AFF AFFAIBLISSANT (a-fè-bli-san), E adj. Qui affaiblit : régime affaiblissant. ANT. Réconfortant, AFFAIBLISSEMENT (a-fè-bli-se-man) n. m. Diminution de force, d'activité, au pr. et au fig. AFFAINÉANTIR (S') [sa-fè] v. pr. Devenir mou, lâche. AFFAIRE (a-fè-re) n. f. (de à, et faire). Tout ce qui est l'objet d'une occupation. Transaction commerciale. Chose qui cause des embarras. Procès : mauvaise affaire. Combat : Va/faire a été chaude. Duel : affaire d'honneur.. Avoir affaire à quelqu'un, avoir besoin de lui parler. Avoir affaire avec quelqu'un, être en rapport avec lui. J'en fais mon affaire, je m'en charge. Il fait mon affaire, il me convient. Se tirer d'affaire, se procurer une position honorable, ou sortir d'un mauvais pas. PI. Intérêts de l'Etat ou des particuliers : les affaires vont mat. AFFAIRÉ {a-fè-ré), E adj. Qui a ou paraît avoir beaucoup d'affaires : avoir l'air affairé. AFFAIREMENT {a-fè-re-man) n. m. Etat d'une personne affairée. AFFAISSEMENT (a-fè-se-man) n. m. Etat de ce qui est affaissé. Accablement, abattement. AFFAISSER [a-fè-se) v. a. Abaisser en foulant : la pluie affaisse le sol. Fig. Accabler : être affaissé sous le poids des années. S'affaisser v. pr. Se courber, Etre accablé. AFF AIT AGE (a-fè- ta-je) OU AFF AITEMENT (a-fè-te-man) n. m. Action de dresser un oiseau de proie. Façonnage des cuirs à la tannerie. AFFAÎTER {a-fè-te) v. a. (lat. affectaré). Apprivoiser, en parlant d'un oiseau de proie. Façonner, en parlant des cuirs. AFFALER (a-fa-lé) v. a. (holl. afhahn). Faire descendre : affaler un cordage. S'affaler v. pr. S'approcher trop de la côte, en parlant d'un navire. Fam. Se laisser tomber. AFFAMÉ, E (a-fa) adj. Qui a faim : loup affamé. Fig. Avide : affamé de gloire. ANT. Rassasié. AFFAMER (a-fa-mé) v. a. (du lat. famés, faim). Faire souffrir de la faim ; priver de vivres : affamer une ville. ANT. Rassasier, gaver. AFFAMEUR, EUSE (a-fa, eu-ze) n. et adj. Celui, celle qui affame. AFFÉAGEMENT {a-fé, man) n. m. Action d'afféager. AFFÉAGER (a-fé-a-jé) v. a. (Prend un e muet après le g devant a et o : il afféagea, nous afféageons.) Aliéner une partie des terres nobles moyennant une redevance de l'acquéreur. AFFECTABLE (a-fèk) adj. Qui est susceptible de s'affecter. Qui peut être hypothéqué. AFFECTANT (a-fèk-tan), E adj. Qui affecte. AFFECTATION [a-fàk-ta-si-on) n. f. Destination, application : affectation d'une somme à une dépense. d'un édifice à un usage public. Manière d'être ou d'agir, qui n'est pas naturelle : parler avec affectation. ANT. Naturel. AFFECTÉ (a-fèk), E adj. Qui n'est pas naturel : modestie affectée. Outré, exagéré : louange affectée. AFFECTER (a-fèk-té) v. a. (lat. affectaré). Faire un usage fréquent de : affecter certains mots. Faire ostentation de feindre : affecter des dehors vertueux. Prendre une forme ; affecter une forme pyramidale. Destiner à un usage : affecter des fonds à une dépense. Toucher, émouvoir : son état m'affecte. S'affecter v. pr. Ressentir une impression pénible : l'égoïste voudrait ne s'affecter de rien, et tout l'affecte. AFFECTIBILITÉ [a-fèk) n. f. Etat d'une personne facilement affectable. AFFECTIF (a-fèk), IVE adj. Relatif aux affections de l'âme : phénomènes affectifs. Qui marque l'affection : geste affectif. Sensible : nature affective. AFFECTION (a-f èk-si-on) n. f. (lat. affectio). Attachement, amitié tendre : affection maternelle. Impression : les affections de l âme. Méd. Etat maladif : affection nerveuse. ANT. Antipathie, haine* AFFECTIONNÉ (a-fèksi-o-né), E adj. et n. Aimé, recherché : affectionné de tous. Attaché de cœur, dévoué : je suis votre affectionné. AFFECTIONNÉMENT (a-fèk-si-o-nè-man) adv. Avec affection. AFFECTIONNER (a-fèk-si-o-né) v.a. Aimer. ANT. Haïr, abhorrer, détester. 18 — AFF AFFECTIVITE (a-fèk) n. f. Fonction générale, sous laquelle on range les phénomènes affectifs. AFFECTUEUSEMENT (a-fêk-tu-eu-ze-man) adv. D'une manière affectueuse. Tendrement. AFFECTUEUX, EUSE (a-fèk. tu-eû, eu-ze) adj. Plein d'affection. ANT. Haineux, malveillant. AFF'ECTUOSITE (a-fèk, zi-té) n.f. Qualité d'une personne affectueuse. AFFENAGE (a-fe-na-je) n. m. Action d'affener, de donner la pâture : Vaffenage des bestiaux. AFFENER la-fe-né) v. a. (préf. ad, et lat. fmnum, foin, r- Se conj. comme amener.) Pourvoir de fourrage les bestiaux. (On dit aussi AFFENAGE.) AFFENOIR (a-fe) n. m. Syn. de ABAT-FOIN. AFFÉRENT (a-fé-ran), E adj. Qui revient à chacun : portion, part afférente. Méd. Qui apporte un liquide à un organe : vaisseaux afférents. AFFERMABLE (a-fèr) adj. Qui peut être affermé. AFFERMAGE (a-fèr) n. m. Action d'affermer. AFFERMATAIRE (a-fèr-ma-tè-re) n. Personne qui prend à ferme. AFFERMATEUR, TRICE (a-fèr) n. Celui, celle qui donne à ferme. AFFERMER (a-fèr-mé) v. a. Donner ou prendre à ferme : affermer une propriété. AFFERMIR (a-fèr) v. a. Rendre ferme, consolider : la gelée affermit les chendns. Fig. : affermir le pouvoir. ANT. Affaiblir, ébranler. AFFERMISSEMENT (a-fer-mi-se-man) n. m. Action d'affermir. Etat de la chose affermie. AFFÉTÉ, E (a-fé) adj. (de affaîter). Plein d'affectation. AFFÉTERIE (a-fé-te-rî) n. f. Petites manières étudiées, recherchées : afféterie du langage. AFFICHABLE (a-fi) adj. Qui peut être affiché. AFFICHAGE (a-fi) n. m. Action d'afficher. AFFICHANT (a-fi-chan), E adj. Compromettant. AFFICHE 'a-fi-che) n. f. Avis placardé dans un lieu public. Fig. Indice moral : la vanité est l'affiche d$*la sottise. AFFICREMENT (a-fi, man) n. m. Syn. de AFFI CHAGE. AFFICHER (a-fi-ché) v. a. Poser une affiche. Fig. Rendre public : afficher sa honte. Montrer avec affectation : afficher des prétentions. S'afficher y. pr. Se l'aire remarquer. (Se prend en mauv. part.) AFFICHEUR {a-fi} n. m. Qui pose les affiches. AFFIDAVIT (vit i n. m. invar, [mot lat. signif. il affirma). Dans certains pays, déclaration sous serment faite devant une autorité, par exemple par le porteur étranger de certaines valeurs d'Etat, qui veut s'affranchir de l'impôt dont ces valeurs sont frappées dans leur pays d'origine : valeurs soumises à la formalité de l'affidavit. AFFIDÉ, E (a-/î}adj. A qui Ton se fie. N. Agent secret, espion : c'est un de ses affidés. AFFILAGE (a-fi) n. m. Action d'affiler un outil, un instrument tranchant. AFFILÉ, E (a-fi) adj. Aiguisé, tranchant. Fig. : avoir la langue bien affilée. D'affilée loc. adv. Sans s'arrêter, sans discontinuer. AFFILER (a-fi-lé) v. a. Aiguiser, donner le fil à un instrument tranchant : affiler un couteau. AFFILERIE [a-fi-le-rî) n. f. Lieu où l'on, affile les outils. AFFILEUR (a-fi)n. m. Celui qui affile les outils. AFFILIATION (a-fi, si-on) n. f. Association à une corporation, à une société secrète. AFFILIÉ, E ia-fii adj. et n. Qui est dans une affiliation. ANT. Intrus, profane. AFFILIER ia-fi-li-é) v. a. (préf. ad, et lat. filius, fils, — Se conj. comme prier.) Adopter, associer, en parlant d'une société. , - AFFILOIR (a-fi) am " r: --- --~---^W» n. m. Instrument qui sert à affiler. AFFINAGE (a-fi.) Affiloirs. OU AFFINEMENT (a-fi-ne-man) n. m. Action d'affiner. Purification des métaux : l'affinage de l'or. AFFINER (a-fi-né) v. a. Rendre plus pur, plus fin : affiner des métaux ; affiner le goût. AFFINERIE (a-fi-m-rî) n. f. Lieu où l'on affine les métaux. AFFINE UR (a-fi) n. m. Celui qui affine les métaux.
V. AVIATION, BA110N, HYDRAVION, ETC. AERONAUTIQUE