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Édito <strong>page</strong> 4<br />
Les événem<strong>en</strong>ts <strong>page</strong> 6<br />
Cartes blanches à... <strong>page</strong> 15<br />
Les séances jeune public <strong>page</strong> 28<br />
Autour des stages... <strong>page</strong> 30<br />
Panorama des Festivals <strong>page</strong> 35<br />
Le cinéma fait sa comédie - Rétrospective <strong>page</strong> 42<br />
<strong>Cinéma</strong> à la carte <strong>page</strong> 59<br />
Les invités des RCC <strong>page</strong> 64<br />
Informations pratiques <strong>page</strong> 92<br />
Les lieux des projections <strong>page</strong> 96<br />
Dates et horaires des projections <strong>page</strong> 99<br />
Remerciem<strong>en</strong>ts <strong>page</strong> 109<br />
3
4<br />
« Un périlleux numéro de déséquilibriste »<br />
À Pierre Richard, évoquant ainsi son métier d’acteur, revi<strong>en</strong>t le mot du début, puisque<br />
c’est <strong>en</strong> sa compagnie que s’ouvr<strong>en</strong>t les R<strong>en</strong>contres cinématographiques de <strong>Cannes</strong> 2011,<br />
avec l’avant-première de Et si on vivait tous <strong>en</strong>semble ?, puis son one-man-show façon<br />
Fanchise postale.<br />
Après vingt-quatre éditions, le temps est passé où ce court texte pouvait t<strong>en</strong>ter<br />
l’inv<strong>en</strong>taire d’une programmation dev<strong>en</strong>ue aujourd’hui si substantielle qu’il faudrait lui<br />
consacrer des <strong>page</strong>s… office que remplit d’ailleurs magnifiquem<strong>en</strong>t ce catalogue. Sans<br />
omettre une impressionnante liste d’invités, dont l’implication et la participation<br />
vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t donner tout leur s<strong>en</strong>s au mot R<strong>en</strong>contres.<br />
Plaçant la comédie <strong>en</strong> haut de l’affiche, c’est bi<strong>en</strong> à un programme de réjouissances, fort<br />
appréciable <strong>en</strong> ces temps dépressionnaires, qu’il nous invite. À une crise de rire, secouée<br />
de gaffes, de décalages, de délires, de quiproquos nés de l’imagination sans borne de<br />
réalisateurs qui, <strong>en</strong> optant pour le g<strong>en</strong>re comique, ont sciemm<strong>en</strong>t choisi le mode<br />
d’expression artistique le plus difficile.<br />
Et le plus anci<strong>en</strong> aussi, car, n’<strong>en</strong> déplaise à Rabelais ou à Bergson, le rire est avant tout<br />
le propre du cinéma, sa vocation originelle, dont Alice Guy, première réalisatrice de<br />
l’Histoire, et d’autres fabuleux pionniers nous apport<strong>en</strong>t les preuves <strong>en</strong> images et <strong>en</strong><br />
musique, avec un ciné-concert dédié à Capra et quelques petits bijoux de courts<br />
burlesques judicieusem<strong>en</strong>t accompagnés des créations du conservatoire de <strong>Cannes</strong>. À <strong>en</strong><br />
croire la Rétrospective et le Ciné à la carte, la relève n’a cessé d’être assurée jusqu’à nos<br />
jours.<br />
Avec <strong>en</strong>core trois brillantes avant-premières et les huit films lauréats de la sélection<br />
Panorama, les collégi<strong>en</strong>s et lycé<strong>en</strong>s, emportés par la success story des stages et ateliers,<br />
ont amplem<strong>en</strong>t matière à faire leurs premiers pas dans les arcanes du 7e art et de la<br />
critique : cette année, ils sont plus de trois c<strong>en</strong>ts à t<strong>en</strong>ter l’av<strong>en</strong>ture !<br />
Alors, ces 24es R<strong>en</strong>contres vous att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t tous, munis de vos petits et grands<br />
zygomatiques <strong>en</strong> bon état de marche, pour vous accueillir à cette fête du cinéma et<br />
vous conduire jusqu’à son jubilatoire That’s all folks final.<br />
Le député-maire de <strong>Cannes</strong>
<strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> organise, chaque année, <strong>en</strong> décembre, les<br />
R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong>. Cet événem<strong>en</strong>t propose<br />
différ<strong>en</strong>ts films : Panorama des Festivals, <strong>Cinéma</strong> à la carte, une<br />
sélection thématique… et de nombreux stages et ateliers d’initiation<br />
à différ<strong>en</strong>ts métiers du cinéma (Critique de <strong>Cinéma</strong>, Critique Radio,<br />
Scénariste, compositeur de musique de Film...), animés par des<br />
professionnels de r<strong>en</strong>om.<br />
Chaque jour, des séances de cinéma ont lieu au théâtre La Licorne, à<br />
l’espace Miramar, au Studio 13, au cinéma le Raimu et au cinéma<br />
les Arcades.<br />
Une programmation exceptionnelle, où la plupart des séances seront<br />
prés<strong>en</strong>tées par des professionnels, parmi lesquels quelques-uns des<br />
principaux critiques de la presse nationale spécialisée. Certains<br />
films seront égalem<strong>en</strong>t projetés <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de l’équipe :<br />
technici<strong>en</strong>s, réalisateurs ou acteurs.<br />
Pour la 24 e<br />
édition, <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> a choisi pour thème<br />
le cinéma fait sa comédie<br />
L’idée a trouvé son chemin <strong>en</strong> cette année de morosité exist<strong>en</strong>tielle...<br />
Après l’écologie, la gastronomie, l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t politique et social, il<br />
était bon de rev<strong>en</strong>ir aux fondam<strong>en</strong>taux du 7e Art... LA COMÉDIE...<br />
Ce programme est donné à titre indicatif, il est susceptible d’être modifié.<br />
5
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Les événem<strong>en</strong>ts
Soirée d’ouverture - Soirée prés<strong>en</strong>tée par Alain Bévérini.<br />
Lundi 5 décembre 2011 - 19h - Théâtre Croisette / Hôtel Mariott<br />
Film d’ouverture Et si on vivait tous <strong>en</strong>semble ? de Stéphane Robelin, <strong>en</strong> avantpremière<br />
et <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Stéphane Robelin et Pierre Richard.<br />
Cette séance sera précédée par la projection du court métrage The cook de George Herriman avec<br />
Fatty Arbuckle et Buster Keaton (17’54’’).<br />
Et si on vivait tous <strong>en</strong>semble ?<br />
France, 2010, 1h37, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Stéphane Robelin image Dominique Colin musique<br />
Jean-Philippe Verdin interprétation Claude Rich, Pierre Richard...<br />
Annie, Jean, Claude, Albert et Jeanne sont liés par une solide<br />
amitié depuis plus de 40 ans. Malgré leurs différ<strong>en</strong>ces de parcours<br />
et de visions de la vie, ils refus<strong>en</strong>t la m<strong>en</strong>ace de l’isolem<strong>en</strong>t et de<br />
la maison de retraite, et décid<strong>en</strong>t de vivre tous <strong>en</strong>semble.<br />
Comm<strong>en</strong>ce alors l’av<strong>en</strong>ture inédite d’une communauté de<br />
septuagénaires.<br />
Spectacle « Franchise postale »<br />
Mardi 6 décembre 2011 - 20h30 - Théâtre Croisette<br />
Tarifs : 16,80 euros et 14,80 euros (étudiants - 25 ans)<br />
Billetterie sur place ou à la Fnac ou sur www.francebillet.com<br />
Découvrez Pierre Richard, dans le cadre des 24es RCC, à l’occasion de son<br />
dernier spectacle Franchise postale, une pièce plébiscitée à la fois par les<br />
critiques et le public !<br />
« Un spectacle qui requinque le moral le plus à plat. Indisp<strong>en</strong>sable ! » Le Point<br />
« Drôle et plein d’esprit. » Le Figaro<br />
« Jeu subtil, humour t<strong>en</strong>dre... : un spectacle intellig<strong>en</strong>t et drôle. » Télérama<br />
« Un conc<strong>en</strong>tré d’humour et d’espièglerie » A nous paris<br />
Photo de William Goeta « Un spectacle autobiographique désopilant » Direct Matin<br />
« Drôle et émouvant.» Le JDD<br />
Plus d’informations sur le spectacle sur la <strong>page</strong> suivante...<br />
7
Spectacle « Franchise postale »... suite...<br />
Mardi 6 décembre 2011 - 20h30 - Théâtre Croisette<br />
Photo de William Goeta<br />
Franchise postale<br />
La vie d’artiste n’est pas de tout repos. Ouvrir la boîte<br />
aux lettres le matin, est déjà toute une av<strong>en</strong>ture. On y<br />
trouve des dizaines de lettres v<strong>en</strong>ues des quatre coins de<br />
l’hexagone, des déclarations des plus touchantes aux<br />
plus farfelues.<br />
À partir d’une quinzaine de lettres désopilantes<br />
représ<strong>en</strong>tatives de l’<strong>en</strong>semble, écrites par son ami<br />
Christophe Duthuron, Pierre Richard a décidé de répondre<br />
à ces courriers inimitables, à sa façon tout aussi<br />
inimitable. Ses correspondants imaginaires sont aussi<br />
divers que touchants et loufoques : l’universitaire qui<br />
veut lui consacrer une thèse, les partis politiques et<br />
autres associations qui réclam<strong>en</strong>t son souti<strong>en</strong>, les fans<br />
qui l’invit<strong>en</strong>t à leur anniversaire, les inévitables<br />
dépressifs et autres suicidaires, les appr<strong>en</strong>tis scénaristes<br />
metteurs <strong>en</strong> scène, les indisp<strong>en</strong>sables voyants et autres<br />
astrologues, les distraits, ceux qui veul<strong>en</strong>t des conseils,<br />
ceux qui <strong>en</strong> donn<strong>en</strong>t, et quelques blondes.<br />
Au travers de ses réponses, l’acteur se confie, évoquant<br />
des sujets aussi anecdotiques que ses doutes, ses remises <strong>en</strong> question, son rapport à la<br />
célébrité, à l’âge, sa vision de la société, abordant égalem<strong>en</strong>t des thèmes plus ess<strong>en</strong>tiels<br />
comme le Festival de <strong>Cannes</strong>, les soirées mondaines, l’écharpe de Charles Aznavour ou les<br />
rages de d<strong>en</strong>ts du mime Marceau.<br />
Il nous livre au passage une foule de souv<strong>en</strong>irs savoureux, que ce soit sur son mai 68 <strong>en</strong><br />
forme de « courage fuyons », sur un tournage très « Nouvelle Vague », ou des r<strong>en</strong>contres<br />
avec Jean Carmet, Georges Brass<strong>en</strong>s et même Jerry Lewis.<br />
8<br />
Retrouvez la bande annonce du spectacle sur le site de <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> (rubrique RCC 2011) www.cannes-cinema.com
Ciné-concert<br />
Mercredi 7 décembre 2011 - 19h - Théâtre Croisette / Hôtel Mariott<br />
The Strong Man de Franck Capra avec Harry Langdon (Arrangem<strong>en</strong>t de The Strong Man par<br />
Photoplay Productions et The Douris Corporation)<br />
Musique composée par Xavier Demerliac et interprétée par l’Attirail<br />
The Strong Man<br />
États-Unis, 1926, 1h15, 35 mm<br />
Réalisation Frank Capra scénario Arthur Ripley, Robert Eddy et Hal Conklin<br />
image Elgin Lessley interprétation Harry Langdon, Priscilla Bonner...<br />
Après la Première Guerre mondiale, un vétéran belge traverse les<br />
États-Unis <strong>en</strong> compagnie d'un cirque itinérant. Assistant du «Grand<br />
Zandow», l'homme le plus fort du monde, il t<strong>en</strong>te de trouver Mary<br />
Brown, la jeune fille américaine qui lui <strong>en</strong>voya des lettres p<strong>en</strong>dant la<br />
guerre et dont il est tombé amoureux.<br />
L’Attirail<br />
L’attirail, créé <strong>en</strong> 1994 par Xavier Demerliac, est un groupe<br />
de musique qui n’a pas de code, qui ne fait pas référ<strong>en</strong>ce à<br />
une culture connue, mais qui propose des voyages oniriques<br />
et des images. Langage personnel, approche par les timbres,<br />
traditions malm<strong>en</strong>ées emmèn<strong>en</strong>t l’auditeur dans un roadmovie<br />
surréaliste qui pourrait passer par L’Europe, le Grand<br />
Canyon, les Balkans, le Mexique, la mer Noire, l’Asie Mineure.<br />
Groupe pluridisciplinaire, L’Attirail, parallèlem<strong>en</strong>t aux<br />
concerts et aux albums (huit voyages musicaux <strong>en</strong>registrés<br />
dont trois chez Naïve), se passionne pour les musiques à l’image : musiques de film (P. Leconte,<br />
E. Deleuze…), musiques de spectacles (J. Thomas, L’Éoli<strong>en</strong>ne…), ciné-concerts (Harold Lloyd),<br />
cabaret-cirque, illustrations sonores…<br />
Leur dernier album : Wanted M<strong>en</strong> est sorti <strong>en</strong> juillet 2011 (sélection FIP radio).<br />
Les musici<strong>en</strong>s : Xavier Demerliac : guitare, trombone, euphonium - Éric Laboulle : batterie,<br />
mélodion - Alexandre Michel : clarinette, flûtes, monocorde - Xavier Milhou : contrebasse -<br />
Sébasti<strong>en</strong> Palis : accordéon, petite clarinette.<br />
9
Séance spéciale « avant-première »<br />
Mercredi 7 décembre 2011 - 21h - Miramar<br />
Projection du film Dans la tourm<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du réalisateur Christophe<br />
Ruggia et de l’acteur Clovis Cornillac<br />
Dans la tourm<strong>en</strong>te<br />
France, sortie prévue le 11 janvier 2012, 1h49, numérique<br />
Réalisation et scénario Christophe Ruggia musique Michael Stev<strong>en</strong>s<br />
interprétation Mathilde Seigner, Clovis Cornillac...<br />
Dans la région de Marseille, un patron prépare à l’insu de ses<br />
ouvriers la délocalisation de son usine, ainsi qu’un détournem<strong>en</strong>t<br />
de deux millions d’euros. Franck, l’un de ses salariés l’appr<strong>en</strong>d et,<br />
sans <strong>en</strong> parler à sa femme Hélène, décide avec Max, son ami de<br />
toujours, de passer à l’action...<br />
R<strong>en</strong>contre avec Alain Berbérian<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 10h - Les Arcades<br />
10<br />
Le réalisateur Alain Berbérian (La Cité de la peur (1994),<br />
Paparazzi (1998). Le Boulet (2002), L’Enquête corse (2004), L’Ile<br />
au trésor (2007)) animera une discussion sur la musique au<br />
cinéma.
Soirée spéciale « Y a-t-il un charlot dans la salle ? »<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - à partir de 18h30 - Miramar<br />
<strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> propose cette soirée spéciale <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec le fanzine Peeping Tom<br />
que vous pourrez découvrir sur place.<br />
18h30 : Le Grand Bazar de Claude Zidi<br />
20h45 : Top secret ! de Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker<br />
Apéritif dînatoire offert aux spectateurs <strong>en</strong>tre les deux projections.<br />
Le Grand Bazar<br />
France, 1973, 1h25, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Claude Zidi image Paul Bonis musique Les Charlots<br />
interprétation Michel Serrault, Gérard Rinaldi...<br />
Les Charlots, quatre copains vivant <strong>en</strong> HLM et fâchés avec le travail, préfèr<strong>en</strong>t<br />
traîner chez Émile qui ti<strong>en</strong>t le bistrot-épicerie-bazar du quartier. Lorsqu’un<br />
hypermarché vi<strong>en</strong>t s’installer à proximité, les quatre amis vont tout mettre <strong>en</strong><br />
œuvre pour saboter cette concurr<strong>en</strong>ce et ram<strong>en</strong>er les cli<strong>en</strong>ts chez Émile.<br />
Top secret !<br />
États-Unis, 1984, 1h28, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker scénario Jim Abrahams,<br />
David Zucker, Jerry Zucker et Martyn image Christopher Challis musique Maurice<br />
Jarre interprétation Val Kilmer, Lucy Gutteridge...<br />
Nick Rivers, une star américaine du rock and roll, participe à Berlin-Est à un<br />
festival culturel international. Ce rassemblem<strong>en</strong>t camoufle un complot<br />
fom<strong>en</strong>té par un groupe de néonazis nostalgiques visant à détruire une flotte<br />
sous-marine de l’OTAN. Le chanteur se retrouve alors embarqué dans la<br />
résistance clandestine.<br />
Peeping Tom<br />
Peeping Tom est une revue amateur dédiée au cinéma de<br />
g<strong>en</strong>re et aux francs-tireurs du septième art.<br />
Acteurs oubliés, films inclassables, curiosités de tout<br />
poil… De la comédie à l’horreur <strong>en</strong> passant par le western<br />
ou le film musical, un fanzine conçu et rédigé par des<br />
passionnés qui souhait<strong>en</strong>t célébrer toutes les couleurs du<br />
cinéma.<br />
11
Séance spéciale - « Peut-on rire de tout ? »<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre 2011 - 14h - La Licorne<br />
Projection suivie d’un débat organisé et animé par le Patriote<br />
Peut-on rire de tout ?<br />
Si l’histoire a montré que l’on pouvait rire de tout, on continue cep<strong>en</strong>dant de se<br />
poser cette question. Ne faudrait-il pas alors se demander plutôt comm<strong>en</strong>t on peut<br />
rire de tout ? Et comm<strong>en</strong>t le rire et la comédie peuv<strong>en</strong>t-ils être des passerelles<br />
pour évoquer avec parfois plus de force et de pertin<strong>en</strong>ce des sujets dramatiques.<br />
Après la projection du Dictateur de Charles Chaplin, nos invités intervi<strong>en</strong>dront<br />
avec le public.<br />
12<br />
Ce débat sera animé par Juli<strong>en</strong> Camy, rédacteur <strong>en</strong> chef du<br />
Patriote.<br />
Le Dictateur<br />
États-Unis, 1945, 2h06, 35 mm, vostf<br />
Réalisation et scénario Charlie Chaplin image Roland Totheroh et Karl Struss<br />
musique Charlie Chaplin interprétation Charles Chaplin, Jack Oakie...<br />
Durant la Première Guerre mondiale, un soldat maladroit sauve par<br />
hasard la vie d’un courageux pilote de chasse. Des années après,<br />
dev<strong>en</strong>u amnésique, il repr<strong>en</strong>d son métier de barbier dans sa<br />
boutique, au sein d’un ghetto juif. Il est le sosie parfait du dictateur<br />
de Tomanie, Ad<strong>en</strong>oïd Hynkel, qui a décidé l’extermination du peuple<br />
juif.
« Une soirée trop Stiller ! »<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre 2011 - à partir de 18h30 - Miramar<br />
-<br />
18h30 : Mary à tout prix - 21h : Même pas mal ! - 22h45 : Tonnerre sous les tropiques<br />
Apéritif dînatoire offert aux spectateurs <strong>en</strong>tre deux projections<br />
Mary à tout prix<br />
États-Unis, 1998, 1h58, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Peter Farrelly et Bobby Farrelly scénario Edward Decter, Peter<br />
Farrelly, Bobby Farrelly, Roger Kumble, Ed Decter et John J. Strauss image Mark<br />
Irwin musique Jonathan Richman interprétation Cameron Diaz, B<strong>en</strong> Stiller...<br />
Ted, le loser, <strong>en</strong>gage un détective privé pour rechercher son amour de<br />
jeunesse. Persuadé qu'il a affaire à un dégénéré, le détective file malgré<br />
tout à Miami et retrouve Mary. Elle est belle, g<strong>en</strong>tille, célibataire et<br />
s'occupe d'<strong>en</strong>fants handicapés. Séduit, il raconte à Ted qu'elle est<br />
dev<strong>en</strong>ue grosse, paralytique et qu'elle a quatre <strong>en</strong>fants.<br />
Même pas mal ! Dodgeball !<br />
États-Unis, 2004, 1h32, 35 mm, vostf<br />
Réalisation et scénario Rawson Marshall Thurber image Jerzy Zielinski<br />
musique Theodore Shapiro interprétation B<strong>en</strong> Stiller, Vince Vaughn...<br />
Peter LaFleur est propriétaire d’un modeste club de gym à la cli<strong>en</strong>tèle et<br />
au personnel pittoresques. White Goodman, qui dirige le rutilant et<br />
concurr<strong>en</strong>t « Globo Gym », souhaite racheter le club de Peter et lui<br />
<strong>en</strong>voie une jolie experte bancaire. Pour sauver son club, Peter monte<br />
une équipe de ballon-prisonnier et l’inscrit au championnat.<br />
13
« Une soirée trop Stiller ! »... suite...<br />
Soirée de clôture<br />
Tonnerre sous les tropiques<br />
États-Unis, Allemagne, 2008, 1h48, 35 mm, vostf<br />
Réalisation B<strong>en</strong> Stiller scénario B<strong>en</strong> Stiller, Etan Coh<strong>en</strong> et Justin Theroux<br />
image John Toll musique Theodore Shapiro interprétation B<strong>en</strong> Stiller, Jack<br />
Black...<br />
Cinq acteurs absolum<strong>en</strong>t incompatibles particip<strong>en</strong>t au tournage d’un<br />
film de guerre. Les conflits internes et l’incapacité du réalisateur font<br />
capoter l’affaire. La troupe se retrouve alors dans un camp<br />
d’<strong>en</strong>trainem<strong>en</strong>t militaire. Face à un auth<strong>en</strong>tique conflit armé, les cinq<br />
hommes vont devoir mettre de côté leur guéguerre des egos.<br />
Samedi 10 décembre 2011 - 19h - Théâtre Croisette / Hôtel Mariott<br />
Film de clôture Des v<strong>en</strong>ts contraires de Jalil Lespert, <strong>en</strong> avant-première et <strong>en</strong><br />
prés<strong>en</strong>ce de Jalil Lespert.<br />
Soirée prés<strong>en</strong>tée par Alain Bévérini.<br />
14<br />
Des v<strong>en</strong>ts contraires<br />
France, 2011, 1h31, 35 mm<br />
Réalisation Jalil Lespert scénario Marion Laine, Olivier Adam et Marion<br />
Lainex d’après l’œuvre d’Olivier Adam image Josée Deshaies musique David<br />
François Moreau interprétation B<strong>en</strong>oît Magimel, Audrey Tautou...<br />
La vie de Paul bascule le jour où sa femme Sarah disparaît<br />
subitem<strong>en</strong>t. Après une année de recherches infructueuses, Paul,<br />
brisé, rongé par le doute et la culpabilité, t<strong>en</strong>te de tout repr<strong>en</strong>dre à<br />
zéro. Il déménage avec ses deux <strong>en</strong>fants à Saint-Malo, la ville où il<br />
a grandi. Ce nouveau départ va pr<strong>en</strong>dre une tournure inatt<strong>en</strong>due.
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Cartes blanches à ...<br />
15
Édouard Molinaro prés<strong>en</strong>te...<br />
Mardi 6 décembre 2011 - 11h - La Licorne<br />
Oscar<br />
France, 1976, 1h35, 35 mm<br />
Réalisation Édouard Molinaro scénario Louis De Funès, Jean Halain et<br />
Edouard Molinaro image Raymond Lemoigne musique Georges Delerue<br />
interprétation Louis De Funès, Claude Rich...<br />
Bertrand, un riche chef d’<strong>en</strong>treprise, reçoit son employé, Christian,<br />
qui vi<strong>en</strong>t solliciter une augm<strong>en</strong>tation. Il refuse. Mais Christian,<br />
qu’il pr<strong>en</strong>ait pour son homme de confiance, lui révèle qu’il<br />
l’escroque depuis des années, puis le fait chanter pour obt<strong>en</strong>ir la<br />
main de sa fille. Ce n’est que le début d’une série de quiproquos.<br />
Édouard Molinaro prés<strong>en</strong>te...<br />
Mardi 6 décembre 2011 - 14h - Studio 13<br />
16<br />
Le Téléphone rose<br />
France, 1976, 1h35, 35 mm<br />
Réalisation Édouard Molinaro scénario Francis Veber image Gérard Hameline<br />
musique Vladimir Cosma interprétation Pierre Mondy, Mireille Darc...<br />
B<strong>en</strong>oît Casteljac, petit industriel toulousain, monte à Paris pour<br />
négocier le rachat de sa société par un groupe financier américain.<br />
Levêgue, chargé des relations publiques du groupe, doit fournir une<br />
call-girl au PDG toulousain afin de « faciliter » la négociation. Il la<br />
lui prés<strong>en</strong>te comme sa nièce. Casteljac tombe amoureux de la<br />
jeune femme.
Bernard Farcy prés<strong>en</strong>te...<br />
Mardi 6 décembre 2011 - 14h - La Licorne<br />
Le Bénévole<br />
France, 2007, 1h25, 35 mm<br />
Armelle et Christophe Alévêque prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t...<br />
Mardi 6 décembre 2011 - 16h - Studio 13<br />
Réalisation et scénario Jean-Pierre Mocky image Edmond Richard musique<br />
Vladimir Cosma interprétation Michel Serrault, Bernard Farcy...<br />
L’association « La Rescousse » att<strong>en</strong>d un nouveau directeur. À la<br />
suite d’une méprise, Bigros, un anci<strong>en</strong> syndicaliste échappé d’un<br />
asile, est pris pour le remplaçant. Les membres de l’association<br />
servant de main-d’œuvre gratuite pour les magouilles du maire,<br />
Bigros décide de syndiquer les bénévoles.<br />
Fool Moon<br />
France, 2008, 1h30, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Jérôme L'hotsky image D<strong>en</strong>is Gravouil musique<br />
Arnaud Gauthier interprétation Armelle, Christophe Alévêque...<br />
D'anci<strong>en</strong>s copains de Sci<strong>en</strong>ces-Po, dev<strong>en</strong>us de jeunes loups de la<br />
politique dans des camps différ<strong>en</strong>ts, pass<strong>en</strong>t un week-<strong>en</strong>d <strong>en</strong><br />
Bretagne pour se dét<strong>en</strong>dre et, surtout, ne jamais parler politique.<br />
Mais la pleine lune, des voisins adeptes de mystérieux rites<br />
celtiques et un vieil Armagnac vont les faire r<strong>en</strong>oncer à leur<br />
promesse...<br />
17
Pierre Richard prés<strong>en</strong>te...<br />
Mardi 6 décembre 2011 - 16h30 - La Licorne<br />
Le Distrait<br />
France, 1970, 1h25, 35 mm<br />
Daniel Prévost prés<strong>en</strong>te...<br />
Réalisation Pierre Richard scénario Pierre Richard et André Ruellan image<br />
Daniel Vogel musique Vladimir Cosma interprétation Pierre Richard, Marie-<br />
Christine Barrault...<br />
Alexandre Guiton, directeur d’une ag<strong>en</strong>ce de publicité, embauche<br />
Pierre Malaquet, le fils de sa maîtresse. Entre les incid<strong>en</strong>ts, dus à<br />
sa distraction incontrôlable, et les campagnes publicitaires issues<br />
de son imagination fertile et de son humour macabre, Pierre éveille<br />
l’amour chez Lisa, la fille de Guiton.<br />
Mercredi 7 décembre 2011 - 11h - Studio 13<br />
18<br />
Le Dîner de cons<br />
France, 1988, 1h20, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Francis Veber image Luciano Tovoli musique<br />
Vladimir Cosma interprétation Thierry Lhermitte, Jacques Villeret...<br />
Des amis organis<strong>en</strong>t un dîner hebdomadaire où chacun vi<strong>en</strong>t avec<br />
un con, le vainqueur étant celui qui ramène le plus remarquable.<br />
Pierre Brochant a trouvé la perle rare : Francois Pignon, comptable<br />
au ministère des Finances, passionné de modèles réduits <strong>en</strong><br />
allumettes, qui a aussi une furieuse t<strong>en</strong>dance à décl<strong>en</strong>cher des<br />
catastrophes…
Georges Lautner et Valérie Mairesse prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t...<br />
Mercredi 7 décembre 2011 - 11h - La Licorne<br />
On aura tout vu !<br />
France, 1976, 1h40, 35 mm<br />
Réalisation Georges Lautner scénario Francis Veber image Maurice Fellous<br />
musique Philippe Sarde interprétation Pierre Richard, Miou-Miou, Valérie<br />
Mairesse...<br />
François Perrin, photographe publicitaire, voudrait réaliser un film<br />
artistique, Le Miroir de l’âme, à partir d’un scénario coécrit avec son ami<br />
H<strong>en</strong>ri. Seul Bob Morlock, producteur de films pornos, accepte le projet<br />
qu’il transforme et r<strong>en</strong>omme… La Vaginale. Christine, la compagne de<br />
François, n’apprécie guère cette compromission.<br />
Pascal Rabaté prés<strong>en</strong>te...<br />
Mercredi 7 décembre 2011 - 14h - Studio 13<br />
Ni à v<strong>en</strong>dre ni à louer<br />
France, 2011, 1h20, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Pascal Rabaté image B<strong>en</strong>oît Chamaillard musique Alain<br />
Pewzner interprétation Jacques Gamblin, Maria de Medeiros...<br />
Att<strong>en</strong>tion : des scènes, des propos ou des images peuv<strong>en</strong>t heurter la s<strong>en</strong>sibilité des spectateurs.<br />
Un week-<strong>en</strong>d à la mer, à Saint-Nazaire, histoires sans paroles : deux<br />
couples au même hôtel, sur la même plage, vont inévitablem<strong>en</strong>t se<br />
croiser, un bellâtre <strong>en</strong> sous-vêtem<strong>en</strong>ts féminins retrouve sa<br />
dominatrice, deux jeunes punks dessin<strong>en</strong>t leur maison sur le sable, au<br />
camping on monte la t<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> ville on dessine des codes-barres…<br />
19
Armelle et Christophe Alévêque prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t...<br />
Mercredi 7 décembre 2011 - 14h - La Licorne<br />
Fool Moon<br />
France, 2008, 1h30, 35 mm<br />
Philippe Harel prés<strong>en</strong>te...<br />
Réalisation et scénario Jérôme L'hotsky image D<strong>en</strong>is Gravouil musique<br />
Arnaud Gauthier interprétation Armelle, Christophe Alévêque...<br />
D'anci<strong>en</strong>s copains de Sci<strong>en</strong>ces-Po, dev<strong>en</strong>us de jeunes loups de la<br />
politique dans des camps différ<strong>en</strong>ts, pass<strong>en</strong>t un week-<strong>en</strong>d <strong>en</strong><br />
Bretagne pour se dét<strong>en</strong>dre et, surtout, ne jamais parler politique.<br />
Mais la pleine lune, des voisins adeptes de mystérieux rites<br />
celtiques et un vieil Armagnac vont les faire r<strong>en</strong>oncer à leur<br />
promesse...<br />
Mercredi 7 décembre 2011 - 16h - Studio 13<br />
20<br />
Le Vélo de Ghislain Lambert<br />
France, Belgique, 2000, 1h59, 35 mm<br />
Réalisation Philippe Harel scénario Olivier Dazat, Philippe Harel et B<strong>en</strong>oit<br />
Poelvoorde image Gilles H<strong>en</strong>ry musique Philippe Eidel interprétation B<strong>en</strong>oit<br />
Poelvoorde, José Garcia...<br />
Au milieu des années soixante-dix, Ghislain Lambert, né le même<br />
jour qu'Eddy Merckx, est un coureur cycliste belge dont l'ambition<br />
est de dev<strong>en</strong>ir un champion. Il parvi<strong>en</strong>t à intégrer une grande<br />
équipe mais comme porteur d'eau. Déterminé dans son rêve de<br />
victoire et de gloire sportive, Ghislain Lambert att<strong>en</strong>d patiemm<strong>en</strong>t<br />
son tour.
Pascal Rabaté et Daniel Prévost prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t...<br />
Mercredi 7 décembre 2011 - 16h - La Licorne<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre 2011 - 9h - Studio 13<br />
Les Petits Ruisseaux<br />
France, 2010, 1h34, 35 mm<br />
Philippe Harel prés<strong>en</strong>te...<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 9h - Studio 13<br />
Réalisation et scénario Pascal Rabaté image B<strong>en</strong>oît Chamaillard musique<br />
Alain Pewzner interprétation Daniel Prévost, Philippe Nahon...<br />
Émile, retraité et veuf, coule des jours paisibles ponctués de parties<br />
de pêche et de discussions avec les copains au bar du village. Son<br />
camarade Edmond, vieux solitaire, multiplie les r<strong>en</strong>contres<br />
amoureuses <strong>en</strong> toute discrétion. Quand Edmond meurt, Émile, face<br />
à lui-même, retrouve des <strong>en</strong>vies et des désirs qu'il croyait oubliés.<br />
Tu vas rire, mais je te quitte<br />
France, 2004, 1h37, 35 mm<br />
Réalisation Philippe Harel scénario Eric Assous et Philippe Harel musique<br />
Alexandre Desplat interprétation Judith Godrèche, Sagamore Stév<strong>en</strong>in...<br />
Elise Vérone est comédi<strong>en</strong>ne, blonde, sexy et un peu gourde. Sa<br />
carrière est vouée aux sitcoms, elle assume mal sa tr<strong>en</strong>taine et le<br />
prince charmant de ses rêves a cédé sa place aux mecs d’un soir et<br />
aux cuites <strong>en</strong> boîte <strong>en</strong>tre copines. Se raccrochant à son rêve de<br />
célébrité, elle s’amourache d’un écrivain…<br />
21
Alain Berbérian prés<strong>en</strong>te...<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 11h - Les Arcades<br />
La Cité de la peur<br />
France, 1994, 1h39, 35 mm<br />
Bernard Bories, Directeur du Festival des Antipodes<br />
de Saint Tropez prés<strong>en</strong>te...<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 11h - La Licorne<br />
22<br />
Réalisation Alain Berbérian scénario Alain Chabat, Dominique Farrugia et<br />
Chantal Lauby image Laur<strong>en</strong>t Dailland musique Philippe Chany interprétation<br />
Alain Chabat, Chantal Lauby...<br />
Au Festival de <strong>Cannes</strong>, Odile Deray, attachée de presse, a du mal à<br />
attirer (et surtout à garder) les journalistes aux séances du navet<br />
Red is Dead. Mais les morts successives des projectionnistes du film<br />
lui font une publicité inatt<strong>en</strong>due. Deux catastrophes arriv<strong>en</strong>t alors à<br />
<strong>Cannes</strong> : un garde du corps et la vedette du film.<br />
Face to face<br />
Australie, date de sortie non prévue à ce jour, 1h25, Béta, vostf<br />
Réalisation et scénario Michael Rymer d’après l’œuvre de David Williamson<br />
image D<strong>en</strong>nys Ilic musique Richard Gibbs interprétation Luke Ford, Vince<br />
Colosimo...<br />
Furieux d'avoir été r<strong>en</strong>voyé, un jeune ouvrier du bâtim<strong>en</strong>t emboutit<br />
la Jaguar de son patron. Plutôt que de l’am<strong>en</strong>er devant un juge, on<br />
lui propose une confrontation avec son patron, la femme de celuici,<br />
ses collègues, son meilleur ami et sa mère. Ses révélations sur<br />
lui-même et sur l’<strong>en</strong>treprise vont transformer la vie de chacun.
Alain Berbérian prés<strong>en</strong>te...<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 14h - La Licorne<br />
L'Enquête Corse<br />
France, 2004, 1h32, 35 mm<br />
Réalisation Alain Berbérian scénario Alain Berbérian et Michel Delgado image<br />
Pascal G<strong>en</strong>nesseaux musique Alexandre Desplat interprétation Christian Clavier,<br />
Jean R<strong>en</strong>o...<br />
Détective parisi<strong>en</strong> branché s'estimant aussi irrésistible avec les<br />
femmes que dans le business, Rémi François alias Jack Palmer a<br />
finalem<strong>en</strong>t accepté la mission que vi<strong>en</strong>t de lui confier un obscur petit<br />
notaire de province : retrouver Ange Léoni, un citoy<strong>en</strong> corse introuvable<br />
qui a hérité d'un confortable pactole. …<br />
Mathias Mlekuz prés<strong>en</strong>te...<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 16h - Studio 13<br />
Nos <strong>en</strong>fants chéris<br />
France, 2003, 1h26, 35 mm<br />
Réalisation B<strong>en</strong>oît Coh<strong>en</strong> scénario B<strong>en</strong>oît Coh<strong>en</strong> et Éléonore Pourriat image<br />
Bertrand Mouly musique Jean-Philippe Goude interprétation Romane<br />
Bohringer, Mathias Mlekuz...<br />
Martin, tr<strong>en</strong>te ans, s’apprête à partir <strong>en</strong> vacances avec sa femme<br />
Ariane et sa petite fille Cerise. C'est alors qu'il croise Constance,<br />
son amour de jeunesse, elle-même mariée et mère de deux <strong>en</strong>fants.<br />
Celle-ci lui propose de passer quelques jours à la campagne <strong>en</strong>tre<br />
amis, comme au bon vieux temps. Pour le meilleur et pour le pire...<br />
23
Pascal Rabaté prés<strong>en</strong>te...<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 16h - La Licorne<br />
Daniel Prévost prés<strong>en</strong>te...<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 20h30 - Le Raimu<br />
24<br />
Ni à v<strong>en</strong>dre ni à louer<br />
France, 2011, 1h20, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Pascal Rabaté image B<strong>en</strong>oît Chamaillard musique Alain<br />
Pewzner interprétation Jacques Gamblin, Maria de Medeiros...<br />
Att<strong>en</strong>tion : des scènes, des propos ou des images peuv<strong>en</strong>t heurter la s<strong>en</strong>sibilité des spectateurs.<br />
Un week-<strong>en</strong>d à la mer, à Saint-Nazaire, histoires sans paroles : deux<br />
couples au même hôtel, sur la même plage, vont inévitablem<strong>en</strong>t se<br />
croiser, un bellâtre <strong>en</strong> sous-vêtem<strong>en</strong>ts féminins retrouve sa<br />
dominatrice, deux jeunes punks dessin<strong>en</strong>t leur maison sur le sable, au<br />
camping on monte la t<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> ville on dessine des codes-barres…<br />
Le Dîner de cons<br />
France, 1988, 1h20, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Francis Veber image Luciano Tovoli musique<br />
Vladimir Cosma interprétation Thierry Lhermitte, Jacques Villeret...<br />
Des amis organis<strong>en</strong>t un dîner hebdomadaire où chacun vi<strong>en</strong>t avec<br />
un con, le vainqueur étant celui qui ramène le plus remarquable.<br />
Pierre Brochant a trouvé la perle rare : Francois Pignon, comptable<br />
au ministère des Finances, passionné de modèles réduits <strong>en</strong><br />
allumettes, qui a aussi une furieuse t<strong>en</strong>dance à décl<strong>en</strong>cher des<br />
catastrophes…
Thomas Bardinet prés<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> avant-première...<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 21h - Les Arcades<br />
Nino une adolesc<strong>en</strong>ce imaginaire de Nino Ferrer<br />
France, sortie prévue le 4 avril 2012, 1h15, numérique<br />
Réalisation, scénario, image et musique Thomas Bardinet interprétation<br />
David Prat, Lou de Laâge...<br />
Nino a 16 ans, les vacances comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t et son cœur balance <strong>en</strong>tre<br />
Natacha, une très belle fille, comédi<strong>en</strong>ne au théâtre comme dans<br />
la vie, et la délicieuse Nathalie qu’il connaît depuis toujours. Celleci<br />
refuse que « l’homme de sa vie » s’éloigne d’elle aussi<br />
inexorablem<strong>en</strong>t que son <strong>en</strong>fance…<br />
Panorama des Festivals - Yvan Gauthier prés<strong>en</strong>te...<br />
Jeudi 8 décembre 2011 - 21h - La Licorne<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre 2011 - 16h - Les Arcades<br />
L.A., I hate you<br />
États-Unis, date de sortie inconnue à ce jour, 1h37, Blu-ray, vostf<br />
Réalisation Yvan Gauthier scénario Paul Conway et Yvan Gauthier image<br />
Nicolas D. Harvard musique Mark Tschanz interprétation Warr<strong>en</strong> Ostergard,<br />
Paul Conway, Malcolm McDowell, William Forsythe...<br />
Un acteur qui aspire à dev<strong>en</strong>ir une star de films d’action, un bon<br />
père de famille frustré et un jeune homme rongé par la culpabilité<br />
se crois<strong>en</strong>t dans trois histoires de sexe, de viol<strong>en</strong>ce, de rédemption<br />
et de meurtre se déroulant dans la Cité des Anges : Los Angeles <strong>en</strong><br />
Californie.<br />
25
Philippe Harel prés<strong>en</strong>te...<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre 2011 - 11h - Les Arcades<br />
Tu vas rire, mais je te quitte<br />
France, 2004, 1h37, 35 mm<br />
Réalisation Philippe Harel scénario Eric Assous et Philippe Harel musique<br />
Alexandre Desplat interprétation Judith Godrèche, Sagamore Stév<strong>en</strong>in...<br />
Elise Vérone est comédi<strong>en</strong>ne, blonde, sexy et un peu gourde. Sa<br />
carrière est vouée aux sitcoms, elle assume mal sa tr<strong>en</strong>taine et le<br />
prince charmant de ses rêves a cédé sa place aux mecs d’un soir et<br />
aux cuites <strong>en</strong> boîte <strong>en</strong>tre copines. Se raccrochant à son rêve de<br />
célébrité, elle s’amourache d’un écrivain…<br />
Panorama des Festivals - Geoffrey Enthov<strong>en</strong> et<br />
Claude Lelouch prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t...<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre 2011 - 19h - La Licorne<br />
26<br />
Hasta la vista<br />
Belgique, sortie prévue le 7 mars 2012, 1h45, numérique, vostf<br />
Réalisation Geoffrey Enthov<strong>en</strong> scénario Pierre De Clercq interprétation Gilles<br />
De Schrijver, Robrecht Vand<strong>en</strong> Thor<strong>en</strong>...<br />
Trois jeunes amis, partageant le goût du vin et le désir des<br />
femmes, embarqu<strong>en</strong>t pour l'Espagne. Sous couvert d'un voyage<br />
o<strong>en</strong>ologique, ils espèr<strong>en</strong>t surtout s’<strong>en</strong>voyer <strong>en</strong> l’air. Ri<strong>en</strong> ne peut les<br />
arrêter, même pas le fait que l'un est aveugle, l'autre <strong>en</strong> chaise<br />
roulante et le troisième complètem<strong>en</strong>t paralysé.
Claude Pinoteau prés<strong>en</strong>te...<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre 2011 - 21h - Le Raimu<br />
L’Étudiante<br />
France, 1988, 1h43, 35 mm<br />
Réalisation Claude Pinoteau scénario Claude Pinoteau et Danièle Thompson<br />
image Yves Rodallec musique Vladimir Cosma interprétation Sophie<br />
Marceau, Vinc<strong>en</strong>t Lindon...<br />
Lors d'une r<strong>en</strong>contre fugace aux sports d'hiver, Édouard a un coup<br />
de foudre pour Val<strong>en</strong>tine. De retour à Paris, il invite la jeune fille à<br />
dîner. Le charme opère, mais tout les oppose : il est un artiste<br />
musici<strong>en</strong> qui vit la nuit, elle donne des cours la journée tout <strong>en</strong><br />
préparant l’agrégation de lettres classiques.<br />
Panorama des Festivals - Yvan Gauthier prés<strong>en</strong>te...<br />
Samedi 10 décembre 2011 - 14h - Miramar<br />
L.A., I hate you<br />
États-Unis, date de sortie inconnue à ce jour, 1h37, Blu-ray, vostf<br />
Réalisation Yvan Gauthier scénario Paul Conway et Yvan Gauthier image<br />
Nicolas D. Harvard musique Mark Tschanz interprétation Warr<strong>en</strong> Ostergard,<br />
Paul Conway, Malcolm McDowell, William Forsythe...<br />
Un acteur qui aspire à dev<strong>en</strong>ir une star de films d’action, un bon<br />
père de famille frustré et un jeune homme rongé par la culpabilité<br />
se crois<strong>en</strong>t dans trois histoires de sexe, de viol<strong>en</strong>ce, de rédemption<br />
et de meurtre se déroulant dans la Cité des Anges : Los Angeles <strong>en</strong><br />
Californie.<br />
La plupart des autres films des 24es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques<br />
des <strong>Cannes</strong> seront prés<strong>en</strong>tés par nos critiques invités...<br />
27
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Les séances Jeune public
Mercredi 7 décembre 2011 - 14h - Miramar<br />
Samedi 10 décembre 2011 - 16h - La Licorne<br />
Mulan<br />
États-Unis, 1998, 1h28, 35 mm, vf<br />
Réalisation Tony Bancroft et Barry Cook scénario Rita Hsiao, Chris Sanders,<br />
Philip LaZebnik, Raymond Singer, Eug<strong>en</strong>ia Bostick-Singer et Lorna Cook image<br />
Armand Thirard musique Jerry Goldsmith avec les voix de Valérie Kars<strong>en</strong>ti,<br />
José Garcia...<br />
Mulan est une belle jeune fille qui vit dans un village chinois. Malgré<br />
son amour et son respect pour sa famille, elle échoue à suivre la voie<br />
tracée par les traditions. Quand son pays est <strong>en</strong>vahi par les Huns,<br />
Mulan, n'écoutant que son courage, s'<strong>en</strong>gage à la place de son père, se<br />
coupe les cheveux et pr<strong>en</strong>d le rôle d’un guerrier.<br />
Mercredi 7 décembre 2011 - 16h - Miramar<br />
Samedi 10 décembre 2011 - 14h - La Licorne<br />
Qui veut la peau de Roger Rabbit ?<br />
États-Unis, 1988, 1h43, 35 mm, vf<br />
Réalisation Robert Zemeckis scénario Jeffrey Price et Peter S. Seaman image<br />
Dean Cundey musique Alan Silvestri interprétation Bob Hoskins, Joanna<br />
Cassidy...<br />
Les « toons », personnages dessinés, font des ravages à Hollywood<br />
mais viv<strong>en</strong>t à Toonville, un ghetto qui les sépare des humains. Roger<br />
Rabbit, lapin vedette de Maroon Cartoon, soupçonne son épouse, la<br />
pulpeuse Jessica, de le tromper. Malgré sa vieille rancœur <strong>en</strong>vers les<br />
toons, le détective Eddy Valiant mène l’<strong>en</strong>quête…<br />
29
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Autour des stages...
Séance d’ouverture des stages des RCC<br />
Mardi 6 décembre 2011 - 9h - Théâtre La Licorne<br />
Tous critiques !<br />
2011, 52 minutes, Prod. France 3<br />
Réalisation Jean-Jacques Bernard et Juli<strong>en</strong> Sauvadon<br />
Dans le cadre des stages des 24 es RCC, les élèves découvriront le docum<strong>en</strong>taire Tous critiques !<br />
de Jean-Jacques Bernard et Juli<strong>en</strong> Sauvadon, <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Jean-Jacques Bernard.<br />
« Chaque français a deux métiers : le si<strong>en</strong> et critique de cinéma », disait Truffaut. Jamais cette<br />
affirmation n’a été aussi vraie qu’aujourd’hui, depuis que l’opinion s’exprime à « blog que veuxtu<br />
» sur Internet. Bref, quand tout le monde s’autorise à la parole, que faire des « paroles<br />
autorisées » ? c'est le thème passionnant de ce docum<strong>en</strong>taire<br />
Débat à l'issue de la projection avec Jean-Jacques Bernard.<br />
Séance de clôture des stages des RCC<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre 2011 - 17h - Théâtre La Licorne<br />
Remise des prix des stages «Moi... Jeune Critique»<br />
Projection de deux courts métrages du réalisateur Fabrice Maruca - <strong>en</strong> sa prés<strong>en</strong>ce<br />
Surprise !<br />
France, 2007, 18 min, 35 mm<br />
Réalisation Fabrice Maruca interprétation Guilaine Londez, Didier Brice...<br />
Pierre a préparé une surprise pour l'anniversaire de sa femme Brigitte.<br />
Mais une suite d'événem<strong>en</strong>ts anodins va le mettre dans une situation<br />
équivoque au mom<strong>en</strong>t pile où Brigitte r<strong>en</strong>tre...<br />
Prochainem<strong>en</strong>t sur vos écrans<br />
France, 2011, 11 min, numérique<br />
Réalisation Fabrice Maruca interprétation Thierry Simon, Agnès Miguras...<br />
Quand Fred r<strong>en</strong>contre Anna, sa vie a tout d’une comédie romantique.<br />
Quand ils s’install<strong>en</strong>t dans une maison isolée et hantée, elle se<br />
transforme <strong>en</strong> film d’horreur… Et si la vie n’était qu’une suite de<br />
bandes-annonces ?<br />
31
«Regarder et écouter pour mieux voir et <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre»…<br />
Les Stages des RCC : une longue histoire...<br />
Dès le premier opus des R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong>, la volonté<br />
de transformer de jeunes collégi<strong>en</strong>s et lycé<strong>en</strong>s <strong>en</strong> spectateurs actifs et réactifs<br />
fut au c<strong>en</strong>tre des préoccupations des organisateurs. Au fil du temps, le stage<br />
«Moi, jeune critique» devint un parcours obligé, une évid<strong>en</strong>ce pédagogique… De<br />
Télérama au Monde, de Première aux Inrockuptibles, de L’Express à Libération,<br />
de Positif à L’Avant-scène <strong>Cinéma</strong>, des Cahiers du cinéma à Jeune <strong>Cinéma</strong>, tous<br />
les médias ont accepté de jouer le jeu : un journaliste et un groupe de stagiaires<br />
regard<strong>en</strong>t un film <strong>en</strong>semble et se retrouv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite dans une salle pour<br />
échanger idées, impressions, réflexions... À l’issue de cette discussion, les<br />
stagiaires écriv<strong>en</strong>t une critique qu’ils peuv<strong>en</strong>t soumettre à tout mom<strong>en</strong>t au<br />
journaliste qui leur prodigue alors conseils et suggestions. P<strong>en</strong>dant trois jours,<br />
cette belle mécanique pédagogique tourne à plein pour le plus grand plaisir des<br />
uns et des autres. Peu à peu, d’autres stages ont vu le jour aux RCC : «Lumière»<br />
avec un chef opérateur, «maquillages, effets spéciaux et cascades», «leçons de<br />
cinéma» avec des réalisateurs décortiquant leurs films devant les stagiaires,<br />
«musique de films» avec un compositeur, «scénario», «storyboard»,<br />
«doublage et sous-titrage»… Certains pour une année, d’autres pour deux ou<br />
trois. Mais le cœur du dispositif restait bi<strong>en</strong> ce stage «Moi, jeune critique», le<br />
plus demandé… Une sorte de must. On le déclina <strong>en</strong> «Moi, jeune critique radio»<br />
avec un beau succès. Ainsi chaque année depuis plus de 20 ans, plus de 200<br />
jeunes <strong>en</strong>cadrés par des professionnels découvr<strong>en</strong>t, appr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, rêv<strong>en</strong>t au cours<br />
de cette initiation ludique et formatrice, porteuse sans conteste de vocations et<br />
d’<strong>en</strong>vies.<br />
Gérard Camy<br />
Présid<strong>en</strong>t de <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong><br />
32
Moi... Jeune Critique (250 collégi<strong>en</strong>s et lycé<strong>en</strong>s)<br />
Ces ateliers «Moi… Jeune critique» sont animés cette année par Roland Hélié (Les Fiches<br />
du <strong>Cinéma</strong>), Caroline Vié (20 minutes), Yves Alion (l’Avant-scène <strong>Cinéma</strong>) Thierry Jobin (Le<br />
Temps - Suisse), Alain Bévérini, réalisateur et critique, Jan Jouvert (La Marseillaise), Jean-<br />
Philippe Guérand (TéléCinéObs), Marilyne Letertre (France soir), Mélanie Carp<strong>en</strong>tier<br />
(Métropolis)... Un jury «critique» désignera les lauréats des stages «Moi... Jeune critique»<br />
après avoir lu les différ<strong>en</strong>ts «papiers» rédigés par l’<strong>en</strong>semble des stagiaires durant la<br />
semaine.<br />
Moi... Jeune Critique Radio (20 lycé<strong>en</strong>s)<br />
Cet atelier est animé cette année par Anne-Claire Cieutat de «France Bleu Alsace».<br />
Musique de Film (20 lycé<strong>en</strong>s)<br />
Cet atelier est animé cette année par Xavier Demerliac, compositeur.<br />
Scénario (40 collégi<strong>en</strong>s)<br />
Ces ateliers seront animés par Sylvie Bourgeois, romancière et scénariste et Hugues Masoch.<br />
<strong>Cinéma</strong> d’animation (20 lycé<strong>en</strong>s)<br />
Cet atelier sur le cinéma d'animation est <strong>en</strong>cadré par Bernard Génin, anci<strong>en</strong> critique de<br />
Télérama, <strong>en</strong>seignant l’histoire de l’animation à l’ESRA. Bernard Génin a ori<strong>en</strong>té son<br />
discours sur les aspects comiques d’un g<strong>en</strong>re qui, s’il peut aussi être très sombre, est<br />
d'abord synonyme de dét<strong>en</strong>te et a donné quelques-uns des personnages les plus drôles de<br />
l’histoire du cinéma, de Mickey Mouse à Wallace et Gromit, <strong>en</strong> passant par les loups de<br />
Tex Avery, ou Shrek.<br />
Court métrage (20 lycé<strong>en</strong>s)<br />
Réalisation d’un docum<strong>en</strong>taire sur les RCC<br />
Cet atelier est <strong>en</strong>cadré par Emmanuel Bonhomme, réalisateur indép<strong>en</strong>dant.<br />
Lumières de <strong>Cinéma</strong> (8 étudiants)<br />
Cet atelier «Lumières de <strong>Cinéma</strong>» est animé par le chef opérateur Pierre-William Gl<strong>en</strong>n à<br />
l’int<strong>en</strong>tion des étudiants du BTS Audiovisuel option Image du Lycée Carnot de <strong>Cannes</strong>.<br />
33
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Panorama des Festivals
Panorama des Festivals est une sélection, effectuée par Pierre<br />
de Gardebosc, de huit longs métrages internationaux, <strong>en</strong><br />
avant-première et <strong>en</strong> compétition pour les prix des 24 es<br />
RCC :<br />
le Grand Prix des RCC et le Prix du Public.<br />
Les cinéphiles de «la ville du cinéma» pourront découvrir ces<br />
œuvres qui ont été primées dans d’autres festivals <strong>en</strong> France<br />
et à l’étranger. Cette sélection est une belle opportunité de se<br />
confronter au «goût des autres».<br />
Lors des éditions précéd<strong>en</strong>tes, le public des RCC a pu voir <strong>en</strong><br />
avant-première des films ayant connu un succès<br />
international lors de leur sortie <strong>en</strong> salle comme : Winter’s<br />
bone de Debra Granik, Liberté de Tony Gatlif, Lebanon de<br />
Samuel Maoz, Soul kitch<strong>en</strong> de Fatih Akin, La Vie des autres<br />
de Florian H<strong>en</strong>ckel von Donnersmarck, le Secret de Brokeback<br />
Mountain d’Ang Lee, 4 minutes de Chris Kraus, It’s a Free<br />
World de K<strong>en</strong> Loach, Gadjo Dilo de Tony Gatlif, Mar Ad<strong>en</strong>tro<br />
d’Alejandro Am<strong>en</strong>abar, B<strong>en</strong> X de Nic Balthazar, la Vague de<br />
D<strong>en</strong>nis Gansel, Déjeuner du 15 août de Gianni Di Gregorio…<br />
Alors, même si vous n’avez pas <strong>en</strong>core <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du parler des<br />
films de cette sélection, n’hésitez pas et v<strong>en</strong>ez les découvrir !<br />
35
Le Grand Prix du Jury :<br />
Le jury décernera le Grand Prix du Jury à un des films de la sélection Panorama des Festivals.<br />
Dotation : 2000€ offerts par <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> et 2300€ (de prestation technique <strong>en</strong> sous-titrage)<br />
offerts par Titra Film au distributeur français du film (à défaut, à la production).<br />
Les Jurés :<br />
Karim Adda (réalisateur, acteur, scénariste), Armelle (actrice, humoriste), Michel Ferry<br />
(réalisateur, gérant du cinéma des cinéastes à Paris) Frédéric Gorny (acteur), Marc<br />
Jolivet (réalisateur, acteur, scénariste et humoriste - prés<strong>en</strong>ce sous réserve), Atm<strong>en</strong> Kelif<br />
(acteur), Valérie Mairesse (actrice), Mathias Mlekuz (acteur), Claude Pinoteau<br />
(réalisateur, scénariste).<br />
Le Prix des Festivals :<br />
Le jury décernera le Prix des Festivals à un des films de la sélection Panorama des Festivals.<br />
Dotation : 1500€ offerts par <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> au distributeur français du film.<br />
Les Jurés :<br />
Érik Antolin - Responsable de la communication du Festival <strong>Cinéma</strong> d'Alès - Itinérances.<br />
Bernard Bories - Directeur du Festival <strong>Cinéma</strong> des Antipodes de Saint-Tropez.<br />
Laur<strong>en</strong>ce Hagège - Directrice Commerciale, des Part<strong>en</strong>ariats et de l’Evénem<strong>en</strong>tiel de la<br />
<strong>Cinéma</strong>thèque Française.<br />
Françoise Kirkpatrick - Directrice du Festival du film français de Richmond (États-Unis).<br />
Fabrice Laur<strong>en</strong>t - Directeur Festival Performance d’Acteur de <strong>Cannes</strong>.<br />
Le Prix du Public :<br />
<strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> organise le Prix du Public décerné à un des films de la sélection Panorama<br />
des Festivals. À l’issue de chaque séance de la sélection Panorama des Festivals, le public<br />
votera pour le Prix du Public avec les bulletins de vote qui seront distribués avant les<br />
séances.<br />
Dotation : 1000€ offerts par <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> au distributeur français du film.<br />
Ces Prix seront remis lors de la soirée de clôture le samedi 10 décembre à 19h au<br />
Théâtre Croisette / Hôtel Mariott.<br />
37
Prix du Meilleur Scénario au Festival de Sundance 2011<br />
Another Happy Day<br />
États-Unis, sortie prévue le 1 er février 2012, 1h55, 35 mm, vostf<br />
Réalisation et scénario Sam Levinson image Ivan Strasburg musique Olafur<br />
Arnalds interprétation Ell<strong>en</strong> Barkin, Ezra Miller...<br />
Pour célébrer le mariage de son fils aîné, Lynn se r<strong>en</strong>d chez ses<br />
par<strong>en</strong>ts avec ses deux fils issus d’un second mariage, dont Elliot,<br />
qui a une fâcheuse t<strong>en</strong>dance à mélanger médicam<strong>en</strong>ts, alcool et<br />
drogues diverses. Cette réunion de famille va se compliquer avec<br />
l’arrivée du premier mari de Lynn et de sa nouvelle femme<br />
tyrannique.<br />
Mercredi 7 décembre - 19h - La Licorne<br />
Jeudi 8 décembre - 11h - Studio 13<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 11h - Le Raimu<br />
Samedi 10 décembre - 15h - Cannet Toiles<br />
Dimanche 11 décembre - 15h - La Licorne<br />
Prix de la Critique internationale et Prix de la Révélation Cartier au Festival<br />
du <strong>Cinéma</strong> américain de Deauville 2011 - Prix de la meilleure contribution<br />
artistique au Festival international du film de Tokyo 2011 - Grand Prix du<br />
jury et Prix du public au Festival 2 cinéma de Val<strong>en</strong>ci<strong>en</strong>nes 2011<br />
38<br />
Detachm<strong>en</strong>t<br />
États-Unis, sortie prévue le 1 er février 2012, 1h40, numérique, vostf<br />
Réalisation Tony Kaye scénario Carl Lund image Tony Kaye interprétation<br />
Adri<strong>en</strong> Brody, Lucy Liu...<br />
H<strong>en</strong>ry Barthes, professeur remplaçant, est muté dans un lycée<br />
difficile <strong>en</strong> banlieue new-yorkaise. Malgré la volonté et le tal<strong>en</strong>t de<br />
l’équipe pédagogique <strong>en</strong> place, les cours sont plus consacrés à la<br />
discipline qu’à l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t. La foi d’H<strong>en</strong>ry dans le « détachem<strong>en</strong>t »<br />
et le pouvoir de la littérature est alors mise à rude épreuve.<br />
Jeudi 8 décembre - 19h - La Licorne<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 16h - Miramar<br />
Samedi 10 décembre - 11h - Les Arcades<br />
Dimanche 11 décembre - 17h - Miramar
Prix du public et Grand Prix des Amériques au Festival des Films du Monde de<br />
Montréal 2011 - Gold<strong>en</strong> Spike au Festival international du cinéma de Valladolid 2011<br />
Hasta la vista<br />
Belgique, sortie prévue le 7 mars 2012, 1h45, numérique, vostf<br />
Réalisation Geoffrey Enthov<strong>en</strong> scénario Pierre De Clercq interprétation Gilles<br />
De Schrijver, Robrecht Vand<strong>en</strong> Thor<strong>en</strong>...<br />
Trois jeunes amis, partageant le goût du vin et le désir des<br />
femmes, embarqu<strong>en</strong>t pour l'Espagne. Sous couvert d'un voyage<br />
o<strong>en</strong>ologique, ils espèr<strong>en</strong>t surtout s’<strong>en</strong>voyer <strong>en</strong> l’air. Ri<strong>en</strong> ne peut les<br />
arrêter, même pas le fait que l'un est aveugle, l'autre <strong>en</strong> chaise<br />
roulante et le troisième complètem<strong>en</strong>t paralysé.<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 19h - La Licorne (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du réalisateur et de<br />
Claude Lelouch, le distributeur)<br />
Samedi 10 décembre - 9h - Miramar<br />
Dimanche 11 décembre - 17h - La Licorne<br />
Prix sang neuf au Festival du Film Policier de Beaune 2011 et Grand Prix<br />
(Gold<strong>en</strong> Cresc<strong>en</strong>t Award) au Festival International du Film de<br />
Charleston 2011.<br />
L.A., I hate you<br />
États-Unis, date de sortie inconnue à ce jour, 1h37, Blu-ray, vostf<br />
Réalisation Yvan Gauthier scénario Paul Conway et Yvan Gauthier image<br />
Nicolas D. Harvard musique Mark Tschanz interprétation Warr<strong>en</strong> Ostergard,<br />
Paul Conway, Malcolm McDowell, William Forsythe...<br />
Un acteur qui aspire à dev<strong>en</strong>ir une star de films d’action, un bon<br />
père de famille frustré et un jeune homme rongé par la culpabilité<br />
se crois<strong>en</strong>t dans trois histoires de sexe, de viol<strong>en</strong>ce, de rédemption<br />
et de meurtre se déroulant dans la Cité des Anges : Los Angeles <strong>en</strong><br />
Californie.<br />
Jeudi 8 décembre - 21h - La Licorne (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du réalisateur)<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 16h - Les Arcades (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du réalisateur)<br />
Samedi 10 décembre - 14h - Miramar (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du réalisateur)<br />
Dimanche 11 décembre - 10h - Miramar<br />
39
Grand prix cinéma « ELLE » 2011 et nomination pour le Prix du Public et<br />
le Grand prix du jury au Festival International du Film de Rome 2011<br />
Oh My God !<br />
Grande-Bretagne, sortie prévue le 14 décembre 2011, 1h39, numérique, vostf<br />
Réalisation Tanya Wexler scénario Jonah Lisa Dyer, Steph<strong>en</strong> Dyer, Howard<br />
G<strong>en</strong>sler image Sean Bobbitt musique Gast Waltzing interprétation Maggie<br />
Gyll<strong>en</strong>haal, Hugh Dancy, Rupert Everett...<br />
Dans l’Angleterre victori<strong>en</strong>ne, Mortimer Granville, jeune et<br />
séduisant médecin, <strong>en</strong>tre au service du Dr Dalrymple, spécialiste<br />
de l’hystérie féminine. Le traitem<strong>en</strong>t préconisé par ce dernier est<br />
simple mais efficace : donner du plaisir pour soulager les troubles !<br />
Pour relayer son efficacité manuelle, il conçoit, avec son meilleur<br />
ami, le premier vibromasseur…<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 21h - La Licorne<br />
Samedi 10 décembre - 11h - Miramar<br />
Dimanche 11 décembre - 13h - Miramar<br />
Prix du Meilleur Premier Film et Ours de Cristal du Meilleur Film Génération<br />
au Festival de Berlin 2011<br />
40<br />
On the Ice<br />
États-Unis, sortie prévue le 14 décembre 2011, 1h36, 35 mm, vostf<br />
Réalisation et scénario Andrew Okpeaha MacLean image Lol Crawley<br />
musique Izler interprétation Frank Qutuq Irelan, Adamina Kerr...<br />
Qalli et Aivaaq, deux adolesc<strong>en</strong>ts de la petite communauté<br />
Iñupiaq, qui vit paisiblem<strong>en</strong>t au nord de l’Alaska, part<strong>en</strong>t un<br />
matin à la chasse aux phoques avec James, un de leurs amis. Une<br />
dispute éclate soudain et se termine par la mort accid<strong>en</strong>telle de<br />
James. Les deux garçons t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t alors de cacher ce sombre secret.<br />
Mardi 6 décembre - 21h - La Licorne<br />
Mercredi 7 décembre - 14h30 - Le Raimu<br />
Jeudi 8 décembre - 16h - Les Arcades<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 15h - Cannet Toiles<br />
Dimanche 11 décembre - 15h - Miramar
Prix spécial du jury au Festival international de Locarno 2011<br />
Le Policier Ha-shoter<br />
Israël, date de sortie inconnue à ce jour, 1h47, numérique, vostf<br />
Réalisation et scénario Nadav Lapid image Shai Goldman interprétation B<strong>en</strong><br />
Adam, Michael Aloni...<br />
Yaron, membre d’un groupe d’élites d’une section anti-terroriste de<br />
la police israéli<strong>en</strong>ne, adore l’unité, la camaraderie masculine, son<br />
corps musclé, sa beauté. Tandis que sa femme est sur le point<br />
d’accoucher, il r<strong>en</strong>contre un groupe viol<strong>en</strong>t, radical, qui le confronte<br />
à la guerre des classes israéli<strong>en</strong>ne et à ses propres contradictions.<br />
Mercredi 7 décembre - 21h - La Licorne<br />
Jeudi 8 décembre - 14h - Miramar<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 19h - Les Arcades<br />
Dimanche 11 décembre - 13h - La Licorne<br />
Lion d’arg<strong>en</strong>t et Prix Spécial du Jury à la Mostra de V<strong>en</strong>ise 2011<br />
Terraferma<br />
France, Italie, date de sortie inconnue à ce jour, 1h28, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Emanuele Crialese scénario Emanuele Crialese et Vittorio Moroni<br />
interprétation Donatella Finocchiaro, Filippo Pucillo...<br />
Sur une petite île de Sicile, une famille de pêcheurs traditionnels<br />
est m<strong>en</strong>acée par la modernité. Peu emballée par l’obligation de se<br />
reconvertir dans le tourisme, elle est confrontée concrètem<strong>en</strong>t à<br />
une vague d’immigration clandestine qui arrive sur l’île et t<strong>en</strong>te d’y<br />
survivre dans des conditions extrêmes.<br />
Mardi 6 décembre - 19h - La Licorne<br />
Mercredi 7 décembre - 9h - Studio 13<br />
Jeudi 8 décembre - 11h - Le Raimu<br />
Dimanche 11 décembre - 10h - La Licorne<br />
41
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Rétrospective
Le <strong>Cinéma</strong> fait sa comédie<br />
Avec la COMÉDIE nous pénétrons dans les fondam<strong>en</strong>taux du Septième Art.<br />
L’histoire de ce g<strong>en</strong>re si apprécié et tant décrié se confond avec celle du cinéma.<br />
Les Keystone Cops, Max Linder, Charles Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd,<br />
Laurel et Hardy… Ils seront là, bi<strong>en</strong> sûr, tous ces pionniers du rire <strong>en</strong>tre 16 et 24<br />
images/seconde, à la fois poètes, mimes, cascadeurs, sans oublier le méconnu<br />
Harry Langdon dont nous prés<strong>en</strong>terons un de ses irrésistibles longs métrages,<br />
accompagné par l’orchestre de Xavier Demerliac.<br />
Mais pas seulem<strong>en</strong>t… Loin de là.<br />
En effet, c’est une comédie dans tous ses états qui défilera sur les écrans des<br />
différ<strong>en</strong>tes salles de la manifestation, à l’occasion de cette importante<br />
rétrospective. S’y mêleront comédies anci<strong>en</strong>nes et réc<strong>en</strong>tes, incontournables et<br />
méconnues, célèbres et oubliées. Entre une pépite d’humour intellig<strong>en</strong>t et un<br />
diamant de burlesque surréaliste, s’intercaleront quelques « nanars » bi<strong>en</strong><br />
populaires, pas toujours très fins mais aux situations tellem<strong>en</strong>t amusantes<br />
qu’ils trouv<strong>en</strong>t tout naturellem<strong>en</strong>t leur place ici.<br />
Il y <strong>en</strong> aura donc pour tous les goûts…<br />
De Claude Zidi à Gérard Oury, d’Ernst Lubitsch à Gregory La Cava, de Frank Capra<br />
à Philippe Harel, de Georges Lautner à Claude Pinoteau, de la saga des Charlots à<br />
la série des Y a-t-il un flic, de W.C. Fields aux frères Marx, de Jacques Tati à<br />
Pierre Etaix, de l’équipe du Spl<strong>en</strong>did aux Monty Python, de B<strong>en</strong> Stiller à Jerry<br />
Lewis, de Hellzapoppin à The Party… La route du rire est pavée de bonnes<br />
int<strong>en</strong>tions, de réussites éclatantes, d’échecs ret<strong>en</strong>tissants, de succès<br />
commerciaux hallucinants. Elle permet aussi un fantastique voyage à travers un<br />
monde dont le regard sur l’humour et le comique évolue sans cesse au fil du<br />
temps. Derrière le rire se cache parfois une réflexion plus sérieuse sur la vie, la<br />
politique, la société… L’ironie, la causticité habill<strong>en</strong>t alors la comédie d’une robe<br />
plus sévère mais le rire est toujours prés<strong>en</strong>t… et fait du bi<strong>en</strong>, libère, apaise…<br />
Gérard Camy<br />
Présid<strong>en</strong>t de <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong><br />
43
Les créations musicales du Conservatoire<br />
de musique de la ville de <strong>Cannes</strong><br />
<strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> et le Conservatoire de musique de la ville de <strong>Cannes</strong> propos<strong>en</strong>t au<br />
public des RCC, <strong>en</strong> préambule des soirées du Panorama des festivals, cinq courts<br />
métrages muets, burlesques et rarissimes, réalisés <strong>en</strong>tre 1910 et 1920. Les élèves et les<br />
professeurs du conservatoire ont composé spécialem<strong>en</strong>t pour l’occasion la musique qui<br />
accompagnera ces films. Ces cinq films permettront pour beaucoup de spectateurs de<br />
découvrir aux côtés de noms plus connus comme Harold Lloyd, Fatty Arbuckle et<br />
Buster Keaton, deux autres comiques géniaux, adeptes d'un burlesque du non-s<strong>en</strong>s,<br />
Charley Chase à Paul Parrott qui fir<strong>en</strong>t les beaux jours du cinéma muet et eur<strong>en</strong>t eux<br />
aussi leur heure de gloire. Quant à L'Américanisé de la cinéaste française Alice Guy,<br />
quel génial « livret de savoir-vivre <strong>en</strong>vers les femmes » à l'usage des rustres<br />
émigrants.<br />
Lundi 5 décembre à 19h au Théâtre Croisette<br />
The cook de George Herriman avec Fatty Arbuckle et Buster Keaton (17’54’’) - 1917<br />
Professeurs compositeurs : Florian Gourio, Marybel Dessagnes.<br />
Mardi 6 décembre à 19h au Théâtre La Licorne<br />
Post no Bills de C.J. Williams avec Paul Parrott (13’04’’) - 1914<br />
Élèves compositeurs : Alban Bettacchioli et Joschka Flechet-Lessin<br />
Mercredi 7 décembre à 21h au Théâtre La Licorne<br />
Shine'em up de James D. Davis avec Charley Chase (15’22’) - 1922<br />
Élèves compositeurs : Alain Bettacchioli, Eléonore Bettachioli, Jeffery Durand,<br />
Daniel Goldobine et Yuna Ishimaru.<br />
Jeudi 8 décembre à 21h au Théâtre La Licorne<br />
L'Américanisé d’Alice Guy Blache (10’48’’) - 1912<br />
Élève compositeur : Cyril Molesti<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre à 21h au Théâtre La Licorne<br />
Just neighbours de Harold Lloyd et Frank Terry (13’10’’) - 1919<br />
Élèves compositeurs : Pauline Catalanotti, Guillaumine Faykod, Kamel Houairi, Yën<br />
Erbibo, Nicolas Sicart, Lise Dor, Léa Martin, Eric Pichon.<br />
44
Alexandre le Bi<strong>en</strong>heureux<br />
France, 1967, 1h40, 35 mm<br />
Réalisation Yves Robert scénario Pierre Lévy-Corti et Yves Robert image R<strong>en</strong>é<br />
Mathelin musique Vladimir Cosma interprétation Philippe Noiret, Jean Carmet...<br />
Alexandre est exténué : sa femme le harcèle jusque dans les champs où<br />
il travaille toute la journée. La mort soudaine de celle-ci va être pour lui<br />
une révélation : il choisit l’oisiveté et s’organise pour vivre dans son lit,<br />
avec la complicité de son chi<strong>en</strong> et d’une jolie épicière. Mais son<br />
<strong>en</strong>tourage fulmine…<br />
Mercredi 7 décembre - 19h - Les Arcades<br />
Jeudi 8 décembre - 14h30 - Le Raimu<br />
Le Bénévole<br />
France, 2007, 1h25, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Jean-Pierre Mocky image Edmond Richard musique<br />
Vladimir Cosma interprétation Michel Serrault, Bernard Farcy...<br />
L’association « La Rescousse » att<strong>en</strong>d un nouveau directeur. À la suite<br />
d’une méprise, Bigros, un anci<strong>en</strong> syndicaliste échappé d’un asile, est<br />
pris pour le remplaçant. Les membres de l’association servant de<br />
main-d’œuvre gratuite pour les magouilles du maire, Bigros décide de<br />
syndiquer les bénévoles.<br />
Mardi 6 décembre - 14h - La Licorne<br />
Le Cerveau<br />
Italie, France, 1968, 1h55, 35 mm<br />
Réalisation Gérard Oury scénario Marcel Jullian, Danièle Thompson et Gérard<br />
Oury image Armand Thirard musique Georges Delerue interprétation David<br />
Niv<strong>en</strong>, Jean-Paul Belmondo...<br />
Un train spécial transportant des fonds secrets de l'O.T.A.N. est<br />
convoité par deux individus. Côté français : Arthur, petit truand<br />
débrouillard, assisté de son copain Anatole. Côté britannique : « Le<br />
Cerveau », brillant escroc disposant d'une équipe et de moy<strong>en</strong>s<br />
considérables. Deux hold-up prévus le même jour à la même heure.<br />
Mardi 6 décembre - 9h - Le Raimu<br />
Mercredi 7 décembre - 21h - Les Arcades<br />
45
46<br />
La Cité de la peur<br />
France, 1994, 1h39, 35 mm<br />
Réalisation Alain Berbérian scénario Alain Chabat, Dominique Farrugia et<br />
Chantal Lauby image Laur<strong>en</strong>t Dailland musique Philippe Chany interprétation<br />
Alain Chabat, Chantal Lauby...<br />
Au Festival de <strong>Cannes</strong>, Odile Deray, attachée de presse, a du mal à<br />
attirer (et surtout à garder) les journalistes aux séances du navet Red<br />
is Dead. Mais les morts successives des projectionnistes du film lui<br />
font une publicité inatt<strong>en</strong>due. Deux catastrophes arriv<strong>en</strong>t alors à<br />
<strong>Cannes</strong> : un garde du corps et la vedette du film.<br />
Jeudi 8 décembre - 11h - Les Arcades<br />
Samedi 10 décembre - 16h - Le Raimu<br />
Le Dictateur<br />
États-Unis, 1945, 2h06, 35 mm, vostf<br />
Réalisation et scénario Charlie Chaplin image Roland Totheroh et Karl Struss<br />
musique Charlie Chaplin interprétation Charles Chaplin, Jack Oakie...<br />
Durant la Première Guerre mondiale, un soldat maladroit sauve par<br />
hasard la vie d’un courageux pilote de chasse. Des années après,<br />
dev<strong>en</strong>u amnésique, il repr<strong>en</strong>d son métier de barbier dans sa boutique,<br />
au sein d’un ghetto juif. Il est le sosie parfait du dictateur de Tomanie,<br />
Ad<strong>en</strong>oïd Hynkel, qui a décidé l’extermination du peuple juif.<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 14h - La Licorne<br />
Le Dîner de cons<br />
France, 1988, 1h20, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Francis Veber image Luciano Tovoli musique Vladimir<br />
Cosma interprétation Thierry Lhermitte, Jacques Villeret...<br />
Des amis organis<strong>en</strong>t un dîner hebdomadaire où chacun vi<strong>en</strong>t avec un<br />
con, le vainqueur étant celui qui ramène le plus remarquable. Pierre<br />
Brochant a trouvé la perle rare : Francois Pignon, comptable au<br />
ministère des Finances, passionné de modèles réduits <strong>en</strong> allumettes,<br />
qui a aussi une furieuse t<strong>en</strong>dance à décl<strong>en</strong>cher des catastrophes…<br />
Mercredi 7 décembre - 11h - Studio 13 (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Daniel Prévost)<br />
Jeudi 8 décembre - 20h30 - Studio 13 (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Daniel Prévost)
Le Distrait<br />
France, 1970, 1h25, 35 mm<br />
Réalisation Pierre Richard scénario Pierre Richard et André Ruellan image<br />
Daniel Vogel musique Vladimir Cosma interprétation Pierre Richard, Marie-<br />
Christine Barrault...<br />
Alexandre Guiton, directeur d’une ag<strong>en</strong>ce de publicité, embauche Pierre<br />
Malaquet, le fils de sa maîtresse. Entre les incid<strong>en</strong>ts, dus à sa<br />
distraction incontrôlable, et les campagnes publicitaires issues de son<br />
imagination fertile et de son humour macabre, Pierre éveille l’amour<br />
chez Lisa, la fille de Guiton.<br />
Mardi 6 décembre - 16h30 - La Licorne (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Pierre Richard)<br />
Drôle de drame<br />
France, 1937, 1h45, 35 mm<br />
Réalisation Marcel Carné scénario Jacques Prévert image Eugène Schüfftan<br />
musique Maurice Jaubert interprétation Francoise Rosay, Michel Simon...<br />
Au cours d’une confér<strong>en</strong>ce, l’austère évêque de Bedford fustige le<br />
roman policier. Il s’invite <strong>en</strong>suite à dîner chez son cousin Irwin<br />
Molyneux, professeur de botanique, qui écrit justem<strong>en</strong>t des romans<br />
policiers sous le pseudonyme de Félix Chapel. Mais l’épouse d’Irwin ne<br />
se prés<strong>en</strong>te pas au souper : l’évêque trouve ça… bizarre !<br />
Jeudi 8 décembre - 14h - Studio 13<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 14h30 - Le Raimu<br />
L'Enquête Corse<br />
France, 2004, 1h32, 35 mm<br />
Réalisation Alain Berbérian scénario Alain Berbérian et Michel Delgado image<br />
Pascal G<strong>en</strong>nesseaux musique Alexandre Desplat interprétation Christian Clavier,<br />
Jean R<strong>en</strong>o...<br />
Détective parisi<strong>en</strong> branché s'estimant aussi irrésistible avec les<br />
femmes que dans le business, Rémi François alias Jack Palmer a<br />
finalem<strong>en</strong>t accepté la mission que vi<strong>en</strong>t de lui confier un obscur petit<br />
notaire de province : retrouver Ange Léoni, un citoy<strong>en</strong> corse introuvable<br />
qui a hérité d'un confortable pactole…<br />
Jeudi 8 décembre - 14h - La Licorne (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’Alain Berbérian)<br />
47
48<br />
L’Étudiante<br />
France, 1988, 1h43, 35 mm<br />
Réalisation Claude Pinoteau scénario Claude Pinoteau et Danièle Thompson<br />
image Yves Rodallec musique Vladimir Cosma interprétation Sophie Marceau,<br />
Vinc<strong>en</strong>t Lindon...<br />
Lors d'une r<strong>en</strong>contre fugace aux sports d'hiver, Édouard a un coup de<br />
foudre pour Val<strong>en</strong>tine. De retour à Paris, il invite la jeune fille à dîner.<br />
Le charme opère, mais tout les oppose : il est un artiste musici<strong>en</strong> qui<br />
vit la nuit, elle donne des cours la journée tout <strong>en</strong> préparant<br />
l’agrégation de lettres classiques.<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 21h - Le Raimu (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Claude Pinoteau)<br />
Faisons un rêve<br />
France, 1937, 1h20, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Sacha Guitry image Georges B<strong>en</strong>oit musique Jacques<br />
Zarou interprétation Michel Simon, Sacha Guitry...<br />
Un mari qui vi<strong>en</strong>t de tromper sa femme r<strong>en</strong>tre chez lui au petit<br />
matin, embarrassé. Il y trouve un avocat à qui il avoue son infidélité,<br />
sans savoir que celui-ci sort justem<strong>en</strong>t du lit de sa femme… à qui il<br />
vi<strong>en</strong>t de proposer le mariage. Pour débrouiller cette situation délicate,<br />
l’avocat conseille au mari de partir <strong>en</strong> province.<br />
Jeudi 8 décembre - 18h - Le Raimu<br />
Samedi 10 décembre - 9h - Les Arcades<br />
Fool Moon<br />
France, 2008, 1h30, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Jérôme L'hotsky image D<strong>en</strong>is Gravouil musique Arnaud<br />
Gauthier interprétation Armelle, Christophe Alévêque...<br />
D'anci<strong>en</strong>s copains de Sci<strong>en</strong>ces-Po, dev<strong>en</strong>us de jeunes loups de la politique<br />
dans des camps différ<strong>en</strong>ts, pass<strong>en</strong>t un week-<strong>en</strong>d <strong>en</strong> Bretagne pour se<br />
dét<strong>en</strong>dre et, surtout, ne jamais parler politique. Mais la pleine lune, des<br />
voisins adeptes de mystérieux rites celtiques et un vieil Armagnac vont<br />
les faire r<strong>en</strong>oncer à leur promesse...<br />
Mardi 6 décembre - 16h - Studio 13 (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’Armelle et Christophe Alévêque)<br />
Mercredi 7 décembre - 14h - La Licorne (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’Armelle et Christophe Alévêque)
Fous d'Irène<br />
États-Unis, 2000, 1h57, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Peter Farrelly et Bobby Farrelly scénario Mike Cerrone, Bobby<br />
Farrelly et Peter Farrelly image Mark Irwin musique Lee Scott interprétation<br />
Jim Carrey, R<strong>en</strong>ée Zellweger...<br />
Charlie Baileygates est un policier souffrant de troubles de la<br />
personnalité. Bi<strong>en</strong> que sous traitem<strong>en</strong>t médical, il a pour mission<br />
d’escorter Irène Waters jusque dans l’Etat où elle est recherchée pour<br />
une grave violation au code de la route. Mais Charlie oublie ses<br />
médicam<strong>en</strong>ts, et son alter ego dérangé, Hank, refait surface.<br />
Mercredi 7 décembre - 11h - Le Raimu<br />
Samedi 10 décembre - 16h - Miramar<br />
Le Grand Bazar<br />
France, 1973, 1h25, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Claude Zidi image Paul Bonis musique Les Charlots<br />
interprétation Michel Serrault, Gérard Rinaldi...<br />
Les Charlots, quatre copains vivant <strong>en</strong> HLM et fâchés avec le travail, préfèr<strong>en</strong>t<br />
traîner chez Émile qui ti<strong>en</strong>t le bistrot-épicerie-bazar du quartier. Lorsqu’un<br />
hypermarché vi<strong>en</strong>t s’installer à proximité, les quatre amis vont tout mettre<br />
<strong>en</strong> œuvre pour saboter cette concurr<strong>en</strong>ce et ram<strong>en</strong>er les cli<strong>en</strong>ts chez Émile.<br />
Jeudi 8 décembre - 18h30 - Miramar<br />
Hellzapoppin<br />
États-Unis, 1941, 1h24, 35 mm, vostf<br />
Réalisation H<strong>en</strong>ry C. Potter scénario Warr<strong>en</strong> Wilson image Elwood Bredell<br />
musique Don Raye interprétation Ole Ols<strong>en</strong>, Chic Johnson...<br />
Ole et Chic t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de tourner un film. Mais devant l’incohér<strong>en</strong>ce du<br />
projet, la production leur impose un scénariste, Jeff, qui tombe<br />
amoureux de Kitty, jeune fille promise à un riche héritage. Poursuites<br />
hystériques, quiproquos amoureux, comédie musicale et ours à<br />
trottinette, Hellzapoppin est un feu d’artifice comique.<br />
Mercredi 7 décembre - 16h - Les Arcades<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 9h - Le Raimu<br />
49
50<br />
Jeux dangereux To Be or not to Be<br />
États-Unis, 1947, 1h30, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Ernst Lubitsch scénario Melchior L<strong>en</strong>gyel, Ernst Lubitsch et Edwin<br />
Justus Mayer image Rudolph Maté musique Wer<strong>en</strong>er R. Heymann et Miklos<br />
Rozsa interprétation Carole Lombard, Jack B<strong>en</strong>ny...<br />
Une troupe de théâtre t<strong>en</strong>te de monter une pièce autour d’Hitler. Au<br />
mom<strong>en</strong>t où, dans le film, l’Allemagne <strong>en</strong>vahit la Pologne, les acteurs<br />
se retrouv<strong>en</strong>t au chômage. Mais un pilote, exilé à Londres et amoureux<br />
de l’actrice principale, va am<strong>en</strong>er toute l’équipe des acteurs à jouer un<br />
rôle dans la résistance.<br />
Mercredi 7 décembre - 18h - Le Raimu<br />
Samedi 10 décembre - 11h - La Licorne<br />
Louise Michel<br />
France, 2008, 1h30, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Gustave Kervern et B<strong>en</strong>oît Delépine image Hugues<br />
Poulain musique Gaëtan Roussel interprétation Yolande Moreau, Bouli Lanners...<br />
Le patron d’une usine de textile délocalise son <strong>en</strong>treprise sans<br />
prév<strong>en</strong>ir ses employées. Il déménage <strong>en</strong> une nuit la totalité des<br />
machines. Les ouvrières regroup<strong>en</strong>t alors leurs indemnités pour<br />
<strong>en</strong>gager un tueur afin de liquider le fourbe capitaliste. C’est le début<br />
d’une version drôle, musclée et moderne de la lutte des classes.<br />
Mardi 6 décembre - 16h - Miramar<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 9h - La Licorne<br />
Mary à tout prix<br />
États-Unis, 1998, 1h58, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Peter Farrelly et Bobby Farrelly scénario Edward Decter, Peter<br />
Farrelly, Bobby Farrelly, Roger Kumble, Ed Decter et John J. Strauss image Mark<br />
Irwin musique Jonathan Richman interprétation Cameron Diaz, B<strong>en</strong> Stiller...<br />
Ted, le loser, <strong>en</strong>gage un détective privé pour rechercher son amour de<br />
jeunesse. Persuadé qu'il a affaire à un dégénéré, le détective file malgré<br />
tout à Miami et retrouve Mary. Elle est belle, g<strong>en</strong>tille, célibataire et<br />
s'occupe d'<strong>en</strong>fants handicapés. Séduit, il raconte à Ted qu'elle est dev<strong>en</strong>ue<br />
grosse, paralytique et qu'elle a quatre <strong>en</strong>fants.<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 18h30 - Miramar
Le Mécano de la G<strong>en</strong>eral<br />
États-Unis, 1927, 1h16, 35 mm, vostf<br />
Réalisation et scénario Clyde Bruckman et Buster Keaton image Bert Haines<br />
musique William P. Perry interprétation Buster Keaton, Marion Mack ...<br />
Johnnie Gray a deux amours : sa fiancée, Annabelle Lee, et sa<br />
locomotive, la G<strong>en</strong>eral. En pleine Guerre de Sécession, il décide de<br />
s’<strong>en</strong>gager dans l'armée sudiste pour prouver son courage à Annabelle.<br />
Reformé par l’armée, il se lance seul à la poursuite d'espions nordistes<br />
qui ont kidnappé sa fiancée et sa locomotive.<br />
Mardi 6 décembre - 14h30 - Le Raimu<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 14h - Les Arcades<br />
Même pas mal ! Dodgeball !<br />
États-Unis, 2004, 1h32, 35 mm, vostf<br />
Réalisation et scénario Rawson Marshall Thurber image Jerzy Zielinski musique<br />
Theodore Shapiro interprétation B<strong>en</strong> Stiller, Vince Vaughn...<br />
Peter LaFleur est propriétaire d’un modeste club de gym à la cli<strong>en</strong>tèle et<br />
au personnel pittoresques. White Goodman, qui dirige le rutilant et<br />
concurr<strong>en</strong>t « Globo Gym », souhaite racheter le club de Peter et lui <strong>en</strong>voie<br />
une jolie experte bancaire. Pour sauver son club, Peter monte une équipe<br />
de ballon-prisonnier et l’inscrit au championnat.<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 21h - Miramar<br />
Mon homme Godfrey My man Godfrey<br />
États-Unis, 1936, 1h34, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Gregory La Cava scénario Morrie Ryskind et Eric Hatch image Ted<br />
Tetzlaff musique Rudy Schrager interprétation William Powell, Carole Lombard...<br />
Aux États-Unis, durant la grande dépression, un concours est lancé au<br />
sein de la haute bourgeoisie, consistant à ram<strong>en</strong>er quelque chose dont<br />
plus personne ne veut. Les sœurs Bullock part<strong>en</strong>t alors <strong>en</strong> excursion<br />
dans les bas-fonds d’où Irène ramène Godfrey, un sans-abri qu’elle<br />
exhibe fièrem<strong>en</strong>t et qui va dev<strong>en</strong>ir son majordome.<br />
Mercredi 7 décembre - 9h - La Licorne<br />
Samedi 10 décembre - 14h - Le Raimu<br />
51
52<br />
Les Monstres<br />
France, Italie, 1963, 1h55, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Dino Risi scénario Ag<strong>en</strong>ore Incrocci, Furio Scarpelli, Elio Petri, Dino<br />
Risi, Ettore Scola et Ruggero Maccari image Alfio Contini musique Armando<br />
Trovajoli interprétation Ugo Tognazzi, Marino Mase...<br />
Famille, patrie, religion, télévision, police, amour… : dix-neuf sketches<br />
féroces, sur les petites bassesses de tous les jours, interprétés avec<br />
vigueur par Vittorio Gassman et Hugo Tognazzi. Les Monstres est le<br />
premier d’une série de films à sketches aussi drôles que méchants dans<br />
l’Italie des années 60.<br />
Mercredi 7 décembre - 11h - Miramar<br />
Jeudi 8 décembre - 9h - La Licorne<br />
Mulan<br />
États-Unis, 1998, 1h28, 35 mm, vf<br />
Réalisation Tony Bancroft et Barry Cook scénario Rita Hsiao, Chris Sanders, Philip<br />
LaZebnik, Raymond Singer, Eug<strong>en</strong>ia Bostick-Singer et Lorna Cook image Armand<br />
Thirard musique Jerry Goldsmith avec les voix de Valérie Kars<strong>en</strong>ti, José Garcia...<br />
Mulan est une belle jeune fille qui vit dans un village chinois. Malgré son<br />
amour et son respect pour sa famille, elle échoue à suivre la voie tracée<br />
par les traditions. Quand son pays est <strong>en</strong>vahi par les Huns, Mulan,<br />
n'écoutant que son courage, s'<strong>en</strong>gage à la place de son père, se coupe les<br />
cheveux et pr<strong>en</strong>d le rôle d’un guerrier.<br />
Mercredi 7 décembre - 14h - Miramar<br />
Samedi 10 décembre - 16h - La Licorne<br />
Nos <strong>en</strong>fants chéris<br />
France, 2003, 1h26, 35 mm<br />
Réalisation B<strong>en</strong>oît Coh<strong>en</strong> scénario B<strong>en</strong>oît Coh<strong>en</strong> et Eléonore Pourriat image<br />
Bertrand Mouly musique Jean-Philippe Goude interprétation Romane Bohringer,<br />
Mathias Mlekuz...<br />
Martin, tr<strong>en</strong>te ans, s’apprête à partir <strong>en</strong> vacances avec sa femme<br />
Ariane et sa petite fille Cerise. C'est alors qu'il croise Constance, son<br />
amour de jeunesse, elle-même mariée et mère de deux <strong>en</strong>fants. Celle-ci<br />
lui propose de passer quelques jours à la campagne <strong>en</strong>tre amis, comme<br />
au bon vieux temps. Pour le meilleur et pour le pire...<br />
Jeudi 8 décembre - 16h - Studio 13 (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Mathias Mlekuz)
On aura tout vu !<br />
France, 1976, 1h40, 35 mm<br />
Réalisation Georges Lautner scénario Francis Veber image Maurice Fellous musique<br />
Philippe Sarde interprétation Pierre Richard, Miou-Miou, Valérie Mairesse...<br />
François Perrin, photographe publicitaire, voudrait réaliser un film<br />
artistique, Le Miroir de l’âme, à partir d’un scénario coécrit avec son ami<br />
H<strong>en</strong>ri. Seul Bob Morlock, producteur de films pornos, accepte le projet<br />
qu’il transforme et r<strong>en</strong>omme… La Vaginale. Christine, la compagne de<br />
François, n’apprécie guère cette compromission.<br />
Mercredi 7 décembre - 11h - La Licorne (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Georges Lautner et Valérie Mairesse)<br />
Oscar<br />
France, 1976, 1h35, 35 mm<br />
Réalisation Édouard Molinaro scénario Louis De Funès, Jean Halain et Edouard<br />
Molinaro image Raymond Lemoigne musique Georges Delerue interprétation<br />
Louis De Funès, Claude Rich...<br />
Bertrand, un riche chef d’<strong>en</strong>treprise, reçoit son employé, Christian, qui<br />
vi<strong>en</strong>t solliciter une augm<strong>en</strong>tation. Il refuse. Mais Christian, qu’il<br />
pr<strong>en</strong>ait pour son homme de confiance, lui révèle qu’il l’escroque depuis<br />
des années, puis le fait chanter pour obt<strong>en</strong>ir la main de sa fille. Ce<br />
n’est que le début d’une série de quiproquos.<br />
Mardi 6 décembre - 11h - La Licorne (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’Édouard Molinaro)<br />
Papy fait de la résistance<br />
France, 1983, 1h46, 35 mm<br />
Réalisation Jean-Marie Poiré scénario Jean-Marie Poiré, Martin Lamotte et<br />
Christan Clavier image Robert Alazraki musique Jean Musy interprétation<br />
Michel Galabru, Gérard Jugnot...<br />
Pour « La Bourdelle », grande cantatrice parisi<strong>en</strong>ne, 1943 est l’année de<br />
la débâcle. Son mari meurt lors d’un acte de résistance, sa demeure<br />
est <strong>en</strong>vahie par les Allemands, et son concierge s’est reconverti dans<br />
la gestapo. Mais son tal<strong>en</strong>t, le charme de ses filles et la double<br />
id<strong>en</strong>tité de son fils pourrai<strong>en</strong>t lui sauver la mise.<br />
Jeudi 8 décembre - 20h30 - Studio 13<br />
Samedi 10 décembre - 16h - Les Arcades<br />
53
54<br />
Les Petits Ruisseaux<br />
France, 2010, 1h34, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Pascal Rabaté image B<strong>en</strong>oît Chamaillard musique Alain<br />
Pewzner interprétation Daniel Prévost, Philippe Nahon...<br />
Émile, retraité et veuf, coule des jours paisibles ponctués de parties de<br />
pêche et de discussions avec les copains au bar du village. Son camarade<br />
Edmond, vieux solitaire, multiplie les r<strong>en</strong>contres amoureuses <strong>en</strong> toute<br />
discrétion. Quand Edmond meurt, Émile, face à lui-même, retrouve des<br />
<strong>en</strong>vies et des désirs qu'il croyait oubliés.<br />
Mercredi 7 décembre - 16h - La Licorne (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Pascal Rabaté et Daniel Prévost)<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 9h - Studio 13 (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce Daniel Prévost)<br />
Pr<strong>en</strong>ds l'oseille et tire-toi<br />
États-Unis, 1969, 1h25, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Woody All<strong>en</strong> scénario Woody All<strong>en</strong> et Mickey Rose image Lester Shorr<br />
musique Marvin Hamlisch interprétation Woody All<strong>en</strong>, Janet Margolin...<br />
L’<strong>en</strong>fance de Virgil, petit, malingre, roux et portant des lunettes, n’est<br />
pas facile. Humiliations et mauvaises fréqu<strong>en</strong>tations l’amèn<strong>en</strong>t à<br />
délaisser le violoncelle pour la délinquance. Adulte, il essaie de sortir de<br />
sa condition d’escroc minable <strong>en</strong> épousant Louise. Mais le manque<br />
d’arg<strong>en</strong>t le ramène au crime…<br />
Mardi 6 décembre - 14h - Miramar<br />
Samedi 10 décembre - 9h - Le Raimu<br />
Qui veut la peau de Roger Rabbit ?<br />
États-Unis, 1988, 1h43, 35 mm, vf<br />
Réalisation Robert Zemeckis scénario Jeffrey Price et Peter S. Seaman image Dean<br />
Cundey musique Alan Silvestri interprétation Bob Hoskins, Joanna Cassidy...<br />
Les « toons », personnages dessinés, font des ravages à Hollywood mais<br />
viv<strong>en</strong>t à Toonville, un ghetto qui les sépare des humains. Roger Rabbit,<br />
lapin vedette de Maroon Cartoon, soupçonne son épouse, la pulpeuse<br />
Jessica, de le tromper. Malgré une vieille rancœur <strong>en</strong>vers les toons, le<br />
détective Eddy Valiant mène l’<strong>en</strong>quête…<br />
Mercredi 7 décembre - 16h - Miramar<br />
Samedi 10 décembre - 14h - La Licorne
Quoi de neuf, Pussycat ? What’s new Pussycat ?<br />
États-Unis, France, 1965, 1h48, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Clive Donner scénario Woody All<strong>en</strong> image Jean Badal musique Burt<br />
Bacharach interprétation Peter Sellers, Peter O'Toole...<br />
Michael James a beau être amoureux de sa fiancée Carole Werner, c’est<br />
un incorrigible don juan qui séduit toutes celles qui l’approch<strong>en</strong>t. Il se<br />
confie à Fritz Fassb<strong>en</strong>der, psychiatre obsédé sexuel frustré. Victor, l’ami<br />
de Michael, est aussi amoureux de Carole qui va l’utiliser pour r<strong>en</strong>dre<br />
son fiancé jaloux…<br />
Jeudi 8 décembre - 11h - Miramar<br />
Samedi 10 décembre - 14h - Les Arcades<br />
La Soupe au canard<br />
États-Unis, 1934, 1h10, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Leo McCarey scénario Bert Kalmar, Harry Ruby, Arthur Sheekman et<br />
Nat Perrin image H<strong>en</strong>ry Sharp musique Harry Ruby interprétation Groucho Marx,<br />
Harpo Marx...<br />
Pour r<strong>en</strong>flouer les caisses de la Freedonie, le Conseil des ministres fait<br />
appel à la richissime Mme Teasdale, qui accepte à une condition : que le<br />
gouvernem<strong>en</strong>t se dote d'un nouveau chef, Rufus T. Firefly. Mégalomane<br />
et incompét<strong>en</strong>t, ce dernier va accumuler les gaffes et décl<strong>en</strong>cher une<br />
guerre avec le pays voisin : la Sylvanie.<br />
Mardi 6 décembre - 18h - Studio 13<br />
Le Soupirant<br />
France, 1963, 1h25, 35 mm<br />
Réalisation Pierre Etaix scénario Jean-Claude Carrière et Pierre Etaix image<br />
Pierre Lev<strong>en</strong>t musique José Padilla et Jean Paillaud interprétation Pierre Etaix,<br />
France Arnel...<br />
Un jeune chercheur solitaire, <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t voué à ses études, suit un<br />
jour la suggestion de son père et décide de se marier. Il déclare sa<br />
flamme à la jeune Suédoise qui vit au pair chez ses par<strong>en</strong>ts, mais<br />
celle-ci ne parle pas assez bi<strong>en</strong> français pour lui répondre. Il se met<br />
alors <strong>en</strong> quête de la femme idéale.<br />
Mardi 6 décembre - 11h - Les Arcades<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 11h - Miramar<br />
55
56<br />
Le Téléphone rose<br />
France, 1976, 1h35, 35 mm<br />
Réalisation Édouard Molinaro scénario Francis Veber image Gérard Hameline<br />
musique Vladimir Cosma interprétation Pierre Mondy, Mireille Darc...<br />
B<strong>en</strong>oît Casteljac, petit industriel toulousain, monte à Paris pour<br />
négocier le rachat de sa société par un groupe financier américain.<br />
Levêgue, chargé des relations publiques du groupe, doit fournir une<br />
call-girl au PDG toulousain afin de « faciliter » la négociation. Il la lui<br />
prés<strong>en</strong>te comme sa nièce. Casteljac tombe amoureux de la jeune<br />
femme.<br />
Mardi 6 décembre - 14h - Studio 13 (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’Édouard Molinaro)<br />
The Party<br />
États-Unis, 1969, 1h39, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Blake Edwards scénario Blake Edwards, Frank Waldman et Tom<br />
Waldman image Luci<strong>en</strong> Ballard musique H<strong>en</strong>ry Mancini interprétation Peter<br />
Sellers, Claudine Longet...<br />
Hrundi V. Bakshi, acteur indi<strong>en</strong> de second plan, multiplie les<br />
maladresses et finit par faire exploser le décor d’une superproduction<br />
hollywoodi<strong>en</strong>ne. Le producteur décide de le bannir des tournages, mais<br />
son nom va se retrouver sur la liste d’invités d’une soirée chic avec<br />
tout le gratin d’Hollywood.<br />
Mardi 6 décembre - 16h - Les Arcades<br />
Jeudi 8 décembre - 18h - Studio 13<br />
Tonnerre sous les tropiques<br />
États-Unis, Allemagne, 2008, 1h48, 35 mm, vostf<br />
Réalisation B<strong>en</strong> Stiller scénario B<strong>en</strong> Stiller, Etan Coh<strong>en</strong> et Justin Theroux<br />
image John Toll musique Theodore Shapiro interprétation B<strong>en</strong> Stiller, Jack<br />
Black...<br />
Cinq acteurs absolum<strong>en</strong>t incompatibles particip<strong>en</strong>t au tournage d’un film<br />
de guerre. Les conflits internes et l’incapacité du réalisateur font capoter<br />
l’affaire. La troupe se retrouve alors dans un camp d’<strong>en</strong>trainem<strong>en</strong>t<br />
militaire. Face à un auth<strong>en</strong>tique conflit armé, les cinq hommes vont<br />
devoir mettre de côté leur guéguerre des egos.<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 22h45 - Miramar
Top secret !<br />
États-Unis, 1984, 1h28, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker scénario Jim Abrahams,<br />
David Zucker, Jerry Zucker et Martyn image Christopher Challis musique Maurice<br />
Jarre interprétation Val Kilmer, Lucy Gutteridge...<br />
Nick Rivers, une star américaine du rock and roll, participe à Berlin-Est à un<br />
festival culturel international. Ce rassemblem<strong>en</strong>t camoufle un complot<br />
fom<strong>en</strong>té par un groupe de néonazis nostalgiques visant à détruire une flotte<br />
sous-marine de l’OTAN. Le chanteur se retrouve alors embarqué dans la<br />
résistance clandestine.<br />
Jeudi 8 décembre - 20h30 - Miramar<br />
Trafic<br />
Pays-bas, France, 1971, 1h32, 35 mm<br />
Réalisation Jacques Tati scénario Jacques Tati, Jacques Lagrange et Bert<br />
Haanstra image Marcel Weiss et Edouard van D<strong>en</strong> End<strong>en</strong> musique Charles<br />
Dumont interprétation Jacques Tati, Maria Kimberly...<br />
La société automobile française Altra prépare son nouveau modèle pour<br />
le salon d'Amsterdam : le "camping-car", une voiture de camping dotée<br />
de sièges transformables <strong>en</strong> couchette, douches, barbecue... Tandis que<br />
le v<strong>en</strong>deur prépare le stand, Monsieur Hulot pr<strong>en</strong>d la route avec le<br />
chauffeur qui transporte le véhicule révolutionnaire.<br />
Mercredi 7 décembre - 20h30 - Studio 13<br />
Jeudi 8 décembre - 19h - Les Arcades<br />
Tu vas rire, mais je te quitte<br />
France, 2004, 1h37, 35 mm<br />
Réalisation Philippe Harel scénario Eric Assous et Philippe Harel musique<br />
Alexandre Desplat interprétation Judith Godrèche, Sagamore Stév<strong>en</strong>in...<br />
Elise Vérone est comédi<strong>en</strong>ne, blonde, sexy et un peu gourde. Sa<br />
carrière est vouée aux sitcoms, elle assume mal sa tr<strong>en</strong>taine et le<br />
prince charmant de ses rêves a cédé sa place aux mecs d’un soir et<br />
aux cuites <strong>en</strong> boîte <strong>en</strong>tre copines. Se raccrochant à son rêve de<br />
célébrité, elle s’amourache d’un écrivain…<br />
Jeudi 8 décembre - 9h - Studio 13 (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Philippe Harel)<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 11h - Les Arcades (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Philippe Harel)<br />
57
58<br />
Le Vélo de Ghislain Lambert<br />
France, Belgique, 2000, 1h59, 35 mm<br />
Réalisation Philippe Harel scénario Olivier Dazat, Philippe Harel et B<strong>en</strong>oit<br />
Poelvoorde image Gilles H<strong>en</strong>ry musique Philippe Eidel interprétation B<strong>en</strong>oit<br />
Poelvoorde, José Garcia...<br />
Au milieu des années soixante-dix, Ghislain Lambert, né le même jour<br />
qu'Eddy Merckx, est un coureur cycliste belge dont l'ambition est de<br />
dev<strong>en</strong>ir un champion. Il parvi<strong>en</strong>t à intégrer une grande équipe mais<br />
comme porteur d'eau. Déterminé dans son rêve de victoire et de gloire<br />
sportive, Ghislain Lambert att<strong>en</strong>d patiemm<strong>en</strong>t son tour.<br />
Mercredi 7 décembre - 16h - Studio 13 (<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Philippe Harel)<br />
La Vie de Brian<br />
Angleterre, 1980, 1h33, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Terry Jones scénario Graham Chapman, John Cleese, Terry Gilliam,<br />
Eric Idle, Terry Jones et Michael Palin image Peter Biziouu interprétation Graham<br />
Chapman, Terry Gilliam...<br />
En l'an 0, <strong>en</strong> terre de Galilée, Mandy et son bébé Brian reçoiv<strong>en</strong>t la visite<br />
des Rois Mages un beau soir de décembre. S’apercevant très vite de leur<br />
erreur, ils vont porter leurs prés<strong>en</strong>ts dans l’étable voisine. Ce n’est que<br />
la première confusion dans la vie de Brian, messie malgré lui, moins<br />
connu mais plus drôle que l’Autre.<br />
Mardi 6 décembre - 19h - Les Arcades<br />
Jeudi 8 décembre - 9h - Raimu<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 11h - Studio 13<br />
Y a-t-il un flic pour sauver le présid<strong>en</strong>t ?<br />
États-Unis, 1991, 1h25, 35 mm, vostf<br />
Réalisation David Zucker scénario David Zucker et Pat Proft image Robert M.<br />
Stev<strong>en</strong>s musique Ira Newborn interprétation Leslie Niels<strong>en</strong>, George K<strong>en</strong>nedy...<br />
Après avoir plus ou moins sauvé la reine, le calamiteux policier Frank<br />
Drebin est de retour à la table du présid<strong>en</strong>t des Etats-Unis. Il fait la<br />
connaissance du professeur Meinheimer à qui George Bush a confié un<br />
état des lieux sur les énergies r<strong>en</strong>ouvelables. Mais un att<strong>en</strong>tat fait<br />
exploser l’institut de Meinheimer…<br />
Mardi 6 décembre - 20h30 - Studio 13<br />
Samedi 10 décembre - 9h - La Licorne
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
<strong>Cinéma</strong> à la carte
Neuf films sortis <strong>en</strong> 2011 mais peu ou jamais vus à <strong>Cannes</strong>… Tel est le concept<br />
de cette section dont Jean-Christophe Berjon, anci<strong>en</strong> délégué général de la<br />
Semaine de la Critique, était le maître d’œuvre. Chaque année, il choisissait<br />
avec sa compét<strong>en</strong>ce et son goût très sûr, quelques uns des meilleurs films<br />
d’auteur (mais pas seulem<strong>en</strong>t) oubliés par les programmations cannoises. Cette<br />
année, appelé sous d’autres cieux, il n’a pu remplir son office. J’ai donc eu la<br />
lourde charge de choisir ces neuf films qui devai<strong>en</strong>t toujours être de grande<br />
qualité et généralem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>c<strong>en</strong>sés par la critique. Dans un long flash back sur la<br />
productions 2011 forte de plusieurs c<strong>en</strong>taines de longs métrages, je<br />
sélectionnais, éliminais, mettais <strong>en</strong> att<strong>en</strong>te, rédigeais des listes, pr<strong>en</strong>ais des<br />
conseils auprès des nombreux critiques qui depuis longtemps anim<strong>en</strong>t les<br />
stages « Moi…jeune critique ». Bref, le choix restait problématique. Et puis,<br />
brusquem<strong>en</strong>t la solution apparut. Les neuf films choisis serai<strong>en</strong>t des comédies,<br />
<strong>en</strong> osmose parfaite avec le thème des R<strong>en</strong>contres. D’emblée, de nombreux titres<br />
disparur<strong>en</strong>t et finalem<strong>en</strong>t, il <strong>en</strong> restait une petite quarantaine. Un dernier<br />
classem<strong>en</strong>t et voici la sélection…<br />
Si dans la rétrospective, la sélection est ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t franco-américaine, ce<br />
ne sera pas le cas ici. De Finlande <strong>en</strong> Arg<strong>en</strong>tine, d’Espagne <strong>en</strong> Afrique du Sud, la<br />
comédie apparaît triomphante ou glaciale, caustique ou amère, véritable<br />
exutoire d’une société mondialisée et sans repère. Les héros de Very Cold Trip ou<br />
d’African United, L’Homme d’à côté et Sale temps pour les pêcheurs, victimes<br />
ou observateurs, sont bi<strong>en</strong> là pour nous le rappeler. Un Michel Gondry succul<strong>en</strong>t<br />
(The Gre<strong>en</strong> Hornet), et l’humour distillé par quelques cinéastes français au<br />
tal<strong>en</strong>t prometteur complèt<strong>en</strong>t et assur<strong>en</strong>t le plaisir imm<strong>en</strong>se d’une découverte<br />
à chaque séance.<br />
Gérard Camy<br />
Présid<strong>en</strong>t de <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong><br />
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Africa United<br />
Grande Bretagne, Afrique du Sud, Rwanda, 2011, 1h25, 35 mm, vostf - À partir de 10 ans.<br />
Réalisation Debs Gardner-Paterson scénario Rhidian Brook, Ayuub Kasasa Mago et<br />
Moukhtar Omar Sibomana image Sean Bobbitt musique Bernie Gardner<br />
interprétation Eriya Ndayambaje, Roger Ns<strong>en</strong>giyumva...<br />
Trois <strong>en</strong>fants rwandais rêv<strong>en</strong>t d’assister à la cérémonie d’ouverture du<br />
Mondial de Football à Johannesburg. Mais ils pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t le mauvais bus et<br />
échou<strong>en</strong>t au Congo dans un camp d’<strong>en</strong>fants réfugiés. Nos héros<br />
parvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à s’échapper et embarqu<strong>en</strong>t avec eux une « dream team »<br />
d’<strong>en</strong>fants dans leurs av<strong>en</strong>tures palpitantes.<br />
Mardi 6 décembre - 14h - Les Arcades<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 11h - La Licorne<br />
L’Art de séduire<br />
France, 2011, 1h24, 35 mm<br />
Réalisation Guy Mazarquil scénario Guy Mazarquil et Erick Malabry image Martin de<br />
Chabaneix musique Christophe Magnan interprétation Mathieu Demy, Julie Gayet...<br />
Jean-François, psychothérapeute amoureux de sa pati<strong>en</strong>te, se s<strong>en</strong>t <strong>en</strong>fin<br />
libre de la séduire lorsqu'elle arrête sa thérapie. Mais, tétanisé par son<br />
amour, il accumule les maladresses. Il demande alors de l’aide à Juli<strong>en</strong>,<br />
un de ses pati<strong>en</strong>ts atteint de donjuanisme compulsif. Une initiative<br />
totalem<strong>en</strong>t absurde. Quoique...<br />
Mardi 6 décembre - 20h30 - Le Raimu<br />
Mercredi 7 décembre - 18h - Studio 13<br />
Les Av<strong>en</strong>tures de Philibert<br />
France, 2011, 1h43, 35 mm<br />
Réalisation Sylvain Fusée scénario Jean-François Halin et Karine Angeli image Régis<br />
Blondeau musique Jean-Louis Bianchina interprétation Jérémie R<strong>en</strong>ier, Alexandre Astier...<br />
Bretagne, 1550. Philibert, jeune, robuste, idéaliste et candide, se voit bi<strong>en</strong><br />
prospérer dans l’artichaut et préserve sa virginité pour celle que Dieu lui<br />
destine. Mais avant de mourir son supposé père lui révèle qu’il est fils<br />
d’un g<strong>en</strong>tilhomme assassiné. Philibert part alors pour la grande ville<br />
pleine de pièges et de t<strong>en</strong>tations.<br />
Mardi 6 décembre - 18h - Le Raimu<br />
Jeudi 8 décembre - 16h - Miramar<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 21h - Les Arcades<br />
61
62<br />
L’Homme d’à côté<br />
Arg<strong>en</strong>tine, 2011, 1h50, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Mariano Cohn et Gastón Duprat scénario Andrés Duprat image<br />
Gastón Duprat musique Sergio Pangaro interprétation Rafael Spregelburg, Daniel<br />
Araoz...<br />
Leonardo a réussi : designer à la mode, il a dessiné un fauteuil qui a<br />
fait sa fortune et vit à la périphérie de Bu<strong>en</strong>os Aires dans la célèbre<br />
maison Curutchet, imaginée par Le Corbusier, avec sa femme Ana, prof<br />
de Yoga, et sa fille Lola. Mais sa maison et son équilibre vont-ils<br />
résister à Victor, l’étrange nouveau voisin ?<br />
Mardi 6 décembre - 11h - Studio 13<br />
Mercredi 7 décembre - 20h30 - Le Raimu<br />
Ni à v<strong>en</strong>dre ni à louer<br />
France, 2011, 1h20, 35 mm<br />
Réalisation et scénario Pascal Rabaté image B<strong>en</strong>oît Chamaillard musique Alain<br />
Pewzner interprétation Jacques Gamblin, Maria de Medeiros...<br />
Att<strong>en</strong>tion : des scènes, des propos ou des images peuv<strong>en</strong>t heurter la s<strong>en</strong>sibilité des spectateurs.<br />
Un week-<strong>en</strong>d à la mer, à Saint-Nazaire, histoires sans paroles : deux<br />
couples au même hôtel, sur la même plage, vont inévitablem<strong>en</strong>t se<br />
croiser, un bellâtre <strong>en</strong> sous-vêtem<strong>en</strong>ts féminins retrouve sa<br />
dominatrice, deux jeunes punks dessin<strong>en</strong>t leur maison sur le sable, au<br />
camping on monte la t<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> ville on dessine des codes-barres…<br />
Mercredi 7 décembre - 14h - Studio 13 - <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du réalisateur<br />
Jeudi 8 décembre - 16h - La Licorne - <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du réalisateur<br />
Sale temps pour les pêcheurs<br />
Espagne, Uruguay, 2011, 1h40, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Alvaro Brechner scénario Alvaro Brechner et Gary Piquer image Alvaro<br />
Gutiérrez musique Mikel Salas interprétation Gary Piquer, Jouko Ahola...<br />
Orsini, un homme d’affaires qui s’est lui-même surnommé « Le Prince »,<br />
traverse l’Amérique du Sud avec son protégé, Jacob van Opp<strong>en</strong>, anci<strong>en</strong><br />
champion du monde de catch, s<strong>en</strong>sible mais incontrôlable. De ville <strong>en</strong> ville,<br />
ils organis<strong>en</strong>t des combats de catch avec les autochtones. Un jour, ils<br />
arriv<strong>en</strong>t à Santa Maria, Uruguay…<br />
Mercredi 7 décembre - 14h - Les Arcades<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 18h - Le Raimu
The Gre<strong>en</strong> Hornet<br />
États-Unis, 2011, 1h57, numérique, vostf - À partir de 10 ans.<br />
Réalisation Michel Gondry scénario Seth Rog<strong>en</strong> et Evan Goldberg image John<br />
Schwartzman musique James Newton Howard interprétation Seth Rog<strong>en</strong>,<br />
Cameron Diaz...<br />
Britt Reid est un jeune fêtard inconséqu<strong>en</strong>t. Lorsque son père meurt, il<br />
lui laisse <strong>en</strong> héritage sa fortune, son journal, le Daily S<strong>en</strong>tinel, mais<br />
aussi Kato, bricoleur de génie et maître des arts martiaux qui prépare<br />
un café divin. Britt se transforme sous son influ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> héros masqué<br />
et va combattre le crime <strong>en</strong> sa compagnie.<br />
Mardi 6 décembre - 21h - Les Arcades<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre - 14h - Miramar<br />
Une pure affaire<br />
France, 2011, 1h28, numérique<br />
Réalisation et scénario Alexandre Coffre image Guillaume Deffontaines musique<br />
Eric Neveux interprétation François Dami<strong>en</strong>s, Pascale Arbillot...<br />
David Pelame, la quarantaine, est marié depuis longtemps avec<br />
Christine. Ses <strong>en</strong>fants lui parl<strong>en</strong>t à peine et il subit une concurr<strong>en</strong>ce<br />
sauvage au sein de l’<strong>en</strong>treprise où il est cadre. Cette vie morne va<br />
changer un soir de Noël où David découvre une valise pleine de<br />
cocaïne. Tout semble alors sourire à ce dealer spontané.<br />
Mardi 6 décembre - 11h - Miramar<br />
Jeudi 8 décembre - 14h - Les Arcades<br />
Very Cold Trip<br />
Finlande, 2011, 1h35, 35 mm, vostf<br />
Réalisation Dome Karukoski scénario Pekko Peson<strong>en</strong> image Pini Hellstedt<br />
musique Lance Hogan interprétation Jussi Vatan<strong>en</strong>, Jasper Pääkkön<strong>en</strong>...<br />
La vie est belle pour Janne, un jeune tr<strong>en</strong>t<strong>en</strong>aire finlandais qui ne fait<br />
ri<strong>en</strong> de ses journées. Sa fiancée, Inari, n’<strong>en</strong> peut plus et lui pose un<br />
ultimatum : soit il trouve un décodeur TV avant l’aube, soit elle le<br />
quitte. Janne n’a plus le choix : il se lance avec ses deux meilleurs<br />
amis sur les routes <strong>en</strong>neigées de Laponie.<br />
Mercredi 7 décembre - 11h - Les Arcades<br />
Samedi 10 décembre - 11dh - Le Raimu<br />
63
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Les invités des 24 es R<strong>en</strong>contres<br />
<strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong>
Dans le cadre de la thématique des 24es RCC, nous avons demandé, à tous les invités des<br />
R<strong>en</strong>contres, de nous raconter leur blague préférée.<br />
Né <strong>en</strong> 1972, Karim Adda, après le cours Flor<strong>en</strong>t, débute dans le milieu du caféthéâtre.<br />
En 1995, il fait une apparition dans Assassin(s) de Mathieu Kassovitz.<br />
En 2001, il réalise son premier court métrage, Boomer et intègre l’équipe de<br />
Caméra café. Karim réalise aussi vidéo-clips, publicités et une série pour M6.<br />
Après deux nouveaux courts métrages couverts de prix (J’ai plein de projets et<br />
La 17ème marche), il réalise <strong>en</strong> 2009 une saison de Caméra Café et <strong>en</strong> 2011 la<br />
saison 3 de Scènes de ménages. Il est actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> cours de financem<strong>en</strong>t de<br />
son premier long métrage Notoriété Publique avec Mélanie Laur<strong>en</strong>t, Julie Ferrier,<br />
Juli<strong>en</strong> Boisselier, Fred Testot... Il sera membre du jury des 24es RCC.<br />
Journaliste flâneuse quoique motivée depuis une vingtaine d’années, à<br />
l’issue d’une halte studieuse <strong>en</strong> hypokhâgne, khâgne, études de lettres et<br />
d'histoire à Paris puis à l’ESJ Lille, Ariane Allard collabore régulièrem<strong>en</strong>t (et<br />
avec plaisir) à la revue Positif. Auparavant : chef de rubrique cinéma à La<br />
Prov<strong>en</strong>ce, à Marseille, après un détour par le service société, option faits<br />
divers (ça peut favoriser une forte <strong>en</strong>vie de rêver le monde…). Cinéphile et<br />
phage depuis à peu près toujours. Premier éblouissem<strong>en</strong>t vers l'âge de huit<br />
ans avec Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy puis, à dix ans, la<br />
dynamite <strong>en</strong> scope d'Il était une fois la révolution de Sergio Leone. Pourvu que ça dure…<br />
Elle animera un des stages « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Une star de cinéma est <strong>en</strong> train de pr<strong>en</strong>dre son bain.<br />
C'est alors que le robinet d'eau froide dit au robinet d'eau chaude :<br />
- « Alors, à toi aussi elle te fait tourner la tête ? ».<br />
65
Né <strong>en</strong> 1963, Christophe Alévêque se lance dans des études de commerce<br />
mais suit aussi parallèlem<strong>en</strong>t des cours de théâtre. Dès 1988, il comm<strong>en</strong>ce<br />
à se produire dans des cafés-théâtres parisi<strong>en</strong>s, <strong>en</strong> duo d’abord avec Olivier<br />
Lefranc puis à partir de 1991, <strong>en</strong> solo. Il acquiert une belle notoriété <strong>en</strong><br />
<strong>en</strong>trant dans la « bande à Ruquier » <strong>en</strong> 1994, participant à ses différ<strong>en</strong>tes<br />
émissions. Son ironie mordante, ses sketches délirants, son <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t<br />
particip<strong>en</strong>t au grand succès de ses spectacles. Le cinéma n’a offert que<br />
quelques rôles à ce provocateur à l’humour ravageur dont Les Petits Poucets<br />
de Thomas Bardinet <strong>en</strong> 2006 ou <strong>en</strong>core Fool Moon de Jérôme L’Hotsky <strong>en</strong> 2008).<br />
Sa blague préférée :<br />
Sur quoi repose le libéralisme économique actuelle ? Sur un principe très simple : à quoi ça<br />
sert de violer les g<strong>en</strong>s quand on peut les baiser.<br />
Prof d’économie sans <strong>en</strong>thousiasme, Yves Alion ne voit d’autre issue pour<br />
s’épanouir que la passion qui le dévore : le cinéma. Il devi<strong>en</strong>t donc critique<br />
et écrivain de cinéma. De « La revue du cinéma » à « l’Avant-scène » <strong>en</strong><br />
passant par « Ecran » et « Télé 7 jours », il passe sa vie dans les salles<br />
obscures et écrit, écrit, écrit… Il participe à la création de nouvelles revues<br />
(« Le m<strong>en</strong>suel du cinéma », « Synopsis », « Storyboard ») plus ou moins<br />
éphémères et pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> main les destinées de « L’Avant-scène ». Il a<br />
travaillé pour le Festival de <strong>Cannes</strong>, la télévision, a été figurant (et parfois<br />
un peu plus) dans une tr<strong>en</strong>taine de films et s’est mis au théâtre. Il vi<strong>en</strong>t d’écrire avec<br />
Gérard Camy « Le <strong>Cinéma</strong> par ceux qui le font » aux éditions Nouveau Monde.<br />
Il animera un des stages « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Deux vieilles femmes <strong>en</strong> villégiature dans un hôtel des Catskills. La première dit : « Eh<br />
bi<strong>en</strong>, la nourriture est vraim<strong>en</strong>t infecte ». Et l’autre lui répond : « Je sais, et les portions si<br />
petites ». C’est <strong>en</strong> gros comme cela que je vois la vie. Pleine de solitude et de misère et de<br />
souffrance et de malheur, et ça se termine beaucoup trop vite.<br />
Woody All<strong>en</strong>, Annie Hall<br />
66
Après des études d’information-communication. et de cinéma à Aix-<strong>en</strong>-<br />
Prov<strong>en</strong>ce, Érik Antolin devi<strong>en</strong>t responsable de la communication au<br />
Festival <strong>Cinéma</strong> d’Alès – Itinérances. Il collabore égalem<strong>en</strong>t aux R<strong>en</strong>contres<br />
Internationales du <strong>Cinéma</strong> des Antipodes à St-Tropez, ainsi qu’au Festival<br />
de <strong>Cannes</strong>.<br />
Il représ<strong>en</strong>te le Festival d’Alès dans le jury des festivals des 24es RCC.<br />
Manifestation généraliste, le Festival <strong>Cinéma</strong> d’Alès – Itinérances attire<br />
chaque année <strong>en</strong> mars plus de 45 000 spectateurs. Sélection d’avantpremières,<br />
hommages, compétition de courts métrages, programmation<br />
jeune public ponctue chaque festival qui conjugue fiction et docum<strong>en</strong>taires, patrimoine et<br />
découverte et dont la 30e édition se déroulera du 16 au 25 mars 2012.<br />
Elle sera membre du jury des Festivals des 24es RCC.<br />
Sa blague préférée :<br />
Deux <strong>en</strong>fants se lèv<strong>en</strong>t au matin de Noël et se dirig<strong>en</strong>t vers le sapin.<br />
Ils y trouv<strong>en</strong>t une montagne de cadeaux pour l’un et un seul paquet pour l’autre. Celui qui<br />
a la montagne de cadeaux nargue son frère : « J’ai plus de cadeaux que toi ».<br />
Son frère lui répond sur le même ton : « Oui mais moi j’ai pas le cancer ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Née <strong>en</strong> 1969, Armelle, fait des études de Lettres dans une classe préparatoire,<br />
puis travaille comme aide-costumière mais est irrésistiblem<strong>en</strong>t attirée par la<br />
scène. Son allure atypique et sa personnalité ne tard<strong>en</strong>t pas à attirer l'att<strong>en</strong>tion.<br />
Coline Serreau lui confie ainsi un second rôle <strong>en</strong> 1996 dans La belle Verte mais<br />
c'est <strong>en</strong> 2001 qu'elle décroche le rôle de Maeva Capucin, la secrétaire de direction<br />
coincée dans la série culte « Caméra Café ». Jean-Marie Poiré, Pascal Thomas,<br />
Fabi<strong>en</strong> Ont<strong>en</strong>i<strong>en</strong>te, Alain Berbérian, Nicolas Bary, Pascale Pouzadoux, Yann Moix<br />
ou <strong>en</strong>core Daniel Vigne… sauront tous pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte son gros pot<strong>en</strong>tiel<br />
comique et décalé. Elle sera membre du jury des 24es RCC.<br />
Le prince de Ligne, grand esprit du XVIIième siècle, r<strong>en</strong>tre d'un long voyage.<br />
Sa femme, qui ne l'avait pas accompagné, lui demande : « P<strong>en</strong>dant votre abs<strong>en</strong>ce, m'avezvous<br />
été fidèle ? »<br />
« Souv<strong>en</strong>t » lui répond-il.<br />
67
Thomas Bardinet est réalisateur, producteur et musici<strong>en</strong>. Après ses études à<br />
la FEMIS, il a réalisé six courts métrages dont le Jour du bac (Grand Prix à<br />
Clermont, sélection à V<strong>en</strong>ise) et Soyons amis ! (Prix Jean Vigo et Grand Prix<br />
de la Critique, sélection à <strong>Cannes</strong>), trois longs (Le Cri de tarzan, Les Âmes<br />
câlines, Les Petits Poucets) et un docum<strong>en</strong>taire (La Petite Mêlée). Thomas<br />
Bardinet a été égalem<strong>en</strong>t monteur de films de Dominik Moll, Gilles<br />
Marchand, Vinc<strong>en</strong>t Dietschy et Laur<strong>en</strong>t Cantet.<br />
Sa blague préférée :<br />
Pourquoi le suisse allemand ne fait jamais la vaisselle ? Parce qu'il est suisse allemand.<br />
Né <strong>en</strong> 1953, d’abord monteur à Canal +, Alain Berberian assure bi<strong>en</strong>tôt la<br />
réalisation des parodies et des fausses publicités des « Nuls ». Tout<br />
naturellem<strong>en</strong>t il mettra <strong>en</strong> scène La Cité de la peur (1994) sur un scénario<br />
du quatuor comique. Ce premier long métrage, comédie loufoque au succès<br />
énorme, lui permet de mettre <strong>en</strong> chantier Paparazzi avec Vinc<strong>en</strong>t Lindon et<br />
Patrick Timsit qui sort <strong>en</strong> 1998. Nouveau succès. Le Boulet (2002) avec<br />
Gérard Lanvin et B<strong>en</strong>oit Poelvoorde, L’Enquête corse (2004) avec Christian<br />
Clavier et Jean R<strong>en</strong>o, L’Ile au trésor (2007) avec Gérard Jugnot et Jean-Paul<br />
Rouve, confirm<strong>en</strong>t un tal<strong>en</strong>t certain pour la comédie populaire.<br />
Sa blague préférée :<br />
Ah, bonjour, avez-vous am<strong>en</strong>é au zoo le pingouin que vous avez trouvé dans la rue?<br />
- Oui, oui, il a bi<strong>en</strong> aimé, mais aujourd'hui nous allons au cinéma.<br />
68
Né à Marseille, <strong>en</strong>fant de la guerre, Alain Bévérini se passionne très tôt pour<br />
le cinéma. Il participe à des cinéclubs et part pour Paris. Il fait ses débuts<br />
de journaliste à « Information Première » que Pierre Desgraupes vi<strong>en</strong>t de<br />
créer. P<strong>en</strong>dant vingt-cinq ans, Alain Bévérini comm<strong>en</strong>tera l’actualité<br />
cinématographique dans les Journaux télévisés. À côté de quelques grandes<br />
interviews dans la presse écrite et de quelques émissions de radio, la<br />
télévision l’accapare au quotidi<strong>en</strong>, dans les journaux d’Yves Mourousi, puis ceux de Patrick<br />
Poivre d’Arvor, et régulièrem<strong>en</strong>t dans les magazines : «Premier plan » et « C’est à <strong>Cannes</strong><br />
». Quelques c<strong>en</strong>taines d’interviews et des milliers de reportages après, Alain passe derrière<br />
la caméra pour adapter le roman de Jean-Claude Izzo, Total Kheops (2001). Un excell<strong>en</strong>t<br />
polar qui ne trouvera qu’un public clairsemé. Il sera l’un des animateurs du stage « Moi...<br />
Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
« Dans la campagne... au bord d'un lac... il y a une famille de hérons ; avec le papa héron, la<br />
maman et les deux fils. Il fait beau, et tout est calme quand les deux fils s'agit<strong>en</strong>t et se<br />
mett<strong>en</strong>t à crier « tapon, tapon »... étonné le papa héron les regarde et les fils de continuer<br />
« tapon, tapon »...<br />
Le papa s'énerve et dit : « mais non !!! : héron, héron petits, pas tapon » !!!!<br />
Né <strong>en</strong> 1950, Jean-Jacques Bernard sort diplômé de Sci<strong>en</strong>ces Pô Paris <strong>en</strong> 1974.<br />
Il fait ses débuts de journaliste sur Ant<strong>en</strong>ne 2 <strong>en</strong> 1978 et travaille au<br />
magazine Première de 1979 à 2001. Chroniqueur depuis 22 ans à France Inter,<br />
il est aussi rédacteur <strong>en</strong> chef de l’émission Boulevard du classique sur Ciné<br />
<strong>Cinéma</strong> Classic et Présid<strong>en</strong>t du Syndicat français de la critique de cinéma.<br />
Jean-Jacques Bernard réalise de nombreux <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s de cinéastes pour<br />
Canal+ et à l'occasion des 50 ans de la Semaine de la critique, il posera avec le journaliste<br />
Juli<strong>en</strong> Sauvadon la question : Que signifie donc « critiquer » aujourd'hui ? dans leur<br />
docum<strong>en</strong>taire intitulé Tous Critiques.<br />
69
Sa blague préférée :<br />
Bernard Bories, informatici<strong>en</strong> chez IBM, est le présid<strong>en</strong>t de l'association<br />
<strong>Cinéma</strong> des Antipodes, dont la vocation est de faire connaître <strong>en</strong> France la<br />
production cinématographique et audiovisuelle australi<strong>en</strong>ne et néozélandaise<br />
mais aussi d’être un interlocuteur actif et une passerelle pour<br />
les professionnels <strong>en</strong>tre la France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande grâce<br />
notamm<strong>en</strong>t au Festival des Antipodes qu’il a créé et qui a lieu chaque<br />
année <strong>en</strong> octobre à Saint-Tropez. Il a aussi travaillé pour de nombreux<br />
distributeurs sur les bonus de DVD (Jane Campion, Peter Weir, Rolf De<br />
Heer, Nicolas Roeg,…). Enfin, il est consultant pour plusieurs festivals de<br />
cinéma. Il sera membre du jury des Festivals des 24es RCC.<br />
- Taxi, taxi ! Au secours !!<br />
- C’est pas ma direction.<br />
Dialogue issu du film Mort d’un pourri de Georges Lautner<br />
Emmanuel Bonhomme est assistant sur de nombreux films d’Albert<br />
Dupontel, Cédric Klapisch, Djamel B<strong>en</strong>salah, Pascal Bonitzer... Il est<br />
réalisateur et responsable d'une structure de réalisation et communication<br />
par l'image et <strong>en</strong>cadre de nombreux ateliers cinéma dans les collèges et<br />
lycées de la Région PACA. Il animera l’atelier court métrage p<strong>en</strong>dant les 24 es<br />
R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong>.<br />
Sa blague préférée :<br />
En classe de sci<strong>en</strong>ces naturelles, le professeur demande à Toto :<br />
- Peux-tu me dire comm<strong>en</strong>t se reproduis<strong>en</strong>t les hérissons ?<br />
- En faisant très, très att<strong>en</strong>tion m'sieur ! répond Toto.<br />
70
Romancière et scénariste, Sylvie Bourgeois, mariée au réalisateur Philippe<br />
Harel, a notamm<strong>en</strong>t co-écrit le scénario des Randonneurs à Saint-Tropez<br />
(2008) et le docum<strong>en</strong>taire Mémoires de mai (2008) pour Canal+, réalisé par<br />
Philippe Harel. Parallèlem<strong>en</strong>t à ce travail de scénariste, Sylvie Bourgeois a<br />
écrit plusieurs romans : Lettres à un monsieur (éditions Blanche) <strong>en</strong> 2003,<br />
L’Amour libre (Fayard) <strong>en</strong> 2004) et un recueil de nouvelles Brèves <strong>en</strong>fances<br />
(éditions Au diable vauvert) <strong>en</strong> 2009. Son nouveau roman Sophie à <strong>Cannes</strong><br />
(le premier opus d’une collection de «Sophie») vi<strong>en</strong>t de sortir le 5 octobre chez Flammarion.<br />
Elle signera son nouveau roman le v<strong>en</strong>dredi 9 décembre de 16h à 18h à la librairie Sorbonne<br />
Chapitre, 7 rue des Belges à <strong>Cannes</strong>. Sylvie Bourgeois animera un des stages « scénario ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Le téléphone sonne et Arthur qui a cinq ans décroche et répond <strong>en</strong> chuchotant très<br />
doucem<strong>en</strong>t :<br />
- Allô ?<br />
- Bonjour Arthur, c’est Jean, tu peux me passer ton père ?<br />
- J’peux pas, chuchote Arthur.<br />
- Et pourquoi tu ne peux pas ? demande Jean.<br />
- Parce qu’il est avec la police.<br />
- Et bi<strong>en</strong> alors, passe-moi ta mère !<br />
- J’peux pas, chuchote Arthur toujours d’une toute petite voix.<br />
- Et pourquoi tu ne peux ?<br />
- Parce qu’elle est avec les pompiers.<br />
- Mais <strong>en</strong>fin Arthur, que font tes par<strong>en</strong>ts avec la police et les pompiers ?<br />
- Ils me cherch<strong>en</strong>t !<br />
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Née <strong>en</strong> 1977, diplômée de Lettres Modernes et d'ingénierie culturelle, Mélanie<br />
Carp<strong>en</strong>tier participe au montage de projets culturels pour la Fnac et le<br />
C<strong>en</strong>tre National du livre, mais <strong>en</strong>seigne égalem<strong>en</strong>t le français aux collégi<strong>en</strong>s.<br />
En 2004, on lui confie la mission de développer un magazine culturel<br />
pluridisciplinaire sur le web : Ev<strong>en</strong>e.fr. Elle y occupe le poste de rédactrice <strong>en</strong><br />
chef et directrice éditoriale p<strong>en</strong>dant 6 ans. P<strong>en</strong>dant cette période, elle<br />
collabore égalem<strong>en</strong>t au magazine Polka et assure la rédaction <strong>en</strong> chef de<br />
plusieurs numéros du journal du Salon du Livre de Paris. En 2010, elle participe à La Grande<br />
Table de France Culture. Elle écrit aussi pour le guide Paris de 20 Minutes, réalise des<br />
reportages pour Metropolis d’Arte et pour La Grande Librairie, le magazine littéraire de<br />
France 5 animé par François Busnel. En parallèle, elle fonde, avec plusieurs autres<br />
cinéphiles, le webzine www.grand-ecart.fr.<br />
Elle animera un des stages « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Qu'ont dit les hommes préhistoriques quand ils ont vu les mamouths desc<strong>en</strong>dre de la<br />
montagne ?<br />
- « Oh ! des mamouths »<br />
Qu'ont-ils dit quand ils les ont vus redesc<strong>en</strong>dre avec des lunettes de soleil ?<br />
Ri<strong>en</strong>, ils ne les ont pas reconnus.<br />
Après des études de cinéma, Juli<strong>en</strong> Camy est <strong>en</strong>gagé par l’Institut français<br />
de Tokyo pour s’occuper de l’animation et des événem<strong>en</strong>ts liés au cinéma<br />
organisés par l’institut. De retour <strong>en</strong> France, il travaille à l’institut Lumière<br />
de Lyon sous la direction de Thierry Frémaux. Il s’occupe <strong>en</strong> particulier de<br />
l’édition d’ouvrages de cinéma. En 2007, il quittera l’institut pour pr<strong>en</strong>dre la<br />
rédaction <strong>en</strong> chef du « Patriote Côte d’Azur », hebdomadaire progressiste des<br />
Alpes-Maritimes. Basé à Nice, il travaille chaque année au Festival de<br />
<strong>Cannes</strong> auprès de Thierry Fremaux.<br />
Sa blague préférée :<br />
Deux canards se retrouv<strong>en</strong>t au bord d'une mare. Le soleil se lève.<br />
Le premier canard dit :<br />
- Coin<br />
L'autre répond :<br />
- C'est exactem<strong>en</strong>t ce que je voulais dire.<br />
72
Anne-Claire Cieutat est journaliste culture et cinéma à « France Bleu<br />
Alsace» (Radio France) depuis dix ans et comm<strong>en</strong>te l'actualité culturelle <strong>en</strong><br />
direct tous les matins. Elle collabore égalem<strong>en</strong>t aux <strong>page</strong>s cinéma du<br />
quotidi<strong>en</strong> « Les Dernières Nouvelles d’Alsace » et au site « www.grandecart.fr<br />
». Elle est co-auteur de l’ouvrage Le <strong>Cinéma</strong>tographe selon Gérard<br />
Blain (Dreamland éditeur, 2002) et membre du Syndicat Français de la<br />
Critique de <strong>Cinéma</strong>. Elle animera le stage « Moi... Jeune critique Radio ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Deux vaches discut<strong>en</strong>t dans un pré :<br />
La première dit : - « Ça me fait super peur, ces vaches qui devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t tarées à cause de la<br />
vache folle ».<br />
La deuxième vache lui répond : « M'<strong>en</strong> fous, j'suis un lapin...».<br />
Né <strong>en</strong> 1967 à Lyon, Clovis Cornillac quitte la maison familiale dès l’âge de 14<br />
ans pour appr<strong>en</strong>dre la comédie. Le théâtre l’occupe p<strong>en</strong>dant plusieurs années.<br />
Mais <strong>en</strong> 1984, sans jamais abandonner la scène, il débute au cinéma avec<br />
Hors la loi de Robin Davis. Travailleur acharné, Clovis <strong>en</strong>chaîne les rôles. De<br />
L’insout<strong>en</strong>able légèreté de l’être de Philip Kaufman (1987) à Dans la tourm<strong>en</strong>te<br />
de Christophe Ruggia <strong>en</strong> passant par Karnaval de Thomas Vinc<strong>en</strong>t (1998),<br />
Carnages de Delphine Gleize (2001) ou <strong>en</strong>core M<strong>en</strong>songes et trahisons et plus<br />
si affinités (2004) de Laur<strong>en</strong>t Tirard, qui lui valut le César du meilleur second<br />
rôle masculin, il se forge une superbe carrière.<br />
Titulaire d’un Master dans les Arts Audiovisuels au KASK <strong>en</strong> 1999, le<br />
réalisateur belge flamand Geoffrey Enthov<strong>en</strong> voit son court-métrage de fin<br />
d’éudes, The Undertaker rafler plusieurs récomp<strong>en</strong>ses dans différ<strong>en</strong>ts<br />
festivals. La même année, il crée les Productions Fobic Films et réalise son<br />
premier long métrage <strong>en</strong> 2001 (Les Enfants de l’amour). Suivront Vidange<br />
perdue (2006), Happy Together (2008), Meisjes (2009). Hasta la Vista (2011)<br />
est son dernier film. Geoffrey Enthov<strong>en</strong> a aussi mis <strong>en</strong> scène de nombreux<br />
clips et publicités. Plusieurs de ces œuvres touch<strong>en</strong>t au handicap et à la<br />
façon de vivre avec. Amitié, compassion et amour sont aussi au c<strong>en</strong>tre de<br />
ses préoccupations.<br />
73
Musici<strong>en</strong> multi-instrum<strong>en</strong>tiste ( guitares, cuivres, piano ..) et producteur<br />
(création du label Les Chantiers Sonores <strong>en</strong> 1996 et du studio<br />
d’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t Le labo sonore <strong>en</strong> 2000), Xavier Demerliac est le<br />
compositeur de nombreuses musiques pour le cinéma (Mon meilleur ami,<br />
Peau neuve...), la télévision (séries, docum<strong>en</strong>taires, publicité..) et le<br />
spectacle vivant (nouveau cirque, danse). Il est par ailleurs le fondateur et<br />
le compositeur du groupe L’ATTIRAIL .<br />
Sa blague préférée :<br />
BRUXELLES - La Commission europé<strong>en</strong>ne a finalem<strong>en</strong>t tranché :<br />
Après la monnaie unique, l'Union europé<strong>en</strong>ne va se doter d'une langue unique, à savoir... le français.<br />
Trois langues étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> compétition :<br />
Le français (parlé par le plus grand nombre de pays de l'Union, la France, la Belgique, le Luxembourg),<br />
L'allemand (parlé par le plus grand nombre d'habitants de l'Union)<br />
L'anglais (langue internationale par excell<strong>en</strong>ce).<br />
L'anglais a vite été éliminé, pour deux raisons : l'anglais aurait été le cheval de Troie économique des<br />
États-Unis et les Britanniques ont vu leur influ<strong>en</strong>ce limitée au profit du couple franco/allemand <strong>en</strong><br />
raison de leur lég<strong>en</strong>daire rétic<strong>en</strong>ce à s'impliquer dans la construction europé<strong>en</strong>ne. Le choix a fait l'objet<br />
d'un compromis, les Allemands ayant obt<strong>en</strong>u que l'orthographe du français, particulièrem<strong>en</strong>t délicate à<br />
maîtriser, soit réformée, dans le cadre d'un plan de cinq ans, afin d'aboutir à l'eurofrançais.<br />
1. La première année<br />
Tous les acc<strong>en</strong>ts seront supprimes et les sons actuellem<strong>en</strong>t distribues <strong>en</strong>tre "s" , "z" , "c" , "k" et "q"<br />
seront repartis <strong>en</strong>tre "z" et "k" , ze ki permettra de zupprimer beaukoup de la konfuzion aktuelle.<br />
2. La deuzieme annee<br />
On remplazera le "ph" par "f", ze ki aura pour effet de rakourzir un mot comme "fotograf" de kelke vingt<br />
pour z<strong>en</strong>t.<br />
3. La troizieme annee<br />
Des modifikations plus draztikes zeront pozibles, notamm<strong>en</strong>t ne plus redoubler les lettres ki l'etai<strong>en</strong>t:<br />
touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des "e" muets, zourz eternel de konfuzion, <strong>en</strong> efet, tou<br />
kom d'autr letr muet.<br />
4. La katriem ane<br />
Les g<strong>en</strong>s zeront dev<strong>en</strong>us rezeptifs a des changem<strong>en</strong>ts majeurs, tel ke remplazer "g" zoi par "ch" , zoi par<br />
"j" , zoi par "k" , zelon les ka, ze ki zimplifira davantach l'ekritur de touz.<br />
5. Duran la zinkiem ane<br />
Le "b" zera remplaze par le "p" et le "v" zera lui auzi apandone, au profi du "f" . Efidam<strong>en</strong>, on kagnera<br />
ainzi pluzieur touch zu le klafie. Un foi ze plan de zink an achefe, l'ortokraf zera def<strong>en</strong>u lochik, et les<br />
ch<strong>en</strong> pouron ze kompr<strong>en</strong>dr et komunike. Le ref de l'Unite kulturel de l'Europ zera def<strong>en</strong>u realite !<br />
La rechion la mieu prepar <strong>en</strong> Europ est l'Alzaz. 90 % de la polulazion le pratik décha couram' <strong>en</strong>.<br />
Pour les autres... bonjour l'AnKoiz !!<br />
74
Etudiant au Conservatoire d'Art dramatique de Lyon, puis chez Robert Hossein<br />
à Reims, Bernard Farcy est remarqué par Jean-Jacques Beineix. Il obti<strong>en</strong>t son<br />
premier rôle au cinéma dans La Lune dans le caniveau. Bertrand Blier, Michel<br />
Blanc, José Pinheiro, Christophe Ganz donn<strong>en</strong>t à cet acteur au physique<br />
imposant de belles possibilités de s’exprimer dans des registres très différ<strong>en</strong>ts.<br />
Mais sa force comique éclate dans le rôle du déjanté commissaire Gibert (Taxi<br />
1 à 4). Son interprétation du Général de Gaulle, dans Le Grand Charles (2006)<br />
de Bernard Stora lui valut un FIPA d’or au festival international de télévision<br />
de Biarritz et une nomination aux Emmy Awards à New York.<br />
Sa blague préférée :<br />
L'histoire se déroule à Berlin, côté Est. Deux chi<strong>en</strong>s bergers allemands (de l'est) trottin<strong>en</strong>t<br />
côte à côte <strong>en</strong> devisant , le soir à la fraîche. Arrêtés il regard<strong>en</strong>t la ville.<br />
Surpris l'un dit à l'autre : « Qu'est-ce que tu fais, tu me pisses dessus? »<br />
L'autre : « Oh ! excuse moi , mais il n'y avait pas un mur ici avant ? ».<br />
Scénariste, producteur, réalisateur, Michel Ferry a comm<strong>en</strong>cé sa carrière <strong>en</strong><br />
1982 comme stagiaire accessoiriste sur le film de Joseph Losey, La Truite. Après<br />
plusieurs années d’assistanat (Patrice Leconte, Louis Malle,…), il réalise son<br />
premier long métrage <strong>en</strong> 1996 (Hantises). Il s’installe à New York pour trois<br />
ans. Il y tourne son deuxième long métrage (Aller simple pour Manhattan <strong>en</strong><br />
2002). Tout <strong>en</strong> continuant son activité de réalisateur et de producteur <strong>en</strong>tre<br />
docum<strong>en</strong>taire et fiction (il prépare son troisième long métrage, Michel Ferry a<br />
repris la gérance du « <strong>Cinéma</strong> des cinéastes » à Paris, vitrine de l’ARP (Société<br />
civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs). Il sera membre du jury des 24es RCC.<br />
Sa blague préférée :<br />
Un cinéaste visite Israël. Il arrive à Jerusalem, se promène et s'arrête devant le mur des<br />
lam<strong>en</strong>tations où, très intrigué, il voit un type qui... s'y lam<strong>en</strong>te. Il s'approche et compr<strong>en</strong>d<br />
que le type se plaint de tous les malheurs du monde, de tout ce qui ne va pas. Alors, il lui<br />
pose la main sur l'épaule et lui demande d'un air compatissant : vous aussi vous travaillez<br />
dans le cinéma ?<br />
75
Programmateur de plus de 70 salles de cinéma avec sa société MC4 à<br />
Gr<strong>en</strong>oble (dont le célèbre <strong>Cinéma</strong> des cinéastes à Paris), directeur artistique de<br />
plusieurs festivals (Bastia, L’Alpe d’Huez, Beaurepaire…), distributeur de films<br />
et producteur, Pierre de Gardebosc est un véritable Monsieur <strong>Cinéma</strong> qui<br />
propose aussi à <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> les sélections <strong>en</strong> compétition des RCC et<br />
d’Ecrans Juniors.<br />
Sa blague préférée :<br />
Trois cigognes se r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t dans le ciel et se demand<strong>en</strong>t les unes aux autres :<br />
- Tu vas où ?<br />
- Hooo, je vais chez un couple qui essaie d'avoir un <strong>en</strong>fant depuis 10 ans....Je leur apporte une<br />
petite fille.<br />
- C'est cool ! Et toi ?<br />
- Je vais chez une dame qui n'a jamais eu d'<strong>en</strong>fants. Je lui apporte un petit garçon !<br />
- C'est bi<strong>en</strong>, je suis sûre qu'elle va être vraim<strong>en</strong>t heureuse.<br />
- Et toi ? demand<strong>en</strong>t les deux cigognes à la troisième.<br />
- Moi ? Je vais juste là, à côté, au couv<strong>en</strong>t. Je ne leur apporte jamais ri<strong>en</strong> mais j'adore leur<br />
foutre la trouille.<br />
Né <strong>en</strong> 1969, Yvan Gauthier, est un scénariste et réalisateur cannois, qui,<br />
depuis l’âge de 17 ans, rêvait de faire du cinéma. Monté à Paris, il crée sa<br />
propre maison de production à 21 ans. Il produit quelques docum<strong>en</strong>taires et<br />
courts métrages avant de réaliser son premier long métrage (Les Aliénés,<br />
2001) tout <strong>en</strong> continuant à produire clips et docum<strong>en</strong>taires musicaux. En<br />
2006, Yvan s’installe à Los Angeles, se marie et s’ori<strong>en</strong>te vers le montage.<br />
Enfin, il peut diriger son premier film américain L.A. I Hate You, un thriller<br />
avec Malcolm McDowell <strong>en</strong> compétition cette année et tout auréolé de son Prix du Sang<br />
Neuf au festival de Beaune.<br />
Sa blague préférée :<br />
- Comm<strong>en</strong>t appelle-t-on un chi<strong>en</strong> qui n'a qu'une patte ?<br />
- Comme vous voulez, de toute façon il ne vi<strong>en</strong>dra pas.<br />
76
Professeur de dessin puis graphiste dans la publicité et le dessin animé,<br />
Bernard Génin choisit le journalisme cinéma <strong>en</strong> 1978. Rédacteur à Télérama<br />
jusqu'<strong>en</strong> 2004, il publie « Le <strong>Cinéma</strong> d'Animation » aux éditions des Cahiers<br />
du <strong>Cinéma</strong> (2003). Il <strong>en</strong>seigne aujourd'hui l'histoire de l'animation à l'Esra.<br />
Il animera un stage sur le cinéma d’animation.<br />
Sa blague préférée :<br />
Deux homosexuels sont à la messe et voi<strong>en</strong>t l'<strong>en</strong>fant de cœur balancer son<br />
<strong>en</strong>c<strong>en</strong>soir. Le premier dit à l'autre : « Regarde cette folle ! Son sac à main a<br />
pris feu et elle ne s'<strong>en</strong> est même pas r<strong>en</strong>du compte ! »<br />
Né <strong>en</strong> 1958, Jean-Philippe Guerand est diplômé de l'ESRA (Ecole Supérieure de<br />
Réalisation Audiovisuelle). Journaliste spécialisé dans le cinéma depuis 1982,<br />
il a été chef de rubriques à Première, puis rédacteur <strong>en</strong> chef de Prés<strong>en</strong>ce du<br />
cinéma français, Actua-Ciné, Spectateur/Illimité et l'émission télévisée<br />
hebdomadaire de Serge Moati, <strong>Cinéma</strong>s, le magazine diffusée sur France 5 et<br />
TV5 Monde. Collaborateur de TéléCinéObs depuis 1995, il a collaboré à de<br />
nombreuses publications (dont Le Monde des Religions et L'Avant-Scène <strong>Cinéma</strong>), a réalisé<br />
un court métrage, a <strong>en</strong>seigné les techniques rédactionnelles de presse à l'Efap-<br />
Communication et a écrit cinq livres, de Woody All<strong>en</strong> (Rivages, 1989) à Bernard Blier, un<br />
homme façon puzzle (Robert Laffont, 2009).<br />
Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Pour une femme mariée, il existe trois sortes de naissances à problème :<br />
- les prématurés, c'est trois mois après le mariage ;<br />
- les tardifs, c'est un an après la mort du mari ;<br />
- les contre nature, c'est quand la domestique accouche au lieu de l'épouse.<br />
77
Pierre-Simon Gutman est directeur adjoint de la revue « L'Avant Scène<br />
<strong>Cinéma</strong> », membre du comité de rédaction des « Fiches du <strong>Cinéma</strong> » et<br />
<strong>en</strong>seignant <strong>en</strong> histoire du cinéma à l'ESRA.<br />
Après des études <strong>en</strong> lettres modernes à Paris IV, il se tourne vers les études<br />
cinématographiques et souti<strong>en</strong>t sa thèse de doctorat à Paris VII <strong>en</strong> 2008. Il<br />
comm<strong>en</strong>ce égalem<strong>en</strong>t à écrire pour « L'Annuel du <strong>Cinéma</strong> », puis « Les<br />
Fiches...» et « 3 Couleurs ». Il <strong>en</strong>seigne le cinéma d'abord à Paris VII, puis<br />
Nancy 2, et réalise plusieurs court métrages. Il devi<strong>en</strong>t, pour trois ans,<br />
membre du comité de sélection long métrage de « La Semaine de la Critique<br />
du Festival de <strong>Cannes</strong> », puis du jury littéraire SFCC. Il a égalem<strong>en</strong>t collaboré avec les<br />
revues « Eclipses » ou « Raison Publique ». il animera un des stages « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Réalisateur et Directeur de la photographie, Pierre-William Gl<strong>en</strong>n a travaillé<br />
avec de nombreux réalisateurs comme François Truffaut, Maurice Pialat,<br />
Claude Lelouch, Yves Boisset, Bertrand Tavernier... Il a réalisé quelques longs<br />
métrages dont Portrait de groupe avec Enfants et Motocyclettes. Pierre-<br />
William Gl<strong>en</strong>n animera un atelier «Lumières de <strong>Cinéma</strong>» p<strong>en</strong>dant les 24es RCC.<br />
Bill Gates décide de partir <strong>en</strong> vacances. Pour préparer le séjour, son assistant surgit à l'île<br />
choisie par Gates. Il <strong>en</strong>tre dans le maison d'accueil, puis dit aux propriétaires : « C'est pas<br />
mal, mais Bill aime le beau marbre, alors voilà ce qu'on va faire » : ils font v<strong>en</strong>ir à grands<br />
frais du marbre d'Italie qu'ils install<strong>en</strong>t somptueusem<strong>en</strong>t dans le hall de la maison.<br />
L'assistant marche pieds nus sur la plage, regarde le sable fin et dit : « C'est pas mal, mais<br />
Bill aime le sable très fin, alors voilà ce qu'on va faire » : ils font v<strong>en</strong>ir par bateau des<br />
tonnes du sable le plus fin, v<strong>en</strong>ant d'îles éloignées, et le déverse sur la plage, recouvrant<br />
tout.<br />
L'assistant hume la brise et dit : « C'est pas mal, mais il manque un peu de fraîcheur,<br />
alors voilà ce qu'on va faire : dix hélicoptères seront installés à un km des côtes. Ils seront<br />
ravitaillés <strong>en</strong> ess<strong>en</strong>ce et personnel <strong>en</strong> vol, restant donc toujours actifs et produisant une<br />
légère et perman<strong>en</strong>te brise rafraîchissante ».<br />
L'assistant décide que tout est prêt. Gates arrive.<br />
Il contemple le marbre dans la maison. Il va sur la plage pieds nus, fait glisser le sable<br />
<strong>en</strong>tre ses doigts, hume la légère brise, et dit : « qu'est-ce que le fric à côté de ça ? ».<br />
78
Né <strong>en</strong> 1973, Frédéric Gorny débute dans Les Roseaux sauvages d’André<br />
Téchiné. Son rôle de jeune pied-noir lui vaut une nomination aux Césars <strong>en</strong><br />
1995. Deux ans après, il obti<strong>en</strong>t le prix Raimu du meilleur jeune comédi<strong>en</strong><br />
pour sa prestation dans Pondichéry, dernier comptoir des Indes de Bernard<br />
Favre. Il trouve sa place dans les films d’Olivier Ducastel et Jacques<br />
Martineau (Jeanne et le garçon formidable <strong>en</strong> 1997 et Ma vraie vie à Rou<strong>en</strong><br />
<strong>en</strong> 2002). On le remarque <strong>en</strong>core dans Poids léger de Jean-Pierre Améris ou<br />
<strong>en</strong>core Le Cou de la girafe de Safy Nebou mais il acquiert une certaine notoriété avec un<br />
des rôles principaux de la série télévisée Avocats et associés.<br />
Il sera membre du jury des 24es RCC.<br />
Sa blague préférée :<br />
Qu’est-ce qui ressemble à Hitler mais qui n’est pas Hitler ?....<br />
Himmler !<br />
Après 4 ans à Moscou, à l’Ambassade de France, puis 4 ans à St-Pétersbourg,<br />
comme secrétaire général du c<strong>en</strong>tre culturel français, Laur<strong>en</strong>ce Hagège r<strong>en</strong>tre<br />
<strong>en</strong> France. Après un détour par le Festival International du film d’Ami<strong>en</strong>s, elle<br />
intègre la société TSF (moy<strong>en</strong>s techniques de tournage) puis la société mk2,<br />
avant de rejoindre, dès son ouverture à Bercy <strong>en</strong> 2005, l’équipe de La<br />
<strong>Cinéma</strong>thèque française, actuellem<strong>en</strong>t présidée par Costa Gavras. Elle y occupe<br />
la fonction de Directrice Commerciale, des Part<strong>en</strong>ariats et de l’Evénem<strong>en</strong>tiel. A titre personnel,<br />
après avoir siégé à la Commission de Classification du CNC, elle devi<strong>en</strong>t lectrice de scénarios<br />
de courts métrages pour la région Champagne Ard<strong>en</strong>nes, le CNC et la Mairie de Paris. Elle sera<br />
membre du jury des Festivals des 24es RCC.<br />
Sa blague préférée :<br />
Une course de voitures est organisée <strong>en</strong>tre la France et la Russie. La voiture française gagne la<br />
course. Mais voici ce qu’écrit le journal officiel la Pravda le l<strong>en</strong>demain :<br />
La voiture russe est arrivée brillamm<strong>en</strong>t seconde tandis que la voiture française est arrivée<br />
piètrem<strong>en</strong>t avant dernière !<br />
79
Philippe Harel, réalisateur, acteur et scénariste, comm<strong>en</strong>ce à travailler <strong>en</strong><br />
tant que cadreur et monteur vidéo <strong>en</strong>tre 1975 et 1985. En parallèle, il réalise<br />
des reportages télévisés, des films industriels, des publicités et des courts<br />
métrages. En 1992, Philippe Harel réalise son premier long métrage dans<br />
lequel il joue, Un été sans histoires qui lui vaut le Prix SACD Nouveau tal<strong>en</strong>t.<br />
En 1997, il signe son plus grand succès : Les Randonneurs avec Karin Viard<br />
et B<strong>en</strong>oit Poelvoorde (En 2008, il tournera d’ailleurs une suite à Saint-Tropez)<br />
et un de ses films les plus originaux, sélectionné à <strong>Cannes</strong>, La Femme<br />
déf<strong>en</strong>due avec la délicieuse Isabelle Carré. Egalem<strong>en</strong>t comédi<strong>en</strong>, Philippe<br />
Harel joue dans la plupart de ses films (mais aussi dans ceux des autres). En<br />
1999, il est excell<strong>en</strong>t dans son propre film adapté du roman culte de Michel Houellebecq «<br />
Ext<strong>en</strong>sion du domaine de la lutte »...<br />
Sa blague préférée :<br />
« Ce n’est pas à proprem<strong>en</strong>t parler une histoire drôle, mais un dialogue tiré de Pain, Amour et<br />
Fantaisie (Luigi Com<strong>en</strong>cini) ». Le personnage joué par Vittorio de Sica croise un paysan assis sur<br />
une marche <strong>en</strong> train de manger un bout de pain qui pourrait ressembler à un sandwich.<br />
Vittorio demande au paysan : Qu’est-ce que tu manges ?<br />
Le paysan l’air triste répond : du pain<br />
Vittorio : et dans le pain ?<br />
Le paysan : de l’imagination.<br />
Né <strong>en</strong> 1950, frère aîné du cinéaste Pierre Jolivet, l’humoriste et écologiste<br />
convaincu Marc Jolivet monte ses premiers spectacles au Club Méditerranée<br />
À 18 ans, il écrit sa première pièce, 300.000 soleils ou les concierges de<br />
l'espace, qu’il joue au théâtre d’Edgar. Dès 1973, les deux frères form<strong>en</strong>t un<br />
duo qui devi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 1976, les clowns Récho et Frigo sur TF1. Le duo se sépare<br />
<strong>en</strong> 1980. De 1981 à 1986, Marc Jolivet réalise deux longs métrages et une<br />
dizaine de courts métrages puis se lance dans le one-man-show. En 1990, il<br />
triomphe 6 mois au café de la gare. Depuis lors, le succès ne le quittera plus.<br />
Son humour débridé et corrosif fait mouche à tous les coups.<br />
Il sera membre du jury des 24es RCC.<br />
80
Journaliste et écrivain, Roland Hélié a comm<strong>en</strong>cé son travail de critique dans<br />
la presse régionale et événem<strong>en</strong>tielle. Il a collaboré à la programmation du<br />
FIFF (Festival international du film de Fribourg) p<strong>en</strong>dant trois ans.<br />
Depuis plusieurs années il est un collaborateur régulier des Fiches du <strong>Cinéma</strong><br />
et occasionnel de « <strong>Cinéma</strong>ction » et il anime un atelier critique à l'ECAL<br />
(Ecole Cantonale d'Art de Lausanne).<br />
Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Un homme déjà âgé meurt et arrive au ciel où l'accueille un préposé qui lui dit :<br />
- « Bonjour et bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ue. Je suis chargé de vous dire que, pour avoir m<strong>en</strong>é une vie absolum<strong>en</strong>t<br />
exemplaire, votre âme est restée si pure que vous allez accéder au Paradis sans passer par le<br />
Purgatoire. Ce n'est pas fréqu<strong>en</strong>t, veuillez accepter mes félicitations. Par ailleurs, il est offert à<br />
toutes les personnes dans votre situation de formuler un vœu. Nous ne ménagerons pas nos<br />
efforts pour l'exaucer. »<br />
L'homme réfléchit et finit par dire :<br />
- « J'aimerais r<strong>en</strong>contrer la Sainte Vierge, j'ai une question à lui poser. »<br />
A quoi, le préposé lui répond : « Nombre de personnes dans votre situation souhaite la<br />
r<strong>en</strong>contrer. Aussi est-elle très prise. Mais je vais regarder le planning <strong>en</strong> espérant que l'att<strong>en</strong>te<br />
ne sera pas trop longue. Veuillez m'excuser. »<br />
Le préposé consulte un imposant registre et finit par déclarer : « Vous avez de la chance,<br />
quelqu'un vi<strong>en</strong>t de se désister, vous allez pouvoir la r<strong>en</strong>contrer dans les minutes qui suiv<strong>en</strong>t. »<br />
Quelques minutes plus tard, l'homme est mis <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de la Vierge Marie.<br />
- « Bonjour Sainte Vierge. Je suis très ému de vous voir <strong>en</strong>fin. Je voudrais vous poser une<br />
question. »<br />
- « Je vous <strong>en</strong> prie »<br />
- « Voilà. J'ai remarqué que dans la plupart des peintures et des sculptures qui vous<br />
représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t, vous avez toujours l'air triste et très mélancolique… Je voudrais savoir pour<br />
quelle raison ? »<br />
- « C'est finem<strong>en</strong>t observé et je vais vous répondre… »<br />
Il s'<strong>en</strong>suit un long sil<strong>en</strong>ce p<strong>en</strong>dant lequel la Sainte Vierge ne dit ri<strong>en</strong>. Puis elle finit par<br />
repr<strong>en</strong>dre la parole : - « Vous savez… Joseph et moi… Et bi<strong>en</strong>… nous espérions… une fille. »<br />
81
Né <strong>en</strong> 1969, Thierry Jobin a cherché, dès qu’il a été <strong>en</strong> âge de parler et d’écrire,<br />
à déf<strong>en</strong>dre les bons films et la diversité culturelle coûte que coûte. Critique de<br />
cinéma à 15 ans, ses papiers d’opinion et d’analyse ont été publiés ou diffusés<br />
par une grande partie des médias de la Suisse francophone, mais aussi sur les<br />
territoires germanophone et italophone de l’Helvétie, ainsi qu’<strong>en</strong> France<br />
(Cahiers du cinéma, Courrier International) et aux Etats-Unis (New York Soho<br />
Magazine, FilmComm<strong>en</strong>t). De 1998 à 2011, il a dirigé la rubrique cinéma du<br />
quotidi<strong>en</strong> Le Temps à G<strong>en</strong>ève, tout <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ant des chroniques hebdomadaires à<br />
la Radio Suisse Romande. Depuis mai 2011, Thierry Jobin a quitté la critique pour pr<strong>en</strong>dre la<br />
direction artistique du Festival International de Films de Fribourg, l’une des manifestations<br />
pionnières <strong>en</strong> Occid<strong>en</strong>t pour la découverte des cinématographies africaines, asiatiques et sudaméricaines.<br />
Depuis août 2011, il est égalem<strong>en</strong>t présid<strong>en</strong>t de Visions Sud-Est, le fonds suisse<br />
d’aide à l’émerg<strong>en</strong>ce des cinémas dit «du Sud». Incapable de lâcher tout à fait l’écriture après<br />
un quart de siècle de pratique, il a récemm<strong>en</strong>t créé son propre blog : lostincinema.com.<br />
Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Un Suisse, un Belge et un Français sont assis côte-à-côte à la <strong>Cinéma</strong>thèque française, à<br />
Paris. Ils frétill<strong>en</strong>t de bonheur devant un vieux western.<br />
En plein milieu du film, le Français dit : «Je vous parie 50 euros que le cowboy sur le cheval<br />
blanc, va tomber de sa monture dans 10 secondes. »<br />
Le Belge : « D’accord. »<br />
Le Suisse : « Chiche ! »<br />
Dix secondes plus tard, le cowboy <strong>en</strong> question tombe de son cheval. Le Belge, bon joueur, sort<br />
50€. Le Suisse ne bouge pas. Les deux autres lui jett<strong>en</strong>t un regard accusateur, auquel il<br />
répond, avec son acc<strong>en</strong>t traînant : «Je n’ai pas eu le temps de voir, vous croyez que ça serait<br />
possible de revoir la scène au ral<strong>en</strong>ti ? ». Un peu sidérés, le Français et le Belge se regard<strong>en</strong>t.<br />
Le Belge continue de t<strong>en</strong>dre son billet de 50€, ce qui embarrasse le Français : « Écoutez, chers<br />
amis, je dois vous avouer que j’ai un peu triché : j’ai vu ce western à la séance d’hier… ».<br />
« Moi aussi, avoue le Suisse, j’étais là, et je suis rev<strong>en</strong>u parce que je n’avais ri<strong>en</strong> compris :<br />
ça va beaucoup trop vite ! »<br />
Et le Belge, fair-play : « Moi aussi, j’étais là. Je l’ai très bi<strong>en</strong> vu chuter de son cheval, mais je<br />
ne p<strong>en</strong>sais pas qu’il tomberait deux fois ! »<br />
82
Interv<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> histoire et analyse du cinéma <strong>en</strong> particulier dans les lycées, Jan<br />
Jouvert est un spécialiste du cinéma de g<strong>en</strong>re, de l'étrange à l'horreur, du western<br />
à la comédie musicale sans oublier une grande affection pour la série B. Entouré<br />
par des francs-tireurs du 7e art, il a fondé la revue Peeping Tom <strong>en</strong> 2008. Jan<br />
Jouvert est aussi romancier et pigiste cinéma pour « La Marseillaise ». Il sera l’un<br />
des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
« L’intellig<strong>en</strong>ce artificielle est à son plus haut niveau. Une équipe, réunissant les<br />
meilleurs informatici<strong>en</strong>s, sci<strong>en</strong>tifiques, chercheurs et technici<strong>en</strong>s du monde <strong>en</strong>tier, vi<strong>en</strong>t de<br />
créer l’Hyper Ordinateur : une machine qui conti<strong>en</strong>t tout le savoir, toutes les données<br />
universelles, qui est capable de les analyser, de les confronter, et donc, pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t, de<br />
répondre à toutes les questions.<br />
Le grand jour est v<strong>en</strong>u de prés<strong>en</strong>ter cette merveille au monde. Devant un parterre de médias et<br />
de personnalités de tous les pays, on dévoile l’objet et, pour faire une démonstration de sa<br />
puissance, un sci<strong>en</strong>tifique lui pose la question ultime :<br />
- Dieu existe-t-il ?<br />
Et l’ordinateur répond immédiatem<strong>en</strong>t :<br />
- Maint<strong>en</strong>ant, oui ! »<br />
Sa blague préférée :<br />
Né <strong>en</strong> 1968, comédi<strong>en</strong> de théâtre depuis l’<strong>en</strong>fance, Atm<strong>en</strong> Kélif <strong>en</strong>tre au Cours<br />
Flor<strong>en</strong>t. Après un passage au Conservatoire d’Art dramatique, il <strong>en</strong>tre dans la<br />
troupe des Deschi<strong>en</strong>s animée par Jérôme Deschamps et Macha Makéïeff. Entre<br />
1995 et 2011, il tourne dans une bonne tr<strong>en</strong>taine de films qui lui permett<strong>en</strong>t<br />
d’acquérir une grande expéri<strong>en</strong>ce et une belle notoriété. Pierre Jolivet (Fred) et Eric<br />
Rochant (Vive la République) <strong>en</strong> 1997, Edouard Baer et Djamel B<strong>en</strong>sallah, Philippe<br />
de Chauveron, plusieurs fois, sans oublier Marion Vernoux ou Bob Swaim, ont su<br />
repérer chez Atm<strong>en</strong>, le regard malicieux où pointe tour à tour naïveté, fragilité,<br />
sincérité, tristesse, humour. Ii sera membre du jury des 24es RCC.<br />
C'est un lapin aveugle qui r<strong>en</strong>contre une couleuvre dans la forêt. Comme il ne voit ri<strong>en</strong>, le lapin<br />
s'approche du serp<strong>en</strong>t et lui demande à qui il a affaire. Le serp<strong>en</strong>t lui répond :<br />
- « Devine ?»<br />
le lapin le tâte et lui dit :<br />
- « Tu es mou ! Tu es froid ! Tu n’as pas d'oreilles et pas de couilles !... Heu... T'es un producteur. »<br />
83
Françoise Kirkpatrick est professeur de littérature française contemporaine et<br />
d’études cinématographiques dans une université américaine à Richmond<br />
dans l'Etat de Virginie (University of Richmond). Elle est la co-fondatrice et<br />
co-directrice, avec Peter Kirkpatrick, du Fr<strong>en</strong>ch Film Festival-Richmond,<br />
Virginia, qui fêtera son vingtième anniversaire <strong>en</strong> mars 2012. Chaque édition<br />
du Festival offre au grand public américain (20.000 <strong>en</strong>trées <strong>en</strong> trois jours) une<br />
sélection de douze longs métrages et douze courts représ<strong>en</strong>tatifs de la<br />
diversité de la production cinématographique française de l’année, et<br />
prés<strong>en</strong>tés par leurs réalisateurs ou acteurs. Françoise Kirkpatrick est<br />
Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques et Chevalier dans l’Ordre des Arts et des<br />
Lettres. Elle a reçu la Médaille Beaumarchais (SACD) <strong>en</strong> 2011.<br />
Elle sera membre du jury des Festivals des 24es RCC.<br />
Sa blague préférée :<br />
« L’audi<strong>en</strong>ce des comiques est très restreinte : il n’y a que le public qui les aime. » Jean Poiret<br />
Photographe, journaliste, manager de groupe rock, Fabrice Laur<strong>en</strong>t se tourne<br />
dans les années 80 vers la communication artistique et culturelle. Il crée la<br />
première ag<strong>en</strong>ce de promotion musicale spécialisée sur la bande FM, et élargit<br />
son activité à la musique classique, l’opéra, le théâtre, le cinéma, les arts<br />
plastiques, l’humour.<br />
En 2002, tout <strong>en</strong> maint<strong>en</strong>ant l’activité de son ag<strong>en</strong>ce de communication, il<br />
pr<strong>en</strong>d la direction du Festival Performance d’Acteur qui se déroule à <strong>Cannes</strong><br />
au mois de juin.<br />
Il est élu, <strong>en</strong> 2010, Présid<strong>en</strong>t de la Fédération des Festivals d’Humour.<br />
En 2011, il lance, dans le cadre du Festival, le premier concours de textes d’humour,<br />
« Performance d’Auteur », <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec la SACD et la Fondation Baj<strong>en</strong>.<br />
Elle sera membre du jury des Festivals des 24es RCC.<br />
Sa blague préférée :<br />
Fidel Castro passe la nuit avec une magnifique jeune fille. Au petit matin il lui dit :<br />
« Tu es formidable petite. À Cuba, j’ai tous les pouvoirs, demande moi ce que tu veux.<br />
- Si tu as tous les pouvoirs, laisse partir tous ceux qui veul<strong>en</strong>t quitter Cuba ».<br />
Castro la regarde les yeux brillants de désir :<br />
« Petite coquine, tu veux qu’on reste tous les deux, seuls ».<br />
84
Fils de la comédi<strong>en</strong>ne R<strong>en</strong>ée Saint-Cyr, né <strong>en</strong> 1926, Georges Lautner, après<br />
des débuts comme assistant de Sacha Guitry <strong>en</strong>tre autres, est très vite<br />
attiré par la comédie. Une collaboration fructueuse avec le dialoguiste Michel<br />
Audiard (Les Tontons flingueurs <strong>en</strong> 1963) et les acteurs Bernard Blier et Lino<br />
V<strong>en</strong>tura, puis plus tard avec l’acteur Jean-Paul Belmondo l’<strong>en</strong>traîne sur les<br />
chemins du succès. Ses incursions dans le drame (Le Septième Juré <strong>en</strong> 1961<br />
et La Maison assassinée <strong>en</strong> 1988 par exemple) sont aussi très remarquées. Ce réalisateur<br />
prolifique reste une figure incontournable de la comédie cinématographique (avec Gérard<br />
Oury).<br />
Né <strong>en</strong> 1937, le jeune Claude Lelouch, de docum<strong>en</strong>taires <strong>en</strong> reportages, de courts<br />
métrages <strong>en</strong> scopitones se forge une solide réputation. Il fonde <strong>en</strong> 1960 sa<br />
propre maison de production, Les Films 13, et réalise ses premiers longs<br />
métrages de fiction, qui s’avèr<strong>en</strong>t tous des échecs financiers. C’est avec Un<br />
homme et une femme qu’il connaît brusquem<strong>en</strong>t la gloire <strong>en</strong> 1966 : Palme<br />
d'Or au Festival de <strong>Cannes</strong> et deux Oscars. Style reportage, spontanéité des<br />
comédi<strong>en</strong>s, virtuosité d'un filmage <strong>en</strong> caméra légère. Cette méthode devi<strong>en</strong>t<br />
sa marque de fabrique. Il se frotte à tous les g<strong>en</strong>res et aime les défis. Avec plus de 40 films<br />
au compteur, Lelouch a marqué le cinéma de son empreinte.<br />
Né <strong>en</strong> 1976, Jalil Lespert débute au cinéma comme acteur. Après quelques<br />
apparitions (<strong>en</strong> particulier dans Nos vies heureuses de Jacques Maillot <strong>en</strong><br />
1998), il éclate dans le poignant Ressources humaines signé Laur<strong>en</strong>t Cantet<br />
(2000). Il y est un jeune diplômé employé dans l’usine où travaille son père<br />
pour mettre <strong>en</strong> place des lic<strong>en</strong>ciem<strong>en</strong>ts. Ce rôle lui vaut le César 2001 du<br />
meilleur espoir masculin. Sa carrière est lancée. B<strong>en</strong>oît Jacquot, Alain<br />
Resnais, Robert Guédiguian, Xavier Beauvois et bi<strong>en</strong> d’autres sauront<br />
mettre <strong>en</strong> valeur son tal<strong>en</strong>t. Après une première expéri<strong>en</strong>ce de réalisateur <strong>en</strong><br />
2007 (24 mesures), il revi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 2011 avec Des V<strong>en</strong>ts contraires, film<br />
prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> Clôture.<br />
85
Après avoir écrit dans les <strong>page</strong>s de « Synopsis » et « Epok », Marilyne Letertre<br />
est aujourd'hui journaliste cinéma pour le quotidi<strong>en</strong> « France Soir » et collabore<br />
régulièrem<strong>en</strong>t pour Radio Canada, la chaîne Ciné+ et le site Aufeminin.com. Elle<br />
est par ailleurs l'auteur du livre « Le <strong>Cinéma</strong>, des Métiers, une passion » (ed.<br />
Milan, 2008) et l'une des rédactrices de l'ouvrage collectif «Le Tout Ciné» (ed. de<br />
l'Archipel). Elle animera un des stages « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Une blonde va au cinéma et pr<strong>en</strong>d un billet à la caisse avant de se diriger vers la salle. Une<br />
minute plus tard, elle retourne au guichet et pr<strong>en</strong>d un second billet avant de repartir <strong>en</strong><br />
direction de la salle. Un instant après, elle part acheter un troisième billet à la caissière qui<br />
lui demande pourquoi elle revi<strong>en</strong>t à chaque fois.<br />
La blonde lui répond alors :<br />
- B<strong>en</strong>, parce qu'à chaque fois que je veux r<strong>en</strong>trer dans la salle, il y a un type qui déchire mon<br />
billet !<br />
Sa blague préférée :<br />
Née <strong>en</strong> 1955 à Paris, Valérie Mairesse est <strong>en</strong>gagée par la troupe du Spl<strong>en</strong>did<br />
<strong>en</strong> 1973. Agnès Varda lui confie <strong>en</strong> 1977 son premier grand rôle dans L’Une<br />
chante l’autre pas. Elle quitte le Spl<strong>en</strong>did pour se lancer dans le cinéma et<br />
devi<strong>en</strong>t très populaire grâce à des comédies à succès aux côtés de Pierre<br />
Richard (C’est pas moi, c’est lui de Pierre Richard et Le Coup du parapluie de<br />
Gérard Oury <strong>en</strong> 1980) ou Coluche (Banzaï de Claude Zidi <strong>en</strong> 1983). Eclectique,<br />
on la retrouve au théâtre sous la houlette de Jérôme Savary, à la télévision<br />
et la radio où elle anime plusieurs émissions. Toutefois, elle n’a jamais<br />
abandonné le cinéma qui lui a déjà offert une cinquantaine de rôles. Valérie<br />
Mairesse sera membre du jury des 24es RCC.<br />
Deux blondes sont <strong>en</strong> train de cuisiner. La première demande à la deuxième d’allumer le four.<br />
Cette dernière regarde alors le four, et dit d’une voix langoureuse : « bonjour le four...».<br />
86
Journaliste professionnel depuis 1977, Hugues Masoch a animé la rubrique<br />
« <strong>Cinéma</strong> » du Dauphiné Libéré à Gr<strong>en</strong>oble p<strong>en</strong>dant quatre ans puis celle de<br />
l’hebdomadaire Le Comtadin et l’Hebdo Vaucluse p<strong>en</strong>dant quinze ans à<br />
Avignon, ville, égalem<strong>en</strong>t, propice à la critique théâtrale. Il sera l’un des<br />
animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Une femme demande à son mari : que préfères-tu ? Ma beauté ou mon<br />
intellig<strong>en</strong>ce ?<br />
- Ton s<strong>en</strong>s de l’humour.<br />
Passionné de cinéma depuis toujours, Fabrice Maruca a réalisé plusieurs<br />
courts métrages, sélectionnés dans de nombreux festivals et/ou diffusés à la<br />
télévision : Aphone, Tout tout près et Facteur risque. Il réalise égalem<strong>en</strong>t des<br />
publicités, des clips video (Natasha St Pier, Amel B<strong>en</strong>t, Marianne James) et<br />
écrit pour des séries télévisées. Lors des 24es RCC, il prés<strong>en</strong>tera deux de ses<br />
courts métrages : Surprise ! et Prochainem<strong>en</strong>t sur vos écrans.<br />
Sa blague préférée :<br />
C'est deux œufs au plat <strong>en</strong> train de cuire dans une poële.<br />
L'un d'eux dit : « Il fait chaud ici » et l'autre, surpris, répond : « Punaise, un œuf qui parle ! »<br />
Né <strong>en</strong> 1928, très tôt cinéphile, Edouard Molinaro réalise de nombreux courts<br />
métrages avant d’<strong>en</strong>trer dans le monde du cinéma professionnel comme<br />
assistant. Son premier film (Le Dos au mur) sort <strong>en</strong> 1957 et reçoit un bel<br />
accueil de la critique. Contemporain de la Nouvelle Vague, il <strong>en</strong> restera<br />
toujours <strong>en</strong> marge. Après plusieurs films policiers qui r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t le public,<br />
il réalise plusieurs comédies à succès dont Oscar (1967) et Hibernatus<br />
(1969) avec Louis de Funès, Mon oncle B<strong>en</strong>jamin (1969) et L’Emmerdeur<br />
(1974) avec Jacques Brel. Entre deux œuvres plus personnelles, il continuera<br />
à marquer la comédie populaire avec des œuvres comme Le Téléphone rose<br />
(1975) ou La Cage aux folles (1978).<br />
87
C’est sur les planches, dès 1986, que Mathias Mlekuz fait ses classes de<br />
comédi<strong>en</strong>. Il fera sa première apparition au cinéma dix ans plus tard dans La<br />
Divine poursuite de Michel Deville. Après Pola X de Léo Carax (1999) il tourne<br />
plusieurs films de B<strong>en</strong>oît Coh<strong>en</strong> (Les Acteurs anonymes <strong>en</strong> 2000, Nos <strong>en</strong>fants<br />
chéris <strong>en</strong> 2002, Qui m’aime me suive <strong>en</strong> 2005). Avec Un Américain bi<strong>en</strong><br />
tranquille (2002) de Phillip Noyce, Pars vite et revi<strong>en</strong>s tard de Régis Wargnier<br />
(2007) ou <strong>en</strong>core Divorces (2009), la comédie de Valérie Guignabolet, avec<br />
aussi des prestations télévisuelles remarquées (Avocats et associés,…),<br />
Mathias est dev<strong>en</strong>u l’un des plus solides seconds rôles français.<br />
Il sera membre du jury des 24es RCC.<br />
Sa blague préférée :<br />
Un couple, dont le mari a un cancer, a r<strong>en</strong>dez-vous chez le médecin. Le médecin demande à<br />
parler seul avec l’épouse :<br />
- « Madame, effectivem<strong>en</strong>t votre mari a un cancer relativem<strong>en</strong>t grave, mais il peut guérir.<br />
Il faut savoir qu’<strong>en</strong> plus du traitem<strong>en</strong>t, le facteur psychologique est très important. Il faut<br />
qu’il se s<strong>en</strong>te bi<strong>en</strong>. Alors préparez lui des bons petits plats, occupez-vous de lui,<br />
chouchoutez-le et faites-lui même une petite pipe de temps <strong>en</strong> temps. Avec tout ça, on<br />
multipliera les chances de guérison. »<br />
Après ces bons conseils, la femme sort retrouver son mari qui l’att<strong>en</strong>d avec impati<strong>en</strong>ce :<br />
- « Alors, que t’a dit le docteur ? »<br />
- « T’es foutu ! »<br />
Sa blague préférée :<br />
Né <strong>en</strong> 1925 à deux pas des studios de Boulogne-Billancourt, Claude Pinoteau<br />
devi<strong>en</strong>t dès 1948, l’assistant de réalisateurs comme Jean Cocteau, Jean-Pierre<br />
Melville, H<strong>en</strong>ri Verneuil ou Claude Lelouch. Fort de cette expéri<strong>en</strong>ce, il réalise<br />
son premier long métrage <strong>en</strong> 1973 : Le Sil<strong>en</strong>cieux avec son ami Lino V<strong>en</strong>tura.<br />
Ce polar sombre est un succès. Il récidive avec L’Homme <strong>en</strong> colère (1978) et La<br />
Septième cible (1984) toujours avec lui. Mais à côté de ce g<strong>en</strong>re qu’il maîtrise,<br />
Pinoteau se lance dans la comédie avec un égal bonheur. La Gifle (1974) avec<br />
la jeune Isabelle Adjani obti<strong>en</strong>t le Prix Louis Delluc et son diptyque La Boum 1<br />
et 2 (1980 et 1982) qui révèle Sophie Marceau est un triomphe. Il sera membre<br />
du jury des 24es RCC.<br />
Un ami donne des conseils de santé à Winston Churchill :<br />
Sir, savez-vous qu’une pomme chaque matin éloigne le médecin ?…<br />
Churchill lui répond : Oui, surtout si on vise bi<strong>en</strong> !<br />
88
Daniel Prévost<br />
Né <strong>en</strong> 1939, Daniel Prévost sort de l’école de la rue Blanche avec le premier<br />
Prix de comédie à l’orée des années 60. De la scène au cabaret, de la<br />
télévision au cinéma, son humour flirtant parfois avec l’absurde est<br />
souv<strong>en</strong>t irrésistible. D’Erotissimo de Gérard Pirès (1969) aux Petits ruisseaux<br />
de Pascal Rabaté (2010), il composera plus de 80 personnages dont certains<br />
sont inoubliables comme l’inspecteur des impôts sadique du Dîner de cons<br />
de Francis Veber (1998) qui lui vaudra le César du meilleur second rôle. Deux téléfilms<br />
(Bousquet de Laur<strong>en</strong>t Heynemann <strong>en</strong> 2006 et Monsieur Joseph d’Olivier Langlois <strong>en</strong> 2007<br />
laisse aussi éclater son tal<strong>en</strong>t dans un registre dramatique.<br />
Sa blague préférée :<br />
Deux hippopotames nag<strong>en</strong>t dans un fleuve d'Afrique. Il fait très chaud. L'eau est délicieuse.<br />
L'un d'eux avance plus vite et s'éloigne un peu. L'autre le rattrape et lui dit : « J'ai toujours<br />
beaucoup de mal à me faire à l’idée qu'on soit jeudi ».<br />
Né <strong>en</strong> 1961, Pascal Rabaté se lance dans la bande dessinée, <strong>en</strong> 1989 après<br />
avoir étudié la gravure à l'École des Beaux-Arts à Angers. Ses BD <strong>en</strong> noir et<br />
blanc, <strong>en</strong> lavis ou <strong>en</strong> couleur, oscill<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre réalisme et grotesque.<br />
Son adaptation <strong>en</strong> BD du roman de Tolstoï Ibicus lui vaut succès critique et<br />
public. Plusieurs prix <strong>en</strong> feront un auteur contemporain incontournable.<br />
Après un premier film <strong>en</strong> 2006 (Cavaliers faciles), il récidive <strong>en</strong> adaptant, <strong>en</strong><br />
2010, avec bonheur une de ses BD (Les Petits Ruisseaux avec Daniel Prévost).<br />
Son troisième long métrage (Ni à v<strong>en</strong>dre ni à louer), sorti cette année, a reçu<br />
une belle critique.<br />
Sa blague préférée :<br />
Deux hommes sont arrêtés à un feu. Le passager dit « c'est vert ».<br />
Le conducteur hésite et dit « je ne sais pas... une gr<strong>en</strong>ouille ? »<br />
89
Romancier, scénariste, directeur de collection, Patrick Raynal aime les<br />
expéri<strong>en</strong>ces et voue une passion éternelle au polar. Après une <strong>en</strong>fance<br />
parisi<strong>en</strong>ne, il se retrouve à Nice… Sa ville ! Lecteur invétéré de Raymond<br />
Chandler, il devi<strong>en</strong>t critique littéraire spécialisé dans le roman policier pour<br />
Le Monde des livres. Il publie son premier ouvrage <strong>en</strong> 1982 (Un Tueur dans les<br />
arbres). Quelques romans plus tard et un Prix Mystère de la critique pour<br />
F<strong>en</strong>êtres sur femmes <strong>en</strong> 1989, Patrick se voit proposer la direction de la<br />
collection mythique (créée <strong>en</strong> son temps par Marcel Duhamel) de Gallimard : Série Noire. De<br />
1991 à 2005, il préside à sa destinée, la développant, l’élargissant à de nouveaux auteurs.<br />
Patrick a aussi touché à la bande dessinée et a collaboré avec Jean-Bernard Pouy à l’écriture<br />
du film Le Poulpe (1998) de Guillaume Nicloux.<br />
Il sera l’un des animateurs du stage « Moi... Jeune critique ».<br />
Sa blague préférée :<br />
Qu’est-ce tu fais demain ?<br />
— Ri<strong>en</strong><br />
— Mais t’as déjà ri<strong>en</strong> fait hier ;<br />
— Oui, mais j’ai pas fini.<br />
Né <strong>en</strong> 1934, Pierre Richard est une personnalité marquante du cinéma<br />
français. Comédi<strong>en</strong> au théâtre et au cinéma, mais aussi réalisateur et<br />
scénariste, il a souv<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>u des rôles de personnages burlesques et<br />
rêveurs, gaffeurs et bondissants, dans ses propres comédies, ou celles<br />
d’Yves Robert et de Francis Veber. Entre 1967 (Alexandre le bi<strong>en</strong>heureux<br />
d’Yves Robert) et 2011 (Et si on vivait tous <strong>en</strong>semble de Stéphane Robelin),<br />
Pierre Richard a joué dans plus de 70 films, dont plusieurs mis <strong>en</strong> scène<br />
par lui-même. En 2006 il a reçu un César d’honneur pour l’<strong>en</strong>semble de sa<br />
carrière. Pour ces 24es RCC, il sera aussi <strong>en</strong> scène, le mardi 6 décembre,<br />
avec son spectacle : « Franchise postale ».<br />
90
Diplômée du Conservatoire d’Art Dramatique de Bologne, Ser<strong>en</strong>a Reinaldi<br />
se fait connaitre du grand public <strong>en</strong> remportant l'émission de télé-réalité<br />
« Nice People » diffusée <strong>en</strong> 2003 sur TF1. Cette notoriété lui permet<br />
d’apparaître dans la série télévisée Sous le soleil <strong>en</strong> 2004, dans Les<br />
Bronzés 3 de Patrice Leconte <strong>en</strong> 2005. Mais c’est au théâtre que Ser<strong>en</strong>a<br />
trouve sa place. Entre 2004 et 2010 elle joue dans plusieurs pièces dont<br />
« Ciao Amore » avec son compagnon Christophe Alévêque. En 2008, elle mettra <strong>en</strong> scène<br />
« Il était <strong>en</strong>core une fois », pièce dont les actrices sont des dét<strong>en</strong>ues de la maison d’arrêt de<br />
Fleury-Mérogis.<br />
Sa blague préférée :<br />
Dieu a offert aux hommes un cerveau et un pénis, mais pas suffisamm<strong>en</strong>t de sang pour que<br />
les deux fonctionn<strong>en</strong>t <strong>en</strong> même temps.<br />
Diplômé de l'Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA) à Nice <strong>en</strong><br />
1993, Stéphane Robelin comm<strong>en</strong>ce sa carrière <strong>en</strong> coréalisant avec son ami<br />
Franck Esposito trois courts métrages. Dans ces années 90, il réalise aussi<br />
plusieurs publicités et docum<strong>en</strong>taires pour France 2. En 2004, Robelin sort son<br />
premier long métrage, Realmovie, une comédie qui raconte l'histoire d'un<br />
jeune homme passionné par le cinéma qui décide de tourner un film sur la vie<br />
de son ami d'<strong>en</strong>fance. Il prés<strong>en</strong>te, <strong>en</strong> ouverture des RCC, son nouveau film (Et<br />
si on vivait tous <strong>en</strong>semble ?) avec un casting impressionnant : Pierre Richard,<br />
Claude Rich, Guy Bedos, Jane Fonda, Geraldine Chaplin…<br />
Né <strong>en</strong> 1965, diplômé du Conservatoire libre du Conservatoire libre du cinéma<br />
français, Christophe Ruggia conçoit et réalise <strong>en</strong> 1991 les spots de la<br />
campagne de lutte contre le SIDA aux Antilles intitulée Sové l’anmou. Deux<br />
ans plus tard, il est lauréat de la bourse « Vocation » pour le cinéma de la<br />
fondation Marcel Bleustein-Blanchet. Il peut ainsi réaliser son court<br />
métrage L’Enfance égarée (1993) avant de signer Le Gone du Chaâba (1997) et<br />
Les Diables (2002), deux beaux films impressionnants et chargés d’humanité<br />
qui seront largem<strong>en</strong>t applaudis. Il prés<strong>en</strong>te ici, <strong>en</strong> avant-première, son<br />
troisième long métrage : Dans la tourm<strong>en</strong>te (2011).<br />
91
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Informations pratiques<br />
92
Les tarifs des 24 es<br />
R<strong>en</strong>contres<br />
<strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Abonnem<strong>en</strong>t nominatif accès toutes séances : 50 €<br />
Cet abonnem<strong>en</strong>t est v<strong>en</strong>du avec un catalogue, deux invitations pour l’ouverture, une invitation<br />
pour le Ciné-Concert du 8 décembre et deux invitations pour la clôture. Possibilité d’accès<br />
illimité dans les salles suivantes : La Licorne, Miramar, les Arcades (pour la programmation des<br />
RCC uniquem<strong>en</strong>t), Le Raimu et le Studio 13.<br />
Abonnem<strong>en</strong>t 6 séances : 22 € (au lieu de 36€)<br />
Cet abonnem<strong>en</strong>t est v<strong>en</strong>du avec un catalogue, une invitation pour l’ouverture et pour la clôture.<br />
Accès possible pour 6 séances dans les salles suivantes : La Licorne, Miramar, les Arcades (pour<br />
la programmation des RCC uniquem<strong>en</strong>t), Le Raimu et le Studio 13.<br />
Les autres tarifs<br />
Tarif tout public par séance : 6 €<br />
Tarif réduit par séance : 5 € (membres associations de cinéma, chômeurs, adhér<strong>en</strong>ts Fnac)<br />
Tarif des « part<strong>en</strong>aires » : 4 € (adhér<strong>en</strong>ts Film Club, MJC Ranguin et Picaud et Bel Age)<br />
Tarif étudiant par séance : 2 € (- de 25 ans et sur prés<strong>en</strong>tation de la carte)<br />
<strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong><br />
La Malmaison<br />
47, La Croisette - 06400 <strong>Cannes</strong><br />
Tél : +33 (0)4 97 06 45 15<br />
contact@cannes-cinema.com<br />
www.cannes-cinema.com<br />
93
Le Petit Journal des R<strong>en</strong>contres...<br />
Vous att<strong>en</strong>dez votre séance au théâtre la Licorne, au Studio 13, à l’espace<br />
Miramar, au cinéma le Raimu ou au cinéma les Arcades… et vous voulez <strong>en</strong><br />
savoir plus sur les 24 es<br />
R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques. En fait, vous voulez lire<br />
un journal de qualité, jeune et intéressant sur l'actualité du Festival. Alors,<br />
regardez autour de vous… Un peu plus… Voilà… Il est là. Vous l'avez trouvé : le<br />
Petit Journal des R<strong>en</strong>contres. Films de la journée, <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s d'artistes, portraits<br />
d'invités, reportages sur les coulisses, les animations du Festival, et toutes les<br />
dernières dépêches RCC. Tout, vous saurez tout !<br />
Ce quotidi<strong>en</strong> est rédigé cette année par les étudiants de l’IUT Journalisme de<br />
<strong>Cannes</strong>, appr<strong>en</strong>tis journalistes, sous la direction de Frédéric Maurice.<br />
Le Petit Journal, c'est chaque jour un nouveau numéro du 5 au 10 décembre sur<br />
tous les lieux des 24 es<br />
R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques.<br />
94<br />
Merci à l’établissem<strong>en</strong>t CIAIS situé au 4, Av<strong>en</strong>ue Esti<strong>en</strong>ne<br />
d'Orves 06000 Nice qui nous offre l’impression du «Petit<br />
Journal».<br />
Retrouvez toute l'actualité des R<strong>en</strong>contres<br />
<strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong> sur la web<br />
TV (www.citiz<strong>en</strong>cannes.tv) des étudiants du<br />
BTS Audiovisuel de <strong>Cannes</strong>.<br />
Photos, vidéos, infos ... Les RCC dans votre<br />
poche grâce à l'application Citiz<strong>en</strong> <strong>Cannes</strong><br />
smarphones & tablettes disponible dès<br />
maint<strong>en</strong>ant sur AppStore et Androïd Market.
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Les lieux des projections<br />
96
Le cinéma Le Raimu<br />
MJC Ranguin<br />
<strong>Cinéma</strong><br />
Les Arcades<br />
Théâtre de<br />
La Licorne<br />
Espace<br />
Miramar<br />
Studio 13<br />
MJC Picaud<br />
97
L’espace Miramar<br />
Angle rue Pasteur - La Croisette<br />
65 bd de la Croisette<br />
06400 <strong>Cannes</strong><br />
Vous pouvez y accéder <strong>en</strong> bus grâce à la ligne n°8.<br />
Le cinéma Le Raimu - MJC<br />
Ranguin<br />
Av. de la Borde - Quartier Ranguin<br />
06150 <strong>Cannes</strong><br />
Vous pouvez y accéder <strong>en</strong> train (Gare SNCF de<br />
Ranguin) ou <strong>en</strong> bus grâce aux lignes n°1 - 35 - 17<br />
et 610.<br />
Le cinéma les Arcades<br />
77, Rue Félix Faure<br />
06400 <strong>Cannes</strong><br />
Vous pouvez y accéder <strong>en</strong> bus grâce à la ligne n°8.<br />
98<br />
Le Studio 13 - MJC Picaud<br />
23 av. Docteur Picaud<br />
06400 <strong>Cannes</strong><br />
Vous pouvez y accéder <strong>en</strong> bus grâce aux lignes<br />
n°1 - 2 - 7 - 20 et 610.<br />
Le théâtre de La Licorne<br />
25 av. Francis Tonner<br />
06150 <strong>Cannes</strong>-La-Bocca<br />
Vous pouvez y accéder <strong>en</strong> train (Gare SNCF de<br />
<strong>Cannes</strong>-La-Bocca) ou <strong>en</strong> bus grâce aux lignes n°1<br />
2 - 14 - 20 et 610.<br />
Le théâtre Croisette / Hôtel Mariott<br />
50 bd de La Croisette<br />
06400 <strong>Cannes</strong><br />
Vous pouvez y accéder <strong>en</strong> bus grâce à la ligne n°8.
Les 24 es R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Dates et horaires des projections
9h<br />
11h<br />
14h<br />
16h<br />
19h<br />
20h30<br />
21h<br />
Lundi 5 décembre 2011<br />
Soirée d’ouverture - 19h - Théâtre Croisette / Hôtel Mariott<br />
Projection du film Et si on vivait tous <strong>en</strong>semble de Stéphane Robelin, <strong>en</strong> avant-premère et<br />
<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Stéphane Robelin et Pierre Richard.<br />
Cette séance sera précédée par la projection du court métrage The cook de George Herriman<br />
avec Fatty Arbuckle et Buster Keaton (17’54’’).<br />
Mardi 6 décembre 2011<br />
Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu<br />
Ouverture des stages :<br />
Tous critiques ! de<br />
Le Cerveau<br />
Jean-Jacques Bernard<br />
Rétrospective<br />
<strong>en</strong> sa prés<strong>en</strong>ce<br />
1h55<br />
Une pure<br />
affaire<br />
L’Homme d’à<br />
côté<br />
Le Soupirant<br />
Rétrospective<br />
Oscar<br />
Rétrospective - 1h24<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h28<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h50<br />
1h25<br />
En prés<strong>en</strong>ce d’Edouard<br />
Molinaro<br />
Le Téléphone<br />
Pr<strong>en</strong>ds<br />
rose<br />
l’oseille et<br />
Rétrospective -1h35<br />
tire-toi !<br />
En prés<strong>en</strong>ce d’Edouard<br />
Rétrospective -1h25<br />
Molinaro<br />
Africa United<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h25<br />
Le Bénévole<br />
Rétrospective - 1h25<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Bernard<br />
Farcy<br />
14h30<br />
Le Mécano de<br />
la Général<br />
Rétrospective<br />
1h16<br />
Louise Michel<br />
Fool Moon<br />
Rétrospective<br />
Rétrospective - 1h30<br />
En prés<strong>en</strong>ce d’Armelle et<br />
1h30<br />
Christophe Alévêque<br />
18h<br />
La Soupe au<br />
canard<br />
Rétrospective<br />
1h10<br />
The party<br />
Rétrospective<br />
1h35<br />
La Vie de Brian<br />
Rétrospective<br />
1h33<br />
16h30<br />
Le Distrait<br />
Rétrospective - 1h25<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Pierre<br />
Richard<br />
Post no Bills (cm)<br />
Terraferma<br />
Panorama des Festivals<br />
1h28<br />
En avant-première<br />
18h<br />
Les Av<strong>en</strong>tures<br />
de Philibert<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h43<br />
Spectacle - Franchise Postale de Christophe Duthuron et Pierre Richard<br />
Avec Pierre Richard - Théâtre Croisette - Hôtel Mariott<br />
20h30<br />
Y a-t-il un flic<br />
The gre<strong>en</strong><br />
pour sauver le<br />
Hornet<br />
Présid<strong>en</strong>t<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
Rétrospective - 1h25<br />
1h57<br />
On the ice<br />
Panorama des Festivals<br />
1h36<br />
En avant-première<br />
20h30<br />
L’Art de<br />
séduire<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h24
9h<br />
11h<br />
14h<br />
Mercredi 7 décembre 2011<br />
Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu<br />
Les Monstres<br />
Rétrospective<br />
1h55<br />
Mulan<br />
Rétrospective<br />
1h28<br />
Séance jeune public<br />
Terraferma<br />
Panorama des Festivals<br />
1h28<br />
En avant-première<br />
My man<br />
Godfrey<br />
Rétrospective<br />
1h34<br />
Le Dîner de cons<br />
On aura tout vu !<br />
Rétrospective Very cold trip<br />
Rétrospective - 1h40<br />
1h20<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte En prés<strong>en</strong>ce de Georges<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Daniel<br />
1h35<br />
Lautner et Valérie<br />
Prévost<br />
Mairesse<br />
Fous d’Irène<br />
Rétrospective<br />
1h57<br />
Ni à v<strong>en</strong>dre, ni Sale temps<br />
14h30<br />
à louer<br />
pour les<br />
Fool Moon<br />
On the ice<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte - pêcheurs<br />
Rétrospective - 1h30 Panorama des Festivals<br />
1h20 - En prés<strong>en</strong>ce<br />
de Pascal Rabaté<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h40<br />
En prés<strong>en</strong>ce d’Armelle et<br />
Christophe Alévêque<br />
1h36<br />
En avant-première<br />
Qui veut la<br />
Le Vélo de<br />
Les Petits<br />
peau de Roger Ghislain Lambert Hellzapoppin Ruisseaux<br />
16h Rabbit<br />
Rétrospective - 1h59 Rétrospective Rétrospective - 1h34<br />
Rétrospective - 1h43 En prés<strong>en</strong>ce de Philippe<br />
1h24<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Pascal<br />
Séance jeune public<br />
Harel<br />
Rabaté et Daniel Prévost<br />
19h<br />
19h<br />
21h<br />
18h<br />
L’Art de<br />
séduire<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h24<br />
Alexandre le<br />
bi<strong>en</strong>heureux<br />
Rétrospective<br />
1h40<br />
Another<br />
happy day<br />
Panorama des Festivals<br />
1h55<br />
En avant-première<br />
18h<br />
Jeux<br />
dangereux<br />
Rétrospective<br />
1h20<br />
Ciné-Concert : The Strong Man de Frank Capra - 1h15 - Théâtre Croisette<br />
Musique composée par Xavier Demerliac et interprétée par<br />
l'Attirail dirigé par Xavier Demerliac - Avec la participation exceptionnelle de Roland Hélié.<br />
Dans la<br />
tourm<strong>en</strong>te<br />
Séance spéciale<br />
1h45<br />
En avant-première et <strong>en</strong><br />
prés<strong>en</strong>ce de Christophe<br />
Ruggia et Clovis Cornillac<br />
20h30<br />
Trafic<br />
Rétrospective<br />
1h32<br />
Le Cerveau<br />
Rétrospective<br />
1h55<br />
Shine'em up (cm)<br />
Le Policier<br />
Panorama des Festivals<br />
1h47<br />
En avant-première<br />
20h30<br />
L’Homme d’à<br />
côté<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h50<br />
101
Jeudi 8 décembre 2011<br />
9h<br />
11h<br />
14h<br />
16h<br />
Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu<br />
Tu vas rire<br />
mais je te<br />
quitte<br />
10h<br />
R<strong>en</strong>contre avec le<br />
réalisateur Alain<br />
Les Monstres<br />
Rétrospective<br />
Rétrospective - 1h37 Berbérian sur la<br />
1h55<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Philippe<br />
Harel<br />
« Musique au cinéma »<br />
11h<br />
Quoi de neuf,<br />
Pussycat ?<br />
Another<br />
happy day<br />
Panorama des Festivals<br />
La Cité de la<br />
peur<br />
Rétrospective - 1h39<br />
Face to face<br />
Clin d’œil au<br />
cinéma des<br />
Rétrospective<br />
1h48<br />
1h55<br />
En avant-première<br />
En prés<strong>en</strong>ce d’Alain<br />
Berbérian<br />
Antipodes - 1h25<br />
En avant-première<br />
Le Policier<br />
Panorama des Festivals<br />
1h47<br />
En avant-première<br />
Drôle de<br />
drame<br />
Rétrospective<br />
1h45<br />
Une pure<br />
affaire<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h28<br />
L'Enquête<br />
Corse<br />
Rétrospective<br />
1h32<br />
En prés<strong>en</strong>ce d’Alain<br />
Berbérian<br />
Les Av<strong>en</strong>tures<br />
de Philibert<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h43<br />
Nos <strong>en</strong>fants<br />
chéris<br />
Rétrospective<br />
1h26<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Mathias<br />
On the ice<br />
Panorama des Festivals<br />
1h36<br />
En avant-première<br />
Ni à v<strong>en</strong>dre, ni<br />
à louer<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte -<br />
1h20 - En prés<strong>en</strong>ce<br />
Mlekuz<br />
de Pascal Rabaté<br />
18h30<br />
Soirée<br />
Y a-t-il un charlot<br />
19h<br />
dans la salle ?<br />
<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec le<br />
fanzine Peeping Tom<br />
21h<br />
102<br />
18h<br />
The party<br />
Rétrospective<br />
1h35<br />
Trafic<br />
Rétrospective<br />
1h32<br />
Detachm<strong>en</strong>t<br />
Panorama des Festivals<br />
1h40<br />
En avant-première<br />
La Vie de Brian<br />
Rétrospective<br />
1h33<br />
Terraferma<br />
Panorama des Festivals<br />
1h28<br />
En avant-première<br />
14h30<br />
Alexandre le<br />
bi<strong>en</strong>heureux<br />
Rétrospective<br />
1h40<br />
18h<br />
Faisons un rêve<br />
Rétrospective<br />
1h20<br />
Le Grand Bazar<br />
Rétrospective - 1h25<br />
20h30<br />
Top Secret !<br />
Rétrospective<br />
1h28<br />
20h30<br />
Papy fait de la<br />
résistance<br />
Rétrospective<br />
1h46<br />
L'Américanisé (cm)<br />
20h30<br />
Nino...<br />
L.A. I hate you Le Dîner de cons<br />
Séance spéciale<br />
Panorama des Festivals<br />
Rétrospective<br />
1h15<br />
1h37<br />
En avant-première et <strong>en</strong><br />
1h20<br />
En avant-première et <strong>en</strong><br />
prés<strong>en</strong>ce de Thomas<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Daniel<br />
prés<strong>en</strong>ce d’Yvan<br />
Bardinet<br />
Prévost<br />
Gauthier
9h<br />
11h<br />
14h<br />
16h<br />
19h<br />
21h<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre 2011<br />
Miramar Studio 13 Les Arcades La Licorne Le Raimu<br />
Le Soupirant<br />
Rétrospective<br />
1h25<br />
The gre<strong>en</strong><br />
Hornet<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h57<br />
Detachm<strong>en</strong>t<br />
Panorama des Festivals<br />
1h40<br />
En avant-première<br />
Une soirée<br />
trop Stiller<br />
18h30<br />
Mary à tout prix<br />
Rétrospective - 1h59<br />
21h<br />
Même pas mal !<br />
Rétrospective - 1h32<br />
22h45<br />
Tonnerre sous les<br />
tropiques<br />
Rétrospective - 1h48<br />
Les Petits<br />
Ruisseaux<br />
Rétrospective - 1h34<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Daniel<br />
Prévost<br />
Louise Michel<br />
Rétrospective<br />
1h30<br />
La Vie de Brian<br />
Tu vas rire<br />
mais je te<br />
Africa United<br />
Rétrospective<br />
quitte<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h33<br />
Rétrospective - 1h37<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Philippe<br />
Harel<br />
1h25<br />
Le Mécano de<br />
14h<br />
Séance - débat<br />
la Général «Peut-on rire de<br />
tout ?»<br />
Rétrospective<br />
Le Dictateur<br />
1h16<br />
Rétrospective - 2h06<br />
17h<br />
Remise des prix du<br />
L.A. I hate you stage critique et<br />
projections des courts<br />
Panorama des Festivals<br />
métrages de Fabrice<br />
1h37<br />
Maruca, <strong>en</strong> sa<br />
En avant-première et <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce : Surprise !<br />
prés<strong>en</strong>ce d’Yvan Gauthier et Prochainem<strong>en</strong>t sur<br />
vos écrans.<br />
Le Policier<br />
Panorama des Festivals<br />
1h47<br />
En avant-première<br />
Hasta la vista<br />
Panorama des Festivals<br />
1h45<br />
En avant-première et <strong>en</strong><br />
prés<strong>en</strong>ce de Geoffrey<br />
Enthov<strong>en</strong> et Claude<br />
Lelouch<br />
Hellzapoppin<br />
Rétrospective<br />
1h24<br />
Another<br />
happy day<br />
Panorama des Festivals<br />
1h55<br />
En avant-première<br />
14h30<br />
Drôle de<br />
drame<br />
Rétrospective<br />
1h45<br />
18h<br />
Sale temps<br />
pour les<br />
pêcheurs<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h40<br />
Just neighbours (cm)<br />
Les Av<strong>en</strong>tures<br />
21h<br />
L’Étudiante<br />
de Philibert Oh My God !<br />
Rétrospective<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h43<br />
Panorama des Festivals<br />
1h39<br />
1h43<br />
En prés<strong>en</strong>ce de Claude<br />
En avant-première<br />
Pinoteau<br />
103
9h<br />
11h<br />
14h<br />
16h<br />
19h<br />
Samedi 10 décembre 2011<br />
Miramar Les Arcades La Licorne Le Raimu<br />
Hasta la vista<br />
Panorama des Festivals<br />
1h45<br />
En avant-première<br />
Oh My God !<br />
Panorama des Festivals<br />
1h39<br />
En avant-première<br />
L.A. I hate you<br />
Panorama des Festivals<br />
1h37<br />
En avant-première et <strong>en</strong><br />
prés<strong>en</strong>ce d’Yvan Gauthier<br />
Fous d’Irène<br />
Rétrospective<br />
1h57<br />
Faisons un rêve<br />
Rétrospective<br />
1h20<br />
Detachm<strong>en</strong>t<br />
Panorama des Festivals<br />
1h40<br />
En avant-première<br />
Quoi de neuf,<br />
Pussycat ?<br />
Rétrospective<br />
1h48<br />
Papy fait de la<br />
résistance<br />
Rétrospective<br />
1h46<br />
Y a-t-il un flic<br />
pour sauver le<br />
Présid<strong>en</strong>t<br />
Rétrospective - 1h25<br />
Jeux dangereux<br />
Rétrospective<br />
1h20<br />
Pr<strong>en</strong>ds l’oseille<br />
et tire-toi !<br />
Rétrospective -1h25<br />
Very cold trip<br />
<strong>Cinéma</strong> à la Carte<br />
1h35<br />
Qui veut la peau<br />
14h<br />
de Roger Rabbit My man Godfrey<br />
Rétrospective - 1h43<br />
Rétrospective<br />
Séance jeune public<br />
1h34<br />
Mulan<br />
Rétrospective<br />
1h28<br />
Séance jeune public<br />
La Cité de la<br />
peur<br />
Rétrospective<br />
1h39<br />
Soirée de clôture des 24 es<br />
R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
Théâtre Croisette / Hôtel Mariott - 19h<br />
Projection du film Des v<strong>en</strong>ts contraires de Jalil Lespert<br />
<strong>en</strong> avant-première et <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Jalil Lespert.<br />
Ce programme est donné à titre indicatif, il est susceptible d’être modifié.<br />
104
Dimanche 11 décembre 2011<br />
10h<br />
13h<br />
15h<br />
17h<br />
Miramar La Licorne<br />
L.A. I hate you<br />
Panorama des Festivals<br />
1h37<br />
En avant-première<br />
Oh My God !<br />
Panorama des Festivals<br />
1h39<br />
En avant-première<br />
On the ice<br />
Panorama des Festivals<br />
1h36<br />
En avant-première<br />
Detachm<strong>en</strong>t<br />
Panorama des Festivals<br />
1h40<br />
En avant-première<br />
Terraferma<br />
Panorama des Festivals<br />
1h28<br />
En avant-première<br />
Le Policier<br />
Panorama des Festivals<br />
1h47<br />
En avant-première<br />
Another<br />
happy day<br />
Panorama des Festivals<br />
1h55<br />
En avant-première<br />
Hasta la vista<br />
Panorama des Festivals<br />
1h45<br />
En avant-première<br />
Les RCC sont aussi au <strong>Cinéma</strong> Cannet Toiles<br />
Le <strong>Cinéma</strong> Cannet Toiles au Cannet s’associe à <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong> pour les<br />
24 es<br />
R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong>.<br />
Retrouvez des films des 24es RCC au <strong>Cinéma</strong> Cannet Toiles :<br />
V<strong>en</strong>dredi 9 décembre à 15h : On the Ice (Panorama des Festivals), <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce des membres du jury.<br />
Samedi 10 décembre à 15h : Another happy day (Panorama des Festivals)<br />
R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts Cannet Toiles : 04 93 45 43 86<br />
105
Notes<br />
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106
Un grand merci à<br />
La Ville de <strong>Cannes</strong>, Le Conseil Régional PACA<br />
Le Conseil Général des Alpes-Maritimes, Le Rectorat de l’Académie de Nice<br />
3.14 HÔTEL CANNES<br />
La Société Ricard<br />
Ets CIAIS Imprimeurs Createurs<br />
L’<strong>en</strong>semble des distributeurs et producteurs des films de ces<br />
24 es<br />
R<strong>en</strong>contres <strong>Cinéma</strong>tographiques de <strong>Cannes</strong><br />
La <strong>Cinéma</strong>thèque de Toulouse<br />
Odile Chapel et la <strong>Cinéma</strong>thèque de Nice<br />
Merci à l’Hôtel Avangani pour son accueil<br />
La MJC Picaud, la MJC Ranguin et le <strong>Cinéma</strong> les Arcades<br />
Le Collège International<br />
Le Lycée Carnot, le Lycée Bristol, le Collège Gérard Philipe,<br />
le Lycée Jules Ferry, le Lycée Stanislas, le CIV de Valbonne,<br />
le collège Pierre Bonnard, le collège des Campelières,<br />
Le Lycée Français de Vi<strong>en</strong>ne<br />
Le BTS audiovisuel du Lycée Carnot et l’association Citiz<strong>en</strong> <strong>Cannes</strong><br />
Le Patriote, France Bleu, Peeping Tom, Nice Matin,<br />
Radio Azur, Radio As<br />
La Direction des Affaires Culturelles et le départem<strong>en</strong>t communication<br />
Merci aux chauffeurs, contrôleurs, projectionnistes, régisseurs, sonorisateurs,<br />
relecteurs et aux nombreux bénévoles de <strong>Cannes</strong> <strong>Cinéma</strong><br />
...<br />
109
110
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