réalisation d'un site Internet pour la sculptrice Béatrice Bizot

PHALEMPIN Fanny
THOMASSET Céline
Béatrice
Bizot Didier
Sculptures
SI28: Création du site

PHALEMPIN Fanny
THOMASSET Céline
SOMMAIRE
INTRODUCTION ____________________________________________________ 2
SYNOPSIS DU PROJET MULTIMEDIA __________________________________ 3
Définition du concept____________________________________________ 3
Quelle est notre cible, à qui s’adresse-t-on ? _________________________ 3
Définition des objectifs __________________________________________ 4
LE CAHIER DES CHARGES __________________________________________ 6
Les objets à manipuler __________________________________________ 6
La structure et la navigation ______________________________________ 6
Côté pédagogique______________________________________________ 8
Interactivité___________________________________________________ 9
Charte graphique ______________________________________________ 9
Outils informatiques utilisés ______________________________________ 9
SCENARIO _______________________________________________________ 10
Page « Itinéraire de l’artiste » ____________________________________ 10
Page « Motivations de l’artiste » __________________________________ 12
Page « Galerie des œuvres de l’artiste » ___________________________ 12
Page technique _______________________________________________ 14
LE STORY-BOARD ________________________________________________ 16
La charte graphique ___________________________________________ 16
Les pages ___________________________________________________ 16
CONCLUSION_____________________________________________________ 18
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PHALEMPIN Fanny
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INTRODUCTION
Nous avons décidé de créer un site pour Béatrice Bizot Didier, une sculptrice
compiégnoise. Le travail, qui nous était demandé initialement, était de réaliser un
outil multimédia permettant d’associer l’interactivité à la créativité de cette artiste. Par
l’intermédiaire de nombreux logiciels qui nous étaient jusque-là inconnus, ainsi que
par notre sensibilité graphique, nous avons réalisé cet outil multimédia qui nous
semble répondre aux exigences de l’artiste.
Nous sommes passées par différentes étapes, et nous avons travaillé en
collaboration avec Béatrice. Au départ, le projet intéressait cinq étudiants. Nous
avons donc effectué les prémices de la conception ensemble, puis avons pris deux
chemins différents, afin de pouvoir proposer à la sculptrice deux concepts.
Les différentes phases de la conception (synopsis, cahier des charges,
scénario et story-board) ont été modifiées au cours de la réalisation. Effectivement, il
est difficile de concevoir un outil multimédia sans prendre en compte les méthodes et
les logiciels de réalisation.
Nous avons rencontré Béatrice à plusieurs reprises pour qu’elle puisse juger
de l’avancement de notre projet et nous conseiller. Elle nous a fait découvrir son
univers, ce qui nous a beaucoup inspiré pour la conception.
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SYNOPSIS DU PROJET MULTIMEDIA
Notre projet est la découverte originale, moderne et simple d’une sculptrice.
Le but est de mettre en valeur son travail et sa vie face à un large public.
Définition du concept
Le but ici est de réaliser le site Web d’une artiste et plus particulièrement
d’une sculptrice située à Compiègne. Ce site devra permettre de présenter l’artiste et
de mettre en valeur ses différentes sculptures. Nous devrons prendre en compte les
sites Internet déjà existants, notamment dans le domaine de la sculpture, en
essayant d’y apporter des nouveaux concepts, liés à nos imaginations et plus
concrètement à nos idées respectives.
Suite au premier rendez-vous, nous avons pu constater que toutes ses
œuvres sont assez dynamiques (des éléments qui bougent autour d’un élément fixe,
des lumières qui s’allument ou s’éteignent…). De plus, elle utilise deux matières
complètement différentes, le plâtre et le bronze. D’ailleurs les œuvres qui en
découlent sont complètement différentes (des femmes pour le bronze et des maisons
pour le plâtre). Tous ces éléments nous ont permis d’appréhender le sujet et de faire
naître en nous les premières idées sur la manière de procéder. Nous travaillerons en
collaboration avec elle, de manière à ce que nous puissions définir les grands axes
ensemble.
Dans un premier temps, nous souhaiterions réaliser un outil pédagogique sur
la sculpture, ce qui présente un aspect innovant. Effectivement, il est difficile
d’apprécier réellement une œuvre sans avoir un minimum de connaissances sur la
méthode utilisée, le contexte, les influences possibles… C’est une question qui est
rarement soulevée dans les domaines artistiques, ce qui a tendance à les rendre
inaccessibles aux yeux du grand public et notamment des enfants. Nous avons
d’ailleurs imaginé à cette occasion, des petits jeux à l’aspect ludique, autour de la
sculpture, mais aussi autour des œuvres présentées.
Ainsi, notre objectif est de faire un outil compréhensible et accessible par tous.
Nous voulons garder en parallèle l’aspect professionnel, ce qui nous amène à un
outil simple, sobre et moderne.
Un autre aspect que nous souhaiterions développer est le respect des
émotions ressenties, malgré la barrière de l’écran et du multimédia.
Quelle est notre cible, à qui s’adresse-t-on ?
• Usage professionnel : Il s’agit, dans ce cas, de découvrir le travail, les
différentes œuvres, mais aussi le parcours professionnel (CV) de cette artiste.
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Le site doit provoquer l’envie de lancer une artiste (découverte de nouveaux
talents), et d’envisager une exposition éventuelle. C’est pour toutes ces
raisons que l’aspect sobriété nous semble très important.
Le mode de consultation est un parcours très direct, pour ne pas perdre de
temps. Le professionnel doit pouvoir accéder directement à ce qu’il souhaite,
sans passer par trop d’étapes intermédiaires. Ce qui pourrait l’intéresser est
une galerie contenant toutes ses œuvres.
• Usage personnel : Il s’agit, dans ce cas, de la faire connaître et apprécier du
grand public (et notamment des enfants). Dans un premier temps, il faut
pouvoir appréhender ses différentes sculptures, les comprendre, mais
également laisser libre cours à l’imagination et aux émotions. Ensuite, il faut
donner envie aux gens de voir ses œuvres en réalité. Enfin, ce site devra
permettre, lors d’une recherche sur la sculpture (notamment pour les
étudiants), d’enrichir son propre panel de connaissances et de références.
Le mode de consultation est différent. Les photos de ses œuvres doivent
pouvoir se découvrir dans un contexte (graphique et/ou narratif). On découvre
de plus les œuvres petit à petit, créant ainsi des protentions (attentes sur le
futur).
Définition des objectifs
• Mise en forme attrayante mais simple et sobre pour donner envie à tout le
monde de lire le site.
• Mise en ligne du CV de l’artiste, de manière à savoir les différentes
expositions déjà réalisées.
• Mise en valeur de ses influences et de ses pensées.
• Jeux :
ÿ « Fais toi-même ta sculpture » : agencement des différents éléments
d’une sculpture, de la manière souhaitée (ex : les chaises autour d’un
buste de femme).
ÿ « Puzzle d’une sculpture » (ex : La femme découpée en six morceaux).
ÿ « Jeu des lumières » pour les sculptures en plâtre. Nous proposerons,
par un clic d’allumer la lumière des différentes pièces d’une maison.
Tout ceci présente un côté très intéressant car ces jeux s’inspireraient
réellement de ses œuvres et de la manière de les appréhender.
• Au niveau de la présentation, nous pensions à une navigation double. D’un
côté le bronze et de l’autre côté le plâtre, avec des alternatives et des choix
complètement différents.
• Pas de représentation 3D, mais des photos et des animations sous FLASH.
• Contraintes sur la conception et la réalisation du projet :
ÿ Par l’intermédiaire du site, nous allons « manipuler les esprits » par le
graphisme choisi, le contexte dans lequel on va choisir de placer et de
mettre en valeur son oeuvre. Nous influencerons ainsi le subconscient
des internautes. C’est pourquoi, dans la plupart des musées, les murs
sont blancs. Finalement, l’opinion des gens va dépendre du site qu’on
leur propose.
ÿ De plus, face à un écran, une œuvre d’art est complètement
déshumanisée, dévitalisée. La lumière, les défauts, les couleurs, les
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tailles, ne sont plus ressentis de la même manière, notamment au
niveau des émotions. La perception d’une œuvre est chamboulée.
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Les objets à manipuler
LE CAHIER DES CHARGES
Côté « professionnel » :
• Une galerie de ses œuvres : photos, commentaires.
• Son parcours professionnel : documents écrits par Béatrice Bizot, photos,
articles de journaux (dossier de presse).
• Ses motivations et ses inspirations : documents écrits par Béatrice Bizot, liens
vers d’autres sites donnés par Béatrice Bizot.
Côté tout utilisateur :
• Côté pédagogique :
ÿ Technique de la sculpture (bronze et plâtre) : documents écrits par
Béatrice Bizot.
ÿ Jeux : Photos, Animations, commentaires.
• Liens vers le côté professionnel.
La structure et la navigation
Rappelons que dans le synopsis, nous avions défini deux cibles de visiteurs
du site potentiels : les « professionnels », qui seraient plus intéressés par le parcours
professionnel de l’artiste ; et les autres utilisateurs comme vous et nous, qui seraient
plus attirés par les œuvres et leurs univers (la technique, les petits jeux…).
Dans un premier temps, nous avions décidé de structurer le site selon ces
deux cibles de visiteurs : un côté professionnel, qui permettrait aux professionnels
d’atteindre directement leur objectif, sans passer par des menus inutiles et
inintéressants pour leur recherche ; et un côté tout utilisateur, qui auraient plus accès
à la partie ludique et pédagogique du site, sans avoir les formalités de l’artiste. Tout
en pensant à établir des liens entre les deux parties.
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Parcours
professionnel
Contact
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Menu pour les
professionnels
Galerie des
œuvres d’art
Motivations de
l’artiste
Technique de
la sculpture
Bronze.
Liens d’une page à l’autre
PRESENTATION
ACCUEIL
Jeu 2 Jeu 1
Menu accessible sur les différentes pages
Page pour tout utilisateurs
Bronze/Plâtre
Menu Bronze Menu Plâtre
Historique, artistes
connus,
différentes œuvres
en bronze.
Jeu 3
Technique de
la sculpture
Plâtre.
Cependant, après mûres réflexions et après avoir demandé l’avis de l’artiste,
nous avons jugé cette structuration trop complexe et pas assez libre vis-à-vis des
utilisateurs. La séparation entre les différentes cibles des visiteurs du site doit être
plus intuitive. Si le visiteur sait ce qu’il cherche, il atteindra directement ses objectifs
en quelques « clics », sinon il sera libre de ses mouvements et de son parcours à
travers le site.
Historique, artistes
connus,
différentes œuvres
en plâtre.
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Parcours
professionnel,
CV
Jeu 1,
bronze
Jeu 2,
bronze
Jeu 3,
plâtre
Menu galerie
Côté pédagogique
Galerie des
œuvres en
bronze
Galerie des
œuvres en
plâtre
- Découverte du monde de la sculpture par l’intermédiaire de textes écrits par
Béatrice Bizot (technique). Les deux matériaux développés sont le bronze et le
plâtre. Ceci permettra d’avoir une approche plus précise, et plus de recul sur le
travail de la sculptrice.
- Jeux qui présentent une approche plus ludique de la création artistique. Les
jeux inventés sont dans la continuité de l’essence même des sculptures
(manipulables, interaction entre le spectateur et la sculpture).
Descriptifs des jeux :
PRESENTATION
ACCUEIL
MENU
Motivation de
l’artiste
Commentaires de
l’artiste sur
certaines œuvres
Commentaires de
l’artiste sur
certaines œuvres
Contact mail
Pour en
savoir plus…
Technique
du plâtre
Technique
du bronze
Liens
ÿ « Fais toi-même ta sculpture » : agencement des différents éléments
d’une sculpture, de la manière souhaitée (ex : les chaises autour d’un
buste de femme) (jeu1).
ÿ « Puzzle d’une sculpture » (ex : La femme découpée en six morceaux)
(jeu 2).
ÿ « Jeu des lumières » pour les sculptures en plâtre. Nous proposerons,
par un clic d’allumer la lumière des différentes pièces d’une maison
(jeu 3).
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Interactivité
Les liens constituent un faible degré d’interactivité car ils entraînent un choix
de l’utilisateur.
Les différentes pages permettant une intervention de l’utilisateur sur le
contenu du site sont les pages sur les différents jeux ’ Fort degrés d’interactivité.
Les autres pages sont des pages d’information sur la sculptrice et son travail,
ne présentant pas de réel côté interactif.
Charte graphique
Au niveau de la présentation du site, comme nous l’avions précisé dans le
synopsis, nous allons développer une signalétique simple, sobre et moderne, avec
peu de couleurs (utilisation du blanc et du noir, et également d’une couleur annexe,
avec ses dégradés).
Outils informatiques utilisés
Les différentes pages de notre site seront réalisées à l’aide de
DREAMWEAVER. Nous y insèrerons quelques animations FLASH, des photos
modifiées sous PHOTOSHOP, tout en restant sobre.
Les jeux seront réalisés à l’aide de FLASH.
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SCENARIO
La plupart des textes cités ci-dessous ont été écrits par Béatrice Bizot Didier, il
nous paraissait assez difficile et délicat de juger de ses œuvres, et il n’y avait pas de
personne mieux placée que l’artiste pour commenter ses œuvres, ses motivations et
son parcours professionnel.
Page « Itinéraire de l’artiste »
• Parcours professionnel
« Après 19 ans à l’étranger, entre mon Italie natale, l’Australie et les Etats-
Unis, je suis rentrée en France où je vis et travaille désormais.
J’ai étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Milan, et à Delta collège aux Etats-
Unis, mais c’est au fil des rencontres et de la pratique que j’ai trouvé ma marque. Un
peu comme si la vie avait été ma salle de classe.
Le hasard et ses rencontres ont aussi joué leur rôle. J’ai côtoyé à travers une
longue correspondance le célèbre artiste tchèque Jiri Kolar qui m’a certainement
influencée, mais j’ai aussi trouvé au fin fond de l’Amérique un céramiste qui m’a
initiée aux mystères de la terre et de la cuisson. En 1995, une formidable rencontre
avec un sculpteur américain, James Hopfensperger, m’a permis d’apprendre
concrètement toutes les étapes de fabrication du bronze. Pendant plusieurs années,
j’ai créé mes sculptures depuis l’idée jusqu’à la finition par le procédé de la cire
perdue, travaillant comme assistante dans une fonderie d’art du Michigan. C’est aux
Etats-Unis que mon travail a pris un premier essor, à travers des expositions
groupées, personnelles et des prix.
Au cours des années, j’ai travaillé toutes sortes de matières, passant de la
céramique au plâtre et je me suis attardée sur le bronze. Son côté « éternel » et
noble m’a séduite, mais cette matière m’a permis d’explorer une plus large palette de
formes, de textures, de patines. Et, bien que ce soit un vecteur « métallique », le
bronze peut-être extrêmement chaud et peut incarner toutes sortes d’impressions
furtives, humaines que j’aime transmettre et représenter. »
• Dossiers de presse
Nous avons choisi de mettre ici la totalité des articles de journaux collectés
depuis le début de la carrière de Béatrice Bizot Didier.
Nous ne les mettons pas dans ce scénario car il y en a beaucoup, la place
occupée est donc assez conséquente.
• Curriculum vitae
(voir la page suivante)
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THOMASSET Céline
39, rue des Veneurs
60200 Compiègne
Tél. 03 44 20 27 08
Béatrice Bizot-Didier
36 ans, née à Milan, Italie, a vécu onze ans en Italie, trois ans en Australie
quatorze ans en France et cinq années aux États-Unis. A étudié la sculpture à
l’Académie des Beaux-Arts de Milan (La Brera), au Center For the Arts à
Midland (États-Unis) et à Delta College, (États-Unis). Réside en France depuis
1998.
Formation
1997-98 Assistante du sculpteur James Hopfensperger dans son atelier
et dans son cours au Midland Center for the Arts, Michigan.
1995-98 Étudiante en sculpture au Midland Center for the Arts et à
l’université de Delta College.
1991 Académie des Beaux Arts de Milan en sculpture.
Expositions et Prix
2001
• Exposition personnelle : Galerie LEE, 9, rue de Visconti Paris, Oct 01.
• Exposition avec 6 artistes à Compiègne, Nov 01.
1998-99
• Exposition personnelle : “Gallery 22”, à Cincinnati (Ohio, Etats-Unis).
1998
• Exposition commune avec le Midland Artist Guild au Midland Center for the Arts.
• Fine Arts exhibition à Bloomfield Hills (Detroit, États-Unis).
1997
• 3D merit award à l’exposition du Midland Artist Guild.
• Blasy Electric award for sculpture à la “Great Lakes Art exhibition” au Midland
Center for the Arts.
• Premier prix, “Best of show award for sculpture” au “Women’s Work Art
Exhibit”, au Midland Center for the Arts.
• Exposition “All Area Show” à Saginaw, Michigan.
1996
• Exposition avec le Midland Artist Guild à Midland.
• “Great lakes Art exhibition”.
Mes sculptures font partie de collections privées en France, aux États Unis et au
Japon, ainsi que de la collection du Midland Center For the Arts, Michigan.
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Page « Motivations de l’artiste »
« artist statement »
ou l’univers de ma sculpture
« Mon univers est à la fois empreint des repères de la sculpture classique et
pourtant, pour y plonger, il faut tout de même accepter de perdre un peu ces
repères…
J’aime les thèmes tels que l’infiniment grand et l’infiniment petit, mais aussi
celui de l’Etre, incarné le plus souvent par des femmes, confrontées à leur vie, leurs
questions, leurs désirs. Très souvent mes sculptures mettent cet être en
confrontation avec son environnement. Une femme debout devant une table,
plusieurs personnes réunies dans un ascenseur, la présence d’un objet lui donne
soudain un sens, et cela m’intéresse.
Je suis sensible aux mouvements infimes, les instants furtifs du quotidien qui
« parlent » plus que la parole, qui trahissent ce que nous sommes, nos angoisses, la
joie, le désir, les attentes, les frustrations.
Bien que la femme soit un thème très présent dans mon travail, il ne s’agit pas
de l’éternelle sculpture de corps féminins, allongés et lascifs. J’ai pris mon scalpel et
j’ai tranché. J’ai en effet beaucoup travaillé à partir d’un buste de femme que j’ai
manipulé, « pétri », en quelque sorte, de manière à lui faire prendre des formes
poétiques très différentes. Par exemple, lorsque, lacérant littéralement la silhouette
de cette femme à l’apparence volontaire, qui évoque une statue grecque, déesse
forte et immobile, je la transforme en « femme-cage ». Sur le plan technique, cette
sculpture a été un réel tour de force pour moi et aussi pour le célèbre fondeur
Godard* qui l’a réalisée en bronze.
Dans cette série, la même femme a été transformée en femme-cubes. Comme
un jeu de construction d’enfants, on peut la manipuler et superposer, amonceler,
morceler les parties de son corps au gré de nos humeurs devenant ainsi nousmêmes
acteurs de cette sculpture. La métamorphose crée des impressions subtiles
voire étranges, selon qu’on la dispose « intacte » ou déstructurée.
Récemment je me suis amusée à créer des petits mondes qui prennent forme
dans des cubes de plâtre percés de fenêtres à travers lesquelles on peut découvrir
des personnages dans leur environnement. Bien que ces cubes semblent en
apparence différents de mon travail précédent, ils se situent pour moi dans une
parfaite continuité.
*La fonderie Godard, une des meilleures fonderies d’art de France située à
Malakoff réalise beaucoup d’œuvres entre autres pour le musée Rodin. »
Page « Galerie des oeuvres de l’artiste »
Cette page sera scindée en deux parties, l’une consacrée aux œuvres en
bronze, bien complète, et l’autre consacrée aux œuvres en plâtre, plus succincte
mais destinée à évoluer dans le futur.
Elle sera composée des œuvres (photos), mais également de commentaires
(sur les principales sculptures) de Béatrice Bizot.
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Les commentaires sont les suivants :
Les Chaises, bronze, 1999, 23 cm.
Elle est « interactive »… La façon dont on place les chaises et la femme donne des
valeurs poétiques très différentes à la sculpture.
Femme-Cube, bronze, 2001, 67*12*18 cm.
Comme un jeu de cubes, on peut la décomposer et recomposer à l’infini, la laissant
telle quelle ou brisant son apparence pour en extraire des formes et des
significations différentes. J’aime lorsque mes sculptures réveillent l’envie de faire des
« expériences poétiques » et que livrées à d’autres, elles aient en quelque sorte une
existence en dehors de moi.
Femme-Cage, bronze,1999, 67*12*18 cm.
Quand je l’ai finie, j’ai eu l’impression de produire un être vivant. Nous étions deux
dans la pièce.
Femme-échafaudage, bronze, 2001, 67*26*34 cm.
Elle représente pour moi un rêve d’immensité. Juxtaposant l’infiniment grand et
l’infiniment petit, je provoque une disproportion qui la rend particulièrement présente.
C’est une sculpture qui fait voyager.
Petit homme, bronze, 2001, 38*12*10 cm.
Je vois dans les échafaudages une certaine beauté, un moyen de s’élever, de voir
plus loin, de refaire le monde.
Tête-échafaudage, bronze, 2002, 21*21*45 cm.
La tête d’une de mes sculptures m’est un jour restée entre les mains et je n’ai pu me
résoudre à la perdre. Tel le vestige d’un temps perdu, je l’ai entreposé en lieu sûr
parmi des planches en bois et des pôles de métal.
Face à face, bronze, 2001, 10,5*10,5*12,5 cm.
Cette pièce fait partie d’une série consacrée au musée, ou plutôt, au face à face
entre des hommes et des œuvres.
On the hook, bronze, 2001, 10*10*12 cm.
Toujours dans la série des musées. Une tête en attente de retrouver son corps,
quelque part dans une fonderie ou un musée
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Looking out, bronze, 1998, 31*10*18 cm.
Voyage intérieur.
Femme intérieure, bronze, 1998, 38*18*10 cm.
Derrière une apparence impassible, une fenêtre révèle cette femme intérieure.
Petite femme-échafaudage, bronze, 1998, 38*12*18 cm.
C’est la construction d’une statue immense, des travailleurs perchés sur des
planches en surveillent l’assemblage. Le temps d’une pose, l’un d’eux regarde la
vue.
Alone in the bathroom, bronze, 1997, 20*26*24 cm.
Cette scène d’intérieur m’a valu un prix de sculpture aux Etats-Unis lors d’un salon
au Midland Center for the Arts.
Portrait de James Hopfesperger, bronze, 34*20*18 cm.
James Hopfesperger est un sculpteur connu dans l’état du Michighan pour des
réalisations monumentales et ses vitraux d’églises.
Cubes de plâtre, 2001/2002.
Ces cubes, illuminables de l’intérieur, font partie d’un projet de création d’une sorte
de ville-œuvre d’art. On circule entre ceux-ci pour découvrir des scènes comme dans
un voyage imaginaire. C’est encore plus beau la nuit, lorsqu’on peut regarder sans
être vu…
Page technique
« La fabrication d’un bronze selon la méthode de la cire perdue.
Il y a une multitude d’étapes pour arriver à une sculpture en bronze. Ce qui
explique d’ailleurs en partie son prix de revient élevé…
Tout d’abord il faut faire une sculpture. Celle-ci peut prendre forme en
n’importe quelle matière : terre, plâtre, pierre par exemple. On va faire un moule de
cette sculpture, et dans ce moule, on va couler une cire. Sur cette cire creuse, qui a
la forme exacte de la sculpture, on va accrocher des petits tuyaux de cire qui
permettront l’écoulement du métal au moment de la fonte. On va ensuite placer cette
cire dans un nouveau moule, lequel, selon les fonderies, peut être fait de plâtre et
sable ou de céramique. Ce moule-là ne peut pas être ouvert, c’est une chape qui
recouvre entièrement la pièce de cire. Cette chape va être placé dans un four à
haute température et la chaleur va avoir pour effet de faire fondre la cire et même de
la brûler tout en consolidant la chape. Il restera donc dans cette chape un espace
vide ayant la forme de la sculpture. Dans cette chape, on va couler le bronze en
fusion (1050°C). Le métal brûlant prend la place du vide laissé par la cire et devient
sculpture. On attend plusieurs jours avant de casser cette chape. Et là, un énorme
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travail reste à faire : sous la gangue de la chape apparaît une sculpture couverte de
petits tuyaux de bronze, qui peut avoir craqué, s’être fendue, qui peut comporter des
trous…
L’artisan ciseleur va, tel un orfèvre et au prix d’heures de travail, retrouver la
forme originelle de la pièce. Cette pièce finie est de couleur « or-terne » par endroits
tachée, oxydée, par endroits brillante. Et c’est là qu’entre en jeu l’artisan des patines.
Grâce à toutes sortes de produits chimiques, il va oxyder le bronze et lui donner la
patine désirée. Les produits à base de cuivre apporteront des tonalités vertes tandis
que celles à base de fer teinteront le bronze en brun, rouge. On peut décider de polir
la pièce et lui donner l’apparence de l’or brillant.
Seulement alors, la pièce prend toute sa force et peut sortir de la fonderie.
Les bronzes originaux sont numérotés.
La fabrication des bronzes est en quelque sorte contrôlée. On peut en effet
fabriquer une série de huit bronzes originaux pour chaque sculpture, numérotés 1/8,
2/8… L’artiste a également le droit de produire quatre épreuves d’artistes, ellesmêmes
numérotées EA1/4, EA2/4… Ces mentions sont gravées sur l’œuvre à côté
de la signature de l’artiste et éventuellement du cachet du fondeur. Toute œuvre tirée
à plus d’exemplaires n’est pas considérée comme œuvre d’art originale et d’ailleurs
ne bénéficie pas de la taxation appliquée aux œuvres d’art. »
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La charte graphique
LE STORY-BOARD
Pour garder la touche modeste, moderne et sobre demandée par la sculptrice
Béatrice Bizot Didier, nous avons voulu épurer le graphisme. Les polices sont sans
serif et nous n’utilisons qu’une seule couleur en plus du noir et du blanc.
Galerie
Police :
Century gothic
Couleur :
Bleu :
R : 1
V : 182
B : 255
Les pages
Jeu 1, bronze
1 page
Jeu 2, bronze
1 page
Jeu 3, plâtre
1 page
Galerie des
œuvres en bronze
2 pages
Galerie des
œuvres en plâtre
1 page
PRESENTATION
1 page
ACCUEIL
MENU
Itinéraire Motivation de
l’artiste
3 pages
Parcours
1 page
CV
1 page
Dossier de
presse
10 pages
Commentaires de l’artiste sur
certaines œuvres
13 pages
Technique
du plâtre
2 pages
Technique
du bronze
2 pages
Techniques
utilisées
Contact
1 page
Liens
1 page
16

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Pour notre site, nous avons besoin de créer exactement 41 pages.
Dans tous les cas, sauf pour la page de présentation et la page d’accueil, le
modèle est formé sur une base :
200
BARRE DES
MENUS
ZONE DE PRESENTATION
ZONE MODIFIABLE
La barre des menus contient l’ensemble des menus primaires (galerie,
itinéraire, motivation, techniques, contact et liens) et des menus secondaires, animés
avec le logiciel FLASH.
La zone de présentation permet de créer une homogénéité sur toutes les
pages et de garder à l’esprit sur quel site l’utilisateur se trouve. Elle contient la
signature de l’artiste sous forme de logo et le titre du site : « Béatrice Bizot Didier,
Sculpture ».
La zone modifiable est propre à chaque page. Elle est divisée selon deux
parties : l’une contenant du texte et l’autre des illustrations.
476
17
60

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CONCLUSION
Finalement, la réalisation de ce site nous a apporté énormément, tant au
niveau de l’acquisition des connaissances multimédia que du respect des exigences
artistiques. Beaucoup d’idées sont nées lors de la phase de conception, mais
certaines ont dû être abandonnées en raison de la difficulté, voire de l’impossibilité
de leur réalisation.
Nous souhaitions à l’origine, effectuer une page de présentation, afin de faire
pénétrer l’internaute dans le monde de la sculpture de manière passive. Il aurait pu
se laisser porter par des animations FLASH. Mais, en accord avec la sculptrice, nous
avons opté pour un accès direct au site et à l’interactivité.
Ensuite, Nous avions trois idées de petits jeux en rapport direct avec les
matériaux utilisés et trois œuvres spécifiques de Béatrice Bizot (Chaises, Cubes en
plâtre, Femme-cubes). Nous avons manqué de temps pour achever la réalisation de
ces trois divertissements, ainsi, le jeu sur les chaises empilables et modulables a été
abandonné.
Nous avons choisi de privilégier les œuvres en bronze par rapport aux œuvres
en plâtre, car pour l’instant, l’actualité de la sculptrice se porte sur les bronzes. Mais
par la suite, ce site est destiné à être modifié, l’artiste voulant étendre son travail à la
réalisation d’une « mini ville » en plâtre.
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Page d’accueil.
Page de la galerie des bronzes
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Page d’un des commentaires d’une sculpture en bronze.
Page du parcours professionnel de Béatrice Bizot.
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Page du Curriculum Vitae de Béatrice.
Page du dossier de presse.
21

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Page d’un des articles de presse.
Page 1 de l’artist statement.
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