiluz”, la
Copam à Saint-Martin-sur-le-Pré et le site
de production de Merlaut de Sanders
Grand Est. Ce dernier propose des aliments
pour les chevaux et poneys de loisirs
et de compétition, ainsi que pour la nutrition
des poulains, jeunes chevaux, juments et
étalons.
La Copam fait partie du groupe Nestal,
leader régional de l’alimentation animale
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
qui compte deux autres entités faisant les
mêmes métiers - Cadsar et Etienne -, ainsi
que les Moulins Henry (un groupement de
producteurs de volailles). La société mère
Nestal et la Copam sont basées dans les
mêmes locaux sur la zone industrielle de
Saint-Martin-sur-le-Pré. Les actionnaires
de Nestal sont le groupe Siclaé (51,15 %)
avec Champagne céréales, EMC2 et
Nouricia, Luzeal (40 %), InVivo et d’autres
petites coopératives (8,85 %).
La Copam est prestataire de services pour
Nestal et son activité couvre le quart
Nord-Est de la France. La coopérative
compte deux unités de fabrication d’aliments
pour animaux : une à Saint-Martinsur-le-Pré
et une à Velaine (52). La production
est essentiellement destinée aux
ruminants, la part dédiée au cheval représentant
4 % de l’activité totale, soit environ
4 000 tonnes d’aliments sur les 80 000
tonnes produites chaque année.
Les clients sont les centres équestres et
les éleveurs en direct ou par l’intermédiaire
d’un réseau de distributeurs avec un commercial
dédié, notamment pour les particuliers.
Le département “cheval” compte
deux personnes à temps plein et une à
tiers-temps.
“La Copam a été créée dans les années
1960”, explique Hervé Launois, responsable
commercial. “Depuis trois ans, nous enregistrons
une hausse de 4 à 6 % par an de
l’activité cheval, soit une progression plus
importante que les autres activités du groupe
Nestal. Plusieurs raisons à cela. Les éleveurs
et les centres équestres sont de plus en plus
nombreux et nous enregistrons une croissance
des parts de marché par développement
interne. L’activité est surtout importante
en région parisienne, dans le Nord et
sur le secteur Metz-Nancy. Le département
“cheval” compte environ 150 clients par
commercial, soit 300 éleveurs et centres
équestres, ainsi qu’une cinquantaine de
distributeurs. Les produits sont commercialisés
à 70-80 % en vrac auprès des professionnels
et à 100 % en sacs auprès des particuliers.
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20
APPROFONDIR
DOSSIER
FILIÈRE ÉQUINE
UNE ÉCONOMIE
AUX MULTIPLES FACETTES
Nous distribuons une marque nationale,
“Destrier”, à la réputation bien assise. Une
chance pour la Copam qui profite de cette
notoriété pour développer son marché. La
coopérative travaille sur un cahier des charges
national fourni par la marque.”
Hervé Launois constate une évolution des
attentes des clients. “Ils sont plus exigeants en
matière de qualité des produits, de durabilité
des aliments et d’absence de risque de contamination.
Pour la fabri-
cation des aliments, nous
sommes notamment très
vigilants pour éviter la
présence de substance
dopante. Les aliments
sont à base de céréales
venant des trois coopératives
Champagne céréales,
EMC2 et Nouricia, et de
luzerne issue de Luzeal. Pour les produits destinés
aux chevaux, Nestal détient 50 % des parts
de marché du quart Nord-Est de l’Hexagone.”
Ces professionnels et de nombreux autres
sont répertoriés sur un site internet riche
en informations sur la filière équine, celui du
Conseil régional des chevaux Champagne-
Ardenne : www.chevaux-champagneardenne.com.
A l’occasion d’un premier contrat de filière
signé avec la Région et l’Etat, le Conseil
régional des chevaux s’est positionné
comme le référent régional des activités
de la filière équine. Avec l’impulsion d’une
dynamique collective et raisonnée, et une
mission d’interface entre les professionnels
et les partenaires institutionnels. Les collectivités
locales et les services de l’Etat
ont participé au financement des actions
proposées.
Le Conseil des chevaux est composé de quatre
collèges : chevaux de sport et de loisirs ; chevaux
de trait et tourisme équestre ; courses ;
activités annexes comme l’enseignement
agricole, l’attelage... Il est présidé par Michel
Aubertin qui appartient au premier collège
en sa qualité d’éleveur de chevaux de sport.
Les objectifs du conseil sont de trois ordres :
rassembler, construire et développer. Outre
l’élaboration du contrat de filière, plusieurs
actions ont été mises en place comme une
étude sur le tourisme équestre régional et
la création d’un Observatoire économique
régional du cheval. Ce dernier a pour vocation
Le Conseil régional
des chevaux
accompagne
les acteurs de la filière,
avec l’appui
de la Région et de l’Etat.
de compiler des données économiques,
sociales et environnementales sur la filière
pour analyser son poids économique, mais
aussi pour mesurer l’impact des activités
équines sur les territoires.
Les enquêtes portent sur huit grandes familles
de la filière au niveau
régional : éleveurs,
centres équestres,
sociétés de courses,
entraîneurs, vétérinaires,
maréchaux-ferrants,
fournisseurs, cavaliersmarchands.
Avec une
actualisation régulière
pour obtenir un document
de synthèse chaque année et une
analyse complète tous les trois à cinq ans.
Le Conseil des chevaux Champagne-Ardenne
bénéficie du partenariat de l’IFCE (Institut
français du cheval et de l’équitation), ainsi
que du soutien de la Région Champagne-
Ardenne et du Fonds Eperon. Il fait partie
d’un réseau national de 22 Conseils régionaux
fédéré par la Fédération des Conseils des
chevaux et/ou équidés.
L’instance régionale est basée au Haras
national de Montier-en-Der (52).
CONTRAT DE FILIÈRE
Certaines communes ont recours
au cheval de trait ardennais
pour le ramassage des déchets.
Autre exemple du dynamisme
de la filière équine
en Champagne-Ardenne,
pendant deux ans,
l’UCIA de Châlons
et des acteurs de la filière
en région ont organisé
au parc des expositions
de Châlons
un salon dédié au cheval,
Equi’Champ. Salon
qui a rapidement connu
un rayonnement inter-régional.
Un Contrat de filière 2006-2008 a été signé par la Région Champagne-Ardenne,
le Conseil régional des chevaux et l’Etat (par l’intermédiaire
du Directeur régional de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt).
Il a permis la mise en place d’une véritable filière économique
avec des actions autour de quatre grands axes : la promotion
et la communication, l’accroissement des débouchés, le développement
de l’offre de prestations, la formation. Avec un soutien financier de la Région
à hauteur de 1,5 M€, dont plus de 380 000 € pour l’amélioration
des infrastructures des centres équestres (carrière, manège...).
Au vu des résultats encourageants, les partenaires ont décidé de poursuivre
et d’intensifier leurs travaux avec un nouveau contrat signé en janvier 2010
pour la période 2009-2013. La Région a apporté 620 000 € à la filière
(hors formation) en 2010, dont 6 % pour l’élevage de chevaux de sport,
14 % pour l’élevage de chevaux de trait, 57 % pour l’amélioration
des centres équestres et le développement de l’équitation scolaire,
22 % pour la promotion de la filière.
Le contrat de filière 2009-2013 est téléchargeable
sur www.chevaux-champagne-ardenne.com. Pour en savoir plus,
contacter Magali Bogaert au Conseil régional des chevaux Champagne-Ardenne,
au 03 25 05 58 12. m.bogaert@chevaux-champagne-ardenne.com.

L’Hippodrome du Mont-Choisy
à Fagnières organise des courses
de chevaux d’avril à septembre.
Section équestre du Centre national des arts du cirque
à Châlons
Le Centre national des arts du cirque à Châlons-en-Champagne
fait du cheval un acteur important dans la formation de ses élèves.
Présent à la création du Cnac en 1985, le cheval a retrouvé en 2003,
après une longue interruption, une place dans le cursus des étudiants.
Il permet à ces derniers :
> de découvrir l’espace circulaire en compagnie,
> d’appréhender l’espace, son positionnement dans celui-ci
dans le respect de l’autre,
> d’effectuer un travail sur le rythme, le placement, la tenue,
la conscience du corps et de la voix,
> de se confronter au dépassement de soi, à la régularité, à la justesse,
à la mesure, à l’à-propos, à l’imprévu.
La section équestre intervient auprès de l'Ensac (Ecole nationale supérieure
des arts du cirque).
De façon optionnelle, les étudiants de chaque promotion, sans distinction
de niveau ou de spécialisation, sont invités à découvrir cette relation partenariale
avec l’animal, à s’initier au dressage comme à l’acrobatie équestre.
Pour en savoir plus sur le Cnac, se connecter sur www.cnac.fr.
Haras national de Montier-en-Der
La Champagne-Ardenne compte un haras
national de grande réputation : le
Haras de Montier-en-Der en Haute-
Marne. Les installations équestres sont
dédiées à la valorisation économique et
culturelle du cheval, au développement
touristique et à l’animation du territoire
par l’événementiel.
Les orientations sont définies par le projet
labellisé “Pôle d’excellence rural”, établi
avec les collectivités locales et les organisations
socio-professionnelles et porté
par la Communauté de communes du
Pays du Der.
Sur le site, qui possède des infrastructures
et aires d’exercices adaptées à la valorisation
du cheval de trait ardennais,
l’Institut français du cheval et de l’équitation
a développé une “Ecole d’attelage”.
L’école propose tout au long de l’année
des formations accessibles aux particuliers
amateurs ou professionnels de tous
niveaux et encadrées par des enseignants
diplômés, ainsi que des stages
d’initiation et de perfectionnement individuels
ou en groupes.
Le Haras national est ouvert au public
toute l’année de 14 h 30 à 17 h 30 et
propose régulièrement des visites guidées
avec animations.
Réservation auprès de l’Office de tourisme
de Montier au 03 25 04 69 17.
Pour en savoir plus sur le Haras,
appeler le 03 25 04 22 17
ou se connecter
sur www.haras-nationaux.fr,
rubrique “Les haras en région”
+ “Région Champagne-Ardenne”.
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
Le Haras national de Montier-en-Der (52)
propose de nombreuses animations
et des formations en conduite d’attelage.
Liens utiles
Comité départemental d’équitation
de la Marne :
www.cde-marne.com
Comité régional d’équitation :
www.equitation-champagne-ardenne.com
Fédération des Conseils des chevaux
et/ou des équidés de France :
www.federation-conseil-cheval.fr
Les Haras nationaux - Observatoire
économique et social du cheval :
www.haras-nationaux.fr
L’emploi dans les centres équestres :
> www.cpne-ee.org/
emplois-titres-et-diplomes
> www.equiressources.com
Comité départemental du tourisme
de la Marne :
www.tourisme-en-champagne.com
Comité régional du tourisme
de Champagne-Ardenne :
www.tourisme-champagne-ardenne.com
Conseil régional de Champagne-Ardenne :
www.cr-champagne-ardenne.com
21

Nouveau
à
Châlons !
15€ ttc/heure
(Constitution de petits groupes
et formateurs natifs)
CONTACT :
Sandrine Dardenne
03 26 21 26 49
sandrine.dardenne@afpimarne.fr
salon
de la
création d’entreprise
Contact :
Brigitte Sadonnet
au 03 26 21 80 85
After school 2011
Boostez votre anglais !
Préparation aux examens 2011
Cambridge (KET/PET)
TOEIC/BULATS
Préparation des oraux du BAC
AFPI MARNE
Expert en formation linguistique
6 RUE RAYMOND ARON
51520 ST-MARTIN-SUR-LE-PRÉ
7 RUE FULTON
51100 REIMS
Le 5 mai 2011
de 10h à 18h
Génération
ntreprendre
Parc des Expositions
www.generationentreprendre.com
entreprendre.com
Champagne-Ardenne
CHÂLONS-EN-
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
CHAMPAGNE

TRANSMETTRE
EMPLOI-FORMATION
Diplôme de comptabilité et gestion (DCG) au Lycée Jean-Talon à Châlons-en-Champagne
Le lycée châlonnais, qui prépare au DCG en formation initiale,
propose également une formule en alternance.
Les recrutements pour la rentrée 2011 sont en cours.
Le Lycée Jean Talon à Châlonsen-Champagne
propose aux
titulaires d’un BTS CGO
(Comptabilité et gestion des
organisations), d’un DUT GEA
(Gestion des entreprises et des
administrations) ou d’un DPECF
(Diplôme préparatoire aux études
comptables et financières) de poursuivre
leurs études par un Diplôme
de comptabilité et gestion (DCG) par
alternance. Avec une entrée automatique
en deuxième année pour
une formation en deux ans.
“Reconnu depuis 20 ans pour son DCG
en formation initiale, le lycée met
cette notoriété au service des jeunes
et des entreprises avec une formule
en alternance”, explique Fanny Duc,
Chef de travaux tertiaire du Lycée
Jean Talon. “A la rentrée 2010, nous
avons accueilli en troisième année
cinq apprentis. Souhaitant promouvoir
la section, nous menons des actions
de sensibilisation auprès des élèves
de lycées, sur des forums dédiés à la
formation, auprès de Pôle emploi et
des Missions locales, ainsi que dans
la presse.”
Pour les entreprises, cabinets comptables
et établissements ayant des
services gestion-finances-comptabilité,
l’accueil d’un apprenti présente
plusieurs atouts : des avantages fiscaux,
financiers, des personnels formés
selon les exigences et critères
de chaque entreprise et immédiatement
opérationnels. C’est un bon
Le cursus des élèves se partage en 15 jours
au lycée puis 15 jours en entreprise,
avec 1 350 h de cours théoriques obligatoires
réparties sur deux ans.
Jeunes et entreprises
OPTEZ POUR L’ALTERNANCE !
moyen de renouveler son personnel.
Pour les jeunes, le DCG est un diplôme
exigeant qui demande un investissement
important, mais l’alternance
est une option intéressante,
notamment pour ceux qui souhaitent
allier formation et expérience
professionnelle.
Le cursus se partage en 15 jours au
lycée puis 15 jours en entreprise, sur
la base de 35 h par semaine,
soit 1 350 h de cours théoriques
obligatoires réparties
sur deux ans. “Pour répondre
aux besoins des entreprises,
le mois de mars est entièrement
dédié à la formation
pratique, ainsi que toutes les
fins de mois pour les travaux
tels que la gestion des salaires
et déclarations diverses”, précise
Fanny Duc. “Le calendrier de cette
alternance essaie de s’adapter aux
attentes ou contraintes des entreprises
et cabinets.”
Tous les formateurs sont issus de
l’Education nationale et spécialisés
dans leurs domaines respectifs. Le
lycée travaille aussi avec des formateurs
d’autres établissements marnais
comme le Lycée de Vitry, le Lycée
Godart Roger à Epernay...
Chaque enseignant suit un élève
dans l’entreprise d’accueil sous la
responsabilité de Fanny Duc qui
anime aussi le conseil de formation,
assure l’envoi des bulletins, suit les
absences, gère les livrets apprentis-
“Nous adaptons
le calendrier
de l’alternance
aux attentes
ou contraintes
des entreprises.”
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
sage recensant le parcours de formation
de chaque apprenti...
Les apprentis disposent d’outils
informatiques et d’ouvrages spécialisés
pour suivre leur formation dans
des conditions optimales. Ils ont la
possibilité de loger à l’internat du
lycée avec des espaces réservés aux
post-Bac ou dans une résidence universitaire,
ou encore dans des
appartements en ville.
Le recrutement est en cours
pour la rentrée de septembre
2011 et les inscriptions
sont possibles jusqu’à minovembre.
Les candidats au DCG en
alternance et les entreprises
à la recherche d’apprentis
peuvent contacter
Fanny Duc, Chef de travaux tertiaire,
au 03 26 69 27 92.
fanny.duc@ac-reims.fr.
www.lyceejeantalon.fr.
Résultats de la promotion
DCG alternance
sortie en juin 2010 :
> Trois élèves ont été diplômés
et ont trouvé un emploi en CDI.
> Quatre élèves ont échoué :
un a trouvé un emploi en CDI
et les trois autres, un emploi en CDD.
23

24
TRANSMETTRE
EMPLOI-FORMATION
Logistère sur l’Aéroport Paris-Vatry
Pôle stratégique
DE L’INGÉNIERIE DE FORMATION
Permettre aux entreprises régionales de trouver des personnels qualifiés
et accompagner le développement de la plate-forme aéroportuaire et logistique
de Paris-Vatry sont les objectifs de Logistère.
Les formations aux métiers de la
logistique prennent leur envol
sur l’Aéroport Paris-Vatry. Tout
a commencé à Châlons-en-
Champagne, rue de l’industrie, avec
la création d’une Base des métiers de
la logistique en 2002. Base qui
devient Logist-air en 2007 et dont
l’activité est transférée à l’entrée de
l’Aéroport Paris-Vatry dans un bâtiment
construit par la CCI de Châlons
(investissement 1,3 M€ HT), inauguré
en juin 2008. L’entité devient Logist-air
Sasu (Société par action simplifiée
unipersonnelle) en novembre 2008.
Sa vocation est toujours la formation
aux métiers de la logistique.
L’activité se déploie en priorité sur
des marchés privés, pour des entreprises
de Champagne-Ardenne et des
régions limitrophes, ainsi que sur des
marchés publics, notamment en
réponse à des appels d’offres.
L’infrastructure, unique dans la
région, est un outil performant pour
la formation en logistique.
“Le démarrage prometteur du centre
de formation est mis à mal par la crise
économique qui se déclare fin 2008”,
souligne Philippe Vanthournout,
directeur du CFA Interpro de la Marne
à Châlons, chargé par le président de
Logist-air d’œuvrer à son
développement depuis fin 2009. “Les
entreprises du secteur de la logistique
ayant été très touchées, Logist-air a
enregistré une baisse forte de son activité
et la question s’est posée du devenir
de cette Sasu. En novembre 2009,
il est décidé en assemblée générale
extraordinaire de réintégrer l’activité
au sein du Centre Alfor de Châlons, en
rebaptisant la structure qui devient
Logistère.”
Désormais, le Centre Alfor
“Alternance-Formation”, certifié Iso
9001 version 2008, compte trois
Logistère propose trois formations : cariste d’entrepôt, agent de magasinage
et préparateur de commande.
“marques” disposant d’équipes pédagogiques
et administratives dédiées :
- le CFA Interpro de la Marne pour des
formations en apprentissage allant
des CPA (élèves) et CAP aux diplômes
de niveau II, couvrant 15 métiers ;
- l’Ecole de la deuxième chance (E2C)
en Champagne-Ardenne pour des formations
apportant une aide réelle à
la reprise d’un cursus facilitant l’insertion
professionnelle pour des
jeunes et des adultes
actuellement en difficulté
;
- Logistère qui regroupe
l’ensemble des activités
d’ingénierie de formation : à Vatry
autour de la logistique (en attendant
une ouverture sur l’aéroportuaire),
dans les entreprises champardennaises
et des régions limitrophes, dans les
centres de détention et maisons
d’arrêt de la région. Sans oublier les
réponses à tous projets de formation
qualifiante ou d’accompagnement
demandés par l’ensemble des partenaires
du Centre Alfor.
“Cette nouvelle organisation forme un
ensemble cohérent pour répondre de
façon adaptée aux besoins des entreprises
en personnels qualifiés”, précise
Philippe Vanthournout. “Chaque entité
est totalement indépendante des deux
autres, mais des passerelles peuvent
être mises en place à la fois pour sécuriser
les parcours et pour répondre aux
attentes des entreprises et des bénéficiaires
de la formation.”
“A Vatry, Logistère propose
des formations
dans les métiers de la
logistique avec trois titres
inscrits au RNCP
(Répertoire national des certifications
professionnelles) et directement liés à
des besoins identifiés sur le territoire
champardennais : cariste d’entrepôt,
agent de magasinage, préparateur de
commande. Ces formations, mises en
place en partenariat avec Pôle emploi
et les Missions locales pour le recrutement
des stagiaires, sont organisées
sur quatre mois et destinées à des
demandeurs d’emploi dans le cadre

d’une convention avec le Conseil régional
sur trois ans. La constitution de
groupes spécifiques avec des personnes
sous contrats de professionnalisation
reste possible. Des groupes de 10 à 12
stagiaires sont accueillis en alternance
sur le site de Vatry et dans des entreprises
marnaises.”
Une première session démarrée fin
septembre 2010 s’est achevée fin
janvier et d’ici juillet 2011, sept
autres groupes de formation suivront
des stages dans les trois métiers
concernés.
Pour Philippe Vanthournout,
“Logistère va aider des entreprises
locales existantes et des entreprises
souhaitant notamment s’installer sur
le pôle économique de Vatry à trouver
des personnels qualifiés”. “Une opportunité
pour le Centre Alfor d’accompagner
le développement de la plate-forme
aéroportuaire et logistique.”
Quelques stages sont également
organisés en complément pour permettre
à des salariés d’entreprises de
se former aux Caces 1, 3, 5 figurant
dans l’offre de formation.
Le site de Vatry emploie six personnes
et fait appel ponctuellement à des
vacataires. “L’objectif de Logistère est
de participer activement à la compétitivité
des entreprises en se tenant à
l’écoute des demandes qu’elles
peuvent formuler et en leur proposant
des services de qualité”, conclut
Philippe Vanthournout.
Pour en savoir plus, appeler
le 03 26 69 25 85.
Logistère est une contraction
de mots qui évoquent la logique
(manière de raisonner),
la logistique (relatif à l’ensemble
des moyens d’organisation
qui permettent d’optimiser
une opération), magister (maître)
et l’exercice d’un magistère
(du latin magisterium,
fonction de maître).
Ajustement des compétences avec Pôle emploi
Dispositifs d’aide
À LA FORMATION
Dans le cadre de l’ajustement
entre les compétences d’un
demandeur d’emploi et celles
requises pour répondre à une offre
d’emploi, il existe deux dispositifs
d’aide pour le financement de la formation
de demandeurs d’emploi sur
une durée maximum de 400 heures :
1) - La Préparation opérationnelle
à l’emploi (POE) avec obligation de
signer un contrat à durée déterminée
d’au moins 12 mois ou un contrat à
durée indéterminée ;
2) - L’Action de formation préalable
au recrutement (AFPR), avec obligation
de signer un contrat à durée déter-
Pour les jeunes de plus de 15 ans
Un décret du 31 décembre 2010
précise les conditions de mise
en œuvre du Dispositif d’initiation
aux métiers en alternance
(Dima). Ce dispositif permet aux élèves
ayant atteint l’âge de 15 ans de suivre
une formation en alternance destinée
à leur faire découvrir un environnement
correspondant à un projet d’entrée
en apprentissage, tout en restant
sous statut scolaire.
Expérimenté depuis la rentrée 2008,
il remplace l’apprentissage junior
et a été introduit dans le Code de
l’éducation par la Loi sur la formation
du 24 novembre 2009.
Les élèves souhaitant intégrer un
Dima doivent remplir les conditions
cumulatives suivantes :
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
minée de plus de six mois à moins de
12 mois ou un contrat de professionnalisation.
Quant à l’Evaluation en milieu de
travail préalable au recrutement
(EMTPR), elle permet à une entreprise
de tester un candidat en situation
réelle sur une durée de 40 heures.
Pour tous renseignements
complémentaires,
contacter Chantal Dupire
à la CCI de Châlons
au 03 26 21 91 92
ou se connecter
sur www.pole-emploi.fr.
Initiation aux métiers
EN ALTERNANCE
- être âgés d'au moins 15 ans à la
prochaine rentrée scolaire,
- avoir en vue un métier assez précis,
- avoir l'accord de leurs parents (ou
représentants légaux).
Pour en savoir plus,
contacter Chantal Dupire
à la CCI de Châlons
au 03 26 21 91 92,
ou Dominique Vivenot
au Centre Alfor à Châlons
au 03 26 69 25 85,
ou se connecter sur
www.chalonsenchampagne.cci.fr
+ rubrique “Actualités sociales”.
25

ACCOMPAGNER
ACTIONS CCI
Mandature 2011-2015 de la CCI territoriale Châlons/Vitry/Ste-Ménehould
Une nouvelle assemblée
À PIED D’OEUVRE
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
36 membres élus, 18 membres associés, 17 conseillers techniques : le président réélu
de la CCIT, Michel Gobillot, est entouré de chefs d’entreprise bien décidés
à se mobiliser pour favoriser le développement de la Champagne centrale.
Al’issue des élections consulaires
qui se sont déroulées
du 25 novembre au 8 décembre
2010, les nouveaux membres
de la CCI territoriale de Châlons/
Vitry/Sainte-Ménehould, élus pour cinq
ans, ont été installés officiellement
le 7 janvier 2011. La nouvelle assemblée
se compose de 36 membres élus, 18
membres associés et 17 conseillers
techniques.
Les membres du Bureau sont :
- Président, Michel Gobillot
- Vice-présidents, Bernard Liébart
et Jean-Pierre Guérin
- Trésorier, François-Xavier Decourt
- Trésorier adjoint,
Jean-Pierre Trenti qui est aussi
le représentant du président
auprès de l’ACFCI
- Secrétaire, Jacky Vauthier
- Secrétaire adjoint,
Alexandre Machet
- Conseillers du président :
Alain Geiss, Frédéric Jean
et Germain Comte
Lors de l’AG d’installation,
les commissions obligatoires
ont été constituées comme suit :
Commission paritaire locale
Titulaires : Michel Gobillot,
Gilles Macchi et Xavier Jarry
Commission
“Prévention des conflits d’intérêts”
Titulaires : Alain Geiss,
Jean-Pierre Trenti, Patrick Collard,
et Frédéric Jean
Commission “Finances”
Titulaires : François Lévy,
Frédéric Jean et Hubert Cartel
Commission consultative
“Marchés publics”
Titulaires : Hervé Perrein,
Alain Geiss et Philippe Ravillon
Des groupes “Projets”
ont également été mis en place
sous la présidence de :
Commerce/Services/Tourisme
Alexandre Machet
Immobilier d’entreprises
Jacky Vauthier
Développement industriel,
innovation, international
Germain Comte
Agro-industrie
Hubert Cartel
Développement économique
(création d’entreprises,
développement des PME,
recherche d’investisseurs)
Jean-Pierre Guérin
Les membres du Bureau de la CCI, élus pour cinq ans.
Emploi/Formation/Apprentissage
Joëlle Sordet
Comité de pilotage de l’IPI
Jean-Pierre Trenti
Logement des salariés
Roger Fatoux
Paris-Vatry
François-Xavier Decourt
Michel Gobillot, Jean-Pierre Guérin,
Bernard Liébart, Jean-Pierre Trenti
Alain Geiss et Roger Fatoux
sont également membres élus
de la CCIR Champagne-Ardenne.
La coordination des groupes
“Projets” est assurée
par Chantal Dupire, 03 26 21 91 92.
cdupire@chalonsenchampagne.cci.fr
27

28
ACCOMPAGNER
ACTIONS CCI
Printemps 2011
Rendez-vous
À NE PAS MANQUER !
Création-reprise d’entreprises, innovation et développement technologique,
excellence opérationnelle, économie de la forêt et du bois : ces thématiques
sont celles des prochains rendez-vous proposés par la CCIT de Châlons.
Le 29 mars en matinée
visite du salon Innovact à Reims
organisée par la CCIT de Châlons, à
l’intention des jeunes entreprises et
des centres de compétences technologiques.
Objectif : leur permettre de rencontrer
les principaux acteurs de l’innovation
et du développement technologique
présents sur le salon.
Cette opération, menée en partenariat
avec la Communauté d’agglomération
de Châlons et la Communauté de
communes de Vitry-le-François, remplace
la participation plus statique
sur un stand des années précédentes.
Le 5 avril
“Rencontres régionales
de l’excellence opérationnelle
- Performance par le Lean”
pilotées par la CCIR Champagne-
Ardenne en partenariat avec les CCIT
des quatre départements. Les entreprises,
industrielles ou non, intéressées
par le Lean d’une manière générale
sont attendues au Centre Arts & métiers
ParisTech de Châlons, partenaire de
l’opération, à partir de 12 h.
Cette rencontre est en lien avec les
opérations collectives Cap Lean PME
déclinées au niveau régional et cofinancées
par la Direccte Champagne-
Ardenne et le Feder. Des actions collectives
proposées aux entreprises
industrielles ou de services à l’industrie
autour de trois volets :
- des séminaires de sensibilisation
organisés dans chaque département,
- un accompagnement individuel par
un expert du Lean (financé à 50 %
par la Direccte et le Feder),
- une participation à des Clubs Lean
initiés dans chaque département
pour les entreprises les plus expérimentées
en Lean. Les CCIT de Châlons
et de Reims se sont associées pour la
Marne.
Du 2 au 5 mai
6 e édition du Printemps
de la création
programmée par la CCIT de Châlons
dans le cadre du programme régional
“Génération entreprendre” :
- le lundi 2 mai à la Mairie de Sainte-
Ménehould, le mardi 3 mai au Centre
d’affaires “La Fabrique” à Vitry-le-
François et le mercredi 4 mai à
Suippes : réunions sur le thème
“Quelles démarches pour créer mon
entreprise” de 10 h à 12 h ; rendezvous
individuels avec un conseiller de
14 h à 17 h.
- le jeudi 5 mai, Salon de la création
d’entreprises dans la salle Guy Moquet
au parc des expositions de Châlons de
10 h à 18 h, avec la participation de
tous les partenaires locaux de la
création et des mini-conférences : à
11 h, “Choix du statut juridique” ; à
14 h 30, “Comment financer mon
projet ?”. Et à 17 h, le lancement de
l’Agenda de la jeune entreprise.
EAU & TERRITOIRE
Le 11 mai
7 e Rencontres de l’économie
de la forêt et du bois
initiées par la CCIT de Châlons en partenariat
avec l’interprofession Valeur
bois, à l’occasion de la Semaine du
bois, dans les locaux de la Maison
régionale de la forêt et du bois au
Mont-Bernard à Châlons.
Thématique : les matériels et les
machines pour la transformation du
bois, de l’exploitation forestière à
l’industrie de transformation.
Au programme : conférence et tables
rondes le matin, démonstrations par
des entreprises et exposition l’aprèsmidi.
Contacts :
- pour les 29 mars, 5 avril et 11 mai :
David Collot au 03 26 21 42 12,
dcollot
@chalonsenchampagne.cci.fr ;
- pour le Printemps de la création :
Ludivine Remy au 03 26 21 77 78,
lremy@chalonsenchampagne.cci.fr
Afin de sensibiliser les entreprises et les collectivités marnaises à l’incidence
de la gestion de l’eau sur les projets d’implantation et de développement
de nouvelles activités, les CCIT de Châlons, de Reims-Epernay et la Chambre
de métiers et de l’artisanat de la Marne poursuivent leur programme de conférences
initié en 2010 sur le thème “Eau & territoire”. Leurs partenaires sont la Dreal,
l'Agence de l’eau Seine-Normandie, la préfecture et Reims métropole.
Les prochains rendez-vous sont les suivants :
- le 14 avril : conférence sur le thème “Eaux usées, quid de la TGAP
et de la convention de déversement ?”, salle polyvalente de Saint-Thierry
de 13 h 30 à 17 h 30, avec une visite de la station d’épuration de Reims métropole
ou du système épuratoire de taillis filtrants à Saint-Thierry ;
- le 27 mai : thème “Le Sdage, les actions mises en oeuvre (contrôles et suivi)”,
à la CCIT de Reims de 9 h 30 à 12 h.
Pour en savoir plus et s’inscrire, contacter Delphine Garnier à la CCIT de Châlons,
au 03 26 21 87 18. dgarnier@chalonsenchampagne.cci.fr

Vous souhaitez développer des affaires avec le Mexique ?
Laissez-vous guider !
CI International Champagne-
Ardenne propose aux entreprises
régionales souhaitant développer
un courant d’affaires
avec le Mexique de participer à une
Mission de prospection commerciale
organisée par la CCIT de Châlons du 6
au 9 juin 2011.
L’objectif est de leur permettre de se
faire une idée précise de leur potentiel
sur le marché mexicain et de rencontrer
les bons interlocuteurs pour la
réussite de leurs projets de développement.
Onzième pays le plus peuplé du
monde, le Mexique est la 13e puissance
économique mondiale et le 6e C
pays
producteur de pétrole. Première puissance
commerciale et seconde puissance
économique d’Amérique latine,
il est aussi le deuxième partenaire
commercial de la France dans cette
partie du monde. Signataire de nombreux
accords de libre-échange, le
pays souhaite se tourner vers des partenaires
européens pour réduire sa
trop forte dépendance au marché
nord-américain.
L'organisation de la mission proposée
par la CCIT, labellisée par Ubifrance,
se décline en plusieurs étapes :
- entretien individuel avec Erika Béry,
conseillère Mexique du réseau CCI
International Champagne-Ardenne,
afin d’analyser les objectifs,
- rédaction d’un cahier des charges
personnalisé afin de mener des
actions de prospection pertinentes,
- pré-diagnostic sur la faisabilité de
l’action et validation du potentiel sur
le marché mexicain,
- identification des prospects correspondant
à la cible visée par l’entreprise,
- organisation d’un programme de
rendez-vous personnalisés avec les
prospects identifiés,
- information sur les perspectives de
l’économie mexicaine,
- suivi et accompagnement du conseiller
Mexique avant, pendant et après la
mission.
Les entreprises intéressées
peuvent s'inscrire avant le 31 mars
auprès d’Erika Béry à la CCIT
de Châlons, au 03 26 21 77 79.
ebery@chalonsenchampagne.cci.fr
Rendez-vous professionnels avec la CCIT de Châlons
Catalogue à consulter
L’information et la formation
sont indispensables à la performance
de l’entreprise.
Partant de ce constat, la CCIT
de Châlons poursuit son programme
de rendez-vous professionnels à
destination des dirigeants, cadres et
DRH d’entreprises, des responsables
paie ou de service import-export,
des créateurs-repreneurs de la
Champagne centrale.
Les grandes thématiques de ces rendez-vous
de deux heures et gratuits
(sauf exception) sont les suivantes : la
gestion de l'entreprise, les ressources
humaines et le droit social, les
aspects qualité-sécurité-environnement,l'informatique-bureautique-
internet, le commerce, l'international.
N’hésitez pas à consulter le
“Catalogue des rendez-vous professionnels”
du 2 e trimestre 2011 joint à
la présente revue ou à vous connecter
sur www.chalonsenchampagne.cci.fr
+ “Former” + “Les formations de la
CCI” pour accéder au calendrier complet
et vous inscrire.
Pour en savoir plus,
contacter Chantal Dupire,
responsable du service
Emploi-formation-apprentissage
à la CCI, au 03 26 21 91 92.
cdupire@chalonsenchampagne.cci.fr.
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
CREATEURS D’ENTREPRISES :
A VOS AGENDAS !
La CCIT de Châlons poursuit
ses sessions d’informationformation
à destination
des créateurs d’entreprises.
Les prochains rendez-vous
sont aux dates suivantes
dans les locaux de la CCIT,
2 rue de Chastillon :
Jeudis du créateur les 31 mars,
14 et 28 avril, 12 et 26 mai,
9 et 16 juin.
Réunions auto-entrepreneurs
les 7 et 21 avril, 5 et 19 mai,
9 et 23 juin.
Stages “5 jours
pour entreprendre”
du 11 au 15 avril
et du 20 au 24 juin.
Inscription
auprès de Brigitte Sadonnet
au 03 26 21 80 85.
SITL 2011 A PARIS
L’édition 2011 de la SITL, le salon
des solutions logistiques,
se tiendra du 29 au 31 mars
à Paris, Porte de Versailles.
La CCIT de Châlons
sera présente sur le stand
de l’agence régionale
de développement CADev
pour présenter aux logisticiens
et chargeurs
les solutions foncières
et immobilières existant
sur la Champagne centrale,
notamment
sur les parcs d’activités
de Recy, La Veuve, Vatry,
Loisy-sur-Marne,
Sainte-Ménehould...
Contact à la CCIT : Annie Véron
au 03 26 21 82 03 - averon
@chalonsenchampagne.cci.fr.
www.sitl.eu.
TRAVAILLEURS HANDICAPES
Le 17 mai 2011, la CCIT
de Châlons organise une action
de recrutement
de travailleurs handicapés,
en partenariat avec l'Agefiph,
Alter, Cap emploi et Pôle emploi.
Pour tout renseignement,
prendre contact
avec Chantal Dupire
au 03 26 21 91 92. cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr.
29

30
ACCOMPAGNER
ACTIONS CCI
Arrivée d’une assistante juridique et réorganisation du Pôle création
Mouvements
AU SEIN DE LA CCIT DE CHÂLONS
Aurélie Bonhomme apporte ses compétences juridiques pour des réponses adaptées
face à une judiciarisation de l’économie. Ludivine Remy prend la responsabilité
du Pôle création d’entreprises.
Direction générale
Aurélie Bonhomme, Ardennaise de 33
ans, a pris ses fonctions d’assistante
de direction le 2 novembre 2010 au
sein de la CCIT de Châlons, aux côtés
de Roseline Bastien. Chacune des
deux assistantes de la direction générale
a son propre domaine de compétence
: la vie institutionnelle de la
Chambre pour Roseline Bastien et le
suivi des activités opérationnelles et
marchandes pour Aurélie Bonhomme.
En outre, elles assument l’une et l’autre
une seconde fonction.
Roseline Bastien
Roseline Bastien est en poste à la
direction générale depuis 2009, après
plusieurs années au sein de différents
services de la CCIT (apprentissage,
formation continue, IPI). En qualité
d’assistante de direction, elle est
chargée des relations avec les élus et
organise les bureaux et assemblées
générales. Elle gère également les
représentations de la CCIT à l’extérieur.
Roseline Bastien consacre la moitié de
son temps à la fonction de webmestre,
compétence acquise à l’IPI. Elle gère
les sites internet de la Chambre, de
l’IPI et de Champagne centrale promotion.
Aurélie Bonhomme est juriste de formation.
Titulaire d’une maîtrise de
Aurélie Bonhomme
droit obtenue à l’Université de Reims,
elle est également diplômée de
l’Ecole nationale des procédures judiciaires
de Paris. Elle a travaillé au sein
de cabinets d’huissiers de justice de
2004 à 2010, avant de rejoindre la
CCIT. Elle assure une fonction de
“prestataire de services” dans la vie
quotidienne des services opérationnels.
Gabriel Francart, directeur général de
la CCIT : “En plus de sa fonction
d’assistante de direction, Aurélie
Bonhomme exerce une
mission d’assistante
juridique avec une
fonction transversale
au service du président
et du directeur général,
ainsi que de tous les
collaborateurs de la
Chambre”. “Ses compétences sont
indispensables pour apporter des
réponses adaptées face à une judiciarisation
de l’économie et au développement
de certains contentieux. Elle
veille à la bonne application du Code
des marchés publics, le poids de ces
derniers étant important dans la vie
de la Chambre. Elle réalise une veille
sur les textes juridiques, analyse et
interprète la législation pour l’appliquer
aux problématiques rencontrées
par la CCIT.”
Aurélie Bonhomme est en relation
régulière avec les avocats et les
notaires, notamment dans le cadre
de la gestion du patrimoine de la
CCIT, en appui du service chargé de
l’achat et de la vente de terrains et
locaux. Elle apporte également un
soutien administratif à l’association
Champagne centrale développement
et à l’association Chalenge. Un
milieu associatif qu’elle côtoie également,
à titre personnel, puisqu’elle
est membre d’une association au
sein de laquelle elle concrétise sa
passion du cheval de race Camargue
auquel elle consacre ses loisirs au
sein de la ferme familiale, dans les
Ardennes.
Pôle création
Quelque
700 porteurs de projets
sont accueillis
chaque année.
L’accompagnement des créateursrepreneurs
d’entreprises est l’une
des priorités de la CCIT de Châlons.
Afin d’accentuer la proximité avec les
porteurs de projets, la Chambre a
décidé de réorganiser son Pôle création
pour garantir un
appui de qualité au
quotidien.
“Les responsabilités
confiées à Marianne
Protin au sein du Centre
de gestion agréé de
Châlons qu’elle dirige
depuis deux ans ne lui permettent plus
d’être quotidiennement au côté de
l’équipe dédiée à la création d’entreprises”,
souligne Gabriel Francart.
“Les interventions des collaborateurs
qui accompagnent les porteurs de
projets demandent beaucoup de
temps. Quelque 700 personnes sont
accueillies chaque année et les autoentrepreneurs
sont de plus en plus
nombreux.”
Désormais, le Pôle création est placé
sous la responsabilité de Ludivine

Ludivine Remy
Remy - conseillère au commerce
depuis décembre 2002 - qui quitte le
service Commerce pour assurer, avec
son équipe (Brigitte Sadonnet et
Dominique Kudla), l’accueil et le
suivi des créateurs et repreneurs
d’entreprises, ainsi que des autoentrepreneurs.
“Notre objectif est de
continuer à développer la qualité des
conseils et de l'accompagnement des
porteurs de projets. Nous voulons
apporter des améliorations dans le
cadre du label “Qualité d'entreprendre
en France”, afin de garantir le professionnalisme
de l'équipe et l'accès à
un parcours personnalisé : information,
formation, conseil, suivi, accompagnement
avant et après l'immatriculation.
Les formations sont à développer
et de nouveaux outils sont à mettre
en place pour les porteurs de projets
et les jeunes entreprises, afin de faciliter
leurs démarches. Autant d’actions
menées en collaboration avec le service
Commerce et la plate-forme Marne
initiative Sud-Est (Mise).”
De son côté, Marianne Protin se
recentre à temps partiel sur les missions
axées sur la transmissionreprise
d’entreprises, ainsi que sur
le financement du développement
des entreprises. Elle continue à suivre
les activités de services aux entreprises
et de l’association Champagne
centrale services. Son assitante est
Isabelle Masson.
Contacts :
Pôle création,
Ludivine Remy au 03 26 21 77 78 ;
transmission-reprise-financement
d’entreprises, Marianne Protin
au 03 26 21 36 15.
OFFRES D’EMPLOIS
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
> JVS Mairistem à Châlons-en-Champagne
recrute en CDI un Chargé de formation (H/F),
statut Etam, ayant la maîtrise des logiciels de gestion,
comptabilité, paye, RH, élections.
Bac +2 en informatique demandé.
Connaissance des collectivités locales souhaitée.
Candidature à adresser à mdeterm@jvs.fr
> Renault Trucks - entretien et réparation
de véhicules industriels -
recrute pour Vitry-le-François
- un Chef d'équipe d'atelier en CDI,
de formation CAP ou Bac pro. Permis PL et SPL.
- un Chef d'atelier en CDI pour assurer la gestion,
l'organisation et l'animation d'un atelier PL
et véhicules industriels de 12 à 15 compagnons.
Candidatures à adresser à Bernard Duclos :
b.duclos@kehr.fr
> Entreprise de génie climatique de 40 personnes
à Vitry-le-François
recrute en CDI un(e) Secrétaire comptable.
Formation BTS Comptabilité ou Gestion PME.
Expérience souhaitée.
Contact : cdupire@chalonsenchampagne.cci.fr
RECHERCHES D’EMPLOIS
> Titulaire d'un BTS Assistant de gestion PME-PMI
cherche poste d’Assistante de gestion
(expérience acquise par la préparation
du BTS en alternance). Disponible de suite.
Contact : 06 13 01 22 96.
> Titulaire d'un Bac pro Commerce
cherche emploi de Responsable de rayons /
Management d’équipe / Gestion de stocks.
Disponible.
Contact : 06 60 12 49 85.
> Diplômée d'un DUT Gestion des entreprises
et des administrations (option finances - comptabilité)
cherche emploi de Secrétaire comptable.
Maîtrise du logiciel Ciel Compta et Paie.
Disponible.
Contact : 06 12 87 99 85.
Pour en savoir plus,
contacter Chantal Dupire
à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 91 92.
cdupire@chalonsenchampagne.cci.fr.
www.chalonsenchampagne.cci.fr,
rubrique “Recruter” + “Bourse de l’emploi”.
31

32
Formation “Responsable en gestion d’unité de production et innovation industrielle”
L’IPI de Châlons essaime
EN PAYS DE LOIRE
Après Châlons-en-Champagne et Albi,
l’Institut supérieur de promotion industrielle créé par la CCIT de Châlons
en 1988 ouvre un troisième centre IPI au Mans.
Le réseau IPI (Institut supérieur
de promotion industrielle)
compte aujourd’hui deux entités :
l’IPI d’origine créé en 1988 par
la CCIT de Châlons et l’IPI Albi ouvert
en 2007 par la CCIT d’Albi-Carmaux-
Gaillac, en partenariat avec l’établissement
châlonnais.
La volonté de la CCIT de Châlons est
de développer le réseau avec quatre
ou cinq implantations sur l’Hexagone,
afin d’élargir le recrutement des
élèves pour répondre aux nombreuses
attentes des entreprises. Les CCIT du
Mans et du Maine-et-Loire (pour son
site de Cholet) se sont portées candidates
pour ouvrir une formation
IPI dans les Pays de la Loire.
Conformément à la charte du réseau
Financement des actions de formation
'Agefice assure la gestion du
financement de la formation
professionnelle des chefs d'entreprise
non salariés uniquement
inscrits au Registre
du commerce et
des sociétés (RCS)
et cotisant à
l'Urssaf de la Marne
pour la Contribution
à un fonds d'assurance
formation des non salariés.
Le point accueil Agefice de la CCIT de
Châlons vous informe et vous accompagne
dans la constitution de votre
demande de prise en charge de for-
IPI, un audit a été réalisé par les
responsables pédagogiques des deux
IPI existants. Les résultats ont été remis
à l’ACFCI (Assemblée des Chambres
françaises de commerce
et d’industrie) qui est
détentrice du titre
préparé par l’IPI,
“Responsable en gestion
d'unité de production
et innovation
industrielle”, titre inscrit
au Répertoire national des certifications
professionnelles (RNCP).
Après arbitrage, il a été décidé de
confier à la CCIT du Mans l’ouverture
d’un troisième centre IPI. La première
rentrée dans ce nouveau centre devrait
s’effectuer en septembre 2011 avec une
mation. Il se charge de transmettre
votre dossier complet à l'organisme
de financement.
L'Agefice participe au financement
des actions de formation
de la façon
suivante :
- pour les formations
ne débouchant
pas sur une
qualification officiellement
reconnue : 1 500 € par an
et par cotisant, aucun accord de
financement ne pouvant dépasser
1 000 € par formation,
promotion de 12 élèves maximum,
sur la base d’un partenariat avec l’IPI
de Châlons identique à celui liant ce
dernier à l’IPI Albi. La CCIT du Mans
conduit son projet en
L’objectif
partenarait avec l’Afpi
des Pays de la Loire.
La responsable du projet
IPI Le Mans est
Véronique Zerr, directrice
de l’Isialm (Institut
supérieur d’ingénierie
d’affaires le Mans) qui a ouvert une
formation en 2008 en partenariat
avec la CCIT de Versailles.
Contact : 02 43 50 25 85,
vzerr@isialm.com.
est de constituer
un réseau de quatre
ou cinq implantations
sur l’Hexagone.
La CCIT de Châlons,
POINT ACCUEIL DE L’AGEFICE
L
ACCOMPAGNER
ACTIONS CCI
La CCIT de Châlons
accompagne
les entreprises
dans leurs démarches.
ENTREPRENDRE & GAGNER EN CHAMPAGNE
CCI DE CHÂLONS EN CHAMPAGNE • N°42 • MARS 2011
- pour les formations débouchant sur
une qualification officiellement
reconnue : 1 600 € maximum pour
l’action, par entreprise, sachant que
la formation doit être demandée dans
sa totalité et non module par module.
A noter que la durée de la formation
ne peut être inférieure à 6 heures.
Pour plus d'informations,
contacter Célia Bourgeois au service
Emploi-formation-apprentissage
de la CCIT, au 03 26 21 93 10,
cbourgeois
@chalonsenchampagne.cci.fr.

ARTS & METIERS
PARISTECH A CHALONS
Le 1 er décembre 2010
et pour une durée de quatre ans,
des personnalités extérieures
ont été nommées membres
du Conseil du Centre
Arts & métiers ParisTech
de Châlons-en-Champagne :
Membres titulaires :
> Alain Le Floch,
directeur général du Groupe
Champagne céréales à Reims
> Gabriel Francart,
directeur général
de la CCIT
Châlons/Vitry/Ste-Ménehould
> Jacques Tschofen,
chef du service
Etudes-méthodes-outillages
de Manoir industries (10) -
Forges de Bologne (52)
> Etienne Hermant,
ingénieur Arts & métiers,
directeur du site
Cotuplas - Albéa Packaging
à Sainte-Ménehould
Membres suppléants :
> Arnaud Choquard,
Pdg de Trema multitechnique
à Troyes et Reims
> Cédric Burkhard,
gérant de la Société Inométal
à Reims
> Christian Doradoux,
docteur en chimie
des matériaux,
directeur industriel
de Lecico France
à Vitry-le-François
> Joseph Puzo,
président d’Axon’câble
à Montmirail
Alain Le FLoch a été élu
président
du Conseil de centre
et Gabriel Francart,
vice-président.
Les dernières offres
de la Bourse de l’immobilier
LOCAUX D’ACTIVITÉS
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Châlons-en-Champagne Orgue symphonique
Terminal de cuisson restauré > de CO5846 2000 à 2006.
Bijouterie-horlogerie-orfèvrerie > CO5847
Fleuriste > CO5853
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CONTACT > ANNIE VERON 03 26 21 82 03
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Vertus > C05849
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CONTACT > SANDRA DUTHIL 03 26 21 77 79
SURFACES COMMERCIALES CONTACT > SANDRA DUTHIL 03 26 21 77 79
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Sermaize-les-Bains > C05859
80 m 2 + réserve en centre-ville
CONTACT > SANDRA DUTHIL 03 26 21 77 79
POUR OBTENIR DES INFORMATIONS SUR L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES, CONTACTER ANNIE VERON AU 03 26 21 82 03.
33

34
DÉPÊCHES
DEVELOPPEMENT DURABLE
La 9e édition de la Semaine
du développement durable
se déroulera du 1er au 7 avril 2011
dans toute la France.
Au programme : portes ouvertes,
expositions, visites d’entreprises
ou de sites. Avec la mobilisation
d’entreprises, d’associations,
de villes et communes,
d’établissements scolaires
et universitaires…
Programme complet
dans chaque région sur
www.semainedudeveloppement
durable.gouv.fr
Les entreprises, associations,
villes et communes, services publics,
établissements scolaires
et universitaires… de la région
souhaitant présenter une action
en matière d'économie d'énergie
et de protection de l'environnement
peuvent répondre à l’appel à projets
lancé par l’Ademe
Champagne-Ardenne,
partenaire de l’opération.
Il suffit de se connecter
sur le site précité et d’accéder
à la rubrique “Appel à projets”.
PARIS-VATRY :
DERNIERE MINUTE !
A la suite d’un refus
du ministère tunisien des Transports
de faire exception
à la règle interdisant
à une compagnie étrangère
d’opérer un vol au départ de la France
à destination de la Tunisie,
la compagnie aérienne LuxairTours
annule les vols Paris-Vatry/Djerba
programmés du 26 avril
au 1 er novembre 2011.
Les clients ayant déjà effectué
des réservations pourront
les annuler ou les modifier sans frais
auprès de leur agence
de voyages habituelle
ou de LuxairTours.
Ceux qui décideront de reporter
leur réservation au départ
du Luxembourg recevront
une réduction commerciale de 100 €
par adulte et de 50 € par enfant.
Pour en savoir plus, appeler
le LuxairTours Call Center
au (+352) 2456-4711 ou se connecter
sur www.luxairtour.lu.
DU 24
AU
26 MARS
LE 28 MARS
LES 29
ET
30 MARS
DU 29
AU
31 MARS
EN MAI
ET
JUIN
DU 10
AU
13 JUIN
AGENDA
Salon Aff’tech 2011 au parc des expositions
de Reims. Salon des techniques d'affûtage
et d'outillage réservé aux professionnels
de l'affûtage dans les domaines
de la métallurgie, du bois,
de l'agroalimentaire, de la papeterie
et de la rectification.
Contact : Snafot, 03 26 05 75 80.
6 e Assises Recherche & entreprises organisées
par le Conseil régional Champagne-Ardenne.
De 9 h à 17 h 30 au Centre des congrès
de Reims.
Contact : Barbara Beck au 03 26 85 84 89.
Inscription obligatoire sur le site
http://assises.re.champagne-ardenne.eu
ou par mail :
assises@cr-champagne-ardenne.fr.
Innovact, les journées européennes
de la jeune entreprise innovante,
au Centre des congrès de Reims.
Contact : 03 26 77 44 44. www.innovact.com
SITL, le salon des solutions logistiques,
à Paris Porte de Versailles.
www.sitl.eu
15 e Concours de photo nature du Festival
international de la photo animalière
et de nature de Montier-en-Der (52). Clôture
le 31 mai pour le concours international
et le 30 juin pour le concours “Jeunes”.
Contact : Afpan “L”Or vert”, 03 25 55 72 84.
www.festiphoto-montier.org
2 e Foire de Saint-Dizier, parc du Jard.
Contact : UCIA de Châlons-en-Champagne,
03 26 68 20 44. www.foiredechalons.com
Vous pouvez aussi consulter les principales
manifestations dans la rubrique “Agenda”
du site internet de votre CCI :
www.chalonsenchampagne.cci.fr
MAGAZINE D’INFORMATION ÉCONOMIQUE DE LA CCI
DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - VITRY-LE-FRANÇOIS - SAINTE-MÉNEHOULD
2 RUE DE CHASTILLON - 51000 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
TÉL. 03 26 21 82 08 - FAX 03 26 68 47 07
E-MAIL : VDELACOURT@CHALONSENCHAMPAGNE.CCI.FR
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : MICHEL GOBILLOT
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : GABRIEL FRANCART
JOURNALISTE : VÉRONIQUE DELACOURT
CONCEPTION : HORIZON BLEU, REIMS-CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
MISE EN PAGE : MICHAEL AKSAMIT ET VÉRONIQUE DELACOURT
CRÉDITS PHOTOS : COUVERTURE (DOSSIER) ET P. 19 (EN BAS), C. CABADET ;
P. 15, STUDFORLIFE ; P. 20, HIPPOECOLO ; P. 21 (HARAS NATIONAL),
HARAS DE MONTIER-EN-DER - POUR LE CONSEIL RÉGIONAL DES CHEVAUX
CHAMPAGNE-ARDENNE. P. 17, TERRE AU SOLEIL. P. 21 (CNAC),
PHILIPPE CIBILLE POUR LE CNAC
ABONNEMENT : VÉRONIQUE DELACOURT, TÉL. 03 26 21 82 08
RÉGIE DE LA PUBLICITÉ : SPHÈRE PUBLIQUE À PARIS, TÉL. 01 45 63 28 53
PHOTOGRAVURE ET IMPRESSION : IMPRIMERIE LEDUCQ À FAGNIERES,
TÉL. 03 26 68 36 18
ROUTAGE : BROCHAGE ROUTAGE DE CHAMPAGNE (BRC) À REIMS,
TÉL. 03 26 85 70 25
MARS 2011 - N° 42 - TIRAGE : 7 000 EXEMPLAIRES
PÉRIODICITÉ : TRIMESTRIEL
SUPPLÉMENT : CATALOGUE DES RDV PROFESSIONNELS DE LA CCI
ET ANNUAIRE CHAMPAGNE CENTRALE SERVICES
N° D'ISSN : 1636-0192
PRIX DU NUMÉRO : 2,50 € - ABONNEMENT POUR 6 NUMÉROS : 12 €
TOUS DROITS DE REPRODUCTION RÉSERVÉS.