Polvo, Niebla, Viento y Rock

Poussière, brouillard, vent et rock
Sergio Falces
Saragosse a le privilège d´être une des villes avec plus de groupes de musique par
rapport à son nombre d´habitants. Peut-être les accords du cierzo (vent froid du nord)
qui parcourent nos oreilles, nous familiarisent depuis des enfants avec le rock, le rap,
la chanson d´auteur, le pop, la musique électronique… parce qu´une autre
caractéristique de la musique faite à Saragosse c´est, sans aucune doute, sa variété
stylistique. [plus d´information]
Ici, au bord du fleuve Ebro, sous l´influence du vent et des disques de la base militaire
Américaine, sont apparus les premiers rockers Espagnols: Rocky Kan, Baby, Chico
Valento et Gavy Sanders. Cette première base de guerre a été aussi très important
pour de groupes de paix comme Nue99, pionniers du rap Espagnol et le groupe de hiphop
le plus important d´Espagne, Violadores del Verso, entre autres.
José Antonio Labordeta a utilisé principalement la musique comme un outil pour
hausser la voix et aussi la tête des Aragonais. Carbonell, La Bullonera, María José
Hernández, Juako Malavirgen, Arturo Hortas… sont aussi de références actuelles de la
chanson d´auteur faite à Saragosse.
El Niño Gusano a été le meilleur groupe de pop du panorama Espagnol de la musique
indépendant dans les années 90, avec des idées musicales très originales et de
paroles surréalistes. Nothing, El Regalo de Silvia, Tachenko… on été très importants
pour mettre Saragosse très haute dans la liste des mélomanes indépendants de tout l
´Espagne.
En ce qui concerne la musique électronique, Van Cyborg a été dans les années 80 l
´avant-garde de ce type de musique, suivi par Telephunken et ses influences du funk.
Par rapport au chill out, le duo DAB continue avec le travail commencé par de vraies
icônes comme Niños del Brasil, John Landys Fans et Luxury Beat.
Le quartier de la Magdalena loge de très différents sons, avec de caractéristiques
communes comme la force de sa musique et ses mots de revendication. De groupes
comme Interlude, Picore, Gen, Almax, Visión Túnel… utilisent l´auto-gestion comme
principe et jouent habituellement dans de différent endroits de la région, d´Espagne et
même quelqu´uns d´entre eux ont faits de tournées en Europe.
Ça serait injuste d´oublier d´autres groupes et musiciens qui ont porté le nom de
Saragosse pour de différentes parties du monde, en racontant ce qui se passait ici, par
exemple Enrique Bunbury, Carmen París, Especialistas, El Bosque, Ixo Rai, Las
Novias, Manolo Kabezabolo, Distritocatorce, Los Peces, Días de Vino y Rosas…
Sans aucun doute, Amaral est un ce moment le groupe avec plus de succès, bien que
Héroes del Silencio ait été le phénomène musical le plus important de Saragosse et le
group de rock en chantant en espagnol le plus important du monde. Ouah Saragosse!
Tous sont de groupes de base qui, après-avoir parcouru toutes les salles de la ville, de
faire de répétitions dans des locaux de Saragosse et enregistrer sans argent leurs
premières maquettes, toujours avec le cierzo en soufflant, ont grandi et démontré la
valeur musicale de nos artistes rendus fous par le cierzo. Et les groupes de base sont
précisément ceux qui génèrent plus de mouvement; les bandes connues seulement à
Saragosse, dans quelques cas dans de petits cercles de la ville. Ces groupes sont le
vrai sang musical de cet endroit du monde et la sève de sa personnalité. Une

personnalité avec des traits comme la variété, l´originalité, la quantité, l´attitude, le
niveau….De traits apparus seulement dans cet endroit où nous avons le privilège d
´appartenir. Un milieu qui mérite être vécu en première personne et joui comme une
expérience culturelle unique.
J´insiste que le cierzo a pu être un facteur très important. Jorge Nebra recueille cette
idée dans son documentaire sur le panorama musical en Aragon, “Tierra de Cierzo”.
Petisme a fait le même quelque années avant avec sa chanson “Hijos del Cierzo”.
José Antonio Labordeta a eu besoin de trois mots en plus: poussière, brouillard, vent et
soleil. Mais, de toutes cettes définitions je préfère celle de Labordeta et modifiée par
Matías Uribe pour le titre de son livre: “Poussière, brouillard, vent et rock”. Saragosse
est basiquement cela, pas seulement dans le milieu de la musique mains dans
beaucoup d´autre choses.