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(P.6-7).qxd - United Nations Economic Commission for Africa

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Mercredi 27 mars 2013 / N°14 498 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (Orange CI) Prix: 200 F • Cedeao : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />

PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />

Coopération<br />

ivoiro - indienne<br />

Cap sur la<br />

diversification<br />

Le Président Ouattara à son arrivée à Durban<br />

“ La Côte d’Ivoire a besoin<br />

d’investisseurs ”<br />

• Le Chef de l’État prend part<br />

au sommet du Brics qui s’ouvre<br />

aujourd’hui en Afrique du Sud<br />

Municipales<br />

et régionales<br />

PHOTOS D’ARCHIVES<br />

P. 6<br />

PP. 4-5<br />

Au centre, notre supplément<br />

ÉCONOMIE ET AFFAIRES<br />

Cheick Oumar Koné Ginette Ross Georges Philippe Ezaley Yaï Vincent<br />

Des sportifs dans l’arêne<br />

P. 9


2 Débats et opinions<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

LE SUJET DU JOUR<br />

L’espoir : levain de toute<br />

action humaine (Suite et fin)<br />

LANCINÉ TRAORÉ<br />

Inspecteur d’éducation<br />

spécialisée<br />

dohouna.boyo@yahoo.fr<br />

Le maintien de la cohésion<br />

familiale est un<br />

facteur de prévention<br />

des conduites déviantes<br />

chez les enfants.<br />

Voilà pourquoi une<br />

prise en charge en faveur<br />

des enfants de détenus s’impose.<br />

Il faut nécessairement<br />

les accompagner vers leur<br />

épanouissement normal ;<br />

car ils ne sont pas comptables<br />

des faits reprochés à<br />

leurs parents incarcérés. Et<br />

les accompagner devrait être<br />

un challenge pour l’Etat, la<br />

société, aux fins de leur<br />

donner une ligne de<br />

conduite éducative avant<br />

qu’ils ne soient happés par la<br />

rue.<br />

Pour mieux appréhender la<br />

détresse des enfants ayant<br />

un parent en prison, je vous<br />

propose le discours d’un des<br />

leurs, lors d’une cérémonie<br />

organisée en leur honneur<br />

par le Service socioéducatif<br />

en milieu carcéral (ministère<br />

de la Justice, des Droits de<br />

l’homme et des Libertés publiques),<br />

en partenariat<br />

avec une Ong :<br />

« Très chers mères et pères,<br />

vous qui encadrez chaque<br />

jour ces êtres oubliés que<br />

nous sommes, au nom de<br />

tous mes camarades ici présents,<br />

je voudrais vous dire<br />

merci d’avoir pensé aux enfants<br />

qui vivent une situation<br />

sociale difficile.<br />

Mes chers papas et mamans,<br />

qu’elle est belle cette famille<br />

qui a la chance d’avoir en<br />

son sein, un père et une<br />

mère occupés à mieux encadrer<br />

leurs enfants ! Qu’il est<br />

heureux cet enfant qui a ses<br />

deux parents autour de lui !<br />

Qu’il est heureux cet enfant<br />

qui peut chaque jour dire :<br />

bonjour maman, bonjour<br />

papa ! C’est cela la joie et<br />

l’espoir de tout enfant !<br />

Malheureusement, chers<br />

mamans et papas, cette belle<br />

image de la famille nous<br />

manque et nous crée chaque<br />

jour des désagréments.<br />

Comme on le dit habituellement,<br />

un seul être vous<br />

manque et tout est bouleversé<br />

! Oui, chers pères et<br />

mères, notre vie est bouleversée<br />

par l’absence d’un de<br />

nos parents. Et ce sont ce<br />

genre d’actions d’amour qui<br />

pourraient nous aider à ne<br />

pas dévier dans la vie. S’il<br />

vous plaît, ne nous abandonnez<br />

pas ; aidez-nous à réussir,<br />

car la situation sociale<br />

que nous vivons est un véritable<br />

piège que nous voulons<br />

éviter afin de nous épanouir<br />

comme les autres enfants.<br />

Je souhaiterais que d’autres<br />

personnes puissent, comme<br />

vous, cultiver la prévention<br />

dans la pensée, la solidarité<br />

dans le geste, et la valeur de<br />

l’éducation dans le comportement.<br />

Je vous remercie ! »<br />

Puissent les décideurs inscrire<br />

dans leurs politique de<br />

gestion sociale la réalité prison<br />

et ses conséquences, en<br />

prenant des mesures aussi<br />

bien curatives que préventives<br />

relatives aux détenus,<br />

aux travailleurs du milieu<br />

carcéral, aux proches de détenus.<br />

Car dans les débats<br />

publics et de gestion sociale,<br />

il est des problématiques qui<br />

sont rarement évoquées si<br />

elles ne sont ignorées :<br />

La gestion de la détention<br />

des personnes mises sous<br />

main de justice.<br />

L’efficacité de la valeur cor-<br />

Djéli<br />

Au zoo circus...<br />

Centrafrique ! Quelle idée ? Eh oui ! Vouloir renverser le<br />

pouvoir en place ? Par un coup de <strong>for</strong>ce ? Et installer<br />

une autocratie ? Ah, vous voilà donc ! Bas les masques<br />

! «Ôte-toi de là, que je m’y mette» ! La Séléka ! Cas<br />

d’école. Et les accords de Libreville ? Bof ! Trois ans encore<br />

à courir ? Pour normaliser la situation ? Et puis, on verra!<br />

La suite, on la connaît. Quelques saupoudrages de bonne foi !<br />

Un zeste de démocratie ! Et le tour est joué ! L’insurgé devient<br />

alors démocrate. En grapillant une reconnaissance internationale.<br />

La politique, presque du saltimbanque ! Il suffit de tenir<br />

bon sur la corde raide. Comme au cirque ! Déjà, dans l’embuscade,<br />

un autre «trapéziste» se signale. Y a bon banania!<br />

rective des prisons.<br />

La vie sociale des enfants<br />

aux parents incarcérés.<br />

La vie des femmes enceintes<br />

en prison.<br />

La vie des enfants vivant<br />

avec leurs mères en prison,<br />

Etc.<br />

Femmes et prison<br />

La population carcérale est<br />

généralement et massivement<br />

masculine, cela est un<br />

fait. Cependant, une autre<br />

réalité cohabite avec la détention<br />

des hommes : l’incarcération<br />

des femmes, des<br />

femmes enceintes, des<br />

femmes vivant en prison<br />

avec leurs enfants.<br />

En effet, l’effectif des<br />

femmes détenues (qui va<br />

crescendo) est méconnu,<br />

souvent tu et négligé ; mais<br />

il en existe bel et bien. A<br />

côté de cette réalité, persiste<br />

la présence dans nos prisons<br />

de femmes enceintes ou vivant<br />

avec leurs enfants (certains<br />

y naissent) dans des<br />

conditions encore plus difficiles<br />

pour l’entretien de la<br />

grossesse et surtout pour le<br />

devenir de l’enfant.<br />

Même si la population carcérale<br />

féminine représente<br />

une minorité, il n’en demeure<br />

pas moins qu’elle est<br />

réelle et que ces femmes vivent<br />

très marginalisées<br />

(cloîtrées) dans nos établissements<br />

pénitentiaires qui,<br />

au demeurant, n’ont pas<br />

prévu de quartiers spécifiques<br />

pour femmes : il<br />

n’existe d’ailleurs pas en<br />

Côte d’Ivoire, de prison<br />

conçue uniquement pour les<br />

femmes : il faudrait y penser<br />

!<br />

Par ailleurs, leur accessibilité<br />

à certains espaces de la<br />

prison (lieux de culte, ateliers<br />

d’apprentissage professionnel,<br />

activités collectives,<br />

sport, etc.) est rendu très<br />

difficile de par leur spécificité.<br />

Toute chose qui limite<br />

les activités devant les inscrire<br />

dans le processus de<br />

rééducation, de resocialisation<br />

et de préparation à leur<br />

réinsertion sociale future.<br />

Ce qui fait dire que les<br />

femmes subissent la prison<br />

plus que les hommes. Malheureusement,<br />

à l’image des<br />

détenus en général, les<br />

femmes incarcérées sont exclues<br />

des différentes célébrations<br />

à l’endroit des<br />

femmes.<br />

Une Journée internationale<br />

des femmes vient récemment<br />

d’être célébrée avec<br />

toute la communication autour.<br />

A-t-on seulement<br />

pensé à celles qui sont en<br />

prison, à celles qui ont bénéficié<br />

d’une libération ? Il est<br />

<strong>for</strong>tement vrai que beaucoup<br />

sont reconnues coupables<br />

; mais cela suffit-il pour<br />

les omettre dans les politiques<br />

d’accompagnement,<br />

de réalisation basées sur le<br />

genre ? Ne devrait-on pas<br />

être plus présents à leurs<br />

côtés aux fins d’opérer ce<br />

changement qui, plus tard,<br />

fera d’elles de bonnes citoyennes<br />

? Bientôt, ce sera<br />

la célébration de la fête des<br />

mères, de toutes les mères.<br />

Les (ex) détenues bénéficieront-elles<br />

de la chance d’être<br />

considérées comme mères,<br />

d’être accompagnées dans le<br />

processus de rééducation<br />

et/ou de réinsertion sociale<br />

? N’oublions pas que l’exclusion<br />

et les stigmates sont des<br />

agents hyper conservateurs,<br />

donc de négation mutation<br />

comportementale !<br />

En plus de ces difficultés des<br />

femmes (sommairement relevées)<br />

dans les prisons ivoiriennes,<br />

il se pose un<br />

problème crucial et exclusivement<br />

féminin : la situation<br />

des femmes enceintes en<br />

prison ou vivant en prison<br />

avec leurs enfants.<br />

Maternité en prison<br />

« Pour qu’un enfant vienne<br />

au monde dans de bonnes<br />

conditions, qu’il grandisse<br />

physiquement, moralement<br />

et mentalement d’une manière<br />

satisfaisante, il faut<br />

que son berceau, dans tous<br />

les sens du mot, ait été préparé<br />

longtemps à<br />

l’avance. » 1 . Le milieu carcéral<br />

peut-il faire office de berceau,<br />

de jardin propice à<br />

l’éducation ?<br />

Or, des enfants naissent très<br />

souvent en ayant comme<br />

unique berceau la prison et<br />

ses privations, une mère en<br />

colère contre elle-même,<br />

contre l’auteur de la grossesse,<br />

une atmosphère délétère,<br />

des cris et bruits<br />

assourdissants pour tout<br />

matériel d’éveil, etc., quand<br />

d’autres se retrouvent, malgré<br />

eux, « prisonniers » dans<br />

un espace qui ne peut que<br />

compromettre leur avenir<br />

social si rien n’est fait ! Famille<br />

monoparentale en prison<br />

: quel avenir pour<br />

l’enfant ?<br />

« La plus grande part, la<br />

plus décisive dans l’éducation<br />

de l’un ou de l’autre<br />

sexe, appartient évidemment<br />

aux femmes. Un grand<br />

pouvoir leur a été remis ; le<br />

retirer de leurs mains est<br />

impossible ; tout ce que<br />

nous pouvons, c’est leur ap-<br />

prendre à n’en faire qu’un<br />

bon usage. » 2 . Des nourrissons,<br />

des enfants sont en<br />

prison, font leurs premiers<br />

pas en prison, vivent la prison,<br />

s’imprègnent de la prison<br />

avec leurs mères<br />

incarcérées. Quel avenir leur<br />

réserve-t-on ? Les détenues<br />

mères, plus préoccupées par<br />

leur sortie, par le suivi de<br />

leur dossier en instruction<br />

ou en appel, par leur ration<br />

alimentaire, par la quête<br />

d’eau, bref, par leur quotidien<br />

carcéral, n’ont vraiment<br />

pas le temps de<br />

matérialiser cette grande<br />

part, cette part décisive de<br />

l’éducation dont parle Vinet.<br />

Des ef<strong>for</strong>ts sont faits, dans<br />

ce sens, mais demandent à<br />

être accompagnés aux fins<br />

d’éviter que la conduite sociale<br />

future de ces enfants ne<br />

soit empreinte de résidus de<br />

ce milieu délétère qu’est la<br />

prison. Aider ces femmes<br />

détenues, ce sera aider, par<br />

la même occasion, ces enfants<br />

et la société plus tard ;<br />

c’est faire en sorte de voir<br />

éclore de ces enfants, des<br />

hommes de demain, respectueux<br />

des lois.<br />

Il y a peu, les enfants ont été<br />

célébrés à l’occasion de la<br />

fête de Noël. Les enfants des<br />

pouponnières et ceux des<br />

orphelinats ont également<br />

été fêtés et doivent être accompagnés.<br />

Mais quid des<br />

enfants de détenus ou, pire,<br />

ceux vivant en prison avec<br />

leurs mères ? Sont-ils des<br />

sous-enfants pour le simple<br />

fait d’être issus de mères incarcérées<br />

?<br />

Comment vivent les femmes<br />

enceintes (03) de la Maison<br />

d’arrêt et de correction<br />

d’Abidjan (Maca) ? Comment<br />

y vivent les 07 enfants<br />

(de 09 mois à 03 ans) avec<br />

leurs mères à la MACA ? 3<br />

Quels sont les dispositions<br />

prises ou à prendre pour éviter<br />

que la présence en prison<br />

de ces enfants auprès de<br />

leurs mères n’influent sur<br />

leur avenir social ?<br />

Répondre à toutes ces interrogations<br />

serait déjà réfléchir<br />

sur ce monde clos et<br />

pour une efficacité dans la<br />

prise en charge de la vie<br />

(toute la population carcérale<br />

sans exclusive) qu’elle<br />

couve afin que les maisons<br />

d’arrêt soient véritablement<br />

des espaces de correction.<br />

1 Maurice TIECHE ; Guide pratique<br />

d’éducation familiale, P 15<br />

2 Alexandre VINET, in Guide pratique<br />

d’éducation familiale, P 46<br />

3 Statistiques du moi de Février 2013


Le Premier ministre<br />

Alassane Ouattara, et<br />

le président de l’Assemblée<br />

nationale,<br />

Henri Konan Bédié,<br />

s’opposent sur la nature de la<br />

privatisation et la place du<br />

secteur public.<br />

Italisme privé incorruptible :<br />

l’Etat ne peut être l’unique<br />

employeur de la nation.<br />

Le président de l’Assemblée<br />

Nationale, Dr Henri Konan<br />

Bédié, milite en faveur d’une<br />

présence continuelle de l’Etat<br />

dans les secteurs de l’eau, de<br />

l’électricité.<br />

Dr Alassane Ouattara est le<br />

chirurgien idéal du moment,<br />

apte à concilier la Côte<br />

d’Ivoire avec les exigences de<br />

l’économie moderne industrialisante,<br />

les demandes de<br />

la Banque mondiale et du<br />

Fonds monétaire international.<br />

Le Président Houphouët-Boigny<br />

et la Côte<br />

d’Ivoire ont besoin du Dr<br />

Ouattara, nullement en quête<br />

d’emploi.<br />

Le véritable débat politique<br />

en Côte d’Ivoire n’a pas lieu.<br />

Succéder à Houphouët-Boigny<br />

préoccupe tant les prétendants,<br />

que le pays va<br />

connaître des dérives insensées<br />

et tragiques.’’ Plus<br />

d’Etat, moins d’Etat ou pas<br />

d’Etat’’ ?’’ Quel mode de gestion’’<br />

? ‘’Quelle éthique’’ ?<br />

Poser ces questions, en trouver<br />

des réponses, les origines<br />

nationales et ethniques de Dr<br />

Alassane Ouattara n’étant<br />

d’aucune importance.<br />

La <strong>for</strong>mation de l’élite ivoirienne<br />

a coûté cher à l’Etat ;<br />

sa dépendance à l’Etat l’aurait<br />

infantilisée, lui faisant<br />

rater sa vocation première :<br />

trouver des solutions fiables<br />

aux problèmes du pays à tra-<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Président Ouattara : révolution continuité et rupture<br />

Dr Ibrahima DIABY,<br />

sociologue, essayiste,<br />

réalisateur<br />

vers les connaissances et<br />

compétences acquises dans<br />

des <strong>for</strong>mations qui ont coûté<br />

des <strong>for</strong>tunes à toute la nation.<br />

Elle est piégée dans une logique<br />

de jouissance et de satisfaction<br />

de la libido.<br />

Maintenant, il s’agit de savoir<br />

quelle philosophie économique<br />

relie le Dr<br />

Ouattara et le Dr Bédié. Leur<br />

entente a-t-elle des fondements<br />

économiques ? Sontils<br />

d’accord pour mettre fin<br />

aux comportements dysfonctionnels<br />

ayant caractérisé les<br />

élites ivoiriennes avant la<br />

dernière élection ? Ils s’entendent,<br />

selon toute apparence,<br />

pour résoudre<br />

l’équation de la pauvreté et<br />

de la division ethnique. On<br />

les imagine ensemble pour<br />

donner la chance à la Côte<br />

d’Ivoire de devenir une nation<br />

dont les chaînons sont<br />

solides. Ensemble pour une<br />

Côte d’Ivoire qui assume son<br />

identité, son multiculturalisme<br />

et son leadership. Pour<br />

que la nation soit possible,<br />

l’etnocentrisme et le tribalisme<br />

doivent disparaître au<br />

profit de la solidarité interethnique<br />

pour combattre la<br />

misère dont souffre la majorité<br />

des Ivoiriens.<br />

La grande famille politique<br />

dont les Présidents Bédié et<br />

Ouattara sont les pères<br />

donne l’espoir d’une démocratie<br />

ivoirienne où aucune<br />

ethnie ne prétendra être arrogamment<br />

seule au pouvoir<br />

à terme. Les Ivoiriens sont<br />

tous au pouvoir à travers les<br />

élus librement choisis et au<br />

service des intérêts communs.<br />

La cohabitation politique<br />

est une première ; elle<br />

souffre de maladie infantile<br />

originelle d’une telle expé-<br />

rience : louable et chancelante.<br />

Une nécessité quand<br />

même.<br />

La Côte d’Ivoire, comme<br />

l’Amérique, va grandir suite à<br />

la guerre fratricide, se raffermir.<br />

Les artistes du Zouglou,<br />

Yodé et Siro ont si raison de<br />

rappeler aux Ivoiriens qu’ils<br />

sont un pays de ‘’ métis ‘’.<br />

L’élite intellectuelle, dans<br />

son ensemble, doit faire son<br />

mea-culpa, son examen de<br />

conscience et demander pardon<br />

à toute la nation pour sa<br />

faillite morale. Une élite qui<br />

n’a pas suscité un débat<br />

constructif avec des schémas<br />

de progrès pour le pays. Le<br />

clientélisme est un fléau répandu<br />

et normalisé en<br />

Afrique. Produite artificiellement<br />

par Houphouët-Boigny,<br />

l’élite enfante, ces vingt<br />

dernières années, une jeunesse<br />

militarisée, intellectuellement<br />

inapte et inepte à<br />

participer à un véritable projet<br />

de société émergente.<br />

La transition vers de nouveaux<br />

systèmes politiques,<br />

sociaux et économiques s’impose.<br />

Une révolution pour<br />

corriger les choix d’avant. Le<br />

débat doit porter sur ces<br />

choix, non plus sur les personnes<br />

et les ethnies.<br />

Dr Ouattara et Dr Bédié<br />

dans leur fraternité retrouvée,<br />

doivent réconcilier les<br />

Ivoiriens avec eux-mêmes,<br />

avec un schéma économique<br />

anticlientéliste pour sortir<br />

enfin de ce cauchemar où<br />

même des esprits brillants<br />

ont fauté par manque de vigilance<br />

et d’introspection. Il<br />

faut espérer que le passage<br />

générationnel se fera en douceur.<br />

Le Président Alassane Ouattara<br />

a la chance exception-<br />

L’oeil de... ZOHORÉ<br />

Demain, notre supplément ENVIRONNEMENT<br />

nelle d’être le Président de<br />

tous les Ivoiriens, à ce titre, il<br />

est un Chef d’Etat national.<br />

La défense de l’économie<br />

ivoirienne, la quête d’une nation<br />

unie et indivisible, feront<br />

de ce président d’un type<br />

nouveau, d’une ère nouvelle,<br />

le prototype du leader idéal<br />

dont on a besoin en Côte<br />

d’Ivoire et en Afrique. Jamais<br />

un leader n’a fait autant<br />

l’unanimité dans le monde,<br />

depuis Mandela. Le caractère<br />

national de son régime dépendra<br />

de sa capacité à mettre<br />

en avant les intérêts de la<br />

Côte d’Ivoire. Sa personnalité,<br />

son sens de la retenue et<br />

de la rigueur laissent présager<br />

qu’il est le contraire d’un<br />

idéologue et d’un démagogue.<br />

La Côte d’Ivoire ivoiritaire et<br />

identitaire s’est égarée durant<br />

vingt ans à s’opposer au<br />

deuxième économiste du<br />

monde qu’est Dr Ouattara,<br />

pas un messie, mais un fils<br />

digne, prodige de l’économie<br />

de notre ère. Loin d’être la<br />

cause des problèmes inter<br />

ivoiriens, il est le révélateur<br />

chimique qui en montre les<br />

contradictions fondamentales<br />

ayant débouché sur la<br />

tragédie fratricide. Avec ou<br />

sans lui, la Côte d’Ivoire, pays<br />

mal soudé, aurait connu la<br />

guerre irrémédiablement irréversible<br />

pour des causes<br />

évidentes.<br />

La « médiocratie » a supplanté<br />

le Clientélisme traditionnel.<br />

Ces vingt dernières<br />

années, la jeunesse a été programmée<br />

à croire que son<br />

salut était dans la dévotion à<br />

un leader messianique. Elle a<br />

cru que l’ef<strong>for</strong>t était inutile,<br />

que la débauche, la violence<br />

et la main tendue étaient naturelles.<br />

Elle entrait et sortait<br />

des écoles en trichant. Le leader<br />

messianique pouvait<br />

laver ses péchés et lui promettre<br />

paradis terrestre et<br />

céleste. Cette jeunesse urbaine,<br />

relativement lettrée,<br />

officiellement estudiantine,<br />

officieusement branche militaire<br />

néofasciste d’un régime,<br />

a fait la guerre contre une<br />

autre jeunesse d’ouvriers et<br />

d’artisans victimes des excès<br />

des <strong>for</strong>ces de l’ordre et des<br />

éléments de la défunte Galaxie<br />

patriotique.<br />

La Côte d’Ivoire nouvelle doit<br />

panser les plaies de sa jeunesse<br />

en la déprogrammant.<br />

La détribalisation du domaine<br />

politique est une des<br />

thérapies appropriées. La réinsertion<br />

sociale passe par<br />

une identité collective nationale,<br />

intégrationniste.<br />

À SUIVRE<br />

La Matinale<br />

Centrafrique : retour vers l’abîme<br />

par VINCENT TOH BI IRIÉ<br />

Débats & opinions 3<br />

La Centrafrique encore au fond de l’abîme. L’Histoire se répète.<br />

Non pas les épisodes de prises de pouvoir qui ont<br />

l’air de déjà vu, mais la répétition du désespoir. Le weekend<br />

passé, nous Ivoiriens, avons encore connu des violences<br />

dans l’Ouest de notre pays mais nous ne pouvons<br />

nous empêcher de relativiser nos problèmes et de penser à nos<br />

frères Centrafricains, de nous sentir solidaires d’eux. L’Histoire<br />

de la Centrafrique, c’est peut-être aussi notre propre histoire en<br />

Côte d’Ivoire.<br />

La Centrafrique ne s’est jamais vraiment départie de la violence,<br />

violence d’Etat, violence de groupes armés, violence communautaire,<br />

violence régionale, violence sociale. Même quand elles ne<br />

faisaient pas parler d’elles, de petites guerres décimaient des villages<br />

dans l’indifférence totale. De la Centrafrique, on peut parler<br />

de guerres oubliées. La Centrafrique n’a pas l’importance régionale<br />

de la République Démocratique du Congo, ni les enjeux<br />

stratégiques de la Somalie, ni encore la place culturelle et diplomatique<br />

du Mali. Elle sera donc encore livrée à son sort, sans<br />

qu’aucune star hollywoodienne, des leaders d’opinion occidentaux<br />

ou africains n’en fassent leurs combats. La Centrafrique, le<br />

pays oublié, ravalée au rang de préoccupations secondaires. Puis<br />

essorée par sa propre élite corrompue jusqu’au cœur, qui préfère<br />

acheter ses maisons à Paris que de construire sur les terrains qui<br />

attendent d’être mis en valeur.<br />

Le pays est pourtant potentiellement riche, son climat favorable<br />

à l’agriculture, son potentiel minier important. Le pays a aussi<br />

connu des moments d’espoir avec le retour de la démocratie et<br />

des élections pacifiques. Mais les espoirs furent de courtes durées.<br />

Avec les nouveaux bouleversements politico-militaires de<br />

ces derniers jours, il n’a rien de nouveau à attendre. L’après-Bozizé<br />

ne sera pas meilleur, il sera peut-être pire.<br />

Bozizé lui-même avait creusé sa propre tombe, restreignant l’espace<br />

politique national en un espace familial, surveillant les opposants<br />

politiques, les privant de liberté de mouvement. Les<br />

affaires, la politique et la famille n’avaient pas vraiment de limites.<br />

Tout faisait un. J’ai eu l’honneur de diriger une mission<br />

africaine en 2011, à l’occasion des élections législatives en Centrafrique<br />

et également l’honneur de rencontrer de nombreux<br />

hommes politiques de ce pays. Il était clair que quelque chose se<br />

préparait et qu’il se serait avéré nécessaire pour l’homme <strong>for</strong>t<br />

d’alors de favoriser une plus <strong>for</strong>te participation politique d’une<br />

opposition affaiblie et de surveiller étroitement les petits groupes<br />

armés spécialisés dans les crimes économiques. Au lieu de telles<br />

actions, il continuait à concentrer le pouvoir. Le comble de sa<br />

méchanceté a été son refus d’autoriser feu son prédécesseur, le<br />

Président Ange Félix Patassé, gravement malade, à sortir du territoire<br />

national pour aller recevoir des soins. Alors que le Président<br />

Obiang Nguema de Guinée Equatoriale avait affrété un<br />

avion médical spécial et que l’avion attendait pendant des jours<br />

sur le tarmac de l’aéroport, François Bozizé avait opposé un refus<br />

catégorique. Il estimait qu’un Patassé, même malade et mourant,<br />

pourrait être un danger en étant en dehors du pays. Le pauvre<br />

Patassé mourut quelques semaines plus tard et reçut…des funérailles<br />

d’Etat.<br />

Avec le nouveau pouvoir qui s’installe, il n’y a non plus aucun espoir<br />

pour l’avenir immédiat de la Centrafrique. Le pays souffrira.<br />

Les erreurs stratégiques et diplomatiques que les rebelles ont<br />

commises dans la conquête de Bangui ne seront pas à leurs avantages.<br />

Ils ont humilié la Force africaine déployée, il y a quelques<br />

mois, massacré des soldats sud-africains, pillé des bureaux et<br />

biens des agences des <strong>Nations</strong>-Unies. Or, s’il y a une maladie<br />

dans la vie diplomatique internationale qui cause de grands ravages,<br />

c’est bien la rancune, qui ne s’assoupit que lorsqu’elle a bu<br />

le sang de ses victimes, quel que soit le temps que cela lui prendra.<br />

Et puis les pillages sont venus détruire le maigre tissu économique<br />

qui peinait à exister, dans un Bangui que ne s’est jamais<br />

réveillé depuis que les Colons l’ont quitté, il y a plus de 50 ans. Il<br />

n’y a rien à attendre des nouveaux Maîtres de Bangui, qui tombent<br />

un pays et appellent une puissance étrangère pour les aider<br />

à stopper les pillages, comme s’ils ne savaient pas le coût d’une<br />

guerre dans une capitale. Je ne vois en eux aucune vision pour<br />

leur pays. D’ici quelques semaines ou quelques mois, ces rebelles<br />

et leur conglomérat de groupes armés se feront la guerre en interne,<br />

entre eux, et referont de nouvelles rébellions ou révolutions<br />

de palais pour le contrôle du pouvoir, endeuillant<br />

davantage leurs peuples. Ils étaient prêts pour le combat, pas<br />

pour la victoire. Les élections dans 3 ans, une éternité où tous les<br />

scénarii sont possibles. Ils auront besoin d’une bonne dose de<br />

conseillers et de stratèges pour gérer leur transition périlleuse,<br />

car les premières erreurs qu’ils commettent leur seront fatales.<br />

Comment a-t-il pu traverser l’esprit du nouveau chef d’Etat de<br />

faire une première apparition publique, même brève, avec une<br />

tête enturbannée, le type de têtes contre lesquelles se mobilisent<br />

les plus puissantes machines de guerre de nos in-aliénables parrains<br />

Occidentaux. La Centrafrique n’a pas dit adieu aux abîmes.


4<br />

à la une<br />

Regard Coopération Inde - Côte d’Ivoire<br />

Pragmatisme<br />

En arrivant dans la capitale<br />

indienne, les membres de la<br />

délégation ivoirienne tenaient<br />

à une seule chose.<br />

Convaincre absolument<br />

leurs interlocuteurs indiens<br />

sur les opportunités de coopération<br />

économiques et<br />

commerciales que leur pays<br />

offre aux investisseurs.<br />

La première illustration de<br />

cet engagement très incisif<br />

a été la qualité et le<br />

grand nombre de personnes<br />

qui ont pris l’avion<br />

pour New Delhi. Le Premier<br />

ministre, cinq ministres, des<br />

collaborateurs et une trentaine<br />

d’opérateurs économiques<br />

sont arrivés dans la<br />

capitale indienne.<br />

La seconde illustration est<br />

un fait qui a surpris plus<br />

d’un. C’est la décision des<br />

membres du gouvernement<br />

de faire fi des commodités<br />

diplomatiques en choisissant<br />

de s’exprimer en anglais.<br />

Le Premier ministre,<br />

tout comme ses collaborateurs,<br />

avaient la latitude de<br />

parler en français et se faire<br />

comprendre par le public<br />

grâce aux traducteurs. Mais<br />

ils ont décidé de s’adresser<br />

directement aux Indiens<br />

dans la langue internationale<br />

que ces derniers com-<br />

Par<br />

ALAKAGNI HALA<br />

prennent le mieux.<br />

Tout a commencé lundi<br />

matin, lors de la session<br />

inaugurale, quand le Premier<br />

ministre, à la surprise<br />

des participants, a annoncé<br />

qu’il allait faire son discours<br />

en anglais. La nouvelle a<br />

été accueillie par des applaudissements<br />

nourris. Le<br />

chef du gouvernement venait<br />

ainsi de réussir son entrée<br />

en captant l’attention<br />

des personnes présentes<br />

dans l’immense salle de<br />

conférences de l’hôtel Taj<br />

Palace.<br />

Parler en anglais aux Anglophones,<br />

dont on connaît<br />

la paroisse à apprendre<br />

d’autres langues, était faire<br />

preuve de pragmatisme. Le<br />

Premier ministre a réussi,<br />

par cet exercice, à garder<br />

l’attention du public pendant<br />

le quart d’heure de son discours.<br />

à partir de là, les autres<br />

membres du gouvernement,<br />

notamment les ministres<br />

Patrick Achi, Jean-<br />

Claude Brou et Bruno<br />

Koné, ont gardé le cap au<br />

cours des panels et<br />

séances de travail qu’ils ont<br />

eus. Le dernier fait saillant a<br />

été la conférence de presse<br />

de fin que le chef du gouvernement<br />

a animée mardi,<br />

toujours en anglais, avant<br />

de prendre l’avion.<br />

C’était tout simplement bien<br />

réfléchi, messieurs les ministres.<br />

Les opérateurs économiques<br />

de Côte d’Ivoire<br />

ont bien aimé.<br />

La Côte d’Ivoire souhaite<br />

ardemment un élargissement<br />

du cadre des<br />

échanges commerciaux<br />

et le doublement de leur<br />

volume avec l’Inde. (Le volume<br />

actuel est de l’ordre de 250 milliards<br />

de francs Cfa, environ,<br />

500 millions de dollars). Au<br />

cours du 9 e conclave Inde-<br />

Afrique sur le partenariat de<br />

projets, le Premier ministre, Daniel<br />

Kablan Duncan, a insisté làdessus<br />

lors des différents<br />

échanges qu’il a eus pendant les<br />

trois jours des travaux. Il l’a répété<br />

aux autorités et opérateurs<br />

économiques indiens.<br />

Le Premier ministre, Manmohan<br />

Singh et ses collaborateurs<br />

des ministères des Affaires<br />

étrangères, du Commerce ainsi<br />

que les dirigeants de la Confédération<br />

de l’industrie indienne<br />

et de la Banque pour l’exportation<br />

et l’importation (Eximbank<br />

Inde) ont tous été<br />

sensibilisés à ce sujet. A l’appui<br />

de leur vœu, c’est un catalogue<br />

de près de 60 projets qui a été<br />

présenté par les autorités ivoiriennes.<br />

Les projets couvrent<br />

de nombreux secteurs d’activités.<br />

Au nombre desquels, les<br />

technologies de l’in<strong>for</strong>mation<br />

et de la communication, la production<br />

d’eau potable, la production<br />

d’énergie électrique,<br />

l’agriculture, les infrastructures,<br />

la santé, la production<br />

pharmaceutique, les logements,<br />

l’hôtellerie, etc.<br />

L’instrument privilégié pour<br />

capter des investissements indiens<br />

est sans conteste, la<br />

Banque pour l’exportation et<br />

l’importation (Eximbank<br />

Inde). Cette banque, faut-il le<br />

savoir, est impliquée dans les<br />

activités de 80% des entreprises<br />

indiennes qui font des<br />

affaires avec les pays africains.<br />

En Côte d’Ivoire, elle est engagée<br />

dans le financement de la<br />

zone franche de Grand-Bassam<br />

dédiée aux Tic (Vitib). Elle a<br />

consenti une ligne de crédit<br />

d’environ 15 milliards de francs<br />

Cfa (30 millions de dollars) qui<br />

reste malheureusement encore<br />

non absorbée.<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Le gouvernement met le cap sur la diversification<br />

Les autorités ivoiriennes en appellent à un accroissement des échanges économiques<br />

et commerciaux. Le 9 e conclave Inde-Afrique a été une belle occasion pour l’exprimer.<br />

Le Premier ministre et ses collaborateurs au dîner d’affaires organisé par le Groupe Taurian, à l’hôtel Hyatt de New Delhi, le lundi 18 mars. (photos : primature)<br />

Pour des projets vitaux comme<br />

ceux relevant du secteur de<br />

l’eau, les autorités ivoiriennes<br />

comptent sur l’intervention<br />

d’Eximbank. «Nous avons des<br />

besoins en ressources en eau<br />

pour couvrir les attentes de la<br />

population d’Abidjan qui<br />

compte 6 millions d’habitants.<br />

Les échanges ont été nombreux entre les autorités ivoiriennes et les hommes d’affaires indiens. Sur cette<br />

photo, le Premier ministre a échangé des civilités avec les dirigeants du Groupe Tata Steel après un déjeuner.<br />

Pour combler le déficit de 200<br />

mille mètres cube, nous<br />

sommes obligés d’alimenter la<br />

ville à partir d’un raccordement<br />

depuis une source distante<br />

de 120 kilomètres. Aussi<br />

sommes-nous en discussions<br />

avec le secteur privé indien. Si<br />

nous arrivons à des points<br />

d’accord, Eximbank Inde<br />

pourrait cofinancer cette infrastructure<br />

avec la Banque<br />

africaine de développement<br />

(Bad) et avec d’autres<br />

banques», a expliqué Kablan<br />

Duncan lors de la conférence<br />

de presse qu’il a animée à la fin<br />

du conclave, le mardi 19 mars,<br />

à l’invitation du Cepici.<br />

Apparemment, les choses semblent<br />

s’installer dans le sens<br />

voulu par les autorités de Côte<br />

d’Ivoire. La preuve, la longue<br />

séance de travail que le Premier<br />

ministre et ses collaborateurs<br />

ont eue avec les<br />

dirigeants d’Eximbank au dernier<br />

jour du conclave. C’est<br />

d’ailleurs juste après cette réunion<br />

que le chef du gouvernement<br />

ivoirien a tenu sa<br />

conférence de presse au cours<br />

de laquelle, il a fait le point de<br />

la coopération commerciale<br />

entre les deux pays et les attentes<br />

de la Côte d’Ivoire.<br />

Avec la Banque de l’exportation<br />

et de l’importation de l’Inde, la<br />

Côte d’Ivoire s’emploie à élargir<br />

le cadre des échanges commerciaux.<br />

Duncan a expliqué que<br />

son pays souhaite exporter davantage<br />

vers l’Inde en dou-


lant, voire triplant les capacités<br />

actuelles.<br />

Convaincre Eximbank des opportunités<br />

d’investissement,<br />

c’est bien. Mais il faut surtout<br />

convaincre le secteur privé indien<br />

de venir en Côte d’Ivoire.<br />

Dans la mesure où ce sont les<br />

activités dans lesquelles ils<br />

sont impliqués que la Banque<br />

finance. A ce niveau, les interlocuteurs<br />

n’ont pas fait défaut<br />

au Chef du gouvernement ivoirien.<br />

Que de rencontres effectuées<br />

avec les opérateurs<br />

économiques indiens ! Chaque<br />

jour le programme du Premier<br />

ministre était très chargé par<br />

les audiences et autres séances<br />

de travail avec des représentants<br />

d’entreprises indiennes.<br />

Selon un diplomate de l’ambassade<br />

de Côte d’Ivoire, beaucoup<br />

parmi eux avaient<br />

souhaité organiser des déjeuners<br />

ou dîners d’affaires en<br />

l’honneur du Premier ministre<br />

ivoirien. Mais cela n’a pu être<br />

possible à cause du programme<br />

très chargé du<br />

conclave. Quelques chanceux<br />

ont tout de même réussi le<br />

coup. Il s’agit du groupe Tata<br />

Steel et le groupe Taurian (exploitation<br />

minière) qui ont pu<br />

offrir respectivement un déjeuner<br />

et un dîner dans des hôtels<br />

huppés de la capitale<br />

indienne. Le second a même<br />

fait davantage en mettant en<br />

contact direct la délégation<br />

ivoirienne avec 200 hommes<br />

d’affaires de l’Inde. Convaincus<br />

par la présentation faite<br />

par Duncan et les cinq ministres<br />

qui l’accompagnaient,<br />

nombre d’entre eux ont exprimé<br />

leur volonté de se rendre<br />

très rapidement en<br />

prospection en Côte d’Ivoire.<br />

A propos de l’intérêt suscité<br />

chez les Indiens, il y a surtout<br />

India-Cote d’Ivoire business<br />

Council qui a été mis en place<br />

sous l’impulsion de l’Apex-CI,<br />

en marge du conclave. Cette<br />

structure est appelée à faciliter<br />

les rapports entre les opérateurs<br />

économiques des deux<br />

pays. D’ores et déjà, quatre<br />

groupes indiens importants se<br />

sont inscrits comme membres<br />

fondateurs. A savoir, les<br />

groupes Taurian Maganese<br />

and Ferro Alloy CI Sa, Tata<br />

Steel, Olam et Lucky Group.<br />

Tous ces faits ne pouvaient<br />

qu’être bien accueillis par les<br />

opérateurs économiques de<br />

Côte d’Ivoire. Ils étaient une<br />

trentaine à aller à la<br />

«conquête» des opérateurs<br />

économiques indiens. Pendant<br />

le temps du conclave, on les a<br />

vus défiler dans les salles et<br />

couloirs de l’hôtel Taj Palace, à<br />

la rencontre de leurs homologues<br />

indiens. Beaucoup<br />

étaient là pour s’instruire sur<br />

les conditions de partenariat<br />

avec les Indiens. D’où les nombreuses<br />

rencontres B to B auxquelles<br />

ils ont pris part. Les<br />

représentants du groupe Atlantique,<br />

Simat, Ocab, Condicaf<br />

et autres entreprises<br />

ivoiriennes ont pris beaucoup<br />

de notes.<br />

ALAKAGNI HALA<br />

EnvOyé SPéCIAL à<br />

nEw DELhI (InDE)<br />

Mercredi 27 mars 2013 À la une<br />

Une soixantaine de projets ivoiriens<br />

soummis au Conclave<br />

Ce sont exactement<br />

57 projets que la<br />

Côte d’Ivoire a soumis<br />

au 9 e conclave<br />

Inde-Afrique sur le<br />

partenariat des projets.<br />

En parcourant la plaquette<br />

confectionnée par les organisateurs,<br />

on note que les<br />

projets d’infrastructures se<br />

taillent la part du lion.<br />

Parmi eux, la réalisation<br />

de nouvelles zones industrielles<br />

à Abidjan et à l’intérieur<br />

du pays, la<br />

construction de la voie ferrée<br />

San Pedro-Man, la réhabilitation<br />

de celle reliant<br />

Abidjan à Ouagadougou, la<br />

réhabilitation et la<br />

construction de routes à<br />

l’est du pays, la réhabilitation<br />

et l’entretien de la côtière,<br />

la réhabilitation de<br />

l’hôtel du Golf et de l’hôte<br />

Président à yamoussoukro,<br />

la rénovation de l’immeuble<br />

de la Pyramide au<br />

Plateau, les immeubles de<br />

la Cité administrative.<br />

Toujours au titre des infrastructures,<br />

il y a, entre autres,<br />

la construction d’un<br />

dépôt de produits pétroliers<br />

à Ferké, un gazoduc<br />

reliant la Côte d’Ivoire au<br />

Ghana et l’extension de réseaux<br />

de transport d’électricité<br />

prenant en compte<br />

les interconnexions avec<br />

d’autres pays de la sous-région.<br />

Les cinq ministres qui ont accompagné le Chef du gouvernement ont présenté en anglais les opportunités d’affaires qu’offre leur pays. (photos : primature)<br />

Au niveau de l’Education<br />

nationale, les autorités ont<br />

soumis la construction des<br />

universités de Daloa, Man,<br />

San Pedro, Bondoukou,<br />

Korhogo ainsi que du village<br />

universitaire d’Abidjan.<br />

Le secteur de la santé n’a<br />

pas été oublié. Les projets<br />

de réhabilitation de l’ensemble<br />

des Centres hospitaliers<br />

universitaires du<br />

pays, du Centre de cardiologie<br />

d’Abidjan et de l’hôpital<br />

régional de Korhogo<br />

sont bien en place sur la<br />

tablette qui a été transmise<br />

aux responsables du<br />

conclave.<br />

Au niveau de l’agriculture,<br />

d’importants projets ont<br />

été annoncés. Ce sont,<br />

entre autres, les projets de<br />

développement de la culture<br />

du riz et du maïs. En<br />

Les opérateurs économiques indiens ont été nombreux à suivre les présentations faites par la délégation ivoirienne .<br />

ce qui concerne le riz, il<br />

faut dire que le gouvernement<br />

entend porter la production<br />

nationale d’un à<br />

six millions de tonnes par<br />

an afin de couvrir les besoins<br />

nationaux et même<br />

en exporter.<br />

Quant aux technologies de<br />

l’in<strong>for</strong>mation et de la communication<br />

qui font déjà<br />

l’objet de coopération à<br />

Repères<br />

5<br />

travers vitib, c’est le projet<br />

de déploiement de la fibre<br />

optique sur l’ensemble du<br />

territoire qui a été soumis.<br />

Enfin, les investisseurs indiens<br />

ont été invités à se<br />

pencher aussi sur le programme<br />

de construction<br />

de 60 mille logements prévus<br />

par le gouvernement.<br />

A. HALA<br />

CONCLAVE. Le conclave Inde-Afrique pour le partenariat<br />

dans les projets, co-organisé par la Confédération de<br />

l’industrie indienne et Eximbank Inde, a eu lieu, la première<br />

fois, en 2005. La manifestation est soutenue par les<br />

ministères des Affaires étrangères, du Commerce et de<br />

l’Industrie indiens.<br />

PRéSENCE. Le patron du groupe Atlantique, Koné Dossongui,<br />

faisait partie de la délégation des opérateurs économiques<br />

de Côte d’Ivoire.<br />

AmbASSAdEuR. L’ambassadeur de Côte d’Ivoire près<br />

l’Inde, Saini Tiémélé et ses collaborateurs étaient au four<br />

et au moulin, au petit soin des membres de la délégation<br />

ivoirienne.<br />

TOuRISmE. La délégation ivoirienne, lors de son séjour<br />

indien, a joint l’utile à l’agréable. Avec à sa tête le Premier<br />

ministre, elle s’est rendue dans la localité d’Agra (250 Km<br />

de new Delhi) pour visiter l’une des sept merveilles du<br />

monde, l’impressionnant monument islamique Taj<br />

Mahal. Réalisé entre 1631 et 1643, c’est un mausolée<br />

construit tout en marbre par un empereur en mémoire de<br />

son épouse.<br />

FORum. Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a<br />

annoncé au cours de sa conférence de presse de clôture,<br />

qu’Abidjan accueillera un important <strong>for</strong>um des investisseurs.<br />

La première journée sera présidée par le directeur<br />

général du Fmi. Et la seconde par le président d’Eximbank<br />

Inde. 2500 à 3000 représentants du secteur privé y<br />

sont attendus.


6<br />

Politique<br />

Sommet des pays émergents<br />

Le cinquième sommet<br />

des pays membres du<br />

Brics s’ouvre cet<br />

après-midi à Durban,<br />

en Afrique du<br />

Sud. 23 Chefs d’Etat y sont<br />

annoncés dont 19 venant de<br />

l’Afrique. Le Président Ouattara<br />

est arrivé dans la nuit<br />

de lundi.<br />

La Côte d’Ivoire, qui sort de<br />

plus de vingt ans de crise, a<br />

plus que jamais besoin d’investisseurs<br />

pour accompagner<br />

son développement et<br />

sa reconstruction. «Nous venons<br />

dire que la Côte<br />

d’Ivoire est au travail et que<br />

nous avons besoin d’investisseurs<br />

de ces grands<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Ouattara à son arrivée à Durban : “ Nous venons dire que la Côte d’Ivoire<br />

est au travail et qu’elle a besoin d’investisseurs ”<br />

Le Président de la République est arrivé, hier, en Afrique du Sud pour prendre part aux assises.<br />

Tenant lui-même son parapluie, le Chef de l’État, accueilli par les officiels, descend de son avion<br />

de commandement. Sous une fine pluie. (PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE)<br />

pays», a déclaré le Président<br />

Ouattara, à sa descente<br />

d’avion dans la nuit de lundi<br />

à Durban, capitale du Kwazulu-Natal,<br />

quatrième<br />

Le Brics en quelques mots<br />

C’est en 2001 que l’acronyme<br />

Bric (sans le S) a<br />

été utilisé pour la première<br />

fois par Jim<br />

O’Neil, un économiste.<br />

Il désignait les quatre pays<br />

considérés comme des nations<br />

émergentes. A savoir :<br />

Brésil, Russie, Inde et Chine.<br />

Cette notion sera reprise en<br />

2003 dans un rapport publié<br />

par deux autres économistes<br />

de la Banque d’Investissement<br />

Goldman Sachs. Les objectifs<br />

de Brics sont : ren<strong>for</strong>cer<br />

le poids économique des pays<br />

membres; peser dans les négociations,<br />

notamment au<br />

G20, au Fmi et à l’Omc ; ré<strong>for</strong>mer<br />

le système monétaire international<br />

en réduisant la<br />

suprématie des institutions de<br />

Bretton Woods (Fmi, Banque<br />

mondiale) ; réviser la composition<br />

des Droits de tirage spéciaux<br />

(Dts) ; plaider pour la<br />

ré<strong>for</strong>me des Organisations internationales,<br />

notamment le<br />

Conseil de sécurité des <strong>Nations</strong><br />

unies, les institutions de<br />

Bretton Woods.<br />

Le Brics n’est doté d’aucun organe.<br />

Les sommets se tiennent<br />

tous les ans dans l’un des<br />

pays membres. Le premier<br />

sommet a eu lieu le 16 juin<br />

2009 en Russie ; le deuxième<br />

au Brésil le 16 avril 2010 ; le<br />

troisième s’est tenu le 14 avril<br />

2011 en Chine. Où l’Afrique<br />

du Sud a fait son adhésion, de<br />

sorte qu’on mettra désormais<br />

BESOIN D’ARGENT ???<br />

Nous payons cash !!<br />

Achat or, Bijoux, Diamant<br />

(Brisure d’or, les bijoux seront achetés selon leur état)<br />

Cocody Danga<br />

22 48 70 15<br />

08 95 27 70<br />

Centre Commercial PRIMA<br />

21 35 87 05<br />

09 69 21 97<br />

grande ville sud-africaine<br />

après Johannesburg, Pretoria<br />

et Capetown.<br />

Parlera ou parlera-t-il pas ?<br />

La presse n’était pas sûre de<br />

un S à Bric qui devient Brics;<br />

le quatrième en Inde le 29<br />

mars 2012. Le présent sommet<br />

est le cinquième du<br />

genre. Il porte sur le<br />

thème : «Brics et l’Afrique :<br />

un partenariat pour le développement,<br />

l’intégration et<br />

l’industrialisation».<br />

Sa tenue en Afrique du Sud<br />

est une chance pour ce pays<br />

qui en profitera pour inviter<br />

les économies émergentes et<br />

l’ensemble des Etats du sud à<br />

une plus grande union. Afin<br />

de faire face aux velléités néocolonialistes<br />

de certaines<br />

puissances occidentales vis-àvis<br />

des pays du tiers monde.<br />

Un combat dont le pays de<br />

Nelson Mandela veut se faire<br />

le porte-étendard. De Thabo<br />

MBeki, qui parlait de renaissance<br />

africaine, à son successeur<br />

Jacob Zuma, les objectifs<br />

restent les mêmes : une<br />

Afrique plus souveraine aussi<br />

bien politiquement qu’économiquement.<br />

Cela, naturellement,<br />

a un coût : le travail et<br />

la bonne gouvernance.<br />

ABEL DOUALY


pouvoir arracher un mot au<br />

Président Alassane Ouattara<br />

à son arrivée à Durban dans<br />

la nuit de lundi à mardi. Il<br />

était 00h30, soit 22h30<br />

Gmt. Tenant lui-même son<br />

parapluie, le Chef de l’Etat<br />

descend de son avion de<br />

commandement. Sous une<br />

fine pluie. Les officiels et les<br />

Ivoiriens venus l’accueillir<br />

étaient plus préoccupés de le<br />

voir prendre place à bord de<br />

la voiture et regagner l’hôtel.<br />

Mais, un peu dubitatifs, les<br />

journalistes avancent vers le<br />

Président. Celui-ci s’arrête à<br />

leur grande satisfaction.<br />

Puis une question sur les<br />

motifs de ce voyage en terre<br />

sud-africaine.<br />

Nous avons des<br />

projets d’envergure<br />

Réponse: «Nous sommes<br />

heureux d’être là, bien qu’il<br />

soit minuit passé. Ce matin<br />

(lundi, ndlr) nous avons démarré<br />

notre journée à Abidjan<br />

avec les ministres des<br />

finances pour la conférence<br />

de la Bad, de l’Union africaine<br />

et de la Cea». «Maintenant»,<br />

poursuit le Chef de<br />

l’Etat, «nous sommes à Durban<br />

pour les Brics (Brésil,<br />

Russie, Inde, Chine et<br />

Afrique du Sud) qui sont de<br />

grands pays émergents.<br />

C’est donc important pour le<br />

monde en développement,<br />

pour l’Afrique et pour la<br />

Côte d’Ivoire».<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

«Nous avons des projets<br />

d’envergure avec les grands<br />

pays tels que la Chine, bientôt<br />

le Brésil, l’Inde et bien<br />

évidemment, l’Afrique du<br />

Sud. La Russie également<br />

(qui) investit dans l’exploration<br />

pétrolière. Nous rencontrerons<br />

les Chefs d’Etat<br />

de ces cinq pays qui constituent<br />

une tranche importante<br />

de l’économie<br />

mondiale. Nous venons<br />

échanger avec ces dirigeants<br />

et leur dire que la<br />

Côte d’Ivoire est au travail<br />

et que nous avons besoin<br />

d’investisseurs de ces<br />

grands pays», assure le Président<br />

Ouattara.<br />

Ouverture du<br />

5 e sommet du Brics<br />

Pour ce qui est du cinquième<br />

sommet des pays membres<br />

du Brics, il s’ouvre officiellement<br />

cet après-midi (15h30<br />

locales, 13h30 Gmt) au centre<br />

de conférences Fairmont<br />

Zimbali Resort. L’allocution<br />

d’ouverture du Président<br />

Jacob Zuma, dont le pays accueille<br />

les présentes assises,<br />

sera suivie de plusieurs déclarations.<br />

Celles du président<br />

en exercice de l’Union<br />

africaine, le Premier ministre<br />

éthiopien Haile Mariam<br />

Desalegn ; de la présidente<br />

de la <strong>Commission</strong> de l’Ua,<br />

Dr Nkosazana Dlamini<br />

Zuma (arrivée d’Abidjan<br />

avec le Président Ouattara<br />

BCEAO<br />

BANQUE CENTRALE DES ETATS<br />

DE L’AFRIQUE DE L’OUEST<br />

lundi nuit) ; des dirigeants<br />

du Brics, qui marqueront la<br />

fin de la séance plénière.<br />

La presse sera invitée à se retirer<br />

puis suivront d’autres<br />

déclarations dont celles des<br />

présidents des Communautés<br />

économiques régionales africaines.<br />

Entre autres : Cedeao<br />

(Alassane Ouattara de Côte<br />

d’Ivoire); Ceeac et Cen-Sad<br />

(Idriss Déby Itno du Tchad) ;<br />

Sadc (Armando Guebuza du<br />

Mozambique) ; Comesa (Yoweri<br />

Museveni d’Ouganda),<br />

pour ne citer que quelquesuns.<br />

Ce sont au total une<br />

vingtaine d’interventions qui<br />

sont attendues à ce cinquième<br />

sommet des pays membres<br />

du Brics. Le volet culturel du<br />

sommet ainsi qu’un banquet<br />

offert par le Président hôte<br />

ont été servis hier aux invités.<br />

En marge des travaux du<br />

sommet, le Président Alassane<br />

Ouattara aura des<br />

échanges avec certains de ses<br />

homologues et autres personnalités.<br />

Il rencontrera la communauté<br />

ivoirienne et<br />

accordera des interviewes à<br />

des journalistes de la presse<br />

locale et internationale. 18<br />

Chefs d’Etat africains sont annoncés<br />

à cette rencontre sur<br />

les pays émergents. Et donc<br />

sur le développement. Le Président<br />

de la République regagne<br />

Abidjan demain.<br />

ABEL DOUALY<br />

ENVOYÉ SPÉCIAL EN AFRIQUE<br />

DU SUD<br />

ÉMlSSION D’OBLIGATIONS DU TRÉSOR<br />

AVIS D’APPEL D’OFFRES<br />

ADJUDICATION N° 01/2013 DU 28/03/ 2013<br />

LA BANQUE CENTRALE DES ÉTATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST<br />

PORTE À LA CONNAISSANCE DU PUBLIC QU'ELLE ORGANISE POUR<br />

LE COMPTE DU TRÉSOR, À L'ATTENTION DES INTERVENANTS<br />

AUTORISÉS, AGISSANT POUR LEUR PROPRE COMPTE OU POUR<br />

CELUI DE LEUR CLIENTÈLE, UN APPEL D'OFFRES POUR L’ÉMISSION<br />

D’OBLIGATIONS DU TRÉSOR AUX CARACTÉRISTIQUES SUIVANTES :<br />

-Émetteur :ÉtatdeCôted’Ivoire<br />

-Montantindicatif :70000millionsdeFCFA<br />

-Valeurnominaleunitaire :10000deFCFA<br />

-Souscriptionminimale :100obligations<br />

-Datedevaleur :29mars2013<br />

-Dateetheurelimitesdedépôt<br />

des soumissions : 28 mars 2013 à 10 h 30 mn TU<br />

-Durée :7ans<br />

-Echéance :29mars2020<br />

-Tauxd’intérêt :6,50%<br />

-Prixsouscription :prixmultiples<br />

-AmortissementduCapital :Amortissementconstantannuel<br />

après un différé de trois (3 ans)<br />

-Règlementdesintérêts :Couponssemestriel<br />

BANQUE CENTRALE DES ÉTATS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST<br />

Direction Nationale pour la Côte d’Ivoire<br />

Politique<br />

Gouvernance<br />

La Cgeci sensibilise les entreprises<br />

Al’initiative de la<br />

Confédération générale<br />

des entreprises<br />

de Côte d’Ivoire<br />

(Cgeci), un atelier de<br />

sensibilisation à l’importance<br />

de la gouvernance<br />

dans le développement de<br />

l’entreprise, s’est tenu, hier,<br />

à l’Hôtel Pullman. Expliquant<br />

l’intérêt de cette rencontre,<br />

Allah Germain,<br />

directeur des services et<br />

prestations de la Cgeci, a indiqué<br />

que le principe directeur<br />

des entreprises, qui est<br />

de faire du profit, sera voué<br />

à l’échec, à terme, si elles ne<br />

Pour toutes in<strong>for</strong>mations, veuillez contacter le Service des<br />

Établissements de Credit (BCEAO-ABIDJAN)<br />

Tél.: 20 20 88 72<br />

prennent pas en compte la<br />

notion de gouvernance<br />

d’entreprise. Laquelle fait<br />

allusion à «un système dans<br />

lequel l’entreprise est gérée<br />

et contrôlée», selon Dr.<br />

Traoré Bakari, président de<br />

la <strong>Commission</strong> gouvernance,<br />

éthique et Rse de la<br />

Cgeci. Le premier principe<br />

de la gouvernance d’entreprise<br />

est la transparence (…<br />

) cela est consacré par l’acte<br />

uni<strong>for</strong>me de l’Ohada qui stipule<br />

que « la gestion de<br />

l’entreprise est confiée au<br />

directeur général, sous le<br />

contrôle du Conseil d’admi-<br />

à nos lecteurs<br />

Abidjan, le 20 mars 2013<br />

Pour le Directeur National,<br />

le Directeur de l’Agence Principale<br />

SISSOKO Yaya<br />

7<br />

nistration», a précisé<br />

Traoré Bakari, dans son exposé<br />

inaugural. L’atelier qui<br />

s’est déroulé sur une demijournée,<br />

a abordé plusieurs<br />

sous-thèmes notamment,<br />

«le rôle du Conseil d’administration<br />

en matière de<br />

gouvernance»; «le comité<br />

d’audit du conseil d’administration»;<br />

« exigence de<br />

la bonne gouvernance et<br />

accès au financement»;<br />

ainsi que la « rémunération<br />

des dirigeants et bonnes<br />

pratiques de gouvernance».<br />

DAVID YA<br />

Plume d’une personnalité : enregistrez vos discours !<br />

Présidents d’Institutions, ministres, Dg,… Personnalités de tous<br />

domaines. Personnalités de Côte d’Ivoire et d’ailleurs, enregistrez<br />

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TIT 611 IBC


8 Politique<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Visite<br />

Le Premier ministre haïtien en Côte d’Ivoire, aujourd’hui<br />

Du 27 au 29 mars, Laurent Lamothe, Premier ministre de la 1 ère République noire, Haïti, visitera la Côte d’Ivoire.<br />

Le Premier ministre d’Haïti veut ren<strong>for</strong>cer ses relations de coopération avec la Côte d’Ivoire. (PHOTO : AFP)<br />

Laurent Lamothe,<br />

Premier ministre<br />

d’Haïti, foulera le<br />

sol ivoirien, ce jour,<br />

aux alentours de<br />

19h et sera accueilli par son<br />

homologue ivoirien, Daniel<br />

Kablan Duncan. Cette visite,<br />

la 1 ère dans l’histoire, à<br />

l’invitation, du Chef de<br />

l’Etat ivoirien, Alassane<br />

Ouattara, sera mise à profit<br />

pour ren<strong>for</strong>cer les relations<br />

de coopération entre les<br />

deux pays. L’hôte du N°1<br />

ivoirien visitera le Port autonome<br />

d’Abidjan et des<br />

unités de trans<strong>for</strong>mation<br />

agro-industrielles.<br />

Haïti? C’est la première République<br />

noire, de cette île anciennement<br />

peuplée d’Indiens<br />

Arawak, Caraïbes et et Taïmos<br />

qui furent massacrés par les<br />

colons. A partir du XVI siècle,<br />

ces derniers l’exploitèrent en<br />

organisant la traite des esclaves<br />

noirs déportés<br />

d’Afrique. Malgré la Révolution<br />

française, il a fallu attendre<br />

le 1 er janvier 1804 pour<br />

voir proclamer l’indépendance<br />

de la partie est dirigée<br />

par Toussaint Louverture,<br />

nommé, entre-temps, gouverneur.<br />

C’est cette partie qui<br />

reçut le nom d’Haïti. Mais<br />

l’instabilité marque la première<br />

République noire. Depuis,<br />

elle bascule entre coups<br />

d’Etat, dictatures, cataclysmes,<br />

cyclones et crises<br />

alimentaires qui la maintiennent<br />

dans une grande pauvreté.<br />

Les spécialistes<br />

expliquent que ce pays situé à<br />

quelques encablures des<br />

Etats-Unis se trouve sur la<br />

trajectoire des intempéries<br />

qui frappent la région caraïbe,<br />

une année sur deux, entre<br />

deux plaques tectoniques (les<br />

plaques caraïbe et nord-américaine).<br />

Le dernier séisme<br />

qui date de 2010 a causé<br />

beaucoup de dégâts et fait de<br />

nombreuses victimes. C’est<br />

donc un Etat en pleine reconstruction<br />

qui s’oriente<br />

vers l’Afrique et la Côte<br />

d’Ivoire. Haïti a sollicité et obtenu<br />

une place de membre<br />

Les chefs d’état-major de<br />

la Communauté économique<br />

des Etats<br />

d’Afrique de l’Ouest<br />

(Cedeao) sont en<br />

concertation, depuis hier, à la<br />

salle « Alabo » de l’Hôtel Président,<br />

dans la capitale administrative<br />

et politique<br />

ivoirienne. L’objectif de ce<br />

conclave, selon le général Soumaïla<br />

Bakayoko, président du<br />

comité des chefs d’état-major,<br />

est de réfléchir sur les modalités<br />

de trans<strong>for</strong>mation de la<br />

Mission internationale de soutien<br />

au Mali (Misma) en une<br />

opération onusienne.<br />

Pour lui, cette rencontre hautement<br />

importante pour ses<br />

pairs et lui de la Cedeao marquera,<br />

à n’en pas douter, un<br />

tournant dans la résolution de<br />

la crise au Mali qui a connu<br />

une évolution satisfaisante<br />

avec l’intervention de l’armée<br />

française. Toutefois, a reconnu<br />

le général Bakayoko, cette<br />

crise, de par son caractère<br />

« terroriste », est un fléau qui<br />

dépasse les frontières du pays<br />

pour en menacer bien d’autres.<br />

d’honneur à l’Union africaine.<br />

Il frappe aujourd’hui aux<br />

portes de la Cedeao. C’est<br />

l’une des attractions de la rencontre<br />

avec le Président ivoirien<br />

lors de ce bref séjour de<br />

deux jours (28 et 29 mars<br />

2013).<br />

« Pour lutter contre cet ennemi<br />

commun, la communauté<br />

internationale continue<br />

de se mobiliser autour du<br />

continent… », a-t-il dit. Avant<br />

d’indiquer ceci : « Il nous apparaît<br />

important de nous retrouver<br />

entre techniciens pour<br />

apprécier la situation et faire<br />

des recommandations appropriées<br />

afin de garantir un succès<br />

certain au passage de la<br />

Misma à une mission des <strong>Nations</strong><br />

unies. »<br />

Au nom du Chef de l’Etat ivoirien,<br />

Alassane Ouattara, par<br />

ailleurs président en exercice<br />

de la Cedeao, M. Paul Koffi<br />

Koffi, ministre auprès du Président<br />

de la République,<br />

chargé de la Défense, a salué<br />

l’ensemble des acteurs qui se<br />

mobilisent pour que le Mali retrouve<br />

son intégrité territoriale<br />

: «… C’est l’occasion de<br />

féliciter et d’encourager toutes<br />

les <strong>for</strong>ces des pays contributeurs<br />

de troupes pour le courage<br />

et l’abnégation de leurs<br />

hommes sur le théâtre des<br />

opérations, qu’ils soient remerciés,<br />

au nom du président<br />

Lire demain, l’interview<br />

de Sem Oswald Louéké,<br />

Consul honoraire de la<br />

République d’Haïti en<br />

Côte d’Ivoire.<br />

SYLVAIN NAMOYA<br />

Rencontre des chefs d’état-major de la Cedeao<br />

La trans<strong>for</strong>mation de la Misma en<br />

mission des <strong>Nations</strong> unies au menu<br />

en exercice de la Cedeao »<br />

Représentant Mme Salamatu<br />

Hussaini Suleïman, commissaire<br />

des affaires politiques,<br />

paix et sécurité de la Cedeao, le<br />

général Hassan Laï, chef<br />

d’état-major des <strong>for</strong>ces d’attente<br />

de la Cedeao, a, pour sa<br />

part, souhaité que l’objet de<br />

cette rencontre permette de<br />

garantir la paix et la sécurité,<br />

non seulement au Mali, mais<br />

également dans la sous-région<br />

et sur le continent.<br />

Après les allocutions, le programme<br />

de ce conclave prévoyait,<br />

hier, un huis clos et<br />

plusieurs présentations : celle<br />

de l’opération Serval ; les présentations<br />

sur le déploiement<br />

militaire de la Misma, de la police<br />

de la Misma et les conclusions<br />

de la réunion<br />

Misma-Onu sur la trans<strong>for</strong>mation<br />

de la Misma en une mission<br />

UN.<br />

Cette réunion qui s’achève aujourd’hui<br />

sera marquée par<br />

l’adoption du rapport final.<br />

COULIBALY SOULEYMANE<br />

CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE


PHOTOS D’ARCHIVES<br />

Des voix s’élèvent de<br />

plus en plus, même si<br />

elles ne sont pas toujours<br />

entendues, pour<br />

dire que les élections<br />

locales (régionales et municipales)<br />

ne sont pas des élections<br />

politiques, mais de<br />

développement. Est-ce ce qui<br />

explique la candidature de 344<br />

indépendants à ces scrutins ?<br />

En tout cas, des dirigeants<br />

sportifs ont décidé, cette fois et<br />

plus que par le passé, d’entrer<br />

la bataille. Pour la 1 ère fois, ils<br />

sont près d’une dizaine de candidats<br />

qui briguent la mairie<br />

dans diverses communes du<br />

pays.<br />

Des dirigeants de club<br />

de plus en plus<br />

nombreux<br />

dans l’arène politique.<br />

Ce sont : Vincent Yaï, ex-président<br />

de la fédération ivoirienne<br />

de karaté et actuel<br />

président de la zone 3 de<br />

l’Union africaine de karaté, est<br />

candidat à Marcory (commune<br />

d’Abidjan), Koné Cheick<br />

Oumar de l’<strong>Africa</strong> sports à Cocody<br />

(commune d’Abidjan).<br />

Mme Ginette Ross de Issia<br />

Wazi, à Issia (à l’ouest du<br />

pays), Albéric Mandjoba et<br />

N’Dri Germain, tous deux anciens<br />

présidents du Stade<br />

d’Abidjan, sont respectivement<br />

candidats à Abobo (commune<br />

d’Abidjan) et Didiévi<br />

(centre). Sans oublier<br />

Georges- Philippe Ezaley, président<br />

de l’Uscb, candidat à<br />

Grand-Bassam (sud-est) et<br />

Koné Ibrahim (<strong>Africa</strong> sports) à<br />

Abobo (commune d’Abidjan).<br />

Hormis les stadistes Germain<br />

N’dri, Albéric Mandjoba, et<br />

l’insulaire et conseiller municipal<br />

Georges-Philippe Ezaley<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Élections locales<br />

Les dirigeants sportifs veulent apporter leur touche<br />

On les rencontre, le plus souvent, dans la “ bonbonnière ’’ du Plateau, à l’occasion des rencontres sportives. Les dirigeants<br />

de club veulent gérer, désormais, des collectivités décentralisées.<br />

Cheick Oumar Koné, président de l’<strong>Africa</strong> Sports, brigue Cocody.<br />

qui sont des cadres du Pdci-<br />

Rda, ex-parti au pouvoir, tous<br />

les autres affirment n’avoir jamais<br />

milité dans un parti politique.<br />

Sur les raisons de leur<br />

présence dans l’arène, Koné<br />

Cheick Oumar soutient qu’il<br />

est attaché à cette commune<br />

où il a été scolarisé, a grandi et<br />

où il habite depuis toujours.<br />

L’emploi - jeunes,<br />

la grande préoccupation.<br />

‘’Tout ce que j’ai aujourd’hui,<br />

c’est Cocody qui me l’a donné’’,<br />

confesse-t-il. Et d’ajouter !<br />

‘’J’ai eu beaucoup de pression<br />

des jeunes de Cocody’’. Idem<br />

pour Vincent Yaï, président de<br />

l’Ong ‘’Rénovons Marcory’’,<br />

qui déclare qu’il vit dans cette<br />

commune depuis de très nombreuses<br />

années, qu’il y a créé<br />

beaucoup de structures sportives<br />

pour occuper sainement<br />

les jeunes à travers des tournois<br />

intercommunaux afin de<br />

les rapprocher de leurs maires.<br />

Tous deux avancent également<br />

que ce sont les jeunes,<br />

dont ils ont été toujours<br />

proches et dont ils ont la<br />

garde, de par leur fonction de<br />

dirigeants de club, qui les ont<br />

poussés à briguer la magistrature<br />

de leurs communes respectives.<br />

‘’Ils nous sentent<br />

proches d’eux et nous ont demandé<br />

de prendre la mairie<br />

au plus haut niveau pour pouvoir<br />

les aider au mieux’’, ajoutent-t-ils.<br />

Mandjoba et Ezaley<br />

sont des natifs des communes<br />

dans lesquelles ils sont candidats.<br />

Le deuxième pense que<br />

sa candidature est l’aboutissement<br />

normal d’une vie politique<br />

bien remplie. Il avance<br />

avoir été successivement président<br />

de comité de base, secrétaire<br />

général de section,<br />

Vincent Yaï, président de la zone 3 de l’Union africaine de karaté, candidat<br />

à Marcory.<br />

membre du Grand conseil,<br />

avant d’être coopté au Bureau<br />

politique (organe de décision)<br />

du Pdci-Rda. Sans oublier qu’il<br />

a été, pendant plus de dix ans,<br />

conseiller municipal à la mairie<br />

de la cité balnéaire.<br />

“ Il faut laisser les mairies<br />

aux managers ’’<br />

A la question de savoir ce qu’ils<br />

apportent comme touche nouvelle<br />

dans la gestion communale,<br />

l’ancien président de la<br />

Fédération nationale de karaté<br />

et ingénieur des travaux publics<br />

depuis plus de trente ans<br />

dit ne pas comprendre qu’un<br />

maire ait une coloration politique.<br />

‘’Il faut laisser la mairie aux<br />

managers. Ce que sont les dirigeants<br />

de club’’, tranche-t-il.<br />

En outre, tous avancent que<br />

les dirigeants ont l’esprit fairplay,<br />

vu qu’ils peuvent gagner<br />

ou perdre les matchs qu’ils disputent,<br />

et le sens du bénévolat.<br />

Ce à quoi Georges-Philippe<br />

Ezaley ajoute que la <strong>for</strong>ce d’un<br />

dirigeant est de trouver,<br />

chaque fois, les ressources nécessaires<br />

pour repartir, après<br />

une défaite. Ce qui, à les en<br />

croire, peut être une solution à<br />

la violence électorale et son corollaire<br />

de morts et victimes à<br />

chaque élection en Côte<br />

d’Ivoire. ‘’Le fait d’avoir géré<br />

un club que j’ai fait monter de<br />

la 3 e à la 1 ère division, m’a<br />

<strong>for</strong>gé’’, suppute le Président<br />

Ezaley. Celui de l’<strong>Africa</strong><br />

sports, qui corrobore les propos<br />

de ses collègues, indique<br />

que de nos jours, les populations<br />

ne vont plus au stade. Ce<br />

qui signifie plus de recettes<br />

alors qu’ils ont beaucoup de<br />

personnes sous leur coupe. En<br />

outre, les jeunes sportifs, pour<br />

la plupart de milieux modestes,<br />

croulent sous le poids<br />

de problèmes existentiels qu’il<br />

faut gérer au quotidien. A cela<br />

s’ajoutent leurs problèmes<br />

d’insertion. Pour lui, le dirigeant<br />

a non seulement un<br />

souci sportif, de production de<br />

résultats de son club, ce qui<br />

n’est pas un moindre problème,<br />

mais aussi d’insertion<br />

de ces jeunes, afin qu’ils arrivent<br />

à subvenir à leurs besoins<br />

vitaux et à ceux de leurs parents.<br />

C’est, justifie-t-il, ce qui<br />

l’a poussé à lancer ‘’Le défi oyé’’<br />

à l’ouest de la Côte d’Ivoire, affecté<br />

par la grave crise postélectorale.<br />

La gestion de la mairie,<br />

tout comme le club, exige<br />

courage, persévérance et<br />

imagination.<br />

L’objectif, raconte-t-il, est de<br />

dénicher des jeunes talents<br />

pour en faire des stars qui demain,<br />

pourront aider cette région.<br />

En Afrique, précise<br />

Cheick Oumar, il faut être persévérant,<br />

courageux, imaginatif<br />

et disposer de fonds propres<br />

pour être dirigeant de club.<br />

Des qualités qui, pour lui, sont<br />

déterminantes dans la gestion<br />

municipale. En outre, de la<br />

même manière que les maires<br />

recourent aux fonds et partenariats<br />

extérieurs pour accroître<br />

les ressources de la<br />

commune, en vue d’assurer un<br />

mieux-être aux populations<br />

sous leur responsabilité, les dirigeants<br />

sportifs font aussi<br />

appel à des partenaires sportifs<br />

extérieurs dans la gestion<br />

des clubs, surtout en ce moment<br />

où le public sportif<br />

boude les compétitions, même<br />

internationales.<br />

Des dirigeants sportifs<br />

veulent mettre à profit<br />

leurs relations extérieures.<br />

‘’Les dirigeants rencontrent<br />

beaucoup d’autres collègues<br />

dans d’autres pays qui peuvent<br />

aider au développement<br />

de nos communes à<br />

travers des partenariats et<br />

autres jumelages. Notre position<br />

de président de club<br />

nous donne beaucoup de relations<br />

à l’extérieur que nous<br />

pouvons mettre au service<br />

de la commune’’, relève le<br />

président des Oyé. Georges-<br />

Philippe Ezaley, directeur général<br />

de la Sodexam, laisse<br />

entendre que les activités de<br />

son entreprise étant résolument<br />

tournées vers l’extérieur,<br />

c’est un véritable atout<br />

qu’il compte mettre au service<br />

de la ville inscrite au patrimoine<br />

culturel mondial de<br />

l’Unesco.<br />

Des programmes de<br />

campagne très variés.<br />

Quant à Vincent Yaï, il<br />

compte capitaliser sa longue<br />

expérience en matière de recherche<br />

de ressources pour le<br />

financement de programmes<br />

de développement. Sur leurs<br />

programmes pour la gouvernance<br />

de leurs collectivités<br />

respectives, les dirigeants de<br />

club sont loin d’être avares.<br />

Ils sont unanimes à penser<br />

que les problèmes de l’emploi<br />

des jeunes et de l’autonomisation<br />

des femmes sont<br />

préoccupants. ‘’Avec les<br />

jeunes, nous avons signé un<br />

contrat pour leur emploi’’,<br />

laisse entendre le dirigeant<br />

Oyé. ‘’Il faut écouter les<br />

jeunes et les coacher’’, suggère<br />

Vincent Yaï qui souhaite<br />

Politique<br />

9<br />

Georges-Philippe Ézaley, candidat Pdci à Grand - Bassam, dirige l’équipe de<br />

football de la ville.<br />

d’ailleurs créer dans sa commune,<br />

‘’les services locaux de<br />

suivi pour l’emploi jeune’’,<br />

après l’organisation d’un séminaire<br />

sur le thème : ‘’Un<br />

jeune de Marcory, un métier’’<br />

et un autre sur le leadership.<br />

Il a à son actif la construction<br />

et l’équipement en matériels<br />

in<strong>for</strong>matiques d’une école<br />

primaire à Marcory et d’une<br />

bibliothèque à Aliodan, toujours<br />

dans la commune. Sans<br />

oublier trois centres d’écoute.<br />

Quant au Bassamois, il<br />

compte exploiter à fond les<br />

atouts de la cité touristique et<br />

culturelle. Même s’il dit ne<br />

pas omettre le sport. Le dirigeant<br />

veut faire de sa cité un<br />

véritable pôle d’excellence,<br />

vu les bons résultats scolaires<br />

et secondaires des établissements<br />

publics et privés de<br />

Grand-Bassam (1 ère commune<br />

au Bac et au Bepc, ces<br />

deux dernières années). En ce<br />

qui concerne Koné Cheick, il<br />

veut redonner à Cocody son<br />

lustre et sa prospérité d’antan,<br />

à l’instar du président<br />

Katoumbi de TP Mazembé<br />

qui est, par ailleurs, le gouverneur<br />

du Katanga en Rdc. Il<br />

promet la construction d’un<br />

centre culturel et d’un complexe<br />

sportif. ‘’Je veux faire<br />

de Cocody le 16 e arrondissement<br />

d’Afrique’’, promet<br />

Cheik Oumar.<br />

Comme on le voit, les dirigeants<br />

sportifs, candidats aux<br />

élections locales du 21 avril<br />

prochain ont de la suite dans<br />

les idées. Face à eux, les autres<br />

candidats sortent leurs<br />

griffes. De belles batailles en<br />

perspective !<br />

SYLVAIN NAMOYA


10 Mercredi 27 mars 2013<br />

MINISTERE DES INFRASTRUCRTURES<br />

ECONOMIQUES<br />

1. Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a<br />

mobilisé des fonds en vue du financement des études<br />

routières, des études d’ouvrages d’art, du contrôle et<br />

du suivi des travaux de construction, d’entretien<br />

routier pour l’exercice budgétaire 2013, notamment :<br />

Etudes :<br />

Etudes techniques, économiques et d’impact<br />

environnemental et social des projets routiers.<br />

Contrôle et suivi des travaux :<br />

Routes en terre<br />

Reprofilage léger ;<br />

Reprofilage lourd ;<br />

Ouverture ou réhabilitation des routes en terre ;<br />

Traitement des points critiques.<br />

Routes revêtues<br />

Réparations de surface de routes revêtues ;<br />

Ren<strong>for</strong>cement de chaussées revêtues ;<br />

Réhabilitations de routes revêtues ;<br />

Constructions de routes neuves revêtues.<br />

Ouvrages<br />

Constructions d’ouvrages ;<br />

Réhabilitations d’ouvrages ;<br />

Constructions de routes neuves.<br />

APPEL À MANIFESTATIONS D’INTÉRÊT<br />

2.L’objectif de la mission est de réaliser pour le compte<br />

de l’Agence de Gestion des Routes, les études routières,<br />

les études d’ouvrages d’art, le contrôle et le suivi des<br />

travaux de construction, d’entretien routier qui seront<br />

exécutés au cours de l’année 2013.<br />

3.L’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), invite<br />

les candidats admissibles, à manifester leur intérêt<br />

à fournir les services décrits ci-dessus, soit<br />

individuellement, soit en groupement. Ils doivent fournir<br />

les in<strong>for</strong>mations pertinentes indiquant qu’ils sont<br />

qualifiés pour exécuter les prestations demandées,<br />

notamment, les brochures et les références concernant<br />

REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE<br />

Union - Discipline - Travail<br />

ETUDES ROUTIERES, ETUDES D’OUVRAGES D’ART, CONTRÔLE ET SUIVI DES TRAVAUX D’ENTRETIEN<br />

ROUTIER POUR L’ANNEE 2013.<br />

l’exécution de missions similaires, les années de<br />

réalisation, les coûts, les clients, les moyens logistiques<br />

et matériels.<br />

4. Les bureaux d’études seront sélectionnés selon les<br />

procédures définies dans le « Code des marchés publics<br />

de la République de Côte d’Ivoire ».<br />

5. Les bureaux d’études intéressés peuvent obtenir des<br />

in<strong>for</strong>mations complémentaires à l’adresse ci-dessous, de<br />

8 heures à 17 heures GMT du lundi au vendredi.<br />

AGEROUTE<br />

Direction des Marchés et Contrats<br />

Sise Avenue Terrasson de Fougères<br />

08 BP 2604 ABIDJAN 08<br />

TEL: (225) 20 25 10 00 /20 25 10 02/20 25 14 82<br />

Fax: (225) 20 25 10 23<br />

Email : ageroute@ageroute.ci<br />

Web : www.ageroute.ci<br />

6. Les manifestations d’intérêt devront être déposées à<br />

l’adresse ci-dessus, à l’attention du Directeur Général<br />

de l’AGEROUTE au plus tard le mardi 09 avril 2013<br />

à 10 h 00 GMT et porter la mention « études routières,<br />

études d’ouvrages d’art, contrôle et suivi des<br />

travaux de construction et d’entretien routier de<br />

l’année 2013 ».<br />

NB : Une version numérique (sur CD ROM gravé)<br />

de l’offre, devra être jointe obligatoirement à l’offre.


Quelques jours après les<br />

attaques atroces dans<br />

l’ouest du pays, notamment<br />

à Petit Guiglo,<br />

la ministre de la<br />

Solidarité, de la Fa-<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Après l’attaque de Petit-Guiglo<br />

La compassion du gouvernement aux déplacés<br />

Au nom du Chef de l’État, la ministre Anne-Ouloto était au chevet des personnes déplacées.<br />

Éducation nationale<br />

mille, de la Femme et de l’Enfant,<br />

Anne Ouloto, a rendu,<br />

lundi, visite aux populations de<br />

Bloléquin, à la demande du<br />

Président Alassane Ouattara.<br />

La ministre a donc, au nom du<br />

Chef de l’Etat, offert cinq<br />

tonnes de riz, des pâtes alimentaires,<br />

de la tomate, de l’huile<br />

aux populations déplacées qui<br />

ont trouvé assistance au foyer<br />

des jeunes de Bloléquin et à<br />

Des enseignants appellent à l’apaisement et à la reprise<br />

Des enseignants du primaire<br />

et du secondaire<br />

publics poursuivent le<br />

boycott des examens<br />

blancs du Cepe, du<br />

Bepc et du Bac, entamé lundi<br />

dernier. En vue de protester,<br />

selon eux, contre les ponctions<br />

effectuées sur leur salaire du<br />

mois de mars pour cause de<br />

grève du 4 au 9 février dernier.<br />

Face à cette situation, Kouyaté<br />

Abdoulaye, chef de cabinet du<br />

ministre de l’Education nationale<br />

et de l’Enseignement technique,<br />

a rencontré hier, la<br />

presse au Plateau. Il a appelé<br />

les enseignants au calme et à la<br />

reprise. Pour éviter de pénaliser<br />

les élèves qui accusent du<br />

retard. Si la grève continue,<br />

l’efficacité du système éducatif<br />

sera mise à mal, prévient-il.<br />

Dans certaines écoles primaires<br />

des secteurs pédagogiques<br />

de Danguira et<br />

Oghlwapo (Alepé), les examens<br />

blancs du Cepe ont été<br />

effectués. A Gagnoa, c’est le<br />

statu quo, les activités scolaires<br />

sont toujours perturbées.<br />

Quant au Cafop d’Aboisso, les<br />

enseignants sont présents à<br />

leur poste et font cours. Sur la<br />

question des ponctions sur les<br />

salaires, le chef de cabinet a affirmé<br />

: « Il faut attendre le vi-<br />

rement des salaires afin de vérifier<br />

cela. Personne ne peut<br />

officiellement dire qu’il y a eu<br />

des ponctions. Toutefois, tout<br />

syndicaliste qui fait grève s’expose<br />

à une ponction ou suspension<br />

de salaire. Ce sont les<br />

textes en vigueur ». C’est pourquoi,<br />

les grandes organisations<br />

syndicales, quand elles sont en<br />

grève, préparent le minimum<br />

pour les grévistes.<br />

S’agissant de ceux qui n’ont<br />

pas pris part à la grève et qui<br />

pourraient être concernés par<br />

les ponctions sur les salaires,<br />

une analyse de leur situation<br />

sera faite et des mesures seront<br />

prises en accord avec les services<br />

financiers de la Fonction<br />

publique et la Ré<strong>for</strong>me administrative.<br />

En outre, le chef de cabinet relève<br />

que la rencontre de médiation<br />

entre tous les syndicats et<br />

le Premier ministre, Daniel Kablan<br />

Duncan, prévue le 18<br />

mars dernier, a été reportée à<br />

une date ultérieure. Pour cause<br />

de mission du chef du gouvernement.<br />

Mais la voie de la négociation<br />

est toujours ouverte,<br />

précise-t-il.<br />

Avant de rappeler que l’Etat a<br />

promis que le 31 mars, les enseignants<br />

auront les 25 % du<br />

glissement indiciaire relatif au<br />

profil de carrière. Les 5000 F<br />

restants des indemnités de logement<br />

des maîtres, les primes<br />

des directeurs d’école, des maîtres<br />

d’application, le carburant<br />

des conseillers pédagogiques<br />

de secteur ont été réglés.<br />

Satisfaction du Synesci<br />

L’Etat vient de respecter le premier<br />

point de l’accord signé<br />

avec le Syndicat national des<br />

enseignants du second degré<br />

de Côte d’Ivoire (Synesci), le 17<br />

décembre 2012. Ce, en payant<br />

la moitié des 50% du reliquat<br />

des effets financiers du reclassement<br />

exceptionnel des enseignants,<br />

avec rappel des mois<br />

de janvier et février 2013. Pour<br />

le secrétaire général, Siaka<br />

Traoré, depuis le 18 décembre<br />

2012, tous ses adhérents ont<br />

été appelés à vaquer à leurs différentes<br />

tâches. Ils ne devraient<br />

pas être concernés par<br />

quelque ponction que ce soit.<br />

Mais si tel était le cas, il invite<br />

les uns et les autres à garder<br />

leur sérénité.<br />

Il s’engage à mettre tout en<br />

œuvre pour faire reverser<br />

d’éventuelles ponctions que ses<br />

membres injustement auraient<br />

subies.<br />

CHRISTIAN DALLET<br />

La ministre Anne-Ouloto a apporté des vivres et non vivres.<br />

Société<br />

11<br />

Kéibly. Elle a aussi réceptionné<br />

dix tonnes de riz et des non vivres<br />

(savon, couvertures et autres<br />

matériels utilitaires…)<br />

pour ren<strong>for</strong>cer l’assistance humanitaire<br />

aux populations. En<br />

attendant la réhabilitation très<br />

prochaine des maisons détruites<br />

lors de l’attaque.<br />

La ministre Anne Ouloto, assistée<br />

par tout le corps préfectoral,<br />

entend organiser le retour des<br />

déplacés. Des patrouilles<br />

mixtes Frci et Onuci sont faites<br />

pour sécuriser les populations<br />

dont certaines ont décidé de retourner<br />

au bercail, une fois l’accalmie<br />

revenue. Pour rappel,<br />

cette attaque a fait 8 morts et<br />

entraîné une situation humanitaire<br />

catastrophique avec de<br />

nombreux déplacements des<br />

populations.<br />

G. BONI<br />

(SOURCE SERCOM MINISTÈRE)


12<br />

Société<br />

(PHOTO PORO DAGNOGO)<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Population et développement<br />

L’Unfpa réaffirme son soutien à la Côte d’Ivoire<br />

Le directeur exécutif a été reçu en audience par le Premier ministre<br />

et le ministre d’État, ministre du Plan et du Développement.<br />

Le Dr Babatunde Osotimehin (à droite) a été reçu par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.<br />

Il n’y a de richesse que<br />

d’hommes », a rappelé le<br />

Premier ministre, Daniel<br />

Kablan Duncan, à l’issue<br />

de l’audience qu’il a accordée<br />

au directeur exécutif du<br />

Fonds des <strong>Nations</strong> unies pour<br />

la population (Unfpa), Dr Babatunde<br />

Osotimehin. C’est au<br />

nom de cette vérité que les<br />

questions de population et de<br />

développement étaient au<br />

cœur des deux entretiens que<br />

le Premier ministre et le ministre<br />

d’Etat, ministre du Plan et<br />

du Développement, Albert<br />

Mabri Toikeusse, ont eus, le<br />

lundi 25 mars, avec le directeur<br />

exécutif. Les deux parties ont<br />

salué la qualité de la coopération<br />

entre la Côte d’Ivoire et<br />

l’Unfpa et échangé sur les<br />

chantiers à mettre en œuvre<br />

pour réaliser le dividende démographique.<br />

Le haut fonctionnaire<br />

onusien a redit<br />

l’engagement de son organisa-<br />

Examens pédagogiques<br />

Le directeur des écoles, lycées<br />

et collèges, Méa<br />

Kouadio, a exhorté les<br />

inspecteurs d’enseignement<br />

primaire à travailler<br />

dans la transparence. A propos<br />

des examens pédagogiques (Cap,<br />

Ceap) en cours dans les inspections<br />

d’enseignement primaire<br />

dont les candidats sont les instituteurs<br />

stagiaires sortis des centres<br />

d’animation et de <strong>for</strong>mation<br />

tion à accompagner la Côte<br />

d’Ivoire qui est en train de regagner<br />

sa position de leader<br />

dans la région, dans plusieurs<br />

domaines. Notamment en matière<br />

de statistiques et de recensement<br />

afin de mettre à la<br />

disposition du pays des données<br />

de qualité aux fins de planification.<br />

Ils ont réaffirmé<br />

leur souhait de travailler ensemble<br />

sur les questions d’éducation<br />

et de santé pour que les<br />

jeunes, bien <strong>for</strong>més et en excellente<br />

santé, deviennent les<br />

agents d’une croissance économique<br />

durable. Avant ces audiences,<br />

le Dr Babatunde<br />

Osotimehin, accompagné de la<br />

ministre de la Santé et de la<br />

Lutte contre le Sida, Dr Raymonde<br />

Goudou Coffie, a visité<br />

l’hôpital général de Marcory.<br />

Cet hôpital est, en Côte<br />

d’Ivoire, la première structure<br />

sanitaire à expérimenter la réorganisation<br />

des services de<br />

pédagogique (Cafop) et instituteurs<br />

bénévoles recrutés par<br />

l’Etat ‘’ Cette année encore, des<br />

in<strong>for</strong>mations aussi nombreuses<br />

que persistantes recueillies de<br />

sources diverses font état de ce<br />

que les examens pédagogiques<br />

seraient l’objet et l’occasion de<br />

trafics multiples dans les circonscriptions’’<br />

, a-t-il écrit aux<br />

inspecteurs. Il a appelé à leur<br />

sens du service public, afin que<br />

santé initiée par l’Unfpa. Cette<br />

stratégie lui a permis de relever<br />

tous les indicateurs de la santé<br />

de la reproduction. Chiffres à<br />

l’appui, les responsables de<br />

l’établissement ont présenté<br />

l’évolution des indicateurs en<br />

matière de consultations prénatales,<br />

d’accouchements assistés,<br />

de détection de<br />

complications, de vaccination<br />

mère-enfant. Le Dr Babatunde<br />

Osotimehin a salué les per<strong>for</strong>mances<br />

enregistrées dans<br />

ces domaines. Il a assuré les<br />

responsables de l’hôpital du<br />

soutien de son organisation<br />

afin qu’ils répondent aux besoins<br />

de la population. Le patron<br />

de l’Unfpa a promis<br />

d’examiner avec la meilleure<br />

attention leur souhait de voir<br />

très rapidement un bloc opératoire<br />

construit au sein de<br />

l’hôpital général de Marcory.<br />

SETHOU BANHORO<br />

Le ministère prône la transparence<br />

lesdits examens se déroulent<br />

dans la transparence la plus totale<br />

comme il convient pour tout<br />

acte administratif. Il a dans la<br />

même veine appelée aussi à leur<br />

civisme et leur sens aigu de la<br />

responsabilité afin de s’opposer<br />

partout où ces pratiques auraient<br />

cours, que cela soit de leur fait ou<br />

à leur insu.<br />

BONI AMLAMAN<br />

CORRESPONDANT


13<br />

Mercredi 27 mars 2013 Société<br />

Religion<br />

S.O.S, la cathédrale se meurt<br />

Ce joyau architectural, qui faisait la fierté des Ivoiriens, est dans un état de délabrement avancé.<br />

Les affres de la crise<br />

post-électorale sont<br />

encore perceptibles,<br />

notamment à la cathédrale<br />

Saint-Paul<br />

d’Abidjan-Plateau qui, pendant<br />

cette douloureuse période,<br />

a abrité plus d’un<br />

millier de réfugiés. Un obus<br />

et des roquettes sont tombés<br />

sur le toit de l’édifice principal,<br />

engendrant de graves<br />

problèmes d’étanchéité. Et<br />

depuis, lorsqu’il pleut, la cathédrale<br />

est inondée. Les<br />

pluies répétées ont fini par<br />

endommager son staff principal,<br />

entraînant d’énormes<br />

problèmes d’électricité. Les<br />

bancs subissent également<br />

les effets de l’eau qui tombe.<br />

Car étant fixés, il est impossible<br />

de les déplacer. A l’approche<br />

de la saison des<br />

pluies, l’on craint que la liste<br />

des dégâts ne s’allonge. Raison<br />

pour laquelle l’Archevêque<br />

d’Abidjan,<br />

Monseigneur Jean-Pierre<br />

Salubrité urbaine<br />

Opération pays propre “ Spécial Pâquinou ”<br />

Le ministère de l’Environnement,<br />

de la<br />

Salubrité urbaine et<br />

du Développement<br />

durable veut profiter<br />

de la fête de Pâques<br />

pour sensibiliser davantage<br />

les Abidjanais à la nécessité<br />

de maintenir<br />

propre leur cadre de vie.<br />

Pour ce faire, le jeudi 28<br />

mars, une grande opération<br />

de sensibilisation<br />

sera lancée, à partir de la<br />

gare routière d’Adjamé, où<br />

nombre de fêtards de<br />

« Pâquinou » prendront<br />

des cars pour diverses destinations<br />

à l’intérieur du<br />

pays, en vue de commémorer<br />

la résurrection du<br />

Christ. Les ministres Rémi<br />

Allah Kouadio et Gaoussou<br />

Touré saisiront alors<br />

cette occasion pour exhorter<br />

les passagers, chauffeurs,<br />

commerçants, etc., à<br />

adopter des comportements<br />

écocitoyens, en matière<br />

de salubrité urbaine.<br />

De sorte à réduire les<br />

risques d’insalubrité au<br />

cours de cette période de<br />

fête dans les gares routières<br />

et tout au long des<br />

trajets à parcourir. En<br />

Des seaux pour recueillir l’eau en pleine messe...<br />

à la cathédrale. (PHOTO:SYLLA YACOUBA)<br />

Kutwa, lance un appel aux catholiques<br />

pour que ce monument<br />

qui fait la fierté du pays,<br />

plus, des affiches seront<br />

posées sur 200 taxis et<br />

100 cars, ainsi que dans<br />

toutes les principales<br />

gares routières. Elles porteront<br />

des slogans et messages<br />

suivants: «La<br />

propreté et moi, en route<br />

ensemble ! Nettoyer, c’est<br />

bien, ne pas salir, c’est<br />

mieux ! La rue, c’est aussi<br />

chez moi ! ».<br />

Passé la fête de Pâques,<br />

cette campagne devra<br />

s’étendre aux bus de la<br />

Sotra, à leurs gares, terminus<br />

et arrêts, de même<br />

qu’aux minicars « gbaka ».<br />

Et ce, pendant, six mois, à<br />

travers le District d’Abidjan.<br />

C’est pour obtenir leurs<br />

avis et suggestions quant à<br />

l’organisation pratique de<br />

cette opération que le Pr<br />

Alexandre N’Guessan, directeur<br />

de cabinet adjoint<br />

du ministre de l’Environnement,<br />

de la Salubrité urbaine<br />

et du<br />

Développement durable, a<br />

rencontré, lundi dernier,<br />

une délégation des transporteurs<br />

conduite par Mamadou<br />

Touré, président<br />

de la Coordination natio-<br />

puisqu’il reçoit plus d’un millier<br />

de touristes par an,<br />

puisse être restauré rapide-<br />

nale des gares routières de<br />

Côte d’Ivoire. Si les transporteurs<br />

ont marqué leur<br />

pleine adhésion à cette<br />

campagne, ils voudraient,<br />

tout de même, voir les<br />

pouvoirs publics leur verser<br />

des intéressements financiers,<br />

pour les<br />

dommages que les affiches<br />

pourraient causer à la<br />

peinture de leurs véhicules.<br />

Tout comme, ils<br />

souhaiteraient que ladite<br />

campagne soit reconduite<br />

pendant la période du<br />

Maouloud qui, de plus en<br />

plus, occasionne, à ces différentes<br />

éditions, des déplacements<br />

massifs des<br />

communautés musulmanes<br />

à travers le pays,<br />

pour les cérémonies de<br />

commémoration de la<br />

naissance du prophète<br />

Mohamad. Ils ont aussi<br />

émis le vœu de voir les<br />

jeunes gens dits «coxers,<br />

gnabro et autres», impliqués<br />

dans la réalisation de<br />

cette opération de salubrité<br />

publique. Par ailleurs,<br />

le choix exact du lieu<br />

de lancement de la campagne<br />

leur a été confié.<br />

MOUSSA TOURÉ<br />

ment. Les fidèles sont appelés<br />

à apporter leurs offrandes à la<br />

cathédrale ou à déposer leur<br />

contribution sur le compte<br />

logé, à cet effet, à Ecobank au<br />

numéro: 141222519201,<br />

avec comme intitulé : réhabilitation<br />

de la cathédrale. L’Archevêque<br />

d’Abidjan compte<br />

sur la participation de tous<br />

pour redonner vie et splendeur<br />

à cet édifice qui, si l’on<br />

n’y prend garde, pourrait devenir<br />

un danger public pour<br />

ses usagers. Depuis un an,<br />

l’Etat de Côte d’Ivoire, selon<br />

les dires de l’abbé Augustin<br />

Obrou, chargé de communication<br />

de l’archevêché d’Abidjan,<br />

a été in<strong>for</strong>mé. Mais Mgr Jean<br />

Pierre Kutwa interpelle les catholiques:<br />

«C’est d’abord à<br />

vous d’agir en donnant<br />

l’exemple ».<br />

LAMBERT AKA<br />

Espace Uemoa<br />

Le Conseil des collectivités territoriales<br />

pour le rapprochement des peuples<br />

La mise en œuvre d’un<br />

programme de coopération<br />

transfrontalière<br />

dans l’espace Uemoa<br />

va entrer dans sa phase<br />

d’exécution. Ainsi, samedi,<br />

en fin d’après- midi, au plateau,<br />

une convention a été signée<br />

entre le Conseil des<br />

collectivités territoriales (Cct)<br />

que préside le maire de<br />

Treichville François Amichia,<br />

également président de<br />

l’Union des villes et communes<br />

de Côte d’Ivoire (Uvicoci),<br />

l’ambassade de la<br />

Suisse et Global local <strong>for</strong>um.<br />

“Pour permettre la gestion des<br />

migrations et de la sécurité, la<br />

convergence en matière de décentralisation<br />

financière, le<br />

ren<strong>for</strong>cement des capacités, la<br />

promotion des jumelages et<br />

de la coopération entre collectivités<br />

territoriales de l’union,<br />

ainsi que la réalisation de divers<br />

projets d’intégration », a<br />

fait savoir le président du Cct.<br />

Pour lui, cet appui financier<br />

estimé à près de 150 millions<br />

de Fcfa, pour la mise en œuvre<br />

de ce programme de coopération,<br />

doit être, plus que jamais,<br />

un levier de promotion<br />

de l’intégration et favoriser la<br />

coopération concrète et le rapprochement<br />

entre les peuples.<br />

David Vogelsanger, ambassadeur<br />

de Suisse en Côte<br />

d’Ivoire, révélant que la Suisse<br />

est elle-même inscrite dans<br />

une politique d’intégration<br />

des peuples, s’est dit ravi de<br />

donner ce coup de main.<br />

Il a fait savoir que ce partenariat<br />

avec le Conseil des collectivités<br />

territoriales est un pas<br />

vers une vraie intégration économique<br />

et pour la démocratisation<br />

de l’union. Car il va<br />

ren<strong>for</strong>cer la décentralisation.<br />

Ce que confirme Gohourou<br />

Parfait, représentant du ministre<br />

d’Etat, ministre de l’Intérieur<br />

et de la Sécurité.<br />

GRACE OUATTARA


14 Mercredi 27 mars 2013


Conjoncture<br />

Par DOUA GOULY<br />

Créer la richesse<br />

L’Afrique est au tournant de son évolution. La période, au<br />

dire de tous les spécialistes, est propice à de grandes<br />

actions de développement. Croissance soutenue au<br />

moment où l’économie mondiale traverse des moments<br />

difficiles, abondance des matières premières (agricoles et<br />

minières), suffisance de la main-d’œuvre en qualité et en quantité<br />

sont, entre autres, les atouts du continent. Les participants à la<br />

Conférence conjointe des ministres africains de l’Économie et des<br />

Finances et de la Planification de la Cea et l’Ua retournent, assurés<br />

d’une chose : le continent noir amorce son développement. Plus rien<br />

ne peut et ne doit l’arrêter dans le processus d’industrialisation. Qui<br />

l’amènera vers l’émergence. Même pas les crises politiques qui le<br />

minent. Parce que les crises n’ont pas empêché l’Asie d’être le<br />

moteur de la croissance mondiale.<br />

Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la Cea, a une foi immense<br />

dans ce processus qui est « irréversible » à ses yeux. Tout comme<br />

lui, le gouvernement ivoirien croit à l’industrialisation des Etats africains.<br />

Le Président Alassane Ouattara a réaffirmé, à la cérémonie<br />

d’ouverture lundi dernier, la volonté de son équipe à amener la Côte<br />

d’Ivoire à l’émergence à l’horizon 2020. Le premier responsable du<br />

Plan national de développement, le ministre d’État Albert Mabri<br />

Toikeusse qui préside aux destinées de la Conférence des ministres<br />

africains pour les douze prochains mois, a annoncé la disponibilité<br />

de la Côte d’Ivoire à assister l’Afrique à travers un institut des statistiques<br />

à Abidjan. Les choses bougent. Positivement. Les <strong>Africa</strong>ins<br />

ont conscience qu’ils peuvent trouver des solutions africaines à leurs<br />

préoccupations. Pour que désormais, la lutte contre la pauvreté soit<br />

bannie de leur langage. Surtout celui des gouvernants. Parce qu’on<br />

ne crée pas de richesse en luttant contre la pauvreté. Il faut donc<br />

créer la richesse pour que la croissance qui, pour le moment, n’est<br />

pas inclusive touche la population. Nouveau challenge !<br />

Six résolutions et une déclaration dite «Déclaration<br />

d’Abidjan », ont sanctionné les travaux de la 6 e<br />

Conférence des ministres de l’Économie et des Finances,<br />

de la Planification et du Développement de l’Union africaine<br />

(Ua). L’annonce a été faite par le ministre d’État,<br />

ministre du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire, Albert<br />

Mabri Toikeusse, en sa qualité de président de la Conférence des<br />

ministres de l’Ua. Ces résolutions et la Déclaration d’Abidjan traduisent<br />

les recommandations et observations faites par les participants<br />

pour favoriser une industrialisation accélérée du continent.<br />

Laquelle devrait induire une croissance inclusive qui ferait<br />

reculer la pauvreté en Afrique. Ainsi, sans mésestimer, la croissance<br />

exceptionnelle qu’a connue le continent en 2012 (5%),<br />

Carlos Lopes, secrétaire général adjoint de l’Organisation des<br />

<strong>Nations</strong> unies et secrétaire exécutif de la <strong>Commission</strong> économique<br />

pour l’Afrique (Cea), a indiqué que les discussions entre<br />

experts ont révélé les défis que les pays africains doivent relever.<br />

Il s’agit notamment, du chômage, du niveau élevé de la pauvreté<br />

et du déficit d’infrastructures. C’est donc à juste titre que le<br />

Premier ministre ivoirien, ministre de l’Économie et des Finances,<br />

Daniel Kablan Duncan, a particulièrement insisté sur la nécessité<br />

pour le continent de se doter de ressources humaines de qualité<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

> Page 15 / I<br />

Industrialisation de l’Afrique<br />

Abidjan relance le processus<br />

Le Premier ministre ivoirien,<br />

Daniel Kablan Duncan, a présidé<br />

hier, la cérémonie de clôture de la<br />

6 ème réunion des ministres de l’Économie<br />

et des Finances, de la planification<br />

et du Développement de<br />

l’Union africaine .<br />

et qualifiées s’il veut réaliser son industrialisation. « Les discussions<br />

au cours des travaux ont démontré que notre continent dispose des<br />

atouts nécessaires, à travers des potentialités encore intactes en ressources<br />

naturelles d’origine agricole, minière et minérale. Cependant,<br />

il s’avère impérieux de <strong>for</strong>mer davantage les ressources humaines,<br />

tant en qualité qu’en quantité », a-t-il indiqué. En outre, il a souligné<br />

qu’il va falloir prendre en compte toutes les approches d’industrialisation<br />

qui se développent dans le cadre des organisations<br />

régionales dans une perspective participative. Le Premier<br />

ministre ivoirien est revenu sur l’impérieuse nécessité d’améliorer<br />

très rapidement le revenu par tête d’habitant qui est de 1,25 dollar<br />

par jour, à près de la moitié de la population du continent.<br />

Mais l’espoir est permis, a assuré Carlos Lopes, lors de la conférence<br />

de presse qui a suivi la clôture de la Conférence. «Il y a un<br />

renouveau dans un certain nombre de choses. L’ Afrique a de meilleurs<br />

indicateurs macroéconomiques qu’il y a trente ans ; la situation<br />

des pays du continent est plus favorable aujourd’hui du point de vue<br />

de la dette souveraine ; les États ont également un meilleur accès aux<br />

marchés financiers ; de même qu’au niveau des ressources<br />

humaines, l’Afrique a des cadres plus qualifiés aujourd’hui que ne<br />

l’avaient les pays d’Asie, lorsqu’ils prenaient leur envol économique »,<br />

a-t-il affirmé. C’est donc d’un leadership que les États africains ont<br />

besoin aujourd’hui pour s’industrialiser, a précisé Carlos Lopes. Ce<br />

leadership, soutient Mabri Toikeusse, est national, mais il est aussi<br />

régional. «Aussi, la Côte d’Ivoire qui s’est dotée d’un programme clair<br />

d’industrialisation et qui a été présenté à l’ouverture de la conférence<br />

par le Chef de l’État, Alassane Ouattara, est disposée à jouer ce rôle »,<br />

a-t-il déclaré. Concernant les conflits qui minent le continent, le<br />

ministre d’Etat ivoirien a indiqué que des décisions courageuses<br />

ont été prises par les Chefs d’État. Lesquelles ont permis d’avoir<br />

des résultats efficients comme au Mali.<br />

DAVID YA<br />

PHOTO : PORO DAGNOGO


page 2<br />

Page 16 / II > Mercredi 27 mars 2013<br />

économie & affaires<br />

*<br />

CARLOS LOPES<br />

“ Il n’y a aucun doute,<br />

l’Afrique émergera ”<br />

À la conférence d’Abidjan, vous aviez annoncé des<br />

changements dans la stratégie de la Cea. Pourquoi<br />

maintenant, plusieurs années après la création de<br />

l’institution?<br />

En réalité, la <strong>Commission</strong> économique des<br />

<strong>Nations</strong> Unies pour l’Afrique (Cea) n’a<br />

jamais cessé d’évoluer. Mais ce changement<br />

actuel est un peu plus important<br />

parce que nous voulons profiter d’un<br />

moment unique pour l’Afrique. Il y a trois choses<br />

qui occasionnent ce changement. D’abord, nous<br />

sommes dans une période de croissance.<br />

L’Afrique, en effet, fait preuve d’un dynamisme<br />

indéniable pendant cette période de crise économique.<br />

Alors que la croissance mondiale a baissé<br />

de 2,7%, l’année dernière, l’Afrique a pris le chemin<br />

inverse et enregistré une croissance de 5%.<br />

Ensuite, nous entrons dans la phase de commémoration<br />

des 50 ans de l’Organisation de l’unité<br />

africaine (Oua) et tout le monde a besoin d’un<br />

moment de réflexion pour se projeter dans l’avenir.<br />

Enfin, nous avons beaucoup de pays émergents<br />

qui sont très intéressés par le continent. Ces<br />

pays élargissent nos horizons, du point de vue de<br />

l’investissement, de l’aide au développement. En<br />

somme, tout a été bouleversé par l’arrivée de<br />

nouveaux acteurs sur la scène économique mondiale.<br />

Si nous ne profitons pas de ces vents favorables<br />

pour proposer des changements radicaux,<br />

nous allons continuer à évoluer, mais très lentement.<br />

Nous voulons donc bouleverser les choses<br />

et permettre que ces changements soient<br />

rapides.<br />

Allez-vous bouleverser les choses en descendant<br />

sur le terrain, parce que la Cea a toujours<br />

été un laboratoire accessible uniquement à<br />

une élite bien ciblée?<br />

Avec des instruments comme le profil pays ou les<br />

investissements énormes dans les statistiques,<br />

nous allons chercher les données là où elles sont.<br />

Nous ne voulons plus faire des études avec une<br />

connaissance secondaire de ce qui se passe dans<br />

les pays. Le rapport que nous venons de lancer sur<br />

l’industrialisation est basé sur neuf études de cas.<br />

Nous sommes allés chercher ces données sur le<br />

terrain. Nous ne ferons plus d’études basées sur<br />

des idées recyclées.<br />

Concrètement, quels sont les grands axes de<br />

vos innovations ?<br />

Maintenant, nous allons avoir une connaissance<br />

détaillée des pays. Et cela va nous permettre<br />

d’améliorer la planification et la vision du développement<br />

du continent. Mais au-delà, le grand<br />

changement, c’est que nous voulons contrôler<br />

dorénavant nos discours. Nous ne voulons plus<br />

que les autres parlent de nos réalités. Qu’elles<br />

Dossier d’actualité<br />

soient négatives ou positives. Il faut que nos discours<br />

soient contrôlés par les <strong>Africa</strong>ins. Et l’on ne<br />

peut pas le faire si l’on n’a pas les données. Et si<br />

l’on n’a pas vraiment la réflexion interne. Donc<br />

nous allons promouvoir cela.<br />

Avez-vous les moyens de cette politique ?<br />

On a les moyens pour réaliser ce que nous venons<br />

de présenter aux ministres africains présents à<br />

Abidjan. C’est juste une question de rationalisation<br />

de la façon de travailler. Nous avons fait allusion,<br />

par exemple, au fait que nous faisons beaucoup<br />

de conférences et de workshop. Mais ce<br />

n’est pas cela qui fera la différence. Il va donc falloir<br />

que nous utilisions les moyens dont nous disposons<br />

d’une façon beaucoup plus appropriée.<br />

C’est ce qui va faire la différence.<br />

Sur un milliard de personnes que<br />

nous sommes sur le continent africain,<br />

il y a peut-être environ 100<br />

millions de personnes qui sont<br />

affectées par des conflits. On oublie<br />

les 900 millions.<br />

À la Cea, vous parlez très souvent d’intégration.<br />

Pourtant, les pays africains continuent de<br />

garder jalousement leur souveraineté.<br />

Le débat sur l’intégration est aussi vieux que l’établissement<br />

des institutions panafricaines. Mais<br />

nous proposons maintenant quelque chose de<br />

très intéressant du point de vue politique. Il s’agit<br />

de l’établissement d’un indice d’intégration régionale<br />

qui mesure l’ensemble des éléments d’intégration<br />

de chaque pays. Pour qu’on puisse dire. tel<br />

pays s’intègre mieux que les autres dans les différents<br />

pactes africains. Cela nous permettra de<br />

classer les pays, afin de savoir ceux qui font des<br />

ef<strong>for</strong>ts en la matière. Nous pensons que cela sera<br />

un moyen de pression pour aller plus vite.<br />

Les pays veulent être émergents. Cependant,<br />

cela se fait de façon disparate. Les économistes<br />

africains estiment qu’il faut coordonner tout<br />

ça. Quel est le point de vue de la Cea ?<br />

Nous sommes pour l’idée d’avoir une discussion<br />

Secrétaire éxécutif de la Cea<br />

commune sur la progression des pays africains<br />

vers le statut de pays à revenu intermédiaire.<br />

Cependant, nous ne pensons pas que cela veut<br />

dire qu’on doit avoir une date commune. Nous<br />

devons avoir une ambition commune. Les dates<br />

dépendent des réalités locales. Un pays en retard<br />

par rapport à un certain nombre d’indicateurs<br />

macroéconomiques ne fera pas le même ef<strong>for</strong>t<br />

que les autres. C’est donc plus réaliste que chaque<br />

pays détermine sa date. Par contre, nous devons<br />

avoir une stratégie commune de graduation et<br />

des discussions communes.<br />

Croyez-vous en l’émergence de l’Afrique ?<br />

Nous n’y croyons pas seulement, nous sommes<br />

sûr que cela se fera. C’est juste une question<br />

PHOTO : PORO DAGNOGO<br />

d’élan, pour que cela puisse se faire plus rapidement.<br />

Mais nous n’avons aucun doute que<br />

l’Afrique émergera, comme les autres régions l’ont<br />

fait, quelques années auparavant.<br />

Lors du dernier Forum à Addis-Abeba, certains<br />

participants ont demandé à ce que les pays<br />

africains revoient leurs contrats de gestion des<br />

ressources naturelles. Vu que ce sont les pays<br />

développés qui achètent ces ressources et qui<br />

signent ces contrats, cela ne présente-t-il pas<br />

un obstacle à l’émergence de l’Afrique ?<br />

Cela se fait déjà. Par exemple, en Guinée Conakry,<br />

il y a une révision des contrats miniers, sur le fer.<br />

Au Botswana également, il y en a eu sur le dia-<br />

suite page 17 / 3


PHOTO : PORO DAGNOGO<br />

économie & affaires page 3<br />

suite de la page 16 / 2<br />

mant. En Afrique du Sud, sur le platine. Donc cela se fait déjà. Le<br />

problème, c’est que cela doit se faire systématiquement, pas de<br />

façon dispersée. Les contrats doivent être revus en fonction des<br />

intérêts des peuples et des pays africains. Et pas seulement en<br />

tenant compte de l’attraction éventuelle des investissements. Il n’y<br />

a aucun doute que l’Afrique dispose de beaucoup d’attractions.<br />

Mais il va falloir les utiliser pour faire les bons choix. Car quelquefois,<br />

ces choix n’ont pas été falloir dans le passé. Et lorsque c’est le cas, il<br />

va faut réviser les contrats.<br />

Une autre des <strong>Africa</strong>ins, aujourd’hui, c’est la cession des terres<br />

arables aux multinationales ou à certains pays. Cela fait-il partie<br />

de vos préoccupations ?<br />

D’abord, comme dans les autres domaines, il va falloir que nous<br />

ayons les données. Aujourd’hui, nous entendons beaucoup de personnes<br />

parler de la terre en fonction de ce que disent les Ong ou les<br />

institutions qui, la plupart du temps, ne sont pas basées en Afrique.<br />

Et il y a toute sorte de spéculations. Et ce qu’on a vu, quand on a<br />

essayé d’avoir des contrats signés, des accords qui sont vraiment<br />

établis entre pays africains et un certain nombre de compagnies ou<br />

de pays, la réalité est loin du compte. Ce n’est pas toujours vrai, tout<br />

ce qui se dit. En outre, il va falloir regarder la terre comme un outil<br />

économique. Par conséquent, si nous avons des réserves énormes<br />

de terres arables, non utilisées, la grande préoccupation, c’est qu’il<br />

faut les rentabiliser pour le bénéfice du pays et de son peuple. Si<br />

cela peut se faire quelquefois avec les investissements étrangers,<br />

pourquoi pas ? Pourvu qu’on contrôle ce qui se fait. Il faut donc<br />

avoir une rationalité plus économique qu’émotionnelle sur la terre.<br />

Vous croyez donc en l’Afrique. Mais selon vous, quel moment<br />

constatera-t-on effectivement que la croissance est inclusive ?<br />

Parce que s’il est vrai que l’on donne des taux de croissance çà<br />

et là, les populations ne les sentent pas vraiment.<br />

Nous ne saurions vraiment fixer une date butoir. Parce que c’est très<br />

difficile. Mais ce que nous pouvons dire, c’est que dans la plupart<br />

des pays en développement qui ont eu des croissances soutenues,<br />

ces 20 dernières années, on a constaté une décroissance très importante<br />

de la pauvreté. Nous ne voyons donc pas pourquoi l’Afrique<br />

ne suivra pas le même parcours. Par contre, nous pensons qu’on ne<br />

sortira pas de la pauvreté si toutes nos stratégies nationales se limitent<br />

à la lutte contre la pauvreté. Car celle-ci ne crée pas de richesse.<br />

Il va donc falloir en créer. Il va falloir vraiment dépasser ce complexe.<br />

Pour nous, ce qu’il faut faire, c’est tenir compte un peu de<br />

notre pauvreté et limiter les dégâts. Il va falloir aussi que nous ayons<br />

des ambitions, et qu’on veuille pour l’Afrique, la même croissance<br />

que les autres. Et alors là, il n’y aura plus de pauvreté.<br />

L’année dernière, au moment où avait lieu cette rencontre,<br />

c’était le Mali qui était sur la sellette. Cette année, c’est la<br />

Centrafrique. Ne croyez-vous pas que l’instabilité politique en<br />

Afrique soit un obstacle à son émergence ?<br />

Dans le discours que nous avons présenté à la séance d’ouverture,<br />

nous avons fait un détour en Asie pour évoquer les conflits dans<br />

cette partie du monde. Parce qu’on a tendance<br />

à regarder de façon isolée les conflits<br />

en Asie. Or, tout le monde sait qu’il y a des<br />

conflits sur l’île de Mindanao, aux<br />

Philippines, il y a une insurrection à Sabah<br />

en Malaisie ; il y a des incidents frontaliers<br />

entre la Thaïlande et le Cambodge et, bien<br />

sûr, les situations de crise bien connues en<br />

Afghanistan et au Pakistan existent toujours.<br />

Même l’Inde, pays pourtant en pleine croissance,<br />

est confrontée à la rébellion naxalite.<br />

Malgré l’ampleur de ces conflits, en Asie, la<br />

région n’est pas considérée comme instable,<br />

mais elle est vue au contraire, comme un facteur<br />

de dynamisme de la croissance mondiale.<br />

Ces crises n’empêchent pas l’Asie d’être<br />

le moteur de croissance que nous connaissons.<br />

Il y a eu 29 attaques de pirates, en<br />

2009, au large des côtes somaliennes, contre<br />

150, en 2005, dans le détroit de Malaca. Cela<br />

n’a pourtant pas entraîné une perspective<br />

négative généralisée quant aux perspectives<br />

Mercredi 27 mars 2013 > Page 17 / III<br />

économiques de l’Asie. Malgré sa réputation<br />

pour ce qui est de son climat d’affaires difficile,<br />

le Pakistan est le deuxième exportateur<br />

de textile au monde. Donc, il faut aussi mettre<br />

les choses en prospective. Sur un milliard<br />

de personnes que nous sommes sur le continent<br />

africain, il y a peut-être environ 100 millions<br />

de personnes qui sont affectées par<br />

des conflits. On oublie les 900 millions.<br />

Interview réalisée<br />

par DOUA GOULY


page 4<br />

Page 18 / IV > Mercredi 27 mars 2013<br />

économie & affaires<br />

Zoom<br />

*<br />

Qualité Business Initiative: Le Prix Or à la Côte d’Ivoire<br />

La convention internationale de la qualité du Business<br />

Initiative Directions (BID) s’est tenue le 10 mars 2013 à<br />

Génève (Suisse), précisément à l’hôtel<br />

Intercontinental. Grande occasion de distinction des<br />

meilleurs managers et entreprises, elle a été l’occasion<br />

de remise de Prix à 52 pays du monde pour leurs réussites<br />

dans les domaines de la qualité et de l’excellence. La Côte<br />

d’Ivoire, à travers Ivoirienne Développement Immobilier, une<br />

Pme, a reçu le Prix « Century International Quality ERA » dans la<br />

catégorie Or. Selon le jury et les dirigeants du BID, «c’est en<br />

Roger Konan, directeur général d’Ivoirienne Développement Immobilier.<br />

reconnaissance de son engagement à la qualité, au leadership, à<br />

la technologie et à l’innovation que Ivoirienne Développement<br />

Immobilier a représenté avec succès son pays comme référence<br />

patronale ».<br />

La cérémonie d’attribution des Prix, édition 2013, a été présidée<br />

par le Président directeur général du Business Initiative<br />

Directions, José E. Prieto. Il était entouré, selon le communiqué<br />

de presse, de plusieurs personnalités du monde des<br />

affaires et du corps diplomatique. Cette convention de mars<br />

avait pour sponsor principal Imarpresse, un groupe de presse<br />

qui couvre les évènements dédiés à la qualité et à la remise<br />

des Prix à Génève à travers ses 26 publications en anglais,<br />

français, espagnol, russe et portugais. De cette façon, le symbole<br />

de la qualité de BID est présent dans 178 pays et crée<br />

une base stable et fournie pour l’implantation d’un processus<br />

intégral de qualité à travers la technologie et les procédures<br />

du modèle QC100 Gestion Totale de la Qualité. Ce qui<br />

fait dire au patron du BID que « les entreprises récompensées<br />

sont les symboles de l’engagement du leadership au leadership,<br />

à la technologie, et à l’innovation. Ce sont celles qui en<br />

sont des modèles pour les autres sociétés de leur secteur »<br />

qu’elles se trouvent en Amérique, en Afrique, en Asie ou en<br />

Europe.<br />

Pour apprécier la portée du Prix CQE Century international<br />

Quality ERA obtenu par Ivoirienne Développement<br />

Immobilier fondée par Roger Konan, directeur général, il suffit<br />

de parcourir la liste d’entreprises parmi lesquelles, Ansalto<br />

Energia (Italie), Unified energy systems (Russie), Turner<br />

construction international LLC (Etats-Unis), Korea electric<br />

power Corporation (Corée du Sud), etc.<br />

L’encadré ci-dessus montre bien que les entreprises, créées et<br />

dirigées par des jeunes font de plus en plus partie des<br />

modèles internationaux.<br />

GOORÉ BI HUÉ


La machine économique<br />

ivoirienne se porte de<br />

mieux en mieux. Signe<br />

de ce regain de vitalité, a<br />

expliqué, lundi, à Abidjan,<br />

le président de l’Association<br />

professionnelle des banques et<br />

établissements financiers de<br />

Côte d’Ivoire (Apbef), le ren<strong>for</strong>cement<br />

de son paysage bancaire.<br />

Rien que pour l’année<br />

2012, précise Souleymane Diarrassouba,<br />

deux grands groupes<br />

d’Afrique subsaharienne et du<br />

Nord ont posé leurs valises sur<br />

les bords de la lagune Ebrié.<br />

Une tendance maintenue d’autant<br />

que de 2008 à 2012, 5 nouvelles<br />

banques ont pu obtenir<br />

Mercredi 27 mars 2013 Économie<br />

Secteur bancaire<br />

Les guichets tournent à plein régime<br />

La faîtière des banques et établissements financiers a effectué sa rentrée. Les perspectives sont encourageantes.<br />

Attaques maritimes<br />

leur agrément. Appuyés par une<br />

politique de proximité, la plupart<br />

des établissements ont plus<br />

que doublé leur réseau<br />

d’agences, passant de 281<br />

agences, en 2008, à plus de<br />

620, en 2012, soit 144%. Du<br />

côté du nombre de comptes,<br />

l’on note une augmentation de<br />

130%. En ce qui concerne le<br />

taux de bancarisation, il culmine<br />

à 14%. Selon le président<br />

Diarrassouba, ces per<strong>for</strong>mances<br />

résultent de l’amélioration globale<br />

de l’environnement sécuritaire<br />

national. Plus encore,<br />

reconnaît-il, le gouvernement a<br />

fait des ef<strong>for</strong>ts substantiels pour<br />

assainir le climat des affaires,<br />

avec la mise en service du tribunal<br />

de commerce, la réactivation<br />

du Guichet unique des<br />

investissements, tout comme la<br />

mise en œuvre d’une commission<br />

Doing Business. Mais au<br />

plan opérationnel, ce redressement<br />

de l’activité est porté par<br />

les secteur secondaire (+23,5%<br />

d’évolution de l’indice de production<br />

industrielle en glissement<br />

annuel) et tertiaire dont la<br />

croissance reste vigoureuse.<br />

Toutefois, au niveau du secteur<br />

primaire, le banquier observe<br />

un resserrement de l’activité<br />

avec une production pétrolière<br />

en recul de 11,1 %. Sur le plan<br />

régional, a expliqué Souley-<br />

On prépare une riposte<br />

Attaques de navires, piraterie,<br />

terrorisme, trafics,<br />

immigration<br />

clandestine, prises<br />

d’otages. Sur les façades<br />

maritimes du Golfe de<br />

Guinée et de l’Afrique de ouest,<br />

les menaces sont diverses et<br />

augmentent dangereusement<br />

d’année en année. Ces incidents<br />

se rapprochent de plus<br />

en plus des côtes ivoiriennes,<br />

autrefois épargnées. Les statistiques<br />

révèlent qu’en vingt<br />

mois, au moins 3 attaques ont<br />

été perpétrées sur des bateaux<br />

au large d’Abidjan. Une situation<br />

qui ne peut perdurer, au<br />

regard de l’importance du<br />

commerce maritime dans<br />

l’économie du pays. En effet,<br />

face à ce grand péril, les autorités<br />

ivoiriennes tentent de se<br />

prémunir en ren<strong>for</strong>çant les capacités<br />

opérationnelles des acteurs-clés<br />

de la sûreté<br />

2 e terminal à conteneurs<br />

L’adjudicataire met 300 milliards dans la balance<br />

Son offre a été jugée plus<br />

généreuse financièrement<br />

avec un businessplan<br />

prévoyant un<br />

investissement de plus de<br />

300 milliards de Fcfa sous la<br />

<strong>for</strong>me d’’un partenariat publicprivé.<br />

Le consortium composé<br />

de Bolloré <strong>Africa</strong> Logistics,<br />

Bouygues et APM Terminals<br />

(groupe Maersk) a remporté<br />

l’appel d’offres relatif à la<br />

maritime. Ainsi, en collaboration<br />

avec l’Organisation maritime<br />

internationale (Omi), le<br />

ministère des Transports organise,<br />

depuis mardi, à Abidjan,<br />

une série d’exercices de simulation<br />

en la matière. Selon le directeur<br />

général adjoint des<br />

affaires maritimes et portuaires,<br />

Zackarie Ayra, il s’agit<br />

d’une <strong>for</strong>mation théorique,<br />

d’autant qu’elle se fait sur table.<br />

L’exercice vise à promouvoir<br />

une méthode gouvernementale<br />

et inter-institutions, mais a<br />

également pour objet de montrer<br />

la nécessité pour les administrations<br />

publiques de<br />

coopérer étroitement. La <strong>for</strong>mation<br />

dispensée par les experts<br />

occidentaux utilise une<br />

série de scénarios évolutifs,<br />

permettant de déterminer les<br />

rôles et procédures, en cas de<br />

problème. «Le but n’est pas de<br />

vous donner des leçons. A tra-<br />

concession et à la gestion du<br />

deuxième terminal à conteneurs<br />

du port d’Abidjan. Déjà<br />

pour l’année en cours, le groupement<br />

s’engage à installer 3<br />

portiques de quai et 10 portiques<br />

de parc électriques. Il devrait<br />

également construire un<br />

terre-plein de 35 hectares, adjacent<br />

à un quai de plus d’un kilomètre<br />

fondé à moins 18 mètres.<br />

La mise en service se fera à<br />

vers cet exercice de simulation,<br />

le premier du genre en Afrique<br />

francophone, nous envisageons<br />

d’élaborer avec vous des<br />

stratégies destinées à améliorer<br />

le système de sûreté et de<br />

sécurité maritime », explique<br />

Salima Hassan, assistante du<br />

projet. En quelque sorte, un<br />

plan de prémunition contre les<br />

attaques maritimes, plan qui<br />

tient à cœur au ministère des<br />

Transports. «Il nous faut absolument<br />

améliorer la gouvernance<br />

maritime et mettre en<br />

place des mécanismes capables<br />

de dissuader ou venir à<br />

bout des menaces. Il s’agit, en<br />

fait, de lutter, savoir détecter<br />

et prévenir tout acte illicite ou<br />

malveillant », précise le représentant<br />

de la tutelle, Lamine<br />

Konaté.<br />

L. BAKAYOKO<br />

l’orée de 2016. Selon l’adjudicataire,<br />

la concession, d’une durée<br />

de 21 ans, va permettre d’attirer<br />

sur le nouveau terminal à<br />

conteneurs le plus grand nombre<br />

d’armateurs à Abidjan. Par<br />

ailleurs, des navires de grande<br />

capacité, pouvant transporter<br />

au moins 8.000 conteneurs<br />

chacun pourront également y<br />

accoster.<br />

L. B<br />

mane Diarrassouba, l’Union<br />

économique et monétaire<br />

ouest-africaine (Uemoa) a globalement<br />

enregistré de bonnes<br />

per<strong>for</strong>mances macroéconomiques.<br />

La zone a bénéficié des<br />

mesures mises en route à<br />

l’échelle communautaire, de<br />

même que des ef<strong>for</strong>ts déployés<br />

pour soutenir l’activité économique<br />

de la région. Elle a surtout<br />

été con<strong>for</strong>tée par la relance<br />

économique en Côte d’Ivoire<br />

qui enregistre un taux de croissance<br />

de 8.6 % et le regain d’activité<br />

au Niger, tiré par le<br />

dynamisme de l’exploitation pétrolière<br />

qui nourrit une croissance<br />

<strong>for</strong>te de 12,7 % cette<br />

année. Ces bonnes tendances<br />

ont fait progresser le produit intérieur<br />

brut réel de l’union à 5,8<br />

%, en 2012, contre 0,6, au terme<br />

de l’exercice écoulé. Par ailleurs,<br />

l’activité économique s’est<br />

déroulée dans un contexte de<br />

modération de la hausse des<br />

prix. Le taux d’inflation annuel<br />

moyen est ressorti à 2,8 %<br />

contre 3,9 % en 2011. En 2013,<br />

ce frémissement de l’activité<br />

économique devrait se poursuivre<br />

avec un taux de croissance<br />

projeté à 6,5 %. Il sera porté par<br />

l’activité en Côte d’Ivoire, le dynamisme<br />

de l’activité minière<br />

régionale et la normalisation de<br />

la situation sociopolitique dans<br />

les zones de conflit. Quant au<br />

taux d’inflation projeté pour la<br />

fin de l’année, il est de 1,5 %. Si<br />

l’inflation est ainsi maîtrisée,<br />

admet M. Diarrassouba, c’est<br />

grâce à la faiblesse de la de-<br />

19<br />

mande mondiale qui atténue les<br />

risques pesants sur l’inflation<br />

importée et une baisse des produits<br />

alimentaires locaux, dans<br />

la perspective d’une campagne<br />

agricole satisfaisante. Au niveau<br />

du dispositif réglementaire, différentes<br />

décisions de la Banque<br />

centrale ont permis de doper la<br />

compétitivité des banques secondaires.<br />

Entre autres, la<br />

baisse du ratio de trans<strong>for</strong>mation<br />

de 75 à 50 %, la suppression<br />

du ratio de structure de<br />

portefeuille de 60%, la baisse du<br />

taux d’intérêt lié aux opérations<br />

d’appels d’injection de liquidité<br />

de 3 à 2,75 % ainsi que le passage<br />

du taux du guichet au prêt<br />

marginal de 4 à 3,75 .<br />

LANCINÉ BAKAYOKO


20 Culture<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Francophonie<br />

La Côte d’Ivoire fière d’appartenir au monde francophone<br />

La <strong>Commission</strong> nationale de la Francophonie (Cnf) a organisé, le 25 mars, au Plateau, un colloque<br />

pour repositionner le pays dans le monde francophone.<br />

Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice<br />

Bandaman. (pHOTO d’arcHives)<br />

COMMUNIQUÉ<br />

Nouveau visage de la<br />

Francophonie ». Tel<br />

est le thème débattu<br />

au cours du colloque<br />

des Journées de la<br />

Francophonie 2013, lundi<br />

dernier, à l’hôtel du District<br />

d’Abidjan Plateau.<br />

Ce moment de partage intellectuel,<br />

présidé par le ministre<br />

de la Culture et de la<br />

Francophonie, Maurice<br />

Kouakou Bandaman, s’inscrit<br />

dans le cadre de la sensibilisation<br />

et de la mobilisation<br />

des communautés francophones<br />

et des décideurs politiques<br />

ivoiriens autour de la<br />

candidature de la Côte<br />

d’Ivoire à l’organisation des<br />

8 es jeux de la Francophonie<br />

en 2017. C’était aussi l’occasion<br />

de mener des activités de<br />

réflexions sur l’état actuel de<br />

l’offre de coopération francophone<br />

et l’impact de ses missions<br />

sur les Etats membres ;<br />

en appuyant les ef<strong>for</strong>ts actuels<br />

de la Côte d’Ivoire en faveur<br />

de son<br />

repositionnement dans le<br />

monde francophone.<br />

Maurice Bandaman s’est réjoui<br />

de l’appartenance de la<br />

Côte d’Ivoire à la grande famille<br />

de la Francophonie.<br />

Une Francophonie, autrefois<br />

« gardienne et défenseur de<br />

la langue française, passée à<br />

une Francophonie défendant<br />

un idéal encore plus large<br />

avec une participation des<br />

pays parlant plusieurs<br />

langues», a-t-il mentionné.<br />

Le Secrétaire général de la<br />

commission nationale de la<br />

Journées de l’oralité<br />

Démarrées, lundi, à la<br />

Bibliothèque nationale<br />

et au lycée Ste<br />

Marie de Cocody,<br />

par des séances de<br />

<strong>for</strong>mation, les Journées de<br />

l’oralité (2 e édition) initiées<br />

par la Compagnie Na<strong>for</strong>oba<br />

ont pris fin, samedi, à Grand-<br />

Bassam. Pour l’apothéose<br />

donc, une ballade a été<br />

contée. Ce fut l’occasion pour<br />

des conteurs de raconter de<br />

petites histoires (5 mn maximum)<br />

au public, majoritairement<br />

constitué de stagiaires<br />

du Cafop supérieur de<br />

Grand-Bassam. Ils ont tous<br />

souhaité que le conte soit réintégré<br />

dans les programmes<br />

scolaires dans les pays africains.<br />

Yaou Alla Aminatou du<br />

Niger, dans son conte intitulé<br />

Didjé, demande aux enfants<br />

de respecter les parents<br />

et d’éviter de ramasser les ordures<br />

dans la rue. Quant à<br />

Florence Kouadio (Flopy),<br />

elle mentionne que le bien<br />

fait n’est jamais perdu à travers<br />

son comte «Sakinin, le<br />

chasseur». Thérèse Yao parle<br />

de la «bravoure du margouillat»<br />

tout en invitant les<br />

hommes à plus de modestie<br />

et d’humilité. Rémi Aubert<br />

(La Guyane), à travers «Les<br />

trois frères», fait remarquer<br />

qu’il n’existe pas de soushomme<br />

et que chacun peut<br />

réussir pourvu qu’il travaille.<br />

Tandis que, de son côté, Pascaline<br />

Ouédraogo (Burkina<br />

Faso) demande, dans son<br />

conte, aux hommes de croire<br />

en leurs capacités. Le Congolais<br />

Abdon Fortuné<br />

Koumbha, par ailleurs directeur<br />

de la Rencontre internationale<br />

des arts de la parole et<br />

du langage (Riapl), entretient<br />

le public avec des chants. Il<br />

ne manque pas d’exprimer sa<br />

joie d’être venu en terre ivoirienne<br />

pour participer à cette<br />

Francophonie, Zoro Epiphane,<br />

soutient que le colloque<br />

s’inscrit dans les<br />

ambitions du Président de la<br />

République ivoirien de dynamiser<br />

la coopération francophone<br />

en l’inscrivant dans<br />

une réalité mieux comprise.<br />

Pour ce faire, il est indispensable,<br />

selon lui, « d’apprivoiser<br />

cette vision, de la décliner<br />

et l’appréhender afin d’en<br />

avoir une meilleure perception<br />

pour pouvoir la porter et<br />

la réaliser ».<br />

Au cours de ce colloque, les<br />

rencontre du conte. L’initiateur<br />

du projet, Taxi conteur,<br />

a, quant à lui, expliqué au<br />

public pourquoi certaines<br />

femmes sont dépensières,<br />

sages, etc.<br />

Toujours dans le cadre des<br />

Journées de l’oralité, des<br />

séances de <strong>for</strong>mation ont eu<br />

lieu, lundi et mardi, à la Bibliothèque<br />

nationale, au Plateau,<br />

à l’intention des<br />

apprenants et des bibliothécaires<br />

et au lycée Ste Marie<br />

de Cocody.<br />

L’initiateur du projet et directeur<br />

de la Compagnie Na<strong>for</strong>oba,<br />

Adama Adepoju alias<br />

Taxi conteur, a instruit les<br />

apprenants qui veulent faire<br />

du conte un métier sur les<br />

techniques de la maîtrise de<br />

la profession. Comédien d’expérience,<br />

il a expliqué les<br />

qualités que doit avoir un<br />

futur conteur. Notamment la<br />

maîtrise de la langue française,<br />

une bonne diction.<br />

questions sur les rapports<br />

langue française – langues<br />

africaines, Francophonie et<br />

intégration régionale, peuples<br />

et gouvernance politique<br />

ont été traitées par des professeurs<br />

nationaux et internationaux.<br />

Démarrées le 18 mars dernier,<br />

ces journées s’achèveront<br />

le 27 mars par un<br />

dîner-gala au Golf hôtel<br />

d’Abidjan.<br />

HErvé AdOu<br />

STAGIAIRE<br />

Le conte réclamé dans les programmes scolaires<br />

La slameuse martiniquaise, Mapie, lors de sa prestation pendant la ballade<br />

contée, au Musée du costume de Grand-Bassam. (pHOTO : nafOrOba)<br />

Le comédien martiniquais<br />

Valer Egouy, animateur<br />

d’une structure socioculturelle<br />

dénommée Virgule, a<br />

indiqué que son rôle auprès<br />

des bibliothécaires est de leur<br />

apprendre à mieux intéresser<br />

le public à la lecture de par<br />

leur approche. La slameuse<br />

martiniquaise, Marie Pierre-<br />

Loiseau alias Mapie, s’est dit<br />

heureuse de participer à ces<br />

Journées de l’oralité en terre<br />

ivoirienne. Elle est intervenue<br />

au lycée Sainte Marie de<br />

Cocody pour amener les<br />

jeunes filles de cet établissement<br />

à s’intéresser à l’art<br />

qu’elle pratique.<br />

Ces journées ont aussi été<br />

marquées par des spectacles<br />

de conte à la Bibliothèque nationale<br />

entre 12h00 et 14h00<br />

et des nuits dédiées à cet art,<br />

à la place Amoin, à Abobo.<br />

ISSA T. YEO


Mercredi 27 mars 2013<br />

Ficad 2013<br />

La 9 e édition lancée<br />

L’inspecteur général d’état, Niamien N’Goran, a profité du Ficad 2013<br />

pour rendre hommage à l’ancien Président Henri Konan Bédié.<br />

La 9 e édition du Festival<br />

international de la culture<br />

et des arts de Daoukro<br />

(Ficad) a démarré,<br />

samedi dernier, en présence<br />

de l’inspecteur général<br />

d’Etat, Niamien N’Goran Emmanuel,<br />

qui représentait le<br />

Premier ministre, Daniel Kablan<br />

Duncan. Il a rendu hommage<br />

au président Henri<br />

Konan Bédié qui a permis,<br />

chaque année, au Ficad de gagner<br />

en notoriété. Il a souligné<br />

que c’est une lucarne qui per-<br />

met à plusieurs personnalités<br />

du pays de visiter la ville natale<br />

de l’ex-Chef de l’Etat. Aussi at-il<br />

insisté sur le fait que la réconciliation<br />

nationale doit être<br />

prônée partout. C’est pourquoi<br />

il a demandé au Ficad de jouer<br />

sa partition dans sa recherche.<br />

C’est après une visite des différents<br />

stands, dont celui de Fraternité<br />

Matin, que Niamien<br />

N’Goran a procédé à la coupure<br />

du ruban marquant l’ouverture<br />

du festival. Bien avant<br />

l’inspecteur d’Etat, Koumoué<br />

Koffi Moïse, parrain de la cérémonie,<br />

a pris l’engagement de<br />

soutenir cette initiative et<br />

d’œuvrer pour son rayonne-<br />

Niamien N’Goran en coupant le ruban, marque ainsi l’ouverture du festival.<br />

(pHOTO : ficad)<br />

ment international. Il a aussi<br />

souhaité que la réconciliation<br />

nationale guide l’esprit de tous<br />

les festivaliers durant cette semaine.<br />

Sans omettre de remercier<br />

le président Bédié pour son<br />

appui à la jeunesse de Daoukro.<br />

Le commissaire principal du<br />

Ficad, Olivier Akoto, a indiqué<br />

que cette 9 e édition s’inscrit<br />

dans le cadre de la réconciliation<br />

nationale et de la paix, car<br />

la Côte d’Ivoire en a besoin aujourd’hui.<br />

Selon lui, il est animé<br />

de l’ambition de faire de Daou-<br />

kro, un grand carrefour culturel.<br />

C’est pourquoi il s’ef<strong>for</strong>ce,<br />

chaque année, d’apporter un<br />

plus au festival. Dans ce sens,<br />

cette année, hormis la troupe<br />

Abron venue de Tanda qui est<br />

l’invitée spéciale, une troupe<br />

venue du Sénégal va donner un<br />

éclat international à la fête. Il<br />

n’a pas omis de remercier tous<br />

ceux qui l’ont aidé à organiser<br />

l’événement, particulièrement<br />

le président Bédié qui en est la<br />

caution morale.<br />

Edgar Yéboué<br />

COrrESPONDANT réGIONAL<br />

Dans le quotidien Fraternité Matin du lundi 25 mars 2013/N°14496, une annonce parue en<br />

page 31 tente maladroitement d’induire le public et le monde intellectuel en erreur à propos<br />

du Project Management Institute (PMI) ® et de ses Certifications. Con<strong>for</strong>mément aux exigences<br />

du Code d’Éthique et de Conduite professionnelle qui oblige tous les membres du PMI, nous<br />

tenons à apporter les précisions ci-dessous. Il est vrai que le style linguistique offert est une<br />

véritable insulte à la langue de Molière, mais passons.<br />

De l’organisation d’examens de Certifications PMI ® en Côte d’Ivoire<br />

Pour rappel, dans l’impossibilité actuelle de passer les examens du PMI dans les centres<br />

Prometrics de la place, n’importe quelle entreprise ou organisation de Côte d’Ivoire peut<br />

organiser un examen de Certifications du PMI à une date donnée. Il lui suffit d’indiquer qu’elle<br />

dispose d’au moins 10 candidats potentiels et réserve une salle appropriée et sécurisée.<br />

Ce n’est pas sorcier pour la grande majorité des organisations ivoiriennes. Nul ne peut donc<br />

s’en prévaloir comme privilège. Toutefois, le PMI affirme dans le <strong>for</strong>mulaire de demande<br />

d’organisation d’examen qu’il n’est en rien engagé dans l’organisation d’un requérant. Parler<br />

donc de PARTENARIAT avec le PMI est abusif et malhonnête. Au demeurant, le PMI a réservé<br />

l’utilisation des termes PARTENARIAT et ACCREDITATION à ses relations particulières avec<br />

de prestigieuses institutions internationales, notamment des Universités et Grandes Écoles<br />

américaines et européennes. L’usage de ces termes à un niveau aussi bas relève de la<br />

méconnaissance du PMI et de ses règles de propriété intellectuelle.<br />

Des cours de préparation aux certifications du PMI<br />

Il n’existe pas à ce jour d’«accréditation PMP ® »dansleprocessusdescertificationsduPMI.<br />

Ce terme est vide de sens car inventé de toute pièce. La <strong>for</strong>mation préparatoire aux examens<br />

du PMI est administrée par des ORGANISATIONS appelées Registered Education Providers<br />

(R.E.P). PMIautorise,eneffet,desORGANISATIONS(non pas des individus) àdispenser<br />

l’éducation <strong>for</strong>melle exigée à ses candidats. La certification PMP ® des instructeurs n’est qu’une<br />

pièce parmi tant d’autres. En cas d’approbation de son dossier, l’ORGANISATION reçoit un<br />

numéro (de quatre chiffres dans la série actuelle, contre sept publiés), un certificat<br />

d’enrôlement, le logo R.E.P et son inscription dans le répertoire international en ligne vérifiable<br />

sur https://ccrs.pmi.org/Search.aspx<br />

<br />

Culture 21<br />

EXPERTISE EN MANAGEMENT DE PROJETS ET DE LA QUALITE<br />

« Les opportunités viennent à ceux /celles qui y sont préparé(e)s »<br />

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Project Management<br />

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Certifications du PMI-USA en Côte d’Ivoire : AUTOPSIE D’UNE ARNAQUE AUDACIEUSE<br />

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Program Management<br />

Professional (PgMP) ®<br />

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40 h<br />

40 h<br />

Gestionnaires d’Echéanciers<br />

de Projet avec Ms Project<br />

Gestionnaires de<br />

Programmes, Gestionnaires<br />

de projets, cadres<br />

dirigeants,…<br />

Gestionnaires de Risques,<br />

Cadres,…<br />

L’acceptation, par le PMI, de l’initiation d’un examen suppose que, soit le requérant<br />

(ORGANISATION) dispose d’un agrément de R.E.P, soit a pris attache avec un R.E.P pour la<br />

partie <strong>for</strong>mation de ses candidats.L’astucequiconsisteàsolliciteruneautorisationd’examen,<br />

pour ensuite la faire passer pour agrément aux fins de <strong>for</strong>mer des candidats (le vrai mobile<br />

de la demande d’examen) est une manœuvre frauduleuse. L’utilisation du logo du Chapitre<br />

PMI de Frank<strong>for</strong>t est aussi une violation criarde, de plus, des interdictions du PMI.<br />

Comment le PMI valide des candidatures enregistrées en ligne par des cybercriminels ?<br />

Le jeu de la validation des candidatures par le PMI se fait sur intervention d’un cheval de Troie.<br />

Une organisation extérieure à la Côte d’Ivoire, ayant statut de vrai R.E.P loue son agrément<br />

(numéro et nom) aux faussaires, qui les introduisent dans les cases réservées à l’organisme<br />

de <strong>for</strong>mation dans le système, et le tour est joué.<br />

Affirmer donc avoir <strong>for</strong>mé des certifiés PMP ® sans en avoir les capacités jette un doute certain<br />

sur les crédibilité, compétences et professionnalisme de ces derniers. Dans le système<br />

américain, LES MOYENS JUSTIFIENT LA FIN.Nulnepeutdoncpréjugerdel’impactd’affirmations<br />

aussi hasardeuses sur des carrières, au moment-même où le service approprié du PMI enquête<br />

sur les «présomptions» de fraudes en Côte d’Ivoire. La déchéance du cycliste américain Lance<br />

Armstrong est à revisiter ici.<br />

Pour terminer, nous réaffirmons ici et maintenant que KAP INVEST est la première (et unique<br />

à ce jour) ORGANISATION agréée pour <strong>for</strong>mer et préparer aux certifications du PMI dans<br />

l’espace francophone CEDEAO. Nousn’attendonsqu’undébatcontradictoireradiotélévisé<br />

en direct devant la Nation et le monde entier pour le prouver.<br />

Pour KAP INVEST Consulting<br />

Paul A. Koffi, PMP, CMQ/OE<br />

R.E.P Program Administrative<br />

and Compliance contact<br />

15 avril 2013<br />

6 mai 2013<br />

13 mai 2013<br />

10 juin 2013<br />

17 juin 2013<br />

:<br />

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Inc., USA. KAP INVEST et le logo de KAP INVEST sont des marques déposées du groupe KAP INVEST.<br />

Visitez-nous sur www.kapinvestgroup.com et sur www.facebook.com/kap.invest<br />

Tél : (225) 22 42 66 60 / Fax : (225) 22 42 66 64 - Quick infos : (225) 48 42 99 49 / (225) 45 70 46 52.<br />

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22 Culture<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Presse écrite<br />

27 agents de ‘‘ Notre Voie ’’ crient au licenciement abusif<br />

Le directeur général par intérim du Groupe la Refondation, César étou, a limogé une partie de son personnel.<br />

Les relations ne sont<br />

plus au beau fixe<br />

entre la direction générale<br />

intérimaire et<br />

des travailleurs de<br />

notre confrère «La refondation<br />

», éditrice du quotidien<br />

« Notre Voie ».<br />

Une décision de licenciement,<br />

pour motif écono-<br />

mique, de 27 employés de<br />

cette entreprise est au centre<br />

du désamour constaté<br />

depuis quelques jours. En<br />

effet, selon Guillaume<br />

Gbato, secrétaire général du<br />

Syndicat national des<br />

agents de la presse privée de<br />

Côte d’Ivoire (Synappci) et<br />

une délégation des licenciés<br />

Guillaume Gbato (au centre), secrétaire général du Synappci, soutient ses<br />

camades licenciés. (pHOTO : M. yevOu)<br />

que nous avons reçus dans<br />

nos locaux, la mesure prise<br />

par la direction générale intérimaire<br />

et signifiée aux<br />

concernés, le 22 mars 2013,<br />

est « un licenciement abusif,<br />

injuste, injustifié, illégal<br />

et anti-social». Après la<br />

crise post-électorale, explique<br />

Guillaume Gbato, un<br />

protocole d’accord a été obtenu<br />

entre la direction et les<br />

travailleurs, dont certains<br />

devaient être mis en chômage<br />

technique avec la moitié<br />

de leur salaire, jusqu’à ce<br />

que la situation s’améliore<br />

ou que certains d’entre eux<br />

se trouvent un autre emploi.<br />

Dans la même veine, le Synappci<br />

avait proposé aux<br />

responsables de l’entreprise<br />

certaines dispositions pour<br />

sauver les emplois. Il s’agissait,<br />

entre autres, de réduire<br />

les charges de l’entreprise,<br />

faire des abattements sur les<br />

primes de certains responsables.<br />

Malheureusement,<br />

déplore Guillaume Gbato,<br />

« le conseil d’administration<br />

et la direction intérimaire<br />

ont rejeté toutes nos<br />

propositions ». En lieu et<br />

place, indique le secrétaire<br />

général du Synappci, l’organigramme<br />

de l’entreprise a<br />

été revu, avec la création<br />

d’autres postes et des recrutements.<br />

Toutes choses qui<br />

fondent la conviction des<br />

plaignants que le motif économique<br />

avancé ne peut<br />

justifier leur licenciement.<br />

Au nom de ces derniers,<br />

Guillaume Gbato et le Synappci<br />

s’opposent à la mesure<br />

et souhaitent un audit<br />

de la gestion de la direction<br />

intérimaire, afin que toutes<br />

les parties soient au même<br />

niveau d’in<strong>for</strong>mation sur la<br />

situation réelle de l’entreprise.<br />

Ils interpellent le président<br />

du Front populaire<br />

ivoirien (Fpi), afin qu’il ordonne<br />

l’évaluation de l’entreprise.<br />

Pour Guillaume<br />

Gbato, la mesure qui frappe<br />

ses collègues est contre les<br />

principes défendus par ce<br />

parti. « Le Fpi ne peut pas<br />

dénoncer les licenciements<br />

abusifs auxquels nous assistons<br />

actuellement et se<br />

permettre de mettre tous<br />

ces travailleurs et leurs familles<br />

à la rue. Il faut éviter<br />

la mise à mort de ces gens<br />

qui ont consacré leur vie à<br />

l’entreprise. Que la direction<br />

du Fpi prenne le dossier<br />

en main pour y trouver<br />

une issue heureuse ».<br />

Joint par téléphone, le directeur<br />

général intérimaire,<br />

César Etou, a indiqué que<br />

les problèmes de l’entreprise<br />

ont été soumis au<br />

conseil d’administration et à<br />

l’inspection du<br />

travail. « Nous attendons<br />

leur autorisation avant de<br />

nous prononcer », a-t-il indiqué.<br />

Avant de préciser que<br />

depuis le 9 avril 2011, tous<br />

les travailleurs de l’entreprise<br />

étaient au chômage,<br />

compte tenu de la perte de<br />

la totalité du matériel de<br />

travail et de l’imprimerie<br />

qui est partie en fumée.<br />

Malgré cela, explique César<br />

Etou, «nous avons pu reconstituer<br />

56 postes sur<br />

85 ».<br />

Interrogé sur la possibilité<br />

de signifier, le 22 mars<br />

2013, une décision de licenciement<br />

prise le 31 décembre<br />

2012, l’inspecteur du<br />

travail, M. Gnanzi, en<br />

charge du dossier s’est<br />

voulu clair : « J’ai convoqué<br />

les deux parties à une réunion<br />

au cours de laquelle je<br />

vais leur signifier, à nouveau,<br />

que la décision prise<br />

le 31 décembre 2012 ne peut<br />

être signifiée en mars 2013.<br />

C’est seulement après cette<br />

réunion que la mesure de licenciement<br />

pourrait prendre<br />

effet. ».<br />

Marc Yevou


PHOTO : AFP<br />

L’inquiétude grandit de<br />

plus en plus aussi bien à<br />

l’intérieur qu’à l’extérieur<br />

de la Birmanie<br />

quant aux affrontements<br />

observés ces derniers jours<br />

entre bouddhistes et musulmans<br />

dans certaines régions du<br />

pays. Selon un bilan officiel<br />

rendu public, hier, ces affrontements<br />

ont fait quarante morts la<br />

semaine dernière à Meiktila,<br />

dans la région de Mandalay<br />

(centre), obligeant les autorités<br />

à placer la ville sous état d’urgence.<br />

Tout est parti d’une dispute apparemment<br />

banale entre un<br />

commerçant musulman et ses<br />

clients, qui a dégénéré et révélé<br />

par la même occasion la délicatesse<br />

des rapports entre communautés.<br />

Cette situation a<br />

notamment mis au grand jour<br />

la marginalisation dont sont<br />

l’objet les musulmans dans ce<br />

pays, d’autant que même des<br />

moines bouddhistes ont pris<br />

part à ce déferlement de violences<br />

qui a duré trois jours (22-<br />

26 mars). Le bouddhisme étant<br />

considéré par la majorité bamar<br />

comme une caractéristique es-<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Birmanie<br />

Les affrontements communautaires inquiètent<br />

Des violences ayant fait plusieurs morts, la semaine dernière,<br />

menacent de s’étendre à tout le pays.<br />

Les autorités sur les lieux des ruines causées par les violences.<br />

Mali / élections<br />

sentielle de l’identité nationale<br />

birmane, l’incident de Meiktila<br />

est vu par des analystes comme<br />

le signe d’une fracture religieuse<br />

qui interpelle les autorités.<br />

Lundi, de nouvelles violences<br />

ont éclaté, cette fois dans la région<br />

de Bago, entraînant la destruction<br />

de plusieurs mosquées<br />

et maisons, sans faire de victime.<br />

La liste s’est allongée hier<br />

avec la destruction d’une nouvelle<br />

mosquée.<br />

La persistance de ces violences<br />

qui menacent de s’étendre à<br />

plusieurs localités du pays dont<br />

Rangoun, l’ancienne capitale, a<br />

amené les Etats-Unis à déconseiller<br />

« <strong>for</strong>tement » tout déplacement<br />

dans les régions<br />

concernées.<br />

A deux ans d’une échéance électorale<br />

jugée décisive – les premières<br />

législatives<br />

véritablement libres et équitables<br />

– ces violences constituent<br />

un défi pour la classe politique<br />

aussi bien au pouvoir que dans<br />

l’opposition à qui la population<br />

reproche sa mollesse face à cette<br />

poussée de violence due à l’intolérance<br />

religieuse. Sur cette<br />

question, pour la première fois,<br />

Les délais seront respectés<br />

Lundi à Bamako, le Comité<br />

de suivi de la mise<br />

en œuvre de la feuille de<br />

route pour la transition<br />

a tenu sa première réunion,<br />

sous la présidence du Premier<br />

ministre malien Diango<br />

Cissoko. Elle a regroupé des officiels<br />

maliens, mais également<br />

des partenaires étrangers au<br />

développement, ainsi que des<br />

diplomates étrangers, selon<br />

RFI. Qui souligne que la situation<br />

au nord du pays et l’organisation<br />

des prochaines<br />

élections ont dominé les débats.<br />

Les autorités maliennes ont eu<br />

pour leurs alliés africains et<br />

français, un message sans équivoque<br />

: « Ne partez pas, le travail<br />

n’est pas encore terminé<br />

sur le terrain.» « Le gouvernement<br />

souhaite la présence de<br />

l’armée française sur le terrain<br />

des opérations jusqu’à la<br />

libération totale du territoire<br />

national, le déploiement total<br />

de la Misma et sa trans<strong>for</strong>mation<br />

en cours en Mission inté-<br />

grée des <strong>Nations</strong> unies au Mali<br />

(Minuma) », a déclaré Diango<br />

Cissoko, le Premier ministre.<br />

Face aux bailleurs de fonds et<br />

aux partenaires du développement,<br />

la question des prochaines<br />

élections a été<br />

également évoquée. Le chef du<br />

gouvernement du Mali a répété<br />

que « le gouvernement était<br />

déterminé à organiser ces élections<br />

à la période indiquée par<br />

le Président de la république ».<br />

Dioncounda Traoré avait indiqué<br />

que la présidentielle se<br />

tiendra au mois de juillet avec<br />

les premier et second tours prévus<br />

les 7 et 21 du même mois.<br />

Mais la machine électorale est<br />

loin d’être rodée. Selon le Premier<br />

ministre malien, la chronologie<br />

de l’organisation des<br />

élections devrait être rapidement<br />

proposée afin que le gouvernement<br />

et les partis<br />

politiques puissent discuter en<br />

toute franchise des scénarios<br />

possibles.<br />

FRANCK A. ZAGBAYOU<br />

la lauréate du Prix Nobel de la<br />

paix, Aung San Suu Kyi, chef de<br />

l’opposition, a été critiquée par<br />

son propre camp pour son « silence<br />

».<br />

CYPRIEN TIESSÉ<br />

SOURCE : AFP<br />

Quotidien d’in<strong>for</strong>mations générales<br />

paraissant depuis le 9-12-1964<br />

Tél: (225) 20.37.06.66<br />

Lignes groupées<br />

Fax: (225) 20.37.25.45<br />

PRÉSIDENT DU CONSEIL<br />

D’ADMINISTRATION<br />

Viviane Zunon Kipré<br />

DIRECTEUR GÉNÉRAL<br />

DIRECTEUR DE PUBLICATION<br />

Venance Konan<br />

venance.konan@fratmat.info<br />

DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT<br />

DES RÉDACTIONS ADJOINT<br />

Abel Doualy<br />

abel.doualy@fratmat.info<br />

(225) 05.00.04.85<br />

RÉDACTEUR EN CHEF<br />

Michel Koffi<br />

michel.koffi@fratmat.info<br />

(225) 05.89.57.48<br />

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EXÉCUTIF<br />

Elvis Kodjo<br />

elvis.kodjo@fratmat.info<br />

(225) 05.30.29.00<br />

SIÈGE SOCIAL ADMINISTRATION<br />

Rédaction-Impression<br />

Adjamé<br />

Boulevard du G al De Gaulle<br />

01 BP 1807 Abidjan 01 - RCI<br />

Site: http/www.fratmat.info<br />

Email: contact@fratmat.info<br />

info@fratmat.info<br />

DÉPARTEMENT<br />

COMMERCIAL & PUBLICITÉ<br />

Tél : (225) 20.37.06.66<br />

Postes : 187 - 219 - 220 - 222<br />

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PUBLICITÉ ÉTRANGÈRE HMI<br />

25, rue Saint Didier, 75116 Paris<br />

Tél : 01.56.90.34.34<br />

Fax : 01.56.90.34.30<br />

ABONNEMENTS & ARCHIVES<br />

Tél : (225) 20.37.06.66<br />

Postes : 221 - 224<br />

DIFFUSION<br />

Édipresse - 09 BP 254 Abidjan 09<br />

Tél : (225) 22 40 42 42<br />

Fax : (225) 22 44 56 57<br />

ÉDITEUR<br />

SNPECI<br />

Société Nouvelle de Presse<br />

et d’Édition de Côte d’Ivoire<br />

Société d’État au capital<br />

de 175 millions FCFA<br />

Dépôt légal<br />

N°2184 du 13 mai 1987<br />

RC 206202 - CC 5012019L<br />

TIRAGE DU JOUR 19 963<br />

International<br />

23


24 Sports<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Salomon Kalou (attaquant des Éléphants)<br />

“ Je ne baisserai jamais les bras ’’<br />

L’international ivoirien de Lille veut effacer les erreurs du passé, pour un futur radieux avec la sélection nationale.<br />

Pensez-vous que la victoire<br />

sur la Gambie pourrait<br />

être considérée<br />

comme un nouveau départ<br />

pour les Eléphants?<br />

Vous faites certainement référence<br />

à notre Can 2013 qui n’a<br />

pas été bonne en termes de résultat.<br />

Je pense que tous les<br />

joueurs ont eu le temps de se remettre<br />

en cause. Le match<br />

contre la Gambie était le premier<br />

des Eléphants, après<br />

l’aventure malheureuse en<br />

Afrique du Sud. Effectivement,<br />

il peut être considéré comme un<br />

nouveau départ pour nous.<br />

Nous avons gagné. En même<br />

temps, nous avons eu, en face,<br />

un adversaire qui a eu du ré-<br />

pondant. Il faut oublier la Can<br />

2013 et penser aux échéances<br />

futures. Je pense que nous nous<br />

sommes bien lancés dans ces<br />

éliminatoires du Mondial 2014.<br />

Vous réalisez le troisième<br />

et dernier but des Eléphants.<br />

Cette per<strong>for</strong>mance<br />

vous permet-elle<br />

d’avoir de la confiance en<br />

cette équipe ?<br />

C’est toujours bon pour le moral<br />

d’inscrire des buts. Surtout pour<br />

l’attaquant que je suis. Chaque<br />

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT<br />

ET DES TRANSPORTS,<br />

**********<br />

PHOTO :ABDOULAYE COULIBALY<br />

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL<br />

fois que je peux, je marque. J’ai<br />

joué ma première Can en 2008,<br />

au Ghana. Mon premier match<br />

dans cette phase finale, était<br />

contre le Nigeria. J’avais marqué<br />

l’unique but de la partie.<br />

Ensuite, j’ai toujours cherché à<br />

donner le meilleur de moimême.<br />

Je me souviens encore<br />

de ma première sélection.<br />

C’était en en février 2007, en<br />

France, lors d’un match amical<br />

contre la Guinée. Nous avions<br />

gagné grâce à un but de Didier<br />

Drogba. Je me suis dit que c’est<br />

une nouvelle aventure qui commence<br />

dans ma vie. Et je savais<br />

qu’elle allait être difficile. En<br />

conséquence, il ne faut jamais<br />

baisser les bras. Et moi, je ne les<br />

baisserai jamais. Le football<br />

n’est pas un sport individuel. Je<br />

pense que si le groupe possède<br />

un jeu plus dynamique, les Elé-<br />

REPUBLIQUE DU MALI<br />

UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI<br />

AVIS D’APPEL D’OFFRES N°019MET-SG du 18/03/2013<br />

Sur Financement Budget EMACI exercice 2013; le Ministre de<br />

l’Equipement et des Transports invite, par le présent Appel<br />

d’Offres relatif à la fourniture d’un (01) véhicule 4x4 station<br />

wagon au profit des Entrepôts du Mali en Cote d’Ivoire en lot<br />

unique.<br />

Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des<br />

in<strong>for</strong>mations supplémentaires et examiner les Dossiers d’Appel<br />

d’Offres dans les bureaux :<br />

a. Direction des Finances et du Matériel du Ministre de l’Equipement<br />

et des Transports ; Avenue de la Liberté BP : 78,<br />

Tél : 20 22 23 81 ; Fax : 20 23 90 60 Bamako,<br />

b. Entrepôt du Mali en Côte d’Ivoire, Direction Abidjan<br />

01, BP : 2739, Tel : 00225 21 75 42 42 /00225 21 75 42 40<br />

Fax : 00225 21 75 42 43, Email : gabdoulaye6@yahoo.fr ;<br />

moyennant paiement d’un montant non remboursable de cent mille<br />

(100 000) Francs CFA.<br />

Les offres doivent être accompagnées d’une garantie d’offre<br />

de Deux millions (2 000 000) francs cfa ;<br />

L’ouverture des plis aura lieu à l’Entrepôt du Mali en Côte d’Ivoire,<br />

Direction Abidjan 01, BP : 2739, Tel : 00225 21 75 42 42 /00225 21 75 42 40<br />

Fax : 00225 21 75 42 43, Email : gabdoulaye6@yahoo.fr ;<br />

le 25/04/2013 à 10 heures 30 mn.<br />

phants feront encore plus.<br />

L’absence de Drogba a-til<br />

pesé, surtout que les<br />

attaquants n’ont pu<br />

concrétiser les nombreuses<br />

occasions de<br />

but qui leur étaient offertes<br />

avant la mitemps<br />

?<br />

C’est vrai que la présence de<br />

Didier Drogba nous aurait<br />

apporté un plus. Mais il était<br />

absent. Le mérite revient à<br />

tout le groupe. C’est cela le<br />

plus important. Nous avons<br />

eu à faire à une bonne défense,<br />

même si nous n’avons<br />

pas pu marquer de but au<br />

cours de la première mitemps.<br />

Après, nous avons<br />

compris comment il fallait<br />

piéger les Gambiens à la seconde<br />

période. Et Gervinho a<br />

surtout vu le secret.<br />

Gervinho est-il finalement<br />

celui qui sort les Eléphants<br />

En battant la Gambie (3-<br />

0) en match aller de la<br />

3 e journée des éliminatoires<br />

du Mondial<br />

2014, samedi, à Abidjan,<br />

la Côte d’Ivoire a consolidé<br />

sa position de leader du groupe<br />

C. Avec un total de 7 points, les<br />

Eléphants sont talonnés par la<br />

Tanzanie (6 points), qui a dominé<br />

le Maroc (3-1), dimanche,<br />

à Dar-es-Salam.<br />

Grand perdant de la journée<br />

avec 2 points, les Lions de l’Atlas<br />

sont en mauvaise posture.<br />

Tandis que la Gambie (1 point)<br />

reste la lanterne rouge. «Il fallait<br />

absolument arracher ces<br />

trois points. A présent, il va<br />

falloir gérer les rencontres à<br />

venir pour terminer en<br />

beauté», confie Bamba Souleyman,<br />

le défenseur ivoirien qui<br />

vise, comme tous ses coéquipiers,<br />

le Mondial brésilien en<br />

2014.<br />

Dans le groupe D, les Blacks<br />

Stars du Ghana sont les grands<br />

bénéficiaires de cette journée.<br />

Ils ont largement vaincu les<br />

Crocodiles du Nil du Soudan<br />

(4-0). Cette victoire leur offre 6<br />

points et leur permet de mettre<br />

la pression sur la Zambie (7<br />

points), qui a été tenue en<br />

échec (1-1) au Lesotho. Dans ce<br />

groupe, le Soudan (1 point)<br />

reste scotché à la dernière<br />

place.<br />

Le champion d’Afrique<br />

coincé à domicile<br />

Le Nigeria, toujours en fête, a<br />

été neutralisé à domicile par le<br />

Kenya (1-1). Avec 5 points au<br />

tableau du classement du<br />

groupe F, les Super Eagles se<br />

voient rejoindre par la Namibie<br />

qui est allée s’imposer au<br />

des situations difficiles?<br />

Il est talentueux. En provoquant<br />

un penalty et me faisant une<br />

passe décisive, il montre bien<br />

qu’il est un footballeur sur lequel<br />

la Côte d’Ivoire doit compter.<br />

En plus, c’est mon ami. Je<br />

suis très heureux pour lui<br />

lorsqu’il joue de la sorte. Mais il<br />

n’est pas le seul. Tous les autres<br />

joueurs se sont bien comportés<br />

dans cette rencontre.<br />

Les nouveaux joueurs incorporés<br />

par Sabri Lamouchi<br />

ont-ils permis au<br />

groupe d’avoir un plus<br />

gros volume de jeu?<br />

Il est tôt de le dire. Le coach a<br />

appelé de nouveaux joueurs. Je<br />

pense qu’il veut donner un nouveau<br />

dynamisme à l’équipe.<br />

Mais il le fait progressivement.<br />

Il nous faut être beaucoup plus<br />

dense et jouer sans relâche pendant<br />

les 90 mn. C’est ce que les<br />

Ivoiriens attendent de nous. Je<br />

pense qu’il faut se saisir des er-<br />

Malawi (1-0). Malgré son exploit<br />

réalisé au Nigeria, le<br />

Kenya partage la zone rouge<br />

avec le Malawi (2 points chacun).<br />

En revanche, le Burkina Faso,<br />

finaliste malheureux de la Can<br />

2013, a continué sur sa belle<br />

lancée dans le groupe E. Les<br />

Etalons ont explosé le Menas<br />

du Niger (4-0). Cette victoire<br />

les positionne (3 points) au<br />

même titre que le Niger et loin<br />

derrière le Congo (9 points)<br />

victorieux (1-0) du Gabon.<br />

Le Mali (groupe H) a fait une<br />

bonne opération en allant s’imposer<br />

au Rwanda (2-1). Prenant,<br />

dans la foulée, la tête du<br />

groupe avec 3 points. Les Aigles<br />

maliens mettent la pression<br />

sur l’Algérie (3 e , 3 points)<br />

qui reçoit, aujourd’hui, le<br />

Bénin (2 e , 4 points). Le<br />

Rwanda (4 e , 1 point) est la lanterne<br />

rouge du groupe.<br />

Dans le groupe G, la Guinée<br />

(2 e , 4 points), a obtenu un<br />

match nul au Mozambique (3 e ,<br />

2 points). Le Sily national reste<br />

sous la menace d’être larguée<br />

par les «Pharaons» d’Egypte<br />

(1 e , 6 points), qui reçoit cet<br />

après-midi, le Zimbabwe (4 e , 1<br />

point).<br />

Faux pas également pour les<br />

Lions du Sénégal, qui ont réalisé<br />

une mauvaise opération<br />

dans le groupe J, face au Palancas<br />

Negras d’Angola (1-1).<br />

Le match s’est joué à Conakry,<br />

en Guinée. Cependant, les Sénégalais<br />

restent leaders du<br />

groupe avec 5 points. Le Liberia<br />

(4 points), victorieux de<br />

l’Ouganda (3-1), remonte à la<br />

2 e place avec 4 points. L’Angola<br />

(3 e ), 3 points) et l’Ouganda (4 e ,<br />

2 pts) suivent au classement.<br />

reurs du passé, les corriger et<br />

s’imposer comme une équipe<br />

très <strong>for</strong>te dans tous ses secteurs<br />

de jeu.<br />

Une victoire au prochain<br />

match vous ouvrirait les<br />

portes de la qualification<br />

au second tour. Comment<br />

allez-vous préparer cette<br />

échéance?<br />

Ce sera au mois de juin. Il y a<br />

encore deux mois. Mais la délicatesse<br />

de cette échéance est<br />

que nous allons jouer, en l’espace<br />

d’une semaine, deux<br />

matches importants. Nous faisons<br />

deux déplacements, en<br />

Gambie, puis en Tanzanie. Il<br />

nous faut obligatoirement gagner<br />

l’une de ces deux rencontres<br />

pour être définitivement<br />

qualifiés. Après, on attendra en<br />

septembre, l’équipe du Maroc.<br />

INTERVIEW RÉALISÉE PAR<br />

ADAM KHALIL<br />

Les Ivoiriens en pole position<br />

Eto’o revient en <strong>for</strong>ce<br />

Les Lions Indomptables du<br />

Cameroun, absents de tous les<br />

derniers grands rendez-vous<br />

du continent, ont pris le<br />

contrôle du groupe I en venant<br />

à bout (2-1) des Eperviers du<br />

Togo. Ils ont désormais 6<br />

points et sont suivis de près<br />

par la Libye (2 e , 5 pts), qui a ramené<br />

un nul (0-0) de Kinshasa<br />

face à la Rd Congo,<br />

reléguée à la 3 e place avec 4<br />

pts. Le Togo ne compte qu’un<br />

point au compteur.<br />

Dans le groupe A, l’Ethiopie<br />

est restée sur la même dynamique<br />

que lors de la Can 2013.<br />

Ils ont battu le Botswana (1-0,<br />

récon<strong>for</strong>tant leur place de leader<br />

avec 7 points au compteur).<br />

L’Afrique du Sud, qui a<br />

obtenu sa première victoire<br />

aux dépens de la Centrafrique<br />

(2-0), se hisse à la 2 e place avec<br />

5 points. La Centrafrique (3<br />

pts) et le Botswana (1 pt) suivent<br />

derrière. Tandis que la<br />

Tunisie (9 points) plane sur le<br />

groupe B. Les Aigles de Carthage<br />

ont dominé la Sierra<br />

Leone (2-1) à Radès. Ils devancent<br />

la Guinée équatoriale (4<br />

pts) qui a enfoncé le Cap-Vert<br />

(0 pt), dominé sur le score de<br />

4-3.<br />

Seul le vainqueur de chacun<br />

des dix groupes accèdera au<br />

dernier tour qui se jouera,<br />

après tirage au sort, sous<br />

<strong>for</strong>me de barrage (aller 11-15<br />

octobre 2013, retour 15-19 novembre<br />

2013). Les cinq vainqueurs<br />

de ces barrages seront<br />

qualifiés pour le Mondial<br />

2014.<br />

PAUL BAGNINI


ETUDE DE MAITRE OUATTARA<br />

MAMADOU,<br />

NOTAIRE<br />

01 B.P 12662 ABIDJAN 01, Tél:<br />

20.33.33.88/89<br />

44, Avenue LAMBLIN, Abidjan-Plateau,<br />

Immeuble EDEN, 5e Etage<br />

E-Mail:<br />

ouattmad.notaire@aviso.ci;etudeouattma<br />

d@gmail.com<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Il résulte de la Déclaration Notariée de<br />

Souscription et de Versement reçue le 28<br />

Février 2013 et des Statuts établis le même<br />

jour, qu’il a été constitué la SARL<br />

Unipersonnelle dénommée «SOVEMAT ».<br />

Siège Social: Abidjan-Zone 4C, 08 Boîte<br />

Postale Numéro 1987 Abidjan 08. Objet:<br />

L'achat, la vente, l'échange, l'importation,<br />

l'exportation d'équipements et matériels<br />

de Bureau; Distribution de tous<br />

matériels et produits en Côte d'Ivoire et<br />

dans tous pays étrangers, Fourniture de<br />

marchandises diverses, Transport de<br />

marchandises; Prestation et Services en<br />

tout genre. Durée: 99 années. Capital:<br />

1.000.000 F CFA divisé en 100 parts<br />

sociales de 10. 000F.CFA chacune. Gérant:<br />

Monsieur DOSSO Sahindou. Dépôt au<br />

Greffe le 15 Mars 2013, sous le N°<br />

2223/2013. RCCM d’Abidjan Plateau N°<br />

CI-ABJ-2013-B-4107.<br />

Pour avis<br />

ETUDE DE MAITRE RENE N.<br />

N'GUESSAN<br />

NOTAIRE<br />

ABIDJAN -IMMEUBLE AMIRAL 2e<br />

ETAGE<br />

(FACE NOVOTEL) ANGLE AV. GAL<br />

DE GAULLE & RUE 10<br />

01 B.P. 4071 ABIDJAN 01 - TEL. :<br />

20.22.72.84/20.33.16.42<br />

SOCIETE DE GARDIENNAGE ET DE<br />

SECURITE (GARSEC)<br />

SOCIETE A RESPONSABILITE<br />

LIMITEE AU CAPITAL DE 1.000.000<br />

DE FCFA<br />

SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-COCODY-<br />

RIVIERA-ATTOBAN, LOT N° 3 ILOT<br />

28, 28 BP 1014 ABIDJAN 28 RCCM N°<br />

CI·ABJ-1997-B-21 35 38<br />

REDUCTION DE L'OBJET SOCIAL<br />

ET CHANGEMENT DE SIEGE<br />

Aux termes des délibérations de<br />

l'assemblée Générale Extraordinaire en<br />

date du 17 janvier 2013, les associés de la<br />

société de GARDIENNAGE ET DE<br />

SECURITE (GARSEC), ont décidé:<br />

- De réduire l'objet de la société en<br />

supprimant l'activité suivante: « LA<br />

FORMATION D'EQUIPES DE<br />

GARDIENNAGE» ;<br />

- De transférer le siège social à Abidjan-<br />

Cocody-Riviera-Attoban, Lot N°3, Ilot N°<br />

28,28 BP 1014 Abidjan 28.<br />

Dépôt au greffe du Tribunal de Première<br />

Instance d'Abidjan-Plateau, le 13 mars<br />

2013 sous le numéro 2176.<br />

Modification du RCCM le 13 mars 2013<br />

sous le numéro CI-ABJ-2013-M- 3959.<br />

Pour Insertion<br />

Le gérant<br />

Me René N. N'GUESSAN,<br />

Notaire<br />

ETUDE DE MAITRE CHRISTINE E.<br />

NANOU-ADOU,<br />

NOTAIRE<br />

ABIDJAN-PLATEAU, Rue du<br />

Commerce - 46, Avenue du Général De<br />

Gaulle<br />

Face à ex- N'DAYA INTERNATIONAL-<br />

CI<br />

Immeuble GRATRY , SS, RDC et 1 er<br />

Etage<br />

16 BP. 1163 ABIDJAN 16 -TEL: 20-22<br />

5041/20-33 1700/20-3372 62<br />

Cél: 05 04 38 74 - e-mail:<br />

nanouadou@yahoo.fr<br />

COTE D'IVOIRE<br />

CONSTITUTION DE LA SARL<br />

"OPTION ASSURANCES".<br />

Suivant DNSV et Statuts reçus par Me<br />

Christine E. NANOU-ADOU, Notaire à<br />

Abidjan, le 08/02/2013, il a été constitué<br />

une SARL dénommée "OPTION<br />

ASSURANCES", ayant pour OB.JET en<br />

République de Côte d'Ivoire et à<br />

l'étranger: le courtage en assurance et<br />

réassurance; la gestion des risques,<br />

l'analyse des risques assurables et<br />

l'élaboration des programmes<br />

d'assurance; l'organisation des appels<br />

d'offre d'assurance; la <strong>for</strong>mation dans le<br />

management des risques assurables; le<br />

règlement des sinistres et le suivi des<br />

recours; la participation de la société à<br />

toutes activités, dès lors que ces activités<br />

peuvent se rattacher à l'objet social ou à<br />

Mercredi 27 mars 2013 Infos service / Annonces légales<br />

tous objets similaires, et généralement,<br />

toutes opérations pouvant se rattacher à<br />

l'objet social. Siège: Abidjan-Cocody,<br />

Riviera Palmeraie, lot n°2422, îlot n°140,<br />

04 Boîte Postale 1270 Abidjan 04. Durée:<br />

99 ans. Capital: 1 000 000 F CFA. Gérant:<br />

M. KOUADIO Yao Antoine . Dépôt au<br />

Greffe sous le n° 1038 du 289/02/2013,<br />

RCCM Abidjan n° CI-ABJ- 20 13-B-3252<br />

du 28/02/2013.<br />

Pour avis, le notaire<br />

Etude de Maître Christine E. NANOU-<br />

ADOU<br />

NOTAIRE<br />

Plateau Rue du Commerce - 46, Av. du<br />

Général De Gaulle<br />

Face à Ex- N'DAYA INTERNATIONAL-<br />

CI, IMM. GRATRY, 1er Etage<br />

ABIDJAN - COTE D'IVOIRE<br />

Boîte Postale: 16 BP 1 163 Abidjan 16<br />

Téléphone: (225) 20-22-50-41 /20-33-17-<br />

00/20-33-72-62 Fax: (225) 20-32-17-23<br />

CC N°9506164 B - E-mail:<br />

nanouadou@yahoo.fr<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Suivant Déclaration Notariée de<br />

Souscription et de Versement et les Statuts<br />

reçus par Me Christine E. NANOU-<br />

ADOU, Notaire à Abidjan, il a été<br />

constitué une SARL dénommée FRYK<br />

Services SARL, par abréviation FRYK<br />

Services SARL, ayant pour Objet:<br />

l'importation, l'exportation,<br />

l'approvisionnement par tous moyens, la<br />

commercialisation, l'achat, la vente, la<br />

location, le courtage, le transport, la<br />

distribution de tous matériels, appareils,<br />

équipements et produits médicaux,<br />

paramédicaux, parapharmaceutiques et<br />

assimilés, de toute nature, de tout marque<br />

et de toute provenance, tous<br />

consommables, accessoires, dérivés et<br />

autres, l ' entretien, la désinfection, la<br />

désinsectisation, la dératisation, la<br />

désodorisation de tous jardins, locaux<br />

publics ou privés, à usage d'habitation,<br />

commercial ou industriel, de tous<br />

véhicules navires, avions et autres lieux,<br />

Siège: Abidjan-Cocody, Angré, Terminus<br />

des Bus 81 et 82, Appartement N4 1er<br />

étage, 04 Boîte Postale 2620 Abidjan 04.<br />

Capital: 1.000.000 F CFA en numéraire.<br />

Cogérantes: Mme FOFANA Ramatou et<br />

Mme GAHIE Korezele Yvette. RCCM<br />

d'Abidjan n°CI-ABJ-2013-B-4593.<br />

Pour avis, le Notaire<br />

AVIS DE CONSTITUTION<br />

Société anonyme «GALLIADYS » Siège<br />

social: Abidjan - Marcory, Résidentiel,<br />

Boulevard Achalme,<br />

18 BP 377 Abidjan 18<br />

Aux termes de la DNSV et des statuts SSP<br />

reçus par Me DEBEY Jean - Thierry,<br />

Notaire à Abidjan et enregistrés au<br />

CEPICI le 20/0312013, il a été constitué<br />

une SA. Dénomination: « GALLIADYS».<br />

Objet: La prise de participation, sous<br />

quelque <strong>for</strong>me que ce soit, dans toutes<br />

entreprises ivoiriennes ou étrangères,<br />

ainsi que la gestion, l'assistance, le<br />

contrôle et la mise en valeur de ces<br />

participations, l'acquisition de tous titres<br />

et droits par voie de participation,<br />

d'apport, de souscription, de prise ferme<br />

ou d'option d'achat et de toutes autres<br />

manière, l'acquisition de brevet et<br />

licences, leur gestion et leur mise en<br />

valeur. Capital social: 10 000 000 F CFA.<br />

Siège social: Abidjan - Marcory,<br />

Résidentiel, Boulevard Achalme, 18 BP<br />

377 Abidjan 18. Administrateur Général:<br />

M. VIGNAU-CRAMPES Gautier<br />

Philippe. Commissaires aux comptes:<br />

Mrs. Alain Guillemain (Titulaire) et Aka<br />

Hoba (Suppléant). RCCM: n°CI-ABJ-<br />

2013-B-4360 du 20/03/2013 au Tribunal de<br />

Commerce d'Abidjan. Durée: 99 ans.<br />

Dépôt au greffe: n°2320 du 20/03/2013.<br />

Pour Avis<br />

AVIS DE CONSTITUTION<br />

SOCIETE « FOURNITURE-<br />

EQUIPEMENT & DIVERS<br />

(FED-SARL) »<br />

Siège social: Abidjan - Yopougon Sideci<br />

Aniegre,<br />

23 BP 1853 Abidjan 23<br />

Aux termes de la DNSV et des statuts ACP<br />

reçus par Me OUATTARA Mamadou,<br />

Notaire, à Abidjan et enregistrés au<br />

CEPICI, le 25103/2013, il a été constitué<br />

une SARL. Dénomination:«<br />

FOURNITURE-EQUIPEMENT &<br />

DIVERS». Objet: Fournitures de chantier<br />

naval, de construction de bâtiments, ponts<br />

et chaussées. Fournitures de bureau et<br />

équipements. Import-export. Divers.<br />

Capital social: 1 000 000 FCFA. Siège<br />

social : Abidjan - Yopougon Sideci<br />

Aniegre, 23 BP 1853 Abidjan 23. Gérant:<br />

M. DOUMBIA Siaka. RCCM: n°CI-AB.J-<br />

2013-B- 4523 du 25/03/2013 au Tribunal<br />

de commerce d'Abidjan. Durée: 99 ans.<br />

Dépôt au greffe: n°2411 du 25/03/2013.<br />

Pour Avis<br />

ETUDE DE MAITRE N'GUESSAN A.<br />

JOSEPHINE<br />

NOTAIRE<br />

55, Bd CLOZEL, FACE PALAIS DE<br />

JUSTICE<br />

Immeuble SCI LA RESERVE<br />

1er étage Porte n°3, (04 B.P 32 ABIDJAN<br />

04) TEL: 20 21 39 15<br />

20 21 39 10/ 05 05 99 60<br />

E-mail: maitrenguessannotaire@aviso.ci<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE: SARL<br />

ETABLISSEMENT KENIAH<br />

INTERNATIONAL « EKI »<br />

Aux termes de la déclaration notariée de<br />

souscription et de versement (DNSV) et<br />

des statuts reçus par Me N'GUESSAN A.<br />

Joséphine, Notaire à Abidjan le<br />

07/03/2013/, il a été constitué une société<br />

ayant les caractéristiques suivantes:<br />

Forme: Société à Responsabilité Limitée.<br />

Objet: La Distribution de fournitures et<br />

matériels de bureau; la vente de matériels<br />

in<strong>for</strong>matiques ; la réfection et la<br />

construction de bâtiments; la Confection<br />

de tee-shirts et dépliants publicitaires; La<br />

Vente, l'installation et la maintenance de<br />

matériel d'électricité générale et<br />

climatisation, le développement en<br />

ressources humaines et recrutement; la<br />

location de véhicules et toute location<br />

mobilière et immobilière; la vente de<br />

matériels agricoles; la distribution de<br />

matériels médicaux, la prise de<br />

participation directe ou indirecte dans<br />

toutes sociétés créées ou à créer,<br />

Dénomination: ETABLISSEMENT<br />

KENIAH INTERNATIONAL par<br />

abréviation « EKI ». Siège Social: à<br />

Abidjan, Vridi, villa numéro 149 (face<br />

Impôt de Port-Bouët), 01 BP 1239 Abidjan<br />

01. Durée: 99 ans. Capital: 1 500 000 F<br />

CFA divisé en 150 parts sociales de 10000<br />

FCFA chacune, entièrement souscrites et<br />

libérées en numéraires. Gérante: Mme<br />

DALOUGOU Dako Sylvie pour une durée<br />

illimitée. Dépôt de 2 expéditions des<br />

statuts et DNSV au Greffe du Tribunal de<br />

Commerce d'Abidjan, le 22/03/2013 sous<br />

le n°2398. Immatriculation au Registre de<br />

Commerce et du Crédit Mobilier<br />

d'Abidjan, le 22/03/2013 sous le n° CI-<br />

ABJ-20 13-B-4577.<br />

Pour Avis<br />

Le Notaire<br />

Etude de Maître Marie Louise ABIE-<br />

ABOUO<br />

NOTAIRE ABIDJAN-PLATEAU<br />

Immeuble CROZET 3e étage<br />

Escalier A porte 304 04 BP 2318 Abidjan<br />

04 TEL: (225) 20 21 04 11<br />

Fax : 20 21 04 12 Email :<br />

etudedemaitreabie@aviso.ci<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Aux termes de la DNSV et des Statuts<br />

reçus par Maître Marie Louise ABIE-<br />

ABOUO en date du 14 Mars 20 13, il a ét<br />

constitué une société dont les<br />

caractéristiques suivent: Forme : SARL:<br />

Objet - Toutes opérations financières:<br />

commerciales, industrielles. agricoles,<br />

mobilières ou immobilières pouvant se<br />

rattacher directement à l'objet social et à<br />

tous objets similaires ou connexes et à tous<br />

objets similaires ou connexes, intégrateur,<br />

de solutions de solutions in<strong>for</strong>matiques,<br />

accessoires et consommables, audit<br />

in<strong>for</strong>matique, impression à la demande,<br />

toutes prestations de service liées aux<br />

nouvelles technologies, la prise de<br />

participation ou d'intérêts dans toutes<br />

sociétés et entreprises ivoiriennes ou<br />

étrangères pouvant se rattacher à l’objet<br />

social par tous moyens, notamment par<br />

voie d'apports, de souscriptions ou achats<br />

d'actions ou de parts sociales.<br />

Dénomination : «WEST AFRICA<br />

TECHNOLOGY SOCIETE<br />

NOUVELLE» par abréviation<br />

« WATECSN » Siège Social: Abidjan<br />

Cocody Val Doyen. 01 BP 77 POST-<br />

ENTREPRISE- Durée: 99 années<br />

Capital: 1.000.000 F CFA divisé en 100<br />

parts de 10.000 F CFA chacune. Gérant :<br />

Monsieur FOUQUERA Emmanuel<br />

Bernard Jean, Gérant de Société,<br />

demeurant à Abidjan-Cocody. 22 BP 935<br />

Abidjan 22, pour une durée illimitée.<br />

Fonds de Réserve: les associés peuvent<br />

constituer tous fonds de réserve: Dépôt au<br />

Greffe: les pièces constitutives ont été<br />

déposées au Greffe du Tribunal de<br />

Commerce d'Abidjan le 22 Mars 2013<br />

sous le numéro 2397/2013<br />

Immatriculation au RC-CM d'Abidjan le<br />

22 Mars 2013 sous le numéro CI-ABJ-<br />

2013-B-4576.<br />

Pour avis le gérant et le notaire<br />

Etude de Maître KOUADJA Oi Kouadja<br />

Lucien<br />

NOTAIRE<br />

Immeuble OUATTARA (GROPENI) 1er<br />

Etage, face nouvelle gare routière<br />

B.P 318 BOUAFLE Tél/<br />

Fax: (225) 30-68-81-52<br />

e-mail: koklucianotaire@yahoo.com<br />

MODIFICATION STATUTAIRE<br />

S.A.R.L « ALLIANCE OVERSEAS »<br />

Suivant procès-verbal de l'assemblée<br />

générale extraordinaire des associés tenue<br />

à Abidjan le 11 Janvier 2013, il a été<br />

décidé: 1- de la cession de la totalité des<br />

parts sociales que détenaient M. LORGN<br />

Mélèdje Yves Constant Privat et Mlle<br />

N'CHO Apo Nicole Léocadie , M. AKA<br />

Djrobou Gédéon; 2- de la nomination<br />

d'un nouveau gérant en la personne de M.<br />

AKA Djrobou Gédéon aux lieu et place de<br />

M. LORGN Mélèdje Yves Constant<br />

Privat; 3- de la modification corrélative<br />

des statuts de ladite société. Dépôt au<br />

greffe des actes modificatifs au Greffe du<br />

Tribunal de commerce d’Abidjan le 21<br />

février 2013 sous le numéro 897 et<br />

Inscription au RCCM dudit greffe le<br />

même jour sous le numéro CI-ABJ-2013-<br />

B-2792.<br />

Pour avis le Gérant et le Notaire.<br />

Etude de Maître KOUADJA Oi Kouadja<br />

Lucien<br />

NOTAIRE<br />

Immeuble OUATTARA (GROPENI) 1er<br />

Etage, face Nouvelle Gare Routière<br />

B.P 318 BOUAFLE Tél/Fax: (225) 30-68-<br />

81-52 E-mail:<br />

koklucianonotaire@yahoo.com<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

S.A.R.L. « PHARMACIE DE<br />

M'BATTO»<br />

Suivant actes reçus par Me KOUADJA Oi<br />

Kouadja Lucien, Notaire, le 20 Février<br />

2013 portant Statuts et D.N.S.V, il a été<br />

constitué une société dont les<br />

caractéristiques suivent: FORME: Société<br />

à Responsabilité Limitée; Objet: la<br />

dispensation de spécialités<br />

pharmaceutiques et<br />

parapharmaceutiques, la préparation<br />

officinale et magistrale, le laboratoire<br />

d'analyses médicales et divers.<br />

Dénomination: PHARMACIE DE<br />

M'BATTO. Sigle: PHARMACIE DE<br />

M'BATTO; Siège Social: M'Batto, Route<br />

de la Mairie en face du Lac, B P 273<br />

M'Batto; Durée: 99 ans à compter de son<br />

immatriculation au Registre du<br />

Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM)<br />

; Capital Social: 1.000.000 F CFA en<br />

numéraire divisés en 100 parts de 10.000 F<br />

CFA chacune; Gérant statutaire pour une<br />

durée illimitée: M. Yao Kouassi Mathias;<br />

Dépôt des actes constitutifs au Greffe de la<br />

section de Tribunal de Dimbokro le 22<br />

Mars 2013 sous le numéro 20 suivi de<br />

l'immatriculation au RCCM dudit Greffe<br />

la même date sous le numéro<br />

CI.DIM.2013.B.28.<br />

Pour avis le Gérant et le Notaire.<br />

ETUDE DE MAITRE T. Bintou<br />

COULIBALY- DOUMATEY<br />

NOTAIRE<br />

2 Avenue Chardy (situé à l'entrée de la<br />

Mairie du Plateau) 28 B.P.N° 1646<br />

Abidjan 28<br />

Tel/Fax: 20323299/46<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

SARL "C.T.O "<br />

CAPITAL: 1.000.000 F CFA<br />

SIEGE SOCIAL: Abidjan, commune de<br />

Cocody (Angré Star 5)<br />

27 Boîte Postale numéro 1090 Abidjan<br />

27.<br />

Il résulte des STATUTS et de la DNSV<br />

reçus en date du 8 mars 2013, la<br />

constitution d'une SARL ayant pour<br />

OBJET - L'exploitation d'un centre<br />

médical, l'orthopédie, la chirurgie<br />

orthopédique, pédiatrique, la<br />

traumatologie, les soins médicaux,<br />

chirurgicaux, la pédiatrie, la<br />

kinésithérapie, la rééducation, la<br />

radiologie, la médecine en général,<br />

l'importation, l'exportation de matériels<br />

biomédicaux et toutes les activités s'y<br />

rapportant, Capital 1 000 000 FRS CFA,<br />

divisé en 100 parts sociales de 10 000 F<br />

CFA chacune; Gérant DAO Ibrahim<br />

Yerith- Dépôt de une (01) copie et une<br />

(01)expédition des Statuts et une (01)<br />

copie et une (01)expédition de la DNSV au<br />

Greffe du Tribunal du Commerce<br />

d'Abidjan le 22/03/2013 sous le numéro<br />

2400 . Immatriculation au RCCM sous le<br />

numéro CI-ABJ-2013-B-4579<br />

Pour Insertion<br />

Le Gérant<br />

et le Notaire<br />

ETUDE DE MAITRE T. Bintou<br />

COULIBALY- DOUMATEY<br />

NOTAIRE<br />

2 Avenue Chardy (situé à l'entrée de la<br />

Mairie du Plateau) 28 B.P.N° 1646<br />

Abidjan 28<br />

Tel/Fax: 20 32 32 99/46<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

SARL "F O & S"<br />

CAPITAL: 2.500.000 F CFA<br />

SIEGE SOCIAL: Abidjan, commune de<br />

Cocody (Angré 8e Tranche)<br />

04 Boîte Postale numéro 1021 Abidjan 04<br />

Il résulte des STATUTS et de la DNSV<br />

reçus en date du 13 mars 2013, la<br />

constitution d'une SARL ayant pour<br />

OBJET : Tous travaux de fibre optique<br />

installation, interconnexion,<br />

réflectométrie, jonction, piquage,<br />

jaretiérage, tête de réseau maintenance,<br />

mesures de per<strong>for</strong>mance, études et<br />

conseil, système de sécurité appliquée à la<br />

gestion des biens mobiles et immobiles et<br />

des personnes (télésurveillance.<br />

Vidéosurveillance, contrôle d'accès,<br />

clôtures électriques. Domotique, système<br />

in<strong>for</strong>matique, géolocalisation, sécurité ebusines,<br />

sécurité m-business, sécurité de<br />

toutes affaires produisant des hiens.<br />

L'importation l'exportation, le courtage.<br />

la représentation, la distribution, la<br />

commercialisation, la location de tous<br />

appareils, engins, outillage, matériaux,<br />

équipements de fil optique et/ou de<br />

système de sécurité leur installation,<br />

entretien maintenance et réparation, la<br />

vente de toutes pièces détachées desdits<br />

appareils. Capital 2 500 000 DE FRS CFA<br />

divisé en 250 parts sociales de 10 000 F<br />

CFA chacune: Gérant : TRAORE<br />

Ibrahima. Dépôt de une (01) copie et une<br />

(01) expédition des Statuts et une (01)<br />

copie et une (01) expédition de la DNSV au<br />

Greffe du Tribunal du Commerce<br />

d'Abidjan le 21/03/2013. sous le numéro<br />

2388 Immatriculation au RCCM sous le<br />

numéro CI-ABJ-2013-B-4578<br />

Pour Insertion –<br />

Le Gérant<br />

- et le Notaire<br />

CONSEILS ASSOCIES EN AFRIQUE -<br />

C2A<br />

Partenaire STC Partners<br />

Tél.: 20216166 - 20 2133 19<br />

04 BP 225 - ABIDJAN 04 - E-mail :<br />

c2a@aviso.ci<br />

Immeuble Les Harmonies 3e étage -<br />

Boulevard CARDE<br />

SIMAM COTE D'IVOIRE<br />

Société Anonyme avec Conseil<br />

d'Administration Au capital de 150<br />

000 000 de FCFA<br />

Siège social: 01 BP 5393 - ABIDJAN 01<br />

Abidjan-Plateau, Immeuble<br />

BELLERIVE, 3e étage RCCM : CI-<br />

ABJ-2005-B-2322<br />

1. CHANGEMENT DU MODE<br />

D'ADMINISTRATION ET DE<br />

DIRECTION 2. NOMINATION DU<br />

PREMIER ADMINISTRATEUR<br />

GENERAL<br />

3. AUGMENTATION DE CAPITAL<br />

4. MODIFICATION DES STATUTS<br />

Aux termes du procès-verbal des<br />

délibérations de l'Assemblée Générale,<br />

Extraordinaire en date du 31 janvier<br />

2103, enregistré à Abidjan-Plateau, le 22<br />

février 2013, Registre SSP-Vol. 01, F° 53,<br />

N° 802, Bord 802/20, les actionnaires de la<br />

société SIMAM COTE D'IVOIRE ont<br />

décidé ce qui suit:<br />

-Le changement du mode<br />

d'administration de la société en passant<br />

de la <strong>for</strong>mule de société anonyme avec<br />

Conseil d'Administration, à la <strong>for</strong>mule de<br />

société anonyme avec Administrateur<br />

Général, avec effet à la date de réalisation<br />

de l'augmentation de capital: -<br />

-la nomination de Monsieur OUSMAES<br />

Moharned Karim, en qualité<br />

d'Administrateur Général pour une durée<br />

de six (6) ans, arrivant à expirant à l’issue<br />

de l'Assemblée Générale statuant en 2018<br />

sur les comptes de l'exercice social clos le<br />

31 décembre 2017:<br />

- L’augmentation du capital social d'une<br />

somme de 350 025 000 FCFA, par<br />

l'émission au pair de 9 334 actions<br />

nouvelles, numérotées de 4001 à 13 334, à<br />

libérer en espèces et/ou par compensation<br />

avec des créances certaines, liquides et<br />

25<br />

exigibles sur la société;<br />

- le capital social de 150000 000 FCFA a<br />

été ainsi porté 500 025 000 de FCFA, et<br />

est divisé en 13334 actions de valeur<br />

nominale de 37500 FCFA chacune,<br />

intégralement libérées et numérotées de 1<br />

à 13 334 ;<br />

- la refonte des articles des statuts.<br />

- la Déclaration Notariée de Souscription<br />

et de Versement relative à l'augmentation<br />

du capital social a été signé en l'étude par<br />

Maître OUFFOUE D. Bernard, Notaire à<br />

Abidjan, le 22 février 2013, marquant<br />

ainsi la réalisation de l'opération.<br />

Deux exemplaires enregistrés du procèsverbal<br />

des délibération, de l'Assemblée<br />

Générale Extraordinaire en date du 31<br />

janvier 2013, deux exemplaires de la<br />

Déclaration Notariée de Souscription et de<br />

Versement et deux exemplaires<br />

enregistrés des statuts modifiés, ont été<br />

déposés au Greffe du Tribunal de<br />

Commerce d'Abidjan respectivement le 5<br />

mars 2013 sous le numéro 2005 et sous le<br />

numéro 201 1 et le 19 mars 2013 sous le<br />

numéro n° 2289.<br />

Pour avis<br />

ETUDE DE Maître N'GUETTA YVES-<br />

LANDRY NOTAIRE<br />

Quartier Commerce, Rue du Rond Point,<br />

Collé à la Pharmacie Lafia,<br />

Au-dessus de Orange Côte d'Ivoire, 1er<br />

étage<br />

BP 113 Gagnoa<br />

Tel: (+225) 32 77 80 01/57147516 Email:<br />

nylnotaire@gmail.com<br />

CENTRE MEDICAL DE L'UNION<br />

ABIDJAN PORT-BOUET<br />

12 Boîte Postale 2049 ABIDJAN 12<br />

CAPITAL: 1.000.000 FCFA<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Par acte notarié du 22/2/2013, reçu pardevant<br />

Maître N'GUETTA YVES-<br />

LANDRY, Notaire, il a été établi les<br />

statuts d'une S.A dont les caractéristiques<br />

suivent: OBJET: - La création<br />

l'exploitation et la gestion d'un centre<br />

médical - L'exercice de toutes prestations<br />

de service médical - Dénomination:<br />

CENTRE MEDICAL DE L'UNION -<br />

Siège Social: Abidjan Port-Bouët. 12 Boîte<br />

Postale 2049 Abidjan 12; -Durée: 99 ans; -<br />

Capital Social: 1.000.000 FCFA, ainsi qu'il<br />

résulte de la DNSV du 22/02/2013 reçu<br />

par-devant Maître N'GUETTA YVES-<br />

LANDRY, Notaire - Gérant: Monsieur<br />

GOHOU Jean-Paul demeurant à<br />

ABIDJAN, même adresse. Dépôt au<br />

Greffe d'Abidjan-Plateau N° 2371 du<br />

21/03/2013. Immatriculation RCCM<br />

d'Abidjan-Plateau le 21/03/2013, N° CI-<br />

ABJ-2013-B-4494.<br />

Pour Avis<br />

Le Notaire.<br />

ETUDE DE Maître N'GUETTA<br />

YVES-LANDRYNOTAIRE<br />

Quartier Commerce, Rue du Rond Point,<br />

Collé à la Pharmacie Lafia,<br />

Au-dessus de Orange Côte d'Ivoire, 1er<br />

étage<br />

BP 113 Gagnoa<br />

Tel: (+225) 32 77 80 01 /57147516 Email:<br />

nylnotaire@gmail.com<br />

EDEN EDUCATION AND BUSINESS<br />

CONSULTANT « EDEN SARL »<br />

ABIDJAN COCODY LES DEUX<br />

PLATEAUX, RESIDENCE CŒUR<br />

SACRE DE JESUS-CHRIST LOT 12<br />

ILOT 2, 06 Boîte Postale 2151 ABIDJAN<br />

06.<br />

CAPITAL: 5.000.000 FCFA<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Par acte notarié du 11/3/2013, reçu pardevant<br />

Maître N'GUETTA YVES-<br />

LANDRY, Notaire, il a été établi les<br />

statuts d'une SAR.L dont les<br />

caractéristiques suivent : OBJET: - La<br />

Traduction, l'interprétariat en toutes<br />

langues - La <strong>for</strong>mation en général - Le<br />

conseil la recherche et l'inscription dans<br />

les écoles à l'étranger - l'Assistance dans<br />

les procédures d'obtention de visa - le<br />

commerce en général -Dénomination:<br />

EDEN EDUCATION AND BUSINESS<br />

CONSULTANT « EDEN SARL» - Siège<br />

Social: Abidjan Cocody les Deux<br />

Plateaux, 06 Boîte Postale 2151 Abidjan<br />

06, -Durée: 99 ans, - Capital Social:<br />

5.000.000 FCFA, ainsi qu'il résulte de la<br />

DNSV du 11/023/2013 reçu par-devant<br />

Maître N'GUETTA YVES-LANDRY,<br />

Notaire - Gérant: Mademoiselle<br />

OFUONYEADI Isioma Fidélia,<br />

demeurant à Abidjan, même adresse.<br />

Dépôt au Greffe d'Abidjan, N° 2368 du<br />

21/03/2013. Immatriculation au RCCM<br />

d'Abidjan le 21/03/2013, N° CI-ABJ-<br />

2013-B-4490.<br />

Pour Avis:<br />

Le Notaire.


26<br />

ETUDE DE Maître N'GUETTA<br />

YVES-LANDRY<br />

NOTAIRE<br />

Quartier Commerce, Rue du Rond Point,<br />

Collé à la Pharmacie Lafia,<br />

Au-dessus de Orange Côte d'Ivoire, 1er<br />

étage<br />

BP 113 Gagnoa<br />

Tel: (+225) 32 77 80 01/57147516 Email:<br />

nylnotaire@gmail.com<br />

SOCIETE MEDICALE MALON<br />

ABIDJAN PORT-BOUET QUARTIER<br />

SOGEFIA 12 Boite Postale 2300 Abidjan<br />

12 CAPITAL: 1.000.000 FCFA<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Par acte notarié du 01/3/2013, reçu par<br />

devant Maître N'GUETTA YVES-<br />

LANDRY, Notaire, il a été établi les statuts<br />

d'une S.A.R.L dont les caractéristiques<br />

suivent: Objet: - La création l'exploitation<br />

et la gestion d'un centre médical -<br />

L'exercice de toutes prestations de service<br />

médical - Dénomination: SOCIETE<br />

MEDICALE MALON - Siège Social:<br />

Abidjan Port-Bouët Quartier Sogefia, 12<br />

Boîte Postale 2300 Abidjan 12; -Durée: 99<br />

ans; - Capital Social: 1000.000 FCFA, ainsi<br />

qu'il résulte de la DNSV du 01/03/2013<br />

reçu par devant Maître N'GUETTA YVES-<br />

LANDRY, Notaire - Gérant: Madame<br />

HAMDAN Sarah Epouse KOUROUMA,<br />

demeurant à Abidjan, même adresse.<br />

Dépôt au Greffe d'Abidjan-Plateau, N°<br />

2369 du 20/03/2013. Immatriculation au<br />

RCCM d'Abidjan-Plateau le 21/03/2013,<br />

N° CI-ABJ-2013-B-4491.<br />

Pour Avis<br />

Le Notaire.<br />

Etude de Maître N'ZUE Adèle<br />

Notaire<br />

KORHOGO<br />

Quartier Commerce. Rue des Banques,<br />

Immeuble BAKARY PRESSE 2e étage BP<br />

904 KORHOGO<br />

Tél: 36 85 06 85 - cél : 07 56 3840/05 25<br />

0738<br />

Email: Etude _ nzue@notaire.ci<br />

CONSTITUTION DE SOCIETE<br />

Aux termes de la DNSV et des statuts en<br />

date du 18 mars 2013 reçus par Me N'ZUE<br />

Adèle, il a été constitué une SARL «BigEye<br />

». Objet: Proposer des prestations de<br />

service et une assistance technique pour<br />

l'industrie de la pêche et le secteur public;<br />

Mettre à disposition des professionnels<br />

pour la mise en œuvre de programmes de<br />

recherches scientifiques notamment de<br />

prestations relatives au contrôle des<br />

activités des navires de pêche, à l'expertise,<br />

à la <strong>for</strong>mation et au transfert de<br />

technologie, à l'observation et la collecte<br />

de données en mer, la prise de<br />

participation dans toutes sociétés<br />

ivoiriennes ou étrangères créées ou à créer<br />

; toute prestation de service destinée à<br />

faciliter la réalisation de l'objet social. -<br />

Capital: 2.000.00DF CFA - Siège Social:<br />

Cocody Angré Star IV. Villa N° 27. 04 BP<br />

1204 Abidjan 04. Durée: 99 ans-<br />

Cogérants: Mme N'DRIN Sandey<br />

Christelle épse AMANDE et M. MONIN<br />

Kablan Jean-Marc - Dépôt: Greffe du<br />

Tribunal du commerce d'Abidjan le<br />

21/03/2013 sous le n° 2361. RCCM n° CI-<br />

ABJ- 2013-B-4478.<br />

Pour avis le Notaire<br />

CONSTITUTION DE LA SARLU<br />

INSTITUT NATHAN<br />

Aux termes de la DNSV et des statuts du 20<br />

décembre 2012 dûment enregistrés et reçus<br />

par Me OUFOUE D BERNARD, Notaire à<br />

Abidjan, il a été constitué une SARLU,<br />

dénommée INSTITUT NATHAN- Objet:<br />

enseignement préscolaire et scolaire;<br />

enseignement secondaire et technique<br />

(Collège Privé NATHAN); bâtiment et<br />

travaux publics; VRD; Génie civil;<br />

fournitures diverses; transport;<br />

agriculture; <strong>for</strong>mation dans nos domaines;<br />

prestations de services de toutes sortes.<br />

Capital social: 1.000.000 FCFA; siège<br />

social: Abidjan-Yopougon Mamie Adjoua;<br />

21 BP 2654 Abidjan 21; durée: 99 ans;<br />

Gérant: KATOH GILBERT; dépôt au<br />

greffe du Tribunal de commerce d'Abidjan<br />

le 21/03/2013 sous le n° 2364 n° RCCM :<br />

CI- ABJ-2013-B-4486 du 21/03/2013<br />

Pour avis<br />

Le gérant<br />

AVIS DE CONSTITUTION « SOCIETE<br />

RDS - SARL»<br />

Suivant Acte sous seing - privé en date du<br />

17 Décembre 2012 enregistré à Abidjan<br />

Cocody le 17 Janvier 2013. registre S.S.P-<br />

Volume 01, P27, N°329, bord 329/01, il a été<br />

constitué une Société à Responsabilité<br />

Limitée dénommée: RDS - SARL au<br />

Capital Social de 1000000 FCFA; Objet:<br />

Tous Travaux de Construction, de Travaux<br />

publics, d'Aménagement d'espace vert, de<br />

Lotissement, d'Entretien, d’Equipements,<br />

d'Exploitation agricole et Fournitures de<br />

Infos service / Annonces légales / Petites annonces<br />

bureaux. Siège Social: Abidjan II Plateaux<br />

Angré Djibi ; Durée: 99 ans; Gérant:<br />

SYLLA MOHAMED - Dépôt au Greffe: N°<br />

2313 RCCM N° CI-ABJ-2013-B-4332.<br />

AVIS DE RADIATION DE LA SCI AS<br />

SAKINA ET<br />

DE CONSTITUTION DE LA SOCIETE<br />

AS-SAKINA -SARL<br />

Aux termes du procès verbal de<br />

l'Assemblée générale du 17/0112013, de la<br />

Société Civile Immobilière SAKINA<br />

enregistré le 01/02/2013 à Abidjan Cocody,<br />

il a été adopté les résolutions suivantes<br />

radiation de la SCI AS- SAKINA. - 2- la<br />

création d'une Société à Responsabilité<br />

Limitée dénomme SAKI NA SARL,<br />

suivant l'acte sous seing - privé en date du<br />

17 Janvier 2013 enregistré à Abidjan C le<br />

04 Février 2013, registre S.S.P-Volume 01,<br />

F°28, N°340, bord 340/02, capital social de<br />

1 000 000CFA- Objet: tous Travaux de<br />

Construction, de Travaux publics,<br />

d'Aménagement d'espace vert-<br />

Lotissement, d'Entretien, d'Equipements,<br />

d'Exploitation agricole et fournitures de<br />

bureaux. Siège social: Abidjan II Plateaux<br />

Angré Djibi ; Durée: 99 ans; Gérant:<br />

SYLLA MOHAMED- Dépôt au Greffe N°<br />

2312 RCCM N° CI-ABJ-2013-B-4330.<br />

Constitution de société « EL GIBOR »<br />

Sarl<br />

Par acte S.S.P déposé au rang des minutes<br />

de Me Boua Georges Christian, Notaire, il<br />

a été établi une SARL se caractérisant<br />

comme suit: Siège Social: Abidjan Cocody<br />

2 Plateaux, 30 BP 33 Abidjan 30 ; Capital:<br />

2 000000 fcfa ; Objet: Commercialisation<br />

de matériels in<strong>for</strong>matiques et High Tech,<br />

Fournitures de bureau, Transport et<br />

Formation, Prestations de services divers.<br />

Gérant: A pourvoir. Durée 99 ans. RCCM<br />

N°CI-ABJ-2012-B-4840, Dépôt au Greffe<br />

N° 1726.<br />

Pour avis<br />

SECIP IMMEUBLE GRAH KADJI<br />

1er ETAGE ESCALIER C - RUE DES<br />

JARDINS - ANGLE RUE 87 ET 58<br />

COCODY 2 PLATEAUX - VALLONS<br />

Tél: 22 41 76 83/22 41 85 95<br />

AFRIKANA<br />

SOCIETE A RESPONSABILITE<br />

LIMITEE<br />

AU CAPITAL DE 5 000 000 FCFA<br />

SIEGE SOCIAL: 01 BP 8603 ABIDJAN<br />

01 RCCM : CI-ABJ-2013-B-2313<br />

Par acte ssp en date du 7 mars 2013, il a été<br />

constitué une société à responsabilité<br />

limitée ayant pour objet, la fabrication de<br />

produits alimentaires. Le capital social est<br />

fixé à 5 000 000 de FCFA. Le siège social est<br />

à Abidjan, zone industrielle de Yopougon,<br />

01 BP 8603 Abidjan 01.<br />

Monsieur ATTOUI Chérif Kamal est<br />

nommé gérant pour une période de quatre<br />

(4) années.<br />

Offre d’emploi<br />

SCTE CMLE REC JEUNES niv 5e +<br />

pdts Santé 49 29 14 79/ 60 74 02 68<br />

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DROIT SCIENCES ECO ECO lettres<br />

mod géo histoire math anglais pr ses<br />

centre de Bké, Yakro, Abengourou,<br />

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niveau Bac + 3 en comptabilité cel 08 07<br />

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Bilingue 41 26 96 27<br />

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DEPARTEMENT CLIENTEL jeunes<br />

diplômés pour <strong>for</strong>mation et carrière en<br />

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recrute infographe qualifié tél : 21 56 25<br />

33/ 31 pour Rdv.<br />

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BETON 5 ANS exp Bts Inphb 2 cond<br />

Txx bât Dts Inphb 5 ans expérience 1<br />

coordonnateur Dts Inphb 10 ans exp ou<br />

IT 4-5 ans CV à<br />

dfrecrute2013@yahoo.fr<br />

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2012 15 000 km excellent état tél : 21<br />

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AVIS DE RECRUTEMENT<br />

Dans le cadre de son expansion, Importante<br />

Concession automobile basée au Burkina Faso<br />

recrute un Futur<br />

Directeur Général (H/F)<br />

Vous agissez en véritable patron de la concession.<br />

Dans le respect de la politique commerciale<br />

du groupe, vous définissez la stratégie de la<br />

concession, ses objectifs CA, marge, frais,<br />

investissements et résultat.<br />

Vous êtes garant de la qualité du service client.<br />

Vous animez, encadrez et organisez l'activité<br />

de vos managers et les accompagnez dans la<br />

gestion de leurs équipes.<br />

Vous participez au recrutement des nouveaux<br />

collaborateurs, contribuez à leur évolution<br />

notamment par l'identification des potentiels et<br />

la validation du plan de <strong>for</strong>mation.<br />

Vous veillez également à la bonne intégration<br />

de l'enseigne sur le plan local et international.<br />

Profil recherché<br />

Proche de vos collaborateurs, vous avez prouvé<br />

vos qualités de manager avec une expérience d’au<br />

moins 10 ans dans le domaine de l’automobile,<br />

vous comprenez et parlez couramment le français<br />

et l’anglais. Vous êtes prêts à vivre au Burkina<br />

Faso.<br />

Statut cadre, Rémunération à proposer.<br />

Pièces à fournir : Cv, lettre manuscrite, copie des<br />

diplômes et les attestations de travail.<br />

Dossier de candidature à envoyer à l’adresse<br />

suivante : africamotors2@gmail.com<br />

AVIS DE RECRUTEMENT<br />

Concession de marque Américaine<br />

recrute son :<br />

DIRECTEUR COMMERCIAL<br />

sur Ouagadougou<br />

Vous serez le garant des résultats financiers pour<br />

la partie commerce de deux sites comprenant<br />

environ 12 collaborateurs.<br />

Cette concession recherche une personne bénéficiant<br />

d'une première expérience réussie, en tant<br />

que chef de groupe ou chef des ventes.<br />

Véritable bras droit du dirigeant, vous aurez<br />

plusieurs missions :<br />

-OrganisationdeAàZdesservicescommerciaux<br />

- Des objectifs quantitatifs et qualitatifs fixés par<br />

la concession et le constructeur<br />

- Le développement des ventes aux sociétés<br />

minières et ONG<br />

- Respect des critères de rentabilité : rendement<br />

sur le financement<br />

- Fidélisation de la clientèle<br />

- Développer la notoriété du site<br />

PROFIL REQUIS<br />

Votre connaissance des fondamentaux de la vente<br />

automobile vous permettra de <strong>for</strong>mer et d’accompagner<br />

vos vendeurs. Vos qualités de gestionnaire<br />

et de manager vous permettront d’intégrer<br />

facilement cette entreprise à <strong>for</strong>t potentiel..<br />

Avoir au moins 5 ans dans l’automobile comme<br />

CommercialoucommeDirecteurcommercial.<br />

Rémunération composée d’un fixe + variables<br />

avec de nombreuses primes sur objectifs<br />

Pour postuler, envoyer CV, attestations de travail,<br />

copie des diplômes et lettre manuscrite sur<br />

africamotors2@gmail.com<br />

au plus tard le 05 AVRIL 2013<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

SOCIÉTÉ DE SERVICES<br />

INFORMATIQUES CENTRE<br />

DE COMPÉTENCE SAGE<br />

RECRUTE SUR ABIDJAN<br />

CONSULTANT SAGE CERTIFIÉ PME<br />

MINIMUM BAC + 2, 5 ANS D'EXPÉRIENCE<br />

DE RÉALISATIONDEPROJETSSAGE,EXPÉRIENCE<br />

ENCADREMENT SOUHAITÉE.<br />

POUR CONSULTANCE - CONDUITE DE PROJETS -<br />

SUIVIDUPARCINSTALLÉ–APPUIAVANT-VENTE–INTER-<br />

FACE AVEC NOS EQUIPES DE DÉVELOPPEMENT.<br />

PERSPECTIVES D’EVOLUTION<br />

FOURNIR DÉTAIL CERTIFICATIONS SAGE - CV - LETTRE<br />

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Vente<br />

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CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR<br />

Madame le préfet de la région du Moronou,<br />

préfet du département de Bongouanou,<br />

messieurs les préfets des départements d'Arrah<br />

et de M'Batto invitent tous les ressortissants<br />

des départements d'Arrah, de M'Batto et de<br />

Bongouanou ainsi que tous ceux qui ont des<br />

intérêts dans chacune des localités ci-dessus<br />

citées à une importante réunion d'in<strong>for</strong>mation<br />

le samedi 30 Mars 2013 à 09h00 au Foyer<br />

des Jeunes de Bongouanou.<br />

Cette rencontre traitera des questions ci-après :<br />

- Le Programme Présidentiel d'urgence;<br />

- Le Plan National de Développement;<br />

- Le Projet Des Logements Sociaux<br />

- Divers<br />

Eu égard à l'importance et l'urgence des points<br />

à analyser, la présence de chacun est vivement<br />

souhaitée.<br />

Frat Mat N° 102 883


CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR<br />

COMMUNIQUE<br />

Sous le haut patronage de SEM Aimé Henri Konan<br />

Bédié, président du présidium du Rhdp, sous le patronage<br />

de M. Daniel Kablan Duncan, 1er ministre, sous le<br />

parrainage de M. le ministre Marcel Amon Tanoh,<br />

directeur du Cabinet du Président de la République, sous<br />

la présidence de Pr Alphonse Djédjé Mady, président du<br />

directoire du Rhdp.<br />

En présence de SEM l’Ambassadeur Bernard Ehui<br />

Koutoua, grandes cérémonies d’nvestiture de la liste :<br />

UNION POUR LE DEVELOPPEMENT DU SUD-<br />

COMOE conduite par Dr Aka Aouelé.<br />

Invités d’honneur les doyens de la région : Messieurs<br />

Mathieu Ekra, Brou Gustave, Lambert Amon Tanoh,<br />

Anoh Koutoua, Georges Kassi, Georges Bléhoué Aka,<br />

Etienne Koizan, Tany Ehueni Joseph, Porquet Henry,<br />

Konan Camille, Koffi Aka, Amon Koffi, Allou Bright,<br />

Blé Anando, Mme Fatou Sylla, Mme Louis Guirandou<br />

N’Diaye.<br />

Samedi 30 mars 2013 :<br />

Etape d’Aboisso (place Ellingand Etché)<br />

8 heures : mise en place de la population<br />

9h45 mn : Arrivée des officiels<br />

10 heures : début de la cérémonie<br />

Allocutions suivies de l’investiture<br />

Etape de Grand-Bassam (au carrefour Jeunesse)<br />

14 heures : Mise en place de la population<br />

14h 45 : Arrivée des officiels<br />

15 heures : Début de la cérémonie<br />

Frères et sœur du Sud-Comoé dans l’union, en avant<br />

pour le développement de notre région.<br />

Infoline : 49 16 31 28/ 40 69 54 07/ 07 19 19 19<br />

Frat-Mat N°102920<br />

Mercredi 27 mars 2013 Infos service / Nécrologie<br />

Docteur Goly Oupoh<br />

Mathias et Gbalou Douoba<br />

Denis, doyens des cadres de<br />

la tribu Guidabouo,<br />

l'honorable Apea Komene<br />

Joachin, député à<br />

l'Assemblée Nationale, M.<br />

Kouby Zézé Noël, Veuve<br />

Lehi Sekpé Lazare née Toty<br />

Claudine, les enfants et petitenfant<br />

Lehi Sekpé Lazare à<br />

Abidjan et en Russie, les<br />

chefs et les communautés<br />

villageoises de la tribu du Guidabouo:Doboko, Dogabré,<br />

Gragbazo, Gbliyo, Bogreko, sous-préfecture d'Okrouyo<br />

dans le département de Soubré, les chefs et les<br />

communautés villageoises de Koziayo, Oupoyo, Bricolo,<br />

Koreyo dans le département de Soubré, le chef et la<br />

communauté villageoise de Tagbayo sous préfecture de<br />

Gueyo, le chef et la communauté villageoise de Bognoa<br />

dans le département de Gagnoa, la grande famille<br />

Guihiyo à Mabouo, M. le ministre d'Etat, ministre de<br />

l'Intérieur et de la Sécurité, la direction générale de la<br />

police nationale, la direction de la police criminelle, la<br />

direction de la police économique et financière,<br />

l'inspection générale des services de police, les officiers<br />

généraux, les officiers supérieurs, les officiers et sous<br />

officiers de la police nationale, les amis et connaissances<br />

ont la profonde douleur d'annoncer le décès survenu le<br />

dimanche 03 mars 2013 de :<br />

LEHI SEKPE LAZARE,<br />

Commissaire divisionnaire,<br />

leur frère, époux, collaborateur, père, grand père, fils,<br />

ami et allié.<br />

Programme des obsèques s'établit comme suit:<br />

Mardi 26 mars au Mardi 02 avril 2013 de 18h00 à<br />

20h30: présentation des condoléances au domicile<br />

familial sis à la Riviera 3 Lycée Jacques Prévert<br />

Mercredi 03 avril 2013: veillée religieuse et<br />

traditionnelle au complexe sportif de la Riviera<br />

Palmeraie rue Ministre.<br />

Vendredi 05 avril 2013 à 07h30: levée du corps à<br />

l'Ivosep VGE Treichville. 09h00: passage au domicile<br />

familial - 10h00: Départ pour le village de Doboko<br />

département de Soubré, 21h à 23h : Veillée de prière -<br />

23h à l'aube: Veillée traditionnelle.<br />

Samedi 06 avril 2013 à 11h30: inhumation au cimetière<br />

du village. Frat Mat N° 102 896<br />

Les grandes familles<br />

Bitasson , Keu et DZO à<br />

Memni et à Abidjan, M.<br />

Dainguy Jean-Marie, frères<br />

et sœurs à Abidjan et<br />

Memni, Veuve Dingui<br />

Antonin, née Ahio Apo<br />

Marcelle à Abidjan, Les<br />

enfants Dingui : Jean-<br />

Serge, Patricia, Patrick,<br />

Marie-Gélase, Nicole, les<br />

neveux Sika Rufin, Sika<br />

Augustin, le Père Raoul<br />

Mambo, la CEB Sacré Cœur ENA, de la Paroisse St<br />

Jacques des Deux Plateaux le Conseil Général<br />

d'Alépé ont la profonde douleur de vous annoncer le<br />

décès de leur frère, époux, père, oncle et ami:<br />

DINGUI AHO ANTONIN,<br />

Ex- Directeur In<strong>for</strong>matique à l'EECI à la retraite,<br />

Membre du Conseil Général d'Alépé.<br />

Pieusement endormi dans la paix du Seigneur le<br />

dimanche 17 mars 2013<br />

Le programme des obsèques vous sera communiqué<br />

ultérieurement.<br />

Frat Mat N° 102 891<br />

Nanan Okpékon Michel,<br />

Chef du village de Bacon<br />

S/P d’Akoupé, les enfants<br />

N'Dja Kouassi : Kouassi<br />

Adoubrou, Adou N'Dja<br />

Augustin, Ossey Kissiédou<br />

Jérôme, Kouassi Niangoran<br />

Bernard, Kouassi Brou<br />

Jonas, Kouassi Monney<br />

Marcelin, Kouassi Alphonse<br />

(ex-Chef du Village de<br />

Bacon), Mme Kouassi Apo<br />

Germaine, Mme Anoma née<br />

Kouassi Ayi Séraphine, Kouassi Amon Joséphine à<br />

Abidjan, Bacon et Agbaou, les petits-enfants N'Dja<br />

Kouassi : Yao Kouassi Jonas, N'Dja Kouassi Clément,<br />

N'Dja Okon Séraphin, N'Dja Adou Mesmin à Bacon,<br />

M. et Mme Ossey Amiepo Félix à Abidjan, M et Mme<br />

Késsédou Adou Félix à Abidjan, Monsieur Kouamé<br />

Yapi Firmin à Bacon, Monsieur Niangoran Atsé à<br />

Bacon, les enfants et petits-enfants Yapoga Okei à<br />

Abidjan, Bacon et Europe, la veuve Kouassi née Okei<br />

Agnigbo Anne-Marie et enfants, Kouassi Hilaire,<br />

Kouassi Aimé Sylvestre, Kouassi Françoise Odile,<br />

Kouassi Virginie, Kouassi Tiécoura Guillaume,<br />

Kouassi Hervé, Kouassi Thierry, Kouassi Thérèse,<br />

Kouassi Estelle Dominique, Kouassi Guy-Roland,<br />

Kouassi Alain-Roger à Abidjan, Gagnoa et San Pedro<br />

ont la profonde douleur d'annoncer le décès de leur fils,<br />

frère, beau-frère, cousin, oncle, époux et père :<br />

KOUASSI YAPI MARCEL,<br />

Ex-agent de l'Imprimerie Nationale à la retraite,<br />

survenu le samedi 09 mars 2013.<br />

Le programme des obsèques est le suivant:<br />

Vendredi 22 Mars 2013 de 20h à l'aube: Veillée au<br />

domicile du défunt à Koumassi Sicogi 2 (Appartement<br />

1549).<br />

Mercredi 3 Avril 2013 de 19h30 à 21h30: Veillée à<br />

l'église Sainte Trinité de Koumassi Sicogi<br />

Vendredi 5 Avril 2013 de 11h à 12h30 : Levée du<br />

corps sur le parvis de l'église Sainte Trinité de<br />

Koumassi Sicogi suivie d'une messe.<br />

A 13h transfert du corps dans son village natal Bacon<br />

(Sp/Akoupé)<br />

De 18h à 21h: Veillée traditionnelle au domicile<br />

familial à Bacon<br />

- De 21h à l'aube : Veillée à l'église Saint Bernard de<br />

Bacon.<br />

Samedi 6 Avril 2013 à 10h: Messe de requiem à<br />

l'église Saint Bernard de Bacon suivie de l'inhumation<br />

au cimetière dudit village.<br />

Frat Mat N° 102 897<br />

Le Groupe SGS à<br />

Genève, la Direction<br />

Générale de la Côted'Ivoire,<br />

de l'Afrique de<br />

l'Ouest ainsi que<br />

l'ensemble du personnel<br />

ont la profonde douleur<br />

de vous annoncer le<br />

décès de l'épouse du<br />

Directeur Générale de la<br />

SICTA, M. Ya Kouassi<br />

Emile:<br />

YA née MOULOT HORTENSE<br />

REINE MONIQUE,<br />

survenu le lundi 18 mars 2013.<br />

Que son âme repose en paix.<br />

Frat Mat N° 102 876<br />

Mgr Jean Pierre Kutwa,<br />

Archevêque Métropolitain<br />

d'Abidjan, Mgr Marie Daniel<br />

Dadié, Archevêque<br />

Métropolitain de Korhogo,<br />

Révérend Père Marcel<br />

Angbé, Curé de la Paroisse<br />

Immaculée Conception et<br />

toute la communauté<br />

catholique de Montézo,<br />

Révérend Père Franck<br />

Boidou, Curé de la Paroisse<br />

Sainte Monique du Plateau<br />

Dokui, et l'ensemble de la communauté Paroissiale, tout<br />

le Presbyterium d'Abidjan, Révérend Père Akélé<br />

Sébastien, Curé de la Paroisse Saint Michel de Yakassé<br />

Attobrou et toute la communauté catholique de Yakassé<br />

Attobrou, Nanan Atsé Yapi Albert, Chef du village de<br />

Yakassé Attobrou et ses notables, la grande famille<br />

N'Guessan Yatté à Abidjan et Yakassé Attobrou, Gbocho<br />

Elélé Joseph et enfants à Abidjan et Adzopé, Yatté Yapo<br />

Alexandre et enfants à Abidjan et Yakassé Attobrou,<br />

Yatté Anouman Joseph et enfants à Abidjan et Yakassé<br />

Attobrou, Abé Tébi Benjamin et enfants à Abidjan et<br />

Yakassé Attobrou, Abé Nidja et enfants à Abidjan et<br />

Yakassé Attobrou, Abé Achiba et enfants à Abidjan et<br />

Yakassé Attobrou, Gbocho Brou Madeleine et enfants à<br />

Adzopé et Abidjan, Assi Yatté Emile et enfants à<br />

Abidjan et Yakassé Attobrou, Yatté Cha et enfants à<br />

Abidjan et Yakassé Attobrou, Yatté Chabeu Delphine et<br />

enfants à Abidjan, Adzopé et Yakassé Attobrou, Attias<br />

Brou Claude, frères et sœurs et enfants à Abidjan et<br />

Aboisso, Akaffou Yapo Augustin et enfants à Abidjan et<br />

Yakassé Attobrou, Assi Ehouan Pierre et enfants à<br />

Abidjan et Yakassé Attobrou, Alépi Ama et enfants à<br />

Abidjan et Yakassé Attobrou, Ayo Denis et enfants à<br />

Abidjan et Yakassé Attobrou, Adou Assi Raphaël et<br />

enfants à Abidjan et Yakassé Attobrou, les enfants<br />

Kouadio N'guessan et petits-enfants à Abidjan, Doropo,<br />

France, Italie, les enfants Sombo et petits-enfants à<br />

Abidjan, en Allemagne, les enfants Yapo, les enfants<br />

Kassepi à Abidjan et Adzopé, et les familles alliées, amis<br />

et connaissances, ont la profonde douleur de vous faire<br />

part du rappel à Dieu de leur mère, sœur, cousine, tante,<br />

grand-mère, arrière-grand-mère, belle-mère et amie :<br />

YATTE ASSI Joséphine,<br />

survenu le jeudi 14 mars 2013 dans sa 73e année.<br />

Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />

Mercredi 03 Avril 2013 : 20h - 22h: Veillée de prière à<br />

l'Eglise Saint Ambroise du Jubilé d'Angré, suivie de la<br />

veillée traditionnelle au domicile de la défunte.<br />

Jeudi 04 Avril 2013 de 20h à l’aube: Veillée<br />

traditionnelle au domicile de la défunte.<br />

Vendredi 05 Avril 2013 à 8h: Levée du corps sur le<br />

parvis de l'Eglise Saint Ambroise du Jubilé d'Angré,<br />

suivie de la messe de requiem.<br />

11h : Inhumation au cimetière de Williamsville.<br />

Présentation des condoléances :<br />

Les condoléances sont reçues du 1er au 02 Avril 2013 de<br />

16h à 19h, au domicile de la défunte, sis à Abobo Baoulé<br />

extension (Belleville-route d'Alépé) à 200 mètres à<br />

gauche du carrefour. "Eaux et <strong>for</strong>êts.<br />

Frat Mat N° 102 858<br />

27


28 Infos service / Nécrologie Mercredi 27 mars 2013<br />

IN MEMORIAM<br />

Les grandes familles<br />

Assiè, Assoun, Koffi<br />

Pascal, Kouamé Kra<br />

Joseph, N'Guessan<br />

Kouassi Jean,<br />

N'Guessan Kouadio,<br />

Kanga Jean Marie, et<br />

Mme, Gnaténou, Atcho<br />

Kouadio, Zéré Kouadio,<br />

Azagoh, Kipré Jean<br />

Baptiste, Ando<br />

Houphouet, le Chef du<br />

Village d'Awayenou et<br />

ses notables à Awayenou-Diabo-Abidjan, la<br />

veuve, les enfants et petit enfants YAO<br />

Delongueur vous renouvellent leurs sincères<br />

remerciements et leur profonde gratitude pour le<br />

soutien inestimable que vous leur avez apporté<br />

lors du rappel à Dieu, le 29 décembre 2011, de<br />

leur fils, neveu, oncle, beau, époux, père et<br />

grand-père :<br />

KOFFI YAO ERNEST<br />

dit YAO DELONGUEUR<br />

Ils vous in<strong>for</strong>ment, par ailleurs, que la levée de<br />

deuil aura lieu du samedi 30 au dimanche 31<br />

mars 2013 à Botro (Awayenou).<br />

AVIS DE<br />

REMERCIEMENTS<br />

Frat-Mat N°102905<br />

La Grande famille<br />

Attoungbré de Béoumi, M.<br />

Attoungbré Zouzou Benoît,<br />

Cheminot à la retraite, Chef<br />

de la Communauté Kodès<br />

de Bouaké, président<br />

Central des Chefs allogènes<br />

communautaires résidant à<br />

Bouaké, les enfants Zouzou<br />

à Bouaké, Abidjan,<br />

Bongouanou et New-York, leurs enfants et petitsenfants,<br />

remercient tous ceux qui de près ou de loin,<br />

leur ont apporté récon<strong>for</strong>t spirituel, moral et matériel<br />

lors du rappel à Dieu de leur épouse, mère et grandmère:<br />

ATTOUNGBRE ZOUZOU BENOIT<br />

née BROU AMENAN ADELE.<br />

et prient Dieu pour qu'il les comble de grâces.<br />

Les remerciements particuliers à :<br />

M. le Curé de la Paroisse Sainte Famille de la Riviera<br />

et ses Vicaires, M. le Curé de la Paroisse Sainte Marie<br />

de la Zone (Bouaké) et son Vicaire, M. le Curé de la<br />

Paroisse St Paul de Gonfreville, M. le Curé de la<br />

Paroisse St Martin de Air France 2, M. le curé de<br />

Béoumi, l’Abbé Moïse Kaboré en France, les<br />

Légionnaires, la Chorale Sainte Bernadette de la Zone,<br />

la Communauté Kodè de Bouaké, la Danse Anouanze<br />

de Béoumi, le Député Allou Konan, le Député Kouamé<br />

Konan N'Sikan, le Député Saraka Adolphe, le Préfet de<br />

Bouaké, le Maire de Bouaké, le Sous-Préfet de Brobo,<br />

le ministre Bandama N'Gata, M. Detoh Kouassi Alexis,<br />

M. Meh Martial, M. Konan Yao Patrice, M. Diallo<br />

Moustapha et famille, S.E.M. Koffi Fana Théodore, M.<br />

Kouakou Martin et famille, M. Diomandé Mamadou,<br />

M. Pokou Claude, la famille Anongba, M. Bamba<br />

Aboubacar, M. Kouassi René, M. Vigneron Christian,<br />

M. Kouadio Nestor, M. Brou Raphaël, Chef de village<br />

de Béoumi, les Chefs allogènes de Bouaké, M.<br />

N'Guessan Kan, 1er Adjoint du président du Conseil<br />

Général de Béoumi, M. Kouadio Athanase, la<br />

MUFAB, la famille Koffi Lazare, la délégation de la<br />

CIDT, la délégation du Ministère de l'Economie et des<br />

Finances, la délégation de la SITAB.<br />

Frat Mat N° 102 901<br />

IN MEMORIAM<br />

27 mars 2011<br />

27 mars 2013<br />

Voici déjà 2 ans que le<br />

Seigneur a rappelé à Lui<br />

sa servante:<br />

OUATTARA<br />

MIYALA CECILE,<br />

Sage-femme à la retraite<br />

En ce jour anniversaire,<br />

sa mère, ses enfants, sa<br />

famille et les familles alliées invitent tous ceux<br />

qui l'ont connue et aimée à avoir une pensée<br />

pieuse pour elle et à prier pour le repos de son<br />

âme. Ils vous in<strong>for</strong>ment que des messes seront<br />

célébrées en sa mémoire, le Mercredi 27 mars<br />

2013 à 19h à la Paroisse St Ambroise du Jubilé<br />

d'Angré, le jeudi 28 mars 2013 à la Paroisse Ste<br />

Monique d'Agboville et le dimanche 31 mars<br />

2013 à la Paroisse Notre Dame de l'Incarnation<br />

de la Riviera Palmeraie.<br />

« Oui. Mon âme est tranquille devant Dieu;<br />

Mon salut vient de lui », Psaume 62. Verset 2.<br />

Frat Mat N° 102 900<br />

AVIS DE<br />

REMERCIEMENTS<br />

Nanan Allechi Achi, Chef de<br />

Terre à Attobrou et ses<br />

notables, M. Ablo Koffi Jean,<br />

Chef du village d'Attobrou et<br />

ses notables, la Grande<br />

Famille Ottopé et Essehin<br />

Bosso à Attobrou, la Grande<br />

Famille Akpelé Opoudji à<br />

Agboville, Affery, Adzopé,<br />

Paris et Abidjan, la Grande<br />

Famille Ekissi Koffi Valentin à<br />

Attobrou, Agboville, Abidjan, Paris et au Quebec, la grande<br />

Famille N'Cho Yoman à Attobrou et Abidjan, M. Koffi Yapi<br />

Damase et Famille à Attobrou, M. Quenum et Mme née<br />

N'Gbocho Hélène et Famille à Paris, M. Kouakoussui et<br />

Mme née N'Gbocho Angèle et Famille à Abidjan, M. et<br />

Mme N'Gbocho Philippe Hervé et Famille à Abidjan, M.<br />

Balou et Mme née N'Gbocho Chantal et Famille à Amiens,<br />

(France), M. et Mme N'Gbocho Hilaire et Famille à<br />

Abidjan, M. Miezan et Mme née N'Gbocho Danielle et<br />

Famille à Abidjan, M. et Mme N'Gbocho Léonce et Famille<br />

à Sassandra, les petits-enfants N'Gbocho, M. Kaman Pierre<br />

et Famille à Abidjan M. Koffi Apkelé Marcel et Famille à<br />

Agboville, M. Yavo Gabriel et Famille à Abidjan, M. Séka<br />

Assi et Famille à Abidjan, M. Achi Kouadio René et Famille<br />

à Abidjan, M. Ekissi Achy David et Famille à Abidjan, Mme<br />

Assa Agnès et famille à Abidjan et Gagnoa, M. Essehin<br />

Essehin à Attobrou, M. N'Guessan Arra Diomandé à<br />

Attobrou, M. Koffi Yao à Abidjan, M. N'Guessan Koffi<br />

Jules à Abidjan remercient tous ceux qui, de près ou de loin,<br />

ont compati à leur douleur en leur apportant un soutien<br />

moral, financier et matériel lors du rappel à Dieu de leur<br />

sœur, mère, tante, nièce, belle-fille, belle-mère et grandmère<br />

:<br />

AKPELE BALA Antoinette,<br />

épouse N'GBOCHO,<br />

survenu le 23 février 2013.<br />

Ils remercient en particulier:<br />

Monsieur le Président, Noël Nemin et famille, Monsieur le<br />

Premier Ministre, Ahoussou Kouadio Jeannot et Madame,<br />

Monsieur Le Ministre, Lambert Kouassi Konan et Famille<br />

Ahebé, Monsieur le président du Conseil d'Administration<br />

de Petroci et Madame, Monsieur le Directeur Général de<br />

Petroci et Madame, le Comité de Direction de Petroci, le<br />

Personnel de Petroci, la Direction Départementale de la<br />

Santé et le Personnel de l'Hôpital Général de Sassandra, les<br />

Familles: Sonan - Affoundah, Offoumou, Akobé et Akanza,<br />

M. Narcisse Foadey et Famille Quenum à Paris, le Curé Jean<br />

Camille Bationo de Saint Marcel de Santé de Bingerville, Le<br />

Clergé du Sanctuaire Marial, la Chorale «Le Chœur<br />

Chaminade » du Sanctuaire Marial, Le CB-Saint Michel de<br />

la Cité Fairmont, le Sicocif de la Cité Fairmont, Les<br />

habitants de la Cité Fairmont, le Clergé de l'Eglise Saint<br />

Joseph de l'Artisan d'Attécoubé, Le Clergé de l'Eglise<br />

Immaculée Conception d'Attobrou, les Cadres et la Jeunesse<br />

d'Attobrou. Frat Mat N° 102 916<br />

AVIS DE<br />

REMERCIEMENTS<br />

La grande famille Vazo et<br />

Yao Dôh à<br />

P a n g b a n k o u a m é k r o<br />

(Bouaflé), Abidjan,<br />

Diégonéfla, Zuénoula,<br />

Yamoussoukro et Azaguié,<br />

M. Kouadio Kouakou<br />

Maurice, chef de la famille<br />

Vazo et Yao Dôh, frères,<br />

sœurs, neveux et enfants à<br />

Pangbankouamékro et Abidjan, M. Kouagni Duhi, chef<br />

de la grande famille Gbéssé Ossou à Pangbankouamékro<br />

(Bouaflé),Veuf Kouadio Wilson à Nestlé Côte d’Ivoire,<br />

frères, sœurs et enfants à Abidjan,Madame Kouadio<br />

Amenan Adèle à Diégonéfla, la grande famille Gnepapo<br />

à Tabou et Abidjan, M. Kola Koabo Jules, chef de famille<br />

Gnépapo à Kablaké (Tabou), M. Kola Hié Antoine, chef<br />

de la famille Gnépapo à Abidjan, M. Taoulé Hié Marcel,<br />

Directeur de la Coophetab, épouse et enfants à Tabou et<br />

Abidjan, M. Ally Kouassi Emile à LDC CI, épouse et<br />

enfants à Abidjan, les enfants de Taoulé Yayé Honorine,<br />

Alain, Rodrigue et Ines, les sœurs Nathalie, Jeanne et<br />

Lucienne à Abidjan, très sensibles aux nombreuses<br />

marques de sympathie et de compassion qui leur ont été<br />

témoignées lors du rappel à Dieu de leur regrettée<br />

épouse, sœur, mère, tante, fille et belle-fille :<br />

KOUADIO née TAOULE YAYE HONORINE,<br />

le 16 février 2013 à la Polyclinique Les Grâces<br />

et dans l’impossibilité de toucher individuellement tous<br />

ceux qui, de près ou de loin ont pris part à leur douleur,<br />

apportant soutien moral, spirituel, matériel et financier,<br />

les prient de trouver ici l’expression de leur profonde<br />

gratitude.<br />

Ils remercient de façon particulière :<br />

La Direction Générale, la Direction des Ressources<br />

Humaines, le Syndicat du personnel et tout le personnel<br />

de Nestlé Côte d’Ivoire, la Direction, les chefs de<br />

Départements et le personnel de Nestlé Zone 4, la<br />

Direction Générale, la Direction des opérations et<br />

l’ensemble du personnel du Groupe G4S, la Direction de<br />

Nutrivoire et son personnel de Zone 4, Madame Fanny,<br />

Directrice de FFA transport et son personnel, Messieurs<br />

Samassi, Abissa et l’entreprise RMO, la Direction de<br />

DEF Afrique de l’ouest représentée par M. Jean François<br />

Vurega et son personnel, la haute hiérarchie et les fidèles<br />

de l’église méthodiste unie Béthanie de Prodomo, M.<br />

Laurent Clarck et toute la famille Jhonson et Clarck de<br />

Tabou à Abidjan et Tabou, toute la communauté<br />

Kroumen de Tabou à Kablaké et Abidjan, Messieurs Foto<br />

Kouakou, Cautoclaud Mesmin et Diby Konan Augustin<br />

de la chefferie Ayaou et de Pagbankouamékro à Abidjan,<br />

M. Adou Pascal, cadre de Nestlé à la retraite, la famille<br />

Yao Zié à Pangbakpuamékro et Abidjan, la famille Boué<br />

Andrin à Pangbakouamékro, Aka Nguessankro et<br />

Abidjan, les amis de l’ARCA représentés par Grand « D<br />

», Ahoutou Daniel, Ahoya Germain, Dr Beh, Degaulle<br />

dit Abossolo, Antonin, Richmond Dohouo Boualy,<br />

Amani Yao Joseph, M. Kouamé Koffi Georges, Président<br />

de la Mutuelle de Solidarité des Ressortissants de<br />

Pangbankouamékro à Abidjan, M. Djê Yao Noel et<br />

épouse, Substitut du Procureur de la République à la cour<br />

d’Abidjan et ses frères Djê Gustave, Djê Denis et Djê<br />

Firmin, M. et Madame Loukou Kouassi André à Abidjan,<br />

Veuve Diby Antonin Joséphine et enfants, Messieurs<br />

Kouakou Olivier, Etienne Amany et Félicité Dekoty tous<br />

à Abidjan et leur famille, M. et Madame Belou Koffi<br />

Alexis et famille à Kami, à Bouaflé et à Abidjan,<br />

Kouadio Konan Dominique de COCITAM à Abidjan, M.<br />

Kouamé Paul et famille à Abidjan et à Bouaflé, Colonel<br />

Yao Kouadio, commandant de la compagnie de la<br />

gendarmerie du Port d’Abidjan et famille, Commandant<br />

Kouadio Amani Dagro des eaux et <strong>for</strong>ets à Sikensi,<br />

Colonel Kouamé Attoungblé Joseph et son frère<br />

Houphouet Marcellin de Gbegbessou (Bouaflé) à<br />

Abidjan, Veuve Delon Madeleine à Abidjan, Kouassi<br />

Koffi Anatole à UNICO à San-Pedro et frères, la<br />

délégation des grandes familles venue de<br />

Pangbankouamékro, tous les frères et sœurs de<br />

Pangbankouamékro à Abidjan, nos beaux Thomas, Jean<br />

Marie et Mathieu respectivement époux de Bernadine,<br />

Béa et Viviane, toute la communauté Ayaou à Abidjan.<br />

Frat Mat N° 102 894


Mercredi 27 mars 2013<br />

La grande famille Gbadi -Est<br />

et alliés à Gagnoa et Paris, la<br />

famille Daga à Kéhi Dahiépa<br />

et alliés à Abidjan, Gagnoa,<br />

Paris et Londres, la famille<br />

Zogouri à Gbadiépa et alliés<br />

à Abidjan, Gagnoa et Paris,<br />

la famille Nadjé Guedé et<br />

alliés à Saïoua, Abidjan et<br />

Paris, la famille Ossouho et<br />

alliés à Nakiahio (Saïoua) et<br />

Paris, la famille Bouabré à<br />

Abidjan, M. Joachim Daga<br />

et Mme à Abidjan, Mme Zokou née Antoinette Daga à<br />

Abidjan, Mme Christine Daga à Abidjan, M. William<br />

Daga à Londres, M. Guy Daga à Abidjan, M. Luc Kiobin<br />

et Mme à Abidjan, M. Toussaint Ouraga et Mme à Paris,<br />

M. Daniel Séri et Mme à Paris, M. Ben Gazié et Mme à<br />

Paris, Mme Monique Zatchi à Paris, Pasteur Euvète Yayi<br />

et Mme à Abidjan, Pasteur Kouadio Kouassi Allan<br />

Bernard et Mme à Abidjan, Pasteur Jean-Claude<br />

Gnankou et Mme à Paris, M. Antoine Adouné et Mme à<br />

Abidjan, M. Dagrou Dli et Mme à Abidjan, M. Ani<br />

Zirignon et Mme à Abidjan, M. et Mme Aniam Bassou<br />

Nicodème à Abidjan, M. et Mme Guy Mohon<br />

Commissaire à la Direction de la police des drogues, M.<br />

Touré Krobin à Abidjan, Mme Daga née Guédé Flore et<br />

enfants à Paris, Abidjan, Inde et Italie, ont la profonde<br />

douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances le<br />

décès de leur fils, frère, neveu, cousin, beau-frère, allié,<br />

époux et père:<br />

LUC DADOUO DAGO,<br />

Adjudant-Chef de la police au District de Port-Bouët ,<br />

Ex-motard à la Présidence de la République,<br />

survenu le 27 décembre 2012 à l'hôpital de Puteaux<br />

(92), en France<br />

Les cérémonies se dérouleront selon le programme<br />

suivant:<br />

Vendredi 29 mars 2013: Cérémonie de levée du corps:<br />

de 09h à 10h à Ivosep Treichville<br />

A partir de 21h aura lieu une veillée religieuse au<br />

domicile familial sis à Abobo Pk 18 au quartier<br />

Coccinelle (cité policière) Villa 48<br />

Samedi 30 mars 2013 à 10h00: Inhumation au cimetière<br />

de Williamsville<br />

Frat Mat N° 102 904<br />

IN MEMORIAM<br />

09/02/11 - 30/03/13<br />

Voici déjà deux ans que s'est<br />

endormie dans la paix du<br />

Seigneur, notre regrettée fille,<br />

mère, belle-sœur, grande<br />

sœur, grand-mère et arrièregrand-mère.<br />

AMIN AFFIE Eugénie<br />

Ménagère à Assikoun /<br />

commune d’Akoupé<br />

En ce mois anniversaire de<br />

son rappel à Dieu, M. Amin<br />

Amoépi Nicolas et famille à<br />

Assikoun, Nanan Assamoi<br />

Kopoin Lucien, Chef du<br />

village d'Assikoun, Nanan<br />

Assi Yao Lambert, Chef du<br />

Village d'Akoupé et famille,<br />

Mme N'Guessan Apo Marie<br />

et famille à Assikoun et<br />

Arrah, M. Bouadi Kobi Léon<br />

et famille à Abidjan et à<br />

Assikoun; tous les enfants,<br />

petits-enfants et arrières<br />

petits-enfants de Feu Acho<br />

Bouadi Jules dit Sékou<br />

Touré, Feu Acho Séka Paul et<br />

Feu Acho Aboa Alexandre à<br />

Assikoun, Diangobo et<br />

Abidjan, renouvellent leurs<br />

sincères remerciements et<br />

leurs infinies gratitudes à tous<br />

ceux qui leur ont apporté<br />

soutien moral, spirituel,<br />

matériel et financier lors de<br />

cette douloureuse séparation.<br />

Ils les invitent à s'unir<br />

d'intention ou à prendre part<br />

aux différentes cérémonies<br />

qui seront organisées en sa<br />

mémoire selon le programme<br />

suivant:<br />

Samedi 30/03/20 13 de 8h à<br />

18h:Cérémonies traditionnelle<br />

et religieuse à Assikoun -<br />

20h à l'aube: Veillée à<br />

Assikoun.<br />

Dimanche 31/03/2013 :<br />

Messe à la paroisse St Joseph<br />

d'Assikoun.<br />

Frat Mat N° 102 903<br />

AVIS DE PRISE<br />

DE CONTACT<br />

Le Juge des Tutelles du<br />

Tribunal de Première<br />

Instance de Yopougon<br />

invite Monsieur Kouakou<br />

Kouamé Guillaume, père<br />

de l’enfant mineur Kouamé<br />

Aya Arielle Vianney à se<br />

présenter à son Cabinet sis<br />

au Plais dudit Tribunal le 04<br />

avril 2013 à 08h30 à<br />

minutes pour affaire le<br />

concernant.<br />

Fait à Yopougon le<br />

07/03/2013.<br />

Frat Mat N° 102 872<br />

Veuve Oulaï Edith Patricia<br />

et enfants, la grande<br />

famille Oulaï et alliés à<br />

Gouekangouiné, dans le<br />

département de Man<br />

« Logoualé », la<br />

communauté villageoise<br />

de Gbapleu département<br />

de Duékoué ont la<br />

profonde douleur<br />

d’annoncer le décès de :<br />

OULAÏ Gilbert,<br />

Ex-inspecteur<br />

d’Enseignement primaire<br />

d’Abobo 2,<br />

survenu le 02 février 2013<br />

des suites d’une courte<br />

maladie à la Polyclinique<br />

Hôtel Dieu de Treichville.<br />

Programme :<br />

Vendredi 29 mars: veillée<br />

religieuse à Ficgahio de<br />

21h à l’aube.<br />

Jeudi 04 avril : levée du<br />

corps à 15h à l’Ivosep de<br />

Treichville suivie de la<br />

veillée traditionnelle au<br />

domicile familial de 21h à<br />

l’aube à Yopougon Sideci.<br />

Vendredi 05 avril : départ<br />

pour Gbapleu suivie d’une<br />

veillée traditionnelle et de<br />

l’inhumation au cimetière<br />

dudit village.<br />

Frat Mat N° 102 889<br />

IN MEMORIAM<br />

25 mars 2012<br />

25 mars 2013<br />

Voici déjà 1 an que s'est<br />

endormie dans la paix du<br />

Seigneur notre regrettée :<br />

Maman KOUASSI<br />

N'GUESSAN<br />

Joséphine<br />

En ce jour anniversaire de<br />

son rappel à Dieu, sa fille,<br />

ses petits- enfants et sa<br />

famille renouvellent leurs<br />

sincères remerciements à<br />

tous ceux qui les ont<br />

soutenus lors de cette<br />

douloureuse épreuve.<br />

Ils prient tous ceux qui l'ont<br />

connue et aimée d'avoir<br />

une pensée pieuse pour le<br />

repos de son âme en cette<br />

journée.<br />

Frat Mat N° 102 828<br />

AVIS DE PRISE<br />

DE CONTACT<br />

Le Juge des Tutelles du Tribunal<br />

de Première Instance de<br />

Yopougon invite M. Yapo<br />

Maurice, père de l'enfant mineur<br />

Yapo Jean Eudes à se présenter à<br />

son Cabinet sis au palais dudit<br />

Tribunal le 15 avril 2013 à 8h30<br />

minutes pour affaire le<br />

concernant.<br />

Fait à Yopougon, le 18/3/2013.<br />

Le juge des Tutelles<br />

Frat Mat N° 102 803<br />

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29


30 Infos service / Jeux / Pharmacie<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

JEUX : PAR BROU AMAN LOIC<br />

MOTS à TROUVER N°1125<br />

Liste des mots N°1125<br />

Djadjo/ Gond/ Présage/ Maîtrise/ Août/ Rejet/ Gag/<br />

Moite/ Mendiant/ Arbre/ Gamma/ Câlin/ Vider/<br />

Etier/ Ilet/ Tact/ Monnaie/ Content/ Pari/ Tort/ Mûr/<br />

Ricain/.<br />

Mot-clef: Il est <strong>for</strong>mé pour attaquer.<br />

Solution du N°1124: Paul<br />

MOTS CROISÉS N°1125<br />

Horizontalement.<br />

I. Village en Israël- II. Fièvre jaune. III. Très instruits.<br />

Apprécie le sel. IV. Grande réunion plénière. Pour la 3e<br />

fois. V. Sans conjoint. VI. Emet une odeur de brûlé. VII.<br />

Charmées.<br />

Verticalement.<br />

1. Ont trouvé un emploi. 2. Phrase qui vaut un dessin. 3.<br />

Qualifie un personnage totalement dépourvu de tact. 4.<br />

Nom d’un petit Bété. Nom d’un Gouro bon teint. 5. Tenta<br />

par la violence de s’opposer à l’indépendance de<br />

l’Algérie (sigle). Deux de huit. 6. Est en Mésopotamie.<br />

Série d’examens. 7. Appuie sur la gâchette. Pronom réfléchi.<br />

8. Un congolais.<br />

Horizontalement. I. Touriste. II. Abri. Mol. III. Liens. Té. IV. Ah. Cru. V. Bise. Nez. VI. Or.<br />

U.N.I.T.A. VII. Tourneur<br />

Verticalement. 1. Jalabot. 2. Obihiro. 3. Ure. 4. Rinceur. 5. Sr. Nn. 6. Sm. Unie. 7. Tôt. Etu. 8.<br />

Eléazar<br />

Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.<br />

Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres en<br />

vous inspirant de l’énoncé.<br />

Thème:Division d’une maison.<br />

Blomce<br />

Agete<br />

Touteri<br />

Essarter<br />

Cabinet Médical le<br />

Manguier (Face CCIA 44<br />

boulevard Angoulvant Plateau)<br />

Tél. : 20.21.21.16<br />

Dr Farran Sallam (Centre Médicochirurgical<br />

Marcory Résidentiel<br />

Rue de la Paix)<br />

Tél.21.26.83.23/21.26.04.83<br />

Dr Kassi Michelle (Centre<br />

Pédiatrique Rue Sainte Marie<br />

Cocody)<br />

Tél.22.44.16.86/22.44.07.66<br />

Dr Bosson N’Goran Michel<br />

(Centre Médical Saint Louis Villa<br />

166/ près de Phcie Hibiscus<br />

Marcory)<br />

Tél. : 21.26.16. 68<br />

Dr Safi Camille (Centre Médical<br />

Nadine Rue Adjoukrou Adjamé)<br />

Tél. : 20.22.44.56/22.44.27.10<br />

Espace Médical St Paul (28, Bd<br />

Angoulvant Plateau St Paul)<br />

Tél. : 20.21.18.27 / 20.21.16.52<br />

Groupe Médical du Plateau<br />

(Rue des Banques AMCI<br />

4 ème étage Plateau)<br />

Tél. : 20.22.20.29<br />

ANACHROSTICHE 1125<br />

MOTS EN CROIX N°1125<br />

medecins de garde<br />

Dr Aly Bourgi (Centre Médical la<br />

Rochelle Résidence Nabil 1 er étage<br />

Plateau)<br />

Tél.20.22.30.86/05.96.72.02/<br />

20.22.67.00/20.33.61.01/ 20.33.61.02<br />

Dr Dieng Souleymane (Clinique les<br />

Arcades Zone 4)<br />

Tél. : 21.24.43.34<br />

Dr Farid Haddad (Centre Pédiatrie du<br />

Plateau 31 Bd de la République Plateau)<br />

Tél. : 20.21.95.43/20.22.50.72<br />

Dr Aka Pierre-André CDA-CI, Rue<br />

des Jardins II Plateaux face à Mobil Imm<br />

Sogefiha CORMORAN N° 10 Vallon<br />

Tél. : 22.41.60.15/22.41.60.16<br />

Dy Aly Bdeiri (Centre Médical Achalme<br />

Bd Achalme/face<br />

à Viga Assistance Marcory)<br />

Té. 21.26.12.07/05.04.39.39/<br />

07.01.33.34<br />

Dr Bassit Assad, Polyclinique<br />

Internationale Hôtel Dieu Abjan,<br />

Treichville-Bvd de Marseille 01 BP<br />

2761 Abidjan 01<br />

tél : 21.25.79.19/ 21.75.79.20<br />

Solutions n°1124<br />

Ravaler<br />

Cimenter<br />

Plâtrer<br />

Bétonner<br />

NUMÉROS UTILES<br />

Pompiers: 180<br />

Caserne de l’Indénié:<br />

20 21 12 89 / 20 21 10 67<br />

Zone 4: 21 35 73 65<br />

Yopougon: 23 45 16 90<br />

Urgences:<br />

Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53<br />

CHU Cocody: 22 44 91 00<br />

22 44 90 38 / 22 44 90 60<br />

CHU Treichville:<br />

21 24 91 55 / 21 24 91 22<br />

CHU Yopougon:<br />

23 26 64 54 / 23 46 61 70<br />

CHU Bouaké: 31 63 21 90<br />

31 63 21 91 / 31 63 53 50<br />

Police:<br />

Police secours: 111 / 170<br />

Direction générale de la police: 20 22 20 30<br />

Préfecture de police: 20 21 00 22<br />

Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00<br />

Direction de la police économique:<br />

20 32 51 44<br />

Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02<br />

Divers:<br />

Dépannage CIE: 179<br />

Dépannage SODECI : 175<br />

Côte d’Ivoire-Telcom: 120<br />

SEMAINE DU SAMEDI 23 AU VENDREDI 29 MARS 2013 (PERMANENCE 24 H / 24)<br />

ABOBO<br />

1-Phcie Azur / M. Chintoh Armstrong<br />

- Tél. 24 39 46 14 /route du Zoo Plateau Dokui<br />

Azur / Carrefour Policier<br />

2- Phcie Kann’sy (ex Phcie Jovinal) / Mme<br />

Kouamé Assacy N./ Tél. 65 12 96 97/ Zone du<br />

Commriat du 14eme arrondt. / Face Gde<br />

Mosquée en Construction /Quartier Kenedy /<br />

ligne bus N° 49<br />

3-Phcie Providence / Mme Doh Jocelyne -<br />

Tél. 24 49 39 62 /Quartier Banco / 1er arrêt<br />

Sotra / début Autoroute Anyama<br />

4-Phcie de La Cité / Mme Egnankou Juliette -<br />

Tél. 24 39 03 33 /Quartier Sogefiha N’Tanoua<br />

face PTT / Abidjan 1<br />

5-Phcie d’Abobo Baoulé /M. Yoboué Serge –<br />

Tél. 24 48 27 54 /route d’Alépé / au terminus<br />

des Taxis Woro Woro<br />

6-Phcie Avocatier Marché / M. Diop Kouamé<br />

Juste –Tél. 24 49 70 19 / 09 30 38 52/ Abobo<br />

Avocatier / à gauche après la Cie d’Abobo Nord<br />

/ après <strong>for</strong>mation sanitaire Henriette Konan<br />

Bédié / Carrefour Château près groupe scolaire<br />

les angelots<br />

PK 18<br />

1-Phcie Olympique / M. Coulibaly Kafana<br />

Daniel- Tél. 02 27 56 13 / 07 89 99 44/Abobo<br />

Ndotré A 300 M du carrefour Ndotré route de<br />

Yopougon<br />

2-Phcie du carrefour ancienne Gendarmerie/<br />

M. Konan Firmin Daniel – Tél. 57 04 99<br />

94/bâtiment ancienne gendarmerie entre<br />

USINE UNICAFE et la morgue d’Anyama<br />

ABOBODOUME/ LOCODJORO<br />

Phcie d’Abobodoume / M. Akre Beugré<br />

Théodore - Tél. 23 45 63 00/face nouveau<br />

Lycée municipal d’Attecoubé / près <strong>for</strong>mation<br />

sanitaire M. Faitai Abobodoumé / carrefour<br />

Gbakas<br />

ADJAME<br />

1-Phcie du Forum / M.Boguifo Charles – Tél.<br />

20 38 13 64 / 20 38 13 86 à l’Intérieur du <strong>for</strong>um<br />

des marches d’Adjamé<br />

2-Phcie du Marche Gouro / M. Nda Jean<br />

Emmanuel / Tél. 20 38 83 83 /Adjamé Marche<br />

Gouro/ à côté de la Banque Atlantique<br />

3-Phcie des Gares / M. Kiré Kouadio Noel -<br />

Tél. 20 37 26 24/ Bd Nangui Abrogoua / entre<br />

la Ran et Citelcom<br />

4-Phcie Koro / M. Diarrasouba Karim – Tél.<br />

07 81 47 18 / Adjamé Quartier Marie Thérèse<br />

Houphouët-Boigny à côté collège Montherlant<br />

bâtiment B<br />

ATTECOUBE<br />

1-Phcie des Agouas / M. Druid Idibouo -<br />

Tél.20 37 10 59 / face Boulangerie BBCO<br />

2-Phcie Christ Stella / M. Kouakou Yao G. –<br />

Tél. 20 37 90 85 /Cité Fairmond Attécoubé<br />

après nouvelle gendarmerie<br />

WILLIAMSVILLE<br />

1-Phcie Rapha / M. Dassé Philippe – Tél. 20<br />

37 96 88 / Vers Macaci / face boulangerie Bmw<br />

2-Phcie l’Emmanuel/ M. Adou Assoikou<br />

Alexis –Tél. 20 38 40 17 / Carrefour des II<br />

Plateaux entre Station Shell & Dépôt Sotra<br />

ANYAMA<br />

Phcie du Château / M. Diakité Ibrahim - Tél.<br />

23 55 93 99 / 63 28<br />

BINGERVILLE<br />

1-Phcie Akré Albert Assamoi / Mme Liliane<br />

Akré -Tél. 22 40 39 37 / Nlle Gare Routière<br />

2-phcie St Sylvestre / M. M’Poue Pierre Carlos<br />

– Tél. 22 40 27 88 / Cité Palma/COup de Frein<br />

COCODY Riviera<br />

1-Phcie Bethel / M. Aka Essoi Jacques / Tél. 22<br />

43 22 83 /Riviera Attoban face Groupe Scolaire<br />

Jules Ferry<br />

2-Phcie Notre Dame Des Grâces / M. Djaha<br />

Kouassi Claude – Tél. 22 43 61 96 /Riviera II<br />

près de la petite Mosquée<br />

3-Phcie Ste Famille / Mme Diakité Serie Marie<br />

Cécile - Tél. 22 47 76 76 /Riviera III Allabra<br />

/par le Bd Mitterrand/ 100 M de l’Eglise Ste<br />

Famille<br />

4-Phcie Mont Carmel / Mme Assamoi Aya<br />

Jacqueline – Tél. 22 500 758 – 03 424 283 /<br />

Riviera Les Rosiers 5eme programme à proximité<br />

de l’Hôtel Bellecote<br />

Cocody<br />

1-Phcie St Francois De Danga / Mme Carrette<br />

Ouegnin Elisabeth - Tél. 22 48 54 08 / face<br />

Centre culturel Americain / Cocody Danga /<br />

prolongement poste de Cocody<br />

2-Phcie Ste Marie /Mme Kattié Ebagnitchie<br />

Laurence – Tél. 22 48 69 20 /<br />

Cocody Bd France / Immeuble Biao à côté de la<br />

maison du Pdci Rda<br />

II Plateaux<br />

1-Phcie Divin amour / M. Beda Yapi Lambert<br />

Guy – Tél. 22 41 93 38/ II Plateaux Bd Latrille<br />

Carrefour Macaci près de l’Eglise du Plein<br />

Evangile<br />

2-Phcie Des Jardins / Mme Konan Marie<br />

Jeanne - Tél. 22 41 17 70/ II Plateaux Rue des<br />

Jardins/ près du Super Marche Hayat / Bus 353-<br />

Phcie les Tulipes / M. Coulibaly Assane – Tél.<br />

22 42 50 17 /II Plateaux Bd Latrille / Espace<br />

Santa Maria / face mosquée d’Aghien<br />

4-Phcie Angré / Mme Koffi Aissatou Cissé -<br />

Tél. 22 42 11 06 / 57 04 /sur prolongement Bd<br />

Latrille/ entrée quartier Angré/ bus 81 & 82<br />

5-Phcie Actuelle / M. Koné Lassina – Tél. 01<br />

22 20 32 / 08 91 85 83/ voie reliant Angré à<br />

Abobo Baoulé / au niveau carrefour dit<br />

«Carrefour Angré»/ 200 M Collège Victor<br />

Loba’d<br />

6-Phcie Arums /Mme Aimé Dimbour Marie A.<br />

– Tél. 22 50 66 40 / Cocody II Plateaux / 8ème<br />

tranche / carrefour Bceao sur la grande voie<br />

menant à la Cnps<br />

KOUMASSI<br />

1- Phcie St Albert / M. Assavo N’Da N’Zian –<br />

Tél. 05 06 49 42/ 21 28 76 04/ 02 03 16 90<br />

/Koumassi Gd Marché / face église méthodiste<br />

cité des Grâces<br />

2- Phcie Du Canal / M. Oulai S. Urbain – Tél<br />

21 36 27 48 / Koumassi Remblais entre le Gd<br />

carrefour Gabi (feu tricolore) et carrefour millenium<br />

80 M du Maquis « Le Tapis Rouge » ou à<br />

droite du Groupe Scolaire La Rochelle en provenance<br />

de la Station Mobil<br />

3-Phcie Fanny / Mme Fanny Mama Toure -<br />

Tél. 21 36 09 07 / Quartier Aklomiabla après les<br />

résidences Agoutis / carrefour du Lycée municipal<br />

/ terminus bus 05 et 32<br />

4-Phcie Saint Louis / Mme Vabré Tanoh - Tél.<br />

21 36 04 15 / Bd du Cameroun / face à<br />

Epp/BaradjI après Zone Remblais entre église<br />

St. François & Eglise Prodomo - ligne bus 05<br />

5-Phcie Mpiké / Mme Kouassi Nogbou<br />

Catherine - Tél. 21 36 25 75/quartier Mairie /<br />

derrière la mairie de Koumassi<br />

MARCORY<br />

1-Phcie Les Remblais / Mme Anouma Dingui<br />

Madeleine - Tél. 21 26 25 40 / 37 58/ Marcory<br />

sans fil / face commissariat du 26Eme arrodnt. /<br />

(Alliodan)<br />

2-Phcie Massarana / M. Armand Kassi<br />

Georges - Tél. 21 28 35 43/ 35 41 /Angle Bd<br />

Gabon / Avenue de la Côte d’Ivoire / Contigue<br />

à L’Ex Hôtel Massarana<br />

3-Phcie Cyrille / M. Polneau Nguessantie - Tél.<br />

21 25 95 28 / Angle Bd de Marseille / Bd<br />

Giscard d’Estaing / Ancien Koumassi - Bietry /<br />

bus N° 06 -12 - 24 -2 9 – 53<br />

4-Phcie Ste Ruth / Mme Kaboré Bouboutou<br />

Linda - Tél.21 35 35 15 / Centre Commercial<br />

Prima<br />

PLATEAU<br />

Phcie Le Trefle / Mme Lassey Danielle - Tél.<br />

20 22 88 02 /AV. Noguès / Angle AV. 7 /<br />

Résidence Noguès<br />

PORT BOUET / VRIDI<br />

1-Phcie Atlantique / M. Ouattara Kanigui<br />

Hyacinthe – Tél. 21 27 95 00 / Sogefiha près du<br />

marché de nuit<br />

2-Phcie baltique / Mme Loukou Nguessan<br />

Rosine - Tél. 21 27 66 71 / face à L’Abattoir<br />

PORT BOUET/ GONZAG<br />

Phcie Eloma de Gonzag / M. Akani Adueni –<br />

Tél. 21 58 60 28/ Port Bouet Gonzagueville /<br />

terminus bus 17<br />

TREICHVILLE<br />

1-Phcie Palais de la Culture / Tél. M. Sekéré<br />

Ambroise – Tél. 21 24 13 19 / avenue 2 rue 20<br />

barrée<br />

2-Phcie imann / Mme Doumbia Cissoko<br />

Mariame – Tél. 21 25 13 14/ 21 25 13 15 /<br />

Treichville avenue 12 rue 5 (Ex cité Ran)<br />

3-Phcie de l’Avenue 21 / M. Tano Assa - Tél.<br />

21 24 83 46 / Carrefour Avenue 21 rue 21 près<br />

de la Bibliothèque islamique bus 05 et 03<br />

YOPOUGON<br />

Secteur 1<br />

Phcie Beyniouah /Mme Djaya Khyssy B.<br />

Florentine - Tél. 23 46 01 02 /<br />

Yopougon Niangon Sud / Carrefour du marché<br />

/ bus N° 39 & 27<br />

Secteur 2<br />

Phcie Lagoma / M. Gbato Wakell Francis –Tél.<br />

23 52 70 70 / 07 05 57 93 / Yopougon Carrefour<br />

Academie / face cite Cnps<br />

Secteur 3<br />

Phcie Ananeraie / M. Galle Atabli Anselme –<br />

Tél. 23 50 87 32 / 07 00 75 45 /Ancienne Rte de<br />

Dabou/ carrefour Oasis / face Institut LKM<br />

Secteur 4 Phcie Belle Fontaine/ M. Attoh<br />

Ange – Tél. 23 52 17 90 / 23 52 18 65<br />

/Yopougon Sicogi prolongement pâtisserie du<br />

marche<br />

Secteur 5<br />

Phcie Mamy Adjoua / Mme Soumahoro Téhé<br />

R. – Tél. 23 51 37 78 / 67 59 96 46/ 58 17 62 26<br />

/Yopougon non loin de la cité Mamie Adjoua<br />

Secteur 6 Phcie Phenix / M. Konan Nguessan<br />

Matthieu - Tél. 23 45 22 00 /Banco II/ Nouvelle<br />

Route Port Bouet II / Gare BDF<br />

Secteur 7 Phcie Paloma / M. Tapé Legrohouan<br />

- Tél. 23 45 15 44 /Yopougon Gare Sable<br />

Secteur 8<br />

Phcie Les Béatitudes/Mme Kouassi L.<br />

Dominique –Tél. 02 76 36 60 / Yopougon<br />

Nouveau quartier / 1er arrêt bus N° 37 / face station<br />

Sape et église Winner’s Chapel / non loin de<br />

L’Espace Liberte Fpi<br />

Secteur 9<br />

Phcie Nankoko / Mme Afolaby C. Anne – Tél.<br />

23 45 24 80 / Yopougon Camp Militaire entre<br />

Sapeurs Pompiers et Cnps<br />

Secteur 10 Phcie Baïty / Mme Sery Lou<br />

Marthe – Tél 23 51 77 98 / 05 02 09 07<br />

/Yopougon Toit rouge près de la Gendarmerie<br />

secteur 11<br />

Phcie Akadjoba / M. Agoussi Marie Germain -<br />

Tél. 23 51 68 06 /02 53 63 90/ 03 59 59 11 /carrefour<br />

Niangon Sideci / non loin du palais de<br />

Justice<br />

ABENGOUROU<br />

1-Phcie St Charbel / M. Kouakou k. Mathieu –<br />

Tél. 35 91 27 37 / 01 80 80 02 /Cafétou petit<br />

marché quartier Plateau face station Petroci (ex<br />

station Oryx)<br />

2-Phcie du Marché / M. Senin Don Mello -<br />

Tél.35 91 30 09 / Place du Gd marché / à côté<br />

de Télecel<br />

ABOISSO<br />

Phcie be la Bia / M. Dindji Jules - Tél. 21 30 42<br />

16<br />

AGBOVILLE<br />

Phcie du Chateau / M. Djama Albert – Tél. 23<br />

54 87 21<br />

AGNIBILEKRO<br />

Phcie K. Boilot /M. Kouassi Diahou Jean<br />

Claude - Tél. 35 90 25 74/ 04 30 15 15<br />

BONDOUKOU<br />

Phcie choquet / M. - Tél. 35 91 51 51<br />

BOUAFLE<br />

Phcie Carrefour / M. Koffi Charles -Tél 30 68<br />

91 91<br />

BOUAKE<br />

1- Phcie du Commerce / M. Kodjo Guy Albert<br />

- Tél. 31 63 35 73 /Commerce / en face des PTT<br />

2-Phcie Koko / M. Kouassi k. Raphael - Tél. 31<br />

63 10 55 / route du Chu<br />

3-Phcie St Pierre / M. Youin Norbert – Tél. 31<br />

61 70 19 /Sokoura entre Cinema Liberté et<br />

maternité Sokoura<br />

4-PHCIE T S F / M. Touré Moise - Tél. 31 63<br />

51 15 /Quartier Air France III /à côté du collège<br />

Victor Hugo<br />

DABOU<br />

Phcie des lagunes / M. N’Diaye zoubayrou -<br />

Tél. 23 57 21 45<br />

DALOA<br />

1-Phcie des Antilopes / M. Bamba inza – Tél.<br />

32 78 80 48<br />

2-Phcie Lobia / M. Djevié Kouamé – Tél. 08<br />

16 68 79 / 32 76 78 33<br />

3-Phcie Principale / M. Yacouba Koné – Tél.<br />

32 78 48 92<br />

DIVO<br />

1- Phcie de l’amitié / M. Badia Djona Leonard<br />

- Tél. 32 76 01 16<br />

2-Phcie Esperance / M. N’Cho Seka Theodore<br />

– Tél. 32 76 31 04<br />

3-Phcie Fatima / Mme Ahimon Isabelle – Tél.<br />

32 76 33 99<br />

DUEKOUE<br />

Phcie Wahon / Mme Gnakalo Grattié Léonie -<br />

Tél. 33 70 32 93<br />

GAGNOA<br />

1-Phcie Ahouane / M. Kosso – Tél. 32 77 82<br />

35<br />

2-Phcie du Marché / M. Oria Adou - Tél. 32 77<br />

22 62<br />

3-Phcie Marlyns / Mosso Roselyne Nina - Tél.<br />

32 77 12 24<br />

GRAND BASSAM<br />

Phcie du Littoral /M Koné Lancine - Tél. 21<br />

30 10 64<br />

GUIGLO<br />

Phcie Nikla /M Doué Noumandiez Désiré -<br />

Tél. 33 70 53 80<br />

ISSIA<br />

Phcie Divine Grace /M. Affoumou Gnangoran<br />

Blaise – Tél. 32 79 01 02<br />

OUME<br />

Phcie Centrale / M. Richmond Pierre Marie -<br />

Tél. 30 68 41 78<br />

SAN PEDRO<br />

1-Phcie du grand marche / M. Ocho Yacinth -<br />

Tél. 34 71 55 55<br />

2-Phcie des mosquées / M. Amon Arnaud –<br />

Tél. 34 71 55 66<br />

3-Phcie de la cite / M. Kouao Kouakou - Tél.<br />

34 71 11 71<br />

SINFRA<br />

Phcie Kavoudroh / M.– Tél. 30 68 07 11<br />

SOUBRE<br />

Phcie Immaculée / Mme Wenbou A. Epse<br />

Amani - Tél. 34 72 12 12<br />

TIASSALE<br />

Phcie de Tiassalé / M. Akpo Joseph - Tél. 23 57<br />

50 91<br />

YAMOUSSOUKRO<br />

1-Phcie Aboh / Kouadio Brou Pascal - Tél. 30<br />

64 39 76<br />

2-Phcie Erginal / Ehora Tehoa – Tél. 30 64 62<br />

20 / 30 64 62 21<br />

3-Phcie Notre Dame de Fatima /Mme<br />

Amoussou Tra Tiebi Hortense Patricia / Tél. 30<br />

64 57 10<br />

4- Phcie Azi / Allah Kouadio Remi – Tél. 30 64<br />

26 86


Mercredi 27 mars 2013 Détente<br />

Le prix de l’amour<br />

La photo du jour<br />

Les femmes du Poro et de la Bagoué font de plus en plus les<br />

déplacements à vélo. Celles-ci vont au marché à Boundiali.<br />

( PHOTO : ABDOULAYE COULIBALY)<br />

31<br />

Par DÉSIRÉ ATSAIN


32 Régions<br />

Mercredi 27 mars 2013<br />

Adzopé<br />

4 jours pour tout savoir sur le fonctionnement d’une section de tribunal<br />

Les acteurs locaux de la justice ont organisé, récemment, des journées<br />

portes ouvertes pour expliquer leurs différents rôles aux populations.<br />

Des journées portes ouvertes<br />

ont été organisées,<br />

récemment, par<br />

la section du tribunal<br />

d’adzopé. Elles répondaient<br />

au souci de mettre désormais<br />

fin à certaines<br />

confusions et préjugés des justiciables<br />

par rapport aux actes<br />

de justice, a relevé le procureur<br />

de la république, Hien Lewa<br />

Pascal. Car, par méconnaissance<br />

du fonctionnement de<br />

l’appareil judiciaire, certaines<br />

personnes ont le sentiment<br />

d’en être des victimes. aussi at-il<br />

particulièrement insisté,<br />

dans un exposé de cadrage, sur<br />

les fonctions de ses différents<br />

animateurs que sont les magistrats,<br />

les greffiers, les avocats,<br />

les huissiers de justice, les notaires,<br />

les commissaires-priseurs,<br />

etc.<br />

Le procureur de la république<br />

est revenu sur l’importance de<br />

l’état civil, notamment les actes<br />

de naissance, de mariage et de<br />

décès et sur leur délai de déclaration,<br />

à savoir trois mois<br />

pour les premiers et 15 jours<br />

pour les actes de décès. Et<br />

d’ajouter que ces délais relativement<br />

longs, ne sont pas respectés,<br />

occasionnant des frais<br />

supplémentaires pour les demandeurs.<br />

Il a dénoncé l’utilisation<br />

de voies non recommandables<br />

pour l’obtention<br />

desdits documents par certaines<br />

personnes. aussi les a-t-<br />

Quelques semaines<br />

après la décision du<br />

gouvernement de faire<br />

baisser le prix du riz et<br />

en attendant celui des<br />

autres denrées, les<br />

commerçants de<br />

Dabou prennent les devants,<br />

en s’organisant pour rendre<br />

accessible le marché de la localité.<br />

«Nous sommes des<br />

consommateurs avant tout.<br />

La décision du gouvernement<br />

nous arrange. Lorsque la vie<br />

est chère, c’est tout le monde<br />

qui en souffre. Nous voulons<br />

tous que les prix baissent. Les<br />

nouveaux prix du riz étaient<br />

appliqués, ici à Dabou, mais<br />

nous constatons que les gens<br />

il invitées à renoncer à ces<br />

voies qui sont passibles de<br />

poursuites judiciaires.<br />

Le président de la section de<br />

tribunal d’adzopé, Bioplou Kemahon<br />

Toussaint, a échangé, à<br />

son tour, avec la population<br />

sur le foncier rural. Il l’a instruite<br />

sur les dispositions à observer<br />

dans l’exploitation ou<br />

l’occupation de la terre en Côte<br />

d’Ivoire, qu’elle soit mise en valeur,<br />

en jachère ou même inexploitée.<br />

Il a affirmé que le fait de<br />

détenir un droit coutumier sur<br />

une portion de terre ne fait<br />

d’une personne le propriétaire.<br />

Pour l’être définitivement, il<br />

faut, en plus du droit coutumier<br />

qui est un droit d’usage, un<br />

certificat foncier qui donne des<br />

avantages à son détenteur.<br />

avant d’ajouter qu’exiger un<br />

certificat foncier n’est pas synonyme<br />

d’expropriation de la<br />

terre, mais plutôt une garantie.<br />

akessé anne Boniface, juge<br />

d’instruction, a indiqué qu’on<br />

ne peut parler de droit de succession<br />

qu’en cas de décès du<br />

propriétaire et sur présentation<br />

de l’acte de décès. ne peuvent<br />

se prévaloir d’une<br />

succession que les enfants du<br />

défunt, les biens étant répartis<br />

de manière équitable entre ses<br />

ayants droit quels que soient<br />

leur sexe et leur âge, a-t-il soutenu.<br />

C’est seulement quand le<br />

défunt n’a pas d’enfant que son<br />

épouse, son père, sa mère, ses<br />

n’appliquent pas la décision du<br />

gouvernement. Aujourd’hui,<br />

chacun fixe son prix comme il<br />

veut. Alors, cette fois-ci, nous<br />

nous organisons pour prendre<br />

le devant des choses en attendant<br />

que le gouvernement fixe<br />

les nouveaux prix, définitivement,<br />

pour qu’on puisse vivre<br />

dans la joie. Il s’agit de voir, au<br />

plan local, ce que nous pouvons<br />

faire pour baisser<br />

quelques prix ». Ces propos<br />

sont de Mme Diarrassouba<br />

commerçante à Dabou. Pour<br />

M. Koffi Kouamé Jule, commerçant,<br />

la cherté du marché,<br />

au plan local, est due au fait<br />

que le paysan vend en fonction<br />

des achats qu’il effectue. Si le<br />

frères et sœurs peuvent bénéficier<br />

de l’héritable con<strong>for</strong>mément<br />

au droit de succession,<br />

a-t-il précisé.<br />

Mme Doh Mariam, juge de tutelle<br />

et Mme Zérégla adeline<br />

épouse rabet, juge du travail,<br />

ont respectivement instruit<br />

l’auditoire sur le droit de l’enfant<br />

et sur le droit du travail<br />

.elles ont expliqué le contenu<br />

de ces deux droits. Les<br />

échanges qui ont suivi les différentes<br />

interventions et les<br />

consultations gratuites, ont<br />

permis à la population d’être<br />

désormais bien in<strong>for</strong>mée sur le<br />

droit foncier l’état civile ,le<br />

droit de succession, le droit du<br />

travail et le droit de l’enfant.<br />

a l’ouverture de ces journées<br />

qui ont duré 4 jours, le directeur<br />

des services judiciaires de<br />

la Côte d’Ivoire, Zunon Kipré,<br />

représentant le garde des<br />

Sceaux, ministre de la Justice,<br />

des Droits de l’homme et des<br />

Libertés publiques, a félicité la<br />

section du tribunal d’adzopé<br />

pour son initiative. Car, dira-til,<br />

cela participe au rapprochement<br />

du peuple avec sa justice<br />

et surtout à une meilleure<br />

connaissance des actes qui y<br />

sont rendus. aussi s’est-il félicité<br />

des thèmes qui ont été retenus<br />

à cette occasion.<br />

adou FéLIX<br />

CorrESPonDanT LoCaL<br />

Dabou<br />

Les commerçants s’attaquent à la cherté de la vie<br />

prix d’achat est élevé, alors il<br />

augmente celui de sa marchandise.<br />

L’augmentation du prix<br />

de la bouteille de gaz nous dérange<br />

beaucoup. En effet, le<br />

prix grimpe chaque jour que<br />

Dieu fait. Il oscille entre 6500f<br />

et 5200f. Puisqu’il n’existe pas<br />

assez de magasins dans la ville,<br />

les revendeurs en font à leur<br />

tête. Selon Koffi Kouamé, l’une<br />

des solutions proviendrait de<br />

l’obtention d’un magasin de<br />

gros. Les commerçants de<br />

Dabou souhaitent que le gouvernement<br />

revoie à la baisse la<br />

Tva.<br />

GouaGnon LéopoLd<br />

CorrESPonDanT régIonaL

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