Le Petit Cyrano 135 - Chambre des Théâtres pour l'Enfance et la ...
Le Petit Cyrano 135 - Chambre des Théâtres pour l'Enfance et la ...
Le Petit Cyrano 135 - Chambre des Théâtres pour l'Enfance et la ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
portrait<br />
Théâtre <strong>des</strong> 4 mains<br />
FAMILLE TRÈS<br />
NOMBREUSE<br />
Une maison avec une cuisine chaleureuse qui jouxte un bar tout aussi convivial qui<br />
précède une salle de spectacles sur <strong>la</strong>quelle s'adosse, dans le jardin, un pou<strong>la</strong>iller. A<br />
l'étage, les chambres <strong>des</strong> enfants <strong>et</strong> les bureaux de <strong>la</strong> compagnie. Juste à côté, un entrepôt,<br />
un atelier, un potager. Vie <strong>et</strong> théâtre s'entremêlent à l'infini <strong>pour</strong> Marie-Odile Dupuis<br />
<strong>et</strong> Benoit de <strong>Le</strong>u de Cécil, fondateurs du Théâtre <strong>des</strong> 4 mains. Nous les avons rencontrés<br />
en compagnie de deux col<strong>la</strong>borateurs engagés, Anaïs Pétry <strong>et</strong> Jérôme Poncin.<br />
D'où vient le Théâtre <strong>des</strong> 4 mains ?<br />
B <strong>Le</strong> Théâtre <strong>des</strong> 4 mains est né dans une maison<br />
communautaire bruxelloise d'étudiants, au début<br />
<strong>des</strong> années 80. S'y mê<strong>la</strong>ient <strong>des</strong> étudiants de théâtre,<br />
comme Marie-Paule Kumps, Nathalie Quintart <strong>et</strong> moi,<br />
<strong>et</strong> d'autres, agronome, historien de l'art... À l'époque,<br />
le théâtre jeune public rassemb<strong>la</strong>it peu d'artistes diplômés,<br />
il était composé de personnes venant <strong>des</strong> milieux<br />
associatifs <strong>et</strong> d'horizons très différents. Nous avons<br />
créé ensemble <strong>Le</strong> loup de Marcel Aymé. Dans ce texte,<br />
il était écrit : « <strong>Le</strong>s parents prirent leurs enfants par leurs<br />
quatre mains ». Florence Ducatteau, aujourd'hui illustratrice<br />
<strong>pour</strong> enfants, s'est écriée : « Ah, si nous avions<br />
4 mains ! » C'est ainsi qu'est née <strong>la</strong> compagnie, sans<br />
marionn<strong>et</strong>tes...<br />
MO Nous avons présenté un spectacle aux Rencontres/<br />
Sélection, où nous étions 8 sur scène : Immeuble B23.<br />
C'était une création collective plutôt amateur, complètement<br />
folle, une sorte d'ovni. La critique fut très<br />
mauvaise. Par contre, l'équipe du Théâtre de Ga<strong>la</strong>fronie<br />
avait apprécié <strong>et</strong> nous a conseillé de nous inscrire à<br />
<strong>la</strong> CTEJ.<br />
Nous nous sommes ensuite r<strong>et</strong>rouvés Benoit <strong>et</strong> moi,<br />
seuls dans <strong>la</strong> compagnie. Nous sommes revenus à<br />
un proj<strong>et</strong> plus réaliste <strong>et</strong> nous avons créé un spectacle<br />
de marionn<strong>et</strong>tes <strong>pour</strong> les anniversaires privés, nous<br />
n'avions aucune subvention <strong>et</strong> nous devions tourner.<br />
À ce moment, nous avons eu <strong>la</strong> chance de rencontrer<br />
Jean <strong>et</strong> Suzon Gérardy qui sont devenus nos maîtres de<br />
marionn<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> nous ont propulsés dans c<strong>et</strong> art.<br />
À l'époque où <strong>la</strong> création collective était majoritaire,<br />
nous nous sommes tournés vers le texte. On a mis plusieurs<br />
années <strong>et</strong> plusieurs spectacles avant de revenir<br />
vers <strong>la</strong> création collective, jusqu'à <strong>la</strong> rencontre avec<br />
l'équipe de B<strong>la</strong>b<strong>la</strong> (RTBF) qui avait l'habitude d'écrire<br />
<strong>pour</strong> le jeune public.<br />
B Dans les années 80, quand tu venais avec un texte<br />
d'auteur, tu étais considéré comme « livresque », c<strong>la</strong>ssique,<br />
c'était presque mal vu. Aujourd'hui, au contraire,<br />
noter « création collective » sur l'affiche se fait de moins<br />
en moins, on a un besoin d'individuation <strong>des</strong> rôles.<br />
En quoi passer par <strong>des</strong> textes vous<br />
fut-il bénéfique ?<br />
MO Ce travail c<strong>la</strong>ssique m'a permis de faire mes<br />
gammes.<br />
B Grâce au texte, nous avons gardé c<strong>et</strong>te devise :<br />
« Quand on monte sur scène, on a quelque chose à<br />
raconter ».<br />
MO Nos spectacles sont <strong>des</strong> tranches de vie, ils sont<br />
liés à nos préoccupations du moment, à ce que nous<br />
vivons notamment avec nos enfants. Nous cherchons<br />
toujours à créer <strong>des</strong> histoires qui perm<strong>et</strong>tent une traversée<br />
émotionnelle aux jeunes spectateurs. À travers<br />
ces histoires, nous proposons aux enfants une clé de<br />
vie, un chemin qui s'ouvre. Nous parlons de <strong>la</strong> vie, car<br />
le théâtre <strong>et</strong> <strong>la</strong> vie sont indissociables <strong>pour</strong> nous. Peutêtre<br />
Kermess' est-il un <strong>des</strong> seuls spectacles à messages<br />
que nous ayons créés...<br />
B Certains disent qu'il y a toujours chez nous une<br />
« happy end ». Or, c'est une <strong>des</strong> spécificités du théâtre<br />
jeune public : on ne peut pas faire un spectacle qui<br />
donne envie aux enfants d'aller se j<strong>et</strong>er dans le canal.<br />
On peut le faire avec <strong>des</strong> adultes, pas avec <strong>des</strong> enfants.<br />
<strong>Le</strong> personnage peut passer par tous les états, <strong>la</strong> colère,<br />
l'envie de mort..., mais il y a toujours une p<strong>et</strong>ite lueur à<br />
<strong>la</strong> fin de l'histoire que nous proposons.<br />
MO Ce qui nous a toujours guidés <strong>et</strong> nous unit, c'est<br />
notre amour profond <strong>des</strong> enfants, <strong>des</strong> bébés aux adolescents.<br />
C'est l'envie de travailler avec ce public qui<br />
prime <strong>et</strong> nous réunit, col<strong>la</strong>borateurs compris. Nous<br />
organisons le travail de création <strong>et</strong> de tournée en tenant<br />
compte <strong>des</strong> réalités <strong>des</strong> jeunes parents comédiens... ce<br />
n'est pas théorique.<br />
B Ce sont les enfants qui donnent un sens à tout notre<br />
travail : les ateliers, <strong>la</strong> programmation <strong>et</strong> <strong>la</strong> création.<br />
MO Au début, quand on a commencé <strong>la</strong> programmation,<br />
certains ont été perplexes. Or, accueillir d'autres<br />
spectacles, être dans <strong>la</strong> salle avec les enfants <strong>et</strong> vivre<br />
ce moment de théâtre ensemble est en lien direct avec<br />
notre activité de création.<br />
B En programmant, on est aussi devenu beaucoup plus<br />
humble. On peut comprendre les enjeux auxquels fait<br />
face le programmateur de centre culturel qui effectue un<br />
travail passionnant, délicat <strong>et</strong> tout en finesse. <strong>Le</strong> programmateur<br />
est notre partenaire, il faut être conscient<br />
de tout le boulot qu'il réalise.<br />
MO C'est grâce au programmateur qu'on peut aller<br />
dans une école, un centre culturel, <strong>et</strong> avoir <strong>la</strong> chance<br />
que le spectacle rencontre le public. <strong>Le</strong>s enseignants<br />
aussi sont importants !<br />
B On pénètre dans <strong>des</strong> institutions sécu<strong>la</strong>ires, le fait<br />
d'arriver là avec un spectacle reste exceptionnel. Et<br />
fragile, car nous sommes extérieurs à c<strong>et</strong>te institution<br />
sco<strong>la</strong>ire <strong>et</strong> nous devons le rester, c'est ce qui nous<br />
perm<strong>et</strong> de garder notre spécificité. Je suis étonné de<br />
voir qu'à <strong>la</strong> base du théâtre jeune public, il y a toujours<br />
<strong>la</strong> passion de l'un ou l'autre programmateur, parent,<br />
association, enseignant. Avec eux, <strong>la</strong> magie du théâtre<br />
peut avoir lieu.<br />
Vous travaillez avec de nombreux col<strong>la</strong>borateurs,<br />
particulièrement de jeunes artistes<br />
aujourd'hui...<br />
B Certains col<strong>la</strong>borateurs ont travaillé avec nous pendant<br />
de longues années. Souvent, les artistes qui participent<br />
à une création chez nous rentrent dans <strong>la</strong> famille<br />
<strong>et</strong> y restent liés d'une façon ou d'une autre.<br />
MO Dans les années 90, nous sommes entrés dans le<br />
décr<strong>et</strong> TJP. C'était <strong>la</strong> belle époque, il y avait de l'argent<br />
<strong>pour</strong> l'enfance, obtenir une subvention était plus facile<br />
que maintenant. On nous a proposé un contrat-programme<br />
dans lequel on devait créer 3 spectacles en<br />
4 ans. On a hésité... ça nous semb<strong>la</strong>it contraignant.<br />
Jusque-là, nous faisions nos créations entièrement<br />
nous-mêmes, chaque spectacle était joué 300 à 500<br />
fois, durant 3 ans. On avait un rythme complètement<br />
artisanal.<br />
B La société d'alors imposait moins de contraintes<br />
sonnantes <strong>et</strong> trébuchantes, moins de règles à respecter<br />
12<br />
avant de pouvoir <strong>la</strong>ncer un proj<strong>et</strong> professionnel.<br />
MO On a donc fait appel à <strong>la</strong> Compagnie Canard noir<br />
<strong>pour</strong> créer chez nous, en alternance. Puis les deux compagnies<br />
ont fusionné. Avec <strong>la</strong> venue <strong>des</strong> enfants (4), je<br />
me suis spécialisée en mise en scène <strong>pour</strong> être moins<br />
en tournée. Nous avions également besoin d'aller nous<br />
ressourcer ailleurs, Benoit est allé travailler <strong>pour</strong> B<strong>la</strong>b<strong>la</strong>.<br />
Nous avons donc engagé de nouveaux comédiens, <strong>des</strong><br />
jeunes. Bin Bin fut le premier spectacle tournant uniquement<br />
avec de jeunes comédiens.<br />
B <strong>P<strong>et</strong>it</strong> à p<strong>et</strong>it, notre compagnie est devenue un outil<br />
<strong>pour</strong> d'autres. Peut-être le Théâtre <strong>des</strong> 4 mains deviendra-t-il<br />
un jour le Théâtre <strong>des</strong> 6 mains ou <strong>des</strong> 8 mains...<br />
Que c<strong>et</strong> outil perm<strong>et</strong>te à un maximum de personnes de<br />
s'en emparer <strong>pour</strong> réaliser leurs rêves <strong>et</strong> leurs proj<strong>et</strong>s !<br />
MO Notre ancrage dans ce lieu où nous creusons en<br />
profondeur avec les ateliers, les créations, l'accueil de<br />
spectacles coups de coeur... nous perm<strong>et</strong> de semer<br />
ensuite un peu partout dans nos tournées. C'est génial<br />
de voir un enfant qui a participé à nos ateliers dès l'âge<br />
de 6 ans devenir maintenant comédien professionnel<br />
ou notre ancien baby-sitter du vil<strong>la</strong>ge devenir notre<br />
régisseur.<br />
B Nous sommes très attachés à ce lieu, à notre salle de<br />
répétition, c'est un lieu qui nous identifie. On a ach<strong>et</strong>é<br />
c<strong>et</strong>te maison parce qu'il y avait une salle.<br />
Comment ces rencontres vous nourrissentelles<br />
artistiquement ?<br />
MO J'ai un p<strong>la</strong>isir fou à travailler avec de jeunes comédiens<br />
car ils ont un outil que je n'ai pas : une formation<br />
artistique professionnelle. En tant que m<strong>et</strong>teur en<br />
scène, c'est un grand p<strong>la</strong>isir.<br />
A Ici, on a trouvé l'écoute, le respect, les idées... On<br />
est tous investis dans le proj<strong>et</strong> du début à <strong>la</strong> fin, c'est<br />
riche <strong>et</strong> rare. Habituellement, chacun a sa p<strong>la</strong>ce, avec<br />
son p<strong>et</strong>it rôle à jouer.<br />
J Ici, on a <strong>la</strong> possibilité de travailler sur <strong>la</strong> longueur.<br />
Kermess' est né durant les tournées du précédent spectacle,<br />
dans <strong>la</strong> camionn<strong>et</strong>te.<br />
MO La confiance fonctionne très fort dans ce théâtre. Je<br />
me souviens à quel point -inimaginable- Jérôme, Anaïs<br />
<strong>et</strong> Véro se sont investis dans <strong>la</strong> création d'AVAAR. La<br />
carte b<strong>la</strong>nche qu'on leur a donnée <strong>pour</strong> Kermess' al<strong>la</strong>it<br />
de soi.<br />
B Quand le côté organisé <strong>et</strong> pragmatique de Marie-<br />
Odile <strong>et</strong> du bureau rencontre <strong>la</strong> folie de <strong>la</strong> jeunesse,<br />
c'est merveilleux.<br />
J Pour nous, c'est une grande chance de pouvoir bénéficier<br />
de c<strong>et</strong>te structure. Car c'est beaucoup plus difficile<br />
aujourd'hui qu'en 2004. Nous sommes obligés de<br />
chercher plusieurs contrats parallèlement.<br />
B Aujourd'hui, un jeune comédien est obligé de faire<br />
un peu de doub<strong>la</strong>ge, de <strong>la</strong> pub, de <strong>la</strong> création, un spot<br />
radio... de « m<strong>et</strong>tre ses œufs dans plusieurs paniers ».<br />
Par contre, ce fonctionnement brasse <strong>des</strong> comédiens<br />
de tous horizons, avec une polyvalence <strong>et</strong> une capacité<br />
d'adaptation énormes.<br />
Quel théâtre jeune public rêveriez-vous<br />
<strong>pour</strong> demain ?<br />
MO Je dirais plutôt « les théâtres jeunes publics ». On<br />
se pose beaucoup de questions.<br />
B J'espère que ça existera encore. Ce sera ce que <strong>la</strong><br />
société sera, <strong>et</strong> toujours dans <strong>la</strong> marge de celle-ci.<br />
Aura-t-on encore c<strong>et</strong> espace de liberté <strong>et</strong> de démocratie<br />
dans une société tellement formatée où tout est<br />
récupéré <strong>pour</strong> <strong>la</strong> rentabilité ? Faire un théâtre de qualité<br />
<strong>pour</strong> un grand nombre en touchant toutes les couches<br />
sociales, c'est le propre du théâtre jeune public.<br />
MO Il faut qu'on garde <strong>la</strong> liberté de faire <strong>des</strong> spectacles<br />
qui ne sont pas de beaux produits consensuels<br />
qui tournent. <strong>Le</strong>s subventions ne sont pas là <strong>pour</strong> faire<br />
<strong>des</strong> produits à vendre comme semblent l'indiquer les<br />
tableaux chiffrés envoyés par le ministère. Je suis<br />
quelqu'un qui aime prendre <strong>des</strong> risques <strong>et</strong> je sens que<br />
ça ne va plus être possible. C'est ça qui me fait peur.<br />
Par exemple, notre prochain spectacle s'appelle Sœur<strong>et</strong>te<br />
<strong>et</strong> l'enfant noyé. On est en train de se dire qu'on<br />
doit changer le titre : c'est <strong>la</strong> première fois de notre vie<br />
qu'on pense comme ça. Il faut toutefois avoir confiance<br />
en ce qu'on a semé. J'espère que les compagnies émergentes<br />
seront sur le terrain, avec les enfants, <strong>et</strong> essayeront<br />
de répondre aux préoccupations <strong>des</strong> enfants. Que<br />
ce théâtre ne devienne pas un produit <strong>pour</strong> faire de<br />
l'argent. Quand je regarde de nombreuses compagnies,<br />
je suis confiante.<br />
B Va-t-on pouvoir faire <strong>des</strong> spectacles qui touchent un<br />
maximum de monde <strong>et</strong> qui soient en prise direct avec<br />
c<strong>et</strong>te société <strong>pour</strong> <strong>la</strong> faire évoluer vers quelque chose<br />
de plus humaniste ? Ne se réfugiera-t-on pas dans une<br />
tour d'ivoire où l'on ne s'adressera plus qu'à nos comparses<br />
? On doit puiser nos inspirations dans <strong>la</strong> société<br />
<strong>pour</strong> contribuer à ce que l'enfant devienne un adulte<br />
tenant debout sur ses deux jambes.<br />
MO Il faut donner <strong>la</strong> force aux enfants de croire en autre<br />
chose que ce que leur propose <strong>la</strong> société de consommation.<br />
B Il faut ensuite trouver <strong>des</strong> partenaires, <strong>des</strong> re<strong>la</strong>is qui<br />
nous perm<strong>et</strong>tent de nous battre ensemble.<br />
Propos recueillis par<br />
Cali Kroonen<br />
La <strong>Chambre</strong> <strong>des</strong><br />
<strong>Théâtres</strong> <strong>pour</strong> l’Enfance <strong>et</strong><br />
<strong>la</strong> Jeunesse<br />
• est une association de 77 compagnies<br />
de théâtre professionnel de <strong>la</strong> Fédération<br />
Wallonie-Bruxelles <strong>pour</strong> les enfants <strong>et</strong> les<br />
jeunes de 1½ à 16 ans.<br />
• est un lieu de rencontre <strong>et</strong> de débat.<br />
• est l’interlocuteur privilégié <strong>des</strong> organisateurs<br />
belges <strong>et</strong> étrangers, <strong>des</strong> enseignants,<br />
<strong>des</strong> pouvoirs publics, de <strong>la</strong> presse <strong>et</strong> du<br />
grand public.<br />
• organise le Festival Noël au Théâtre.<br />
• publie le journal le p<strong>et</strong>it <strong>Cyrano</strong>.<br />
• dirige <strong>la</strong> collection Théâtre <strong>pour</strong> <strong>la</strong> jeunesse<br />
en col<strong>la</strong>boration avec les éditions Lansman.<br />
L’équipe de <strong>la</strong> CTEJ<br />
Virginie Devaster (direction administrative),<br />
Cali Kroonen (direction artistique <strong>et</strong> publications),<br />
Vanessa Alvarez Garcia (assistante<br />
administrative <strong>et</strong> financière) <strong>et</strong> Philippe Renuart<br />
(Intendant).<br />
Avenue de <strong>la</strong> Couronne, 321<br />
1050 Bruxelles Belgique.<br />
Tél : +32 2 643.78.80<br />
Fax : +32 2 643.78.81<br />
E-mail: info@ctej.be - Site : www.ctej.be<br />
Abonnement p<strong>et</strong>it <strong>Cyrano</strong><br />
Si vous désirez recevoir régulièrement le p<strong>et</strong>it<br />
<strong>Cyrano</strong> dans votre boîte aux l<strong>et</strong>tres pendant<br />
un an (soit 5 numéros), il vous suffit de verser<br />
10 EUR sur le compte 068-2030249-66 de<br />
<strong>la</strong> CTEJ. Avenue de <strong>la</strong> Couronne 321 à 1050<br />
Bruxelles en précisant vos coordonnées ainsi<br />
que <strong>la</strong> mention « Abonnement p<strong>et</strong>it <strong>Cyrano</strong> ».<br />
Pour l’étranger, s’adresser à <strong>la</strong> CTEJ.<br />
Editeur responsable<br />
Luc Dumont<br />
Responsable de <strong>la</strong> rédaction<br />
Cali Kroonen +32 2 643.78.80<br />
Conception graphique<br />
cellules-grises.be : +32 67 79.11.36<br />
Crédits photographiques<br />
Valérie Burton, Yves Gabriel, Catherine Pav<strong>et</strong>,<br />
Jean Henry, Anke Schwarzer, Rose Hansé,<br />
Bernhard Fuchs, Cali Kroonen<br />
<strong>Le</strong> p<strong>et</strong>it <strong>Cyrano</strong> est une publication de <strong>la</strong><br />
<strong>Chambre</strong> <strong>des</strong> <strong>Théâtres</strong> <strong>pour</strong> l’Enfance <strong>et</strong> <strong>la</strong><br />
Jeunesse (CTEJ). Avec l’aide de <strong>la</strong> Fédération<br />
Wallonie-Bruxelles <strong>et</strong> de <strong>la</strong> Commission communautaire<br />
française de <strong>la</strong> Région de Bruxelles-<br />
Capitale (Cocof).