MOYEN-ÂGE HISTOIRE ET PHILOSOPHIE - Philosophie spiritualiste

…la fumée qui monte vers le ciel. D’après la Torah, on offre à Dieu de
préférence un taureau, un mouton, un bouc ou, faute de moyen, un
pigeon ou une tourterelle." (Revue Le Point Jeux) Mais un sacrifice
humain ou animal est-il vraiment agréable à Dieu? Dans "Le Livre des
Esprits", à la question # 670: "Est-ce que les sacrifices humains,
accomplis avec une intention pieuse, ont quelquefois pu être agréables
à Dieu?" Un esprit répond: "Non, jamais; mais Dieu juge l'intention. Les
hommes étant ignorants pouvaient croire qu'ils faisaient une acte louable
en immolant un de leurs semblables; dans ce cas, Dieu ne s'attachait
qu'à la pensée et non au fait." L’esprit précise que "Dieu n'a jamais exigé
de sacrifices, pas plus celui des animaux que celui des hommes; il ne
peut être honoré par la destruction inutile de sa propre créature." Ce
qu’il faut comprendre essentiellement c’est que "Dieu juge l’intention".
L’acte d’immoler un humain ou un animal est barbare, primitif. Même le
christ le déclare dans Mc 12, 17: "L’homme doit donc aimer Dieu de tout
son cœur […] C’est beaucoup mieux que de présenter à Dieu des