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ronflement - Alpha Omega Marseille

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ORL<br />

LE SYNDROME D’APNEES OBSTRUTIVES DU SOMMEIL OU SAOS<br />

Pendant le sommeil, particulièrement pendant le sommeil paradoxal,<br />

il existe une bascule postérieure de la base de langue et du voile du palais<br />

créant une obstruction.<br />

La présence excessive de tissus mous ( un voile épais une grosse<br />

luette) dans les voies aériennes supérieures et certaines déformations<br />

anatomiques type classe II aggravent l’obstruction. L’apnée est par définition<br />

un blocage respiratoire de durée supérieure à 10 secondes. Le <strong>ronflement</strong><br />

toujours associé à cette affection, est lié à la mise en vibration du voile mou.<br />

Apnée avec bascule de la langue<br />

LE DIAGNOSTIC<br />

Un patient ronfleur est fortement suspect de présenter un SAOS :<br />

S’il présente une maladie cardio-vasculaire type hypertension artérielle difficile à équilibrer.<br />

S’il a fait un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.<br />

S’il présente des maux de tête le matin<br />

S’il se lève souvent la nuit pour uriner<br />

Si c’est un patient obèse (mais pas toujours).<br />

S’il présente une somnolence excessive dans la journée : il s’endort brutalement après un repas, en<br />

voiture, en public lors d’une réunion, au cinéma ou devant la télévision. Dans ces cas, il est utile de faire<br />

remplir un questionnaire d’évaluation de vigilance type «échelle d’EPWORTH».<br />

La confirmation se fait par une exploration du sommeil : polygraphie ventilatoire au domicile du patient ou<br />

polysomnographie dans une unité de sommeil. Cet examen consiste à mettre en place des capteurs respiratoires<br />

avec une lunette nasale qui va quantifier le flux respiratoire et permettre le diagnostic d’apnée, un capteur d’oxymétrie<br />

qui va mesurer les épisodes de désaturation en oxygène pendant les pauses respiratoires<br />

31


32<br />

ORL<br />

Ce type d’examen permettra une classification des patients entre ronfleur simple et patient souffrant d’apnées<br />

du sommeil. On parle d’indice d’apnées hypopnées ou IA en fonction du nombre d’apnées ou d’hyponées (<br />

diminution du flux respiratoire de plus de 50 %) par heure de sommeil. Le SAOS est dit léger lorsque l’IA est<br />

compris entre 5 et 15, modéré entre 15 et 30 et sévère s’il est supérieur à 30.<br />

Polygraphie ventilatoire<br />

Résultat d’une exploration du sommeil les apnées sont en rose<br />

LE TRAITEMENT DU SAOS<br />

Il est fonction de la gravité de l’affection. En cas de syndrome léger ou modéré la réduction pondérale<br />

est souvent suffisante. La prise de somnifères aggrave le tableau. Si le patient (ou plutôt sa femme ! ) souhaite<br />

un traitement du <strong>ronflement</strong>, une technique simple de durcissement du voile du palais par radiofréquence est<br />

possible sous anesthésie locale. On pourra également proposer une orthèse comme décrit plus loin.


Aiguille de radio –fréquence<br />

dans le voile mou<br />

ORL<br />

Pour les cas sévères un traitement par pression positive continue (PPC ) sera mis en œuvre.<br />

Il consiste à insuffler de l’air sous pression dans les voies respiratoires au moment ou le blocage se<br />

produit prévenant la bascule postérieure de la base de langue.<br />

Pression Positive continue L’orthèse dans certains cas<br />

est aussi possible.<br />

L’ORTHESE MANDIBULAIRE DANS LE TRAITEMENT DU SAOS ET DU RONFLEMENT<br />

Cette technique que tout chirurgien dentiste pourra réaliser, consiste en la confection d’une orthèse dite bi-bloc<br />

sur mesure après prise d’empreintes haut et bas. L’orthèse actuellement la plus utilisée est celle du laboratoire<br />

NARVAL ORM.<br />

Le principe est, en réalisant une avancée de la mandibule, d’éviter la bascule de la<br />

base de langue. De plus cette avancée va mettre en tension le muscle glosso -<br />

staphylin ce qui va tendre le voile mou du palais d’où son efficacité dans la<br />

diminution des vibrations du voile du palais responsable des bruits de <strong>ronflement</strong>.<br />

Cette orthèse bénéficie de réglages par biellettes de l’avancée. Les contres indications,<br />

souvent temporaires de cette orthèse, sont:<br />

* une avancée mandibulaire insuffisante moins de 5 mm.<br />

* l’absence de points d’ancrages solides moins de 3 dents saines par<br />

quadrant (elle peut être réalisée sur dents implantées !).<br />

33


34<br />

ORL<br />

* un état gingivo-dentaire délabré.<br />

* une souffrance des articulations temporo- mandibulaires.<br />

Une surveillance régulière par le praticien du patient permettra de dépister les complications rares mais<br />

parfois inesthétiques (tels des déplacements dentaires) que pourrait entraîner cette orthèse.<br />

Elle pourra être proposée à des ronfleurs simples ou apnéiques légers ou modérés. Lorsque les patients<br />

présentent un syndrome d’apnées du sommeil sévère, le traitement de référence reste la pression positive continue<br />

qui est elle toujours efficace.<br />

Parfois les patients refusent ce traitement ou ne le supportent plus au bout de plusieurs années.<br />

L’ORM Narval est indiqué dans ces cas là, et bénéficie d’un remboursement par la sécurité sociale après entente<br />

préalable remplie par le médecin spécialiste du sommeil. Malheureusement pour l’instant, les honoraires du<br />

chirurgien dentiste ne font l’objet d’aucun remboursement.<br />

L’efficacité de cette orthèse est démontrée par plusieurs études.<br />

* elle est mieux acceptée à long terme que la PPC.<br />

* elle diminue par deux l’indice d’apnée hypopnée.<br />

Les effets secondaires les plus fréquemment rencontrés sont la sécheresse buccale, une sensibilité dentaire,<br />

des douleurs dans les muscles masticateurs qui s’estompent avec le temps.<br />

Son efficacité doit être vérifiée car il existe des patients non répondeurs et un nouvel enregistrement du<br />

sommeil sera réalise systématiquement pour ces patients sévères un mois après mise en place de l’orthèse.<br />

Des réglages des biellettes permettront de changer l’avancée.<br />

EN CONCLUSION<br />

Le chirurgien dentiste est, et sera, de plus en plus souvent sollicité dans la prise en charge du syndrome<br />

d’apnées du sommeil pathologie fréquente et parfois grave. De par ses compétences spécifiques il doit s’intégrer<br />

dans une équipe pluridisciplinaire prenant en charge cette pathologie .<br />

L’orthèse mandibulaire doit prendre sa place dans une stratégie thérapeutique de part son efficacité reconnue<br />

pour les apnées , sans oublier son bénéfice toujours apprécié par les conjoints de nos amis ronfleurs !


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La parodontite est une maladie latente qui commence avec l’inflammation<br />

superficielle des gencives et qui, peu à peu, se propage vers les couches les plus<br />

profondes du parodonte. Cette inflammation provoque une perte progressive de<br />

l’attache fibreuse ainsi que de l’os alvéolaire.<br />

Il est tout d’abord important de rappeler que désormais les parodontites sont<br />

considérées comme un problème de santé publique. En effet une enquête ADF sous<br />

l’égide de l’OMS a montré que 80% des 35-44 ans souffrent de maladies<br />

parodontales(1). Cette pathologie n’est pas anodine car 30 a 40% des extractions de<br />

dents sont la conséquence d’une parodontite. De plus, cette dernière a une<br />

interaction avec la santé de façon générale. Elle est peut être en effet étroitement<br />

corrélée aux maladies cardiovasculaires, au diabète (une amélioration de la santé parodontale s’accompagnerait d’un<br />

meilleur contrôle métabolique du diabète (2), mais aussi aux maladies respiratoires (les poches parodontales constituant<br />

un réservoir de bactéries pathogènes respiratoire (3).<br />

Il est désormais acquis qu’un groupe bien défini de bactéries fortement pathogènes est la principale cause<br />

des maladies parodontales progressives. Sans l’apport d’une thérapie adjuvante, un traitement purement mécanique<br />

ne peut contenir à lui seul la prolifération bactérienne au niveau des tissus infectés. L’identification des bactéries<br />

incriminées s’impose alors à toute prescription d’antibiotiques afin que cette dernière soit adaptée aux bactéries et<br />

donc personnalisée pour chaque patient.<br />

Le laboratoire <strong>Alpha</strong>bio propose aujourd’hui différentes méthodes diagnostiques permettant de prévenir<br />

l’évolution de la maladie vers des formes sévères.<br />

LE DIAGNOSTIC MICROBIOLOGIQUE DES<br />

PARODONTITES: UNE AIDE OBJECTIVE POUR LE CHIRURGIEN-<br />

DENTISTE AFIN ÉVITER LE DÉCHAUSSEMENT DENTAIRE<br />

Dr Philippe HALFON, MD, PhD,PharmD.<br />

Laboratoire <strong>Alpha</strong>bio, Hôpital Ambroise Paré, <strong>Marseille</strong>, France<br />

Philippe.halfon@alphabio.fr<br />

Contacts : Mme Lopez et/ou Mme Amrani 23 Rue de Friedland 13006 <strong>Marseille</strong><br />

37


38<br />

BACTERIOLOGIE<br />

Il est en effet aujourd’hui possible d’identifier de façon extrêmement précise, les bactéries impliquées dans la<br />

maladie parodontale et présentes dans la ou les poche(s) parodontale(s) des patients. Chaque type de pathologie parodontale<br />

présente une flore sous-gingivale constituée d’une association de micro-organismes qui lui est propre.La plupart des microorganismes<br />

intervenant dans ces pathologies sont des bacilles à Gram négatif, anaérobies stricts. Les bactéries identifiées<br />

sont les 20 connues comme étant les plus pathogènes :<br />

1. Porphyromonas gingivalis 2. Actinobacillus actinomycetemcomitans<br />

3. Prevotella intermedia 4. Fusobacterium nucleatum<br />

5. Eikenella corrodens 6. Treponema denticola<br />

7. Actinomyces viscosus 8. Tannerella forsythensis<br />

9. Campylobacter rectus 10. Peptostreptococcus micros<br />

11. Streptococcus mitis 12. Streptococcus gordonii<br />

13. Prevotella nigrescens 14. Streptococcus constellatus<br />

15. Veillonella parvula 16. Capnocytophaga gingivalis<br />

17. Actinomyces odontolyticus 18. Campylobacter concisus<br />

19. Eubacterium nodatum 20. Campylobacter gracilis<br />

Test de détection de bactéries parodontopathogènes<br />

Ce premier test proposé est un test de biologie moléculaire basé sur l’identification de certaines parties de l’ADN<br />

des bactéries parodontopathogènes. Les avantages d’une telle technique sont nombreux. En effet, la technique<br />

ne nécessite plus de travailler sur du matériel vivant (comme dans le cas des analyses microbiologiques classiques),<br />

le transport des échantillons est donc facilité, le coût est moindre, et l’analyse rapide est réalisée de façon routinière<br />

au laboratoire.<br />

Indications du test :<br />

- parodontites avec une profondeur de poche supérieure à 4mm.<br />

- les parodontites réfractaires ou résistantes aux traitements et les infections péri-implantaires.


Le test vous permettra de réaliser<br />

un meilleur traitement grâce à une<br />

analyse objective de la flore pathogène,<br />

le laboratoire <strong>Alpha</strong>bio propose<br />

l’analyse de 20 bactéries pour 99€, si<br />

votre patient doit effectuer une seconde<br />

analyse à réaliser dans les dans les 3 à 6<br />

mois (vérification de l’efficacité du<br />

traitement), cette dernière coutera 59€.<br />

L’analyse reste à la charge du patient,<br />

car non remboursé par la CPAM.<br />

Les résultats sont envoyés au<br />

praticien sous un délai de maximum 12<br />

jours et sont accompagnés d’une<br />

recommandation de traitement<br />

antibiotique. Celui-ci est personnalisé<br />

et permet de traiter de façon ciblée<br />

chacun des cas cliniques.<br />

BACTERIOLOGIE<br />

- Son utilisation peut également faire partie de toutes études pré-implantaires afin d’éviter tout risque de rejet<br />

de l’implant. Elle permet également de suivre le traitement du patient et d’en évaluer le succès.<br />

39


40<br />

BACTERIOLOGIE<br />

Test de prédisposition à l’inflammation :<br />

Les parodontites sont des maladies multifactorielles dues à la<br />

présence de bactéries, comme on vient de le voir précédemment, mais<br />

aussi à celle d’une réponse inflammatoire intense. Les bactéries sont à<br />

l’origine des destructions tissulaires que l’on peut observer. Les réponses<br />

de l’hôte à l’agression bactérienne jouent cependant un rôle fondamental.<br />

L’environnement spécifique et les facteurs génétiques déterminent<br />

la susceptibilité du patient à développer une flore bactérienne pathogène,<br />

une infection et surtout une réponse inflammatoire destructrice.<br />

C’est pourquoi, le laboratoire <strong>Alpha</strong>bio propose un test de<br />

prédisposition génétique permettant d’évaluer la susceptibilité à<br />

l’inflammation induite par l’Interleukine-1 (IL-1). Cette dernière est<br />

une cytokine pro-inflammatoire qui a un rôle primordial, notamment<br />

dans la résorption osseuse. Dans une situation normale, l’effet de l’IL-1<br />

est contrebalancé par l’antagoniste du récepteur à l’IL-1 (IL-1Ra) qui, se fixant sur le même récepteur, bloque par compétition<br />

les effets de la cytokine et est à l’origine de la diminution de la réponse inflammatoire (4, 5). Le test permet la détection de<br />

polymorphismes qui pourraient entrainer chez les patients une réaction inflammatoire soit plus longue, soit plus intense.<br />

Cette modification de leur réponse à l’infection les prédisposerait au développement de la parodontite. Connaître<br />

cette prédisposition permet au praticien d’impliquer plus fortement son patient dans le suivi du traitement : maintient d’une<br />

hygiène rigoureuse, motivation pour un sevrage tabagique, visite régulière chez le dentiste.<br />

References Bibliographiques<br />

1. Viargues P. Quand les gencives s’affolent! Parodonte et pathologies parodontales. Dossier de Presse Association<br />

Dentaire Française 2007.<br />

2. Miller LS, Manwell MA, Newbold D, Reding ME, Rasheed A, Blodgett J, Kornman KS. The relationship between<br />

reduction in periodontal inflammation and diabetes control: a report of 9 cases. J Periodontol 1992;63:843-848.<br />

3. Scannapieco FA. Role of oral bacteria in respiratory infection. J Periodontol 1999;70:793-802.<br />

4. De Boever AL, De Boever JA. Early colonization of non-submerged dental implants in patients with a history of<br />

advanced aggressive periodontitis. Clin Oral Implants Res 2006;17:8-17.<br />

5. Laine ML, Leonhardt A, Roos-Jansaker AM, Pena AS, van Winkelhoff AJ, Winkel EG, Renvert S. IL-1RN gene<br />

polymorphism is associated with peri-implantitis. Clin Oral Implants Res 2006;17:380-385.


BACTERIOLOGIE<br />

Ce qu’il faut retenir Ces tests microbiologiques sur des échantillons humains ne doivent être effectuée que dans des<br />

laboratoires d’analyses spécialisés, agréées par la DRASS, interprétés par des médecins ou des pharmaciens biologistes et non par des sociétés<br />

qui n’ont aucune légitimité pour effectuer ces tests et les interpréter ( code de la santé publique, le non respect de ces obligations constitue une<br />

infraction pénale).<br />

Sans L’apport d’une thérapie adjuvante, un traitement purement mécanique ne peut contenir à lui seul la prolifération bactérienne<br />

au niveau des tissus infectés.<br />

L’identification des bactéries incriminées s’impose alors à toute prescription d’antibiotiques afin que cette dernière soit adaptée<br />

auxbactéries et donc personnalisée pour chaque patient et permet de s’assurer d’un meilleure compliance du patient au traitement<br />

LABORATOIRE ALPHABIO<br />

Fondé en 1990, ALPHABIO est l’un des premiers laboratoires certifié ISO 9001 version 2000 en France et l’un des plus<br />

importants en Europe .Toutes les disciplines de la biologie médicale y sont développées: Biochimie, Hématologie, Microbiologie<br />

et Immunologie, Génétique moléculaire, Procréation médicalement assistée et Cytogénétique. L’un des points forts du laboratoire<br />

est le secteur de recherche en biologie moléculaire et virologie avec 6 personnes affectées et encadrées par un ingénieur de<br />

recherche en biologie moléculaire. Le laboratoire est considéré comme laboratoire de référence pour l’infectiologie en particulier<br />

les hépatites virales, les Papillomavirus (HPV) et le Virus Immunodéficience Humaine (HIV) avec plus de 200 publications internationales. Les<br />

deux fondateurs et actionnaires sont le Dr Philippe Halfon, Virologue clinicien, chercheur directeur de laboratoire et responsable de la recherche<br />

et développement et le Dr Jean Marc Feryn, directeur de laboratoire, responsable de la microbiologie et de l‘hygiène hospitalière Avec plus de 150<br />

collaborateurs, dont 20 médecins et pharmaciens biologistes, le laboratoire dessert plus de 30 000 clients, médecins, hôpitaux, cliniques médicales<br />

et Laboratoires pharmaceutiques en France et en Europe, 7/7et 24/24h au sein de 3000 m2 de locaux entièrement domotisés (plus de 1000<br />

paramètres distincts à notre catalogue).Les principales Spécialités du laboratoire sont :<br />

- Cancérologie : dépistage du Cancer du col de l’Utérus (membre du conseil scientifique d’Arcades)<br />

- Microbiologie Clinique : prise en charge de toutes pathologies infectieuses<br />

- Hépatites et VIH : pris en charge des analyses virologiques et immunologiques (Membre de<br />

l’ANRS, rapporteur pour l’HAS)<br />

- Procréation médicalement assistée, Cytogénétique, et dépistage de la trisomie 21 (un des<br />

principaux laboratoires français)<br />

- Prise en charge des couples infectées par le VIH sérodiscordants<br />

- Parodontopahies : prise en charge microbiologique des bactéries parodontopathogénes en<br />

relation avec les chirurgiens-dentistes.<br />

- Groupes sanguins : un des seuls laboratoires en relation contractuelle avec l’Etablissement<br />

Français du sang à pouvoir rendre un groupe sanguin utilisable en cas de transfusion.<br />

- Un département essai clinique est développé pour la gestion et la logistique d’études cliniques nationales et internationales (http://<br />

www.cdlpharma.com/). Le département de biostatistiques et d’épidémiologie nous permet également de développer des bases de données<br />

patients et médecins qui pourront être sélectionnés en fonction de leur pathologie et ainsi augmenter de façon considérable l’efficacité des<br />

inclusions dans les études cliniques de phase III et IV.<br />

Le Laboratoire ALPHABIO occupe désormais une place privilégiée dans la biologie médicale française et participe pleinement, au niveau international,<br />

au développement du diagnostic et des thérapeutiques dans le domaine de la virologie. Le laboratoire <strong>Alpha</strong>bio est réparti en six sites collaborant<br />

avec les principaux établissements de soins à <strong>Marseille</strong> : l’hôpital Ambroise Paré, l’hôpital Paul Desbief, l’Institut Paoli Calmette, le centre hospitalier<br />

privé Beauregard, l’Institut de Médecine de la reproduction de la clinique Bouchard, et la clinique Juge<br />

41


Dr Elie BOUAZIZ<br />

L’ENDODONTIE MODERNE<br />

PEUT ELLE SE PASSER DE LA<br />

PREPARATION MECANISEE ?<br />

Docteur en Chirurgie Dentaire<br />

Diplôme Universitaire Endodontie<br />

En ce début de 21 ème siècle de très nombreuses innovations ont permis à la dentisterie de progresser de manière considérable et<br />

notamment en endodontie.<br />

En effet, avec toutes les techniques dont nous disposons, l’Endodontie de qualité n’est plus réservée à une élite. L’introduction du<br />

nickel titane en remplacement de l’acier inoxydable pour la fabrication des instruments endodontiques représente l’évolution la plus<br />

spectaculaire qu’ait connue l’endodontie.Les principes et objectifs de base n’ont pas changé pour autant.<br />

- Connaissance parfaite de l’anatomie corono radiculaire permettant de réaliser une cavité d’accès la plus adaptée pour<br />

une préparation aisée et sans contrainte des canaux.<br />

- Préparation conique, respect de l’anatomie, respect de la position du foramen, foramen étroit pour permettre un<br />

compactage sérieux et une obturation sans dépassement.<br />

- Obtention de mise en forme parfaite, immédiatement adaptée à la réalisation d’une obturation canalaire<br />

tridimensionnelle.<br />

Désormais en Endodontie la rotation continue devient incontournable.<br />

De nombreuses marques ont diffusé leurs instruments NiTi , parmi les plus connus et utilisés on peut citer :<br />

Les systèmes PROFILE et PROTAPER (Dentsply Maillefer), HERO 642 et HERO SHAPER (Micro Méga), Quantec (Tycom distribué par Bisico)<br />

• en Nickel-Titane<br />

• rapide : 2 instruments pour<br />

traiter un canal simple.<br />

• simple à apprendre et à<br />

mémoriser.<br />

• économique :<br />

instrumentation minimum.<br />

HERO Shaper ®<br />

La methode HERO Shaper ® est :<br />

Tous ces instruments ont leurs caractéristiques propres, mais ils présentent en commun :<br />

ProTaper ® Traitement<br />

Changements et nouveautés<br />

43<br />

24 Avenue du du Prado<br />

13006 MARSEILLE<br />

Email: elie.bouaziz@free.fr


44<br />

ENDODONTIE<br />

- une superplasticité qui permet le passage des courbures même en rotation continue.<br />

- Une pointe mousse ou adoucie qui accroît le guidage et la sécurité intra canalaire.<br />

- Les profils à angle d’attaque légèrement positif permettant de couper la dentine en rotation continue, sans risque en évitant<br />

le vissage intra canalaire et en favorisant le retrait des débris en direction coronaire.<br />

- Des choix de conicités égales et supérieures aux normes actuelles (2 à 6 % selon les marques jusqu’à 12 % pour les<br />

instruments servant d’orifice opener), permettant une accentuation de la conicité des préparations et une meilleure<br />

élimination des interférences coronaires avant la réalisation de la préparation apicale.<br />

3 conicités 2 conicités<br />

HERO ® 642<br />

HERO Shaper ®<br />

4%<br />

6%<br />

> Séquence Clinique<br />

Pas de changement !<br />

vi t esse cont i nue : 350 à 500 t ours/ mi nut e<br />

= mi cro - mot eur de l ’ uni t + C. A. réduct eur<br />

Tous ces instruments s’utilisent en rotation continue à vitesse lente, constante (en moyenne 300T/mn, voire 650 T/mn pour<br />

certains) avec un moteur à couple important et un contre angle réducteur par 100 (double bague verte).<br />

HISTORIQUE :<br />

Nous ne nous attarderons pas sur l’historique bien heureusement évolutive tant au niveau des matériels que des techniques. En<br />

citant le GIROMATIC ancêtre de l’instrumentation mécanisée, le Canal Finder, cher à notre ville dont nous devons l’invention au<br />

Professeur Guy LEVY, et les différentes techniques : WEINE, STEP BACK, APPUI PARIETAL, CROWN DOWN.<br />

NOTIONS FONDAMENTALES :<br />

Les règles de base sont fondamentales et restent les mêmes quelques soient les techniques :<br />

- La préparation de la cavité d’accès, son tracé devra faire référence à une connaissance parfaite de l’anatomie canalaire<br />

et camérale avec élimination des contraintes dues aux rebords<br />

- Le cathétérisme permettant l’exploration de la vacuité canalaire, une pré courbure favorisant l’insertion instrumentale,<br />

ceci avec une lime manuelle diamètre 8 ou 10.<br />

- Récapitulation entre chaque étape mécanisée, par le passage d’une lime K10 qui permettra la vérification de la vacuité<br />

canalaire et l’élimination des bouchons éventuels ainsi que la perméabilité apicale.


ENDODONTIE<br />

- L’irrigation, afin de diminuer les frictions, donc les risques de fracture, et pour mieux éliminer les boues dentinaires (smear layer),<br />

on utilisera un agent chélatant EDTA (glyde ou autre) associé à de l’hypochlorite de sodium (concentration 2.5 à 3.5 %) en grande<br />

quantité créant aussi un effet lubrifiant.<br />

EDTA à 17% ou aci de ci t ri que 5% / 3mn<br />

+ r i nçage f i nal NaOCl 2. 5%<br />

CLASSIFICATION DES INSTRUMENTS EN ROTATION CONTINUE :<br />

Instruments non coupants : ils possèdent les caractéristiques suivantes :<br />

- un méplat radian (permet à l’instrument d’être toujours au milieu du canal)<br />

- un angle de coupe neutre, voire même négatif.<br />

L’instrument respecte les trajectoires, mais on ne peut pas faire d’appui pariétal. Dans un canal ovalaire il travaille uniquement sur<br />

deux parois, or 80 % des canaux sont ovalaires. De plus la boue dentinaire va être compactée contre les parois et donc peu éliminée,<br />

exemple : Profile de Maillefer.<br />

Instruments coupants :<br />

- pas de méplat radian<br />

- angle de coupe positif<br />

- très efficaces<br />

- possibilité de technique par appui pariétal<br />

- risque de déviation et de vissage<br />

exemple : Hero 642, Hero Shaper, Protaper.<br />

Nous retiendrons les deux principaux systèmes :<br />

Instruments mixtes :<br />

45<br />

- méplat radian<br />

- angle de coupe positif<br />

- respect des trajectories<br />

- centrage de l’instrument<br />

- possibilité de technique par appui pariétal,<br />

exemple : Quantec k3<br />

- possède un grand nombre de conicités, mais à cause<br />

de la complexité de sa section et de sa rigidité, il est<br />

très complexe à utiliser et à suivre ses séquences,<br />

de ce fait il a été progressivement abandonné.


46<br />

ENDODONTIE<br />

HERO SHAPER<br />

Système français mis au point par P. CALAS et JM VULCAIN<br />

(HERO = Haute Elasticité en Rotation Continue) 3 diamètres dans les<br />

instruments NiTi propres à ce système sur 2 conicités :<br />

Diamètre 25, 30, 35, conicité 4% 8 %. Angle d’hélice qui augmente à mesure<br />

que l’on s’éloigne de la pointe, pas progressif afin de ne pas visser dans le canal, le<br />

pas varie en fonction de la conicité, donc meilleur compromis et meilleure efficacité.<br />

Profil de la lime, en triples hélices avec angle de coupe positif et pointe inactive.<br />

La lame fonctionne comme un couteau à bois en coupant les copeaux de dentine.<br />

Dans la technique de Crown Down (préparation corono apicale) avec conicité de 6%,<br />

on ne peut préparer que les deux tiers coronaires la préparation finale se faisant avec<br />

des instruments conicité 4 %.<br />

Il faudra travailler sur les parois. On utilisera trois types de séquences en fonction de la difficulté de préparation.<br />

Séquence bleue, cas simples :<br />

utilisation de deux instruments<br />

Séquence rouge, cas intermédiaires :<br />

utilisation de trois instruments<br />

Séquence jaune, cas difficiles :<br />

utilisation de quatre instruments.<br />

-


ENDODONTIE<br />

Protocole d’utilisation<br />

- Repérage canalaire lime K 8 ou 10/100 ème<br />

- Irrigation -<br />

- Evasement coronaire avec Endo Flare, conicité 12 %<br />

- Cathétérisme avec lime K 15<br />

- Irrigation<br />

- Mise en forme avec instruments NiTi<br />

- Choix d’une séquence<br />

- Mouvement à faible amplitude (3 à 5 secondes)<br />

- Récapitulation avec l’instrument manuel, contr de la longueur du travail<br />

LE SYSTEME PROTAPER<br />

Mis au point en 2002 par JM WEST, Cliff RUDDLE<br />

et Pierre MACHTOU.<br />

Il présente :<br />

- Conicités variables 9 à 12 sur le même instrument<br />

- Pas de méplat radian mais crête coupante<br />

- Permet l’appui pariétal<br />

- Section triangulaire avec angle de coupe positif<br />

C’est un système composé de deux types de limes, les limes de mise en forme (SX) et les limes de finition (F).<br />

LIMES SX :<br />

- Limes SX : l’instrument travaille pour éliminer le méplat par la technique d’appui pariétal.<br />

- Limes S 1 : très courte conicité 3 % à la pointe, 19 % côté manche correspond à l’Endo Flare, elle prépare le 1/3 coronaire.<br />

- Limes S 2 : travaille principalement sur le 1/3 coronaire, élargit et prépare le tiers médian.<br />

LIMES F de finition :<br />

Elles vont de F1 à F3, s’utilisent dans 1/3 apical avec conicité optimale. En général une seule lime de finition est nécessaire pour la<br />

préparation apicale et celle qui est choisie est en fonction de la courbure et du diamètre du foramen.<br />

SEQUENCE PROTAPER<br />

- Utilisation de SX au niveau de l’entrée canalaire<br />

- Evaluation de la longueur du travail<br />

- On amène cet instrument SX à la longueur de travail en appuyant pariétalement. l’appui<br />

- Si cet instrument flotte on utilise un F2 ou F3 en remplacement du SX.<br />

La séquence la plus utilisée :<br />

- S1 dans la partie rectiligne du canal, permet l’élimination des surplombs.<br />

- SX permet l’évasement de l’entrée canalaire ;<br />

- Détermination de la longueur du travail, descendre S1, S2 à la longueur de travail.<br />

- Appui pariétal : utilisation de F1 puis F2 et F3 en fonction de l’anatomie apicale.<br />

on a peu de mouvement de va et vient avec cet instrument, plutôt une progression constante.<br />

47


48<br />

Conseils importants de préparation :<br />

- Règles générales :<br />

Ne jamais utiliser des pressions fortes, n’utiliser que dans un canal bien irrigué, détermination manuelle de la longueur de<br />

travail.Après chaque utilisation, nettoyer les spires avec une compresse stérile pour ne pas encrasser l’instrument, ainsi risquer de le<br />

bloquer dans le canal.<br />

- Règles de préparation :<br />

Le temps de travail est de 3 à 5 secondes, ensuite on sort l’instrument,<br />

Eviter les brusques variations de vitesse<br />

Ne pas introduire l’instrument à l’arrêt, si l’instrument bloque dans le canal il faut tourner dans le sens inverse.<br />

Cathétériser entre chaque instrument.<br />

Vérifier après chaque utilisation les instruments à la loupe.<br />

- Intérêts de la rotation continue :<br />

Même si on perd un peu de sensibilité tactile par rapport à l’instrumentation manuelle, il y a des avantages indéniables à utiliser ces systèmes.<br />

- Amélioration du confort du patient.<br />

- Amélioration du confort du praticien<br />

- Diminution de la fatigue de l’opérateur<br />

- Meilleur contrôle visuel<br />

- Diminution du temps de travail<br />

CONCLUSIONS :<br />

ENDODONTIE<br />

Les évolutions récentes opérées par les fabricants, que ce soit au niveau des matériaux, de l’usinage des instruments<br />

et de l’électronique appliquée sur les moteurs, font désormais de la rotation continueune technique sure et efficace,<br />

promise à un brillant avenir, pour peu, bien sur que l’on sache respecter les protocoles et les conseils élémentaires<br />

de préparation.


50 UN CAS CLINIQUE BI-MAXILLAIRE<br />

DE FACETTES GLAMSMILE CÉRAMIQUES :<br />

TECHNIQUE DE COLLAGE.<br />

dentistesan06@free.fr<br />

http://dentistesan06.free.fr/<br />

1. Cas clinique<br />

1.1 Projet esthétique<br />

La demande de la patiente: « avoir enfin un sourire de star » (dia1-3).<br />

DIA 1 DIA 2 DIA 3 DIA 4<br />

Dans un premier temps un éclaircissement a été réalisé. Une greffe de conjonctif<br />

enfoui en technique de l’enveloppe, est effectuée sur la 11 pour aligner les collets (dia4).<br />

Une plastie de la 11 est nécessaire avant empreintes, ainsi qu’un léger ajustage<br />

des bombés cervicaux afin de les harmoniser entre eux, et de contrôler leur volume<br />

final une fois recouverts des facettes (dia4). Cette étape soustractive vise également<br />

à faciliter l’insertion axiale des facettes. Un composite mésial non collé sur 11<br />

assure l’esthétique temporaire (dia5).<br />

1.2 Le travail de laboratoire<br />

Drs Bruno GUEZ, François GROSSETTI,<br />

Nathalie CAILLAULT, et Evelyne JACQUEMYNS<br />

DIA 5<br />

La céramique GlamSmile est une vitrocéramique riche en disilicate de lithium. Elle demande un traitement de<br />

surface à base d’acide fluorhydrique de 9-10% pendant 15 à 20 secondes (1). Ce traitement va réagir avec la phase<br />

vitreuse et permettre des rétentions dites « en nid d’abeille ». Cette faible durée de mordançage est expliquée par sa<br />

sensibilité plus importante aux traitements de surface. Dans un deuxième temps, les facettes sont silanées avant d’être<br />

placées de manière individuelle dans le guide de positionnement (2).


1.3 La pose<br />

1. MORDANCAGE et RINCAGE :<br />

PROTHESE<br />

Les guides de correction sont fournis pour des retouches extemporanées (dia6-7); tout est calculé et fabriqué par ordinateur<br />

pour ménager l’espace prothétique à la mandibule, optimiser l’alignement et l’harmonie des volumes.<br />

Le respect du protocole de collage est indispensable à la pérennité des facettes. En effet, les facettes non invasives n’ont<br />

pas de rétention ; le rôle du collage est primordial. Le choix du système de collage s’est porté vers un MR2 (3), c’est-à-dire<br />

-1- Mordançage et Rinçage, suivi de -2- l’application d’un adhésif sur les tissus dentaires avant collage.<br />

Après rinçage et séchage, on obtient un émail propice à l’ancrage micromécanique de l’adhésif<br />

DIA 6<br />

DIA 7<br />

La bonne pénétration de l’adhésif est dépendante de deux éléments clés : l’ouverture des prismes d’émail par un<br />

fraisage léger de surface ou une micro-abrasion mécanique et la rétention chimique liée au gel de mordançage. Le collage<br />

à l’émail requiert théoriquement une surface sèche pour permettre aux agents photopolymérisables hydrophobes d’être<br />

attirés par capillarité dans les puits créés par l’application de l’acide. Deux sortes de digitations sont formées : macro<br />

digitations entre les prismes d’émail et micro digitations au cœur des prismes d’émail. Cette dissolution des cristaux<br />

d’hydroxyapatite est réalisé par un mordançage avec de l’acide phosporique de 30% à 40%. En dessous de cette concentration<br />

le mordançage n’est pas assez puissant pour créer des microrétentions efficaces, ce qui exclue notamment l’utilisation des<br />

SAM (4). La qualité du mordançage est le principal facteur influençant la valeur de l’adhésion à l’émail. Le temps d’application<br />

d’un gel d’acide phosporique 37% s’étend de 30 secondes à 1minute (5). Il est possible de placer une digue photopolymérisable<br />

pour protéger les gencives. Cette phase est essentielle car le collage amélaire est directement lié à la qualité de l’application<br />

du mordançage. Après rinçage et séchage, on obtient un émail propice à l’ancrage micromécanique de l’adhésif.<br />

2. APPLICATION DE L’ADHESIF :<br />

L’adhésif utilisé est le One Step Plus de bisico, ou l’Excite d’Ivoclar. L’adhésif est appliqué sur l’émail mordancé et<br />

séché. En effet le concept GlamSmile est quasi exclusivement amélaire. Il est notamment plus facile d’observer un émail<br />

séché par son aspect blanc et crayeux, cela ne modifiant en rien les qualités de l’adhésion.<br />

51


52<br />

PROTHESE<br />

Le collage sur émail et dentine est différent car il faut coller sur dentine humide pour éviter le collapsus des fibres de<br />

collagène et coller sur émail sec car les résines sont hydrophobes. La présence de monomère hydrophile dans les MR2<br />

permet de s’affranchir de l’aspect plus ou moins humide de l’émail. Mais il est plus simple de contrôler un émail sec et de<br />

réhydrater dans les zones ou la dentine est à nue par une microbrosse. (6)On évite les SAM pour leur acidité trop faible.<br />

En effet, la qualité du mordançage est le principal facteur influençant la valeur de l’adhésion. Des études ont démontrées<br />

les faibles valeurs d’adhérence sur émail non préparée entre SAM et MR. (4)L’utilisation des MR3 peut être réalisable<br />

mais nous conseillons le MR2 pour des facilités de protocoles.<br />

On applique l’adhésif dans l’intrados de la<br />

facette (dia8) sans le photopolymériser<br />

La colle utilisée est le Variolink Veneers. Elle est très adaptée pour sa mise en œuvre et la palette de choix de teintes est<br />

intéressante. On utilise la base sans le catalyseur. La prise de cette colle est photopolymérisable exclusivement. Cet élément est<br />

une clé de la réussite de la pose des facettes. On joue sur le temps de photopolymérisation pour éliminer les excès. Si la<br />

photopolymérisation est excessive du premier coup il sera très difficile et long de nettoyer les espaces interdentaires.<br />

L’insertion du guide se fait à la manière d’un porte empreinte (dia9). Une<br />

fois positionné, la bonne adaptation des facettes est vérifiée, puis on réalise un<br />

premier jet de photopolymérisation en vestibulaire en respectant les temps donnés<br />

du fabricant (de préférence une lampe LED de 2.000 mW/cm² ou lampe plasma).<br />

La colle se gélifie, alors on peut retirer les excès. Après un deuxième temps de<br />

polymérisation vestibulaire sur chacune des facettes, on retire le guide.<br />

Avant de photopolymériser en lingual, on nettoie les espaces interdentaires.<br />

On utilise pour cela une lame travaillant (0,05 mm) dans le sens occluso-cervical.<br />

Cette étape se répètera à toutes les séances de contrôle.<br />

DIA 8<br />

DIA 9<br />

2. Avantages des facettes GlamSmile<br />

- Adhésion amélaire privilégiée ;<br />

- Economie tissulaire : les patients sont intéressés par la possibilité d’épargner totalement ou partiellement leur capital dentaire ;<br />

- Absence d’anesthésie (reste parfois nécessaire à la mandibule) ;<br />

- Absence de restaurations provisoires, donc gain de temps (préparation, pose, descellements éventuels des facettes<br />

provisoires), et absence de facteur physico-chimique irritant pour le parodonte marginal. Les provisoires sont inesthétiques<br />

et instables, (Mangani et coll., 2007) (7) de plus l’utilisation de ciments temporaires ou de résines adhésives compromettraient<br />

l’efficacité des procédures de collage, (Lacy et coll., 1991) (8), (Woody et coll., 1992) (9) ;<br />

- Simplicité de pose et de mise en oeuvre avec un protocole rigoureux éprouvé et simple ;<br />

- Réversibilité du dispositif; si la dépose est demandée, les dents après meulage des facettes, sont retrouvées telles qu’elles ;<br />

- Finition cervicale avec un profil d’émergence contrôlé, et une précision d’adaptation parfaite ;<br />

- Economie de temps pour le patient et pour le praticien (seulement deux rendez-vous) ;<br />

- Prix de revient intéressant pour le patient.


PROTHESE<br />

3. Limites technologiques actuelles des facettes GlamSmile<br />

On peut reprocher à cette technique un aspect global « massif » (gestion des<br />

points/surfaces de contact par surcontour) et « stéréotypé » (méthode industrielle, sourire<br />

dentaire symétrique). L’aspect esthétique à distance sociale est incontestablement<br />

plébiscité par les patients (dia10). En revanche l’oeil professionnel reste plus critique…<br />

La philosophie et les étapes du traitement peuvent surprendre au premier abord,<br />

mais comme pour toute nouvelle procédure thérapeutique, nécessitent une courbe<br />

d’apprentissage. Les inconvénients soulignés représentent les limites relatives de la technique<br />

actuelle et sont à prendre en considération lors de son indication .<br />

3.1 La couleur<br />

Les facettes sont usinées dans des blocs mono-teinte, l’aspect terminal du travail<br />

DIA 10<br />

est donc parfaitement monochrome. Il ne peut y avoir de recherche de dégradé de teinte, de translucidité de caractérisation.<br />

Quand les facettes sont d’épaisseur minime, c’est à dire 0,3 à 0,5 mm, la couleur finale est le résultat de trois composantes:<br />

celle de la dent support, du matériau d’assemblage, et de la facette elle-même (Christensen 2006) (10), (Calamia et Calamia,<br />

2007) (11). Pourra-t-on masquer de façon globale, harmonieuse et homogène des altérations différentielles de teinte sur une<br />

même arcade ? Un minimum d’expérience est requis pour gérer au mieux le traitement sans provisoires.<br />

3.2 Macro et micro-géographie de surface<br />

Elle est totalement inexistante, bien que la macro-géographie puisse être envisagée en C.A.O.<br />

3.3 Absence de pré-visualisation du travail<br />

Pas de projet esthétique, de provisoires, donc pas de test et de validation du projet prothétique par le patient. Or,<br />

c’est le support d’une bonne communication patient-praticien, les patients ayant la chance de pouvoir évaluer l’esthétique,<br />

la fonction et la phonation par eux-mêmes mais aussi dans leurs cercles familial et amical (Gürel 2007) (12).<br />

Toutefois, les travaux en céramique, chez GlamSmile, sont visualisés en wax-up digital tridimentionnel avant l’étape<br />

de fabrication, ce qui permet au praticien de demander d’éventuelles corrections de forme et de volume. Le wax-up digital<br />

est en tout point fidèle aux restaurations finales.<br />

3.4 Absence d’essayage<br />

Les facettes unitaires sont collées directement et simultanément, puisqu’emprisonnées dans la gouttière de positionnement.<br />

La gouttière apporte cependant un confort et une sécurité certaine lors de la pose.<br />

3.5 L’élimination des excès de matériau de collage<br />

La gouttière de positionnement impose la pose simultanée des facettes.<br />

Les poses unitaires de multiples éléments avec digue individuelle sont plus longues à mettre en oeuvre, mais moins<br />

fastidieuses en ce qui concerne l’élimination des excès.<br />

53


54<br />

3.6 Insertion des facettes<br />

PROTHESE<br />

Le système de positionnement de GlamSmile, qui constitue l’argument principal du produit par rapport à la simplicité<br />

de pose, impose une insertion axiale des facettes.<br />

Il faut donc avoir à l’esprit en choisissant ce principe de réhabilitation esthétique un parallélisme relatif des dents<br />

supports dans le plan antéro-postérieur, mais aussi dans le plan mésio-distal, surtout pour les facettes en céramique qui<br />

malgré la souplesse du silicone du porte-empreinte de positionnement restent inadaptées par leur nature à ce type d’insertion<br />

et les contraintes qui en résultent.<br />

La partie rigide de cette gouttière de positionnement est séparée en deux au niveau inter-incisif, pour assouplir la<br />

manoeuvre d’insertion. Les facettes en résine composite hybride, tolèrent plus de contraintes lors de la mise en place.<br />

3.7 Limites juxta-gingivales<br />

DIA 11<br />

Le surcontour cervical avec ses implications parodontales constitue la<br />

première inquiétude du praticien. Les facettes GlamSmile sont conçues par<br />

ordinateur avec une précision d’adaptation remarquable, se terminant en lame de<br />

couteau (exemple avec des facettes en résine hybride composite : dia11). L’angle<br />

de finition est précisé à la commande, pour contrôler la modification du profil<br />

d’émergence.<br />

Yu et coll.(1998) (13), ont comparé des dents restaurées grâce à des facettes<br />

avec et sans préparation, et n’ont mis en évidence aucune différence concernant<br />

les tissus parodontaux.<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

(1) Ayad MF, Fahmy NZ, Rosenstiel SF. Effect of surface treatment on roughness and bond strength of a heat-pressed ceramic.<br />

J Prosthet Dent. 2008 Feb; 99(2):123-30.<br />

(2) Brentel AS, Ozcan M, Valandro LF, Alarça LG, Amaral R, Bottino MA. Microtensile bond strength of a resin cement to feldpathic ceramic after<br />

different etching and silanization regimens in dry and aged conditions. Dent Mater. 2007 Nov; 23(11):1323-31. Epub 2006 Dec 26.<br />

(3) Degrange M. Les systèmes adhésifs amélo-dentinaires. Réalités cliniques Vol. 16 n°4, 2005 pp, 327-348<br />

(4) Erickson RL, De Gee AJ, Feilzer AJ. Fatigue testing of enamel bonds with self-etch and total-etch adhesive systems. Dent<br />

Mater. 2006 Nov; 22(11):981-7. Epub 2005 Dec 20.<br />

(5) Triolo P.T, Swift E.J., Mudgil A. Effect of etching time on enamel bond strengths. Am J Dent, 6: 302-304, 1993<br />

(6) Manso AP, Marquezini L Jr, Silva SM, Pashley DH, Tay FR, Carvalho RM. Stability of wet versus dry bonding with different<br />

solvent-based adhesives. Dent Mater. 2008 Apr; 24(4):476-82. Epub 2007 Aug 6.<br />

(7) Mangani F., Cerutti A., Putigano A., Bollero R., Madini L., Clinical approach to anterior adhesive restorations using resin<br />

composite veneers. Eur J Esth Dent 2007; 2(2): 188-209.<br />

(8) Lacy AM., Fowell I., Watanabe LG. Resin dentin bond strength following treatment with temporary cements. J Dent Res 1991; 70:397.<br />

(9) Woody TL., Davis RD. The effect of eugenol-containing and eugenol free temporary cements on microleakage in resin bonded<br />

restorations. Oper Dent 1992;17:175-80.<br />

(10) Christensen G.J. Facing the challenges of ceramic veneers. J. Am. Dent. Assoc. 2006; 137: 661-664<br />

(11) Calamia J.R., Calamia C.S. Porcelain laminate veneers; reasons for 25 years of success. Dent Clin N Am. 2007, 51: 319-417.<br />

(12) Gürel G. Porcelain laminate veneers: minimal tooth preparation by design. Dent Clin N Am. 2007; 419-431.<br />

(13) Yu X., Oulette D., Ibsen R. Periodontal evaluation of long term prep vs. non prep porcelain veneer restorations. J Dent Res<br />

1998;77(special issue):954


56<br />

E N T R E L E S M U R S


DR GAMBIER FABRICE<br />

ERGONOMIE ET ORGANISATION<br />

du CABINET DENTAIRE<br />

DIPLÔMÉ DE LA FACULTÉ DE MARSEILLE<br />

DU D’IMPLANTOLOGIE<br />

DU D’ODONTOLOGIE LÉGALE<br />

(EXPERTISE, DOMMAGE CORPOREL,<br />

IDENTIFICATION BUCCO-DENTAIRE)<br />

57<br />

111, Chemin des Négadoux, Espace Mirabeau.<br />

83140 SIX FOURS LES PLAGES<br />

Je pratique au sein d’un cabinet de groupe à Six-Fours-Les-Plages (Var) depuis 1993.<br />

Lors de ma première visite, j’ai été surpris d’y découvrir la présence d’unités de<br />

soins équipées de fauteuils patients monocoques ainsi que de sièges opérateurs<br />

assis à genoux.<br />

Le concept m’a tout d’abord séduit pour son caractère innovant à mes yeux. Les<br />

avantages décrits par les confrères utilisant ce concept ont été un deuxième atout.<br />

Par la suite, rapidement, le confort de ma pratique personnelle ainsi que les<br />

observations de patients m’ont amené à être convaincu par le concept.<br />

Nous effectuons, lors de nos soins, un travail de très grande précision sur une<br />

surface extrêmement réduite, dans de mauvaises conditions d’accès et, de plus,<br />

sur un patient dont la tension (psychique et physique) est loin d’être négligeable.<br />

Ceci nous conduit très souvent à utiliser de mauvaises positions de travail qui, à<br />

leur tour, induisent des tensions musculaires nocives. A long terme, notre santé<br />

peut être mise en péril par l’installation de maladies professionnelles notamment<br />

au niveau des disques intervertébraux des régions lombaires, dorsales et<br />

cervicales.


58<br />

ERGONOMIE<br />

1. LA POSITION DU PRATICIEN PAR RAPPORT AU PATIENT<br />

La position assise avec un siège opérateur et un fauteuil-patient classique peut présenter quelques inconvénients.<br />

En effet, dans ce type de concept, le praticien en position assise doit avoir les cuisses à l’horizontal sous le dossier du fauteuil<br />

souvent allongé au maximum pour une bonne vision du champ opératoire.Dans cette hypothèse, 2 solutions pour le praticien :<br />

- écarter les jambes pour avoir le dossier du fauteuil entre celles-ci, se retrouvant alors dans une position de<br />

travail inconfortable au bord de son siège ;<br />

- monter le fauteuil patient afin de passer ses cuisses sous le dossier, adoptant ainsi une position de travail inadéquat avec :<br />

o 1 distance de travail inférieure à la distance minimum d’accommodation de l’œil humain à savoir 30-33 cm<br />

(fatigue visuelle) ;<br />

o Les épaules en hauteur afin de conserver les coudes au corps et les avant-bras proches de l’horizontal, sinon<br />

les bras en l’air (fatigue musculaire).<br />

A la suite de nombreuses études, la recherche de la position de travail la plus confortable et la moins pathogène a<br />

amené des praticiens à utiliser des sièges type assis à genoux (cf. fig. 1 et 2).<br />

Figure 1 : Siège « Assis à genoux » Airel<br />

Figure 2 : Positionnement<br />

d’un praticien sur un siège<br />

type assis à genoux Airel<br />

Figure 3 : Siège « Selle de<br />

cheval » Harley


ERGONOMIE<br />

La particularité ergonomique de cette position vient de la triangularisation œil/bassin/genoux (fig. 2) qui est une<br />

approche nouvelle. Lorsque le praticien est en appui sur ses genoux et ses fesses, il n’y a plus de déséquilibre engendré par<br />

le poids du corps. La colonne vertébrale s’aligne alors au niveau lombaire et cervical.<br />

Cette position permet en outre de protéger les structures osseuses en sollicitant les mouvements musculaires latérorachidiens<br />

et abdominaux. Le praticien va pouvoir articuler sur la rotation naturelle de la hanche afin que ses yeux restent<br />

en surplomb du champ opératoire et ce, sans modification de courbures naturelles de la colonne vertébrale (lordose ou<br />

cyphose).<br />

Certains sièges assis à genoux (Nirva 13 de chez Airel) intègrent judicieusement la pédale de commande des instruments<br />

de l’unit afin d’éviter tout mouvement de recherche de pédale superflu.<br />

La position du type « selle de cheval » (fig. 3) permet d’abaisser la partie antérieure de l’assise sans entraver la circulation<br />

veineuse de retour. Les genoux ne sont pas en appui mais le retour à l’avant du siège bloque l’assise et empêche de glisser.<br />

Cette assise favorise une bonne posture et permet de repositionner sa colonne vertébrale.<br />

J’ai choisi ce type de siège pour mon assistante.<br />

Ces approches d’assise sont accompagnées d’une vision plus haute de 20 cm par rapport à un siège assis classique.<br />

Cela peut amener le praticien à utiliser des lunettes grossissantes ou un microscope afin de ne pas être gêné par une<br />

modification d’une habitude de travail.<br />

2. LE TRAVAIL A 4 MAINS ET L’AGENCEMENT DU CABINET AUTOUR DU FAUTEUIL<br />

Bien des praticiens exercent leur art de façon très fatigante. Ils quittent leur travail des yeux et tendent la main<br />

vers les instruments, interrompant ainsi leur concentration. Ils se contorsionnent pour l’ouverture d’un tiroir, ou<br />

même se déplacent à la quête d’instruments.<br />

La configuration d’un cabinet dentaire doit être optimisée afin que le déplacement du patient, du praticien et<br />

de l’assistante ne soient pas source de contrainte.<br />

Un poste de travail bien adapté permet au praticien et à l’assistante de garder à portée de main les instruments<br />

d’une bonne pratique de la dentisterie (unit, tablette porte instruments, meuble et plan de travail) sans avoir à<br />

quitter le champ opératoire du patient.<br />

Le but est alors de réduire au maximum des mouvements nocifs autour de la colonne vertébrale et de privilégier<br />

les articulations des doigts, des poignets, et des coudes et éventuellement des épaules.<br />

Si les instruments sont bien positionnés et à disposition, cela permet de diminuer ces mouvements perturbant<br />

la concentration ainsi qu’une fatigue lombaire et dorsale.<br />

59


60<br />

ERGONOMIE<br />

En plus d’un aspect d’efficacité (un tiers du temps du praticien est consacré à des tâches pouvant être déléguées), le<br />

travail à 4 mains permet au chirurgien dentiste de réduire les déplacements et mouvements inutiles.<br />

L’assistante assure la logistique du plateau technique (fig. 4).<br />

Figure 4 : Agencement Airel autour du fauteuil (travail à 4 mains)<br />

Pour que le travail à 4 mains ait une<br />

réelle efficacité, l’ensemble du matériel<br />

nécessaire (les instruments de la tablette,<br />

l’aspiration chirurgicale, l’accès aux meubles)<br />

doit être mis à disposition de l’assistante. Elle<br />

doit aussi avoir accès facilement à l’unit<br />

(matériels rotatifs, fraises, pièces à mains et<br />

inserts ultra-sons, etc.) qui ne doit pas être placé<br />

à droite du fauteuil.<br />

Un unit trans-thoracique se situe près du<br />

menton du patient. Son approche est alors<br />

identique pour le praticien ou l’assistante. A<br />

l’inverse, un unit en position cart (cordons<br />

pendants en position mobile ou murale), se situe<br />

à droite du praticien (pour un droitier) et ne<br />

donne plus d’accès à l’assistante aux<br />

instruments.<br />

Grâce à une bonne coordination, le<br />

praticien peut gagner 20% de rentabilité pure.<br />

En complément, la suppression du crachoir peut intervenir pour un meilleur agencement du cabinet. Sans crachoir et avec<br />

une entrée par la gauche du patient, l’espace de travail est optimisé car il conserve un espace droit vide, utilisable pour le praticien.<br />

Au-delà de l’hygiène, et même si ce n’est qu’un détail, cracher demande au patient des efforts physiologiques : pour atteindre le<br />

crachoir, le patient doit se contorsionner, allant à l’encontre de toute notion de confort et de relaxation mentale.


ERGONOMIE<br />

3. LA POSITION DU PATIENT<br />

Si le patient est assis ou semi allongé, la bouche est naturellement dirigée vers l’avant, rendant impossible sa vision<br />

de l’ensemble.En position allongée, la bouche est dirigée vers le haut, ce qui améliore la vision du champ opératoire.<br />

Si le patient accepte difficilement cette position, on peut allonger le fauteuil progressivement en 2 ou 3 fois.<br />

A noter que dans cette position allongée au maximum, le patient se trouve souvent en position d’inconfort. Pour les<br />

personnes âgées souffrant d’arthrose lombaires ou cervicales, cette position est difficilement supportable.<br />

Dans le cas d’un fauteuil monocoque, le patient n’est plus allongé mais basculé dans l’espace. Il reste<br />

morphologiquement pratiquement en position assise même dans le cas d’un basculement maximum. Le bon appui des<br />

lombaires sur le dossier est assuré par la bascule du fauteuil au niveau du bassin bien calé. Ainsi le patient ne glisse pas<br />

comme on pourrait le constater sur un fauteuil en 2 parties.<br />

Autre avantage de ce type de fauteuil, la circulation du sang s’effectue depuis les muscles des jambes vers la partie<br />

supérieure du corps. On conserve alors une bonne volumétrie cardiaque qui évite au maximum les risques d’insuffisance<br />

respiratoire, le reflexe vagal, la lipothymie ou l’hypertension orthostatique.<br />

Il est important aussi de ne pas négliger la position de la tête du patient. Non seulement pour une bonne visibilité du<br />

champ opératoire par le praticien mais pour le confort du patient.<br />

Une bonne têtière doit soutenir la tête du patient et doit permettre de la positionner dans les 4 directions. Le soutien<br />

doit être agréable et stable. Il faut pour cela que la tête et la partie supérieure du cou soient soutenues.<br />

C’est parfaitement le cas d’une têtière double articulation cervicale et occipitale, par exemple, qui permet un bon<br />

soutien des cervicales et donc un bon placement des dorsales.<br />

Afin de réduire au maximum le stress et les déplacements « parasites », il convient de définir parfaitement son<br />

ergonomie et son ergologie autour du patient, car au-delà du critère économique, le patient doit rester celui qu’il faut<br />

soigner et satisfaire sans que ce ne soit au détriment de notre santé.<br />

Si l’ergonomie est bien de savoir quelle disposition il va falloir donner au relationnel unit-mobilier-praticien-fauteuil,<br />

l’ergologie est la démarche qui consiste à pouvoir travailler avec un concept ergonomique pendant 8 à 10h sans ou avec un<br />

minimum de fatigue.<br />

Le but est aussi de réorganiser l’espace de travail en cabinet dentaire en conservant l’avantage d’une main direct en<br />

surplomb du champ opératoire maxillaire et mandibulaire, sans quitter des yeux le champ opératoire avec, au final, un travail de<br />

qualité plus rapide et sans fatigue.<br />

Un patient décontracté, face à un praticien concentré, efficace et détendu, sera plus en confiance et ne fera qu’améliorer<br />

non seulement la relation avec le chirurgien dentiste mais aussi le travail de celui-ci.<br />

BIBIOGRAPHIE :<br />

GINISTRY J. (2001). « MAUVAISE POSTURE DE TRAVAIL : COMMENT REMÉDIER AUX TROUBLES LOMBO-PELVIENS ? ». INFORMATION DENTAIRE. N° 83(11) : 779-783.<br />

VERKINDERE, M., C. LACOMBE, ET AL. (1992). « POSITION ASSISE OU ASSISE À GENOUX. » INFORMATION DENTAIRE. N° 74(9) : 663-669.<br />

LAMBERT A. (2002). « CONCEPTS DE PRÉVENTION DES TROUBLES RACHIDIENS CHEZ LES CHIRURGIENS DENTISTES. ». CHIRURGIEN DENTISTE DE FRANCE. N°1089 : 29-35.<br />

MACCARIO R. (2009). « LE QUATRE MAINS ». INDÉPENDENTAIRE. N°69 : 45-57<br />

61


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FOCUS sur...<br />

LE LE CABINET CABINET LAMBRUSCHINI<br />

LAMBRUSCHINI<br />

ET ET ASSOCIES<br />

ASSOCIES<br />

Dr Guy M. LAMBRUSCHINI<br />

Le Docteur Guy Michel LAMBRUSCHINI a limité son exercice à la parodontologie<br />

et à l’implantologie sur <strong>Marseille</strong>.<br />

C’est en 1972 qu’il commença à exercer et en 1974, il intègre le CPOS (Centre de<br />

Perfectionnement en Odontostomatologie) et rencontre Harry Goldman qui à l’époque,<br />

était le chef de service de parodontologie et le fondateur de la GOLDMAN SCHOOL OF<br />

DENTISTRY à Boston.<br />

Pendant plus de dix ans, il se rendait une à deux fois par an aux Etats-Unis, plus<br />

précisément à Boston pour suivre des stages de parodontologie.<br />

C’est en 1982, qu’il ouvre son cabinet dentaire à exercice limité en endodontie et<br />

parodontie. Son assistante Adélaïde est toujours à ses côtés .<br />

En Endodontie, ce sont les Docteurs CRUSSOL Gilbert et SCHILDER Herbert qui l’ont formé.<br />

En implantologie Le Prof. BRANEMARK à GOTEBORG ( Suede )<br />

Le Prof. LUNDGREEN à UMEA ( Suede )<br />

Le Dr. P.MOY à LOS ANGELES ( USA )<br />

Le Prof. SMUCKLER à LOS ANGELES ( USA )<br />

Aujourd’hui le Docteur Guy LAMBRUSCHINI est comblé car il a fait de son rêve une réalité :<br />

un cabinet de chirurgie dentaire avec trois blocs opératoires, trois cabinets de soins, un bureau<br />

de consultation, deux salles de repos, une salle de radiologie et une salle de cours, une équipe soignante<br />

très performante et des conditions d’exercices excellentes.<br />

Dr Marion UBAUD<br />

Petite chronologie :<br />

65 av du Prado 13008 <strong>Marseille</strong><br />

-1971 : Il est diplômé à <strong>Marseille</strong><br />

-1972 : Il ouvre son cabinet omnipratique aux Cadeneaux.<br />

-De 1976 à 1980 : Il intègre la GOLMAN SCHOOL OF DENTISTRY à Boston et passe son PGCE Periodontologie.<br />

-1980 : Il ouvre son cabinet au 247, rue Paradis à <strong>Marseille</strong>. (Endodontie Parodontie)<br />

-1989 : Il déménage au 16 Avenue du Prado à <strong>Marseille</strong> (Endodontie Parodontie Implantologie).<br />

-1992 : Association avec le Docteur DE RASQUE DE LAVAL (Parodontie).<br />

-2001 : Association avec le Docteur SADON (Endodontie Parodontie).<br />

-2009 : Il s’installe au 65, Avenue du Prado à <strong>Marseille</strong>.


accueil<br />

Celine<br />

Sylviane<br />

FOCUS<br />

Entrée<br />

A l’accueil, se trouvent les secrétaires qui traitent les<br />

tâches administratives et financières. Situés au rez-dechaussé,<br />

l’accueil et la salle d’attente sont accessibles<br />

aux personnes à mobilité réduite. Une rampe a été<br />

conçue afin qu’ils accèdent à la zone de soins.<br />

Salle d’Attente<br />

Martine<br />

67


68<br />

FOCUS<br />

Salle de radiologie<br />

Le cabinet dispose d’une salle de radiologie qui<br />

permet de réaliser un orthopantomogramme pour les<br />

patients qui n’en disposent pas.<br />

Bureau de consultation<br />

Voici le bureau de consultation qui permet de recevoir les<br />

patients dans une atmosphère détendue avec tous les<br />

éléments pour fournir toute explication et réaliser un examen.<br />

Dr Sophie<br />

Amandine<br />

SADON<br />

Cabinet de prothèse à la disposition des praticiens référents<br />

Après la pose d’implants, le patient reste sous<br />

surveillance et le praticien prothésiste peut réaliser les<br />

empreintes lors des mises en charge immédiate.<br />

Dr Catherine<br />

DE RASQUE<br />

DE LAVAL


La stérilisation<br />

Salle de soins endodontiques avec<br />

microscope et écran Le patient peut<br />

visualiser directement son<br />

traitement endodontique sous<br />

microscope.<br />

les Assistantes<br />

FOCUS<br />

69<br />

2 Salles de repos<br />

Avant les soins chirurgicaux le Patient se preparera et<br />

dispose d’un casier.Apres les soins , le patient pourra se<br />

reposer dans la salle de repos et se rendre ensuite au<br />

cabinet du praticien pour recevoir sa prothèse.<br />

Zone de nettoyage<br />

Avant tout acte non chirurgical, les patients font un bain<br />

de bouche. Après un détartrage ou un curetage, ils<br />

pourront se refaire « une beauté ».


70<br />

Sas de blocs chirurgie<br />

implantaire et osseuse<br />

FOCUS<br />

Bloc de chirurgie avec microscope<br />

Dans ce bloc, les praticiens réalisent des soins de<br />

microchirurgie endodontiques (rétro) soit<br />

parodontales (gingivale).<br />

Bloc implantologie<br />

Le Dr LAMBRUSCHINI et ses associés, ont privilégiés<br />

deux scialytiques pour éviter les zones d’ombres portées.<br />

L’Espace Praticiens<br />

La réunion hebdomadaire<br />

Adelaide : meme le<br />

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