(P.6-7).qxd - United Nations Economic Commission for Africa
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Mercredi 27 mars 2013 / N°14 498 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (Orange CI) Prix: 200 F • Cedeao : 300 fcfa • France: 1,10 €<br />
PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES<br />
Coopération<br />
ivoiro - indienne<br />
Cap sur la<br />
diversification<br />
Le Président Ouattara à son arrivée à Durban<br />
“ La Côte d’Ivoire a besoin<br />
d’investisseurs ”<br />
• Le Chef de l’État prend part<br />
au sommet du Brics qui s’ouvre<br />
aujourd’hui en Afrique du Sud<br />
Municipales<br />
et régionales<br />
PHOTOS D’ARCHIVES<br />
P. 6<br />
PP. 4-5<br />
Au centre, notre supplément<br />
ÉCONOMIE ET AFFAIRES<br />
Cheick Oumar Koné Ginette Ross Georges Philippe Ezaley Yaï Vincent<br />
Des sportifs dans l’arêne<br />
P. 9
2 Débats et opinions<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
LE SUJET DU JOUR<br />
L’espoir : levain de toute<br />
action humaine (Suite et fin)<br />
LANCINÉ TRAORÉ<br />
Inspecteur d’éducation<br />
spécialisée<br />
dohouna.boyo@yahoo.fr<br />
Le maintien de la cohésion<br />
familiale est un<br />
facteur de prévention<br />
des conduites déviantes<br />
chez les enfants.<br />
Voilà pourquoi une<br />
prise en charge en faveur<br />
des enfants de détenus s’impose.<br />
Il faut nécessairement<br />
les accompagner vers leur<br />
épanouissement normal ;<br />
car ils ne sont pas comptables<br />
des faits reprochés à<br />
leurs parents incarcérés. Et<br />
les accompagner devrait être<br />
un challenge pour l’Etat, la<br />
société, aux fins de leur<br />
donner une ligne de<br />
conduite éducative avant<br />
qu’ils ne soient happés par la<br />
rue.<br />
Pour mieux appréhender la<br />
détresse des enfants ayant<br />
un parent en prison, je vous<br />
propose le discours d’un des<br />
leurs, lors d’une cérémonie<br />
organisée en leur honneur<br />
par le Service socioéducatif<br />
en milieu carcéral (ministère<br />
de la Justice, des Droits de<br />
l’homme et des Libertés publiques),<br />
en partenariat<br />
avec une Ong :<br />
« Très chers mères et pères,<br />
vous qui encadrez chaque<br />
jour ces êtres oubliés que<br />
nous sommes, au nom de<br />
tous mes camarades ici présents,<br />
je voudrais vous dire<br />
merci d’avoir pensé aux enfants<br />
qui vivent une situation<br />
sociale difficile.<br />
Mes chers papas et mamans,<br />
qu’elle est belle cette famille<br />
qui a la chance d’avoir en<br />
son sein, un père et une<br />
mère occupés à mieux encadrer<br />
leurs enfants ! Qu’il est<br />
heureux cet enfant qui a ses<br />
deux parents autour de lui !<br />
Qu’il est heureux cet enfant<br />
qui peut chaque jour dire :<br />
bonjour maman, bonjour<br />
papa ! C’est cela la joie et<br />
l’espoir de tout enfant !<br />
Malheureusement, chers<br />
mamans et papas, cette belle<br />
image de la famille nous<br />
manque et nous crée chaque<br />
jour des désagréments.<br />
Comme on le dit habituellement,<br />
un seul être vous<br />
manque et tout est bouleversé<br />
! Oui, chers pères et<br />
mères, notre vie est bouleversée<br />
par l’absence d’un de<br />
nos parents. Et ce sont ce<br />
genre d’actions d’amour qui<br />
pourraient nous aider à ne<br />
pas dévier dans la vie. S’il<br />
vous plaît, ne nous abandonnez<br />
pas ; aidez-nous à réussir,<br />
car la situation sociale<br />
que nous vivons est un véritable<br />
piège que nous voulons<br />
éviter afin de nous épanouir<br />
comme les autres enfants.<br />
Je souhaiterais que d’autres<br />
personnes puissent, comme<br />
vous, cultiver la prévention<br />
dans la pensée, la solidarité<br />
dans le geste, et la valeur de<br />
l’éducation dans le comportement.<br />
Je vous remercie ! »<br />
Puissent les décideurs inscrire<br />
dans leurs politique de<br />
gestion sociale la réalité prison<br />
et ses conséquences, en<br />
prenant des mesures aussi<br />
bien curatives que préventives<br />
relatives aux détenus,<br />
aux travailleurs du milieu<br />
carcéral, aux proches de détenus.<br />
Car dans les débats<br />
publics et de gestion sociale,<br />
il est des problématiques qui<br />
sont rarement évoquées si<br />
elles ne sont ignorées :<br />
La gestion de la détention<br />
des personnes mises sous<br />
main de justice.<br />
L’efficacité de la valeur cor-<br />
Djéli<br />
Au zoo circus...<br />
Centrafrique ! Quelle idée ? Eh oui ! Vouloir renverser le<br />
pouvoir en place ? Par un coup de <strong>for</strong>ce ? Et installer<br />
une autocratie ? Ah, vous voilà donc ! Bas les masques<br />
! «Ôte-toi de là, que je m’y mette» ! La Séléka ! Cas<br />
d’école. Et les accords de Libreville ? Bof ! Trois ans encore<br />
à courir ? Pour normaliser la situation ? Et puis, on verra!<br />
La suite, on la connaît. Quelques saupoudrages de bonne foi !<br />
Un zeste de démocratie ! Et le tour est joué ! L’insurgé devient<br />
alors démocrate. En grapillant une reconnaissance internationale.<br />
La politique, presque du saltimbanque ! Il suffit de tenir<br />
bon sur la corde raide. Comme au cirque ! Déjà, dans l’embuscade,<br />
un autre «trapéziste» se signale. Y a bon banania!<br />
rective des prisons.<br />
La vie sociale des enfants<br />
aux parents incarcérés.<br />
La vie des femmes enceintes<br />
en prison.<br />
La vie des enfants vivant<br />
avec leurs mères en prison,<br />
Etc.<br />
Femmes et prison<br />
La population carcérale est<br />
généralement et massivement<br />
masculine, cela est un<br />
fait. Cependant, une autre<br />
réalité cohabite avec la détention<br />
des hommes : l’incarcération<br />
des femmes, des<br />
femmes enceintes, des<br />
femmes vivant en prison<br />
avec leurs enfants.<br />
En effet, l’effectif des<br />
femmes détenues (qui va<br />
crescendo) est méconnu,<br />
souvent tu et négligé ; mais<br />
il en existe bel et bien. A<br />
côté de cette réalité, persiste<br />
la présence dans nos prisons<br />
de femmes enceintes ou vivant<br />
avec leurs enfants (certains<br />
y naissent) dans des<br />
conditions encore plus difficiles<br />
pour l’entretien de la<br />
grossesse et surtout pour le<br />
devenir de l’enfant.<br />
Même si la population carcérale<br />
féminine représente<br />
une minorité, il n’en demeure<br />
pas moins qu’elle est<br />
réelle et que ces femmes vivent<br />
très marginalisées<br />
(cloîtrées) dans nos établissements<br />
pénitentiaires qui,<br />
au demeurant, n’ont pas<br />
prévu de quartiers spécifiques<br />
pour femmes : il<br />
n’existe d’ailleurs pas en<br />
Côte d’Ivoire, de prison<br />
conçue uniquement pour les<br />
femmes : il faudrait y penser<br />
!<br />
Par ailleurs, leur accessibilité<br />
à certains espaces de la<br />
prison (lieux de culte, ateliers<br />
d’apprentissage professionnel,<br />
activités collectives,<br />
sport, etc.) est rendu très<br />
difficile de par leur spécificité.<br />
Toute chose qui limite<br />
les activités devant les inscrire<br />
dans le processus de<br />
rééducation, de resocialisation<br />
et de préparation à leur<br />
réinsertion sociale future.<br />
Ce qui fait dire que les<br />
femmes subissent la prison<br />
plus que les hommes. Malheureusement,<br />
à l’image des<br />
détenus en général, les<br />
femmes incarcérées sont exclues<br />
des différentes célébrations<br />
à l’endroit des<br />
femmes.<br />
Une Journée internationale<br />
des femmes vient récemment<br />
d’être célébrée avec<br />
toute la communication autour.<br />
A-t-on seulement<br />
pensé à celles qui sont en<br />
prison, à celles qui ont bénéficié<br />
d’une libération ? Il est<br />
<strong>for</strong>tement vrai que beaucoup<br />
sont reconnues coupables<br />
; mais cela suffit-il pour<br />
les omettre dans les politiques<br />
d’accompagnement,<br />
de réalisation basées sur le<br />
genre ? Ne devrait-on pas<br />
être plus présents à leurs<br />
côtés aux fins d’opérer ce<br />
changement qui, plus tard,<br />
fera d’elles de bonnes citoyennes<br />
? Bientôt, ce sera<br />
la célébration de la fête des<br />
mères, de toutes les mères.<br />
Les (ex) détenues bénéficieront-elles<br />
de la chance d’être<br />
considérées comme mères,<br />
d’être accompagnées dans le<br />
processus de rééducation<br />
et/ou de réinsertion sociale<br />
? N’oublions pas que l’exclusion<br />
et les stigmates sont des<br />
agents hyper conservateurs,<br />
donc de négation mutation<br />
comportementale !<br />
En plus de ces difficultés des<br />
femmes (sommairement relevées)<br />
dans les prisons ivoiriennes,<br />
il se pose un<br />
problème crucial et exclusivement<br />
féminin : la situation<br />
des femmes enceintes en<br />
prison ou vivant en prison<br />
avec leurs enfants.<br />
Maternité en prison<br />
« Pour qu’un enfant vienne<br />
au monde dans de bonnes<br />
conditions, qu’il grandisse<br />
physiquement, moralement<br />
et mentalement d’une manière<br />
satisfaisante, il faut<br />
que son berceau, dans tous<br />
les sens du mot, ait été préparé<br />
longtemps à<br />
l’avance. » 1 . Le milieu carcéral<br />
peut-il faire office de berceau,<br />
de jardin propice à<br />
l’éducation ?<br />
Or, des enfants naissent très<br />
souvent en ayant comme<br />
unique berceau la prison et<br />
ses privations, une mère en<br />
colère contre elle-même,<br />
contre l’auteur de la grossesse,<br />
une atmosphère délétère,<br />
des cris et bruits<br />
assourdissants pour tout<br />
matériel d’éveil, etc., quand<br />
d’autres se retrouvent, malgré<br />
eux, « prisonniers » dans<br />
un espace qui ne peut que<br />
compromettre leur avenir<br />
social si rien n’est fait ! Famille<br />
monoparentale en prison<br />
: quel avenir pour<br />
l’enfant ?<br />
« La plus grande part, la<br />
plus décisive dans l’éducation<br />
de l’un ou de l’autre<br />
sexe, appartient évidemment<br />
aux femmes. Un grand<br />
pouvoir leur a été remis ; le<br />
retirer de leurs mains est<br />
impossible ; tout ce que<br />
nous pouvons, c’est leur ap-<br />
prendre à n’en faire qu’un<br />
bon usage. » 2 . Des nourrissons,<br />
des enfants sont en<br />
prison, font leurs premiers<br />
pas en prison, vivent la prison,<br />
s’imprègnent de la prison<br />
avec leurs mères<br />
incarcérées. Quel avenir leur<br />
réserve-t-on ? Les détenues<br />
mères, plus préoccupées par<br />
leur sortie, par le suivi de<br />
leur dossier en instruction<br />
ou en appel, par leur ration<br />
alimentaire, par la quête<br />
d’eau, bref, par leur quotidien<br />
carcéral, n’ont vraiment<br />
pas le temps de<br />
matérialiser cette grande<br />
part, cette part décisive de<br />
l’éducation dont parle Vinet.<br />
Des ef<strong>for</strong>ts sont faits, dans<br />
ce sens, mais demandent à<br />
être accompagnés aux fins<br />
d’éviter que la conduite sociale<br />
future de ces enfants ne<br />
soit empreinte de résidus de<br />
ce milieu délétère qu’est la<br />
prison. Aider ces femmes<br />
détenues, ce sera aider, par<br />
la même occasion, ces enfants<br />
et la société plus tard ;<br />
c’est faire en sorte de voir<br />
éclore de ces enfants, des<br />
hommes de demain, respectueux<br />
des lois.<br />
Il y a peu, les enfants ont été<br />
célébrés à l’occasion de la<br />
fête de Noël. Les enfants des<br />
pouponnières et ceux des<br />
orphelinats ont également<br />
été fêtés et doivent être accompagnés.<br />
Mais quid des<br />
enfants de détenus ou, pire,<br />
ceux vivant en prison avec<br />
leurs mères ? Sont-ils des<br />
sous-enfants pour le simple<br />
fait d’être issus de mères incarcérées<br />
?<br />
Comment vivent les femmes<br />
enceintes (03) de la Maison<br />
d’arrêt et de correction<br />
d’Abidjan (Maca) ? Comment<br />
y vivent les 07 enfants<br />
(de 09 mois à 03 ans) avec<br />
leurs mères à la MACA ? 3<br />
Quels sont les dispositions<br />
prises ou à prendre pour éviter<br />
que la présence en prison<br />
de ces enfants auprès de<br />
leurs mères n’influent sur<br />
leur avenir social ?<br />
Répondre à toutes ces interrogations<br />
serait déjà réfléchir<br />
sur ce monde clos et<br />
pour une efficacité dans la<br />
prise en charge de la vie<br />
(toute la population carcérale<br />
sans exclusive) qu’elle<br />
couve afin que les maisons<br />
d’arrêt soient véritablement<br />
des espaces de correction.<br />
1 Maurice TIECHE ; Guide pratique<br />
d’éducation familiale, P 15<br />
2 Alexandre VINET, in Guide pratique<br />
d’éducation familiale, P 46<br />
3 Statistiques du moi de Février 2013
Le Premier ministre<br />
Alassane Ouattara, et<br />
le président de l’Assemblée<br />
nationale,<br />
Henri Konan Bédié,<br />
s’opposent sur la nature de la<br />
privatisation et la place du<br />
secteur public.<br />
Italisme privé incorruptible :<br />
l’Etat ne peut être l’unique<br />
employeur de la nation.<br />
Le président de l’Assemblée<br />
Nationale, Dr Henri Konan<br />
Bédié, milite en faveur d’une<br />
présence continuelle de l’Etat<br />
dans les secteurs de l’eau, de<br />
l’électricité.<br />
Dr Alassane Ouattara est le<br />
chirurgien idéal du moment,<br />
apte à concilier la Côte<br />
d’Ivoire avec les exigences de<br />
l’économie moderne industrialisante,<br />
les demandes de<br />
la Banque mondiale et du<br />
Fonds monétaire international.<br />
Le Président Houphouët-Boigny<br />
et la Côte<br />
d’Ivoire ont besoin du Dr<br />
Ouattara, nullement en quête<br />
d’emploi.<br />
Le véritable débat politique<br />
en Côte d’Ivoire n’a pas lieu.<br />
Succéder à Houphouët-Boigny<br />
préoccupe tant les prétendants,<br />
que le pays va<br />
connaître des dérives insensées<br />
et tragiques.’’ Plus<br />
d’Etat, moins d’Etat ou pas<br />
d’Etat’’ ?’’ Quel mode de gestion’’<br />
? ‘’Quelle éthique’’ ?<br />
Poser ces questions, en trouver<br />
des réponses, les origines<br />
nationales et ethniques de Dr<br />
Alassane Ouattara n’étant<br />
d’aucune importance.<br />
La <strong>for</strong>mation de l’élite ivoirienne<br />
a coûté cher à l’Etat ;<br />
sa dépendance à l’Etat l’aurait<br />
infantilisée, lui faisant<br />
rater sa vocation première :<br />
trouver des solutions fiables<br />
aux problèmes du pays à tra-<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Président Ouattara : révolution continuité et rupture<br />
Dr Ibrahima DIABY,<br />
sociologue, essayiste,<br />
réalisateur<br />
vers les connaissances et<br />
compétences acquises dans<br />
des <strong>for</strong>mations qui ont coûté<br />
des <strong>for</strong>tunes à toute la nation.<br />
Elle est piégée dans une logique<br />
de jouissance et de satisfaction<br />
de la libido.<br />
Maintenant, il s’agit de savoir<br />
quelle philosophie économique<br />
relie le Dr<br />
Ouattara et le Dr Bédié. Leur<br />
entente a-t-elle des fondements<br />
économiques ? Sontils<br />
d’accord pour mettre fin<br />
aux comportements dysfonctionnels<br />
ayant caractérisé les<br />
élites ivoiriennes avant la<br />
dernière élection ? Ils s’entendent,<br />
selon toute apparence,<br />
pour résoudre<br />
l’équation de la pauvreté et<br />
de la division ethnique. On<br />
les imagine ensemble pour<br />
donner la chance à la Côte<br />
d’Ivoire de devenir une nation<br />
dont les chaînons sont<br />
solides. Ensemble pour une<br />
Côte d’Ivoire qui assume son<br />
identité, son multiculturalisme<br />
et son leadership. Pour<br />
que la nation soit possible,<br />
l’etnocentrisme et le tribalisme<br />
doivent disparaître au<br />
profit de la solidarité interethnique<br />
pour combattre la<br />
misère dont souffre la majorité<br />
des Ivoiriens.<br />
La grande famille politique<br />
dont les Présidents Bédié et<br />
Ouattara sont les pères<br />
donne l’espoir d’une démocratie<br />
ivoirienne où aucune<br />
ethnie ne prétendra être arrogamment<br />
seule au pouvoir<br />
à terme. Les Ivoiriens sont<br />
tous au pouvoir à travers les<br />
élus librement choisis et au<br />
service des intérêts communs.<br />
La cohabitation politique<br />
est une première ; elle<br />
souffre de maladie infantile<br />
originelle d’une telle expé-<br />
rience : louable et chancelante.<br />
Une nécessité quand<br />
même.<br />
La Côte d’Ivoire, comme<br />
l’Amérique, va grandir suite à<br />
la guerre fratricide, se raffermir.<br />
Les artistes du Zouglou,<br />
Yodé et Siro ont si raison de<br />
rappeler aux Ivoiriens qu’ils<br />
sont un pays de ‘’ métis ‘’.<br />
L’élite intellectuelle, dans<br />
son ensemble, doit faire son<br />
mea-culpa, son examen de<br />
conscience et demander pardon<br />
à toute la nation pour sa<br />
faillite morale. Une élite qui<br />
n’a pas suscité un débat<br />
constructif avec des schémas<br />
de progrès pour le pays. Le<br />
clientélisme est un fléau répandu<br />
et normalisé en<br />
Afrique. Produite artificiellement<br />
par Houphouët-Boigny,<br />
l’élite enfante, ces vingt<br />
dernières années, une jeunesse<br />
militarisée, intellectuellement<br />
inapte et inepte à<br />
participer à un véritable projet<br />
de société émergente.<br />
La transition vers de nouveaux<br />
systèmes politiques,<br />
sociaux et économiques s’impose.<br />
Une révolution pour<br />
corriger les choix d’avant. Le<br />
débat doit porter sur ces<br />
choix, non plus sur les personnes<br />
et les ethnies.<br />
Dr Ouattara et Dr Bédié<br />
dans leur fraternité retrouvée,<br />
doivent réconcilier les<br />
Ivoiriens avec eux-mêmes,<br />
avec un schéma économique<br />
anticlientéliste pour sortir<br />
enfin de ce cauchemar où<br />
même des esprits brillants<br />
ont fauté par manque de vigilance<br />
et d’introspection. Il<br />
faut espérer que le passage<br />
générationnel se fera en douceur.<br />
Le Président Alassane Ouattara<br />
a la chance exception-<br />
L’oeil de... ZOHORÉ<br />
Demain, notre supplément ENVIRONNEMENT<br />
nelle d’être le Président de<br />
tous les Ivoiriens, à ce titre, il<br />
est un Chef d’Etat national.<br />
La défense de l’économie<br />
ivoirienne, la quête d’une nation<br />
unie et indivisible, feront<br />
de ce président d’un type<br />
nouveau, d’une ère nouvelle,<br />
le prototype du leader idéal<br />
dont on a besoin en Côte<br />
d’Ivoire et en Afrique. Jamais<br />
un leader n’a fait autant<br />
l’unanimité dans le monde,<br />
depuis Mandela. Le caractère<br />
national de son régime dépendra<br />
de sa capacité à mettre<br />
en avant les intérêts de la<br />
Côte d’Ivoire. Sa personnalité,<br />
son sens de la retenue et<br />
de la rigueur laissent présager<br />
qu’il est le contraire d’un<br />
idéologue et d’un démagogue.<br />
La Côte d’Ivoire ivoiritaire et<br />
identitaire s’est égarée durant<br />
vingt ans à s’opposer au<br />
deuxième économiste du<br />
monde qu’est Dr Ouattara,<br />
pas un messie, mais un fils<br />
digne, prodige de l’économie<br />
de notre ère. Loin d’être la<br />
cause des problèmes inter<br />
ivoiriens, il est le révélateur<br />
chimique qui en montre les<br />
contradictions fondamentales<br />
ayant débouché sur la<br />
tragédie fratricide. Avec ou<br />
sans lui, la Côte d’Ivoire, pays<br />
mal soudé, aurait connu la<br />
guerre irrémédiablement irréversible<br />
pour des causes<br />
évidentes.<br />
La « médiocratie » a supplanté<br />
le Clientélisme traditionnel.<br />
Ces vingt dernières<br />
années, la jeunesse a été programmée<br />
à croire que son<br />
salut était dans la dévotion à<br />
un leader messianique. Elle a<br />
cru que l’ef<strong>for</strong>t était inutile,<br />
que la débauche, la violence<br />
et la main tendue étaient naturelles.<br />
Elle entrait et sortait<br />
des écoles en trichant. Le leader<br />
messianique pouvait<br />
laver ses péchés et lui promettre<br />
paradis terrestre et<br />
céleste. Cette jeunesse urbaine,<br />
relativement lettrée,<br />
officiellement estudiantine,<br />
officieusement branche militaire<br />
néofasciste d’un régime,<br />
a fait la guerre contre une<br />
autre jeunesse d’ouvriers et<br />
d’artisans victimes des excès<br />
des <strong>for</strong>ces de l’ordre et des<br />
éléments de la défunte Galaxie<br />
patriotique.<br />
La Côte d’Ivoire nouvelle doit<br />
panser les plaies de sa jeunesse<br />
en la déprogrammant.<br />
La détribalisation du domaine<br />
politique est une des<br />
thérapies appropriées. La réinsertion<br />
sociale passe par<br />
une identité collective nationale,<br />
intégrationniste.<br />
À SUIVRE<br />
La Matinale<br />
Centrafrique : retour vers l’abîme<br />
par VINCENT TOH BI IRIÉ<br />
Débats & opinions 3<br />
La Centrafrique encore au fond de l’abîme. L’Histoire se répète.<br />
Non pas les épisodes de prises de pouvoir qui ont<br />
l’air de déjà vu, mais la répétition du désespoir. Le weekend<br />
passé, nous Ivoiriens, avons encore connu des violences<br />
dans l’Ouest de notre pays mais nous ne pouvons<br />
nous empêcher de relativiser nos problèmes et de penser à nos<br />
frères Centrafricains, de nous sentir solidaires d’eux. L’Histoire<br />
de la Centrafrique, c’est peut-être aussi notre propre histoire en<br />
Côte d’Ivoire.<br />
La Centrafrique ne s’est jamais vraiment départie de la violence,<br />
violence d’Etat, violence de groupes armés, violence communautaire,<br />
violence régionale, violence sociale. Même quand elles ne<br />
faisaient pas parler d’elles, de petites guerres décimaient des villages<br />
dans l’indifférence totale. De la Centrafrique, on peut parler<br />
de guerres oubliées. La Centrafrique n’a pas l’importance régionale<br />
de la République Démocratique du Congo, ni les enjeux<br />
stratégiques de la Somalie, ni encore la place culturelle et diplomatique<br />
du Mali. Elle sera donc encore livrée à son sort, sans<br />
qu’aucune star hollywoodienne, des leaders d’opinion occidentaux<br />
ou africains n’en fassent leurs combats. La Centrafrique, le<br />
pays oublié, ravalée au rang de préoccupations secondaires. Puis<br />
essorée par sa propre élite corrompue jusqu’au cœur, qui préfère<br />
acheter ses maisons à Paris que de construire sur les terrains qui<br />
attendent d’être mis en valeur.<br />
Le pays est pourtant potentiellement riche, son climat favorable<br />
à l’agriculture, son potentiel minier important. Le pays a aussi<br />
connu des moments d’espoir avec le retour de la démocratie et<br />
des élections pacifiques. Mais les espoirs furent de courtes durées.<br />
Avec les nouveaux bouleversements politico-militaires de<br />
ces derniers jours, il n’a rien de nouveau à attendre. L’après-Bozizé<br />
ne sera pas meilleur, il sera peut-être pire.<br />
Bozizé lui-même avait creusé sa propre tombe, restreignant l’espace<br />
politique national en un espace familial, surveillant les opposants<br />
politiques, les privant de liberté de mouvement. Les<br />
affaires, la politique et la famille n’avaient pas vraiment de limites.<br />
Tout faisait un. J’ai eu l’honneur de diriger une mission<br />
africaine en 2011, à l’occasion des élections législatives en Centrafrique<br />
et également l’honneur de rencontrer de nombreux<br />
hommes politiques de ce pays. Il était clair que quelque chose se<br />
préparait et qu’il se serait avéré nécessaire pour l’homme <strong>for</strong>t<br />
d’alors de favoriser une plus <strong>for</strong>te participation politique d’une<br />
opposition affaiblie et de surveiller étroitement les petits groupes<br />
armés spécialisés dans les crimes économiques. Au lieu de telles<br />
actions, il continuait à concentrer le pouvoir. Le comble de sa<br />
méchanceté a été son refus d’autoriser feu son prédécesseur, le<br />
Président Ange Félix Patassé, gravement malade, à sortir du territoire<br />
national pour aller recevoir des soins. Alors que le Président<br />
Obiang Nguema de Guinée Equatoriale avait affrété un<br />
avion médical spécial et que l’avion attendait pendant des jours<br />
sur le tarmac de l’aéroport, François Bozizé avait opposé un refus<br />
catégorique. Il estimait qu’un Patassé, même malade et mourant,<br />
pourrait être un danger en étant en dehors du pays. Le pauvre<br />
Patassé mourut quelques semaines plus tard et reçut…des funérailles<br />
d’Etat.<br />
Avec le nouveau pouvoir qui s’installe, il n’y a non plus aucun espoir<br />
pour l’avenir immédiat de la Centrafrique. Le pays souffrira.<br />
Les erreurs stratégiques et diplomatiques que les rebelles ont<br />
commises dans la conquête de Bangui ne seront pas à leurs avantages.<br />
Ils ont humilié la Force africaine déployée, il y a quelques<br />
mois, massacré des soldats sud-africains, pillé des bureaux et<br />
biens des agences des <strong>Nations</strong>-Unies. Or, s’il y a une maladie<br />
dans la vie diplomatique internationale qui cause de grands ravages,<br />
c’est bien la rancune, qui ne s’assoupit que lorsqu’elle a bu<br />
le sang de ses victimes, quel que soit le temps que cela lui prendra.<br />
Et puis les pillages sont venus détruire le maigre tissu économique<br />
qui peinait à exister, dans un Bangui que ne s’est jamais<br />
réveillé depuis que les Colons l’ont quitté, il y a plus de 50 ans. Il<br />
n’y a rien à attendre des nouveaux Maîtres de Bangui, qui tombent<br />
un pays et appellent une puissance étrangère pour les aider<br />
à stopper les pillages, comme s’ils ne savaient pas le coût d’une<br />
guerre dans une capitale. Je ne vois en eux aucune vision pour<br />
leur pays. D’ici quelques semaines ou quelques mois, ces rebelles<br />
et leur conglomérat de groupes armés se feront la guerre en interne,<br />
entre eux, et referont de nouvelles rébellions ou révolutions<br />
de palais pour le contrôle du pouvoir, endeuillant<br />
davantage leurs peuples. Ils étaient prêts pour le combat, pas<br />
pour la victoire. Les élections dans 3 ans, une éternité où tous les<br />
scénarii sont possibles. Ils auront besoin d’une bonne dose de<br />
conseillers et de stratèges pour gérer leur transition périlleuse,<br />
car les premières erreurs qu’ils commettent leur seront fatales.<br />
Comment a-t-il pu traverser l’esprit du nouveau chef d’Etat de<br />
faire une première apparition publique, même brève, avec une<br />
tête enturbannée, le type de têtes contre lesquelles se mobilisent<br />
les plus puissantes machines de guerre de nos in-aliénables parrains<br />
Occidentaux. La Centrafrique n’a pas dit adieu aux abîmes.
4<br />
à la une<br />
Regard Coopération Inde - Côte d’Ivoire<br />
Pragmatisme<br />
En arrivant dans la capitale<br />
indienne, les membres de la<br />
délégation ivoirienne tenaient<br />
à une seule chose.<br />
Convaincre absolument<br />
leurs interlocuteurs indiens<br />
sur les opportunités de coopération<br />
économiques et<br />
commerciales que leur pays<br />
offre aux investisseurs.<br />
La première illustration de<br />
cet engagement très incisif<br />
a été la qualité et le<br />
grand nombre de personnes<br />
qui ont pris l’avion<br />
pour New Delhi. Le Premier<br />
ministre, cinq ministres, des<br />
collaborateurs et une trentaine<br />
d’opérateurs économiques<br />
sont arrivés dans la<br />
capitale indienne.<br />
La seconde illustration est<br />
un fait qui a surpris plus<br />
d’un. C’est la décision des<br />
membres du gouvernement<br />
de faire fi des commodités<br />
diplomatiques en choisissant<br />
de s’exprimer en anglais.<br />
Le Premier ministre,<br />
tout comme ses collaborateurs,<br />
avaient la latitude de<br />
parler en français et se faire<br />
comprendre par le public<br />
grâce aux traducteurs. Mais<br />
ils ont décidé de s’adresser<br />
directement aux Indiens<br />
dans la langue internationale<br />
que ces derniers com-<br />
Par<br />
ALAKAGNI HALA<br />
prennent le mieux.<br />
Tout a commencé lundi<br />
matin, lors de la session<br />
inaugurale, quand le Premier<br />
ministre, à la surprise<br />
des participants, a annoncé<br />
qu’il allait faire son discours<br />
en anglais. La nouvelle a<br />
été accueillie par des applaudissements<br />
nourris. Le<br />
chef du gouvernement venait<br />
ainsi de réussir son entrée<br />
en captant l’attention<br />
des personnes présentes<br />
dans l’immense salle de<br />
conférences de l’hôtel Taj<br />
Palace.<br />
Parler en anglais aux Anglophones,<br />
dont on connaît<br />
la paroisse à apprendre<br />
d’autres langues, était faire<br />
preuve de pragmatisme. Le<br />
Premier ministre a réussi,<br />
par cet exercice, à garder<br />
l’attention du public pendant<br />
le quart d’heure de son discours.<br />
à partir de là, les autres<br />
membres du gouvernement,<br />
notamment les ministres<br />
Patrick Achi, Jean-<br />
Claude Brou et Bruno<br />
Koné, ont gardé le cap au<br />
cours des panels et<br />
séances de travail qu’ils ont<br />
eus. Le dernier fait saillant a<br />
été la conférence de presse<br />
de fin que le chef du gouvernement<br />
a animée mardi,<br />
toujours en anglais, avant<br />
de prendre l’avion.<br />
C’était tout simplement bien<br />
réfléchi, messieurs les ministres.<br />
Les opérateurs économiques<br />
de Côte d’Ivoire<br />
ont bien aimé.<br />
La Côte d’Ivoire souhaite<br />
ardemment un élargissement<br />
du cadre des<br />
échanges commerciaux<br />
et le doublement de leur<br />
volume avec l’Inde. (Le volume<br />
actuel est de l’ordre de 250 milliards<br />
de francs Cfa, environ,<br />
500 millions de dollars). Au<br />
cours du 9 e conclave Inde-<br />
Afrique sur le partenariat de<br />
projets, le Premier ministre, Daniel<br />
Kablan Duncan, a insisté làdessus<br />
lors des différents<br />
échanges qu’il a eus pendant les<br />
trois jours des travaux. Il l’a répété<br />
aux autorités et opérateurs<br />
économiques indiens.<br />
Le Premier ministre, Manmohan<br />
Singh et ses collaborateurs<br />
des ministères des Affaires<br />
étrangères, du Commerce ainsi<br />
que les dirigeants de la Confédération<br />
de l’industrie indienne<br />
et de la Banque pour l’exportation<br />
et l’importation (Eximbank<br />
Inde) ont tous été<br />
sensibilisés à ce sujet. A l’appui<br />
de leur vœu, c’est un catalogue<br />
de près de 60 projets qui a été<br />
présenté par les autorités ivoiriennes.<br />
Les projets couvrent<br />
de nombreux secteurs d’activités.<br />
Au nombre desquels, les<br />
technologies de l’in<strong>for</strong>mation<br />
et de la communication, la production<br />
d’eau potable, la production<br />
d’énergie électrique,<br />
l’agriculture, les infrastructures,<br />
la santé, la production<br />
pharmaceutique, les logements,<br />
l’hôtellerie, etc.<br />
L’instrument privilégié pour<br />
capter des investissements indiens<br />
est sans conteste, la<br />
Banque pour l’exportation et<br />
l’importation (Eximbank<br />
Inde). Cette banque, faut-il le<br />
savoir, est impliquée dans les<br />
activités de 80% des entreprises<br />
indiennes qui font des<br />
affaires avec les pays africains.<br />
En Côte d’Ivoire, elle est engagée<br />
dans le financement de la<br />
zone franche de Grand-Bassam<br />
dédiée aux Tic (Vitib). Elle a<br />
consenti une ligne de crédit<br />
d’environ 15 milliards de francs<br />
Cfa (30 millions de dollars) qui<br />
reste malheureusement encore<br />
non absorbée.<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Le gouvernement met le cap sur la diversification<br />
Les autorités ivoiriennes en appellent à un accroissement des échanges économiques<br />
et commerciaux. Le 9 e conclave Inde-Afrique a été une belle occasion pour l’exprimer.<br />
Le Premier ministre et ses collaborateurs au dîner d’affaires organisé par le Groupe Taurian, à l’hôtel Hyatt de New Delhi, le lundi 18 mars. (photos : primature)<br />
Pour des projets vitaux comme<br />
ceux relevant du secteur de<br />
l’eau, les autorités ivoiriennes<br />
comptent sur l’intervention<br />
d’Eximbank. «Nous avons des<br />
besoins en ressources en eau<br />
pour couvrir les attentes de la<br />
population d’Abidjan qui<br />
compte 6 millions d’habitants.<br />
Les échanges ont été nombreux entre les autorités ivoiriennes et les hommes d’affaires indiens. Sur cette<br />
photo, le Premier ministre a échangé des civilités avec les dirigeants du Groupe Tata Steel après un déjeuner.<br />
Pour combler le déficit de 200<br />
mille mètres cube, nous<br />
sommes obligés d’alimenter la<br />
ville à partir d’un raccordement<br />
depuis une source distante<br />
de 120 kilomètres. Aussi<br />
sommes-nous en discussions<br />
avec le secteur privé indien. Si<br />
nous arrivons à des points<br />
d’accord, Eximbank Inde<br />
pourrait cofinancer cette infrastructure<br />
avec la Banque<br />
africaine de développement<br />
(Bad) et avec d’autres<br />
banques», a expliqué Kablan<br />
Duncan lors de la conférence<br />
de presse qu’il a animée à la fin<br />
du conclave, le mardi 19 mars,<br />
à l’invitation du Cepici.<br />
Apparemment, les choses semblent<br />
s’installer dans le sens<br />
voulu par les autorités de Côte<br />
d’Ivoire. La preuve, la longue<br />
séance de travail que le Premier<br />
ministre et ses collaborateurs<br />
ont eue avec les<br />
dirigeants d’Eximbank au dernier<br />
jour du conclave. C’est<br />
d’ailleurs juste après cette réunion<br />
que le chef du gouvernement<br />
ivoirien a tenu sa<br />
conférence de presse au cours<br />
de laquelle, il a fait le point de<br />
la coopération commerciale<br />
entre les deux pays et les attentes<br />
de la Côte d’Ivoire.<br />
Avec la Banque de l’exportation<br />
et de l’importation de l’Inde, la<br />
Côte d’Ivoire s’emploie à élargir<br />
le cadre des échanges commerciaux.<br />
Duncan a expliqué que<br />
son pays souhaite exporter davantage<br />
vers l’Inde en dou-
lant, voire triplant les capacités<br />
actuelles.<br />
Convaincre Eximbank des opportunités<br />
d’investissement,<br />
c’est bien. Mais il faut surtout<br />
convaincre le secteur privé indien<br />
de venir en Côte d’Ivoire.<br />
Dans la mesure où ce sont les<br />
activités dans lesquelles ils<br />
sont impliqués que la Banque<br />
finance. A ce niveau, les interlocuteurs<br />
n’ont pas fait défaut<br />
au Chef du gouvernement ivoirien.<br />
Que de rencontres effectuées<br />
avec les opérateurs<br />
économiques indiens ! Chaque<br />
jour le programme du Premier<br />
ministre était très chargé par<br />
les audiences et autres séances<br />
de travail avec des représentants<br />
d’entreprises indiennes.<br />
Selon un diplomate de l’ambassade<br />
de Côte d’Ivoire, beaucoup<br />
parmi eux avaient<br />
souhaité organiser des déjeuners<br />
ou dîners d’affaires en<br />
l’honneur du Premier ministre<br />
ivoirien. Mais cela n’a pu être<br />
possible à cause du programme<br />
très chargé du<br />
conclave. Quelques chanceux<br />
ont tout de même réussi le<br />
coup. Il s’agit du groupe Tata<br />
Steel et le groupe Taurian (exploitation<br />
minière) qui ont pu<br />
offrir respectivement un déjeuner<br />
et un dîner dans des hôtels<br />
huppés de la capitale<br />
indienne. Le second a même<br />
fait davantage en mettant en<br />
contact direct la délégation<br />
ivoirienne avec 200 hommes<br />
d’affaires de l’Inde. Convaincus<br />
par la présentation faite<br />
par Duncan et les cinq ministres<br />
qui l’accompagnaient,<br />
nombre d’entre eux ont exprimé<br />
leur volonté de se rendre<br />
très rapidement en<br />
prospection en Côte d’Ivoire.<br />
A propos de l’intérêt suscité<br />
chez les Indiens, il y a surtout<br />
India-Cote d’Ivoire business<br />
Council qui a été mis en place<br />
sous l’impulsion de l’Apex-CI,<br />
en marge du conclave. Cette<br />
structure est appelée à faciliter<br />
les rapports entre les opérateurs<br />
économiques des deux<br />
pays. D’ores et déjà, quatre<br />
groupes indiens importants se<br />
sont inscrits comme membres<br />
fondateurs. A savoir, les<br />
groupes Taurian Maganese<br />
and Ferro Alloy CI Sa, Tata<br />
Steel, Olam et Lucky Group.<br />
Tous ces faits ne pouvaient<br />
qu’être bien accueillis par les<br />
opérateurs économiques de<br />
Côte d’Ivoire. Ils étaient une<br />
trentaine à aller à la<br />
«conquête» des opérateurs<br />
économiques indiens. Pendant<br />
le temps du conclave, on les a<br />
vus défiler dans les salles et<br />
couloirs de l’hôtel Taj Palace, à<br />
la rencontre de leurs homologues<br />
indiens. Beaucoup<br />
étaient là pour s’instruire sur<br />
les conditions de partenariat<br />
avec les Indiens. D’où les nombreuses<br />
rencontres B to B auxquelles<br />
ils ont pris part. Les<br />
représentants du groupe Atlantique,<br />
Simat, Ocab, Condicaf<br />
et autres entreprises<br />
ivoiriennes ont pris beaucoup<br />
de notes.<br />
ALAKAGNI HALA<br />
EnvOyé SPéCIAL à<br />
nEw DELhI (InDE)<br />
Mercredi 27 mars 2013 À la une<br />
Une soixantaine de projets ivoiriens<br />
soummis au Conclave<br />
Ce sont exactement<br />
57 projets que la<br />
Côte d’Ivoire a soumis<br />
au 9 e conclave<br />
Inde-Afrique sur le<br />
partenariat des projets.<br />
En parcourant la plaquette<br />
confectionnée par les organisateurs,<br />
on note que les<br />
projets d’infrastructures se<br />
taillent la part du lion.<br />
Parmi eux, la réalisation<br />
de nouvelles zones industrielles<br />
à Abidjan et à l’intérieur<br />
du pays, la<br />
construction de la voie ferrée<br />
San Pedro-Man, la réhabilitation<br />
de celle reliant<br />
Abidjan à Ouagadougou, la<br />
réhabilitation et la<br />
construction de routes à<br />
l’est du pays, la réhabilitation<br />
et l’entretien de la côtière,<br />
la réhabilitation de<br />
l’hôtel du Golf et de l’hôte<br />
Président à yamoussoukro,<br />
la rénovation de l’immeuble<br />
de la Pyramide au<br />
Plateau, les immeubles de<br />
la Cité administrative.<br />
Toujours au titre des infrastructures,<br />
il y a, entre autres,<br />
la construction d’un<br />
dépôt de produits pétroliers<br />
à Ferké, un gazoduc<br />
reliant la Côte d’Ivoire au<br />
Ghana et l’extension de réseaux<br />
de transport d’électricité<br />
prenant en compte<br />
les interconnexions avec<br />
d’autres pays de la sous-région.<br />
Les cinq ministres qui ont accompagné le Chef du gouvernement ont présenté en anglais les opportunités d’affaires qu’offre leur pays. (photos : primature)<br />
Au niveau de l’Education<br />
nationale, les autorités ont<br />
soumis la construction des<br />
universités de Daloa, Man,<br />
San Pedro, Bondoukou,<br />
Korhogo ainsi que du village<br />
universitaire d’Abidjan.<br />
Le secteur de la santé n’a<br />
pas été oublié. Les projets<br />
de réhabilitation de l’ensemble<br />
des Centres hospitaliers<br />
universitaires du<br />
pays, du Centre de cardiologie<br />
d’Abidjan et de l’hôpital<br />
régional de Korhogo<br />
sont bien en place sur la<br />
tablette qui a été transmise<br />
aux responsables du<br />
conclave.<br />
Au niveau de l’agriculture,<br />
d’importants projets ont<br />
été annoncés. Ce sont,<br />
entre autres, les projets de<br />
développement de la culture<br />
du riz et du maïs. En<br />
Les opérateurs économiques indiens ont été nombreux à suivre les présentations faites par la délégation ivoirienne .<br />
ce qui concerne le riz, il<br />
faut dire que le gouvernement<br />
entend porter la production<br />
nationale d’un à<br />
six millions de tonnes par<br />
an afin de couvrir les besoins<br />
nationaux et même<br />
en exporter.<br />
Quant aux technologies de<br />
l’in<strong>for</strong>mation et de la communication<br />
qui font déjà<br />
l’objet de coopération à<br />
Repères<br />
5<br />
travers vitib, c’est le projet<br />
de déploiement de la fibre<br />
optique sur l’ensemble du<br />
territoire qui a été soumis.<br />
Enfin, les investisseurs indiens<br />
ont été invités à se<br />
pencher aussi sur le programme<br />
de construction<br />
de 60 mille logements prévus<br />
par le gouvernement.<br />
A. HALA<br />
CONCLAVE. Le conclave Inde-Afrique pour le partenariat<br />
dans les projets, co-organisé par la Confédération de<br />
l’industrie indienne et Eximbank Inde, a eu lieu, la première<br />
fois, en 2005. La manifestation est soutenue par les<br />
ministères des Affaires étrangères, du Commerce et de<br />
l’Industrie indiens.<br />
PRéSENCE. Le patron du groupe Atlantique, Koné Dossongui,<br />
faisait partie de la délégation des opérateurs économiques<br />
de Côte d’Ivoire.<br />
AmbASSAdEuR. L’ambassadeur de Côte d’Ivoire près<br />
l’Inde, Saini Tiémélé et ses collaborateurs étaient au four<br />
et au moulin, au petit soin des membres de la délégation<br />
ivoirienne.<br />
TOuRISmE. La délégation ivoirienne, lors de son séjour<br />
indien, a joint l’utile à l’agréable. Avec à sa tête le Premier<br />
ministre, elle s’est rendue dans la localité d’Agra (250 Km<br />
de new Delhi) pour visiter l’une des sept merveilles du<br />
monde, l’impressionnant monument islamique Taj<br />
Mahal. Réalisé entre 1631 et 1643, c’est un mausolée<br />
construit tout en marbre par un empereur en mémoire de<br />
son épouse.<br />
FORum. Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a<br />
annoncé au cours de sa conférence de presse de clôture,<br />
qu’Abidjan accueillera un important <strong>for</strong>um des investisseurs.<br />
La première journée sera présidée par le directeur<br />
général du Fmi. Et la seconde par le président d’Eximbank<br />
Inde. 2500 à 3000 représentants du secteur privé y<br />
sont attendus.
6<br />
Politique<br />
Sommet des pays émergents<br />
Le cinquième sommet<br />
des pays membres du<br />
Brics s’ouvre cet<br />
après-midi à Durban,<br />
en Afrique du<br />
Sud. 23 Chefs d’Etat y sont<br />
annoncés dont 19 venant de<br />
l’Afrique. Le Président Ouattara<br />
est arrivé dans la nuit<br />
de lundi.<br />
La Côte d’Ivoire, qui sort de<br />
plus de vingt ans de crise, a<br />
plus que jamais besoin d’investisseurs<br />
pour accompagner<br />
son développement et<br />
sa reconstruction. «Nous venons<br />
dire que la Côte<br />
d’Ivoire est au travail et que<br />
nous avons besoin d’investisseurs<br />
de ces grands<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Ouattara à son arrivée à Durban : “ Nous venons dire que la Côte d’Ivoire<br />
est au travail et qu’elle a besoin d’investisseurs ”<br />
Le Président de la République est arrivé, hier, en Afrique du Sud pour prendre part aux assises.<br />
Tenant lui-même son parapluie, le Chef de l’État, accueilli par les officiels, descend de son avion<br />
de commandement. Sous une fine pluie. (PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE)<br />
pays», a déclaré le Président<br />
Ouattara, à sa descente<br />
d’avion dans la nuit de lundi<br />
à Durban, capitale du Kwazulu-Natal,<br />
quatrième<br />
Le Brics en quelques mots<br />
C’est en 2001 que l’acronyme<br />
Bric (sans le S) a<br />
été utilisé pour la première<br />
fois par Jim<br />
O’Neil, un économiste.<br />
Il désignait les quatre pays<br />
considérés comme des nations<br />
émergentes. A savoir :<br />
Brésil, Russie, Inde et Chine.<br />
Cette notion sera reprise en<br />
2003 dans un rapport publié<br />
par deux autres économistes<br />
de la Banque d’Investissement<br />
Goldman Sachs. Les objectifs<br />
de Brics sont : ren<strong>for</strong>cer<br />
le poids économique des pays<br />
membres; peser dans les négociations,<br />
notamment au<br />
G20, au Fmi et à l’Omc ; ré<strong>for</strong>mer<br />
le système monétaire international<br />
en réduisant la<br />
suprématie des institutions de<br />
Bretton Woods (Fmi, Banque<br />
mondiale) ; réviser la composition<br />
des Droits de tirage spéciaux<br />
(Dts) ; plaider pour la<br />
ré<strong>for</strong>me des Organisations internationales,<br />
notamment le<br />
Conseil de sécurité des <strong>Nations</strong><br />
unies, les institutions de<br />
Bretton Woods.<br />
Le Brics n’est doté d’aucun organe.<br />
Les sommets se tiennent<br />
tous les ans dans l’un des<br />
pays membres. Le premier<br />
sommet a eu lieu le 16 juin<br />
2009 en Russie ; le deuxième<br />
au Brésil le 16 avril 2010 ; le<br />
troisième s’est tenu le 14 avril<br />
2011 en Chine. Où l’Afrique<br />
du Sud a fait son adhésion, de<br />
sorte qu’on mettra désormais<br />
BESOIN D’ARGENT ???<br />
Nous payons cash !!<br />
Achat or, Bijoux, Diamant<br />
(Brisure d’or, les bijoux seront achetés selon leur état)<br />
Cocody Danga<br />
22 48 70 15<br />
08 95 27 70<br />
Centre Commercial PRIMA<br />
21 35 87 05<br />
09 69 21 97<br />
grande ville sud-africaine<br />
après Johannesburg, Pretoria<br />
et Capetown.<br />
Parlera ou parlera-t-il pas ?<br />
La presse n’était pas sûre de<br />
un S à Bric qui devient Brics;<br />
le quatrième en Inde le 29<br />
mars 2012. Le présent sommet<br />
est le cinquième du<br />
genre. Il porte sur le<br />
thème : «Brics et l’Afrique :<br />
un partenariat pour le développement,<br />
l’intégration et<br />
l’industrialisation».<br />
Sa tenue en Afrique du Sud<br />
est une chance pour ce pays<br />
qui en profitera pour inviter<br />
les économies émergentes et<br />
l’ensemble des Etats du sud à<br />
une plus grande union. Afin<br />
de faire face aux velléités néocolonialistes<br />
de certaines<br />
puissances occidentales vis-àvis<br />
des pays du tiers monde.<br />
Un combat dont le pays de<br />
Nelson Mandela veut se faire<br />
le porte-étendard. De Thabo<br />
MBeki, qui parlait de renaissance<br />
africaine, à son successeur<br />
Jacob Zuma, les objectifs<br />
restent les mêmes : une<br />
Afrique plus souveraine aussi<br />
bien politiquement qu’économiquement.<br />
Cela, naturellement,<br />
a un coût : le travail et<br />
la bonne gouvernance.<br />
ABEL DOUALY
pouvoir arracher un mot au<br />
Président Alassane Ouattara<br />
à son arrivée à Durban dans<br />
la nuit de lundi à mardi. Il<br />
était 00h30, soit 22h30<br />
Gmt. Tenant lui-même son<br />
parapluie, le Chef de l’Etat<br />
descend de son avion de<br />
commandement. Sous une<br />
fine pluie. Les officiels et les<br />
Ivoiriens venus l’accueillir<br />
étaient plus préoccupés de le<br />
voir prendre place à bord de<br />
la voiture et regagner l’hôtel.<br />
Mais, un peu dubitatifs, les<br />
journalistes avancent vers le<br />
Président. Celui-ci s’arrête à<br />
leur grande satisfaction.<br />
Puis une question sur les<br />
motifs de ce voyage en terre<br />
sud-africaine.<br />
Nous avons des<br />
projets d’envergure<br />
Réponse: «Nous sommes<br />
heureux d’être là, bien qu’il<br />
soit minuit passé. Ce matin<br />
(lundi, ndlr) nous avons démarré<br />
notre journée à Abidjan<br />
avec les ministres des<br />
finances pour la conférence<br />
de la Bad, de l’Union africaine<br />
et de la Cea». «Maintenant»,<br />
poursuit le Chef de<br />
l’Etat, «nous sommes à Durban<br />
pour les Brics (Brésil,<br />
Russie, Inde, Chine et<br />
Afrique du Sud) qui sont de<br />
grands pays émergents.<br />
C’est donc important pour le<br />
monde en développement,<br />
pour l’Afrique et pour la<br />
Côte d’Ivoire».<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
«Nous avons des projets<br />
d’envergure avec les grands<br />
pays tels que la Chine, bientôt<br />
le Brésil, l’Inde et bien<br />
évidemment, l’Afrique du<br />
Sud. La Russie également<br />
(qui) investit dans l’exploration<br />
pétrolière. Nous rencontrerons<br />
les Chefs d’Etat<br />
de ces cinq pays qui constituent<br />
une tranche importante<br />
de l’économie<br />
mondiale. Nous venons<br />
échanger avec ces dirigeants<br />
et leur dire que la<br />
Côte d’Ivoire est au travail<br />
et que nous avons besoin<br />
d’investisseurs de ces<br />
grands pays», assure le Président<br />
Ouattara.<br />
Ouverture du<br />
5 e sommet du Brics<br />
Pour ce qui est du cinquième<br />
sommet des pays membres<br />
du Brics, il s’ouvre officiellement<br />
cet après-midi (15h30<br />
locales, 13h30 Gmt) au centre<br />
de conférences Fairmont<br />
Zimbali Resort. L’allocution<br />
d’ouverture du Président<br />
Jacob Zuma, dont le pays accueille<br />
les présentes assises,<br />
sera suivie de plusieurs déclarations.<br />
Celles du président<br />
en exercice de l’Union<br />
africaine, le Premier ministre<br />
éthiopien Haile Mariam<br />
Desalegn ; de la présidente<br />
de la <strong>Commission</strong> de l’Ua,<br />
Dr Nkosazana Dlamini<br />
Zuma (arrivée d’Abidjan<br />
avec le Président Ouattara<br />
BCEAO<br />
BANQUE CENTRALE DES ETATS<br />
DE L’AFRIQUE DE L’OUEST<br />
lundi nuit) ; des dirigeants<br />
du Brics, qui marqueront la<br />
fin de la séance plénière.<br />
La presse sera invitée à se retirer<br />
puis suivront d’autres<br />
déclarations dont celles des<br />
présidents des Communautés<br />
économiques régionales africaines.<br />
Entre autres : Cedeao<br />
(Alassane Ouattara de Côte<br />
d’Ivoire); Ceeac et Cen-Sad<br />
(Idriss Déby Itno du Tchad) ;<br />
Sadc (Armando Guebuza du<br />
Mozambique) ; Comesa (Yoweri<br />
Museveni d’Ouganda),<br />
pour ne citer que quelquesuns.<br />
Ce sont au total une<br />
vingtaine d’interventions qui<br />
sont attendues à ce cinquième<br />
sommet des pays membres<br />
du Brics. Le volet culturel du<br />
sommet ainsi qu’un banquet<br />
offert par le Président hôte<br />
ont été servis hier aux invités.<br />
En marge des travaux du<br />
sommet, le Président Alassane<br />
Ouattara aura des<br />
échanges avec certains de ses<br />
homologues et autres personnalités.<br />
Il rencontrera la communauté<br />
ivoirienne et<br />
accordera des interviewes à<br />
des journalistes de la presse<br />
locale et internationale. 18<br />
Chefs d’Etat africains sont annoncés<br />
à cette rencontre sur<br />
les pays émergents. Et donc<br />
sur le développement. Le Président<br />
de la République regagne<br />
Abidjan demain.<br />
ABEL DOUALY<br />
ENVOYÉ SPÉCIAL EN AFRIQUE<br />
DU SUD<br />
ÉMlSSION D’OBLIGATIONS DU TRÉSOR<br />
AVIS D’APPEL D’OFFRES<br />
ADJUDICATION N° 01/2013 DU 28/03/ 2013<br />
LA BANQUE CENTRALE DES ÉTATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST<br />
PORTE À LA CONNAISSANCE DU PUBLIC QU'ELLE ORGANISE POUR<br />
LE COMPTE DU TRÉSOR, À L'ATTENTION DES INTERVENANTS<br />
AUTORISÉS, AGISSANT POUR LEUR PROPRE COMPTE OU POUR<br />
CELUI DE LEUR CLIENTÈLE, UN APPEL D'OFFRES POUR L’ÉMISSION<br />
D’OBLIGATIONS DU TRÉSOR AUX CARACTÉRISTIQUES SUIVANTES :<br />
-Émetteur :ÉtatdeCôted’Ivoire<br />
-Montantindicatif :70000millionsdeFCFA<br />
-Valeurnominaleunitaire :10000deFCFA<br />
-Souscriptionminimale :100obligations<br />
-Datedevaleur :29mars2013<br />
-Dateetheurelimitesdedépôt<br />
des soumissions : 28 mars 2013 à 10 h 30 mn TU<br />
-Durée :7ans<br />
-Echéance :29mars2020<br />
-Tauxd’intérêt :6,50%<br />
-Prixsouscription :prixmultiples<br />
-AmortissementduCapital :Amortissementconstantannuel<br />
après un différé de trois (3 ans)<br />
-Règlementdesintérêts :Couponssemestriel<br />
BANQUE CENTRALE DES ÉTATS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST<br />
Direction Nationale pour la Côte d’Ivoire<br />
Politique<br />
Gouvernance<br />
La Cgeci sensibilise les entreprises<br />
Al’initiative de la<br />
Confédération générale<br />
des entreprises<br />
de Côte d’Ivoire<br />
(Cgeci), un atelier de<br />
sensibilisation à l’importance<br />
de la gouvernance<br />
dans le développement de<br />
l’entreprise, s’est tenu, hier,<br />
à l’Hôtel Pullman. Expliquant<br />
l’intérêt de cette rencontre,<br />
Allah Germain,<br />
directeur des services et<br />
prestations de la Cgeci, a indiqué<br />
que le principe directeur<br />
des entreprises, qui est<br />
de faire du profit, sera voué<br />
à l’échec, à terme, si elles ne<br />
Pour toutes in<strong>for</strong>mations, veuillez contacter le Service des<br />
Établissements de Credit (BCEAO-ABIDJAN)<br />
Tél.: 20 20 88 72<br />
prennent pas en compte la<br />
notion de gouvernance<br />
d’entreprise. Laquelle fait<br />
allusion à «un système dans<br />
lequel l’entreprise est gérée<br />
et contrôlée», selon Dr.<br />
Traoré Bakari, président de<br />
la <strong>Commission</strong> gouvernance,<br />
éthique et Rse de la<br />
Cgeci. Le premier principe<br />
de la gouvernance d’entreprise<br />
est la transparence (…<br />
) cela est consacré par l’acte<br />
uni<strong>for</strong>me de l’Ohada qui stipule<br />
que « la gestion de<br />
l’entreprise est confiée au<br />
directeur général, sous le<br />
contrôle du Conseil d’admi-<br />
à nos lecteurs<br />
Abidjan, le 20 mars 2013<br />
Pour le Directeur National,<br />
le Directeur de l’Agence Principale<br />
SISSOKO Yaya<br />
7<br />
nistration», a précisé<br />
Traoré Bakari, dans son exposé<br />
inaugural. L’atelier qui<br />
s’est déroulé sur une demijournée,<br />
a abordé plusieurs<br />
sous-thèmes notamment,<br />
«le rôle du Conseil d’administration<br />
en matière de<br />
gouvernance»; «le comité<br />
d’audit du conseil d’administration»;<br />
« exigence de<br />
la bonne gouvernance et<br />
accès au financement»;<br />
ainsi que la « rémunération<br />
des dirigeants et bonnes<br />
pratiques de gouvernance».<br />
DAVID YA<br />
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domaines. Personnalités de Côte d’Ivoire et d’ailleurs, enregistrez<br />
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TIT 611 IBC
8 Politique<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Visite<br />
Le Premier ministre haïtien en Côte d’Ivoire, aujourd’hui<br />
Du 27 au 29 mars, Laurent Lamothe, Premier ministre de la 1 ère République noire, Haïti, visitera la Côte d’Ivoire.<br />
Le Premier ministre d’Haïti veut ren<strong>for</strong>cer ses relations de coopération avec la Côte d’Ivoire. (PHOTO : AFP)<br />
Laurent Lamothe,<br />
Premier ministre<br />
d’Haïti, foulera le<br />
sol ivoirien, ce jour,<br />
aux alentours de<br />
19h et sera accueilli par son<br />
homologue ivoirien, Daniel<br />
Kablan Duncan. Cette visite,<br />
la 1 ère dans l’histoire, à<br />
l’invitation, du Chef de<br />
l’Etat ivoirien, Alassane<br />
Ouattara, sera mise à profit<br />
pour ren<strong>for</strong>cer les relations<br />
de coopération entre les<br />
deux pays. L’hôte du N°1<br />
ivoirien visitera le Port autonome<br />
d’Abidjan et des<br />
unités de trans<strong>for</strong>mation<br />
agro-industrielles.<br />
Haïti? C’est la première République<br />
noire, de cette île anciennement<br />
peuplée d’Indiens<br />
Arawak, Caraïbes et et Taïmos<br />
qui furent massacrés par les<br />
colons. A partir du XVI siècle,<br />
ces derniers l’exploitèrent en<br />
organisant la traite des esclaves<br />
noirs déportés<br />
d’Afrique. Malgré la Révolution<br />
française, il a fallu attendre<br />
le 1 er janvier 1804 pour<br />
voir proclamer l’indépendance<br />
de la partie est dirigée<br />
par Toussaint Louverture,<br />
nommé, entre-temps, gouverneur.<br />
C’est cette partie qui<br />
reçut le nom d’Haïti. Mais<br />
l’instabilité marque la première<br />
République noire. Depuis,<br />
elle bascule entre coups<br />
d’Etat, dictatures, cataclysmes,<br />
cyclones et crises<br />
alimentaires qui la maintiennent<br />
dans une grande pauvreté.<br />
Les spécialistes<br />
expliquent que ce pays situé à<br />
quelques encablures des<br />
Etats-Unis se trouve sur la<br />
trajectoire des intempéries<br />
qui frappent la région caraïbe,<br />
une année sur deux, entre<br />
deux plaques tectoniques (les<br />
plaques caraïbe et nord-américaine).<br />
Le dernier séisme<br />
qui date de 2010 a causé<br />
beaucoup de dégâts et fait de<br />
nombreuses victimes. C’est<br />
donc un Etat en pleine reconstruction<br />
qui s’oriente<br />
vers l’Afrique et la Côte<br />
d’Ivoire. Haïti a sollicité et obtenu<br />
une place de membre<br />
Les chefs d’état-major de<br />
la Communauté économique<br />
des Etats<br />
d’Afrique de l’Ouest<br />
(Cedeao) sont en<br />
concertation, depuis hier, à la<br />
salle « Alabo » de l’Hôtel Président,<br />
dans la capitale administrative<br />
et politique<br />
ivoirienne. L’objectif de ce<br />
conclave, selon le général Soumaïla<br />
Bakayoko, président du<br />
comité des chefs d’état-major,<br />
est de réfléchir sur les modalités<br />
de trans<strong>for</strong>mation de la<br />
Mission internationale de soutien<br />
au Mali (Misma) en une<br />
opération onusienne.<br />
Pour lui, cette rencontre hautement<br />
importante pour ses<br />
pairs et lui de la Cedeao marquera,<br />
à n’en pas douter, un<br />
tournant dans la résolution de<br />
la crise au Mali qui a connu<br />
une évolution satisfaisante<br />
avec l’intervention de l’armée<br />
française. Toutefois, a reconnu<br />
le général Bakayoko, cette<br />
crise, de par son caractère<br />
« terroriste », est un fléau qui<br />
dépasse les frontières du pays<br />
pour en menacer bien d’autres.<br />
d’honneur à l’Union africaine.<br />
Il frappe aujourd’hui aux<br />
portes de la Cedeao. C’est<br />
l’une des attractions de la rencontre<br />
avec le Président ivoirien<br />
lors de ce bref séjour de<br />
deux jours (28 et 29 mars<br />
2013).<br />
« Pour lutter contre cet ennemi<br />
commun, la communauté<br />
internationale continue<br />
de se mobiliser autour du<br />
continent… », a-t-il dit. Avant<br />
d’indiquer ceci : « Il nous apparaît<br />
important de nous retrouver<br />
entre techniciens pour<br />
apprécier la situation et faire<br />
des recommandations appropriées<br />
afin de garantir un succès<br />
certain au passage de la<br />
Misma à une mission des <strong>Nations</strong><br />
unies. »<br />
Au nom du Chef de l’Etat ivoirien,<br />
Alassane Ouattara, par<br />
ailleurs président en exercice<br />
de la Cedeao, M. Paul Koffi<br />
Koffi, ministre auprès du Président<br />
de la République,<br />
chargé de la Défense, a salué<br />
l’ensemble des acteurs qui se<br />
mobilisent pour que le Mali retrouve<br />
son intégrité territoriale<br />
: «… C’est l’occasion de<br />
féliciter et d’encourager toutes<br />
les <strong>for</strong>ces des pays contributeurs<br />
de troupes pour le courage<br />
et l’abnégation de leurs<br />
hommes sur le théâtre des<br />
opérations, qu’ils soient remerciés,<br />
au nom du président<br />
Lire demain, l’interview<br />
de Sem Oswald Louéké,<br />
Consul honoraire de la<br />
République d’Haïti en<br />
Côte d’Ivoire.<br />
SYLVAIN NAMOYA<br />
Rencontre des chefs d’état-major de la Cedeao<br />
La trans<strong>for</strong>mation de la Misma en<br />
mission des <strong>Nations</strong> unies au menu<br />
en exercice de la Cedeao »<br />
Représentant Mme Salamatu<br />
Hussaini Suleïman, commissaire<br />
des affaires politiques,<br />
paix et sécurité de la Cedeao, le<br />
général Hassan Laï, chef<br />
d’état-major des <strong>for</strong>ces d’attente<br />
de la Cedeao, a, pour sa<br />
part, souhaité que l’objet de<br />
cette rencontre permette de<br />
garantir la paix et la sécurité,<br />
non seulement au Mali, mais<br />
également dans la sous-région<br />
et sur le continent.<br />
Après les allocutions, le programme<br />
de ce conclave prévoyait,<br />
hier, un huis clos et<br />
plusieurs présentations : celle<br />
de l’opération Serval ; les présentations<br />
sur le déploiement<br />
militaire de la Misma, de la police<br />
de la Misma et les conclusions<br />
de la réunion<br />
Misma-Onu sur la trans<strong>for</strong>mation<br />
de la Misma en une mission<br />
UN.<br />
Cette réunion qui s’achève aujourd’hui<br />
sera marquée par<br />
l’adoption du rapport final.<br />
COULIBALY SOULEYMANE<br />
CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE
PHOTOS D’ARCHIVES<br />
Des voix s’élèvent de<br />
plus en plus, même si<br />
elles ne sont pas toujours<br />
entendues, pour<br />
dire que les élections<br />
locales (régionales et municipales)<br />
ne sont pas des élections<br />
politiques, mais de<br />
développement. Est-ce ce qui<br />
explique la candidature de 344<br />
indépendants à ces scrutins ?<br />
En tout cas, des dirigeants<br />
sportifs ont décidé, cette fois et<br />
plus que par le passé, d’entrer<br />
la bataille. Pour la 1 ère fois, ils<br />
sont près d’une dizaine de candidats<br />
qui briguent la mairie<br />
dans diverses communes du<br />
pays.<br />
Des dirigeants de club<br />
de plus en plus<br />
nombreux<br />
dans l’arène politique.<br />
Ce sont : Vincent Yaï, ex-président<br />
de la fédération ivoirienne<br />
de karaté et actuel<br />
président de la zone 3 de<br />
l’Union africaine de karaté, est<br />
candidat à Marcory (commune<br />
d’Abidjan), Koné Cheick<br />
Oumar de l’<strong>Africa</strong> sports à Cocody<br />
(commune d’Abidjan).<br />
Mme Ginette Ross de Issia<br />
Wazi, à Issia (à l’ouest du<br />
pays), Albéric Mandjoba et<br />
N’Dri Germain, tous deux anciens<br />
présidents du Stade<br />
d’Abidjan, sont respectivement<br />
candidats à Abobo (commune<br />
d’Abidjan) et Didiévi<br />
(centre). Sans oublier<br />
Georges- Philippe Ezaley, président<br />
de l’Uscb, candidat à<br />
Grand-Bassam (sud-est) et<br />
Koné Ibrahim (<strong>Africa</strong> sports) à<br />
Abobo (commune d’Abidjan).<br />
Hormis les stadistes Germain<br />
N’dri, Albéric Mandjoba, et<br />
l’insulaire et conseiller municipal<br />
Georges-Philippe Ezaley<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Élections locales<br />
Les dirigeants sportifs veulent apporter leur touche<br />
On les rencontre, le plus souvent, dans la “ bonbonnière ’’ du Plateau, à l’occasion des rencontres sportives. Les dirigeants<br />
de club veulent gérer, désormais, des collectivités décentralisées.<br />
Cheick Oumar Koné, président de l’<strong>Africa</strong> Sports, brigue Cocody.<br />
qui sont des cadres du Pdci-<br />
Rda, ex-parti au pouvoir, tous<br />
les autres affirment n’avoir jamais<br />
milité dans un parti politique.<br />
Sur les raisons de leur<br />
présence dans l’arène, Koné<br />
Cheick Oumar soutient qu’il<br />
est attaché à cette commune<br />
où il a été scolarisé, a grandi et<br />
où il habite depuis toujours.<br />
L’emploi - jeunes,<br />
la grande préoccupation.<br />
‘’Tout ce que j’ai aujourd’hui,<br />
c’est Cocody qui me l’a donné’’,<br />
confesse-t-il. Et d’ajouter !<br />
‘’J’ai eu beaucoup de pression<br />
des jeunes de Cocody’’. Idem<br />
pour Vincent Yaï, président de<br />
l’Ong ‘’Rénovons Marcory’’,<br />
qui déclare qu’il vit dans cette<br />
commune depuis de très nombreuses<br />
années, qu’il y a créé<br />
beaucoup de structures sportives<br />
pour occuper sainement<br />
les jeunes à travers des tournois<br />
intercommunaux afin de<br />
les rapprocher de leurs maires.<br />
Tous deux avancent également<br />
que ce sont les jeunes,<br />
dont ils ont été toujours<br />
proches et dont ils ont la<br />
garde, de par leur fonction de<br />
dirigeants de club, qui les ont<br />
poussés à briguer la magistrature<br />
de leurs communes respectives.<br />
‘’Ils nous sentent<br />
proches d’eux et nous ont demandé<br />
de prendre la mairie<br />
au plus haut niveau pour pouvoir<br />
les aider au mieux’’, ajoutent-t-ils.<br />
Mandjoba et Ezaley<br />
sont des natifs des communes<br />
dans lesquelles ils sont candidats.<br />
Le deuxième pense que<br />
sa candidature est l’aboutissement<br />
normal d’une vie politique<br />
bien remplie. Il avance<br />
avoir été successivement président<br />
de comité de base, secrétaire<br />
général de section,<br />
Vincent Yaï, président de la zone 3 de l’Union africaine de karaté, candidat<br />
à Marcory.<br />
membre du Grand conseil,<br />
avant d’être coopté au Bureau<br />
politique (organe de décision)<br />
du Pdci-Rda. Sans oublier qu’il<br />
a été, pendant plus de dix ans,<br />
conseiller municipal à la mairie<br />
de la cité balnéaire.<br />
“ Il faut laisser les mairies<br />
aux managers ’’<br />
A la question de savoir ce qu’ils<br />
apportent comme touche nouvelle<br />
dans la gestion communale,<br />
l’ancien président de la<br />
Fédération nationale de karaté<br />
et ingénieur des travaux publics<br />
depuis plus de trente ans<br />
dit ne pas comprendre qu’un<br />
maire ait une coloration politique.<br />
‘’Il faut laisser la mairie aux<br />
managers. Ce que sont les dirigeants<br />
de club’’, tranche-t-il.<br />
En outre, tous avancent que<br />
les dirigeants ont l’esprit fairplay,<br />
vu qu’ils peuvent gagner<br />
ou perdre les matchs qu’ils disputent,<br />
et le sens du bénévolat.<br />
Ce à quoi Georges-Philippe<br />
Ezaley ajoute que la <strong>for</strong>ce d’un<br />
dirigeant est de trouver,<br />
chaque fois, les ressources nécessaires<br />
pour repartir, après<br />
une défaite. Ce qui, à les en<br />
croire, peut être une solution à<br />
la violence électorale et son corollaire<br />
de morts et victimes à<br />
chaque élection en Côte<br />
d’Ivoire. ‘’Le fait d’avoir géré<br />
un club que j’ai fait monter de<br />
la 3 e à la 1 ère division, m’a<br />
<strong>for</strong>gé’’, suppute le Président<br />
Ezaley. Celui de l’<strong>Africa</strong><br />
sports, qui corrobore les propos<br />
de ses collègues, indique<br />
que de nos jours, les populations<br />
ne vont plus au stade. Ce<br />
qui signifie plus de recettes<br />
alors qu’ils ont beaucoup de<br />
personnes sous leur coupe. En<br />
outre, les jeunes sportifs, pour<br />
la plupart de milieux modestes,<br />
croulent sous le poids<br />
de problèmes existentiels qu’il<br />
faut gérer au quotidien. A cela<br />
s’ajoutent leurs problèmes<br />
d’insertion. Pour lui, le dirigeant<br />
a non seulement un<br />
souci sportif, de production de<br />
résultats de son club, ce qui<br />
n’est pas un moindre problème,<br />
mais aussi d’insertion<br />
de ces jeunes, afin qu’ils arrivent<br />
à subvenir à leurs besoins<br />
vitaux et à ceux de leurs parents.<br />
C’est, justifie-t-il, ce qui<br />
l’a poussé à lancer ‘’Le défi oyé’’<br />
à l’ouest de la Côte d’Ivoire, affecté<br />
par la grave crise postélectorale.<br />
La gestion de la mairie,<br />
tout comme le club, exige<br />
courage, persévérance et<br />
imagination.<br />
L’objectif, raconte-t-il, est de<br />
dénicher des jeunes talents<br />
pour en faire des stars qui demain,<br />
pourront aider cette région.<br />
En Afrique, précise<br />
Cheick Oumar, il faut être persévérant,<br />
courageux, imaginatif<br />
et disposer de fonds propres<br />
pour être dirigeant de club.<br />
Des qualités qui, pour lui, sont<br />
déterminantes dans la gestion<br />
municipale. En outre, de la<br />
même manière que les maires<br />
recourent aux fonds et partenariats<br />
extérieurs pour accroître<br />
les ressources de la<br />
commune, en vue d’assurer un<br />
mieux-être aux populations<br />
sous leur responsabilité, les dirigeants<br />
sportifs font aussi<br />
appel à des partenaires sportifs<br />
extérieurs dans la gestion<br />
des clubs, surtout en ce moment<br />
où le public sportif<br />
boude les compétitions, même<br />
internationales.<br />
Des dirigeants sportifs<br />
veulent mettre à profit<br />
leurs relations extérieures.<br />
‘’Les dirigeants rencontrent<br />
beaucoup d’autres collègues<br />
dans d’autres pays qui peuvent<br />
aider au développement<br />
de nos communes à<br />
travers des partenariats et<br />
autres jumelages. Notre position<br />
de président de club<br />
nous donne beaucoup de relations<br />
à l’extérieur que nous<br />
pouvons mettre au service<br />
de la commune’’, relève le<br />
président des Oyé. Georges-<br />
Philippe Ezaley, directeur général<br />
de la Sodexam, laisse<br />
entendre que les activités de<br />
son entreprise étant résolument<br />
tournées vers l’extérieur,<br />
c’est un véritable atout<br />
qu’il compte mettre au service<br />
de la ville inscrite au patrimoine<br />
culturel mondial de<br />
l’Unesco.<br />
Des programmes de<br />
campagne très variés.<br />
Quant à Vincent Yaï, il<br />
compte capitaliser sa longue<br />
expérience en matière de recherche<br />
de ressources pour le<br />
financement de programmes<br />
de développement. Sur leurs<br />
programmes pour la gouvernance<br />
de leurs collectivités<br />
respectives, les dirigeants de<br />
club sont loin d’être avares.<br />
Ils sont unanimes à penser<br />
que les problèmes de l’emploi<br />
des jeunes et de l’autonomisation<br />
des femmes sont<br />
préoccupants. ‘’Avec les<br />
jeunes, nous avons signé un<br />
contrat pour leur emploi’’,<br />
laisse entendre le dirigeant<br />
Oyé. ‘’Il faut écouter les<br />
jeunes et les coacher’’, suggère<br />
Vincent Yaï qui souhaite<br />
Politique<br />
9<br />
Georges-Philippe Ézaley, candidat Pdci à Grand - Bassam, dirige l’équipe de<br />
football de la ville.<br />
d’ailleurs créer dans sa commune,<br />
‘’les services locaux de<br />
suivi pour l’emploi jeune’’,<br />
après l’organisation d’un séminaire<br />
sur le thème : ‘’Un<br />
jeune de Marcory, un métier’’<br />
et un autre sur le leadership.<br />
Il a à son actif la construction<br />
et l’équipement en matériels<br />
in<strong>for</strong>matiques d’une école<br />
primaire à Marcory et d’une<br />
bibliothèque à Aliodan, toujours<br />
dans la commune. Sans<br />
oublier trois centres d’écoute.<br />
Quant au Bassamois, il<br />
compte exploiter à fond les<br />
atouts de la cité touristique et<br />
culturelle. Même s’il dit ne<br />
pas omettre le sport. Le dirigeant<br />
veut faire de sa cité un<br />
véritable pôle d’excellence,<br />
vu les bons résultats scolaires<br />
et secondaires des établissements<br />
publics et privés de<br />
Grand-Bassam (1 ère commune<br />
au Bac et au Bepc, ces<br />
deux dernières années). En ce<br />
qui concerne Koné Cheick, il<br />
veut redonner à Cocody son<br />
lustre et sa prospérité d’antan,<br />
à l’instar du président<br />
Katoumbi de TP Mazembé<br />
qui est, par ailleurs, le gouverneur<br />
du Katanga en Rdc. Il<br />
promet la construction d’un<br />
centre culturel et d’un complexe<br />
sportif. ‘’Je veux faire<br />
de Cocody le 16 e arrondissement<br />
d’Afrique’’, promet<br />
Cheik Oumar.<br />
Comme on le voit, les dirigeants<br />
sportifs, candidats aux<br />
élections locales du 21 avril<br />
prochain ont de la suite dans<br />
les idées. Face à eux, les autres<br />
candidats sortent leurs<br />
griffes. De belles batailles en<br />
perspective !<br />
SYLVAIN NAMOYA
10 Mercredi 27 mars 2013<br />
MINISTERE DES INFRASTRUCRTURES<br />
ECONOMIQUES<br />
1. Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a<br />
mobilisé des fonds en vue du financement des études<br />
routières, des études d’ouvrages d’art, du contrôle et<br />
du suivi des travaux de construction, d’entretien<br />
routier pour l’exercice budgétaire 2013, notamment :<br />
Etudes :<br />
Etudes techniques, économiques et d’impact<br />
environnemental et social des projets routiers.<br />
Contrôle et suivi des travaux :<br />
Routes en terre<br />
Reprofilage léger ;<br />
Reprofilage lourd ;<br />
Ouverture ou réhabilitation des routes en terre ;<br />
Traitement des points critiques.<br />
Routes revêtues<br />
Réparations de surface de routes revêtues ;<br />
Ren<strong>for</strong>cement de chaussées revêtues ;<br />
Réhabilitations de routes revêtues ;<br />
Constructions de routes neuves revêtues.<br />
Ouvrages<br />
Constructions d’ouvrages ;<br />
Réhabilitations d’ouvrages ;<br />
Constructions de routes neuves.<br />
APPEL À MANIFESTATIONS D’INTÉRÊT<br />
2.L’objectif de la mission est de réaliser pour le compte<br />
de l’Agence de Gestion des Routes, les études routières,<br />
les études d’ouvrages d’art, le contrôle et le suivi des<br />
travaux de construction, d’entretien routier qui seront<br />
exécutés au cours de l’année 2013.<br />
3.L’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), invite<br />
les candidats admissibles, à manifester leur intérêt<br />
à fournir les services décrits ci-dessus, soit<br />
individuellement, soit en groupement. Ils doivent fournir<br />
les in<strong>for</strong>mations pertinentes indiquant qu’ils sont<br />
qualifiés pour exécuter les prestations demandées,<br />
notamment, les brochures et les références concernant<br />
REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE<br />
Union - Discipline - Travail<br />
ETUDES ROUTIERES, ETUDES D’OUVRAGES D’ART, CONTRÔLE ET SUIVI DES TRAVAUX D’ENTRETIEN<br />
ROUTIER POUR L’ANNEE 2013.<br />
l’exécution de missions similaires, les années de<br />
réalisation, les coûts, les clients, les moyens logistiques<br />
et matériels.<br />
4. Les bureaux d’études seront sélectionnés selon les<br />
procédures définies dans le « Code des marchés publics<br />
de la République de Côte d’Ivoire ».<br />
5. Les bureaux d’études intéressés peuvent obtenir des<br />
in<strong>for</strong>mations complémentaires à l’adresse ci-dessous, de<br />
8 heures à 17 heures GMT du lundi au vendredi.<br />
AGEROUTE<br />
Direction des Marchés et Contrats<br />
Sise Avenue Terrasson de Fougères<br />
08 BP 2604 ABIDJAN 08<br />
TEL: (225) 20 25 10 00 /20 25 10 02/20 25 14 82<br />
Fax: (225) 20 25 10 23<br />
Email : ageroute@ageroute.ci<br />
Web : www.ageroute.ci<br />
6. Les manifestations d’intérêt devront être déposées à<br />
l’adresse ci-dessus, à l’attention du Directeur Général<br />
de l’AGEROUTE au plus tard le mardi 09 avril 2013<br />
à 10 h 00 GMT et porter la mention « études routières,<br />
études d’ouvrages d’art, contrôle et suivi des<br />
travaux de construction et d’entretien routier de<br />
l’année 2013 ».<br />
NB : Une version numérique (sur CD ROM gravé)<br />
de l’offre, devra être jointe obligatoirement à l’offre.
Quelques jours après les<br />
attaques atroces dans<br />
l’ouest du pays, notamment<br />
à Petit Guiglo,<br />
la ministre de la<br />
Solidarité, de la Fa-<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Après l’attaque de Petit-Guiglo<br />
La compassion du gouvernement aux déplacés<br />
Au nom du Chef de l’État, la ministre Anne-Ouloto était au chevet des personnes déplacées.<br />
Éducation nationale<br />
mille, de la Femme et de l’Enfant,<br />
Anne Ouloto, a rendu,<br />
lundi, visite aux populations de<br />
Bloléquin, à la demande du<br />
Président Alassane Ouattara.<br />
La ministre a donc, au nom du<br />
Chef de l’Etat, offert cinq<br />
tonnes de riz, des pâtes alimentaires,<br />
de la tomate, de l’huile<br />
aux populations déplacées qui<br />
ont trouvé assistance au foyer<br />
des jeunes de Bloléquin et à<br />
Des enseignants appellent à l’apaisement et à la reprise<br />
Des enseignants du primaire<br />
et du secondaire<br />
publics poursuivent le<br />
boycott des examens<br />
blancs du Cepe, du<br />
Bepc et du Bac, entamé lundi<br />
dernier. En vue de protester,<br />
selon eux, contre les ponctions<br />
effectuées sur leur salaire du<br />
mois de mars pour cause de<br />
grève du 4 au 9 février dernier.<br />
Face à cette situation, Kouyaté<br />
Abdoulaye, chef de cabinet du<br />
ministre de l’Education nationale<br />
et de l’Enseignement technique,<br />
a rencontré hier, la<br />
presse au Plateau. Il a appelé<br />
les enseignants au calme et à la<br />
reprise. Pour éviter de pénaliser<br />
les élèves qui accusent du<br />
retard. Si la grève continue,<br />
l’efficacité du système éducatif<br />
sera mise à mal, prévient-il.<br />
Dans certaines écoles primaires<br />
des secteurs pédagogiques<br />
de Danguira et<br />
Oghlwapo (Alepé), les examens<br />
blancs du Cepe ont été<br />
effectués. A Gagnoa, c’est le<br />
statu quo, les activités scolaires<br />
sont toujours perturbées.<br />
Quant au Cafop d’Aboisso, les<br />
enseignants sont présents à<br />
leur poste et font cours. Sur la<br />
question des ponctions sur les<br />
salaires, le chef de cabinet a affirmé<br />
: « Il faut attendre le vi-<br />
rement des salaires afin de vérifier<br />
cela. Personne ne peut<br />
officiellement dire qu’il y a eu<br />
des ponctions. Toutefois, tout<br />
syndicaliste qui fait grève s’expose<br />
à une ponction ou suspension<br />
de salaire. Ce sont les<br />
textes en vigueur ». C’est pourquoi,<br />
les grandes organisations<br />
syndicales, quand elles sont en<br />
grève, préparent le minimum<br />
pour les grévistes.<br />
S’agissant de ceux qui n’ont<br />
pas pris part à la grève et qui<br />
pourraient être concernés par<br />
les ponctions sur les salaires,<br />
une analyse de leur situation<br />
sera faite et des mesures seront<br />
prises en accord avec les services<br />
financiers de la Fonction<br />
publique et la Ré<strong>for</strong>me administrative.<br />
En outre, le chef de cabinet relève<br />
que la rencontre de médiation<br />
entre tous les syndicats et<br />
le Premier ministre, Daniel Kablan<br />
Duncan, prévue le 18<br />
mars dernier, a été reportée à<br />
une date ultérieure. Pour cause<br />
de mission du chef du gouvernement.<br />
Mais la voie de la négociation<br />
est toujours ouverte,<br />
précise-t-il.<br />
Avant de rappeler que l’Etat a<br />
promis que le 31 mars, les enseignants<br />
auront les 25 % du<br />
glissement indiciaire relatif au<br />
profil de carrière. Les 5000 F<br />
restants des indemnités de logement<br />
des maîtres, les primes<br />
des directeurs d’école, des maîtres<br />
d’application, le carburant<br />
des conseillers pédagogiques<br />
de secteur ont été réglés.<br />
Satisfaction du Synesci<br />
L’Etat vient de respecter le premier<br />
point de l’accord signé<br />
avec le Syndicat national des<br />
enseignants du second degré<br />
de Côte d’Ivoire (Synesci), le 17<br />
décembre 2012. Ce, en payant<br />
la moitié des 50% du reliquat<br />
des effets financiers du reclassement<br />
exceptionnel des enseignants,<br />
avec rappel des mois<br />
de janvier et février 2013. Pour<br />
le secrétaire général, Siaka<br />
Traoré, depuis le 18 décembre<br />
2012, tous ses adhérents ont<br />
été appelés à vaquer à leurs différentes<br />
tâches. Ils ne devraient<br />
pas être concernés par<br />
quelque ponction que ce soit.<br />
Mais si tel était le cas, il invite<br />
les uns et les autres à garder<br />
leur sérénité.<br />
Il s’engage à mettre tout en<br />
œuvre pour faire reverser<br />
d’éventuelles ponctions que ses<br />
membres injustement auraient<br />
subies.<br />
CHRISTIAN DALLET<br />
La ministre Anne-Ouloto a apporté des vivres et non vivres.<br />
Société<br />
11<br />
Kéibly. Elle a aussi réceptionné<br />
dix tonnes de riz et des non vivres<br />
(savon, couvertures et autres<br />
matériels utilitaires…)<br />
pour ren<strong>for</strong>cer l’assistance humanitaire<br />
aux populations. En<br />
attendant la réhabilitation très<br />
prochaine des maisons détruites<br />
lors de l’attaque.<br />
La ministre Anne Ouloto, assistée<br />
par tout le corps préfectoral,<br />
entend organiser le retour des<br />
déplacés. Des patrouilles<br />
mixtes Frci et Onuci sont faites<br />
pour sécuriser les populations<br />
dont certaines ont décidé de retourner<br />
au bercail, une fois l’accalmie<br />
revenue. Pour rappel,<br />
cette attaque a fait 8 morts et<br />
entraîné une situation humanitaire<br />
catastrophique avec de<br />
nombreux déplacements des<br />
populations.<br />
G. BONI<br />
(SOURCE SERCOM MINISTÈRE)
12<br />
Société<br />
(PHOTO PORO DAGNOGO)<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Population et développement<br />
L’Unfpa réaffirme son soutien à la Côte d’Ivoire<br />
Le directeur exécutif a été reçu en audience par le Premier ministre<br />
et le ministre d’État, ministre du Plan et du Développement.<br />
Le Dr Babatunde Osotimehin (à droite) a été reçu par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.<br />
Il n’y a de richesse que<br />
d’hommes », a rappelé le<br />
Premier ministre, Daniel<br />
Kablan Duncan, à l’issue<br />
de l’audience qu’il a accordée<br />
au directeur exécutif du<br />
Fonds des <strong>Nations</strong> unies pour<br />
la population (Unfpa), Dr Babatunde<br />
Osotimehin. C’est au<br />
nom de cette vérité que les<br />
questions de population et de<br />
développement étaient au<br />
cœur des deux entretiens que<br />
le Premier ministre et le ministre<br />
d’Etat, ministre du Plan et<br />
du Développement, Albert<br />
Mabri Toikeusse, ont eus, le<br />
lundi 25 mars, avec le directeur<br />
exécutif. Les deux parties ont<br />
salué la qualité de la coopération<br />
entre la Côte d’Ivoire et<br />
l’Unfpa et échangé sur les<br />
chantiers à mettre en œuvre<br />
pour réaliser le dividende démographique.<br />
Le haut fonctionnaire<br />
onusien a redit<br />
l’engagement de son organisa-<br />
Examens pédagogiques<br />
Le directeur des écoles, lycées<br />
et collèges, Méa<br />
Kouadio, a exhorté les<br />
inspecteurs d’enseignement<br />
primaire à travailler<br />
dans la transparence. A propos<br />
des examens pédagogiques (Cap,<br />
Ceap) en cours dans les inspections<br />
d’enseignement primaire<br />
dont les candidats sont les instituteurs<br />
stagiaires sortis des centres<br />
d’animation et de <strong>for</strong>mation<br />
tion à accompagner la Côte<br />
d’Ivoire qui est en train de regagner<br />
sa position de leader<br />
dans la région, dans plusieurs<br />
domaines. Notamment en matière<br />
de statistiques et de recensement<br />
afin de mettre à la<br />
disposition du pays des données<br />
de qualité aux fins de planification.<br />
Ils ont réaffirmé<br />
leur souhait de travailler ensemble<br />
sur les questions d’éducation<br />
et de santé pour que les<br />
jeunes, bien <strong>for</strong>més et en excellente<br />
santé, deviennent les<br />
agents d’une croissance économique<br />
durable. Avant ces audiences,<br />
le Dr Babatunde<br />
Osotimehin, accompagné de la<br />
ministre de la Santé et de la<br />
Lutte contre le Sida, Dr Raymonde<br />
Goudou Coffie, a visité<br />
l’hôpital général de Marcory.<br />
Cet hôpital est, en Côte<br />
d’Ivoire, la première structure<br />
sanitaire à expérimenter la réorganisation<br />
des services de<br />
pédagogique (Cafop) et instituteurs<br />
bénévoles recrutés par<br />
l’Etat ‘’ Cette année encore, des<br />
in<strong>for</strong>mations aussi nombreuses<br />
que persistantes recueillies de<br />
sources diverses font état de ce<br />
que les examens pédagogiques<br />
seraient l’objet et l’occasion de<br />
trafics multiples dans les circonscriptions’’<br />
, a-t-il écrit aux<br />
inspecteurs. Il a appelé à leur<br />
sens du service public, afin que<br />
santé initiée par l’Unfpa. Cette<br />
stratégie lui a permis de relever<br />
tous les indicateurs de la santé<br />
de la reproduction. Chiffres à<br />
l’appui, les responsables de<br />
l’établissement ont présenté<br />
l’évolution des indicateurs en<br />
matière de consultations prénatales,<br />
d’accouchements assistés,<br />
de détection de<br />
complications, de vaccination<br />
mère-enfant. Le Dr Babatunde<br />
Osotimehin a salué les per<strong>for</strong>mances<br />
enregistrées dans<br />
ces domaines. Il a assuré les<br />
responsables de l’hôpital du<br />
soutien de son organisation<br />
afin qu’ils répondent aux besoins<br />
de la population. Le patron<br />
de l’Unfpa a promis<br />
d’examiner avec la meilleure<br />
attention leur souhait de voir<br />
très rapidement un bloc opératoire<br />
construit au sein de<br />
l’hôpital général de Marcory.<br />
SETHOU BANHORO<br />
Le ministère prône la transparence<br />
lesdits examens se déroulent<br />
dans la transparence la plus totale<br />
comme il convient pour tout<br />
acte administratif. Il a dans la<br />
même veine appelée aussi à leur<br />
civisme et leur sens aigu de la<br />
responsabilité afin de s’opposer<br />
partout où ces pratiques auraient<br />
cours, que cela soit de leur fait ou<br />
à leur insu.<br />
BONI AMLAMAN<br />
CORRESPONDANT
13<br />
Mercredi 27 mars 2013 Société<br />
Religion<br />
S.O.S, la cathédrale se meurt<br />
Ce joyau architectural, qui faisait la fierté des Ivoiriens, est dans un état de délabrement avancé.<br />
Les affres de la crise<br />
post-électorale sont<br />
encore perceptibles,<br />
notamment à la cathédrale<br />
Saint-Paul<br />
d’Abidjan-Plateau qui, pendant<br />
cette douloureuse période,<br />
a abrité plus d’un<br />
millier de réfugiés. Un obus<br />
et des roquettes sont tombés<br />
sur le toit de l’édifice principal,<br />
engendrant de graves<br />
problèmes d’étanchéité. Et<br />
depuis, lorsqu’il pleut, la cathédrale<br />
est inondée. Les<br />
pluies répétées ont fini par<br />
endommager son staff principal,<br />
entraînant d’énormes<br />
problèmes d’électricité. Les<br />
bancs subissent également<br />
les effets de l’eau qui tombe.<br />
Car étant fixés, il est impossible<br />
de les déplacer. A l’approche<br />
de la saison des<br />
pluies, l’on craint que la liste<br />
des dégâts ne s’allonge. Raison<br />
pour laquelle l’Archevêque<br />
d’Abidjan,<br />
Monseigneur Jean-Pierre<br />
Salubrité urbaine<br />
Opération pays propre “ Spécial Pâquinou ”<br />
Le ministère de l’Environnement,<br />
de la<br />
Salubrité urbaine et<br />
du Développement<br />
durable veut profiter<br />
de la fête de Pâques<br />
pour sensibiliser davantage<br />
les Abidjanais à la nécessité<br />
de maintenir<br />
propre leur cadre de vie.<br />
Pour ce faire, le jeudi 28<br />
mars, une grande opération<br />
de sensibilisation<br />
sera lancée, à partir de la<br />
gare routière d’Adjamé, où<br />
nombre de fêtards de<br />
« Pâquinou » prendront<br />
des cars pour diverses destinations<br />
à l’intérieur du<br />
pays, en vue de commémorer<br />
la résurrection du<br />
Christ. Les ministres Rémi<br />
Allah Kouadio et Gaoussou<br />
Touré saisiront alors<br />
cette occasion pour exhorter<br />
les passagers, chauffeurs,<br />
commerçants, etc., à<br />
adopter des comportements<br />
écocitoyens, en matière<br />
de salubrité urbaine.<br />
De sorte à réduire les<br />
risques d’insalubrité au<br />
cours de cette période de<br />
fête dans les gares routières<br />
et tout au long des<br />
trajets à parcourir. En<br />
Des seaux pour recueillir l’eau en pleine messe...<br />
à la cathédrale. (PHOTO:SYLLA YACOUBA)<br />
Kutwa, lance un appel aux catholiques<br />
pour que ce monument<br />
qui fait la fierté du pays,<br />
plus, des affiches seront<br />
posées sur 200 taxis et<br />
100 cars, ainsi que dans<br />
toutes les principales<br />
gares routières. Elles porteront<br />
des slogans et messages<br />
suivants: «La<br />
propreté et moi, en route<br />
ensemble ! Nettoyer, c’est<br />
bien, ne pas salir, c’est<br />
mieux ! La rue, c’est aussi<br />
chez moi ! ».<br />
Passé la fête de Pâques,<br />
cette campagne devra<br />
s’étendre aux bus de la<br />
Sotra, à leurs gares, terminus<br />
et arrêts, de même<br />
qu’aux minicars « gbaka ».<br />
Et ce, pendant, six mois, à<br />
travers le District d’Abidjan.<br />
C’est pour obtenir leurs<br />
avis et suggestions quant à<br />
l’organisation pratique de<br />
cette opération que le Pr<br />
Alexandre N’Guessan, directeur<br />
de cabinet adjoint<br />
du ministre de l’Environnement,<br />
de la Salubrité urbaine<br />
et du<br />
Développement durable, a<br />
rencontré, lundi dernier,<br />
une délégation des transporteurs<br />
conduite par Mamadou<br />
Touré, président<br />
de la Coordination natio-<br />
puisqu’il reçoit plus d’un millier<br />
de touristes par an,<br />
puisse être restauré rapide-<br />
nale des gares routières de<br />
Côte d’Ivoire. Si les transporteurs<br />
ont marqué leur<br />
pleine adhésion à cette<br />
campagne, ils voudraient,<br />
tout de même, voir les<br />
pouvoirs publics leur verser<br />
des intéressements financiers,<br />
pour les<br />
dommages que les affiches<br />
pourraient causer à la<br />
peinture de leurs véhicules.<br />
Tout comme, ils<br />
souhaiteraient que ladite<br />
campagne soit reconduite<br />
pendant la période du<br />
Maouloud qui, de plus en<br />
plus, occasionne, à ces différentes<br />
éditions, des déplacements<br />
massifs des<br />
communautés musulmanes<br />
à travers le pays,<br />
pour les cérémonies de<br />
commémoration de la<br />
naissance du prophète<br />
Mohamad. Ils ont aussi<br />
émis le vœu de voir les<br />
jeunes gens dits «coxers,<br />
gnabro et autres», impliqués<br />
dans la réalisation de<br />
cette opération de salubrité<br />
publique. Par ailleurs,<br />
le choix exact du lieu<br />
de lancement de la campagne<br />
leur a été confié.<br />
MOUSSA TOURÉ<br />
ment. Les fidèles sont appelés<br />
à apporter leurs offrandes à la<br />
cathédrale ou à déposer leur<br />
contribution sur le compte<br />
logé, à cet effet, à Ecobank au<br />
numéro: 141222519201,<br />
avec comme intitulé : réhabilitation<br />
de la cathédrale. L’Archevêque<br />
d’Abidjan compte<br />
sur la participation de tous<br />
pour redonner vie et splendeur<br />
à cet édifice qui, si l’on<br />
n’y prend garde, pourrait devenir<br />
un danger public pour<br />
ses usagers. Depuis un an,<br />
l’Etat de Côte d’Ivoire, selon<br />
les dires de l’abbé Augustin<br />
Obrou, chargé de communication<br />
de l’archevêché d’Abidjan,<br />
a été in<strong>for</strong>mé. Mais Mgr Jean<br />
Pierre Kutwa interpelle les catholiques:<br />
«C’est d’abord à<br />
vous d’agir en donnant<br />
l’exemple ».<br />
LAMBERT AKA<br />
Espace Uemoa<br />
Le Conseil des collectivités territoriales<br />
pour le rapprochement des peuples<br />
La mise en œuvre d’un<br />
programme de coopération<br />
transfrontalière<br />
dans l’espace Uemoa<br />
va entrer dans sa phase<br />
d’exécution. Ainsi, samedi,<br />
en fin d’après- midi, au plateau,<br />
une convention a été signée<br />
entre le Conseil des<br />
collectivités territoriales (Cct)<br />
que préside le maire de<br />
Treichville François Amichia,<br />
également président de<br />
l’Union des villes et communes<br />
de Côte d’Ivoire (Uvicoci),<br />
l’ambassade de la<br />
Suisse et Global local <strong>for</strong>um.<br />
“Pour permettre la gestion des<br />
migrations et de la sécurité, la<br />
convergence en matière de décentralisation<br />
financière, le<br />
ren<strong>for</strong>cement des capacités, la<br />
promotion des jumelages et<br />
de la coopération entre collectivités<br />
territoriales de l’union,<br />
ainsi que la réalisation de divers<br />
projets d’intégration », a<br />
fait savoir le président du Cct.<br />
Pour lui, cet appui financier<br />
estimé à près de 150 millions<br />
de Fcfa, pour la mise en œuvre<br />
de ce programme de coopération,<br />
doit être, plus que jamais,<br />
un levier de promotion<br />
de l’intégration et favoriser la<br />
coopération concrète et le rapprochement<br />
entre les peuples.<br />
David Vogelsanger, ambassadeur<br />
de Suisse en Côte<br />
d’Ivoire, révélant que la Suisse<br />
est elle-même inscrite dans<br />
une politique d’intégration<br />
des peuples, s’est dit ravi de<br />
donner ce coup de main.<br />
Il a fait savoir que ce partenariat<br />
avec le Conseil des collectivités<br />
territoriales est un pas<br />
vers une vraie intégration économique<br />
et pour la démocratisation<br />
de l’union. Car il va<br />
ren<strong>for</strong>cer la décentralisation.<br />
Ce que confirme Gohourou<br />
Parfait, représentant du ministre<br />
d’Etat, ministre de l’Intérieur<br />
et de la Sécurité.<br />
GRACE OUATTARA
14 Mercredi 27 mars 2013
Conjoncture<br />
Par DOUA GOULY<br />
Créer la richesse<br />
L’Afrique est au tournant de son évolution. La période, au<br />
dire de tous les spécialistes, est propice à de grandes<br />
actions de développement. Croissance soutenue au<br />
moment où l’économie mondiale traverse des moments<br />
difficiles, abondance des matières premières (agricoles et<br />
minières), suffisance de la main-d’œuvre en qualité et en quantité<br />
sont, entre autres, les atouts du continent. Les participants à la<br />
Conférence conjointe des ministres africains de l’Économie et des<br />
Finances et de la Planification de la Cea et l’Ua retournent, assurés<br />
d’une chose : le continent noir amorce son développement. Plus rien<br />
ne peut et ne doit l’arrêter dans le processus d’industrialisation. Qui<br />
l’amènera vers l’émergence. Même pas les crises politiques qui le<br />
minent. Parce que les crises n’ont pas empêché l’Asie d’être le<br />
moteur de la croissance mondiale.<br />
Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la Cea, a une foi immense<br />
dans ce processus qui est « irréversible » à ses yeux. Tout comme<br />
lui, le gouvernement ivoirien croit à l’industrialisation des Etats africains.<br />
Le Président Alassane Ouattara a réaffirmé, à la cérémonie<br />
d’ouverture lundi dernier, la volonté de son équipe à amener la Côte<br />
d’Ivoire à l’émergence à l’horizon 2020. Le premier responsable du<br />
Plan national de développement, le ministre d’État Albert Mabri<br />
Toikeusse qui préside aux destinées de la Conférence des ministres<br />
africains pour les douze prochains mois, a annoncé la disponibilité<br />
de la Côte d’Ivoire à assister l’Afrique à travers un institut des statistiques<br />
à Abidjan. Les choses bougent. Positivement. Les <strong>Africa</strong>ins<br />
ont conscience qu’ils peuvent trouver des solutions africaines à leurs<br />
préoccupations. Pour que désormais, la lutte contre la pauvreté soit<br />
bannie de leur langage. Surtout celui des gouvernants. Parce qu’on<br />
ne crée pas de richesse en luttant contre la pauvreté. Il faut donc<br />
créer la richesse pour que la croissance qui, pour le moment, n’est<br />
pas inclusive touche la population. Nouveau challenge !<br />
Six résolutions et une déclaration dite «Déclaration<br />
d’Abidjan », ont sanctionné les travaux de la 6 e<br />
Conférence des ministres de l’Économie et des Finances,<br />
de la Planification et du Développement de l’Union africaine<br />
(Ua). L’annonce a été faite par le ministre d’État,<br />
ministre du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire, Albert<br />
Mabri Toikeusse, en sa qualité de président de la Conférence des<br />
ministres de l’Ua. Ces résolutions et la Déclaration d’Abidjan traduisent<br />
les recommandations et observations faites par les participants<br />
pour favoriser une industrialisation accélérée du continent.<br />
Laquelle devrait induire une croissance inclusive qui ferait<br />
reculer la pauvreté en Afrique. Ainsi, sans mésestimer, la croissance<br />
exceptionnelle qu’a connue le continent en 2012 (5%),<br />
Carlos Lopes, secrétaire général adjoint de l’Organisation des<br />
<strong>Nations</strong> unies et secrétaire exécutif de la <strong>Commission</strong> économique<br />
pour l’Afrique (Cea), a indiqué que les discussions entre<br />
experts ont révélé les défis que les pays africains doivent relever.<br />
Il s’agit notamment, du chômage, du niveau élevé de la pauvreté<br />
et du déficit d’infrastructures. C’est donc à juste titre que le<br />
Premier ministre ivoirien, ministre de l’Économie et des Finances,<br />
Daniel Kablan Duncan, a particulièrement insisté sur la nécessité<br />
pour le continent de se doter de ressources humaines de qualité<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
> Page 15 / I<br />
Industrialisation de l’Afrique<br />
Abidjan relance le processus<br />
Le Premier ministre ivoirien,<br />
Daniel Kablan Duncan, a présidé<br />
hier, la cérémonie de clôture de la<br />
6 ème réunion des ministres de l’Économie<br />
et des Finances, de la planification<br />
et du Développement de<br />
l’Union africaine .<br />
et qualifiées s’il veut réaliser son industrialisation. « Les discussions<br />
au cours des travaux ont démontré que notre continent dispose des<br />
atouts nécessaires, à travers des potentialités encore intactes en ressources<br />
naturelles d’origine agricole, minière et minérale. Cependant,<br />
il s’avère impérieux de <strong>for</strong>mer davantage les ressources humaines,<br />
tant en qualité qu’en quantité », a-t-il indiqué. En outre, il a souligné<br />
qu’il va falloir prendre en compte toutes les approches d’industrialisation<br />
qui se développent dans le cadre des organisations<br />
régionales dans une perspective participative. Le Premier<br />
ministre ivoirien est revenu sur l’impérieuse nécessité d’améliorer<br />
très rapidement le revenu par tête d’habitant qui est de 1,25 dollar<br />
par jour, à près de la moitié de la population du continent.<br />
Mais l’espoir est permis, a assuré Carlos Lopes, lors de la conférence<br />
de presse qui a suivi la clôture de la Conférence. «Il y a un<br />
renouveau dans un certain nombre de choses. L’ Afrique a de meilleurs<br />
indicateurs macroéconomiques qu’il y a trente ans ; la situation<br />
des pays du continent est plus favorable aujourd’hui du point de vue<br />
de la dette souveraine ; les États ont également un meilleur accès aux<br />
marchés financiers ; de même qu’au niveau des ressources<br />
humaines, l’Afrique a des cadres plus qualifiés aujourd’hui que ne<br />
l’avaient les pays d’Asie, lorsqu’ils prenaient leur envol économique »,<br />
a-t-il affirmé. C’est donc d’un leadership que les États africains ont<br />
besoin aujourd’hui pour s’industrialiser, a précisé Carlos Lopes. Ce<br />
leadership, soutient Mabri Toikeusse, est national, mais il est aussi<br />
régional. «Aussi, la Côte d’Ivoire qui s’est dotée d’un programme clair<br />
d’industrialisation et qui a été présenté à l’ouverture de la conférence<br />
par le Chef de l’État, Alassane Ouattara, est disposée à jouer ce rôle »,<br />
a-t-il déclaré. Concernant les conflits qui minent le continent, le<br />
ministre d’Etat ivoirien a indiqué que des décisions courageuses<br />
ont été prises par les Chefs d’État. Lesquelles ont permis d’avoir<br />
des résultats efficients comme au Mali.<br />
DAVID YA<br />
PHOTO : PORO DAGNOGO
page 2<br />
Page 16 / II > Mercredi 27 mars 2013<br />
économie & affaires<br />
*<br />
CARLOS LOPES<br />
“ Il n’y a aucun doute,<br />
l’Afrique émergera ”<br />
À la conférence d’Abidjan, vous aviez annoncé des<br />
changements dans la stratégie de la Cea. Pourquoi<br />
maintenant, plusieurs années après la création de<br />
l’institution?<br />
En réalité, la <strong>Commission</strong> économique des<br />
<strong>Nations</strong> Unies pour l’Afrique (Cea) n’a<br />
jamais cessé d’évoluer. Mais ce changement<br />
actuel est un peu plus important<br />
parce que nous voulons profiter d’un<br />
moment unique pour l’Afrique. Il y a trois choses<br />
qui occasionnent ce changement. D’abord, nous<br />
sommes dans une période de croissance.<br />
L’Afrique, en effet, fait preuve d’un dynamisme<br />
indéniable pendant cette période de crise économique.<br />
Alors que la croissance mondiale a baissé<br />
de 2,7%, l’année dernière, l’Afrique a pris le chemin<br />
inverse et enregistré une croissance de 5%.<br />
Ensuite, nous entrons dans la phase de commémoration<br />
des 50 ans de l’Organisation de l’unité<br />
africaine (Oua) et tout le monde a besoin d’un<br />
moment de réflexion pour se projeter dans l’avenir.<br />
Enfin, nous avons beaucoup de pays émergents<br />
qui sont très intéressés par le continent. Ces<br />
pays élargissent nos horizons, du point de vue de<br />
l’investissement, de l’aide au développement. En<br />
somme, tout a été bouleversé par l’arrivée de<br />
nouveaux acteurs sur la scène économique mondiale.<br />
Si nous ne profitons pas de ces vents favorables<br />
pour proposer des changements radicaux,<br />
nous allons continuer à évoluer, mais très lentement.<br />
Nous voulons donc bouleverser les choses<br />
et permettre que ces changements soient<br />
rapides.<br />
Allez-vous bouleverser les choses en descendant<br />
sur le terrain, parce que la Cea a toujours<br />
été un laboratoire accessible uniquement à<br />
une élite bien ciblée?<br />
Avec des instruments comme le profil pays ou les<br />
investissements énormes dans les statistiques,<br />
nous allons chercher les données là où elles sont.<br />
Nous ne voulons plus faire des études avec une<br />
connaissance secondaire de ce qui se passe dans<br />
les pays. Le rapport que nous venons de lancer sur<br />
l’industrialisation est basé sur neuf études de cas.<br />
Nous sommes allés chercher ces données sur le<br />
terrain. Nous ne ferons plus d’études basées sur<br />
des idées recyclées.<br />
Concrètement, quels sont les grands axes de<br />
vos innovations ?<br />
Maintenant, nous allons avoir une connaissance<br />
détaillée des pays. Et cela va nous permettre<br />
d’améliorer la planification et la vision du développement<br />
du continent. Mais au-delà, le grand<br />
changement, c’est que nous voulons contrôler<br />
dorénavant nos discours. Nous ne voulons plus<br />
que les autres parlent de nos réalités. Qu’elles<br />
Dossier d’actualité<br />
soient négatives ou positives. Il faut que nos discours<br />
soient contrôlés par les <strong>Africa</strong>ins. Et l’on ne<br />
peut pas le faire si l’on n’a pas les données. Et si<br />
l’on n’a pas vraiment la réflexion interne. Donc<br />
nous allons promouvoir cela.<br />
Avez-vous les moyens de cette politique ?<br />
On a les moyens pour réaliser ce que nous venons<br />
de présenter aux ministres africains présents à<br />
Abidjan. C’est juste une question de rationalisation<br />
de la façon de travailler. Nous avons fait allusion,<br />
par exemple, au fait que nous faisons beaucoup<br />
de conférences et de workshop. Mais ce<br />
n’est pas cela qui fera la différence. Il va donc falloir<br />
que nous utilisions les moyens dont nous disposons<br />
d’une façon beaucoup plus appropriée.<br />
C’est ce qui va faire la différence.<br />
Sur un milliard de personnes que<br />
nous sommes sur le continent africain,<br />
il y a peut-être environ 100<br />
millions de personnes qui sont<br />
affectées par des conflits. On oublie<br />
les 900 millions.<br />
À la Cea, vous parlez très souvent d’intégration.<br />
Pourtant, les pays africains continuent de<br />
garder jalousement leur souveraineté.<br />
Le débat sur l’intégration est aussi vieux que l’établissement<br />
des institutions panafricaines. Mais<br />
nous proposons maintenant quelque chose de<br />
très intéressant du point de vue politique. Il s’agit<br />
de l’établissement d’un indice d’intégration régionale<br />
qui mesure l’ensemble des éléments d’intégration<br />
de chaque pays. Pour qu’on puisse dire. tel<br />
pays s’intègre mieux que les autres dans les différents<br />
pactes africains. Cela nous permettra de<br />
classer les pays, afin de savoir ceux qui font des<br />
ef<strong>for</strong>ts en la matière. Nous pensons que cela sera<br />
un moyen de pression pour aller plus vite.<br />
Les pays veulent être émergents. Cependant,<br />
cela se fait de façon disparate. Les économistes<br />
africains estiment qu’il faut coordonner tout<br />
ça. Quel est le point de vue de la Cea ?<br />
Nous sommes pour l’idée d’avoir une discussion<br />
Secrétaire éxécutif de la Cea<br />
commune sur la progression des pays africains<br />
vers le statut de pays à revenu intermédiaire.<br />
Cependant, nous ne pensons pas que cela veut<br />
dire qu’on doit avoir une date commune. Nous<br />
devons avoir une ambition commune. Les dates<br />
dépendent des réalités locales. Un pays en retard<br />
par rapport à un certain nombre d’indicateurs<br />
macroéconomiques ne fera pas le même ef<strong>for</strong>t<br />
que les autres. C’est donc plus réaliste que chaque<br />
pays détermine sa date. Par contre, nous devons<br />
avoir une stratégie commune de graduation et<br />
des discussions communes.<br />
Croyez-vous en l’émergence de l’Afrique ?<br />
Nous n’y croyons pas seulement, nous sommes<br />
sûr que cela se fera. C’est juste une question<br />
PHOTO : PORO DAGNOGO<br />
d’élan, pour que cela puisse se faire plus rapidement.<br />
Mais nous n’avons aucun doute que<br />
l’Afrique émergera, comme les autres régions l’ont<br />
fait, quelques années auparavant.<br />
Lors du dernier Forum à Addis-Abeba, certains<br />
participants ont demandé à ce que les pays<br />
africains revoient leurs contrats de gestion des<br />
ressources naturelles. Vu que ce sont les pays<br />
développés qui achètent ces ressources et qui<br />
signent ces contrats, cela ne présente-t-il pas<br />
un obstacle à l’émergence de l’Afrique ?<br />
Cela se fait déjà. Par exemple, en Guinée Conakry,<br />
il y a une révision des contrats miniers, sur le fer.<br />
Au Botswana également, il y en a eu sur le dia-<br />
suite page 17 / 3
PHOTO : PORO DAGNOGO<br />
économie & affaires page 3<br />
suite de la page 16 / 2<br />
mant. En Afrique du Sud, sur le platine. Donc cela se fait déjà. Le<br />
problème, c’est que cela doit se faire systématiquement, pas de<br />
façon dispersée. Les contrats doivent être revus en fonction des<br />
intérêts des peuples et des pays africains. Et pas seulement en<br />
tenant compte de l’attraction éventuelle des investissements. Il n’y<br />
a aucun doute que l’Afrique dispose de beaucoup d’attractions.<br />
Mais il va falloir les utiliser pour faire les bons choix. Car quelquefois,<br />
ces choix n’ont pas été falloir dans le passé. Et lorsque c’est le cas, il<br />
va faut réviser les contrats.<br />
Une autre des <strong>Africa</strong>ins, aujourd’hui, c’est la cession des terres<br />
arables aux multinationales ou à certains pays. Cela fait-il partie<br />
de vos préoccupations ?<br />
D’abord, comme dans les autres domaines, il va falloir que nous<br />
ayons les données. Aujourd’hui, nous entendons beaucoup de personnes<br />
parler de la terre en fonction de ce que disent les Ong ou les<br />
institutions qui, la plupart du temps, ne sont pas basées en Afrique.<br />
Et il y a toute sorte de spéculations. Et ce qu’on a vu, quand on a<br />
essayé d’avoir des contrats signés, des accords qui sont vraiment<br />
établis entre pays africains et un certain nombre de compagnies ou<br />
de pays, la réalité est loin du compte. Ce n’est pas toujours vrai, tout<br />
ce qui se dit. En outre, il va falloir regarder la terre comme un outil<br />
économique. Par conséquent, si nous avons des réserves énormes<br />
de terres arables, non utilisées, la grande préoccupation, c’est qu’il<br />
faut les rentabiliser pour le bénéfice du pays et de son peuple. Si<br />
cela peut se faire quelquefois avec les investissements étrangers,<br />
pourquoi pas ? Pourvu qu’on contrôle ce qui se fait. Il faut donc<br />
avoir une rationalité plus économique qu’émotionnelle sur la terre.<br />
Vous croyez donc en l’Afrique. Mais selon vous, quel moment<br />
constatera-t-on effectivement que la croissance est inclusive ?<br />
Parce que s’il est vrai que l’on donne des taux de croissance çà<br />
et là, les populations ne les sentent pas vraiment.<br />
Nous ne saurions vraiment fixer une date butoir. Parce que c’est très<br />
difficile. Mais ce que nous pouvons dire, c’est que dans la plupart<br />
des pays en développement qui ont eu des croissances soutenues,<br />
ces 20 dernières années, on a constaté une décroissance très importante<br />
de la pauvreté. Nous ne voyons donc pas pourquoi l’Afrique<br />
ne suivra pas le même parcours. Par contre, nous pensons qu’on ne<br />
sortira pas de la pauvreté si toutes nos stratégies nationales se limitent<br />
à la lutte contre la pauvreté. Car celle-ci ne crée pas de richesse.<br />
Il va donc falloir en créer. Il va falloir vraiment dépasser ce complexe.<br />
Pour nous, ce qu’il faut faire, c’est tenir compte un peu de<br />
notre pauvreté et limiter les dégâts. Il va falloir aussi que nous ayons<br />
des ambitions, et qu’on veuille pour l’Afrique, la même croissance<br />
que les autres. Et alors là, il n’y aura plus de pauvreté.<br />
L’année dernière, au moment où avait lieu cette rencontre,<br />
c’était le Mali qui était sur la sellette. Cette année, c’est la<br />
Centrafrique. Ne croyez-vous pas que l’instabilité politique en<br />
Afrique soit un obstacle à son émergence ?<br />
Dans le discours que nous avons présenté à la séance d’ouverture,<br />
nous avons fait un détour en Asie pour évoquer les conflits dans<br />
cette partie du monde. Parce qu’on a tendance<br />
à regarder de façon isolée les conflits<br />
en Asie. Or, tout le monde sait qu’il y a des<br />
conflits sur l’île de Mindanao, aux<br />
Philippines, il y a une insurrection à Sabah<br />
en Malaisie ; il y a des incidents frontaliers<br />
entre la Thaïlande et le Cambodge et, bien<br />
sûr, les situations de crise bien connues en<br />
Afghanistan et au Pakistan existent toujours.<br />
Même l’Inde, pays pourtant en pleine croissance,<br />
est confrontée à la rébellion naxalite.<br />
Malgré l’ampleur de ces conflits, en Asie, la<br />
région n’est pas considérée comme instable,<br />
mais elle est vue au contraire, comme un facteur<br />
de dynamisme de la croissance mondiale.<br />
Ces crises n’empêchent pas l’Asie d’être<br />
le moteur de croissance que nous connaissons.<br />
Il y a eu 29 attaques de pirates, en<br />
2009, au large des côtes somaliennes, contre<br />
150, en 2005, dans le détroit de Malaca. Cela<br />
n’a pourtant pas entraîné une perspective<br />
négative généralisée quant aux perspectives<br />
Mercredi 27 mars 2013 > Page 17 / III<br />
économiques de l’Asie. Malgré sa réputation<br />
pour ce qui est de son climat d’affaires difficile,<br />
le Pakistan est le deuxième exportateur<br />
de textile au monde. Donc, il faut aussi mettre<br />
les choses en prospective. Sur un milliard<br />
de personnes que nous sommes sur le continent<br />
africain, il y a peut-être environ 100 millions<br />
de personnes qui sont affectées par<br />
des conflits. On oublie les 900 millions.<br />
Interview réalisée<br />
par DOUA GOULY
page 4<br />
Page 18 / IV > Mercredi 27 mars 2013<br />
économie & affaires<br />
Zoom<br />
*<br />
Qualité Business Initiative: Le Prix Or à la Côte d’Ivoire<br />
La convention internationale de la qualité du Business<br />
Initiative Directions (BID) s’est tenue le 10 mars 2013 à<br />
Génève (Suisse), précisément à l’hôtel<br />
Intercontinental. Grande occasion de distinction des<br />
meilleurs managers et entreprises, elle a été l’occasion<br />
de remise de Prix à 52 pays du monde pour leurs réussites<br />
dans les domaines de la qualité et de l’excellence. La Côte<br />
d’Ivoire, à travers Ivoirienne Développement Immobilier, une<br />
Pme, a reçu le Prix « Century International Quality ERA » dans la<br />
catégorie Or. Selon le jury et les dirigeants du BID, «c’est en<br />
Roger Konan, directeur général d’Ivoirienne Développement Immobilier.<br />
reconnaissance de son engagement à la qualité, au leadership, à<br />
la technologie et à l’innovation que Ivoirienne Développement<br />
Immobilier a représenté avec succès son pays comme référence<br />
patronale ».<br />
La cérémonie d’attribution des Prix, édition 2013, a été présidée<br />
par le Président directeur général du Business Initiative<br />
Directions, José E. Prieto. Il était entouré, selon le communiqué<br />
de presse, de plusieurs personnalités du monde des<br />
affaires et du corps diplomatique. Cette convention de mars<br />
avait pour sponsor principal Imarpresse, un groupe de presse<br />
qui couvre les évènements dédiés à la qualité et à la remise<br />
des Prix à Génève à travers ses 26 publications en anglais,<br />
français, espagnol, russe et portugais. De cette façon, le symbole<br />
de la qualité de BID est présent dans 178 pays et crée<br />
une base stable et fournie pour l’implantation d’un processus<br />
intégral de qualité à travers la technologie et les procédures<br />
du modèle QC100 Gestion Totale de la Qualité. Ce qui<br />
fait dire au patron du BID que « les entreprises récompensées<br />
sont les symboles de l’engagement du leadership au leadership,<br />
à la technologie, et à l’innovation. Ce sont celles qui en<br />
sont des modèles pour les autres sociétés de leur secteur »<br />
qu’elles se trouvent en Amérique, en Afrique, en Asie ou en<br />
Europe.<br />
Pour apprécier la portée du Prix CQE Century international<br />
Quality ERA obtenu par Ivoirienne Développement<br />
Immobilier fondée par Roger Konan, directeur général, il suffit<br />
de parcourir la liste d’entreprises parmi lesquelles, Ansalto<br />
Energia (Italie), Unified energy systems (Russie), Turner<br />
construction international LLC (Etats-Unis), Korea electric<br />
power Corporation (Corée du Sud), etc.<br />
L’encadré ci-dessus montre bien que les entreprises, créées et<br />
dirigées par des jeunes font de plus en plus partie des<br />
modèles internationaux.<br />
GOORÉ BI HUÉ
La machine économique<br />
ivoirienne se porte de<br />
mieux en mieux. Signe<br />
de ce regain de vitalité, a<br />
expliqué, lundi, à Abidjan,<br />
le président de l’Association<br />
professionnelle des banques et<br />
établissements financiers de<br />
Côte d’Ivoire (Apbef), le ren<strong>for</strong>cement<br />
de son paysage bancaire.<br />
Rien que pour l’année<br />
2012, précise Souleymane Diarrassouba,<br />
deux grands groupes<br />
d’Afrique subsaharienne et du<br />
Nord ont posé leurs valises sur<br />
les bords de la lagune Ebrié.<br />
Une tendance maintenue d’autant<br />
que de 2008 à 2012, 5 nouvelles<br />
banques ont pu obtenir<br />
Mercredi 27 mars 2013 Économie<br />
Secteur bancaire<br />
Les guichets tournent à plein régime<br />
La faîtière des banques et établissements financiers a effectué sa rentrée. Les perspectives sont encourageantes.<br />
Attaques maritimes<br />
leur agrément. Appuyés par une<br />
politique de proximité, la plupart<br />
des établissements ont plus<br />
que doublé leur réseau<br />
d’agences, passant de 281<br />
agences, en 2008, à plus de<br />
620, en 2012, soit 144%. Du<br />
côté du nombre de comptes,<br />
l’on note une augmentation de<br />
130%. En ce qui concerne le<br />
taux de bancarisation, il culmine<br />
à 14%. Selon le président<br />
Diarrassouba, ces per<strong>for</strong>mances<br />
résultent de l’amélioration globale<br />
de l’environnement sécuritaire<br />
national. Plus encore,<br />
reconnaît-il, le gouvernement a<br />
fait des ef<strong>for</strong>ts substantiels pour<br />
assainir le climat des affaires,<br />
avec la mise en service du tribunal<br />
de commerce, la réactivation<br />
du Guichet unique des<br />
investissements, tout comme la<br />
mise en œuvre d’une commission<br />
Doing Business. Mais au<br />
plan opérationnel, ce redressement<br />
de l’activité est porté par<br />
les secteur secondaire (+23,5%<br />
d’évolution de l’indice de production<br />
industrielle en glissement<br />
annuel) et tertiaire dont la<br />
croissance reste vigoureuse.<br />
Toutefois, au niveau du secteur<br />
primaire, le banquier observe<br />
un resserrement de l’activité<br />
avec une production pétrolière<br />
en recul de 11,1 %. Sur le plan<br />
régional, a expliqué Souley-<br />
On prépare une riposte<br />
Attaques de navires, piraterie,<br />
terrorisme, trafics,<br />
immigration<br />
clandestine, prises<br />
d’otages. Sur les façades<br />
maritimes du Golfe de<br />
Guinée et de l’Afrique de ouest,<br />
les menaces sont diverses et<br />
augmentent dangereusement<br />
d’année en année. Ces incidents<br />
se rapprochent de plus<br />
en plus des côtes ivoiriennes,<br />
autrefois épargnées. Les statistiques<br />
révèlent qu’en vingt<br />
mois, au moins 3 attaques ont<br />
été perpétrées sur des bateaux<br />
au large d’Abidjan. Une situation<br />
qui ne peut perdurer, au<br />
regard de l’importance du<br />
commerce maritime dans<br />
l’économie du pays. En effet,<br />
face à ce grand péril, les autorités<br />
ivoiriennes tentent de se<br />
prémunir en ren<strong>for</strong>çant les capacités<br />
opérationnelles des acteurs-clés<br />
de la sûreté<br />
2 e terminal à conteneurs<br />
L’adjudicataire met 300 milliards dans la balance<br />
Son offre a été jugée plus<br />
généreuse financièrement<br />
avec un businessplan<br />
prévoyant un<br />
investissement de plus de<br />
300 milliards de Fcfa sous la<br />
<strong>for</strong>me d’’un partenariat publicprivé.<br />
Le consortium composé<br />
de Bolloré <strong>Africa</strong> Logistics,<br />
Bouygues et APM Terminals<br />
(groupe Maersk) a remporté<br />
l’appel d’offres relatif à la<br />
maritime. Ainsi, en collaboration<br />
avec l’Organisation maritime<br />
internationale (Omi), le<br />
ministère des Transports organise,<br />
depuis mardi, à Abidjan,<br />
une série d’exercices de simulation<br />
en la matière. Selon le directeur<br />
général adjoint des<br />
affaires maritimes et portuaires,<br />
Zackarie Ayra, il s’agit<br />
d’une <strong>for</strong>mation théorique,<br />
d’autant qu’elle se fait sur table.<br />
L’exercice vise à promouvoir<br />
une méthode gouvernementale<br />
et inter-institutions, mais a<br />
également pour objet de montrer<br />
la nécessité pour les administrations<br />
publiques de<br />
coopérer étroitement. La <strong>for</strong>mation<br />
dispensée par les experts<br />
occidentaux utilise une<br />
série de scénarios évolutifs,<br />
permettant de déterminer les<br />
rôles et procédures, en cas de<br />
problème. «Le but n’est pas de<br />
vous donner des leçons. A tra-<br />
concession et à la gestion du<br />
deuxième terminal à conteneurs<br />
du port d’Abidjan. Déjà<br />
pour l’année en cours, le groupement<br />
s’engage à installer 3<br />
portiques de quai et 10 portiques<br />
de parc électriques. Il devrait<br />
également construire un<br />
terre-plein de 35 hectares, adjacent<br />
à un quai de plus d’un kilomètre<br />
fondé à moins 18 mètres.<br />
La mise en service se fera à<br />
vers cet exercice de simulation,<br />
le premier du genre en Afrique<br />
francophone, nous envisageons<br />
d’élaborer avec vous des<br />
stratégies destinées à améliorer<br />
le système de sûreté et de<br />
sécurité maritime », explique<br />
Salima Hassan, assistante du<br />
projet. En quelque sorte, un<br />
plan de prémunition contre les<br />
attaques maritimes, plan qui<br />
tient à cœur au ministère des<br />
Transports. «Il nous faut absolument<br />
améliorer la gouvernance<br />
maritime et mettre en<br />
place des mécanismes capables<br />
de dissuader ou venir à<br />
bout des menaces. Il s’agit, en<br />
fait, de lutter, savoir détecter<br />
et prévenir tout acte illicite ou<br />
malveillant », précise le représentant<br />
de la tutelle, Lamine<br />
Konaté.<br />
L. BAKAYOKO<br />
l’orée de 2016. Selon l’adjudicataire,<br />
la concession, d’une durée<br />
de 21 ans, va permettre d’attirer<br />
sur le nouveau terminal à<br />
conteneurs le plus grand nombre<br />
d’armateurs à Abidjan. Par<br />
ailleurs, des navires de grande<br />
capacité, pouvant transporter<br />
au moins 8.000 conteneurs<br />
chacun pourront également y<br />
accoster.<br />
L. B<br />
mane Diarrassouba, l’Union<br />
économique et monétaire<br />
ouest-africaine (Uemoa) a globalement<br />
enregistré de bonnes<br />
per<strong>for</strong>mances macroéconomiques.<br />
La zone a bénéficié des<br />
mesures mises en route à<br />
l’échelle communautaire, de<br />
même que des ef<strong>for</strong>ts déployés<br />
pour soutenir l’activité économique<br />
de la région. Elle a surtout<br />
été con<strong>for</strong>tée par la relance<br />
économique en Côte d’Ivoire<br />
qui enregistre un taux de croissance<br />
de 8.6 % et le regain d’activité<br />
au Niger, tiré par le<br />
dynamisme de l’exploitation pétrolière<br />
qui nourrit une croissance<br />
<strong>for</strong>te de 12,7 % cette<br />
année. Ces bonnes tendances<br />
ont fait progresser le produit intérieur<br />
brut réel de l’union à 5,8<br />
%, en 2012, contre 0,6, au terme<br />
de l’exercice écoulé. Par ailleurs,<br />
l’activité économique s’est<br />
déroulée dans un contexte de<br />
modération de la hausse des<br />
prix. Le taux d’inflation annuel<br />
moyen est ressorti à 2,8 %<br />
contre 3,9 % en 2011. En 2013,<br />
ce frémissement de l’activité<br />
économique devrait se poursuivre<br />
avec un taux de croissance<br />
projeté à 6,5 %. Il sera porté par<br />
l’activité en Côte d’Ivoire, le dynamisme<br />
de l’activité minière<br />
régionale et la normalisation de<br />
la situation sociopolitique dans<br />
les zones de conflit. Quant au<br />
taux d’inflation projeté pour la<br />
fin de l’année, il est de 1,5 %. Si<br />
l’inflation est ainsi maîtrisée,<br />
admet M. Diarrassouba, c’est<br />
grâce à la faiblesse de la de-<br />
19<br />
mande mondiale qui atténue les<br />
risques pesants sur l’inflation<br />
importée et une baisse des produits<br />
alimentaires locaux, dans<br />
la perspective d’une campagne<br />
agricole satisfaisante. Au niveau<br />
du dispositif réglementaire, différentes<br />
décisions de la Banque<br />
centrale ont permis de doper la<br />
compétitivité des banques secondaires.<br />
Entre autres, la<br />
baisse du ratio de trans<strong>for</strong>mation<br />
de 75 à 50 %, la suppression<br />
du ratio de structure de<br />
portefeuille de 60%, la baisse du<br />
taux d’intérêt lié aux opérations<br />
d’appels d’injection de liquidité<br />
de 3 à 2,75 % ainsi que le passage<br />
du taux du guichet au prêt<br />
marginal de 4 à 3,75 .<br />
LANCINÉ BAKAYOKO
20 Culture<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Francophonie<br />
La Côte d’Ivoire fière d’appartenir au monde francophone<br />
La <strong>Commission</strong> nationale de la Francophonie (Cnf) a organisé, le 25 mars, au Plateau, un colloque<br />
pour repositionner le pays dans le monde francophone.<br />
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice<br />
Bandaman. (pHOTO d’arcHives)<br />
COMMUNIQUÉ<br />
Nouveau visage de la<br />
Francophonie ». Tel<br />
est le thème débattu<br />
au cours du colloque<br />
des Journées de la<br />
Francophonie 2013, lundi<br />
dernier, à l’hôtel du District<br />
d’Abidjan Plateau.<br />
Ce moment de partage intellectuel,<br />
présidé par le ministre<br />
de la Culture et de la<br />
Francophonie, Maurice<br />
Kouakou Bandaman, s’inscrit<br />
dans le cadre de la sensibilisation<br />
et de la mobilisation<br />
des communautés francophones<br />
et des décideurs politiques<br />
ivoiriens autour de la<br />
candidature de la Côte<br />
d’Ivoire à l’organisation des<br />
8 es jeux de la Francophonie<br />
en 2017. C’était aussi l’occasion<br />
de mener des activités de<br />
réflexions sur l’état actuel de<br />
l’offre de coopération francophone<br />
et l’impact de ses missions<br />
sur les Etats membres ;<br />
en appuyant les ef<strong>for</strong>ts actuels<br />
de la Côte d’Ivoire en faveur<br />
de son<br />
repositionnement dans le<br />
monde francophone.<br />
Maurice Bandaman s’est réjoui<br />
de l’appartenance de la<br />
Côte d’Ivoire à la grande famille<br />
de la Francophonie.<br />
Une Francophonie, autrefois<br />
« gardienne et défenseur de<br />
la langue française, passée à<br />
une Francophonie défendant<br />
un idéal encore plus large<br />
avec une participation des<br />
pays parlant plusieurs<br />
langues», a-t-il mentionné.<br />
Le Secrétaire général de la<br />
commission nationale de la<br />
Journées de l’oralité<br />
Démarrées, lundi, à la<br />
Bibliothèque nationale<br />
et au lycée Ste<br />
Marie de Cocody,<br />
par des séances de<br />
<strong>for</strong>mation, les Journées de<br />
l’oralité (2 e édition) initiées<br />
par la Compagnie Na<strong>for</strong>oba<br />
ont pris fin, samedi, à Grand-<br />
Bassam. Pour l’apothéose<br />
donc, une ballade a été<br />
contée. Ce fut l’occasion pour<br />
des conteurs de raconter de<br />
petites histoires (5 mn maximum)<br />
au public, majoritairement<br />
constitué de stagiaires<br />
du Cafop supérieur de<br />
Grand-Bassam. Ils ont tous<br />
souhaité que le conte soit réintégré<br />
dans les programmes<br />
scolaires dans les pays africains.<br />
Yaou Alla Aminatou du<br />
Niger, dans son conte intitulé<br />
Didjé, demande aux enfants<br />
de respecter les parents<br />
et d’éviter de ramasser les ordures<br />
dans la rue. Quant à<br />
Florence Kouadio (Flopy),<br />
elle mentionne que le bien<br />
fait n’est jamais perdu à travers<br />
son comte «Sakinin, le<br />
chasseur». Thérèse Yao parle<br />
de la «bravoure du margouillat»<br />
tout en invitant les<br />
hommes à plus de modestie<br />
et d’humilité. Rémi Aubert<br />
(La Guyane), à travers «Les<br />
trois frères», fait remarquer<br />
qu’il n’existe pas de soushomme<br />
et que chacun peut<br />
réussir pourvu qu’il travaille.<br />
Tandis que, de son côté, Pascaline<br />
Ouédraogo (Burkina<br />
Faso) demande, dans son<br />
conte, aux hommes de croire<br />
en leurs capacités. Le Congolais<br />
Abdon Fortuné<br />
Koumbha, par ailleurs directeur<br />
de la Rencontre internationale<br />
des arts de la parole et<br />
du langage (Riapl), entretient<br />
le public avec des chants. Il<br />
ne manque pas d’exprimer sa<br />
joie d’être venu en terre ivoirienne<br />
pour participer à cette<br />
Francophonie, Zoro Epiphane,<br />
soutient que le colloque<br />
s’inscrit dans les<br />
ambitions du Président de la<br />
République ivoirien de dynamiser<br />
la coopération francophone<br />
en l’inscrivant dans<br />
une réalité mieux comprise.<br />
Pour ce faire, il est indispensable,<br />
selon lui, « d’apprivoiser<br />
cette vision, de la décliner<br />
et l’appréhender afin d’en<br />
avoir une meilleure perception<br />
pour pouvoir la porter et<br />
la réaliser ».<br />
Au cours de ce colloque, les<br />
rencontre du conte. L’initiateur<br />
du projet, Taxi conteur,<br />
a, quant à lui, expliqué au<br />
public pourquoi certaines<br />
femmes sont dépensières,<br />
sages, etc.<br />
Toujours dans le cadre des<br />
Journées de l’oralité, des<br />
séances de <strong>for</strong>mation ont eu<br />
lieu, lundi et mardi, à la Bibliothèque<br />
nationale, au Plateau,<br />
à l’intention des<br />
apprenants et des bibliothécaires<br />
et au lycée Ste Marie<br />
de Cocody.<br />
L’initiateur du projet et directeur<br />
de la Compagnie Na<strong>for</strong>oba,<br />
Adama Adepoju alias<br />
Taxi conteur, a instruit les<br />
apprenants qui veulent faire<br />
du conte un métier sur les<br />
techniques de la maîtrise de<br />
la profession. Comédien d’expérience,<br />
il a expliqué les<br />
qualités que doit avoir un<br />
futur conteur. Notamment la<br />
maîtrise de la langue française,<br />
une bonne diction.<br />
questions sur les rapports<br />
langue française – langues<br />
africaines, Francophonie et<br />
intégration régionale, peuples<br />
et gouvernance politique<br />
ont été traitées par des professeurs<br />
nationaux et internationaux.<br />
Démarrées le 18 mars dernier,<br />
ces journées s’achèveront<br />
le 27 mars par un<br />
dîner-gala au Golf hôtel<br />
d’Abidjan.<br />
HErvé AdOu<br />
STAGIAIRE<br />
Le conte réclamé dans les programmes scolaires<br />
La slameuse martiniquaise, Mapie, lors de sa prestation pendant la ballade<br />
contée, au Musée du costume de Grand-Bassam. (pHOTO : nafOrOba)<br />
Le comédien martiniquais<br />
Valer Egouy, animateur<br />
d’une structure socioculturelle<br />
dénommée Virgule, a<br />
indiqué que son rôle auprès<br />
des bibliothécaires est de leur<br />
apprendre à mieux intéresser<br />
le public à la lecture de par<br />
leur approche. La slameuse<br />
martiniquaise, Marie Pierre-<br />
Loiseau alias Mapie, s’est dit<br />
heureuse de participer à ces<br />
Journées de l’oralité en terre<br />
ivoirienne. Elle est intervenue<br />
au lycée Sainte Marie de<br />
Cocody pour amener les<br />
jeunes filles de cet établissement<br />
à s’intéresser à l’art<br />
qu’elle pratique.<br />
Ces journées ont aussi été<br />
marquées par des spectacles<br />
de conte à la Bibliothèque nationale<br />
entre 12h00 et 14h00<br />
et des nuits dédiées à cet art,<br />
à la place Amoin, à Abobo.<br />
ISSA T. YEO
Mercredi 27 mars 2013<br />
Ficad 2013<br />
La 9 e édition lancée<br />
L’inspecteur général d’état, Niamien N’Goran, a profité du Ficad 2013<br />
pour rendre hommage à l’ancien Président Henri Konan Bédié.<br />
La 9 e édition du Festival<br />
international de la culture<br />
et des arts de Daoukro<br />
(Ficad) a démarré,<br />
samedi dernier, en présence<br />
de l’inspecteur général<br />
d’Etat, Niamien N’Goran Emmanuel,<br />
qui représentait le<br />
Premier ministre, Daniel Kablan<br />
Duncan. Il a rendu hommage<br />
au président Henri<br />
Konan Bédié qui a permis,<br />
chaque année, au Ficad de gagner<br />
en notoriété. Il a souligné<br />
que c’est une lucarne qui per-<br />
met à plusieurs personnalités<br />
du pays de visiter la ville natale<br />
de l’ex-Chef de l’Etat. Aussi at-il<br />
insisté sur le fait que la réconciliation<br />
nationale doit être<br />
prônée partout. C’est pourquoi<br />
il a demandé au Ficad de jouer<br />
sa partition dans sa recherche.<br />
C’est après une visite des différents<br />
stands, dont celui de Fraternité<br />
Matin, que Niamien<br />
N’Goran a procédé à la coupure<br />
du ruban marquant l’ouverture<br />
du festival. Bien avant<br />
l’inspecteur d’Etat, Koumoué<br />
Koffi Moïse, parrain de la cérémonie,<br />
a pris l’engagement de<br />
soutenir cette initiative et<br />
d’œuvrer pour son rayonne-<br />
Niamien N’Goran en coupant le ruban, marque ainsi l’ouverture du festival.<br />
(pHOTO : ficad)<br />
ment international. Il a aussi<br />
souhaité que la réconciliation<br />
nationale guide l’esprit de tous<br />
les festivaliers durant cette semaine.<br />
Sans omettre de remercier<br />
le président Bédié pour son<br />
appui à la jeunesse de Daoukro.<br />
Le commissaire principal du<br />
Ficad, Olivier Akoto, a indiqué<br />
que cette 9 e édition s’inscrit<br />
dans le cadre de la réconciliation<br />
nationale et de la paix, car<br />
la Côte d’Ivoire en a besoin aujourd’hui.<br />
Selon lui, il est animé<br />
de l’ambition de faire de Daou-<br />
kro, un grand carrefour culturel.<br />
C’est pourquoi il s’ef<strong>for</strong>ce,<br />
chaque année, d’apporter un<br />
plus au festival. Dans ce sens,<br />
cette année, hormis la troupe<br />
Abron venue de Tanda qui est<br />
l’invitée spéciale, une troupe<br />
venue du Sénégal va donner un<br />
éclat international à la fête. Il<br />
n’a pas omis de remercier tous<br />
ceux qui l’ont aidé à organiser<br />
l’événement, particulièrement<br />
le président Bédié qui en est la<br />
caution morale.<br />
Edgar Yéboué<br />
COrrESPONDANT réGIONAL<br />
Dans le quotidien Fraternité Matin du lundi 25 mars 2013/N°14496, une annonce parue en<br />
page 31 tente maladroitement d’induire le public et le monde intellectuel en erreur à propos<br />
du Project Management Institute (PMI) ® et de ses Certifications. Con<strong>for</strong>mément aux exigences<br />
du Code d’Éthique et de Conduite professionnelle qui oblige tous les membres du PMI, nous<br />
tenons à apporter les précisions ci-dessous. Il est vrai que le style linguistique offert est une<br />
véritable insulte à la langue de Molière, mais passons.<br />
De l’organisation d’examens de Certifications PMI ® en Côte d’Ivoire<br />
Pour rappel, dans l’impossibilité actuelle de passer les examens du PMI dans les centres<br />
Prometrics de la place, n’importe quelle entreprise ou organisation de Côte d’Ivoire peut<br />
organiser un examen de Certifications du PMI à une date donnée. Il lui suffit d’indiquer qu’elle<br />
dispose d’au moins 10 candidats potentiels et réserve une salle appropriée et sécurisée.<br />
Ce n’est pas sorcier pour la grande majorité des organisations ivoiriennes. Nul ne peut donc<br />
s’en prévaloir comme privilège. Toutefois, le PMI affirme dans le <strong>for</strong>mulaire de demande<br />
d’organisation d’examen qu’il n’est en rien engagé dans l’organisation d’un requérant. Parler<br />
donc de PARTENARIAT avec le PMI est abusif et malhonnête. Au demeurant, le PMI a réservé<br />
l’utilisation des termes PARTENARIAT et ACCREDITATION à ses relations particulières avec<br />
de prestigieuses institutions internationales, notamment des Universités et Grandes Écoles<br />
américaines et européennes. L’usage de ces termes à un niveau aussi bas relève de la<br />
méconnaissance du PMI et de ses règles de propriété intellectuelle.<br />
Des cours de préparation aux certifications du PMI<br />
Il n’existe pas à ce jour d’«accréditation PMP ® »dansleprocessusdescertificationsduPMI.<br />
Ce terme est vide de sens car inventé de toute pièce. La <strong>for</strong>mation préparatoire aux examens<br />
du PMI est administrée par des ORGANISATIONS appelées Registered Education Providers<br />
(R.E.P). PMIautorise,eneffet,desORGANISATIONS(non pas des individus) àdispenser<br />
l’éducation <strong>for</strong>melle exigée à ses candidats. La certification PMP ® des instructeurs n’est qu’une<br />
pièce parmi tant d’autres. En cas d’approbation de son dossier, l’ORGANISATION reçoit un<br />
numéro (de quatre chiffres dans la série actuelle, contre sept publiés), un certificat<br />
d’enrôlement, le logo R.E.P et son inscription dans le répertoire international en ligne vérifiable<br />
sur https://ccrs.pmi.org/Search.aspx<br />
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L’acceptation, par le PMI, de l’initiation d’un examen suppose que, soit le requérant<br />
(ORGANISATION) dispose d’un agrément de R.E.P, soit a pris attache avec un R.E.P pour la<br />
partie <strong>for</strong>mation de ses candidats.L’astucequiconsisteàsolliciteruneautorisationd’examen,<br />
pour ensuite la faire passer pour agrément aux fins de <strong>for</strong>mer des candidats (le vrai mobile<br />
de la demande d’examen) est une manœuvre frauduleuse. L’utilisation du logo du Chapitre<br />
PMI de Frank<strong>for</strong>t est aussi une violation criarde, de plus, des interdictions du PMI.<br />
Comment le PMI valide des candidatures enregistrées en ligne par des cybercriminels ?<br />
Le jeu de la validation des candidatures par le PMI se fait sur intervention d’un cheval de Troie.<br />
Une organisation extérieure à la Côte d’Ivoire, ayant statut de vrai R.E.P loue son agrément<br />
(numéro et nom) aux faussaires, qui les introduisent dans les cases réservées à l’organisme<br />
de <strong>for</strong>mation dans le système, et le tour est joué.<br />
Affirmer donc avoir <strong>for</strong>mé des certifiés PMP ® sans en avoir les capacités jette un doute certain<br />
sur les crédibilité, compétences et professionnalisme de ces derniers. Dans le système<br />
américain, LES MOYENS JUSTIFIENT LA FIN.Nulnepeutdoncpréjugerdel’impactd’affirmations<br />
aussi hasardeuses sur des carrières, au moment-même où le service approprié du PMI enquête<br />
sur les «présomptions» de fraudes en Côte d’Ivoire. La déchéance du cycliste américain Lance<br />
Armstrong est à revisiter ici.<br />
Pour terminer, nous réaffirmons ici et maintenant que KAP INVEST est la première (et unique<br />
à ce jour) ORGANISATION agréée pour <strong>for</strong>mer et préparer aux certifications du PMI dans<br />
l’espace francophone CEDEAO. Nousn’attendonsqu’undébatcontradictoireradiotélévisé<br />
en direct devant la Nation et le monde entier pour le prouver.<br />
Pour KAP INVEST Consulting<br />
Paul A. Koffi, PMP, CMQ/OE<br />
R.E.P Program Administrative<br />
and Compliance contact<br />
15 avril 2013<br />
6 mai 2013<br />
13 mai 2013<br />
10 juin 2013<br />
17 juin 2013<br />
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22 Culture<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Presse écrite<br />
27 agents de ‘‘ Notre Voie ’’ crient au licenciement abusif<br />
Le directeur général par intérim du Groupe la Refondation, César étou, a limogé une partie de son personnel.<br />
Les relations ne sont<br />
plus au beau fixe<br />
entre la direction générale<br />
intérimaire et<br />
des travailleurs de<br />
notre confrère «La refondation<br />
», éditrice du quotidien<br />
« Notre Voie ».<br />
Une décision de licenciement,<br />
pour motif écono-<br />
mique, de 27 employés de<br />
cette entreprise est au centre<br />
du désamour constaté<br />
depuis quelques jours. En<br />
effet, selon Guillaume<br />
Gbato, secrétaire général du<br />
Syndicat national des<br />
agents de la presse privée de<br />
Côte d’Ivoire (Synappci) et<br />
une délégation des licenciés<br />
Guillaume Gbato (au centre), secrétaire général du Synappci, soutient ses<br />
camades licenciés. (pHOTO : M. yevOu)<br />
que nous avons reçus dans<br />
nos locaux, la mesure prise<br />
par la direction générale intérimaire<br />
et signifiée aux<br />
concernés, le 22 mars 2013,<br />
est « un licenciement abusif,<br />
injuste, injustifié, illégal<br />
et anti-social». Après la<br />
crise post-électorale, explique<br />
Guillaume Gbato, un<br />
protocole d’accord a été obtenu<br />
entre la direction et les<br />
travailleurs, dont certains<br />
devaient être mis en chômage<br />
technique avec la moitié<br />
de leur salaire, jusqu’à ce<br />
que la situation s’améliore<br />
ou que certains d’entre eux<br />
se trouvent un autre emploi.<br />
Dans la même veine, le Synappci<br />
avait proposé aux<br />
responsables de l’entreprise<br />
certaines dispositions pour<br />
sauver les emplois. Il s’agissait,<br />
entre autres, de réduire<br />
les charges de l’entreprise,<br />
faire des abattements sur les<br />
primes de certains responsables.<br />
Malheureusement,<br />
déplore Guillaume Gbato,<br />
« le conseil d’administration<br />
et la direction intérimaire<br />
ont rejeté toutes nos<br />
propositions ». En lieu et<br />
place, indique le secrétaire<br />
général du Synappci, l’organigramme<br />
de l’entreprise a<br />
été revu, avec la création<br />
d’autres postes et des recrutements.<br />
Toutes choses qui<br />
fondent la conviction des<br />
plaignants que le motif économique<br />
avancé ne peut<br />
justifier leur licenciement.<br />
Au nom de ces derniers,<br />
Guillaume Gbato et le Synappci<br />
s’opposent à la mesure<br />
et souhaitent un audit<br />
de la gestion de la direction<br />
intérimaire, afin que toutes<br />
les parties soient au même<br />
niveau d’in<strong>for</strong>mation sur la<br />
situation réelle de l’entreprise.<br />
Ils interpellent le président<br />
du Front populaire<br />
ivoirien (Fpi), afin qu’il ordonne<br />
l’évaluation de l’entreprise.<br />
Pour Guillaume<br />
Gbato, la mesure qui frappe<br />
ses collègues est contre les<br />
principes défendus par ce<br />
parti. « Le Fpi ne peut pas<br />
dénoncer les licenciements<br />
abusifs auxquels nous assistons<br />
actuellement et se<br />
permettre de mettre tous<br />
ces travailleurs et leurs familles<br />
à la rue. Il faut éviter<br />
la mise à mort de ces gens<br />
qui ont consacré leur vie à<br />
l’entreprise. Que la direction<br />
du Fpi prenne le dossier<br />
en main pour y trouver<br />
une issue heureuse ».<br />
Joint par téléphone, le directeur<br />
général intérimaire,<br />
César Etou, a indiqué que<br />
les problèmes de l’entreprise<br />
ont été soumis au<br />
conseil d’administration et à<br />
l’inspection du<br />
travail. « Nous attendons<br />
leur autorisation avant de<br />
nous prononcer », a-t-il indiqué.<br />
Avant de préciser que<br />
depuis le 9 avril 2011, tous<br />
les travailleurs de l’entreprise<br />
étaient au chômage,<br />
compte tenu de la perte de<br />
la totalité du matériel de<br />
travail et de l’imprimerie<br />
qui est partie en fumée.<br />
Malgré cela, explique César<br />
Etou, «nous avons pu reconstituer<br />
56 postes sur<br />
85 ».<br />
Interrogé sur la possibilité<br />
de signifier, le 22 mars<br />
2013, une décision de licenciement<br />
prise le 31 décembre<br />
2012, l’inspecteur du<br />
travail, M. Gnanzi, en<br />
charge du dossier s’est<br />
voulu clair : « J’ai convoqué<br />
les deux parties à une réunion<br />
au cours de laquelle je<br />
vais leur signifier, à nouveau,<br />
que la décision prise<br />
le 31 décembre 2012 ne peut<br />
être signifiée en mars 2013.<br />
C’est seulement après cette<br />
réunion que la mesure de licenciement<br />
pourrait prendre<br />
effet. ».<br />
Marc Yevou
PHOTO : AFP<br />
L’inquiétude grandit de<br />
plus en plus aussi bien à<br />
l’intérieur qu’à l’extérieur<br />
de la Birmanie<br />
quant aux affrontements<br />
observés ces derniers jours<br />
entre bouddhistes et musulmans<br />
dans certaines régions du<br />
pays. Selon un bilan officiel<br />
rendu public, hier, ces affrontements<br />
ont fait quarante morts la<br />
semaine dernière à Meiktila,<br />
dans la région de Mandalay<br />
(centre), obligeant les autorités<br />
à placer la ville sous état d’urgence.<br />
Tout est parti d’une dispute apparemment<br />
banale entre un<br />
commerçant musulman et ses<br />
clients, qui a dégénéré et révélé<br />
par la même occasion la délicatesse<br />
des rapports entre communautés.<br />
Cette situation a<br />
notamment mis au grand jour<br />
la marginalisation dont sont<br />
l’objet les musulmans dans ce<br />
pays, d’autant que même des<br />
moines bouddhistes ont pris<br />
part à ce déferlement de violences<br />
qui a duré trois jours (22-<br />
26 mars). Le bouddhisme étant<br />
considéré par la majorité bamar<br />
comme une caractéristique es-<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Birmanie<br />
Les affrontements communautaires inquiètent<br />
Des violences ayant fait plusieurs morts, la semaine dernière,<br />
menacent de s’étendre à tout le pays.<br />
Les autorités sur les lieux des ruines causées par les violences.<br />
Mali / élections<br />
sentielle de l’identité nationale<br />
birmane, l’incident de Meiktila<br />
est vu par des analystes comme<br />
le signe d’une fracture religieuse<br />
qui interpelle les autorités.<br />
Lundi, de nouvelles violences<br />
ont éclaté, cette fois dans la région<br />
de Bago, entraînant la destruction<br />
de plusieurs mosquées<br />
et maisons, sans faire de victime.<br />
La liste s’est allongée hier<br />
avec la destruction d’une nouvelle<br />
mosquée.<br />
La persistance de ces violences<br />
qui menacent de s’étendre à<br />
plusieurs localités du pays dont<br />
Rangoun, l’ancienne capitale, a<br />
amené les Etats-Unis à déconseiller<br />
« <strong>for</strong>tement » tout déplacement<br />
dans les régions<br />
concernées.<br />
A deux ans d’une échéance électorale<br />
jugée décisive – les premières<br />
législatives<br />
véritablement libres et équitables<br />
– ces violences constituent<br />
un défi pour la classe politique<br />
aussi bien au pouvoir que dans<br />
l’opposition à qui la population<br />
reproche sa mollesse face à cette<br />
poussée de violence due à l’intolérance<br />
religieuse. Sur cette<br />
question, pour la première fois,<br />
Les délais seront respectés<br />
Lundi à Bamako, le Comité<br />
de suivi de la mise<br />
en œuvre de la feuille de<br />
route pour la transition<br />
a tenu sa première réunion,<br />
sous la présidence du Premier<br />
ministre malien Diango<br />
Cissoko. Elle a regroupé des officiels<br />
maliens, mais également<br />
des partenaires étrangers au<br />
développement, ainsi que des<br />
diplomates étrangers, selon<br />
RFI. Qui souligne que la situation<br />
au nord du pays et l’organisation<br />
des prochaines<br />
élections ont dominé les débats.<br />
Les autorités maliennes ont eu<br />
pour leurs alliés africains et<br />
français, un message sans équivoque<br />
: « Ne partez pas, le travail<br />
n’est pas encore terminé<br />
sur le terrain.» « Le gouvernement<br />
souhaite la présence de<br />
l’armée française sur le terrain<br />
des opérations jusqu’à la<br />
libération totale du territoire<br />
national, le déploiement total<br />
de la Misma et sa trans<strong>for</strong>mation<br />
en cours en Mission inté-<br />
grée des <strong>Nations</strong> unies au Mali<br />
(Minuma) », a déclaré Diango<br />
Cissoko, le Premier ministre.<br />
Face aux bailleurs de fonds et<br />
aux partenaires du développement,<br />
la question des prochaines<br />
élections a été<br />
également évoquée. Le chef du<br />
gouvernement du Mali a répété<br />
que « le gouvernement était<br />
déterminé à organiser ces élections<br />
à la période indiquée par<br />
le Président de la république ».<br />
Dioncounda Traoré avait indiqué<br />
que la présidentielle se<br />
tiendra au mois de juillet avec<br />
les premier et second tours prévus<br />
les 7 et 21 du même mois.<br />
Mais la machine électorale est<br />
loin d’être rodée. Selon le Premier<br />
ministre malien, la chronologie<br />
de l’organisation des<br />
élections devrait être rapidement<br />
proposée afin que le gouvernement<br />
et les partis<br />
politiques puissent discuter en<br />
toute franchise des scénarios<br />
possibles.<br />
FRANCK A. ZAGBAYOU<br />
la lauréate du Prix Nobel de la<br />
paix, Aung San Suu Kyi, chef de<br />
l’opposition, a été critiquée par<br />
son propre camp pour son « silence<br />
».<br />
CYPRIEN TIESSÉ<br />
SOURCE : AFP<br />
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Tél: (225) 20.37.06.66<br />
Lignes groupées<br />
Fax: (225) 20.37.25.45<br />
PRÉSIDENT DU CONSEIL<br />
D’ADMINISTRATION<br />
Viviane Zunon Kipré<br />
DIRECTEUR GÉNÉRAL<br />
DIRECTEUR DE PUBLICATION<br />
Venance Konan<br />
venance.konan@fratmat.info<br />
DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT<br />
DES RÉDACTIONS ADJOINT<br />
Abel Doualy<br />
abel.doualy@fratmat.info<br />
(225) 05.00.04.85<br />
RÉDACTEUR EN CHEF<br />
Michel Koffi<br />
michel.koffi@fratmat.info<br />
(225) 05.89.57.48<br />
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EXÉCUTIF<br />
Elvis Kodjo<br />
elvis.kodjo@fratmat.info<br />
(225) 05.30.29.00<br />
SIÈGE SOCIAL ADMINISTRATION<br />
Rédaction-Impression<br />
Adjamé<br />
Boulevard du G al De Gaulle<br />
01 BP 1807 Abidjan 01 - RCI<br />
Site: http/www.fratmat.info<br />
Email: contact@fratmat.info<br />
info@fratmat.info<br />
DÉPARTEMENT<br />
COMMERCIAL & PUBLICITÉ<br />
Tél : (225) 20.37.06.66<br />
Postes : 187 - 219 - 220 - 222<br />
Fax: (225) 20.37.25.45<br />
commercial@fratmat.info<br />
PUBLICITÉ ÉTRANGÈRE HMI<br />
25, rue Saint Didier, 75116 Paris<br />
Tél : 01.56.90.34.34<br />
Fax : 01.56.90.34.30<br />
ABONNEMENTS & ARCHIVES<br />
Tél : (225) 20.37.06.66<br />
Postes : 221 - 224<br />
DIFFUSION<br />
Édipresse - 09 BP 254 Abidjan 09<br />
Tél : (225) 22 40 42 42<br />
Fax : (225) 22 44 56 57<br />
ÉDITEUR<br />
SNPECI<br />
Société Nouvelle de Presse<br />
et d’Édition de Côte d’Ivoire<br />
Société d’État au capital<br />
de 175 millions FCFA<br />
Dépôt légal<br />
N°2184 du 13 mai 1987<br />
RC 206202 - CC 5012019L<br />
TIRAGE DU JOUR 19 963<br />
International<br />
23
24 Sports<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Salomon Kalou (attaquant des Éléphants)<br />
“ Je ne baisserai jamais les bras ’’<br />
L’international ivoirien de Lille veut effacer les erreurs du passé, pour un futur radieux avec la sélection nationale.<br />
Pensez-vous que la victoire<br />
sur la Gambie pourrait<br />
être considérée<br />
comme un nouveau départ<br />
pour les Eléphants?<br />
Vous faites certainement référence<br />
à notre Can 2013 qui n’a<br />
pas été bonne en termes de résultat.<br />
Je pense que tous les<br />
joueurs ont eu le temps de se remettre<br />
en cause. Le match<br />
contre la Gambie était le premier<br />
des Eléphants, après<br />
l’aventure malheureuse en<br />
Afrique du Sud. Effectivement,<br />
il peut être considéré comme un<br />
nouveau départ pour nous.<br />
Nous avons gagné. En même<br />
temps, nous avons eu, en face,<br />
un adversaire qui a eu du ré-<br />
pondant. Il faut oublier la Can<br />
2013 et penser aux échéances<br />
futures. Je pense que nous nous<br />
sommes bien lancés dans ces<br />
éliminatoires du Mondial 2014.<br />
Vous réalisez le troisième<br />
et dernier but des Eléphants.<br />
Cette per<strong>for</strong>mance<br />
vous permet-elle<br />
d’avoir de la confiance en<br />
cette équipe ?<br />
C’est toujours bon pour le moral<br />
d’inscrire des buts. Surtout pour<br />
l’attaquant que je suis. Chaque<br />
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT<br />
ET DES TRANSPORTS,<br />
**********<br />
PHOTO :ABDOULAYE COULIBALY<br />
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL<br />
fois que je peux, je marque. J’ai<br />
joué ma première Can en 2008,<br />
au Ghana. Mon premier match<br />
dans cette phase finale, était<br />
contre le Nigeria. J’avais marqué<br />
l’unique but de la partie.<br />
Ensuite, j’ai toujours cherché à<br />
donner le meilleur de moimême.<br />
Je me souviens encore<br />
de ma première sélection.<br />
C’était en en février 2007, en<br />
France, lors d’un match amical<br />
contre la Guinée. Nous avions<br />
gagné grâce à un but de Didier<br />
Drogba. Je me suis dit que c’est<br />
une nouvelle aventure qui commence<br />
dans ma vie. Et je savais<br />
qu’elle allait être difficile. En<br />
conséquence, il ne faut jamais<br />
baisser les bras. Et moi, je ne les<br />
baisserai jamais. Le football<br />
n’est pas un sport individuel. Je<br />
pense que si le groupe possède<br />
un jeu plus dynamique, les Elé-<br />
REPUBLIQUE DU MALI<br />
UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI<br />
AVIS D’APPEL D’OFFRES N°019MET-SG du 18/03/2013<br />
Sur Financement Budget EMACI exercice 2013; le Ministre de<br />
l’Equipement et des Transports invite, par le présent Appel<br />
d’Offres relatif à la fourniture d’un (01) véhicule 4x4 station<br />
wagon au profit des Entrepôts du Mali en Cote d’Ivoire en lot<br />
unique.<br />
Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des<br />
in<strong>for</strong>mations supplémentaires et examiner les Dossiers d’Appel<br />
d’Offres dans les bureaux :<br />
a. Direction des Finances et du Matériel du Ministre de l’Equipement<br />
et des Transports ; Avenue de la Liberté BP : 78,<br />
Tél : 20 22 23 81 ; Fax : 20 23 90 60 Bamako,<br />
b. Entrepôt du Mali en Côte d’Ivoire, Direction Abidjan<br />
01, BP : 2739, Tel : 00225 21 75 42 42 /00225 21 75 42 40<br />
Fax : 00225 21 75 42 43, Email : gabdoulaye6@yahoo.fr ;<br />
moyennant paiement d’un montant non remboursable de cent mille<br />
(100 000) Francs CFA.<br />
Les offres doivent être accompagnées d’une garantie d’offre<br />
de Deux millions (2 000 000) francs cfa ;<br />
L’ouverture des plis aura lieu à l’Entrepôt du Mali en Côte d’Ivoire,<br />
Direction Abidjan 01, BP : 2739, Tel : 00225 21 75 42 42 /00225 21 75 42 40<br />
Fax : 00225 21 75 42 43, Email : gabdoulaye6@yahoo.fr ;<br />
le 25/04/2013 à 10 heures 30 mn.<br />
phants feront encore plus.<br />
L’absence de Drogba a-til<br />
pesé, surtout que les<br />
attaquants n’ont pu<br />
concrétiser les nombreuses<br />
occasions de<br />
but qui leur étaient offertes<br />
avant la mitemps<br />
?<br />
C’est vrai que la présence de<br />
Didier Drogba nous aurait<br />
apporté un plus. Mais il était<br />
absent. Le mérite revient à<br />
tout le groupe. C’est cela le<br />
plus important. Nous avons<br />
eu à faire à une bonne défense,<br />
même si nous n’avons<br />
pas pu marquer de but au<br />
cours de la première mitemps.<br />
Après, nous avons<br />
compris comment il fallait<br />
piéger les Gambiens à la seconde<br />
période. Et Gervinho a<br />
surtout vu le secret.<br />
Gervinho est-il finalement<br />
celui qui sort les Eléphants<br />
En battant la Gambie (3-<br />
0) en match aller de la<br />
3 e journée des éliminatoires<br />
du Mondial<br />
2014, samedi, à Abidjan,<br />
la Côte d’Ivoire a consolidé<br />
sa position de leader du groupe<br />
C. Avec un total de 7 points, les<br />
Eléphants sont talonnés par la<br />
Tanzanie (6 points), qui a dominé<br />
le Maroc (3-1), dimanche,<br />
à Dar-es-Salam.<br />
Grand perdant de la journée<br />
avec 2 points, les Lions de l’Atlas<br />
sont en mauvaise posture.<br />
Tandis que la Gambie (1 point)<br />
reste la lanterne rouge. «Il fallait<br />
absolument arracher ces<br />
trois points. A présent, il va<br />
falloir gérer les rencontres à<br />
venir pour terminer en<br />
beauté», confie Bamba Souleyman,<br />
le défenseur ivoirien qui<br />
vise, comme tous ses coéquipiers,<br />
le Mondial brésilien en<br />
2014.<br />
Dans le groupe D, les Blacks<br />
Stars du Ghana sont les grands<br />
bénéficiaires de cette journée.<br />
Ils ont largement vaincu les<br />
Crocodiles du Nil du Soudan<br />
(4-0). Cette victoire leur offre 6<br />
points et leur permet de mettre<br />
la pression sur la Zambie (7<br />
points), qui a été tenue en<br />
échec (1-1) au Lesotho. Dans ce<br />
groupe, le Soudan (1 point)<br />
reste scotché à la dernière<br />
place.<br />
Le champion d’Afrique<br />
coincé à domicile<br />
Le Nigeria, toujours en fête, a<br />
été neutralisé à domicile par le<br />
Kenya (1-1). Avec 5 points au<br />
tableau du classement du<br />
groupe F, les Super Eagles se<br />
voient rejoindre par la Namibie<br />
qui est allée s’imposer au<br />
des situations difficiles?<br />
Il est talentueux. En provoquant<br />
un penalty et me faisant une<br />
passe décisive, il montre bien<br />
qu’il est un footballeur sur lequel<br />
la Côte d’Ivoire doit compter.<br />
En plus, c’est mon ami. Je<br />
suis très heureux pour lui<br />
lorsqu’il joue de la sorte. Mais il<br />
n’est pas le seul. Tous les autres<br />
joueurs se sont bien comportés<br />
dans cette rencontre.<br />
Les nouveaux joueurs incorporés<br />
par Sabri Lamouchi<br />
ont-ils permis au<br />
groupe d’avoir un plus<br />
gros volume de jeu?<br />
Il est tôt de le dire. Le coach a<br />
appelé de nouveaux joueurs. Je<br />
pense qu’il veut donner un nouveau<br />
dynamisme à l’équipe.<br />
Mais il le fait progressivement.<br />
Il nous faut être beaucoup plus<br />
dense et jouer sans relâche pendant<br />
les 90 mn. C’est ce que les<br />
Ivoiriens attendent de nous. Je<br />
pense qu’il faut se saisir des er-<br />
Malawi (1-0). Malgré son exploit<br />
réalisé au Nigeria, le<br />
Kenya partage la zone rouge<br />
avec le Malawi (2 points chacun).<br />
En revanche, le Burkina Faso,<br />
finaliste malheureux de la Can<br />
2013, a continué sur sa belle<br />
lancée dans le groupe E. Les<br />
Etalons ont explosé le Menas<br />
du Niger (4-0). Cette victoire<br />
les positionne (3 points) au<br />
même titre que le Niger et loin<br />
derrière le Congo (9 points)<br />
victorieux (1-0) du Gabon.<br />
Le Mali (groupe H) a fait une<br />
bonne opération en allant s’imposer<br />
au Rwanda (2-1). Prenant,<br />
dans la foulée, la tête du<br />
groupe avec 3 points. Les Aigles<br />
maliens mettent la pression<br />
sur l’Algérie (3 e , 3 points)<br />
qui reçoit, aujourd’hui, le<br />
Bénin (2 e , 4 points). Le<br />
Rwanda (4 e , 1 point) est la lanterne<br />
rouge du groupe.<br />
Dans le groupe G, la Guinée<br />
(2 e , 4 points), a obtenu un<br />
match nul au Mozambique (3 e ,<br />
2 points). Le Sily national reste<br />
sous la menace d’être larguée<br />
par les «Pharaons» d’Egypte<br />
(1 e , 6 points), qui reçoit cet<br />
après-midi, le Zimbabwe (4 e , 1<br />
point).<br />
Faux pas également pour les<br />
Lions du Sénégal, qui ont réalisé<br />
une mauvaise opération<br />
dans le groupe J, face au Palancas<br />
Negras d’Angola (1-1).<br />
Le match s’est joué à Conakry,<br />
en Guinée. Cependant, les Sénégalais<br />
restent leaders du<br />
groupe avec 5 points. Le Liberia<br />
(4 points), victorieux de<br />
l’Ouganda (3-1), remonte à la<br />
2 e place avec 4 points. L’Angola<br />
(3 e ), 3 points) et l’Ouganda (4 e ,<br />
2 pts) suivent au classement.<br />
reurs du passé, les corriger et<br />
s’imposer comme une équipe<br />
très <strong>for</strong>te dans tous ses secteurs<br />
de jeu.<br />
Une victoire au prochain<br />
match vous ouvrirait les<br />
portes de la qualification<br />
au second tour. Comment<br />
allez-vous préparer cette<br />
échéance?<br />
Ce sera au mois de juin. Il y a<br />
encore deux mois. Mais la délicatesse<br />
de cette échéance est<br />
que nous allons jouer, en l’espace<br />
d’une semaine, deux<br />
matches importants. Nous faisons<br />
deux déplacements, en<br />
Gambie, puis en Tanzanie. Il<br />
nous faut obligatoirement gagner<br />
l’une de ces deux rencontres<br />
pour être définitivement<br />
qualifiés. Après, on attendra en<br />
septembre, l’équipe du Maroc.<br />
INTERVIEW RÉALISÉE PAR<br />
ADAM KHALIL<br />
Les Ivoiriens en pole position<br />
Eto’o revient en <strong>for</strong>ce<br />
Les Lions Indomptables du<br />
Cameroun, absents de tous les<br />
derniers grands rendez-vous<br />
du continent, ont pris le<br />
contrôle du groupe I en venant<br />
à bout (2-1) des Eperviers du<br />
Togo. Ils ont désormais 6<br />
points et sont suivis de près<br />
par la Libye (2 e , 5 pts), qui a ramené<br />
un nul (0-0) de Kinshasa<br />
face à la Rd Congo,<br />
reléguée à la 3 e place avec 4<br />
pts. Le Togo ne compte qu’un<br />
point au compteur.<br />
Dans le groupe A, l’Ethiopie<br />
est restée sur la même dynamique<br />
que lors de la Can 2013.<br />
Ils ont battu le Botswana (1-0,<br />
récon<strong>for</strong>tant leur place de leader<br />
avec 7 points au compteur).<br />
L’Afrique du Sud, qui a<br />
obtenu sa première victoire<br />
aux dépens de la Centrafrique<br />
(2-0), se hisse à la 2 e place avec<br />
5 points. La Centrafrique (3<br />
pts) et le Botswana (1 pt) suivent<br />
derrière. Tandis que la<br />
Tunisie (9 points) plane sur le<br />
groupe B. Les Aigles de Carthage<br />
ont dominé la Sierra<br />
Leone (2-1) à Radès. Ils devancent<br />
la Guinée équatoriale (4<br />
pts) qui a enfoncé le Cap-Vert<br />
(0 pt), dominé sur le score de<br />
4-3.<br />
Seul le vainqueur de chacun<br />
des dix groupes accèdera au<br />
dernier tour qui se jouera,<br />
après tirage au sort, sous<br />
<strong>for</strong>me de barrage (aller 11-15<br />
octobre 2013, retour 15-19 novembre<br />
2013). Les cinq vainqueurs<br />
de ces barrages seront<br />
qualifiés pour le Mondial<br />
2014.<br />
PAUL BAGNINI
ETUDE DE MAITRE OUATTARA<br />
MAMADOU,<br />
NOTAIRE<br />
01 B.P 12662 ABIDJAN 01, Tél:<br />
20.33.33.88/89<br />
44, Avenue LAMBLIN, Abidjan-Plateau,<br />
Immeuble EDEN, 5e Etage<br />
E-Mail:<br />
ouattmad.notaire@aviso.ci;etudeouattma<br />
d@gmail.com<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Il résulte de la Déclaration Notariée de<br />
Souscription et de Versement reçue le 28<br />
Février 2013 et des Statuts établis le même<br />
jour, qu’il a été constitué la SARL<br />
Unipersonnelle dénommée «SOVEMAT ».<br />
Siège Social: Abidjan-Zone 4C, 08 Boîte<br />
Postale Numéro 1987 Abidjan 08. Objet:<br />
L'achat, la vente, l'échange, l'importation,<br />
l'exportation d'équipements et matériels<br />
de Bureau; Distribution de tous<br />
matériels et produits en Côte d'Ivoire et<br />
dans tous pays étrangers, Fourniture de<br />
marchandises diverses, Transport de<br />
marchandises; Prestation et Services en<br />
tout genre. Durée: 99 années. Capital:<br />
1.000.000 F CFA divisé en 100 parts<br />
sociales de 10. 000F.CFA chacune. Gérant:<br />
Monsieur DOSSO Sahindou. Dépôt au<br />
Greffe le 15 Mars 2013, sous le N°<br />
2223/2013. RCCM d’Abidjan Plateau N°<br />
CI-ABJ-2013-B-4107.<br />
Pour avis<br />
ETUDE DE MAITRE RENE N.<br />
N'GUESSAN<br />
NOTAIRE<br />
ABIDJAN -IMMEUBLE AMIRAL 2e<br />
ETAGE<br />
(FACE NOVOTEL) ANGLE AV. GAL<br />
DE GAULLE & RUE 10<br />
01 B.P. 4071 ABIDJAN 01 - TEL. :<br />
20.22.72.84/20.33.16.42<br />
SOCIETE DE GARDIENNAGE ET DE<br />
SECURITE (GARSEC)<br />
SOCIETE A RESPONSABILITE<br />
LIMITEE AU CAPITAL DE 1.000.000<br />
DE FCFA<br />
SIEGE SOCIAL: ABIDJAN-COCODY-<br />
RIVIERA-ATTOBAN, LOT N° 3 ILOT<br />
28, 28 BP 1014 ABIDJAN 28 RCCM N°<br />
CI·ABJ-1997-B-21 35 38<br />
REDUCTION DE L'OBJET SOCIAL<br />
ET CHANGEMENT DE SIEGE<br />
Aux termes des délibérations de<br />
l'assemblée Générale Extraordinaire en<br />
date du 17 janvier 2013, les associés de la<br />
société de GARDIENNAGE ET DE<br />
SECURITE (GARSEC), ont décidé:<br />
- De réduire l'objet de la société en<br />
supprimant l'activité suivante: « LA<br />
FORMATION D'EQUIPES DE<br />
GARDIENNAGE» ;<br />
- De transférer le siège social à Abidjan-<br />
Cocody-Riviera-Attoban, Lot N°3, Ilot N°<br />
28,28 BP 1014 Abidjan 28.<br />
Dépôt au greffe du Tribunal de Première<br />
Instance d'Abidjan-Plateau, le 13 mars<br />
2013 sous le numéro 2176.<br />
Modification du RCCM le 13 mars 2013<br />
sous le numéro CI-ABJ-2013-M- 3959.<br />
Pour Insertion<br />
Le gérant<br />
Me René N. N'GUESSAN,<br />
Notaire<br />
ETUDE DE MAITRE CHRISTINE E.<br />
NANOU-ADOU,<br />
NOTAIRE<br />
ABIDJAN-PLATEAU, Rue du<br />
Commerce - 46, Avenue du Général De<br />
Gaulle<br />
Face à ex- N'DAYA INTERNATIONAL-<br />
CI<br />
Immeuble GRATRY , SS, RDC et 1 er<br />
Etage<br />
16 BP. 1163 ABIDJAN 16 -TEL: 20-22<br />
5041/20-33 1700/20-3372 62<br />
Cél: 05 04 38 74 - e-mail:<br />
nanouadou@yahoo.fr<br />
COTE D'IVOIRE<br />
CONSTITUTION DE LA SARL<br />
"OPTION ASSURANCES".<br />
Suivant DNSV et Statuts reçus par Me<br />
Christine E. NANOU-ADOU, Notaire à<br />
Abidjan, le 08/02/2013, il a été constitué<br />
une SARL dénommée "OPTION<br />
ASSURANCES", ayant pour OB.JET en<br />
République de Côte d'Ivoire et à<br />
l'étranger: le courtage en assurance et<br />
réassurance; la gestion des risques,<br />
l'analyse des risques assurables et<br />
l'élaboration des programmes<br />
d'assurance; l'organisation des appels<br />
d'offre d'assurance; la <strong>for</strong>mation dans le<br />
management des risques assurables; le<br />
règlement des sinistres et le suivi des<br />
recours; la participation de la société à<br />
toutes activités, dès lors que ces activités<br />
peuvent se rattacher à l'objet social ou à<br />
Mercredi 27 mars 2013 Infos service / Annonces légales<br />
tous objets similaires, et généralement,<br />
toutes opérations pouvant se rattacher à<br />
l'objet social. Siège: Abidjan-Cocody,<br />
Riviera Palmeraie, lot n°2422, îlot n°140,<br />
04 Boîte Postale 1270 Abidjan 04. Durée:<br />
99 ans. Capital: 1 000 000 F CFA. Gérant:<br />
M. KOUADIO Yao Antoine . Dépôt au<br />
Greffe sous le n° 1038 du 289/02/2013,<br />
RCCM Abidjan n° CI-ABJ- 20 13-B-3252<br />
du 28/02/2013.<br />
Pour avis, le notaire<br />
Etude de Maître Christine E. NANOU-<br />
ADOU<br />
NOTAIRE<br />
Plateau Rue du Commerce - 46, Av. du<br />
Général De Gaulle<br />
Face à Ex- N'DAYA INTERNATIONAL-<br />
CI, IMM. GRATRY, 1er Etage<br />
ABIDJAN - COTE D'IVOIRE<br />
Boîte Postale: 16 BP 1 163 Abidjan 16<br />
Téléphone: (225) 20-22-50-41 /20-33-17-<br />
00/20-33-72-62 Fax: (225) 20-32-17-23<br />
CC N°9506164 B - E-mail:<br />
nanouadou@yahoo.fr<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Suivant Déclaration Notariée de<br />
Souscription et de Versement et les Statuts<br />
reçus par Me Christine E. NANOU-<br />
ADOU, Notaire à Abidjan, il a été<br />
constitué une SARL dénommée FRYK<br />
Services SARL, par abréviation FRYK<br />
Services SARL, ayant pour Objet:<br />
l'importation, l'exportation,<br />
l'approvisionnement par tous moyens, la<br />
commercialisation, l'achat, la vente, la<br />
location, le courtage, le transport, la<br />
distribution de tous matériels, appareils,<br />
équipements et produits médicaux,<br />
paramédicaux, parapharmaceutiques et<br />
assimilés, de toute nature, de tout marque<br />
et de toute provenance, tous<br />
consommables, accessoires, dérivés et<br />
autres, l ' entretien, la désinfection, la<br />
désinsectisation, la dératisation, la<br />
désodorisation de tous jardins, locaux<br />
publics ou privés, à usage d'habitation,<br />
commercial ou industriel, de tous<br />
véhicules navires, avions et autres lieux,<br />
Siège: Abidjan-Cocody, Angré, Terminus<br />
des Bus 81 et 82, Appartement N4 1er<br />
étage, 04 Boîte Postale 2620 Abidjan 04.<br />
Capital: 1.000.000 F CFA en numéraire.<br />
Cogérantes: Mme FOFANA Ramatou et<br />
Mme GAHIE Korezele Yvette. RCCM<br />
d'Abidjan n°CI-ABJ-2013-B-4593.<br />
Pour avis, le Notaire<br />
AVIS DE CONSTITUTION<br />
Société anonyme «GALLIADYS » Siège<br />
social: Abidjan - Marcory, Résidentiel,<br />
Boulevard Achalme,<br />
18 BP 377 Abidjan 18<br />
Aux termes de la DNSV et des statuts SSP<br />
reçus par Me DEBEY Jean - Thierry,<br />
Notaire à Abidjan et enregistrés au<br />
CEPICI le 20/0312013, il a été constitué<br />
une SA. Dénomination: « GALLIADYS».<br />
Objet: La prise de participation, sous<br />
quelque <strong>for</strong>me que ce soit, dans toutes<br />
entreprises ivoiriennes ou étrangères,<br />
ainsi que la gestion, l'assistance, le<br />
contrôle et la mise en valeur de ces<br />
participations, l'acquisition de tous titres<br />
et droits par voie de participation,<br />
d'apport, de souscription, de prise ferme<br />
ou d'option d'achat et de toutes autres<br />
manière, l'acquisition de brevet et<br />
licences, leur gestion et leur mise en<br />
valeur. Capital social: 10 000 000 F CFA.<br />
Siège social: Abidjan - Marcory,<br />
Résidentiel, Boulevard Achalme, 18 BP<br />
377 Abidjan 18. Administrateur Général:<br />
M. VIGNAU-CRAMPES Gautier<br />
Philippe. Commissaires aux comptes:<br />
Mrs. Alain Guillemain (Titulaire) et Aka<br />
Hoba (Suppléant). RCCM: n°CI-ABJ-<br />
2013-B-4360 du 20/03/2013 au Tribunal de<br />
Commerce d'Abidjan. Durée: 99 ans.<br />
Dépôt au greffe: n°2320 du 20/03/2013.<br />
Pour Avis<br />
AVIS DE CONSTITUTION<br />
SOCIETE « FOURNITURE-<br />
EQUIPEMENT & DIVERS<br />
(FED-SARL) »<br />
Siège social: Abidjan - Yopougon Sideci<br />
Aniegre,<br />
23 BP 1853 Abidjan 23<br />
Aux termes de la DNSV et des statuts ACP<br />
reçus par Me OUATTARA Mamadou,<br />
Notaire, à Abidjan et enregistrés au<br />
CEPICI, le 25103/2013, il a été constitué<br />
une SARL. Dénomination:«<br />
FOURNITURE-EQUIPEMENT &<br />
DIVERS». Objet: Fournitures de chantier<br />
naval, de construction de bâtiments, ponts<br />
et chaussées. Fournitures de bureau et<br />
équipements. Import-export. Divers.<br />
Capital social: 1 000 000 FCFA. Siège<br />
social : Abidjan - Yopougon Sideci<br />
Aniegre, 23 BP 1853 Abidjan 23. Gérant:<br />
M. DOUMBIA Siaka. RCCM: n°CI-AB.J-<br />
2013-B- 4523 du 25/03/2013 au Tribunal<br />
de commerce d'Abidjan. Durée: 99 ans.<br />
Dépôt au greffe: n°2411 du 25/03/2013.<br />
Pour Avis<br />
ETUDE DE MAITRE N'GUESSAN A.<br />
JOSEPHINE<br />
NOTAIRE<br />
55, Bd CLOZEL, FACE PALAIS DE<br />
JUSTICE<br />
Immeuble SCI LA RESERVE<br />
1er étage Porte n°3, (04 B.P 32 ABIDJAN<br />
04) TEL: 20 21 39 15<br />
20 21 39 10/ 05 05 99 60<br />
E-mail: maitrenguessannotaire@aviso.ci<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE: SARL<br />
ETABLISSEMENT KENIAH<br />
INTERNATIONAL « EKI »<br />
Aux termes de la déclaration notariée de<br />
souscription et de versement (DNSV) et<br />
des statuts reçus par Me N'GUESSAN A.<br />
Joséphine, Notaire à Abidjan le<br />
07/03/2013/, il a été constitué une société<br />
ayant les caractéristiques suivantes:<br />
Forme: Société à Responsabilité Limitée.<br />
Objet: La Distribution de fournitures et<br />
matériels de bureau; la vente de matériels<br />
in<strong>for</strong>matiques ; la réfection et la<br />
construction de bâtiments; la Confection<br />
de tee-shirts et dépliants publicitaires; La<br />
Vente, l'installation et la maintenance de<br />
matériel d'électricité générale et<br />
climatisation, le développement en<br />
ressources humaines et recrutement; la<br />
location de véhicules et toute location<br />
mobilière et immobilière; la vente de<br />
matériels agricoles; la distribution de<br />
matériels médicaux, la prise de<br />
participation directe ou indirecte dans<br />
toutes sociétés créées ou à créer,<br />
Dénomination: ETABLISSEMENT<br />
KENIAH INTERNATIONAL par<br />
abréviation « EKI ». Siège Social: à<br />
Abidjan, Vridi, villa numéro 149 (face<br />
Impôt de Port-Bouët), 01 BP 1239 Abidjan<br />
01. Durée: 99 ans. Capital: 1 500 000 F<br />
CFA divisé en 150 parts sociales de 10000<br />
FCFA chacune, entièrement souscrites et<br />
libérées en numéraires. Gérante: Mme<br />
DALOUGOU Dako Sylvie pour une durée<br />
illimitée. Dépôt de 2 expéditions des<br />
statuts et DNSV au Greffe du Tribunal de<br />
Commerce d'Abidjan, le 22/03/2013 sous<br />
le n°2398. Immatriculation au Registre de<br />
Commerce et du Crédit Mobilier<br />
d'Abidjan, le 22/03/2013 sous le n° CI-<br />
ABJ-20 13-B-4577.<br />
Pour Avis<br />
Le Notaire<br />
Etude de Maître Marie Louise ABIE-<br />
ABOUO<br />
NOTAIRE ABIDJAN-PLATEAU<br />
Immeuble CROZET 3e étage<br />
Escalier A porte 304 04 BP 2318 Abidjan<br />
04 TEL: (225) 20 21 04 11<br />
Fax : 20 21 04 12 Email :<br />
etudedemaitreabie@aviso.ci<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Aux termes de la DNSV et des Statuts<br />
reçus par Maître Marie Louise ABIE-<br />
ABOUO en date du 14 Mars 20 13, il a ét<br />
constitué une société dont les<br />
caractéristiques suivent: Forme : SARL:<br />
Objet - Toutes opérations financières:<br />
commerciales, industrielles. agricoles,<br />
mobilières ou immobilières pouvant se<br />
rattacher directement à l'objet social et à<br />
tous objets similaires ou connexes et à tous<br />
objets similaires ou connexes, intégrateur,<br />
de solutions de solutions in<strong>for</strong>matiques,<br />
accessoires et consommables, audit<br />
in<strong>for</strong>matique, impression à la demande,<br />
toutes prestations de service liées aux<br />
nouvelles technologies, la prise de<br />
participation ou d'intérêts dans toutes<br />
sociétés et entreprises ivoiriennes ou<br />
étrangères pouvant se rattacher à l’objet<br />
social par tous moyens, notamment par<br />
voie d'apports, de souscriptions ou achats<br />
d'actions ou de parts sociales.<br />
Dénomination : «WEST AFRICA<br />
TECHNOLOGY SOCIETE<br />
NOUVELLE» par abréviation<br />
« WATECSN » Siège Social: Abidjan<br />
Cocody Val Doyen. 01 BP 77 POST-<br />
ENTREPRISE- Durée: 99 années<br />
Capital: 1.000.000 F CFA divisé en 100<br />
parts de 10.000 F CFA chacune. Gérant :<br />
Monsieur FOUQUERA Emmanuel<br />
Bernard Jean, Gérant de Société,<br />
demeurant à Abidjan-Cocody. 22 BP 935<br />
Abidjan 22, pour une durée illimitée.<br />
Fonds de Réserve: les associés peuvent<br />
constituer tous fonds de réserve: Dépôt au<br />
Greffe: les pièces constitutives ont été<br />
déposées au Greffe du Tribunal de<br />
Commerce d'Abidjan le 22 Mars 2013<br />
sous le numéro 2397/2013<br />
Immatriculation au RC-CM d'Abidjan le<br />
22 Mars 2013 sous le numéro CI-ABJ-<br />
2013-B-4576.<br />
Pour avis le gérant et le notaire<br />
Etude de Maître KOUADJA Oi Kouadja<br />
Lucien<br />
NOTAIRE<br />
Immeuble OUATTARA (GROPENI) 1er<br />
Etage, face nouvelle gare routière<br />
B.P 318 BOUAFLE Tél/<br />
Fax: (225) 30-68-81-52<br />
e-mail: koklucianotaire@yahoo.com<br />
MODIFICATION STATUTAIRE<br />
S.A.R.L « ALLIANCE OVERSEAS »<br />
Suivant procès-verbal de l'assemblée<br />
générale extraordinaire des associés tenue<br />
à Abidjan le 11 Janvier 2013, il a été<br />
décidé: 1- de la cession de la totalité des<br />
parts sociales que détenaient M. LORGN<br />
Mélèdje Yves Constant Privat et Mlle<br />
N'CHO Apo Nicole Léocadie , M. AKA<br />
Djrobou Gédéon; 2- de la nomination<br />
d'un nouveau gérant en la personne de M.<br />
AKA Djrobou Gédéon aux lieu et place de<br />
M. LORGN Mélèdje Yves Constant<br />
Privat; 3- de la modification corrélative<br />
des statuts de ladite société. Dépôt au<br />
greffe des actes modificatifs au Greffe du<br />
Tribunal de commerce d’Abidjan le 21<br />
février 2013 sous le numéro 897 et<br />
Inscription au RCCM dudit greffe le<br />
même jour sous le numéro CI-ABJ-2013-<br />
B-2792.<br />
Pour avis le Gérant et le Notaire.<br />
Etude de Maître KOUADJA Oi Kouadja<br />
Lucien<br />
NOTAIRE<br />
Immeuble OUATTARA (GROPENI) 1er<br />
Etage, face Nouvelle Gare Routière<br />
B.P 318 BOUAFLE Tél/Fax: (225) 30-68-<br />
81-52 E-mail:<br />
koklucianonotaire@yahoo.com<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
S.A.R.L. « PHARMACIE DE<br />
M'BATTO»<br />
Suivant actes reçus par Me KOUADJA Oi<br />
Kouadja Lucien, Notaire, le 20 Février<br />
2013 portant Statuts et D.N.S.V, il a été<br />
constitué une société dont les<br />
caractéristiques suivent: FORME: Société<br />
à Responsabilité Limitée; Objet: la<br />
dispensation de spécialités<br />
pharmaceutiques et<br />
parapharmaceutiques, la préparation<br />
officinale et magistrale, le laboratoire<br />
d'analyses médicales et divers.<br />
Dénomination: PHARMACIE DE<br />
M'BATTO. Sigle: PHARMACIE DE<br />
M'BATTO; Siège Social: M'Batto, Route<br />
de la Mairie en face du Lac, B P 273<br />
M'Batto; Durée: 99 ans à compter de son<br />
immatriculation au Registre du<br />
Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM)<br />
; Capital Social: 1.000.000 F CFA en<br />
numéraire divisés en 100 parts de 10.000 F<br />
CFA chacune; Gérant statutaire pour une<br />
durée illimitée: M. Yao Kouassi Mathias;<br />
Dépôt des actes constitutifs au Greffe de la<br />
section de Tribunal de Dimbokro le 22<br />
Mars 2013 sous le numéro 20 suivi de<br />
l'immatriculation au RCCM dudit Greffe<br />
la même date sous le numéro<br />
CI.DIM.2013.B.28.<br />
Pour avis le Gérant et le Notaire.<br />
ETUDE DE MAITRE T. Bintou<br />
COULIBALY- DOUMATEY<br />
NOTAIRE<br />
2 Avenue Chardy (situé à l'entrée de la<br />
Mairie du Plateau) 28 B.P.N° 1646<br />
Abidjan 28<br />
Tel/Fax: 20323299/46<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
SARL "C.T.O "<br />
CAPITAL: 1.000.000 F CFA<br />
SIEGE SOCIAL: Abidjan, commune de<br />
Cocody (Angré Star 5)<br />
27 Boîte Postale numéro 1090 Abidjan<br />
27.<br />
Il résulte des STATUTS et de la DNSV<br />
reçus en date du 8 mars 2013, la<br />
constitution d'une SARL ayant pour<br />
OBJET - L'exploitation d'un centre<br />
médical, l'orthopédie, la chirurgie<br />
orthopédique, pédiatrique, la<br />
traumatologie, les soins médicaux,<br />
chirurgicaux, la pédiatrie, la<br />
kinésithérapie, la rééducation, la<br />
radiologie, la médecine en général,<br />
l'importation, l'exportation de matériels<br />
biomédicaux et toutes les activités s'y<br />
rapportant, Capital 1 000 000 FRS CFA,<br />
divisé en 100 parts sociales de 10 000 F<br />
CFA chacune; Gérant DAO Ibrahim<br />
Yerith- Dépôt de une (01) copie et une<br />
(01)expédition des Statuts et une (01)<br />
copie et une (01)expédition de la DNSV au<br />
Greffe du Tribunal du Commerce<br />
d'Abidjan le 22/03/2013 sous le numéro<br />
2400 . Immatriculation au RCCM sous le<br />
numéro CI-ABJ-2013-B-4579<br />
Pour Insertion<br />
Le Gérant<br />
et le Notaire<br />
ETUDE DE MAITRE T. Bintou<br />
COULIBALY- DOUMATEY<br />
NOTAIRE<br />
2 Avenue Chardy (situé à l'entrée de la<br />
Mairie du Plateau) 28 B.P.N° 1646<br />
Abidjan 28<br />
Tel/Fax: 20 32 32 99/46<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
SARL "F O & S"<br />
CAPITAL: 2.500.000 F CFA<br />
SIEGE SOCIAL: Abidjan, commune de<br />
Cocody (Angré 8e Tranche)<br />
04 Boîte Postale numéro 1021 Abidjan 04<br />
Il résulte des STATUTS et de la DNSV<br />
reçus en date du 13 mars 2013, la<br />
constitution d'une SARL ayant pour<br />
OBJET : Tous travaux de fibre optique<br />
installation, interconnexion,<br />
réflectométrie, jonction, piquage,<br />
jaretiérage, tête de réseau maintenance,<br />
mesures de per<strong>for</strong>mance, études et<br />
conseil, système de sécurité appliquée à la<br />
gestion des biens mobiles et immobiles et<br />
des personnes (télésurveillance.<br />
Vidéosurveillance, contrôle d'accès,<br />
clôtures électriques. Domotique, système<br />
in<strong>for</strong>matique, géolocalisation, sécurité ebusines,<br />
sécurité m-business, sécurité de<br />
toutes affaires produisant des hiens.<br />
L'importation l'exportation, le courtage.<br />
la représentation, la distribution, la<br />
commercialisation, la location de tous<br />
appareils, engins, outillage, matériaux,<br />
équipements de fil optique et/ou de<br />
système de sécurité leur installation,<br />
entretien maintenance et réparation, la<br />
vente de toutes pièces détachées desdits<br />
appareils. Capital 2 500 000 DE FRS CFA<br />
divisé en 250 parts sociales de 10 000 F<br />
CFA chacune: Gérant : TRAORE<br />
Ibrahima. Dépôt de une (01) copie et une<br />
(01) expédition des Statuts et une (01)<br />
copie et une (01) expédition de la DNSV au<br />
Greffe du Tribunal du Commerce<br />
d'Abidjan le 21/03/2013. sous le numéro<br />
2388 Immatriculation au RCCM sous le<br />
numéro CI-ABJ-2013-B-4578<br />
Pour Insertion –<br />
Le Gérant<br />
- et le Notaire<br />
CONSEILS ASSOCIES EN AFRIQUE -<br />
C2A<br />
Partenaire STC Partners<br />
Tél.: 20216166 - 20 2133 19<br />
04 BP 225 - ABIDJAN 04 - E-mail :<br />
c2a@aviso.ci<br />
Immeuble Les Harmonies 3e étage -<br />
Boulevard CARDE<br />
SIMAM COTE D'IVOIRE<br />
Société Anonyme avec Conseil<br />
d'Administration Au capital de 150<br />
000 000 de FCFA<br />
Siège social: 01 BP 5393 - ABIDJAN 01<br />
Abidjan-Plateau, Immeuble<br />
BELLERIVE, 3e étage RCCM : CI-<br />
ABJ-2005-B-2322<br />
1. CHANGEMENT DU MODE<br />
D'ADMINISTRATION ET DE<br />
DIRECTION 2. NOMINATION DU<br />
PREMIER ADMINISTRATEUR<br />
GENERAL<br />
3. AUGMENTATION DE CAPITAL<br />
4. MODIFICATION DES STATUTS<br />
Aux termes du procès-verbal des<br />
délibérations de l'Assemblée Générale,<br />
Extraordinaire en date du 31 janvier<br />
2103, enregistré à Abidjan-Plateau, le 22<br />
février 2013, Registre SSP-Vol. 01, F° 53,<br />
N° 802, Bord 802/20, les actionnaires de la<br />
société SIMAM COTE D'IVOIRE ont<br />
décidé ce qui suit:<br />
-Le changement du mode<br />
d'administration de la société en passant<br />
de la <strong>for</strong>mule de société anonyme avec<br />
Conseil d'Administration, à la <strong>for</strong>mule de<br />
société anonyme avec Administrateur<br />
Général, avec effet à la date de réalisation<br />
de l'augmentation de capital: -<br />
-la nomination de Monsieur OUSMAES<br />
Moharned Karim, en qualité<br />
d'Administrateur Général pour une durée<br />
de six (6) ans, arrivant à expirant à l’issue<br />
de l'Assemblée Générale statuant en 2018<br />
sur les comptes de l'exercice social clos le<br />
31 décembre 2017:<br />
- L’augmentation du capital social d'une<br />
somme de 350 025 000 FCFA, par<br />
l'émission au pair de 9 334 actions<br />
nouvelles, numérotées de 4001 à 13 334, à<br />
libérer en espèces et/ou par compensation<br />
avec des créances certaines, liquides et<br />
25<br />
exigibles sur la société;<br />
- le capital social de 150000 000 FCFA a<br />
été ainsi porté 500 025 000 de FCFA, et<br />
est divisé en 13334 actions de valeur<br />
nominale de 37500 FCFA chacune,<br />
intégralement libérées et numérotées de 1<br />
à 13 334 ;<br />
- la refonte des articles des statuts.<br />
- la Déclaration Notariée de Souscription<br />
et de Versement relative à l'augmentation<br />
du capital social a été signé en l'étude par<br />
Maître OUFFOUE D. Bernard, Notaire à<br />
Abidjan, le 22 février 2013, marquant<br />
ainsi la réalisation de l'opération.<br />
Deux exemplaires enregistrés du procèsverbal<br />
des délibération, de l'Assemblée<br />
Générale Extraordinaire en date du 31<br />
janvier 2013, deux exemplaires de la<br />
Déclaration Notariée de Souscription et de<br />
Versement et deux exemplaires<br />
enregistrés des statuts modifiés, ont été<br />
déposés au Greffe du Tribunal de<br />
Commerce d'Abidjan respectivement le 5<br />
mars 2013 sous le numéro 2005 et sous le<br />
numéro 201 1 et le 19 mars 2013 sous le<br />
numéro n° 2289.<br />
Pour avis<br />
ETUDE DE Maître N'GUETTA YVES-<br />
LANDRY NOTAIRE<br />
Quartier Commerce, Rue du Rond Point,<br />
Collé à la Pharmacie Lafia,<br />
Au-dessus de Orange Côte d'Ivoire, 1er<br />
étage<br />
BP 113 Gagnoa<br />
Tel: (+225) 32 77 80 01/57147516 Email:<br />
nylnotaire@gmail.com<br />
CENTRE MEDICAL DE L'UNION<br />
ABIDJAN PORT-BOUET<br />
12 Boîte Postale 2049 ABIDJAN 12<br />
CAPITAL: 1.000.000 FCFA<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Par acte notarié du 22/2/2013, reçu pardevant<br />
Maître N'GUETTA YVES-<br />
LANDRY, Notaire, il a été établi les<br />
statuts d'une S.A dont les caractéristiques<br />
suivent: OBJET: - La création<br />
l'exploitation et la gestion d'un centre<br />
médical - L'exercice de toutes prestations<br />
de service médical - Dénomination:<br />
CENTRE MEDICAL DE L'UNION -<br />
Siège Social: Abidjan Port-Bouët. 12 Boîte<br />
Postale 2049 Abidjan 12; -Durée: 99 ans; -<br />
Capital Social: 1.000.000 FCFA, ainsi qu'il<br />
résulte de la DNSV du 22/02/2013 reçu<br />
par-devant Maître N'GUETTA YVES-<br />
LANDRY, Notaire - Gérant: Monsieur<br />
GOHOU Jean-Paul demeurant à<br />
ABIDJAN, même adresse. Dépôt au<br />
Greffe d'Abidjan-Plateau N° 2371 du<br />
21/03/2013. Immatriculation RCCM<br />
d'Abidjan-Plateau le 21/03/2013, N° CI-<br />
ABJ-2013-B-4494.<br />
Pour Avis<br />
Le Notaire.<br />
ETUDE DE Maître N'GUETTA<br />
YVES-LANDRYNOTAIRE<br />
Quartier Commerce, Rue du Rond Point,<br />
Collé à la Pharmacie Lafia,<br />
Au-dessus de Orange Côte d'Ivoire, 1er<br />
étage<br />
BP 113 Gagnoa<br />
Tel: (+225) 32 77 80 01 /57147516 Email:<br />
nylnotaire@gmail.com<br />
EDEN EDUCATION AND BUSINESS<br />
CONSULTANT « EDEN SARL »<br />
ABIDJAN COCODY LES DEUX<br />
PLATEAUX, RESIDENCE CŒUR<br />
SACRE DE JESUS-CHRIST LOT 12<br />
ILOT 2, 06 Boîte Postale 2151 ABIDJAN<br />
06.<br />
CAPITAL: 5.000.000 FCFA<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Par acte notarié du 11/3/2013, reçu pardevant<br />
Maître N'GUETTA YVES-<br />
LANDRY, Notaire, il a été établi les<br />
statuts d'une SAR.L dont les<br />
caractéristiques suivent : OBJET: - La<br />
Traduction, l'interprétariat en toutes<br />
langues - La <strong>for</strong>mation en général - Le<br />
conseil la recherche et l'inscription dans<br />
les écoles à l'étranger - l'Assistance dans<br />
les procédures d'obtention de visa - le<br />
commerce en général -Dénomination:<br />
EDEN EDUCATION AND BUSINESS<br />
CONSULTANT « EDEN SARL» - Siège<br />
Social: Abidjan Cocody les Deux<br />
Plateaux, 06 Boîte Postale 2151 Abidjan<br />
06, -Durée: 99 ans, - Capital Social:<br />
5.000.000 FCFA, ainsi qu'il résulte de la<br />
DNSV du 11/023/2013 reçu par-devant<br />
Maître N'GUETTA YVES-LANDRY,<br />
Notaire - Gérant: Mademoiselle<br />
OFUONYEADI Isioma Fidélia,<br />
demeurant à Abidjan, même adresse.<br />
Dépôt au Greffe d'Abidjan, N° 2368 du<br />
21/03/2013. Immatriculation au RCCM<br />
d'Abidjan le 21/03/2013, N° CI-ABJ-<br />
2013-B-4490.<br />
Pour Avis:<br />
Le Notaire.
26<br />
ETUDE DE Maître N'GUETTA<br />
YVES-LANDRY<br />
NOTAIRE<br />
Quartier Commerce, Rue du Rond Point,<br />
Collé à la Pharmacie Lafia,<br />
Au-dessus de Orange Côte d'Ivoire, 1er<br />
étage<br />
BP 113 Gagnoa<br />
Tel: (+225) 32 77 80 01/57147516 Email:<br />
nylnotaire@gmail.com<br />
SOCIETE MEDICALE MALON<br />
ABIDJAN PORT-BOUET QUARTIER<br />
SOGEFIA 12 Boite Postale 2300 Abidjan<br />
12 CAPITAL: 1.000.000 FCFA<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Par acte notarié du 01/3/2013, reçu par<br />
devant Maître N'GUETTA YVES-<br />
LANDRY, Notaire, il a été établi les statuts<br />
d'une S.A.R.L dont les caractéristiques<br />
suivent: Objet: - La création l'exploitation<br />
et la gestion d'un centre médical -<br />
L'exercice de toutes prestations de service<br />
médical - Dénomination: SOCIETE<br />
MEDICALE MALON - Siège Social:<br />
Abidjan Port-Bouët Quartier Sogefia, 12<br />
Boîte Postale 2300 Abidjan 12; -Durée: 99<br />
ans; - Capital Social: 1000.000 FCFA, ainsi<br />
qu'il résulte de la DNSV du 01/03/2013<br />
reçu par devant Maître N'GUETTA YVES-<br />
LANDRY, Notaire - Gérant: Madame<br />
HAMDAN Sarah Epouse KOUROUMA,<br />
demeurant à Abidjan, même adresse.<br />
Dépôt au Greffe d'Abidjan-Plateau, N°<br />
2369 du 20/03/2013. Immatriculation au<br />
RCCM d'Abidjan-Plateau le 21/03/2013,<br />
N° CI-ABJ-2013-B-4491.<br />
Pour Avis<br />
Le Notaire.<br />
Etude de Maître N'ZUE Adèle<br />
Notaire<br />
KORHOGO<br />
Quartier Commerce. Rue des Banques,<br />
Immeuble BAKARY PRESSE 2e étage BP<br />
904 KORHOGO<br />
Tél: 36 85 06 85 - cél : 07 56 3840/05 25<br />
0738<br />
Email: Etude _ nzue@notaire.ci<br />
CONSTITUTION DE SOCIETE<br />
Aux termes de la DNSV et des statuts en<br />
date du 18 mars 2013 reçus par Me N'ZUE<br />
Adèle, il a été constitué une SARL «BigEye<br />
». Objet: Proposer des prestations de<br />
service et une assistance technique pour<br />
l'industrie de la pêche et le secteur public;<br />
Mettre à disposition des professionnels<br />
pour la mise en œuvre de programmes de<br />
recherches scientifiques notamment de<br />
prestations relatives au contrôle des<br />
activités des navires de pêche, à l'expertise,<br />
à la <strong>for</strong>mation et au transfert de<br />
technologie, à l'observation et la collecte<br />
de données en mer, la prise de<br />
participation dans toutes sociétés<br />
ivoiriennes ou étrangères créées ou à créer<br />
; toute prestation de service destinée à<br />
faciliter la réalisation de l'objet social. -<br />
Capital: 2.000.00DF CFA - Siège Social:<br />
Cocody Angré Star IV. Villa N° 27. 04 BP<br />
1204 Abidjan 04. Durée: 99 ans-<br />
Cogérants: Mme N'DRIN Sandey<br />
Christelle épse AMANDE et M. MONIN<br />
Kablan Jean-Marc - Dépôt: Greffe du<br />
Tribunal du commerce d'Abidjan le<br />
21/03/2013 sous le n° 2361. RCCM n° CI-<br />
ABJ- 2013-B-4478.<br />
Pour avis le Notaire<br />
CONSTITUTION DE LA SARLU<br />
INSTITUT NATHAN<br />
Aux termes de la DNSV et des statuts du 20<br />
décembre 2012 dûment enregistrés et reçus<br />
par Me OUFOUE D BERNARD, Notaire à<br />
Abidjan, il a été constitué une SARLU,<br />
dénommée INSTITUT NATHAN- Objet:<br />
enseignement préscolaire et scolaire;<br />
enseignement secondaire et technique<br />
(Collège Privé NATHAN); bâtiment et<br />
travaux publics; VRD; Génie civil;<br />
fournitures diverses; transport;<br />
agriculture; <strong>for</strong>mation dans nos domaines;<br />
prestations de services de toutes sortes.<br />
Capital social: 1.000.000 FCFA; siège<br />
social: Abidjan-Yopougon Mamie Adjoua;<br />
21 BP 2654 Abidjan 21; durée: 99 ans;<br />
Gérant: KATOH GILBERT; dépôt au<br />
greffe du Tribunal de commerce d'Abidjan<br />
le 21/03/2013 sous le n° 2364 n° RCCM :<br />
CI- ABJ-2013-B-4486 du 21/03/2013<br />
Pour avis<br />
Le gérant<br />
AVIS DE CONSTITUTION « SOCIETE<br />
RDS - SARL»<br />
Suivant Acte sous seing - privé en date du<br />
17 Décembre 2012 enregistré à Abidjan<br />
Cocody le 17 Janvier 2013. registre S.S.P-<br />
Volume 01, P27, N°329, bord 329/01, il a été<br />
constitué une Société à Responsabilité<br />
Limitée dénommée: RDS - SARL au<br />
Capital Social de 1000000 FCFA; Objet:<br />
Tous Travaux de Construction, de Travaux<br />
publics, d'Aménagement d'espace vert, de<br />
Lotissement, d'Entretien, d’Equipements,<br />
d'Exploitation agricole et Fournitures de<br />
Infos service / Annonces légales / Petites annonces<br />
bureaux. Siège Social: Abidjan II Plateaux<br />
Angré Djibi ; Durée: 99 ans; Gérant:<br />
SYLLA MOHAMED - Dépôt au Greffe: N°<br />
2313 RCCM N° CI-ABJ-2013-B-4332.<br />
AVIS DE RADIATION DE LA SCI AS<br />
SAKINA ET<br />
DE CONSTITUTION DE LA SOCIETE<br />
AS-SAKINA -SARL<br />
Aux termes du procès verbal de<br />
l'Assemblée générale du 17/0112013, de la<br />
Société Civile Immobilière SAKINA<br />
enregistré le 01/02/2013 à Abidjan Cocody,<br />
il a été adopté les résolutions suivantes<br />
radiation de la SCI AS- SAKINA. - 2- la<br />
création d'une Société à Responsabilité<br />
Limitée dénomme SAKI NA SARL,<br />
suivant l'acte sous seing - privé en date du<br />
17 Janvier 2013 enregistré à Abidjan C le<br />
04 Février 2013, registre S.S.P-Volume 01,<br />
F°28, N°340, bord 340/02, capital social de<br />
1 000 000CFA- Objet: tous Travaux de<br />
Construction, de Travaux publics,<br />
d'Aménagement d'espace vert-<br />
Lotissement, d'Entretien, d'Equipements,<br />
d'Exploitation agricole et fournitures de<br />
bureaux. Siège social: Abidjan II Plateaux<br />
Angré Djibi ; Durée: 99 ans; Gérant:<br />
SYLLA MOHAMED- Dépôt au Greffe N°<br />
2312 RCCM N° CI-ABJ-2013-B-4330.<br />
Constitution de société « EL GIBOR »<br />
Sarl<br />
Par acte S.S.P déposé au rang des minutes<br />
de Me Boua Georges Christian, Notaire, il<br />
a été établi une SARL se caractérisant<br />
comme suit: Siège Social: Abidjan Cocody<br />
2 Plateaux, 30 BP 33 Abidjan 30 ; Capital:<br />
2 000000 fcfa ; Objet: Commercialisation<br />
de matériels in<strong>for</strong>matiques et High Tech,<br />
Fournitures de bureau, Transport et<br />
Formation, Prestations de services divers.<br />
Gérant: A pourvoir. Durée 99 ans. RCCM<br />
N°CI-ABJ-2012-B-4840, Dépôt au Greffe<br />
N° 1726.<br />
Pour avis<br />
SECIP IMMEUBLE GRAH KADJI<br />
1er ETAGE ESCALIER C - RUE DES<br />
JARDINS - ANGLE RUE 87 ET 58<br />
COCODY 2 PLATEAUX - VALLONS<br />
Tél: 22 41 76 83/22 41 85 95<br />
AFRIKANA<br />
SOCIETE A RESPONSABILITE<br />
LIMITEE<br />
AU CAPITAL DE 5 000 000 FCFA<br />
SIEGE SOCIAL: 01 BP 8603 ABIDJAN<br />
01 RCCM : CI-ABJ-2013-B-2313<br />
Par acte ssp en date du 7 mars 2013, il a été<br />
constitué une société à responsabilité<br />
limitée ayant pour objet, la fabrication de<br />
produits alimentaires. Le capital social est<br />
fixé à 5 000 000 de FCFA. Le siège social est<br />
à Abidjan, zone industrielle de Yopougon,<br />
01 BP 8603 Abidjan 01.<br />
Monsieur ATTOUI Chérif Kamal est<br />
nommé gérant pour une période de quatre<br />
(4) années.<br />
Offre d’emploi<br />
SCTE CMLE REC JEUNES niv 5e +<br />
pdts Santé 49 29 14 79/ 60 74 02 68<br />
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DROIT SCIENCES ECO ECO lettres<br />
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centre de Bké, Yakro, Abengourou,<br />
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SOCIETE CHERCHE STAGIAIRE<br />
niveau Bac + 3 en comptabilité cel 08 07<br />
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Bilingue 41 26 96 27<br />
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DEPARTEMENT CLIENTEL jeunes<br />
diplômés pour <strong>for</strong>mation et carrière en<br />
finance infoline 20 32 12 17<br />
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recrute infographe qualifié tél : 21 56 25<br />
33/ 31 pour Rdv.<br />
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Txx bât Dts Inphb 5 ans expérience 1<br />
coordonnateur Dts Inphb 10 ans exp ou<br />
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dfrecrute2013@yahoo.fr<br />
MER 109 921<br />
Autos<br />
SOCIETE VEND KIA SOUL année<br />
2012 15 000 km excellent état tél : 21<br />
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AVIS DE RECRUTEMENT<br />
Dans le cadre de son expansion, Importante<br />
Concession automobile basée au Burkina Faso<br />
recrute un Futur<br />
Directeur Général (H/F)<br />
Vous agissez en véritable patron de la concession.<br />
Dans le respect de la politique commerciale<br />
du groupe, vous définissez la stratégie de la<br />
concession, ses objectifs CA, marge, frais,<br />
investissements et résultat.<br />
Vous êtes garant de la qualité du service client.<br />
Vous animez, encadrez et organisez l'activité<br />
de vos managers et les accompagnez dans la<br />
gestion de leurs équipes.<br />
Vous participez au recrutement des nouveaux<br />
collaborateurs, contribuez à leur évolution<br />
notamment par l'identification des potentiels et<br />
la validation du plan de <strong>for</strong>mation.<br />
Vous veillez également à la bonne intégration<br />
de l'enseigne sur le plan local et international.<br />
Profil recherché<br />
Proche de vos collaborateurs, vous avez prouvé<br />
vos qualités de manager avec une expérience d’au<br />
moins 10 ans dans le domaine de l’automobile,<br />
vous comprenez et parlez couramment le français<br />
et l’anglais. Vous êtes prêts à vivre au Burkina<br />
Faso.<br />
Statut cadre, Rémunération à proposer.<br />
Pièces à fournir : Cv, lettre manuscrite, copie des<br />
diplômes et les attestations de travail.<br />
Dossier de candidature à envoyer à l’adresse<br />
suivante : africamotors2@gmail.com<br />
AVIS DE RECRUTEMENT<br />
Concession de marque Américaine<br />
recrute son :<br />
DIRECTEUR COMMERCIAL<br />
sur Ouagadougou<br />
Vous serez le garant des résultats financiers pour<br />
la partie commerce de deux sites comprenant<br />
environ 12 collaborateurs.<br />
Cette concession recherche une personne bénéficiant<br />
d'une première expérience réussie, en tant<br />
que chef de groupe ou chef des ventes.<br />
Véritable bras droit du dirigeant, vous aurez<br />
plusieurs missions :<br />
-OrganisationdeAàZdesservicescommerciaux<br />
- Des objectifs quantitatifs et qualitatifs fixés par<br />
la concession et le constructeur<br />
- Le développement des ventes aux sociétés<br />
minières et ONG<br />
- Respect des critères de rentabilité : rendement<br />
sur le financement<br />
- Fidélisation de la clientèle<br />
- Développer la notoriété du site<br />
PROFIL REQUIS<br />
Votre connaissance des fondamentaux de la vente<br />
automobile vous permettra de <strong>for</strong>mer et d’accompagner<br />
vos vendeurs. Vos qualités de gestionnaire<br />
et de manager vous permettront d’intégrer<br />
facilement cette entreprise à <strong>for</strong>t potentiel..<br />
Avoir au moins 5 ans dans l’automobile comme<br />
CommercialoucommeDirecteurcommercial.<br />
Rémunération composée d’un fixe + variables<br />
avec de nombreuses primes sur objectifs<br />
Pour postuler, envoyer CV, attestations de travail,<br />
copie des diplômes et lettre manuscrite sur<br />
africamotors2@gmail.com<br />
au plus tard le 05 AVRIL 2013<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
SOCIÉTÉ DE SERVICES<br />
INFORMATIQUES CENTRE<br />
DE COMPÉTENCE SAGE<br />
RECRUTE SUR ABIDJAN<br />
CONSULTANT SAGE CERTIFIÉ PME<br />
MINIMUM BAC + 2, 5 ANS D'EXPÉRIENCE<br />
DE RÉALISATIONDEPROJETSSAGE,EXPÉRIENCE<br />
ENCADREMENT SOUHAITÉE.<br />
POUR CONSULTANCE - CONDUITE DE PROJETS -<br />
SUIVIDUPARCINSTALLÉ–APPUIAVANT-VENTE–INTER-<br />
FACE AVEC NOS EQUIPES DE DÉVELOPPEMENT.<br />
PERSPECTIVES D’EVOLUTION<br />
FOURNIR DÉTAIL CERTIFICATIONS SAGE - CV - LETTRE<br />
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Vente<br />
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MER 109 917<br />
CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR<br />
Madame le préfet de la région du Moronou,<br />
préfet du département de Bongouanou,<br />
messieurs les préfets des départements d'Arrah<br />
et de M'Batto invitent tous les ressortissants<br />
des départements d'Arrah, de M'Batto et de<br />
Bongouanou ainsi que tous ceux qui ont des<br />
intérêts dans chacune des localités ci-dessus<br />
citées à une importante réunion d'in<strong>for</strong>mation<br />
le samedi 30 Mars 2013 à 09h00 au Foyer<br />
des Jeunes de Bongouanou.<br />
Cette rencontre traitera des questions ci-après :<br />
- Le Programme Présidentiel d'urgence;<br />
- Le Plan National de Développement;<br />
- Le Projet Des Logements Sociaux<br />
- Divers<br />
Eu égard à l'importance et l'urgence des points<br />
à analyser, la présence de chacun est vivement<br />
souhaitée.<br />
Frat Mat N° 102 883
CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR<br />
COMMUNIQUE<br />
Sous le haut patronage de SEM Aimé Henri Konan<br />
Bédié, président du présidium du Rhdp, sous le patronage<br />
de M. Daniel Kablan Duncan, 1er ministre, sous le<br />
parrainage de M. le ministre Marcel Amon Tanoh,<br />
directeur du Cabinet du Président de la République, sous<br />
la présidence de Pr Alphonse Djédjé Mady, président du<br />
directoire du Rhdp.<br />
En présence de SEM l’Ambassadeur Bernard Ehui<br />
Koutoua, grandes cérémonies d’nvestiture de la liste :<br />
UNION POUR LE DEVELOPPEMENT DU SUD-<br />
COMOE conduite par Dr Aka Aouelé.<br />
Invités d’honneur les doyens de la région : Messieurs<br />
Mathieu Ekra, Brou Gustave, Lambert Amon Tanoh,<br />
Anoh Koutoua, Georges Kassi, Georges Bléhoué Aka,<br />
Etienne Koizan, Tany Ehueni Joseph, Porquet Henry,<br />
Konan Camille, Koffi Aka, Amon Koffi, Allou Bright,<br />
Blé Anando, Mme Fatou Sylla, Mme Louis Guirandou<br />
N’Diaye.<br />
Samedi 30 mars 2013 :<br />
Etape d’Aboisso (place Ellingand Etché)<br />
8 heures : mise en place de la population<br />
9h45 mn : Arrivée des officiels<br />
10 heures : début de la cérémonie<br />
Allocutions suivies de l’investiture<br />
Etape de Grand-Bassam (au carrefour Jeunesse)<br />
14 heures : Mise en place de la population<br />
14h 45 : Arrivée des officiels<br />
15 heures : Début de la cérémonie<br />
Frères et sœur du Sud-Comoé dans l’union, en avant<br />
pour le développement de notre région.<br />
Infoline : 49 16 31 28/ 40 69 54 07/ 07 19 19 19<br />
Frat-Mat N°102920<br />
Mercredi 27 mars 2013 Infos service / Nécrologie<br />
Docteur Goly Oupoh<br />
Mathias et Gbalou Douoba<br />
Denis, doyens des cadres de<br />
la tribu Guidabouo,<br />
l'honorable Apea Komene<br />
Joachin, député à<br />
l'Assemblée Nationale, M.<br />
Kouby Zézé Noël, Veuve<br />
Lehi Sekpé Lazare née Toty<br />
Claudine, les enfants et petitenfant<br />
Lehi Sekpé Lazare à<br />
Abidjan et en Russie, les<br />
chefs et les communautés<br />
villageoises de la tribu du Guidabouo:Doboko, Dogabré,<br />
Gragbazo, Gbliyo, Bogreko, sous-préfecture d'Okrouyo<br />
dans le département de Soubré, les chefs et les<br />
communautés villageoises de Koziayo, Oupoyo, Bricolo,<br />
Koreyo dans le département de Soubré, le chef et la<br />
communauté villageoise de Tagbayo sous préfecture de<br />
Gueyo, le chef et la communauté villageoise de Bognoa<br />
dans le département de Gagnoa, la grande famille<br />
Guihiyo à Mabouo, M. le ministre d'Etat, ministre de<br />
l'Intérieur et de la Sécurité, la direction générale de la<br />
police nationale, la direction de la police criminelle, la<br />
direction de la police économique et financière,<br />
l'inspection générale des services de police, les officiers<br />
généraux, les officiers supérieurs, les officiers et sous<br />
officiers de la police nationale, les amis et connaissances<br />
ont la profonde douleur d'annoncer le décès survenu le<br />
dimanche 03 mars 2013 de :<br />
LEHI SEKPE LAZARE,<br />
Commissaire divisionnaire,<br />
leur frère, époux, collaborateur, père, grand père, fils,<br />
ami et allié.<br />
Programme des obsèques s'établit comme suit:<br />
Mardi 26 mars au Mardi 02 avril 2013 de 18h00 à<br />
20h30: présentation des condoléances au domicile<br />
familial sis à la Riviera 3 Lycée Jacques Prévert<br />
Mercredi 03 avril 2013: veillée religieuse et<br />
traditionnelle au complexe sportif de la Riviera<br />
Palmeraie rue Ministre.<br />
Vendredi 05 avril 2013 à 07h30: levée du corps à<br />
l'Ivosep VGE Treichville. 09h00: passage au domicile<br />
familial - 10h00: Départ pour le village de Doboko<br />
département de Soubré, 21h à 23h : Veillée de prière -<br />
23h à l'aube: Veillée traditionnelle.<br />
Samedi 06 avril 2013 à 11h30: inhumation au cimetière<br />
du village. Frat Mat N° 102 896<br />
Les grandes familles<br />
Bitasson , Keu et DZO à<br />
Memni et à Abidjan, M.<br />
Dainguy Jean-Marie, frères<br />
et sœurs à Abidjan et<br />
Memni, Veuve Dingui<br />
Antonin, née Ahio Apo<br />
Marcelle à Abidjan, Les<br />
enfants Dingui : Jean-<br />
Serge, Patricia, Patrick,<br />
Marie-Gélase, Nicole, les<br />
neveux Sika Rufin, Sika<br />
Augustin, le Père Raoul<br />
Mambo, la CEB Sacré Cœur ENA, de la Paroisse St<br />
Jacques des Deux Plateaux le Conseil Général<br />
d'Alépé ont la profonde douleur de vous annoncer le<br />
décès de leur frère, époux, père, oncle et ami:<br />
DINGUI AHO ANTONIN,<br />
Ex- Directeur In<strong>for</strong>matique à l'EECI à la retraite,<br />
Membre du Conseil Général d'Alépé.<br />
Pieusement endormi dans la paix du Seigneur le<br />
dimanche 17 mars 2013<br />
Le programme des obsèques vous sera communiqué<br />
ultérieurement.<br />
Frat Mat N° 102 891<br />
Nanan Okpékon Michel,<br />
Chef du village de Bacon<br />
S/P d’Akoupé, les enfants<br />
N'Dja Kouassi : Kouassi<br />
Adoubrou, Adou N'Dja<br />
Augustin, Ossey Kissiédou<br />
Jérôme, Kouassi Niangoran<br />
Bernard, Kouassi Brou<br />
Jonas, Kouassi Monney<br />
Marcelin, Kouassi Alphonse<br />
(ex-Chef du Village de<br />
Bacon), Mme Kouassi Apo<br />
Germaine, Mme Anoma née<br />
Kouassi Ayi Séraphine, Kouassi Amon Joséphine à<br />
Abidjan, Bacon et Agbaou, les petits-enfants N'Dja<br />
Kouassi : Yao Kouassi Jonas, N'Dja Kouassi Clément,<br />
N'Dja Okon Séraphin, N'Dja Adou Mesmin à Bacon,<br />
M. et Mme Ossey Amiepo Félix à Abidjan, M et Mme<br />
Késsédou Adou Félix à Abidjan, Monsieur Kouamé<br />
Yapi Firmin à Bacon, Monsieur Niangoran Atsé à<br />
Bacon, les enfants et petits-enfants Yapoga Okei à<br />
Abidjan, Bacon et Europe, la veuve Kouassi née Okei<br />
Agnigbo Anne-Marie et enfants, Kouassi Hilaire,<br />
Kouassi Aimé Sylvestre, Kouassi Françoise Odile,<br />
Kouassi Virginie, Kouassi Tiécoura Guillaume,<br />
Kouassi Hervé, Kouassi Thierry, Kouassi Thérèse,<br />
Kouassi Estelle Dominique, Kouassi Guy-Roland,<br />
Kouassi Alain-Roger à Abidjan, Gagnoa et San Pedro<br />
ont la profonde douleur d'annoncer le décès de leur fils,<br />
frère, beau-frère, cousin, oncle, époux et père :<br />
KOUASSI YAPI MARCEL,<br />
Ex-agent de l'Imprimerie Nationale à la retraite,<br />
survenu le samedi 09 mars 2013.<br />
Le programme des obsèques est le suivant:<br />
Vendredi 22 Mars 2013 de 20h à l'aube: Veillée au<br />
domicile du défunt à Koumassi Sicogi 2 (Appartement<br />
1549).<br />
Mercredi 3 Avril 2013 de 19h30 à 21h30: Veillée à<br />
l'église Sainte Trinité de Koumassi Sicogi<br />
Vendredi 5 Avril 2013 de 11h à 12h30 : Levée du<br />
corps sur le parvis de l'église Sainte Trinité de<br />
Koumassi Sicogi suivie d'une messe.<br />
A 13h transfert du corps dans son village natal Bacon<br />
(Sp/Akoupé)<br />
De 18h à 21h: Veillée traditionnelle au domicile<br />
familial à Bacon<br />
- De 21h à l'aube : Veillée à l'église Saint Bernard de<br />
Bacon.<br />
Samedi 6 Avril 2013 à 10h: Messe de requiem à<br />
l'église Saint Bernard de Bacon suivie de l'inhumation<br />
au cimetière dudit village.<br />
Frat Mat N° 102 897<br />
Le Groupe SGS à<br />
Genève, la Direction<br />
Générale de la Côted'Ivoire,<br />
de l'Afrique de<br />
l'Ouest ainsi que<br />
l'ensemble du personnel<br />
ont la profonde douleur<br />
de vous annoncer le<br />
décès de l'épouse du<br />
Directeur Générale de la<br />
SICTA, M. Ya Kouassi<br />
Emile:<br />
YA née MOULOT HORTENSE<br />
REINE MONIQUE,<br />
survenu le lundi 18 mars 2013.<br />
Que son âme repose en paix.<br />
Frat Mat N° 102 876<br />
Mgr Jean Pierre Kutwa,<br />
Archevêque Métropolitain<br />
d'Abidjan, Mgr Marie Daniel<br />
Dadié, Archevêque<br />
Métropolitain de Korhogo,<br />
Révérend Père Marcel<br />
Angbé, Curé de la Paroisse<br />
Immaculée Conception et<br />
toute la communauté<br />
catholique de Montézo,<br />
Révérend Père Franck<br />
Boidou, Curé de la Paroisse<br />
Sainte Monique du Plateau<br />
Dokui, et l'ensemble de la communauté Paroissiale, tout<br />
le Presbyterium d'Abidjan, Révérend Père Akélé<br />
Sébastien, Curé de la Paroisse Saint Michel de Yakassé<br />
Attobrou et toute la communauté catholique de Yakassé<br />
Attobrou, Nanan Atsé Yapi Albert, Chef du village de<br />
Yakassé Attobrou et ses notables, la grande famille<br />
N'Guessan Yatté à Abidjan et Yakassé Attobrou, Gbocho<br />
Elélé Joseph et enfants à Abidjan et Adzopé, Yatté Yapo<br />
Alexandre et enfants à Abidjan et Yakassé Attobrou,<br />
Yatté Anouman Joseph et enfants à Abidjan et Yakassé<br />
Attobrou, Abé Tébi Benjamin et enfants à Abidjan et<br />
Yakassé Attobrou, Abé Nidja et enfants à Abidjan et<br />
Yakassé Attobrou, Abé Achiba et enfants à Abidjan et<br />
Yakassé Attobrou, Gbocho Brou Madeleine et enfants à<br />
Adzopé et Abidjan, Assi Yatté Emile et enfants à<br />
Abidjan et Yakassé Attobrou, Yatté Cha et enfants à<br />
Abidjan et Yakassé Attobrou, Yatté Chabeu Delphine et<br />
enfants à Abidjan, Adzopé et Yakassé Attobrou, Attias<br />
Brou Claude, frères et sœurs et enfants à Abidjan et<br />
Aboisso, Akaffou Yapo Augustin et enfants à Abidjan et<br />
Yakassé Attobrou, Assi Ehouan Pierre et enfants à<br />
Abidjan et Yakassé Attobrou, Alépi Ama et enfants à<br />
Abidjan et Yakassé Attobrou, Ayo Denis et enfants à<br />
Abidjan et Yakassé Attobrou, Adou Assi Raphaël et<br />
enfants à Abidjan et Yakassé Attobrou, les enfants<br />
Kouadio N'guessan et petits-enfants à Abidjan, Doropo,<br />
France, Italie, les enfants Sombo et petits-enfants à<br />
Abidjan, en Allemagne, les enfants Yapo, les enfants<br />
Kassepi à Abidjan et Adzopé, et les familles alliées, amis<br />
et connaissances, ont la profonde douleur de vous faire<br />
part du rappel à Dieu de leur mère, sœur, cousine, tante,<br />
grand-mère, arrière-grand-mère, belle-mère et amie :<br />
YATTE ASSI Joséphine,<br />
survenu le jeudi 14 mars 2013 dans sa 73e année.<br />
Le programme des obsèques s'établit comme suit:<br />
Mercredi 03 Avril 2013 : 20h - 22h: Veillée de prière à<br />
l'Eglise Saint Ambroise du Jubilé d'Angré, suivie de la<br />
veillée traditionnelle au domicile de la défunte.<br />
Jeudi 04 Avril 2013 de 20h à l’aube: Veillée<br />
traditionnelle au domicile de la défunte.<br />
Vendredi 05 Avril 2013 à 8h: Levée du corps sur le<br />
parvis de l'Eglise Saint Ambroise du Jubilé d'Angré,<br />
suivie de la messe de requiem.<br />
11h : Inhumation au cimetière de Williamsville.<br />
Présentation des condoléances :<br />
Les condoléances sont reçues du 1er au 02 Avril 2013 de<br />
16h à 19h, au domicile de la défunte, sis à Abobo Baoulé<br />
extension (Belleville-route d'Alépé) à 200 mètres à<br />
gauche du carrefour. "Eaux et <strong>for</strong>êts.<br />
Frat Mat N° 102 858<br />
27
28 Infos service / Nécrologie Mercredi 27 mars 2013<br />
IN MEMORIAM<br />
Les grandes familles<br />
Assiè, Assoun, Koffi<br />
Pascal, Kouamé Kra<br />
Joseph, N'Guessan<br />
Kouassi Jean,<br />
N'Guessan Kouadio,<br />
Kanga Jean Marie, et<br />
Mme, Gnaténou, Atcho<br />
Kouadio, Zéré Kouadio,<br />
Azagoh, Kipré Jean<br />
Baptiste, Ando<br />
Houphouet, le Chef du<br />
Village d'Awayenou et<br />
ses notables à Awayenou-Diabo-Abidjan, la<br />
veuve, les enfants et petit enfants YAO<br />
Delongueur vous renouvellent leurs sincères<br />
remerciements et leur profonde gratitude pour le<br />
soutien inestimable que vous leur avez apporté<br />
lors du rappel à Dieu, le 29 décembre 2011, de<br />
leur fils, neveu, oncle, beau, époux, père et<br />
grand-père :<br />
KOFFI YAO ERNEST<br />
dit YAO DELONGUEUR<br />
Ils vous in<strong>for</strong>ment, par ailleurs, que la levée de<br />
deuil aura lieu du samedi 30 au dimanche 31<br />
mars 2013 à Botro (Awayenou).<br />
AVIS DE<br />
REMERCIEMENTS<br />
Frat-Mat N°102905<br />
La Grande famille<br />
Attoungbré de Béoumi, M.<br />
Attoungbré Zouzou Benoît,<br />
Cheminot à la retraite, Chef<br />
de la Communauté Kodès<br />
de Bouaké, président<br />
Central des Chefs allogènes<br />
communautaires résidant à<br />
Bouaké, les enfants Zouzou<br />
à Bouaké, Abidjan,<br />
Bongouanou et New-York, leurs enfants et petitsenfants,<br />
remercient tous ceux qui de près ou de loin,<br />
leur ont apporté récon<strong>for</strong>t spirituel, moral et matériel<br />
lors du rappel à Dieu de leur épouse, mère et grandmère:<br />
ATTOUNGBRE ZOUZOU BENOIT<br />
née BROU AMENAN ADELE.<br />
et prient Dieu pour qu'il les comble de grâces.<br />
Les remerciements particuliers à :<br />
M. le Curé de la Paroisse Sainte Famille de la Riviera<br />
et ses Vicaires, M. le Curé de la Paroisse Sainte Marie<br />
de la Zone (Bouaké) et son Vicaire, M. le Curé de la<br />
Paroisse St Paul de Gonfreville, M. le Curé de la<br />
Paroisse St Martin de Air France 2, M. le curé de<br />
Béoumi, l’Abbé Moïse Kaboré en France, les<br />
Légionnaires, la Chorale Sainte Bernadette de la Zone,<br />
la Communauté Kodè de Bouaké, la Danse Anouanze<br />
de Béoumi, le Député Allou Konan, le Député Kouamé<br />
Konan N'Sikan, le Député Saraka Adolphe, le Préfet de<br />
Bouaké, le Maire de Bouaké, le Sous-Préfet de Brobo,<br />
le ministre Bandama N'Gata, M. Detoh Kouassi Alexis,<br />
M. Meh Martial, M. Konan Yao Patrice, M. Diallo<br />
Moustapha et famille, S.E.M. Koffi Fana Théodore, M.<br />
Kouakou Martin et famille, M. Diomandé Mamadou,<br />
M. Pokou Claude, la famille Anongba, M. Bamba<br />
Aboubacar, M. Kouassi René, M. Vigneron Christian,<br />
M. Kouadio Nestor, M. Brou Raphaël, Chef de village<br />
de Béoumi, les Chefs allogènes de Bouaké, M.<br />
N'Guessan Kan, 1er Adjoint du président du Conseil<br />
Général de Béoumi, M. Kouadio Athanase, la<br />
MUFAB, la famille Koffi Lazare, la délégation de la<br />
CIDT, la délégation du Ministère de l'Economie et des<br />
Finances, la délégation de la SITAB.<br />
Frat Mat N° 102 901<br />
IN MEMORIAM<br />
27 mars 2011<br />
27 mars 2013<br />
Voici déjà 2 ans que le<br />
Seigneur a rappelé à Lui<br />
sa servante:<br />
OUATTARA<br />
MIYALA CECILE,<br />
Sage-femme à la retraite<br />
En ce jour anniversaire,<br />
sa mère, ses enfants, sa<br />
famille et les familles alliées invitent tous ceux<br />
qui l'ont connue et aimée à avoir une pensée<br />
pieuse pour elle et à prier pour le repos de son<br />
âme. Ils vous in<strong>for</strong>ment que des messes seront<br />
célébrées en sa mémoire, le Mercredi 27 mars<br />
2013 à 19h à la Paroisse St Ambroise du Jubilé<br />
d'Angré, le jeudi 28 mars 2013 à la Paroisse Ste<br />
Monique d'Agboville et le dimanche 31 mars<br />
2013 à la Paroisse Notre Dame de l'Incarnation<br />
de la Riviera Palmeraie.<br />
« Oui. Mon âme est tranquille devant Dieu;<br />
Mon salut vient de lui », Psaume 62. Verset 2.<br />
Frat Mat N° 102 900<br />
AVIS DE<br />
REMERCIEMENTS<br />
Nanan Allechi Achi, Chef de<br />
Terre à Attobrou et ses<br />
notables, M. Ablo Koffi Jean,<br />
Chef du village d'Attobrou et<br />
ses notables, la Grande<br />
Famille Ottopé et Essehin<br />
Bosso à Attobrou, la Grande<br />
Famille Akpelé Opoudji à<br />
Agboville, Affery, Adzopé,<br />
Paris et Abidjan, la Grande<br />
Famille Ekissi Koffi Valentin à<br />
Attobrou, Agboville, Abidjan, Paris et au Quebec, la grande<br />
Famille N'Cho Yoman à Attobrou et Abidjan, M. Koffi Yapi<br />
Damase et Famille à Attobrou, M. Quenum et Mme née<br />
N'Gbocho Hélène et Famille à Paris, M. Kouakoussui et<br />
Mme née N'Gbocho Angèle et Famille à Abidjan, M. et<br />
Mme N'Gbocho Philippe Hervé et Famille à Abidjan, M.<br />
Balou et Mme née N'Gbocho Chantal et Famille à Amiens,<br />
(France), M. et Mme N'Gbocho Hilaire et Famille à<br />
Abidjan, M. Miezan et Mme née N'Gbocho Danielle et<br />
Famille à Abidjan, M. et Mme N'Gbocho Léonce et Famille<br />
à Sassandra, les petits-enfants N'Gbocho, M. Kaman Pierre<br />
et Famille à Abidjan M. Koffi Apkelé Marcel et Famille à<br />
Agboville, M. Yavo Gabriel et Famille à Abidjan, M. Séka<br />
Assi et Famille à Abidjan, M. Achi Kouadio René et Famille<br />
à Abidjan, M. Ekissi Achy David et Famille à Abidjan, Mme<br />
Assa Agnès et famille à Abidjan et Gagnoa, M. Essehin<br />
Essehin à Attobrou, M. N'Guessan Arra Diomandé à<br />
Attobrou, M. Koffi Yao à Abidjan, M. N'Guessan Koffi<br />
Jules à Abidjan remercient tous ceux qui, de près ou de loin,<br />
ont compati à leur douleur en leur apportant un soutien<br />
moral, financier et matériel lors du rappel à Dieu de leur<br />
sœur, mère, tante, nièce, belle-fille, belle-mère et grandmère<br />
:<br />
AKPELE BALA Antoinette,<br />
épouse N'GBOCHO,<br />
survenu le 23 février 2013.<br />
Ils remercient en particulier:<br />
Monsieur le Président, Noël Nemin et famille, Monsieur le<br />
Premier Ministre, Ahoussou Kouadio Jeannot et Madame,<br />
Monsieur Le Ministre, Lambert Kouassi Konan et Famille<br />
Ahebé, Monsieur le président du Conseil d'Administration<br />
de Petroci et Madame, Monsieur le Directeur Général de<br />
Petroci et Madame, le Comité de Direction de Petroci, le<br />
Personnel de Petroci, la Direction Départementale de la<br />
Santé et le Personnel de l'Hôpital Général de Sassandra, les<br />
Familles: Sonan - Affoundah, Offoumou, Akobé et Akanza,<br />
M. Narcisse Foadey et Famille Quenum à Paris, le Curé Jean<br />
Camille Bationo de Saint Marcel de Santé de Bingerville, Le<br />
Clergé du Sanctuaire Marial, la Chorale «Le Chœur<br />
Chaminade » du Sanctuaire Marial, Le CB-Saint Michel de<br />
la Cité Fairmont, le Sicocif de la Cité Fairmont, Les<br />
habitants de la Cité Fairmont, le Clergé de l'Eglise Saint<br />
Joseph de l'Artisan d'Attécoubé, Le Clergé de l'Eglise<br />
Immaculée Conception d'Attobrou, les Cadres et la Jeunesse<br />
d'Attobrou. Frat Mat N° 102 916<br />
AVIS DE<br />
REMERCIEMENTS<br />
La grande famille Vazo et<br />
Yao Dôh à<br />
P a n g b a n k o u a m é k r o<br />
(Bouaflé), Abidjan,<br />
Diégonéfla, Zuénoula,<br />
Yamoussoukro et Azaguié,<br />
M. Kouadio Kouakou<br />
Maurice, chef de la famille<br />
Vazo et Yao Dôh, frères,<br />
sœurs, neveux et enfants à<br />
Pangbankouamékro et Abidjan, M. Kouagni Duhi, chef<br />
de la grande famille Gbéssé Ossou à Pangbankouamékro<br />
(Bouaflé),Veuf Kouadio Wilson à Nestlé Côte d’Ivoire,<br />
frères, sœurs et enfants à Abidjan,Madame Kouadio<br />
Amenan Adèle à Diégonéfla, la grande famille Gnepapo<br />
à Tabou et Abidjan, M. Kola Koabo Jules, chef de famille<br />
Gnépapo à Kablaké (Tabou), M. Kola Hié Antoine, chef<br />
de la famille Gnépapo à Abidjan, M. Taoulé Hié Marcel,<br />
Directeur de la Coophetab, épouse et enfants à Tabou et<br />
Abidjan, M. Ally Kouassi Emile à LDC CI, épouse et<br />
enfants à Abidjan, les enfants de Taoulé Yayé Honorine,<br />
Alain, Rodrigue et Ines, les sœurs Nathalie, Jeanne et<br />
Lucienne à Abidjan, très sensibles aux nombreuses<br />
marques de sympathie et de compassion qui leur ont été<br />
témoignées lors du rappel à Dieu de leur regrettée<br />
épouse, sœur, mère, tante, fille et belle-fille :<br />
KOUADIO née TAOULE YAYE HONORINE,<br />
le 16 février 2013 à la Polyclinique Les Grâces<br />
et dans l’impossibilité de toucher individuellement tous<br />
ceux qui, de près ou de loin ont pris part à leur douleur,<br />
apportant soutien moral, spirituel, matériel et financier,<br />
les prient de trouver ici l’expression de leur profonde<br />
gratitude.<br />
Ils remercient de façon particulière :<br />
La Direction Générale, la Direction des Ressources<br />
Humaines, le Syndicat du personnel et tout le personnel<br />
de Nestlé Côte d’Ivoire, la Direction, les chefs de<br />
Départements et le personnel de Nestlé Zone 4, la<br />
Direction Générale, la Direction des opérations et<br />
l’ensemble du personnel du Groupe G4S, la Direction de<br />
Nutrivoire et son personnel de Zone 4, Madame Fanny,<br />
Directrice de FFA transport et son personnel, Messieurs<br />
Samassi, Abissa et l’entreprise RMO, la Direction de<br />
DEF Afrique de l’ouest représentée par M. Jean François<br />
Vurega et son personnel, la haute hiérarchie et les fidèles<br />
de l’église méthodiste unie Béthanie de Prodomo, M.<br />
Laurent Clarck et toute la famille Jhonson et Clarck de<br />
Tabou à Abidjan et Tabou, toute la communauté<br />
Kroumen de Tabou à Kablaké et Abidjan, Messieurs Foto<br />
Kouakou, Cautoclaud Mesmin et Diby Konan Augustin<br />
de la chefferie Ayaou et de Pagbankouamékro à Abidjan,<br />
M. Adou Pascal, cadre de Nestlé à la retraite, la famille<br />
Yao Zié à Pangbakpuamékro et Abidjan, la famille Boué<br />
Andrin à Pangbakouamékro, Aka Nguessankro et<br />
Abidjan, les amis de l’ARCA représentés par Grand « D<br />
», Ahoutou Daniel, Ahoya Germain, Dr Beh, Degaulle<br />
dit Abossolo, Antonin, Richmond Dohouo Boualy,<br />
Amani Yao Joseph, M. Kouamé Koffi Georges, Président<br />
de la Mutuelle de Solidarité des Ressortissants de<br />
Pangbankouamékro à Abidjan, M. Djê Yao Noel et<br />
épouse, Substitut du Procureur de la République à la cour<br />
d’Abidjan et ses frères Djê Gustave, Djê Denis et Djê<br />
Firmin, M. et Madame Loukou Kouassi André à Abidjan,<br />
Veuve Diby Antonin Joséphine et enfants, Messieurs<br />
Kouakou Olivier, Etienne Amany et Félicité Dekoty tous<br />
à Abidjan et leur famille, M. et Madame Belou Koffi<br />
Alexis et famille à Kami, à Bouaflé et à Abidjan,<br />
Kouadio Konan Dominique de COCITAM à Abidjan, M.<br />
Kouamé Paul et famille à Abidjan et à Bouaflé, Colonel<br />
Yao Kouadio, commandant de la compagnie de la<br />
gendarmerie du Port d’Abidjan et famille, Commandant<br />
Kouadio Amani Dagro des eaux et <strong>for</strong>ets à Sikensi,<br />
Colonel Kouamé Attoungblé Joseph et son frère<br />
Houphouet Marcellin de Gbegbessou (Bouaflé) à<br />
Abidjan, Veuve Delon Madeleine à Abidjan, Kouassi<br />
Koffi Anatole à UNICO à San-Pedro et frères, la<br />
délégation des grandes familles venue de<br />
Pangbankouamékro, tous les frères et sœurs de<br />
Pangbankouamékro à Abidjan, nos beaux Thomas, Jean<br />
Marie et Mathieu respectivement époux de Bernadine,<br />
Béa et Viviane, toute la communauté Ayaou à Abidjan.<br />
Frat Mat N° 102 894
Mercredi 27 mars 2013<br />
La grande famille Gbadi -Est<br />
et alliés à Gagnoa et Paris, la<br />
famille Daga à Kéhi Dahiépa<br />
et alliés à Abidjan, Gagnoa,<br />
Paris et Londres, la famille<br />
Zogouri à Gbadiépa et alliés<br />
à Abidjan, Gagnoa et Paris,<br />
la famille Nadjé Guedé et<br />
alliés à Saïoua, Abidjan et<br />
Paris, la famille Ossouho et<br />
alliés à Nakiahio (Saïoua) et<br />
Paris, la famille Bouabré à<br />
Abidjan, M. Joachim Daga<br />
et Mme à Abidjan, Mme Zokou née Antoinette Daga à<br />
Abidjan, Mme Christine Daga à Abidjan, M. William<br />
Daga à Londres, M. Guy Daga à Abidjan, M. Luc Kiobin<br />
et Mme à Abidjan, M. Toussaint Ouraga et Mme à Paris,<br />
M. Daniel Séri et Mme à Paris, M. Ben Gazié et Mme à<br />
Paris, Mme Monique Zatchi à Paris, Pasteur Euvète Yayi<br />
et Mme à Abidjan, Pasteur Kouadio Kouassi Allan<br />
Bernard et Mme à Abidjan, Pasteur Jean-Claude<br />
Gnankou et Mme à Paris, M. Antoine Adouné et Mme à<br />
Abidjan, M. Dagrou Dli et Mme à Abidjan, M. Ani<br />
Zirignon et Mme à Abidjan, M. et Mme Aniam Bassou<br />
Nicodème à Abidjan, M. et Mme Guy Mohon<br />
Commissaire à la Direction de la police des drogues, M.<br />
Touré Krobin à Abidjan, Mme Daga née Guédé Flore et<br />
enfants à Paris, Abidjan, Inde et Italie, ont la profonde<br />
douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances le<br />
décès de leur fils, frère, neveu, cousin, beau-frère, allié,<br />
époux et père:<br />
LUC DADOUO DAGO,<br />
Adjudant-Chef de la police au District de Port-Bouët ,<br />
Ex-motard à la Présidence de la République,<br />
survenu le 27 décembre 2012 à l'hôpital de Puteaux<br />
(92), en France<br />
Les cérémonies se dérouleront selon le programme<br />
suivant:<br />
Vendredi 29 mars 2013: Cérémonie de levée du corps:<br />
de 09h à 10h à Ivosep Treichville<br />
A partir de 21h aura lieu une veillée religieuse au<br />
domicile familial sis à Abobo Pk 18 au quartier<br />
Coccinelle (cité policière) Villa 48<br />
Samedi 30 mars 2013 à 10h00: Inhumation au cimetière<br />
de Williamsville<br />
Frat Mat N° 102 904<br />
IN MEMORIAM<br />
09/02/11 - 30/03/13<br />
Voici déjà deux ans que s'est<br />
endormie dans la paix du<br />
Seigneur, notre regrettée fille,<br />
mère, belle-sœur, grande<br />
sœur, grand-mère et arrièregrand-mère.<br />
AMIN AFFIE Eugénie<br />
Ménagère à Assikoun /<br />
commune d’Akoupé<br />
En ce mois anniversaire de<br />
son rappel à Dieu, M. Amin<br />
Amoépi Nicolas et famille à<br />
Assikoun, Nanan Assamoi<br />
Kopoin Lucien, Chef du<br />
village d'Assikoun, Nanan<br />
Assi Yao Lambert, Chef du<br />
Village d'Akoupé et famille,<br />
Mme N'Guessan Apo Marie<br />
et famille à Assikoun et<br />
Arrah, M. Bouadi Kobi Léon<br />
et famille à Abidjan et à<br />
Assikoun; tous les enfants,<br />
petits-enfants et arrières<br />
petits-enfants de Feu Acho<br />
Bouadi Jules dit Sékou<br />
Touré, Feu Acho Séka Paul et<br />
Feu Acho Aboa Alexandre à<br />
Assikoun, Diangobo et<br />
Abidjan, renouvellent leurs<br />
sincères remerciements et<br />
leurs infinies gratitudes à tous<br />
ceux qui leur ont apporté<br />
soutien moral, spirituel,<br />
matériel et financier lors de<br />
cette douloureuse séparation.<br />
Ils les invitent à s'unir<br />
d'intention ou à prendre part<br />
aux différentes cérémonies<br />
qui seront organisées en sa<br />
mémoire selon le programme<br />
suivant:<br />
Samedi 30/03/20 13 de 8h à<br />
18h:Cérémonies traditionnelle<br />
et religieuse à Assikoun -<br />
20h à l'aube: Veillée à<br />
Assikoun.<br />
Dimanche 31/03/2013 :<br />
Messe à la paroisse St Joseph<br />
d'Assikoun.<br />
Frat Mat N° 102 903<br />
AVIS DE PRISE<br />
DE CONTACT<br />
Le Juge des Tutelles du<br />
Tribunal de Première<br />
Instance de Yopougon<br />
invite Monsieur Kouakou<br />
Kouamé Guillaume, père<br />
de l’enfant mineur Kouamé<br />
Aya Arielle Vianney à se<br />
présenter à son Cabinet sis<br />
au Plais dudit Tribunal le 04<br />
avril 2013 à 08h30 à<br />
minutes pour affaire le<br />
concernant.<br />
Fait à Yopougon le<br />
07/03/2013.<br />
Frat Mat N° 102 872<br />
Veuve Oulaï Edith Patricia<br />
et enfants, la grande<br />
famille Oulaï et alliés à<br />
Gouekangouiné, dans le<br />
département de Man<br />
« Logoualé », la<br />
communauté villageoise<br />
de Gbapleu département<br />
de Duékoué ont la<br />
profonde douleur<br />
d’annoncer le décès de :<br />
OULAÏ Gilbert,<br />
Ex-inspecteur<br />
d’Enseignement primaire<br />
d’Abobo 2,<br />
survenu le 02 février 2013<br />
des suites d’une courte<br />
maladie à la Polyclinique<br />
Hôtel Dieu de Treichville.<br />
Programme :<br />
Vendredi 29 mars: veillée<br />
religieuse à Ficgahio de<br />
21h à l’aube.<br />
Jeudi 04 avril : levée du<br />
corps à 15h à l’Ivosep de<br />
Treichville suivie de la<br />
veillée traditionnelle au<br />
domicile familial de 21h à<br />
l’aube à Yopougon Sideci.<br />
Vendredi 05 avril : départ<br />
pour Gbapleu suivie d’une<br />
veillée traditionnelle et de<br />
l’inhumation au cimetière<br />
dudit village.<br />
Frat Mat N° 102 889<br />
IN MEMORIAM<br />
25 mars 2012<br />
25 mars 2013<br />
Voici déjà 1 an que s'est<br />
endormie dans la paix du<br />
Seigneur notre regrettée :<br />
Maman KOUASSI<br />
N'GUESSAN<br />
Joséphine<br />
En ce jour anniversaire de<br />
son rappel à Dieu, sa fille,<br />
ses petits- enfants et sa<br />
famille renouvellent leurs<br />
sincères remerciements à<br />
tous ceux qui les ont<br />
soutenus lors de cette<br />
douloureuse épreuve.<br />
Ils prient tous ceux qui l'ont<br />
connue et aimée d'avoir<br />
une pensée pieuse pour le<br />
repos de son âme en cette<br />
journée.<br />
Frat Mat N° 102 828<br />
AVIS DE PRISE<br />
DE CONTACT<br />
Le Juge des Tutelles du Tribunal<br />
de Première Instance de<br />
Yopougon invite M. Yapo<br />
Maurice, père de l'enfant mineur<br />
Yapo Jean Eudes à se présenter à<br />
son Cabinet sis au palais dudit<br />
Tribunal le 15 avril 2013 à 8h30<br />
minutes pour affaire le<br />
concernant.<br />
Fait à Yopougon, le 18/3/2013.<br />
Le juge des Tutelles<br />
Frat Mat N° 102 803<br />
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29
30 Infos service / Jeux / Pharmacie<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
JEUX : PAR BROU AMAN LOIC<br />
MOTS à TROUVER N°1125<br />
Liste des mots N°1125<br />
Djadjo/ Gond/ Présage/ Maîtrise/ Août/ Rejet/ Gag/<br />
Moite/ Mendiant/ Arbre/ Gamma/ Câlin/ Vider/<br />
Etier/ Ilet/ Tact/ Monnaie/ Content/ Pari/ Tort/ Mûr/<br />
Ricain/.<br />
Mot-clef: Il est <strong>for</strong>mé pour attaquer.<br />
Solution du N°1124: Paul<br />
MOTS CROISÉS N°1125<br />
Horizontalement.<br />
I. Village en Israël- II. Fièvre jaune. III. Très instruits.<br />
Apprécie le sel. IV. Grande réunion plénière. Pour la 3e<br />
fois. V. Sans conjoint. VI. Emet une odeur de brûlé. VII.<br />
Charmées.<br />
Verticalement.<br />
1. Ont trouvé un emploi. 2. Phrase qui vaut un dessin. 3.<br />
Qualifie un personnage totalement dépourvu de tact. 4.<br />
Nom d’un petit Bété. Nom d’un Gouro bon teint. 5. Tenta<br />
par la violence de s’opposer à l’indépendance de<br />
l’Algérie (sigle). Deux de huit. 6. Est en Mésopotamie.<br />
Série d’examens. 7. Appuie sur la gâchette. Pronom réfléchi.<br />
8. Un congolais.<br />
Horizontalement. I. Touriste. II. Abri. Mol. III. Liens. Té. IV. Ah. Cru. V. Bise. Nez. VI. Or.<br />
U.N.I.T.A. VII. Tourneur<br />
Verticalement. 1. Jalabot. 2. Obihiro. 3. Ure. 4. Rinceur. 5. Sr. Nn. 6. Sm. Unie. 7. Tôt. Etu. 8.<br />
Eléazar<br />
Tous les mots placés ici sont des anagrammes de noms.<br />
Retrouvez exactement ces mots par le jeu des lettres en<br />
vous inspirant de l’énoncé.<br />
Thème:Division d’une maison.<br />
Blomce<br />
Agete<br />
Touteri<br />
Essarter<br />
Cabinet Médical le<br />
Manguier (Face CCIA 44<br />
boulevard Angoulvant Plateau)<br />
Tél. : 20.21.21.16<br />
Dr Farran Sallam (Centre Médicochirurgical<br />
Marcory Résidentiel<br />
Rue de la Paix)<br />
Tél.21.26.83.23/21.26.04.83<br />
Dr Kassi Michelle (Centre<br />
Pédiatrique Rue Sainte Marie<br />
Cocody)<br />
Tél.22.44.16.86/22.44.07.66<br />
Dr Bosson N’Goran Michel<br />
(Centre Médical Saint Louis Villa<br />
166/ près de Phcie Hibiscus<br />
Marcory)<br />
Tél. : 21.26.16. 68<br />
Dr Safi Camille (Centre Médical<br />
Nadine Rue Adjoukrou Adjamé)<br />
Tél. : 20.22.44.56/22.44.27.10<br />
Espace Médical St Paul (28, Bd<br />
Angoulvant Plateau St Paul)<br />
Tél. : 20.21.18.27 / 20.21.16.52<br />
Groupe Médical du Plateau<br />
(Rue des Banques AMCI<br />
4 ème étage Plateau)<br />
Tél. : 20.22.20.29<br />
ANACHROSTICHE 1125<br />
MOTS EN CROIX N°1125<br />
medecins de garde<br />
Dr Aly Bourgi (Centre Médical la<br />
Rochelle Résidence Nabil 1 er étage<br />
Plateau)<br />
Tél.20.22.30.86/05.96.72.02/<br />
20.22.67.00/20.33.61.01/ 20.33.61.02<br />
Dr Dieng Souleymane (Clinique les<br />
Arcades Zone 4)<br />
Tél. : 21.24.43.34<br />
Dr Farid Haddad (Centre Pédiatrie du<br />
Plateau 31 Bd de la République Plateau)<br />
Tél. : 20.21.95.43/20.22.50.72<br />
Dr Aka Pierre-André CDA-CI, Rue<br />
des Jardins II Plateaux face à Mobil Imm<br />
Sogefiha CORMORAN N° 10 Vallon<br />
Tél. : 22.41.60.15/22.41.60.16<br />
Dy Aly Bdeiri (Centre Médical Achalme<br />
Bd Achalme/face<br />
à Viga Assistance Marcory)<br />
Té. 21.26.12.07/05.04.39.39/<br />
07.01.33.34<br />
Dr Bassit Assad, Polyclinique<br />
Internationale Hôtel Dieu Abjan,<br />
Treichville-Bvd de Marseille 01 BP<br />
2761 Abidjan 01<br />
tél : 21.25.79.19/ 21.75.79.20<br />
Solutions n°1124<br />
Ravaler<br />
Cimenter<br />
Plâtrer<br />
Bétonner<br />
NUMÉROS UTILES<br />
Pompiers: 180<br />
Caserne de l’Indénié:<br />
20 21 12 89 / 20 21 10 67<br />
Zone 4: 21 35 73 65<br />
Yopougon: 23 45 16 90<br />
Urgences:<br />
Samu: 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53<br />
CHU Cocody: 22 44 91 00<br />
22 44 90 38 / 22 44 90 60<br />
CHU Treichville:<br />
21 24 91 55 / 21 24 91 22<br />
CHU Yopougon:<br />
23 26 64 54 / 23 46 61 70<br />
CHU Bouaké: 31 63 21 90<br />
31 63 21 91 / 31 63 53 50<br />
Police:<br />
Police secours: 111 / 170<br />
Direction générale de la police: 20 22 20 30<br />
Préfecture de police: 20 21 00 22<br />
Direction de la police judiciaire: 20 21 23 00<br />
Direction de la police économique:<br />
20 32 51 44<br />
Aéroport: 21 75 79 01 / 21.75.79.02<br />
Divers:<br />
Dépannage CIE: 179<br />
Dépannage SODECI : 175<br />
Côte d’Ivoire-Telcom: 120<br />
SEMAINE DU SAMEDI 23 AU VENDREDI 29 MARS 2013 (PERMANENCE 24 H / 24)<br />
ABOBO<br />
1-Phcie Azur / M. Chintoh Armstrong<br />
- Tél. 24 39 46 14 /route du Zoo Plateau Dokui<br />
Azur / Carrefour Policier<br />
2- Phcie Kann’sy (ex Phcie Jovinal) / Mme<br />
Kouamé Assacy N./ Tél. 65 12 96 97/ Zone du<br />
Commriat du 14eme arrondt. / Face Gde<br />
Mosquée en Construction /Quartier Kenedy /<br />
ligne bus N° 49<br />
3-Phcie Providence / Mme Doh Jocelyne -<br />
Tél. 24 49 39 62 /Quartier Banco / 1er arrêt<br />
Sotra / début Autoroute Anyama<br />
4-Phcie de La Cité / Mme Egnankou Juliette -<br />
Tél. 24 39 03 33 /Quartier Sogefiha N’Tanoua<br />
face PTT / Abidjan 1<br />
5-Phcie d’Abobo Baoulé /M. Yoboué Serge –<br />
Tél. 24 48 27 54 /route d’Alépé / au terminus<br />
des Taxis Woro Woro<br />
6-Phcie Avocatier Marché / M. Diop Kouamé<br />
Juste –Tél. 24 49 70 19 / 09 30 38 52/ Abobo<br />
Avocatier / à gauche après la Cie d’Abobo Nord<br />
/ après <strong>for</strong>mation sanitaire Henriette Konan<br />
Bédié / Carrefour Château près groupe scolaire<br />
les angelots<br />
PK 18<br />
1-Phcie Olympique / M. Coulibaly Kafana<br />
Daniel- Tél. 02 27 56 13 / 07 89 99 44/Abobo<br />
Ndotré A 300 M du carrefour Ndotré route de<br />
Yopougon<br />
2-Phcie du carrefour ancienne Gendarmerie/<br />
M. Konan Firmin Daniel – Tél. 57 04 99<br />
94/bâtiment ancienne gendarmerie entre<br />
USINE UNICAFE et la morgue d’Anyama<br />
ABOBODOUME/ LOCODJORO<br />
Phcie d’Abobodoume / M. Akre Beugré<br />
Théodore - Tél. 23 45 63 00/face nouveau<br />
Lycée municipal d’Attecoubé / près <strong>for</strong>mation<br />
sanitaire M. Faitai Abobodoumé / carrefour<br />
Gbakas<br />
ADJAME<br />
1-Phcie du Forum / M.Boguifo Charles – Tél.<br />
20 38 13 64 / 20 38 13 86 à l’Intérieur du <strong>for</strong>um<br />
des marches d’Adjamé<br />
2-Phcie du Marche Gouro / M. Nda Jean<br />
Emmanuel / Tél. 20 38 83 83 /Adjamé Marche<br />
Gouro/ à côté de la Banque Atlantique<br />
3-Phcie des Gares / M. Kiré Kouadio Noel -<br />
Tél. 20 37 26 24/ Bd Nangui Abrogoua / entre<br />
la Ran et Citelcom<br />
4-Phcie Koro / M. Diarrasouba Karim – Tél.<br />
07 81 47 18 / Adjamé Quartier Marie Thérèse<br />
Houphouët-Boigny à côté collège Montherlant<br />
bâtiment B<br />
ATTECOUBE<br />
1-Phcie des Agouas / M. Druid Idibouo -<br />
Tél.20 37 10 59 / face Boulangerie BBCO<br />
2-Phcie Christ Stella / M. Kouakou Yao G. –<br />
Tél. 20 37 90 85 /Cité Fairmond Attécoubé<br />
après nouvelle gendarmerie<br />
WILLIAMSVILLE<br />
1-Phcie Rapha / M. Dassé Philippe – Tél. 20<br />
37 96 88 / Vers Macaci / face boulangerie Bmw<br />
2-Phcie l’Emmanuel/ M. Adou Assoikou<br />
Alexis –Tél. 20 38 40 17 / Carrefour des II<br />
Plateaux entre Station Shell & Dépôt Sotra<br />
ANYAMA<br />
Phcie du Château / M. Diakité Ibrahim - Tél.<br />
23 55 93 99 / 63 28<br />
BINGERVILLE<br />
1-Phcie Akré Albert Assamoi / Mme Liliane<br />
Akré -Tél. 22 40 39 37 / Nlle Gare Routière<br />
2-phcie St Sylvestre / M. M’Poue Pierre Carlos<br />
– Tél. 22 40 27 88 / Cité Palma/COup de Frein<br />
COCODY Riviera<br />
1-Phcie Bethel / M. Aka Essoi Jacques / Tél. 22<br />
43 22 83 /Riviera Attoban face Groupe Scolaire<br />
Jules Ferry<br />
2-Phcie Notre Dame Des Grâces / M. Djaha<br />
Kouassi Claude – Tél. 22 43 61 96 /Riviera II<br />
près de la petite Mosquée<br />
3-Phcie Ste Famille / Mme Diakité Serie Marie<br />
Cécile - Tél. 22 47 76 76 /Riviera III Allabra<br />
/par le Bd Mitterrand/ 100 M de l’Eglise Ste<br />
Famille<br />
4-Phcie Mont Carmel / Mme Assamoi Aya<br />
Jacqueline – Tél. 22 500 758 – 03 424 283 /<br />
Riviera Les Rosiers 5eme programme à proximité<br />
de l’Hôtel Bellecote<br />
Cocody<br />
1-Phcie St Francois De Danga / Mme Carrette<br />
Ouegnin Elisabeth - Tél. 22 48 54 08 / face<br />
Centre culturel Americain / Cocody Danga /<br />
prolongement poste de Cocody<br />
2-Phcie Ste Marie /Mme Kattié Ebagnitchie<br />
Laurence – Tél. 22 48 69 20 /<br />
Cocody Bd France / Immeuble Biao à côté de la<br />
maison du Pdci Rda<br />
II Plateaux<br />
1-Phcie Divin amour / M. Beda Yapi Lambert<br />
Guy – Tél. 22 41 93 38/ II Plateaux Bd Latrille<br />
Carrefour Macaci près de l’Eglise du Plein<br />
Evangile<br />
2-Phcie Des Jardins / Mme Konan Marie<br />
Jeanne - Tél. 22 41 17 70/ II Plateaux Rue des<br />
Jardins/ près du Super Marche Hayat / Bus 353-<br />
Phcie les Tulipes / M. Coulibaly Assane – Tél.<br />
22 42 50 17 /II Plateaux Bd Latrille / Espace<br />
Santa Maria / face mosquée d’Aghien<br />
4-Phcie Angré / Mme Koffi Aissatou Cissé -<br />
Tél. 22 42 11 06 / 57 04 /sur prolongement Bd<br />
Latrille/ entrée quartier Angré/ bus 81 & 82<br />
5-Phcie Actuelle / M. Koné Lassina – Tél. 01<br />
22 20 32 / 08 91 85 83/ voie reliant Angré à<br />
Abobo Baoulé / au niveau carrefour dit<br />
«Carrefour Angré»/ 200 M Collège Victor<br />
Loba’d<br />
6-Phcie Arums /Mme Aimé Dimbour Marie A.<br />
– Tél. 22 50 66 40 / Cocody II Plateaux / 8ème<br />
tranche / carrefour Bceao sur la grande voie<br />
menant à la Cnps<br />
KOUMASSI<br />
1- Phcie St Albert / M. Assavo N’Da N’Zian –<br />
Tél. 05 06 49 42/ 21 28 76 04/ 02 03 16 90<br />
/Koumassi Gd Marché / face église méthodiste<br />
cité des Grâces<br />
2- Phcie Du Canal / M. Oulai S. Urbain – Tél<br />
21 36 27 48 / Koumassi Remblais entre le Gd<br />
carrefour Gabi (feu tricolore) et carrefour millenium<br />
80 M du Maquis « Le Tapis Rouge » ou à<br />
droite du Groupe Scolaire La Rochelle en provenance<br />
de la Station Mobil<br />
3-Phcie Fanny / Mme Fanny Mama Toure -<br />
Tél. 21 36 09 07 / Quartier Aklomiabla après les<br />
résidences Agoutis / carrefour du Lycée municipal<br />
/ terminus bus 05 et 32<br />
4-Phcie Saint Louis / Mme Vabré Tanoh - Tél.<br />
21 36 04 15 / Bd du Cameroun / face à<br />
Epp/BaradjI après Zone Remblais entre église<br />
St. François & Eglise Prodomo - ligne bus 05<br />
5-Phcie Mpiké / Mme Kouassi Nogbou<br />
Catherine - Tél. 21 36 25 75/quartier Mairie /<br />
derrière la mairie de Koumassi<br />
MARCORY<br />
1-Phcie Les Remblais / Mme Anouma Dingui<br />
Madeleine - Tél. 21 26 25 40 / 37 58/ Marcory<br />
sans fil / face commissariat du 26Eme arrodnt. /<br />
(Alliodan)<br />
2-Phcie Massarana / M. Armand Kassi<br />
Georges - Tél. 21 28 35 43/ 35 41 /Angle Bd<br />
Gabon / Avenue de la Côte d’Ivoire / Contigue<br />
à L’Ex Hôtel Massarana<br />
3-Phcie Cyrille / M. Polneau Nguessantie - Tél.<br />
21 25 95 28 / Angle Bd de Marseille / Bd<br />
Giscard d’Estaing / Ancien Koumassi - Bietry /<br />
bus N° 06 -12 - 24 -2 9 – 53<br />
4-Phcie Ste Ruth / Mme Kaboré Bouboutou<br />
Linda - Tél.21 35 35 15 / Centre Commercial<br />
Prima<br />
PLATEAU<br />
Phcie Le Trefle / Mme Lassey Danielle - Tél.<br />
20 22 88 02 /AV. Noguès / Angle AV. 7 /<br />
Résidence Noguès<br />
PORT BOUET / VRIDI<br />
1-Phcie Atlantique / M. Ouattara Kanigui<br />
Hyacinthe – Tél. 21 27 95 00 / Sogefiha près du<br />
marché de nuit<br />
2-Phcie baltique / Mme Loukou Nguessan<br />
Rosine - Tél. 21 27 66 71 / face à L’Abattoir<br />
PORT BOUET/ GONZAG<br />
Phcie Eloma de Gonzag / M. Akani Adueni –<br />
Tél. 21 58 60 28/ Port Bouet Gonzagueville /<br />
terminus bus 17<br />
TREICHVILLE<br />
1-Phcie Palais de la Culture / Tél. M. Sekéré<br />
Ambroise – Tél. 21 24 13 19 / avenue 2 rue 20<br />
barrée<br />
2-Phcie imann / Mme Doumbia Cissoko<br />
Mariame – Tél. 21 25 13 14/ 21 25 13 15 /<br />
Treichville avenue 12 rue 5 (Ex cité Ran)<br />
3-Phcie de l’Avenue 21 / M. Tano Assa - Tél.<br />
21 24 83 46 / Carrefour Avenue 21 rue 21 près<br />
de la Bibliothèque islamique bus 05 et 03<br />
YOPOUGON<br />
Secteur 1<br />
Phcie Beyniouah /Mme Djaya Khyssy B.<br />
Florentine - Tél. 23 46 01 02 /<br />
Yopougon Niangon Sud / Carrefour du marché<br />
/ bus N° 39 & 27<br />
Secteur 2<br />
Phcie Lagoma / M. Gbato Wakell Francis –Tél.<br />
23 52 70 70 / 07 05 57 93 / Yopougon Carrefour<br />
Academie / face cite Cnps<br />
Secteur 3<br />
Phcie Ananeraie / M. Galle Atabli Anselme –<br />
Tél. 23 50 87 32 / 07 00 75 45 /Ancienne Rte de<br />
Dabou/ carrefour Oasis / face Institut LKM<br />
Secteur 4 Phcie Belle Fontaine/ M. Attoh<br />
Ange – Tél. 23 52 17 90 / 23 52 18 65<br />
/Yopougon Sicogi prolongement pâtisserie du<br />
marche<br />
Secteur 5<br />
Phcie Mamy Adjoua / Mme Soumahoro Téhé<br />
R. – Tél. 23 51 37 78 / 67 59 96 46/ 58 17 62 26<br />
/Yopougon non loin de la cité Mamie Adjoua<br />
Secteur 6 Phcie Phenix / M. Konan Nguessan<br />
Matthieu - Tél. 23 45 22 00 /Banco II/ Nouvelle<br />
Route Port Bouet II / Gare BDF<br />
Secteur 7 Phcie Paloma / M. Tapé Legrohouan<br />
- Tél. 23 45 15 44 /Yopougon Gare Sable<br />
Secteur 8<br />
Phcie Les Béatitudes/Mme Kouassi L.<br />
Dominique –Tél. 02 76 36 60 / Yopougon<br />
Nouveau quartier / 1er arrêt bus N° 37 / face station<br />
Sape et église Winner’s Chapel / non loin de<br />
L’Espace Liberte Fpi<br />
Secteur 9<br />
Phcie Nankoko / Mme Afolaby C. Anne – Tél.<br />
23 45 24 80 / Yopougon Camp Militaire entre<br />
Sapeurs Pompiers et Cnps<br />
Secteur 10 Phcie Baïty / Mme Sery Lou<br />
Marthe – Tél 23 51 77 98 / 05 02 09 07<br />
/Yopougon Toit rouge près de la Gendarmerie<br />
secteur 11<br />
Phcie Akadjoba / M. Agoussi Marie Germain -<br />
Tél. 23 51 68 06 /02 53 63 90/ 03 59 59 11 /carrefour<br />
Niangon Sideci / non loin du palais de<br />
Justice<br />
ABENGOUROU<br />
1-Phcie St Charbel / M. Kouakou k. Mathieu –<br />
Tél. 35 91 27 37 / 01 80 80 02 /Cafétou petit<br />
marché quartier Plateau face station Petroci (ex<br />
station Oryx)<br />
2-Phcie du Marché / M. Senin Don Mello -<br />
Tél.35 91 30 09 / Place du Gd marché / à côté<br />
de Télecel<br />
ABOISSO<br />
Phcie be la Bia / M. Dindji Jules - Tél. 21 30 42<br />
16<br />
AGBOVILLE<br />
Phcie du Chateau / M. Djama Albert – Tél. 23<br />
54 87 21<br />
AGNIBILEKRO<br />
Phcie K. Boilot /M. Kouassi Diahou Jean<br />
Claude - Tél. 35 90 25 74/ 04 30 15 15<br />
BONDOUKOU<br />
Phcie choquet / M. - Tél. 35 91 51 51<br />
BOUAFLE<br />
Phcie Carrefour / M. Koffi Charles -Tél 30 68<br />
91 91<br />
BOUAKE<br />
1- Phcie du Commerce / M. Kodjo Guy Albert<br />
- Tél. 31 63 35 73 /Commerce / en face des PTT<br />
2-Phcie Koko / M. Kouassi k. Raphael - Tél. 31<br />
63 10 55 / route du Chu<br />
3-Phcie St Pierre / M. Youin Norbert – Tél. 31<br />
61 70 19 /Sokoura entre Cinema Liberté et<br />
maternité Sokoura<br />
4-PHCIE T S F / M. Touré Moise - Tél. 31 63<br />
51 15 /Quartier Air France III /à côté du collège<br />
Victor Hugo<br />
DABOU<br />
Phcie des lagunes / M. N’Diaye zoubayrou -<br />
Tél. 23 57 21 45<br />
DALOA<br />
1-Phcie des Antilopes / M. Bamba inza – Tél.<br />
32 78 80 48<br />
2-Phcie Lobia / M. Djevié Kouamé – Tél. 08<br />
16 68 79 / 32 76 78 33<br />
3-Phcie Principale / M. Yacouba Koné – Tél.<br />
32 78 48 92<br />
DIVO<br />
1- Phcie de l’amitié / M. Badia Djona Leonard<br />
- Tél. 32 76 01 16<br />
2-Phcie Esperance / M. N’Cho Seka Theodore<br />
– Tél. 32 76 31 04<br />
3-Phcie Fatima / Mme Ahimon Isabelle – Tél.<br />
32 76 33 99<br />
DUEKOUE<br />
Phcie Wahon / Mme Gnakalo Grattié Léonie -<br />
Tél. 33 70 32 93<br />
GAGNOA<br />
1-Phcie Ahouane / M. Kosso – Tél. 32 77 82<br />
35<br />
2-Phcie du Marché / M. Oria Adou - Tél. 32 77<br />
22 62<br />
3-Phcie Marlyns / Mosso Roselyne Nina - Tél.<br />
32 77 12 24<br />
GRAND BASSAM<br />
Phcie du Littoral /M Koné Lancine - Tél. 21<br />
30 10 64<br />
GUIGLO<br />
Phcie Nikla /M Doué Noumandiez Désiré -<br />
Tél. 33 70 53 80<br />
ISSIA<br />
Phcie Divine Grace /M. Affoumou Gnangoran<br />
Blaise – Tél. 32 79 01 02<br />
OUME<br />
Phcie Centrale / M. Richmond Pierre Marie -<br />
Tél. 30 68 41 78<br />
SAN PEDRO<br />
1-Phcie du grand marche / M. Ocho Yacinth -<br />
Tél. 34 71 55 55<br />
2-Phcie des mosquées / M. Amon Arnaud –<br />
Tél. 34 71 55 66<br />
3-Phcie de la cite / M. Kouao Kouakou - Tél.<br />
34 71 11 71<br />
SINFRA<br />
Phcie Kavoudroh / M.– Tél. 30 68 07 11<br />
SOUBRE<br />
Phcie Immaculée / Mme Wenbou A. Epse<br />
Amani - Tél. 34 72 12 12<br />
TIASSALE<br />
Phcie de Tiassalé / M. Akpo Joseph - Tél. 23 57<br />
50 91<br />
YAMOUSSOUKRO<br />
1-Phcie Aboh / Kouadio Brou Pascal - Tél. 30<br />
64 39 76<br />
2-Phcie Erginal / Ehora Tehoa – Tél. 30 64 62<br />
20 / 30 64 62 21<br />
3-Phcie Notre Dame de Fatima /Mme<br />
Amoussou Tra Tiebi Hortense Patricia / Tél. 30<br />
64 57 10<br />
4- Phcie Azi / Allah Kouadio Remi – Tél. 30 64<br />
26 86
Mercredi 27 mars 2013 Détente<br />
Le prix de l’amour<br />
La photo du jour<br />
Les femmes du Poro et de la Bagoué font de plus en plus les<br />
déplacements à vélo. Celles-ci vont au marché à Boundiali.<br />
( PHOTO : ABDOULAYE COULIBALY)<br />
31<br />
Par DÉSIRÉ ATSAIN
32 Régions<br />
Mercredi 27 mars 2013<br />
Adzopé<br />
4 jours pour tout savoir sur le fonctionnement d’une section de tribunal<br />
Les acteurs locaux de la justice ont organisé, récemment, des journées<br />
portes ouvertes pour expliquer leurs différents rôles aux populations.<br />
Des journées portes ouvertes<br />
ont été organisées,<br />
récemment, par<br />
la section du tribunal<br />
d’adzopé. Elles répondaient<br />
au souci de mettre désormais<br />
fin à certaines<br />
confusions et préjugés des justiciables<br />
par rapport aux actes<br />
de justice, a relevé le procureur<br />
de la république, Hien Lewa<br />
Pascal. Car, par méconnaissance<br />
du fonctionnement de<br />
l’appareil judiciaire, certaines<br />
personnes ont le sentiment<br />
d’en être des victimes. aussi at-il<br />
particulièrement insisté,<br />
dans un exposé de cadrage, sur<br />
les fonctions de ses différents<br />
animateurs que sont les magistrats,<br />
les greffiers, les avocats,<br />
les huissiers de justice, les notaires,<br />
les commissaires-priseurs,<br />
etc.<br />
Le procureur de la république<br />
est revenu sur l’importance de<br />
l’état civil, notamment les actes<br />
de naissance, de mariage et de<br />
décès et sur leur délai de déclaration,<br />
à savoir trois mois<br />
pour les premiers et 15 jours<br />
pour les actes de décès. Et<br />
d’ajouter que ces délais relativement<br />
longs, ne sont pas respectés,<br />
occasionnant des frais<br />
supplémentaires pour les demandeurs.<br />
Il a dénoncé l’utilisation<br />
de voies non recommandables<br />
pour l’obtention<br />
desdits documents par certaines<br />
personnes. aussi les a-t-<br />
Quelques semaines<br />
après la décision du<br />
gouvernement de faire<br />
baisser le prix du riz et<br />
en attendant celui des<br />
autres denrées, les<br />
commerçants de<br />
Dabou prennent les devants,<br />
en s’organisant pour rendre<br />
accessible le marché de la localité.<br />
«Nous sommes des<br />
consommateurs avant tout.<br />
La décision du gouvernement<br />
nous arrange. Lorsque la vie<br />
est chère, c’est tout le monde<br />
qui en souffre. Nous voulons<br />
tous que les prix baissent. Les<br />
nouveaux prix du riz étaient<br />
appliqués, ici à Dabou, mais<br />
nous constatons que les gens<br />
il invitées à renoncer à ces<br />
voies qui sont passibles de<br />
poursuites judiciaires.<br />
Le président de la section de<br />
tribunal d’adzopé, Bioplou Kemahon<br />
Toussaint, a échangé, à<br />
son tour, avec la population<br />
sur le foncier rural. Il l’a instruite<br />
sur les dispositions à observer<br />
dans l’exploitation ou<br />
l’occupation de la terre en Côte<br />
d’Ivoire, qu’elle soit mise en valeur,<br />
en jachère ou même inexploitée.<br />
Il a affirmé que le fait de<br />
détenir un droit coutumier sur<br />
une portion de terre ne fait<br />
d’une personne le propriétaire.<br />
Pour l’être définitivement, il<br />
faut, en plus du droit coutumier<br />
qui est un droit d’usage, un<br />
certificat foncier qui donne des<br />
avantages à son détenteur.<br />
avant d’ajouter qu’exiger un<br />
certificat foncier n’est pas synonyme<br />
d’expropriation de la<br />
terre, mais plutôt une garantie.<br />
akessé anne Boniface, juge<br />
d’instruction, a indiqué qu’on<br />
ne peut parler de droit de succession<br />
qu’en cas de décès du<br />
propriétaire et sur présentation<br />
de l’acte de décès. ne peuvent<br />
se prévaloir d’une<br />
succession que les enfants du<br />
défunt, les biens étant répartis<br />
de manière équitable entre ses<br />
ayants droit quels que soient<br />
leur sexe et leur âge, a-t-il soutenu.<br />
C’est seulement quand le<br />
défunt n’a pas d’enfant que son<br />
épouse, son père, sa mère, ses<br />
n’appliquent pas la décision du<br />
gouvernement. Aujourd’hui,<br />
chacun fixe son prix comme il<br />
veut. Alors, cette fois-ci, nous<br />
nous organisons pour prendre<br />
le devant des choses en attendant<br />
que le gouvernement fixe<br />
les nouveaux prix, définitivement,<br />
pour qu’on puisse vivre<br />
dans la joie. Il s’agit de voir, au<br />
plan local, ce que nous pouvons<br />
faire pour baisser<br />
quelques prix ». Ces propos<br />
sont de Mme Diarrassouba<br />
commerçante à Dabou. Pour<br />
M. Koffi Kouamé Jule, commerçant,<br />
la cherté du marché,<br />
au plan local, est due au fait<br />
que le paysan vend en fonction<br />
des achats qu’il effectue. Si le<br />
frères et sœurs peuvent bénéficier<br />
de l’héritable con<strong>for</strong>mément<br />
au droit de succession,<br />
a-t-il précisé.<br />
Mme Doh Mariam, juge de tutelle<br />
et Mme Zérégla adeline<br />
épouse rabet, juge du travail,<br />
ont respectivement instruit<br />
l’auditoire sur le droit de l’enfant<br />
et sur le droit du travail<br />
.elles ont expliqué le contenu<br />
de ces deux droits. Les<br />
échanges qui ont suivi les différentes<br />
interventions et les<br />
consultations gratuites, ont<br />
permis à la population d’être<br />
désormais bien in<strong>for</strong>mée sur le<br />
droit foncier l’état civile ,le<br />
droit de succession, le droit du<br />
travail et le droit de l’enfant.<br />
a l’ouverture de ces journées<br />
qui ont duré 4 jours, le directeur<br />
des services judiciaires de<br />
la Côte d’Ivoire, Zunon Kipré,<br />
représentant le garde des<br />
Sceaux, ministre de la Justice,<br />
des Droits de l’homme et des<br />
Libertés publiques, a félicité la<br />
section du tribunal d’adzopé<br />
pour son initiative. Car, dira-til,<br />
cela participe au rapprochement<br />
du peuple avec sa justice<br />
et surtout à une meilleure<br />
connaissance des actes qui y<br />
sont rendus. aussi s’est-il félicité<br />
des thèmes qui ont été retenus<br />
à cette occasion.<br />
adou FéLIX<br />
CorrESPonDanT LoCaL<br />
Dabou<br />
Les commerçants s’attaquent à la cherté de la vie<br />
prix d’achat est élevé, alors il<br />
augmente celui de sa marchandise.<br />
L’augmentation du prix<br />
de la bouteille de gaz nous dérange<br />
beaucoup. En effet, le<br />
prix grimpe chaque jour que<br />
Dieu fait. Il oscille entre 6500f<br />
et 5200f. Puisqu’il n’existe pas<br />
assez de magasins dans la ville,<br />
les revendeurs en font à leur<br />
tête. Selon Koffi Kouamé, l’une<br />
des solutions proviendrait de<br />
l’obtention d’un magasin de<br />
gros. Les commerçants de<br />
Dabou souhaitent que le gouvernement<br />
revoie à la baisse la<br />
Tva.<br />
GouaGnon LéopoLd<br />
CorrESPonDanT régIonaL