13 - Ripoll y De Prado

Alain Charles MASQUELET
Président de l’AOT
La 87ème édition du Congrès de SOFCOT s’inscrit dans un esprit double, celui de la
continuité et celui de la transition. Continuité d’abord, en ce qu’on retrouvera, sans
surprise, les manifestations qui structurent la formation et qui signalent les
nouveautés : conférences d’enseignement aux thèmes équilibrés, sessions de
communications libres, séances de discussion de dossiers, journées de spécialités,
ateliers de rédaction médicale et sessions spéciales consacrées aux IBODE et aux
kinésithérapeutes.
Les tables rondes, si importantes pour l’évaluation des avancées scientifiques sont en
grand nombre :
• Trois tables rondes sont organisées par des sociétés régionale, nationale et
internationale. L’Italie est, pour l’année 2012, la nation invitée. Une forte délégation
de la Société Italienne d’Orthopédie conduite par les Professeurs Cherubino et
d’Imporzano nous montrera la dynamique de l’orthopédie dans la péninsule
italique. La SICOT, sous la houlette du Professeur Hinsenkamp, est mise à
contribution pour un débat sur les facteurs de croissance dans la consolidation
osseuse ; cette mise au point s’avère nécessaire. Enfin, la Société Orthopédique de
l’Ouest nous livrera le meilleur de sa production des dernières années.
• Trois autres tables rondes sont consacrées à des thèmes très précis. Nous avons
privilégié, d’une part, une table ronde emmenée par Norbert Passuti sur le rachis
et sa composante pelvienne, dont les connaissances progressent rapidement grâce
aux techniques d’imagerie révolutionnaires ; d’autre part une table ronde sur le
poignet, dirigée par Christian Dumontier pour faire le point de la prise en charge
des lésions du ligament scapho-lunaire. Par ailleurs nous avons fait le choix d’une
table ronde, orchestrée par Laurent Obert, sur les aspects biologiques fondamentaux
de la membrane induite dont la technique a désormais acquis un droit de
cité dans les indications de reconstruction osseuse.
• Trois mises au point indépendantes nous ont semblé dignes d’intérêt. La première
concerne les allogreffes de main qui ont suscité un grand espoir au début des
années 2000. Quels sont les résultats de l’étude pilote française, d’après Aram
Gazarian, et quelles sont les perspectives qu’on peut entrevoir ? La deuxième mise
au point, présentée par Anissa Belbachir, a trait à l’anesthésie loco-régionale en
chirurgie orthopédique. De nouvelles techniques ont émergé qui permettront
probablement d’élargir les indications de la chirurgie ambulatoire. La troisième mise
au point concerne le couple métal/métal dans les prothèses totales de hanche,
couple tour à tour encensé et décrié et qui fera l’objet d’un examen critique par
notre collègue londonien Fares Haddad sous un intitulé non dépourvu d’humour :
« Metal on metal hips : the good, the bad and the ugly ! ».
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AVANT
PROPOS