le fonctionnalisme en sociologie - Faculté des sciences sociales ...

Université Laval Professeur : Olivier Clain
Département de sociologie Automne 2012
SOC- 2300
Théorie sociologique : Le fonctionnalisme en sociologie
Présentation
Toute recherche concernant la ou les fonctions d’un fait social, d’un type de relation sociale,
d’une institution ou d’une croyance collective, n’est pas en elle-même « fonctionnaliste ». La plupart
des sociologues marquants du 19 e siècle et du tournant du 20 e siècle, comme Marx, Spencer ou
Durkheim, ont en effet pratiqué « l’analyse des fonctions » sans se réclamer du fonctionnalisme et sans
pouvoir être considérés comme des fonctionnalistes même si on fait assez souvent de Spencer et de
Durkheim les pères de l’analyse fonctionnelle. Le fonctionnalisme, comme théorie sociologique
générale, doit sa spécificité à une certaine dogmatisation des canons de l’analyse fonctionnelle et à son
identification à l’explication sociologique proprement dite.
L’apparition du fonctionnalisme en sociologie a eu de fait deux conditions préalables. D’une
part, dans l’entre-deux guerres, l’école anglaise d’anthropologie sociale abandonna les idées
d’évolution et de diffusion et rejeta l’analyse comparative ou la classification des types de sociétés
selon leur degré d’évolution qui avaient intéressé au plus haut point la sociologie spencérienne et
l’école française de sociologie. D’autre part, si le fonctionnalisme proprement dit est d’abord apparu en
anthropologie c’est que la discipline tendait d’ores et déjà à identifier une société à sa culture et que le
fonctionnalisme a besoin de penser l’existence de totalités apparemment indépendantes les unes des
autres comme le sont les cultures. C’est ainsi que dans les travaux de Malinowski et de Radcliffe-
Brown, chaque culture est posée comme une totalité relativement close sur elle-même et que la notion
de fonction peut devenir centrale dans la mesure où les institutions de chaque société vont pouvoir être
appréhendées comme remplissant des fonctions universelles en regard des besoins universels des
individus, ou encore, indispensables à la reproduction culturelle de la structure de la totalité sociale
particulière. Le fonctionnalisme ne se contente plus alors d’étudier les fonctions de telle ou telle
organisation ou croyance, mais prétend pouvoir expliquer l’apparition et le maintien dans le temps d’un
fait, d’une institution, d’une structure de relations ou d’une croyance par la fonction qu’il ou elle
remplit, soit en regard des besoins des membres du groupe, soit en regard du maintien dans le temps de
la « totalité organisée ». L’excès de la fonction sur la structure sociale qui la remplit et l’excès de la
totalité organisée ou du système sur ses parties, tels sont donc les axiomes de ce type d’explication, qui
confond sciemment cause et fonction d’un fait social et qui réduit explicitement la tâche de l’analyse
sociologique à l’analyse des fonctions. Le fonctionnalisme fait alors de la métaphore organiciste ou
systémique le principe de sa démarche explicative.
Avec Parsons, le fonctionnalisme trouve sa théorie générale en sociologie. Il se présente comme
une théorie de l’action significative, susceptible de synthétiser les résultats convergents des classiques –
en particulier Durkheim, Weber, Pareto mais aussi Marshall- et de renouer avec une théorie générale de
l’évolution dans le temps des fonctions, des « systèmes » qui les accomplissent et des relations
changeantes qu’ils entretiennent. S’il intégrait la notion cybernétique de système, comme unité
formelle d’une totalité organisée et opérante, le fonctionnalisme de Parsons ne lui reconnaissait qu’une

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signification analytique et trouvait aussi bien dans l’action significative de l’organisme individuel
l’autre élément fondamental de sa construction. Il s’élaborait ainsi comme théorie générale de l’action
et de sa régulation par les systèmes ou sous-systèmes. La théorie partait de l’identification de quatre
sous-systèmes du « système d’action » qui remplissent chacun une fonction particulière, condition de
« l’action significative ». C’est la raison pour laquelle on l’appelle encore « le paradigme des quatre
fonctions » A.G.I.L, à savoir l’adaptation, Adaptation, la poursuite de fins, Goal-achievment,
l’intégration, Integration, le maintien des modèles de l’agir, Latency. Ces quatre fonctions
fondamentales sont sensées servir aussi bien à l’analyse de l’action humaine qu’à celle du système
social et de n’importe lequel de ses sous-systèmes. Le but de l’analyse chez Parsons est alors d’étudier
l’évolution historique des relations entre les sous-systèmes et, en particulier, dans le prolongement des
thèses de Durkheim, les effets de la différenciation des fonctions sur les mécanismes d’intégration et
les modes de reproduction de l’action. Pour autant qu’avec Merton, le fonctionnalisme s’ouvrait à la
critique méthodologique de sa tendance au « fonctionnalisme intégral », il se rendait également
disponible à l’analyse des dysfonctions, avec par exemple la sociologie de la déviance. En adoptant
constamment de nouveaux domaines de recherches empiriques, la sociologie fonctionnaliste parvenait
ainsi, au milieu du 20 e siècle, à constituer un des deux paradigmes dominants de la discipline.
Toutefois, l’agitation sociale de la fin des années 60 et du début des années 70 ne laissa pas le
champ théorique inchangé. Dès cette époque le fonctionnalisme dût céder du terrain, y compris aux
États-Unis, à tout un ensemble de courants nouveaux allant de la théorie critique à
l’interactionnisme symbolique et à l’ethnométhodologie en passant par la théorie de l’échange,
courants qui vont mettre fin à son hégémonie intellectuelle sur la discipline et le contraindre à se
renouveler de l’intérieur. Mais ce qu’on a nommé le « néo-fonctionnalisme » a émergé, non de
l’intériorisation directe des critiques idéologiques des prises de position conservatrices du
fonctionnalisme sur le plan idéologique ou de la prise de conscience de ses insuffisances
épistémologiques, mais de l’effort de synthèse qui en son sein a résulté de sa perte d’hégémonie.
Au début des années 80, en Europe d’abord, s’impose l’œuvre de Luhmann qui, plus que
celle de Parsons, introduit « la théorie des systèmes » au cœur de la théorie fonctionnaliste. Alors
que Parsons avait conservé des classiques un dernier fondement ontologique au paradigme
fonctionnaliste, à savoir l’action significative de l’individu, Luhmann va se débarrasser de toute idée
d’action subjective comme élément producteur des systèmes sociaux. L’unité de base du système
social est « l’événement de communication » du système avec lui-même. Le système, comme
système spécifique, à savoir comme système politique, juridique, scientifique ou religieux, code
l’évènement de communication en réduisant la complexité inhérente à son environnement. Du
même coup, il n’y a plus chez Luhmann d’autre fonction à penser que celle qui consiste à réduire la
complexité de l’environnement, fonction qui a pour seule contrepartie la subdivision du système luimême.
Le système, comme les sous-systèmes en lesquels il se subdivise, se résout dans un système
de différences et ne possède d’autre unité que dans la reproduction de sa différenciation d’avec
l’environnement qui contient tous les autres systèmes. Les systèmes social et psychique
s’engendrent eux-même à partir d’eux-mêmes : ils sont auto-poiétiques, même si c’est seulement
par le sens qu’ils se recréent constamment. Ils le font chacun à sa manière, l’un par la
communication, l’autre par la pensée. Il nous faudra élaborer une lecture critique des principes de
cette construction, qui rappelle celle de la théologie, car « le système » tend à devenir un macrosujet
qui agit en lieu et place des sujets réels, des totalités réelles et concrètes que sont les individus.
Pour Luhmann, à travers la moindre conversation, c’est encore et toujours « le » système social qui
communique avec lui-même pour s’engendrer continuellement dans sa différence d’avec son
environnement, c’est « lui » encore qui se divise en sous-systèmes, c’est « lui » qui observe et
interprète son environnement, etc. On examinera aussi bien les effets de cette substitution du

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système aux individus réels dans des domaines spécifiques de l’investigation sociologique: la
religion, la politique, le droit. Il s’agira donc de nous interroger sur la notion de « système » et de
nous demander si elle ne devient pas l’équivalent de « l’Idée » hégélienne réifiée, autrement dit de
nous demander si la position philosophique ultime du sociologue allemand n’est pas celle d’un
hégélianisme qui a définitivement hypostasié la « totalité abstraite » au détriment de la
reconnaissance de la production subjective réelle de la vie sociale par les individus. On cherchera
alors à réactiver la critique marxienne de Hegel et son procès de la conception hégélienne de l’Idée,
pour poser que ce n’est pas le système qui produit le réel mais le réel des actes qui produit le
système. On fera ainsi de l’événement et de l’acte les lieux où la subjectivité vivante produit à la
fois le réel de sa vie immanente, les rapports qu’elle entretient avec les autres et aussi bien les
différents systèmes sociaux qui s’en autonomisent.
Méthode pédagogique
- L'étudiant aura à lire dix textes, disponibles sous forme de polycopies.
- Il résumera trois textes choisis dans le recueil, dans un court texte (4 à 5 pages.) (60 % de la note).
- Il aura à rédiger un examen final en classe (4 à 5 pages) qui comptera pour 40 % de la note.
Plan du cours
I. Introduction générale : la notion de fonction et l’idée de totalité.
- La notion de fonction et la notion de totalité. Le concept de totalité. Totalités réelles et idéelles.
Totalités abstraites et concrètes.
- Le concept de société. Actions, relations, formes régulières des relations, modes de reproduction des
formes.
- Introduction à la notion de système.
A) L’émergence du fonctionnalisme.
II. Exemples d’analyse fonctionnelle dans la sociologie du 19 e siècle.
- Marx et la fonction de la religion.
- Spencer et la théorie cyclique de la différenciation et de l’intégration sociétales.
- Durkheim et l’analyse de la fonction de la division du travail.
III Les œuvres de Malinovski et de Radcliffe-Brown.
- La critique des thèmes diffusionnistes et évolutionnistes dans l’école anglaise d’anthropologie sociale
- L’ancrage de la notion de fonction dans les besoins organiques des membres du groupe chez
Malinowski.

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- Radcliffe-Brown : la notion de fonction devient relative au système social total. L’insistance sur la
structure de la totalité organisée et le processus.
B) Les œuvres de Parsons et Merton
IV. La théorie parsonienne de l’action
- Les sous-systèmes du système d’action.
- Le système social et ses propres sous-systèmes. La société comme forme particulière de système
social.
- Le système du maintien des modèles culturels
V. La théorie parsonienne de la société.
- La sociologie du droit: le droit comme premier système d’intégration.
- L’originalité de la théorie du pouvoir comme medium de communication et « la circulation du
pouvoir ».
- La sociologie des croyances et la spécificité de la religion.
VI. L'analyse parsonienne de l’évolution des sociétés
- Différenciation et intégration comme fil conducteur.
- Les sociétés primitives, archaïques et pré-modernes en général.
- Les caractéristiques fondamentales de la modernité chez Parsons.
VII. L’œuvre de Merton
- Théorie et méthode fonctionnalistes selon Merton.
- L’analyse de la naissance de la science moderne.
- L’analyse de l’anomie et de la déviance chez Merton.
C) Le néofonctionnalisme de Luhmann
VIII. La théorie des systèmes.
- La première cybernétique avec Wiener et la seconde avec Ashby
- La théorie des systèmes dynamiques avec Bertalanffy.
- Le système comme système de différences, comme différenciation d’avec l’environnement et la
fonction centrale de réduction de la complexité de l’environnement chez Luhmann.
IX. La théorie du système social chez Luhmann
- Système psychique et système social chez Luhmann. La question de l’interpénétration dans le
« Sens ». Le sens comme concept de base de la sociologie.
- L’événement primordial de la communication et « la double contingence ». La théorie des média de
communication et des codes.
- Interaction, organisation, société. Le processus historique de différenciation et l’intégration.

X. Luhmann et la sociologie du droit
- Le codage dans le droit : légal/illégal. La fonction du droit comme généralisation et stabilisation
des attentes de comportement.
- Le constructivisme dans la théorie du droit et les fictions qui masquent l’auto-référentialité.
- La question de la transformation du droit et l’importance historique de sa complexification
XI. La question de la procédure chez Luhmann
- La place de la procédure à la jonction de la sociologie du droit et de la sociologie politique.
- Le pouvoir comme medium de communications chez Parsons et Luhmann
- Pouvoir et hiérarchie
XII Luhmann et la sociologie de la religion
- La question de la croyance dans la théorie fonctionnaliste
- La fonction du dogmatisme
- La perspective fonctionnaliste sur la religion dans la théorie luhmannienne
XIII Retour sur les notions de système et de fonction.
- Analogie entre la notion hégélienne d’Idée et celle de système au sens de Luhmann.
- Les notions d’acte et d’événement. L’acte comme producteur du réel subjectif, naturel et social.
- Retour critique sur le dogme fonctionnaliste.
I. - Ouvrages de Parsons 1 .
Bibliographie
The Structure of Social Action, New York, McGraw-Hill, 1937.
Essays in Sociological Theory, Pure and Applied, New York, The Free Press, 1949, 2e éd. augmentée en
1954.
The Social System, New York, The Free Press, 1951.
Toward a General Theory of Action (en collaboration), Cambridge, Harvard University Press, 1957.
Working Papers in the Theory of Action (en collaboration avec Robert F. BALES et Edward A. SHILS), New
York, The Free Press, 1953.
Family, Socialization and Interaction Process (en collaboration), New York, The Free Press, 1955.
Economy and Society (en collaboration avec Neil SMELSER), New York, The Free Press, 1956.
1 Les sections 1 et 2 reprennent la bibliographie préparée par Guy Rocher et disponible sur internet.
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Structure and Process in Modern Societies, New York, The Free Press, 1960.
Theories of Society (en collaboration), New York, The Free Press, 1961.
Social Structure and Personality, New York, The Free Press, 1964.
Societies - Evolutionary and Comparative Perspectives, Englewood Cliffs, N. J., Prentice-Hall, 1966, tr.
française, Sociétés : essai sur leur évolution comparée, Paris, Dunod, 1973.
Sociological Theory and Modern Society, New York, The Free Press, 1967.
Politics and Social Structure, New York, The Free Press, 1969.
The System of Modern Societies, Englewood Cliffs, N.J., Prentice-Hall, 1971, tr. française, Le système des
sociétés modernes, Paris, Dunod, 1973.
II. – Articles de Parsons non inclus dans les ouvrages précédents
« Capitalism » in Recent German Literature : Sombart and Weber, Journal of Political Economy, 36 (1928),
pp. 641-661 et 37 (1929), pp. 31-51.
Sociological Elements in Economic Thought, Quarterly Journal of Economics, 49 (1934), 414-453 et 49
(1935), pp. 645-667.
The Place of Ultimate Values in Sociological Theory, International Journal of Ethics, 45 (1935), pp. 282-
316.
Some Comments on the State of the General Theory of Action, American Sociological Review, 18 (1953),
pp. 618-631.
Malinowski and the Theory of Social Systems, dans Man and Culture sous la direction de Raymond FIRTH,
Londres, Routledge & Kegan Paul, 1957.
The Mental Hospital as a Type of Organization, dans The Patient and the Mental Hospital, sous Ia direction
de M. GREENBLATT, D. J. LEVINSON, R. H. WILLIAMS, New York, The Free Press, 1957.
Réflexions sur les organisations religieuses aux États-Unis, Archives de sociologie des religions, 1957, pp.
21-36.
General Theory in Sociology, dans Sociology Today, sous la direction de R. MERTON, L. BROOM, L.
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An Approach to Psychological Theory in Terms of the Theory of Action, dans Psychology: A Study of a
Science, sous la direction de S. KOCH, New York, McGraw-Hill, 1959, vol. 3, pp. 612-711.
Some Considerations on the Theory of Social Change, Rural Sociology, 26 (1961), pp. 219-239.
The Intellectual: A Social Role Category, dans On Intellectuals, sous la direction de P. RIEFF, New York,
Doubleday, 1964, pp. 3-24.
Recent Trends in Structural-Functional Theory, dans Fact and Theory in Social Sciences, sous la direction de
6

E. W. COUNT et G. T. BOWLES, Syracuse, Syracuse University Press, 1964, pp. 143-153.
Cause and Effect in Sociology, dans Cause and Effect, Sons la direction de D. LERNER, New York, The
Free Press, 1965, pp. 51-73.
The Nature of American Pluralism, dans Religion and Public Education, sous la direction de T. SIZER,
Boston, Houghton Mifflin, 1967, pp. 249-261.
Components and Types of Formal Organization, dans Comparative Administrative Theory, sous la direction
de P. P. LE BRETON, Seattle, University of Washington Press, 1968, pp. 3-20.
The Position of Identity in the General Theory of Action, dans The Self in Social Interaction, sous la
direction de C. GORDON et K. J. GERGEN, New York, John Wiley & Sons, 1968, pp. 11-23.
Order as a Sociological Problem, dans The Concept of Order, sous la direction de P. G. KUNTZ, University
of Washington Press, 1968, pp. 373-384.
Considerations on the American Academic System, Minerva, 6 (1968), pp. 497-523.
Cooley and the Problem of Internalization, dans Cooley and Sociological Analysis, sous la direction de A. J.
REISS, Ann Arbor, The University of Michigan Press, 1968, pp. 48-69.
In International Encyclopedia of the Social Sciences, sous la direction de D. L. SILLS, New York, The
Macmillan Company and The Free Press, 1968, les articles: Christianity; Emile Durkheim;
Interaction: Social Interaction ; Vilfredo Pareto: Contributions to Economics; Professions; Systems
Analysis : Social Systems ; Utilitarians: Social Thought.
Research with Human Subjects and the « Professional Complex », Daedalus, 98 (1969), 1-2, pp. 325-361.
Some Problems of General Theory in Sociology, dans Theoretical Sociology : Perspectives and
Developments, sous la direction de J. C. Mr-kinney et E. A. Tiryakian, New York, Appleton-
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On Building Social System Theory : A Personal History, Daedalus, 99 (1970), 4, pp. 826-881.
Equality and Inequality in Modern Society, or Social Stratification Revisited, Sociological Inquiry, 40
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III. – Autres auteurs
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Bertalanfy, V. Problems of life, N. York, John Wiley and sons, 1952
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Buckley, W. Sociology and Modern systems theory, Englewood Cliffs, Prentice Hall, 1967
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