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Dossier de presse Novembre 2008
Sommaire
1 - L’ACTUALITÉ
Introduction : Des écritures qui regardent l’architecture
- La Médiathèque André Malraux à Strasbourg
- Le Musée BMW à Munich
- « Le Miracle de Bregenz »
- « Aimer à se perdre » à Séoul
- Deux nouvelles publications aux Editions Lars Müller
>>> page 2-14
2 - DE NOUVEAUX PROJETS EN COURS
- La Philharmonie d’Elbe à Hambourg
- Le Lycée Renoir à Paris
- L’exposition « Le Grand Monde d’Andy Warhol »
>>> page 15-18
3 - LE FUTUR EN BREF
A Vienne, Tripoli, Kigali, Genève, Bâle, Bruxelles, Montréal, Reims, Rocamadour, Paris…
>>> page 19
4 - L’ENSEIGNEMENT DE RUEDI BAUR
Entre Paris et Zurich…
>>> page 19

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1 - L’ACTUALITÉ
Introduction : Des écritures qui regardent l’architecture
En 1998, Ruedi Baur signe aux éditions Lars Müller un ouvrage intitulé « Architecture et
Graphisme » dans lequel le designer graphique se questionne sur les points d’articulation
entre son geste et celui de l’architecte. Au fil des pages et des exemples historiques, il
s’interroge sur une intervention graphique pouvant s’entendre comme ponctuation du
texte architectural valorisant la lecture de ce dernier ; ou encore comme composition écrite
dialoguant avec le vocabulaire architectural jusqu’à engendrer un texte à part entière.
Ainsi, depuis des années, Ruedi Baur et son équipe d’Intégral ont développé nombre de
projets témoignant de la singularité de sa relation avec l’architecture : pour le Centre culturel
Tjibaou à Nouméa (1998) ou pour le Centre Pompidou (2000) aux côtés de Renzo Piano, pour
les Champs Libres à Rennes dans le bâtiment de Christian de Portzamparc (2006) ou encore
pour la Cinémathèque Française de Frank Gehry (2006), pour le Parc et le Musée de Kalkriese
avec Gigon & Guyer (2002).
Aujourd’hui même, nombre de projets d’actualité soulignent combien se prolonge cet
intérêt pour l’architecture. A Strasbourg en tout premier lieu, où pour la Médiathèque André
Malraux conçue par les architectes Ibos & Vitart, Ruedi Baur et son équipe proposent une
intervention signalétique d’envergure. Mais aussi à Paris avec Lipsky-Rollet pour le Lycée
Renoir, à Hambourg avec Herzog et de Meuron pour la Philharmonie d’Elbe.
Dans tous ces projets, et dans d’autres en développement, c’est une véritable culture de la
relation avec les architectes qui nourrit le travail des ateliers.

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SCÉNOGRAPHIE & SIGNALÉTIQUE
La Médiathèque André Malraux à Strasbourg
L’espace de la nouvelle médiathèque réalisée par Ibos & Vitart est le support de textes
échappés des livres alentour et sélectionnés en fonction du projet de signalétique. A même le
sol, enveloppés autour des piliers et se déplaçant jusque sur les murs, ces écrits ponctuent les
espaces, révèlent les matériaux qui constituent le bâtiment. Mis en valeur par des encadrés
de couleurs, les mots nécessaires à l’orientation apparaissent plus fortement. Les phrases
demeurent en arrière plan, légèrement affaiblies par effacement d’une partie de chaque
lettre. Ici, la signalétique fait s’articuler les références, le contenu des textes eux-mêmes et
l’architecture magnifiée comme texture. En outre, différents styles typographiques
renforcent la particularité de chaque section (littérature, bande dessinée, jeunesse, etc) et
expriment ainsi les fonctions qui définissent une médiathèque. Enfin, à travers une sélection
opérée par Thibault Fourrier, le projet met en regard des textes alsaciens, des textes de
langues étrangères, européennes ou propres aux populations susceptibles de se rendre à la
médiathèque.

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Aucun support signalétique n’est créé, et l’architecture elle-même se présente comme espace
inscrit. Ce principe se décline du mobilier aux sols sur lesquels, à la sortie des cages
d’ascenseurs et d’escaliers, les inscriptions s’étalent sous une résine de protection, sur des
surfaces rouges relevant de l’intervention graphique des architectes. A l’extérieur, les textes
se répartissent avec légèreté sur les façades du bâtiment. Celui-ci exprime sa fonction par
cette intervention sans qu’il soit nécessaire d’insister davantage sur sa nomination. Le texte
dans son étendue s’inscrit à même la façade, et l’art du phrasé s’accorde avec les formes de
l’architecture. Dans un temps ultérieur, le processus d’inscription de textes pourra devenir
rituel : certains des espaces de la médiathèque accueilleront des fragments de textes
d’invités qui complèteront alors le processus pour progressivement densifier la proposition.
Equipe IRB Paris : Ruedi Baur, Simon Burkart, Eva Kubinyi, Wanja Ledowski, Thibault
Fourrier, Valentin Abad, Jérôme Corgier.

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SCÉNOGRAPHIE - Le Musée BMW à Munich
En collaboration avec l’atelier Bruckner de Stuttgart et l’agence Artcom de Berlin, l’équipe
d’Intégral Ruedi Baur Zurich a réaménagé le célèbre musée BMW de Munich conçu dans les
années 70 par l’architecte Karl Schwanzer. Le bâtiment de la célèbre icône architecturale a
été complètement réaménagé et une extension de 5000 m2 a été mise en place pour
constituer l’exposition permanente du musée. Invitée par Uwe Bruckner, l’équipe de Ruedi
Baur et d’Axel Steinberger s’est particulièrement confrontée aux questions de la
transposition de l’identité visuelle de BMW dans ces espaces scénographiés. Un subtil travail
de couleurs et de matériaux a permis de rendre fascinants les éléments très minimalistes de
la charte graphique au point de se placer en parfaite synergie avec la scénographie. Chaque
espace d’exposition offre une atmosphère graphique particulière qui pourtant s’insère dans
le cadre de l’identité visuelle de l’entreprise.
Articulée en 7 thèmes liés à la fameuse marque automobile, l’exposition permanente invite le
visiteur à se promener dans un microcosme urbain fascinant : grâce à sa signalétique
empruntée au système de nomenclature de rues, chacun des thèmes, conçu effectivement
comme un bâtiment à plusieurs étages, est pensé de manière individuelle et se distingue
tant par sa scénographie que par les médias, visuels et matériaux choisis. Lesdits bâtiments,
reliés les uns aux autres par une rampe, proposent ainsi au visiteur une perspective originale
car celui-ci sera amené à considérer l’exposition tant sur son niveau vertical, grâce aux
différents étages des bâtiments, que sur son niveau horizontal, lors du passage d’un
bâtiment à l’autre.
Equipe IRB Zurich : Ruedi Baur, Axel Steinberger, Heidi Abt, Marco Becker, Anja
Hasenstein, Eva Plass, Vanessa Wolf.

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SCÉNOGRAPHIE - « Le Miracle de Bregenz »
«Le miracle de Bregenz» présentait un match de football fictif entre l‘Autriche, la Suisse et
l‘Allemagne durant l‘Euro 2008 (du 7 au 29 juin) dans la Salle des Fêtes de Bregenz.
L‘exposition se trouvait directement à côté des studios de télévision de la chaine
autrichienne ZDF, sur la célèbre scène du lac de Constance : la «Seebühne».
Répartis en 2 fois 45 minutes de temps de jeu et 30 minutes de prolongations, les moments
historiques de 100 ans d‘histoire de football étaient projetés sur un mur d‘exposition de 100
mètres de long. 39 vitrines de construction identique représentaient les 39 stars de football –
11 Autrichiens, 11 Suisses et 11 Allemands, 3 arbitres et 3 entraîneurs – et exposaient des pièces
légendaires comme le célèbre ballon-magique de 1954, l‘inoubliable sifflet avec le joueur
Klinsmann à Wembley, etc. Les visuels translucides du mur dévoilaient des photographies
authentiques, offrant un panorama constant et reliant les pièces d‘exposition avec de
nombreux reportages, images et documents cinématographiques de ces 39 moments
inoubliables de l‘histoire footballistique.
Les deux surfaces de gazon topographiques »Avant-match« et »Après-match«, les deux
tribunes de 11 moniteurs chacune ainsi que le cercle central suspendu qui servait de bar de
mi-temps faisaient vivre cette grande scène aux murs noirs de 1.600 m2. Chaque soir, un
mécanisme était prévu pour faire remonter de 3 mètres de haut le mur, les lumières et
projections. Tous les éléments de l‘exposition libérant ainsi la scène et se balançant
discrètement au dessus des personnes conviées pour leur offrir une atmosphère de club
fascinante...
Exposition commandée par le Musée de l’Histoire de Baden-Württemberg à Stuttgart,
mis en scène par Intégral Ruedi Baur Zurich en coopération avec Jangled Nerves Sarl,
Thomas Hundt et Ingo Zirngibl à Stuttgart.

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SCÉNOGRAPHIE « Aimer à se perdre » à Séoul
Qu‘est-ce que la désorientation? Ruedi Baur s‘est intéressé à la question et a entrepris, en
collaboration avec l‘institut de recherche Design2context qu‘il dirige à Zurich, une recherche
sur le thème. La désorientation se manifeste généralement par une perte du sens du temps
ou de l‘espace. Le sentiment de désorientation est généralement ressenti comme négatif s‘il
peut provoquer de la peur voire un dysfonctionnement psychologique et social. Le besoin et
le plaisir de se perdre sont cependant inhérents à chacun d‘entre nous. Ils génèrent une
sensation de liberté et permettent à l‘individu de s‘éloigner de ses propres repères
calendaires et cardinaux pour mieux les percevoir.
Une mutation essentielle est aujourd‘hui en cours : Grâce aux nouvelles technologies et plus
particulièrement au développement et à l‘exploitation du système de positionnement
mondial (GPS), il nous est possible de nous orienter aisément dans tout lieu, même
totalement inconnu. La perception de notre environnement devient autre et celui-ci est
dorénavant plus facilement accessible. Quel est l‘avenir de la signalétique traditionnelle?
Aurons-nous toujours besoin d‘un système d‘information positionné in situ ou pourrons-
nous simplement utiliser nos téléphones cellulaires pour nous rendre d‘un endroit à un autre
et nous passer ainsi des supports d‘information immédiats environnants? Lirons-nous
l‘ensemble du réel à travers ces données artificielles? Quelles seront les conséquences sur
l‘orientation de cette délégation complète à la machine? Notre capacité à nous orienter
naturellement ne risque-t-elle pas de s‘amoindrir fortement? A quel point cette évolution
jouera-t-elle un rôle important sur notre développement personnel? En étant constamment
assistés dans nos mouvements, le risque de se sentir perdus se restreint-il vraiment? Quelles
seront les nouvelles peurs et quelles en seront les conséquences? Car, si nous percevons la
dimension cardinale à l‘aide d‘un appareil intermédiaire, nous risquons peut-être ainsi de
modifier et d‘altérer le développement de notre propre sens de l‘orientation.

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Ruedi Baur exprime de manière ludique le phénomène de la désorientation dans la première
salle de cette exposition. Le visiteur est invité à se perdre dans un labyrinthe constitué d‘un
chemin étroit entre des vases. Il sera parfois confronté à des culs-de-sac, devra rebrousser
chemin et croiser d‘autres visiteurs arrivant dans le sens inverse. Les chemins sont
accompagnés de visuels et de textes sur la désorientation, qui appellent le visiteur à se
pencher sur la question. Comment réagira le visiteur face à cette installation? Sera-t-il irrité
par l‘étroitesse de ces tapis rouges? Par la fragilité des vases ou encore par l‘irrégularité des
informations présentées en diverses langues qu‘il ne comprendra peut-être pas? Par les
supports en bois fuselés et instables auxquels sont attachés les imprimés en papier? Sera-t-il
plutôt agréablement surpris de se perdre dans ce contexte inattendu? En opposition à la
première salle, Ruedi Baur présente dans la deuxième salle des projets récents de
signalétique réalisés en collaboration avec ses ateliers Intégral Ruedi Baur Paris, Zurich et
Berlin. Cette salle, d‘expérience d‘orientation, complète par les divers visuels de systèmes
d‘orientation, la réflexion sur le thème.
Installation de Ruedi Baur dans le cadre de l‘exposition « Le Design Français, aujourd‘hui »
au Musée Soma (Seoul Olympic Museum of Art) du 17 juin au 31 août 2008.
http://www.somamuseum.org

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Deux nouvelles publications aux Editions Lars
Müller
Vient de sortir : « Orientation/Désorientation »
Les imprimés de l’exposition «Aimer à se perdre» en Corée étaient extraits de la publication
«Orientation/Désorientation» issue d‘une recherche de Ruedi Baur, en collaboration avec
l‘institut de recherche en design Design2context. (www.design2context.ch).
Cet ouvrage réalisé à plusieurs mains et en plusieurs langues parallèles (français, anglais,
allemand) restitue différentes réactions face à un choix d’images.
Sortie prévue courant 2009 : Dans la collection Intégral : « Anticiper, Distinguer, Inscrire,
Orienter, Questionner, Traduire, Irriter » 7 mots clés développés dans 7 grands entretiens
menés sous forme de dialogues entre Ruedi Baur et 7 interlocuteurs choisis : Christine
Breton, Bernard Stiegler, Sébastien Thiery, André Vladimir, Marco Bachera, Vera Kockot,
Clemens Bellut. Une seconde partie présente une composition visuelle réalisée à partir d’une
relecture par Ruedi Baur des projets et travaux qu’il a développés avec Intégral.

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2 - DE NOUVEAUX PROJETS EN COURS
La Philharmonie d’Elbe à Hambourg
- Avec Herzog & de Meuron pour la Philharmonie d’Elbe à Hambourg (IRB Zurich),
Inauguration en 2010.

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Le Lycée Renoir à Paris
- Avec Florence Lipsky et Pascal Rollet pour le lycée Auguste Renoir à Paris (Laboratoire IRB),

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L’exposition « Le Grand Monde d’Andy Warhol »
Ruedi Baur et son équipe du Laboratoire IRB sont chargés de la signalétique et du catalogue
de la future exposition organisée par la Réunion des Musées Nationaux aux Galeries
Nationales du Grand Palais du 18 mars au 13 juillet 2009. Ruedi Baur et le laboratoire IRB
revisitent actuellement le travail de l’artiste pour évoquer sans mimétisme aucun l’univers
graphique d’Andy Warhol… A suivre
Equipe laboratoire IRB : Ruedi Baur, Denis Coueignoux, Hiroyuki Tsukamoto, Silvia Dore,
Damien Fauret, David Thoumazeau.

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3 - LE FUTUR EN BREF
Nombreuses sont les collaborations qui dans les mois à venir vont conduire Intégral
Ruedi Baur à approfondir son travail au plus près de l’architecture, tant en scénographie
et identité visuelle qu’en signalétique :
…avec le groupement d’architectes P.ARC Itten Brechbühl Baumschlager Eberle pour
l’aéroport de Vienne en Autriche (IRB Paris et IRB Zurich),
…avec les architectes Philippe Madec, Encore Heureux et Coloco pour le réaménagement de
la ville de Rocamadour. L’intervention de l’équipe IRB Paris consiste à définir un langage
visuel ayant valeur de système d’interprétation du site.
…avec les architectes paysagistes Coloco et Gilles Clément pour la création de la ceinture
verte de Tripoli en Lybie (IRB Paris),
Et puis…
Au Musée Historique du Rwanda à Kigali, l’équipe IRB Zurich en collaboration avec Thomas
Hundt travaille sur la scénographie et l’élaboration d’un langage visuel.
Déclinaison depuis 2007 de la nouvelle Identité Visuelle de l’Ecole Nationale des Beaux-
Arts de Paris et travail sur le potentiel de ce nouveau « langage » à travers tous les outils de
communication. En particulier pour la prochaine exposition « FIGURES DU CORPS, une leçon
d’anatomie aux Beaux-Arts » du 21 octobre 2008 au 4 janvier 2009.
Pose actuellement des premiers supports de la signalétique intérieure du Palais des Nations
de l’ONU à Genève (Communiqué de presse à venir fin 2008).
Poursuite du projet de signalétique de l’Hôpital des Enfants à Bâle, (Communiqué de
presse à venir fin 2008), du tramway de Reims, de l’extension du projet à grande envergure
du Quartier des Spectacles à Montréal, du Musée du Parlement à Bruxelles, de l’identité
visuelle des Instituts Français en Allemagne et celle de l’ESEC, École du Cinéma à Paris.
4 - L’ENSEIGNEMENT DE RUEDI BAUR
Le programme de recherche 2008-2010 se développera autour de la question des « Langages
visuels des territoires urbains ».
Une recherche croisée menée par Ruedi Baur entre ses étudiants de Paris à l’ENSAD en der-
-nière année et ceux de l’Institut Design 2Context à Zürich qu’il dirige depuis 2004.
A partir d’une analyse comparative et historique de la manière dont les villes se mettent en
scène, sera développée une réflexion sur les enjeux et les particularités des programmes
d’identité visuelle des collectivités locales d’aujourd’hui.
Cette recherche sur le langage visuel des institutions publiques, en collaboration avec le
politologue Sébastien Thiery, est un premier jalon pour le développement d’un axe de
recherche global intitulé « Le design comme écriture cérémonielle »
En fin de programme de recherche, une publication est envisagée en collaboration avec
l’éditeur Lars Müller qui suit les travaux de Ruedi Baur depuis de nombreuses années.