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OUDOT Georges - Ascap

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<strong>OUDOT</strong> <strong>Georges</strong><br />

1928<br />

<strong>Georges</strong> <strong>OUDOT</strong> naît à Chaumont en 1928 où son père qui était resté<br />

dans l’armée après la guerre de 1914 – 1918 est en garnison. Franc-Comtois, ses<br />

parents sont tous deux d’origine paysanne.<br />

En 1930, ils viennent s’installer à Besançon où son père entre comme<br />

fonctionnaire aux Contributions Indirectes.<br />

Sous l’influence d’une grande tante, directriced’école en retraite à Esprels<br />

et férue d’art, le jeune <strong>OUDOT</strong> commence à s’intéresser à la sculpture et modèle<br />

ses premières œuvres qu’il fait cuire dans la cuisinière familiale.<br />

Après avoir fréquenté l’école primaire, il entre en 1940 au lycée Victor<br />

Hugo à Besançon, où chaque année il remportera le premier prix de dessin. Ces<br />

années d’enfance ont été partagées entre sa vie à Besançon et de très fréquents<br />

jours à la ferme de ses grands-parents paternels ou l’atelier de menuiserie de son<br />

grand-père maternel.<br />

Devant son désir d’être sculpteur son père le fait inscrire à l’école<br />

municipale des Beaux-arts de Besançon en 1941. Il réalise ses premiers bustes.<br />

En 1946, malgré l’inquiétude de ses parents, il part à Paris où il entre dans<br />

l’atelier de Gimond et Janniot à l’Ecole des Beaux-arts. L’influence de<br />

Gimondsera déterminante sur le développement de son art.<br />

En 1949, il obtient du Marquis de Moustier, président du Conseil Général<br />

et député du Doubs, sa première commande officielle : une plaque<br />

commémorative à la mémoiredu Marquis Léonel de Moustier, mort en<br />

déportation et qui se trouve à la Préfecture du Doubs. Il réalise plusieurs bustes<br />

et dessine beaucoup. Soucieux d’échapper à l’influence de l’Ecole des Beauxarts<br />

de Paris, il revient de plus en plus souvent travailler à Besançon où il trouve<br />

un atelier dans la maison natale de Victor Hugo et où travailla Gustave Courbet


lors de séjours dans la capitale franc-comtoise. Il réalise des œuvres dans<br />

lesquelles, à travers l’influence misérabiliste de l’époque, se mêlent<br />

harmonieusement tradition spirituelle et expression intense de la vie.<br />

En 1950, <strong>OUDOT</strong> décide de s’installer définitivement à Besançon afin de<br />

créer dans le calme et la solitude. C’est cette année-là qu’il crée son Prophète,<br />

œuvre qui contribuera à le faire connaître à Paris. Cette même année, il fait sa<br />

première exposition parisienne avec son ami le peintre montpelliérain Gérard<br />

Calvet. Plusieurs critiques commencent à s’intéresser à son art. L’Etat acquiert<br />

sa Paysanne à la Baratte qui sera mise au Musée de Valence.<br />

En 1951, il se marie. De cette union naîtront deux fils : Claude-Edouard et<br />

Thierry. Il expose pour la première fois au Salon des Indépendants son Prophète<br />

qui connaît un très gros succès et le fait connaître des critiques et des amateurs<br />

d’art. Il se lie d’amitié avec de nombreux artistes dont le sculpteur Chavignier.<br />

Très attiré alors par le non-figuratif, il réalise une Sirène et un Homme à l’Etoile<br />

qui sera exposé la même année au Salon d’Automne.<br />

En 1952, l’artiste revient à un art plus expressionniste avec Le dernier<br />

Orateur, ou l’Esprit de la mort avec lequel il participera la même année au<br />

Salon de la Jeunesse Sculpture où il exposera souvent. Avant de faire son<br />

service militaire, il réalise une Vierge protectrice pour le village de sa famille<br />

paternelle à Crevans.<br />

En 1953, une exposition de ses œuvres, à Besançon, est préfacée par<br />

Pierre Descargues. Il expose au Salon de la Jeunesse Peinture, de la Jeunesse<br />

Culture. Marcel Aymé écrit une préface pour une de ses expositions.<br />

En 1954, <strong>OUDOT</strong> organise au Palais Granvelle à Besançon, une<br />

exposition de sculpture contemporaine avec Stahly, Chavignier, Andréou, Volti,<br />

Gili, Etienne-Martin, etc. Il obtient le Prix de dessin décerné par la revue Le<br />

Peintre et participe à de nombreuses expositions de tapisseries et sculptures<br />

contemporaines dans différentes villes de France.<br />

En 1955, <strong>OUDOT</strong> exécute un portrait du peintreDesnoyer. Le prix Fénéon<br />

lui est décerné à la Sorbonne par un jury composé d’Aragon, <strong>Georges</strong> Besson,<br />

Jean Paulhan, le peintre Fautrier, etc. Expositions de ses œuvres au Musée de<br />

Poitiers, à Montpellier, à Tunis, au Musée de Mâcon. Un dessin acheté par l’Etat<br />

est mis au Musée de Marseille. Son Prophète est exposé au Salon d’Art Sacré.<br />

La Galerie Monique de Groote lui signe un contrat et il fait la connaissance des<br />

peintrers Jansem, Verdier, de Gallard, Commère.


En 1956, importante exposition de ses œuvres à la Galerie Monique de<br />

Groote, patronnée par le président Albert Sarraut. <strong>Georges</strong> Besson fait la préface<br />

du catalogue. Il participe au groupe « Jeunes Peintres et Nouveaux Tailleurs<br />

d’Images » qui organise des expositions dans les usines de la région<br />

parisienne.La Société des Amateurs d’Art lui décerne le Prix de la Jeune<br />

Sculpture. Le président du Conseil vient inaugurerl’important monument qu’il a<br />

réalisé à Besançon à la gloire du sociologue Proudhon. La Ville de Paris lui<br />

achète un dessin pour ses collections. Sa participation est importante à<br />

l’exposition « Retour au Figuratif dans l’Ecole Française » organisée en<br />

Belgique. La Ville de Livourne lui donne le Prix Modigliani de dessin.<br />

Exposition à Grenoble avec Fusaro, Bardone, etc.<br />

En 1957, <strong>OUDOT</strong> est invité aux « Peintres Témoins de leur Temps » où il<br />

exposera ensuite chaque année. Avec eux, il exposera dans différentes villes de<br />

France et de l’étranger. Il fait son premier voyage en Grèce grâce à une bourse<br />

de voyage attribuée par l’Etat. Il participe au deuxième festival de Peinture et<br />

Sculpture de Vichy à une exposition sur le « Christ », à la Galerie de Ventadour<br />

avec Manessier, Rouault, Buffet, César, etc,.., au Palais de la Méditerranée à<br />

Nice, à la Maison de la Pensée Française à Paris. Pour la première fois la Galerie<br />

Aktuaryus présente un ensemble important de ses œuvres à Strasbourg. <strong>OUDOT</strong><br />

réalise deux bas-reliefs pour le compte de l’Etat.<br />

En 1958, de nombreuses expositions. Il est l’invité d’honneur de la<br />

Grande Semaine des Arts au musée de Dijon et participe à l’exposition<br />

« Sculpture Française Contempraine » organisée au Musée Rodin à Paris.<br />

En 1959 la Galerie Carlier à Paris présente un ensemble de ses œuvres<br />

ainsi que la Galerie Findley à New York. Ses œuvres figurent à la Biennale, à<br />

l’exposition de « Sculptures Contemporaines » au Palais de la Méditerranée à<br />

Nice, à la première Biennale de Paris. Il illustre un recueil de poèmes de<br />

Suzanne Arlet.<br />

En 1960 : participation à des expositions à la Galerie Recio à Paris, aux<br />

« International Galleries » à Chicago, au Japon, à Ostende, à Namur. Oudot<br />

illustre le programme du Cinquantenaire du Guide du Concert au Théâtre des<br />

Champs-Elysées. Il est le seul sculpteur invité à l’exposition « Triomphe du<br />

Figuratif » à la Galerie Gaveau avec Braque, Gromaire, Lorjou, Picasso, etc.<br />

En 1961, il réalise une importante statue en bronze de 3 m 20, La<br />

Messagère de l’Esprit, commande de l’Etat pour le Lycée de Montjoux à<br />

Besançon. Participe à la deuxième Biennale de Paris, expose à la Galerie Epona<br />

à Paris, à Strasbourg, à la première Exposition d’Art contemporain à


Coulommniers, à la Quatrième Biennale de Conches, à Offenburg, à l’exposition<br />

« Dessins de jeune Sculpteurs » à la Galerie de Varenne.<br />

En 1962, un livre orné de gravures originales lui est consacré dans la<br />

collection « Eloges » aux Editions Manuel Brücker et il présente un important<br />

ensemble de ses œuvres dans l’atelier qu’il s’est fait construire à Besançon.<br />

Oudot réalise un Saint Joseph en aluminium pour la chapelle du Moulin de<br />

Vauboyen. Ses œuvres sont présentées dans des expositions itinérantes dans la<br />

banlieue parisienne.<br />

En 1963, il est l’invité d’honneur dans de nombreuses expositions, ses<br />

œuvres circulent dans plusieurs villes françaises.<br />

En 1964, la Galerie Art et Culture de Genève présente un important<br />

ensemble de ses sculptures et dessins. Il illustre un recueil de poème de Jean<br />

Follain pour le Club du Poème à Genève. Oudot réalise quatre statues pour le<br />

Centre Culturel Marshalltown aux USA. Il participe à l’Exposition<br />

internationale d’art contemporain au Japon. Il expose à la Galerie David et<br />

Garnier avec Buffet, Minaux, de Gallard, etc.., et la Galerie Carlier présente une<br />

sélection de ses dessins. Ses dessins et lithographies sont exposés à la Galerie<br />

Viruly à Amsterdam. Il est membre fondateur de la Biennale des Formes<br />

Humaines.<br />

En 1965, il réalise plusieurs sculptures importantes et différentes<br />

décorations pour des bâtiments scolaires. Ses dessins figurent à l’exposition<br />

« Dessins de Sculpteurs, de Rodin à nos jours » à la Galerie Montmorency et au<br />

Musée Hébert à Grenoble. Le Musée de Strasbourg acquiert une sculpture et un<br />

dessin. Il participe à l’exposition sur l’Expressionnisme à la Galerie Norvins.<br />

Son monument à PierreBrossolette est installé à Besançon.<br />

En 1966, Oudot réalise une médaille pour la Fédération des Syndicats<br />

d’Architectes et présente une statue monumentale en pierre La Source à la<br />

Biennale des Formes Humaines au Musée Rodin. Plusieurs de ses statues sont<br />

exposées à l’Exposition de Sculpture Monumentales chez Pierre de Tartas au<br />

Muséede Vauboyen. Il visite l’Egypte. Une exposition itinérante « Dessins de<br />

Sculpteurs, de Rodin à nos jours » présente plusieurs de ses œuvres à la Maison<br />

de la Culture à Bourges, aux Musées de Dijon, de Strasbourg, etc. Il achève sa<br />

sculpture La main et et l’Esprit, bronze de 3 m 40, et expose des lithos avec<br />

Buffet et Léonor Fini, Zadkine à Montauban. Le Musée d’Art Moderne de la<br />

ville de la Paris lui achète une grande statue en bronze.<br />

En 1967, il fait le portrait de Juliette Gréco pour les Peintres Témoins de<br />

leur Temps au Musée Galliéra et expose une grande statue en bronze à


l’Exposition de sculptures contemporaines aux Flaralies Internationales<br />

d’Orléans. Une centaine de ses œuvres est présentée à l’Orangerie d’Erlangen<br />

sous le patronage de l’ambassadeur de France en Allemagne. Il réalise un<br />

monument à la mémoire de Léon Bourgeois, ancien président de la Société des<br />

Nations, pour la ville de Chalons-sur-Marne. Le jury du Prix de la Critique lui<br />

décerne un hommage pour l’ensemble de son œuvre.<br />

En 1968, il réalise une tête monumentale de Pierre Mendès-France. Ses<br />

lithos figurent dans une exposition itinérante de « Gravures Contemporaines »<br />

en Tchécoslovaquie, Pologne, Allemagne de l’Est, etc., et à l’exposition « 141<br />

Maîtres de l’Estampe Contemporaine » au Moulin de Vauboyen. Exposition de<br />

ses œuvres au Musée de Belfort et à la galerie Marc Hudier dans cette même<br />

ville, ainsi qu’à la Galerie de la Main de Fer à Perpignan. Certaines de ses<br />

œuvres graphiques figurent à l’exposition organisée en Allemagne par le Musée<br />

d’Art Moderne, et l’Institut Français de Munich. Profondément atteint par la<br />

mort de son père, il aborde la gravure. Après avoir reçu les conseils de quelques<br />

amis graveurs il réalise plusieurs planches. Un groupe en pierre Enfants jouant<br />

au Soleil est installé au centre d’apprentissage de Saint-Cyr, œuvre de<br />

l’architecte Lopez.<br />

En 1969, une exposition de ses œuvres s’étendant sur vingt années est<br />

présentée à la Maison des Arts et Loisirs de Sochaux. Outre sa participation aux<br />

PeintresTémoins de leur Temps où son œuvre stigmatise les génocides du Biafra<br />

et du Viet-Nam et à des expositions où il fait figure de chef de file, ses œuvres<br />

sont présentées dans de nombreuses galeries. Sa statue du Prophète créée en<br />

1950 et refusé en 1952 par la Municipalité de Besançon pour le Monument aux<br />

Fusillés de cette ville est fondue en bronze pour être installée au Mémorial<br />

Régional de la Résistance et de le Déportation. Il travaille à une statue de quatre<br />

mètres pour la ville de Mouthe, à une autre pour le Lycée d’Avesne-sur-Helpe et<br />

à important recueil de ses gravures. Une importante exposition groupant une<br />

centaine d’œuvres est organisée par la Galerie Yves Jaubert, foubourg Saint-<br />

Honoré à Paris sous la présidence du président Edgar Faure.<br />

En 1970, Ses œuvres sont présentées à Nancy, Montpellier, et dans des<br />

expositions itinérantes dans plusieurs villes françaises. Il réalise un bas-relief en<br />

cuivre martelé de 5 m 10.<br />

En 1971, le Prix biennal de sculpture Cécile Lenchener lui est décerné<br />

pour l’ensemble de son œuvre au cours d’une importante manifestation au<br />

Musée des Monuments français au Palais de Chabillot. Il réalise un buste<br />

monumental de Mme Pompidou dont un exemplaire en bronze est acheté par le<br />

Président de la République. La Galerie Yves Jaubert présente un ensemble de


ses dessins récents. Exposition en Belgique, à la Galerie Esthetica. Il réalise<br />

plusieurs tapisseries pour les ateliers Art Protis à Brno.

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